Plateforme libre de discussion
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Русская зарубежная церковь прекратила "вольницу" в окормлении своих приходов западного обряда
Le mercredi 10 juillet a eu lieu une session extraordinaire du synode des évêques de l’Église orthodoxe russe hors-frontières sous la présidence de son primat, le métropolite Hilarion de New York et d’Amérique orientale. Ont participé à la séance les membres permanents du synode des évêques : les archevêques de Berlin et d’Allemagne Marc, de San Francisco et d’Amérique occidentale Cyrille, de Montréal et du Canada Gabriel, et l’évêque de Cleveland Pierre, administrateur du diocèse d’Amérique centrale.
Après avoir délibéré au sujet de l’activité de l’évêque de Manhattan Jérôme, le synode des évêques a pris la décision qui suit : « Lors de sa session du 10 juillet 2013, le synode des évêques, sous la présidence du primat de l’Eglise russe hors-frontières, une décision a été prise relativement à l’activité de l’évêque de Manhattan Jérôme, vicaire du primat pour l’administration du vicariat des paroisses de rite occidental.
Le mercredi 10 juillet a eu lieu une session extraordinaire du synode des évêques de l’Église orthodoxe russe hors-frontières sous la présidence de son primat, le métropolite Hilarion de New York et d’Amérique orientale. Ont participé à la séance les membres permanents du synode des évêques : les archevêques de Berlin et d’Allemagne Marc, de San Francisco et d’Amérique occidentale Cyrille, de Montréal et du Canada Gabriel, et l’évêque de Cleveland Pierre, administrateur du diocèse d’Amérique centrale.
Après avoir délibéré au sujet de l’activité de l’évêque de Manhattan Jérôme, le synode des évêques a pris la décision qui suit : « Lors de sa session du 10 juillet 2013, le synode des évêques, sous la présidence du primat de l’Eglise russe hors-frontières, une décision a été prise relativement à l’activité de l’évêque de Manhattan Jérôme, vicaire du primat pour l’administration du vicariat des paroisses de rite occidental.
Après une discussion exhaustive, le décret suivant a été adopté :
1. Suspendre l’ordination de nouveaux clercs pour le vicariat des paroisses de rite occidental.
2. Exprimer notre réprobation à l’évêque Jérôme pour le fait d’avoir agi à sa guise relativement à l’administration des paroisses de rite occidental, ainsi qu’à la célébration de différents offices dont le contenu n’a pas reçu l’approbation du synode des évêques, et aussi pour avoir critiqué ses confrères dans des lettres adressées au clergé et aux laïcs.
3. Ne pas reconnaître les ordinations d’un groupe d’individus, accomplies par l’évêque Jérôme au cours d’un même office, et régulariser celles-ci après un examen minutieux desdites personnes.
4. Libérer l’évêque Jérôme de toutes ses fonctions, dont celle de vicaire du primat pour la desserte des paroisses de rite occidental, lui donnant le statut d’évêque retraité, le privant du droit de célébrer en la cathédrale de N.D. du Signe à New York, et de celui d’ordonner et de remettre des distinctions aux clercs. Il lui est assigné de résider auprès de l’église-mémorial Saint-Vladimir à Jackson (New Jersey).
5. Donner la bénédiction à l’évêque Jérôme de célébrer les offices dans les limites du diocèse d’Amérique orientale avec la bénédiction de son ordinaire.
6. Libérer le moine Antoine (Bondi) de toutes ses fonctions administratives et de la desserte spirituelle du vicariat des paroisses de rite occidental.
7. Créer une commission pour examiner les moyens d'intégrer les clercs et communautés de rite occidental dans la vie liturgique de l'Église orthodoxe russe, qui sera constituée du métropolite Hilarion d'Amérique orientale et de New York, président ; de l'évêque de Mayfield Georges, vicaire du diocèse d'Amérique orientale ; de l'archiprêtre David Straut et de l'archiprêtre Antoine Nelson, clerc du diocèse d'Amérique centrale.
8. S'adresser au clergé et aux communautés de rite occidental au moyen d'un message sur la nécessité pour eux d'adopter l'ordo liturgique de l'Église catholique orthodoxe orientale, tout en gardant, dans le cas où cela s'avère nécessaire, certaines particularités du rite occidental.
9. Souligner notre attachement aux règles et traditions de l'Église catholique orthodoxe orientale en général, et de l'Église orthodoxe russe, en particulier.
10. Considérer le présent décret comme entrant en vigueur immédiatement et le soumettre à la confirmation des membres de l'assemblée des évêques, lesquels seront questionnés à ce sujet».
................................
NEW YORK: July 12, 2013
An Extraordinary Session of the Synod of Bishops is Held
On Wednesday, July 10, 2013, an extraordinary session of the Synod of Bishops of the Russian Orthodox Church Outside of Russia was held, presided over by its First Hierarch, His Eminence Metropolitan Hilarion of Eastern America and New York. Participating in the meeting were permanent members of the Synod of Bishops: His Eminence Archbishop Mark of Berlin and Germany; His Eminence Archbishop Kyrill of San Francisco and Western America; His Eminence Archbishop Gabriel of Montreal and Canada, and His Grace Bishop Peter of Cleveland, Administrator of the Diocese of Chicago and Mid-America.
Deliberating on the matter of Bishop Jerome of Manhattan, the Synod of Bishops made a decision as follows:
“During a meeting of the Synod of Bishops on Wednesday, July 10, 2013, presided over by the First Hierarch of the Russian Church Abroad, A DECISION WAS MADE: on the activities of Bishop Jerome of Manhattan, Vicar of the President for the Administration of Western Rite Parishes.
After exhaustive deliberation, IT WAS DECREED:
1) To halt the ordination of new clergymen for parishes adhering to the Western Rite.
2) To censure Bishop Jerome for his willfulness in administering the parishes adhering to the Western Rite, and in performing various ecclesial services not approved by the Synod of Bishops, and for criticizing his brethren in letters to clergy and laity.
3) To deny recognition of the ordination of a group of individuals by Bishop Jerome during a single divine service, and to regularize them following a thorough examination of the candidates.
4) To release Bishop Jerome from all duties, including those of Vicar of the President in administering Western Rite parishes, designating him as retired without the right to serve in the Synodal Cathedral “of the Sign” in New York, or to perform ordinations or award clergymen, and designating his place of residence at St Vladimir Memorial Church of the 1000th Anniversary of the Baptism of Russia in Jackson, NJ.
5) To bless Bishop Jerome to perform divine services within the confines of the Eastern American Diocese with the consent of its Ruling Bishop.
6) To release Monk Anthony (Bondi) from all of his administrative duties and from the spiritual ministry to the Vicariate of Western Rite Parishes.
7) To establish a commission to examine the means of integrating clergymen and communities of the Western Rite into the liturgical life of the Russian Orthodox Church, consisting of: Metropolitan Hilarion of Eastern America and New York, President; Bishop George of Mayfield, Vicar of the Eastern American Diocese; Protopriest David Straut of the Eastern American Diocese, and Protopriest Anthony Nelson of the Mid-American Diocese.
8) To address an epistle to the clergymen and communities of the Western Rite regarding the need for them to adopt the order of divine services of the Eastern Orthodox Catholic Church, while preserving, when necessary, certain particularities of the Western Rite.
9) To emphasize our adherence to the rules and traditions of the Eastern Orthodox Catholic Church in general and of the Russian Orthodox Church in particular.
10) To deem this decree immediately valid and to submit it to the members of the Council of Bishops in the form of a questionnaire for confirmation.”
The meeting concluded with the singing of “It is Truly Meet.”
SYNOD
1. Suspendre l’ordination de nouveaux clercs pour le vicariat des paroisses de rite occidental.
2. Exprimer notre réprobation à l’évêque Jérôme pour le fait d’avoir agi à sa guise relativement à l’administration des paroisses de rite occidental, ainsi qu’à la célébration de différents offices dont le contenu n’a pas reçu l’approbation du synode des évêques, et aussi pour avoir critiqué ses confrères dans des lettres adressées au clergé et aux laïcs.
3. Ne pas reconnaître les ordinations d’un groupe d’individus, accomplies par l’évêque Jérôme au cours d’un même office, et régulariser celles-ci après un examen minutieux desdites personnes.
4. Libérer l’évêque Jérôme de toutes ses fonctions, dont celle de vicaire du primat pour la desserte des paroisses de rite occidental, lui donnant le statut d’évêque retraité, le privant du droit de célébrer en la cathédrale de N.D. du Signe à New York, et de celui d’ordonner et de remettre des distinctions aux clercs. Il lui est assigné de résider auprès de l’église-mémorial Saint-Vladimir à Jackson (New Jersey).
5. Donner la bénédiction à l’évêque Jérôme de célébrer les offices dans les limites du diocèse d’Amérique orientale avec la bénédiction de son ordinaire.
6. Libérer le moine Antoine (Bondi) de toutes ses fonctions administratives et de la desserte spirituelle du vicariat des paroisses de rite occidental.
7. Créer une commission pour examiner les moyens d'intégrer les clercs et communautés de rite occidental dans la vie liturgique de l'Église orthodoxe russe, qui sera constituée du métropolite Hilarion d'Amérique orientale et de New York, président ; de l'évêque de Mayfield Georges, vicaire du diocèse d'Amérique orientale ; de l'archiprêtre David Straut et de l'archiprêtre Antoine Nelson, clerc du diocèse d'Amérique centrale.
8. S'adresser au clergé et aux communautés de rite occidental au moyen d'un message sur la nécessité pour eux d'adopter l'ordo liturgique de l'Église catholique orthodoxe orientale, tout en gardant, dans le cas où cela s'avère nécessaire, certaines particularités du rite occidental.
9. Souligner notre attachement aux règles et traditions de l'Église catholique orthodoxe orientale en général, et de l'Église orthodoxe russe, en particulier.
10. Considérer le présent décret comme entrant en vigueur immédiatement et le soumettre à la confirmation des membres de l'assemblée des évêques, lesquels seront questionnés à ce sujet».
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NEW YORK: July 12, 2013
An Extraordinary Session of the Synod of Bishops is Held
On Wednesday, July 10, 2013, an extraordinary session of the Synod of Bishops of the Russian Orthodox Church Outside of Russia was held, presided over by its First Hierarch, His Eminence Metropolitan Hilarion of Eastern America and New York. Participating in the meeting were permanent members of the Synod of Bishops: His Eminence Archbishop Mark of Berlin and Germany; His Eminence Archbishop Kyrill of San Francisco and Western America; His Eminence Archbishop Gabriel of Montreal and Canada, and His Grace Bishop Peter of Cleveland, Administrator of the Diocese of Chicago and Mid-America.
Deliberating on the matter of Bishop Jerome of Manhattan, the Synod of Bishops made a decision as follows:
“During a meeting of the Synod of Bishops on Wednesday, July 10, 2013, presided over by the First Hierarch of the Russian Church Abroad, A DECISION WAS MADE: on the activities of Bishop Jerome of Manhattan, Vicar of the President for the Administration of Western Rite Parishes.
After exhaustive deliberation, IT WAS DECREED:
1) To halt the ordination of new clergymen for parishes adhering to the Western Rite.
2) To censure Bishop Jerome for his willfulness in administering the parishes adhering to the Western Rite, and in performing various ecclesial services not approved by the Synod of Bishops, and for criticizing his brethren in letters to clergy and laity.
3) To deny recognition of the ordination of a group of individuals by Bishop Jerome during a single divine service, and to regularize them following a thorough examination of the candidates.
4) To release Bishop Jerome from all duties, including those of Vicar of the President in administering Western Rite parishes, designating him as retired without the right to serve in the Synodal Cathedral “of the Sign” in New York, or to perform ordinations or award clergymen, and designating his place of residence at St Vladimir Memorial Church of the 1000th Anniversary of the Baptism of Russia in Jackson, NJ.
5) To bless Bishop Jerome to perform divine services within the confines of the Eastern American Diocese with the consent of its Ruling Bishop.
6) To release Monk Anthony (Bondi) from all of his administrative duties and from the spiritual ministry to the Vicariate of Western Rite Parishes.
7) To establish a commission to examine the means of integrating clergymen and communities of the Western Rite into the liturgical life of the Russian Orthodox Church, consisting of: Metropolitan Hilarion of Eastern America and New York, President; Bishop George of Mayfield, Vicar of the Eastern American Diocese; Protopriest David Straut of the Eastern American Diocese, and Protopriest Anthony Nelson of the Mid-American Diocese.
8) To address an epistle to the clergymen and communities of the Western Rite regarding the need for them to adopt the order of divine services of the Eastern Orthodox Catholic Church, while preserving, when necessary, certain particularities of the Western Rite.
9) To emphasize our adherence to the rules and traditions of the Eastern Orthodox Catholic Church in general and of the Russian Orthodox Church in particular.
10) To deem this decree immediately valid and to submit it to the members of the Council of Bishops in the form of a questionnaire for confirmation.”
The meeting concluded with the singing of “It is Truly Meet.”
SYNOD
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Juillet 2013 à 10:23
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Le 18 juillet 2013, jour de la commémoration de Saint Serge de Radonège, une liturgie sera célébrée sur le champ de Chodine en plein air sur le lieu de l’église qui avait été dédiée à saint Serge a été la première détruite par les bolchéviques.
« Avant la Révolution, cette église embellissait ce quartier de la ville. Elle avait été construite pour la garnison militaire de Moscou et pouvait accueillir plus d’un milliers de fidèles », a dit à Interfax-Religion un représentant de l’Association de la construction d’églises à Moscou.
La reconstruction de l’église devra être accomplie pour le 700e anniversaire de saint Serge de Radonège qui sera célébré l'année prochaine et fera partie du programme de la construction de 200 églises à Moscou.
Le projet de l’église n’a pas été retrouvé. Une enquête historique a été commandée à l’Association du sauvegarde des monuments historiques. Ses résultats permettront la reconstruction de l’église d’après les informations visuelles reconstituées.
« Avant la Révolution, cette église embellissait ce quartier de la ville. Elle avait été construite pour la garnison militaire de Moscou et pouvait accueillir plus d’un milliers de fidèles », a dit à Interfax-Religion un représentant de l’Association de la construction d’églises à Moscou.
La reconstruction de l’église devra être accomplie pour le 700e anniversaire de saint Serge de Radonège qui sera célébré l'année prochaine et fera partie du programme de la construction de 200 églises à Moscou.
Le projet de l’église n’a pas été retrouvé. Une enquête historique a été commandée à l’Association du sauvegarde des monuments historiques. Ses résultats permettront la reconstruction de l’église d’après les informations visuelles reconstituées.
« A l’époque des Soviets, l’aérodrome central Frounze se trouvait sur le champ de Chodine. Il a accueilli plusieurs pilotes célèbres, des premiers aéroplanes y ont effectué leur premier vol. Ce lieu a vu des succès et des tragédies. C’est ici que, le 15 décembre 1938, a décédé Valéry Tchkalov, pilote d’essai, héros de l’Union soviétique. En mémoire de ces pilotes,, une chapelle sera dédiée à l’archange Gabriel dans l’église reconstruite
La communauté orthodoxe de saint Serge a été créée en 2000. En mars 2012, le prêtre Vasiliy Bikséï y a été nommé recteur. Une croix a été installée et les premiers molébens ont été célébrés. La communauté est constituée non seulement de paroissiens qui habitent le voisinage, mais aussi de descendants des pilotes d’essai.
Interfax-Religion
Traduction Dimitri Garmonov
La communauté orthodoxe de saint Serge a été créée en 2000. En mars 2012, le prêtre Vasiliy Bikséï y a été nommé recteur. Une croix a été installée et les premiers molébens ont été célébrés. La communauté est constituée non seulement de paroissiens qui habitent le voisinage, mais aussi de descendants des pilotes d’essai.
Interfax-Religion
Traduction Dimitri Garmonov
Le dimanche 14 juillet 2013, en la cathédrale catholique Saint-Paul à Liège, Mgr Jean-Pierre Delville a été sacré évêque et installé sur la chaire épiscopale de la cité ardente.
Les consécrateurs étaient Mgr André‐Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr Aloys Jousten, évêque émérite de Liège, Mgr Giacinto Berloco, nonce apostolique en Belgique, Mgr Johan Bonny évêque d’Anvers et Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la Famille et accompagnateur spirituel de Sant’Egidio (la communauté dont fait partie Jean-Pierre Delville)
Les consécrateurs étaient Mgr André‐Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr Aloys Jousten, évêque émérite de Liège, Mgr Giacinto Berloco, nonce apostolique en Belgique, Mgr Johan Bonny évêque d’Anvers et Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la Famille et accompagnateur spirituel de Sant’Egidio (la communauté dont fait partie Jean-Pierre Delville)
Dans le chœur de la cathédrale avaient pris place vingt-six évêques catholiques, venus de Belgique (dont le cardinal Godfried Danneels), mais aussi de France, du Congo, du Luxembourg, d’Allemagne, des Pays-Bas et d’Italie. Trois cents prêtres et religieux et plus de 2.000 fidèles ont assisté à la célébration qui a duré près de trois heures. Dans la nombreuse assemblée, l’on reconnaissait des représentants des autorités civiles, comme le bourgmestre de Liège, le gouverneur de la province, plusieurs députés, des membres de l’Université catholique de Louvain (où Jean-Pierre Delville a enseigné), etc.
Parmi les représentants d’autres confessions qui assistaient à la cérémonie, l’on notait une forte délégation orthodoxe, composée du métropolite Panteleimon de Belgique et de son évêque auxiliaire, Mgr Athénagoras (patriarcat œcuménique), l’archevêque Simon et le protodiacre Alexander Kurjatkin (Eglise orthodoxe russe), le métropolite Athanase d’Achaïe (Eglise de Grèce), ainsi que d’autres. Des représentants des Eglises protestante, syriaque, ainsi que du judaïsme et de l’islam étaient également présents. Dans son discours, le nouvel évêque de Liège a nommément remercié pour leur présence les représentants des différentes confessions religieuses.
A l’issue de la célébration, une réception au séminaire de Liège a permis aux invités de s’entretenir dans une atmosphère plus informelle.
Lien Diocèse de Bruxelles et de Belgique
Parmi les représentants d’autres confessions qui assistaient à la cérémonie, l’on notait une forte délégation orthodoxe, composée du métropolite Panteleimon de Belgique et de son évêque auxiliaire, Mgr Athénagoras (patriarcat œcuménique), l’archevêque Simon et le protodiacre Alexander Kurjatkin (Eglise orthodoxe russe), le métropolite Athanase d’Achaïe (Eglise de Grèce), ainsi que d’autres. Des représentants des Eglises protestante, syriaque, ainsi que du judaïsme et de l’islam étaient également présents. Dans son discours, le nouvel évêque de Liège a nommément remercié pour leur présence les représentants des différentes confessions religieuses.
A l’issue de la célébration, une réception au séminaire de Liège a permis aux invités de s’entretenir dans une atmosphère plus informelle.
Lien Diocèse de Bruxelles et de Belgique
Procès verbal N° 93 du Saint Synode
Le 16 juillet 2013 s’est tenue la réunion de clôture de la session d’été du Saint Synode de l’Eglise orthodoxe russe. Elle était présidée par Sa Sainteté Cyrille, patriarche de Moscou et de toute la Russie.
Ayant pris connaissance d’une communication du patriarche Cyrille consacrée aux diocèses et aux paroisses à l’étranger le Synode a, entre autre, décidé de:
- libérer Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, des charges de l’administration des paroisses du patriarcat de Moscou en Italie et de lui exprimer la gratitude du Synode pour le travail qu’il a accompli. Le Synode a nommé Monseigneur Marc, archevêque d’Egorievsk, responsable de la Direction des institutions à l’étranger du patriarcat de Moscou administrateur provisoire des paroisses du patriarcat de Moscou en Italie.
Le 16 juillet 2013 s’est tenue la réunion de clôture de la session d’été du Saint Synode de l’Eglise orthodoxe russe. Elle était présidée par Sa Sainteté Cyrille, patriarche de Moscou et de toute la Russie.
Ayant pris connaissance d’une communication du patriarche Cyrille consacrée aux diocèses et aux paroisses à l’étranger le Synode a, entre autre, décidé de:
- libérer Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, des charges de l’administration des paroisses du patriarcat de Moscou en Italie et de lui exprimer la gratitude du Synode pour le travail qu’il a accompli. Le Synode a nommé Monseigneur Marc, archevêque d’Egorievsk, responsable de la Direction des institutions à l’étranger du patriarcat de Moscou administrateur provisoire des paroisses du patriarcat de Moscou en Italie.
- Fonder dans la ville de Lugano (Suisse) un monastère d’hommes consacré à l’Élévation de la Croix. Ce monastère appartiendra au diocèse de Chersonèse. Le père Gabriel (Bunge), archimandrite du grand habit, clerc du diocèse de Chersonèse, est nommé higoumène de ce monastère.
Par ailleurs, Mgr Nestor est convoqué à participer à la prochaine session du Saint-Synode (automne-hiver 2013-2014).
Lien Patriarhia ru
"PO"
Par ailleurs, Mgr Nestor est convoqué à participer à la prochaine session du Saint-Synode (automne-hiver 2013-2014).
Lien Patriarhia ru
"PO"
Les origines et l'essence du christianisme sont de toute évidence en Orient. Pourtant ces hommes et ces femmes sont devenus au fil des ans les pestiférés des terres où ils sont nés.
Focus sur Jérusalem, avec un extrait de "Chrétiens d'Orient : Voyage au bout de l'oubli"
"Ce sont les autorités israéliennes qui déterminent ma vie : quand je dois bouger, s’ils veulent bien que je bouge, pour combien de temps, la durée de ma permission."
Jean – appelons-le Jean, car il porte un prénom français, un prénom d’apôtre, et parle français comme la plupart des chrétiens d’un certain âge de ce pays – tient une librairie chrétienne. Une librairie ravissante, coquette et très documentée non seulement sur la vie de Jésus, mais aussi sur l’histoire de Jérusalem. Aucun risque de se méprendre, un Ave Maria hurle dans les haut-parleurs. Des ecclésiastiques noirs vont et viennent, achètent nombre livres et fascicules, comme si la foi chrétienne au fil des ans était devenue l’apanage des seuls Africains. « Ils nous maltraitent tous, mais ils ne veulent pas que cela se sache. La maltraitance sous la chape du secret. Personne ne sait ce que nous souffrons chaque jour. L’Histoire officielle veut que ce soit eux les victimes », m’explique Jean sous le sceau du secret (encore le « écrivez-le, mais ne dites pas que c’est moi qui vous l’ai dit, j’aurais de gros ennuis si vous me nommez »).
Focus sur Jérusalem, avec un extrait de "Chrétiens d'Orient : Voyage au bout de l'oubli"
"Ce sont les autorités israéliennes qui déterminent ma vie : quand je dois bouger, s’ils veulent bien que je bouge, pour combien de temps, la durée de ma permission."
Jean – appelons-le Jean, car il porte un prénom français, un prénom d’apôtre, et parle français comme la plupart des chrétiens d’un certain âge de ce pays – tient une librairie chrétienne. Une librairie ravissante, coquette et très documentée non seulement sur la vie de Jésus, mais aussi sur l’histoire de Jérusalem. Aucun risque de se méprendre, un Ave Maria hurle dans les haut-parleurs. Des ecclésiastiques noirs vont et viennent, achètent nombre livres et fascicules, comme si la foi chrétienne au fil des ans était devenue l’apanage des seuls Africains. « Ils nous maltraitent tous, mais ils ne veulent pas que cela se sache. La maltraitance sous la chape du secret. Personne ne sait ce que nous souffrons chaque jour. L’Histoire officielle veut que ce soit eux les victimes », m’explique Jean sous le sceau du secret (encore le « écrivez-le, mais ne dites pas que c’est moi qui vous l’ai dit, j’aurais de gros ennuis si vous me nommez »).
l est très inquiet, fébrile, surveille les entrées et sorties, s’arrête de parler à l’approche d’un client. J’écris en catimini.
« Ils maltraitent les chrétiens et les Palestiniens. Et comme je suis Palestinien chrétien, comme beaucoup d’entre nous, vous pouvez imaginer le pire. Ils veulent faire croire qu’ils ont une légère préférence pour nous les chrétiens, mais que nous soyons catholiques, melkites, orthodoxes, ou musulmans, arabes, bédouins, circassiens ou arméniens, ils nous traitent tous aussi mal. Ce sont des stratégies de division, pour que nous fermions les yeux sur la façon dont ils persécutent les Palestiniens dans leur ensemble. Croyez bien que les Palestiniens musulmans en voient aussi de dures. En réalité, tous ceux qui ne sont pas juifs n’ont pas droit de cité à Jérusalem. Ils sont systématiquement ostracisés. Jérusalem-Ouest ne leur suffit pas.
Pour eux, Jérusalem-Est est un territoire à conquérir, presque conquis, ils veulent la ville dans sa totalité. Les indignations internationales n’ont aucun sens pour eux. Jérusalem, selon leurs propres termes, non seulement est “une et indivisible”, mais leur appartient, ce qu’ils ne disent pas. Nous sommes interdits de circuler, d’exister sur notre propre terre. Ils espèrent qu’à force de nous rendre la vie intenable, nous finirons par partir. C’est d’ailleurs ce qui se passe, quand nous en avons les moyens, chrétiens comme musulmans, nous prenons les jambes à notre cou. Il y a une conspiration du silence autour de ce qu’ils nous font mais nous, pauvres misérables, nous n’avons même pas droit au respect le plus élémentaire, celui de la vie privée. Nous sommes privés de notre vie privée. Vouloir garder sa vie privée revient pour eux à se déclarer ennemi d’État. Ma vie privée ne m’appartient pas, elle doit être transparente, je n’ai pas droit au secret. En fait, je n’en ai pas, c’est comme si j’avais fait quelque chose de mal et que j’étais emprisonné pour cela. Je n’ai rien fait de mal, j’ai juste eu le tort d’être né à Jérusalem avant qu’ils n’arrivent.
Je n’ai aucune autonomie ; à mon âge, je suis traité comme un enfant indiscipliné, mauvais, jamais à court de bêtises, je dois demander la permission pour tout…
Que ma mère tombe malade, je ne peux me précipiter à son chevet comme n’importe quel fils aimant, car elle habite Bethléem, pourtant à côté d’ici. Je dois demander la permission de circuler dans mon propre pays. Le temps que la permission me soit accordée, que je m’y rende enfin, que je patiente à tous les check points, dans le meilleur des cas, elle sera guérie, au pire morte. Et je n’aurais pas pu rester plus d’une demi-heure auprès d’elle, car ma permission n’aurait été valable qu’une journée, jusqu’à 18 heures. De sorte qu’il faudrait que vraiment je sois très aimant, car autant de tracasseries pour une demi-heure de visite dans le meilleur des cas, c’est beaucoup demander à un homme.
Ce sont les autorités israéliennes qui déterminent ma vie : quand je dois bouger, s’ils veulent bien que je bouge, pour combien de temps, la durée de ma permission. Et ils décrètent que je ne dois rester au chevet de ma mère qu’une journée, comme c’est le plus souvent le cas, car nos familles pour elles n’ont pas à exiger plus de temps. Étant donné les check points et les mille tracasseries rencontrées sur la route, si je finis par voir ma mère, qui n’est pourtant qu’à 10 kilomètres d’ici, je ne pourrais lui accorder plus d’une demi-heure », répète-t-il exaspéré, car c’est exactement ce qui lui est arrivé quinze jours avant ma venue. « Et encore, je serais très heureux d’avoir pu la voir. On nage dans l’absurde. » SUITE Atlantico
Extrait de "Chrétiens d'Orient : Voyage au bout de l'oubli", Marie de Varney, (François Bourin Editeur), 2013. Pour acheter ce livre, cliquez ici
« Ils maltraitent les chrétiens et les Palestiniens. Et comme je suis Palestinien chrétien, comme beaucoup d’entre nous, vous pouvez imaginer le pire. Ils veulent faire croire qu’ils ont une légère préférence pour nous les chrétiens, mais que nous soyons catholiques, melkites, orthodoxes, ou musulmans, arabes, bédouins, circassiens ou arméniens, ils nous traitent tous aussi mal. Ce sont des stratégies de division, pour que nous fermions les yeux sur la façon dont ils persécutent les Palestiniens dans leur ensemble. Croyez bien que les Palestiniens musulmans en voient aussi de dures. En réalité, tous ceux qui ne sont pas juifs n’ont pas droit de cité à Jérusalem. Ils sont systématiquement ostracisés. Jérusalem-Ouest ne leur suffit pas.
Pour eux, Jérusalem-Est est un territoire à conquérir, presque conquis, ils veulent la ville dans sa totalité. Les indignations internationales n’ont aucun sens pour eux. Jérusalem, selon leurs propres termes, non seulement est “une et indivisible”, mais leur appartient, ce qu’ils ne disent pas. Nous sommes interdits de circuler, d’exister sur notre propre terre. Ils espèrent qu’à force de nous rendre la vie intenable, nous finirons par partir. C’est d’ailleurs ce qui se passe, quand nous en avons les moyens, chrétiens comme musulmans, nous prenons les jambes à notre cou. Il y a une conspiration du silence autour de ce qu’ils nous font mais nous, pauvres misérables, nous n’avons même pas droit au respect le plus élémentaire, celui de la vie privée. Nous sommes privés de notre vie privée. Vouloir garder sa vie privée revient pour eux à se déclarer ennemi d’État. Ma vie privée ne m’appartient pas, elle doit être transparente, je n’ai pas droit au secret. En fait, je n’en ai pas, c’est comme si j’avais fait quelque chose de mal et que j’étais emprisonné pour cela. Je n’ai rien fait de mal, j’ai juste eu le tort d’être né à Jérusalem avant qu’ils n’arrivent.
Je n’ai aucune autonomie ; à mon âge, je suis traité comme un enfant indiscipliné, mauvais, jamais à court de bêtises, je dois demander la permission pour tout…
Que ma mère tombe malade, je ne peux me précipiter à son chevet comme n’importe quel fils aimant, car elle habite Bethléem, pourtant à côté d’ici. Je dois demander la permission de circuler dans mon propre pays. Le temps que la permission me soit accordée, que je m’y rende enfin, que je patiente à tous les check points, dans le meilleur des cas, elle sera guérie, au pire morte. Et je n’aurais pas pu rester plus d’une demi-heure auprès d’elle, car ma permission n’aurait été valable qu’une journée, jusqu’à 18 heures. De sorte qu’il faudrait que vraiment je sois très aimant, car autant de tracasseries pour une demi-heure de visite dans le meilleur des cas, c’est beaucoup demander à un homme.
Ce sont les autorités israéliennes qui déterminent ma vie : quand je dois bouger, s’ils veulent bien que je bouge, pour combien de temps, la durée de ma permission. Et ils décrètent que je ne dois rester au chevet de ma mère qu’une journée, comme c’est le plus souvent le cas, car nos familles pour elles n’ont pas à exiger plus de temps. Étant donné les check points et les mille tracasseries rencontrées sur la route, si je finis par voir ma mère, qui n’est pourtant qu’à 10 kilomètres d’ici, je ne pourrais lui accorder plus d’une demi-heure », répète-t-il exaspéré, car c’est exactement ce qui lui est arrivé quinze jours avant ma venue. « Et encore, je serais très heureux d’avoir pu la voir. On nage dans l’absurde. » SUITE Atlantico
Extrait de "Chrétiens d'Orient : Voyage au bout de l'oubli", Marie de Varney, (François Bourin Editeur), 2013. Pour acheter ce livre, cliquez ici
Eric Rohde
En 1970, 82% de la population mondiale avait une affiliation religieuse. Quarante ans plus tard, en 2010, c'était 88%. Dans sept ans, en 2020, ce sera 90%. C'est le premier indicateur qui ressort d'une impressionnante étude rendue publique mi-juin par le séminaire théologique Gordon-Conwell de la côte est des Etats-Unis. Principalement consacrée à la place et à l'évolution des différents courants chrétiens dans le monde, elle est aussi l'occasion d'un point sur les principales évolutions du phénomène religieux.
En 1970, 82% de la population mondiale avait une affiliation religieuse. Quarante ans plus tard, en 2010, c'était 88%. Dans sept ans, en 2020, ce sera 90%. C'est le premier indicateur qui ressort d'une impressionnante étude rendue publique mi-juin par le séminaire théologique Gordon-Conwell de la côte est des Etats-Unis. Principalement consacrée à la place et à l'évolution des différents courants chrétiens dans le monde, elle est aussi l'occasion d'un point sur les principales évolutions du phénomène religieux.
Fondée sur l'analyse de longues séries statistiques, elle dégage des tendances lourdes dont l'extrapolation jusqu'à 2020 ne comporte que peu de risque d'être contredite. Sans surprise, l'un des principaux motifs avancé pour expliquer cette croissance de l'emprise religieuse globale est l'effacement du communisme en Russie et son recul en Chine. Voyons de manière cursive, les autres principaux phénomènes saillants de cette étude. Suite Fait Religieux
Du 24 juin au 4 juillet 2013, les membres de l’Association Saint-Silouane-l’Athonite ont effectué un pèlerinage dans le Nord de la Russie. La direction spirituelle de l’Association est assumée par le monastère Saint-Jean-Baptiste de Maldon (Grande-Bretagne). Elle regroupe des chrétiens orthodoxes francophones issus de différents pays d’Europe occidentale : Angleterre, France, Suisse, Belgique, Allemagne et Pays-Bas.
Une vingtaine de pèlerins a visité le monastère stavropégique de la Transfiguration et les skites de l’archipel des Solovki. Au monastère des Solovski, les pèlerins orthodoxes ont été reçus par l’archimandrite Porphyre (Choutov). A Saint-Pétersbourg, le groupe a visité la laure Alexandre-Nevski, Gatchina, Tsarskoe-Selo et les autres grands sanctuaires du diocèse.
Une vingtaine de pèlerins a visité le monastère stavropégique de la Transfiguration et les skites de l’archipel des Solovki. Au monastère des Solovski, les pèlerins orthodoxes ont été reçus par l’archimandrite Porphyre (Choutov). A Saint-Pétersbourg, le groupe a visité la laure Alexandre-Nevski, Gatchina, Tsarskoe-Selo et les autres grands sanctuaires du diocèse.
A la bénédiction du métropolite Hilarion de Volokolamsk, les pèlerins étaient accompagnés par le père Arseny Chernikin, du DREE, et Cl. Jounievy, interprète.
Mospat.ru
Mospat.ru
Dans la tradition orthodoxe le 12 juillet est la fête des Saints Apôtres Pierre et Paul. Les principales festivités se dérouleront à Saint-Pétersbourg sous la direction du patriarche Cyrille.
La cathédrale Pierre-et-Paul, la plus vieille et la plus connue de Saint-Pétersbourg, a été rénovée à l’occasion de la fête.
La première pierre de la cathédrale portant le nom de deux apôtres a été posée par l’empereur Pierre le Grand en 1703. L’histoire de Saint-Pétersbourg a commencé ce jour-là il y a 310 ans. Un peu plus tard des murs en pierre ont été érigés autour de la cathédrale en bois. La construction de celle-ci a débuté, sur l’ordre de l’empereur, par la construction du clocher. Un carillon acheté par Pierre le Grand en Europe a été installé sur le clocher couronné par une pointe en bois avec des plaques en cuivre dorées. En haut de la pointe se dresse une girouette en forme d’ange.
La cathédrale Pierre-et-Paul, la plus vieille et la plus connue de Saint-Pétersbourg, a été rénovée à l’occasion de la fête.
La première pierre de la cathédrale portant le nom de deux apôtres a été posée par l’empereur Pierre le Grand en 1703. L’histoire de Saint-Pétersbourg a commencé ce jour-là il y a 310 ans. Un peu plus tard des murs en pierre ont été érigés autour de la cathédrale en bois. La construction de celle-ci a débuté, sur l’ordre de l’empereur, par la construction du clocher. Un carillon acheté par Pierre le Grand en Europe a été installé sur le clocher couronné par une pointe en bois avec des plaques en cuivre dorées. En haut de la pointe se dresse une girouette en forme d’ange.
A l’époque soviétique la cathédrale a eu la chance d’être épargnée par les bolcheviks, raconte le directeur du musée d’Etat de l’histoire de Saint-Pétersbourg Alexandre Koliakin.
« Pendant longtemps la cathédrale était un musée très visitée par les étrangers, les touristes et les habitants de Saint-Pétersbourg. Depuis 2009 notre musée a signé un accord avec le diocèse de Saint-Pétersbourg par lequel ont été fixés les jours de service dans la cathédrale. La situation est unique parce qu’on a réussi à combiner les visites avec les services de culte ».
Pendant une période assez longue la cathédrale Pierre-et-Paul était un endroit où étaient conservés les armes, les drapeaux d’ennemi, les clés de villes et des forteresses prises par l’armée russe. Au début du XX siècle ces objets ont été transmis au musée de l’Ermitage seuls les répliques des drapeaux suédois et turcs restant dans la cathédrale.
La cathédrale, c’est aussi l’endroit où se trouvent les sépultures des membres de la famille impériale. Pierre le Grand et son épouse y ont notamment trouvé le dernier refuge. Le 17 juillet 1998 les débouilles des membres de la famille du dernier empereur russe Nicolas II ont été enterrées dans la cathédrale. L’Eglise orthodoxe russe n’a cependant pas reconnu l’authenticité des dépouilles. Quoi qu’il en soit, le jour des Saints Apôtres Pierre et Paul le patriarche de l’Eglise orthodoxe russe célébrera l’officie divine en commémorant tous les membres de la famille impériale Romanov.
Cette année est non seulement l’année des 310 ans de la fondation de Saint-Pétersbourg et des 280 ans de la bénédiction de la cathédrale Pierre-et-Paul mais aussi des 400 ans de la maison Romanov.
La Voix de la Russie
« Pendant longtemps la cathédrale était un musée très visitée par les étrangers, les touristes et les habitants de Saint-Pétersbourg. Depuis 2009 notre musée a signé un accord avec le diocèse de Saint-Pétersbourg par lequel ont été fixés les jours de service dans la cathédrale. La situation est unique parce qu’on a réussi à combiner les visites avec les services de culte ».
Pendant une période assez longue la cathédrale Pierre-et-Paul était un endroit où étaient conservés les armes, les drapeaux d’ennemi, les clés de villes et des forteresses prises par l’armée russe. Au début du XX siècle ces objets ont été transmis au musée de l’Ermitage seuls les répliques des drapeaux suédois et turcs restant dans la cathédrale.
La cathédrale, c’est aussi l’endroit où se trouvent les sépultures des membres de la famille impériale. Pierre le Grand et son épouse y ont notamment trouvé le dernier refuge. Le 17 juillet 1998 les débouilles des membres de la famille du dernier empereur russe Nicolas II ont été enterrées dans la cathédrale. L’Eglise orthodoxe russe n’a cependant pas reconnu l’authenticité des dépouilles. Quoi qu’il en soit, le jour des Saints Apôtres Pierre et Paul le patriarche de l’Eglise orthodoxe russe célébrera l’officie divine en commémorant tous les membres de la famille impériale Romanov.
Cette année est non seulement l’année des 310 ans de la fondation de Saint-Pétersbourg et des 280 ans de la bénédiction de la cathédrale Pierre-et-Paul mais aussi des 400 ans de la maison Romanov.
La Voix de la Russie
Un arrêt du 9 juillet de la grande chambre de la Cour européenne des droits de l’homme justifie la décision d’un tribunal roumain de refuser l’enregistrement d’un syndicat de prêtres orthodoxes roumains et confirme le droit de « la communauté religieuse en cause de s’organiser librement et de fonctionner conformément aux dispositions de son statut » Suite Orthodoxie.com
Des ecclésiastiques de l’Église Hellénique Orthodoxe et des soldats de l'armée grecque ont sorti la croix de la basilique pour la transporter à l'aéroport sous les sons des cloches et de la fanfare militaire.
L'arrivée de la croix en Russie ouvrira une série de festivités consacrées au 1025e anniversaire de la christianisation de la Russie. La relique a été accueillie à la cathédrale Notre-Dame-de-Kazan de Saint-Pétersbourg par le patriarche Cyrille. Elle pourra y être vénérée pendant plusieurs semaines.
L’Ukraine le considère comme le premier évangélisateur de Kiev, et l’ordre de Russie le plus prestigieux était l’ordre impérial de Saint-André. La Russie actuelle a rétabli la croix de saint André sur les pavillons de ses navires de guerre, comme le faisaient autrefois les marins du tsar depuis 1690, sous le règne de Pierre Ier.
L'arrivée de la croix en Russie ouvrira une série de festivités consacrées au 1025e anniversaire de la christianisation de la Russie. La relique a été accueillie à la cathédrale Notre-Dame-de-Kazan de Saint-Pétersbourg par le patriarche Cyrille. Elle pourra y être vénérée pendant plusieurs semaines.
L’Ukraine le considère comme le premier évangélisateur de Kiev, et l’ordre de Russie le plus prestigieux était l’ordre impérial de Saint-André. La Russie actuelle a rétabli la croix de saint André sur les pavillons de ses navires de guerre, comme le faisaient autrefois les marins du tsar depuis 1690, sous le règne de Pierre Ier.
Cet été, la croix de saint André a quitté la plus grande église grecque pour effectuer un périple à travers quarte villes d'Europe orientale : Saint-Pétersbourg (du 11 au 15 juillet), Moscou (du 16 au 25 juillet), Kiev (du 26 au 28 juillet) et Minsk (du 29 juillet au 2 août), rapporte l'agence russe Interfax. Entre le 26 et le 28 juillet - date de l'arrivée du patriarche Cyrille Ier en Ukraine
Ce pèlerinage, qui a reçu la bénédiction de l'archevêque d'Athènes Mgr Iéronymos et du patriarche russe Cyrille Ier, est organisé à l'occasion des célébrations du 1025e anniversaire du baptême de la Russie/Rous, l'ancienne entité politique commune à trois peuples : les Biélorusses, les Russes et les Ukrainiens. Saint André est célébré comme un des plus importants saints dans ces trois pays.
Ce pèlerinage, qui a reçu la bénédiction de l'archevêque d'Athènes Mgr Iéronymos et du patriarche russe Cyrille Ier, est organisé à l'occasion des célébrations du 1025e anniversaire du baptême de la Russie/Rous, l'ancienne entité politique commune à trois peuples : les Biélorusses, les Russes et les Ukrainiens. Saint André est célébré comme un des plus importants saints dans ces trois pays.
Le Conseil des ministres de la République d’Ukraine a, le 11 juillet, décidé de transmettre en jouissance gratuite à l’Eglise orthodoxe d’Ukraine la Laure inférieure du monastère des Grottes de Kiev.
" Tous les ouvrages de ce territoire classé restent propriété de l’Etat . Cette décision gouvernementale normalisera le statut juridique de la Laure. Il s’agit précisément de jouissance à titre gracieux et non d’aliénation de ce monastère. Les relations juridiques entre l’Etat et les communautés religieuses sont régies par la législation en vigueur, en particulier par le Code économique.Le statut de plusieurs églises et monastères de la capitale ukrainienne est défini par ces dispositions. Si une communauté religieuse n’entretient pas les biens qui lui sont confiés comme il se doit la loi prévoit le retour de ces biens à l’Etat.
" Tous les ouvrages de ce territoire classé restent propriété de l’Etat . Cette décision gouvernementale normalisera le statut juridique de la Laure. Il s’agit précisément de jouissance à titre gracieux et non d’aliénation de ce monastère. Les relations juridiques entre l’Etat et les communautés religieuses sont régies par la législation en vigueur, en particulier par le Code économique.Le statut de plusieurs églises et monastères de la capitale ukrainienne est défini par ces dispositions. Si une communauté religieuse n’entretient pas les biens qui lui sont confiés comme il se doit la loi prévoit le retour de ces biens à l’Etat.
Ce sont les communautés religieuses qui sont financièrement responsables de l’entretien des biens immobiliers dont elles ont la jouissance. "
En 1988 les Grottes dites Eloignées ont été transmises à la Laure, en 1990 ce fut le tour des Grottes Rapprochées. 121 moines résident actuellement dans la Laure. En 1990 la Laure des Grottes de Kiev a été classée par l’UNESCO. Le Comité du Patrimoine mondial de l'UNESCO, réuni au Cambodge du 16 au 27 juin 2013 pour sa 37e session, a décidé que la laure des grottes de Kiev, un important monastère orthodoxe, la cathédrale Ste-Sophie de la capitale Ukrainienne et les bâtiments attenants resteront sur la liste des sites protégés.
Traduction "PO"
En 1988 les Grottes dites Eloignées ont été transmises à la Laure, en 1990 ce fut le tour des Grottes Rapprochées. 121 moines résident actuellement dans la Laure. En 1990 la Laure des Grottes de Kiev a été classée par l’UNESCO. Le Comité du Patrimoine mondial de l'UNESCO, réuni au Cambodge du 16 au 27 juin 2013 pour sa 37e session, a décidé que la laure des grottes de Kiev, un important monastère orthodoxe, la cathédrale Ste-Sophie de la capitale Ukrainienne et les bâtiments attenants resteront sur la liste des sites protégés.
Traduction "PO"
A "Kommounarka", lieu d'un charnier soviétique non loin de Moscou, une session d'études et de mémoire en juillet-août / 20.07.- 03.08. 2013/
« L’année prochaine un grand musée créé sur la base du petit musée du GOULAG (sis 16 rue Pétrovka – NdR) ouvrira ses portes à Moscou. En outre, toute une chaîne de musées sera créé, dont l’un sur le terrain du charnier de Kommounarka ».Suite
The formation and motives of persecution of the political opposition during Stalinism is the focus of the international summer camp in Kommunarka near Moscow. Work at a small memorial dedicated to the murdered victims of Stalism will honor the memory of these victims.
Kommunarka is a small settlement in the Moscow area, about one hour by bus from Moscow. On the initiative of Felix Dserschinski a sovkhoz was founded there in 1925. The settlement became known because G. Jagoda, the head of the Soviet secret police NKWD had a summer house there. He was shot after his arrest there on 28th March 1937 and buried in a mass grave. Kommunarka was also the site of mass shootings during the great purges.
« L’année prochaine un grand musée créé sur la base du petit musée du GOULAG (sis 16 rue Pétrovka – NdR) ouvrira ses portes à Moscou. En outre, toute une chaîne de musées sera créé, dont l’un sur le terrain du charnier de Kommounarka ».Suite
The formation and motives of persecution of the political opposition during Stalinism is the focus of the international summer camp in Kommunarka near Moscow. Work at a small memorial dedicated to the murdered victims of Stalism will honor the memory of these victims.
Kommunarka is a small settlement in the Moscow area, about one hour by bus from Moscow. On the initiative of Felix Dserschinski a sovkhoz was founded there in 1925. The settlement became known because G. Jagoda, the head of the Soviet secret police NKWD had a summer house there. He was shot after his arrest there on 28th March 1937 and buried in a mass grave. Kommunarka was also the site of mass shootings during the great purges.
According to FSB estimates dated 1993, between 10 and 14 thousand people are buried there, of which only 5,000 are known by name. Other sources speak of 30,000 people. In 1999, the land was given to the Russian Orthodox Church and the Monastery of St. Katherine.
The summer camp will support the work on preserving the small memorial there, which is at present in a poorstate. Volunteers will have the opportunity to help with clearing work at this overgrown site. Participants will also have the opportunity to engage thematically with the history of Stalinism and modern ways of remembering this period. SUITE
......................................................
С 20 июля по 3 августа на территории бывшего спецобъекта НКВД «Коммунарка» пройдет международный лагерь
С 20 иля по 3 августа 2013 года на территории бывшего спецобъекта НКВД «Коммунарка» пройдет международный лагерь, организованный Государственным музеем истории ГУЛАГа, Новоспасским ставропигиальным монастырем и Благотворительным фондом помощи жертвам пыток и организованного насилия «Сострадание».
Этот лагерь – для тех, кто хочет провести две недели в компании молодых людей из разных стран, работать вместе с ними на интересном, важном и общественно значимом проекте; для тех, кто неравнодушен к истории, хочет узнать больше об истории России и периоде сталинских репрессий, а также внести свой вклад в восстановление исторической справедливости.
На территории «Коммунарки» с сентября 1937-го по октябрь 1941 года производились массовые захоронения расстрелянных в Москве (в основном, по приговорам Военной коллегии Верховного Суда СССР). По сведениям, полученным из архивов ФСБ, на сегодняшний день известны имена около 6,5 тысяч человек, перед арестом занимавших, в основном, высокие государственные должности. Возможно, людей, захороненных здесь, гораздо больше.
Для мемориализации этого исторического места необходимы расчистка территории и дальнейшее исследование и обозначение мест и границ захоронений, в чем и будут задействованы участники лагеря. Параллельно с этим они займутся исследованием истории сталинизма и сегодняшних форм его осмысления.
В выходные и свободное от работы время участникам будут предложены экскурсии по Москве.
Во время лагеря также запланирован выездной семинар на базе и под непосредственным руководством Мемориального музея немецких антифашистов в городе Красногорске Московской области: «Самовосприятие и восприятие «чужого», «другого» как основа формирования толерантных, антифашистских убеждений индивидуума» (27-28 июля 2013 г.).
Участие в лагере бесплатное. Принять участие в лагере может любой желающий в возрасте от 18 лет.
Языки лагеря: русский, английский.
Проживание: в гостевом доме Храма, на территории объекта «Коммунарка» (необходимо взять с собой спальные мешки).
ЦЕРКОВНЫЙ ВЕСТНИК
The summer camp will support the work on preserving the small memorial there, which is at present in a poorstate. Volunteers will have the opportunity to help with clearing work at this overgrown site. Participants will also have the opportunity to engage thematically with the history of Stalinism and modern ways of remembering this period. SUITE
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С 20 июля по 3 августа на территории бывшего спецобъекта НКВД «Коммунарка» пройдет международный лагерь
С 20 иля по 3 августа 2013 года на территории бывшего спецобъекта НКВД «Коммунарка» пройдет международный лагерь, организованный Государственным музеем истории ГУЛАГа, Новоспасским ставропигиальным монастырем и Благотворительным фондом помощи жертвам пыток и организованного насилия «Сострадание».
Этот лагерь – для тех, кто хочет провести две недели в компании молодых людей из разных стран, работать вместе с ними на интересном, важном и общественно значимом проекте; для тех, кто неравнодушен к истории, хочет узнать больше об истории России и периоде сталинских репрессий, а также внести свой вклад в восстановление исторической справедливости.
На территории «Коммунарки» с сентября 1937-го по октябрь 1941 года производились массовые захоронения расстрелянных в Москве (в основном, по приговорам Военной коллегии Верховного Суда СССР). По сведениям, полученным из архивов ФСБ, на сегодняшний день известны имена около 6,5 тысяч человек, перед арестом занимавших, в основном, высокие государственные должности. Возможно, людей, захороненных здесь, гораздо больше.
Для мемориализации этого исторического места необходимы расчистка территории и дальнейшее исследование и обозначение мест и границ захоронений, в чем и будут задействованы участники лагеря. Параллельно с этим они займутся исследованием истории сталинизма и сегодняшних форм его осмысления.
В выходные и свободное от работы время участникам будут предложены экскурсии по Москве.
Во время лагеря также запланирован выездной семинар на базе и под непосредственным руководством Мемориального музея немецких антифашистов в городе Красногорске Московской области: «Самовосприятие и восприятие «чужого», «другого» как основа формирования толерантных, антифашистских убеждений индивидуума» (27-28 июля 2013 г.).
Участие в лагере бесплатное. Принять участие в лагере может любой желающий в возрасте от 18 лет.
Языки лагеря: русский, английский.
Проживание: в гостевом доме Храма, на территории объекта «Коммунарка» (необходимо взять с собой спальные мешки).
ЦЕРКОВНЫЙ ВЕСТНИК
Hai Lin - avec l’amitiés de Manchourie
J’ai demandé à Nikita et Xenia Krivochéine à ce qu’ils me permettent de faire un petit historique actuel de l’Eglise orthodoxe en Chine (RPC) et je leurs suis bien reconnaissant de me l’avoir permis.
En tout premier lieu, il faudrait dire que les choses ont très peu évoluée depuis soixante ans – les églises fermées sont bien et bel restées fermées et les quelques églises russes nouvelles qui ont été ouvertes se trouvent rattachées aux instances diplomatiques russes et donc inaccessible aux ressortissants chinois.
Commençons par la ville de Harbin (哈尔滨), située dans le Grand Nord du pays. Autrefois, ce fut le chef-lieu de toute l’orthodoxie en Chine. Une ville russe, des églises russes, peut-être au nombre de 20 – 25. Aujourd’hui, il n’en reste qu’une seule église ouverte au culte et ouverte aux chinois et aux autres – l’ancienne église dite ukrainienne de la “Pokrov”. Dépourvue de prêtre, les offices sont des offices laïques, assure par un lecteur, parfois chinois, parfois russe. Chose curieuse mais cette église n’a jamais été fermée ni saccagée. Les offices y furent assurés en temps de guerre, en temps d’occupation japonaise, en temps d’occupation soviétique et au cours des années troubles. L’entretien de l’église est assurée par un petit groupuscule d’harbinois d’origine chinoise et russe. L’aide financière lui arrive de par l’entremise de l’Ambassade d’Ukraine à Beijing et aussi grâce aux dons des anciens harbinois émigrés en Australie.
La ville de Harbin considère l’église comme faisant partie du patrimoine national historique.
J’ai demandé à Nikita et Xenia Krivochéine à ce qu’ils me permettent de faire un petit historique actuel de l’Eglise orthodoxe en Chine (RPC) et je leurs suis bien reconnaissant de me l’avoir permis.
En tout premier lieu, il faudrait dire que les choses ont très peu évoluée depuis soixante ans – les églises fermées sont bien et bel restées fermées et les quelques églises russes nouvelles qui ont été ouvertes se trouvent rattachées aux instances diplomatiques russes et donc inaccessible aux ressortissants chinois.
Commençons par la ville de Harbin (哈尔滨), située dans le Grand Nord du pays. Autrefois, ce fut le chef-lieu de toute l’orthodoxie en Chine. Une ville russe, des églises russes, peut-être au nombre de 20 – 25. Aujourd’hui, il n’en reste qu’une seule église ouverte au culte et ouverte aux chinois et aux autres – l’ancienne église dite ukrainienne de la “Pokrov”. Dépourvue de prêtre, les offices sont des offices laïques, assure par un lecteur, parfois chinois, parfois russe. Chose curieuse mais cette église n’a jamais été fermée ni saccagée. Les offices y furent assurés en temps de guerre, en temps d’occupation japonaise, en temps d’occupation soviétique et au cours des années troubles. L’entretien de l’église est assurée par un petit groupuscule d’harbinois d’origine chinoise et russe. L’aide financière lui arrive de par l’entremise de l’Ambassade d’Ukraine à Beijing et aussi grâce aux dons des anciens harbinois émigrés en Australie.
La ville de Harbin considère l’église comme faisant partie du patrimoine national historique.
Le Patriarche de Moscou et toutes les Russies a récemment officié dans cette église.
L’ex-cathédrale Sainte Sophie est passée Musée d’Etat un peu comme le Kazanskii Sobor à Pétersbourg. Hélas, je trouve bien déprimante d’y entrer.
L’ex-église de Saint Alexei est devenue église catholique et l’ex-église haute a été aménagée en paroisse catholique. Les croix orthodoxes ont été remplacées par des croix catholiques et tout ce qu’il y avait d’orthodoxe a été remplacé par tout un reliquaire catholique. C’est une très belle église vue de la rue.
La très fameuse Cathédrale Saint-Nicholas, tout en bois, n’a pas survécu à certains évènements mais le Bon Dieu étant le Bon Dieu la ville de Harbin à ses propres frais a décidé de la faire rebâtir mais dans un emplacement nouveau quelque peu en dehors de la ville. Elle n’a pas été consacrée mais avec le temps on se permet de l’espoir.
L’église du très grand cimetière orthodoxe a aussi disparu avec le temps. Le cimetière a été transféré en dehors de la ville, ou bien une petite partie l’a été. Voici une vue moderne de ce qui reste de l’église du cimetière.
Cependant par rapport aux années passes le nombre d’habitants russes et ukrainnienes et moldaves de la ville monte légèrement et la petite église connaît un petit nombre de plus de paroissiens. A Pâques, l’église était plus au moins à comble pour la première fois depuis 60 ans – et chinois, et russes et autres!
Rendons grâce à une certaine famille d’orthodoxes chinois qui ont viellé au sauvegarde de cette église au cours de toutes ces année!.
... ..... .... .....
"PO" CHINE: Le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a visité l’église Sainte Sophie de Harbin et la cathédrale de Shanghai
Chinois orthodoxes: l’histoire de la mission spirituelle russe à Pékin
L'archiprêtre Dionisy Pozdniaiev, recteur de la cathédrale des Saints Apôtres Pierre et Paul à Hongkong, parle de l’orthodoxie en Chine
Rendons grâce à une certaine famille d’orthodoxes chinois qui ont viellé au sauvegarde de cette église au cours de toutes ces année!.
... ..... .... .....
"PO" CHINE: Le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a visité l’église Sainte Sophie de Harbin et la cathédrale de Shanghai
Chinois orthodoxes: l’histoire de la mission spirituelle russe à Pékin
L'archiprêtre Dionisy Pozdniaiev, recteur de la cathédrale des Saints Apôtres Pierre et Paul à Hongkong, parle de l’orthodoxie en Chine
Traduction Dimitri Garmonov
Selon l’archiprêtre Nicolas Ozoline, recteur de la cathédrale orthodoxe à Nice, plusieurs réunions seront tenues pour élaborer un projet de restauration de l’église ainsi que pour choisir des commanditaires pour sa réalisation. La restauration complète projetée pour une durée de quelques années sera financée par le budget d’Etat de la Fédération de Russie, 20 millions de dollars sont prévus à cet effet.
En avril dernier, la Russie a gagné le procès portant sur le droit de propriété du bâtiment de la cathédrale ainsi que d’une chapelle et d’une petite partie du terrain avec un presbytère.
Dimitri Medvedev, chef du gouvernement russe, a approuvé le financement de la restauration et a promis la transmission de la cathédrale, à la fin des travaux, à l’Eglise orthodoxe russe à permanence, « à condition de son maintien en l’état ». Cette année, les travaux préparatoires couteront près de 2 millions de dollars, le reste est prévu pour 2014 (plus de 13 millions de dollars).
Selon l’archiprêtre Nicolas Ozoline, recteur de la cathédrale orthodoxe à Nice, plusieurs réunions seront tenues pour élaborer un projet de restauration de l’église ainsi que pour choisir des commanditaires pour sa réalisation. La restauration complète projetée pour une durée de quelques années sera financée par le budget d’Etat de la Fédération de Russie, 20 millions de dollars sont prévus à cet effet.
En avril dernier, la Russie a gagné le procès portant sur le droit de propriété du bâtiment de la cathédrale ainsi que d’une chapelle et d’une petite partie du terrain avec un presbytère.
Dimitri Medvedev, chef du gouvernement russe, a approuvé le financement de la restauration et a promis la transmission de la cathédrale, à la fin des travaux, à l’Eglise orthodoxe russe à permanence, « à condition de son maintien en l’état ». Cette année, les travaux préparatoires couteront près de 2 millions de dollars, le reste est prévu pour 2014 (plus de 13 millions de dollars).
« Pour le moment, il ne s’agit que des travaux de restauration de la cathédrale même, mais il est évident que des travaux d’une telle dimension ne peuvent être réalisés pendant un semestre, a dit le père Nicolas Ozoline. Il faudra également changer les installations électriques et les équipements techniques ainsi que remettre la toiture, les coupoles et les façades en état, restaurer les fresques. Nous savons gré au gouvernement russe, car, sans lui, ni nous ni personne n’aurions pu trouver une telle somme pour réaliser ces travaux ».
Tzerkovniy Vestnik
Selon Nice-Matin en date du 10 juillet "Après un échafaudage qu’on imagine long et complexe, les premiers travaux porteront sur le nettoyage des murs extérieurs. Sur la restauration des icônes existantes et sur la mise en place des icônes jusqu’à maintenant jamais installées. Toutes les toitures seront reprises. Toutes les dorures aussi. Le clocher sera restauré. Les croix des aigles bicéphales, également. Les murs intérieurs seront nettoyés et restaurés. L’aménagement de la crypte sera mené à bien. L’iconostase, ce mur d’icônes qui sépare le sanctuaire de la nef, sera restauré. Les fresques seront reprises et pour certaines terminées. Enfin, cent après sa livraison l’édifice sera achevé."
Tzerkovniy Vestnik
Selon Nice-Matin en date du 10 juillet "Après un échafaudage qu’on imagine long et complexe, les premiers travaux porteront sur le nettoyage des murs extérieurs. Sur la restauration des icônes existantes et sur la mise en place des icônes jusqu’à maintenant jamais installées. Toutes les toitures seront reprises. Toutes les dorures aussi. Le clocher sera restauré. Les croix des aigles bicéphales, également. Les murs intérieurs seront nettoyés et restaurés. L’aménagement de la crypte sera mené à bien. L’iconostase, ce mur d’icônes qui sépare le sanctuaire de la nef, sera restauré. Les fresques seront reprises et pour certaines terminées. Enfin, cent après sa livraison l’édifice sera achevé."
Une inquiétude, de plus en plus palpable, se développe au sein de l’Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale, à mesure qu’il devient toujours plus patent que les vues du patriarcat de Constantinople ne coïncident, nullement, avec la représentation de son avenir qu’imaginent les dirigeants actuels de ce diocèse.
Présentement, l’attention se focalise(*) sur une disposition des statuts, qui stipule que les candidats à la fonction d’évêque dirigeant de l’archevêché doivent avoir appartenu à cette structure, au moins depuis 5 ans.
Cette obligation, qui fut introduite, il n’y a pas si longtemps, avait pour but d’éviter que les électeurs se voient proposer des candidats qu’ils ne connaissaient pas. Mais, on n’avait pas prévu, alors, qu’il arriverait un moment où l’archevêché ne parviendrait plus à trouver, en son sein, de candidats ayant quelque chance d’être élus à sa tête.
Présentement, l’attention se focalise(*) sur une disposition des statuts, qui stipule que les candidats à la fonction d’évêque dirigeant de l’archevêché doivent avoir appartenu à cette structure, au moins depuis 5 ans.
Cette obligation, qui fut introduite, il n’y a pas si longtemps, avait pour but d’éviter que les électeurs se voient proposer des candidats qu’ils ne connaissaient pas. Mais, on n’avait pas prévu, alors, qu’il arriverait un moment où l’archevêché ne parviendrait plus à trouver, en son sein, de candidats ayant quelque chance d’être élus à sa tête.
Nous n’allons pas revenir, ici, sur les causes de cette triste situation, mais force est de constater que cette entité ecclésiale a perdu beaucoup de la réelle importance qu’elle avait, naguère, pour l’orthodoxie en Europe occidentale. Elle a également rejeté, de façon irréfléchie, tout rétablissement de liens avec son Eglise mère, l’Eglise russe, se privant elle même et privant l’Eglise russe, de retrouvailles fécondes pour les deux parties.
Nous vivons, actuellement, les conséquences de ces choix. Ces conséquences semblent prendre de cours les membres actuels du conseil de l’archevêché. Et, il est fort dommage que l’on assiste seulement à quelques débats furtifs, où les questions existentielles ne sont pas abordées, du moins, publiquement. Il serait, cependant, souhaitable de poser la question de l’avenir de l’archevêché devant tous ses membres et, pas seulement, de ceux qui sont prêts à tout accepter, sauf un retour vers l’Eglise mère. Il faudrait, même, poser cette question devant tous les orthodoxes établis ici, s’ils veulent bien s’intéresser au sort de ce diocèse particulier.
S.R.
7 juillet 2013
...............................
* ------------------- Notes
(*) Il est aussi proposé d'introduire d'autres dispositions afin de faciliter l'élection d'un Archevêque en :
- indiquant que celui-ci doit, maintenant, obtenir 2/3 des suffrages exprimés alors qu’auparavant, il était obligatoire d’obtenir 2/3 des voix des membres de droit présents à l’Assemblée de l’Archevêché. Ce qui laisse supposer que des votes par procuration ou par correspondance sont envisagés sans stipuler les conditions précises dans lesquelles ces votes se dérouleront.
- n’imposant plus un minimum de 1/3 des voix pour passer le premier tour. On explique que cela peut empêcher le blocage de l’élection. On peut percevoir la volonté de chercher à obtenir, au moins, un candidat pour le second tour ; sans que celui-ci n’ait emporté un minimum d’adhésion dès le premier tour.
Lien OLTR
Nous vivons, actuellement, les conséquences de ces choix. Ces conséquences semblent prendre de cours les membres actuels du conseil de l’archevêché. Et, il est fort dommage que l’on assiste seulement à quelques débats furtifs, où les questions existentielles ne sont pas abordées, du moins, publiquement. Il serait, cependant, souhaitable de poser la question de l’avenir de l’archevêché devant tous ses membres et, pas seulement, de ceux qui sont prêts à tout accepter, sauf un retour vers l’Eglise mère. Il faudrait, même, poser cette question devant tous les orthodoxes établis ici, s’ils veulent bien s’intéresser au sort de ce diocèse particulier.
S.R.
7 juillet 2013
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* ------------------- Notes
(*) Il est aussi proposé d'introduire d'autres dispositions afin de faciliter l'élection d'un Archevêque en :
- indiquant que celui-ci doit, maintenant, obtenir 2/3 des suffrages exprimés alors qu’auparavant, il était obligatoire d’obtenir 2/3 des voix des membres de droit présents à l’Assemblée de l’Archevêché. Ce qui laisse supposer que des votes par procuration ou par correspondance sont envisagés sans stipuler les conditions précises dans lesquelles ces votes se dérouleront.
- n’imposant plus un minimum de 1/3 des voix pour passer le premier tour. On explique que cela peut empêcher le blocage de l’élection. On peut percevoir la volonté de chercher à obtenir, au moins, un candidat pour le second tour ; sans que celui-ci n’ait emporté un minimum d’adhésion dès le premier tour.
Lien OLTR
Les canonisations des papes Jean XXIII (1958-1963) Jean-Paul II (1978-2005) annoncées conjointement le 5 juillet 2013 pourrait avoir lieu à deux dates distinctes.
Nous annoncions vendredi 5 juillet que le pape François avait approuvé les canonisations conjointes de deux de ses prédécesseurs : Jean XXIII et Jean-Paul II. Il se pourrait cependant, selon l'agence de presse italienne ANSA, que les deux papes soient en fait déclarés saints à deux dates distinctes.
Une telle décision correspondrait en tout cas à la volonté de l'entourage du pape polonais, notamment le cardinal Stanisław Dziwisz, son ancien secrétaire particulier. Le pape étudierait en tout cas cette possibilité.
Nous annoncions vendredi 5 juillet que le pape François avait approuvé les canonisations conjointes de deux de ses prédécesseurs : Jean XXIII et Jean-Paul II. Il se pourrait cependant, selon l'agence de presse italienne ANSA, que les deux papes soient en fait déclarés saints à deux dates distinctes.
Une telle décision correspondrait en tout cas à la volonté de l'entourage du pape polonais, notamment le cardinal Stanisław Dziwisz, son ancien secrétaire particulier. Le pape étudierait en tout cas cette possibilité.
Moins forte symboliquement, il est vrai que la dissociation des deux événements pourrait en revanche simplifier l'organisation des rassemblements qui ne manqueront pas d'accompagner ces canonisations. SUITE "La VIE"
Traduction Elena Tastevin
Le prêtre italien ne parle pas mais comprend le russe. Les paroissiens d’origine russe, ukrainienne, moldave ne parlent pas mais comprennent l’italien. Ainsi vivent l’archimandrite Dimitri (Fantini) et les paroissiens de l’église orthodoxe (Diocèse de Chersonèse Patriarcat de Moscou) dans le centre-ville de Milan. L’amour les unit et le problème de la langue est une question secondaire
« Bénis mon âme, Seigneur », - l’archimandrite Dimitri (Fantini) commence seul les vigiles.
L’hiérodiacre Silouan (Yaroslavtsev) n’arrivera que pour les matines. Le mercredi il accomplit d’abord son travail laïc d’ingénieur. Le recteur de l’église russe via Giulini à 10 minutes à pied de la cathédrale gothique de Milan chante le psaume 103 lui-même pour donner un répit à la chorale.
Le père Dimitri aura 70 ans en décembre mais les italiens savent chanter à tout âge. Il chante d’une voix agréable et mélodieuse depuis que, pour la première fois, est entré en 1977, médecin orthopédiste à l’époque, dans la cathédrale de Milan (patriarcat de Moscou).Le recteur de la cathédrale, l’archimandrite Dmitri (Fantini) italien officie en slavon de mémoire , parfois en suivant les brévières.
Le prêtre italien ne parle pas mais comprend le russe. Les paroissiens d’origine russe, ukrainienne, moldave ne parlent pas mais comprennent l’italien. Ainsi vivent l’archimandrite Dimitri (Fantini) et les paroissiens de l’église orthodoxe (Diocèse de Chersonèse Patriarcat de Moscou) dans le centre-ville de Milan. L’amour les unit et le problème de la langue est une question secondaire
« Bénis mon âme, Seigneur », - l’archimandrite Dimitri (Fantini) commence seul les vigiles.
L’hiérodiacre Silouan (Yaroslavtsev) n’arrivera que pour les matines. Le mercredi il accomplit d’abord son travail laïc d’ingénieur. Le recteur de l’église russe via Giulini à 10 minutes à pied de la cathédrale gothique de Milan chante le psaume 103 lui-même pour donner un répit à la chorale.
Le père Dimitri aura 70 ans en décembre mais les italiens savent chanter à tout âge. Il chante d’une voix agréable et mélodieuse depuis que, pour la première fois, est entré en 1977, médecin orthopédiste à l’époque, dans la cathédrale de Milan (patriarcat de Moscou).Le recteur de la cathédrale, l’archimandrite Dmitri (Fantini) italien officie en slavon de mémoire , parfois en suivant les brévières.
Médecin des âmes
« J’ai été protestant et je m’intéressais à d’autres religions. Ainsi je suis entré à l’’église russe Saint Nicolas. La beauté de la liturgie, la bonté et l’ouverture des paroissiens m’ont frappé et j’y revenais régulièrement. Quelque temps après, le père Euloge Hessler m’a proposé de chanter dans la chorale. Plus tard je me suis converti à l’orthodoxie ».
Ensuite j’ai entrepris un voyage en Russie et j’ai éprouvé un vrai choc culturel en assistant aux offices dans les églises et les monastères, notamment celui de la Laure de la Trinité Saint Serge. C’était l’époque de Brejnev, l’Eglise n’était plus persécutée mais elle ne prospérait pas.
Entre temps, la paroisse du père Euloge a rejoint les schismatiques et lui, néophyte, selon ses propres dires, « est resté sans église ». Alors il a commencé à construire une église lui-même. En mai 1980 il a prononcé ses vœux monastiques et le jour de la Saint Nicolas l’évêque Séraphin (Rodionov) de Zurich l’a ordonné prêtre.
En août 1983 le jeune hiéromoine se rend en URSS. « Pendant ce voyage j’ai fait connaissance avec le protodiacre Boris devenu métropolite Serge de Ternopol et de Kremenetsk. Nous nous sommes liés d’amitié avec Monseigneur et je prie toujours pour lui». Rentré de voyage, le père Dimitri officiait dans l’église de Tous les Saints à Modène. Il a continué à exercer son métier de médecin. Il passait les jours de la semaine à l’hôpital et le week-end à l’église.
« A ma question comment concilier ces deux services Monseigneur Séraphin a répondu : « Tu es médecin, soigne les corps à l’hôpital et les âmes à l’église ». J’ai travaillé comme médecin jusqu’à la retraite au début des années 1990. J’y vois la Providence Divine : juste l’année d’après l’âge de la retraite a été considérablement décalé en Italie. J’aurais été obligé de continuer mon travail aujourd’hui.
« J’ai été protestant et je m’intéressais à d’autres religions. Ainsi je suis entré à l’’église russe Saint Nicolas. La beauté de la liturgie, la bonté et l’ouverture des paroissiens m’ont frappé et j’y revenais régulièrement. Quelque temps après, le père Euloge Hessler m’a proposé de chanter dans la chorale. Plus tard je me suis converti à l’orthodoxie ».
Ensuite j’ai entrepris un voyage en Russie et j’ai éprouvé un vrai choc culturel en assistant aux offices dans les églises et les monastères, notamment celui de la Laure de la Trinité Saint Serge. C’était l’époque de Brejnev, l’Eglise n’était plus persécutée mais elle ne prospérait pas.
Entre temps, la paroisse du père Euloge a rejoint les schismatiques et lui, néophyte, selon ses propres dires, « est resté sans église ». Alors il a commencé à construire une église lui-même. En mai 1980 il a prononcé ses vœux monastiques et le jour de la Saint Nicolas l’évêque Séraphin (Rodionov) de Zurich l’a ordonné prêtre.
En août 1983 le jeune hiéromoine se rend en URSS. « Pendant ce voyage j’ai fait connaissance avec le protodiacre Boris devenu métropolite Serge de Ternopol et de Kremenetsk. Nous nous sommes liés d’amitié avec Monseigneur et je prie toujours pour lui». Rentré de voyage, le père Dimitri officiait dans l’église de Tous les Saints à Modène. Il a continué à exercer son métier de médecin. Il passait les jours de la semaine à l’hôpital et le week-end à l’église.
« A ma question comment concilier ces deux services Monseigneur Séraphin a répondu : « Tu es médecin, soigne les corps à l’hôpital et les âmes à l’église ». J’ai travaillé comme médecin jusqu’à la retraite au début des années 1990. J’y vois la Providence Divine : juste l’année d’après l’âge de la retraite a été considérablement décalé en Italie. J’aurais été obligé de continuer mon travail aujourd’hui.
L’église dans le bureau
De novembre 1984 à mai 1985 le père Dimitri officiait dans une église roumaine de Milan avec son recteur le père Trayan Valdman. Il voulait, cependant, qu’il y ait une église russe à Milan.
Il n’avait pas de locaux et sans avoir reçu d’aide de la municipalité il a loué un local commercial dans l’immeuble où il habitait. Il a retapé l’intérieur et peint lui-même la majorité des icônes. Il a officié la première liturgie le 10 novembre 1985, le jour où l’Eglise célèbre la mémoire des pères du monachisme russe, Saint Serge et Saint Séraphin. Le 22 décembre de la même année, le père Dimitri a été désigné recteur de cette église. Il officiait avec le père Pavel Sciales qui est passé ensuite à l’église du patriarcat de Constantinople et l’hiéromoine Georges (Rafaelli) depuis parti à la retraite.
En septembre 1995 le père Dimitri a été nommé higoumène et en 2011 Sa Sainteté le Patriarche Cyrille l’a fait archimandrite. Il avait rendu visite à la paroisse en 1999 lorsqu’il présidait le Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou.
La vie paroissiale s’est organisée avec l’arrivée de la vague d’émigration dans les années 1990. Des russes, des ukrainiens, des moldaves, des bulgares, des yougoslaves venaient travailler en Italie. Les italiens se mariaient avec des russes, des ukrainiennes et leurs femmes les initiaient à l’orthodoxie. Ainsi, la paroisse est devenue très vite multinationale.
Le père Dimitri ne parle pas mais comprend le russe, d’ailleurs, il comprend mieux le slavon que le russe. Il officie de mémoire et consulte de temps en temps des bréviaires.
Une des paroissiennes raconte que dans le doute elle a demandé à l’archimandrite comment se confesser alors qu’ils se comprenaient à peine l’un l’autre. Il a répondu « confessez-vous au Christ et pas à moi ». Elle a pu se confesser en ouvrant son cœur comme rarement.
Dans les années 1980 la paroisse eut l’idée de publier un journal paroissial. Le père Dimitri ne savait pas écrire en russe. Il découpait des mots et des lettres des journaux russes et en composait des phrases. Ainsi naissait une homélie que lisaient ses ouailles. Aujourd’hui l’hiérodiacre Silouan interprète les homélies du père Dimitri.
De novembre 1984 à mai 1985 le père Dimitri officiait dans une église roumaine de Milan avec son recteur le père Trayan Valdman. Il voulait, cependant, qu’il y ait une église russe à Milan.
Il n’avait pas de locaux et sans avoir reçu d’aide de la municipalité il a loué un local commercial dans l’immeuble où il habitait. Il a retapé l’intérieur et peint lui-même la majorité des icônes. Il a officié la première liturgie le 10 novembre 1985, le jour où l’Eglise célèbre la mémoire des pères du monachisme russe, Saint Serge et Saint Séraphin. Le 22 décembre de la même année, le père Dimitri a été désigné recteur de cette église. Il officiait avec le père Pavel Sciales qui est passé ensuite à l’église du patriarcat de Constantinople et l’hiéromoine Georges (Rafaelli) depuis parti à la retraite.
En septembre 1995 le père Dimitri a été nommé higoumène et en 2011 Sa Sainteté le Patriarche Cyrille l’a fait archimandrite. Il avait rendu visite à la paroisse en 1999 lorsqu’il présidait le Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou.
La vie paroissiale s’est organisée avec l’arrivée de la vague d’émigration dans les années 1990. Des russes, des ukrainiens, des moldaves, des bulgares, des yougoslaves venaient travailler en Italie. Les italiens se mariaient avec des russes, des ukrainiennes et leurs femmes les initiaient à l’orthodoxie. Ainsi, la paroisse est devenue très vite multinationale.
Le père Dimitri ne parle pas mais comprend le russe, d’ailleurs, il comprend mieux le slavon que le russe. Il officie de mémoire et consulte de temps en temps des bréviaires.
Une des paroissiennes raconte que dans le doute elle a demandé à l’archimandrite comment se confesser alors qu’ils se comprenaient à peine l’un l’autre. Il a répondu « confessez-vous au Christ et pas à moi ». Elle a pu se confesser en ouvrant son cœur comme rarement.
Dans les années 1980 la paroisse eut l’idée de publier un journal paroissial. Le père Dimitri ne savait pas écrire en russe. Il découpait des mots et des lettres des journaux russes et en composait des phrases. Ainsi naissait une homélie que lisaient ses ouailles. Aujourd’hui l’hiérodiacre Silouan interprète les homélies du père Dimitri.
Parmi les paroissiens il y a des italiens.
Parfois ils viennent avec leurs amis catholiques, ceux qui s’intéressent à l’Orthodoxie et ceux qui ont besoin de la consolation d’un prêtre.Le père Dimitri ne se souvient pas du premier italien qu’il a baptisé orthodoxe. "Je ne me souviens plus si j’étais particulièrement ému à ce moment-là ".
Certains de ses paroissiens deviennent moines et prêtres. Aujourd’hui ils officient le Nord de l’Italie. Le 18 juin quelques-uns de ses « pupilles » se sont rendus dans son église : l’higoumène Ambroise (Kasinasko), moine érudit, auteur du livre « 99 différences entre l’Orthodoxie et le catholicisme », l’hiéromoine Théophile (Barbieri) affecté à Novar.
L’église rue Giulini est une chapelle latérale de Saint Vincent, une grande église autrefois. La paroisse a déménagé ici en juin 1996. Le père Trajan, ami du père Dimitri, a transmis l’église aux russes orthodoxes lorsque sa paroisse roumaine a reçu le droit de célébrer dans une ancienne église catholique. Le local est petit : il y a tout juste assez de place pour l’autel, la chorale et les fidèles.
Skite dans un village de Lombardie
Depuis longtemps le père Dimitri voulait établir un petit skite dans un village de Lombardie pour quitter parfois le bruit de Milan et prier dans le calme. L’année dernière sa paroisse a accueilli l’icône miraculeuse de la Vierge « La fleur Embaumée » qui faisait jaillir la myrrhe apportée de la région de Chersonèse. Le recteur et les fidèles priaient la Vierge de les aider.
Leurs prières furent exaucées. Quelques jours après une connaissance du père Dimitri lui a dit que sa fille n’arrivait pas à vendre sa vieille maison qui se trouvait non loin de Milan à la frontière avec la Suisse.
Il s’est avéré que la maison se trouvait dans le village Moussadino rue des Roses. La sonorité du nom du village évoquait Chamordino, monastère de femmes très connu en Russie. Ayant appartenu à un monastère catholique l’immeuble de trois étages a presque 500 ans.
Rapidement Mgr Nestor, évêque de Chersonèse, a donné sa bénédiction pour acheter l’immeuble et y établir un skite d’hommes. Le 15 août le père Dimitri, le père Silouan et deux clercs de la cathédrale de Milan Jonas et Nicolas se sont installés dans la maison, ont consacré l’église et y ont célébré la première liturgie. En décembre, les formalités administratives ont été accomplies et l’immeuble est devenu propriété de la paroisse.
Parfois ils viennent avec leurs amis catholiques, ceux qui s’intéressent à l’Orthodoxie et ceux qui ont besoin de la consolation d’un prêtre.Le père Dimitri ne se souvient pas du premier italien qu’il a baptisé orthodoxe. "Je ne me souviens plus si j’étais particulièrement ému à ce moment-là ".
Certains de ses paroissiens deviennent moines et prêtres. Aujourd’hui ils officient le Nord de l’Italie. Le 18 juin quelques-uns de ses « pupilles » se sont rendus dans son église : l’higoumène Ambroise (Kasinasko), moine érudit, auteur du livre « 99 différences entre l’Orthodoxie et le catholicisme », l’hiéromoine Théophile (Barbieri) affecté à Novar.
L’église rue Giulini est une chapelle latérale de Saint Vincent, une grande église autrefois. La paroisse a déménagé ici en juin 1996. Le père Trajan, ami du père Dimitri, a transmis l’église aux russes orthodoxes lorsque sa paroisse roumaine a reçu le droit de célébrer dans une ancienne église catholique. Le local est petit : il y a tout juste assez de place pour l’autel, la chorale et les fidèles.
Skite dans un village de Lombardie
Depuis longtemps le père Dimitri voulait établir un petit skite dans un village de Lombardie pour quitter parfois le bruit de Milan et prier dans le calme. L’année dernière sa paroisse a accueilli l’icône miraculeuse de la Vierge « La fleur Embaumée » qui faisait jaillir la myrrhe apportée de la région de Chersonèse. Le recteur et les fidèles priaient la Vierge de les aider.
Leurs prières furent exaucées. Quelques jours après une connaissance du père Dimitri lui a dit que sa fille n’arrivait pas à vendre sa vieille maison qui se trouvait non loin de Milan à la frontière avec la Suisse.
Il s’est avéré que la maison se trouvait dans le village Moussadino rue des Roses. La sonorité du nom du village évoquait Chamordino, monastère de femmes très connu en Russie. Ayant appartenu à un monastère catholique l’immeuble de trois étages a presque 500 ans.
Rapidement Mgr Nestor, évêque de Chersonèse, a donné sa bénédiction pour acheter l’immeuble et y établir un skite d’hommes. Le 15 août le père Dimitri, le père Silouan et deux clercs de la cathédrale de Milan Jonas et Nicolas se sont installés dans la maison, ont consacré l’église et y ont célébré la première liturgie. En décembre, les formalités administratives ont été accomplies et l’immeuble est devenu propriété de la paroisse.
A l’autre côté du lac Majore dans la partie suisse habite le vieil ami du père Dimitri, l’archimandrite du grand habit Gabriel (Bungue).
En 2010 le père Gabriel, théologien catholique et ermite bénédictin, après avoir étudié pendant longtemps les saints pères, a pris la décision de se convertir à l’orthodoxie.
Photo: Deux moines orthodoxes, un Italien et un Allemand
En 2010 le père Gabriel, théologien catholique et ermite bénédictin, après avoir étudié pendant longtemps les saints pères, a pris la décision de se convertir à l’orthodoxie.
Photo: Deux moines orthodoxes, un Italien et un Allemand
Le père Dimitri rend souvent visite au père Gabriel dans le skite Eremo Santa Croce. Photo 2013
Православные в Милане: «и каждый слышал свое наречие»
Parrocchia dei Santi Sergio e Serafino, Via Giulini angolo Via Porlezza, 20144 Milano, Italia
Тел. +39 02 860 538
Факс: +39 02 860 538
Email: chiesa@ortodossia.info
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L'Eglise orthodoxe russe ne doit pas se conformer aux humeurs passagères de la société: sa mission est inchangée, l'institution est tenue de dire des "vérités dérangeantes", a déclaré vendredi le président du Département synodal pour les relations de l'Eglise avec la société, l'archiprêtre Vsevolod Tchapline.
"Aujourd'hui, on tente de nous convaincre que nous devons changer, sur la base d'humeurs sociales réelles ou fantasmées.Et pourquoi donc devrions-nous changer? Je suis convaincu que le rôle de l'Eglise dans la société est précisément de modifier cette dernière, pas de s'adapter, pas de chercher à plaire, mais d'agir comme nous le prescrit le Seigneur dans les Evangiles.
"Aujourd'hui, on tente de nous convaincre que nous devons changer, sur la base d'humeurs sociales réelles ou fantasmées.Et pourquoi donc devrions-nous changer? Je suis convaincu que le rôle de l'Eglise dans la société est précisément de modifier cette dernière, pas de s'adapter, pas de chercher à plaire, mais d'agir comme nous le prescrit le Seigneur dans les Evangiles.
Et il nous propose de changer le monde dans son ensemble, chaque homme… Je suis convaincu que la mission de l'Eglise a toujours été celle-ci. Ne pas changer (elle-même, ndlr), mais changer (le monde, ndlr). Ne pas s'adapter, mais dire une vérité dérangeante, pour laquelle on peut vous crucifier, vous tuer, ou vous couvrir de crachats", a déclaré le responsable, commentant les résultats d'un récent sondage sur la perception de l'image de l'Eglise. SUITE RIA
Le métropolite Paul est intervenu sur la chaîne "Soyouz " pour y parler du « stalinisme orthodoxe ».
Il y a, a-t-il dit, des membres du clergé qui estiment que la mémoire de Staline a été noircie. Le journal "Pravoslavnaya Gazeta" a publié le verbatim de cette émission. En voici un extrait : « Par définition un croyant ne peut être un stalinien. Peu après la Deuxième guerre le nazisme a été condamné à Nuremberg. Ceci alors que le léninisme, le marxisme, l’athéisme, le stalinisme restent malheureusement jusqu’à présent impunis. Ils n’ont pas été soumis à une évaluation politique ou idéologique. Or, c’est depuis longtemps qu’il aurait fallu le faire : ces idéologies déicides et antihumaines ont fait des dizaines de millions de victimes.
Le Seigneur est hors du temps terrestre et n’est pas impliqué dans les conflits qui séparent les hommes. Dieu n’a ni chaud, ni froid au vu de nos élucubrations. Les idéologies sont susceptibles d’être soit utiles, soit dommageables. L’idéologie de l’athéisme, du marxisme, du léninisme et du stalinisme a causé des torts incalculables. L’athéisme entraine jusqu’à présent, dans le monde entier, la perte d’innombrables âmes humaines.
Il y a, a-t-il dit, des membres du clergé qui estiment que la mémoire de Staline a été noircie. Le journal "Pravoslavnaya Gazeta" a publié le verbatim de cette émission. En voici un extrait : « Par définition un croyant ne peut être un stalinien. Peu après la Deuxième guerre le nazisme a été condamné à Nuremberg. Ceci alors que le léninisme, le marxisme, l’athéisme, le stalinisme restent malheureusement jusqu’à présent impunis. Ils n’ont pas été soumis à une évaluation politique ou idéologique. Or, c’est depuis longtemps qu’il aurait fallu le faire : ces idéologies déicides et antihumaines ont fait des dizaines de millions de victimes.
Le Seigneur est hors du temps terrestre et n’est pas impliqué dans les conflits qui séparent les hommes. Dieu n’a ni chaud, ni froid au vu de nos élucubrations. Les idéologies sont susceptibles d’être soit utiles, soit dommageables. L’idéologie de l’athéisme, du marxisme, du léninisme et du stalinisme a causé des torts incalculables. L’athéisme entraine jusqu’à présent, dans le monde entier, la perte d’innombrables âmes humaines.
Pour ce qui est des prêtres qui ne condamnent pas le stalinisme, le clergé est évidemment hétérogène. Le prêtre qui affirme que la mémoire de Staline a été noircie ignore tout de l’histoire du XX siècle. Ces gens n’ont rien lu à propos des Néomartyrs et des confesseurs russes. Comment se fait-il que ces avocats de Staline ne sont pas au courant de l’immensité des maux et des dommages infligés par les staliniens à notre peuple ? Il ne s’agit pas seulement de l’Eglise mais de l’ensemble de la population. Staline aurait-il été aveugle, sourd et muet ? Ne se rendait-il pas compte de ce qui se passait autour de lui ? N’avait-il pas commencé, jeune, par commettre des actes terroristes ? N’avait-il pas participé au partage de la caisse de son parti ? N’a-t-il pas été l’instigateur de la vague de terreur de masse dans les années trente du dernier siècle ? Mais, chers amis, qui était alors au pouvoir ? C’était Staline, Staline dont la signature est apposée sous tant de verdicts de mort. Comment, alors, oser dire que la mémoire de ce personnage a été noircie ?
La foi de notre peuple a été soumise à rude épreuve. Le stalinisme a fait périr d’innombrables évêques, prêtres, moines et moniales, laïcs, officiers, hommes politiques. Nous vivons aujourd’hui d’une manière confortable, il nous est loisible de confesser notre foi, d’aller à l’église. Mais est-ce que ceux qui ont vécu pendant cette période pouvaient se manifester en tant que citoyens dignes de respect et de croyants ? Les gens acceptaient les souffrances et la mort alors qu’aujourd’hui on nous dit que Staline a été calomnié ! Quelle naïveté ! Quelles illusions peuvent se faire ceux qui connaissent l’histoire des Néomartyrs, celle de l’Eglise au XX siècle ? Avions-nous quoi que ce soit en commun avec les dirigeants de l’époque ? Leur politique était antirusse et antihumaine. S’il s’agit de la répression qui a frappé les hommes politiques et les généraux nous voyons une tendance très typique : je dirai qu’il y a eu là une manifestation de la justice Divine. Ceux qui avaient ordonné la mise à mort de paysans innocents, qui les avaient dékoulakisés et déporté en Sibérie, qui avaient fait fusillé les croyants, les moines, les évêques furent rapidement exterminé par les leurs. Dans les années trente on fit mettre une balle dans la nuque de ceux qui ordonnaient les exécutions dans les années vingt ! De 1937 à 1939 ce fut le tour de ceux qui avaient, avant, fait tuer leurs collègues.
C’était comme si le Seigneur nous avait dit – vous voulez vivre sans Moi, grand bien vous fasse.
Puis ces prétendues élites se mirent à s’entredéchirer comme le font les mafieux. Qui espionnait qui ? Qui dénonçait qui ? Eux-mêmes ne s’y retrouvaient plus. Les exécutions se perpétuaient selon les lois du chaos. Staline n’était pas au courant ? Il doit assumer la responsabilité de ses actes.
Ceux qui ont souffert pour la Foi, le Christ et l’Eglise sont au Royaume des Cieux.
Rousskaia Linia
Traduction Nikita Krivocheine
.......................................
"PO" Monseigneur Paul, métropolite de Riazan et de Mikhaïlovsk : Nice - Dévoilement du buste du Tsarévitch
La foi de notre peuple a été soumise à rude épreuve. Le stalinisme a fait périr d’innombrables évêques, prêtres, moines et moniales, laïcs, officiers, hommes politiques. Nous vivons aujourd’hui d’une manière confortable, il nous est loisible de confesser notre foi, d’aller à l’église. Mais est-ce que ceux qui ont vécu pendant cette période pouvaient se manifester en tant que citoyens dignes de respect et de croyants ? Les gens acceptaient les souffrances et la mort alors qu’aujourd’hui on nous dit que Staline a été calomnié ! Quelle naïveté ! Quelles illusions peuvent se faire ceux qui connaissent l’histoire des Néomartyrs, celle de l’Eglise au XX siècle ? Avions-nous quoi que ce soit en commun avec les dirigeants de l’époque ? Leur politique était antirusse et antihumaine. S’il s’agit de la répression qui a frappé les hommes politiques et les généraux nous voyons une tendance très typique : je dirai qu’il y a eu là une manifestation de la justice Divine. Ceux qui avaient ordonné la mise à mort de paysans innocents, qui les avaient dékoulakisés et déporté en Sibérie, qui avaient fait fusillé les croyants, les moines, les évêques furent rapidement exterminé par les leurs. Dans les années trente on fit mettre une balle dans la nuque de ceux qui ordonnaient les exécutions dans les années vingt ! De 1937 à 1939 ce fut le tour de ceux qui avaient, avant, fait tuer leurs collègues.
C’était comme si le Seigneur nous avait dit – vous voulez vivre sans Moi, grand bien vous fasse.
Puis ces prétendues élites se mirent à s’entredéchirer comme le font les mafieux. Qui espionnait qui ? Qui dénonçait qui ? Eux-mêmes ne s’y retrouvaient plus. Les exécutions se perpétuaient selon les lois du chaos. Staline n’était pas au courant ? Il doit assumer la responsabilité de ses actes.
Ceux qui ont souffert pour la Foi, le Christ et l’Eglise sont au Royaume des Cieux.
Rousskaia Linia
Traduction Nikita Krivocheine
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"PO" Monseigneur Paul, métropolite de Riazan et de Mikhaïlovsk : Nice - Dévoilement du buste du Tsarévitch
Un appel à l'aide de l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris est en ligne sur cette page. " Actuellement notre institut connaît pour des raisons ne dépendant pas de lui, une crise financière sans précédent qui menace la survie même de cette école théologique unique en son genre. Ainsi depuis quelques mois nous nous trouvons dans l’impossibilité de verser leur salaire au personnel enseignant et administratif. Par le présent appel nous demandons avec insistance à tous ceux qui chérissent la pensée chrétienne et la recherche théologique de nous aider à sauver l'institut." Orthodoxie.com
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