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De nos jours, les écoles françaises ont commencé à enseigner « la théorie du genre ». Le but de ce nouveau concept est de changer la conception du genre et de remplacer la nature de l’homme et de la femme par des rôles sociaux. L’homosexualité est ainsi présentée comme un type d’interaction sociale parmi d’autres. Certains parents inquiets estiment que les enfants vont devenir dès l’âge de 6 ans la cible d’une « corruption officielle obligatoire ». Mais leurs protestations ne sont pas prises en compte.
Quelles sont les perspectives de cette « théorie du genre », quel est le danger d’un tel sujet ? Est-il possible de combiner « les droits démocratiques pour tous » et la sauvegarde des valeurs chrétiennes?
Entretien avec Pavel Parfentiev, directeur général du Centre analytique de la politique familiale de la Fédération de Russie, président de l’Organisation publique interrégionale « Pour les droits de la famille », ambassadeur du Congrès mondial des familles (World Congress of Families) auprès des instances européennes, également conseiller en droit international du Congrès Mondial des Familles.
Quelles sont les perspectives de cette « théorie du genre », quel est le danger d’un tel sujet ? Est-il possible de combiner « les droits démocratiques pour tous » et la sauvegarde des valeurs chrétiennes?
Entretien avec Pavel Parfentiev, directeur général du Centre analytique de la politique familiale de la Fédération de Russie, président de l’Organisation publique interrégionale « Pour les droits de la famille », ambassadeur du Congrès mondial des familles (World Congress of Families) auprès des instances européennes, également conseiller en droit international du Congrès Mondial des Familles.
Pavel Parfentiev, pouvez-nous rappeler ce qu’est la théorie du genre ?
La théorie du genre est, en fait, une idéologie radicale et non une théorie scientifique. Ce type de théorie, selon laquelle « l’identité du genre » d’une personne ne dépend pas de son sexe et peut simplement se construire socialement, ne repose sur aucune base solide. Dès lors, le débat sur son introduction dans les écoles est celui de savoir si cette idéologie contre-nature et antifamiliale doit être enseignée sous le couvert de la science. Et il est difficile d’aborder cette question sans évoquer les attaques dont les valeurs familiales et morales font aujourd’hui l’objet à l’échelle mondiale. SUITE NDF
La théorie du genre est, en fait, une idéologie radicale et non une théorie scientifique. Ce type de théorie, selon laquelle « l’identité du genre » d’une personne ne dépend pas de son sexe et peut simplement se construire socialement, ne repose sur aucune base solide. Dès lors, le débat sur son introduction dans les écoles est celui de savoir si cette idéologie contre-nature et antifamiliale doit être enseignée sous le couvert de la science. Et il est difficile d’aborder cette question sans évoquer les attaques dont les valeurs familiales et morales font aujourd’hui l’objet à l’échelle mondiale. SUITE NDF
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Juin 2013 à 11:07
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1 commentaire
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Le 16 juin, septième semaine après Pâques consacrée aux Pères du premier Concile Œcuménique, Mgr Nestor a officié la divine liturgie à l’église de l’Ascension de Marbella, dans le Sud de l’Espagne. Il a prononcé une homélie. Puis Monseigneur Nestor, les membres du clergé et les paroissiens ont partagé des agapes ce qui leur a permis de converser.
Le lendemain Monseigneur Nestor a dit un office d’action de grâce dans le terrain attribué par la municipalité pour la construction d’une nouvelle église. Des représentants de la Mairie assistaient à l’office. Les milieux d’affaires de la ville ont donné une réception solennelle au cours de laquelle sont intervenus l’évêque Nestor ainsi que M. Jose Luiz, maire-adjoint de Marbella qui a réaffirmé que les autorités municipales souhaitent un achèvement rapide des travaux de construction de la nouvelle église. Lien et "PO"
Le lendemain Monseigneur Nestor a dit un office d’action de grâce dans le terrain attribué par la municipalité pour la construction d’une nouvelle église. Des représentants de la Mairie assistaient à l’office. Les milieux d’affaires de la ville ont donné une réception solennelle au cours de laquelle sont intervenus l’évêque Nestor ainsi que M. Jose Luiz, maire-adjoint de Marbella qui a réaffirmé que les autorités municipales souhaitent un achèvement rapide des travaux de construction de la nouvelle église. Lien et "PO"
V.G. - Chroniques d'Abitibi
Dans "Chroniques d'Abitibi 7" le père Georges s'était installé au Québec dans un ermitage orthodoxe abandonné et en avait été expulsé par le primat de l'OCA à la demande de la communauté des fidèles orthodoxes russes dont dépendait l'ermitage. Il faut souligner que l'Archidiocèse du Canada de l'OCA reste très attaché à son origine russe: "Even though the Mother Church granted us self-governing status in 1970 with a new name, the Orthodox Church in America, we are that same Church established through the mission of St. Herman and others sent from Valaam Monastery to Alaska" proclame-t-il sur sa page de présentation, et ceci explique sans doute cela… Dans la chronique suivante, déçu par l'institution ecclésiale, il tente un retour dans le monde mais revient ensuite à l'Orthodoxie.
A l'écart de l'Orthodoxie
Ce qui m'avait le plus choqué, lors de l'épisode de mon expulsion de Rawdon, c'est que ces orthodoxes avaient nettement préféré que l'église de l'ermitage soit vide, plutôt que la louange divine y soit célébrée dans une langue autre que le Slavon. Cela me posait une question : étais-je en présence du christianisme ? Une Église qui appliquait l'ethnicité à un tel point avait-elle quoique ce soit à voir avec l'Évangile ? Cette Église pouvait-elle se réclamer du Christ ? Et ma réponse fut clairement: «non»
Dans "Chroniques d'Abitibi 7" le père Georges s'était installé au Québec dans un ermitage orthodoxe abandonné et en avait été expulsé par le primat de l'OCA à la demande de la communauté des fidèles orthodoxes russes dont dépendait l'ermitage. Il faut souligner que l'Archidiocèse du Canada de l'OCA reste très attaché à son origine russe: "Even though the Mother Church granted us self-governing status in 1970 with a new name, the Orthodox Church in America, we are that same Church established through the mission of St. Herman and others sent from Valaam Monastery to Alaska" proclame-t-il sur sa page de présentation, et ceci explique sans doute cela… Dans la chronique suivante, déçu par l'institution ecclésiale, il tente un retour dans le monde mais revient ensuite à l'Orthodoxie.
A l'écart de l'Orthodoxie
Ce qui m'avait le plus choqué, lors de l'épisode de mon expulsion de Rawdon, c'est que ces orthodoxes avaient nettement préféré que l'église de l'ermitage soit vide, plutôt que la louange divine y soit célébrée dans une langue autre que le Slavon. Cela me posait une question : étais-je en présence du christianisme ? Une Église qui appliquait l'ethnicité à un tel point avait-elle quoique ce soit à voir avec l'Évangile ? Cette Église pouvait-elle se réclamer du Christ ? Et ma réponse fut clairement: «non»
Dès lors, l'Orthodoxie avait perdu tout intérêt à mes yeux. Pendant toute ma vie, mes relations avec la structure ecclésiastique n'ont jamais modifié ni influencé la relation personnelle que j'ai avec le Christ. Il ne m'est jamais venu à l'esprit, l'idée de reprocher au Christ les déceptions que j'ai ressenties en présence de l'appareil ecclésiastique qui se réclamait de Lui. Je n'ai jamais compris les gens qui deviennent «athées» parce qu'ils ont vécu telle ou telle chose dans telle ou telle Église. Comme le dit le slogan qui avait été barbouillé sur les murs parisiens, en mai 68 : «la bave des crapauds n'atteint pas la splendeur des étoiles». Mon dialogue avec le Christ, avec Dieu, est une chose ; ce qui se passe avec une Église donnée en est une autre.
À cette étape de mon évolution intérieure, comme j'avais constaté que l'Orthodoxie n'était pas, en fait, le christianisme, il ne me restait plus qu'à tirer les conclusions qui découlaient de cette conviction. J'étais en Abitibi : je pouvais sans difficulté - ni vu ni connu - «disparaître» de l'horizon orthodoxe, sans scandaliser personne. D'ailleurs, pratiquement personne ne s'en est aperçu, et certainement pas mon évêque, car le trône épiscopal était vacant. Quelque temps plus tard, un évêque fut enfin nommé (note de VG: en 2009 Mgr IRÉNÉE (Rochon) fut nommé après une vacance de prés de vingt ans), pour reprendre les rênes de l'Archidiocèse du Canada, dans l’O.C.A. - Entre-temps, je m'étais aperçu de l'existence d'une antenne de l'Université du Québec, dans la région. Il s'agit de l’U.Q.A.T. : « Université du Québec en Abitibi Témiscamingue». - La théologie, c'est bien, mais ce n'est pas ce qu'il y a de mieux pour «faire bouillir la marmite»… L’U.Q.A.T. proposait des études en sciences sociales et en sciences de la gestion. Les sciences sociales auraient été plus accessibles pour un esprit littéraire comme moi; je choisis néanmoins les sciences de la gestion, pour leur polyvalence: quelle que soit la situation l'on se trouve, quel que soit le lieu où l'on habite, il faut toujours effectuer des tâches de gestion. Je m'inscrivis donc à cette Université régionale et je commençai les cours. Pour suivre les cours je louai une chambre d'étudiant à Rouyn, ville minière située à cent quarante kilomètres de mon domicile. Pendant toute la semaine j'y menais littéralement une vie d'ermite, entièrement passée à étudier, et je revenais à la maison pour les fins de semaine. J'ai fait ce trajet par tous les temps, dans toutes les conditions. En hiver, la nuit, lors de tempêtes de neige, il fallait surtout ne pas perdre des yeux les lumières rouges du véhicule qui me précédait, car c'était vraiment la seule chose qui était visible. Je conduisais en espérant que le conducteur de ce véhicule, lui, savait où se trouvait la route…
À cette étape de mon évolution intérieure, comme j'avais constaté que l'Orthodoxie n'était pas, en fait, le christianisme, il ne me restait plus qu'à tirer les conclusions qui découlaient de cette conviction. J'étais en Abitibi : je pouvais sans difficulté - ni vu ni connu - «disparaître» de l'horizon orthodoxe, sans scandaliser personne. D'ailleurs, pratiquement personne ne s'en est aperçu, et certainement pas mon évêque, car le trône épiscopal était vacant. Quelque temps plus tard, un évêque fut enfin nommé (note de VG: en 2009 Mgr IRÉNÉE (Rochon) fut nommé après une vacance de prés de vingt ans), pour reprendre les rênes de l'Archidiocèse du Canada, dans l’O.C.A. - Entre-temps, je m'étais aperçu de l'existence d'une antenne de l'Université du Québec, dans la région. Il s'agit de l’U.Q.A.T. : « Université du Québec en Abitibi Témiscamingue». - La théologie, c'est bien, mais ce n'est pas ce qu'il y a de mieux pour «faire bouillir la marmite»… L’U.Q.A.T. proposait des études en sciences sociales et en sciences de la gestion. Les sciences sociales auraient été plus accessibles pour un esprit littéraire comme moi; je choisis néanmoins les sciences de la gestion, pour leur polyvalence: quelle que soit la situation l'on se trouve, quel que soit le lieu où l'on habite, il faut toujours effectuer des tâches de gestion. Je m'inscrivis donc à cette Université régionale et je commençai les cours. Pour suivre les cours je louai une chambre d'étudiant à Rouyn, ville minière située à cent quarante kilomètres de mon domicile. Pendant toute la semaine j'y menais littéralement une vie d'ermite, entièrement passée à étudier, et je revenais à la maison pour les fins de semaine. J'ai fait ce trajet par tous les temps, dans toutes les conditions. En hiver, la nuit, lors de tempêtes de neige, il fallait surtout ne pas perdre des yeux les lumières rouges du véhicule qui me précédait, car c'était vraiment la seule chose qui était visible. Je conduisais en espérant que le conducteur de ce véhicule, lui, savait où se trouvait la route…
En ce qui concerne les études, je n'étais pas particulièrement doué, à part – ô surprise ! - en marketing et en management. Il fallait bien passer au-travers des redoutables cours de Finance et de Statistique. Je n'avais jamais touché un ordinateur, tandis qu’une fée avait déposé un écran et un clavier dans le berceau de mes condisciples… Mais je connais bien la langue française : je pouvais donc corriger les très nombreuses fautes d'orthographe et de syntaxe de leurs travaux écrits, tandis qu'ils m’initiaient aux arcanes de l'ordinateur. À l'époque, il y avait encore des écrans orange sur fond noir, des imprimantes à aiguilles, de larges disques de plastique souple où l'on mémorisait les données. L’ordinateur était d’un emploi beaucoup plus compliqué et laborieux qu’aujourd’hui : la « souris » n’était même pas encore inventée !Tout ceci fut pour moi une merveilleuse occasion d'apprendre à connaître la « vraie vie » des gens qui m'entouraient, et la mentalité des habitants du Québec. Les étudiants étaient de diverses provenances ; un bon nombre d'entre eux avait déjà pratiqué une activité professionnelle, ce qui leur donnait une bonne maturité. Cette université régionale était de dimensions humaines: l'étudiant pouvait poser des questions au professeur ou au chargé de cours, qui restaient accessibles. Ce fut une expérience extrêmement intéressante, et mes relations avec les étudiants furent amicales et chaleureuses. Je garde un bon souvenir de cette époque.
Interdit
Un jour, je reçus la nouvelle du décès inopiné de ma mère, survenu à cause d'une crise cardiaque. Je fus donc présent aux funérailles, à Bruxelles. À mon retour, j'eus la surprise de trouver une feuille de papier pliée en quatre, glissée dans la contre-porte arrière de la maison. Souvent, dans les maisons québécoises, on n’entre pas par la porte située en façade, mais bien par la porte arrière, donnant généralement dans la cuisine. En déverrouillant la porte, je lus ce billet. Il était griffonné, d'une écriture furibonde. C'est l'évêque ! Chose extraordinaire, il était venu jusque dans ce coin reculé du Québec, et avait trouvé porte fermée. Il aurait pu m'écrire, ou me téléphoner. Le billet, écrit en anglais, disait que j'étais la personne la plus « brutale » qu'il avait connue, et que j'étais désormais interdit. Il faut dire que pour moi, l’«interdiction» était dépourvue de toute signification, car il y avait bien longtemps que je ne célébrais plus la Divine Liturgie. J’avoue que je n'en revenais pas : trouver cela, au retour des funérailles de ma mère ! J'écrivis une lettre à l'évêque, lui disant ma peine d'avoir trouvé cet écrit, s'ajoutant à la douleur ressentie après la mort de ma mère, et joignant à cette missive une copie du faire-part des funérailles.
Interdit
Un jour, je reçus la nouvelle du décès inopiné de ma mère, survenu à cause d'une crise cardiaque. Je fus donc présent aux funérailles, à Bruxelles. À mon retour, j'eus la surprise de trouver une feuille de papier pliée en quatre, glissée dans la contre-porte arrière de la maison. Souvent, dans les maisons québécoises, on n’entre pas par la porte située en façade, mais bien par la porte arrière, donnant généralement dans la cuisine. En déverrouillant la porte, je lus ce billet. Il était griffonné, d'une écriture furibonde. C'est l'évêque ! Chose extraordinaire, il était venu jusque dans ce coin reculé du Québec, et avait trouvé porte fermée. Il aurait pu m'écrire, ou me téléphoner. Le billet, écrit en anglais, disait que j'étais la personne la plus « brutale » qu'il avait connue, et que j'étais désormais interdit. Il faut dire que pour moi, l’«interdiction» était dépourvue de toute signification, car il y avait bien longtemps que je ne célébrais plus la Divine Liturgie. J’avoue que je n'en revenais pas : trouver cela, au retour des funérailles de ma mère ! J'écrivis une lettre à l'évêque, lui disant ma peine d'avoir trouvé cet écrit, s'ajoutant à la douleur ressentie après la mort de ma mère, et joignant à cette missive une copie du faire-part des funérailles.
Tout cela renforça ma conviction du fait que l'Orthodoxie était étrangère à tout christianisme, à tout esprit évangélique, et bien sûr à l'enseignement du Christ. Les relations avec les étudiants de l'université, et avec les diverses personnes que je connaissais, était bien plus agréables et détendues que les emportements des ecclésiastiques. Un tel billet était un mystère : d'où venait la fureur de l'évêque ? Cela me paraissait démesuré et incompréhensible jusqu'à ce que je découvre un nid de guêpes accroché sous l’une des marches de l'escalier en bois: l'évêque avait malencontreusement mis le pied sur cet escalier et s'était fait attaquer par les guêpes qui y avaient construit leur nid, en mon absence. Probablement piqué par ces dangereux insectes, la fureur de l'évêque s'exprima sur cette feuille de papier, que je retrouvai à mon retour. Comme quoi, les guêpes peuvent avoir une influence déterminante sur une destinée dans l'Église !
"Acquérir des Dons du Saint Esprit, ici, maintenant, de façon tout-à-fait concrète."
Après la fin de mes études, je fis une tentative pour me réinstaller en Europe, à Bruxelles. Se retrouver dans une grande ville densément peuplée - comme le sont les villes européennes - habitant au sixième étage d'un immeuble, au milieu d'une circulation automobile démentielle, dans l'atmosphère saturée de stress et dans la pollution, tout cela excédait mes capacités psychologiques. Je n'étais plus fait pour habiter dans un tel contexte. Je revins donc en Abitibi. Les années s'écoulèrent ; le temps passa.
Finalement, j’en vins à me poser cette question : « qu'est ce qui, au juste, m'intéresse vraiment ? » La réponse est toujours la même - on ne se refait pas… - c'est la spiritualité, l'approfondissement de vie intérieure, la recherche de Dieu. Une rupture laisse toujours des traces. Et la « trace » que l'expulsion de Rawdon a laissée en moi, c'est le fait que, définitivement, je ne puis plus être «l'homme d'une institution». Avant, je pensais en termes de « structure » ; je me disais : «je vais fonder un ermitage» ; je voulais réaliser dans ma vie le modèle du parfait hiéromoine, avec l'idéologie monastique correspondante. Tout cela reste extérieur. Désormais, il m'est impossible d'être le protagoniste d’une institution ecclésiastique. L'important n'est pas là. L'important est d'être en dialogue avec le Christ, et d'être illuminé par l'Esprit. Ce ne sont pas des vains mots. C'est une réalité concrète et vécue. De toute manière, la vie qui s'étend devant moi est désormais plus courte que celle que j'ai derrière moi. Il devient urgent de s'orienter vers la vie spirituelle. Certes, nous avons besoin d'une institution, pour servir de cadre à la Divine Liturgie et pour recevoir les Sacrements. Mais le but de la vie terrestre, c'est, comme disait Saint Séraphin de Sarov, l'acquisition des Dons du Saint Esprit, ici, maintenant, de façon tout-à-fait concrète.
C'est pourquoi, un beau jour, je me résolus à prendre rendez-vous avec mon évêque, et de lui demander ma réintégration officielle dans le tissu de l'Église. Je m'attendais à de la suspicion de sa part, chose naturelle quand on voit revenir à soi quelqu'un qui avait disparu dans la Nature pendant des années. Ce fut tout le contraire : il me reçut à bras ouverts, et je ressortis de son bureau libéré de l'interdiction qui me frappait jusqu'à ce moment-là. Je fus bien surpris de cette rapidité.
"Acquérir des Dons du Saint Esprit, ici, maintenant, de façon tout-à-fait concrète."
Après la fin de mes études, je fis une tentative pour me réinstaller en Europe, à Bruxelles. Se retrouver dans une grande ville densément peuplée - comme le sont les villes européennes - habitant au sixième étage d'un immeuble, au milieu d'une circulation automobile démentielle, dans l'atmosphère saturée de stress et dans la pollution, tout cela excédait mes capacités psychologiques. Je n'étais plus fait pour habiter dans un tel contexte. Je revins donc en Abitibi. Les années s'écoulèrent ; le temps passa.
Finalement, j’en vins à me poser cette question : « qu'est ce qui, au juste, m'intéresse vraiment ? » La réponse est toujours la même - on ne se refait pas… - c'est la spiritualité, l'approfondissement de vie intérieure, la recherche de Dieu. Une rupture laisse toujours des traces. Et la « trace » que l'expulsion de Rawdon a laissée en moi, c'est le fait que, définitivement, je ne puis plus être «l'homme d'une institution». Avant, je pensais en termes de « structure » ; je me disais : «je vais fonder un ermitage» ; je voulais réaliser dans ma vie le modèle du parfait hiéromoine, avec l'idéologie monastique correspondante. Tout cela reste extérieur. Désormais, il m'est impossible d'être le protagoniste d’une institution ecclésiastique. L'important n'est pas là. L'important est d'être en dialogue avec le Christ, et d'être illuminé par l'Esprit. Ce ne sont pas des vains mots. C'est une réalité concrète et vécue. De toute manière, la vie qui s'étend devant moi est désormais plus courte que celle que j'ai derrière moi. Il devient urgent de s'orienter vers la vie spirituelle. Certes, nous avons besoin d'une institution, pour servir de cadre à la Divine Liturgie et pour recevoir les Sacrements. Mais le but de la vie terrestre, c'est, comme disait Saint Séraphin de Sarov, l'acquisition des Dons du Saint Esprit, ici, maintenant, de façon tout-à-fait concrète.
C'est pourquoi, un beau jour, je me résolus à prendre rendez-vous avec mon évêque, et de lui demander ma réintégration officielle dans le tissu de l'Église. Je m'attendais à de la suspicion de sa part, chose naturelle quand on voit revenir à soi quelqu'un qui avait disparu dans la Nature pendant des années. Ce fut tout le contraire : il me reçut à bras ouverts, et je ressortis de son bureau libéré de l'interdiction qui me frappait jusqu'à ce moment-là. Je fus bien surpris de cette rapidité.
J'avais sa bénédiction pour tenter de réinstaller une présence orthodoxe en Abitibi…
C'était tout un programme ! Je n'avais plus à disposition les deux anciennes églises russes qui étaient en Abitibi - l'une à Val-d'Or, et l'autre en la ville de Rouyn - car ces bâtiments qui étaient désaffectés, avaient été vendus par l'Archevêché. Je n'habitais plus depuis longtemps la petite maison au fin fond de la campagne achetée après mon expulsion de Rawdon – je l'avais vendue, lors de mon départ en Europe. Mais j'ai pu acquérir à des conditions intéressantes, une maison plus proche de la ville d'Amos et joliment située sur les rives d'un petit lac avec un petit bois où se trouvait une clairière. Cet endroit me parut fait pour y construire une chapelle, car je ressentais le besoin d'avoir un lieu dédié à la prière. Dès que la décision de construire cette chapelle fut prise, un «hasard remarquable» - mais bien sûr en ce domaine, le hasard n'existe pas – a fait que les fonds nécessaires pour l'achat des matériaux furent disponibles et un ami charpentier proposa ses services pour la construction, pourvu que je lui serve moi-même de manœuvre. Ainsi donc, nous commençons la construction. J'allais apprendre mille choses sur les techniques de construction d'un bâtiment en bois. J'allais aussi apprendre à ne plus avoir le vertige !
Note du rédacteur: les photos illustrant cette chronique ont été faites par le père Georges.
C'était tout un programme ! Je n'avais plus à disposition les deux anciennes églises russes qui étaient en Abitibi - l'une à Val-d'Or, et l'autre en la ville de Rouyn - car ces bâtiments qui étaient désaffectés, avaient été vendus par l'Archevêché. Je n'habitais plus depuis longtemps la petite maison au fin fond de la campagne achetée après mon expulsion de Rawdon – je l'avais vendue, lors de mon départ en Europe. Mais j'ai pu acquérir à des conditions intéressantes, une maison plus proche de la ville d'Amos et joliment située sur les rives d'un petit lac avec un petit bois où se trouvait une clairière. Cet endroit me parut fait pour y construire une chapelle, car je ressentais le besoin d'avoir un lieu dédié à la prière. Dès que la décision de construire cette chapelle fut prise, un «hasard remarquable» - mais bien sûr en ce domaine, le hasard n'existe pas – a fait que les fonds nécessaires pour l'achat des matériaux furent disponibles et un ami charpentier proposa ses services pour la construction, pourvu que je lui serve moi-même de manœuvre. Ainsi donc, nous commençons la construction. J'allais apprendre mille choses sur les techniques de construction d'un bâtiment en bois. J'allais aussi apprendre à ne plus avoir le vertige !
Note du rédacteur: les photos illustrant cette chronique ont été faites par le père Georges.
Les agressions commises par des extrémistes juifs contre les édifices chrétiens en Israël et dans les territoires palestiniens se poursuivent.
Des tombes chrétiennes ont été souillées par des slogans dans un cimetière orthodoxe de Jaffa, dans l'agglomération de Tel Aviv. Les mots «revanche» et «Le prix à payer» (nom d'un groupe de colons ultranationalistes) ont été retrouvés peints en hébreu sur les monuments funéraires jeudi 13 juin au matin, annonce la police israélienne.
Les assaillants, qui n'ont pas été arrêtés, s'en sont également pris à des voitures stationnées dans les environs du cimetière. Fin mai, les extrémistes juifs s'en étaient pris à l’abbaye bénédictine de la Dormition, sur le Mont Sion, à Jérusalem. Les graffitis peints sur les murs et les portes étaient explicites. On pouvait y lire: «Les chrétiens sont des singes, les chrétiens sont des esclaves».
Des tombes chrétiennes ont été souillées par des slogans dans un cimetière orthodoxe de Jaffa, dans l'agglomération de Tel Aviv. Les mots «revanche» et «Le prix à payer» (nom d'un groupe de colons ultranationalistes) ont été retrouvés peints en hébreu sur les monuments funéraires jeudi 13 juin au matin, annonce la police israélienne.
Les assaillants, qui n'ont pas été arrêtés, s'en sont également pris à des voitures stationnées dans les environs du cimetière. Fin mai, les extrémistes juifs s'en étaient pris à l’abbaye bénédictine de la Dormition, sur le Mont Sion, à Jérusalem. Les graffitis peints sur les murs et les portes étaient explicites. On pouvait y lire: «Les chrétiens sont des singes, les chrétiens sont des esclaves».
Le vandalisme antichrétien en toute impunité
Les mois précédents et l'année dernière, d’autres édifices religieux chrétiens avaient subi les mêmes actes de vandalisme, notamment le Monastère trappiste de Latroun, à 15 km à l’ouest de Jérusalem, une église baptiste à Jérusalem-Ouest, le Monastère de la Croix, dans la vallée de la Croix, près du musée d’Israël et de la Knesset.
Les auteurs de ces actes de déprédation et d'intimidation, qui visent également des mosquées et des véhicules dans les territoires occupés, ont l'air d'agir en toute impunité, n'étant quasiment jamais arrêtés. (apic/lpj/be)
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Jérusalem: Appel au respect des Lieux saints des trois religions
Un couvent vandalisé en Israël: "Mort aux chrétiens" et "Le prix à payer"
Vandalisme anti-chrétien à Jérusalem
Le pourcentage de chrétiens a diminué de moitié en treize ans en Palestine
Crissements de freins et klaxons dès l’aube troublent la quiétude d’un monastère orthodoxe de Jérusalem
Les mois précédents et l'année dernière, d’autres édifices religieux chrétiens avaient subi les mêmes actes de vandalisme, notamment le Monastère trappiste de Latroun, à 15 km à l’ouest de Jérusalem, une église baptiste à Jérusalem-Ouest, le Monastère de la Croix, dans la vallée de la Croix, près du musée d’Israël et de la Knesset.
Les auteurs de ces actes de déprédation et d'intimidation, qui visent également des mosquées et des véhicules dans les territoires occupés, ont l'air d'agir en toute impunité, n'étant quasiment jamais arrêtés. (apic/lpj/be)
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Jérusalem: Appel au respect des Lieux saints des trois religions
Un couvent vandalisé en Israël: "Mort aux chrétiens" et "Le prix à payer"
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Crissements de freins et klaxons dès l’aube troublent la quiétude d’un monastère orthodoxe de Jérusalem
Le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie est arrivé le 14 juin 2013 à Tallinn pour célébrer le 20e anniversaire du Tomos du patriarche Alexis II de Moscou, accordant l'autonomie à l'Église orthodoxe d'Estonie.
Le patriarche de Moscou Cyrille qui se trouve actuellement en Estonie, le 14 juin, déposé une gerbe au pied du monument de la Douleur des victimes de la déportation.
Cette statue représente Linda, le personnage féminin d’une épopée estonienne.
Le patriarche Cyrille a dit : « Nous rendons, auprès de ce monument à la Douleur, hommage aux souffrances de tous les innocents qui ont été déportés. Chaque famille estonienne ou presque a été concernée par la déportation. Il y avait parmi les déportés beaucoup de personnes d’origine russe dont de proches parents du métropolite de Tallin et d’Estonie Cornelius.Ce règne de l’arbitraire se fondait sur une idéologie qui excluait toute pensée autre que celle qu’elle préconisait. Les méthodes les plus cruelles qui soient ont été mises en œuvre.
Le patriarche de Moscou Cyrille qui se trouve actuellement en Estonie, le 14 juin, déposé une gerbe au pied du monument de la Douleur des victimes de la déportation.
Cette statue représente Linda, le personnage féminin d’une épopée estonienne.
Le patriarche Cyrille a dit : « Nous rendons, auprès de ce monument à la Douleur, hommage aux souffrances de tous les innocents qui ont été déportés. Chaque famille estonienne ou presque a été concernée par la déportation. Il y avait parmi les déportés beaucoup de personnes d’origine russe dont de proches parents du métropolite de Tallin et d’Estonie Cornelius.Ce règne de l’arbitraire se fondait sur une idéologie qui excluait toute pensée autre que celle qu’elle préconisait. Les méthodes les plus cruelles qui soient ont été mises en œuvre.
Nous comptons des millions de victimes en Estonie, en Russie, en Ukraine, en Belarus et en Moldavie. Comment oublier le passé ?Comment ne pas en tirer les leçons qui s’imposent ? Mais nous ne devons pas identifier le passé avec le présent. Au pied de ce monument j’appelle tous ceux dont le cœur est rempli d’amertume à ne pas éprouver d’amertume à l’égard des frères et des sœurs qui habitent à vos côtés. J’appelle les peuples de l’Estonie et de la Russie à la réconciliation et au pardon. Je souhaite que disparaissent les lignes de démarcation qui marquent l’histoire de nos deux peuples et qui induisent l’aliénation tout en consommant en vain nos énergies » - a jouté le patriarche Cyrille.
La statue de Linda personnifie la douleur qu’éprouve le peuple estonien. Tous les 14 juin, date du début de la déportation en Sibérie de 10.000 personnes ordonnée par Staline des centaines de personnes se réunissent au pied du monument.
« Nous commémorons le 72e anniversaire de la déportation. Parmi ceux qui ont été expédiés en Sibérie sans autre forme de procès on comptait près de 3.000 russes résidant dans le pays. Pratiquement tous les membres des associations et organisations regroupant les orthodoxes, les anciens officiers des Armées blanches, les jeunes monarchistes, les étudiants ainsi que tous les entrepreneurs russes et les membres de leurs familles ont été convoyés en Sibérie. La majorité d’entre eux ont été par la suite exécutés ou sont morts de faim, de maladies et des conditions insupportables dans lesquelles ils devaient vivre».
Rousskaia linia
Traduction "PO"
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Le patriarche Cyrille de Moscou se rend en Estonie
Le métropolite d’Estonie Cornelius à propos de la restitution au Patriarcat de Moscou de ses biens immobiliers légitimes
Présentation à la bibliothèque nationale d’Estonie du livre « L’Orthodoxie en Estonie : études et documents »
Présentation à Tallin d’un livre du patriarche Cyrille en estonien
La statue de Linda personnifie la douleur qu’éprouve le peuple estonien. Tous les 14 juin, date du début de la déportation en Sibérie de 10.000 personnes ordonnée par Staline des centaines de personnes se réunissent au pied du monument.
« Nous commémorons le 72e anniversaire de la déportation. Parmi ceux qui ont été expédiés en Sibérie sans autre forme de procès on comptait près de 3.000 russes résidant dans le pays. Pratiquement tous les membres des associations et organisations regroupant les orthodoxes, les anciens officiers des Armées blanches, les jeunes monarchistes, les étudiants ainsi que tous les entrepreneurs russes et les membres de leurs familles ont été convoyés en Sibérie. La majorité d’entre eux ont été par la suite exécutés ou sont morts de faim, de maladies et des conditions insupportables dans lesquelles ils devaient vivre».
Rousskaia linia
Traduction "PO"
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Le patriarche Cyrille de Moscou se rend en Estonie
Le métropolite d’Estonie Cornelius à propos de la restitution au Patriarcat de Moscou de ses biens immobiliers légitimes
Présentation à la bibliothèque nationale d’Estonie du livre « L’Orthodoxie en Estonie : études et documents »
Présentation à Tallin d’un livre du patriarche Cyrille en estonien
Traduction Elena Tastevin
Je demande pardon à ceux qui trouveront cette histoire inexacte. Je ’ai entendue moi-même il y a 15 ans.
Un prêtre de Californie du Nord officiait dans une paroisse composée d’ex chrétiens évangéliques convertis à l’orthodoxie. Lorsque leur prospère paroisse n’était pas encore orthodoxe les personnes les plus diverses les rejoignaient pour la lecture de la Bonne nouvelle. Un jour, un jeune homme en moto Harley-Davidson s’est arrêté près de leur maison de prière. Son apparence trahissait le bon à rien mais il souhaitait sincèrement connaître Jésus. Il a tissé de bonnes relations avec le pasteur, devenu plus tard prêtre orthodoxe. C’est ce prêtre qui m’a raconté l’histoire. Petit à petit le jeune homme changeait de mode de vie. Il se défaisait de ses péchés. Le pasteur lui dit un jour que s’il voulait vraiment suivre Jésus il devait quitter le milieu des motards. C’était au-dessus des forces du jeune homme. Il a quitté la paroisse et le pasteur avec l’intention de ne jamais plus y revenir.
Il a enfourché son Harley-Davidson et a disparu mais bientôt il a eu un terrible accident suite auquel il a perdu ses jambes.
Je demande pardon à ceux qui trouveront cette histoire inexacte. Je ’ai entendue moi-même il y a 15 ans.
Un prêtre de Californie du Nord officiait dans une paroisse composée d’ex chrétiens évangéliques convertis à l’orthodoxie. Lorsque leur prospère paroisse n’était pas encore orthodoxe les personnes les plus diverses les rejoignaient pour la lecture de la Bonne nouvelle. Un jour, un jeune homme en moto Harley-Davidson s’est arrêté près de leur maison de prière. Son apparence trahissait le bon à rien mais il souhaitait sincèrement connaître Jésus. Il a tissé de bonnes relations avec le pasteur, devenu plus tard prêtre orthodoxe. C’est ce prêtre qui m’a raconté l’histoire. Petit à petit le jeune homme changeait de mode de vie. Il se défaisait de ses péchés. Le pasteur lui dit un jour que s’il voulait vraiment suivre Jésus il devait quitter le milieu des motards. C’était au-dessus des forces du jeune homme. Il a quitté la paroisse et le pasteur avec l’intention de ne jamais plus y revenir.
Il a enfourché son Harley-Davidson et a disparu mais bientôt il a eu un terrible accident suite auquel il a perdu ses jambes.
Au bout du compte il s’est retrouvé dans une maison délabrée et a renoué avec ses « vieux amis ». Sa maison se trouvait dans un quartier défavorisé où il y avait beaucoup de délinquance. Un soir lorsque lui et ses copains s’adonnaient à l’alcool et aux drogues, le jeune homme a glissé et a perdu conscience. Ses copains enivrés ont décidé qu’il était mort. Sans savoir que faire et pour éviter les ennuis ils ont abandonné le corps dans une décharge.
C’est là que le jeune homme a repris conscience le lendemain. C’était un réveil terrible : se trouver abandonné dans une poubelle. Ayant réussi à sortir du bac qui aurait pu devenir son cercueil le jeune homme s’est assis sur le bord de la route, plein de pensées lugubres. « Voila, où j’en suis arrivé, un déchet humain, jeté dans une décharge, absolument inutile ».
Désespéré il a aperçu une femme vêtue de haillons comme une SDF.
Elle s’approcha de lui. Tout son air était désapprobateur. « Tu sais où il faut aller, vas »-a-t-elle dit. En ce moment précis, le jeune homme s’est rappelé du pasteur et de l’église dans laquelle il s’était presque complètement transformé. Décidé, il a pris la route.
Il a retrouvé l’ex-maison de prière complètement changée. Le toit était décoré de dômes et de croix dorés, l’intérieur était aussi devenu différent. Il n’y avait plus de chaises, il a vu une sorte de cloison de séparation avec des représentations étranges de saints. Ebahi, il regardait de tous les côtés et son regard a été captivé par la représentation d’une femme. Il y reconnut la misérable qui lui avait indiqué où aller quand il était déprimé. C’était Sainte Xénia de Saint-Pétersbourg, folle-en-Christ.
C’est là que le jeune homme a repris conscience le lendemain. C’était un réveil terrible : se trouver abandonné dans une poubelle. Ayant réussi à sortir du bac qui aurait pu devenir son cercueil le jeune homme s’est assis sur le bord de la route, plein de pensées lugubres. « Voila, où j’en suis arrivé, un déchet humain, jeté dans une décharge, absolument inutile ».
Désespéré il a aperçu une femme vêtue de haillons comme une SDF.
Elle s’approcha de lui. Tout son air était désapprobateur. « Tu sais où il faut aller, vas »-a-t-elle dit. En ce moment précis, le jeune homme s’est rappelé du pasteur et de l’église dans laquelle il s’était presque complètement transformé. Décidé, il a pris la route.
Il a retrouvé l’ex-maison de prière complètement changée. Le toit était décoré de dômes et de croix dorés, l’intérieur était aussi devenu différent. Il n’y avait plus de chaises, il a vu une sorte de cloison de séparation avec des représentations étranges de saints. Ebahi, il regardait de tous les côtés et son regard a été captivé par la représentation d’une femme. Il y reconnut la misérable qui lui avait indiqué où aller quand il était déprimé. C’était Sainte Xénia de Saint-Pétersbourg, folle-en-Christ.
Il a retrouvé son ami pasteur devenu prêtre orthodoxe portant la soutane et une croix pectorale. Le jeune homme s’est fait baptiser. Il menait depuis une vie de paroissien assidu, complètement transformé.
Je ne sais pas ce qu’il est devenu depuis. Je n’ai aucune raison de penser qu’il a quitté la paroisse.
Le miracle La bienheureuse Xénia a sauvé un homme qui ne connaissait rien d’elle et qui vivait loin de la Russie. Ce miracle s’est produit au moment où l’homme en avait le plus besoin.*
Pravoslavie i Mir
Je ne sais pas ce qu’il est devenu depuis. Je n’ai aucune raison de penser qu’il a quitté la paroisse.
Le miracle La bienheureuse Xénia a sauvé un homme qui ne connaissait rien d’elle et qui vivait loin de la Russie. Ce miracle s’est produit au moment où l’homme en avait le plus besoin.*
Pravoslavie i Mir
Arsène Zagouliaev
Traduction E. Tastevin
La municipalité de Moscou a récemment permis à l’église Saints Cosme Damien à Choubino (Moscou) de construire un clocher. La paroisse a sollicité ce permis de construire pendant plus de 10 ans ceci malgré la résistance du voisinage. Le père Alexandre Borissov, recteur de l’église, médite sur les obstacles à l’implantation des églises dans le centre-ville et dans les quartiers résidentiels.
La mairie de Moscou a récemment permis à l’église des Saints Cosme et Damien à Choubino de reconstruire le clocher et la maison paroissiale qui étaient là avant la révolution. Le chantier démarrera dans un mois. La maison paroissiale sera bâtie dans la cour de la cathédrale où elle se trouvait avant sa destruction.Le clocher sera construit dans un nouvel endroit, à distance de l’immeuble résidentiel voisin. La paroisse a sollicité ce permis pendant 10 ans. Les paroissiens ont négocié à de nombreuses reprises avec des fonctionnaires et des habitants qui protestaient contre le projet. Des inconnus ont vandalisé la palissade de la cathédrale avec une disqueuse.
Traduction E. Tastevin
La municipalité de Moscou a récemment permis à l’église Saints Cosme Damien à Choubino (Moscou) de construire un clocher. La paroisse a sollicité ce permis de construire pendant plus de 10 ans ceci malgré la résistance du voisinage. Le père Alexandre Borissov, recteur de l’église, médite sur les obstacles à l’implantation des églises dans le centre-ville et dans les quartiers résidentiels.
La mairie de Moscou a récemment permis à l’église des Saints Cosme et Damien à Choubino de reconstruire le clocher et la maison paroissiale qui étaient là avant la révolution. Le chantier démarrera dans un mois. La maison paroissiale sera bâtie dans la cour de la cathédrale où elle se trouvait avant sa destruction.Le clocher sera construit dans un nouvel endroit, à distance de l’immeuble résidentiel voisin. La paroisse a sollicité ce permis pendant 10 ans. Les paroissiens ont négocié à de nombreuses reprises avec des fonctionnaires et des habitants qui protestaient contre le projet. Des inconnus ont vandalisé la palissade de la cathédrale avec une disqueuse.
L’église des Saints Cosme et Damien à Choubino 2013
Les conflits entre les partisans et les adversaires de la construction de nouvelles églises dans la capitale sont nombreux. Le cas de la cathédrale de Saints Cosme et Damien est un exemple de litige entre les habitants et les fidèles. Ce cas est représentatif. Cette paroisse n’est pas comme les autres. L’église fait face à l’Hôtel de ville de Moscou, elle voisine avec le monument à Yurij Dolgoroukij, fondateur de Moscou. Traditionnellement, l’église attire des représentants de l’ « intelligentsia » de Moscou. Le litige a opposé des paroissiens et des habitants du quartier qui dans leurs lettres à l’administration disaient que la proximité de l’église les dérangeait même s’ils étaient eux-mêmes des « russes orthodoxes ».
Le Protopresbytre Alexandre Borissov, recteur de la cathédrale Saints Cosme et Damien a récemment obtenu le permis de construire. Le chantier commencera dans un mois et durera approximativement 2 ans et demi. « Aujourd’hui on prépare le terrain. Le chantier sera difficile à cause de la rue piétonnière adjacente récemment reconstruite. En effet, il faudra chercher une solution pour faire passer les camions.
L’immeuble qui cache la façade de l’église a été construit avant la révolution. C’est l’ex hôtel « Dresde » construit en 1913. C’était un signe précurseur : si l’on construit un hôtel dans le centre-ville qui cache l’église on peut deviner sur quoi cela débouchera…
L’église des Saints Cosme et Damien à Choubino en 1882
Les conflits entre les partisans et les adversaires de la construction de nouvelles églises dans la capitale sont nombreux. Le cas de la cathédrale de Saints Cosme et Damien est un exemple de litige entre les habitants et les fidèles. Ce cas est représentatif. Cette paroisse n’est pas comme les autres. L’église fait face à l’Hôtel de ville de Moscou, elle voisine avec le monument à Yurij Dolgoroukij, fondateur de Moscou. Traditionnellement, l’église attire des représentants de l’ « intelligentsia » de Moscou. Le litige a opposé des paroissiens et des habitants du quartier qui dans leurs lettres à l’administration disaient que la proximité de l’église les dérangeait même s’ils étaient eux-mêmes des « russes orthodoxes ».
Le Protopresbytre Alexandre Borissov, recteur de la cathédrale Saints Cosme et Damien a récemment obtenu le permis de construire. Le chantier commencera dans un mois et durera approximativement 2 ans et demi. « Aujourd’hui on prépare le terrain. Le chantier sera difficile à cause de la rue piétonnière adjacente récemment reconstruite. En effet, il faudra chercher une solution pour faire passer les camions.
L’immeuble qui cache la façade de l’église a été construit avant la révolution. C’est l’ex hôtel « Dresde » construit en 1913. C’était un signe précurseur : si l’on construit un hôtel dans le centre-ville qui cache l’église on peut deviner sur quoi cela débouchera…
L’église des Saints Cosme et Damien à Choubino en 1882
- En quoi consistait votre discorde avec les habitants du quartier ?
- Ils s’opposaient par leurs dires à notre initiative ces derniers 5 ou 6 ans. Ils disaient essentiellement qu’ils n’avaient pas besoin d’une église. « Bâtissez sur la place Rouge si vous le voulez mais pas sous nos fenêtres ». Beaucoup de préjugés. On disait qu’un parking souterrain serait construit sous l’église et que cela provoquerait des fissures dans les immeubles voisins.
Nous avons jusqu’à fin mars offert des repas à des sans abri. Et les habitants n’arrêtaient pas de se plaindre. Je garde leurs lettres qui sont parfois drôles. « Les religieux ont dépassé toutes les bornes, ils rassemble des bandes d’émigrés musulmans empêchant ainsi les russes orthodoxes de recevoir des secours et des repas. Ainsi les musulmans se moquent des russes ». Ils ont écrit dans ce sens à la Douma, au procureur et à la mairie.
Le 22 février des représentants de la copropriété ont tronçonné 60 mètres du grillage qui protégeait notre terrain. Le 5 mars nous nous sommes rencontré avec des représentants de la mairie et de la copropriété. Nos adversaires ont annoncé sur un ton abrupt que la démarcation cadastrale n’était pas correcte et que ce terrain faisait partie de l’immeuble. C’est un mensonge. La séparation a été tracée à la frontière historique de la cathédrale en conformité avec le permis délivré par la mairie en 2007.
- Ils s’opposaient par leurs dires à notre initiative ces derniers 5 ou 6 ans. Ils disaient essentiellement qu’ils n’avaient pas besoin d’une église. « Bâtissez sur la place Rouge si vous le voulez mais pas sous nos fenêtres ». Beaucoup de préjugés. On disait qu’un parking souterrain serait construit sous l’église et que cela provoquerait des fissures dans les immeubles voisins.
Nous avons jusqu’à fin mars offert des repas à des sans abri. Et les habitants n’arrêtaient pas de se plaindre. Je garde leurs lettres qui sont parfois drôles. « Les religieux ont dépassé toutes les bornes, ils rassemble des bandes d’émigrés musulmans empêchant ainsi les russes orthodoxes de recevoir des secours et des repas. Ainsi les musulmans se moquent des russes ». Ils ont écrit dans ce sens à la Douma, au procureur et à la mairie.
Le 22 février des représentants de la copropriété ont tronçonné 60 mètres du grillage qui protégeait notre terrain. Le 5 mars nous nous sommes rencontré avec des représentants de la mairie et de la copropriété. Nos adversaires ont annoncé sur un ton abrupt que la démarcation cadastrale n’était pas correcte et que ce terrain faisait partie de l’immeuble. C’est un mensonge. La séparation a été tracée à la frontière historique de la cathédrale en conformité avec le permis délivré par la mairie en 2007.
- Y a-t-il des paroissiens parmi les habitants de cette maison ?
- La maison au 6, rue Tverskaya est composée de 4 grands bâtiments avec plus de 600 appartements. Seuls 2 personnes font partie de la paroisse. Une dame âgée et une autre, d’âge moyen. Certains habitants sont neutres à l’égard de la construction mais la majorité y est très hostile. Je pense que la même proportion est valable pour tous les quartiers de Moscou : 1 à 2% de personnes sont pour l’Eglise. Nos paroissiens habitent dans des divers quartiers de Moscou, tel doit être le cas de toute paroisse située dans le centre-ville. Ces personnes nous rejoignent parce que l’esprit de notre paroisse leur est proche, ce n’est pas son emplacement qui les intéresse. A la réouverture de l’église en 1990 les personnes des immeubles avoisinants étaient peu nombreuses dans notre paroisse. Maintenant comme avant ils passent parfois pour les jours de fêtes et nous prient de venir bénir leur appartement.
-La résistance à la construction de nouvelles églises est-elle fréquente de nos jours ? A-t-elle existé avant ? Dans les années 1990 par exemple ?
-La construction de nouvelles églises était rare dans les années 1990. Les églises existantes rouvraient leurs portes après reconstruction. A l’époque personne ne s’y opposait parce que les gens avaient de la compassion pour l’Eglise récemment encore persécutée par le pouvoir soviétique. L’Eglise était obligée de restaurer ses cathédrales dans un contexte de ruine et de pauvreté totale.
Aujourd’hui la société est devenue indifférente à l’Eglise et à la foi orthodoxe. « Qu’ils croient s’ils le veulent, c’est leur affaire privée mais qu’ils ne nous dérangent pas ». Au début des années 2000 l’intérêt pour l’Eglise a commencé à faiblir alors que l’opposition s’est accrue.
Il reste par exemple boulevard de Cronstadt un clocher du monastère de la Vierge de Kazan. La hiérarchie a donné sa bénédiction pour officier dans le clocher et construire une petite église à proximité. Les habitants se sont furieusement opposés et finalement l’église n’a pas été construite. L’argument principal, comme partout ailleurs, consistait à dire qu’ils n’auraient plus de place pour promener leurs chiens.
C’est un cercle vicieux : les personnes exigent de l’Eglise d’être présente dans leurs vies et la traitent en même temps comme une servante. Bénis les rameaux, distribue de l’eau bénite, nous ne t’aiderons pas à devenir meilleure. Nous te donnerons de l’argent et exigerons en revanche que tu fasses ce que nous attendons de toi sans porter atteinte à notre confort.
- La maison au 6, rue Tverskaya est composée de 4 grands bâtiments avec plus de 600 appartements. Seuls 2 personnes font partie de la paroisse. Une dame âgée et une autre, d’âge moyen. Certains habitants sont neutres à l’égard de la construction mais la majorité y est très hostile. Je pense que la même proportion est valable pour tous les quartiers de Moscou : 1 à 2% de personnes sont pour l’Eglise. Nos paroissiens habitent dans des divers quartiers de Moscou, tel doit être le cas de toute paroisse située dans le centre-ville. Ces personnes nous rejoignent parce que l’esprit de notre paroisse leur est proche, ce n’est pas son emplacement qui les intéresse. A la réouverture de l’église en 1990 les personnes des immeubles avoisinants étaient peu nombreuses dans notre paroisse. Maintenant comme avant ils passent parfois pour les jours de fêtes et nous prient de venir bénir leur appartement.
-La résistance à la construction de nouvelles églises est-elle fréquente de nos jours ? A-t-elle existé avant ? Dans les années 1990 par exemple ?
-La construction de nouvelles églises était rare dans les années 1990. Les églises existantes rouvraient leurs portes après reconstruction. A l’époque personne ne s’y opposait parce que les gens avaient de la compassion pour l’Eglise récemment encore persécutée par le pouvoir soviétique. L’Eglise était obligée de restaurer ses cathédrales dans un contexte de ruine et de pauvreté totale.
Aujourd’hui la société est devenue indifférente à l’Eglise et à la foi orthodoxe. « Qu’ils croient s’ils le veulent, c’est leur affaire privée mais qu’ils ne nous dérangent pas ». Au début des années 2000 l’intérêt pour l’Eglise a commencé à faiblir alors que l’opposition s’est accrue.
Il reste par exemple boulevard de Cronstadt un clocher du monastère de la Vierge de Kazan. La hiérarchie a donné sa bénédiction pour officier dans le clocher et construire une petite église à proximité. Les habitants se sont furieusement opposés et finalement l’église n’a pas été construite. L’argument principal, comme partout ailleurs, consistait à dire qu’ils n’auraient plus de place pour promener leurs chiens.
C’est un cercle vicieux : les personnes exigent de l’Eglise d’être présente dans leurs vies et la traitent en même temps comme une servante. Bénis les rameaux, distribue de l’eau bénite, nous ne t’aiderons pas à devenir meilleure. Nous te donnerons de l’argent et exigerons en revanche que tu fasses ce que nous attendons de toi sans porter atteinte à notre confort.
L’Eglise se heurte évidemment à beaucoup de problèmes. Les personnes s’attendent à être complètement prises en charge. En même temps les gens restent indifférents. Ils comprennent que pour être chrétien il faut faire ce qu’ils ne veulent pas faire. Aussi pour justifier leur paresse spirituelle ils parlent des luxueuses voitures du clergé et affirment que l’Eglise s’est aliénée de l’enseignement du Chris. La plupart de ces reproches ne sont qu’un prétexte pour justifier une attitude hostile à l’égard de l’Eglise.
-Comment surmonter un tel rejet ?
Il faut commencer par le catéchisme puis continuer par l’étude de l’Evangile sous la direction d’un prêtre. Bref, l’Eglise doit organiser des cours de catéchisme. Bien sûr, la Liturgie est l’essentiel mais il faut que la personne vienne y participer avec désir, elle doit se pénétrer de ce qui se passe. Elle doit entendre l’appel de Jésus et connaître l’Evangile.
Chaque paroisse est différente mais il est important que le fidèle n’y soit pas anonyme et que les paroissiens se connaissent comme se connaissent des voisins ou des collègues. Si une église s’ouvre dans un quartier résidentiel ses prêtres doivent s’occuper de ses paroissiens en dehors des offices de sorte que l’Eglise devienne le centre de la vie du quartier et qu’elle offre une aide sociale.
-Comment surmonter un tel rejet ?
Il faut commencer par le catéchisme puis continuer par l’étude de l’Evangile sous la direction d’un prêtre. Bref, l’Eglise doit organiser des cours de catéchisme. Bien sûr, la Liturgie est l’essentiel mais il faut que la personne vienne y participer avec désir, elle doit se pénétrer de ce qui se passe. Elle doit entendre l’appel de Jésus et connaître l’Evangile.
Chaque paroisse est différente mais il est important que le fidèle n’y soit pas anonyme et que les paroissiens se connaissent comme se connaissent des voisins ou des collègues. Si une église s’ouvre dans un quartier résidentiel ses prêtres doivent s’occuper de ses paroissiens en dehors des offices de sorte que l’Eglise devienne le centre de la vie du quartier et qu’elle offre une aide sociale.
Les personnes peuvent préférer se rendre dans une église du centre-ville. Il est plus efficace cependant de pratiquer certaines activités dans son propre quartier. Par exemple, nous enseignons le catéchisme dans notre paroisse pour environ 60 enfants dont la majorité habitent loin. C’est difficile pour les parents. Si une telle école de catéchisme se trouvait dans leur paroisse de quartier, cela aurait été plus simple pour eux.
En hiver je suis intervenu pour soutenir l’initiative des habitants du district Gagarine qui souhaitaient la construction d’une cathédrale rue Molodezhnaya. Quelques dizaines de personnes étaient pour soutenir le projet alors que des milliers se prononçaient contre. Ils écrivaient des lettres, rassemblaient des signatures. Une paroissienne m’a raconté cette histoire en détail.
En hiver je suis intervenu pour soutenir l’initiative des habitants du district Gagarine qui souhaitaient la construction d’une cathédrale rue Molodezhnaya. Quelques dizaines de personnes étaient pour soutenir le projet alors que des milliers se prononçaient contre. Ils écrivaient des lettres, rassemblaient des signatures. Une paroissienne m’a raconté cette histoire en détail.
Des aires de jeux, des espaces pour des chiens doivent certes exister. Mais est-ce que des lieux où nous apprendrons à nos enfants ce qui est bien et ce qui est mal ne doivent-ils pas exister à côté ? A Moscou il y a plus d’un million de musulmans et bien sûr ils ont le droit d’avoir des mosquées. Mais est-ce que les chrétiens n’auraient pas ce droit ? J’ai dit que « Si vous ne voulez pas vivre selon la loi de Jésus, bientôt vous allez vivre selon la loi de la charia ». L’interdiction de construire des mosquées n’aboutira à rien si la lumière de Jésus ne nous éclaire pas dans notre indifférence.
« Neskoutchniy sad »
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L’archiprêtre Alexandre Borissov : « A la Loubianka, on m’a prévenu que j’allais avoir des problèmes »
Archiprêtre Alexandre Borissov : Il y a vingt ans, l’échec du putsch communiste en Russie
« Neskoutchniy sad »
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L’archiprêtre Alexandre Borissov : « A la Loubianka, on m’a prévenu que j’allais avoir des problèmes »
Archiprêtre Alexandre Borissov : Il y a vingt ans, l’échec du putsch communiste en Russie
La crise que connait actuellement l’Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale concerne, évidemment, toute l’Eglise orthodoxe dans nos pays et, particulièrement, celle de tradition russe. Ce temps de crise est un temps propice à la réflexion et à un retour sur nous-mêmes.
Beaucoup d’entre nous manifestent un certain étonnement et se demandent pourquoi il n’a pas été possible d’élire simplement un successeur à l'archevêque, comme on l’a fait dans le passé.
On sent même une certaine interrogation sur l’attitude du Patriarcat de Constantinople.
Beaucoup d’entre nous manifestent un certain étonnement et se demandent pourquoi il n’a pas été possible d’élire simplement un successeur à l'archevêque, comme on l’a fait dans le passé.
On sent même une certaine interrogation sur l’attitude du Patriarcat de Constantinople.
Mais peut-on exiger de lui qu’il maintienne deux diocèses parallèles dans nos pays, suivant des critères somme toute ethniques, alors que nous ne cessons de répéter que le phylétisme est condamnable ? Il faut bien réfléchir sur nous-mêmes. Ce qui était possible, lorsqu’il s’agissait d’un diocèse russe placé provisoirement sous la protection de Constantinople, devient problématique si on veut en faire une structure pérenne.
Par ailleurs, toute crise dans l’Eglise comporte un aspect spirituel. Nous, je parle ici des descendants de la première émigration russe, sommes en général plutôt contents de nous-mêmes et avons tendance à condamner, parfois violemment, d’autres Eglises ou groupes, en particulier l’Eglise russe. Ne péchons-nous pas par manque d’humilité, vertu chrétienne cardinale ? Ne sommes-nous pas chrétiens surtout dans notre tête et moins dans notre cœur ? Sommes-nous dignes des théologiens remarquables qui ont marqué les premières décades de l’émigration ou notre culture théologique s’est-elle étiolée ?
Avons-nous encore, parmi nous, des guides spirituels qui pourraient nous éclairer sur notre situation et nous indiquer le droit chemin?
Certains d’entre nous aspirent avant tout à sauvegarder des spécificités qui nous distinguent d’autres orthodoxes. Ne vaudrait-il pas mieux rechercher « l’union de tous », par exemple en remettant notre avenir entre les mains d’un ou des évêques dirigeants un diocèse en France.
En ces temps de crise, nous avons besoin de l'aide du Seigneur.
S.R.- juin 2013
MOUVEMENT de L'OLTR
Par ailleurs, toute crise dans l’Eglise comporte un aspect spirituel. Nous, je parle ici des descendants de la première émigration russe, sommes en général plutôt contents de nous-mêmes et avons tendance à condamner, parfois violemment, d’autres Eglises ou groupes, en particulier l’Eglise russe. Ne péchons-nous pas par manque d’humilité, vertu chrétienne cardinale ? Ne sommes-nous pas chrétiens surtout dans notre tête et moins dans notre cœur ? Sommes-nous dignes des théologiens remarquables qui ont marqué les premières décades de l’émigration ou notre culture théologique s’est-elle étiolée ?
Avons-nous encore, parmi nous, des guides spirituels qui pourraient nous éclairer sur notre situation et nous indiquer le droit chemin?
Certains d’entre nous aspirent avant tout à sauvegarder des spécificités qui nous distinguent d’autres orthodoxes. Ne vaudrait-il pas mieux rechercher « l’union de tous », par exemple en remettant notre avenir entre les mains d’un ou des évêques dirigeants un diocèse en France.
En ces temps de crise, nous avons besoin de l'aide du Seigneur.
S.R.- juin 2013
MOUVEMENT de L'OLTR
Un colloque consacré à l’œuvre du métropolite Antoine de Sourozh a eu lieu le 10 juin à la "Maison de la Russie à l’étranger à Moscou" (Fonds Alexandre Soljenitsyne).
Madame Frederica de Graaf, fille spirituelle du métropolite Antoine travaillant dans un Centre de soins palliatifs à Moscou est intervenue sur le sujet « La souffrance qui apporte la lumière ». Cette « lumière » émane de la prise de conscience de la maladie et de la mort imminente, disponibilité du cœur que nous constatons le plus fréquemment chez les enfants et les adolescents. Ils savent mieux que tous les autres faire abnégation d’eux-mêmes afin d’aider leurs proches dans l’inévitable séparation. Cette « lumière » est donnée par le sens que l’on découvre à la vie et qui est plus que la vie même. Les épreuves qui précèdent la mort aident l’agonisant ainsi que ses proches à trouver un regard nouveau sur le Christ souffrant.
Il existe trois modes de souffrances : le groupe le plus nombreux est celui des malades qui se considèrent être des victimes et ne sont pas à même d’accepter la souffrance. Souvent on les entend dire qu’ils n’ont pas mérité d’être ainsi punis par Dieu ; l’expérience qu’ils vivent ne leur apporte rien.
Madame Frederica de Graaf, fille spirituelle du métropolite Antoine travaillant dans un Centre de soins palliatifs à Moscou est intervenue sur le sujet « La souffrance qui apporte la lumière ». Cette « lumière » émane de la prise de conscience de la maladie et de la mort imminente, disponibilité du cœur que nous constatons le plus fréquemment chez les enfants et les adolescents. Ils savent mieux que tous les autres faire abnégation d’eux-mêmes afin d’aider leurs proches dans l’inévitable séparation. Cette « lumière » est donnée par le sens que l’on découvre à la vie et qui est plus que la vie même. Les épreuves qui précèdent la mort aident l’agonisant ainsi que ses proches à trouver un regard nouveau sur le Christ souffrant.
Il existe trois modes de souffrances : le groupe le plus nombreux est celui des malades qui se considèrent être des victimes et ne sont pas à même d’accepter la souffrance. Souvent on les entend dire qu’ils n’ont pas mérité d’être ainsi punis par Dieu ; l’expérience qu’ils vivent ne leur apporte rien.
Il est souvent difficile de soulager leurs douleurs physiques. D’autres aspirent à une prise de conscience et font de leur mieux pour se préparer à la mort par, pour ainsi dire, leurs propres moyens. Ceux-là font abstraction de leur « moi » et s’appliquent à préparer leurs proches aux souffrances qui les attendent. De troisièmes, enfin, très peu nombreux, et le métropolite Antoine en faisait partie, « triomphent de la mort ». Leur expérience les laisse entrevoir la vie éternelle ; ils savent pertinemment que la mort n’aura pas le mot de la fin.
Une grande responsabilité incombe non seulement aux proches qui accompagnent l’agonisant mais aussi à ceux qui sont sur le point de partir. Les mourants peuvent devenir des repères pour ceux qui restent s’ils manifestent leur foi et leur gratitude envers Dieu et les hommes.
Le docteur Anna Sonkina, médecin pédiatre des groupes orthodoxes de miséricorde, a parlé dans sa communication de questions difficiles de théologie et de déontologie. Ce sont des questions qui n’ont pas encore trouvé de réponses que ce soit en Russie ou en Occident. Les techniques de réanimation sont de nos jours aptes à prolonger la vie quasi indéfiniment. Or, cela entraine des souffrances et, souvent, de nouvelles douleurs corporelles. L’Occident donne à ces questions des réponses d’ordre séculier : la vie et la mort relèvent du libre arbitre de chacun ce qui implique l’acceptation de l’euthanasie. Ces situations ne sont actuellement pas à l’ordre du jour en Russie. Lorsque l’éventualité de l’euthanasie survient c’est l’approche « la survie à n’importe quel prix » qui prend le dessus. Il est indispensable que l’Eglise laisse les spécialistes débattre du problème.
Le docteur Sonkina s’applique à lancer un débat portant sur la bioéthique au sein de l’Eglise. Le père spirituel d’un agonisant croyant doit être consulté lorsqu’il s’agit de décider s’il convient de débrancher les appareils de survie. Le métropolite Antoine a souvent répété : « Que l’on vive ou que l’on s’apprête à mourir importe peu. L’essentiel est de savoir ce pourquoi l’on vit et l’on meurt ». C’est là souvent une clé permettant de répondre à des situations terribles de fin de vie.
Alexandre Ogorodnikov, publiciste orthodoxe, prisonnier de conscience dans les années 70-80, a raconté dans son intervention qu’il était venu à la foi grâce au métropolite Antoine qu’il avait souvent rencontré à Moscou. Le récit qu’a fait Alexandre Ogorodnikov de sa détention (il avait été condamné pour avoir participé à un séminaire chrétien se réunissant à domicile) ne portait pas sur la maladie et les souffrances corporelles qui précèdent la mort. L’expérience des camps lui a apporté des révélations dont il a fait part dans son allocution : « Dieu attend de nous que nous joignons nos efforts aux Siens. Souffrant du gel, de la faim, absolument seuls dans noscellules, nous sentions apparaître en nous-mêmes une source de joie sereine et de chaleur – nous percevions les prières de ceux qui pensaient à nous. Lorsque un membre de l’Eglise souffre, c’est tout le corps de l’Eglise qui souffre aussi ».
Il a été annoncé en fin de colloque en fin de colloque que la IV Conférence internationale consacrée à Monseigneur Antoine se tiendra du 13 au 15 septembre prochain à Moscou.
Bogoslov.ru
Traduction "Parlons d'orthodoxie"
Une grande responsabilité incombe non seulement aux proches qui accompagnent l’agonisant mais aussi à ceux qui sont sur le point de partir. Les mourants peuvent devenir des repères pour ceux qui restent s’ils manifestent leur foi et leur gratitude envers Dieu et les hommes.
Le docteur Anna Sonkina, médecin pédiatre des groupes orthodoxes de miséricorde, a parlé dans sa communication de questions difficiles de théologie et de déontologie. Ce sont des questions qui n’ont pas encore trouvé de réponses que ce soit en Russie ou en Occident. Les techniques de réanimation sont de nos jours aptes à prolonger la vie quasi indéfiniment. Or, cela entraine des souffrances et, souvent, de nouvelles douleurs corporelles. L’Occident donne à ces questions des réponses d’ordre séculier : la vie et la mort relèvent du libre arbitre de chacun ce qui implique l’acceptation de l’euthanasie. Ces situations ne sont actuellement pas à l’ordre du jour en Russie. Lorsque l’éventualité de l’euthanasie survient c’est l’approche « la survie à n’importe quel prix » qui prend le dessus. Il est indispensable que l’Eglise laisse les spécialistes débattre du problème.
Le docteur Sonkina s’applique à lancer un débat portant sur la bioéthique au sein de l’Eglise. Le père spirituel d’un agonisant croyant doit être consulté lorsqu’il s’agit de décider s’il convient de débrancher les appareils de survie. Le métropolite Antoine a souvent répété : « Que l’on vive ou que l’on s’apprête à mourir importe peu. L’essentiel est de savoir ce pourquoi l’on vit et l’on meurt ». C’est là souvent une clé permettant de répondre à des situations terribles de fin de vie.
Alexandre Ogorodnikov, publiciste orthodoxe, prisonnier de conscience dans les années 70-80, a raconté dans son intervention qu’il était venu à la foi grâce au métropolite Antoine qu’il avait souvent rencontré à Moscou. Le récit qu’a fait Alexandre Ogorodnikov de sa détention (il avait été condamné pour avoir participé à un séminaire chrétien se réunissant à domicile) ne portait pas sur la maladie et les souffrances corporelles qui précèdent la mort. L’expérience des camps lui a apporté des révélations dont il a fait part dans son allocution : « Dieu attend de nous que nous joignons nos efforts aux Siens. Souffrant du gel, de la faim, absolument seuls dans noscellules, nous sentions apparaître en nous-mêmes une source de joie sereine et de chaleur – nous percevions les prières de ceux qui pensaient à nous. Lorsque un membre de l’Eglise souffre, c’est tout le corps de l’Eglise qui souffre aussi ».
Il a été annoncé en fin de colloque en fin de colloque que la IV Conférence internationale consacrée à Monseigneur Antoine se tiendra du 13 au 15 septembre prochain à Moscou.
Bogoslov.ru
Traduction "Parlons d'orthodoxie"
Le Conseil de l’Archevêché s’est réuni le 30 mai 2013 sous la présidence de Son Eminence le Métropolite Emmanuel. Parmi les questions abordées :
1. Son Eminence le Métropolite Emmanuel a confirmé avoir reçu du Patriarcat Œcuménique une lettre datée du 22 mai, l’informant de sa nomination par le Saint-Synode (réunion du 22 avril dernier) comme Exarque, provisoirement en charge de l’administration de l’Archevêché. Il donne lecture de ce texte, à partir de l’original grec, dans une traduction orale en français. Dès que la version officielle sera disponible en français, le texte sera publié sur le site de l’Archevêché.
1. Son Eminence le Métropolite Emmanuel a confirmé avoir reçu du Patriarcat Œcuménique une lettre datée du 22 mai, l’informant de sa nomination par le Saint-Synode (réunion du 22 avril dernier) comme Exarque, provisoirement en charge de l’administration de l’Archevêché. Il donne lecture de ce texte, à partir de l’original grec, dans une traduction orale en français. Dès que la version officielle sera disponible en français, le texte sera publié sur le site de l’Archevêché.
2. Préparation de l’élection du prochain Archevêque
a. Un compte rendu de la réunion de la commission juridique chargée de réfléchir à l’éventualité d’une modification des statuts permettant d’ouvrir plus largement les possibilités de candidature au poste d’Archevêque a été présenté. Une procédure permettant de procéder à l’approbation de ce changement de statuts par voie postale a été proposée et sera soumise à une commission juridique consultative qui se prononcera sur la question. Cette commission est ainsi composée : P. Jean Gueit, Vice-président du Conseil de l’Archevêché, Recteur des paroisses Saint Hermogène à Marseille et Saint Nicolas à Nice ; P. Wladimir Yagello, Président du Tribunal ecclésiastique, Recteur de la paroisse ND du Signe à Paris ; P. Jivko Panev, Maitre de Conférences en droit canonique à l’Institut de Théologie Saint Serge, Recteur de la paroisse Notre Dame Souveraine à Chaville ; M. Henri de Larosière, paroissien de la crypte de la rue Daru ; M. Michel Ribault Mennetière, paroissien de la paroisse des Saints Pierre et Paul à Chatenay Malabry ; M. Serge Runge, paroissien de la cathédrale Saint Alexandre Nevski à Paris, membre du Conseil de l’Archevêché ; M. Michel Sollogoub, secrétaire du Conseil de l’Archevêché. Le rapport devra indiquer la formulation précise de la modification envisagée et les modalités pratiques de cette consultation dont les résultats seront confirmés par un vote en AGE plénière.
b. Voyage à Constantinople : la proposition de texte une fois adoptée par la commission devra être portée au Phanar pour discussion avec les membres de la commission inter orthodoxe du Patriarcat Œcuménique.
3. Alexandre Victoroff fait le point sur la situation financière de l’Archevêché. Grâce à l’effort de certaines paroisses qui ont anticipé volontairement le relèvement de leurs cotisations annuelles consécutif à la diminution de recettes en provenance de la cathédrale de Nice la situation financière se révèle saine.
4. Une réunion du conseil élargi aux Doyens est convoquée pour le vendredi 21 juin 2013. Elle sera consacrée au thème suivant : enseignement théologique et formation des prêtres.
5. Barcelone : la situation dans la paroisse parait confuse et malsaine, du fait des agissements de certains paroissiens, probablement encore inspirés par l’ancien recteur le p. Théodore Almes, qui est parti en Grèce abandonnant sur place femme et enfants et laissant des dettes. L’ Archevêché n’a pas les moyens humains et matériels pour s’occuper comme il se doit d’une communauté dans cette ville. Il est décidé de se retirer formellement de la paroisse de Barcelone et de voir par l’intermédiaire de Mgr Emmanuel avec le métropolite Polycarpe d’Espagne si ce dernier veut accueillir la paroisse dans son diocèse.
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a. Un compte rendu de la réunion de la commission juridique chargée de réfléchir à l’éventualité d’une modification des statuts permettant d’ouvrir plus largement les possibilités de candidature au poste d’Archevêque a été présenté. Une procédure permettant de procéder à l’approbation de ce changement de statuts par voie postale a été proposée et sera soumise à une commission juridique consultative qui se prononcera sur la question. Cette commission est ainsi composée : P. Jean Gueit, Vice-président du Conseil de l’Archevêché, Recteur des paroisses Saint Hermogène à Marseille et Saint Nicolas à Nice ; P. Wladimir Yagello, Président du Tribunal ecclésiastique, Recteur de la paroisse ND du Signe à Paris ; P. Jivko Panev, Maitre de Conférences en droit canonique à l’Institut de Théologie Saint Serge, Recteur de la paroisse Notre Dame Souveraine à Chaville ; M. Henri de Larosière, paroissien de la crypte de la rue Daru ; M. Michel Ribault Mennetière, paroissien de la paroisse des Saints Pierre et Paul à Chatenay Malabry ; M. Serge Runge, paroissien de la cathédrale Saint Alexandre Nevski à Paris, membre du Conseil de l’Archevêché ; M. Michel Sollogoub, secrétaire du Conseil de l’Archevêché. Le rapport devra indiquer la formulation précise de la modification envisagée et les modalités pratiques de cette consultation dont les résultats seront confirmés par un vote en AGE plénière.
b. Voyage à Constantinople : la proposition de texte une fois adoptée par la commission devra être portée au Phanar pour discussion avec les membres de la commission inter orthodoxe du Patriarcat Œcuménique.
3. Alexandre Victoroff fait le point sur la situation financière de l’Archevêché. Grâce à l’effort de certaines paroisses qui ont anticipé volontairement le relèvement de leurs cotisations annuelles consécutif à la diminution de recettes en provenance de la cathédrale de Nice la situation financière se révèle saine.
4. Une réunion du conseil élargi aux Doyens est convoquée pour le vendredi 21 juin 2013. Elle sera consacrée au thème suivant : enseignement théologique et formation des prêtres.
5. Barcelone : la situation dans la paroisse parait confuse et malsaine, du fait des agissements de certains paroissiens, probablement encore inspirés par l’ancien recteur le p. Théodore Almes, qui est parti en Grèce abandonnant sur place femme et enfants et laissant des dettes. L’ Archevêché n’a pas les moyens humains et matériels pour s’occuper comme il se doit d’une communauté dans cette ville. Il est décidé de se retirer formellement de la paroisse de Barcelone et de voir par l’intermédiaire de Mgr Emmanuel avec le métropolite Polycarpe d’Espagne si ce dernier veut accueillir la paroisse dans son diocèse.
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Dans le cadre du débat parlementaire qui se déroule actuellement sur les dons d’organes l’Eglise orthodoxe russe invite les citoyens à exprimer leur accord à une greffe de leurs organes après leurs décès.
« Une vie peut dépendre de la décision que vous prendrez », est-il dit dans la Déclaration conjointe des services des relations avec la société, de la bienfaisance et du service social du Saint Synode. L’Eglise encourage les personnes qui décident de donner une partie de leur corps afin de sauver la vie du prochain. C’est là un geste authentiquement chrétien, un geste qui s’inspire de la vie du Christ, venu dans ce monde afin de Se donner volontairement en sacrifice, d’offrir Sa chair et Son sang pour le salut du monde. L’Eglise orthodoxe russe estime que trous les croyants ont vocation à imiter l’exemple du Sauveur et à se sacrifier pour le bien d’autrui.
« Une vie peut dépendre de la décision que vous prendrez », est-il dit dans la Déclaration conjointe des services des relations avec la société, de la bienfaisance et du service social du Saint Synode. L’Eglise encourage les personnes qui décident de donner une partie de leur corps afin de sauver la vie du prochain. C’est là un geste authentiquement chrétien, un geste qui s’inspire de la vie du Christ, venu dans ce monde afin de Se donner volontairement en sacrifice, d’offrir Sa chair et Son sang pour le salut du monde. L’Eglise orthodoxe russe estime que trous les croyants ont vocation à imiter l’exemple du Sauveur et à se sacrifier pour le bien d’autrui.
L’Eglise constat e que le nouveau projet de loi sur les dons d’organes est nettement plus avancé que la loi en vigueur mais laisse cependant à désirer. Le projet admet, par exemple, les prélèvements d’organes et leurs greffes non seulement dans les hôpitaux publics mais aussi dans les cliniques privées. Des abus ne sont donc pas à exclure.
Le projet autorise également les greffes d’organes appartenant à des enfants. Il précise qu’en l’occurrence le prélèvement ne peut se faire qu’avec l’assentiment des parents de l’enfant décédé. L’Eglise constate que « le texte exprime cette disposition sous un autre libellé. Au cas où l’enfant décède dans un hôpital l’un des parents est immédiatement avisé et son accord est sollicité pour que l’on puisse procéder à un prélèvement. Il est évident que l’annonce du décès traumatise les parents et qu’il est difficile dans ces conditions de s’attendre à des décisions mûrement réfléchies. Cependant si le parent ne renonce pas à son accord dans un délai de deux heures le prélèvement peut être effectué ».
Or, observe l’Eglise, le projet stipule que l’accord de l’un des parents est suffisant.
« Que se passe-t-il, demande l’Eglise, si l’un des parents exprime son accord alors que le deuxième parent refuse la greffe ? Cette disposition risque de provoquer de graves conflits ».
De très nombreuses personnes n’expriment pas de leur vivant leur consentement ou leur refus d’un prélèvement d’organe après leur décès. En l’occurrence les médecins doivent annoncer le décès à la famille dans l’heure qui suit. Le projet prévoit que le prélèvement devient possible si les médecins ne parviennent pas à établir dans l’heure qui suit le décès un contact avec les membres de la famille.
A propos de cette disposition l’Eglise russe estime que: « Les médecins ne sont pas tenus de préciser aux parents, à la veuve du défunt, par exemple, qu’elle est en droit de refuser un prélèvement d’organe. Le texte du projet est très confus en ce qui concerne les modalités de l’expression d’un tel refus. La veuve devrait dans cette situation appeler l’hôpital elle-même ou exprimer par écrit son refus de prélèvement. Que faire si le numéro de l’hôpital ne répond pas ? Et que la veuve se trouve à une distance telle qu’il lui est impossible de se rendre à l’hôpital dans les deux heures qui suivent le décès ? Si elle se trouve à l’hôpital, comment trouver un notaire ou, la nuit, le responsable de l’établissement sanitaire, pour officialiser son accord ».
La plupart de ces cas de figure ne surviendraient pas, estime l’Eglise, si l’on partait d’une présomption de refus de prélèvement. En effet, une telle approche protègerait mieux les intérêts et la santé des éventuels donneurs d’organes et contribuerait à une meilleure prise de conscience ainsi qu’à à la solidarité de la société civile.
Les pouvoirs publics, s’ils veulent sauver les vies de ceux qui ont besoin d’une greffe, doivent non seulement mettre en place les infrastructures sanitaires indispensables mais aussi mener une campagne d’explications qui ferait s’accroître le nombre des donneurs. Il convient également de simplifier au plus les formalités d’expression de consentement à la greffe. « Cette approche nécessite plus de temps et d’efforts mais ce n’est que si chaque membre de la société devenait conscient de sa responsabilité pour la vie d’autrui son don serait sincère et prendrait tout son sens ».
Interfax religion
Traduction " Parlons d'orthodoxie"
Le projet autorise également les greffes d’organes appartenant à des enfants. Il précise qu’en l’occurrence le prélèvement ne peut se faire qu’avec l’assentiment des parents de l’enfant décédé. L’Eglise constate que « le texte exprime cette disposition sous un autre libellé. Au cas où l’enfant décède dans un hôpital l’un des parents est immédiatement avisé et son accord est sollicité pour que l’on puisse procéder à un prélèvement. Il est évident que l’annonce du décès traumatise les parents et qu’il est difficile dans ces conditions de s’attendre à des décisions mûrement réfléchies. Cependant si le parent ne renonce pas à son accord dans un délai de deux heures le prélèvement peut être effectué ».
Or, observe l’Eglise, le projet stipule que l’accord de l’un des parents est suffisant.
« Que se passe-t-il, demande l’Eglise, si l’un des parents exprime son accord alors que le deuxième parent refuse la greffe ? Cette disposition risque de provoquer de graves conflits ».
De très nombreuses personnes n’expriment pas de leur vivant leur consentement ou leur refus d’un prélèvement d’organe après leur décès. En l’occurrence les médecins doivent annoncer le décès à la famille dans l’heure qui suit. Le projet prévoit que le prélèvement devient possible si les médecins ne parviennent pas à établir dans l’heure qui suit le décès un contact avec les membres de la famille.
A propos de cette disposition l’Eglise russe estime que: « Les médecins ne sont pas tenus de préciser aux parents, à la veuve du défunt, par exemple, qu’elle est en droit de refuser un prélèvement d’organe. Le texte du projet est très confus en ce qui concerne les modalités de l’expression d’un tel refus. La veuve devrait dans cette situation appeler l’hôpital elle-même ou exprimer par écrit son refus de prélèvement. Que faire si le numéro de l’hôpital ne répond pas ? Et que la veuve se trouve à une distance telle qu’il lui est impossible de se rendre à l’hôpital dans les deux heures qui suivent le décès ? Si elle se trouve à l’hôpital, comment trouver un notaire ou, la nuit, le responsable de l’établissement sanitaire, pour officialiser son accord ».
La plupart de ces cas de figure ne surviendraient pas, estime l’Eglise, si l’on partait d’une présomption de refus de prélèvement. En effet, une telle approche protègerait mieux les intérêts et la santé des éventuels donneurs d’organes et contribuerait à une meilleure prise de conscience ainsi qu’à à la solidarité de la société civile.
Les pouvoirs publics, s’ils veulent sauver les vies de ceux qui ont besoin d’une greffe, doivent non seulement mettre en place les infrastructures sanitaires indispensables mais aussi mener une campagne d’explications qui ferait s’accroître le nombre des donneurs. Il convient également de simplifier au plus les formalités d’expression de consentement à la greffe. « Cette approche nécessite plus de temps et d’efforts mais ce n’est que si chaque membre de la société devenait conscient de sa responsabilité pour la vie d’autrui son don serait sincère et prendrait tout son sens ».
Interfax religion
Traduction " Parlons d'orthodoxie"
Le patriarche Cyrille chef de l'Eglise orthodoxe russe, en visite en Grèce au Mont Athos (connu pour abriter vingt communautés monastiques), s'est lancé devant les moines du monastère de Zographou dans une vive diatribe contre Internet.
« Aujourd'hui, Internet est devenu une grande tentation », a-t-il ainsi déclaré dans un discours dont une transcription a été publiée... sur Internet.
« Selon moi, de nombreux moines agissent de façon déraisonnable. Ils se retirent du monde afin de réunir des conditions favorables à leur salut, et dans le même temps ils emportent avec eux leur téléphone mobile et consultent internet où – nous le savons bien – on trouve bien des choses scandaleuses et séduisantes. »
« Aujourd'hui, Internet est devenu une grande tentation », a-t-il ainsi déclaré dans un discours dont une transcription a été publiée... sur Internet.
« Selon moi, de nombreux moines agissent de façon déraisonnable. Ils se retirent du monde afin de réunir des conditions favorables à leur salut, et dans le même temps ils emportent avec eux leur téléphone mobile et consultent internet où – nous le savons bien – on trouve bien des choses scandaleuses et séduisantes. »
Le patriarche Cyrille a par ailleurs insisté sur la tradition monastique orthodoxe, très stricte et qui n'ayant pas, selon lui, à s'adapter au monde moderne.
Ce n'est pas la première fois qu'il alerte contre les dangers et les risques de « manipulation » d'Internet. Ce qui ne l'empêche pas – selon un responsable de l'Eglise orthodoxe qui n'a livré cette confidence que contre une garantie d'anonymat – de consulter lui-même la toile pour rechercher des informations.
Lien La VIE
Ce n'est pas la première fois qu'il alerte contre les dangers et les risques de « manipulation » d'Internet. Ce qui ne l'empêche pas – selon un responsable de l'Eglise orthodoxe qui n'a livré cette confidence que contre une garantie d'anonymat – de consulter lui-même la toile pour rechercher des informations.
Lien La VIE
Si la France contemporaine est un modèle d’État laïc, de nombreuses reliques chrétiennes se conservent pourtant jusqu’à présent sur son territoire. Certaines d’entre elles remontent à la période où les Églises orthodoxe et catholique n’étaient pas encore divisées. À propos de ces objets saints ainsi que de la situation de l’orthodoxie en France, nous nous sommes entretenus avec le prêtre Nikolaï Nikichine (diocèse de Chersonèse PM) - doyen de deux métochions – la communauté de Sainte Hélène à Paris et le métochion du saint prélat Nikolaï à Saint-Nicolas-de-Port.
Koultoura : Père Nikolaï, de quand datent les pèlerinages contemporains depuis la Russie vers la France ?
p.Nikolaï Nikichine : Tout a commencé en 1997, par la prière que j’ai prononcée dans l’église parisienne Saint-Leu-Saint-Gilles face aux reliques de Sainte Hélène. Il y a alors eu une prise de conscience en Russie : Paris n’est pas seulement un centre de culture, c’est aussi un point crucial de lieux saints.
Koultoura : La principale découverte pour les orthodoxes, ce fut, évidemment, la Couronne d’épines ?
N.N. : Nous avons découvert en effet que Notre-Dame de Paris abritait la Couronne d’épines qu’on sortait pour le culte chaque premier vendredi du mois. J’ai organisé la première prière face à la Couronne en 2004. Et après que le patriarche Alexeï II, en 2007, est venu à Paris et a rendu hommage à la sainte relique, un pèlerinage important a commencé depuis tous les coins de Russie.
Koultoura : Père Nikolaï, de quand datent les pèlerinages contemporains depuis la Russie vers la France ?
p.Nikolaï Nikichine : Tout a commencé en 1997, par la prière que j’ai prononcée dans l’église parisienne Saint-Leu-Saint-Gilles face aux reliques de Sainte Hélène. Il y a alors eu une prise de conscience en Russie : Paris n’est pas seulement un centre de culture, c’est aussi un point crucial de lieux saints.
Koultoura : La principale découverte pour les orthodoxes, ce fut, évidemment, la Couronne d’épines ?
N.N. : Nous avons découvert en effet que Notre-Dame de Paris abritait la Couronne d’épines qu’on sortait pour le culte chaque premier vendredi du mois. J’ai organisé la première prière face à la Couronne en 2004. Et après que le patriarche Alexeï II, en 2007, est venu à Paris et a rendu hommage à la sainte relique, un pèlerinage important a commencé depuis tous les coins de Russie.
Koultoura : Comment avez-vous commencé à étudier les reliques orthodoxes ?
N.N. : J’ai terminé la faculté de mathématiques de la MGU et je reste, par ma vocation, un scientifique. Arrivé à Paris, j’ai terminé l’institut orthodoxe de théologie saint-Serge et me suis consacré à l’étude des reliques. Ma première découverte, ce furent les reliques de sainte-Hélène ;et leur authenticité a été ce don qui a prouvé que reposait ici en France, sous le boisseau, quelque chose de plus précieux que les technologies modernes et autres avancées de la civilisation. J’ai élaboré une méthodologie pour l’étude des reliques, qui m’a permis de me convaincre que le tas de brindilles de Notre- Dame n’était pas une contrefaçon mais bien la véritable Couronne d’épines du Sauveur.
Koultoura : Et comment la Couronne d’épines s’est-elle retrouvée à Paris ?
N.N. : En 1239, les croisés ont apporté la Couronne d’épines de Constantinople à Paris. Nous avons coutume de considérer les croisés comme des pillards brutaux. Mais peut-être ont-ils été le bras du métier Divin ? Car beaucoup de ce qu’ils n’ont pas ramené de l’actuelle Turquie n’est déjà plus disponible pour le culte. Et la Couronne d’épines à Paris est ainsi devenue source de grâce pour toute la France et pour beaucoup d’autres pays.
Koultoura : C’est de la bouche de pèlerins russes que j’ai pour la première fois entendu dire que la Sainte-Tunique du Christ se trouvait à Argenteuil.
N.N. : Oui, au VIIIème siècle, Charlemagne a offert cette tunique à sa fille – supérieure du monastère d’Argenteuil. Nous savons que le Shah perse a offert une particule de cette relique du Seigneur au père de Mikhaïl Romanov – le patriarche Philarète.
Koultoura : Le Voile de l’Intercession de la Mère de Dieu, dans la cathédrale de Chartres est un objet d’adoration particulière pour les orthodoxes.
N.N. : Le Voile est le symbole de la protection et de l’intercession de la Sainte mère. L’intercession, tout comme la Couronne d’épines, a été ramenée de Constantinople (quoique beaucoup plus tôt – à la fin du IXème siècle) et a joué un rôle libérateur dans l’histoire de Chartres. En 911, les Vikings ont assiégé la ville. L’évêque est apparu avec ce voile sur le mur de la ville et les Vikings ont soudain été aveuglés, à la suite de quoi ils ont reculé. Dès l’année suivante, leur chef Rollon a été baptisé et le bandit qu’il était est devenu le premier prince de Normandie.
Koultoura : Très peu de Français savent qu’aujourd’hui, les reliques de Marie de Magdala Égale-aux-Apôtres sont conservées dans l’église de la Madeleine.
N.N. : C’est vrai. Dès le XIXème siècle, quand l’église parisienne de la Madeleine a été bâtie, on y a transféré les reliques de sainte Marie de Magdala pour l’exaltation des chrétiens de la capitale. Avant, elles étaient conservées dans le sud de la France, dans le petit village de Saint-Maximin où, selon la légende, Marie de Magdala a passé 30 ans de sa vie.
Koultoura : Y a-t-il encore en France des reliques que nous ne connaissons pas ?
N.N. : Je m’occupe de saintes reliques qui ont joué un grand rôle dans l’histoire de la chrétienté. Il y a, dans la petite ville de Cahors, un voile – c’est celui dans lequel a été enveloppée la tête du Sauveur lors de son enterrement. À 50 kilomètres d’Amiens, dans une petite ville, est conservée la tête de Anne –
la mère de la Mère de Dieu. Près de Grenoble, on trouve des reliques d’Antoine le Grand. Vous souvenez-vous de l’exaltation avec laquelle les Russes sont allés rendre hommage à la ceinture de la mère de Dieu, apportée du mont Athos ? En France, dans la vallée de la Loire, est conservée une autre ceinture qui lui a appartenu.
N.N. : J’ai terminé la faculté de mathématiques de la MGU et je reste, par ma vocation, un scientifique. Arrivé à Paris, j’ai terminé l’institut orthodoxe de théologie saint-Serge et me suis consacré à l’étude des reliques. Ma première découverte, ce furent les reliques de sainte-Hélène ;et leur authenticité a été ce don qui a prouvé que reposait ici en France, sous le boisseau, quelque chose de plus précieux que les technologies modernes et autres avancées de la civilisation. J’ai élaboré une méthodologie pour l’étude des reliques, qui m’a permis de me convaincre que le tas de brindilles de Notre- Dame n’était pas une contrefaçon mais bien la véritable Couronne d’épines du Sauveur.
Koultoura : Et comment la Couronne d’épines s’est-elle retrouvée à Paris ?
N.N. : En 1239, les croisés ont apporté la Couronne d’épines de Constantinople à Paris. Nous avons coutume de considérer les croisés comme des pillards brutaux. Mais peut-être ont-ils été le bras du métier Divin ? Car beaucoup de ce qu’ils n’ont pas ramené de l’actuelle Turquie n’est déjà plus disponible pour le culte. Et la Couronne d’épines à Paris est ainsi devenue source de grâce pour toute la France et pour beaucoup d’autres pays.
Koultoura : C’est de la bouche de pèlerins russes que j’ai pour la première fois entendu dire que la Sainte-Tunique du Christ se trouvait à Argenteuil.
N.N. : Oui, au VIIIème siècle, Charlemagne a offert cette tunique à sa fille – supérieure du monastère d’Argenteuil. Nous savons que le Shah perse a offert une particule de cette relique du Seigneur au père de Mikhaïl Romanov – le patriarche Philarète.
Koultoura : Le Voile de l’Intercession de la Mère de Dieu, dans la cathédrale de Chartres est un objet d’adoration particulière pour les orthodoxes.
N.N. : Le Voile est le symbole de la protection et de l’intercession de la Sainte mère. L’intercession, tout comme la Couronne d’épines, a été ramenée de Constantinople (quoique beaucoup plus tôt – à la fin du IXème siècle) et a joué un rôle libérateur dans l’histoire de Chartres. En 911, les Vikings ont assiégé la ville. L’évêque est apparu avec ce voile sur le mur de la ville et les Vikings ont soudain été aveuglés, à la suite de quoi ils ont reculé. Dès l’année suivante, leur chef Rollon a été baptisé et le bandit qu’il était est devenu le premier prince de Normandie.
Koultoura : Très peu de Français savent qu’aujourd’hui, les reliques de Marie de Magdala Égale-aux-Apôtres sont conservées dans l’église de la Madeleine.
N.N. : C’est vrai. Dès le XIXème siècle, quand l’église parisienne de la Madeleine a été bâtie, on y a transféré les reliques de sainte Marie de Magdala pour l’exaltation des chrétiens de la capitale. Avant, elles étaient conservées dans le sud de la France, dans le petit village de Saint-Maximin où, selon la légende, Marie de Magdala a passé 30 ans de sa vie.
Koultoura : Y a-t-il encore en France des reliques que nous ne connaissons pas ?
N.N. : Je m’occupe de saintes reliques qui ont joué un grand rôle dans l’histoire de la chrétienté. Il y a, dans la petite ville de Cahors, un voile – c’est celui dans lequel a été enveloppée la tête du Sauveur lors de son enterrement. À 50 kilomètres d’Amiens, dans une petite ville, est conservée la tête de Anne –
la mère de la Mère de Dieu. Près de Grenoble, on trouve des reliques d’Antoine le Grand. Vous souvenez-vous de l’exaltation avec laquelle les Russes sont allés rendre hommage à la ceinture de la mère de Dieu, apportée du mont Athos ? En France, dans la vallée de la Loire, est conservée une autre ceinture qui lui a appartenu.
Koultoura : Si je comprends bien, les catholiques n’honorent pas vraiment ces reliques ?
N.N. : Hélas. Les gens ne s’y intéressent pratiquement pas. Ils y sont insensibles. On peut même parler d’indifférence religieuse des Français. Et cela se manifeste, en particulier, dans le fait que leurs cathédrales sont vides. Aujourd’hui, quand le culte de la Couronne d’épines se déroule à Notre-Dame, on me téléphone à chaque fois de Russie pour me demander de l’aide afin de pouvoir y participer. Les Russes ne peuvent tout simplement pas croire que ce culte commence à 15h et se termine une demi-heure plus tard et qu’aucune invitation spéciale n’est requise. Ce laps de temps suffit. Sur les 200 personnes qui y viennent, la moitié sont des orthodoxes.
Koultoura : Quel rapport les catholiques entretiennent avec nos pèlerins ?
N.N. : Il est très bon. L’ordre des Chevaliers du Saint-Sépulcre organise le culte de la Couronne d’épines et vend des cartes postales à Notre- Dame. Ces dernières années, leurs « bénéfices », grâce aux orthodoxes, a été multiplié par 5. En outre, si parmi les catholiques, lors de cette journée, une seule personne chante, j’apporte moi, de Russie, tout un chœur. Pour eux, c’est comme un cadeau. Ils nous sont reconnaissants et se réjouissent. Et aujourd’hui, précisément grâce à la ferveur des pèlerins russes, nous assistons à une renaissance du culte de la Couronne d’épines.
Koultoura : Certains Français de ma connaissance se sont convertis à l’orthodoxie. Est-ce une tendance ?
N.N. : Souvenons-nous, si vous le voulez bien, du XIXème siècle, de cette période où certains représentants de l’élite russe sont passés à la foi catholique. Aujourd’hui, c’est l’inverse. L’élite française devient de plus en plus souvent orthodoxe. Il y a aujourd’hui, parmi les prêtres orthodoxes, des représentants des plus éminentes familles françaises. Ça a représenté pour eux un pas difficile – il leur a fallu surmonter l’appréhension de leurs familles, traverser des conflits. Je dois dire qu’aujourd’hui en France, les prêtres les plus instruits et les plus actifs ne sont pas des Russes mais des représentants de l’intelligentsia française convertis à l’orthodoxie. Ici, on devient orthodoxe dans le milieu de l’émigration. Mais l’émigration, c’est un reflet et non la lumière de l’orthodoxie. La lumière – c’est en Russie.
Lien .le courrier de russie
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Sainte Sophie et ses trois filles, Foi, Espérance et Charité
Notre Dame de Paris: Chaque premier vendredi du mois - vénération de la Couronne d’épines
La naissance d’une nouvelle Association sur Marseille et région dénommée Anne de Kiev Reine de France et la première conférence de l’Association
N.N. : Hélas. Les gens ne s’y intéressent pratiquement pas. Ils y sont insensibles. On peut même parler d’indifférence religieuse des Français. Et cela se manifeste, en particulier, dans le fait que leurs cathédrales sont vides. Aujourd’hui, quand le culte de la Couronne d’épines se déroule à Notre-Dame, on me téléphone à chaque fois de Russie pour me demander de l’aide afin de pouvoir y participer. Les Russes ne peuvent tout simplement pas croire que ce culte commence à 15h et se termine une demi-heure plus tard et qu’aucune invitation spéciale n’est requise. Ce laps de temps suffit. Sur les 200 personnes qui y viennent, la moitié sont des orthodoxes.
Koultoura : Quel rapport les catholiques entretiennent avec nos pèlerins ?
N.N. : Il est très bon. L’ordre des Chevaliers du Saint-Sépulcre organise le culte de la Couronne d’épines et vend des cartes postales à Notre- Dame. Ces dernières années, leurs « bénéfices », grâce aux orthodoxes, a été multiplié par 5. En outre, si parmi les catholiques, lors de cette journée, une seule personne chante, j’apporte moi, de Russie, tout un chœur. Pour eux, c’est comme un cadeau. Ils nous sont reconnaissants et se réjouissent. Et aujourd’hui, précisément grâce à la ferveur des pèlerins russes, nous assistons à une renaissance du culte de la Couronne d’épines.
Koultoura : Certains Français de ma connaissance se sont convertis à l’orthodoxie. Est-ce une tendance ?
N.N. : Souvenons-nous, si vous le voulez bien, du XIXème siècle, de cette période où certains représentants de l’élite russe sont passés à la foi catholique. Aujourd’hui, c’est l’inverse. L’élite française devient de plus en plus souvent orthodoxe. Il y a aujourd’hui, parmi les prêtres orthodoxes, des représentants des plus éminentes familles françaises. Ça a représenté pour eux un pas difficile – il leur a fallu surmonter l’appréhension de leurs familles, traverser des conflits. Je dois dire qu’aujourd’hui en France, les prêtres les plus instruits et les plus actifs ne sont pas des Russes mais des représentants de l’intelligentsia française convertis à l’orthodoxie. Ici, on devient orthodoxe dans le milieu de l’émigration. Mais l’émigration, c’est un reflet et non la lumière de l’orthodoxie. La lumière – c’est en Russie.
Lien .le courrier de russie
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Sainte Sophie et ses trois filles, Foi, Espérance et Charité
Notre Dame de Paris: Chaque premier vendredi du mois - vénération de la Couronne d’épines
La naissance d’une nouvelle Association sur Marseille et région dénommée Anne de Kiev Reine de France et la première conférence de l’Association
Les clercs orthodoxes d’Allemagne du Sud se sont réunis le 31 mai dernier, jour férié en Allemagne, dans les locaux de l’église grecque Saints Pierre et Paul dans la banlieue de Stuttgart, capitale du Länder de Baden-Wurtemberg. A la suite d’une liturgie en allemand présidée par Monseigneur Basile, évêque vicaire du lieu un débat s’est déroulé qui portait sur les thèmes essentiels du travail pastoral.
Lé réunion a commencé par une allocution d’accueil du métropolite Augustin (Patriarcat de Constantinople). Monseigneur Agapit, évêque de Stuttgart (EORHF) est intervenu sur le thème de la prêtrise et du clergé orthodoxe, son allocution a été grande partie consacrée au rôle de la famille et des enfants. Ont également été débattus les problèmes auxquels fait actuellement face l’Eglise orthodoxe en Allemagne.
Lé réunion a commencé par une allocution d’accueil du métropolite Augustin (Patriarcat de Constantinople). Monseigneur Agapit, évêque de Stuttgart (EORHF) est intervenu sur le thème de la prêtrise et du clergé orthodoxe, son allocution a été grande partie consacrée au rôle de la famille et des enfants. Ont également été débattus les problèmes auxquels fait actuellement face l’Eglise orthodoxe en Allemagne.
A la fin de la réunion un office d’action de grâce a été dit en allemand par l’archiprêtre Elie Limberger (EORHF). La chorale constituée de clercs appartenant à l’Eglise hors frontière a chanté également en allemand. Plusieurs chants dans les diverses langues des peuples orthodoxes ont également résonné dans l’église.
Sedmitza et Sinod.ru
Traduction "PO"
Sedmitza et Sinod.ru
Traduction "PO"
La cathédrale des Saints Pierre et Paul à Nantes (l'ouest de la France), une des plus grandes églises gothiques du pays, a été profanée par des inconnus. L’évêque de Nantes, Mgr James, a officiellement exprimé dans un communiqué, au nom de la communauté catholique sa « tristesse la plus profonde », face à ces actes qui « soulèvent l’indignation de tous ». « Notre pays garantit par la loi, le respect des cultes, des religions et des croyances» La CROIX et PHOTOS
Selon les médias locaux, les hooligans ont endommagé les décorations à l'intérieur du temple et ont laissé des inscriptions provocatrices sur les murs, notamment plusieurs « numéros du diable » 666, des slogans nazis, des inscriptions ayant le style de mouvement Femen, et le symbolisme utilisé par le mouvement contre le mariage homosexuel. L'autel de le chœur de l'église ont été endommagés. Les agresseurs ont également déformé plusieurs statues.Des inscriptions obscènes et une statue cassée sont visibles à l'intérieur, ainsi que des anges avec des sexes et des petites moustaches d'Hitler dessinés, a indiqué une personne ayant pu entrer à l'intérieur de la cathédrale.Le clergé a condamné cet accident, mais, en même temps, fortement demandé au public de rester calme.Lire la suite
Selon les médias locaux, les hooligans ont endommagé les décorations à l'intérieur du temple et ont laissé des inscriptions provocatrices sur les murs, notamment plusieurs « numéros du diable » 666, des slogans nazis, des inscriptions ayant le style de mouvement Femen, et le symbolisme utilisé par le mouvement contre le mariage homosexuel. L'autel de le chœur de l'église ont été endommagés. Les agresseurs ont également déformé plusieurs statues.Des inscriptions obscènes et une statue cassée sont visibles à l'intérieur, ainsi que des anges avec des sexes et des petites moustaches d'Hitler dessinés, a indiqué une personne ayant pu entrer à l'intérieur de la cathédrale.Le clergé a condamné cet accident, mais, en même temps, fortement demandé au public de rester calme.Lire la suite
Il sera intéressant aux lecteurs de P.O. de connaître les parcours des élèves du Séminaire orthodoxe d’Epinay s/Senart (diocèse de Chersonèse). Ces jeunes gens, au nombre de 22 viennent d'horizons différents, ils sont natifs de diverses contrées de la Russie ainsi que de plusieurs autres pays dont Haïti et le Venezuela. Une fois diplômés ils deviendront prêtres dans des paroisses en Russie ou en ailleurs dans le monde. Parmi eux Dimitri Garmonov, originaire de Kazan, l'un des collaborateurs de notre blog. Alexey Morozov - bibliothécaire du séminaire. Alexey Vlasov - il a fait ses études à l’Académie de théologie de Moscou. Alexey Vozniuk - Lieutenant en réserve. Au séminaire Alexey remplit les obligations de réalisateur de films et reportages. Andrey Gudko - En 2012, il est inscrit en licence à l'Institut Catholique de Paris. Anton Sidenko - Anton est doyen des étudiants de licence au Séminaire. Daniel Naberezhny - En 2011 inscrit en licence à l’Institut Catholique à Paris. Daniel est photographe du Séminaire. Georges Babayan prépare son travail de master à l’EPHE sous la direction de Mme le Professeur Marie-Odile Boulnois.
Gesnel Augustin En septembre 2002, il a été tonsuré lecteur par Mgr Michel, évêque de Genève et de l'Europe occidentale. Gleb Sedov - En 2005 – 2006, il a suivi les cours de droit au Collège universitaire français à Moscou.
Ivan Dimitrov - Depuis 2012 il est rédacteur en chef du journal du séminaire orthodoxe russe « Slavonika ». Jorge Luis Escalona Paredes - Licence en philosophie attribuée par l’Université pontificale salésienne de Rome. Marian Plamadeala - En 2011, il est entré en deuxième cycle (master) à l’Académie théologique de Chisinau. Martin Dumais - En 2010, il a obtenu son diplôme de technicien en informatique à l’École Supérieure d’Infotronique d’Haïti. Nikolay Zelenskiy - En 2010, il a obtenu son baccalauréat. Roman Repin - Il a étudié les langues anciennes et modernes (français, anglais, arabe, grec, latin, slavon et syriaque).
Sergey Volkov - Le 16 janvier 2012, il a été tonsuré lecteur par Mgr Nestor, évêque de Chersonèse. Stanislav Chernov - De 2009 à 2012, il a fait ses études à l’Académie théologique de Moscou. Vassily Konkin - De 2006 à 2010, il a suivi les cours dans l’École de la langue et civilisation grecque à Stavropol.
Victor Smirnov - Actuellement inscrit en master 2 à l’EPHE, il prépare son mémoire de master sous la direction de M. le Professeur Pierre Gonneau. Vladimir Gimro - En 2009, il est entré au Séminaire orthodoxe de Moscou.
Vladimir Mutin, diacre - Actuellement inscrit en master 2 à l'université Paris IV-Sorbonne, il prépare son mémoire de master sous la direction de M. le Professeur Olivier Munnich.
Ivan Dimitrov - Depuis 2012 il est rédacteur en chef du journal du séminaire orthodoxe russe « Slavonika ». Jorge Luis Escalona Paredes - Licence en philosophie attribuée par l’Université pontificale salésienne de Rome. Marian Plamadeala - En 2011, il est entré en deuxième cycle (master) à l’Académie théologique de Chisinau. Martin Dumais - En 2010, il a obtenu son diplôme de technicien en informatique à l’École Supérieure d’Infotronique d’Haïti. Nikolay Zelenskiy - En 2010, il a obtenu son baccalauréat. Roman Repin - Il a étudié les langues anciennes et modernes (français, anglais, arabe, grec, latin, slavon et syriaque).
Sergey Volkov - Le 16 janvier 2012, il a été tonsuré lecteur par Mgr Nestor, évêque de Chersonèse. Stanislav Chernov - De 2009 à 2012, il a fait ses études à l’Académie théologique de Moscou. Vassily Konkin - De 2006 à 2010, il a suivi les cours dans l’École de la langue et civilisation grecque à Stavropol.
Victor Smirnov - Actuellement inscrit en master 2 à l’EPHE, il prépare son mémoire de master sous la direction de M. le Professeur Pierre Gonneau. Vladimir Gimro - En 2009, il est entré au Séminaire orthodoxe de Moscou.
Vladimir Mutin, diacre - Actuellement inscrit en master 2 à l'université Paris IV-Sorbonne, il prépare son mémoire de master sous la direction de M. le Professeur Olivier Munnich.
Si j'osais, j'enverrais une lettre au pape François et je lui dirais:
" Saint Père, votre apparition dans nos lucarnes de télé nous a réconciliés avec ces lucarnes, merci pour cette lumière, et pour cette simplicité! On a eu l'impression qu'un homme jeune et nouveau entrait dans notre monde, se présentait sur la scène si pauvre où se jouent les affaires de notre monde. Et que cet homme fût un chrétien, un homme de l'Église, un pape même! mais un pape désireux de secouer cette église et ceux qui s'en réclament, cela nous a fait beaucoup de bien!
Même à ceux qui se disent "orthodoxes" sans vous reconnaître, même à ceux qu'on dit « protestants » et qui protestent de moins en moins contre le monde et sa fausseté!
Bref, bref à nous tous, tous les chrétiens, qui avons de plus en plus l'intuition que nous ne sommes qu'un seul troupeau, petit, mais ardent, fatigué mais toujours rénové. Votre apparition et votre présence sont comme une grâce, un rai de lumière dans un tableau de Rembrandt.
" Saint Père, votre apparition dans nos lucarnes de télé nous a réconciliés avec ces lucarnes, merci pour cette lumière, et pour cette simplicité! On a eu l'impression qu'un homme jeune et nouveau entrait dans notre monde, se présentait sur la scène si pauvre où se jouent les affaires de notre monde. Et que cet homme fût un chrétien, un homme de l'Église, un pape même! mais un pape désireux de secouer cette église et ceux qui s'en réclament, cela nous a fait beaucoup de bien!
Même à ceux qui se disent "orthodoxes" sans vous reconnaître, même à ceux qu'on dit « protestants » et qui protestent de moins en moins contre le monde et sa fausseté!
Bref, bref à nous tous, tous les chrétiens, qui avons de plus en plus l'intuition que nous ne sommes qu'un seul troupeau, petit, mais ardent, fatigué mais toujours rénové. Votre apparition et votre présence sont comme une grâce, un rai de lumière dans un tableau de Rembrandt.
Vous vous êtes à plusieurs reprises présenté à nous et aux croyants comme l'évêque de Rome, et cela m'a rappelé la scène finale des "Trois entretiens" de Vladimir Soloviev. Le Grand Mage, qui est un faux Christ, a convoqué les chrétiens, veut les contraindre à se prosterner, il les menace. il les foudroie.
Le troupeau des fidèles s'amenuise, il n’en reste plus que trois : Pierre, et c'est vous, l'homme de Rome, Jean, et c'est le patriarche oriental - orthodoxe russe, roumain, serbe, et tous les autres en un seul représentant - et Paulus, le Dr Paulus, et lui est le protestant, davantage docteur que prêtre. J'appartiens à l'église de Paulus, mais j'ai toujours aimé la lumière qui me parvenait des deux autres églises.
Votre humilité, votre référence au titre d'évêque de Rome plutôt qu’à celui de pontife mènent à la reconnaissance de votre primauté symbolique par le monde orthodoxe et si tel était le cas, comment les fidèles du Dr Paulus pourraient-ils résister à l'appel? J'en suis sûr, ils se joindraient au groupe des fidèles menacés par le Mage.
François! il reste un douloureux problème: le monde des chrétiens fête Pâques, la plus grande des fêtes chrétiennes à des dates divergentes. Je n'entre pas dans le détail du calcul de cette date, qui est de toute façon une convention entre nous.
Mais je souffre de cette distance entre les Pâques de l'Occident et celles de l'Orient (je reprends la définition du philosophe Soloviev). Et je me dis que, pourquoi pas, vous pourriez régler ce problème formel, mais si gênant quand on le vit, en proposant aux orthodoxes d'adopter leur datation de Pâques. Ainsi irions-nous vers une église chrétienne, non pas unifiée- nous n'en voulons pas, l'unification, c'est pour les armées -, mais solidaire dans la foi: le "Notre Père", que nous avons déjà, l'hospitalité eucharistique, avant que les théologiens ne soient tombés d'accord, Rome comme flambeau dans l'espace terrestre, Pâques orthodoxe comme flambeau dans notre année liturgique. En ce jour de Pâques orthodoxe 2013, quand nous, les "hétérodoxes » d’Occident, nous avons fêté cette Lumière il y a déjà cinq semaines, je formule ce voeu, et je vous l'adresse respectueusement."
Georges Nivat
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"Parlons d'orthodoxie"
Georges Nivat : La Russie, du temps qu’elle était sainte sans le dire et 15 Résultats pour votre recherche
Le troupeau des fidèles s'amenuise, il n’en reste plus que trois : Pierre, et c'est vous, l'homme de Rome, Jean, et c'est le patriarche oriental - orthodoxe russe, roumain, serbe, et tous les autres en un seul représentant - et Paulus, le Dr Paulus, et lui est le protestant, davantage docteur que prêtre. J'appartiens à l'église de Paulus, mais j'ai toujours aimé la lumière qui me parvenait des deux autres églises.
Votre humilité, votre référence au titre d'évêque de Rome plutôt qu’à celui de pontife mènent à la reconnaissance de votre primauté symbolique par le monde orthodoxe et si tel était le cas, comment les fidèles du Dr Paulus pourraient-ils résister à l'appel? J'en suis sûr, ils se joindraient au groupe des fidèles menacés par le Mage.
François! il reste un douloureux problème: le monde des chrétiens fête Pâques, la plus grande des fêtes chrétiennes à des dates divergentes. Je n'entre pas dans le détail du calcul de cette date, qui est de toute façon une convention entre nous.
Mais je souffre de cette distance entre les Pâques de l'Occident et celles de l'Orient (je reprends la définition du philosophe Soloviev). Et je me dis que, pourquoi pas, vous pourriez régler ce problème formel, mais si gênant quand on le vit, en proposant aux orthodoxes d'adopter leur datation de Pâques. Ainsi irions-nous vers une église chrétienne, non pas unifiée- nous n'en voulons pas, l'unification, c'est pour les armées -, mais solidaire dans la foi: le "Notre Père", que nous avons déjà, l'hospitalité eucharistique, avant que les théologiens ne soient tombés d'accord, Rome comme flambeau dans l'espace terrestre, Pâques orthodoxe comme flambeau dans notre année liturgique. En ce jour de Pâques orthodoxe 2013, quand nous, les "hétérodoxes » d’Occident, nous avons fêté cette Lumière il y a déjà cinq semaines, je formule ce voeu, et je vous l'adresse respectueusement."
Georges Nivat
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"Parlons d'orthodoxie"
Georges Nivat : La Russie, du temps qu’elle était sainte sans le dire et 15 Résultats pour votre recherche
Le 4 juin 2013, le Patriarche Cyrille est arrivé au monastère russe Saint-Pantéléimon du Mont Athos. Il a été accueilli devant les portes par l’archimandrite Jérémie, supérieur, et par la communauté.Sa Sainteté s’est dirigé vers l’église au son des cloches. Il a célébré un office d’intercession auquel assistaient les membres de la délégation officielle du Patriarcat de Moscou, le métropolite Apostol de Milet, représentant du Patriarche œcuménique au Mont Athos, l’archevêque Théognoste de Serguiev Possad, président du Département synodale du Patriarcat de Moscou des monastères et du monachisme et l’archimandrite mégaloschème Élie (Nozdrine).
Sa Sainteté a vénéré les reliques de saint Pantéléimon et s’est adressé à l’higoumène et aux frères, leur disant sa joie et son émotion de pénétrer à nouveau en ces lieux et de les revoir « Vous qui êtes à des milliers de kilomètres, vous participez réellement à la renaissance spirituelle de notre peuple, c’est pourquoi je m’adresse à vous avant tout pour vous témoigner ma gratitude et vous demander de ne pas oublier la Sainte Russie dans vos prières.
Sa Sainteté a vénéré les reliques de saint Pantéléimon et s’est adressé à l’higoumène et aux frères, leur disant sa joie et son émotion de pénétrer à nouveau en ces lieux et de les revoir « Vous qui êtes à des milliers de kilomètres, vous participez réellement à la renaissance spirituelle de notre peuple, c’est pourquoi je m’adresse à vous avant tout pour vous témoigner ma gratitude et vous demander de ne pas oublier la Sainte Russie dans vos prières.
Ayant soin des pèlerins car chaque mot qui sera prononcé ici, sous les voûtes de ce saint monastère, résonnera dans les esprits et les cœurs et portera du fruit au centuple. De la même façon, une parole maladroite, un accueil indifférent peuvent engendrer amertume et tristesse. Vous êtes chargés d’une grande mission : participer à la renaissance de la Sainte Russie. »
Le Primat de l’Église orthodoxe russe a visité l’ancien moulin du monastère Saint-Pantéléimon du Mont Athos, où saint Silouane l’Athonite (1866-1938) passa les premières années de sa vie monastique. Avec ses compagnons de route, le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a chanté une doxologie à saint Silouane.
Le patriarche Cyrille en visite sur le Mont Athos, en Grèce, a déclaré que ce "Mont sacré" est "véritablement le centre de l'ensemble de l'orthodoxie" "Grande est la responsabilité de ceux qui effectuent leur service ici, y compris pour la préservation de l'unité de toutes les Eglises orthodoxes, pour la pureté de l'orthodoxie et de la vie monastique. Par leurs prières, les moines du Mont Athos soutiennent l'orthodoxie dans le monde entier", a affirmé le patriarche Cyrille.
Rencontre avec le président grec Karolos Papoulias
Du 1er au 7 juin 2013, le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie visite l’Eglise orthodoxe de Grèce et le Mont Athos, à l’invitation de Hiéronyme, archevêque d’Athènes et de toute la Grèce, et du Saint Synode de l’Eglise orthodoxe de Grèce.
Lors de la visite du chantier de la future église destinée à la communauté russe d’Athènes, dédiée à la Mère de Dieu, il a remis à cette paroisse une parcelle de reliques de saint Séraphim de Sarov. Dans la capitale grecque, le chef de l'Eglise orthodoxe russe a rencontré le président de la République hellénique, Karolos Papoulias, qui lui a remis la grande Croix de l’ordre de l’Honneur.
Développement des pèlerinages et échanges de reliques
Le président grec a remercié le patriarche pour l'aide apportée à l’Eglise orthodoxe de Grèce "qui traverse une période difficile", pour le soutien à son action caritative et à ses importants projets sociaux. Karolos Papoulias a salué le fait que la Grèce est visitée par de nombreux touristes en provenance de Russie, soulignant le développement important des pèlerinages. "Je pense que nos Eglises doivent marcher côte à côte dans la recherche de la réponse à donner aux défis de la modernité, a-t-il dit. L’orthodoxie s’adresse à l’humanité avec un message de paix et de relations harmonieuses".
Le patriarche Cyrille a évoqué de son côté les liens unissant les peuples russe et grec, rappelant que des enfants de la Grèce étaient à l’origine de l’écriture slave. Il a aussi mentionné le rôle de l’Empire russe dans le combat de la Grèce pour son indépendance. Au XXe siècle, des émigrants russes, des réfugiés sont venus en Grèce. "D’abord à cause des évènements révolutionnaires puis, par la suite, pour différentes raisons, y compris économiques. De très nombreux Grecs du Pontin, qui vivaient sur le territoire de l’ex-Union soviétique, ont aussi émigré en Grèce, où vivent des centaines de milliers de personnes relevant à la fois de la culture grecque et de la culture russe".
Le Primat de l’Église orthodoxe russe a visité l’ancien moulin du monastère Saint-Pantéléimon du Mont Athos, où saint Silouane l’Athonite (1866-1938) passa les premières années de sa vie monastique. Avec ses compagnons de route, le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a chanté une doxologie à saint Silouane.
Le patriarche Cyrille en visite sur le Mont Athos, en Grèce, a déclaré que ce "Mont sacré" est "véritablement le centre de l'ensemble de l'orthodoxie" "Grande est la responsabilité de ceux qui effectuent leur service ici, y compris pour la préservation de l'unité de toutes les Eglises orthodoxes, pour la pureté de l'orthodoxie et de la vie monastique. Par leurs prières, les moines du Mont Athos soutiennent l'orthodoxie dans le monde entier", a affirmé le patriarche Cyrille.
Rencontre avec le président grec Karolos Papoulias
Du 1er au 7 juin 2013, le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie visite l’Eglise orthodoxe de Grèce et le Mont Athos, à l’invitation de Hiéronyme, archevêque d’Athènes et de toute la Grèce, et du Saint Synode de l’Eglise orthodoxe de Grèce.
Lors de la visite du chantier de la future église destinée à la communauté russe d’Athènes, dédiée à la Mère de Dieu, il a remis à cette paroisse une parcelle de reliques de saint Séraphim de Sarov. Dans la capitale grecque, le chef de l'Eglise orthodoxe russe a rencontré le président de la République hellénique, Karolos Papoulias, qui lui a remis la grande Croix de l’ordre de l’Honneur.
Développement des pèlerinages et échanges de reliques
Le président grec a remercié le patriarche pour l'aide apportée à l’Eglise orthodoxe de Grèce "qui traverse une période difficile", pour le soutien à son action caritative et à ses importants projets sociaux. Karolos Papoulias a salué le fait que la Grèce est visitée par de nombreux touristes en provenance de Russie, soulignant le développement important des pèlerinages. "Je pense que nos Eglises doivent marcher côte à côte dans la recherche de la réponse à donner aux défis de la modernité, a-t-il dit. L’orthodoxie s’adresse à l’humanité avec un message de paix et de relations harmonieuses".
Le patriarche Cyrille a évoqué de son côté les liens unissant les peuples russe et grec, rappelant que des enfants de la Grèce étaient à l’origine de l’écriture slave. Il a aussi mentionné le rôle de l’Empire russe dans le combat de la Grèce pour son indépendance. Au XXe siècle, des émigrants russes, des réfugiés sont venus en Grèce. "D’abord à cause des évènements révolutionnaires puis, par la suite, pour différentes raisons, y compris économiques. De très nombreux Grecs du Pontin, qui vivaient sur le territoire de l’ex-Union soviétique, ont aussi émigré en Grèce, où vivent des centaines de milliers de personnes relevant à la fois de la culture grecque et de la culture russe".
Reprenant la remarque de Karolos Papoulias sur l’importance des pèlerinages dans le développement des contacts fraternels entre les deux pays, le primat de l’Eglise russe a constaté que la collaboration dans ce domaine était promise à un bel avenir. L’échange de reliques, comme la venue de la sainte ceinture de la Mère de Dieu en Russie, qui avait attiré des millions de fidèles, ont une grande importance dans ce domaine.
Le patriarche Cyrille, après une visite à Thessalonique, où il s'est rendu dans les principaux sanctuaires de Salonique, effectue un pèlerinage au Mont Athos afin de renforcer les contacts entre l’Eglise orthodoxe russe et la Sainte Montagne.
Mospat et Kipa-Apic
Le patriarche Cyrille, après une visite à Thessalonique, où il s'est rendu dans les principaux sanctuaires de Salonique, effectue un pèlerinage au Mont Athos afin de renforcer les contacts entre l’Eglise orthodoxe russe et la Sainte Montagne.
Mospat et Kipa-Apic
En vertu d'une loi appropriée, l'Eglise et des organisations religieuses rentreront en possession de leurs biens d'un montant de 75 milliards de couronnes (moins de 4 milliards de dollars) et toucheront une compensation financière de 59 milliards de couronnes (de l'ordre de 3 milliards de dollars).
L'Eglise compte restituer 30 000 hectares de terres agricoles, 900 édifices, 120 maisons d'habitation, 3 monastères, 3 châteaux et plusieurs centaines de lacs.Parallèlement le gouvernement diminuera les subventions accordées à l'Eglise pour les arrêter définitivement en 2030.La loi a suscité de vifs débats en République tchèque, le pays où le pourcentage des athées est le plus grand en Europe.Lire la suite
L'Eglise compte restituer 30 000 hectares de terres agricoles, 900 édifices, 120 maisons d'habitation, 3 monastères, 3 châteaux et plusieurs centaines de lacs.Parallèlement le gouvernement diminuera les subventions accordées à l'Eglise pour les arrêter définitivement en 2030.La loi a suscité de vifs débats en République tchèque, le pays où le pourcentage des athées est le plus grand en Europe.Lire la suite
Cette remise d’un morceau du corps de saint Josse, en échange d’une icône, a été vécue comme un moment de dévotion et de joie par l’ensemble de la délégation orthodoxe et les fidèles catholiques
Le corps de saint Josse transcende la frontière franco-belge. Une délégation de moines orthodoxes s’est vu offrir une partie du corps du saint, en échange d’une relique, cet après-midi en l’église Saint-Pierre.
Cinq moines orthodoxes, du monastère de Pervijze, près d’Ostende en Belgique, avaient fait le déplacement dans le cadre de la neuvaine. Cette remise d’un morceau du corps de saint Josse, en échange d’une icône, a été vécue comme un moment de dévotion et de joie par l’ensemble de la délégation orthodoxe et les fidèles catholiques.« Pour nous, avoir une relique, c’est avoir la présence réelle et concrète du saint. Nous en avons beaucoup dans notre monastère », annonce Thomas, archimandrite et abbé de la communauté orthodoxe, prêtre depuis 1978.
Deux années de dialogue avant l’accord de l’évêque
Les yeux rivés sur la relique, sa communauté vit ce cadeau comme un grand moment. « Il existe un lien d’amitié entre le saint et notre monastère. Nous sommes très proches de sa spiritualité, c’était un prêtre qui vivait sa foi en toute simplicité. Même en étant fils de roi », poursuit l’abbé. Pour l’occasion, ils ont offert une icône, réalisée en deux mois, symbolisant saint Josse en tenue de prêtre. Il a fallu deux années avant de concrétiser l’échange. C’est l’association Saint-Josse Europe qui s’est chargée de faire le lien entre l’évêché d’Arras et le monastère orthodoxe. « Tout se passe au niveau de l’évêque, le prêtre ne peut pas décider seul », explique Jean-Claude Nison, ancien président de l’association.
Le corps de saint Josse transcende la frontière franco-belge. Une délégation de moines orthodoxes s’est vu offrir une partie du corps du saint, en échange d’une relique, cet après-midi en l’église Saint-Pierre.
Cinq moines orthodoxes, du monastère de Pervijze, près d’Ostende en Belgique, avaient fait le déplacement dans le cadre de la neuvaine. Cette remise d’un morceau du corps de saint Josse, en échange d’une icône, a été vécue comme un moment de dévotion et de joie par l’ensemble de la délégation orthodoxe et les fidèles catholiques.« Pour nous, avoir une relique, c’est avoir la présence réelle et concrète du saint. Nous en avons beaucoup dans notre monastère », annonce Thomas, archimandrite et abbé de la communauté orthodoxe, prêtre depuis 1978.
Deux années de dialogue avant l’accord de l’évêque
Les yeux rivés sur la relique, sa communauté vit ce cadeau comme un grand moment. « Il existe un lien d’amitié entre le saint et notre monastère. Nous sommes très proches de sa spiritualité, c’était un prêtre qui vivait sa foi en toute simplicité. Même en étant fils de roi », poursuit l’abbé. Pour l’occasion, ils ont offert une icône, réalisée en deux mois, symbolisant saint Josse en tenue de prêtre. Il a fallu deux années avant de concrétiser l’échange. C’est l’association Saint-Josse Europe qui s’est chargée de faire le lien entre l’évêché d’Arras et le monastère orthodoxe. « Tout se passe au niveau de l’évêque, le prêtre ne peut pas décider seul », explique Jean-Claude Nison, ancien président de l’association.
Un rapprochement des communautés chrétiennes
Cette démarche a été vivement appréciée par la centaine de fidèles présents dans l’église. Parmi eux, une vingtaine de chrétiens orthodoxes. Lunettes sur le nez, Jean-Paul Laflute est satisfait : « Nous allons, ma femme et moi, tous les dimanches au monastère de Pervijze car c’est le seul lieu de culte orthodoxe de Flandres. Je suis devenu orthodoxe en lisant Le récit d’un pèlerin russe. C’est un parcours philosophique. » Dominique, sa femme, partage le même état d’esprit : « C’est une grande réussite, il y a un rapprochement entre nos communautés et c’est une bonne chose. Nous sommes toujours heureux de voir nos frères catholiques. »
À la suite de la remise, les moines orthodoxes ont embrassé la relique. « On ne sait pas quelle partie du corps c’est, mais on s’en moque », précise Thomas Archimandrite. Après quelques regards fervents lancés à l’écrin pourpre, toute la délégation repartait en Belgique en promettant de ramener une lampe icône. « Si Dieu le permet. »
SAINT JOSSE + 669
Dans toutes les religions et en tout temps les gens se sont mis en chemin. Comme le fit aussi saint Josse au VIIe siècle. Après avoir vécu pendant plusieurs dizaines d'années lui, d'origine princière à la vie d'ermite, dans l'amitié de Dieu, il se mit en route pour Rome dans le but de retrouver sa vocation première. Après sa mort (vers 669), une foule de plus en plus nombreuse vint se recueillir sur sa tombe en Picardie. C'est de là que sa réputation commença à se répandre par différents chemins dans toute l'Europe.
Lorsque deux siècles plus tard Saint-Jacques-de-Compostelle devint le grand lieu de pèlerinage, saint Josse resta, jusqu'à la Réforme, le protecteur des pèlerins, même de ceux qui se rendaient à Santiago. Un adage courant au Moyen Âge affirmait : "à qui Santiago semble trop loin, cest à St Josse quil vient!"
Par CHRISTOPHE LE-BAS et PHOTOS la voix du nord
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