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Enregistrement audio transcrit 2010
Chers frères, chères sœurs,
Nous avons prié avec une ferveur particulière le mercredi de la semaine qui s’achève ainsi que le samedi lors de la lecture du Grand canon pénitentiel de saint André de Crète. Plus nous nous approchons de la fin du Grand Carême, plus nous trouvons dans les saints offices une nourriture consistante pour nos âmes et pour nos cœurs. Le Seigneur frappe à nos cœurs, nous indique les voies du salut, nous donne des exemples. Il s’efforce d’être entendu par nous afin que lors de cette dernière semaine de carême nous puissions ne fût-ce qu’un peu régénérer nos âmes.
Nous commémorons aujourd’hui sainte Marie l’Egyptienne, une grande sainte qui a réussi à expier ses péchés et à manifester un immense amour du Seigneur. Nous allons continuer cette commémoration pendant toute la semaine qui suit. Les commandements nous prescrivent d’aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de toutes nos aspirations. Chacun de nous éprouve cet amour de Dieu car c’est ainsi que nous avons été créées, Dieu nous a donné à tous sans exception ce don d’amour.
Chers frères, chères sœurs,
Nous avons prié avec une ferveur particulière le mercredi de la semaine qui s’achève ainsi que le samedi lors de la lecture du Grand canon pénitentiel de saint André de Crète. Plus nous nous approchons de la fin du Grand Carême, plus nous trouvons dans les saints offices une nourriture consistante pour nos âmes et pour nos cœurs. Le Seigneur frappe à nos cœurs, nous indique les voies du salut, nous donne des exemples. Il s’efforce d’être entendu par nous afin que lors de cette dernière semaine de carême nous puissions ne fût-ce qu’un peu régénérer nos âmes.
Nous commémorons aujourd’hui sainte Marie l’Egyptienne, une grande sainte qui a réussi à expier ses péchés et à manifester un immense amour du Seigneur. Nous allons continuer cette commémoration pendant toute la semaine qui suit. Les commandements nous prescrivent d’aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de toutes nos aspirations. Chacun de nous éprouve cet amour de Dieu car c’est ainsi que nous avons été créées, Dieu nous a donné à tous sans exception ce don d’amour.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 10 Avril 2022 à 10:03
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Le 7 avril, nous célébrons l'Annonciation et nous vénérons la mémoire du Saint Patriarche Tikhon
La plus grande des fêtes qui se rencontre en cette période de l’année [le Carême] est assurément la fête de l’Annonciation de la maternité divine faite par l’ange Gabriel à la Théotokos, la très sainte Vierge Marie.
Une phrase des chants de matines résume toute la signification de cette fête : " Le mystère éternel est révélé aujourd’hui ; le Fils de Dieu devient Fils de l’homme… ". L’Épître aux Hébreux, lue à la liturgie (2, 11-18), insiste sur ce que, du fait de l’Incarnation, " le sanctificateur et les sanctifiés ont tous même origine.
Ce site "Россия и христианский Восток" met en ligne une rétrospective des représentations de l'Annonciation par les meilleurs peintres russes LIEN ICI
C’est pourquoi il ne rougit pas de les nommer frères ". L’Évangile (Lc 1, 24-38) relate la révélation que Gabriel, à Nazareth, fit à Marie. La réaction de Marie, " comment cela se fera-t-il ? ", N’est pas l’expression d’un doute, et en cela elle diffère de la réaction de Zacharie, lorsque la naissance de Jean lui fut prédite. Marie pose simplement une question respectueuse ; et, quand l’ange explique que le Saint-Esprit descendra sur elle et la couvrira de son ombre, Marie répond, avec l’humilité et l’obéissance qui caractérisent toute sa personne : " Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole ".
La fête de l’Annonciation a en quelque sorte deux faces. L’une d’elles est tournée vers la Très Sainte Mère de Dieu. Elle concerne sa gloire et notre piété envers Marie. La déclaration de cette gloire et l’expression de cette piété trouvent leur forme parfaite dans la première phrase du message de l’ange : " Salut, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi ".
La plus grande des fêtes qui se rencontre en cette période de l’année [le Carême] est assurément la fête de l’Annonciation de la maternité divine faite par l’ange Gabriel à la Théotokos, la très sainte Vierge Marie.
Une phrase des chants de matines résume toute la signification de cette fête : " Le mystère éternel est révélé aujourd’hui ; le Fils de Dieu devient Fils de l’homme… ". L’Épître aux Hébreux, lue à la liturgie (2, 11-18), insiste sur ce que, du fait de l’Incarnation, " le sanctificateur et les sanctifiés ont tous même origine.
Ce site "Россия и христианский Восток" met en ligne une rétrospective des représentations de l'Annonciation par les meilleurs peintres russes LIEN ICI
C’est pourquoi il ne rougit pas de les nommer frères ". L’Évangile (Lc 1, 24-38) relate la révélation que Gabriel, à Nazareth, fit à Marie. La réaction de Marie, " comment cela se fera-t-il ? ", N’est pas l’expression d’un doute, et en cela elle diffère de la réaction de Zacharie, lorsque la naissance de Jean lui fut prédite. Marie pose simplement une question respectueuse ; et, quand l’ange explique que le Saint-Esprit descendra sur elle et la couvrira de son ombre, Marie répond, avec l’humilité et l’obéissance qui caractérisent toute sa personne : " Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole ".
La fête de l’Annonciation a en quelque sorte deux faces. L’une d’elles est tournée vers la Très Sainte Mère de Dieu. Elle concerne sa gloire et notre piété envers Marie. La déclaration de cette gloire et l’expression de cette piété trouvent leur forme parfaite dans la première phrase du message de l’ange : " Salut, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi ".
"Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion. Aux saules de ses vallées nous avions suspendu nos harpes. Car là, ceux qui nous tenaient captifs nous demandaient des hymnes et des cantiques, nos oppresseurs , des chants joyeux: «Chantez-nous un cantique de Sion!» Comment chanterions-nous le cantique de Yahweh, sur la terre de l'étranger?Si jamais je t'oublie, Jérusalem; que ma droite oublie de se mouvoir!...
Que ma langue s'attache à mon palais, si je cesse de penser à toi, si je ne mets pas Jérusalem au premier rang de mes joies! Souviens-toi, Yahweh, des enfants d'Edom; quand au jour de Jérusalem, ils disaient: «Détruisez, détruisez-la, jusqu'en ses fondements!» Fille de Babylone, vouée à la ruine, heureux celui qui te rendra le mal que tu nous as fait! Heureux celui qui saisira et brisera tes petits enfants contre la pierre! "
Psaume 137 chanté aux matines des trois dimanches préparatoires après le polyeleos
Le « Triode » et son temps
Nous sommes entrés dans la période du Triode qui va nous conduire vers Pâques. Le Triode, ou période pré-pascale, est l’une des trois grandes périodes de l’année liturgique qui se place entre celle de l’Octoèque (la plus longue, qui recouvre toute l'années du cycle fixe) et celle du Penticostaire (huit semaines depuis les Pâques).
Le Triode commence dix semaines avant Pâques et dure jusqu’au Samedi Saint.
Le Triode est aussi le livre liturgique qui sera utilisé jusqu'à Pâques (l’Octoèque et le Penticostaire étant utilisé durant les autres périodes). Il porte ce nom parce que les «canons» ou compositions poétiques qui s’y trouvent ne comportent que trois «odes», au lieu de neuf le reste de l’année et dans les autres livres. Il y a un canon particulier pour chaque jour suivant une pédagogie spirituelle qui nous conduit à Pâques.
Que ma langue s'attache à mon palais, si je cesse de penser à toi, si je ne mets pas Jérusalem au premier rang de mes joies! Souviens-toi, Yahweh, des enfants d'Edom; quand au jour de Jérusalem, ils disaient: «Détruisez, détruisez-la, jusqu'en ses fondements!» Fille de Babylone, vouée à la ruine, heureux celui qui te rendra le mal que tu nous as fait! Heureux celui qui saisira et brisera tes petits enfants contre la pierre! "
Psaume 137 chanté aux matines des trois dimanches préparatoires après le polyeleos
Le « Triode » et son temps
Nous sommes entrés dans la période du Triode qui va nous conduire vers Pâques. Le Triode, ou période pré-pascale, est l’une des trois grandes périodes de l’année liturgique qui se place entre celle de l’Octoèque (la plus longue, qui recouvre toute l'années du cycle fixe) et celle du Penticostaire (huit semaines depuis les Pâques).
Le Triode commence dix semaines avant Pâques et dure jusqu’au Samedi Saint.
Le Triode est aussi le livre liturgique qui sera utilisé jusqu'à Pâques (l’Octoèque et le Penticostaire étant utilisé durant les autres périodes). Il porte ce nom parce que les «canons» ou compositions poétiques qui s’y trouvent ne comportent que trois «odes», au lieu de neuf le reste de l’année et dans les autres livres. Il y a un canon particulier pour chaque jour suivant une pédagogie spirituelle qui nous conduit à Pâques.
Le samedi 9 avril, la veille du 5ème dimanche du Grand Carême, avec l’accord de Son Éminence Antoine, métropolite de Chersonèse et d’Europe occidentale, et Son Excellence Irénée, évêque de Londres et d’Europe occidentale (Église orthodoxe russe hors frontières) l’icône miraculeuse du Signe (Znaménié), dite Notre-Dame de la racine de Koursk, sera apportée en la cathédrale de la sainte Trinité à Paris.
L’icône de la Très Sainte Mère de Dieu arrivera vers 17h00 et sera accessible lors des Vigiles célébrées.
Le lendemain, dimanche 10 avril, elle demeurera en l’église de la Résurrection du Christ à Meudon (8 rue des Bigots, 92190 Meudon).
L’icône de la Très Sainte Mère de Dieu arrivera vers 17h00 et sera accessible lors des Vigiles célébrées.
Le lendemain, dimanche 10 avril, elle demeurera en l’église de la Résurrection du Christ à Meudon (8 rue des Bigots, 92190 Meudon).
Saint Alexis naquit à Rome, au temps de l'empereur Arcadius (395-408), d'un noble et pieux sénateur nommé Euphimien et de sa femme Aglaïs, au terme de longues années d'une douloureuse stérilité.
Il reçut la meilleure éducation et, quand il parvint à maturité. Ses parents organisèrent son mariage avec une jeune fille en vue de la noblesse romaine. La nuit même des noces, au moment de rejoindre son épouse dans la chambre nuptiale, Alexis, qui n'était épris que de la sainte et parfaite virginité, lui murmura quelques mots à l'oreille, lui remit son anneau et s'enfuit secrètement.
S'étant embarqué sur un navire en se confiant à la Providence, il parvint jusqu'à Laodicée et de là il se joignit à une caravane de marchands qui allait à Edesse en Mésopotamie. Il s'y arrêta dans une église consacrée à la Mère de Dieu et y demeura dix-sept ans dans le narthex, couvert de vêtements pauvres et déchirés, et nourri par la charité des fidèles qui venaient à l'église pour prier. Entre-temps, son père avait envoyé ces serviteurs dans toutes les directions à sa recherche, pendant que sa mère, revêtue d'un sac, demeurait prostrée et inconsolable, et que son épouse, imitant l'amour de la tourterelle pour son époux, guettait l'arrivée de quelque nouvelle
Il reçut la meilleure éducation et, quand il parvint à maturité. Ses parents organisèrent son mariage avec une jeune fille en vue de la noblesse romaine. La nuit même des noces, au moment de rejoindre son épouse dans la chambre nuptiale, Alexis, qui n'était épris que de la sainte et parfaite virginité, lui murmura quelques mots à l'oreille, lui remit son anneau et s'enfuit secrètement.
S'étant embarqué sur un navire en se confiant à la Providence, il parvint jusqu'à Laodicée et de là il se joignit à une caravane de marchands qui allait à Edesse en Mésopotamie. Il s'y arrêta dans une église consacrée à la Mère de Dieu et y demeura dix-sept ans dans le narthex, couvert de vêtements pauvres et déchirés, et nourri par la charité des fidèles qui venaient à l'église pour prier. Entre-temps, son père avait envoyé ces serviteurs dans toutes les directions à sa recherche, pendant que sa mère, revêtue d'un sac, demeurait prostrée et inconsolable, et que son épouse, imitant l'amour de la tourterelle pour son époux, guettait l'arrivée de quelque nouvelle
Martyre grecque du IVe siècle, elle fut brûlée vive avec d'autres chrétiens dans leur église, en plein culte par un roi goth encore païen. Elle reste honorée par les Grecs et les Russes. Sainte Larissa, l'une d'un groupe de martyrs en Crimée au IVe siècle.
C’est très récemment que Larissa fait son apparition dans nos calendriers. Elle ne figure pas au martyrologe romain, mais est honorée par les Eglises grecque et russe.
Elle fait partie du groupe des vingt-six martyrs goths de Crimée. Ils furent brûlés vifs, en 370, par le roi goth Athanaric, à l’époque où leur peuple occupait la Roumanie. Pendant quatre ans, les chrétiens ont été violemment persécutés, surtout en Dacie, par ce chef arien qui, réfugié en Transylvanie, sera battu par les Huns.
Larissa et ses compagnons ont subi leur martyre dans la tente qui leur servait d’église, car ils étaient nomades. On connaît quelques noms : Larissa, Anna, Alla, Monco, Mamica, Uirko, Animaïda pour les femmes, et pour les hommes : Hiscoes, Souerilas…
Bathuse et Véréka étaient prêtres. Le martyrologe orthodoxe célèbre à ce jour «les vingt-six martyrs goths et un autre martyr dont le nom est connu de Dieu seul.»
C’est très récemment que Larissa fait son apparition dans nos calendriers. Elle ne figure pas au martyrologe romain, mais est honorée par les Eglises grecque et russe.
Elle fait partie du groupe des vingt-six martyrs goths de Crimée. Ils furent brûlés vifs, en 370, par le roi goth Athanaric, à l’époque où leur peuple occupait la Roumanie. Pendant quatre ans, les chrétiens ont été violemment persécutés, surtout en Dacie, par ce chef arien qui, réfugié en Transylvanie, sera battu par les Huns.
Larissa et ses compagnons ont subi leur martyre dans la tente qui leur servait d’église, car ils étaient nomades. On connaît quelques noms : Larissa, Anna, Alla, Monco, Mamica, Uirko, Animaïda pour les femmes, et pour les hommes : Hiscoes, Souerilas…
Bathuse et Véréka étaient prêtres. Le martyrologe orthodoxe célèbre à ce jour «les vingt-six martyrs goths et un autre martyr dont le nom est connu de Dieu seul.»
Quarante soldats romains refusent d’offrir des sacrifices aux idoles et se déclarent chrétiens. Ils sont exposés, nus, sur le lac gelé de Sébaste, en Petite Arménie.
Ils étaient quarante militaires de la XIIe légion, Fulminata (la Fulminante), cantonnée à Sébaste en Petite-Arménie, lorsque l'empereur Licinius ordonna à toute l'armée de renouveler son serment de fidélité en sacrifiant aux dieux. Saint Vivien et les martyrs de Sébaste, paroisse de Pouilly.
Ces quarante soldats se déclarèrent chrétiens et ils furent condamnés à être jetés, nus, sur un étang gelé et à mourir de froid, lentement, alors qu'au bord de l'étang des thermes bien chauffés tentaient de les séduire. Un seul apostasia et fut immédiatement remplacé par le gardien des thermes, impressionné par leur courage.
Au matin, ceux qui étaient encore en vie, furent tués à coups de barres de fer. Leurs reliques furent tout de suite l'objet d'un culte très populaire.
Cette icône est datée et signée du nom d’un artiste inconnu, Nikitarea.
Ils étaient quarante militaires de la XIIe légion, Fulminata (la Fulminante), cantonnée à Sébaste en Petite-Arménie, lorsque l'empereur Licinius ordonna à toute l'armée de renouveler son serment de fidélité en sacrifiant aux dieux. Saint Vivien et les martyrs de Sébaste, paroisse de Pouilly.
Ces quarante soldats se déclarèrent chrétiens et ils furent condamnés à être jetés, nus, sur un étang gelé et à mourir de froid, lentement, alors qu'au bord de l'étang des thermes bien chauffés tentaient de les séduire. Un seul apostasia et fut immédiatement remplacé par le gardien des thermes, impressionné par leur courage.
Au matin, ceux qui étaient encore en vie, furent tués à coups de barres de fer. Leurs reliques furent tout de suite l'objet d'un culte très populaire.
Cette icône est datée et signée du nom d’un artiste inconnu, Nikitarea.
Texte de la première semaine du grand Canon de saint André de Crète
Saint André est surtout connu pour son œuvre liturgique.
Il crée la forme du Canon, grande hymne de la liturgie byzantine et compose "le Grand Canon", chanté en Carême dans les églises de rite byzantin : on dit que ce Canon pénitentiel aurait pour origine le repentir d'un acte personnel de lâcheté à Constantinople.
André naquit dans une famille arabe chrétienne de Damas. La ville est sous domination musulmane depuis une trentaine d'années. Est-ce cette enfance dans une communauté d'autant plus fervente qu'elle est minoritaire, qui lui donne le goût de l'absolu ?
A 15 ans, il entend l'appel :"Quitte ton pays et la maison de ton père."
Saint André est surtout connu pour son œuvre liturgique.
Il crée la forme du Canon, grande hymne de la liturgie byzantine et compose "le Grand Canon", chanté en Carême dans les églises de rite byzantin : on dit que ce Canon pénitentiel aurait pour origine le repentir d'un acte personnel de lâcheté à Constantinople.
André naquit dans une famille arabe chrétienne de Damas. La ville est sous domination musulmane depuis une trentaine d'années. Est-ce cette enfance dans une communauté d'autant plus fervente qu'elle est minoritaire, qui lui donne le goût de l'absolu ?
A 15 ans, il entend l'appel :"Quitte ton pays et la maison de ton père."
Avec Adam et Eve amèrement déchus
pleure le genre humain son Paradis perdu.
La tradition de demander pardon à la veille du Grand Carême est apparue aux premiers siècles du christianisme. Pour intensifier l'exploit de la prière et se préparer à la fête de résurrection du Christ, les moines égyptiens partaient au hasard. Certains d'entre eux ne revenaient pas, c'est pourquoi, avant de partir, les moines demandaient pardon l'un à l'autre pour toutes les offenses volontaires ou involontaires, comme au seuil de la mort.
Et, bien sûr, eux-mêmes, ils pardonnaient tout à tous. En effet, chacun comprenait que cette rencontre à la veille du Grand Carême pouvait être la dernière. La réconciliation de l’âme du chrétien avec le Dieu est impossible sans la réconciliation avec ses proches.
Juste comme, pendant la confession, l'âme de l'homme change dans sa compréhension de lui-même et du Dieu, aussi dans la réconciliation l'âme de l'homme change par rapport aux prochains.
C’est lié directement aux paroles du Sauveur, qui disait que «si nous pardonnons aux gens leurs péchés, le Père Céleste vous pardonnera vos péchés à vous!
pleure le genre humain son Paradis perdu.
La tradition de demander pardon à la veille du Grand Carême est apparue aux premiers siècles du christianisme. Pour intensifier l'exploit de la prière et se préparer à la fête de résurrection du Christ, les moines égyptiens partaient au hasard. Certains d'entre eux ne revenaient pas, c'est pourquoi, avant de partir, les moines demandaient pardon l'un à l'autre pour toutes les offenses volontaires ou involontaires, comme au seuil de la mort.
Et, bien sûr, eux-mêmes, ils pardonnaient tout à tous. En effet, chacun comprenait que cette rencontre à la veille du Grand Carême pouvait être la dernière. La réconciliation de l’âme du chrétien avec le Dieu est impossible sans la réconciliation avec ses proches.
Juste comme, pendant la confession, l'âme de l'homme change dans sa compréhension de lui-même et du Dieu, aussi dans la réconciliation l'âme de l'homme change par rapport aux prochains.
C’est lié directement aux paroles du Sauveur, qui disait que «si nous pardonnons aux gens leurs péchés, le Père Céleste vous pardonnera vos péchés à vous!
Le Dimanche du Jugement dernier est une célébration de l'Église orthodoxe, partie de la liturgie de Pâques et précédant de dimanche de Pâques de neuf semaines. On l'appelle aussi dimanche de la viande, car c'est le dernier dimanche où l'on peut consommer de la viande.
« Nous prononcerons nous-mêmes notre propre jugement selon que, volontairement, nous aurons adhéré à Dieu ou que nous l’aurons rejeté. C’est notre amour ou notre manque d’amour qui nous situera parmi les «bénis» ou parmi ceux qui sont écartés (ou peut-être ajournés). (…) Nous devons entendre d’une manière très réaliste ce que le Sauveur dit de sa présence dans ceux qui souffrent, car c’est en eux seulement que nous pouvons venir en aide au Seigneur Jésus » P. Lev Gillet, L’an de grâce du Seigneur, Paris, 1988, p.145
Dimanche du Jugement dernier: Samedi Vêpres
Stichères du Lucernaire. 6 stichères de l'Octoèque, 4 stichères du Triode
Ton 6
Quand Tu viendras faire le juste Jugement sur le siège de ta gloire, très juste Juge * un fleuve de feu terrifiant entraînera tous les êtres devant ton Trône * Les puissances célestes et les hommes jugés chacun selon ses œuvres * dans la crainte T'entoureront * Alors épargne nous, Christ, donne nous la part des sauvés, en Ta miséricorde * Nous Te supplions dans la foi.
« Nous prononcerons nous-mêmes notre propre jugement selon que, volontairement, nous aurons adhéré à Dieu ou que nous l’aurons rejeté. C’est notre amour ou notre manque d’amour qui nous situera parmi les «bénis» ou parmi ceux qui sont écartés (ou peut-être ajournés). (…) Nous devons entendre d’une manière très réaliste ce que le Sauveur dit de sa présence dans ceux qui souffrent, car c’est en eux seulement que nous pouvons venir en aide au Seigneur Jésus » P. Lev Gillet, L’an de grâce du Seigneur, Paris, 1988, p.145
Dimanche du Jugement dernier: Samedi Vêpres
Stichères du Lucernaire. 6 stichères de l'Octoèque, 4 stichères du Triode
Ton 6
Quand Tu viendras faire le juste Jugement sur le siège de ta gloire, très juste Juge * un fleuve de feu terrifiant entraînera tous les êtres devant ton Trône * Les puissances célestes et les hommes jugés chacun selon ses œuvres * dans la crainte T'entoureront * Alors épargne nous, Christ, donne nous la part des sauvés, en Ta miséricorde * Nous Te supplions dans la foi.
Commémoration le 30 janvier/ 12 février
Les Trois Hiérarques sont Basile le Grand (329-379), Grégoire de Nazianze (329-390), Jean Chrysostome (349-407)
Nés en Cappadoce, (la Turquie actuelle), ils sont entrés dans l’histoire sous le nom des «Trois Saints Hiérarques». De pieux savants au 12ème siècle, se disputant pour savoir lequel des trois était le plus grand, on eut recours au saint et docte évêque Jean, métropolite des Euchaïtes, pour résoudre la question. Celui-ci pria et, la nuit suivante, au cours d’une vision des trois saints, ceux-ci lui enjoignirent d’arrêter la dispute : « Nous sommes égaux devant Dieu, il n’y a pas de dispute entre nous ! ». Pour leur fête commune, Jean choisit le 30 janvier. Qui sont ces trois saints hiérarques ?
Les Trois Hiérarques sont Basile le Grand (329-379), Grégoire de Nazianze (329-390), Jean Chrysostome (349-407)
Nés en Cappadoce, (la Turquie actuelle), ils sont entrés dans l’histoire sous le nom des «Trois Saints Hiérarques». De pieux savants au 12ème siècle, se disputant pour savoir lequel des trois était le plus grand, on eut recours au saint et docte évêque Jean, métropolite des Euchaïtes, pour résoudre la question. Celui-ci pria et, la nuit suivante, au cours d’une vision des trois saints, ceux-ci lui enjoignirent d’arrêter la dispute : « Nous sommes égaux devant Dieu, il n’y a pas de dispute entre nous ! ». Pour leur fête commune, Jean choisit le 30 janvier. Qui sont ces trois saints hiérarques ?
Xénia Grigorievna était mariée à un brillant colonel de la Garde impériale de Saint Petersbourg.
Elle menait une vie aisée et mondaine au sein de l'aristocratie impériale. Le décès de son époux changea totalement sa vie. Elle décida de simuler la folie pour s'offrir, avec résignation, à l'image du Christ en sa Passion, aux moqueries et aux mauvaises farces des garnements.
Sans gîte, pieds nus, revêtue été comme hiver de haillons bariolés, elle n'acceptait l'aumône que pour la redistribuer aux pauvres. Peu à peu les habitants reconnurent sa sainteté et cherchèrent ses conseils.
Grande fut alors son influence et sa renommée de sainteté. Elle s'endormit dans le Seigneur à l'âge de 71 ans et sa sépulture fut l'objet d'un véritable culte. Le tsar Alexandre III ayant été très gravement atteint lors d'un attentat au 19e siècle attribua sa guérison à sainte Xenia qu'il avait priée.
Elle fut canonisée en 1987 par le patriarcat de Moscou.
SAINTE XENIA (+ 1806)
Elle menait une vie aisée et mondaine au sein de l'aristocratie impériale. Le décès de son époux changea totalement sa vie. Elle décida de simuler la folie pour s'offrir, avec résignation, à l'image du Christ en sa Passion, aux moqueries et aux mauvaises farces des garnements.
Sans gîte, pieds nus, revêtue été comme hiver de haillons bariolés, elle n'acceptait l'aumône que pour la redistribuer aux pauvres. Peu à peu les habitants reconnurent sa sainteté et cherchèrent ses conseils.
Grande fut alors son influence et sa renommée de sainteté. Elle s'endormit dans le Seigneur à l'âge de 71 ans et sa sépulture fut l'objet d'un véritable culte. Le tsar Alexandre III ayant été très gravement atteint lors d'un attentat au 19e siècle attribua sa guérison à sainte Xenia qu'il avait priée.
Elle fut canonisée en 1987 par le patriarcat de Moscou.
SAINTE XENIA (+ 1806)
C'est à juste titre que sainte Nina est honorée par l'Église de la Géorgie comme égale-aux-apôtres.
Sainte Nina naquit à la fin du 3 e siècle en Cappadoce, où beaucoup de Géorgiens habitaient. Elle avait une étroite parenté avec le saint grand-martyr Georges; selon un ancien manuscrit, en effet, elle fut sa cousine germaine. À cause de cela, sa vénération pour le saint fut grande.
Son père Zabulon, soldat pieux et renommé, avait quitté sa patrie cappadocienne pour offrir ses services à l'empereur Maximien. Sa mère Suzanne, native elle aussi de la Cappadoce, fut la sœur de l'évêque de Jérusalem, que certains identifient avec Juvénal.
Les parents de Suzanne et de Juvénal moururent jeunes. Ainsi, les deux enfants restèrent orphelins et sans protection. Ils pensèrent alors aller à Jérusalem.
Ils prirent la route avec foi en Dieu, sans se soucier du lointain voyage. Arrivés à la Ville sainte, ils trouvèrent refuge dans l'église de la Résurrection. Juvénal se vit rapidement investi de la charge d'économe de la toute-sainte Tombe, tandis que Suzanne se mit au service de la très-pieuse Sara-Niophora de Bethléem, qui y était diaconesse.
Sainte Nina naquit à la fin du 3 e siècle en Cappadoce, où beaucoup de Géorgiens habitaient. Elle avait une étroite parenté avec le saint grand-martyr Georges; selon un ancien manuscrit, en effet, elle fut sa cousine germaine. À cause de cela, sa vénération pour le saint fut grande.
Son père Zabulon, soldat pieux et renommé, avait quitté sa patrie cappadocienne pour offrir ses services à l'empereur Maximien. Sa mère Suzanne, native elle aussi de la Cappadoce, fut la sœur de l'évêque de Jérusalem, que certains identifient avec Juvénal.
Les parents de Suzanne et de Juvénal moururent jeunes. Ainsi, les deux enfants restèrent orphelins et sans protection. Ils pensèrent alors aller à Jérusalem.
Ils prirent la route avec foi en Dieu, sans se soucier du lointain voyage. Arrivés à la Ville sainte, ils trouvèrent refuge dans l'église de la Résurrection. Juvénal se vit rapidement investi de la charge d'économe de la toute-sainte Tombe, tandis que Suzanne se mit au service de la très-pieuse Sara-Niophora de Bethléem, qui y était diaconesse.
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Evangile de la Liturgie ( Matthieu III, 12-17)
Alors Jésus arrive de la Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui.
Celui-ci l’en détournait, en disant : " C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et toi, tu viens à moi !
" Mais Jésus lui répondit : " Laisse faire pour l’instant : car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir toute justice. " Alors il le laisse faire. Ayant été baptisé, Jésus aussitôt remonta de l’eau ; et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui.
Et voici qu’une voix venue des cieux disait: "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur."
Evangile de la Liturgie ( Matthieu III, 12-17)
Alors Jésus arrive de la Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui.
Celui-ci l’en détournait, en disant : " C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et toi, tu viens à moi !
" Mais Jésus lui répondit : " Laisse faire pour l’instant : car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir toute justice. " Alors il le laisse faire. Ayant été baptisé, Jésus aussitôt remonta de l’eau ; et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui.
Et voici qu’une voix venue des cieux disait: "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur."
"C'était un juste" selon l'évangile de saint Matthieu, ch. 1,19.
Nous fêtons aujourd'hui, saint Joseph comme artisan et travailleur manuel. Charpentier de son métier, il coopéra par le travail de ses mains à l'oeuvre créatrice et rédemptrice, tout en gagnant le pain de la Sainte Famille et, avec Marie, en éveillant à la vie des hommes l'Enfant que Dieu lui avait confié.
Mémoire de saint Joseph, travailleur. Le charpentier de Nazareth travailla pour subvenir aux besoins de Marie et de Jésus et initia le Fils de Dieu aux travaux des hommes
C’est pour cela qu’il est le modèle et le protecteur des travailleurs chrétiens qui le vénèrent en ce jour où, dans de nombreux pays du monde, on célèbre la fête du travail.
Les évangélistes ne nous ont conservé aucune parole de ce "juste", le charpentier de Nazareth en Galilée, fiancé de Marie, la Mère de Dieu, époux aussi discret que fidèle et chaste. Père nourricier et éducateur de Dieu le Fils, devenu homme parmi les hommes de ce village, il le fait tout simplement. L'ange lui avait dit: "Ne crains pas de prendre chez toi, Marie, ton épouse." et Joseph prit chez lui Marie son épouse.
Nous fêtons aujourd'hui, saint Joseph comme artisan et travailleur manuel. Charpentier de son métier, il coopéra par le travail de ses mains à l'oeuvre créatrice et rédemptrice, tout en gagnant le pain de la Sainte Famille et, avec Marie, en éveillant à la vie des hommes l'Enfant que Dieu lui avait confié.
Mémoire de saint Joseph, travailleur. Le charpentier de Nazareth travailla pour subvenir aux besoins de Marie et de Jésus et initia le Fils de Dieu aux travaux des hommes
C’est pour cela qu’il est le modèle et le protecteur des travailleurs chrétiens qui le vénèrent en ce jour où, dans de nombreux pays du monde, on célèbre la fête du travail.
Les évangélistes ne nous ont conservé aucune parole de ce "juste", le charpentier de Nazareth en Galilée, fiancé de Marie, la Mère de Dieu, époux aussi discret que fidèle et chaste. Père nourricier et éducateur de Dieu le Fils, devenu homme parmi les hommes de ce village, il le fait tout simplement. L'ange lui avait dit: "Ne crains pas de prendre chez toi, Marie, ton épouse." et Joseph prit chez lui Marie son épouse.
Alors que l’Ancien Testament contient toute une série d’histoires dramatiques dont le point culminant sont des scènes de fuite, d’exode ou d’expulsion, le Nouveau Testament n’en propose qu’une seule mais qui s’est profondément inscrite dans la conscience historique des chrétiens et est devenue l’un des thèmes les plus populaires de l’art chrétien.
Il est paradoxal que cette histoire – la fuite de la Sainte Famille en Égypte – est rapportée de manière plutôt brève, alors qu’il s’agit de l’un des épisodes clés de la tendre enfance de Jésus-Christ.
L’évangéliste Matthieu raconte qu’à Bethléem, sous le règne du roi Hérode, Marie, femme de Joseph, mit au monde son fils Jésus, conçu de l’Esprit Saint, et que « les mages d’Orient » reconnurent en lui « le roi des Juifs ». Ils vinrent alors l’adorer et lui offrir des présents (Matthieu 1, 18-2, 12).
Il est paradoxal que cette histoire – la fuite de la Sainte Famille en Égypte – est rapportée de manière plutôt brève, alors qu’il s’agit de l’un des épisodes clés de la tendre enfance de Jésus-Christ.
L’évangéliste Matthieu raconte qu’à Bethléem, sous le règne du roi Hérode, Marie, femme de Joseph, mit au monde son fils Jésus, conçu de l’Esprit Saint, et que « les mages d’Orient » reconnurent en lui « le roi des Juifs ». Ils vinrent alors l’adorer et lui offrir des présents (Matthieu 1, 18-2, 12).
Saint Boniface souffrit en 290.
Saint Boniface, était le serviteur d'une femme riche et dépravée, Aglaïs / Aglaée/, à Rome, et avait des relations impures et adultères avec elle. Aglaée manifesta le désir d'avoir chez elle des reliques de quelque martyr, comme une sorte d'amulette domestique contre le mal, et ainsi elle envoya son serviteur en Asie, afin de trouver et d'acheter ce qu'elle désirait.
Boniface prit quelques esclaves avec lui, et une grande somme d'argent, et, au moment de partir, il dit à Aglaée : "Si je ne trouve pas le moindre martyr, et qu'ils ramènent mon corps, martyrisé pour le Christ, est-ce que tu le recevra avec honneur?"
Parvenant à la ville de Tarse, Boniface vit beaucoup de Chrétiens soumis à la torture : certains avaient leurs jambes tranchées, d'autres leurs mains, d'autres les yeux arrachés, d'autres mourraient sur la potence, et ainsi de suite. Le cœur de Boniface fut bouleversé, et il se repentit dans les larmes de sa vie pécheresse.
Il cria aux martyrs Chrétiens "Moi aussi, je suis Chrétien!' Le juge le fit arrêter pour interrogation, et ordonna de le fouetter fortement, puis de déverser du plomb fondu dans sa bouche, et comme ça ne semblait rien lui faire, de le décapiter. Les esclaves ramenèrent son corps à Rome.
Saint Boniface, était le serviteur d'une femme riche et dépravée, Aglaïs / Aglaée/, à Rome, et avait des relations impures et adultères avec elle. Aglaée manifesta le désir d'avoir chez elle des reliques de quelque martyr, comme une sorte d'amulette domestique contre le mal, et ainsi elle envoya son serviteur en Asie, afin de trouver et d'acheter ce qu'elle désirait.
Boniface prit quelques esclaves avec lui, et une grande somme d'argent, et, au moment de partir, il dit à Aglaée : "Si je ne trouve pas le moindre martyr, et qu'ils ramènent mon corps, martyrisé pour le Christ, est-ce que tu le recevra avec honneur?"
Parvenant à la ville de Tarse, Boniface vit beaucoup de Chrétiens soumis à la torture : certains avaient leurs jambes tranchées, d'autres leurs mains, d'autres les yeux arrachés, d'autres mourraient sur la potence, et ainsi de suite. Le cœur de Boniface fut bouleversé, et il se repentit dans les larmes de sa vie pécheresse.
Il cria aux martyrs Chrétiens "Moi aussi, je suis Chrétien!' Le juge le fit arrêter pour interrogation, et ordonna de le fouetter fortement, puis de déverser du plomb fondu dans sa bouche, et comme ça ne semblait rien lui faire, de le décapiter. Les esclaves ramenèrent son corps à Rome.
Saint Spyridon fut évêque de Trimythonte (au Nord de Larnaka), dans l'île de Chypre, au IVe siècle. On situe la date de sa naissance vers 270, et celle de sa mort vers 348.
Sa légende veut qu'il ait d'abord été berger, ou du moins propriétaire d'un grand troupeau de brebis. En tant qu'évêque, ou probablement chorévêque, il eut à souffrir des persécutions de Galère, étant notamment forcé d'aller travailler dans les mines. On considère qu'il est intervenu au premier concile de Nicée. Il est très vénéré à Chypre, où on lui attribue de nombreux miracles. Il est aussi très vénéré à Corfou (Kerkyra), en Grèce, où est conservée la relique de son corps. Il est représenté, dans la tradition iconographique orthodoxe, coiffé, par humilité, d'une ruche en osier.
Avec l'aide de Dieu, il devient doux, sage et mesuré. II se marie et devient père de deux enfants. Sa femme quitte soudainement ce monde. Alors Spyridon se consacre davantage à servir Dieu et à la demande de tous il devient prêtre, en s'efforçant d'acquérir toutes les qualités d'un véritable prêtre de Dieu : désintéressé, sage, paisible et hospitalier, doux, indulgent, bon père de famille et sans rancune comme le démontre l'histoire qui suit.
Sa légende veut qu'il ait d'abord été berger, ou du moins propriétaire d'un grand troupeau de brebis. En tant qu'évêque, ou probablement chorévêque, il eut à souffrir des persécutions de Galère, étant notamment forcé d'aller travailler dans les mines. On considère qu'il est intervenu au premier concile de Nicée. Il est très vénéré à Chypre, où on lui attribue de nombreux miracles. Il est aussi très vénéré à Corfou (Kerkyra), en Grèce, où est conservée la relique de son corps. Il est représenté, dans la tradition iconographique orthodoxe, coiffé, par humilité, d'une ruche en osier.
Avec l'aide de Dieu, il devient doux, sage et mesuré. II se marie et devient père de deux enfants. Sa femme quitte soudainement ce monde. Alors Spyridon se consacre davantage à servir Dieu et à la demande de tous il devient prêtre, en s'efforçant d'acquérir toutes les qualités d'un véritable prêtre de Dieu : désintéressé, sage, paisible et hospitalier, doux, indulgent, bon père de famille et sans rancune comme le démontre l'histoire qui suit.
Message de Noël de Sa Sainteté Cyrille, Patriarche de Moscou et de toutes les Russies
Aux archipasteurs, aux pasteurs, aux diacres, aux moines et à tous les fidèles enfants de l’Église orthodoxe russe.
Bien-aimés dans le Seigneur archipasteurs, honorés prêtres et diacres, moines et moniales aimant Dieu, chers frères et sœurs ! A tous, je souhaite une bonne fête de la Nativité du Christ.
La création toute entière exulte en cette nuit lumineuse, car le Seigneur est proche, Il arrive maintenant, le salut du monde, l’attente des nations (canon des Complies de l’avant-fête de la Nativité du Christ). Pendant des siècles, les hommes, ont attendu la venue du Sauveur : chassés du paradis, ils avaient perdu leur lien avec le Créateur, ils avaient oublié la joie de ressentir quotidiennement la présence divine, d’entendre Sa voix toute proche, de s’adresser à Lui et d’entendre immédiatement Sa réponse ; la joie de se savoir en sécurité, car le Seigneur est là, tout près de toi.
Aux archipasteurs, aux pasteurs, aux diacres, aux moines et à tous les fidèles enfants de l’Église orthodoxe russe.
Bien-aimés dans le Seigneur archipasteurs, honorés prêtres et diacres, moines et moniales aimant Dieu, chers frères et sœurs ! A tous, je souhaite une bonne fête de la Nativité du Christ.
La création toute entière exulte en cette nuit lumineuse, car le Seigneur est proche, Il arrive maintenant, le salut du monde, l’attente des nations (canon des Complies de l’avant-fête de la Nativité du Christ). Pendant des siècles, les hommes, ont attendu la venue du Sauveur : chassés du paradis, ils avaient perdu leur lien avec le Créateur, ils avaient oublié la joie de ressentir quotidiennement la présence divine, d’entendre Sa voix toute proche, de s’adresser à Lui et d’entendre immédiatement Sa réponse ; la joie de se savoir en sécurité, car le Seigneur est là, tout près de toi.
Message de Noël de Son Éminence Antoine, métropolite de Chersonèse et d'Europe occidentale
Chers confrères archipasteurs, presbytres et diacres, moines et moniales, frères et sœurs, bien-aimés dans le Seigneur !
J’adresse à vous tous mes félicitations les plus cordiales à l’occasion de la grande et salutaire fête de la Nativité du Christ !
Les premières paroles de la Divine Liturgie, « Béni soit le règne du Père, du Fils et du Saint Esprit », nous rappellent que dès que nous franchissons le seuil de l’église et que nous commençons à participer à la vie mystique de l’Église, le Seigneur nous rend aussitôt participants à Son Royaume, là où aucune loi de la nature n’opère, là où il n’existe plus ni temps ni espace.
Par la force du Saint Esprit, le Sauveur fait que nous tous – qui participons à la Sainte Eucharistie – outrepassons les limites des siècles. Lors de la Divine Liturgie, Il ne nous aide pas uniquement à nous rappeler les grands événements de l’histoire biblique, mais Il nous donne également la possibilité d’en faire l’expérience, comme si nous-mêmes nous étions leurs contemporains et leurs témoins. « À ta Cène mystique, Fils de Dieu, reçois-moi en ce jour… », c’est-à-dire maintenant, à cet instant !
Chers confrères archipasteurs, presbytres et diacres, moines et moniales, frères et sœurs, bien-aimés dans le Seigneur !
J’adresse à vous tous mes félicitations les plus cordiales à l’occasion de la grande et salutaire fête de la Nativité du Christ !
Les premières paroles de la Divine Liturgie, « Béni soit le règne du Père, du Fils et du Saint Esprit », nous rappellent que dès que nous franchissons le seuil de l’église et que nous commençons à participer à la vie mystique de l’Église, le Seigneur nous rend aussitôt participants à Son Royaume, là où aucune loi de la nature n’opère, là où il n’existe plus ni temps ni espace.
Par la force du Saint Esprit, le Sauveur fait que nous tous – qui participons à la Sainte Eucharistie – outrepassons les limites des siècles. Lors de la Divine Liturgie, Il ne nous aide pas uniquement à nous rappeler les grands événements de l’histoire biblique, mais Il nous donne également la possibilité d’en faire l’expérience, comme si nous-mêmes nous étions leurs contemporains et leurs témoins. « À ta Cène mystique, Fils de Dieu, reçois-moi en ce jour… », c’est-à-dire maintenant, à cet instant !
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