Higoumène Georges Leroy : Peinture de la sécularisation ordinaire
Chroniques d'Abitibi 9

Dans "Chronique d'Abitibi 8" le père Georges semblait avoir atteint son but; installé en Abitibi il avait pu y construire la Chapelle "Sainte Marie Madeleine". Mais le Démon ne lâche pas si facilement prise et nous voyons dans cette avant dernière page de son histoire que l'Ennemis sait prendre des formes très différentesV.G.

Où va se nicher l'intolérance!

Un jour un huissier sonne à la porte et me remet une « mise en demeure », avec en annexe une résolution du conseil municipal. Cette résolution était de style résolument stalinien ; on aurait pu penser qu'elle avait été écrite de la main de Staline en personne. En voici quelques extraits : le conseil municipal veut intenter des recours devant la Cour supérieure, afin d’« ORDONNER à M. Yves Leroy (nom civil du P. Georges), ses représentants ou ayants droit de cesser d'utiliser et de ne plus utiliser le bâtiment identifié (…) à des fins de chapelle, église, oratoire, à des fins d'activités religieuses impliquant tout regroupement de personnes, à des fins d'activités de prière, de liturgie, l’offices divins impliquant la participation de personnes autres que le propriétaire et la où les personnes vivant dans sa résidence (…), et ceci dans les 30 jours de la signification du jugement à intervenir ». La municipalité veut donc m'interdire de prier et de chanter l’Office divin en ce lieu. C’est intéressant.

Higoumène Georges Leroy : Peinture de la sécularisation ordinaire
Continuons la citation : « ORDONNER à l'intimé, ses représentants ou ayants droits, de rabaisser le bâtiment de façon à ce que sa hauteur ne dépasse pas cinq mètres de hauteur ». Il s'agit donc d'enlever la croix, qui semble gêner ces gens. Continuons toujours la citation: « à défaut par l'intimé de se conformer au jugement à intervenir dans le délai imparti, PERMETTRE à la requérante d'enlever des lieux (…) tous les objets et meubles utilisables ou utilisés à des fins autres que l'entreposage accessoire à un usage résidentiel et notamment, et sans limiter ce qui précède, tous les objets et meubles utilisés à des fins de chapelle, église oratoire, pour des activités religieuses impliquant un regroupement de personnes, pour des activités de prière, de liturgie et d’office divin impliquant la participation des personnes autres que le propriétaire et la ou les personnes vivant dans sa résidence».

Il s'agit donc d'enlever, manu militari, les icônes, les vases sacrés, l'Autel, l'iconostase (Note de VG: cette iconostase est celle de l'une des anciennes églises orthodoxes de l'Abitibi désaffectées, cf. http://www.pagesorthodoxes.net/ressources/abitibi-rawdon.htm, que le père Georges a pu récupérer), sans doute pour les briser en morceaux et en faire un bel autodafé dans la droite ligne du régime bolchevique. Continuons nos intéressantes citations : « PERMETTRE à la requérante de pénétrer sur le lot (…) pour effectuer les travaux permettant de rabaisser la hauteur du bâtiment de façon à ce qu'il ne dépasse pas cinq mètres de hauteur » : il s'agit donc d'arriver avec une pelle mécanique et d'araser le bâtiment de façon à détruire la croix ; « PERMETTRE à la requérante d'enlever toute affiche (…) annonçant que ce bâtiment est une chapelle qui sera un lieu de recueillement et de prière où l'office divin et la divine liturgie (eucharistie) seront célébrés ». Il faut prendre garde à ce que tout affichage extérieur soit impossible ; l'idée même que cet endroit puis être un lieu de recueillement et de prière est insupportable à nos interlocuteurs.

Et finalement ceci : « DÉCLARER que les coûts encourus par la municipalité de Trécesson en exécution du jugement constituent (…) une créance prioritaire sur l’immeuble ». Évidemment, faire venir une pelle mécanique pour détruire la chapelle coûte cher, et le déboursé sera à la charge du P. Georges, comme il se doit.

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"Religion étrangère" au Canada

J'étais vraiment étonné que tout cela puisse être écrit, dans un pays démocratique, en Occident, où devrait régner la liberté de conscience et de pratique religieuse. C’était totalement et absolument inacceptable. À mes yeux, c’était une violation flagrante des libertés du citoyen, indépendamment de toute autre considération. Il s'ensuivit donc un procès, intenté par la municipalité. - Tout cela trouvait son origine dans l'enthousiasme antireligieux d'un voisin, qui ne demeure plus à cet endroit aujourd'hui. Celui-ci affirmait que si les « religions étrangères » existaient, elle devait être discrètes : « un cadre au mur, cela devrait leur suffire ! » rageait-il… Il faut remarquer que l'opposition à la Chapelle Sainte Marie-Madeleine ne provenait aucunement des catholiques pratiquants et croyants. Ceux qui s'y opposaient avec la dernière énergie étaient des gens qui ne mettaient jamais les pieds dans leur église catholique, et qui étaient des catholiques purement culturels, à la limite de l'incroyance. Comme me le disait quelqu'un : « les gens les plus bornés qu'il m'est arrivé de rencontrer, ce n'est pas dans les Églises que je les ai trouvés ! » - De mon côté, devant l'issue inévitable d'un procès, je me suis dit : « si l’on me demande ce témoignage, eh bien, je vais le donner ».

Après de nombreuses procédures, le jour du procès finit enfin par arriver. La partie adverse se présenta en traînant un plein «caddy» à roulettes, chargé à ras bord d'une montagne de documents. Je n'aurais jamais pensé que le différend entre la chapelle et la municipalité aurait généré tant de paperasserie… Il est vrai que dans toute cette documentation, figuraient bien des éléments hétéroclites : la totalité du site internet de l’.O.C.A. avait été imprimée, donnant une considérable liasse de papier, présentée à charge. Ceci en pure perte, car ce dossier ne comprenait vraiment rien d'incriminant. Il y avait aussi une vidéo. À un moment donné, une journaliste de la télévision locale était venue m'interroger. J'avais passé pratiquement l'après-midi à répondre à ses questions. Lorsque je vis ce reportage aux nouvelles locales télévisées, la totalité de ce que j'avais dit avait été supprimée, à part quelques phrases qui avaient trait au différend avec la municipalité. J'avais vraiment perdu mon temps… J'en ai retiré comme leçon le fait qu'il faut être extrêmement prudent avec les médias. En présentant comme pièce à charge cette vidéo, la partie adverse en fut pour ses frais, car ce document, lui aussi, ne contenait rien de bien compromettant. Dans la salle d'audience, il n'y avait pas moins de quatre avocats : l'avocat de la partie adverse ainsi qu'une stagiaire, l'avocat qui me représentait, et une sommité du monde judiciaire - quelqu'un de très sympathique, au demeurant – qui était venu assister à ces plaidoiries, car le cas était très intéressant pour un juriste : étonnamment, il n'existait aucune jurisprudence, concernant ce litige. Il y avait eu, bien sûr, de nombreux procès entre des groupes religieux et des municipalités, mais c'était la première fois au Québec qu'un procès se tenait - pour motif religieux - entre un individu et une municipalité. Je me tins donc à la barre des accusés, pendant une journée entière ! Je n'aurais jamais cru que cela eût été aussi long. Le fait de prier à côté de chez soi, dans une chapelle, semblait être un crime majeur. Si j'avais trucidé quelqu'un, cela n'aurait pas été plus compliqué…

Pour ma part, j'estimais qu'il fallait obéir aux règlements municipaux tels qu'il existent, et non pas tels qu'on voudrait qu'ils soient, ou tels qu’on les imagine ! La partie adverse, quant à elle, s'efforçait de persuader le juge qu’il se trouvait devant un « endroit public » inavoué. L'avocat de la partie adverse s'efforça de persuader le tribunal de se transporter sur le lieu du crime, afin de voir à quoi ressemblait le local situé sous la chapelle. Cela a toujours été un atelier, mais personne n'a voulu me croire, semble-t-il. Chacun était persuadé qu'il s'agissait en fait d'une salle de réunion pour d'hypothétiques fidèles non déclarés, avec des chaises, des tables, et une cafetière qui aurait témoigné de cette épouvantable réalité. Le juge, de son côté, estima qu'il avait toute la documentation nécessaire sous la main et, effectivement, j'avais fourni un ample dossier photographique. Je soutins mon argumentation, mais, à un moment donné, je dus préciser le fait que je ne pouvais penser comme un athée… Car personne ne comprenait pourquoi au juste j'avais construit cette chapelle, si vraiment il n'y avait pas de fidèles que j'aurais pu faire apparaître, comme un magicien qui tire un lapin de son chapeau. Non, il n'y avait pas de motif social ou économique pour cette construction : elle a surgi d'une nécessité, d'une évidence intérieure, qui, à mon avis, vint immédiatement de l'inspiration divine. Que voulez-vous que j'y fasse ? C'est comme cela… Le jugement fut mis en délibéré et, bien plus tard, la sentence tomba : la municipalité se vit déboutée de ses prétentions. Notre bon droit était reconnu. Désormais, le texte de ce jugement nous assure une certaine sécurité : on ne peut plus nous accuser pour ce même motif. Depuis lors, la paix règne…

Higoumène Georges Leroy : Peinture de la sécularisation ordinaire
La déchristianisation

Le motif de ce procès trouve son origine dans l'Histoire du Québec. Jusque dans les années soixante, l'Église catholique-romaine dirigeait en maîtresse absolue, tous les aspects de la vie au Québec. Le Québec était le pays le plus pratiquant du monde, et dépassait même les Irlandais et les Polonais, ce qui n'était pas peu dire ! Pour comprendre cet état de choses, il faut remonter au XIXème siècle : en 1837, au Québec, les Canadiens-Français se révoltèrent contre l'occupant anglais. Cette révolte était héroïque, mais irréaliste : l'Empire britannique était au faîte de sa puissance. La révolte fut donc écrasée, et bien des maisons incendiées, au long du fleuve Saint-Laurent. Il s'ensuivit une période de désespoir moral, au cours de laquelle l'Église catholique-romaine conclut une sorte d'accord implicite avec le pouvoir civil anglais : l'Église catholique-romaine allait assurer l'ordre et garantir la soumission de la population, vis-à-vis de l'occupant anglais - et en contrepartie le Pouvoir allait donner toute latitude à l'Église catholique pour asseoir son pouvoir sur la population francophone. Ceux qui avaient pris la tête de la révolte furent excommuniés par l'Église romaine. Ainsi commença l'ascension de l'influence sociale de l'Église catholique-romaine sur le Québec, influence qui allait atteindre des sommets inégalés. L'idéologie présentée à la population était celle-ci : « les Anglais ont leur Monarque, mais nous, nous avons notre Pape.

Les Anglais ont les universités, les bibliothèques, et sont les patrons des usines ; mais de toute façon, ils iront en Enfer. De notre côté, nos palais sont nos églises ! » En effet, tout au long du XIXème siècle, et au début du XXème , un grand nombre d'églises magnifiques et grandioses furent construites, avec les oboles d’une population pauvre et laborieuse. Les Canadiens-Français formaient le prolétariat d'une industrie en pleine expansion, dirigée par les Anglais. À Montréal, la population francophone grouillait dans les bas quartiers, tandis que les riches demeures qui se dressaient dans les avenues ombragées d'arbres, appartenaient aux Anglais. Après la deuxième guerre mondiale, au Québec, une femme sur vingt était religieuse, ce qui constitua un record absolu. Le clergé pullulait littéralement ; les écoles ainsi que les hôpitaux, et même l’université (il était interdit aux non-catholiques d’entrer en l’université francophone. Même le ballet était interdit : c’était considéré comme immoral…) étaient totalement aux mains des religieux et religieuses. Aucun livre figurant à l’Index (liste des livres interdits par l'Église catholique-romaine) n'était toléré dans les bibliothèques. Cette Église était fanatiquement ultramontaine : l'adoration du Pape atteignait des sommets inimaginables. L'Église catholique-romaine au Québec, à l'époque, était entièrement consacrée à l'organisation de la vie sociale ; à part des dévotions puériles, la vie spirituelle était le cadet de ses soucis.

Ce manque d'enracinement spirituel causera sa perte: dans les années soixante du XXème siècle se produisit un tremblement de terre culturel, la « Révolution tranquille ». Soudain, la modernité envahit le Québec. Et cela se passa en même temps que le Concile Vatican II. La banquise cléricale du Québec se dégela et fondit en quelques instants. En quelques décennies, le Québec devint pratiquement l’une des cultures les plus progressistes d’Occident. Brutalement, le Québec se débarrassa de son Église, les clercs jetèrent leur soutane aux orties, les calices et ostensoirs se retrouvèrent dans les brocantes, les pics des démolisseurs s'attaquèrent aux murs des églises, les vieux Autels tridentins furent démolis à coups de hache. Maintenant, nous assistons à l’effondrement des Églises au Québec : d’année en année, le nombre des fidèles diminue, la désaffection se poursuit, les Ordres religieux s’éteignent, les églises se ferment. Maintenant, toutes les confessions chrétiennes au Québec font face à la même situation, qu’elles soient traditionnelles ou libérales. Au Québec, la diminution est vraiment saisissante : à Montréal, nous passions en voiture devant une magnifique église transformée en appartements (des « condominiums »), alors même que l'on jetait par les ouvertures des anciens vitraux les décombres, boiseries et lambris qui en constituaient jadis le décor. Lors de mon dernier passage à Montréal, je cheminais devant l'ancien Sanctuaire de Saint-Jude et du Rosaire, rue Saint-Denis ; ce bâtiment était en travaux pour être transformé en hammam…

Tout cela ne se fait pas sans pertes patrimoniales.
Prenons quelques exemples : dans l'archidiocèse de Sherbrooke, il y avait encore 120 paroisses en 2005, et l'on prévoit qu'il n’en restera plus que 30, très prochainement. Quant au diocèse de Joliette, riche de 53 paroisses en 2010, il en restera 22 en 2020. L'archidiocèse de Québec, qui avait 207 paroisses, les transformera en 29 communions de communauté. L'archidiocèse de Montréal, quant à lui, compte encore 132 paroisses, après la suppression de 90 d'entre elles. Une cinquantaine d’églises sont à vendre à Montréal. En Abitibi, la ville de Val d’Or comptait cinq églises catholiques-romaines ; il n'en reste plus qu'une. On pourrait multiplier indéfiniment les exemples. Même les gens âgés semblent ne plus se souvenir de rien : c'est comme si tout ce passé religieux n'avait jamais existé. Ou plutôt, c'est comme si ces personnes avaient été traumatisées et avaient effacé de leur mémoire ces souvenirs douloureux.

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La méfiance est restée

Pourtant, ce passé laisse des traces durables dans les esprits. À l'époque, l'Église-catholique romaine avait martelé dans les esprits la méfiance envers les autres Confessions chrétiennes. Il n'était pas question de franchir le seuil d'un temple protestant ! De toute façon, on y priait en anglais. Aujourd'hui encore, les gens passent du catholicisme romain à l'indifférence totale ; en aucun cas, ils n’iraient rechercher dans une autre Église de quoi répondre à leurs inquiétudes religieuses. Nous connaissons un jeune homme, de famille catholique, qui s'est converti au protestantisme. Eh bien, un de ses amis lui a dit : « si tu ne veux pas être catholique, ne sois rien du tout, mais au moins, ne sois pas protestant ! » Ce qui est le plus remarquable, c'est que de telles réflexions émanent de gens qui ne sont nullement catholiques pratiquants, et qui ne mettent pas les pieds dans une église, en dehors des baptêmes et enterrements, s’il se trouve encore quelqu’un pour les célébrer. Leur adhésion au catholicisme est purement culturelle. Contrairement à ce qui se passe en France par exemple, nous n’avons pas ici au Québec de cas où certaines personnes, en recherche spirituelle, poussent la porte d'une église orthodoxe par curiosité, afin de faire connaissance avec une autre forme de spiritualité (de toute manière, dans cette paroisse orthodoxe, on lui répondrait en anglais). Du catholicisme, on passe à l’incroyance pure et simple.

Les « baby-boomers » conservent une véritable haine vis-à-vis de tout ce qui peut s’appeler « institution religieuse ». On peut même se trouver en face de réactions agressives. Certains sujets sont explosifs, avec les personnes de cette tranche d'âge !

Higoumène Georges Leroy : Peinture de la sécularisation ordinaire
«Chacun est dans sa bulle»

Par contre, c'est beaucoup plus facile avec ceux qui sont plus jeunes : pour eux, un chrétien orthodoxe est tout simplement quelqu'un qui vient d'une autre galaxie. C'est un étrange extraterrestre. Il n'y a pas de réaction négative, simplement une amicale curiosité. Mais «chacun est dans sa bulle», et la nouvelle génération raisonne de façon parfaitement individuelle, loin de toute idée de communauté ecclésiale. Au moins, les jeunes n'ont plus peur, contrairement à leurs aînés.

Un dernier héritage du passé subsiste : avant la « Révolution tranquille », les écoles francophones étaient totalement et absolument dans les mains du clergé. Ceux-ci se méfiaient des influences étrangères. Ainsi, même les Italiens étaient susceptibles d'amener dans le vertueux Québec des « mauvaises idées »… Les écoles francophones leur étaient fermées ; ils devaient parcourir leur scolarité en anglais. Il en était de même pour les Arabes venant du Moyen-Orient. C'est ainsi que l'ensemble des immigrants avait comme langue seconde, l'anglais. Aujourd'hui encore, quand on entre dans une église russe à Montréal, il y a de grandes chances pour que l'on vous réponde en anglais, si vous ne parlez pas russe. C'est une barrière de plus, qui freine l’intégration dans le Québec francophone : au moins, en France, la langue seconde des émigrés russes était le français. Aujourd'hui, la situation est en train de changer, car les jeunes vont à l'école en français. Mais comme d'habitude, les Églises ont une cinquantaine d'années de retard par rapport à l'évolution de la société qui les entoure. Dans le sein de nombreuses églises ethniques, l'anglais continue à être utilisé comme langue seconde. J'étais loin d'avoir mesuré toute l'étendue de cette problématique, lorsque je me mis à construire la Chapelle Sainte Marie-Madeleine.

L'ensemble de ces données culturelles peut expliquer pourquoi la Chapelle Sainte Marie-Madeleine fut un échec, au point de vue pastoral. Très candidement, je m'imaginais qu'après avoir construit la Chapelle, et en y priant tous les jours, l'Esprit-Saint ferait en sorte que diverses personnes seraient attirées par la spiritualité orthodoxe. Ce ne fut pas le cas : nous n'avons pas réussi à susciter d'intérêt appréciable, envers l’Église orthodoxe. Lorsqu'un russe ou un grec franchit le seuil de la Chapelle Sainte Marie-Madeleine, la différence de langue fait qu'il s'aperçoit rapidement que l'ambiance n'est pas exactement celle de son village natal. Il s'en va, déçu de ne pas y avoir trouvé l'atmosphère familière qu’il y cherchait. Un Québécois, quant à lui, ne se risquera pas à en franchir le seuil, vu la « crainte des autres religions » que lui a léguée l’Histoire du Québec. Nous avons vu que cette « crainte des autres religions » a motivé le procès mené contre l'existence même de la Chapelle.


Note du rédacteur: les photos illustrant cette chronique ont été faites par le père Georges. Les titres ont été ajoutés par le rédacteur V. Golovanow

Higoumène Georges Leroy : Peinture de la sécularisation ordinaire

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 5 Juillet 2013 à 08:05 | 3 commentaires | Permalien

Samedi, l’église St André - St Cloud accueillait pour la première fois une célébration de confession orthodoxe, présidée par le père Maxime Politov de l’archevêché de Chersonèse du patriarcat de Moscou.

Cette célébration a été préparée par une Pompertuzienne pour répondre à un besoin ressenti par une partie de la communauté de Toulouse et sa région : le désir de participer à une célébration en slavon (langue liturgique russe). Elle a pu être organisée avec le concours de la municipalité et de la curie, le partage des lieux de culte entre l’église catholique romaine et l’église orthodoxe étant relativement fréquent.

Le sentiment qui se dégageait des fidèles, à l’issue de la cérémonie, était un sentiment de plénitude et de gratitude envers ceux qui avaient œuvré pour sa tenue. Malgré une certaine complexité d’organisation, l’expérience sera peut-être renouvelée dans le futur, si le besoin s’en fait sentir.

La Depeche

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 4 Juillet 2013 à 20:18 | 0 commentaire | Permalien

Depuis de nombreuses années, le 11 novembre, Dominique Delvallée, professeur de russe et de lettres, président de la Compagnie Anton Tchekhov, rend hommage aux soldats russes prisonniers de guerre qui sont morts, souvent à la fleur de l’âge, dans le Valenciennois lors de la Première Guerre mondiale. Deux cents huit de ces soldats sont inhumés au cimetière Saint-Roch de Valenciennes.

À l’approche de la commémoration du centenaire de la Grande Guerre, Dominique Delvallée a fait don d’une plaque de marbre avec gravure bilingue à la Ville de Valenciennes. C’est au cours d’une cérémonie émouvante que cette plaque commémorative a été dévoilée au public, en présence de Laurent Degallaix, maire de Valenciennes, et des associations patriotiques. Scellée au monument dédié aux russes, elle a reçu la bénédiction du père Gilles Vasseur, prêtre orthodoxe. Évoquant le sort atroce de ces soldats réduits en esclavage par l’occupant allemand, Dominique Delvallée précisa que « leur courage exemplaire face à la barbarie, leurs efforts surhumains pour survivre, doivent être la source d’une méditation profonde pour chacun de nous ». Le maire remercia chaleureusement le donateur pour cet hommage aux alliés russes qui s’inscrit dans le devoir de mémoire si précieux.
Suite La Voix du Nord

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 3 Juillet 2013 à 17:02 | 0 commentaire | Permalien

P.O. n'infléchira pas sa ligne rédactionnelle quoi que puissent en penser les 60,85% ayant répondu par l'affirmative à la troisième question. Le groupe de rédaction du blog ne cache pas le sentiment de déception suscité par les résultats de ce questionnaire.Nous allons redoubler d'efforts pour mieux faire connaître la vie et le destin des victimes de l'Archipel et des innombrables charniers communistes.Il ne s'agit nullement de "devoir de mémoire", industrialisé et rentable.
En Russie comme en Europe de nombreux lobbys s'emploient à occulter et à banaliser le sort des Néomartyrs et Confesseurs.


* * *
Le blog "Parlons d'orthodoxie" met régulièrement à la disposition de ses lecteurs des articles sur des nouveaux martyrs et confesseurs de la foi de l'Église russe au XXe siècle. Pensez-vous que:

le témoignage de ces martyrs et leur vie ne sont pas suffisamment connus et méritent de l'être davantage; 38.78%

les martyrs du XXe siècle sont déjà bien connus; 0.37%

ce domaine ne mérite pas autant d'attention. 60.85%

1083 Votants

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 3 Juillet 2013 à 14:52 | 9 commentaires | Permalien

Géorgie: radiographie d'une Eglise orthodoxe nationale
Régis Genté

Après la perte de la majorité par le parti fortement pro-occidental du Président Saakachvili, le 1er octobre dernier, l'Eglise orthodoxe géorgienne est passée à l'offensive politiquement. Elle estime venu le temps d'imposer sa volonté au pouvoir et de ramener Tbilissi dans l'orbite politique orthodoxe dominée par Moscou. Esquisse de description d'une Eglise portée par ses courants conservateurs et nationalistes.

Le 17 mai, la «Journée mondiale contre l'homophobie», à l'occasion de laquelle une vingtaine d'homosexuels et de personnes opposées à l'homophobie ont souhaité se rassembler symboliquement, a donné lieu à des scènes de chasse à l'homme dans le centre de Tbilissi. La contre-manifestation, estimée à quelque 20.000 personnes, a été d'une grande violence.

Elle était planifiée et dirigée par des prêtres et des membres du haut clergé de l'Eglise orthodoxe autocéphale géorgienne. Cependant, le fond de l'affaire avait moins à voir avec l'outrage ressenti par l'organisation de ce qui fut présenté par l'Eglise comme une «Gay pride» qu'avec des raisons politiques.

Au soir de cette journée agitée, l'évêque Jacob, très proche du patriarche Ilia II, se lança dans une diatribe politique, davantage adressée au nouveau gouvernement (depuis les élections parlementaires d'octobre dernier) qu'à l'ancien, celui de l'ultra pro-occidental président Saakachvili. Au nouveau Premier ministre, le milliardaire Bidzina Ivanichvili, l'évêque a expliqué que sa coalition ne gagnerait pas la présidentielle d'octobre prochain sans l'Eglise. L'évêque «a pour la première fois dit directement que l'Eglise veut décider des grandes orientations du pays», pense le politologue Guiga Zédania. Le tout est à replacer dans un contexte où, «l'Eglise concourt à l'affirmation de la souveraineté et l'on assiste, à l'heure actuelle, à la désécularisation du nationalisme géorgien», explique Silvia Serrano, spécialiste de la république caucasienneè SUITE Radioscop

Jubilé du Primat de l’Église de Géorgie
Russie-Géorgie

Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 3 Juillet 2013 à 10:42 | 36 commentaires | Permalien

La galerie de photographie "Métro" peut rivaliser avec les salles d’expositions les plus fréquentées de la capitale russe
Le photographe Maksim Vorobiov a capturé la Procession de Velikoretsky, une des traditions orthodoxes restaurées au début du XXIème siècle.

L’exposition « Les deux baptêmes de la Russie », consacrée à l’époque moderne de l’orthodoxie russe, ouvre ses portes à Moscou.

Cette fois, Métro accueille une exposition très particulière. Appelée « Les deux baptêmes de la Russie », l’exposition est consacrée à la fois au 1025ème anniversaire du baptême de la Russie (début de la christianisation du pays, célébré officiellement le 28 juillet - ndlr) et au 25ème anniversaire de la renaissance de l’orthodoxie sur le territoire de l’ex-URSS, souvent appelée « le second baptême ». Les 30 photos prises durant les 25 dernières années, présentent la vie de l’Église orthodoxe russe à travers le pays : les prières, les activités de bienfaisance, les portraits du clergé et des paroissiens. L’exposition a été organisée grâce à la coopération entre le magazine orthodoxe Foma, le département de presse du Synode de l’Église orthodoxe russe et le Métro de Moscou.

La galerie de photographie "Métro" peut rivaliser avec les salles d’expositions les plus fréquentées de la capitale russe
En juin 1988, l’URSS organise des célébrations à l’occasion du 1000ème anniversaire du baptême de la Russie. C’était un événement extraordinaire : pour la première fois dans l’histoire de l’Union soviétique, une fête religieuse fut célébrée officiellement. Il s’agissait d’un point tournant pour les relations entre l’État et l’église : les autorités ont finalement rendu hommage à l’importance de l’Église orthodoxe dans la vie et l’histoire de la Russie. Cette même année, le président soviétique Mikhaïl Gorbatchev a rencontré le Patriarche Pimène Ier, annonçant que la perestroïka a rendu possible et même désirable la participation de l’église dans la vie de la société soviétique.

Sur les photos de Roman Iarovitsine l’on voit l’arrivée des reliques de Séraphim de Sarov, un des Saints orthodoxes russes les plus populaires, au monastère de Diveevo. L’histoire des reliques de Saint Séraphim est très symbolique et représente en effet l’histoire de l’Église orthodoxe russe en URSS. Durant les années 1920, le monastère de Diveevo, fondé par Saint Séraphim, fut liquidé et son temple, contenant ses reliques, fut démoli. Les reliques n’ont été trouvées qu’en 1991, dans le musée de l’histoire de la religion et de l’athéisme de Saint-Pétersbourg. Elles ont été reconstituées à l’Église et transportées à la Cathédrale de l’Épiphanie de Moscou, attirant des milliers de croyants orthodoxes. Puis, les reliques entament leur retour à Diveevo qui prend un mois; au cours de ce voyage, le Patriarche Alexis II organise dans chaque ville et monastère des rites consacrés au Saint. Le 1 août 1991, Journée de commémoration du Saint Séraphim, les reliques sont restituées au monastère de Diveevo; la cérémonie est assistée par des milliers de croyants.

Sur les photos du célèbre parachutiste russe Piotr Zadirov l’on peut voir l’Église de la Trinité de l’île du Roi-George en Antarctique, le temple orthodoxe le plus méridionale . Cette église en cèdre a été construite dans l’Altaï russe, puis démontée et transportée vers l’Antarctique avant d’être à nouveau assemblée.

Le photographe Maksim Vorobiov a capturé la Procession de Velikoretsky, une des traditions orthodoxes restaurées au début du XXIème siècle. Les croyants portant l’icône de Nicolas de Myre, vont de la ville de Viatka, qui hébergeait le temple avec l’icône, perdu en 1924 après sa destruction, au village de Velikoretskoïe, traversant 150 km à pied. Les pèlerins passent les nuits dehors. En 2010, plus de 32.000 personnes ont pris part à la cérémonie. SUITE- Nina Bereznitskaïa, La Russie d’Aujourd’hui

La galerie de photographie "Métro" peut rivaliser avec les salles d’expositions les plus fréquentées de la capitale russe

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 2 Juillet 2013 à 15:01 | 0 commentaire | Permalien

Le Patriarcat et des experts vont se pencher sur la recherche de concepts architecturaux modernes pour les églises russes
Le Patriarcat de Moscou, l'Union des architectes de Russie et l'Union des organismes de bienfaisance de Russie prépare le concours "Conception architecturale moderne de l'image de l'Eglise orthodoxe russe."
Le lancement est, pour l’instant, prévu pour le 1er Août, le but de ce défi - trouver des solutions architecturales modernes pour la construction d’édifice religieux comme l’a annoncé Marina Novikova , porte-parole de l'Union des Architectes, et qui a été rapporté, vendredi, dans le journal "Izvestia".

«Aujourd'hui, l'architecture des édifices religieux s’oriente principalement sur la reproduction des styles des époques passées ou leur mélange sans chercher à refléter, dans le dessin de l’édifice, les caractéristiques contemporaines de l’architecture. Les architectes, la plupart du temps, se préoccupent de produire des dessins dans le style du passé sans prendre en compte les conditions contemporaines, esthétiques, techniques, d'ingénierie ou autres." – dit Marina Novikova.


Selon sespropos , à l'étranger, il apparait, maintenant, des édifices religieux non traditionnels, en particulier chez les catholiques. Les initiateurs de ce concours national veulent trouver une image moderne architecturale qui reflète l'état de la réalité culturelle et architecturale de la Russie au XXI siècle.

L’Union des architectes de Moscou a déclaré qu’elle était prête à soutenir la préparation et le déroulement de la compétition, si le patriarcat en exprimait la demande.

Moscou. 28 juin. Interfax religion
Traductuin "PO"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 1 Juillet 2013 à 09:06 | 10 commentaires | Permalien

Dimitri Medvedev, premier-ministre de la Fédération de Russie : la cathédrale orthodoxe de Nice sera restaurée
La Russie va consacrer près de 20 millions de dollars à la restauration de la cathédrale Saint Nicolas PHOTOS

A la fin des travaux la jouissance de la cathédrale sera définitivement transmise au diocèse de Chersonèse de l’Eglise orthodoxe russe.
Dimitri Medvedev vient d’approuver cette décision comme l’annonce le 28 juin le site juridique du gouvernement. Le texte publié précise que l’Administration du gouvernement se verra attribuer à cette fin la somme de 1.917 mille dollars avant fin 2013.

En 2014 les allocations budgétaires prévues sont de 13.541 mille dollars. En 2015 les sommes investies seront de 4.357 mille dollars.

Lorsque les travaux de restauration seront achevés les services administratifs de la Présidence de la Fédération transmettront la cathédrale pour jouissance à titre gratis à l’Eglise orthodoxe russe « sous condition de prise en charge par l’usufruitier du maintien de la cathédrale en bon état et de sa sauvegarde ».

C’est en avril 2013, que la Fédération a définitivement eu gain de cause dans le procès portant sur le droit de propriété de la cathédrale.

Le 19 mai 2011
la justice française a confirmé les droits de propriété de la Fédération de Russie.

Interfax-religion

"P.O." met en ligne des documents concernant le procès de Nice

Eglise orthodoxe russe Saint-Nicolas à Nice, site officiel

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 29 Juin 2013 à 20:59 | 3 commentaires | Permalien

Fabrice Nodé-Langlois,"Le Figaro"

Chef de l'Eglise orthodoxe de l’île et homme d'affaires à la tête d'un patrimoine colossal, l’archévêque de Chypre ne se prive pas d’intervenir dans le débat politique. Rencontre avec un acteur incontournable d’un pays en crise.

A Chypre, petite république méditerranéenne plongée dans une crise économique historique, l'archevêque Chrysostome II, chef de l'Eglise orthodoxe, intervient dans le débat politique. En permanence et sans retenue.

Fin mars, le plan de sauvetage de l'Europe a imposé, en échange d'une aide de 10 milliards d'euros, une ponction sur les comptes bancaires dépassant 100 000 euros dans les deux principaux établissements du pays. A peine le nouveau président chypriote, Nicos Anastasiades, avait-il accepté ce plan, que le prélat réclamait la tête du ministre des Finances et du gouverneur de la banque centrale. Et pourtant, lors de la campagne présidentielle, le chef de l'Eglise avait explicitement accordé sa préférence à Anastasiades.SUITE "Le Figaro"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Juin 2013 à 17:30 | 0 commentaire | Permalien

Nouvel épisode de la série macabre des exécutions de Syriens. Trois moines ont été tués dimanche 23 juin par le Front al-Nosra. La vidéo de leur assassinat vient d'être publiée sur internet. Parmi eux, le père François Mourad. Ce religieux, de nationalité syrienne, avait été enlevé dans son couvent à Ghassanieh, dans le nord de la Syrie. Le tort du père François Mourad : avoir voulu fonder un ordre religieux à Ghassanieh.

Après avoir eu l’autorisation des autorités syriennes, ce moine franciscain s’installe dans la région. Furieux, des membres du Front al-Nosra débarquent dans son monastère ; ils dévastent les lieux, emportent tout sur leur passage. Ils enlèvent également le père François Mourad et deux autres religieux.

Quelques jours plus tard, le groupe terroriste improvise un tribunal en pleine nature. Les moines sont jugés. La sentence tombe : ils sont condamnés à mort.Suite RFI

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Juin 2013 à 10:52 | 8 commentaires | Permalien

Un ouvrage démentant des contre-vérités historiques et canoniques vient de paraitre en Estonie
Archiprêtres Nicolas Balachov et Igor Prekoup « Problèmes de la présence orthodoxe en Estonie : à propos du livre de l’archimandrite Grégoire Papathomas « Du malheur d’être une petite Eglise dans un petit pays ».

Cet ouvrage représente une version complétée et révisée d’un article paru dans « Vestnik Tzerkovnoj Istorii » (№ ½ (21/22) / 2011) ici PJ en PDF

Les auteurs répondent à de nombreuses questions ayant trait aux conflits suscités par la présence de l’orthodoxie en Estonie. Le lecteur pourra se faire une idée personnelle de la nature et des raisons des conflits qui ont déchiré ces derniers vingt ans l’orthodoxie estonienne.

L’ouvrage étaye les arguments avancés par le patriarcat de Moscou et dément d’une manière convaincante les thèses de l’archimandrite Papathomas.

De nombreux documents d’archives y sont cités et référencés. Le lecteur pourra facilement les trouver. Lors de sa visite en Estonie le patriarche Cyrille a béni une large diffusion de l’ouvrage en rappelant « qu’il est de notre devoir d’exposer la vérité ».

Un ouvrage démentant des contre-vérités historiques et canoniques vient de paraitre en Estonie

В Эстонии на двух языках издана книга, опровергающая ряд историко-канонических фальсификаций

В Эстонии на русском и эстонском языках издана книга прот. Николая Балашова и прот. Игоря Прекупа «Проблемы Православия в Эстонии: О книге архимандрита Григория Папатомаса „Несчастье быть маленькой церковью в маленькой стране“».

Traduction"PO"
Un ouvrage démentant des contre-vérités historiques et canoniques vient de paraitre en Estonie

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 27 Juin 2013 à 09:42 | 3 commentaires | Permalien

Nous vous proposons la vidéo de la 8ème édition de l'émission de télévision "L'orthodoxie, ici et maintenant", animée par Carol Saba, sur KTO, dont la première diffusion a eu lieu le 25 juin. Au début un très intéressant entretien avec le père Alexandre Siniakov, recteur du séminaire d'Epinay, puis reportage sur l'inauguration des nouveaux locaux d'Orthodoxie.com. Le Séminaire célébrera la fin de l'année académique le samedi 29 juin prochain. A 9 h, une liturgie sera célébrée dans la chapelle Saint-Martin-Sainte-Geneviève. Elle sera présidée par l'évêque Nestor. Au programme: bilan de l'année écoulée, présentation des séminaristes de la promotion de cette année, projection d'un petit film sur les résultats de cette année.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 27 Juin 2013 à 07:46 | 0 commentaire | Permalien

Jean-François Colosimo vient d'être nommé président du directoire des éditions du Cerf

À peine sa démission du Centre national du livre annoncée, Jean-François Colosimo vient d'être nommé président du directoire des éditions du Cerf, maison fondée par les Dominicains, spécialisée dans les textes religieux et philosophiques.

Jean-François Colosimo est philosophe et théologien. Il a été longtemps éditeur : conseiller littéraire de Stock, directeur littéraire chez JC Lattès et à La Table Ronde, il est passé par Odile Jacob, et avait dirigé les éditions du CNRS durant quatre ans avant de rejoindre le CNL. Le Figaro


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 24 Juin 2013 à 14:01 | 0 commentaire | Permalien

A la mémoire d’Anton Dénikine et de Laure Kornilov, généraux de l’Armée Blanche
L’inauguration solennelle d’une plaque commémorative consacrée au général Anton Dénikine a eu lieu le 18 juin dans la ville hongroise de Balatonlelle.

La plaque se trouve à proximité de la maison où l’un des chefs de l’Armée Blanche a habité et rédigé ses célèbres mémoires «La Décomposition de l’armée et du pouvoir Février – Septembre 1917 » (Очерки русской смуты).

C’est avec la bénédiction de Monseigneur Marc, évêque d’Egorievsk, en charge du diocèse de Hongrie, plusieurs prêtres orthodoxes ont participé à la cérémonie. Il s’agît de l’archiprêtre Jean Kadar, recteur de l’église Saint Serge de Radonezh à Budapest et du père Nicolas Kim, recteur de l’égalise en l’honneur de l’Icône de la Sainte Vierge à Héviz. Ils ont béni la plaque et dit une litie, prière de rogation.

La cérémonie était présidée par Monsieur Dorde Nanovski, ancien ambassadeur de Hongrie en Russie et dans les pays de la C.E.I.


A l’invitation des actuels propriétaires de la maison les hôtes ont pu visiter le lieu avec sa cour ombragée où le général avait rédigé ses mémoires. C’est à l’initiative de la Fédération internationale des écrivains russophones et avec le soutien de la municipalité de Balatonlelle ainsi que de l’ambassade la Fédération de Hongrie en Russie et du ministère de la défense hongrois que cette plaque a été apposée. La société "Tour Trading" a accordé son soutien financier.
A la mémoire d’Anton Dénikine et de Laure Kornilov, généraux de l’Armée Blanche

Ajoutons à ceci qu’un monument au général blanc Laure Kornilov a été solennellement inauguré le 13 avril dans la ville de Krasnodar à l’occasion du 95e anniversaire de la mort au combat de Kornilov. L’archiprêtre Jean Garmash, recteur de l’église de l’Intercession de la Vierge à Krasnodar, a béni le monument.

"Pravmir" Traduction Nicolas P
A la mémoire d’Anton Dénikine et de Laure Kornilov, généraux de l’Armée Blanche


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 24 Juin 2013 à 12:05 | 0 commentaire | Permalien

Le Conseil de l’Archevêché s’est réuni le vendredi 21 juin sous la présidence de Son Eminence le Métropolite Emmanuel. Parmi les questions abordées :

1. Le changement de statuts. Le Conseil a décidé qu’une consultation par courrier serait menée auprès des clercs de l’Archevêché et des délégués laïcs des paroisses élus en 2010 et convoqués pour l’assemblée diocésaine du 30 mars dernier. Cette consultation a pour objet de récolter un avis consultatif sur une proposition d’élargissement des possibilités de candidature au poste d’Archevêque qui sera ensuite soumise, le cas échéant, au vote d’une AGE. La consultation aura lieu par voie postale jusqu’au 12 juillet.

2. Répondant en cela aux suggestions émanant de plusieurs clercs de l’Archevêché, le Conseil invite tous les clercs et fidèles de l’Archevêché à accompagner ce processus de consultation et de préparation de l’élection du nouvel Archevêque par des prières renouvelées afin que le Seigneur assure à l’ensemble des membres de l’Archevêché union, soutien et consolation en cette période délicate. Il est proposé aux communautés et fidèles qui le souhaitent d’instaurer un jour particulier de prière et de jeûne (qui pourrait être le vendredi 5 juillet 2013) afin de porter cette intention. Il est aussi recommandé aux recteurs des paroisses d’expliquer aux fidèles la situation présente.

3. Le Conseil a entendu un rapport du Doyen de l’Institut de théologie orthodoxe de Paris (ITO), l’archiprêtre Nicolas Ozoline, sur la situation actuelle de l’Institut tant sur le plan académique que matériel. Le Conseil a réaffirmé son souci de voir apportées des solutions pérennes pour assurer le fonctionnement et le financement de l’Institut qui, a-t-il été rappelé, fait partie intégrante de l’Archevêché. Il a suggéré l’organisation d’une rencontre entre des professeurs de l’ITO et des membres du Conseil de l’Archevêché afin d’explorer diverses pistes possibles.

4. Dans la 2e partie de sa réunion qui était élargie aux prêtres responsables des doyennés géographiques de l’Archevêché, le Conseil a entendu les rapports des doyens présents quant à la situation pastorale dans leurs régions respectives.
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Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 24 Juin 2013 à 10:00 | -3 commentaire | Permalien

La Laure des Grottes de Kiev et la cathédrale Ste-Sophie resteront au patrimoine mondial de l'UNESCO
Le Comité du Patrimoine mondial de l'UNESCO, réuni au Cambodge du 16 au 27 juin 2013 pour sa 37e session, a décidé que la laure des grottes de Kiev, un important monastère orthodoxe, la cathédrale Ste-Sophie de la capitale Ukrainienne et les bâtiments attenants resteront sur la liste des sites protégés.

Cathédrale Sainte-Sophie

Fondée par le prince Iaroslav le Sage (début de la construction: 1011, fin de la construction : 1018), la cathédrale Sainte-Sophie ou « Sainte-Sophie de Kiev » est l'un des monuments les plus anciens de Kiev des XIe-XVIIIe s. Actuellement, cette église majestueuse faisant partie de la Réserve nationale « Sainte-Sophie de Kiev » est placée sous le patronat de l'UNESCO. La cathédrale servit jadis de lieu de cérémonies princières, on y tenait les chroniques, traduisait des livres étrangers et de plus elle abritait la première bibliothèque et la première école de la Rus' de Kiev. 260 mètres carrés de mosaïques uniques et 3000 mètres carrés de fresques du XIe s. sont conservées jusqu'à nos jours.

La Laure des Grottes de Kiev et la cathédrale Ste-Sophie resteront au patrimoine mondial de l'UNESCO
La représentation haute de 6 mètres de la Vierge levant les mains en prière (Vierge Orante) est le chef-d'oeuvre le plus célèbre des mosaïques de la cathédrale La cathédrale servit de nécropole princier et abrite toujours le tombeau de Iaroslav le Sage.

Conçue pour rivaliser avec l'église Sainte-Sophie de Constantinople, la cathédrale Sainte-Sophie de Kiev symbolise la « nouvelle Constantinople », capitale de la principauté chrétienne créée au XIe siècle dans une région évangélisée après le baptême de saint Vladimir en 988. Le rayonnement spirituel et intellectuel de la Laure de Kievo-Petchersk contribua largement à la diffusion de la foi et de la pensée orthodoxes dans le monde russe aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.

Après la Révolution de 1917, l'église échappa de peu à la destruction, Staline ayant donné l'ordre de la dynamiter pendant la campagne des persécution des années 1930. Elle ne fût sauvé que grâce à l'intervention appuyée d'historiens et d'intellectuels Ukrainien.

Laure des Grottes de Kiev

Le monastère fut fondé en 1051 par le moine Antoine pour être par la suite élargi par son élève, le supérieur Théodose qui fit construire les premiers bâtiments au sol. L'ensemble du monastère comprend la collégiale de la Dormition, le Grand clocher de la Laure haut de 96,5 mètres, le Réfectoire, l'église de la Trinité sur le porche datant du XIe s., les grottes Proches et Lointaines avec des chapelles souterraines et des reliques imputrescibles de saints. Sur le territoire de la Laure est enterré le prince kiévien qui fonda la ville de Moscou en 1147. La Réserve nationale « La Laure des Grottes de Kiev » inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO constitue l'ensemble des musées le plus grand de l'Ukraine avec ses 144 bâtiments ! Parmi les plus intéressants à visiter citons le Musée des trésors historiques, le Musée du livre et de l'imprimerie d'Ukraine, le Musée des microminiatures de Mykola Siadristy. Curiosité : Le Musée des microminiatures expose des objets qui ne sont visibles que sous microscope : une puce ferrée, rose dans un cheveu, caravane de chameaux dans l'oeil d'une aiguille et autres merveilles.


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Juin 2013 à 14:54 | 0 commentaire | Permalien

Le documentaire « la Vierge de Stalingrad », le premier film de la série « la Réconciliation » vient de sortir
Ce film est fondé sur l’histoire de Kurt Rojber, pasteur protestant, peintre et médecin militaire de la Wehrmacht.

La chaîne « Blagovest-Media » de Saint-Pétersbourg a terminé le tournage du premier film de la série « la Réconciliation » consacré à l’icône de la Vierge de Stalingrad. Son metteur en scène est Nikolai Goriatchkine.
Le film est fondé sur l’histoire de Kurt Rojber, pasteur protestant, peintre et médecin militaire de Wehrmacht. En 1942, la nuit de Noël, refugié dans une tranchée dans la banlieue de Stalingrad il a dessiné au fusain sur le revers d’une carte soviétique l’icône de la Mère de Dieu appelée plus tard « la Madone de Stalingrad ».

Sous peu Stalingrad a été libéré par les troupes soviétiques. Le dernier avion qui a réussi à fuir l’enfer de Stalingrad a ramené l’icône à Berlin. Son auteur est mort un an plus tard à Yelabouga dans un camp soviétique pour les prisonniers de guerre.

Le documentaire « la Vierge de Stalingrad », le premier film de la série « la Réconciliation » vient de sortir
L’icône était restée pratiquement inconnue pendant 20 ans. Puis les évêques des Eglises Orthodoxe, Catholique et Protestante l’ont proclamée être le symbole de la réconciliation entre les nations et les peuples. Les diocèses de ces évêques se trouvaient à Stalingrad, à Berlin (qui a abrité l’icône) et Coventry, des villes détruites pendant la guerre .

Le film « La Vierge de Stalingrad » pose des questions de toujours : pouvons-nous sauvegarder la paix aujourd’hui ? Qu’est-ce que nous faut-il sacrifier pour sauvegarder la paix ? Est-il possible de pardonner et même d’aimer les ennemis ?

Des historiens, des peintres, des représentants du clergé de confessions différentes ainsi que des motards interviennent dans le film.

Les auteurs du film nous disent que l’histoire de Kurt Rojber au connu une suite. Andreas Blok, militaire allemand ayant perdu une jambe à Stalingrad a, en fin de vie, peint l’iconostase d’une église orthodoxe. Il l’a fait en signe de pénitence comme s’il voulait demander pardon à toutes les victimes de la guerre.

Nous voyons dans le film des extraits des lettres et du carnet de guerre de Kurt Rojber. De la musique militaire est interprétée par des groupes de rock de la nouvelle génération Nightingale et Sabaton.

La première du film tourné grâce au soutien de l’organisation internationale « Aide à l’Eglise en détresse » qui se situe en Allemagne aura lieu le 27 juin à Saint-Pétersbourg dans le cadre du forum de cinéma international « Festival des Festivals ».

Sedmitsa Снята документальная драма «Сталинградская Богородица» - первый фильм из цикла «Примирение»

Traduction Elena Tastevin

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Juin 2013 à 13:02 | 1 commentaire | Permalien

FRANCE: de moins en moins fréquentées, les églises coûtent cher à entretenir et les maires s'interrogent. Faut-il les préserver ou doit-on les démolir ?
Cette démolition n’est pas une exception ! il y a quelques semaines, l’église d’Abbeville a subi le même sort, et quand on sait le nombre d’édifice laissés volontairement à l’abandon, on peut supposer que cette liste va grossir.


Pas de doute, de gros nuages noirs surplombent désormais les petits clochers ruraux. Comme si le tabou de leur destruction commençait à se lever. Béatrice de Andia, à la tête du nouvel Observatoire du patrimoine religieux, affirme que, sur la base d'un rapport du Sénat, « 2 800 des 15 000 églises rurales protégées » seraient « en situation de péril ». « Ce qui laisse augurer, explique cette ancienne responsable de l'action artistique de la Ville de Paris, que les bâtiments non classés, qui ne sont pas une priorité pour l'État, ont un sombre avenir devant eux. » Christian Prunier, créateur en 2003 du site clochers.org, destiné aux gé­néalogistes, reconnaît, lui, que « pour se débarrasser d'un bâtiment, il suffit de le laisser pourrir 20 ans, de l'entourer ensuite de bandes rouges pour signifier son danger puis de faire établir un arrêté de péril. La démolition n'est alors plus une honte. Elle est conseillée ». Les Français sont pourtant « viscéralement attachés » à leurs églises, dit Alain Guinberteau, créateur de 40000clochers.com, qui a lancé un concours photos couronnant le meilleur chasseur de clochers.////

///....Un habitant, Gérald Eloire, a bien tenté de s'opposer à la démolition avec une lettre ouverte au maire, la création d'une association, la mobilisation des médias. En vain. Cet athée convaincu, qui avait choisi de s'installer dans ce village justement pour le charme de son église, n'a entraîné qu'une poignée d'habitants derrière lui. Et récolté beaucoup d'hostilité.

Le maire, qui va faire construire un petit oratoire de style contemporain sur le site de l'ancienne église, assure que « d'au­tres communes s'apprêtent à franchir ce pas ». La région est en effet pleine d'églises construites au XIXe siècle pour accueillir une population très pratiquante et en pleine croissance, en « réparation » aussi de la Révolution, quitte alors à détruire des églises trop petites ou trop abîmées qui avaient pourtant, elles, une réelle valeur architecturale. À 18 km de cette colline des Gardes, en effet, Bernard Briodeau, maire « plutôt centriste » de Valanjou, affirme avoir tourné les plans, les expertises, les aides régionales ou départementales et les comptes communaux dans tous les sens avant de se rendre à l'évidence : l'église Saint-Martin de son village est aussi vouée à la disparition. À terme, il espère ne conserver qu'une tour défensive du XVe siècle contre laquelle avait été édifié le bâtiment au XIXe.////

« Acte sacrilège »

Pour l'instant, la démolition ne concerne que le clocher et la chambre des cloches. Comme à Saint-Georges-des-Gardes, le clergé, affectataire des lieux, n'a pas bronché. La messe est célébrée dans une autre église de cette petite commune blottie dans les chemins creux et qui ne compte pas moins d'une cinquantaine de chapelles, oratoires ou calvaires. « La pratique a nettement chuté ces dix dernières années, souligne le maire, et les catholiques pratiquants acceptent la décision. Ils savent leur foi plus forte que des vieilles pierres sans valeur. La priorité de l'Église, aujourd'hui, ce sont les pierres vivantes ! » En revanche, Bernard Briodeau a reçu des lettres de personnes parfois extérieures à la commune, anonymes ou non, lui promettant « le feu de l'enfer » s'il commettait « cet acte sacrilège ». « Je sais, admet-il, que dans cette région, on ne touche pas à une église, même si la messe est un lointain souvenir. C'est historique et viscéral. Mais que puis-je faire ? ».....

SUITE Le Figaro


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 21 Juin 2013 à 10:07 | 37 commentaires | Permalien

Les restes de 15 personnes ont été découvertes dans une église abandonnée de la région de Yaroslavl

Kristina Gouzovskaya, vice-responsable du Comité d'enquêtes de la région de Yaroslavl, a fait savoir que "les restes de quinze personnes ont été découverts dans un chantier du village de Zaozerje, région de Yaroslavl. Ces squelettes se trouvaient dans les assises d'une église qui avait été fermée et abandonnée en 1936. On a constaté sur chacun des cadavres un orifice produit par une balle dans le crâne. Des enquêteurs se sont rendus sur place". Interfax religion - PHOTO Traduction"PO"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Juin 2013 à 17:49 | 0 commentaire | Permalien

Le métropolite Hilarion rencontre le président et le secrétaire général de la Conférence des églises européennes. La situation de l'Eglise orthodoxe en Estonie a été à l'ordre du jour.
Le 18 juin 2013, le métropolite Hilarion de Volokolamsk a reçu au Département des relations ecclésiatiques extérieures du Patriarcat de Moscou le président de la Conférence des églises européennes, le métropolite Emmanuel de France (Patriarcat de Constantinople) et le secrétaire général de cet organisme, le pasteur et docteur Guy Liagre.

L’entretien a porté sur les problèmes posés par la rupture de l’Église orthodoxe russe avec la Conférence des églises européennes en 2008. La direction de la Conférence souhaiterait compter de nouveau le Patriarcat de Moscou parmi ses membres actifs. Suivant le métropolite Emmanuel, aujourd’hui plus que jamais le témoignage orthodoxe est devenu essentiel dans le contexte de la problématique actuelle des relations interchrétiennes.////

/// Le président du DREE a informé les dirigeants de la Conférence des églises européennes de sa récente visite en Estonie avec le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, dont il a dressé un bilan. Il a particulièrement insisté sur le fait que le refus d’accepter l’Église orthodoxe estonienne du Patriarcat de Moscou au sein de la Conférence était le seul empêchement au retour de l’Église orthodoxe russe dans ce forum interchrétien.

Nous ne pouvons pas admettre qu’une Église orthodoxe d’Estonie soit reçue comme membre de la Conférence, tandis que l’autre est rejetée pour des raisons inconnues, a-t-il souligné.

Le métropolite Emmanuel a convenu que la question de la réception de l’Église orthodoxe estonienne du Patriarcat de Moscou dans la Conférence des églises européennes était complexe et qu’un certain temps serait nécessaire avant qu’une solution soit trouvée. Par ailleurs, estime-t-il, il faut aspirer à ce que les relations entre les deux Églises orthodoxes en Estonie cessent de gêner les relations interchrétiennes dans ce pays et en Europe en général. Le Patriarcat de Constantinople et le Patriarcat de Moscou doivent reprendre leurs travaux pour résoudre la question estonienne.

Mgr Hilarion a répondu que ce problème devait être résolu par l’Église orthodoxe estonienne du Patriarcat de Moscou et l’Église orthodoxe apostolique estonienne du Patriarcat de Constantinople avec la participation des Patriarcats de Moscou et de Constantinople, ainsi que celle de l’état estonien.

A la fin de la rencontre, les participants ont redit leur désir unanime de travailler à écarter les obstacles au retour de l’Église orthodoxe russe dans la Conférence des églises européennes.
Suite Mospat
Le métropolite Hilarion rencontre le président et le secrétaire général de la Conférence des églises européennes. La situation de l'Eglise orthodoxe en Estonie a été à l'ordre du jour.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Juin 2013 à 11:21 | 5 commentaires | Permalien

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