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Le 12 février 2013, fête des Trois-Saints-Docteurs (Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome) selon le calendrier julien, M. Gilles-Marc Fougeron, membre du Conseil de formation du séminaire et ancien marguiller de l'église des Trois-Saints-Docteurs, a reçu du main de l'évêque Nestor de Chersonèse l'ordre de Saint-Serge de Radonège, décerné par le patriarche Cyrille de Moscou.
La cérémonie a eu lieu après la divine liturgie à l'église des Trois-Saints-Docteurs dont c'était, ce jour-là, la fête patronale.
Séminaire orthodoxe russe et "Parlons d'orthodoxie" félicitons M. Fougeron pour cette belle distinction qu'il a grandement mérité!
La cérémonie a eu lieu après la divine liturgie à l'église des Trois-Saints-Docteurs dont c'était, ce jour-là, la fête patronale.
Séminaire orthodoxe russe et "Parlons d'orthodoxie" félicitons M. Fougeron pour cette belle distinction qu'il a grandement mérité!
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 14 Février 2013 à 09:45
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Le métropolite Hilarion a présidé une réunion du groupe de travail de la Commission synodale biblique et théologique pour la préparation d’un catéchisme moderne de l’Église orthodoxe russe. La réunion a eu lieu le 12 février 2013 au Département des relations ecclésiastiques extérieures. La principale question à l’ordre du jour était l’application des délais de la préparation du Catéchisme adoptés au Concile épiscopal des 2-5 février 2013. La commission biblique et théologique a été chargée de terminer la préparation de ce catéchisme pour le prochain Concile épiscopal de l’Église orthodoxe russe.
Le métropolite Hilarion de Volokolamsk a informé les personnes présentes de l’avancement actuel du Catéchisme de l’Église orthodoxe russe. Le directeur du centre ecclésiastique scientifique « Encyclopédie orthodoxe », S. L. Kravets a présenté un rapport sur l’état de certaines parties. Les membres du groupe de travail ont discuté de l’organisation du travail sur le texte du Catéchisme et des mesures à prendre pour accélerer la rédaction à la lumière des résolutions conciliaires.
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Le groupe de travail pour la préparation du Catéchisme de l’Église orthodoxe russe a été créée par un décret du Saint Synode en date du 25 décembre 2009 (procès-verbal 118).
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Le groupe de travail pour la préparation du Catéchisme de l’Église orthodoxe russe a été créée par un décret du Saint Synode en date du 25 décembre 2009 (procès-verbal 118).
... Fondra-t-elle cette neige,
Quand la mort viendra nous prendre ?
Connaîtrons-nous d’autres neiges,
D’autres roses plus parfaites ?
Sur nous la paix viendra-t-elle
Comme Jésus nous l’enseigne ?
Ou bien n’aurons-nous jamais
La solution du problème ?
Garcia Lorca, «Chanson d'automne»
Le 7 février, la veille de la fête de la Sainte Rencontre, un concert a eu lieu dans la Grande salle du Conservatoire de Moscou.
Sa deuxième partie comporte deux œuvres du métropolite Hilarion (Alfeev) interprétées pour la première fois, « La Fugue sur le motif B.A.C.H. » et le cycle « Les Chants de la mort ». Le futur métropolite avait mis en musique quelques poèmes de son auteur favori Garcia Lorca, mais ces créations de jeunesse ont vite été oubliées. Quelques années plus tard il écrivit d’importantes œuvres comme : « La Passion selon Saint Matthieu », « L’Oratorio de Noël », « La Veillée Nocturne », « Le Chant de l’Ascension ».
Quand la mort viendra nous prendre ?
Connaîtrons-nous d’autres neiges,
D’autres roses plus parfaites ?
Sur nous la paix viendra-t-elle
Comme Jésus nous l’enseigne ?
Ou bien n’aurons-nous jamais
La solution du problème ?
Garcia Lorca, «Chanson d'automne»
Le 7 février, la veille de la fête de la Sainte Rencontre, un concert a eu lieu dans la Grande salle du Conservatoire de Moscou.
Sa deuxième partie comporte deux œuvres du métropolite Hilarion (Alfeev) interprétées pour la première fois, « La Fugue sur le motif B.A.C.H. » et le cycle « Les Chants de la mort ». Le futur métropolite avait mis en musique quelques poèmes de son auteur favori Garcia Lorca, mais ces créations de jeunesse ont vite été oubliées. Quelques années plus tard il écrivit d’importantes œuvres comme : « La Passion selon Saint Matthieu », « L’Oratorio de Noël », « La Veillée Nocturne », « Le Chant de l’Ascension ».
Ces œuvres sont interprétées dans des salles prestigieuses et connaissent un grand succès dans le monde entier. Cependant il est naturel de vouloir retourner parfois dans sa jeunesse...
Les chansons composées à partir des poèmes de Garcia Lorca sont revenues dans leur version pour orchestre sous le titre « Les Chants de la mort », et nous avons eu la possibilité unique de les entendre le 7 février et de découvrir dans cette musique la confession de deux jeunes cœurs sensibles, le poète Garcia Lorca et le musicien Grigori Alfeev.
Quelques jours avant le concert, Monseigneur Hilarion répondait aux questions du site « Pravmir ».
– Monseigneur, vous êtes un homme jeune, votre carrière ecclésiale est parfaitement accomplie. Pourquoi ce thème morbide vous attire-t-il ?
– J’ai écrit « Les Chants de la mort » lorsque j’avais dix-sept ans. C’est une œuvre avec laquelle je terminais mes études et entrais au Conservatoire. Mais à l’époque elle a été écrite pour voix et piano, et en été 2012 je l’ai transcrite pour orchestre. Le thème de la mort m’a toujours fasciné, ceci depuis ma première jeunesse.
Garcia Lorca, dont les vers sont le prétexte de ces chants, est mon poète préféré depuis l’enfance. Le thème de la mort est le fil conducteur de toute son œuvre. L’intensité et la profondeur de sa poésie m’ont toujours inspiré. Lorca a été un homme croyant, du moins dans sa jeunesse, et sa poésie est pénétrée d’un profond sentiment religieux. Comme s’il avait le pressentiment de sa fin tragique et qu’il s’y préparait. Sa poésie est un requiem qu’il a commencé à écrire dans sa jeunesse et que le sort n’a pas permis d’achever.
Les chansons composées à partir des poèmes de Garcia Lorca sont revenues dans leur version pour orchestre sous le titre « Les Chants de la mort », et nous avons eu la possibilité unique de les entendre le 7 février et de découvrir dans cette musique la confession de deux jeunes cœurs sensibles, le poète Garcia Lorca et le musicien Grigori Alfeev.
Quelques jours avant le concert, Monseigneur Hilarion répondait aux questions du site « Pravmir ».
– Monseigneur, vous êtes un homme jeune, votre carrière ecclésiale est parfaitement accomplie. Pourquoi ce thème morbide vous attire-t-il ?
– J’ai écrit « Les Chants de la mort » lorsque j’avais dix-sept ans. C’est une œuvre avec laquelle je terminais mes études et entrais au Conservatoire. Mais à l’époque elle a été écrite pour voix et piano, et en été 2012 je l’ai transcrite pour orchestre. Le thème de la mort m’a toujours fasciné, ceci depuis ma première jeunesse.
Garcia Lorca, dont les vers sont le prétexte de ces chants, est mon poète préféré depuis l’enfance. Le thème de la mort est le fil conducteur de toute son œuvre. L’intensité et la profondeur de sa poésie m’ont toujours inspiré. Lorca a été un homme croyant, du moins dans sa jeunesse, et sa poésie est pénétrée d’un profond sentiment religieux. Comme s’il avait le pressentiment de sa fin tragique et qu’il s’y préparait. Sa poésie est un requiem qu’il a commencé à écrire dans sa jeunesse et que le sort n’a pas permis d’achever.
– Dans vos interviews vous dites souvent que des allusions aux œuvres de compositeurs du passé sont présentes dans vos créations. « Les Chants de la mort » font-ils exception ? On connaît le célèbre cycle « Les Chants et danses de la mort » de Moussorgski...
– Oui, mes « Chants de la mort » ont été inspirés par « Les Chants et danses de la mort » de Moussorgski ainsi que par la 14ème symphonie de Chostakovitch. Du point de vue stylistique, cette œuvre est très différente de mes compositions des dernières années. Mais lorsque j’ai procédé à l’instrumentation, je n’ai pas changé la musique, elle est restée telle qu’elle avait été écrite il y a presque trente ans. J’ai seulement remplacé le piano par l’orchestre auquel j’ai rajouté la guitare et, dans la dernière partie, le vibraphone. Il me semble qu’à sa manière c’est une œuvre parfaitement mûre et achevée. Elle très émotionnelle, tragique, sombre, entièrement en ton mineur. L’état d’esprit, le tempo, les images y changent en permanence. Il est évident qu’aujourd’hui je l’aurais écrite différemment.
– Toutes vos œuvres sont très tristes, tragiques même ?
– Toutes mes œuvres ne le sont pas. Il y a « L’Oratorio de Noël », dans lequel prédominent des tons joyeux, lumineux. La quatrième et la cinquième partie de la symphonie « Le Chant de l’Ascension » sont écrites en majeur. La Divine Liturgie et la Veillée Nocturne sont également écrites dans la tonalité majeure, bien que, évidemment, les thèmes tragiques me soient beaucoup plus proches et m’attirent davantage.
– La deuxième première musicale qui a eu lieu le 7 février est « Fugue sur le thème de Bach ». Votre amour de l’œuvre de ce compositeur est connu. Mais à part Bach il y a une multitude de grands compositeurs. Lequel d’entre eux vous pourriez considérer comme son égal ? Quelles sont les œuvres dont vous vous sentez proche ?
– Je ne mettrais personne aux côtés de Bach : il occupe une place particulière. Mais ce n’est pas une fugue sur le thème de Bach. C’est une fugue sur le motif B.A.C.H. qui est le monogramme musical du grand compositeur. Dans la langue allemande chaque note correspond à une lettre. Les quatre lettres du nom Bach signifient les notes si bémol, la, do et si bécarre. Bach lui-même le savait et a essayé d’utiliser son monogramme dans la fugue finale de « Die Kunst der fuge » (l’Art de la fugue). Mais ayant écrit l’exposition de la fugue, il est mort sans l’avoir achevée. Par la suite plusieurs compositeurs ont écrit des fugues, préludes, fantaisies et collages sur ce thème. On peut rappeler « Six fugues pour orgue sur le motif B.A.C.H. » de Schumann, et de nombreux autres morceaux. A un moment donné ce thème a attiré mon attention, et j’ai écrit une fugue pour orchestre de cinq minutes sur ce motif.
– Dans la première partie du concert on entendra des airs d’opéras de Verdi. Pourquoi avez-vous arrêté votre choix sur ce compositeur ?
– Ce n’est pas mon choix, mais celui de Svetlana Kassian, soliste de l’Opéra du Bolchoï, l’interprète principale de ce concert.
– A votre avis, qui sont les gens qui forment votre public ? Qui vient à vos concerts ?
– Ce sont des paroissiens de nos églises, ainsi que des personnes qui sont à mille lieues de l’Eglise mais qui aiment la musique.
– Oui, mes « Chants de la mort » ont été inspirés par « Les Chants et danses de la mort » de Moussorgski ainsi que par la 14ème symphonie de Chostakovitch. Du point de vue stylistique, cette œuvre est très différente de mes compositions des dernières années. Mais lorsque j’ai procédé à l’instrumentation, je n’ai pas changé la musique, elle est restée telle qu’elle avait été écrite il y a presque trente ans. J’ai seulement remplacé le piano par l’orchestre auquel j’ai rajouté la guitare et, dans la dernière partie, le vibraphone. Il me semble qu’à sa manière c’est une œuvre parfaitement mûre et achevée. Elle très émotionnelle, tragique, sombre, entièrement en ton mineur. L’état d’esprit, le tempo, les images y changent en permanence. Il est évident qu’aujourd’hui je l’aurais écrite différemment.
– Toutes vos œuvres sont très tristes, tragiques même ?
– Toutes mes œuvres ne le sont pas. Il y a « L’Oratorio de Noël », dans lequel prédominent des tons joyeux, lumineux. La quatrième et la cinquième partie de la symphonie « Le Chant de l’Ascension » sont écrites en majeur. La Divine Liturgie et la Veillée Nocturne sont également écrites dans la tonalité majeure, bien que, évidemment, les thèmes tragiques me soient beaucoup plus proches et m’attirent davantage.
– La deuxième première musicale qui a eu lieu le 7 février est « Fugue sur le thème de Bach ». Votre amour de l’œuvre de ce compositeur est connu. Mais à part Bach il y a une multitude de grands compositeurs. Lequel d’entre eux vous pourriez considérer comme son égal ? Quelles sont les œuvres dont vous vous sentez proche ?
– Je ne mettrais personne aux côtés de Bach : il occupe une place particulière. Mais ce n’est pas une fugue sur le thème de Bach. C’est une fugue sur le motif B.A.C.H. qui est le monogramme musical du grand compositeur. Dans la langue allemande chaque note correspond à une lettre. Les quatre lettres du nom Bach signifient les notes si bémol, la, do et si bécarre. Bach lui-même le savait et a essayé d’utiliser son monogramme dans la fugue finale de « Die Kunst der fuge » (l’Art de la fugue). Mais ayant écrit l’exposition de la fugue, il est mort sans l’avoir achevée. Par la suite plusieurs compositeurs ont écrit des fugues, préludes, fantaisies et collages sur ce thème. On peut rappeler « Six fugues pour orgue sur le motif B.A.C.H. » de Schumann, et de nombreux autres morceaux. A un moment donné ce thème a attiré mon attention, et j’ai écrit une fugue pour orchestre de cinq minutes sur ce motif.
– Dans la première partie du concert on entendra des airs d’opéras de Verdi. Pourquoi avez-vous arrêté votre choix sur ce compositeur ?
– Ce n’est pas mon choix, mais celui de Svetlana Kassian, soliste de l’Opéra du Bolchoï, l’interprète principale de ce concert.
– A votre avis, qui sont les gens qui forment votre public ? Qui vient à vos concerts ?
– Ce sont des paroissiens de nos églises, ainsi que des personnes qui sont à mille lieues de l’Eglise mais qui aiment la musique.
– A quarante-cinq ans vous êtes déjà métropolite, un compositeur célèbre, un missionnaire reconnu, un animateur de télévision, le recteur d’une grande paroisse, un théologien mondialement célèbre, le responsable du DREE. Avez-vous parfois le sentiment que « vous n’avez plus rien à désirer, rien à atteindre » ?
– J’ai toujours eu ce sentiment, et je l’éprouve toujours. Je l’ai eu au moment de l’entrée dans la vie monastique, et lorsque j’étais prêtre dans un village lituanien, ainsi que pendant mes études à Oxford, et lorsque je travaillais sous la direction du métropolite Cyrille, et lorsque j’officiais en Autriche et en Hongrie. Je n’ai jamais désiré ni sollicité quelque poste que ce soit, et je n’ai jamais eu aucune ambition au sein de l’Eglise.
La seule et unique chose à laquelle j’ai toujours aspiré c’est de servir Dieu et les hommes, en consacrant toutes mes forces à cette mission. Et la musique n’est pour moi qu’une forme de prédication et de ministère, et en ce moment elle n’en est pas la principale.
– Dans votre jeunesse la question courante des adolescents était « Et toi, tu écoutes quoi ? » Des chansons et thèmes musicaux de toutes sortes retentissaient à travers les fenêtres grand-ouvertes des appartements. Aujourd’hui cette question est déplacée, le silence règne dans les immeubles d’habitation. Pourquoi la musique quitte-t-elle la vie quotidienne ? Peut-on qualifier notre société de « post-musicale » ?
– J’ai toujours eu ce sentiment, et je l’éprouve toujours. Je l’ai eu au moment de l’entrée dans la vie monastique, et lorsque j’étais prêtre dans un village lituanien, ainsi que pendant mes études à Oxford, et lorsque je travaillais sous la direction du métropolite Cyrille, et lorsque j’officiais en Autriche et en Hongrie. Je n’ai jamais désiré ni sollicité quelque poste que ce soit, et je n’ai jamais eu aucune ambition au sein de l’Eglise.
La seule et unique chose à laquelle j’ai toujours aspiré c’est de servir Dieu et les hommes, en consacrant toutes mes forces à cette mission. Et la musique n’est pour moi qu’une forme de prédication et de ministère, et en ce moment elle n’en est pas la principale.
– Dans votre jeunesse la question courante des adolescents était « Et toi, tu écoutes quoi ? » Des chansons et thèmes musicaux de toutes sortes retentissaient à travers les fenêtres grand-ouvertes des appartements. Aujourd’hui cette question est déplacée, le silence règne dans les immeubles d’habitation. Pourquoi la musique quitte-t-elle la vie quotidienne ? Peut-on qualifier notre société de « post-musicale » ?
– Elle est devenue antimusicale. Parce qu’il n’y a pas si longtemps la musique classique était à la portée d’un très large public, et ce qu’on appelle « les variétés » était une musique de haut niveau artistique, tandis qu’aujourd’hui elle a été remplacée par une « pop » de pacotille, diffusée par les autoradios dans les taxis, les enceintes des restaurants. Parfois, lors des soi-disant « soirées d’entreprise » que je dois fréquenter pour des raisons professionnelles ou par respect à telle ou telle personnalité, cette musique montée à fond vous casse littéralement les oreilles. Je suis extrêmement sensible à l’agression sonore, et pour moi ce raz-de-marée de bruit est un véritable supplice. Je pense qu’il vaut mieux ne pas écouter de musique du tout qu’une telle cacophonie. Pourtant, même de nos jours, il existe quelques exemples d’un grand art musical, qui sort de la plume des compositeurs actuels. C’est réconfortant.
Anna Firstova
TRADUCTION pour "Parlons d'orthodoxie" ELENA LAVANANT
Photos : Le futur métropolite Hilarion (à 16 ans) à l’office célébré par le Catholicos-Patriarche Ilya II de Georgie. Archive personnelle du métropolite Hilarion, « Komsomolskaïa Pravda », site du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou mospat.ru
« Pravmir » Анна Фирстова Таинство смерти – в таинстве музыки
Anna Firstova
TRADUCTION pour "Parlons d'orthodoxie" ELENA LAVANANT
Photos : Le futur métropolite Hilarion (à 16 ans) à l’office célébré par le Catholicos-Patriarche Ilya II de Georgie. Archive personnelle du métropolite Hilarion, « Komsomolskaïa Pravda », site du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou mospat.ru
« Pravmir » Анна Фирстова Таинство смерти – в таинстве музыки
Les évêques orthodoxes de France ont tenu leur réunion périodique ce mercredi 13 février 2013 au siège de l’Assemblée sous la présidence du Métropolite Emmanuel.
1. Les évêques orthodoxes saluent l’intronisation de Sa Béatitude le Patriarche JEAN X d’Antioche qui a eu lieu le dimanche 10 février 2013 au siège du Patriarcat grec-orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient à Damas. Ils adressent à Sa Béatitude leurs meilleurs voeux pour un long et fructueux pontificat à la tête de l’Eglise orthodoxe d’Antioche. Ils assurent Sa Béatitude de toute leur solidarité fraternelle et de leurs prières pour le succès de sa mission surtout en cette période difficile que traverse la région du Moyen Orient, berceau historique de l’Orthodoxie antiochienne. Des évêques de l’Assemblée participeront à cette occasion, à la liturgie patriarcale présidée par Sa Béatitude, qui aura lieu à la Cathédrale orthodoxe Saint Nicolas à Beyrouth le dimanche 17 février 2013.
1. Les évêques orthodoxes saluent l’intronisation de Sa Béatitude le Patriarche JEAN X d’Antioche qui a eu lieu le dimanche 10 février 2013 au siège du Patriarcat grec-orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient à Damas. Ils adressent à Sa Béatitude leurs meilleurs voeux pour un long et fructueux pontificat à la tête de l’Eglise orthodoxe d’Antioche. Ils assurent Sa Béatitude de toute leur solidarité fraternelle et de leurs prières pour le succès de sa mission surtout en cette période difficile que traverse la région du Moyen Orient, berceau historique de l’Orthodoxie antiochienne. Des évêques de l’Assemblée participeront à cette occasion, à la liturgie patriarcale présidée par Sa Béatitude, qui aura lieu à la Cathédrale orthodoxe Saint Nicolas à Beyrouth le dimanche 17 février 2013.
2. Les évêques orthodoxes de France saluent également la décision historique par laquelle Sa Sainteté le Pape Benoît XVI a décidé de renoncer à sa charge pontificale à la tête de l’Eglise catholique. Ce geste courageux est d’une grande dignité. Cette initiative sans précédent au sein de l’Eglise catholique pendant son histoire contemporaine, fait honneur à son auteur pour le courage et la lucidité d’un geste qui met les intérêts de l’Eglise avant celui des personnes qui sont à son service.
3. Les évêques orthodoxes souhaitent rendre hommage à la contribution apportée par Son Eminence l’Archevêque Gabriel aux travaux de l’Assemblée pendant de longues années. Ils prient le Seigneur, à l’occasion de son départ volontaire à la retraite, de lui accorder la paix et la santé. Ils expriment par la même occasion leurs meilleurs voeux aux clercs et fidèles de l’Archevêché des Eglises Orthodoxes Russes en Europe Occidentale, Exarchat du Patriarcat OEcuménique, afin qu’ils aboutissent sereinement à l’élection d’un archevêque qui conduira les destinées de ce diocèse marquant, en prenant en compte ses défis actuels et à venir, dans la fidélité à son passé et à son patrimoine.
SUITE AEOF
3. Les évêques orthodoxes souhaitent rendre hommage à la contribution apportée par Son Eminence l’Archevêque Gabriel aux travaux de l’Assemblée pendant de longues années. Ils prient le Seigneur, à l’occasion de son départ volontaire à la retraite, de lui accorder la paix et la santé. Ils expriment par la même occasion leurs meilleurs voeux aux clercs et fidèles de l’Archevêché des Eglises Orthodoxes Russes en Europe Occidentale, Exarchat du Patriarcat OEcuménique, afin qu’ils aboutissent sereinement à l’élection d’un archevêque qui conduira les destinées de ce diocèse marquant, en prenant en compte ses défis actuels et à venir, dans la fidélité à son passé et à son patrimoine.
SUITE AEOF
Traduction Elena Tastevin
Une interview avec Mgr Alexandre (Drabinko), archevêque de Pereïaslav-Khmelnytskï et vicaire du diocèse métropolitain de Kiev, secrétaire du primat de l’Eglise Orthodoxe d’Ukraine, patriarcat de Moscou (EOU-PM)
Monseigneur, les relations entre les orthodoxes en Ukraine sont déterminées par leurs visions de l’autocéphalie. Dans votre livre « L’orthodoxie dans l’Ukraine post-totalitaire » vous avez écrit que les régions de l’ouest sont plus favorables à l’autocéphalie que les régions de l’est. Est-ce que cette particularité reste d’actualité ?
Oui, parce que les relations interconfessionnelles se répercutent sur la situation politique. La division entre L’Est et l’Ouest persiste de même que les divergences des opinions sur l’autocéphalie, survenues au moment où l’Ukraine est devenue indépendante.
On a l’impression que l’EOU-PM n’est pas favorable à l’autocéphalie. Pourquoi?
– L’idée elle-même d’une église autocéphale n’a rien de mauvais. Les églises locales sont le résultat du développement logique des territoires byzantins une fois qu’ils se sont libérés du joug ottoman. A une époque, surtout aux Balkans l’Eglise contribuait à la formation de l’Etat. Le lien entre la nationalité et l’orthodoxie était important car il renforçait l’identité nationale. L’empire Ottoman était un ennemi extérieur. Les idées politiques et l’idéal orthodoxe convergeaient face aux envahisseurs turcs.
Une interview avec Mgr Alexandre (Drabinko), archevêque de Pereïaslav-Khmelnytskï et vicaire du diocèse métropolitain de Kiev, secrétaire du primat de l’Eglise Orthodoxe d’Ukraine, patriarcat de Moscou (EOU-PM)
Monseigneur, les relations entre les orthodoxes en Ukraine sont déterminées par leurs visions de l’autocéphalie. Dans votre livre « L’orthodoxie dans l’Ukraine post-totalitaire » vous avez écrit que les régions de l’ouest sont plus favorables à l’autocéphalie que les régions de l’est. Est-ce que cette particularité reste d’actualité ?
Oui, parce que les relations interconfessionnelles se répercutent sur la situation politique. La division entre L’Est et l’Ouest persiste de même que les divergences des opinions sur l’autocéphalie, survenues au moment où l’Ukraine est devenue indépendante.
On a l’impression que l’EOU-PM n’est pas favorable à l’autocéphalie. Pourquoi?
– L’idée elle-même d’une église autocéphale n’a rien de mauvais. Les églises locales sont le résultat du développement logique des territoires byzantins une fois qu’ils se sont libérés du joug ottoman. A une époque, surtout aux Balkans l’Eglise contribuait à la formation de l’Etat. Le lien entre la nationalité et l’orthodoxie était important car il renforçait l’identité nationale. L’empire Ottoman était un ennemi extérieur. Les idées politiques et l’idéal orthodoxe convergeaient face aux envahisseurs turcs.
Aujourd’hui la situation en Ukraine est paradoxale. Le territoire ukrainien a été annexé à l’Empire russe du temps des tsars orthodoxes. Jamais l’Eglise en Ukraine ne soutenait des mouvements de libération qui auraient abouti à la formation d’un nouvel Etat ukrainien. Cette situation persiste parce que nous voyons en notre voisin du nord un peuple fraternel et coreligionnaire. L’instauration de l’autocéphalie serait une manifestation de frictions ethniques entre la Russie et l’Ukraine mais elles sont infimes. Ce sont certaines élites qui se partagent le monde entre elles qui ont ce genre de problèmes.
Ces derniers temps l’autocéphalie a été discréditée par une scission. Aussi qui dit « autocéphalie » dit « schisme ». Il est dangereux d’en parler parce que cela induit en erreur.
Donc, certaines personnes soutiennent l’autocéphalie mais ils n’en parlent pas de peur de perdre leur statut ?
Non seulement à cause de leur statut mais aussi pour éviter de troubler le milieu ecclésial.
Quelle est l’attitude de l’EOU-PM envers l’Eglise autocéphale d’Ukraine (EAU) et le soit disant patriarcat de Kiev (Eglise d’Ukraine, patriarche autoproclamé Philarète Denissenko) ?
L’attitude envers une structure religieuse se fonde sur la perception qu’on a de son statut canonique et des personnes qui en font partie. Par exemple, l’attitude du métropolite Vladimir envers Philarète qui préside le patriarcat de Kiev et envers Méthode Koudriakov, son ex élève à l’école de théologie de Moscou, n’est pas la même.
Est-ce que Méthode Koudriakov et Sa Béatitude Vladimir sont souvent en contact ?
Oui, ils étaient en contact avant la maladie du Métropolite Vladimir. Leurs relations étaient les mêmes qu’avec le reste du clergé qui participait aux événements religieux organisé à l’initiative de l’Etat.
Faut-il considérer l’Eglise autocéphale comme un interlocuteur à part entière dans le dialogue sur la réunion orthodoxe en Ukraine ?
La réunion orthodoxe est un objectif prioritaire. En appliquant les propos du Christ « pour qu’il y ait un troupeau et un berger » nous devons être responsables à l’égard de notre Etat divisé sur le plan politique et confessionnel. Celui qui aspire à l’union de l’orthodoxie doit se sentir responsable pour ses actes. Selon les Ecritures « le dernier peut devenir le premier ». Aussi, nous n’avons pas le droit de dire que quelqu’un est moins important que d’autres. Tout est entre les mains de Dieu.
Est-il possible en Ukraine de reprendre le modèle de la réunion de l’EORHF et l’EOR Patriarcat de Moscou ?
Non, ce modèle n’est pas possible parce l’EOU-PM ne reconnaît pas les ordinations faites au sein du dit patriarcat de Kiev et l’Eglise autocéphale car sans succession apostolique elles n’ont pas la grâce.
Dans l’Eglise orthodoxe hors frontières beaucoup de clercs ont émigré mais ils ont préservé leur structure canonique. Ils sont rentrés là d’où ils sont partis. En Ukraine la situation n’est pas la même quant aux entités ecclésiales schismatiques.
Donc, les ordinations de l’EORHF étaient reconnues ?
Oui
Lors de la réunion de l’EOR-PM et de l’EORHF certaines ordinations ont-elles été refaites ?
Non, et ce n’était pas possible puisque ces ordinations se basaient sur la succession apostolique. Certains de nos hiérarques officiaient ensemble bien avant la réunion de l’EOR et l’EORHF.
Est-ce que l’existence de deux Eglises canoniques parallèles comme en Estonie est envisageable en Ukraine ?
Pour l’EOU-PM un tel modèle n’est pas acceptable parce qu’il signifierait la division de l’Ukraine. Que deviendra l’EOU-PM à côté de l’Eglise de Constantinople et l’Eglise de Moscou ? Il s’agirait de division et non d’union.
Quelle est votre attitude envers l’autocéphalie ? Est-ce que l’EOU-PM en a besoin ? Peut-on la considérer comme un objectif à atteindre ?
J’ai répété à maintes reprises que l’autocéphalie n’est pas importante en soi. L’essentiel est l’union des orthodoxes en Ukraine et la communion au même calice. Je ne veux pas appeler mes frères schismatiques mais je souhaite que nous priions ensemble notre Dieu pour notre Etat et notre peuple.
Que pensez-vous de l’œcuménisme ?
Je ne m’en suis jamais occupé.
Que pensez-vous des contacts avec l’Eglise Catholique de Rome ?
Il est important que les propos du Christ se réalisent pour qu’il y ait « un troupeau et un berger » mais pour cela il faut agir.
Donc, vous n’êtes pas contre le dialogue avec les catholiques ?
Nous vivions sur la même planète dans un même monde qui semble de plus en plus petit. Parfois on rencontre des connaissances dans les endroits les plus inattendus. Chacun doit répondre pour soi. Je suis un évêque orthodoxe et je me tiens à la doctrine de l’Evangile qui est celle de l’Eglise Orthodoxe.
Kiev, le 24 décembre 2012.
Архиепископ АЛЕКСАНДР (Драбинко): "Вопрос автокефалии для меня неважен, для меня важно полное единство православных в Украине" RISU org
..........................................
A Kiev, une déclaration importante de Monseigneur Emmanuel, métropolite de France
Premiers pas vers l'unité en Ukraine
L'Ukraine orthodoxe : LE CHEMIN DIFFICILE DE L'UNITE: 40 Résultats pour votre recherche
et ICI
Ces derniers temps l’autocéphalie a été discréditée par une scission. Aussi qui dit « autocéphalie » dit « schisme ». Il est dangereux d’en parler parce que cela induit en erreur.
Donc, certaines personnes soutiennent l’autocéphalie mais ils n’en parlent pas de peur de perdre leur statut ?
Non seulement à cause de leur statut mais aussi pour éviter de troubler le milieu ecclésial.
Quelle est l’attitude de l’EOU-PM envers l’Eglise autocéphale d’Ukraine (EAU) et le soit disant patriarcat de Kiev (Eglise d’Ukraine, patriarche autoproclamé Philarète Denissenko) ?
L’attitude envers une structure religieuse se fonde sur la perception qu’on a de son statut canonique et des personnes qui en font partie. Par exemple, l’attitude du métropolite Vladimir envers Philarète qui préside le patriarcat de Kiev et envers Méthode Koudriakov, son ex élève à l’école de théologie de Moscou, n’est pas la même.
Est-ce que Méthode Koudriakov et Sa Béatitude Vladimir sont souvent en contact ?
Oui, ils étaient en contact avant la maladie du Métropolite Vladimir. Leurs relations étaient les mêmes qu’avec le reste du clergé qui participait aux événements religieux organisé à l’initiative de l’Etat.
Faut-il considérer l’Eglise autocéphale comme un interlocuteur à part entière dans le dialogue sur la réunion orthodoxe en Ukraine ?
La réunion orthodoxe est un objectif prioritaire. En appliquant les propos du Christ « pour qu’il y ait un troupeau et un berger » nous devons être responsables à l’égard de notre Etat divisé sur le plan politique et confessionnel. Celui qui aspire à l’union de l’orthodoxie doit se sentir responsable pour ses actes. Selon les Ecritures « le dernier peut devenir le premier ». Aussi, nous n’avons pas le droit de dire que quelqu’un est moins important que d’autres. Tout est entre les mains de Dieu.
Est-il possible en Ukraine de reprendre le modèle de la réunion de l’EORHF et l’EOR Patriarcat de Moscou ?
Non, ce modèle n’est pas possible parce l’EOU-PM ne reconnaît pas les ordinations faites au sein du dit patriarcat de Kiev et l’Eglise autocéphale car sans succession apostolique elles n’ont pas la grâce.
Dans l’Eglise orthodoxe hors frontières beaucoup de clercs ont émigré mais ils ont préservé leur structure canonique. Ils sont rentrés là d’où ils sont partis. En Ukraine la situation n’est pas la même quant aux entités ecclésiales schismatiques.
Donc, les ordinations de l’EORHF étaient reconnues ?
Oui
Lors de la réunion de l’EOR-PM et de l’EORHF certaines ordinations ont-elles été refaites ?
Non, et ce n’était pas possible puisque ces ordinations se basaient sur la succession apostolique. Certains de nos hiérarques officiaient ensemble bien avant la réunion de l’EOR et l’EORHF.
Est-ce que l’existence de deux Eglises canoniques parallèles comme en Estonie est envisageable en Ukraine ?
Pour l’EOU-PM un tel modèle n’est pas acceptable parce qu’il signifierait la division de l’Ukraine. Que deviendra l’EOU-PM à côté de l’Eglise de Constantinople et l’Eglise de Moscou ? Il s’agirait de division et non d’union.
Quelle est votre attitude envers l’autocéphalie ? Est-ce que l’EOU-PM en a besoin ? Peut-on la considérer comme un objectif à atteindre ?
J’ai répété à maintes reprises que l’autocéphalie n’est pas importante en soi. L’essentiel est l’union des orthodoxes en Ukraine et la communion au même calice. Je ne veux pas appeler mes frères schismatiques mais je souhaite que nous priions ensemble notre Dieu pour notre Etat et notre peuple.
Que pensez-vous de l’œcuménisme ?
Je ne m’en suis jamais occupé.
Que pensez-vous des contacts avec l’Eglise Catholique de Rome ?
Il est important que les propos du Christ se réalisent pour qu’il y ait « un troupeau et un berger » mais pour cela il faut agir.
Donc, vous n’êtes pas contre le dialogue avec les catholiques ?
Nous vivions sur la même planète dans un même monde qui semble de plus en plus petit. Parfois on rencontre des connaissances dans les endroits les plus inattendus. Chacun doit répondre pour soi. Je suis un évêque orthodoxe et je me tiens à la doctrine de l’Evangile qui est celle de l’Eglise Orthodoxe.
Kiev, le 24 décembre 2012.
Архиепископ АЛЕКСАНДР (Драбинко): "Вопрос автокефалии для меня неважен, для меня важно полное единство православных в Украине" RISU org
..........................................
A Kiev, une déclaration importante de Monseigneur Emmanuel, métropolite de France
Premiers pas vers l'unité en Ukraine
L'Ukraine orthodoxe : LE CHEMIN DIFFICILE DE L'UNITE: 40 Résultats pour votre recherche
et ICI
La position face aux mariages mixtes varie fortement selon les Eglises et ce thème est à l'ordre du jour du Concile panorthodoxe; le métropolite Hilarion de Volokolamsk a fait un intéressant résumé de la situation en 2011dans sa "Conférence sur la préparation du saint et grand concile de l’Eglise orthodoxe" dont voici le passage qui en traite (texte in extenso, sous-titres et passages en gras du rédacteur):
Mariages avec les chrétiens hétérodoxes
La question des empêchements canoniques au mariage chrétien fut discutée à la commission préparatoire de 1971. Les conclusions de la commission furent fondées sur les rapports des Églises de Russie et d’Hellade, avec des remarques particulières émanant des Églises de Serbie, de Roumanie, de Bulgarie, de Chypre et de Tchécoslovaquie.
Mariages avec les chrétiens hétérodoxes
La question des empêchements canoniques au mariage chrétien fut discutée à la commission préparatoire de 1971. Les conclusions de la commission furent fondées sur les rapports des Églises de Russie et d’Hellade, avec des remarques particulières émanant des Églises de Serbie, de Roumanie, de Bulgarie, de Chypre et de Tchécoslovaquie.
a) L’Église russe accepte que « la sanctification, par le mariage ecclésiastique, des noces de chrétiens orthodoxes avec des chrétiens hétérodoxes, peut avoir lieu dans le cas où le côté non orthodoxe reconnaît la signification de la bénédiction de l’Église orthodoxe » (*)…
b) L’Église de Hellade considère qu’il vaudrait mieux éviter les mariages mixtes, sans faire de différence entre les Églises et les confessions, et ne les permettre qu’en présence de circonstances particulières.
c) L’Église de Pologne propose, que conformément à l’esprit œcuménique et sur le fondement des relations locales interconfessionnelles, les mariages mixtes avec tous les baptisés soient reconnus valides.
Il est évident que les opinions exprimées ici sont liées aux situations dans lesquelles se trouvent les Églises mentionnées. Ainsi, l’Église russe accomplit son ministère dans un milieu confessionnel mixte, l’Église de Hellade, dans un milieu ethnique et confessionnel unique, tandis qu’en Pologne, le milieu hétérodoxe est dominant. Dans ses conclusions, la commission décida que « ce problème n’implique pas un point de vue orthodoxe unique, ce dont témoigne la diversité de la pratique des Églises locales ». Selon l’avis de la commission, « il serait souhaitable que la réunion préconciliaire laisse une relative liberté dans la résolution de cette question en tenant compte des conditions locales existantes ».
En 1982, la réunion préconciliaire panorthodoxe ("Chambésy II"), a ajouté la précision suivante:
« […] La décision est prise, pour:
a) Empêcher le mariage des orthodoxes avec les hétérodoxes selon l’acribie canonique, mais cependant le bénir par condescendance et humanité sous la condition définie que les enfants de ce mariage soient baptisés et éduqués dans l’Église orthodoxe. Les Églises orthodoxes locales autocéphales peuvent prendre leurs décisions, relativement à l’application de l’économie, dans des cas individuels, en fonction de leurs besoins pastoraux particuliers.
Mariage entre orthodoxes et non-chrétiens ou non-croyants
a) L’Église russe reconnait que des mariages mixtes de cet ordre sont interdits par le 72e canon In Trullo, mais néanmoins, elle considère que «les conditions contemporaines de l’existence de l’Église de Dieu sur terre demandent avec insistance le retour à la pratique des trois premiers siècles du christianisme, relativement à la question des mariages mixtes». À cette époque, suivant l’apôtre Paul (1 Cor. 7,12 – 14,16) « l’Église avait une attitude condescendante envers les mariages mixtes». En outre, «dans les canons les plus anciens, il n’y a pas d’interdit en ce qui concerne cette question» (ibid *).
b) Pour l’Église de Chypre, «il est interdit au chrétien de conclure mariage avec les non-chrétiens » (14e canon du IVe concile œcuménique).
c) L’Église de Hellade considère que la réunion préconciliaire pourrait permettre et appliquer l’économie dans la question du mariage avec les non-chrétiens.
d) L’Église de Pologne propose de «discuter la possibilité de bénir l’un des deux futurs conjoints dans le cas où l’un des deux est non- croyant».
e) L’Église de Tchécoslovaquie ne peut pas bénir le mariage d’un chrétien orthodoxe avec un non-chrétien (juif, musulman, etc.).
Tenant compte des positions susmentionnées des différentes Églises orthodoxes sœurs, la commission, après avoir étudié soigneusement l’ordre canonique de l’Église, selon lequel le mariage entre des croyants orthodoxes et des tenants d’autres religions ou non-croyants n’est concevable qu’après l’entrée du non-orthodoxe ou du non- croyant dans l’Église, propose, «d’une part que soient étudiés les modes d’application de l’économie, d’autre part que soit laissée la liberté aux Églises locale de résoudre la question de l’application de l’économie en cas de nécessité».
En 1982, la réunion préconciliaire panorthodoxe ("Chambésy II"), a ajouté la précision suivante:
« […] La décision est prise, pour :
…
b) Le mariage entre orthodoxes et fidèles des autres religions ou des non-croyants est absolument interdit selon l’acribie canonique. Mais en cas de tels mariages, les Églises orthodoxes locales autocéphales peuvent néanmoins appliquer l’économie pastorale au conjoint orthodoxe, en fonction de leurs besoins pastoraux particuliers ».
Notes
(*)"Les «Fondements de la doctrine sociale» autorisent les mariages mixtes (**), et pourtant tous les prêtres ne les acceptent pas" a déclaré le métropolite Hilarion de Volokolamsk en 2010 en reconnaissant qu'il reçoit souvent des plaintes de fidèles à qui des prêtres refusent le mariage religieux avec des fidèles d'autres confessions. "Ainsi, a dit le métropolite, il y a un problème quand il existe une position officielle, mais qu'on ne la connaît pas en pratique". PO
(**) Cf. «Les Fondements de la doctrine sociale», Les éditions du Cerf-Istina, Paris, 2007, p. 114-116.
Voir aussi: 1 et 2 et 3
Vladimir GOLOVANOW
b) L’Église de Hellade considère qu’il vaudrait mieux éviter les mariages mixtes, sans faire de différence entre les Églises et les confessions, et ne les permettre qu’en présence de circonstances particulières.
c) L’Église de Pologne propose, que conformément à l’esprit œcuménique et sur le fondement des relations locales interconfessionnelles, les mariages mixtes avec tous les baptisés soient reconnus valides.
Il est évident que les opinions exprimées ici sont liées aux situations dans lesquelles se trouvent les Églises mentionnées. Ainsi, l’Église russe accomplit son ministère dans un milieu confessionnel mixte, l’Église de Hellade, dans un milieu ethnique et confessionnel unique, tandis qu’en Pologne, le milieu hétérodoxe est dominant. Dans ses conclusions, la commission décida que « ce problème n’implique pas un point de vue orthodoxe unique, ce dont témoigne la diversité de la pratique des Églises locales ». Selon l’avis de la commission, « il serait souhaitable que la réunion préconciliaire laisse une relative liberté dans la résolution de cette question en tenant compte des conditions locales existantes ».
En 1982, la réunion préconciliaire panorthodoxe ("Chambésy II"), a ajouté la précision suivante:
« […] La décision est prise, pour:
a) Empêcher le mariage des orthodoxes avec les hétérodoxes selon l’acribie canonique, mais cependant le bénir par condescendance et humanité sous la condition définie que les enfants de ce mariage soient baptisés et éduqués dans l’Église orthodoxe. Les Églises orthodoxes locales autocéphales peuvent prendre leurs décisions, relativement à l’application de l’économie, dans des cas individuels, en fonction de leurs besoins pastoraux particuliers.
Mariage entre orthodoxes et non-chrétiens ou non-croyants
a) L’Église russe reconnait que des mariages mixtes de cet ordre sont interdits par le 72e canon In Trullo, mais néanmoins, elle considère que «les conditions contemporaines de l’existence de l’Église de Dieu sur terre demandent avec insistance le retour à la pratique des trois premiers siècles du christianisme, relativement à la question des mariages mixtes». À cette époque, suivant l’apôtre Paul (1 Cor. 7,12 – 14,16) « l’Église avait une attitude condescendante envers les mariages mixtes». En outre, «dans les canons les plus anciens, il n’y a pas d’interdit en ce qui concerne cette question» (ibid *).
b) Pour l’Église de Chypre, «il est interdit au chrétien de conclure mariage avec les non-chrétiens » (14e canon du IVe concile œcuménique).
c) L’Église de Hellade considère que la réunion préconciliaire pourrait permettre et appliquer l’économie dans la question du mariage avec les non-chrétiens.
d) L’Église de Pologne propose de «discuter la possibilité de bénir l’un des deux futurs conjoints dans le cas où l’un des deux est non- croyant».
e) L’Église de Tchécoslovaquie ne peut pas bénir le mariage d’un chrétien orthodoxe avec un non-chrétien (juif, musulman, etc.).
Tenant compte des positions susmentionnées des différentes Églises orthodoxes sœurs, la commission, après avoir étudié soigneusement l’ordre canonique de l’Église, selon lequel le mariage entre des croyants orthodoxes et des tenants d’autres religions ou non-croyants n’est concevable qu’après l’entrée du non-orthodoxe ou du non- croyant dans l’Église, propose, «d’une part que soient étudiés les modes d’application de l’économie, d’autre part que soit laissée la liberté aux Églises locale de résoudre la question de l’application de l’économie en cas de nécessité».
En 1982, la réunion préconciliaire panorthodoxe ("Chambésy II"), a ajouté la précision suivante:
« […] La décision est prise, pour :
…
b) Le mariage entre orthodoxes et fidèles des autres religions ou des non-croyants est absolument interdit selon l’acribie canonique. Mais en cas de tels mariages, les Églises orthodoxes locales autocéphales peuvent néanmoins appliquer l’économie pastorale au conjoint orthodoxe, en fonction de leurs besoins pastoraux particuliers ».
Notes
(*)"Les «Fondements de la doctrine sociale» autorisent les mariages mixtes (**), et pourtant tous les prêtres ne les acceptent pas" a déclaré le métropolite Hilarion de Volokolamsk en 2010 en reconnaissant qu'il reçoit souvent des plaintes de fidèles à qui des prêtres refusent le mariage religieux avec des fidèles d'autres confessions. "Ainsi, a dit le métropolite, il y a un problème quand il existe une position officielle, mais qu'on ne la connaît pas en pratique". PO
(**) Cf. «Les Fondements de la doctrine sociale», Les éditions du Cerf-Istina, Paris, 2007, p. 114-116.
Voir aussi: 1 et 2 et 3
Vladimir GOLOVANOW
Le 11 février 2013, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou a commenté pour l’agence ITAR-TASS la nouvelle de la démission du chef de l’Église catholique romaine, le pape Benoît XVI :
L’information sur la renonciation à ses fonctions du pape Benoît XVI était inattendue même pour son entourage le plus proche. Le cardinal Sodano a parlé d’un « coup de tonnerre dans un ciel clair ». Et de fait, il n’y a aucun précédent dans l’histoire récente de l’Église catholique romaine. Le pape Jean-Paul II était resté à son poste jusqu’à la fin, malgré de sérieux problèmes de santé.
Pourtant, la charge de pontife romain, comme les fonctions de n’importe quel Primat d’Église, exige beaucoup d’activité. Ce n’est pas un poste de cérémonie. Si l’âge ou la santé font obstacle à un exercice efficace de sa charge, le primat d’une Église peut prendre la décision de se retirer. Ces dernières années, l’Église catholique a été confrontée à de sérieux défis qui exigent de nouvelles impulsions initiées par le siège romain. Peut-être est-ce qui a poussé le pape à laisser la place à un prélat plus jeune et plus dynamique qui sera élu par le conclave des cardinaux. La décision du pape Benoît XVI de quitter son poste dans les circonstances actuelles peut être évaluée comme un acte de courage personnel et d’humilité.
L’information sur la renonciation à ses fonctions du pape Benoît XVI était inattendue même pour son entourage le plus proche. Le cardinal Sodano a parlé d’un « coup de tonnerre dans un ciel clair ». Et de fait, il n’y a aucun précédent dans l’histoire récente de l’Église catholique romaine. Le pape Jean-Paul II était resté à son poste jusqu’à la fin, malgré de sérieux problèmes de santé.
Pourtant, la charge de pontife romain, comme les fonctions de n’importe quel Primat d’Église, exige beaucoup d’activité. Ce n’est pas un poste de cérémonie. Si l’âge ou la santé font obstacle à un exercice efficace de sa charge, le primat d’une Église peut prendre la décision de se retirer. Ces dernières années, l’Église catholique a été confrontée à de sérieux défis qui exigent de nouvelles impulsions initiées par le siège romain. Peut-être est-ce qui a poussé le pape à laisser la place à un prélat plus jeune et plus dynamique qui sera élu par le conclave des cardinaux. La décision du pape Benoît XVI de quitter son poste dans les circonstances actuelles peut être évaluée comme un acte de courage personnel et d’humilité.
Nous sommes reconnaissants au pape Benoît XVI d’avoir compris les problèmes qui empêchent la normalisation complète des relations entre orthodoxes et catholiques, en particulier dans une région comme l’Ukraine occidentale. Pas plus tard qu’hier à l’antenne de la chaîne « Rossia-24 », je parlais du pape Benoît XVI au nouvel ambassadeur de la Russie auprès du Saint-Siège, A. Avdeev, soulignant la dynamique positive qui caractérisait les relations entre l’Église orthodoxe russe et l’Église catholique romaine depuis son accession au siège romain. Le monde chrétien a beaucoup de respect pour lui. Il est un grand théologien, il connaît bien la tradition de l’Église orthodoxe tout en possédant cette sensibilité qui lui permet d’établir des relations avec les Églises orthodoxes au niveau requis.
Je garde en mémoire mes rencontres personnelles et mes entretiens avec le pape Benoît XVI. Je l’ai rencontré trois fois depuis ma nomination au poste de président du DREE. Dans ces entretiens avec le Pontife, j’ai toujours été frappé de ses réactions tranquilles et réfléchies, de son tact envers les questions que nous posions, de sa volonté de résoudre ensemble les problèmes soulevés. J’avais ainsi exposé en détail au pape ma vision des problèmes auxquels nous étions confrontés dans le dialogue orthodoxe-catholique (j’ai parlé de ces problèmes pendant le Concile épiscopal et le Concile a adopté les résolutions qui s’imposaient). Je suis très critique sur le déroulement de ce dialogue, ce que j’ai dit franchement au pape, et je n’ai rencontré que compréhension de sa part.
Avant son accession au siège romain, le cardinal Ratzinger avait déclaré la guerre à la « dictature du relativisme », caractéristique de la société occidentale contemporaine. Cela l’a rendu immédiatement impopulaire aux yeux des politiques et des journalistes profanes. Le pape Benoît XVI n’est pas une star des médias. Il est un homme d’Église. Dans les médias, il est sans arrêt critiqué pour son traditionnalisme et son conservatisme, mais ce sont justement ces qualités qu’apprécient en lui des millions de chrétiens, tant catholiques que non-catholiques, ceux qui aspirent à la préservation des valeurs spirituelles et morales chrétiennes traditionnelles.
Il reste à espérer que son successeur poursuivra sur la même voie et que les relations entre orthodoxes et catholiques continueront à se développer graduellement pour le bien commun du monde chrétien dans son ensemble.
Mospat
Je garde en mémoire mes rencontres personnelles et mes entretiens avec le pape Benoît XVI. Je l’ai rencontré trois fois depuis ma nomination au poste de président du DREE. Dans ces entretiens avec le Pontife, j’ai toujours été frappé de ses réactions tranquilles et réfléchies, de son tact envers les questions que nous posions, de sa volonté de résoudre ensemble les problèmes soulevés. J’avais ainsi exposé en détail au pape ma vision des problèmes auxquels nous étions confrontés dans le dialogue orthodoxe-catholique (j’ai parlé de ces problèmes pendant le Concile épiscopal et le Concile a adopté les résolutions qui s’imposaient). Je suis très critique sur le déroulement de ce dialogue, ce que j’ai dit franchement au pape, et je n’ai rencontré que compréhension de sa part.
Avant son accession au siège romain, le cardinal Ratzinger avait déclaré la guerre à la « dictature du relativisme », caractéristique de la société occidentale contemporaine. Cela l’a rendu immédiatement impopulaire aux yeux des politiques et des journalistes profanes. Le pape Benoît XVI n’est pas une star des médias. Il est un homme d’Église. Dans les médias, il est sans arrêt critiqué pour son traditionnalisme et son conservatisme, mais ce sont justement ces qualités qu’apprécient en lui des millions de chrétiens, tant catholiques que non-catholiques, ceux qui aspirent à la préservation des valeurs spirituelles et morales chrétiennes traditionnelles.
Il reste à espérer que son successeur poursuivra sur la même voie et que les relations entre orthodoxes et catholiques continueront à se développer graduellement pour le bien commun du monde chrétien dans son ensemble.
Mospat
Le pape Benoît XVI va démissionner, invoquant son état physique, ont confirmé des sources du Vatican au Figaro. Il quittera ses fonctions le 28 février.
La démission du pape est envisagée par le Code de droit canonique. «S’il arrive que le Pontife Romain renonce à sa charge, il est requis pour la validité que la renonciation soit faite librement et qu’elle soit dûment manifestée, mais non pas qu’elle soit acceptée par qui que ce soit», est-il écrit. La dernière démission d’un pape remonte à Grégoire XII, en 1415. Avant lui, Benoît IX, en 1045, a également démissionné, car il souhaitait se marier. En 1294, Celestin V, ermite octogénaire élu contre son gré, a renoncé après seulement cinq mois de pontificat.
De nombreux observateurs avaient prêté à Jean-Paul II, gravement malade, la volonté de démissionner à la fin de son pontificat. Mais il était resté au Vatican jusqu'à sa mort, en avril 2005. Lien Le Figaro
La démission du pape est envisagée par le Code de droit canonique. «S’il arrive que le Pontife Romain renonce à sa charge, il est requis pour la validité que la renonciation soit faite librement et qu’elle soit dûment manifestée, mais non pas qu’elle soit acceptée par qui que ce soit», est-il écrit. La dernière démission d’un pape remonte à Grégoire XII, en 1415. Avant lui, Benoît IX, en 1045, a également démissionné, car il souhaitait se marier. En 1294, Celestin V, ermite octogénaire élu contre son gré, a renoncé après seulement cinq mois de pontificat.
De nombreux observateurs avaient prêté à Jean-Paul II, gravement malade, la volonté de démissionner à la fin de son pontificat. Mais il était resté au Vatican jusqu'à sa mort, en avril 2005. Lien Le Figaro
Les résolutions prises par le Concile épiscopal de l’Église orthodoxe russe le 5 février 2013 contiennent un certain nombre de points consacrés aux relations avec les Églises orthodoxes locales. Ces textes soulignent l’importance pour l’unité panorthodoxe des visites du Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie aux Patriarcats d’Antioche, de Jérusalem et de Bulgarie, aux Églises orthodoxes de Chypre et de Pologne, ainsi que les visites rendues à notre Église par les Primats des Églises d’Alexandrie, de Jérusalem, de Géorgie, de Grèce, de Pologne, des Terres tchèques et de Slovaquie. Suite Mospat
Message du concile des évêques de l'Eglise orthodoxe russe (2-5 février 2013)
Bien-aimés dans le Seigneur, révérends presbytres, vénérables diacres, moines et moniales, chers frères et sœurs, enfants fidèles de l’Église orthodoxe russe ! Le concile des évêques qui s’est tenu à Moscou, en la cathédrale Christ-Sauveur, du 2 au 5 février 2013, s’adresse à vous tous avec les paroles de la salutation apostolique : « Grâce et paix à vous de la part de Dieu, notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ. Nous devons rendre grâce à Dieu à tout moment à votre sujet, frères, et ce n’est que juste, parce que votre foi est en grand progrès et que l’amour de chacun pour les autres s’accroît parmi vous tous » (2 Th 1, 1-2). SUITE
Message du concile des évêques de l'Eglise orthodoxe russe (2-5 février 2013)
Bien-aimés dans le Seigneur, révérends presbytres, vénérables diacres, moines et moniales, chers frères et sœurs, enfants fidèles de l’Église orthodoxe russe ! Le concile des évêques qui s’est tenu à Moscou, en la cathédrale Christ-Sauveur, du 2 au 5 février 2013, s’adresse à vous tous avec les paroles de la salutation apostolique : « Grâce et paix à vous de la part de Dieu, notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ. Nous devons rendre grâce à Dieu à tout moment à votre sujet, frères, et ce n’est que juste, parce que votre foi est en grand progrès et que l’amour de chacun pour les autres s’accroît parmi vous tous » (2 Th 1, 1-2). SUITE
Andreï Zolotov
Restaurer une église n'est pas tâche facile- Cette situation presque hermétique rend difficile la tâche de l'Eglise orthodoxe russe, qui voudrait restaurer son célèbre monastère de Sarov et le faire revenir à sa gloire pré-soviétique. Fin XVIIIème-début XIXème, l'un des saints russes les plus vénérés vivait dans ce monastère : Saint Seraphim de Sarov (1759-1833)
La ville de Sarov entourée par une forêt dense fait partie des endroits les plus fermés et mystérieux en ex-URSS : berceau de la bombe nucléaire, elle demeure un centre nucléaire important en Russie. L'un des monastères les plus vénérés du pays y siège également et est désormais ouvert aux pèlerins. Quatre prêtres y officient aujourd’hui. Faut-il ouvrir ou maintenir la ville fermée ? Un puissant acteur a rejoint le débat ces dernières années : l'Eglise orthodoxe russe. "Ici les gens prient pour la paix dans le monde mais peuvent faire exploser la planète en mille morceaux", a déclaré le peintre d'icônes Pavel Boussalaev pendant une réunion des habitants et des membres du clergé venus de Moscou et de Saint-Pétersbourg pour aborder le dilemme de la double identité de la ville, en janvier.
Restaurer une église n'est pas tâche facile- Cette situation presque hermétique rend difficile la tâche de l'Eglise orthodoxe russe, qui voudrait restaurer son célèbre monastère de Sarov et le faire revenir à sa gloire pré-soviétique. Fin XVIIIème-début XIXème, l'un des saints russes les plus vénérés vivait dans ce monastère : Saint Seraphim de Sarov (1759-1833)
La ville de Sarov entourée par une forêt dense fait partie des endroits les plus fermés et mystérieux en ex-URSS : berceau de la bombe nucléaire, elle demeure un centre nucléaire important en Russie. L'un des monastères les plus vénérés du pays y siège également et est désormais ouvert aux pèlerins. Quatre prêtres y officient aujourd’hui. Faut-il ouvrir ou maintenir la ville fermée ? Un puissant acteur a rejoint le débat ces dernières années : l'Eglise orthodoxe russe. "Ici les gens prient pour la paix dans le monde mais peuvent faire exploser la planète en mille morceaux", a déclaré le peintre d'icônes Pavel Boussalaev pendant une réunion des habitants et des membres du clergé venus de Moscou et de Saint-Pétersbourg pour aborder le dilemme de la double identité de la ville, en janvier.
Une ville nucléaire, une église reconvertie
La ville de Sarov a disparu des cartes soviétiques en 1946, transformée par décret de petite ville provinciale en centre de recherche et de développement de l'arme nucléaire – dont certains modèles ont été présentés dans un musée suivant des règles très strictes. Cet endroit était tout simplement parfait : pas très loin de Moscou, caché dans la forêt et disposant déjà de bâtiments fonctionnels.Certaines de ces constructions appartenaient autrefois au sixième plus grand monastère de la Russie prérévolutionnaire. Son clocher domine toujours les environs mais n’a plus de cloches : il a survécu uniquement parce que des antennes TV ont été installées à son sommet, avant d’être retirées l'année dernière. La rue principale de la ville passe directement sur le territoire du monastère du XVIIIème siècle. Les principales cathédrales ont été détruites par les autorités soviétiques dans les années 1950, un quart de siècle après la fermeture du monastère qui fut d’abord transformé en prison pour mineurs puis en usine militaire. L'une des églises est restée debout : elle était occupée par un théâtre à l'époque soviétique.
Aujourd'hui Sarov – plus connue sous son nom de code Arzamas-16 – est fière de ses équipements tels que le plus grand superordinateur de Russie, le plus grand dispositif de synthèse thermonucléaire laser en Europe et le plus grand accélérateur de particules élémentaires d'Europe. Au cœur de cette ville de 92 000 habitants se trouve le Centre fédéral nucléaire russe, connu sous l'abréviation VNIIEF (Institut panrusse de recherche scientifique en physique expérimentale), où travaillent 20% de la population totale. SUITE ....Sarov secrète Ria Novosti
La ville de Sarov a disparu des cartes soviétiques en 1946, transformée par décret de petite ville provinciale en centre de recherche et de développement de l'arme nucléaire – dont certains modèles ont été présentés dans un musée suivant des règles très strictes. Cet endroit était tout simplement parfait : pas très loin de Moscou, caché dans la forêt et disposant déjà de bâtiments fonctionnels.Certaines de ces constructions appartenaient autrefois au sixième plus grand monastère de la Russie prérévolutionnaire. Son clocher domine toujours les environs mais n’a plus de cloches : il a survécu uniquement parce que des antennes TV ont été installées à son sommet, avant d’être retirées l'année dernière. La rue principale de la ville passe directement sur le territoire du monastère du XVIIIème siècle. Les principales cathédrales ont été détruites par les autorités soviétiques dans les années 1950, un quart de siècle après la fermeture du monastère qui fut d’abord transformé en prison pour mineurs puis en usine militaire. L'une des églises est restée debout : elle était occupée par un théâtre à l'époque soviétique.
Aujourd'hui Sarov – plus connue sous son nom de code Arzamas-16 – est fière de ses équipements tels que le plus grand superordinateur de Russie, le plus grand dispositif de synthèse thermonucléaire laser en Europe et le plus grand accélérateur de particules élémentaires d'Europe. Au cœur de cette ville de 92 000 habitants se trouve le Centre fédéral nucléaire russe, connu sous l'abréviation VNIIEF (Institut panrusse de recherche scientifique en physique expérimentale), où travaillent 20% de la population totale. SUITE ....Sarov secrète Ria Novosti
Le 16 février 2013, la présentation du film documentaire «Les Défroqués» s’est tenue dans la salle de réception de l’église Saint-Prophète-Elie à Tcherkizovo dans la banlieue de Moscou.
Les réalisateurs Erland Kelter, le prêtre Roman Bytchkov, Marat Chabibullin, Pierre Kaminsky ont essayé de révéler, avec la langue cinématographique, l’histoire de personnes qui ont abandonné le sacerdoce pour des raisons différentes. Peuvent-ils trouver une place dans leur nouvelle vie en dehors de l’Eglise ? sont-ils heureux ? se sentent-ils vraiment libres ? Il n’existe pas de réponses exhaustives à ces questions. Le film a suscité une vive discussion sur un problème actuel et douloureux de l’Eglise, celui d'une" usure pastorale » conduisant à quitter l’Eglise. Le problème des défroqués a existét tout au long de l’histoire de l’Eglise russe , mais ce phénomène était peu étudié en Russie
Les réalisateurs Erland Kelter, le prêtre Roman Bytchkov, Marat Chabibullin, Pierre Kaminsky ont essayé de révéler, avec la langue cinématographique, l’histoire de personnes qui ont abandonné le sacerdoce pour des raisons différentes. Peuvent-ils trouver une place dans leur nouvelle vie en dehors de l’Eglise ? sont-ils heureux ? se sentent-ils vraiment libres ? Il n’existe pas de réponses exhaustives à ces questions. Le film a suscité une vive discussion sur un problème actuel et douloureux de l’Eglise, celui d'une" usure pastorale » conduisant à quitter l’Eglise. Le problème des défroqués a existét tout au long de l’histoire de l’Eglise russe , mais ce phénomène était peu étudié en Russie
Ce n’est que les dernières années que cette question a suscité beaucoup d’attention.
« Du coté psychologique, il y a trois aspects dans l'usure sacerdotale : épuisement émotionnel, dépersonnalisation (capacité du prêtre de reconnaître dans autrui une personne et non pas une fonction ou un objet) et désenchantement quant aux résultats obtenus », a expliqué l’archiprêtre Paul Velikanov vice-recteur pour les recherches scientifiques et théologiques de l’Académie théologique de Moscou.
Pendant ces deux dernières décennies de liberté de conscience, aux aspects psychologiques se sont ajoutés des aspects sociétaux. Ainsi des personnes attirées par les nouvelles perspectives de la vie religieuse se sont précipités dans l’Eglise , en y voyant un espace vaste pour leur activité personnelle. L’archiprêtre Vsevolod Tchapline, responsable du Département synodal des relations entre l’Eglise et l’Etat, estime que ces personnes s’intéressaient peu aux questions de la vie spirituelle et aux principes de la vie selon l’Evangile. « Quand le « courant » orthodoxe était en état de renaissance à la fin des années 80 – début des années 90, un grand nombre de gens sont venus en Eglise. Mais aujourd’hui la plupart d’eux n’y sont pas restés à cause de leur aspiration non au Royaume de Dieu, mais à la réalisation de soi-même dans une activité para ecclésiale, dans sa manifestation terrestre. Ces gens avaient pour but d'aboutir à une Eglise qui serait une force pour mener le pays vers la démocratie ou, au contraire, la monarchie. Mais, quelques temps après avoir constaté leur échec, ils partaient. »
Le prêtre peut également se trouver en état de solitude, encore une raison de l'usure professionnelle.
Selon l’archiprêtre Alexis Ouminsky recteur de l’église de la Sainte-Trinité à Chochly, les jeunes prêtres récemment ordonnés qui n’ont très souvent aucune expérience de la vie se trouvent soudainement dans une situation où il n’y a personne avec qui ils puissent partager et demander conseil. « Il n’est pas facile d’écouter une confession. Certes, il est possible de se fermer et faire semblant de ne rien entendre. Mais si on laisse passer certaines choses à travers son cœur, ion commence à souffrir soi même. Si l'on n’a personne autour de soi, si, en rentrant chez lui, le prêtre ne peut même pas discuter de certaines choses avec sa femme, il paraît qu’il reste seul, que personne n’a besoin de lui. Alors ce fardeau du sacerdoce peut devenir insupportable. »
Le père Ioann Okhlobystin, acteur, réalisateur, scénariste et prêtre interdit, occupe la première place parmi les plus connus des défroqués de nos jours et sa personnalité est également présente dans le film.( I. Okhlobystin a été ordonné prêtre pour le diocèse orthodoxe russe de Tachkent, en Ouzbékistan ) Bien que, selon les réalisateurs, il ait refusé d’être filmé, un fragment de la présentation de sa « Doctrine 77 » dans le stade Luzhniki y est apparu. On a vu les tribunes vides à moitié, les applaudissements fort modestes.
Cette gloire momentanée a-t-elle emporté des sacerdoces et combien l’Eglise est elle même responsable de voir des prêtres choisir un autre chemin ? L’archimandrite Sabba Toutounov, recteur de l’église du Saint Prophète Elie à Tcherkizovo, vice-responsable des Affaires administratives du Patriarcat de Moscou, pense que le moment est opportun pour discuter t le problème, non seulement en secret comme cela se fait depuis plusieurs années, mais tout à fait ouvertement. « Nous savons depuis longtemps que ce problème existe. La sortie de ce film permet d'entamer le débat, car y sont impliqués les représentants de Départements synodaux , ainsi que les formateurs dans les séminaires et les écoles orthodoxes qui sont engagés à éduquer des futurs pasteurs. Qui doit donc poser la question de la motivation personnelle des séminaristes, des futurs séminaristes, des jeunes gens qui veulent servir dans l’Eglise ? Parfois le séminariste peut perdre cette motivation et cela passe inaperçu. C’est un thème à discuter et un problème qui mérite d'être étudié. »
Pendant les dernières années, l’Eglise russe a beaucoup fait pour résoudre ce problème, notamment l’augmentation de l’âge minimal requis pour l’ordination sacerdotale.
Cependant, ces dispositions peuvent parfois être partiellement ignorées à cause du manque du clergé. Il est bien probable qu’on peut également trouver la solution de ce problème dans une sélection plus stricte lors des concours d’admission dans les séminaires où les professeurs expérimentés choisiraient seulement ceux qui sont venus à l’Eglise non par attirance fugace vers par le nouveau et l’inconnu, mais selon le désir de leurs âmes, de leurs cœurs et de leur foi. Il faut absolument que, dans les séminaires, les futurs pasteurs soient bien préparés à toute difficulté du chemin choisi, qu’on leur raconte sans rien cacher combien il est difficile de porter cette croix du prêtre. Il est possible que, dès le début, une partie des élèves renonce au chemin du sacerdoce en choisisse celui de la réalisation de soi en tant qu’un simple laïc. Alors, peut être, ils n’entendront jamais de paroles mordantes comme « s’engluer dans le sacerdoce » ou, comme résultat, le terme non moins vexant - « défroqué ».
Milena Faoustova
Arguments et faits
Traduction Dimitri Garmonov
Фильм «Расстриги»: пастырское выгорание или поиски свободы
« Du coté psychologique, il y a trois aspects dans l'usure sacerdotale : épuisement émotionnel, dépersonnalisation (capacité du prêtre de reconnaître dans autrui une personne et non pas une fonction ou un objet) et désenchantement quant aux résultats obtenus », a expliqué l’archiprêtre Paul Velikanov vice-recteur pour les recherches scientifiques et théologiques de l’Académie théologique de Moscou.
Pendant ces deux dernières décennies de liberté de conscience, aux aspects psychologiques se sont ajoutés des aspects sociétaux. Ainsi des personnes attirées par les nouvelles perspectives de la vie religieuse se sont précipités dans l’Eglise , en y voyant un espace vaste pour leur activité personnelle. L’archiprêtre Vsevolod Tchapline, responsable du Département synodal des relations entre l’Eglise et l’Etat, estime que ces personnes s’intéressaient peu aux questions de la vie spirituelle et aux principes de la vie selon l’Evangile. « Quand le « courant » orthodoxe était en état de renaissance à la fin des années 80 – début des années 90, un grand nombre de gens sont venus en Eglise. Mais aujourd’hui la plupart d’eux n’y sont pas restés à cause de leur aspiration non au Royaume de Dieu, mais à la réalisation de soi-même dans une activité para ecclésiale, dans sa manifestation terrestre. Ces gens avaient pour but d'aboutir à une Eglise qui serait une force pour mener le pays vers la démocratie ou, au contraire, la monarchie. Mais, quelques temps après avoir constaté leur échec, ils partaient. »
Le prêtre peut également se trouver en état de solitude, encore une raison de l'usure professionnelle.
Selon l’archiprêtre Alexis Ouminsky recteur de l’église de la Sainte-Trinité à Chochly, les jeunes prêtres récemment ordonnés qui n’ont très souvent aucune expérience de la vie se trouvent soudainement dans une situation où il n’y a personne avec qui ils puissent partager et demander conseil. « Il n’est pas facile d’écouter une confession. Certes, il est possible de se fermer et faire semblant de ne rien entendre. Mais si on laisse passer certaines choses à travers son cœur, ion commence à souffrir soi même. Si l'on n’a personne autour de soi, si, en rentrant chez lui, le prêtre ne peut même pas discuter de certaines choses avec sa femme, il paraît qu’il reste seul, que personne n’a besoin de lui. Alors ce fardeau du sacerdoce peut devenir insupportable. »
Le père Ioann Okhlobystin, acteur, réalisateur, scénariste et prêtre interdit, occupe la première place parmi les plus connus des défroqués de nos jours et sa personnalité est également présente dans le film.( I. Okhlobystin a été ordonné prêtre pour le diocèse orthodoxe russe de Tachkent, en Ouzbékistan ) Bien que, selon les réalisateurs, il ait refusé d’être filmé, un fragment de la présentation de sa « Doctrine 77 » dans le stade Luzhniki y est apparu. On a vu les tribunes vides à moitié, les applaudissements fort modestes.
Cette gloire momentanée a-t-elle emporté des sacerdoces et combien l’Eglise est elle même responsable de voir des prêtres choisir un autre chemin ? L’archimandrite Sabba Toutounov, recteur de l’église du Saint Prophète Elie à Tcherkizovo, vice-responsable des Affaires administratives du Patriarcat de Moscou, pense que le moment est opportun pour discuter t le problème, non seulement en secret comme cela se fait depuis plusieurs années, mais tout à fait ouvertement. « Nous savons depuis longtemps que ce problème existe. La sortie de ce film permet d'entamer le débat, car y sont impliqués les représentants de Départements synodaux , ainsi que les formateurs dans les séminaires et les écoles orthodoxes qui sont engagés à éduquer des futurs pasteurs. Qui doit donc poser la question de la motivation personnelle des séminaristes, des futurs séminaristes, des jeunes gens qui veulent servir dans l’Eglise ? Parfois le séminariste peut perdre cette motivation et cela passe inaperçu. C’est un thème à discuter et un problème qui mérite d'être étudié. »
Pendant les dernières années, l’Eglise russe a beaucoup fait pour résoudre ce problème, notamment l’augmentation de l’âge minimal requis pour l’ordination sacerdotale.
Cependant, ces dispositions peuvent parfois être partiellement ignorées à cause du manque du clergé. Il est bien probable qu’on peut également trouver la solution de ce problème dans une sélection plus stricte lors des concours d’admission dans les séminaires où les professeurs expérimentés choisiraient seulement ceux qui sont venus à l’Eglise non par attirance fugace vers par le nouveau et l’inconnu, mais selon le désir de leurs âmes, de leurs cœurs et de leur foi. Il faut absolument que, dans les séminaires, les futurs pasteurs soient bien préparés à toute difficulté du chemin choisi, qu’on leur raconte sans rien cacher combien il est difficile de porter cette croix du prêtre. Il est possible que, dès le début, une partie des élèves renonce au chemin du sacerdoce en choisisse celui de la réalisation de soi en tant qu’un simple laïc. Alors, peut être, ils n’entendront jamais de paroles mordantes comme « s’engluer dans le sacerdoce » ou, comme résultat, le terme non moins vexant - « défroqué ».
Milena Faoustova
Arguments et faits
Traduction Dimitri Garmonov
Фильм «Расстриги»: пастырское выгорание или поиски свободы
Selon les statuts révisés du Patriarcat de Moscou, la Chine et le Japon font désormais partie du territoire canonique de celui-ci. Le document a été adopté par l’assemblée des évêques qui a eu lieu du 2 au 5 février à Moscou et a été publié sur le site internet de l’Église orthodoxe russe mardi.
La Russie, l’Ukraine, la Biélorussie, la Moldavie et l’Azerbaïdjan, les États baltes et les États d’Asie Centrale font également partie des pays constituant son territoire canonique (tous ces pays, à l’exception de la Chine et du Japon, avaient été inclus dans la version précédente des statuts).
L’activité pastorale de l’Eglise russe en Chine a commencé au XVIIème siècle, lorsqu’un prêtre russe, le père Maxime Leontiev est arrivé à Pékin. La Mission russe en Chine a été établie en 1715. L’orthodoxie est venue en Chine grâce aux labeurs des missionnaires russes. SUITE Orthodoxie.com
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Le Patriarche Cyrille : Je prierai pour que saint Nicolas nous aide à ouvrir une nouvelle page dans les relations entre la Russie et le Japon
La Russie, l’Ukraine, la Biélorussie, la Moldavie et l’Azerbaïdjan, les États baltes et les États d’Asie Centrale font également partie des pays constituant son territoire canonique (tous ces pays, à l’exception de la Chine et du Japon, avaient été inclus dans la version précédente des statuts).
L’activité pastorale de l’Eglise russe en Chine a commencé au XVIIème siècle, lorsqu’un prêtre russe, le père Maxime Leontiev est arrivé à Pékin. La Mission russe en Chine a été établie en 1715. L’orthodoxie est venue en Chine grâce aux labeurs des missionnaires russes. SUITE Orthodoxie.com
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Le Patriarche Cyrille : Je prierai pour que saint Nicolas nous aide à ouvrir une nouvelle page dans les relations entre la Russie et le Japon
En 1916, le gouvernement Impérial russe a mis sur pied un corps expéditionnaire composé de quatre brigades. Deux brigades ont ensuite débarqué à Thessalonique. Les deux autres, fortes de plus de 20.000 soldats et officiers, luttaient sur le front franco-allemand, en Champagne, aux côtés de la France. Les combats acharnés ont coûté la vie de plus de 5.000 soldats du Corps expéditionnaire russe, morts pour la France, qui a gagné le nom de "Légion russe d'honneur"
Le monument visé par les tags, inauguré en juin 2011 par Vladimir Poutine, alors Premier ministre, célèbre la mémoire du corps Expéditionnaire russe venu en France soutenir les Alliés lors de la première guerre mondiale. Un vœu demandant à ce que les trois membres des Pussy Riot soient nommées «Citoyennes d’honneur de la Ville de Paris» doit être déposé lundi au conseil de Paris par les élus EELV.
Le monument visé par les tags, inauguré en juin 2011 par Vladimir Poutine, alors Premier ministre, célèbre la mémoire du corps Expéditionnaire russe venu en France soutenir les Alliés lors de la première guerre mondiale. Un vœu demandant à ce que les trois membres des Pussy Riot soient nommées «Citoyennes d’honneur de la Ville de Paris» doit être déposé lundi au conseil de Paris par les élus EELV.
Le 7 février 2013, un groupe de soutien aux Pussy Riot a habillé un monument aux couleurs du groupe punk Russe sur le pont des Invalides à Paris 20 Minutes
En 1917, année de la révolution russe, les brigades ont été dissoutes mais plus de 1.000 volontaires se sont engagés dans les troupes des Alliés. SUITE
En 1917, année de la révolution russe, les brigades ont été dissoutes mais plus de 1.000 volontaires se sont engagés dans les troupes des Alliés. SUITE
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"Parlons d'orthodoxie"
Genève : L'église russe profanée durant la nuit La façade latérale située dans la rue François-Le-Fort a été maculée de peinture. Plusieurs inscriptions ont été sprayées sur le trottoir.
"Parlons d'orthodoxie"
Genève : L'église russe profanée durant la nuit La façade latérale située dans la rue François-Le-Fort a été maculée de peinture. Plusieurs inscriptions ont été sprayées sur le trottoir.
Intervention à la Table Ronde de l’OLTR consacrée au dixième anniversaire du rappel à Dieu de Monseigneur Serge (Konovaloff)
Bonjour, pour ceux qui ne me connaissent pas je m’appelle Vladimir, je suis le fils cadet de Monseigneur Serge. On m’a téléphoné il y a quelques temps pour me demander de raconter un peu l’histoire que vous, probablement, ne connaissez pas. Je n’ai pas vraiment préparé, j’ai mis quelques dates sur une feuille, tout ce que je vais vous raconter c’est mon propre vécu, ce que mon père m’a raconté et ce que j’ai ressenti jusqu’en 1993, date de son départ pour Paris.
Serge KONOVALOFF est né en 1941, son père était Alexis Vassiliévitch KONOVALOFF, émigré russe et sa mère Lino van Staarvr, hollandaise pas belge, hollandaise. On dit qu’elle était belge mais pas du tout. Ils se sont retrouvés à Louvain. Louvain est une ville universitaire en Belgique côté néerlandophone. A cette époque là, juste après la première guerre mondiale, il y a une grande colonie russe qui s’est installée là pour justement trouver du travail dans l’université. Mon grand-père Alexis Vassiliévitch, donc le père de Monseigneur Serge, était de profession chimiste, il a trouvé comme ça un travail auprès de l’université.
Bonjour, pour ceux qui ne me connaissent pas je m’appelle Vladimir, je suis le fils cadet de Monseigneur Serge. On m’a téléphoné il y a quelques temps pour me demander de raconter un peu l’histoire que vous, probablement, ne connaissez pas. Je n’ai pas vraiment préparé, j’ai mis quelques dates sur une feuille, tout ce que je vais vous raconter c’est mon propre vécu, ce que mon père m’a raconté et ce que j’ai ressenti jusqu’en 1993, date de son départ pour Paris.
Serge KONOVALOFF est né en 1941, son père était Alexis Vassiliévitch KONOVALOFF, émigré russe et sa mère Lino van Staarvr, hollandaise pas belge, hollandaise. On dit qu’elle était belge mais pas du tout. Ils se sont retrouvés à Louvain. Louvain est une ville universitaire en Belgique côté néerlandophone. A cette époque là, juste après la première guerre mondiale, il y a une grande colonie russe qui s’est installée là pour justement trouver du travail dans l’université. Mon grand-père Alexis Vassiliévitch, donc le père de Monseigneur Serge, était de profession chimiste, il a trouvé comme ça un travail auprès de l’université.
A cette époque là, il y avait une petite paroisse à Louvain, de sainte Tatiana, où le jeune Monseigneur Serge allait régulièrement
. Dans cette paroisse il y avait un certain archimandrite Georges Tarassov qui est devenu archevêque plus tard et qui a noué des contacts très étroits avec ma famille. Pour quels raisons je ne le sais pas, mais ma grand-mère ma raconté que chaque dimanche quand il célébrait à Louvain, il passait l’après-midi chez eux à la maison, pour prendre une tasse de thé, de café, papoter un petit peu et puis retourner à Bruxelles. C’était quand même un long voyage, maintenant on met en voiture une demi-heure. Monseigneur Georges Tarassov qui à l’époque était encore archimandrite avait une grande influence sur ma famille. J’ai retrouvé plein de traces, dès l’enfance, de Monseigneur Georges qui incitait la famille à aller à l’église, de participer à la vie liturgique et ainsi mon père, dès son plus jeune âge, était enfant de chœur dans cette paroisse et plein de connaissance de l’orthodoxie.
En 1953, l’archimandrite Georges est devenu évêque, (mon père avait 12 ans) mais restait à Bruxelles et à Louvain, il avait plusieurs paroisses, notamment Louvain, Bruxelles, Gand, et mon père était très proche de lui dans le sens où il était un peu devenu son père spirituel c’est lui qui l’a éduqué dans l’orthodoxie. Il faut savoir que ce n’était, à cette époque là, pas si évident de se balader en soutane ; en plus en Belgique côté néerlandophone c’était du jamais vu. Les gens s’arrêtaient en voiture pour regarder ce qui se passait.
Comme mon père m’a toujours dit « j’ai marché avec Mgr Georges et dans les rues de Louvain tout le monde nous regardait et je disais à Mgr, Mgr, est-ce qu’il ne serait pas mieux d’enlever votre soutane pour passer un peu plus inaperçu dans cette ville ? Il m’a dit « Seriojenka, il faut être fier d’être orthodoxe, il faut le montrer à tout le monde ». Je pense que cette petite phrase a fait un déclic dans la tête de mon père parce que quand il est devenu diacre, protodiacre, prêtre tout ça, il s’est toujours baladé en soutane en ville et tout le monde le regardait et toute le monde continuait à s’arrêter ; ça ne plaisait pas trop, à nous les enfants bien sûr, mais il répétait la même chose : « à l’époque Mgr Georges m’a dit : il faut être fier, il faut le montrer donc je continue à le faire ». Mon père était dans les années 50, j’ai retrouvé des petites cartes postales de 1950 – 1952, était dans un camp de jeunesse de St Vincent et par hasard j’ai retrouvé une photo de lui ayant neuf ans sur une photo officielle du camp. Il y avait quatre-vingt personnes et en plein milieu il y avait le métropolite Alexandre et juste à côté un petit gamin, mon père.
Sa jeunesse s’est passée normalement, comme une famille tout à fait banale et la « russité » s’est vraiment transmise par mon grand-père Alexis KONOVALOFF
Malheureusement pour mon père en 1962, donc il avait 21 ans, son père est mort. Il est décédé en bas dans le salon, et c’est mon père qui a dû le porter sur les épaules dans la chambre pour l’allonger sur le lit. En 1962, Mgr Georges Tarassov était déjà élu ici à Paris, comme archevêque, il est revenu de Paris pour enterrer mon grand-père, ce qui a fait bien sûr énormément de bien à ma famille.
Puis les années passent, mon père garde contact avec Mgr Tarasssov. Il vient une, deux fois par an à Paris pour se confesser et fin des années 1960 (vers 1966-67) mon père commence à avoir des discussions plus sérieuses avec Mgr Georges sur la vocation dans l’église. Et comme mon père était un enfant, enfin un jeune adulte, un jeune homme tout à fait banal, tous ces propos de Mgr Georges étaient un peu lancés dans le vent, dans le sens ou de toute façon ce n’est pas pour moi, c’est pour les autres, moi je ne suis pas digne, je suis pécheur, ce n’est pas moi qui vais faire quelque chose dans l’église. Et finalement Mgr Georges, a convaincu mon père en 1968 de prendre le diaconat. Il s’était déjà marié en 1967. Juste avant son mariage il lui avait dit « maintenant il est grand temps et je vais te faire diacre ». Il a été ordonné diacre le 10 novembre 1968, le 28 décembre 1968, donc un mois et demi plus tard, son premier enfant naît Alexei, vous devez le connaître parce qu’il a fait plusieurs séjours à Paris.
Étant diacre, mon père a toujours essayé de servir selon les règles, comme il a toujours dit. Donc il s’est procuré de la documentation approfondie sur la manière de célébrer comme diacre, la vie liturgique, tout ce qui se passe pour tout, il voulait absolument savoir comment ça se passe selon les règles.
En 1976, il devient protodiacre
Dans les années 1965-66, donc juste avant son diaconat, mon père avait l’habitude de passer la semaine Sainte à Bussy, au monastère, chez matouchka Evdokia, comme il disait toujours. Et ma grand-mère et ma tante, donc la sœur de mon père, gardent un excellent souvenir de ce moment, ils adoraient aller dans ce monastère pour passer la semaine Sainte et la nuit de Pâques. Petite parenthèse : La dernière fois qu’ils se sont vus c’était en 1969 et comme d’habitude en partant il demandait la bénédiction à matouchka Evdokia et elle répondit à mon père « père diacre, maintenant vous me demandez la bénédiction mais la prochaine fois qu’on se verra c’est moi qui vous demanderai la bénédiction ». Mon père m’a raconté cela après 1993, donc après son élection comme archevêque. A l’époque où cela s’était dit il n’avait pas prêté plus attention que cela mais après, il s’en est rappelé et m’a dit « tu vois Volodia, la vie est parfois déjà bien inscrite et tu peux faire ce que tu veux, mais si le bon Dieu veut que ça soit comme ça et bien ça sera comme ça ».
Les contacts avec Mgr Georges Tarassov continuaient.
Moi je suis né en 1971 donc j’ai commencé à mémoriser les événements à partir de 1976-1977
Je sais que mon père adorait, vénérait presque Mgr Georges Tarassov et il allait chaque année une ou deux fois pour se confesser là-bas [à Paris] et comme Mgr Georges Tarassov était vraiment comme le desservant de notre famille, il demandait bien sûr des nouvelles comment allait ma mère, comment allaient les enfants comment ça se passe dans la paroisse, s’il y avait besoin d’aide dans son diaconat, si tout se passe bien. Juste avant son décès, Mgr Georges Tarassov commence à insister de plus en plus sur le fait que mon père devait absolument devenir prêtre. Mon père recommence à dire que c’est n’est pas possible, qu’il n’est pas digne, que ce n’est pas pour lui, qu’il ne pourra pas être un bon prêtre et de nouveau Mgr Georges l’a persuadé et donc il a été ordonné prêtre le 24 février 1980, ce qui a bien sûr fort marqué ma mère, moi-même, mon frère, ma sœur et bien sûr en premier lieu mon père lui-même. Au début, je me souviens de lui, perdu, il ne savait pas comment prendre une paroisse en charge, essayer de faire comme il peut mais Mgr Georges lui a dit le jour de son ordination : « Ne t’inquiète pas tout se passera bien ». A cette époque là, 1980, ma mère avait déjà un cancer, donc était malade et pour ma mère c’était insupportable de savoir que d’abord elle était malade, et que deuxièmement elle allait devenir matouchka , femme de prêtre, rôle qu’elle a, à mon sens, accompli à merveilles pendant ces quatre années avant qu’elle ne décède en 1984. Elle est passée de juste matouchka Lydia à matouchka Doudou.
Il y a des gens qui me disaient je connais matouchka Doudou est-ce que vous la connaissez, « oui c’est ma mère » ! On ne savait pas qu’elle s’appelait matouchka Lydia.
Entre 1980 et 1984, pour moi, personnellement c’étaient les plus heureuses années de ma vie : il y avait ma mère, il y avait mon père, mon père était prêtre, cela se passait bien dans les paroisses parce qu’il desservait tout de suite plusieurs paroisses non seulement à Bruxelles mais aussi à Charleroi, il passait dans toutes les paroisses en Belgique, aussi à Gand, un peu partout. Et très vite il a su convaincre les gens de faire comme lui voulait que ça se passe. Je ne sais pas par quel moyen il arrivait à influencer les gens qui faisaient d’une manière A pour les faire changer en une manière B qui était beaucoup plus réelle et beaucoup plus correcte.
Bien sûr, grand tournant en 1984 : décès de ma mère. Enterrement au mois d’août, vous savez très bien qu’au mois d’août il n’y a personne. Durant ses quatre ans de prêtrise mon père a su s’entourer de gens de différentes juridictions
L’enterrement a été célébré par Monseigneur Georges Wagner, en présence de Mgr Basile (Krivochéine), du patriarcat de Moscou et de deux prêtres de l’église hors frontières. Or il n’y a personne à cette époque là qui aurait pu imaginer un tel fait, dans une paroisse dans une même église, que trois juridictions soient ensemble, sans se disputer sans se demander des invitations, bien évidemment à cette époque là il n’y avait pas de SMS, il n’y avait pas d’internet, donc tout se passait par téléphone, « batiouchka, je vais venir », « oui, OK, venez ».
C’est un fait que lui a continué à défendre cette union des églises comme on dit, même s’il n’était pas d’accord avec tous les différents détails. Mais le fait qu’on soit divisé, j’ai encore lu son indication quand il est devenu archevêque, cette division de l’église est ressentie comme quelque chose de mal. A plusieurs reprises il a pu refaire cela, mais à cette époque là on n’en parlait pas trop, c’était un fait que les gens qui étaient présents, regardaient, jugeaient, plutôt bien, parfois mal, mais c’était le don de l’appel, de rassembler. Mgr Basile (Krivocheine), qui est décédé en 1985 a déjà, à cette époque là, eu le temps de dire aux autres : « si vous voulez vous confesser je connais un bon prêtre à Bruxelles, allez voir le père Serge, lui il va vous confesser, ce n’est pas juste une petite cérémonie, non, il va vous confesser, vous allez sortir de là le cœur soulagé ». Et c’était aussi un don de mon père, c’était les confessions. Il était, en Belgique en tout cas, très connu pour cela. Je ne sais pas comment cela s’est passé à Paris après, mais en tout cas en Belgique ça marchait bien.
En 1990 il a décidé de devenir moine pour encore plus servir l’église.
Après, en 1993 quand Mgr Georges Wagner est décédé, tout le monde à Bruxelles disait « et alors père Serge, c’est vous le suivant », il rigolait de cela en disant : « non pas question j’ai trois enfants et un travail, je suis Belge, je suis loin de Paris, il y a d’autres candidats sûrement ». Je pense que vous connaissez la suite....
* * *
Voilà c’est un peu les impressions que j’ai de mon père qui est quelqu’un de bien, de juste ; pour moi, c’est quelqu’un étant et père, et père spirituel, de juste qui n’allait jamais juger les gens sans justificatif. Ce n’est pas quelqu’un qui allait punir quelqu’un sans raison, s’il punissait quelqu’un c’était avec raison et je suis bien la preuve vivante que j’ai été puni souvent, et avec raison.
Juste pour conclure sur les petites discussions qu’on a eues à la fin de sa vie. Pour son étape à Paris je pense qu’il y a ici des gens plus compétents que moi pour en parler mais quand il a su qu’il n’allait pas vivre longtemps, il ma dit avec les larmes à l’œil : « je n’ai pas fini mon devoir », je lui ai dit : « papa tu as quand même accompli beaucoup de choses ici à Paris » il m’a dit : « non je n’ai pas fini mon devoir, je n’ai pas accompli mon devoir et je n’ai jamais vu mes petits-enfants ce sont les deux choses qui me rendent le plus triste ». Pour ses petits-enfants, je me suis chargé de ça, je lui ai donné mon premier enfant puisque j’en ai deux maintenant, c’est une petite-fille qui s’appelle comme ma mère Lydia et qui est née le 8 juillet, comme mon père.
De mon côté je voudrai dire un tout grand merci à tout le monde qui a organisé cette soirée. Je suis seulement étonné que la mémoire de mon père reste encore en vie même ici et j’espère que vous allez continuer à la garder et d’essayer de se remémorer ce qu’il voulait faire ici à Paris et j’espère que vous allez continuer son travail.
Merci beaucoup.
Lien orthodoxierusseoccident
. Dans cette paroisse il y avait un certain archimandrite Georges Tarassov qui est devenu archevêque plus tard et qui a noué des contacts très étroits avec ma famille. Pour quels raisons je ne le sais pas, mais ma grand-mère ma raconté que chaque dimanche quand il célébrait à Louvain, il passait l’après-midi chez eux à la maison, pour prendre une tasse de thé, de café, papoter un petit peu et puis retourner à Bruxelles. C’était quand même un long voyage, maintenant on met en voiture une demi-heure. Monseigneur Georges Tarassov qui à l’époque était encore archimandrite avait une grande influence sur ma famille. J’ai retrouvé plein de traces, dès l’enfance, de Monseigneur Georges qui incitait la famille à aller à l’église, de participer à la vie liturgique et ainsi mon père, dès son plus jeune âge, était enfant de chœur dans cette paroisse et plein de connaissance de l’orthodoxie.
En 1953, l’archimandrite Georges est devenu évêque, (mon père avait 12 ans) mais restait à Bruxelles et à Louvain, il avait plusieurs paroisses, notamment Louvain, Bruxelles, Gand, et mon père était très proche de lui dans le sens où il était un peu devenu son père spirituel c’est lui qui l’a éduqué dans l’orthodoxie. Il faut savoir que ce n’était, à cette époque là, pas si évident de se balader en soutane ; en plus en Belgique côté néerlandophone c’était du jamais vu. Les gens s’arrêtaient en voiture pour regarder ce qui se passait.
Comme mon père m’a toujours dit « j’ai marché avec Mgr Georges et dans les rues de Louvain tout le monde nous regardait et je disais à Mgr, Mgr, est-ce qu’il ne serait pas mieux d’enlever votre soutane pour passer un peu plus inaperçu dans cette ville ? Il m’a dit « Seriojenka, il faut être fier d’être orthodoxe, il faut le montrer à tout le monde ». Je pense que cette petite phrase a fait un déclic dans la tête de mon père parce que quand il est devenu diacre, protodiacre, prêtre tout ça, il s’est toujours baladé en soutane en ville et tout le monde le regardait et toute le monde continuait à s’arrêter ; ça ne plaisait pas trop, à nous les enfants bien sûr, mais il répétait la même chose : « à l’époque Mgr Georges m’a dit : il faut être fier, il faut le montrer donc je continue à le faire ». Mon père était dans les années 50, j’ai retrouvé des petites cartes postales de 1950 – 1952, était dans un camp de jeunesse de St Vincent et par hasard j’ai retrouvé une photo de lui ayant neuf ans sur une photo officielle du camp. Il y avait quatre-vingt personnes et en plein milieu il y avait le métropolite Alexandre et juste à côté un petit gamin, mon père.
Sa jeunesse s’est passée normalement, comme une famille tout à fait banale et la « russité » s’est vraiment transmise par mon grand-père Alexis KONOVALOFF
Malheureusement pour mon père en 1962, donc il avait 21 ans, son père est mort. Il est décédé en bas dans le salon, et c’est mon père qui a dû le porter sur les épaules dans la chambre pour l’allonger sur le lit. En 1962, Mgr Georges Tarassov était déjà élu ici à Paris, comme archevêque, il est revenu de Paris pour enterrer mon grand-père, ce qui a fait bien sûr énormément de bien à ma famille.
Puis les années passent, mon père garde contact avec Mgr Tarasssov. Il vient une, deux fois par an à Paris pour se confesser et fin des années 1960 (vers 1966-67) mon père commence à avoir des discussions plus sérieuses avec Mgr Georges sur la vocation dans l’église. Et comme mon père était un enfant, enfin un jeune adulte, un jeune homme tout à fait banal, tous ces propos de Mgr Georges étaient un peu lancés dans le vent, dans le sens ou de toute façon ce n’est pas pour moi, c’est pour les autres, moi je ne suis pas digne, je suis pécheur, ce n’est pas moi qui vais faire quelque chose dans l’église. Et finalement Mgr Georges, a convaincu mon père en 1968 de prendre le diaconat. Il s’était déjà marié en 1967. Juste avant son mariage il lui avait dit « maintenant il est grand temps et je vais te faire diacre ». Il a été ordonné diacre le 10 novembre 1968, le 28 décembre 1968, donc un mois et demi plus tard, son premier enfant naît Alexei, vous devez le connaître parce qu’il a fait plusieurs séjours à Paris.
Étant diacre, mon père a toujours essayé de servir selon les règles, comme il a toujours dit. Donc il s’est procuré de la documentation approfondie sur la manière de célébrer comme diacre, la vie liturgique, tout ce qui se passe pour tout, il voulait absolument savoir comment ça se passe selon les règles.
En 1976, il devient protodiacre
Dans les années 1965-66, donc juste avant son diaconat, mon père avait l’habitude de passer la semaine Sainte à Bussy, au monastère, chez matouchka Evdokia, comme il disait toujours. Et ma grand-mère et ma tante, donc la sœur de mon père, gardent un excellent souvenir de ce moment, ils adoraient aller dans ce monastère pour passer la semaine Sainte et la nuit de Pâques. Petite parenthèse : La dernière fois qu’ils se sont vus c’était en 1969 et comme d’habitude en partant il demandait la bénédiction à matouchka Evdokia et elle répondit à mon père « père diacre, maintenant vous me demandez la bénédiction mais la prochaine fois qu’on se verra c’est moi qui vous demanderai la bénédiction ». Mon père m’a raconté cela après 1993, donc après son élection comme archevêque. A l’époque où cela s’était dit il n’avait pas prêté plus attention que cela mais après, il s’en est rappelé et m’a dit « tu vois Volodia, la vie est parfois déjà bien inscrite et tu peux faire ce que tu veux, mais si le bon Dieu veut que ça soit comme ça et bien ça sera comme ça ».
Les contacts avec Mgr Georges Tarassov continuaient.
Moi je suis né en 1971 donc j’ai commencé à mémoriser les événements à partir de 1976-1977
Je sais que mon père adorait, vénérait presque Mgr Georges Tarassov et il allait chaque année une ou deux fois pour se confesser là-bas [à Paris] et comme Mgr Georges Tarassov était vraiment comme le desservant de notre famille, il demandait bien sûr des nouvelles comment allait ma mère, comment allaient les enfants comment ça se passe dans la paroisse, s’il y avait besoin d’aide dans son diaconat, si tout se passe bien. Juste avant son décès, Mgr Georges Tarassov commence à insister de plus en plus sur le fait que mon père devait absolument devenir prêtre. Mon père recommence à dire que c’est n’est pas possible, qu’il n’est pas digne, que ce n’est pas pour lui, qu’il ne pourra pas être un bon prêtre et de nouveau Mgr Georges l’a persuadé et donc il a été ordonné prêtre le 24 février 1980, ce qui a bien sûr fort marqué ma mère, moi-même, mon frère, ma sœur et bien sûr en premier lieu mon père lui-même. Au début, je me souviens de lui, perdu, il ne savait pas comment prendre une paroisse en charge, essayer de faire comme il peut mais Mgr Georges lui a dit le jour de son ordination : « Ne t’inquiète pas tout se passera bien ». A cette époque là, 1980, ma mère avait déjà un cancer, donc était malade et pour ma mère c’était insupportable de savoir que d’abord elle était malade, et que deuxièmement elle allait devenir matouchka , femme de prêtre, rôle qu’elle a, à mon sens, accompli à merveilles pendant ces quatre années avant qu’elle ne décède en 1984. Elle est passée de juste matouchka Lydia à matouchka Doudou.
Il y a des gens qui me disaient je connais matouchka Doudou est-ce que vous la connaissez, « oui c’est ma mère » ! On ne savait pas qu’elle s’appelait matouchka Lydia.
Entre 1980 et 1984, pour moi, personnellement c’étaient les plus heureuses années de ma vie : il y avait ma mère, il y avait mon père, mon père était prêtre, cela se passait bien dans les paroisses parce qu’il desservait tout de suite plusieurs paroisses non seulement à Bruxelles mais aussi à Charleroi, il passait dans toutes les paroisses en Belgique, aussi à Gand, un peu partout. Et très vite il a su convaincre les gens de faire comme lui voulait que ça se passe. Je ne sais pas par quel moyen il arrivait à influencer les gens qui faisaient d’une manière A pour les faire changer en une manière B qui était beaucoup plus réelle et beaucoup plus correcte.
Bien sûr, grand tournant en 1984 : décès de ma mère. Enterrement au mois d’août, vous savez très bien qu’au mois d’août il n’y a personne. Durant ses quatre ans de prêtrise mon père a su s’entourer de gens de différentes juridictions
L’enterrement a été célébré par Monseigneur Georges Wagner, en présence de Mgr Basile (Krivochéine), du patriarcat de Moscou et de deux prêtres de l’église hors frontières. Or il n’y a personne à cette époque là qui aurait pu imaginer un tel fait, dans une paroisse dans une même église, que trois juridictions soient ensemble, sans se disputer sans se demander des invitations, bien évidemment à cette époque là il n’y avait pas de SMS, il n’y avait pas d’internet, donc tout se passait par téléphone, « batiouchka, je vais venir », « oui, OK, venez ».
C’est un fait que lui a continué à défendre cette union des églises comme on dit, même s’il n’était pas d’accord avec tous les différents détails. Mais le fait qu’on soit divisé, j’ai encore lu son indication quand il est devenu archevêque, cette division de l’église est ressentie comme quelque chose de mal. A plusieurs reprises il a pu refaire cela, mais à cette époque là on n’en parlait pas trop, c’était un fait que les gens qui étaient présents, regardaient, jugeaient, plutôt bien, parfois mal, mais c’était le don de l’appel, de rassembler. Mgr Basile (Krivocheine), qui est décédé en 1985 a déjà, à cette époque là, eu le temps de dire aux autres : « si vous voulez vous confesser je connais un bon prêtre à Bruxelles, allez voir le père Serge, lui il va vous confesser, ce n’est pas juste une petite cérémonie, non, il va vous confesser, vous allez sortir de là le cœur soulagé ». Et c’était aussi un don de mon père, c’était les confessions. Il était, en Belgique en tout cas, très connu pour cela. Je ne sais pas comment cela s’est passé à Paris après, mais en tout cas en Belgique ça marchait bien.
En 1990 il a décidé de devenir moine pour encore plus servir l’église.
Après, en 1993 quand Mgr Georges Wagner est décédé, tout le monde à Bruxelles disait « et alors père Serge, c’est vous le suivant », il rigolait de cela en disant : « non pas question j’ai trois enfants et un travail, je suis Belge, je suis loin de Paris, il y a d’autres candidats sûrement ». Je pense que vous connaissez la suite....
* * *
Voilà c’est un peu les impressions que j’ai de mon père qui est quelqu’un de bien, de juste ; pour moi, c’est quelqu’un étant et père, et père spirituel, de juste qui n’allait jamais juger les gens sans justificatif. Ce n’est pas quelqu’un qui allait punir quelqu’un sans raison, s’il punissait quelqu’un c’était avec raison et je suis bien la preuve vivante que j’ai été puni souvent, et avec raison.
Juste pour conclure sur les petites discussions qu’on a eues à la fin de sa vie. Pour son étape à Paris je pense qu’il y a ici des gens plus compétents que moi pour en parler mais quand il a su qu’il n’allait pas vivre longtemps, il ma dit avec les larmes à l’œil : « je n’ai pas fini mon devoir », je lui ai dit : « papa tu as quand même accompli beaucoup de choses ici à Paris » il m’a dit : « non je n’ai pas fini mon devoir, je n’ai pas accompli mon devoir et je n’ai jamais vu mes petits-enfants ce sont les deux choses qui me rendent le plus triste ». Pour ses petits-enfants, je me suis chargé de ça, je lui ai donné mon premier enfant puisque j’en ai deux maintenant, c’est une petite-fille qui s’appelle comme ma mère Lydia et qui est née le 8 juillet, comme mon père.
De mon côté je voudrai dire un tout grand merci à tout le monde qui a organisé cette soirée. Je suis seulement étonné que la mémoire de mon père reste encore en vie même ici et j’espère que vous allez continuer à la garder et d’essayer de se remémorer ce qu’il voulait faire ici à Paris et j’espère que vous allez continuer son travail.
Merci beaucoup.
Lien orthodoxierusseoccident
A la mémoire de Monseigneur Serge (Konovaloff) , archevêque d’Eucarpie : « Une volonté d’unité »
Basile de Tiesenhausen: Dix ans de travail d’Eglise avec Mgr Serge (Konovaloff)
père Nicolas Rehbinder « Vision de Mgr Serge (Konovaloff) pour l’avenir de l’Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale : projet d’une métropole locale à statut d’autonomie »
Basile de Tiesenhausen: Dix ans de travail d’Eglise avec Mgr Serge (Konovaloff)
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Le plus vieil évêque de Chine, Mgr John Baptist Liu Jingshan, est décédé à l’âge de 100 ans. L’ancien évêque de Yinchuan, dans la région autonome de Ningxia au nord de la Chine, s’est éteint lundi 4 février dans sa cité épiscopale, annonce l’agence de presse catholique Ucanews. Il avait passé 28 ans de sa vie en camp de travail.
Mgr John Baptist Liu Jingshan était autant reconnu par l'Association patriotique des catholiques chinois, dépendante du gouvernement, que par le Vatican.Né en 1913 dans le diocèse de Bameng, en Mongolie intérieure, il a été ordonné prêtre en 1942. En 1951, il est emprisonné et passe 19 ans dans un camp de travail forcé, puis 9 ans dans une ferme. Sa peine se termine en 1979, après la révolution culturelle, au moment où le gouvernement chinois autorise la reprise des activités religieuses.
Mgr John Baptist Liu Jingshan était autant reconnu par l'Association patriotique des catholiques chinois, dépendante du gouvernement, que par le Vatican.Né en 1913 dans le diocèse de Bameng, en Mongolie intérieure, il a été ordonné prêtre en 1942. En 1951, il est emprisonné et passe 19 ans dans un camp de travail forcé, puis 9 ans dans une ferme. Sa peine se termine en 1979, après la révolution culturelle, au moment où le gouvernement chinois autorise la reprise des activités religieuses.
A l'âge de 70 ans, il est appelé à la tête du diocèse de Yinchuan, un territoire de 200'000 km2, peuplé en majorité de musulmans, qui compte seulement deux prêtres catholiques. Il se rend dans ses paroisses à vélo pour visiter les fidèles et administrer les sacrements....SUITE
CHINE: "Je veux que mon pays soit chrétien" : ICI 37 Résultats pour votre recherche et Vietnam: 14 activistes catholiques encourent la peine de mort
CHINE: "Je veux que mon pays soit chrétien" : ICI 37 Résultats pour votre recherche et Vietnam: 14 activistes catholiques encourent la peine de mort
Le métropolite Hilarion, président du DREE du patriarcat de Moscou, vient de rappeler que l’Eglise orthodoxe d’Estonie n’a jusqu’à présent pas été entendue par les autorités estoniennes en ce qui concerne les biens immobiliers qui lui appartiennent.
"Alors que l’Eglise orthodoxe apostolique en Estonie, patriarcat de Constantinople , a obtenu la propriété de toutes les églises où elle officie l’Eglise orthodoxe d’Estonie, patriarcat de Moscou, ne peut que louer les églises qui en font partie. Cet état de chose demande à être changé. Ce problème sera discuté lors de la prochaine visite en Estonie du patriarche Cyrille qui est prévue pour l’été 2013.
Des initiatives ont déjà été prises afin que l’Eglise orthodoxe d’Estonie, patriarcat de Moscou, à laquelle appartient la majorité absolue des orthodoxes de ce pays, puisse librement officier dans les édifices religieux qui lui appartiennent ».
Interfax religion Traduction "PO"
"Alors que l’Eglise orthodoxe apostolique en Estonie, patriarcat de Constantinople , a obtenu la propriété de toutes les églises où elle officie l’Eglise orthodoxe d’Estonie, patriarcat de Moscou, ne peut que louer les églises qui en font partie. Cet état de chose demande à être changé. Ce problème sera discuté lors de la prochaine visite en Estonie du patriarche Cyrille qui est prévue pour l’été 2013.
Des initiatives ont déjà été prises afin que l’Eglise orthodoxe d’Estonie, patriarcat de Moscou, à laquelle appartient la majorité absolue des orthodoxes de ce pays, puisse librement officier dans les édifices religieux qui lui appartiennent ».
Interfax religion Traduction "PO"
SAINTE XENIA DE SAINT-PETERSBOURG - Elle s'endormit dans le Seigneur à l'âge de 71 ans et sa sépulture fut l'objet d'un véritable culte. Le tsar Alexandre III ayant été très gravement atteint lors d'un attentat au 19e siècle attribua sa guérison à sainte Xenia qu'il avait priée.Elle fut canonisée en 1987 par le patriarcat de Moscou.
* * *
YOU Tube 1 et YOU Tube 2
Xénia Grigorievna Pétrova était mariée à un brillant colonel de l'armée impériale, également chantre à la cour, et menait une vie mondaine et aisée au sein de l'aristocratie de la capitale. Le décès subit de son époux, alors qu'elle n'avait que vingt-six ans, la plongea dans un profond désarroi et lui fit réaliser la vanité de tout attachement terrestre. Elle entreprit alors de se libérer de tout ce qui la retenait à la terre pour se mettre en marche vers le Royaume de Dieu par la voie la plus étroite et la plus difficile: la folie pour le Christ.
Elle se consacrait ainsi à la prière pour l'âme de son mari défunt qui est décédé sans les secours de l'Église. Elle avait reçu de Dieu le don de voyance et prédisait la fin des simples mortels. Son comportement changea complètement, et en la voyant distribuer ses biens en dons et en aumônes, ses proches crurent que son deuil lui avait fait perdre la tête. Elle avait revêtu le costume militaire de son mari et ne répondait que lorsqu'on s'adressait à elle avec le nom du défunt. Sans gîte, pieds nus et bientôt revêtue été comme hiver des mêmes haillons bariolés, elle allait par les rues des quartiers pauvres, en s'offrant avec douceur et résignation, à l'image du Christ en Sa Passion, aux moqueries et aux mauvaises farces des garnements.
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YOU Tube 1 et YOU Tube 2
Xénia Grigorievna Pétrova était mariée à un brillant colonel de l'armée impériale, également chantre à la cour, et menait une vie mondaine et aisée au sein de l'aristocratie de la capitale. Le décès subit de son époux, alors qu'elle n'avait que vingt-six ans, la plongea dans un profond désarroi et lui fit réaliser la vanité de tout attachement terrestre. Elle entreprit alors de se libérer de tout ce qui la retenait à la terre pour se mettre en marche vers le Royaume de Dieu par la voie la plus étroite et la plus difficile: la folie pour le Christ.
Elle se consacrait ainsi à la prière pour l'âme de son mari défunt qui est décédé sans les secours de l'Église. Elle avait reçu de Dieu le don de voyance et prédisait la fin des simples mortels. Son comportement changea complètement, et en la voyant distribuer ses biens en dons et en aumônes, ses proches crurent que son deuil lui avait fait perdre la tête. Elle avait revêtu le costume militaire de son mari et ne répondait que lorsqu'on s'adressait à elle avec le nom du défunt. Sans gîte, pieds nus et bientôt revêtue été comme hiver des mêmes haillons bariolés, elle allait par les rues des quartiers pauvres, en s'offrant avec douceur et résignation, à l'image du Christ en Sa Passion, aux moqueries et aux mauvaises farces des garnements.
Elle n'acceptait l'aumône de ceux qui la prenaient en pitié que pour la redistribuer immédiatement aux pauvres, ne mangeait que de temps à autre, quand elle rendait visite à quelque famille de sa connaissance, et allait la nuit dans un champ à l'extérieur de la ville, où elle restait à genoux en prière jusqu'au lever du soleil.
Elle est enterrée au cimetière Smolny à St Petersbourg, où une chapelle fût construite sur sa tombe; chapelle qui ne désemplit pas de pèlerins. Il existe de nombreux témoignages de miracles par l'intercession de Ste Xenia.
Elle est enterrée au cimetière Smolny à St Petersbourg, où une chapelle fût construite sur sa tombe; chapelle qui ne désemplit pas de pèlerins. Il existe de nombreux témoignages de miracles par l'intercession de Ste Xenia.
Traduction Elena Tastevin
La Russie célèbre le 70ème anniversaire de la victoire de Stalingrad. La veille de la commémoration, les débats pour revenir au nom soviétique de la ville ont repris. Le vice-premier ministre de la Fédération de Russie Dmitri Rogozine a soutenu l’idée de changer le nom de Volgograd en Stalingrad. Le père Alexeï Ploujnikov, recteur de la cathédrale des Saints Apôtres Pierre et Paul de Volgograd est intervenu à ce propos.
Les déclarations faites par le vice premier ministre de Russie, par un protodiacre et missionnaire connu de Moscou ainsi que par certaines personnalités de Saint-Pétersbourg qui rassemblent des signatures pour renommer Volgograd en Stalingrad, me rendent perplexe. Pourquoi des moscovites et des saint-pétersbourgeois décident du sort de la ville où je suis né et où j’ai grandi.
Que ces amateurs qui se mêlent des affaires des autres quittent d’abord la capitale pour la province. Et si les tatares décident soudain de renommer la Volga en Itil ? Est-ce que notre sort est de hocher humblement la tête et payer nos impôts pour satisfaire les envies de certains ?
La Russie célèbre le 70ème anniversaire de la victoire de Stalingrad. La veille de la commémoration, les débats pour revenir au nom soviétique de la ville ont repris. Le vice-premier ministre de la Fédération de Russie Dmitri Rogozine a soutenu l’idée de changer le nom de Volgograd en Stalingrad. Le père Alexeï Ploujnikov, recteur de la cathédrale des Saints Apôtres Pierre et Paul de Volgograd est intervenu à ce propos.
Les déclarations faites par le vice premier ministre de Russie, par un protodiacre et missionnaire connu de Moscou ainsi que par certaines personnalités de Saint-Pétersbourg qui rassemblent des signatures pour renommer Volgograd en Stalingrad, me rendent perplexe. Pourquoi des moscovites et des saint-pétersbourgeois décident du sort de la ville où je suis né et où j’ai grandi.
Que ces amateurs qui se mêlent des affaires des autres quittent d’abord la capitale pour la province. Et si les tatares décident soudain de renommer la Volga en Itil ? Est-ce que notre sort est de hocher humblement la tête et payer nos impôts pour satisfaire les envies de certains ?
Pourquoi les 50 ou 100 milles signatures rassemblées par quelqu’un nous obligeraient à quoi que ce soit ? Nous sommes un million à Volgograd et notre avis seul importe. On aurait pu faire un référendum mais ce n’est pas nécessaire. Je suis sûr que la majorité des habitants recherche plutôt la réparation des routes tout juste bonnes pour le khan Baty (Haut Moyen Age).
De plus, la ville a son nom historique – Tsaritsyne. Depuis 1589 la ville portait ce nom glorieux avant d’être renommé en l’honneur du tyran du peuple russe. Il ne faut pas y revenir parce que Volgograd est un nom neutre et il n’effraie personne ni par des tsars ni par des stalines.
Avancer la bataille de Stalingrad comme un argument sérieux pour renommer la ville est absurde. Dans la même logique il faudrait renommer Saint-Pétersbourg en Leningrad en l’honneur de la levée du blocus.
Les habitants de la ville sont dégoûtés de tous ces débats à la veille d’un anniversaire ou d’élections lorsqu’un fonctionnaire ou un politicien veut se procurer des voix et l’argent des électeurs par des jeux pas très scrupuleux.
Je ne veux pas vivre dans la ville de Staline. Je ne veux pas marcher dans les rues Lénine et Cie. Je n’ai pas peur des noms mais il est plus que désagréable de se rappeler régulièrement les scélérats dont la mémoire ne doit exister que dans les manuels d’histoire.
Au lieu de soutenir les stalinistes, l’opinion publique ferait mieux de renommer les rues portant des noms de bourreaux en l’honneur de ceux qui le méritent. Par exemple, notre paroisse se trouve rue Tchebychev, mathématicien connu du XIX ème siècle. A ma honte si ce n’était ce nom, je n’aurais jamais appris l’existence de ce génie des mathématiques.
Волгоградский священник Алексий Плужников: Я не хочу жить в городе Сталина
Pravoslavie i MIR
...................................................................
Les américains orthodoxes et l’icône de Staline
Nikita Krivocheine STALINE, UNE ICÔNE?
De plus, la ville a son nom historique – Tsaritsyne. Depuis 1589 la ville portait ce nom glorieux avant d’être renommé en l’honneur du tyran du peuple russe. Il ne faut pas y revenir parce que Volgograd est un nom neutre et il n’effraie personne ni par des tsars ni par des stalines.
Avancer la bataille de Stalingrad comme un argument sérieux pour renommer la ville est absurde. Dans la même logique il faudrait renommer Saint-Pétersbourg en Leningrad en l’honneur de la levée du blocus.
Les habitants de la ville sont dégoûtés de tous ces débats à la veille d’un anniversaire ou d’élections lorsqu’un fonctionnaire ou un politicien veut se procurer des voix et l’argent des électeurs par des jeux pas très scrupuleux.
Je ne veux pas vivre dans la ville de Staline. Je ne veux pas marcher dans les rues Lénine et Cie. Je n’ai pas peur des noms mais il est plus que désagréable de se rappeler régulièrement les scélérats dont la mémoire ne doit exister que dans les manuels d’histoire.
Au lieu de soutenir les stalinistes, l’opinion publique ferait mieux de renommer les rues portant des noms de bourreaux en l’honneur de ceux qui le méritent. Par exemple, notre paroisse se trouve rue Tchebychev, mathématicien connu du XIX ème siècle. A ma honte si ce n’était ce nom, je n’aurais jamais appris l’existence de ce génie des mathématiques.
Волгоградский священник Алексий Плужников: Я не хочу жить в городе Сталина
Pravoslavie i MIR
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Les américains orthodoxes et l’icône de Staline
Nikita Krivocheine STALINE, UNE ICÔNE?
L'Eglise gréco-catholique Ukrainienne (EGCU, "uniate" (1)) a décidé récemment de reconnaitre les baptêmes administrés par le pseudo-patriarcat de Kiev (2), déclaré schismatique et anathémisé par l'Eglise russe en 1997. Après une première réponse très retenue par la voix de son secrétaire du Département des Relation Ecclésiales extérieures (ibid 2), le métropolite Vladimir monte le ton et accuse l'EGCU de porter atteinte aux relations interchrétiennes dans le pays.
"L'EGCU devient ainsi la seule confession à soutenir concrètement les schismatiques ukrainiens", souligne Mgr Vladimir en rappelant que, dans le cadre du dialogue, les parties s'engagent à ne pas avoir de contacts avec les groupes ecclésiaux qui ne bénéficient pas de la reconnaissance canonique. "Ainsi l'Eglise orthodoxe n'entretient pas de contacts avec des groupes schismatiques à l'intérieur du Catholicisme (3) en comptant sur la réciprocité de la part des représentants officiels de la partie catholique." Et il rappelle que "le pseudo-patriarcat de Kiev avait écrit en 2012 aux primats des Églises orthodoxes, catholique, anglicane et à l'EGCU en demandant la reconnaissance de ses baptêmes. Mais seule cette dernière a répondu…
"L'EGCU devient ainsi la seule confession à soutenir concrètement les schismatiques ukrainiens", souligne Mgr Vladimir en rappelant que, dans le cadre du dialogue, les parties s'engagent à ne pas avoir de contacts avec les groupes ecclésiaux qui ne bénéficient pas de la reconnaissance canonique. "Ainsi l'Eglise orthodoxe n'entretient pas de contacts avec des groupes schismatiques à l'intérieur du Catholicisme (3) en comptant sur la réciprocité de la part des représentants officiels de la partie catholique." Et il rappelle que "le pseudo-patriarcat de Kiev avait écrit en 2012 aux primats des Églises orthodoxes, catholique, anglicane et à l'EGCU en demandant la reconnaissance de ses baptêmes. Mais seule cette dernière a répondu…
Revenant sur l'ensemble des relations avec l'EGCU, le primat de l'Eglise autonome d'Ukraine a déclaré "qu'elles n'étaient pas si tendues que cela… Les quelques difficultés viennent des tentatives de l'EGCU de développer ses communautés dans les régions à majorités orthodoxe" et il insiste pour que l'EGCU respecte les principes formulés dans les accords de Balamand (1993, (4)) qui condamnent le prosélytisme dans les relations entre Orthodoxes et Catholiques.
Traduction et rédaction VG
Interfax
* * * *
Commentaire et notes du rédacteur:
Le prosélytisme de l'Eglise gréco-catholique d’Ukraine uniate est le principal point de désaccord entre Rome et Moscou. Il bloque la rencontre entre le Pape et le Patriarche et dans une interview donnée en janvier 2010 à l'agence d'informations "Amen" (traduction orthodoxie.com (5)) Mgr Hilarion de Volokolamsk en disait: "nous n'avons pas abandonné la question /de l'uniatisme/. Nous sommes arrivés au point où les catholiques romains pourraient discuter. Ils ont convenu que l'uniatisme était une méthode erronée. Le dialogue se poursuivra à cause des prolongements canoniques et pastoraux de la question.
Q: Le prosélytisme a été limité?
R: Ce sujet est sensible et va faire mal, parce que, par exemple, là où il existe, c'est une source de dissensions et une cause de conflits. Nous n'acceptons pas de pratiquer l’uniatisme.
Par contre Mgr Sviatoslav Shevchuk, le chef de l'EGCU, avait déclaré l'automne dernier que la réconciliation entre l’Eglise gréco-catholique d’Ukraine et le patriarcat de Moscou « est nécessaire, pour qu’en Ukraine les Eglises puissent vivre ensemble »(6), désirant donc suivre l’exemple de l’Eglise catholique de Pologne en instaurant un processus de réconciliation avec le patriarcat de Moscou. (Rappelons que l’Eglise catholique polonaise et l’Eglise orthodoxe russe ont signé le 17 août 2012 un message commun historique appelant les peuples russes et polonais à la réconciliation (7)
Notes:
(1) ICI
(2) ICI
(3) Cette déclaration de Mgr Vladimir ne me semble pas totalement exacte: un dialogue se poursuit en effet avec les "vieux-catholiques, séparés de Rome, et la Troisième Conférence panorthodoxe préconciliaire (1986) a adopté une résolution sur le résultat du dialogue avec les "vieux-catholiques" disant en particulier : "Vingt textes ont déjà été rédigés et adoptés conjointement ; autant de thèmes théologiques, ecclésiologiques, sotériologiques, y compris les thèmes relatifs à la Mère de Dieu et à certains sacrements.(…). L'heureux aboutissement de ce dialogue théologique aura aussi des retentissements favorables sur le résultat des autres dialogues, en affermissant la confiance que ces derniers inspirent". In "Principes fondamentaux régissant les relations de l'Eglise orthodoxe russe avec l'hétérodoxie"
(4) La Commission internationale orthodoxe-catholique a réussi, à s’accorder sur la rédaction d’une déclaration commune intitulée « L’uniatisme, méthode d’union du passé, et la recherche actuelle de la pleine communion. » ("Déclaration de Balamand"). Analyse du professeur Stavrou "La question de l’Uniatisme" ; texte complet ICI.
(5) ICI janvier 23, 2010
(6) ICi
(7) ICI
Traduction et rédaction VG
Interfax
* * * *
Commentaire et notes du rédacteur:
Le prosélytisme de l'Eglise gréco-catholique d’Ukraine uniate est le principal point de désaccord entre Rome et Moscou. Il bloque la rencontre entre le Pape et le Patriarche et dans une interview donnée en janvier 2010 à l'agence d'informations "Amen" (traduction orthodoxie.com (5)) Mgr Hilarion de Volokolamsk en disait: "nous n'avons pas abandonné la question /de l'uniatisme/. Nous sommes arrivés au point où les catholiques romains pourraient discuter. Ils ont convenu que l'uniatisme était une méthode erronée. Le dialogue se poursuivra à cause des prolongements canoniques et pastoraux de la question.
Q: Le prosélytisme a été limité?
R: Ce sujet est sensible et va faire mal, parce que, par exemple, là où il existe, c'est une source de dissensions et une cause de conflits. Nous n'acceptons pas de pratiquer l’uniatisme.
Par contre Mgr Sviatoslav Shevchuk, le chef de l'EGCU, avait déclaré l'automne dernier que la réconciliation entre l’Eglise gréco-catholique d’Ukraine et le patriarcat de Moscou « est nécessaire, pour qu’en Ukraine les Eglises puissent vivre ensemble »(6), désirant donc suivre l’exemple de l’Eglise catholique de Pologne en instaurant un processus de réconciliation avec le patriarcat de Moscou. (Rappelons que l’Eglise catholique polonaise et l’Eglise orthodoxe russe ont signé le 17 août 2012 un message commun historique appelant les peuples russes et polonais à la réconciliation (7)
Notes:
(1) ICI
(2) ICI
(3) Cette déclaration de Mgr Vladimir ne me semble pas totalement exacte: un dialogue se poursuit en effet avec les "vieux-catholiques, séparés de Rome, et la Troisième Conférence panorthodoxe préconciliaire (1986) a adopté une résolution sur le résultat du dialogue avec les "vieux-catholiques" disant en particulier : "Vingt textes ont déjà été rédigés et adoptés conjointement ; autant de thèmes théologiques, ecclésiologiques, sotériologiques, y compris les thèmes relatifs à la Mère de Dieu et à certains sacrements.(…). L'heureux aboutissement de ce dialogue théologique aura aussi des retentissements favorables sur le résultat des autres dialogues, en affermissant la confiance que ces derniers inspirent". In "Principes fondamentaux régissant les relations de l'Eglise orthodoxe russe avec l'hétérodoxie"
(4) La Commission internationale orthodoxe-catholique a réussi, à s’accorder sur la rédaction d’une déclaration commune intitulée « L’uniatisme, méthode d’union du passé, et la recherche actuelle de la pleine communion. » ("Déclaration de Balamand"). Analyse du professeur Stavrou "La question de l’Uniatisme" ; texte complet ICI.
(5) ICI janvier 23, 2010
(6) ICi
(7) ICI
Le patriarche Cyrille intervenant le samedi 2 février à l’Assemblée des évêques qui se tient dans la cathédrale du Christ Sauveur a fourni des données quant au nombre d’orthodoxes russophones résidant en dehors de la Russie.
" Il y a des paroisses du patriarcat de Moscou dans 57 pays. Selon des évaluations qui ne sont pas tout à fait précises la diaspora orthodoxe russophone dans le monde compte près de 30 millions de personnes. La majeure partie de cette diaspora appartient à l’Eglise orthodoxe russe.
Le patriarcat de Moscou compte 829 paroisses et 52 monastères disséminés dans 57 pays. L’Eglise orthodoxe russe hors frontières compte de son coté 409 paroisses et 39 monastères. De nouvelles églises ont été bâties et consacrées en Thaïlande en 2011-2012, la communauté de Singapour est devenue bien plus nombreuse, des paroisses ont été construites au Cambodge ainsi qu’en Malaisie. La nécessité se fait sentir de créer des paroisses orthodoxes en Inde.
" Il y a des paroisses du patriarcat de Moscou dans 57 pays. Selon des évaluations qui ne sont pas tout à fait précises la diaspora orthodoxe russophone dans le monde compte près de 30 millions de personnes. La majeure partie de cette diaspora appartient à l’Eglise orthodoxe russe.
Le patriarcat de Moscou compte 829 paroisses et 52 monastères disséminés dans 57 pays. L’Eglise orthodoxe russe hors frontières compte de son coté 409 paroisses et 39 monastères. De nouvelles églises ont été bâties et consacrées en Thaïlande en 2011-2012, la communauté de Singapour est devenue bien plus nombreuse, des paroisses ont été construites au Cambodge ainsi qu’en Malaisie. La nécessité se fait sentir de créer des paroisses orthodoxes en Inde.
Les travaux de réfection du metochion de l’Eglise orthodoxe russe à Bari (des reliques de Saint Nicolas de Myre sont gardées la basilique catholique voisine). Le metochion pourra, déjà en 2013, accueillir des pèlerins. La construction de la première église orthodoxe de la péninsule Arabique sera bientôt terminée dans les Emirats Arabes Unis. Le chantier de la nouvelle cathédrale russe de Madrid est proche de son achèvement. La cathédrale russe orthodoxe de Nice a été restituée à la Fédération de Russie. La première pierre du futur centre spirituel et culturel quai Branly à Paris sera bientôt posée. Évènement important, le diocèse de Vienne, en Autriche, a récemment obtenu son homologation officielle.
Cinq ans se sont déjà passés depuis la réunion canonique des deux branches de l’Eglise orthodoxe russe et je tiens à souligner que la confiance entre les personnes s’est renforcée de même que entraide des communautés. Cependant des paroisses, essentiellement en Amérique latine, continuent à ne pas reconnaître l’Acte d’union et nous ne pouvons que le regretter."
Interfaxe-religion Moscou
Traduction "Parlons d'orthodoxie"
Cinq ans se sont déjà passés depuis la réunion canonique des deux branches de l’Eglise orthodoxe russe et je tiens à souligner que la confiance entre les personnes s’est renforcée de même que entraide des communautés. Cependant des paroisses, essentiellement en Amérique latine, continuent à ne pas reconnaître l’Acte d’union et nous ne pouvons que le regretter."
Interfaxe-religion Moscou
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