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Dimanche, 28 juillet, le diocèse d'Amérique de l'Est (EORHF) a solennellement célébré le 1025e anniversaire du baptême de la Rus ainsi que le 75e anniversaire de la fondation de l'église Saint Vladimir à Jackson, NJ.
On Sunday, July 28, the All-Diocesan St. Vladimir’s Day Celebrations were held at St. Vladimir Memorial Church in Jackson, NJ. The celebrations were organized by the Eastern American Diocese of the Russian Church Abroad, and dedicated to the 1025th anniversary of the Baptism of Rus’ and the 75th anniversary of the church’s founding. Clergy who came to the celebrations from America, Canada, Russia, Ukraine, and Belarus greeted His Eminence Hilarion, Metropolitan of Eastern America & New York, First Hierarch of the Russian Church Abroad. The archpastors, clergy, and multitudinous pilgrims piously greeted three wonderworking icons of the Mother of God that have graced the celebrations with their presence: the Kursk Root Icon, the myrrh-streaming Hawaiian Icon, and the Pochaev Icon. Suite et Sinod
On Sunday, July 28, the All-Diocesan St. Vladimir’s Day Celebrations were held at St. Vladimir Memorial Church in Jackson, NJ. The celebrations were organized by the Eastern American Diocese of the Russian Church Abroad, and dedicated to the 1025th anniversary of the Baptism of Rus’ and the 75th anniversary of the church’s founding. Clergy who came to the celebrations from America, Canada, Russia, Ukraine, and Belarus greeted His Eminence Hilarion, Metropolitan of Eastern America & New York, First Hierarch of the Russian Church Abroad. The archpastors, clergy, and multitudinous pilgrims piously greeted three wonderworking icons of the Mother of God that have graced the celebrations with their presence: the Kursk Root Icon, the myrrh-streaming Hawaiian Icon, and the Pochaev Icon. Suite et Sinod
В воскресенье 28 июля при Св. Владимирском храме-памятнике гор. Джексон, шт. Нью-Джерси, состоялись общеепархиальные Владимирские торжества, организованные Восточно-Американской епархией Русской Зарубежной Церкви, посвященные 1025-летию Крещения Руси и 75-лети основания храма. Прибывшие на празднования архиереи и духовенство из США, Канады, России, Украины и Белоруссии приветствовали Высокопреосвященнейшего митрополита Восточно-Американского и Нью-Йоркского Илариона, Первоиерарха Русской Зарубежной Церкви. Затем архипастыри, духовенство и многочисленные паломники с благоговением встретили прибывшие на торжества чудотворные иконы Пресвятой Богородицы: Курско-Корненную, мироточивую Гавайскую и Почаевскую.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 30 Juillet 2013 à 22:15
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Les chefs et les représentants des Églises orthodoxes locales réunis à Moscou à l’occasion du 1025e anniversaire du baptême de la Russie ont adopté une déclaration commune, dont le thème principal est la situation des chrétiens au Proche Orient. Au cours de la rencontre qui s’est déroulée au Kremlin le 25 juillet, le texte de la présente déclaration a été remis au président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine par le Patriarche Cyrille de Moscou au nom des hiérarques assemblés.
Nous, chefs et représentants des Églises orthodoxes locales, rassemblés à l’invitation du Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie aux célébrations du 1025e anniversaire du baptême de la Russie, croyons qu’il est de notre devoir d’élever la voix en faveur de nos frères-chrétiens persécutés aujourd’hui pour leur foi dans différentes régions du monde.
Nous, chefs et représentants des Églises orthodoxes locales, rassemblés à l’invitation du Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie aux célébrations du 1025e anniversaire du baptême de la Russie, croyons qu’il est de notre devoir d’élever la voix en faveur de nos frères-chrétiens persécutés aujourd’hui pour leur foi dans différentes régions du monde.
Des milliers de croyants au Christ sont quotidiennement soumis aux tourments et aux tortures, chassés de leurs patries, beaucoup sont mis à mort.
Des renseignements sur des cas de tortures et d’assassinats de chrétiens nous parviennent du Nigéria, du Pakistan, de l’Afghanistan, d’Inde. Au Kosovo, les sanctuaires chrétiens sont profanés, de nombreuses églises sont détruites, de multiples personnes sont privées de la possibilité de se rendre sur les tombes de leurs parents et de prier Dieu sur la terre de leurs ancêtres.
La situation au Proche Orient inspire également une profonde inquiétude. Un grand nombre des pays de cette région a été happé par une vague de violence et de terreur, dont les chrétiens sont les victimes. La Libye, où il ne reste presque plus de chrétiens, est déchirée entre groupements ethniques rivaux. Les actes terroristes ne cessent pas en Irak, où il ne reste plus qu’un dizième du million et demi de chrétiens qui y vivaient. La situation en Egypte devient de plus en plus alarmante, l’opposition étant entrée dans une énième phase sanglante, tandis qu’on y observe un exode massif de la population chrétienne. Les familles de milliers de gens simples sont plongées dans l’affliction et les souffrances. Ce sont généralement les couches de la population les plus vulnérables, parmi lesquelles les minorités ethniques et religieuses, qui souffrent le plus de l’éclatement de ces conflits.
En septembre 2010, une rencontre des Primats des Églises du Proche Orient s’était déroulée à Chypre. Ils y avaient exprimé leur profonde préoccupation quant à la situation dans la région et leurs craintes pour l’avenir des chrétiens qui y vivaient. Cette même inquiétude a été exprimé lors des rencontres analogues d’août 2011 en Jordanie, de septembre de la même année à Constantinople et de mars 2012 à Chypre. Une déclaration de soutien aux chrétiens malmenés du Proche Orient avait été adoptée lors de la rencontre des chefs et des représentants de sept Églises orthodoxes locales à Moscou en novembre 2011.
La situation est aujourd’hui particulièrement tragique en Syrie. Dans le feu d’une guerre fratricide, il se produit une extermination massive des chrétiens et des représentants d’autres groupes religieux, écartés de leur villes et villages de naissance, des lieux où ils avaient voisinaient pendant des siècles avec les représentants d’autres traditions religieuses.
Les groupuscules militarisés ne reculent devant aucun moyen pour parvenir à leurs fins. Leurs membres radicaux vont toujours plus loin dans leurs exactions criminelles. D’épouvantables scènes de violence, les exécutions publiques, l’humiliation de la dignité humaine et le bafouement des droits de la personne deviennent habituels. Les enlèvements et les assassinats, souvent perpétrés pour des raisons vénales, font désormais partie du quotidien. Les extrémistes n’hésitent pas à offenser les responsables religieux, traditionnellement respectés en Orient.
Les médias internationaux, de même que de nombreux hommes politiques passent sous silence la tragédie des chrétiens du Proche Orient.
Nous exprimons notre solidarité avec Sa Béatitude le Patriarche Jean X d’Antioche la Grande et de tout l’Orient, qui n’a pu venir partager avec nous la joie des festivités en cours, devant rester avec ses fidèles dans une période aussi difficile. Nos prières vont vers lui et vers nos frères en Christ qui sont massacrés sans arrêt (Rom 8, 36).
Nous souffrons avec tout le peuple souffrant de Syrie. Nous exigeons la libération immédiate de deux éminents hiérarques chrétiens de Syrie, enlevés en avril par des bandes armées : le métropolite Paul d’Alep et d’Iskenderun et le métropolite Syriaque Jacobite Mar Grégoire Jean Ibrahim d’Alep.
Nous lançons un appel à toutes les parties belligérantes et à tous ceux qui sont capables d’influer politiquement sur la situation. Arrêtez la vague de violence et l’extermination des populations civiles ! Lancez un moratoire sur les opérations militaires, pour que les bases d’une régularisation pacifique des conflits civils soient posées autour de la table des négociations ! Libérez les ecclésiastiques et les autres citoyens enlevés en otages !
En tant que ministres du Dieu Très Haut, nous élevons d’ardentes prières vers le Maître du monde, le Seigneur Tout-Puissant, pour le rétablissement de la paix et de l’amour fraternel sur la terre du Proche Orient, pour le retour prochain des réfugiés dans leurs foyers, pour la guérison des blessés et le repos de l’âme des innocents tués. Que le Seigneur inspire à toutes les parties impliquées dans les opérations militaires la sagesse et la volonté d’y mettre un terme !
Ont signé cette déclaration :
Sa Béatitude le Patriarche Théodore II d’Alexandrie et de toute l’Afrique ;
Pour le Patriarcat d’Antioche : le chef de la délégation, le métropolite Antoine du Mexique, d’Amérique Centrale, des Caraïbes et du Vénézuéla ;
Sa Béatitude le Patriarche Théophile III de la Sainte Cité de Jérusalem ;
Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie ;
Sa Sainteté et Béatitude le Catholicos-Patriarche de toute la Géorgie Élie II ;
Sa Sainteté le Patriarche Irénée de Serbie ;
Pour l’Église orthodoxe roumaine : le chef de la délégation, le métropolite Joseph d’Europe occidentale ;
Sa Sainteté le Patriarche Néophite de Bulgarie ;
Sa Béatitude l’archevêque Chrysostome II de la Nouvelle Justinienne et de tout Chypre ;
Pour l’Église orthodoxe de Grèce : le chef de la délégation, le métropolite Procope de Philippe, de Néapolis et de Thassos ;
Sa Béatitude le métropolite Sabbas de Varsovie et de toute la Pologne ;
Pour l’Église orthodoxe des terres tchèques et de Slovaquie, le chef de la délégation, l’archevêque Rostislav de Prešov ;
Sa Béatitude le métropolite Tikhon de toute l’Amérique et du Canada.
MOSPAT
Des renseignements sur des cas de tortures et d’assassinats de chrétiens nous parviennent du Nigéria, du Pakistan, de l’Afghanistan, d’Inde. Au Kosovo, les sanctuaires chrétiens sont profanés, de nombreuses églises sont détruites, de multiples personnes sont privées de la possibilité de se rendre sur les tombes de leurs parents et de prier Dieu sur la terre de leurs ancêtres.
La situation au Proche Orient inspire également une profonde inquiétude. Un grand nombre des pays de cette région a été happé par une vague de violence et de terreur, dont les chrétiens sont les victimes. La Libye, où il ne reste presque plus de chrétiens, est déchirée entre groupements ethniques rivaux. Les actes terroristes ne cessent pas en Irak, où il ne reste plus qu’un dizième du million et demi de chrétiens qui y vivaient. La situation en Egypte devient de plus en plus alarmante, l’opposition étant entrée dans une énième phase sanglante, tandis qu’on y observe un exode massif de la population chrétienne. Les familles de milliers de gens simples sont plongées dans l’affliction et les souffrances. Ce sont généralement les couches de la population les plus vulnérables, parmi lesquelles les minorités ethniques et religieuses, qui souffrent le plus de l’éclatement de ces conflits.
En septembre 2010, une rencontre des Primats des Églises du Proche Orient s’était déroulée à Chypre. Ils y avaient exprimé leur profonde préoccupation quant à la situation dans la région et leurs craintes pour l’avenir des chrétiens qui y vivaient. Cette même inquiétude a été exprimé lors des rencontres analogues d’août 2011 en Jordanie, de septembre de la même année à Constantinople et de mars 2012 à Chypre. Une déclaration de soutien aux chrétiens malmenés du Proche Orient avait été adoptée lors de la rencontre des chefs et des représentants de sept Églises orthodoxes locales à Moscou en novembre 2011.
La situation est aujourd’hui particulièrement tragique en Syrie. Dans le feu d’une guerre fratricide, il se produit une extermination massive des chrétiens et des représentants d’autres groupes religieux, écartés de leur villes et villages de naissance, des lieux où ils avaient voisinaient pendant des siècles avec les représentants d’autres traditions religieuses.
Les groupuscules militarisés ne reculent devant aucun moyen pour parvenir à leurs fins. Leurs membres radicaux vont toujours plus loin dans leurs exactions criminelles. D’épouvantables scènes de violence, les exécutions publiques, l’humiliation de la dignité humaine et le bafouement des droits de la personne deviennent habituels. Les enlèvements et les assassinats, souvent perpétrés pour des raisons vénales, font désormais partie du quotidien. Les extrémistes n’hésitent pas à offenser les responsables religieux, traditionnellement respectés en Orient.
Les médias internationaux, de même que de nombreux hommes politiques passent sous silence la tragédie des chrétiens du Proche Orient.
Nous exprimons notre solidarité avec Sa Béatitude le Patriarche Jean X d’Antioche la Grande et de tout l’Orient, qui n’a pu venir partager avec nous la joie des festivités en cours, devant rester avec ses fidèles dans une période aussi difficile. Nos prières vont vers lui et vers nos frères en Christ qui sont massacrés sans arrêt (Rom 8, 36).
Nous souffrons avec tout le peuple souffrant de Syrie. Nous exigeons la libération immédiate de deux éminents hiérarques chrétiens de Syrie, enlevés en avril par des bandes armées : le métropolite Paul d’Alep et d’Iskenderun et le métropolite Syriaque Jacobite Mar Grégoire Jean Ibrahim d’Alep.
Nous lançons un appel à toutes les parties belligérantes et à tous ceux qui sont capables d’influer politiquement sur la situation. Arrêtez la vague de violence et l’extermination des populations civiles ! Lancez un moratoire sur les opérations militaires, pour que les bases d’une régularisation pacifique des conflits civils soient posées autour de la table des négociations ! Libérez les ecclésiastiques et les autres citoyens enlevés en otages !
En tant que ministres du Dieu Très Haut, nous élevons d’ardentes prières vers le Maître du monde, le Seigneur Tout-Puissant, pour le rétablissement de la paix et de l’amour fraternel sur la terre du Proche Orient, pour le retour prochain des réfugiés dans leurs foyers, pour la guérison des blessés et le repos de l’âme des innocents tués. Que le Seigneur inspire à toutes les parties impliquées dans les opérations militaires la sagesse et la volonté d’y mettre un terme !
Ont signé cette déclaration :
Sa Béatitude le Patriarche Théodore II d’Alexandrie et de toute l’Afrique ;
Pour le Patriarcat d’Antioche : le chef de la délégation, le métropolite Antoine du Mexique, d’Amérique Centrale, des Caraïbes et du Vénézuéla ;
Sa Béatitude le Patriarche Théophile III de la Sainte Cité de Jérusalem ;
Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie ;
Sa Sainteté et Béatitude le Catholicos-Patriarche de toute la Géorgie Élie II ;
Sa Sainteté le Patriarche Irénée de Serbie ;
Pour l’Église orthodoxe roumaine : le chef de la délégation, le métropolite Joseph d’Europe occidentale ;
Sa Sainteté le Patriarche Néophite de Bulgarie ;
Sa Béatitude l’archevêque Chrysostome II de la Nouvelle Justinienne et de tout Chypre ;
Pour l’Église orthodoxe de Grèce : le chef de la délégation, le métropolite Procope de Philippe, de Néapolis et de Thassos ;
Sa Béatitude le métropolite Sabbas de Varsovie et de toute la Pologne ;
Pour l’Église orthodoxe des terres tchèques et de Slovaquie, le chef de la délégation, l’archevêque Rostislav de Prešov ;
Sa Béatitude le métropolite Tikhon de toute l’Amérique et du Canada.
MOSPAT
Un premier office d'action de grâce (moleben) a été célébré par un prêtre venu de Rabat le 28 juillet, jour de commémoration du baptême de la Russie. Le prochain office sera célébré à 18h le 27 (14) août, veille de la fête patronale de la Dormition de Notre Dame.
Après la vente frauduleuse du bâtiment (l'auteur présumé doit actuellement passer en jugement) les clés ont été restituées le 18 juillet et l'acheteur a rendu une partie du mobilier et des objets de culte.
Quelques paroissiens ont unis leurs efforts pour remettre l'église en état autant que possible pour cette première célébration, mais beaucoup de travail reste à faire...
Rendons gloire à Dieu pour la résurrection miraculeuse de cette église!
Après la vente frauduleuse du bâtiment (l'auteur présumé doit actuellement passer en jugement) les clés ont été restituées le 18 juillet et l'acheteur a rendu une partie du mobilier et des objets de culte.
Quelques paroissiens ont unis leurs efforts pour remettre l'église en état autant que possible pour cette première célébration, mais beaucoup de travail reste à faire...
Rendons gloire à Dieu pour la résurrection miraculeuse de cette église!
15/28 июля 2013 года. Первое после возвращения Успенского храма православной общине Касабланки богослужение в нём состоялось в день 1025-летия Крещения Руси.
Церковь Успения Божией Матери в Касабланке, построенная в 1958 году и в декабре 2011 года проданная мошенниками под снос, была возвращена в досудебном порядке приходу этого храма в день памяти преподобного Сергия Радонежского 5/18 июля 2013 года. Через день покупатель вернул большую часть храмовых святынь. В течение недели верующие Касабланки приводили в порядок свою церковь перед первым молебном. Впрочем, до порядка ещё далеко. Нужна помощь реставраторов.
Lien et PHOTOS
L’église de la Dormition à Casablanca (Maroc) érigée grâce aux efforts des émigrés russes en 1958 est menacée de démolition.
Церковь Успения Божией Матери в Касабланке, построенная в 1958 году и в декабре 2011 года проданная мошенниками под снос, была возвращена в досудебном порядке приходу этого храма в день памяти преподобного Сергия Радонежского 5/18 июля 2013 года. Через день покупатель вернул большую часть храмовых святынь. В течение недели верующие Касабланки приводили в порядок свою церковь перед первым молебном. Впрочем, до порядка ещё далеко. Нужна помощь реставраторов.
Lien et PHOTOS
L’église de la Dormition à Casablanca (Maroc) érigée grâce aux efforts des émigrés russes en 1958 est menacée de démolition.
Extraits de l'interview
Paolo Pezzi, à la tête des catholiques russes et archevêque de l’archidiocèse de la Mère de Dieu à Moscou, a déclaré que les contentieux entre catholiques et orthodoxes en Russie ayant conduit voici déjà dix ans à des rassemblements anticatholiques de masse ainsi qu’à des expulsions de prêtres catholiques du pays, ont dans l’ensemble été réglés. Selon lui, à long terme, la perspective d’une église unique est envisageable, « si les orthodoxes reconnaissent la primauté du Pape de Rome ».
Pourquoi dans toute l’histoire de l’Église catholique, il n’y a jamais eu de rencontre entre le Pape et le Patriarche de Moscou ?
P.P.: Jusqu’au XXe siècle, il n’y avait pas de telles réunions avec les autres Patriarches. La première rencontre d’un Pape avec un Patriarche orthodoxe s’est déroulée en 1964, lorsque le Pape Paul VI a rencontré le Patriarche de Constantinople Athénégoras. Ils ont alors levé les anathèmes prononcés contre leurs Églises réciproques, en vigueur depuis le schisme de 1054. Cela était devenu possible après le Concile Vatican II. Ensuite, des contacts ont commencé à être établis avec tous les Patriarches orthodoxes. Cependant, il est vrai que le Pape n’a jamais rencontré le Patriarche de Moscou et de toute la Russie.
Paolo Pezzi, à la tête des catholiques russes et archevêque de l’archidiocèse de la Mère de Dieu à Moscou, a déclaré que les contentieux entre catholiques et orthodoxes en Russie ayant conduit voici déjà dix ans à des rassemblements anticatholiques de masse ainsi qu’à des expulsions de prêtres catholiques du pays, ont dans l’ensemble été réglés. Selon lui, à long terme, la perspective d’une église unique est envisageable, « si les orthodoxes reconnaissent la primauté du Pape de Rome ».
Pourquoi dans toute l’histoire de l’Église catholique, il n’y a jamais eu de rencontre entre le Pape et le Patriarche de Moscou ?
P.P.: Jusqu’au XXe siècle, il n’y avait pas de telles réunions avec les autres Patriarches. La première rencontre d’un Pape avec un Patriarche orthodoxe s’est déroulée en 1964, lorsque le Pape Paul VI a rencontré le Patriarche de Constantinople Athénégoras. Ils ont alors levé les anathèmes prononcés contre leurs Églises réciproques, en vigueur depuis le schisme de 1054. Cela était devenu possible après le Concile Vatican II. Ensuite, des contacts ont commencé à être établis avec tous les Patriarches orthodoxes. Cependant, il est vrai que le Pape n’a jamais rencontré le Patriarche de Moscou et de toute la Russie.
Quand une telle rencontre pourrait-elle être possible ?
P.P.: La rencontre pourrait avoir lieu demain. Rien n’empêche en principe une telle réunion. Mais comme ils l’indiquent au sein de l’Église orthodoxe, cette rencontre doit être préparée avec soin, pour qu’elle ne soit pas simplement un événement à cocher, mais qu’elle soit fructueuse.
Quelle est la dynamique de développement du nombre de catholiques en Russie ?
P.P.: La communauté catholique est en croissance en Russie mais reste toujours peu nombreuse. Si je ne fais pas erreur, la majeure partie des catholiques se trouvent dans la région de Kaliningrad : 4,5% de la population. Et dans l’ensemble, entre environ 0,1% et 1% de la population russe.
Grâce à quelles ressources les paroisses catholiques fonctionnent-elles en Russie ? Est-ce qu’il y a dans le pays des oligarques catholiques ?
P.P.: S’il en existe, je ne les connais pas. Et les paroisses catholiques vivent grâce aux dons.
Le Vatican en tant que tel, non. L’Église catholique aide. Il existe un principe de solidarité : les églises les plus riches aident les églises les plus pauvres. Dans certaines régions, les communautés locales ne sont pas en mesure de soutenir leurs églises. Il en est ainsi depuis le début du Christianisme, c’est pourquoi nous avons des dons de l’ensemble de l’Église catholique. Sans cela, il nous serait impossible de subsister normalement.
Vous connaissez le nouveau Pape François pour avoir déjà eu une entrevue personnelle avec lui. Quel genre d’homme est-il ?
P.P.: Je ne l’ai rencontré qu’une seule fois, lorsqu’il était archevêque de Buenos-Aires. J’ai été frappé par sa simplicité et sa sincérité dans les relations. J’ai l’intention de rencontrer le Pape en octobre de cette année, lorsque je me rendrai à Rome avec des pèlerins.
Presque toutes les confessions se plaignent d’un manque d’édifices religieux. Avez-vous un tel problème ici ? Avez-vous assez d’églises à Moscou ?
P.P.: Il existe un manque réel dans certaines régions. À Moscou, par exemple, nous avons besoin d’encore deux églises.
Fin 2010, une loi a été votée concernant « le transfert aux organisations religieuses de biens immobiliers à vocation religieuse se trouvant sous contrôle municipal ou d’État ». Les Églises catholiques ont-elles reçu quelque chose ? Sur quels actifs souhaitez-vous obtenir un droit de propriété ?
P.P.: Il y a des sites dans le pays dont nous souhaiterions obtenir la propriété. Cela touche particulièrement les villes dans lesquelles il existe des églises catholiques historiques, mais la communauté catholique locale est contrainte de se réunir dans des appartements. Par exemple, à Riazan, Kirov, Vologda. Là-bas, les églises ne nous ont pas été restituées pour l’instant.
La Vatican ne fournit aucune aide financière ?
P.P.: Le Vatican en tant que tel, non. L’Église catholique aide. Il existe un principe de solidarité : les églises les plus riches aident les églises les plus pauvres. Dans certaines régions, les communautés locales ne sont pas en mesure de soutenir leurs églises. Il en est ainsi depuis le début du Christianisme, c’est pourquoi nous avons des dons de l’ensemble de l’Église catholique. Sans cela, il nous serait impossible de subsister normalement.
Vous connaissez le nouveau Pape François pour avoir déjà eu une entrevue personnelle avec lui. Quel genre d’homme est-il ?
P.P.: Je ne l’ai rencontré qu’une seule fois, lorsqu’il était archevêque de Buenos-Aires. J’ai été frappé par sa simplicité et sa sincérité dans les relations. J’ai l’intention de rencontrer le Pape en octobre de cette année, lorsque je me rendrai à Rome avec des pèlerins.
Presque toutes les confessions se plaignent d’un manque d’édifices religieux. Avez-vous un tel problème ici ? Avez-vous assez d’églises à Moscou ?
P.P.: Il existe un manque réel dans certaines régions. À Moscou, par exemple, nous avons besoin d’encore deux églises.
Fin 2010, une loi a été votée concernant « le transfert aux organisations religieuses de biens immobiliers à vocation religieuse se trouvant sous contrôle municipal ou d’État ». Les Églises catholiques ont-elles reçu quelque chose ? Sur quels actifs souhaitez-vous obtenir un droit de propriété ?
P.P.: Il y a des sites dans le pays dont nous souhaiterions obtenir la propriété. Cela touche particulièrement les villes dans lesquelles il existe des églises catholiques historiques, mais la communauté catholique locale est contrainte de se réunir dans des appartements. Par exemple, à Riazan, Kirov, Vologda. Là-bas, les églises ne nous ont pas été restituées pour l’instant.
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Paul (Paolo) Pezzi
Né le 8 aout 1960 à Russi (Italie). A obtenu une licence en philosophie et en théologie à l’Université Pontificale Saint-Thomas de Rome (1990). Il soutient sa dissertation de doctorat de théologie pastorale à l’Université Pontificale du Latran à Rome (2000). Ordonné prêtre le 22 décembre 1990. Depuis 1993, doyen de la région centrale de l’administration apostolique pour les catholiques de la portion asiatique de la Russie. Depuis 1998, vicaire du père abbé de la Confrérie des prêtres-missionnaires de Saint Charles Borromée à Rome, a été visiteur du mouvement religieux « communion et délivrance » pour la Russie. Depuis 2004, enseigne au séminaire catholique à Saint-Pétersbourg, dont il a été le recteur entre 2006 et 2008. Nommé le 21 septembre 2007 à la chaire de l’archidiocèse de la Mère de Dieu à Moscou, et ordonné évêque le 27 octobre 2007. Depuis janvier 2011, il préside la conférence des évêques catholiques de Russie. La même année, il obtient la citoyenneté russe.
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P.P.: La rencontre pourrait avoir lieu demain. Rien n’empêche en principe une telle réunion. Mais comme ils l’indiquent au sein de l’Église orthodoxe, cette rencontre doit être préparée avec soin, pour qu’elle ne soit pas simplement un événement à cocher, mais qu’elle soit fructueuse.
Quelle est la dynamique de développement du nombre de catholiques en Russie ?
P.P.: La communauté catholique est en croissance en Russie mais reste toujours peu nombreuse. Si je ne fais pas erreur, la majeure partie des catholiques se trouvent dans la région de Kaliningrad : 4,5% de la population. Et dans l’ensemble, entre environ 0,1% et 1% de la population russe.
Grâce à quelles ressources les paroisses catholiques fonctionnent-elles en Russie ? Est-ce qu’il y a dans le pays des oligarques catholiques ?
P.P.: S’il en existe, je ne les connais pas. Et les paroisses catholiques vivent grâce aux dons.
Le Vatican en tant que tel, non. L’Église catholique aide. Il existe un principe de solidarité : les églises les plus riches aident les églises les plus pauvres. Dans certaines régions, les communautés locales ne sont pas en mesure de soutenir leurs églises. Il en est ainsi depuis le début du Christianisme, c’est pourquoi nous avons des dons de l’ensemble de l’Église catholique. Sans cela, il nous serait impossible de subsister normalement.
Vous connaissez le nouveau Pape François pour avoir déjà eu une entrevue personnelle avec lui. Quel genre d’homme est-il ?
P.P.: Je ne l’ai rencontré qu’une seule fois, lorsqu’il était archevêque de Buenos-Aires. J’ai été frappé par sa simplicité et sa sincérité dans les relations. J’ai l’intention de rencontrer le Pape en octobre de cette année, lorsque je me rendrai à Rome avec des pèlerins.
Presque toutes les confessions se plaignent d’un manque d’édifices religieux. Avez-vous un tel problème ici ? Avez-vous assez d’églises à Moscou ?
P.P.: Il existe un manque réel dans certaines régions. À Moscou, par exemple, nous avons besoin d’encore deux églises.
Fin 2010, une loi a été votée concernant « le transfert aux organisations religieuses de biens immobiliers à vocation religieuse se trouvant sous contrôle municipal ou d’État ». Les Églises catholiques ont-elles reçu quelque chose ? Sur quels actifs souhaitez-vous obtenir un droit de propriété ?
P.P.: Il y a des sites dans le pays dont nous souhaiterions obtenir la propriété. Cela touche particulièrement les villes dans lesquelles il existe des églises catholiques historiques, mais la communauté catholique locale est contrainte de se réunir dans des appartements. Par exemple, à Riazan, Kirov, Vologda. Là-bas, les églises ne nous ont pas été restituées pour l’instant.
La Vatican ne fournit aucune aide financière ?
P.P.: Le Vatican en tant que tel, non. L’Église catholique aide. Il existe un principe de solidarité : les églises les plus riches aident les églises les plus pauvres. Dans certaines régions, les communautés locales ne sont pas en mesure de soutenir leurs églises. Il en est ainsi depuis le début du Christianisme, c’est pourquoi nous avons des dons de l’ensemble de l’Église catholique. Sans cela, il nous serait impossible de subsister normalement.
Vous connaissez le nouveau Pape François pour avoir déjà eu une entrevue personnelle avec lui. Quel genre d’homme est-il ?
P.P.: Je ne l’ai rencontré qu’une seule fois, lorsqu’il était archevêque de Buenos-Aires. J’ai été frappé par sa simplicité et sa sincérité dans les relations. J’ai l’intention de rencontrer le Pape en octobre de cette année, lorsque je me rendrai à Rome avec des pèlerins.
Presque toutes les confessions se plaignent d’un manque d’édifices religieux. Avez-vous un tel problème ici ? Avez-vous assez d’églises à Moscou ?
P.P.: Il existe un manque réel dans certaines régions. À Moscou, par exemple, nous avons besoin d’encore deux églises.
Fin 2010, une loi a été votée concernant « le transfert aux organisations religieuses de biens immobiliers à vocation religieuse se trouvant sous contrôle municipal ou d’État ». Les Églises catholiques ont-elles reçu quelque chose ? Sur quels actifs souhaitez-vous obtenir un droit de propriété ?
P.P.: Il y a des sites dans le pays dont nous souhaiterions obtenir la propriété. Cela touche particulièrement les villes dans lesquelles il existe des églises catholiques historiques, mais la communauté catholique locale est contrainte de se réunir dans des appartements. Par exemple, à Riazan, Kirov, Vologda. Là-bas, les églises ne nous ont pas été restituées pour l’instant.
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Paul (Paolo) Pezzi
Né le 8 aout 1960 à Russi (Italie). A obtenu une licence en philosophie et en théologie à l’Université Pontificale Saint-Thomas de Rome (1990). Il soutient sa dissertation de doctorat de théologie pastorale à l’Université Pontificale du Latran à Rome (2000). Ordonné prêtre le 22 décembre 1990. Depuis 1993, doyen de la région centrale de l’administration apostolique pour les catholiques de la portion asiatique de la Russie. Depuis 1998, vicaire du père abbé de la Confrérie des prêtres-missionnaires de Saint Charles Borromée à Rome, a été visiteur du mouvement religieux « communion et délivrance » pour la Russie. Depuis 2004, enseigne au séminaire catholique à Saint-Pétersbourg, dont il a été le recteur entre 2006 et 2008. Nommé le 21 septembre 2007 à la chaire de l’archidiocèse de la Mère de Dieu à Moscou, et ordonné évêque le 27 octobre 2007. Depuis janvier 2011, il préside la conférence des évêques catholiques de Russie. La même année, il obtient la citoyenneté russe.
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Jeudi 25 juillet, Vladimir a rencontré au Kremelin une quinzaine de prélat des Eglises orthodoxes du monde entier à la veille des célébrations du Baptême de la Rous - fête de la christianisation de la région après le baptême du prince de l'Etat Rous, Vladimir de Kiev, au Xe siècle. Tous vont s'envoler vers l'Ukraine ce week-end, durant lequel Vladimir Poutine rencontrera son homologue Victor Ianoukovitch et les prélats célèbreront ensemble le 1025e anniversaire du Baptême de la Rous.
« Il est important que les relations entre l'Etat et l'Eglise se développent sur de nouvelles bases », a déclaré le président russe dans une allocution retransmise en direct par la chaîne de télévision publique Russie 24, devant les prélats qui totalisent plus de 227 millions de fidèles. Pour Vladimir Poutine, « Nous accordons une importance particulière à une coopération interconfessionnelle et interculturelle. Dans ce contexte, le soutien des églises orthodoxes locales compte beaucoup pour nous. » et d'ajouter « Nous nous comportons comme de véritables partenaires pour régler les problèmes les plus actuels aux plans intérieur et international ».
« Il est important que les relations entre l'Etat et l'Eglise se développent sur de nouvelles bases », a déclaré le président russe dans une allocution retransmise en direct par la chaîne de télévision publique Russie 24, devant les prélats qui totalisent plus de 227 millions de fidèles. Pour Vladimir Poutine, « Nous accordons une importance particulière à une coopération interconfessionnelle et interculturelle. Dans ce contexte, le soutien des églises orthodoxes locales compte beaucoup pour nous. » et d'ajouter « Nous nous comportons comme de véritables partenaires pour régler les problèmes les plus actuels aux plans intérieur et international ».
Parmi les hiérarques de l'Eglise présents à cette réunion, on comptait notamment :
l'archevêque de Chypre Chrysostome,
le patriarche de Jérusalem Théophile,
le patriarche de Serbie Irinej de Nis,
le métropolite de toute l'Amérique et du Canada Tikhon,
le patriarche d'Alexandrie Théodore, le patriarche de Géorgie Elie II,
le patriarche de Bulgarie Néophyte
le métropolite de Varsovie et de toute la Pologne Savva.
Le patriarche orthodoxe de Constantinople, Bartholomée, était absent et s'est fait représenter par le Métropolite Emmanuel, de l'Eglise orthodoxe grecque de France.Selon certains, les relations sont difficiles entre les patriarches des Eglises orthodoxes de Russie et de Constantinople. En fait, Cyrille Ier et Bartholomée s'entendent bien.
l'archevêque de Chypre Chrysostome,
le patriarche de Jérusalem Théophile,
le patriarche de Serbie Irinej de Nis,
le métropolite de toute l'Amérique et du Canada Tikhon,
le patriarche d'Alexandrie Théodore, le patriarche de Géorgie Elie II,
le patriarche de Bulgarie Néophyte
le métropolite de Varsovie et de toute la Pologne Savva.
Le patriarche orthodoxe de Constantinople, Bartholomée, était absent et s'est fait représenter par le Métropolite Emmanuel, de l'Eglise orthodoxe grecque de France.Selon certains, les relations sont difficiles entre les patriarches des Eglises orthodoxes de Russie et de Constantinople. En fait, Cyrille Ier et Bartholomée s'entendent bien.
Durant cette rencontre au sommet inédite avec les religieux, le président Vladimir Poutine a mis l'accent sur l'importance de l'Eglise en tant que gardienne des valeurs morales de la société et souligné sa proximité avec le pouvoir politique. Un discours qu'il avait déjà tenu un peu plus tôt dans la semaine. SUITE "Fait Religieux"
Il y a 1025 mille ans, sur les rives du Dniepr, un évènement qui a pour beaucoup déterminé l’avenir du monde : le prince Vladimir fait baptiser la Rus. L’Etat russe trouve ses origines dans le baptistère du Dniepr. C’est un nouveau pays, un peuple en train de se constituer. Hilarion, métropolite de Kiev (+1055), a écrit « les Russes ont été& les deniers à embrasser l’orthodoxie. Mais ils seront les premiers au sein de la chrétienté ». Paroles prophétiques. En mille ans la Rus-Russie est devenue le plus grand pays orthodoxe du monde. Pendant les nombreuses décennies de persécutions de l’Eglise la répression, très cruelle, l’extermination des clercs et des laïcs, une violente propagande athée n’ont pas réussi à étouffer la foi et l’esprit de l’orthodoxie du peuple russe. Les églises étaient fermées, les monastères étaient détruits, les prêtres étaient déportés dans les camps. Mais la foi subsistait dans les cœurs.
En URSS 1988, lorsque les responsables du Parti permirent de célébrer le millénaire du baptême de la Rus des millions de fidèles affluèrent dans les églises. C’était le début de la renaissance spirituelle de la Russie, cette renaissance se poursuit
En URSS 1988, lorsque les responsables du Parti permirent de célébrer le millénaire du baptême de la Rus des millions de fidèles affluèrent dans les églises. C’était le début de la renaissance spirituelle de la Russie, cette renaissance se poursuit
En un quart de siècle l’Eglise orthodoxe a fait construire 25.000 églises en Russie et dans le monde. C’est-à-dire 1.000 églises par ans, trois églises par jour. Rien de comparable par son envergure dans l’histoire de la chrétienté.
Participent à ce film le patriarche Cyrille, les hiérarques de l’Eglise orthodoxe russe en Russie, en Ukraine, en Biélorussie, en Moldavie, en Estonie, en Asie Centrale, au Kazakhstan ainsi que d’autres pays.
Le film montre des scènes de prise de vœux monacaux, d’ordination de prêtres, des séquences avec le célèbre starets Ioan (Krestinakine). Le starets Iliem nous fait part d’une parabole.
Le film a été conçu et est présenté par Monseigneur Hilarion, métropolite de Volokolamsk.
PRAVMIR
Traduction "РО"
Participent à ce film le patriarche Cyrille, les hiérarques de l’Eglise orthodoxe russe en Russie, en Ukraine, en Biélorussie, en Moldavie, en Estonie, en Asie Centrale, au Kazakhstan ainsi que d’autres pays.
Le film montre des scènes de prise de vœux monacaux, d’ordination de prêtres, des séquences avec le célèbre starets Ioan (Krestinakine). Le starets Iliem nous fait part d’une parabole.
Le film a été conçu et est présenté par Monseigneur Hilarion, métropolite de Volokolamsk.
PRAVMIR
Traduction "РО"
La représentation de l’Eglise orthodoxe russe en Thaïlande dont le Cambodge dépend administrativement a reçu le Décret du Ministre des Cultes et Religions concernant la décision prise par le gouvernement du pays d’enregistrer officiellement l’Eglise orthodoxe russe (Patriarcat de Moscou) en tant qu’association religieuse.
La reconnaissance officielle du Patriarcat de Moscou dans ce pays avait été sollicitée après la réunion du Saint Synode du 4 octobre 2012 lors de laquelle deux nouvelles paroisses créées au Cambodge (communauté Saint-Georges à Phnom Penh et Saint-Pantéleimon à Sihanoukville) avaient été admises dans la juridiction de l’Eglise orthodoxe russe. Le Patriarcat de Moscou a été enregistré sur le territoire du Cambodge en tant qu’une organisation religieuse renommée « Eglise chrétienne orthodoxe du Cambodge (Patriarcat de Moscou) ».
La reconnaissance officielle du Patriarcat de Moscou dans ce pays avait été sollicitée après la réunion du Saint Synode du 4 octobre 2012 lors de laquelle deux nouvelles paroisses créées au Cambodge (communauté Saint-Georges à Phnom Penh et Saint-Pantéleimon à Sihanoukville) avaient été admises dans la juridiction de l’Eglise orthodoxe russe. Le Patriarcat de Moscou a été enregistré sur le territoire du Cambodge en tant qu’une organisation religieuse renommée « Eglise chrétienne orthodoxe du Cambodge (Patriarcat de Moscou) ».
La décision prise par le pouvoir du Cambodge permet l’ouverture de nouvelles communautés orthodoxes, ainsi que des acquisitions territoriales au nom de l’Eglise, la construction d' églises, l’ouverture d' écoles de théologie, la prédication libre etc. Selon les prescriptions du Ministère des Cultes et Religions du Cambodge, l’archimandrite Oleg (Tchérépanine), représentant de l’Eglise orthodoxe russe dans la région, a envoyé à Sa Sainteté le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie un rapport sur cette décision.
Actuellement, après l’accomplissement de toutes les formalités bancaires au Cambodge, un appel sera lancé dans toutes les églises en Thaïlande afin d’obtenir des moyens pour une acquisition d’un terrain et la construction des églises à Phnom Penh et à Sihanoukville. La représentation officielle orthodoxe au Cambodge devra résoudre le problème du manque de clergé permanent.
Le père Oleg a remercié S.M. Norodom Sihamoni, roi du Cambodge, M. Tep Vongou, grand patriarche des bouddhistes du Cambodge, M. Mine Kninchou, Ministre des Cultes et Religions, ainsi que les ambassadeurs du royaume du Cambodge en Russie et en Thaïlande.
Traduction Dimitriy Garmonov
Pravoslavie ru
Actuellement, après l’accomplissement de toutes les formalités bancaires au Cambodge, un appel sera lancé dans toutes les églises en Thaïlande afin d’obtenir des moyens pour une acquisition d’un terrain et la construction des églises à Phnom Penh et à Sihanoukville. La représentation officielle orthodoxe au Cambodge devra résoudre le problème du manque de clergé permanent.
Le père Oleg a remercié S.M. Norodom Sihamoni, roi du Cambodge, M. Tep Vongou, grand patriarche des bouddhistes du Cambodge, M. Mine Kninchou, Ministre des Cultes et Religions, ainsi que les ambassadeurs du royaume du Cambodge en Russie et en Thaïlande.
Traduction Dimitriy Garmonov
Pravoslavie ru
Après l’aboutissement de travaux de réfection la Colline Saint Vladimir est redevenue accessible. On peut y admirer une colonne en l’honneur du droit de Magdebourg, également connue en tant que monument commémoratif du baptême de la Russie. Pendant plusieurs décennies l’escalier conduisant au monument est resté inutilisable. La colonne n’a jamais été réparée, elle s’est mise à pencher. L’escalier a été réparé, le terrain environnant a été aménagé.
Le 27 juillet un office solennel d’action de grâces (moleben)sera célébré au pied du monument à l’occasion de la commémoration du 1025e anniversaire du baptême de la Rus. L’office sera célébré par le patriarche Cyrille et les primats de neuf Eglises orthodoxes en présence de plusieurs chefs d’Etats.Cette colonne est le monument le plus ancien de la capitale ukrainienne. Elle avait été érigée en l’honneur du retour de Kiev au droit de Magdebourg en 1802. Sa construction s’est terminée en 1808.
Le 27 juillet un office solennel d’action de grâces (moleben)sera célébré au pied du monument à l’occasion de la commémoration du 1025e anniversaire du baptême de la Rus. L’office sera célébré par le patriarche Cyrille et les primats de neuf Eglises orthodoxes en présence de plusieurs chefs d’Etats.Cette colonne est le monument le plus ancien de la capitale ukrainienne. Elle avait été érigée en l’honneur du retour de Kiev au droit de Magdebourg en 1802. Sa construction s’est terminée en 1808.
La colonne n’a jamais été réparée, elle s’est mise à pencher. L’escalier a été réparé, le terrain environnant a été aménagé.
Le monument a été conçu par l'architecte Andreï Ivanovitch Melensky.
Le monument a été conçu par l'architecte Andreï Ivanovitch Melensky.
ITAR TASS
Traduction "PO" F.C.
Traduction "PO" F.C.
Les chefs des Eglises orthodoxes sont préoccupés par le sort des chrétiens en Syrie et au Proche-Orient, ont déclaré jeudi à Moscou le Patriarche de Moscou et de Toutes les Russies Cyrille et les chefs de toutes les Eglises orthodoxes du monde, lors d'une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine.
"Les conflits actuels, surtout la tragédie qui frappe la Syrie, risquent de provoquer la disparition des chrétiens dans ce pays. Si cela arrive, cette tendance se propagera aux pays voisins.
"Les conflits actuels, surtout la tragédie qui frappe la Syrie, risquent de provoquer la disparition des chrétiens dans ce pays. Si cela arrive, cette tendance se propagera aux pays voisins.
Nous devons empêcher la disparition des chrétiens au Proche-Orient (…). Nous avons adopté une déclaration exprimant notre préoccupation profonde. Ce document a été signé par les chefs de toutes les Eglises qui sont ici présents", a indiqué le patriarche russe.
Si les chrétiens meurent dans les hostilités et les conflits, comme c'est déjà le cas en Syrie, où s'ils sont obligés de quitter le Proche-Orient, ce sera une tragédie pour les Eglises orthodoxes et pour l'ensemble de la culture mondiale, selon le chef de l'Eglise orthodoxe russe.
"Ce sera une catastrophe de civilisation. Les sources de notre religion se trouvent dans cette région qui abrite des patriarcats anciens dont les représentants sont ici présents", a-t-il ajouté.
Le sort des chrétiens du Proche-Orient a été au centre de toutes les rencontres des Patriarches des Eglises orthodoxes locales et de leurs représentants réunis à Moscou pour le 1025e anniversaire de la christianisation de la Russie ancienne. RIA Novosti
Afrique: Poutine appelle au respect des minorités religieuses
La violation des droits des minorités religieuses, y compris des chrétiens orthodoxes, au Proche-Orient et en Afrique doit être au centre de l'attention de la communauté internationale, a déclaré jeudi à Moscou le président russe Vladimir Poutine.
"C'est avec angoisse et douleur que j'observe la montée des tensions interreligieuses, la violation des droits des minorités religieuses, y compris des chrétiens orthodoxes, dans de nombreux pays, surtout au Proche-Orient et en Afrique du Nord. Je considère que la communauté internationale doit accorder une attention soutenue à ce problème grave", a indiqué M.Poutine lors d'une rencontre avec les chefs des Eglises orthodoxes de plusieurs pays réunis à Moscou. Suite RIA
Si les chrétiens meurent dans les hostilités et les conflits, comme c'est déjà le cas en Syrie, où s'ils sont obligés de quitter le Proche-Orient, ce sera une tragédie pour les Eglises orthodoxes et pour l'ensemble de la culture mondiale, selon le chef de l'Eglise orthodoxe russe.
"Ce sera une catastrophe de civilisation. Les sources de notre religion se trouvent dans cette région qui abrite des patriarcats anciens dont les représentants sont ici présents", a-t-il ajouté.
Le sort des chrétiens du Proche-Orient a été au centre de toutes les rencontres des Patriarches des Eglises orthodoxes locales et de leurs représentants réunis à Moscou pour le 1025e anniversaire de la christianisation de la Russie ancienne. RIA Novosti
Afrique: Poutine appelle au respect des minorités religieuses
La violation des droits des minorités religieuses, y compris des chrétiens orthodoxes, au Proche-Orient et en Afrique doit être au centre de l'attention de la communauté internationale, a déclaré jeudi à Moscou le président russe Vladimir Poutine.
"C'est avec angoisse et douleur que j'observe la montée des tensions interreligieuses, la violation des droits des minorités religieuses, y compris des chrétiens orthodoxes, dans de nombreux pays, surtout au Proche-Orient et en Afrique du Nord. Je considère que la communauté internationale doit accorder une attention soutenue à ce problème grave", a indiqué M.Poutine lors d'une rencontre avec les chefs des Eglises orthodoxes de plusieurs pays réunis à Moscou. Suite RIA
Sa Sainteté Cyrile, patriarche de Moscou et de toute la Russie, a accueilli le 24 juillet 2013 dans sa résidence de la ruelle Tchisty à Moscou la délégation du patriarcat de Constantinople venue en Russie afin de prendre part aux solennités en l’honneur du 1025e anniversaire du baptême de la Russie. La délégation est conduite par Monseigneur Emmanuel, métropolite de France. Elle comprend Monseigneur Athënagoras, évêque de Sinope, l’archimandrite Bartholomé (Samaras), secrétaire général du Saint Synode du patriarcat de Constantinople et l’archimandrite Bissarion (Comsias), grand hierokiriks, directeur de la bibliothèque patriarcale.
Participaient à la rencontre le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du DREE du patriarcat de Moscou, Monseigneur Marc, archevêque d’Egorievsk, responsable des établissements à l’étranger du patriarcat de Moscou, l’archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du DREE, l’archiprêtre Igor Iakimtchouk, secrétaire pour les relations inter orthodoxes et le père Alexandre Vassioukine, collaborateur du DREE.
Participaient à la rencontre le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du DREE du patriarcat de Moscou, Monseigneur Marc, archevêque d’Egorievsk, responsable des établissements à l’étranger du patriarcat de Moscou, l’archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du DREE, l’archiprêtre Igor Iakimtchouk, secrétaire pour les relations inter orthodoxes et le père Alexandre Vassioukine, collaborateur du DREE.
« Nous sommes heureux de vous voir participer à la célébration de notre fête commune. Cette date a pour nous, comme pour vous, une très grande importance. Toutes les Eglises orthodoxes locales se sont réunies et nous nous en réjouissons… Nous regrettons évidemment l’absence, pour raisons de santé, de Sa Sainteté Bartholomé, patriarche de Constantinople. Mais nous sommes heureux de constater que le patriarche a choisi d’envoyer cette délégation hautement représentative conduite par Votre Eminence » a déclaré le patriarche Cyrille s’adressant au métropolite Emmanuel.
Le métropolite Emmanuel a exprimé son regret à propos de l’absence, pour raisons de santé, de Sa Sainteté le patriarche Constantinople. Il a poursuivi : «Le patriarche Bartholomé nous a fait part du grand intérêt qu’il porte à cet évènement solennel. Nous représentons ici le patriarcat œcuménique à cette commémoration solennelle. Nous souhaitons la poursuite de l’excellente coopération entre nos deux Eglises afin que nous puissions continuer à trouver des solutions aux questions qui surviennent dans nos relations. Je pense en particulier aux préparatifs du Grand Concile orthodoxe. J’attache une importance toute particulière à nos contacts avec le DREE ainsi qu’aux liens qui se sont tissés avec son président, le métropolite Hilarion. Nos échanges ne se sont pas seulement dans le langage de la diplomatie mais aussi et surtout dans celui de la vérité.
Une rencontre historique entre les primats de l’Eglise de Constantinople et de l’Eglise russe a eu lieu il y a cinq ans à Kiev. Des portes se sont alors ouvertes dans les relations entre nos Eglises ».
S’adressant au patriarche Cyrille le métropolite Emmanuel a ajouté : « Vous êtes pour moi une personne très proche. Je ne peux dire de vous que vous êtes mon frère, mais je vous considère comme étant mon père. Nous vous respections grandement et nous vous aimons. Nous reconnaissons le rôle particulier qui est le vôtre dans la vie de l’Eglise orthodoxe ».
Les deux délégations ont eu un entretien prolongé qui s’est déroulé dans un esprit de confiance et de fraternité. L’entretien portait sur les divers aspects de la coopération panorthodoxe, des relations interconfessionnelles et inter ecclésiales.
A la fin de la rencontre le patriarche Cyrille a décoré le métropolite Emmanuel de l’ordre du Saint Prince Vladimir égal aux apôtres du deuxième grade. Les archimandrites Bartholomé (Samaras) et Bissarion (Comsias) se sont vus remettre l’ordre Saint Vladimir du troisième grade.
Sources Mospat - PHOTOS et Russkaia linia Митрополит Галльский Эммануил: «Мы очень уважаем и любим Вас и признаем Вашу особенную роль в жизни Православной Церкви»
Traduction "PO" , /Texte abrégée/
Le métropolite Emmanuel a exprimé son regret à propos de l’absence, pour raisons de santé, de Sa Sainteté le patriarche Constantinople. Il a poursuivi : «Le patriarche Bartholomé nous a fait part du grand intérêt qu’il porte à cet évènement solennel. Nous représentons ici le patriarcat œcuménique à cette commémoration solennelle. Nous souhaitons la poursuite de l’excellente coopération entre nos deux Eglises afin que nous puissions continuer à trouver des solutions aux questions qui surviennent dans nos relations. Je pense en particulier aux préparatifs du Grand Concile orthodoxe. J’attache une importance toute particulière à nos contacts avec le DREE ainsi qu’aux liens qui se sont tissés avec son président, le métropolite Hilarion. Nos échanges ne se sont pas seulement dans le langage de la diplomatie mais aussi et surtout dans celui de la vérité.
Une rencontre historique entre les primats de l’Eglise de Constantinople et de l’Eglise russe a eu lieu il y a cinq ans à Kiev. Des portes se sont alors ouvertes dans les relations entre nos Eglises ».
S’adressant au patriarche Cyrille le métropolite Emmanuel a ajouté : « Vous êtes pour moi une personne très proche. Je ne peux dire de vous que vous êtes mon frère, mais je vous considère comme étant mon père. Nous vous respections grandement et nous vous aimons. Nous reconnaissons le rôle particulier qui est le vôtre dans la vie de l’Eglise orthodoxe ».
Les deux délégations ont eu un entretien prolongé qui s’est déroulé dans un esprit de confiance et de fraternité. L’entretien portait sur les divers aspects de la coopération panorthodoxe, des relations interconfessionnelles et inter ecclésiales.
A la fin de la rencontre le patriarche Cyrille a décoré le métropolite Emmanuel de l’ordre du Saint Prince Vladimir égal aux apôtres du deuxième grade. Les archimandrites Bartholomé (Samaras) et Bissarion (Comsias) se sont vus remettre l’ordre Saint Vladimir du troisième grade.
Sources Mospat - PHOTOS et Russkaia linia Митрополит Галльский Эммануил: «Мы очень уважаем и любим Вас и признаем Вашу особенную роль в жизни Православной Церкви»
Traduction "PO" , /Texte abrégée/
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"PO" Le métropolite Hilarion rencontre le président et le secrétaire général de la Conférence des églises européennes. La situation de l'Eglise orthodoxe en Estonie a été à l'ordre du jour.
A Kiev, une déclaration importante de Monseigneur Emmanuel, métropolite de France
Le métropolite Emmanuel de France a rendu visite au Séminaire orthodoxe russe à Epinay-sous-Sénart
"PO" Le métropolite Hilarion rencontre le président et le secrétaire général de la Conférence des églises européennes. La situation de l'Eglise orthodoxe en Estonie a été à l'ordre du jour.
A Kiev, une déclaration importante de Monseigneur Emmanuel, métropolite de France
Le métropolite Emmanuel de France a rendu visite au Séminaire orthodoxe russe à Epinay-sous-Sénart
Le président russe Vladimir Poutine recevra le 25 juillet le Patriarche de Moscou et de toutes les Russies Cyrille et les représentants des Eglises orthodoxes du monde entier présents à Moscou pour célébrer le 1025e anniversaire de la christianisation de la Russie, annonce mercredi le service de presse du Kremlin dans un communiqué.
"Le format de la rencontre est unique: pour la première fois, le grand palais du Kremlin verra se réunir les chefs et les hauts dignitaires ecclésiastiques de toutes les 15 Eglises orthodoxes, qui unissent plus de 227 millions de croyants. Les Eglises de Constantinople, d'Alexandrie, d'Antioche, de Jérusalem, de Russie, de Géorgie, de Serbie, d'Albanie, de Roumanie, de Bulgarie, de Chypre, de Pologne, de Tchéquie et de Slovaquie, de Grèce ainsi que l'Eglise orthodoxe en Amérique seront représentées lors de la réunion", précise le communiqué.
"Le format de la rencontre est unique: pour la première fois, le grand palais du Kremlin verra se réunir les chefs et les hauts dignitaires ecclésiastiques de toutes les 15 Eglises orthodoxes, qui unissent plus de 227 millions de croyants. Les Eglises de Constantinople, d'Alexandrie, d'Antioche, de Jérusalem, de Russie, de Géorgie, de Serbie, d'Albanie, de Roumanie, de Bulgarie, de Chypre, de Pologne, de Tchéquie et de Slovaquie, de Grèce ainsi que l'Eglise orthodoxe en Amérique seront représentées lors de la réunion", précise le communiqué.
Les parties devraient évoquer non seulement les thèmes confessionnels, mais également des problèmes d'actualité internationale relatifs aux intérêts des communautés orthodoxes dans les différents pays du monde, selon le communiqué.
Ria Novosti
Ria Novosti
V.G.
Dans son sermon prononcé dans la basilique de Notre Dame de Kazan, sur la Place Rouge, le dimanche 21 juin, jour de la fête patronale de cette basilique qui avait été détruite par les bolchéviques et reconstruite en 1990-93, le patriarche Cyrille a dit: "C'est un symptôme très dangereux et apocalyptique ... Cela signifie que les gens sont sur la voie de l'autodestruction". Il a condamné l'avance de l'égalité du mariage en Occident, y voyant un "symptôme de l'apocalypse".
Dans son sermon prononcé dans la basilique de Notre Dame de Kazan, sur la Place Rouge, le dimanche 21 juin, jour de la fête patronale de cette basilique qui avait été détruite par les bolchéviques et reconstruite en 1990-93, le patriarche Cyrille a dit: "C'est un symptôme très dangereux et apocalyptique ... Cela signifie que les gens sont sur la voie de l'autodestruction". Il a condamné l'avance de l'égalité du mariage en Occident, y voyant un "symptôme de l'apocalypse".
"Nous savons qu'aucune loi, même la plus parfaite, ne peut pas érradiquer la criminalité, la corruption, le mal, le mensonge, les confrontations, - ils ne peuvent être déracinés que par celui qui a fait le choix libre au profit du bien", - a martelé le primat de l'Eglise orthodoxe Russe.
Source: Interfax religion
Source: Interfax religion
Valentin Lébédev, président de l’Union des citoyens orthodoxes, s’est exprimé au sujet du retour aux noms historiques des rues et des villes russes.
« Il importe beaucoup que les enfants grandissent rue Préobrajenskaya (de la Transfiguration) et non pas Clara Zetkin (une militante du komintern), Okhotny riad (ruelle des Chasseurs) et non pas boulevard Karl Marx. Ce sont des symboles qui influencent directement la conscience des jeunes », a-t-il déclaré vendredi dernier.
Même les noms des stations du métro dénotent « une schizophrénie sociale » : sur la même ligne coexistent la station "Voïkovskaïa" (du nom de l’un des assassins du dernier Tsar) et la station "Tsaritsyno".
Le militant orthodoxe estime que cela exerce une influence délétère et dévalorisante . « Cela concerne notamment la ville de Kirov ainsi que de telles conjonctions paradoxales comme Saint-Pétersbourg et sa région de Leningrad ou Ekaterinbourg et sa région de Sverdlovsk (un dirigeant bolchevik) , a dit M.Lébédev.
« Il importe beaucoup que les enfants grandissent rue Préobrajenskaya (de la Transfiguration) et non pas Clara Zetkin (une militante du komintern), Okhotny riad (ruelle des Chasseurs) et non pas boulevard Karl Marx. Ce sont des symboles qui influencent directement la conscience des jeunes », a-t-il déclaré vendredi dernier.
Même les noms des stations du métro dénotent « une schizophrénie sociale » : sur la même ligne coexistent la station "Voïkovskaïa" (du nom de l’un des assassins du dernier Tsar) et la station "Tsaritsyno".
Le militant orthodoxe estime que cela exerce une influence délétère et dévalorisante . « Cela concerne notamment la ville de Kirov ainsi que de telles conjonctions paradoxales comme Saint-Pétersbourg et sa région de Leningrad ou Ekaterinbourg et sa région de Sverdlovsk (un dirigeant bolchevik) , a dit M.Lébédev.
Selon lui, la question est d’une importance vitale . « Il faut revenir aux noms historiques qui sont très souvent liés à l’Eglise pour dépasser ces contradictions ».
Interfax-Religion
Traduction D.G.
De la station de métro "Voïkovskaïa"
Interfax-Religion
Traduction D.G.
De la station de métro "Voïkovskaïa"
Traduction pour "PO" Elena Tastevin
Quelques « vagues » d’émigrants russes ont traversé la Belgique le siècle dernier. Le sort de prisonniers de guerre emmenés de force au Royaume de Belgique et notamment à Liège pendant le deuxième Guerre Mondiale est la page la plus triste de l’histoire de l’émigration russe dans ce pays.
Plusieurs organisations internationales de bienfaisance y compris russes et belges ainsi que des paroisses faisaient tout pour alléger leurs conditions de vie pendant les années de l’occupation ainsi qu’après la guerre.
Une appréhension historique, spirituelle et morale de l’exploit de ces personnes est particulièrement importante aujourd’hui. L’EOR (patriarcat de Moscou) et l’Eglise orthodoxe russe hors-frontières ont décidé de construire une église monument qui sera consacrée l’icône de la Mère de Dieu « La source de Vie ». La Fédération des compatriotes à l’étranger, l’Union de la noblesse russe ainsi que des organisations de jeunesse soutiennent cette décision.
Quelques « vagues » d’émigrants russes ont traversé la Belgique le siècle dernier. Le sort de prisonniers de guerre emmenés de force au Royaume de Belgique et notamment à Liège pendant le deuxième Guerre Mondiale est la page la plus triste de l’histoire de l’émigration russe dans ce pays.
Plusieurs organisations internationales de bienfaisance y compris russes et belges ainsi que des paroisses faisaient tout pour alléger leurs conditions de vie pendant les années de l’occupation ainsi qu’après la guerre.
Une appréhension historique, spirituelle et morale de l’exploit de ces personnes est particulièrement importante aujourd’hui. L’EOR (patriarcat de Moscou) et l’Eglise orthodoxe russe hors-frontières ont décidé de construire une église monument qui sera consacrée l’icône de la Mère de Dieu « La source de Vie ». La Fédération des compatriotes à l’étranger, l’Union de la noblesse russe ainsi que des organisations de jeunesse soutiennent cette décision.
Années de guerre
En septembre 1942 le Stalag 304 avec environ 10 000 soldats de l’armée rouge faits prisonniers a été transféré de Zeithain (Saxe) dans la banlieue de Louvain en Belgique. Ce camp ainsi que tous les autres relevait du commandement de la Wehrmacht et ensuite des SS depuis novembre 1944. Il était en charge des équipes de travail de prisonniers de guerre soviétiques qui travaillaient dans l’industrie houillère de Belgique et de France jusqu’à la libération de la Belgique par les alliés en 1944. Outre les prisonniers de guerre les allemands y faisaient travailler des jeunes gens des régions occupées d’Ukraine, de Russie et de Biélorussie que l’on avait forcés d’aller en Belgique. A Liège et dans ses environs ils travaillaient dans les mines. Avant la guerre des baraques avaient été construites dans la région pour les ouvriers migrants polonais. C’est ici que l’on logeait les prisonniers de guerre et la main d’œuvre forcée. C’était un camp autonome, le LG VII Seraing. Le camp pouvait détenir 1100 personnes et à mesure que des personnes mourraient, il se remplissait de prisonniers d’autres camps. Certains prisonniers ont réussi à s’échapper et à rejoindre la Résistance belge.
Le sort des personnes déplacées
A la fin de la guerre les camps temporaires d’Allemagne et d’Autriche détenaient des millions de personnes déplacées dont essentiellement des citoyens soviétiques. La plupart d’entre eux est rentrée mais des milliers de personnes ont décidé de rester. C’était à la foi des ex prisonniers de guerre soviétiques, des « manœuvres» et des émigrés de la première vague qui avaient résidé dans les pays de l’Est qui faisaient partie de la zone d’influence soviétique après la guerre.
En 1947 ces personnes devaient être installées dans les Etats prêts à les accueillir. La Belgique est devenue le premier de ces pays. Outre les ex prisonniers de guerre et les personnes déplacées pendant la guerre en Belgique, de mai 1947 à 1952 15 000 russophones se sont installées en Belgique.
Les environs de Liège sont devenus l’un des centres de ce peuplement. Les conditions de vie dans les camps pour déplacés étaient différentes. Par exemple, l’un de ces camps se trouvait à 7 km du centre de Liège dans d’anciennes casernes de l’armée de l’air et les conditions de vie y étaient satisfaisantes. Le travail dans les mines, cependant, était très dur. Les mineurs ne comptaient que sur la grâce de Dieu. Serge Krikorian qui avait travaillé sous terre dans le bassin houiller Mons Charlesroi Liège raconte que les conditions de travail étaient aussi risquées qu’au Moyen Age, le travail était essentiellement manuel. Les chevaux aveugles tiraient les wagons remplis de charbon 600 mètres en dessous de la terre. Après quelques années d’un tel travail beaucoup souffraient de maladies pulmonaires provoquées par l’humidité et la poussière de charbon.
Le camp de mineurs à Seraing où sont arrivées les nouvelles personnes déplacées soviétiques après la guerre était démuni du nécessaire. Elena Bekich, le futur mari de laquelle travaillait dans la mine locale racontait que leur colonie était très pauvre, c’étaient des baraques de planches impossibles à chauffer et qui grouillaient de punaises. Un de ces baraquements abritait une église orthodoxe.
Le Protopresbytre Jean Bekich y a officié de 1947 à 1950. Bientôt le Protopresbytre Matthieu Androuchenko a été transféré à Seraing pour aider le père Jean. Même à deux ils n’arrivaient pas à s’occuper de leurs ouailles de plus en plus nombreuses. En 1949 le métropolite Vladimir (Tihonitsky) s’est rendu en Belgique. Un compatriote l’a décrit ainsi : « L’arrivée du métropolite Vladimir a apporté beaucoup de joie aux mineurs russes. Il s’est rendu à la colonie de mineurs à Forchies ainsi qu’à la paroisse de Seraing… Les russes demandaient au métropolite de les secourir».
Suite à l’arrivée de Monseigneur Vladimir à Liège quatre prêtres et un diacre s’occupaient de la paroisse à Seraing et dans les colonies avoisinantes dont : le Protopresbytre Valent Romensky, Alexandre Feohari, Jean Bekich, Matthieu Androuchenko et le diacre Michel Milonov. Liège est ainsi devenu l’un des centres les plus actifs de l’Eglise orthodoxe russe en Belgique.
Les conditions de vie et de travail dans les mines étaient celles d’esclaves. Un des détenus, prisonnier de guerre soviétique, se rappelait par la suite : « 375 grammes de pain et une louche de lavasse pour 12 heures de travail. Merci aux mineurs belges qui nous donnaient à manger à la dérobée. Le mineur Moris Jacques m’apportait tous les jours une tranche de pain bien que sa famille menait une vie très dure pendant l’occupation.
En septembre 1942 le Stalag 304 avec environ 10 000 soldats de l’armée rouge faits prisonniers a été transféré de Zeithain (Saxe) dans la banlieue de Louvain en Belgique. Ce camp ainsi que tous les autres relevait du commandement de la Wehrmacht et ensuite des SS depuis novembre 1944. Il était en charge des équipes de travail de prisonniers de guerre soviétiques qui travaillaient dans l’industrie houillère de Belgique et de France jusqu’à la libération de la Belgique par les alliés en 1944. Outre les prisonniers de guerre les allemands y faisaient travailler des jeunes gens des régions occupées d’Ukraine, de Russie et de Biélorussie que l’on avait forcés d’aller en Belgique. A Liège et dans ses environs ils travaillaient dans les mines. Avant la guerre des baraques avaient été construites dans la région pour les ouvriers migrants polonais. C’est ici que l’on logeait les prisonniers de guerre et la main d’œuvre forcée. C’était un camp autonome, le LG VII Seraing. Le camp pouvait détenir 1100 personnes et à mesure que des personnes mourraient, il se remplissait de prisonniers d’autres camps. Certains prisonniers ont réussi à s’échapper et à rejoindre la Résistance belge.
Le sort des personnes déplacées
A la fin de la guerre les camps temporaires d’Allemagne et d’Autriche détenaient des millions de personnes déplacées dont essentiellement des citoyens soviétiques. La plupart d’entre eux est rentrée mais des milliers de personnes ont décidé de rester. C’était à la foi des ex prisonniers de guerre soviétiques, des « manœuvres» et des émigrés de la première vague qui avaient résidé dans les pays de l’Est qui faisaient partie de la zone d’influence soviétique après la guerre.
En 1947 ces personnes devaient être installées dans les Etats prêts à les accueillir. La Belgique est devenue le premier de ces pays. Outre les ex prisonniers de guerre et les personnes déplacées pendant la guerre en Belgique, de mai 1947 à 1952 15 000 russophones se sont installées en Belgique.
Les environs de Liège sont devenus l’un des centres de ce peuplement. Les conditions de vie dans les camps pour déplacés étaient différentes. Par exemple, l’un de ces camps se trouvait à 7 km du centre de Liège dans d’anciennes casernes de l’armée de l’air et les conditions de vie y étaient satisfaisantes. Le travail dans les mines, cependant, était très dur. Les mineurs ne comptaient que sur la grâce de Dieu. Serge Krikorian qui avait travaillé sous terre dans le bassin houiller Mons Charlesroi Liège raconte que les conditions de travail étaient aussi risquées qu’au Moyen Age, le travail était essentiellement manuel. Les chevaux aveugles tiraient les wagons remplis de charbon 600 mètres en dessous de la terre. Après quelques années d’un tel travail beaucoup souffraient de maladies pulmonaires provoquées par l’humidité et la poussière de charbon.
Le camp de mineurs à Seraing où sont arrivées les nouvelles personnes déplacées soviétiques après la guerre était démuni du nécessaire. Elena Bekich, le futur mari de laquelle travaillait dans la mine locale racontait que leur colonie était très pauvre, c’étaient des baraques de planches impossibles à chauffer et qui grouillaient de punaises. Un de ces baraquements abritait une église orthodoxe.
Le Protopresbytre Jean Bekich y a officié de 1947 à 1950. Bientôt le Protopresbytre Matthieu Androuchenko a été transféré à Seraing pour aider le père Jean. Même à deux ils n’arrivaient pas à s’occuper de leurs ouailles de plus en plus nombreuses. En 1949 le métropolite Vladimir (Tihonitsky) s’est rendu en Belgique. Un compatriote l’a décrit ainsi : « L’arrivée du métropolite Vladimir a apporté beaucoup de joie aux mineurs russes. Il s’est rendu à la colonie de mineurs à Forchies ainsi qu’à la paroisse de Seraing… Les russes demandaient au métropolite de les secourir».
Suite à l’arrivée de Monseigneur Vladimir à Liège quatre prêtres et un diacre s’occupaient de la paroisse à Seraing et dans les colonies avoisinantes dont : le Protopresbytre Valent Romensky, Alexandre Feohari, Jean Bekich, Matthieu Androuchenko et le diacre Michel Milonov. Liège est ainsi devenu l’un des centres les plus actifs de l’Eglise orthodoxe russe en Belgique.
Les conditions de vie et de travail dans les mines étaient celles d’esclaves. Un des détenus, prisonnier de guerre soviétique, se rappelait par la suite : « 375 grammes de pain et une louche de lavasse pour 12 heures de travail. Merci aux mineurs belges qui nous donnaient à manger à la dérobée. Le mineur Moris Jacques m’apportait tous les jours une tranche de pain bien que sa famille menait une vie très dure pendant l’occupation.
Le prêtre russe Valent Romensky soutenait les prisonniers de guerre dans la région de Liège.
Recteur de l’église Saint Alexandre de la Neva à Liège il se rendait dans les camps situés dans le bassin minier et faisait tout son possible pour secourir les prisonniers. Le livre de Jean Putz « Prisonniers de guerre soviétiques à Limbourg en 1942 – 45 » mentionne l’organisation « L’Aide aux Prisonniers russes » avec laquelle le prêtre était étroitement lié.
Malgré ses efforts, le père Valent ne pouvait pas seconder tout le monde. Les listes de morts pendant cette période sont terriblement tristes. Aujourd’hui elles nécessitent une étude poussées. Elles ne mentionnent pas la raison et les circonstances de la mort des prisonniers. La liste établie en 1959 par le Ministère des Affaires Etrangères de Belgique pour l’Ambassade soviétique indique ainsi le lieu du décès de la majorité des prisonniers : « Hôpital militaire de Liège » ou tout simplement « Liège ».
La photo ci-dessous montre le protopresbytre Matthieu Androuchenko avec la chorale. Cette photo a été prise à Seraing en 1948-1949. La photo montre que la majorité des personnes déplacées consistait de jeunes gens, citadins et villageois.
Recteur de l’église Saint Alexandre de la Neva à Liège il se rendait dans les camps situés dans le bassin minier et faisait tout son possible pour secourir les prisonniers. Le livre de Jean Putz « Prisonniers de guerre soviétiques à Limbourg en 1942 – 45 » mentionne l’organisation « L’Aide aux Prisonniers russes » avec laquelle le prêtre était étroitement lié.
Malgré ses efforts, le père Valent ne pouvait pas seconder tout le monde. Les listes de morts pendant cette période sont terriblement tristes. Aujourd’hui elles nécessitent une étude poussées. Elles ne mentionnent pas la raison et les circonstances de la mort des prisonniers. La liste établie en 1959 par le Ministère des Affaires Etrangères de Belgique pour l’Ambassade soviétique indique ainsi le lieu du décès de la majorité des prisonniers : « Hôpital militaire de Liège » ou tout simplement « Liège ».
La photo ci-dessous montre le protopresbytre Matthieu Androuchenko avec la chorale. Cette photo a été prise à Seraing en 1948-1949. La photo montre que la majorité des personnes déplacées consistait de jeunes gens, citadins et villageois.
Conclusion
La construction d’une église monument à Liège non loin de l’un des camps de concentration est un hommage à tous les orthodoxes qui ont souffert et sont mort à Seraing et sur tout le territoire de la Belgique. Une telle église rappellera également l’amour des Belges qui secourraient les prisonniers de guerre soviétiques et qui ont accueilli dans leur pays ruiné après la guerre des milliers de personnes qui ne voulaient pas rentrer en URSS. Ce sera un monument à l’exploit de deux peuples qui ne se sont pas résignés face à l’horreur de nazisme. Ce sera un monument à deux peuples qui ont sympathisés pendant les années de ces dures épreuves, à l’humanisme et à la charité chrétienne.
Aujourd’hui dans la région de Seraing habitent beaucoup de russes orthodoxes qui en 2006 se sont unis dans la paroisse qui relève du Patriarcat de Moscou. La diaspora russe a procédé à une collecte pour acheter un terrain. Ensuite un groupe d’initiative du comité de construction a préparé tous les documents techniques et obtenu le permis de construire.
Les particularités architecturales de la future église
L’église sera consacrée à l’icône de la Vierge « Source de Vie ». Cette icône a été peinte en mémoire d’un événement survenu à Constantinople le 4 avril 450. Le combattant Léon, futur empereur de Byzance, a rencontré un aveugle dans un bocage à côté de Constantinople et pas très loin des « Portes d’Or ». Ce bocage abritait une source connue pour ses miracles. L’aveugle s’était fourvoyé et avait perdu sa route. Léon l’a plaint et l’a fait s’asseoir à l’ombre des arbres le temps de chercher de l’eau de la source et revenir.
Soudain il a entendu une voix : « Léon ! Ne vas pas loin, l’eau est proche ». Le combattant surpris, il s’est mis à chercher l’eau mais n’a pas trouvé. Quand il a arrêté ses recherches la même voix a retentit : « Roi Léon ! Va à l’ombre du bocage, puise l’eau que tu y trouveras et donne-la à l’assoiffé. Met la vase que tu y trouveras sur ses yeux. Tu apprendras ensuite qui Je suis qui bénit cet endroit. Je t’aiderai bientôt à ériger ici une église en Mon nom et tous ceux qui s’y rendront avec foi et en appelant Mon nom seront guéris et leurs prières seront exaucées ». Lion a fait tout ce qu’il avait entendu, l’aveugle a recouvert la vue et s’est rendu à Constantinople tout seul en rendant grâce à la Vierge.
Lorsqu’en 457 Léon I est devenu empereur il n’a pas oublié l’annonce de la Mère de Dieu qui l’avait appelé « roi » sept ans auparavant. Il ordonna de nettoyer la source et d’y construire une église consacrée à la Vierge « Source de Vie ». Plus tard l’icône de la Vierge « Source de Vie » est devenue la protectrice de tous les affligés et humiliés : malades, exilés, sans domicile, prisonniers, persécutés.
Le rez-de-chaussée représente trois arches incarnant trois vertus de la chrétienté : Foi, Espoir et Amour qui amènent l’homme au Royaume des Cieux. C’est également l’image de la Sainte Trinité qui révèle la vérité du salut et appelle à l’intérieur sacré de l’église.
L’étage suivant est marqué par une multitude de fenêtres. Selon le dessein de l’architecte, c’est l’image du Royaume des Cieux sans ténèbres et tout est pénétré par la lumière de Jésus.
Plus haut se trouve le clocher dans le style de l’architecture de Pskov encastré à l’église. Le clocher est entouré d’une galerie intérieur. Le périmètre de la galerie sera couvert de dalles spéciales avec les noms de tous les prisonniers morts dans le camp de Seraing ainsi que de tous les soldats soviétiques enterrés dans les cimetières de Belgique. Leurs listes sont en train d’être complétées et finalisées.
Les dalles avec les noms des morts symbolisent tous nos compatriotes morts en Belgique que leurs noms soient connus ou inconnus. C’est un hommage de la Russie.
La galerie sera accessible par l’église pendant les heures d’offices. La coupole sous le clocher symbolise Dieu Unique, Créateur du monde. La croix qui est le symbole de notre salut se dresse au-dessus.
Appel à participation
La tradition de la construction des églises monuments en Russie remonte dans les siècles. Ce genre d’église abritait des tombes de combattants et de leurs généraux. La Cathédrale du Christ le Sauveur à Moscou en est la plus connue. Elle a été construite en mémoire de toutes les victimes de la guerre de 1812. La fameuse cathédrale de la Protection de la Vierge appelée Cathédrale de Basile le Bienheureux, symbole de Moscou, est la plus ancienne dans ce genre. C’est le monument de la victoire dans la guerre avec le khanat de Kazan. Il y a aussi la cathédrale de Saint Serge de Radonège construit sur le champ de Koulikovo suite à la défaite des mongols et des tatares, la cathédrale Saint Samson dans la région de Poltava érigée pour commémorer la victoire de Pierre le Grand dans la bataille avec les Suédois. La cathédrale la plus connue à l’étranger et celle d’Alexandre de la Neva à Sofia construite en mémoire de la libération de la Bulgarie du joug Ottoman. Des églises monuments existent également à Nice, Biarritz, San Remo et Bruxelles.
En ces 70 ans écoulés après la Deuxième Guerre Mondiale aucune cathédrale monument n’a été construite en Europe Occidentale en mémoire des combattants soviétiques et prisonniers de guerre. Des monuments consacrés à l’exploit du soldat soviétique surtout dans les pays de l’ex zone d’influence de l’URSS existent. Sans vouloir les sous-estimer il est temps de revenir à la tradition séculaire russe et de construire des églises monuments. Il est de notre devoir chrétien de perpétuer cette tradition et de construire une église en la mémoire de nos pères et de nos frères.
Ceux qui souhaitent participer à la construction de l’église monument aux combattants soviétiques et aux prisonniers de guerre en Europe Occidentale à la place du camp de de Liège peuvent faire des dons sur les comptes suivants :
Donations en rouble
Banque : SBERBANK ROSSII, Moscou
BIC : 044525225
Compte correspondant : 30101810400000000225
Destinataire : Pavel Nedossekin
Statut du destinataire : Résident de la Fédération de Russie
Destination du virement :«Eglise monument »
Compte : 40817810238065628194
Donations en euros :
Banque: FINTRO, Watermael-Boitfort, Bruxelles. Belgique
BIC :GEBABEBB
IBAN : BE36 1428 5804 8281
Achat et Réparations Eglise Russe
Lien
La construction d’une église monument à Liège non loin de l’un des camps de concentration est un hommage à tous les orthodoxes qui ont souffert et sont mort à Seraing et sur tout le territoire de la Belgique. Une telle église rappellera également l’amour des Belges qui secourraient les prisonniers de guerre soviétiques et qui ont accueilli dans leur pays ruiné après la guerre des milliers de personnes qui ne voulaient pas rentrer en URSS. Ce sera un monument à l’exploit de deux peuples qui ne se sont pas résignés face à l’horreur de nazisme. Ce sera un monument à deux peuples qui ont sympathisés pendant les années de ces dures épreuves, à l’humanisme et à la charité chrétienne.
Aujourd’hui dans la région de Seraing habitent beaucoup de russes orthodoxes qui en 2006 se sont unis dans la paroisse qui relève du Patriarcat de Moscou. La diaspora russe a procédé à une collecte pour acheter un terrain. Ensuite un groupe d’initiative du comité de construction a préparé tous les documents techniques et obtenu le permis de construire.
Les particularités architecturales de la future église
L’église sera consacrée à l’icône de la Vierge « Source de Vie ». Cette icône a été peinte en mémoire d’un événement survenu à Constantinople le 4 avril 450. Le combattant Léon, futur empereur de Byzance, a rencontré un aveugle dans un bocage à côté de Constantinople et pas très loin des « Portes d’Or ». Ce bocage abritait une source connue pour ses miracles. L’aveugle s’était fourvoyé et avait perdu sa route. Léon l’a plaint et l’a fait s’asseoir à l’ombre des arbres le temps de chercher de l’eau de la source et revenir.
Soudain il a entendu une voix : « Léon ! Ne vas pas loin, l’eau est proche ». Le combattant surpris, il s’est mis à chercher l’eau mais n’a pas trouvé. Quand il a arrêté ses recherches la même voix a retentit : « Roi Léon ! Va à l’ombre du bocage, puise l’eau que tu y trouveras et donne-la à l’assoiffé. Met la vase que tu y trouveras sur ses yeux. Tu apprendras ensuite qui Je suis qui bénit cet endroit. Je t’aiderai bientôt à ériger ici une église en Mon nom et tous ceux qui s’y rendront avec foi et en appelant Mon nom seront guéris et leurs prières seront exaucées ». Lion a fait tout ce qu’il avait entendu, l’aveugle a recouvert la vue et s’est rendu à Constantinople tout seul en rendant grâce à la Vierge.
Lorsqu’en 457 Léon I est devenu empereur il n’a pas oublié l’annonce de la Mère de Dieu qui l’avait appelé « roi » sept ans auparavant. Il ordonna de nettoyer la source et d’y construire une église consacrée à la Vierge « Source de Vie ». Plus tard l’icône de la Vierge « Source de Vie » est devenue la protectrice de tous les affligés et humiliés : malades, exilés, sans domicile, prisonniers, persécutés.
Le rez-de-chaussée représente trois arches incarnant trois vertus de la chrétienté : Foi, Espoir et Amour qui amènent l’homme au Royaume des Cieux. C’est également l’image de la Sainte Trinité qui révèle la vérité du salut et appelle à l’intérieur sacré de l’église.
L’étage suivant est marqué par une multitude de fenêtres. Selon le dessein de l’architecte, c’est l’image du Royaume des Cieux sans ténèbres et tout est pénétré par la lumière de Jésus.
Plus haut se trouve le clocher dans le style de l’architecture de Pskov encastré à l’église. Le clocher est entouré d’une galerie intérieur. Le périmètre de la galerie sera couvert de dalles spéciales avec les noms de tous les prisonniers morts dans le camp de Seraing ainsi que de tous les soldats soviétiques enterrés dans les cimetières de Belgique. Leurs listes sont en train d’être complétées et finalisées.
Les dalles avec les noms des morts symbolisent tous nos compatriotes morts en Belgique que leurs noms soient connus ou inconnus. C’est un hommage de la Russie.
La galerie sera accessible par l’église pendant les heures d’offices. La coupole sous le clocher symbolise Dieu Unique, Créateur du monde. La croix qui est le symbole de notre salut se dresse au-dessus.
Appel à participation
La tradition de la construction des églises monuments en Russie remonte dans les siècles. Ce genre d’église abritait des tombes de combattants et de leurs généraux. La Cathédrale du Christ le Sauveur à Moscou en est la plus connue. Elle a été construite en mémoire de toutes les victimes de la guerre de 1812. La fameuse cathédrale de la Protection de la Vierge appelée Cathédrale de Basile le Bienheureux, symbole de Moscou, est la plus ancienne dans ce genre. C’est le monument de la victoire dans la guerre avec le khanat de Kazan. Il y a aussi la cathédrale de Saint Serge de Radonège construit sur le champ de Koulikovo suite à la défaite des mongols et des tatares, la cathédrale Saint Samson dans la région de Poltava érigée pour commémorer la victoire de Pierre le Grand dans la bataille avec les Suédois. La cathédrale la plus connue à l’étranger et celle d’Alexandre de la Neva à Sofia construite en mémoire de la libération de la Bulgarie du joug Ottoman. Des églises monuments existent également à Nice, Biarritz, San Remo et Bruxelles.
En ces 70 ans écoulés après la Deuxième Guerre Mondiale aucune cathédrale monument n’a été construite en Europe Occidentale en mémoire des combattants soviétiques et prisonniers de guerre. Des monuments consacrés à l’exploit du soldat soviétique surtout dans les pays de l’ex zone d’influence de l’URSS existent. Sans vouloir les sous-estimer il est temps de revenir à la tradition séculaire russe et de construire des églises monuments. Il est de notre devoir chrétien de perpétuer cette tradition et de construire une église en la mémoire de nos pères et de nos frères.
Ceux qui souhaitent participer à la construction de l’église monument aux combattants soviétiques et aux prisonniers de guerre en Europe Occidentale à la place du camp de de Liège peuvent faire des dons sur les comptes suivants :
Donations en rouble
Banque : SBERBANK ROSSII, Moscou
BIC : 044525225
Compte correspondant : 30101810400000000225
Destinataire : Pavel Nedossekin
Statut du destinataire : Résident de la Fédération de Russie
Destination du virement :«Eglise monument »
Compte : 40817810238065628194
Donations en euros :
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Les parlementaires grecs sont appelés à adopter un projet de loi sur l'ouverture des commerces au moins sept dimanches par an.
Le député qui osera voter en faveur de l'ouverture des magasins le dimanche, jour du Seigneur, subira le châtiment de Dieu et l'accès à l'église lui sera interdit.C'est en ces termes que l'archevêque Séraphin du Pirée, s'est adressé, dans une lettre ouverte, aux parlementaires grecs, appelés à adopter un projet de loi sur l'ouverture des commerces au moins sept dimanches par an. De peur de voir les églises se vider, l'archevêque prévient les élus qu'ils ne seront plus à l'abri d'un malheur ou d'un accident et demande instamment le retrait de cette mesure! SUITE Le Figaro
Le député qui osera voter en faveur de l'ouverture des magasins le dimanche, jour du Seigneur, subira le châtiment de Dieu et l'accès à l'église lui sera interdit.C'est en ces termes que l'archevêque Séraphin du Pirée, s'est adressé, dans une lettre ouverte, aux parlementaires grecs, appelés à adopter un projet de loi sur l'ouverture des commerces au moins sept dimanches par an. De peur de voir les églises se vider, l'archevêque prévient les élus qu'ils ne seront plus à l'abri d'un malheur ou d'un accident et demande instamment le retrait de cette mesure! SUITE Le Figaro
Le patriarche Cyrille a, au cours de la divine liturgie célébrée sur le parvis de l'église de la Dormition de la Laure Trinite-Saint-Serge, élevé le hiéromoine Antoine (Sevriouk), secrétaire de l'Administration des communautés orthodoxes russes en Italie, à la dignité d’archimandrite. Cela s’est passé le jour de la commémoration de Saint Serge, higoumène de Radonej.
L’archimandrite Antoine, diplômé de l’Académie de théologie de Saint Pétersbourg, est le recteur de l’église Sainte-Catherine à Rome et secrétaire des communautés du patriarcat de Moscou en Italie.
Lien SPBDA
L’archimandrite Antoine, diplômé de l’Académie de théologie de Saint Pétersbourg, est le recteur de l’église Sainte-Catherine à Rome et secrétaire des communautés du patriarcat de Moscou en Italie.
Lien SPBDA
Les catholiques du monde entier ne sont pas seuls à suivre avec intérêt le pape François. Les orthodoxes le font aussi, surtout ceux qui se trouvent non loin du Vatican. Le pape François ne suscite que des émotions positives des paroissiens de l'église russe de Sainte Catherine d'Alexandrie située à quelques kilomètres de la basilique Saint Pierre.
Les Italiens appellent cette église « palais de Blanche-Neige ». L'église au toit en pavillon avec un clocher pas comme les autres se dresse sur une colline. Pour entrer il faut monter l'escalier. Depuis sa terrasse on voit la coupole de Saint Pierre. Cette cahtédrale orthodoxe est apparu à Rome il n'y a pas longtemps, mais la paroisse de la Ville éternelle a une longue histoire.
Son supérieur, l'hiéromoine Antoni Sevriouk, a raconté à La Voix de la Russie : Cette année nous allons célébrer le 210e anniversaire de notre paroisse. Elle a été fondée auprès de l'ambassade de l'Empire russe à Rome et changeait régulièrement son emplacement car l'ambassade déménageait souvent.
Les Italiens appellent cette église « palais de Blanche-Neige ». L'église au toit en pavillon avec un clocher pas comme les autres se dresse sur une colline. Pour entrer il faut monter l'escalier. Depuis sa terrasse on voit la coupole de Saint Pierre. Cette cahtédrale orthodoxe est apparu à Rome il n'y a pas longtemps, mais la paroisse de la Ville éternelle a une longue histoire.
Son supérieur, l'hiéromoine Antoni Sevriouk, a raconté à La Voix de la Russie : Cette année nous allons célébrer le 210e anniversaire de notre paroisse. Elle a été fondée auprès de l'ambassade de l'Empire russe à Rome et changeait régulièrement son emplacement car l'ambassade déménageait souvent.
C'était l'église domestique de l'ambassade. Depuis le début du XX siècle la paroisse se trouvait dans le centre de Rome, non loin de la gare, rue Palestra, dans l'hôtel que la princesse Tchernycheva a remis à l'Eglise orthodoxe russe. Après sa mort, l'Eglise en a pris possession en vertu du testament et depuis les années 1930 l'office a été célébté dans l'église domestique installée dans cet hôtel de trois étages.
L'église de Sainte Catherine est la deuxième église orthodoxe de Rome. Elle a été construite au début des années 2000 sur le territoire de la villa Abamelek de l'ambassadeur russe. A cette époque la commune russe est devenue si nombreuse que la petite église domestique ne pouvait plus accueillir tout le monde. L'église nouvelle n'est pas seulement un centre spirituel, elle est aussi un centre culturel. Elle abrite l'école russe et les cours d'italien. Sa bibliothèque spatieuse offre le plaisir de lecture d'ouvrages religieux et de livres de classiques russes. Dans ses réfectoires la nourriture est servie à tout le monde indépendamment de la confession. Pour beaucoup l'église est devenue le second domicile où la nostalgie recule, a avoué à "La Voix de la Russie" la paroissienne Alla :
Ici on trouve des Russes, des Ukrainiens, des Roumains, des Albanais et des Hongrois. Il n'y a pas longtemps nous avons eu un prêtre prêchant en moldave. Cela inspire tous, et nous venons toujours à l'église avec une grande joie. Même les gens qui avaient une idée très floue de l'orthodoxie, ont eu une illumination et sont devenus croyants. Dans une grande mesure, grâce à nos prêtres, hommes ascétiques éclairés de la lumière divine dans leur for intérieur, ce qui est très important pour les croyants.
La commune participe activement à la vie au-delà de l'église. Ainsi lors du conclave des 12 et 13 mars de nombreux orthodoxes sont venus sur la place Saint Pierre pour voir de leurs yeux la fumée blanche annonçant l'élection du vicaire du Christ. A présent, les orthodoxes suivent avec curiosité les débuts du pape François. En attendant, il plait à tous, poursuit Alla :
L'église de Sainte Catherine est la deuxième église orthodoxe de Rome. Elle a été construite au début des années 2000 sur le territoire de la villa Abamelek de l'ambassadeur russe. A cette époque la commune russe est devenue si nombreuse que la petite église domestique ne pouvait plus accueillir tout le monde. L'église nouvelle n'est pas seulement un centre spirituel, elle est aussi un centre culturel. Elle abrite l'école russe et les cours d'italien. Sa bibliothèque spatieuse offre le plaisir de lecture d'ouvrages religieux et de livres de classiques russes. Dans ses réfectoires la nourriture est servie à tout le monde indépendamment de la confession. Pour beaucoup l'église est devenue le second domicile où la nostalgie recule, a avoué à "La Voix de la Russie" la paroissienne Alla :
Ici on trouve des Russes, des Ukrainiens, des Roumains, des Albanais et des Hongrois. Il n'y a pas longtemps nous avons eu un prêtre prêchant en moldave. Cela inspire tous, et nous venons toujours à l'église avec une grande joie. Même les gens qui avaient une idée très floue de l'orthodoxie, ont eu une illumination et sont devenus croyants. Dans une grande mesure, grâce à nos prêtres, hommes ascétiques éclairés de la lumière divine dans leur for intérieur, ce qui est très important pour les croyants.
La commune participe activement à la vie au-delà de l'église. Ainsi lors du conclave des 12 et 13 mars de nombreux orthodoxes sont venus sur la place Saint Pierre pour voir de leurs yeux la fumée blanche annonçant l'élection du vicaire du Christ. A présent, les orthodoxes suivent avec curiosité les débuts du pape François. En attendant, il plait à tous, poursuit Alla :
Nous nous sommes réjouis que le pape avait été élu au deuxième jour du conclave. Cela témoigne de l'unanimité au sein de l'Eglise catholique. Nous voulons aller à l'intronisation du pape et essayer de ressentir les sentiments des catholiques. En attentant, le pape produit sur tous une impression positive. Il n'engendre aucune résistance interne au sein de notre paroisse. Nous avons de la sympathie pour lui dès ses premières paroles adressées aux croyants. Nous aimons sa simplicité, sa délicatesse et son humour.
Outre la paroisse orthodoxe de Rome, les représentants de presque toutes les 15 Eglises orthodoxes du monde assisteront à l'intronisation du pape François. La délégation de Russie est conduite par le président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, le métropolite de Volokolamsk Hilarion. Il a été annoncé que la cérémonie sera visitée par le patriarche Bartholomée Ier, primat de l'Eglise orthodoxe de Constantinople, la plus ancienne des églises chrétiennes orientales. Depuis la scission des églises en 1054, aucun patriarche orthodoxe n'a assisté à l'intronisation d'un pontife romain.
"La Voix de la Russie"
Outre la paroisse orthodoxe de Rome, les représentants de presque toutes les 15 Eglises orthodoxes du monde assisteront à l'intronisation du pape François. La délégation de Russie est conduite par le président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, le métropolite de Volokolamsk Hilarion. Il a été annoncé que la cérémonie sera visitée par le patriarche Bartholomée Ier, primat de l'Eglise orthodoxe de Constantinople, la plus ancienne des églises chrétiennes orientales. Depuis la scission des églises en 1054, aucun patriarche orthodoxe n'a assisté à l'intronisation d'un pontife romain.
"La Voix de la Russie"
Le président russe Vladimir Poutine se rendra à Kiev fin juillet pour les festivités consacrées au 1025e anniversaire de l'évangélisation de l'ancienne Russie, a annoncé vendredi le porte-parole du président russe Dmitri Peskov.
"Nous prévoyons effectivement une telle visite", a indiqué M.Peskov devant les journalistes à Novogorsk, dans la région de Moscou.
Les festivités visant à commémorer l'adoption de la religion chrétienne par la Rus' en 988 se tiendront en Russie, en Ukraine et en Biélorussie avec la participation des Eglises orthodoxes des trois pays.
Selon la télévision russe, la fête commencera le 24 juillet à Moscou.
"Nous prévoyons effectivement une telle visite", a indiqué M.Peskov devant les journalistes à Novogorsk, dans la région de Moscou.
Les festivités visant à commémorer l'adoption de la religion chrétienne par la Rus' en 988 se tiendront en Russie, en Ukraine et en Biélorussie avec la participation des Eglises orthodoxes des trois pays.
Selon la télévision russe, la fête commencera le 24 juillet à Moscou.
Le Patriarche de Moscou et de Toutes les Russies Cyrille célébrera une liturgie en mémoire de sainte Olga de Kiev, grand-mère de saint Vladimir de Kiev, premier grand-prince chrétien et évangélisateur de la Russie. Le 26 juillet, les délégations partiront à Kiev, puis à Minsk. Le 28 juillet, le jour de commémoration de saint Vladimir, des offices solennels seront célébrés dans toutes les églises orthodoxes russes du monde.
Ria novostie
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Chroniques d'Abitibi 10
Dans ce texte de conclusion sur son parcours le père Georges nous propose une réflexion générale sur les but et enjeux d'un cheminement orthodoxe alors même que la chapelle qu'il a construite n'a pas réalisé sont projet d'amalgamer une communauté orthodoxe autour d'elle. V.G.
Nous sommes le siège d'un enjeu spirituel
Alors, finalement, à quoi sert cette chapelle? Un prêtre orthodoxe de ma connaissance, vivant au Québec, me dit un jour une parole pleine de sagesse : «jadis, à un moment de ma vie, je suis tombé amoureux de l'Orthodoxie. Maintenant, désormais, je suis Orthodoxe pour moi-même». Il ne s'agit pas d'égoïsme : chacun est le grand bienvenu, pour participer à notre prière liturgique. Si un jour, on parvient à construire une grande cathédrale avec des bulbes dorés, tant mieux. Mais en attendant, la priorité est notre propre progression dans la connaissance de Dieu, bien plus que l'édification de structures et d'institutions. Prenons une image un peu triviale : jadis, dans les tavernes, il y avait des "machines à sous" où une bille de métal rebondissait sur toutes sortes de curseurs, pour finalement tomber dans une encoche, qui figurait le but à atteindre.
Dans ce texte de conclusion sur son parcours le père Georges nous propose une réflexion générale sur les but et enjeux d'un cheminement orthodoxe alors même que la chapelle qu'il a construite n'a pas réalisé sont projet d'amalgamer une communauté orthodoxe autour d'elle. V.G.
Nous sommes le siège d'un enjeu spirituel
Alors, finalement, à quoi sert cette chapelle? Un prêtre orthodoxe de ma connaissance, vivant au Québec, me dit un jour une parole pleine de sagesse : «jadis, à un moment de ma vie, je suis tombé amoureux de l'Orthodoxie. Maintenant, désormais, je suis Orthodoxe pour moi-même». Il ne s'agit pas d'égoïsme : chacun est le grand bienvenu, pour participer à notre prière liturgique. Si un jour, on parvient à construire une grande cathédrale avec des bulbes dorés, tant mieux. Mais en attendant, la priorité est notre propre progression dans la connaissance de Dieu, bien plus que l'édification de structures et d'institutions. Prenons une image un peu triviale : jadis, dans les tavernes, il y avait des "machines à sous" où une bille de métal rebondissait sur toutes sortes de curseurs, pour finalement tomber dans une encoche, qui figurait le but à atteindre.
J'ai bien l'impression d'être ce genre de bille, et d'avoir été poussé, tiré, par une Providence toujours bienveillante mais parfois rude, jusqu'à tomber en le seul endroit où ils m’est possible de vivre et de progresser spirituellement, même si cet endroit est le plus imprévu du monde… Maintenant, je puis chanter l'Office divin tous les jours en français, sans vexer personne ; j’ai dans ma bibliothèque de quoi approfondir la recherche théologique, sans doute jusqu’à l’âge de 90 ans (!) ; je vis au milieu d’un magnifique environnement naturel : que demander de plus ?
Quant au motif réel de l'existence de la Chapelle Sainte Marie-Madeleine, cela est connu de Dieu seul. Ce sera révélé probablement bien après mon passage sur cette terre. Il est certainement nécessaire qu'il existe en cette région un lieu de prière, afin que la goutte de la spiritualité, tombant chaque jour, finisse par percer un trou dans les trois mètres de béton de l'incroyance et du matérialisme. Dresser une Croix dans le ciel est toujours un défi lancé aux Puissances des ténèbres. Lorsque nous avons commencé à construire la Chapelle, un événement assez étonnant s’est produit. Les poutres principales de la charpente étaient déjà posées. Soudain, le ciel devint noir, un vent violent se leva, et le lac blanchit d'écume. Notre ami le charpentier eut à peine le temps de planter des longs clous dans une pile de panneaux de bois, afin d'éviter qu'ils ne s'envolent. Le vent se déchaîna tellement, que nous vîmes se tordre horizontalement les poutres maîtresses de la charpente. Tout aussi brusquement, la tempête se calma. Depuis lors, je n'ai plus jamais vu le lac sous un tel aspect.
On peut croire ce que l'on veut, mais pour ma part, je suis persuadé que l'érection d'un lieu de prière avait bousculé certaines Puissances; le procès en vue de la destruction de la Chapelle fut intenté par de bien braves gens, qui ne se doutaient absolument pas que les paroles qu’ils disaient leur étaient inspirées par une Puissance qui les dépassait totalement. Malgré cette tentative des Puissances des ténèbres, la prière est là, quotidiennement, comme une veilleuse : fragile et facile à éteindre, mais éclairant quand même. Chacun d'entre nous, nous sommes le siège d'un enjeu spirituel qui est infiniment plus étendu que notre petite personne. Il n'est pas nécessaire de lire tous les livres de spiritualité. Leur contenu peut être résumé en une formulation bien simple : au début de notre conversion, nous recevons des grâces spéciales et particulières, afin de pouvoir persévérer. C'est ce que l'on pourrait appeler des « grâces d’aveuglement » : tout est beau, nous ne voyons pas certains aspects négatifs qui nous sauteront au visage plus tard. Ensuite, vient le temps de la sécheresse et des ténèbres. Ce temps peut durer des années. Mais c'est une très grande grande grâce : Dieu veut que nous L’aimions en pure Foi, pour Lui-même, et non pas pour les plaisirs ou les réconforts spirituels qu’Il nous accorde. Il veut que nous progressions devant Lui purement dans la Foi.
Quant au motif réel de l'existence de la Chapelle Sainte Marie-Madeleine, cela est connu de Dieu seul. Ce sera révélé probablement bien après mon passage sur cette terre. Il est certainement nécessaire qu'il existe en cette région un lieu de prière, afin que la goutte de la spiritualité, tombant chaque jour, finisse par percer un trou dans les trois mètres de béton de l'incroyance et du matérialisme. Dresser une Croix dans le ciel est toujours un défi lancé aux Puissances des ténèbres. Lorsque nous avons commencé à construire la Chapelle, un événement assez étonnant s’est produit. Les poutres principales de la charpente étaient déjà posées. Soudain, le ciel devint noir, un vent violent se leva, et le lac blanchit d'écume. Notre ami le charpentier eut à peine le temps de planter des longs clous dans une pile de panneaux de bois, afin d'éviter qu'ils ne s'envolent. Le vent se déchaîna tellement, que nous vîmes se tordre horizontalement les poutres maîtresses de la charpente. Tout aussi brusquement, la tempête se calma. Depuis lors, je n'ai plus jamais vu le lac sous un tel aspect.
On peut croire ce que l'on veut, mais pour ma part, je suis persuadé que l'érection d'un lieu de prière avait bousculé certaines Puissances; le procès en vue de la destruction de la Chapelle fut intenté par de bien braves gens, qui ne se doutaient absolument pas que les paroles qu’ils disaient leur étaient inspirées par une Puissance qui les dépassait totalement. Malgré cette tentative des Puissances des ténèbres, la prière est là, quotidiennement, comme une veilleuse : fragile et facile à éteindre, mais éclairant quand même. Chacun d'entre nous, nous sommes le siège d'un enjeu spirituel qui est infiniment plus étendu que notre petite personne. Il n'est pas nécessaire de lire tous les livres de spiritualité. Leur contenu peut être résumé en une formulation bien simple : au début de notre conversion, nous recevons des grâces spéciales et particulières, afin de pouvoir persévérer. C'est ce que l'on pourrait appeler des « grâces d’aveuglement » : tout est beau, nous ne voyons pas certains aspects négatifs qui nous sauteront au visage plus tard. Ensuite, vient le temps de la sécheresse et des ténèbres. Ce temps peut durer des années. Mais c'est une très grande grande grâce : Dieu veut que nous L’aimions en pure Foi, pour Lui-même, et non pas pour les plaisirs ou les réconforts spirituels qu’Il nous accorde. Il veut que nous progressions devant Lui purement dans la Foi.
Amen, Maranatha : viens, Seigneur Jésus.
Je ne saurais trop insister sur ce point. La grande Tradition spirituelle se méfie du sentiment. Car le sentiment est instable : on ne peut pas se fonder sur lui. Il n’est pas mauvais en soi, mais il est évanescent. Cette préoccupation de prendre ses distances envers toute sentimentalité construit en nous une qualité essentielle, qui est la sobriété. On peut ainsi ressentir une joie qui n'est pas de la gaieté, et qui ne se voit pas de l'extérieur. - Et pendant toute cette période, on s'étonne : où se trouve Dieu ? Je ne Le ressens plus comme avant. Tous les Pères spirituels nous mettent en garde : surtout, ne reviens pas en arrière pour retrouver les plaisirs tant regrettés, comme les Israélites soupiraient après les nourritures de l'Égypte, dans l'aridité du désert. Il ne s'agit pas seulement d'aridités dans notre vie intérieure : cette extinction des grâces initiales s'exprime aussi par des épreuves, par des persécutions, par les oppositions que nous rencontrons dans toutes les activités de notre vie, et surtout dans l'Église. À ce moment, surgit une tentation extrêmement dangereuse, celle de se laisser aller à penser que « c'est la faute des autres ». Dans toutes nos déconvenues, notre responsabilité est engagée au moins pour moitié. L'échec pastoral de la Chapelle Sainte Marie-Madeleine est dû, en grande partie, à ma mauvaise appréciation de la situation culturelle du Québec. Au moins, la Providence bienveillante aura veillé à ce que je ne me gonfle pas l’Ego, en me disant : « j'ai réalisé cela ! » Ce serait une suffisance prétentieuse, qui suffirait à me barrer le chemin qui mène vers Dieu.
Finalement, dans ce laborieux parcours, s'accomplit une sorte de miracle : à force de prière quotidienne, s'opère une imprégnation de la grâce de l’Esprit-Saint. C'est un processus lent : comme le disait une moniale, avec humour : « ce sont les 25 premières années qui sont les plus difficiles ; après, cela va tout seul… » Et pour cela, il est essentiel de prier tous les jours : une religion du dimanche parvient beaucoup plus difficilement à ce type de résultat. C'est une question d'imprégnation… Très progressivement, notre œil spirituel commence à percevoir des choses. Il ne s'agit pas de forme, d'idées ou de paroles, mais d'une perception de la Présence divine qui devient de plus en plus évidente. On commence à trouver « étrange » le fait que les autres ne voient ou ne ressentent rien. De toute évidence, la Chapelle Sainte Marie-Madeleine est invisible pour le plus grand nombre - non pas en tant que bâtiment, mais en tant que réalité spirituelle très réellement existante. Et l'ultime récompense, c'est que nous soyons devenus tellement habitués à la vie avec Dieu, que lorsque le moment sera venu, nous n'aurons plus qu'à tendre la main pour qu'elle soit saisie par notre Ange gardien, et que celui-ci nous mène doucement dans le Royaume, nous faisant découvrir la Lumière fantastiquement irradiante du Christ ressuscité. Disons, comme les Disciples des premiers temps : Amen, Maranatha : viens, Seigneur Jésus.
En guise de postface
Le père Georges m'a écrit récemment:
"Je serai heureux de voir paraître la dernière partie du texte de ce qu'il faut bien appeler assez prétentieusement ma « biographie », dans le bloc de PO. Lorsque nous aurons achevé cette tâche, cela aura été toute une prouesse : présenter toute une vie en quelques pages, et réussir à faire accepter quelques propos qui sont parfois assez risqués, concernant la structure ecclésiastique. J'ai essayé de faire passer une sorte de « message » qui dit en substance qu'il faut se garder de reprocher - soit aux autres - soit à l'institution ecclésiastique ou à tout autre structure sociale - les mésaventures, déconvenues et déceptions, qui sont le corollaire indispensable à l'acquisition du détachement et du "lâcher-prise", qui lui-même est nécessaire et inévitable dans le processus d'édification de la vie spirituelle. La vie de chacun se trouve au point de rencontre de forces divergentes, les unes provenant du Seigneur et les autres provenant du monde, et il est très utile d'apprendre à connaître l'enjeu réel qui se cache derrière les événements de notre vie. - Si je parviens à faire comprendre cela à l'une ou l'autre personne, ce serait déjà très bien..."
Note du rédacteur: les photos illustrant cette chronique ont été faites par le père Georges. Les titres ont été ajoutés par le rédacteur V. Golovanow
Je ne saurais trop insister sur ce point. La grande Tradition spirituelle se méfie du sentiment. Car le sentiment est instable : on ne peut pas se fonder sur lui. Il n’est pas mauvais en soi, mais il est évanescent. Cette préoccupation de prendre ses distances envers toute sentimentalité construit en nous une qualité essentielle, qui est la sobriété. On peut ainsi ressentir une joie qui n'est pas de la gaieté, et qui ne se voit pas de l'extérieur. - Et pendant toute cette période, on s'étonne : où se trouve Dieu ? Je ne Le ressens plus comme avant. Tous les Pères spirituels nous mettent en garde : surtout, ne reviens pas en arrière pour retrouver les plaisirs tant regrettés, comme les Israélites soupiraient après les nourritures de l'Égypte, dans l'aridité du désert. Il ne s'agit pas seulement d'aridités dans notre vie intérieure : cette extinction des grâces initiales s'exprime aussi par des épreuves, par des persécutions, par les oppositions que nous rencontrons dans toutes les activités de notre vie, et surtout dans l'Église. À ce moment, surgit une tentation extrêmement dangereuse, celle de se laisser aller à penser que « c'est la faute des autres ». Dans toutes nos déconvenues, notre responsabilité est engagée au moins pour moitié. L'échec pastoral de la Chapelle Sainte Marie-Madeleine est dû, en grande partie, à ma mauvaise appréciation de la situation culturelle du Québec. Au moins, la Providence bienveillante aura veillé à ce que je ne me gonfle pas l’Ego, en me disant : « j'ai réalisé cela ! » Ce serait une suffisance prétentieuse, qui suffirait à me barrer le chemin qui mène vers Dieu.
Finalement, dans ce laborieux parcours, s'accomplit une sorte de miracle : à force de prière quotidienne, s'opère une imprégnation de la grâce de l’Esprit-Saint. C'est un processus lent : comme le disait une moniale, avec humour : « ce sont les 25 premières années qui sont les plus difficiles ; après, cela va tout seul… » Et pour cela, il est essentiel de prier tous les jours : une religion du dimanche parvient beaucoup plus difficilement à ce type de résultat. C'est une question d'imprégnation… Très progressivement, notre œil spirituel commence à percevoir des choses. Il ne s'agit pas de forme, d'idées ou de paroles, mais d'une perception de la Présence divine qui devient de plus en plus évidente. On commence à trouver « étrange » le fait que les autres ne voient ou ne ressentent rien. De toute évidence, la Chapelle Sainte Marie-Madeleine est invisible pour le plus grand nombre - non pas en tant que bâtiment, mais en tant que réalité spirituelle très réellement existante. Et l'ultime récompense, c'est que nous soyons devenus tellement habitués à la vie avec Dieu, que lorsque le moment sera venu, nous n'aurons plus qu'à tendre la main pour qu'elle soit saisie par notre Ange gardien, et que celui-ci nous mène doucement dans le Royaume, nous faisant découvrir la Lumière fantastiquement irradiante du Christ ressuscité. Disons, comme les Disciples des premiers temps : Amen, Maranatha : viens, Seigneur Jésus.
En guise de postface
Le père Georges m'a écrit récemment:
"Je serai heureux de voir paraître la dernière partie du texte de ce qu'il faut bien appeler assez prétentieusement ma « biographie », dans le bloc de PO. Lorsque nous aurons achevé cette tâche, cela aura été toute une prouesse : présenter toute une vie en quelques pages, et réussir à faire accepter quelques propos qui sont parfois assez risqués, concernant la structure ecclésiastique. J'ai essayé de faire passer une sorte de « message » qui dit en substance qu'il faut se garder de reprocher - soit aux autres - soit à l'institution ecclésiastique ou à tout autre structure sociale - les mésaventures, déconvenues et déceptions, qui sont le corollaire indispensable à l'acquisition du détachement et du "lâcher-prise", qui lui-même est nécessaire et inévitable dans le processus d'édification de la vie spirituelle. La vie de chacun se trouve au point de rencontre de forces divergentes, les unes provenant du Seigneur et les autres provenant du monde, et il est très utile d'apprendre à connaître l'enjeu réel qui se cache derrière les événements de notre vie. - Si je parviens à faire comprendre cela à l'une ou l'autre personne, ce serait déjà très bien..."
Note du rédacteur: les photos illustrant cette chronique ont été faites par le père Georges. Les titres ont été ajoutés par le rédacteur V. Golovanow
La communauté chrétienne d’Égypte espère des jours meilleurs avec la fin de la présidence de Mohamed Morsi, même si elle craint des actes de représailles d’extrémistes islamistes et se montre prudente vis-à-vis de l’institution militaire en raison de douloureux souvenirs
Mardi 16 juillet, trois coptes ont pris place au sein du gouvernement provisoire (avec les portefeuilles de la recherche, du commerce et de l’industrie, et de l’environnement) qui doit mener le pays jusqu’à de nouvelles élections, législatives et présidentielle. L’Église copte a exprimé son soutien à ce plan de transition présenté par le général Abdel-Fattah al-Sissi, le nouvel homme fort du pays, au côté duquel le patriarche copte Tawadros II est apparu le 3 juillet, de même que le grand imam sunnite d’al-Azhar, cheikh Ahmed al-Tayyeb, tenant d’un islam modéré. Suite Blog Copte
Mardi 16 juillet, trois coptes ont pris place au sein du gouvernement provisoire (avec les portefeuilles de la recherche, du commerce et de l’industrie, et de l’environnement) qui doit mener le pays jusqu’à de nouvelles élections, législatives et présidentielle. L’Église copte a exprimé son soutien à ce plan de transition présenté par le général Abdel-Fattah al-Sissi, le nouvel homme fort du pays, au côté duquel le patriarche copte Tawadros II est apparu le 3 juillet, de même que le grand imam sunnite d’al-Azhar, cheikh Ahmed al-Tayyeb, tenant d’un islam modéré. Suite Blog Copte
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