Plateforme libre de discussion
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L’émission du 6 janvier 2013 est consacrée à la célébration du 100e anniversaire de la consécration de la cathédrale Saint Nicolas à Nice qui aura lieu le 19 décembre 2012. L'émission est réalisée par le père Nicolas Ozoline
La liturgie solennelle était présidée ce jour-là par Mgr Paul, métropolite de Ryazan. Il était entouré de plusieurs évêques venus à Nice pour l'occasion: l’archevêque Marc d’Egorievsk, responsable des établissements du Patriarcat de Moscou à l’étranger, l’archevêque Innocent de Vilnius et de Lituanie, l’archevêque Michel de Genève et de l’Europe Occidentale, l’évêque Ambroise de Gatchina, recteur de l’Académie de théologie de Saint-Pétersbourg, l’évêque Nestor de Chersonèse. L’évêque Barnabas de Cannes (l’ERHF), M. A. Orlov, ambassadeur de Russie en France, M. V. Yakounin, président de la Compagnie des chemins de fer russes et Vladimir Kojin, Directeur Général des Affaires de la Présidence Russe, ont également assisté à la liturgie.
Voir le VIDEO
Le 19 décembre 2012, le jour de la mémoire de saint Nicolas, archevêque de Myre, selon le calendrier julien, l’église orthodoxe Saint-Nicolas de Nice a fêté le centenaire de sa consécration.
La liturgie solennelle était présidée ce jour-là par Mgr Paul, métropolite de Ryazan. Il était entouré de plusieurs évêques venus à Nice pour l'occasion: l’archevêque Marc d’Egorievsk, responsable des établissements du Patriarcat de Moscou à l’étranger, l’archevêque Innocent de Vilnius et de Lituanie, l’archevêque Michel de Genève et de l’Europe Occidentale, l’évêque Ambroise de Gatchina, recteur de l’Académie de théologie de Saint-Pétersbourg, l’évêque Nestor de Chersonèse. L’évêque Barnabas de Cannes (l’ERHF), M. A. Orlov, ambassadeur de Russie en France, M. V. Yakounin, président de la Compagnie des chemins de fer russes et Vladimir Kojin, Directeur Général des Affaires de la Présidence Russe, ont également assisté à la liturgie.
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Le 19 décembre 2012, le jour de la mémoire de saint Nicolas, archevêque de Myre, selon le calendrier julien, l’église orthodoxe Saint-Nicolas de Nice a fêté le centenaire de sa consécration.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 8 Janvier 2013 à 21:16
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3 commentaires
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Bien-aimés dans le Seigneurs pères, frères et sœurs!
La Nativité du Christ est une solennité particulière qui non seulement offre au monde, d'année en année, une joie incomparable, mais accorde aussi à chacun de nous l'occasion de s'arrêter, de faire silence, de réfléchir à notre vie, à son sens et ses objectifs, à les mesurer à ce que le Seigneur nous accorde en cette sainte nuit.
Nous entendons aujourd'hui les paroles évangéliques bien connues: "Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre, bienveillance aux hommes" (Lc 2, 14).
Bienveillance à tous les hommes qui ont vécu et qui vivent actuellement sur la terre.
Bienveillance aux habitants de Bethléem dont aucun n'a laissé entrer dans sa maison deux pèlerins fatigués - Joseph et Marie, un vieillard et une vierge qui était sur le point de mettre au monde un enfant.
La Nativité du Christ est une solennité particulière qui non seulement offre au monde, d'année en année, une joie incomparable, mais accorde aussi à chacun de nous l'occasion de s'arrêter, de faire silence, de réfléchir à notre vie, à son sens et ses objectifs, à les mesurer à ce que le Seigneur nous accorde en cette sainte nuit.
Nous entendons aujourd'hui les paroles évangéliques bien connues: "Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre, bienveillance aux hommes" (Lc 2, 14).
Bienveillance à tous les hommes qui ont vécu et qui vivent actuellement sur la terre.
Bienveillance aux habitants de Bethléem dont aucun n'a laissé entrer dans sa maison deux pèlerins fatigués - Joseph et Marie, un vieillard et une vierge qui était sur le point de mettre au monde un enfant.
Bienveillance aux habitants de Jérusalem qui est troublé en apprenant la naissance du Messie et envoie à Bethléem des bourreaux prêts à répandre le sang innocent.
Bienveillance qui, sans entraver et sans déraciner le mal des hommes est entrée dans ce monde par la naissance de notre Seigneur Jésus-Christ et qui y demeure, telle une lumière qui brille dans les ténèbres, que les ténèbres ne peuvent embrasser (Jn 1, 14).
Cette bienveillance, c'est le Christ lui-même né par une nuit froide dans une grotte dépouillée, sans chaleur humaine, couché dans une mangeoire, pour montrer que Dieu n'a pas besoin de signes extérieurs de grandeur et de gloire pour révéler aux hommes sa miséricorde, son pardon et son amour.
Pour cette raison, la grotte de Bethléem est devenue un endroit incroyablement important et significatif, auquel aucun autre endroit de la terre ne peut être comparé. En ce jour surtout, une fois par an, la grotte de Bethléem attire les regards spirituels d'une multitude de personnes en leur rappelant que le plus grand miracle, c'est la transfiguration du coeur humain, le dépassement du mal, la capacité de l'être humain à répondre à l'amour et à la bienveillance de Dieu par un amour réciproque, par la gratitude et la foi.
C'est au seuil de cette grotte que nous nous tenons à présent. Restons-y un peu. Réfléchissons, prions, adorons. Sans rien dire de plus.
Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, né de la Vierge, soit toujours avec vous tous.
Bienveillance qui, sans entraver et sans déraciner le mal des hommes est entrée dans ce monde par la naissance de notre Seigneur Jésus-Christ et qui y demeure, telle une lumière qui brille dans les ténèbres, que les ténèbres ne peuvent embrasser (Jn 1, 14).
Cette bienveillance, c'est le Christ lui-même né par une nuit froide dans une grotte dépouillée, sans chaleur humaine, couché dans une mangeoire, pour montrer que Dieu n'a pas besoin de signes extérieurs de grandeur et de gloire pour révéler aux hommes sa miséricorde, son pardon et son amour.
Pour cette raison, la grotte de Bethléem est devenue un endroit incroyablement important et significatif, auquel aucun autre endroit de la terre ne peut être comparé. En ce jour surtout, une fois par an, la grotte de Bethléem attire les regards spirituels d'une multitude de personnes en leur rappelant que le plus grand miracle, c'est la transfiguration du coeur humain, le dépassement du mal, la capacité de l'être humain à répondre à l'amour et à la bienveillance de Dieu par un amour réciproque, par la gratitude et la foi.
C'est au seuil de cette grotte que nous nous tenons à présent. Restons-y un peu. Réfléchissons, prions, adorons. Sans rien dire de plus.
Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, né de la Vierge, soit toujours avec vous tous.
MOSCOU, 6 janvier (Reuters) - Le patriarche Cyrille, chef de l'Eglise orthodoxe russe et allié de longue date du président Vladimir Poutine, a appelé dimanche le Kremlin à la modération dans l'élaboration de la nouvelle législation réprimant les offenses aux sentiments religieux, dix mois après le déclenchement de l'affaire des Pussy Riot.
Le parti Russie unie de Poutine a présenté un projet visant à punir plus lourdement les atteintes à la religion, en réponse notamment à la manifestation du groupe féministe punk dans la cathédrale du Christ-Sauveur en février dernier à Moscou. SUITE Reuters
Le parti Russie unie de Poutine a présenté un projet visant à punir plus lourdement les atteintes à la religion, en réponse notamment à la manifestation du groupe féministe punk dans la cathédrale du Christ-Sauveur en février dernier à Moscou. SUITE Reuters
La Turquie relance la campagne visant à « récupérer » les reliques de saint Nicolas de Myre, qui se trouvent dispersées depuis le Moyen Âge. Une partie des reliques, subtilisée en Turquie en mai 1087 par des marins, se trouve dans la crypte de la basilique de Bari (sud de l’Italie), une autre relique à Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle) et une autre à la cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg (Suisse).
L’archéologue turc Nevzat Çelik, responsable des fouilles sur le site de Myre-Andriake (actuelle Turquie), a relancé, à l’occasion des fêtes de Noël, la requête de restitution à la Turquie des reliques du saint évêque de Myre. Cette fois, le destinataire de la requête n’est plus – comme par le passé – le gouvernement italien, mais le Vatican, rapporte l’agence d’information vaticane Fides. L’initiative, selon la presse turque, correspond à la volonté des actuels responsables du ministère turc de la culture et du tourisme de rapatrier des œuvres d’art, objets archéologiques et reliques emmenés à l’étranger par le passé.
L’archéologue turc Nevzat Çelik, responsable des fouilles sur le site de Myre-Andriake (actuelle Turquie), a relancé, à l’occasion des fêtes de Noël, la requête de restitution à la Turquie des reliques du saint évêque de Myre. Cette fois, le destinataire de la requête n’est plus – comme par le passé – le gouvernement italien, mais le Vatican, rapporte l’agence d’information vaticane Fides. L’initiative, selon la presse turque, correspond à la volonté des actuels responsables du ministère turc de la culture et du tourisme de rapatrier des œuvres d’art, objets archéologiques et reliques emmenés à l’étranger par le passé.
À Antalya, il est prévu prochainement l’ouverture d’un musée dédié à l’antique et mystérieuse civilisation de la Lycie (région de naissance de Nicolas de Myre) destiné également à accueillir les objets provenant des sites archéologiques de Myre et d’Andriake. Une section du musée sera dédiée aux premiers siècles chrétiens et à la vie de saint Nicolas, l’évêque du IVe siècle qui, à cause de sa charité et de sa générosité envers les hommes et les enfants, est également considéré comme le personnage ayant inspiré la figure du Père Noël.
Fribourg exclut toute restitution
Au XIe siècle, les reliques du saint furent « transférées » dans l’actuel chef-lieu des Pouilles, en Italie, par une expédition de marins de Bari. Au cours de ces dernières années, la basilique qui les accueille est également devenue le but d’un flux croissant de pèlerins russes, saint Nicolas étant le patron de la Russie.....SUITE "La Croix" (N. S. (avec Apic)
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«Fribourg ne rendra jamais ses reliques de saint Nicolas»
Stupeur dans le monde catholique fribourgeois. A l’occasion des fêtes de fin d’année, la Turquie a relancé sa campagne visant à «récupérer» les reliques de saint Nicolas de Myre, dispersées depuis le Moyen Age. Une requête a été adressée dans ce sens au Vatican (voir «La Liberté» du 5 janvier). L’Etat turc tente en effet de récupérer des œuvres d’art, des objets archéologiques, mais aussi des ossements, pour alimenter un musée dédié à la civilisation de la Lycie (région de naissance de Nicolas de Myre). Dont une section sera consacrée aux premiers siècles chrétiens et à la vie du saint. Fribourg figure ainsi dans le viseur des autorités turques, puisque sa cathédrale abrite une partie des reliques de saint Nicolas. Mgr Claude Ducarroz, le prévôt du Chapitre de la cathédrale, s’étonne de cette demande de la Turquie. Il confie ses sentiments à «La Liberté».
- Que pensez-vous de l’attitude de l’Etat turc, qui veut récupérer les reliques du saint évêque de Myre pour les mettre dans un musée?
Cela m’a beaucoup étonné de la part d’un état dominé aujourd’hui par les Islamistes, en qui je n’ai pas confiance. Il est vrai que ces reliques ont été enlevées de Myre, en Turquie, par des marins de Bari, en Italie. Mais c’était justement pour les protéger de l’avancée des Ottomans. On peut faire un très beau musée pour illustrer la grande figure de Nicolas de Myre avec d’autres documents et d’autres témoignages que ses ossements. Un musée, ce n’est pas une église. Les reliques servent à un culte, et non pas à une exposition.
- C’est étonnant, non, ces musulmans qui veulent faire entrer un saint chrétien dans un musée?
Nicolas a joué un rôle important dans l’histoire de Myre. Je comprends que l’on veuille honorer ce personnage, quelle que soit sa religion....Suite Propos recueillis par François Mauron
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La Turquie veut que l'Italie lui restitue les restes de Saint-Nicolas
L'église Saint-Nicolas de Bari officiellement restituée à la Russie
Saint Nicolas de Myre
Saint Nicolas de Myre, protecteur de la Russie et de la Lorraine
Fribourg exclut toute restitution
Au XIe siècle, les reliques du saint furent « transférées » dans l’actuel chef-lieu des Pouilles, en Italie, par une expédition de marins de Bari. Au cours de ces dernières années, la basilique qui les accueille est également devenue le but d’un flux croissant de pèlerins russes, saint Nicolas étant le patron de la Russie.....SUITE "La Croix" (N. S. (avec Apic)
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«Fribourg ne rendra jamais ses reliques de saint Nicolas»
Stupeur dans le monde catholique fribourgeois. A l’occasion des fêtes de fin d’année, la Turquie a relancé sa campagne visant à «récupérer» les reliques de saint Nicolas de Myre, dispersées depuis le Moyen Age. Une requête a été adressée dans ce sens au Vatican (voir «La Liberté» du 5 janvier). L’Etat turc tente en effet de récupérer des œuvres d’art, des objets archéologiques, mais aussi des ossements, pour alimenter un musée dédié à la civilisation de la Lycie (région de naissance de Nicolas de Myre). Dont une section sera consacrée aux premiers siècles chrétiens et à la vie du saint. Fribourg figure ainsi dans le viseur des autorités turques, puisque sa cathédrale abrite une partie des reliques de saint Nicolas. Mgr Claude Ducarroz, le prévôt du Chapitre de la cathédrale, s’étonne de cette demande de la Turquie. Il confie ses sentiments à «La Liberté».
- Que pensez-vous de l’attitude de l’Etat turc, qui veut récupérer les reliques du saint évêque de Myre pour les mettre dans un musée?
Cela m’a beaucoup étonné de la part d’un état dominé aujourd’hui par les Islamistes, en qui je n’ai pas confiance. Il est vrai que ces reliques ont été enlevées de Myre, en Turquie, par des marins de Bari, en Italie. Mais c’était justement pour les protéger de l’avancée des Ottomans. On peut faire un très beau musée pour illustrer la grande figure de Nicolas de Myre avec d’autres documents et d’autres témoignages que ses ossements. Un musée, ce n’est pas une église. Les reliques servent à un culte, et non pas à une exposition.
- C’est étonnant, non, ces musulmans qui veulent faire entrer un saint chrétien dans un musée?
Nicolas a joué un rôle important dans l’histoire de Myre. Je comprends que l’on veuille honorer ce personnage, quelle que soit sa religion....Suite Propos recueillis par François Mauron
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La Turquie veut que l'Italie lui restitue les restes de Saint-Nicolas
L'église Saint-Nicolas de Bari officiellement restituée à la Russie
Saint Nicolas de Myre
Saint Nicolas de Myre, protecteur de la Russie et de la Lorraine
Le président russe Vladimir Poutine a approuvé que le 1er Août soit la Journée du souvenir des victimes de la Première Guerre mondiale. C'est ce que le service de presse du Kremlin a annoncé le 31 décembre 31.
Les modifications appropriées de la loi fédérale "Sur les jours de gloire militaire et les dates mémorables de la Russie" ont été adoptées par la Douma, le 18 Décembre 2012, et le Conseil de la Fédération les a approuvés le 26 Décembre.
"Cette date commémorative a été instituée dans le but de perpétuer la mémoire et mettre en relief les mérites des soldats russes morts durant la Première Guerre mondiale», indique le communiqué du Kremlin.
Il n’y avait pas, auparavant, de journée officielle à la mémoire des victimes de la Première Guerre mondiale en Russie. La plupart des pays participants se souvient des tués, le 11 Novembre. En ce jour de 1918, l'Allemagne avait signé l'armistice avec les Alliés.
Les modifications appropriées de la loi fédérale "Sur les jours de gloire militaire et les dates mémorables de la Russie" ont été adoptées par la Douma, le 18 Décembre 2012, et le Conseil de la Fédération les a approuvés le 26 Décembre.
"Cette date commémorative a été instituée dans le but de perpétuer la mémoire et mettre en relief les mérites des soldats russes morts durant la Première Guerre mondiale», indique le communiqué du Kremlin.
Il n’y avait pas, auparavant, de journée officielle à la mémoire des victimes de la Première Guerre mondiale en Russie. La plupart des pays participants se souvient des tués, le 11 Novembre. En ce jour de 1918, l'Allemagne avait signé l'armistice avec les Alliés.
La Russie est entrée dans la première guerre mondiale, 1 Août 1914, et est sorti de celle-ci, le 3 Mars 1918, en signant un traité de paix séparé avec l’Allemagne – ainsi appelé la paix de Brest. Les pertes de la Russie dans la guerre étaient, selon diverses estimations, entre un et trois millions de personnes, en tenant compte tenu de la population civile.
En Juin 2012, Vladimir Poutine, évoquant les conclusions de la Première Guerre mondiale, a blâmé la défaite des bolcheviks russes, qui, selon le président, ont «commis un acte de trahison nationale». "Notre pays a perdu cette guerre devant des perdants. Cette situation est unique dans l'histoire de l'humanité. Nous avons été vaincu par l’Allemagne vaincu – de fait, nous avons capitulé devant elle, et elle, quelques temps après, capitulait devant les Alliés" - a déclaré M. Poutine. »
Lenta.ru
"PO"
En Juin 2012, Vladimir Poutine, évoquant les conclusions de la Première Guerre mondiale, a blâmé la défaite des bolcheviks russes, qui, selon le président, ont «commis un acte de trahison nationale». "Notre pays a perdu cette guerre devant des perdants. Cette situation est unique dans l'histoire de l'humanité. Nous avons été vaincu par l’Allemagne vaincu – de fait, nous avons capitulé devant elle, et elle, quelques temps après, capitulait devant les Alliés" - a déclaré M. Poutine. »
Lenta.ru
"PO"
Dans son allocution à l’assemblée diocésaine de la ville de Moscou, le 28 décembre, le patriarche de Moscou Cyrille a accordé une attention particulière à l’interaction en matière d’informations entre l’Église et la société.
« L’année passée a confirmé encore une fois la nécessité d’efforts constants pour optimiser notre présence dans le milieu médiatique. Cela est actuel tant au niveau général de l’Église, que celui de chaque diocèse » a mentionné le patriarche.
Le primat a déclaré que « le temps était venu » pour les sites Internet paroissiaux « de sortir du cadre de la simple information sur la vie de la communauté, dont les nouvelles sont parfois limitées à l’horaire des offices. Les sites doivent devenir des centres de communication virtuelle, compensant dans une certaine mesure l’insuffisance de liens à l’intérieur de la paroisse. Les réalités contemporaines sont telles qu’il faut utiliser chaque possibilité pour renforcer l’unité de nos paroissiens qui, malheureusement, ne se connaissent que de vue ».
« L’année passée a confirmé encore une fois la nécessité d’efforts constants pour optimiser notre présence dans le milieu médiatique. Cela est actuel tant au niveau général de l’Église, que celui de chaque diocèse » a mentionné le patriarche.
Le primat a déclaré que « le temps était venu » pour les sites Internet paroissiaux « de sortir du cadre de la simple information sur la vie de la communauté, dont les nouvelles sont parfois limitées à l’horaire des offices. Les sites doivent devenir des centres de communication virtuelle, compensant dans une certaine mesure l’insuffisance de liens à l’intérieur de la paroisse. Les réalités contemporaines sont telles qu’il faut utiliser chaque possibilité pour renforcer l’unité de nos paroissiens qui, malheureusement, ne se connaissent que de vue ».
Pour ce qui concerne les sites des monastères, le patriarche a remarqué que l’information, sur nombre d’entre eux, n’est pas actualisée. Il manque les horaires des offices, des informations pour savoir comment se rendre jusqu’à ces monastères. « De nombreux monastères sont des objets d’héritage culturel et attirent de nombreuses personnes s’intéressant non seulement à la vie spirituelle, mais aussi à l’histoire, l’architecture, les monuments anciens. Aussi, lorsque l’on crée un site, il est indispensable de les concevoir correctement, de telle façon que les gens puissent trouver les réponses à un large éventail de questions liées à la vie contemporaine du monastère, à son histoire. Nos projets internet doivent devenir de véritables instruments de prédication interactive, du travail missionnaire, et provoquer chez les hôtes virtuels du monastère le souhait de devenir leurs visiteurs réels, et peut-être même leurs habitants », a souligné le patriarche.
Le patriarche a appelé les recteurs de paroisses à prendre en compte l’expérience générale de l’Église dans le domaine de la communication internet. Il a rappelé qu’une page du département synodal de l’information a été ouverte l’année passée sur Facebook au sujet du primat de l’Église orthodoxe russe. « Il s’agit d’un bon exemple de construction d’un dialogue interactif avec les fidèles, qui doivent être assurés que nous les écoutons et que nous sommes prêts à trouver les réponses à leurs questions. Il n’est pas raisonnable d’attendre, tandis que la jeunesse contemporaine fréquente l’église, le moment qui nous conviendra pour les recevoir ».
Le primat a également rappelé que la communication interactive du prêtre avec ses ouailles ne peut remplacer complètement les contacts personnels. « Notre devoir consiste, en témoignant du Christ par toutes les méthodes à notre disposition, à aider les gens à trouver Dieu, venir à l’église, acquérir un soutien spirituel et prendre conscience la valeur des contacts personnels avec les frères et sœurs dans le Seigneur », a-t-il ajouté.
Le chef de l’Église orthodoxe russe a souligné que la présence ecclésiale dans le milieu de l’information, dont l’Internet, donne à beaucoup de gens la possibilité de faire les premiers pas sur la voie du salut. Un exemple de cela est la campagne qui s’est déployée sur le réseau pour aider et récolter des fonds pour secourir les sinistrés des inondations à Krymsk.
« Dans le milieu actuel de l’information, chaque nouvelle liée à l’Église est examinée à la loupe » a poursuivi le patriarche. « N’importe quel acte indigne d’un homme lié à l’Église, provoque une rafale de publications négatives. Il est indubitable que toute une série de médias recourent à l’utilisation d’informations inexactes, sciemment mensongères, et pratiquent la technique du bourrage d’informations. Ces méthodes, caractéristiques des guerres d’information, sont utilisées parfois également contre l’Église. Celle-ci enseigne aux gens une vie vertueuse, et nous, ses membres, comme je l’ai déjà dit, sommes appelés à être des exemples pour ceux qui ne croient pas du tout ou peu, non seulement en paroles, mais aussi en actes. Nous remporterons alors n’importe quelle guerre d’informations, en n’y pénétrant pas ».
Le patriarche a appelé les prêtres à étudier la situation médiatique actuelle : « L’Église a l’obligation de répondre aux défis du temps, et les membres du clergé doivent avoir une idée sur les tendances principales du développement du milieu de l’information ».
Le primat a aussi appelé le clergé à participer avec prudence aux débats radiophoniques ou télévisés : « Si un clerc n’est pas capable de garder la dignité pastorale lors d’un débat, il est mieux pour lui de ne pas s’y impliquer ».
Le patriarche a constaté avec regret que, suite aux événements de l’année passée, la formation de groupes libéraux et conservateurs ecclésiastiques avait commencé. Ces groupes « ne recherchent pas la vérité, ni la justice de Dieu, mais le moyen de piquer le plus au vif, de mordre l’autre le plus profondément». « C’est une tendance fort affligeante. Les divisions internes de l’Église, les disputes et l’hostilité, sont le témoignage d’une foi enfantine, d’enfantillage qui parfois prend des formes insolentes. Mais si dans le cadre de la communication médiatique, de tels phénomènes sont tout à fait naturels, étant donné qu’ils correspondent aux concepts contemporains de liberté de pensée, ils sont au contraire profondément étrangers à notre tradition ecclésiale séculaire, comme étant opposés à l’esprit même de l’enseignement évangélique. Je considère important de dire une nouvelle fois que chaque membre du clergé doit avoir conscience de la responsabilité énorme que lui impose la présence dans la sphère publique. Dans son aspiration à attirer l’attention de la société sur l’un ou l’autre problème, il est indispensable de se rappeler qu’il n’est pas permis de donner à ses déclarations ou à ses initiatives des formes provocantes » a dit le patriarche.
Le patriarche Cyrille a souligné encore que la communication virtuelle, qui présuppose l’anonymat n’exonère pas la responsabilité des individus relativement à leur conduite sur le réseau : « Il semble à certains qu’Internet libère de la responsabilité pour leurs agissements et leurs paroles, car personne ne voit leur visage devant l’écran et on se dissimule des autres derrière un nom imaginé – un « pseudo ». Ensuite, après avoir déversé sur son interlocuteur un flot d’émotions négatives, après avoir offensé quelqu’un, on peut simplement fermer l’ordinateur et ne plus aller sur ce site. Certains, lors de la confession, ne se repentent que des péchés qu’ils ont accomplis dans la vie réelle, effaçant de leur mémoire toutes leurs aventures sur Internet, comme si cela n’était pas de leur fait.
En vivant dans une société d’information, en utilisant l’Internet et les autres moyens contemporains de communication, nous nous trouvons également éprouvés par les tentations de notre époque. Aussi, soyons vigilants et aidons les autres à ne pas tomber dans les rets des tentations. Soyons aussi vigilants à l’égard de nos propres paroles et actions, ne donnant pas l’occasion, à ceux qui la cherchent (cf. 2 Cor. XI, 12), afin que le nom de Dieu ne soit pas blasphémé et que notre foi ne soit pas confondue » a conclu le patriarche.
Sources : Sobor.by, traduit du russe pour Orthodoxie.com ; photographie du patriarche Cyrille lors de cette conférence: Patriarcat de Moscou
Le patriarche a appelé les recteurs de paroisses à prendre en compte l’expérience générale de l’Église dans le domaine de la communication internet. Il a rappelé qu’une page du département synodal de l’information a été ouverte l’année passée sur Facebook au sujet du primat de l’Église orthodoxe russe. « Il s’agit d’un bon exemple de construction d’un dialogue interactif avec les fidèles, qui doivent être assurés que nous les écoutons et que nous sommes prêts à trouver les réponses à leurs questions. Il n’est pas raisonnable d’attendre, tandis que la jeunesse contemporaine fréquente l’église, le moment qui nous conviendra pour les recevoir ».
Le primat a également rappelé que la communication interactive du prêtre avec ses ouailles ne peut remplacer complètement les contacts personnels. « Notre devoir consiste, en témoignant du Christ par toutes les méthodes à notre disposition, à aider les gens à trouver Dieu, venir à l’église, acquérir un soutien spirituel et prendre conscience la valeur des contacts personnels avec les frères et sœurs dans le Seigneur », a-t-il ajouté.
Le chef de l’Église orthodoxe russe a souligné que la présence ecclésiale dans le milieu de l’information, dont l’Internet, donne à beaucoup de gens la possibilité de faire les premiers pas sur la voie du salut. Un exemple de cela est la campagne qui s’est déployée sur le réseau pour aider et récolter des fonds pour secourir les sinistrés des inondations à Krymsk.
« Dans le milieu actuel de l’information, chaque nouvelle liée à l’Église est examinée à la loupe » a poursuivi le patriarche. « N’importe quel acte indigne d’un homme lié à l’Église, provoque une rafale de publications négatives. Il est indubitable que toute une série de médias recourent à l’utilisation d’informations inexactes, sciemment mensongères, et pratiquent la technique du bourrage d’informations. Ces méthodes, caractéristiques des guerres d’information, sont utilisées parfois également contre l’Église. Celle-ci enseigne aux gens une vie vertueuse, et nous, ses membres, comme je l’ai déjà dit, sommes appelés à être des exemples pour ceux qui ne croient pas du tout ou peu, non seulement en paroles, mais aussi en actes. Nous remporterons alors n’importe quelle guerre d’informations, en n’y pénétrant pas ».
Le patriarche a appelé les prêtres à étudier la situation médiatique actuelle : « L’Église a l’obligation de répondre aux défis du temps, et les membres du clergé doivent avoir une idée sur les tendances principales du développement du milieu de l’information ».
Le primat a aussi appelé le clergé à participer avec prudence aux débats radiophoniques ou télévisés : « Si un clerc n’est pas capable de garder la dignité pastorale lors d’un débat, il est mieux pour lui de ne pas s’y impliquer ».
Le patriarche a constaté avec regret que, suite aux événements de l’année passée, la formation de groupes libéraux et conservateurs ecclésiastiques avait commencé. Ces groupes « ne recherchent pas la vérité, ni la justice de Dieu, mais le moyen de piquer le plus au vif, de mordre l’autre le plus profondément». « C’est une tendance fort affligeante. Les divisions internes de l’Église, les disputes et l’hostilité, sont le témoignage d’une foi enfantine, d’enfantillage qui parfois prend des formes insolentes. Mais si dans le cadre de la communication médiatique, de tels phénomènes sont tout à fait naturels, étant donné qu’ils correspondent aux concepts contemporains de liberté de pensée, ils sont au contraire profondément étrangers à notre tradition ecclésiale séculaire, comme étant opposés à l’esprit même de l’enseignement évangélique. Je considère important de dire une nouvelle fois que chaque membre du clergé doit avoir conscience de la responsabilité énorme que lui impose la présence dans la sphère publique. Dans son aspiration à attirer l’attention de la société sur l’un ou l’autre problème, il est indispensable de se rappeler qu’il n’est pas permis de donner à ses déclarations ou à ses initiatives des formes provocantes » a dit le patriarche.
Le patriarche Cyrille a souligné encore que la communication virtuelle, qui présuppose l’anonymat n’exonère pas la responsabilité des individus relativement à leur conduite sur le réseau : « Il semble à certains qu’Internet libère de la responsabilité pour leurs agissements et leurs paroles, car personne ne voit leur visage devant l’écran et on se dissimule des autres derrière un nom imaginé – un « pseudo ». Ensuite, après avoir déversé sur son interlocuteur un flot d’émotions négatives, après avoir offensé quelqu’un, on peut simplement fermer l’ordinateur et ne plus aller sur ce site. Certains, lors de la confession, ne se repentent que des péchés qu’ils ont accomplis dans la vie réelle, effaçant de leur mémoire toutes leurs aventures sur Internet, comme si cela n’était pas de leur fait.
En vivant dans une société d’information, en utilisant l’Internet et les autres moyens contemporains de communication, nous nous trouvons également éprouvés par les tentations de notre époque. Aussi, soyons vigilants et aidons les autres à ne pas tomber dans les rets des tentations. Soyons aussi vigilants à l’égard de nos propres paroles et actions, ne donnant pas l’occasion, à ceux qui la cherchent (cf. 2 Cor. XI, 12), afin que le nom de Dieu ne soit pas blasphémé et que notre foi ne soit pas confondue » a conclu le patriarche.
Sources : Sobor.by, traduit du russe pour Orthodoxie.com ; photographie du patriarche Cyrille lors de cette conférence: Patriarcat de Moscou
La décision du réalisateur roumain Sergiu Nicolaescu, décédé jeudi, de se faire incinérer a provoqué un tollé en Roumanie: l'Eglise orthodoxe a refusé de célébrer des obsèques religieuses tandis que des télévisions diffusent en boucle des débats à ce sujet. L’épouse du réalisateur a également été prise à partie
Mort à l'âge de 82 ans après une carrière de 50 ans, auteur de plus de 60 films, le cinéaste, scénariste et acteur a été incinéré samedi à Bucarest avec des honneurs militaires. Des dizaines d'admirateurs se sont présentés devant le crématoire bucarestois, huant et criant "Honte" après l'incinération, au moment de la sortie de la femme du réalisateur.
Mort à l'âge de 82 ans après une carrière de 50 ans, auteur de plus de 60 films, le cinéaste, scénariste et acteur a été incinéré samedi à Bucarest avec des honneurs militaires. Des dizaines d'admirateurs se sont présentés devant le crématoire bucarestois, huant et criant "Honte" après l'incinération, au moment de la sortie de la femme du réalisateur.
Il fait partie du "patrimoine national"
"Pourquoi on ne l'a pas enterré? Le Premier ministre aurait dû intervenir", a lancé une femme présente devant le crématoire, alors que d'autres, pour qui M. Nicolaescu fait partie du "patrimoine national ", critiquaient vertement la famille du cinéaste. L'Église orthodoxe roumaine a refusé pour sa part d'organiser une cérémonie religieuse, en estimant que "l'incinération est une pratique non-chrétienne".
"Afin de garder le renom de Sergiu Nicolaescu intact dans la conscience du peuple roumain, majoritairement orthodoxe, l'Archidiocèse de Bucarest a demandé à la famille du grand réalisateur de l'enterrer de manière chrétienne", a indiqué un porte-parole de l'Eglise.
Les débats ont même porté samedi sur la couleur blanche du manteau de la femme du réalisateur lors de la cérémonie de crémation. Les admirateurs se sont plaints également de n'avoir pas pu voir le corps du cinéaste, le cercueil étant fermé, contrairement à la coutume en Roumanie. Vendredi, des centaines de personnes ont déposé des fleurs et ont allumé des bougies devant le cercueil de M. Nicolaescu à Bucarest.... Suite RTBF
"Pourquoi on ne l'a pas enterré? Le Premier ministre aurait dû intervenir", a lancé une femme présente devant le crématoire, alors que d'autres, pour qui M. Nicolaescu fait partie du "patrimoine national ", critiquaient vertement la famille du cinéaste. L'Église orthodoxe roumaine a refusé pour sa part d'organiser une cérémonie religieuse, en estimant que "l'incinération est une pratique non-chrétienne".
"Afin de garder le renom de Sergiu Nicolaescu intact dans la conscience du peuple roumain, majoritairement orthodoxe, l'Archidiocèse de Bucarest a demandé à la famille du grand réalisateur de l'enterrer de manière chrétienne", a indiqué un porte-parole de l'Eglise.
Les débats ont même porté samedi sur la couleur blanche du manteau de la femme du réalisateur lors de la cérémonie de crémation. Les admirateurs se sont plaints également de n'avoir pas pu voir le corps du cinéaste, le cercueil étant fermé, contrairement à la coutume en Roumanie. Vendredi, des centaines de personnes ont déposé des fleurs et ont allumé des bougies devant le cercueil de M. Nicolaescu à Bucarest.... Suite RTBF
Éminents évêques, honorables pères, moines et moniales aimant Dieu, chers frères et sœurs !
La Sainte Eglise célèbre aujourd’hui dans la joie et dans la lumière le mystère de la naissance de Notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ né de la Très Pure Vierge Marie.
Dieu, dans son amour de la création, a été manifesté dans la chair (1Tm 3,16) et a été éprouvé en tout d’une manière semblable, à l’exception du péché (He 4,15). A Bethléem l’Enfant est étendu dans sa crèche, Il est venu afin de sauver le monde de la chute spirituelle et morale, afin de libérer l’homme de la peur de la mort. Le Seigneur nous offre le plus grand de ses dons : Son Amour Divin et la plénitude de Sa vie. En Christ nous devenons susceptibles d’acquérir l’espoir qui triomphe de la peur, d’accéder à la sainteté et à la vie éternelle.
La Sainte Eglise célèbre aujourd’hui dans la joie et dans la lumière le mystère de la naissance de Notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ né de la Très Pure Vierge Marie.
Dieu, dans son amour de la création, a été manifesté dans la chair (1Tm 3,16) et a été éprouvé en tout d’une manière semblable, à l’exception du péché (He 4,15). A Bethléem l’Enfant est étendu dans sa crèche, Il est venu afin de sauver le monde de la chute spirituelle et morale, afin de libérer l’homme de la peur de la mort. Le Seigneur nous offre le plus grand de ses dons : Son Amour Divin et la plénitude de Sa vie. En Christ nous devenons susceptibles d’acquérir l’espoir qui triomphe de la peur, d’accéder à la sainteté et à la vie éternelle.
Il est venu dans notre monde déchiré par le péché afin de, par Sa naissance, Sa vie, Ses souffrances, Sa mort sur la croix et Sa glorieuse résurrection affirmer une loi nouvelle, un nouveau commandement – celui de l’amour. « Je vous donne un commandement nouveau : vous aimer les uns les autres ; comme je vous ai aimés, aimez vous les uns les autres » (Jn 13,34), le Seigneur adresse ces paroles à ses disciples et à travers eux au monde entier : à ceux qui vivaient à Son époque, à ceux qui vivent maintenant et à ceux qui vivront après nous, ceci jusqu’à la fin des temps.
Chacun d’entre nous a vocation à répondre à ce commandement par ses actes. De même que le Christ a manifesté à notre égard une profonde miséricorde, un incommensurable pardon à l’égard de nos défauts il nous faut être miséricordieux et pardonner les autres. Ce n’est pas seulement des siens, surtout de ceux qui vivent avec nous qu’il faut prendre soin (1Tm 5,8), non seulement de nos amis et de ceux qui pensent comme nous mais aussi de ceux qui, jusqu’à présent, ne se sont pas unis à Dieu. Nous sommes appelés à imiter le Sauveur dans l’amour, à prier pour nos ennemis et nos persécuteurs (Mt 5, 44), à toujours penser au bien de tous, à celui de la patrie et de l’Eglise. En faisant le bien chacun d’entre nous est susceptible de changer pour le mieux, ne fût-ce qu’un peu, la réalité qui nous environne. Ce n’est qu’ainsi que nous deviendrons ensemble plus forts. En effet, la lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas saisie (Jn 1, 5).
L’histoire de notre Patrie abonde d’exemples montrant que lorsque notre peuple fonde ses espoirs en Dieu il surmonte les difficultés et sort avec dignité des épreuves les plus dures.
Nous avons commémoré pendant l’année écoulée plusieurs de ces évènements. Il y a 400 ans nous avons surmonté les Temps des troubles chassant les occupants étrangers et rétablissant l’unité nationale. Le 200e anniversaire de la Guerre patriotique de 1812 a également été commémoré, nos ancêtres ont alors chassé une immense armée de douze nations réunie par Napoléon dans l’Europe qu’il avait entièrement conquise.
2013 sera marquée par le 1025e anniversaire du baptême de la Russie par le Saint prince Vladimir égal aux apôtres. Nous avons alors embrassé la foi orthodoxe et ce fut le début d’une ère nouvelle dans la vie de notre peuple. La Lumière de la Vérité du Christ qui irradia naguère les collines bénies de Kiev continue à illuminer les cœurs des peuples de la Rus historique et nous aide à suivre les voies du bien.
En faisant le bilan de l’année écoulée remercions Dieu pour Ses immenses grâces ainsi que pour les afflictions qu’Il nous a laissé éprouver. L’Eglise n’a pas connu de toute son histoire de longues périodes de bien-être : les temps de paix et de sérénité étaient immuablement suivis par des époques d’adversité et d’épreuves. Mais en toutes circonstances l’Eglise par son verbe et ses actes proclamait la Vérité de Dieu, elle le fait aujourd’hui aussi en témoignant qu’une société fondée sur le lucre, la permissivité, la liberté sans limites, le mépris des vérités éternelles, la négation de ce qui mérite le respect n’est pas moralement saine et sujette à de nombreux dangers.
Je vous appelle tous à manifester la patience qui nous est prescrite par le Seigneur et à prier pour l’Eglise Mère, pour le peuple de Dieu, pour notre terre natale. Ayez toujours en mémoires les paroles de l’apôtre des peuples « Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes, soyez forts. Que tout se passe chez vous dans la charité » (1Co 16, 13-14).
De tout cœur je vous félicite en ce jour solennel, je prie l’Enfant Dieu de donner à tous les forces spirituelles et corporelles qui permettront à chacun d’entre nous de témoigner par l’exemple que le Seigneur et Dieu qui vient de naître « est Amour » (1Jn 4,8). Amen.
Cyrille, patriarche de Moscou et de toute la Russie,
Moscou, Noël 2012/2013
Chacun d’entre nous a vocation à répondre à ce commandement par ses actes. De même que le Christ a manifesté à notre égard une profonde miséricorde, un incommensurable pardon à l’égard de nos défauts il nous faut être miséricordieux et pardonner les autres. Ce n’est pas seulement des siens, surtout de ceux qui vivent avec nous qu’il faut prendre soin (1Tm 5,8), non seulement de nos amis et de ceux qui pensent comme nous mais aussi de ceux qui, jusqu’à présent, ne se sont pas unis à Dieu. Nous sommes appelés à imiter le Sauveur dans l’amour, à prier pour nos ennemis et nos persécuteurs (Mt 5, 44), à toujours penser au bien de tous, à celui de la patrie et de l’Eglise. En faisant le bien chacun d’entre nous est susceptible de changer pour le mieux, ne fût-ce qu’un peu, la réalité qui nous environne. Ce n’est qu’ainsi que nous deviendrons ensemble plus forts. En effet, la lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas saisie (Jn 1, 5).
L’histoire de notre Patrie abonde d’exemples montrant que lorsque notre peuple fonde ses espoirs en Dieu il surmonte les difficultés et sort avec dignité des épreuves les plus dures.
Nous avons commémoré pendant l’année écoulée plusieurs de ces évènements. Il y a 400 ans nous avons surmonté les Temps des troubles chassant les occupants étrangers et rétablissant l’unité nationale. Le 200e anniversaire de la Guerre patriotique de 1812 a également été commémoré, nos ancêtres ont alors chassé une immense armée de douze nations réunie par Napoléon dans l’Europe qu’il avait entièrement conquise.
2013 sera marquée par le 1025e anniversaire du baptême de la Russie par le Saint prince Vladimir égal aux apôtres. Nous avons alors embrassé la foi orthodoxe et ce fut le début d’une ère nouvelle dans la vie de notre peuple. La Lumière de la Vérité du Christ qui irradia naguère les collines bénies de Kiev continue à illuminer les cœurs des peuples de la Rus historique et nous aide à suivre les voies du bien.
En faisant le bilan de l’année écoulée remercions Dieu pour Ses immenses grâces ainsi que pour les afflictions qu’Il nous a laissé éprouver. L’Eglise n’a pas connu de toute son histoire de longues périodes de bien-être : les temps de paix et de sérénité étaient immuablement suivis par des époques d’adversité et d’épreuves. Mais en toutes circonstances l’Eglise par son verbe et ses actes proclamait la Vérité de Dieu, elle le fait aujourd’hui aussi en témoignant qu’une société fondée sur le lucre, la permissivité, la liberté sans limites, le mépris des vérités éternelles, la négation de ce qui mérite le respect n’est pas moralement saine et sujette à de nombreux dangers.
Je vous appelle tous à manifester la patience qui nous est prescrite par le Seigneur et à prier pour l’Eglise Mère, pour le peuple de Dieu, pour notre terre natale. Ayez toujours en mémoires les paroles de l’apôtre des peuples « Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes, soyez forts. Que tout se passe chez vous dans la charité » (1Co 16, 13-14).
De tout cœur je vous félicite en ce jour solennel, je prie l’Enfant Dieu de donner à tous les forces spirituelles et corporelles qui permettront à chacun d’entre nous de témoigner par l’exemple que le Seigneur et Dieu qui vient de naître « est Amour » (1Jn 4,8). Amen.
Cyrille, patriarche de Moscou et de toute la Russie,
Moscou, Noël 2012/2013
V. GOLOVANOW
Dans un interview à "Interfax-religion"(1) Mgr Hilarion (2) commente les moments essentiel de 2012. Je résume les deux points qui nous concernent le plus directement.
La réconciliation avec la Pologne fait progresser la paix
Pour Mgr Hilarion, la visite du patriarche Cyrile en Pologne et la signature du "Message commun sur la réconciliation des deux peuples" le 17 août dernier par le patriarche Cyrille et l’archevêque Joseph Mikhalik, président de la conférence épiscopale (catholique) de Pologne (3), constitue pour Mgr Hilarion l'évènement historique majeur de 2012. En effet, souligne-t-il, les deux Eglises signataires "ont formé pendant des siècles l'identité des peuples russes et polonais… et la signature de ce document constitue un pas important pour surmonter les différents politiques entre les deux nations et établir une paix solide…"
Dans un interview à "Interfax-religion"(1) Mgr Hilarion (2) commente les moments essentiel de 2012. Je résume les deux points qui nous concernent le plus directement.
La réconciliation avec la Pologne fait progresser la paix
Pour Mgr Hilarion, la visite du patriarche Cyrile en Pologne et la signature du "Message commun sur la réconciliation des deux peuples" le 17 août dernier par le patriarche Cyrille et l’archevêque Joseph Mikhalik, président de la conférence épiscopale (catholique) de Pologne (3), constitue pour Mgr Hilarion l'évènement historique majeur de 2012. En effet, souligne-t-il, les deux Eglises signataires "ont formé pendant des siècles l'identité des peuples russes et polonais… et la signature de ce document constitue un pas important pour surmonter les différents politiques entre les deux nations et établir une paix solide…"
La situation en Syrie fait craindre le pire
La Situation des Chrétiens, qui représentent prés de dix millions de personnes en Syrie, s'est brutalement détérioré dès le début des manifestations antigouvernementales en Syrie, affirme le prélat. "Il faut bien reconnaitre que, parmi les soi-disant "combattants pour la transformation démocratique", financièrement soutenus par les pays occidentaux, il y a bon nombre d'extrémistes religieux qui demandent de chasser complètement les Chrétiens du Proche Orient. Les Chrétiens subissent les pires répressions allant jusqu'à l'élimination physique dans les villes et régions dont les islamistes radicaux prennent le contrôle… Et tout cela se produit avec l'approbation des politiciens et des média occidentaux… L'Eglise russe a déclaré à plusieurs reprise sa solidarité avec ses frères et sœurs martyrisés. Et elle élèvera toujours la voix pour leur défense".
(1) http://www.interfax-religion.ru/?act=interview&div=369
(2) http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Les-voeux-du-metropolite-Hilarion-de-Volokolamsk_a2833.html
(3) http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/La-Russie-et-la-Pologne-ont-tourne-une-nouvelle-page-de-leur-histoire-commune-et-peut-etre-un-nouveau-regard-sur-l_a2603.html
La Situation des Chrétiens, qui représentent prés de dix millions de personnes en Syrie, s'est brutalement détérioré dès le début des manifestations antigouvernementales en Syrie, affirme le prélat. "Il faut bien reconnaitre que, parmi les soi-disant "combattants pour la transformation démocratique", financièrement soutenus par les pays occidentaux, il y a bon nombre d'extrémistes religieux qui demandent de chasser complètement les Chrétiens du Proche Orient. Les Chrétiens subissent les pires répressions allant jusqu'à l'élimination physique dans les villes et régions dont les islamistes radicaux prennent le contrôle… Et tout cela se produit avec l'approbation des politiciens et des média occidentaux… L'Eglise russe a déclaré à plusieurs reprise sa solidarité avec ses frères et sœurs martyrisés. Et elle élèvera toujours la voix pour leur défense".
(1) http://www.interfax-religion.ru/?act=interview&div=369
(2) http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Les-voeux-du-metropolite-Hilarion-de-Volokolamsk_a2833.html
(3) http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/La-Russie-et-la-Pologne-ont-tourne-une-nouvelle-page-de-leur-histoire-commune-et-peut-etre-un-nouveau-regard-sur-l_a2603.html
Barcelone. L’idée de la construction appartient à la Fondation des amis de la Russie. Selon son président, Octavio Augusto Sonroma, les autorités et des investisseurs ont manifesté un grand intérêt envers ce projet d’envergure. Une cathédrale orthodoxe est nécessaire en Catalogne.
« Environ 1 million de touristes de Russie visitent l’Espagne annuellement. 75% d’entre eux préfèrent se reposer sur les fameuses plages de Costa Dorada et Salou. Approximativement 10 million d’autres touristes se rendent en Catalogne.
L’Eglise orthodoxe comprend 300 million de fidèles dans le monde entier dont 80 million habitent en Russie. Aussi avons-nous considéré la construction d’une église orthodoxe nécessaire. Aujourd’hui nous menons des négociations avec six municipalités de Catalogne et avec une société russe importante ».
« Environ 1 million de touristes de Russie visitent l’Espagne annuellement. 75% d’entre eux préfèrent se reposer sur les fameuses plages de Costa Dorada et Salou. Approximativement 10 million d’autres touristes se rendent en Catalogne.
L’Eglise orthodoxe comprend 300 million de fidèles dans le monde entier dont 80 million habitent en Russie. Aussi avons-nous considéré la construction d’une église orthodoxe nécessaire. Aujourd’hui nous menons des négociations avec six municipalités de Catalogne et avec une société russe importante ».
Selon l’idée des architectes, la superficie de la future église fera entre 2.5 et 3 mille m2 soit trois fois plus grande que l'église en cours de construction à Madrid qui fait partie du patriarcat de Moscou et qui ouvrira ses portes à Pâques, le 5 mai. 5 dômes dorés couronneront la Cathédrale.
« Nous envisageons de construire une église unique qui frappera l’imagination. Le coût du projet est évalué à 3-6 million d’euros. Tout dépend des fonds que nous allons réussir à lever ».
Les dimensions du bâtiment permettront d’y héberger un centre culturel pour y organiser des expositions, des cours de russe et d’espagnol.
« Nous avons reçu la bénédiction de l’higoumène Séraphim, recteur de l'église de l’Annonciation de Barcelone, et du patriarche Cyrille. Ainsi, nous ne doutons pas du succès de ce projet ».
34 mille russes habitent en Espagne aujourd’hui. Or, il n’existe qu’une seule église. Selon Octavio Augusto Sonroma, les églises de Madrid, de Marbella, d’Altea et de Catalogne qui seront construites les années à venir satisferont pleinement les besoins spirituels des paroissiens russes.
SEDMIZA
Traduction Elena. T.
« Nous envisageons de construire une église unique qui frappera l’imagination. Le coût du projet est évalué à 3-6 million d’euros. Tout dépend des fonds que nous allons réussir à lever ».
Les dimensions du bâtiment permettront d’y héberger un centre culturel pour y organiser des expositions, des cours de russe et d’espagnol.
« Nous avons reçu la bénédiction de l’higoumène Séraphim, recteur de l'église de l’Annonciation de Barcelone, et du patriarche Cyrille. Ainsi, nous ne doutons pas du succès de ce projet ».
34 mille russes habitent en Espagne aujourd’hui. Or, il n’existe qu’une seule église. Selon Octavio Augusto Sonroma, les églises de Madrid, de Marbella, d’Altea et de Catalogne qui seront construites les années à venir satisferont pleinement les besoins spirituels des paroissiens russes.
SEDMIZA
Traduction Elena. T.
V.G.
Cette intéressante conférence provoque déjà de nombreuses réactions et demande une analyse fouillée. J'en propose un commentaire des points principaux qui n'est pas exhaustif car cette conférence est très riche.
Une position minoritaire
Le professeur Arjakovsky est un grand connaisseur de "l’école de Paris", spécialiste en particulier de sophiologie et du mouvement œcuménique. Dans cette conférence il représentante bien cette tendance très "parisienne" dont je qualifie le projet d'Eglise locale de rêve (1). Ce courant est probablement majoritaire à Daru, en tout cas dans les instances dirigeantes, mais ses représentants ne sont pas conscients qu'ils ne représentent qu'une toute petite minorité dans l'ensemble de la diaspora orthodoxe: "les autres Églises n'acceptaient même pas l'idée du passage de leurs "diasporas" dans la juridiction du patriarche grecque" écrivait le P. Jean Meyendorff à propos de la fondation de l'OCA (2) et cela s'applique parfaitement à la majeure partie de la diaspora encore aujourd'hui. Le professeur Arjakovsky semble vouloir faire croire qu’il parle au nom de toute la diaspora
Cette intéressante conférence provoque déjà de nombreuses réactions et demande une analyse fouillée. J'en propose un commentaire des points principaux qui n'est pas exhaustif car cette conférence est très riche.
Une position minoritaire
Le professeur Arjakovsky est un grand connaisseur de "l’école de Paris", spécialiste en particulier de sophiologie et du mouvement œcuménique. Dans cette conférence il représentante bien cette tendance très "parisienne" dont je qualifie le projet d'Eglise locale de rêve (1). Ce courant est probablement majoritaire à Daru, en tout cas dans les instances dirigeantes, mais ses représentants ne sont pas conscients qu'ils ne représentent qu'une toute petite minorité dans l'ensemble de la diaspora orthodoxe: "les autres Églises n'acceptaient même pas l'idée du passage de leurs "diasporas" dans la juridiction du patriarche grecque" écrivait le P. Jean Meyendorff à propos de la fondation de l'OCA (2) et cela s'applique parfaitement à la majeure partie de la diaspora encore aujourd'hui. Le professeur Arjakovsky semble vouloir faire croire qu’il parle au nom de toute la diaspora
Un point d'achoppement
Il insiste sur la distinction de l'organisation ecclésiologique entre "modèle territorial", découlant du lien avec l'Eglise mère, et modèle "parisien" (3), centré sur l'évêque. Je pense en fait qu’il s’agit plutôt d’un malentendu : contrairement au français, où le mot "locale" désigne les deux concepts, la langue russe distingue clairement (4) la communauté épiscopale d'une ville autour de son évêque (местная церковь) et un groupe ecclésial de plusieurs communautés épiscopales autour d'un synode et d'un primat (ПОместная церковь) (5). Mais une fois cette question linguistique résolue, tout le monde semble d'accord sur les différents niveaux d'organisation de l'Eglise.
Par contre il y a une différence fondamentale d'interprétation des canons concernant la diaspora qui n’est pas abordée dans la conférence: Constantinople défend le principe de la soumission de toutes les diasporas au siège œcuménique alors que Moscou, soutenu par les autres grandes Eglises, entend que chaque diaspora garde des liens avec son Eglise-mère (6). Je suis, tout comme Marie (ibid. commentaire 34), heureux que le professeur Arjakovsky confirme les bonnes relations entre les patriarches de Moscou et de Constantinople et j'espère que cela permettra de surmonter cette difficulté qui est l'un des points d'achoppement de la préparation du concile.
L'icône de la Trinité
En fait le professeur Arjakovsky semble oublier cette composante essentielle de l’Orthodoxie que sont les Eglises locales. Marie le souligne (ibid. commentaire 32) en se plaçant sur un plan culturel et en introduisant de façon originale la problématique très actuelle de la mondialisation. Mais la question va bien au-delà puisque qu'il s'agit d'un point théologique fonda,ental: les Eglises locales, par leur "unité dans la diversité", participent à la voie du Salut. En effet, contrairement aux Catholiques ou Protestants, nos Eglises locales ne sont pas de simples divisions administratives; elles ont leur charisme propre et forment une "icône de la Trinité" dans l’Eglise comme l’écrit Mgr Kallistos de Diokleia (7). C'est par l'intermédiaire de son Primat que chaque évêque communie à l'ensemble de l'Eglise, et chaque croyant participe ainsi à la communion de toute l'Eglise qui constitue le Corps du Christ; c'est fondamentalement différent du principe romain où les évêques sont tous en lien direct avec le Pape et, en insistant outre mesure sur le rôle de l'évêque au cœur de la "petite Eglise locale" (местная церковь) comme si le lien avec le Primat et la participation à la "grande Eglise locale" (ПОместная церковь) n'existaient pas, les représentants de cette approche tombent en fait dans une vision très "romaine" de l'Eglise.
..............................................
(1) ICI
(2) P. Jean Meyendorff; nécrologie du p. Alexandre Schmemann annexée à l'édition russe du Journal, après une 1ère publication ds St Vladimir's Theological Quarterly, 28, 1984, pp 3-10. Traduit du russe par V. Golovanow
(3) Je l'appelle ainsi parce qu'il me semble avoir d'abord été développé à Saint Serge, par des théologiens comme les pères Meyendorff et Schmemann, puis repris par les théologiens de Constantinople comme Mgr Jean de Pergame "l’ecclésiologue attitré du Patriarcat de Constantinople". Cf.
(4) Il semblerait qu'en grec l'appellation "topike ekklesia" induise la même confusion qu'en français. C'est du moins ce qui ressort des écrits de Mgr Jean de Pergame (ibid.)
(5) ICI/Cf.
(6) Cf. Sur le sujet la lettre du patriarche Alexis II du 18 mars 2002
(7) cf. Mgr Kallistos Ware, évêque de Diokleia, "L'Orthodoxie. L'Eglise des sept Conciles", Cerf Paris 2002, p. 311
Il insiste sur la distinction de l'organisation ecclésiologique entre "modèle territorial", découlant du lien avec l'Eglise mère, et modèle "parisien" (3), centré sur l'évêque. Je pense en fait qu’il s’agit plutôt d’un malentendu : contrairement au français, où le mot "locale" désigne les deux concepts, la langue russe distingue clairement (4) la communauté épiscopale d'une ville autour de son évêque (местная церковь) et un groupe ecclésial de plusieurs communautés épiscopales autour d'un synode et d'un primat (ПОместная церковь) (5). Mais une fois cette question linguistique résolue, tout le monde semble d'accord sur les différents niveaux d'organisation de l'Eglise.
Par contre il y a une différence fondamentale d'interprétation des canons concernant la diaspora qui n’est pas abordée dans la conférence: Constantinople défend le principe de la soumission de toutes les diasporas au siège œcuménique alors que Moscou, soutenu par les autres grandes Eglises, entend que chaque diaspora garde des liens avec son Eglise-mère (6). Je suis, tout comme Marie (ibid. commentaire 34), heureux que le professeur Arjakovsky confirme les bonnes relations entre les patriarches de Moscou et de Constantinople et j'espère que cela permettra de surmonter cette difficulté qui est l'un des points d'achoppement de la préparation du concile.
L'icône de la Trinité
En fait le professeur Arjakovsky semble oublier cette composante essentielle de l’Orthodoxie que sont les Eglises locales. Marie le souligne (ibid. commentaire 32) en se plaçant sur un plan culturel et en introduisant de façon originale la problématique très actuelle de la mondialisation. Mais la question va bien au-delà puisque qu'il s'agit d'un point théologique fonda,ental: les Eglises locales, par leur "unité dans la diversité", participent à la voie du Salut. En effet, contrairement aux Catholiques ou Protestants, nos Eglises locales ne sont pas de simples divisions administratives; elles ont leur charisme propre et forment une "icône de la Trinité" dans l’Eglise comme l’écrit Mgr Kallistos de Diokleia (7). C'est par l'intermédiaire de son Primat que chaque évêque communie à l'ensemble de l'Eglise, et chaque croyant participe ainsi à la communion de toute l'Eglise qui constitue le Corps du Christ; c'est fondamentalement différent du principe romain où les évêques sont tous en lien direct avec le Pape et, en insistant outre mesure sur le rôle de l'évêque au cœur de la "petite Eglise locale" (местная церковь) comme si le lien avec le Primat et la participation à la "grande Eglise locale" (ПОместная церковь) n'existaient pas, les représentants de cette approche tombent en fait dans une vision très "romaine" de l'Eglise.
..............................................
(1) ICI
(2) P. Jean Meyendorff; nécrologie du p. Alexandre Schmemann annexée à l'édition russe du Journal, après une 1ère publication ds St Vladimir's Theological Quarterly, 28, 1984, pp 3-10. Traduit du russe par V. Golovanow
(3) Je l'appelle ainsi parce qu'il me semble avoir d'abord été développé à Saint Serge, par des théologiens comme les pères Meyendorff et Schmemann, puis repris par les théologiens de Constantinople comme Mgr Jean de Pergame "l’ecclésiologue attitré du Patriarcat de Constantinople". Cf.
(4) Il semblerait qu'en grec l'appellation "topike ekklesia" induise la même confusion qu'en français. C'est du moins ce qui ressort des écrits de Mgr Jean de Pergame (ibid.)
(5) ICI/Cf.
(6) Cf. Sur le sujet la lettre du patriarche Alexis II du 18 mars 2002
(7) cf. Mgr Kallistos Ware, évêque de Diokleia, "L'Orthodoxie. L'Eglise des sept Conciles", Cerf Paris 2002, p. 311
Nous invitons nos lecteurs à parcourir et à admirer le tout nouveau site de la cathédrale Saint Nicolas à Nice. Les graphismes sont très beaux, le contenu est bien conçu (la version russe sera ajoutée sous peu). Histoire du lieu, offices, vie religieuses, informations pratiques, tout y est.
Ce lieu interactif est né de la volonté de faire partager à tous les visiteurs le profond attachement de la communauté orthodoxe russe à la Cathédrale. Ceci d’un point de vue liturgique, historique et artistique, tout en replaçant le monument dans son environnement niçois, un site exceptionnel entre mer et montagne.
Dédié tant au fidèle de la Cathédrale, au niçois curieux qu’au touriste étranger, ce site internet est un espace culturel ouvert désireux de faire le lien entre passé, présent et avenir, à l’image de l’histoire de la présence russe sur la Côte qui a débuté au milieu du XIXe siècle et se perpétue activement jusqu’à ce jour.
Accueil • Histoire • Vie Religieuse • Fêtes et Jeûnes • Faire un Don • Toute l'actualité de la cathédrale • Liens • Destination
Ce lieu interactif est né de la volonté de faire partager à tous les visiteurs le profond attachement de la communauté orthodoxe russe à la Cathédrale. Ceci d’un point de vue liturgique, historique et artistique, tout en replaçant le monument dans son environnement niçois, un site exceptionnel entre mer et montagne.
Dédié tant au fidèle de la Cathédrale, au niçois curieux qu’au touriste étranger, ce site internet est un espace culturel ouvert désireux de faire le lien entre passé, présent et avenir, à l’image de l’histoire de la présence russe sur la Côte qui a débuté au milieu du XIXe siècle et se perpétue activement jusqu’à ce jour.
Accueil • Histoire • Vie Religieuse • Fêtes et Jeûnes • Faire un Don • Toute l'actualité de la cathédrale • Liens • Destination
Depuis les constructions en 1860 de l’église de la rue Longchamp, alors que Nice était territoire sarde, en 1867 de la chapelle en la mémoire du Tsarévitch, celle de la Cathédrale achevée en 1912, jusqu’à la période contemporaine qui voit les responsables et bénévoles conserver et développer ce patrimoine unique, un fil continu d’enthousiasme accompagne la vie au sein et autour de la Cathédrale, tant de la part du Clergé que des fidèles ou des défenseurs du patrimoine.
Outre cette exploration dans le temps jusqu’aux origines du bâtiment, le visiteur aura tout loisir de trouver divers renseignements d’ordre théologique : les Sacrements, le Catéchèse, et un calendrier orthodoxe complet. Les objets d’art et de culte appartenant à la Cathédrale sont valorisés par leur description symbolique au travers d’une galerie d’images exhaustive. De nombreux liens externes tant concernant le sacré que le profane guideront chacun selon l’objet de sa curiosité ; une fenêtre ouverte sur la ville propose de révéler au visiteur le cadre niçois contemporain, et de nombreuses informations pratiques sont consultables et actualisées. Très bonne visite à tous...
Nouveau site de la cathédrale Saint Nicolas à Nice, diocèse de Chersonèse ( P.M.) Entrez et l'Adresse - ICI
Outre cette exploration dans le temps jusqu’aux origines du bâtiment, le visiteur aura tout loisir de trouver divers renseignements d’ordre théologique : les Sacrements, le Catéchèse, et un calendrier orthodoxe complet. Les objets d’art et de culte appartenant à la Cathédrale sont valorisés par leur description symbolique au travers d’une galerie d’images exhaustive. De nombreux liens externes tant concernant le sacré que le profane guideront chacun selon l’objet de sa curiosité ; une fenêtre ouverte sur la ville propose de révéler au visiteur le cadre niçois contemporain, et de nombreuses informations pratiques sont consultables et actualisées. Très bonne visite à tous...
Nouveau site de la cathédrale Saint Nicolas à Nice, diocèse de Chersonèse ( P.M.) Entrez et l'Adresse - ICI
Le courrier se présente sous la forme d'un texte bref adressé "aux chefs d'établissement" de l'enseignement privé catholique. Cosigné par Eric de Labarre, secrétaire général, et Claude Berruer, son adjoint, il vise à informer sur l'envoi d'un communiqué à la presse concernant le débat sur l'ouverture du mariage aux couples de même sexe, mais plus encore à encourager chacun des 8300 directeurs d'écoles, collèges et lycées à "prendre les initiatives qui paraissent localement les plus adaptées pour permettre à chacun l'exercice d'une liberté éclairée à l'égard des choix aujourd'hui envisagés par les pouvoirs publics". "La Vie" s'est procuré le document ICI
Plusieurs clercs orthodoxes et des sites paroissiaux ont lancé des appels au soutien de la manifestation nationale du 13 janvier à Paris contre le projet de loi "mariage pour tous"
Plusieurs clercs orthodoxes et des sites paroissiaux ont lancé des appels au soutien de la manifestation nationale du 13 janvier à Paris contre le projet de loi "mariage pour tous"
Parlons orthodoxie! Meiilleurs vœux pour 2013! Merci pour le message en X langues. Très sympa.
Sujet majeur pour notre société ! Il faut sauvegarder le mariage républicain . En France le mariage civil n'est pas qu'une simple formalité. Le mariage civil est obligatoire avant le mariage à l'église. Les opposants au mariage homosexuel et à l'adoption d'enfants sont invités à participer à la grande manifestation le dimanche 13 janvier 2013 à Paris. Consultez le SITE pour obtenir toutes les informations ou réponses à vos questions
Sujet majeur pour notre société ! Il faut sauvegarder le mariage républicain . En France le mariage civil n'est pas qu'une simple formalité. Le mariage civil est obligatoire avant le mariage à l'église. Les opposants au mariage homosexuel et à l'adoption d'enfants sont invités à participer à la grande manifestation le dimanche 13 janvier 2013 à Paris. Consultez le SITE pour obtenir toutes les informations ou réponses à vos questions
Je suis une élue locale dans la région de Lyon engagée à défendre nos valeurs et notre code civil.
Une suggestion : engagez la discussion dans vos paroisses sur ce sujet fondamental.
Irène Basdereff
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Plusieurs clercs orthodoxes et des sites paroissiaux ont lancé des appels au soutien de la manifestation nationale du 13 janvier à Paris contre le projet de loi "mariage pour tous".
C'est le cas du doyenné Saint-Jean-Cassien (diocèse serbe de France et d'Europe occidentale), déjà présent à la manifestation à Bordeaux du 8 décembre dernier, également du père Razvan Ionescu (Métropole roumaine, paroisse Sainte-Parascèse-et-Sainte-Geneviève à Paris), de la paroisse de la Sainte-Rencontre-et-Saint-Baudille à Nîmes, de la paroisse Saint-apôtre-André à Montpellier, du site Sagesse orthodoxe (paroisse Saint-Germain-et-Saint-Cloud à Louveciennes). SUITE Orthodoxie.com
Une suggestion : engagez la discussion dans vos paroisses sur ce sujet fondamental.
Irène Basdereff
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Plusieurs clercs orthodoxes et des sites paroissiaux ont lancé des appels au soutien de la manifestation nationale du 13 janvier à Paris contre le projet de loi "mariage pour tous".
C'est le cas du doyenné Saint-Jean-Cassien (diocèse serbe de France et d'Europe occidentale), déjà présent à la manifestation à Bordeaux du 8 décembre dernier, également du père Razvan Ionescu (Métropole roumaine, paroisse Sainte-Parascèse-et-Sainte-Geneviève à Paris), de la paroisse de la Sainte-Rencontre-et-Saint-Baudille à Nîmes, de la paroisse Saint-apôtre-André à Montpellier, du site Sagesse orthodoxe (paroisse Saint-Germain-et-Saint-Cloud à Louveciennes). SUITE Orthodoxie.com
Le père Cyprien (Kern) 1899-1960 est l’un des représentants les plus éminents de l’école de théologie dite de Paris, il a enseigné à l’Institut de théologie Saint Serge et a été un admirable pédagogue et directeur de conscience. On compte parmi ses disciples les pères Alexandre Schmeman, Jean Meyendorf et Boris Bobrinsky. L’écrivain Boris Zaitzev a été l’un de ses fils spirituels.
Parmi les ouvrages édités du père Cyprien « Le père Antoine Kapoustine, archimandrite et responsable de la mission orthodoxe russe à Jérusalem », « L’eucharistie », « Le service pastoral dans l’orthodoxie », « L’anthropologie de Saint Grégoire Palamas », « L’âge d’or de la littérature patristique », « Patrologie » et « Liturgie : hymnographie et eortologie ».
Les lecteurs ont désormais accès au journal que le père Cyprien a tenu lorsqu’il était, en 1928-1930, responsable de la Mission orthodoxe russe Jérusalem. Ces épais cahiers avaient leur auteur à Belgrade, puis à Paris.
Ils ont été déposés dans les archives de l’Institut Saint Serge où ils ont été découverts et publiés par le diacre Alexandre Zanemonetz. Le père Alexandre appartient à l’archevêché du patriarcat de Constantinople, il réside et enseigne à Jérusalem.
Parmi les ouvrages édités du père Cyprien « Le père Antoine Kapoustine, archimandrite et responsable de la mission orthodoxe russe à Jérusalem », « L’eucharistie », « Le service pastoral dans l’orthodoxie », « L’anthropologie de Saint Grégoire Palamas », « L’âge d’or de la littérature patristique », « Patrologie » et « Liturgie : hymnographie et eortologie ».
Les lecteurs ont désormais accès au journal que le père Cyprien a tenu lorsqu’il était, en 1928-1930, responsable de la Mission orthodoxe russe Jérusalem. Ces épais cahiers avaient leur auteur à Belgrade, puis à Paris.
Ils ont été déposés dans les archives de l’Institut Saint Serge où ils ont été découverts et publiés par le diacre Alexandre Zanemonetz. Le père Alexandre appartient à l’archevêché du patriarcat de Constantinople, il réside et enseigne à Jérusalem.
L’ouvrage intitulé « Nous montons à Jérusalem » est publié par les éditions « Beit aKerem » conjointement avec l’Institut de théologie Saint Serge à Paris et l’Institut russe de Jérusalem.
Traduction "Parlons d'orthodoxie"
Pravoslavie.ru
Traduction "Parlons d'orthodoxie"
Pravoslavie.ru
Au Vietnam, les catholiques ne peuvent militer
Un groupe de 14 catholiques s'opposant au gouvernement vietnamien vont être jugés dans le pays à partir du 6 janvier 2013. Selon le code pénal vietnamien, de telles actions "subversives" peuvent être punies de mort, rapporte le 31 décembre l'agence d'information catholique "Asia News". Les procès engagés s'inscrivent dans une campagne nationale lancée par le Premier ministre du Vietnam, Nguyen Tan Dung, pour briser les bloggeurs et opposants politiques qui révèlent au grand jour la corruption rampante dans le parti communiste et le gouvernement. Les critiques touchent aussi ceux qui se sont enrichis grâce à la crise financière. SUITE "Asia News"
Un groupe de 14 catholiques s'opposant au gouvernement vietnamien vont être jugés dans le pays à partir du 6 janvier 2013. Selon le code pénal vietnamien, de telles actions "subversives" peuvent être punies de mort, rapporte le 31 décembre l'agence d'information catholique "Asia News". Les procès engagés s'inscrivent dans une campagne nationale lancée par le Premier ministre du Vietnam, Nguyen Tan Dung, pour briser les bloggeurs et opposants politiques qui révèlent au grand jour la corruption rampante dans le parti communiste et le gouvernement. Les critiques touchent aussi ceux qui se sont enrichis grâce à la crise financière. SUITE "Asia News"
Traduit par Laurence Guillon, Photos Vladimir Echtokine, texte Sergueï Khoudiev
J'ai choisi de traduire cet article pour deux raisons: d'abord je connais bien Iassiéniévo, où j'ai des amis, mais j'ignorais l'existence de cette église dans ce "quartier-dortoir' plein de gigantesques barres en béton. Et ensuite, il fait référence à quelque chose de très orthodoxe, à ce mystère de la transfiguration du temps et de l'espace que j'ai connu moi aussi un jeudi saint, à Moscou: j'étais vraiment à la fois au XX° siècle, à Moscou, et au pied de la Croix, il y a 2000 ans, à Jérusalem, et avec moi toutes les générations de croyants qui avaient prié ensemble à chaque semaine sainte, depuis l'évènement lui-même.
A la différence de beaucoup d’autres visions du monde, notre foi orthodoxe s’enracine profondément dans des évènements réels. L’Eglise confesse qu’en notre Seigneur Jésus Christ dieu s’est fait homme, en toutes choses conforme à nous, sauf le péché, et que cela s’est produit à un moment déterminé de l’histoire, dans un endroit déterminé.
C’est pourquoi la Terre Sainte, où notre Seigneur Jésus Christ s’est incarné, a enseigné, a été mis en croix et est ressuscité pour nous, est infiniment chère à chaque chrétien. C’est pourquoi le flot de pieux pèlerins de notre pays qui veulent voir de leurs yeux les endroits où s’accomplit l’œuvre salvatrice du Seigneur, parcourir les chemins qu’il a suivis, respirer le même air, contempler les mêmes horizons, ne tarit pas et ne fait même qu’augmenter.
J'ai choisi de traduire cet article pour deux raisons: d'abord je connais bien Iassiéniévo, où j'ai des amis, mais j'ignorais l'existence de cette église dans ce "quartier-dortoir' plein de gigantesques barres en béton. Et ensuite, il fait référence à quelque chose de très orthodoxe, à ce mystère de la transfiguration du temps et de l'espace que j'ai connu moi aussi un jeudi saint, à Moscou: j'étais vraiment à la fois au XX° siècle, à Moscou, et au pied de la Croix, il y a 2000 ans, à Jérusalem, et avec moi toutes les générations de croyants qui avaient prié ensemble à chaque semaine sainte, depuis l'évènement lui-même.
A la différence de beaucoup d’autres visions du monde, notre foi orthodoxe s’enracine profondément dans des évènements réels. L’Eglise confesse qu’en notre Seigneur Jésus Christ dieu s’est fait homme, en toutes choses conforme à nous, sauf le péché, et que cela s’est produit à un moment déterminé de l’histoire, dans un endroit déterminé.
C’est pourquoi la Terre Sainte, où notre Seigneur Jésus Christ s’est incarné, a enseigné, a été mis en croix et est ressuscité pour nous, est infiniment chère à chaque chrétien. C’est pourquoi le flot de pieux pèlerins de notre pays qui veulent voir de leurs yeux les endroits où s’accomplit l’œuvre salvatrice du Seigneur, parcourir les chemins qu’il a suivis, respirer le même air, contempler les mêmes horizons, ne tarit pas et ne fait même qu’augmenter.
A notre époque, voyager est devenu plus facile, mais tout de même, tout le monde ne peut pas se le permettre. Mais des siècles auparavant, très peu de gens partaient pour Jérusalem. Cependant la Terre Sainte demeura toujours dans les cœurs des chrétiens orthodoxes ; c’est pourquoi, en Russie, est apparu l’usage de recréer les lieux saints dans les églises et les monastères. La Nouvelle Jérusalem, près d’Istra, est la plus colossale tentative de cette sorte, il s’agit du monastère stauropégiaque de la Résurrection et de la Nouvelle Jérusalem, fondé par le patriarche Nikon en 1656. Au moment de la construction, les lieux disposés sur les berges de la rivière Istra reçurent des noms bibliques : Bethléem, la Galilée, l’Eléona, le jardin de Gethsémani et le mont du Thabor. Même la rivière fut ici nommée le Jourdain. Dans l’église du monastère, on avait reconstitué la Kouvouklia, « la chambre royale » où le Seigneur fut enseveli et ressuscita.
La Kouvouklia (le tombeau du Seigneur) fut reconstituée aussi à Valaam, dans le célèbre ermitage de la Résurrection. C’est précisément là bas, à Valaam, que séjournèrent les enfants spirituels de l’higoumène Melchisédech (Artioukhine), le recteur de l’église en construction consacrée à la Protection de la Mère de Dieu. Ce sont eux qui ont donné l’idée au père Melchisédech de faire la même chose dans son église. Mais n’était-ce pas déplacée, quand juste au même moment on restaurait celle de la Nouvelle Jérusalem ? Le père Melchisédech adressa cette question à monseigneur Arsène, archevêque d’Istra. Monseigneur Arsène ne bénit pas seulement le projet, il ajouta de façon inattendue : « et aussi l’emplacement de la Nativité du Christ ! »
La Kouvouklia (le tombeau du Seigneur) fut reconstituée aussi à Valaam, dans le célèbre ermitage de la Résurrection. C’est précisément là bas, à Valaam, que séjournèrent les enfants spirituels de l’higoumène Melchisédech (Artioukhine), le recteur de l’église en construction consacrée à la Protection de la Mère de Dieu. Ce sont eux qui ont donné l’idée au père Melchisédech de faire la même chose dans son église. Mais n’était-ce pas déplacée, quand juste au même moment on restaurait celle de la Nouvelle Jérusalem ? Le père Melchisédech adressa cette question à monseigneur Arsène, archevêque d’Istra. Monseigneur Arsène ne bénit pas seulement le projet, il ajouta de façon inattendue : « et aussi l’emplacement de la Nativité du Christ ! »
Voici ce que raconte l’higoumène Melchisédech lui-même : « Tout a commencé à prendre forme bien avant que nous ayons décidé de réaliser cette idée, Le Seigneur s’en était occupé d’avance. Je vais vous donner un exemple concret. Quand je revins dans l’église et regardai où l’on pourrait aménager l’endroit de la Nativité du Christ, je me souvins que déjà quelques mois auparavant, le contremaître de nos travaux, le serviteur de Dieu Grigori, s’était approché de moi et m’avait proposé de faire sur le mur deux arches de briques, ce qui dans son esprit aurait souligné les voûtes de l’église. J’avais tout d’abord pensé que si l’on faisait des arches, il serait plus difficile de peindre des fresques. Mais j’avais quand même accepté. Et c’est seulement ensuite que je me suis souvenu qu’à Jérusalem, l’emplacement de la naissance du Christ se trouvait aussi sous une arche, ainsi d’ailleurs que celle du Golgotha. Quand nous envoyâmes notre architecte faire des relevés de la Kouvouklia, de l’emplacement de la Nativité du Christ, du Golgotha, nous découvrîmes une chose étonnante : l’arche au dessus de l’emplacement de la Nativité du Christ n’était que de dix centimètres plus large que dans notre église, et notre arche au dessus du Golgotha seulement de sept centimètres plus étroite que celle qui se trouve, à Jérusalem, au dessus de l’emplacement de la Crucifixion de notre Seigneur. Si nous avions commencé à le faire plus tôt, nous ne serions pas tombés sur la mesure avec une telle exactitude. Même quand nous faisons tout sur des plans prévus d’avance, nous arrivons toujours à une différence de 10, ou 15 centimètres… Nous avons tous senti qu’il s’agissait de quelque dessein providentiel particulier, les arches construites d’avance, monseigneur Arsène qui bénit l’emplacement de la Nativité…
Le projet fut bientôt béni par le très saint Patriarche Cyrille.
C’est ainsi que dans l’église de la Protection furent reconstitués les lieux saints les plus vénérés de Jérusalem et de Bethléem, l’étoile d’argent à quatorze rayons qui indique la place de la Nativité du Sauveur, le Golgotha, l’endroit ou le Seigneur Jésus subit la crucifixion pour nous, la Pierre de l’Onction, sur laquelle son corps fut oint d’huiles odorantes après la descente de Croix, le Tombeau du Seigneur, la Kouvouklia et le tombeau de la très sainte Mère de Dieu.
Le projet fut bientôt béni par le très saint Patriarche Cyrille.
C’est ainsi que dans l’église de la Protection furent reconstitués les lieux saints les plus vénérés de Jérusalem et de Bethléem, l’étoile d’argent à quatorze rayons qui indique la place de la Nativité du Sauveur, le Golgotha, l’endroit ou le Seigneur Jésus subit la crucifixion pour nous, la Pierre de l’Onction, sur laquelle son corps fut oint d’huiles odorantes après la descente de Croix, le Tombeau du Seigneur, la Kouvouklia et le tombeau de la très sainte Mère de Dieu.
Pourquoi est-il si important, étonnant et joyeux que ces lieux saints soient reconstitués ici, à Moscou ? Si fidèles que soient les copies, dira-t-on peut-être, et même si elles nous rappellent les emplacements réels de ces évènements, ce ne sont que des copies… Ce n’est pas tout à fait le cas. Au musée Pouchkine se trouvent beaucoup de copies d’oeuvres renommées, on ne peut pas dire que cela soit dépourvu de sens, une copie, si elle est fidèle à l’original, permet de s’en faire une juste représentation, mais l’Eglise n’est pas un musée.
Au sein de l’Eglise, nous ne nous contentons pas de rappeler tel ou tel évènement de l’histoire de notre salut, nous y assistons vraiment, ils deviennent des évènements de notre propre vie, qui nous changent en profondeur. Il est très important que dans les livres de prières se répète si souvent le mot « aujourd’hui ». L’Eglise surmonte le temps et l’espace, et nous qui nous rassemblons pour la prière, nous accueillons Celui qui est né à Bethléem, qui a enseigné, qui est venu à Jérusalem subir volontairement ses souffrances, nous nous trouvons dans la chambre avec le Christ et ses Apôtres, nous le voyons crucifié pour nos péchés, nous l’ensevelissons en même temps que Joseph d’Arimathie, et nous allons à sa rencontre, quand il se lève du tombeau, avec un allègre : « Christ est ressuscité » !
En nous prosternant ici, dans la Kouvouklia, nous nous trouvons spirituellement à Jérusalem ; la foi, la prière, et la pieuse adoration des choses saintes ne sont jamais des « copies », elles sont toujours des originaux. Et nous nous prosternons véritablement devant les lieux saints, ici, à Moscou, à Iassiénievo, dans l’église de la Protection de la très sainte Mère de Dieu.
Revue « Foma »
Святая Земля в Ясенево, или Очень необычный храм
Au sein de l’Eglise, nous ne nous contentons pas de rappeler tel ou tel évènement de l’histoire de notre salut, nous y assistons vraiment, ils deviennent des évènements de notre propre vie, qui nous changent en profondeur. Il est très important que dans les livres de prières se répète si souvent le mot « aujourd’hui ». L’Eglise surmonte le temps et l’espace, et nous qui nous rassemblons pour la prière, nous accueillons Celui qui est né à Bethléem, qui a enseigné, qui est venu à Jérusalem subir volontairement ses souffrances, nous nous trouvons dans la chambre avec le Christ et ses Apôtres, nous le voyons crucifié pour nos péchés, nous l’ensevelissons en même temps que Joseph d’Arimathie, et nous allons à sa rencontre, quand il se lève du tombeau, avec un allègre : « Christ est ressuscité » !
En nous prosternant ici, dans la Kouvouklia, nous nous trouvons spirituellement à Jérusalem ; la foi, la prière, et la pieuse adoration des choses saintes ne sont jamais des « copies », elles sont toujours des originaux. Et nous nous prosternons véritablement devant les lieux saints, ici, à Moscou, à Iassiénievo, dans l’église de la Protection de la très sainte Mère de Dieu.
Revue « Foma »
Святая Земля в Ясенево, или Очень необычный храм
Chers amis, J'ai la tristesse de vous annoncer le décès, le 1 janvier 2013, du Prince Serge Serguéiévitch Obolensky , notre Président d'Honneur. Mémoire éternelle ! Вечная Память! // Nestor Genko - Secretaire Général de l'Union de la Noblesse Russe//
Le Prince Serge Obolensky est né le 22 février 1918 à Essentouki, Russie. Il est diplômé en 1939 de l'Institut électrotechnique de Grenoble. La même année il est mobilisé. Ecole militaire de Poitiers avec le grade aspirant, capitaine de réserve jusqu'en 1958. Le 21 octobre 1998 il est nommé dignitaire du patriarcat de Constantinople avec le titre Grand Protonotaire. Légion d'honneur, 2000. Président de l'UNR jusqu'en 2006 et, pendant de longues années Secrétaire du Conseil de l'Archevêché. Rappelons que Serguei Sergueievitch Obolensky faisait partie des membres fondateurs de l’OLTR
Le Prince Serge Obolensky est né le 22 février 1918 à Essentouki, Russie. Il est diplômé en 1939 de l'Institut électrotechnique de Grenoble. La même année il est mobilisé. Ecole militaire de Poitiers avec le grade aspirant, capitaine de réserve jusqu'en 1958. Le 21 octobre 1998 il est nommé dignitaire du patriarcat de Constantinople avec le titre Grand Protonotaire. Légion d'honneur, 2000. Président de l'UNR jusqu'en 2006 et, pendant de longues années Secrétaire du Conseil de l'Archevêché. Rappelons que Serguei Sergueievitch Obolensky faisait partie des membres fondateurs de l’OLTR
A tous les lecteurs, à tous les contributeurs de P.O. nous souhaitons que 2013 nous soit clémente !
Que 2013 soit saturée d’évènements bénis, de sujets passionnants, qu’elle nous apporte encore plus d’auteurs, qu’elle soit marquée par une volonté d’unité et de paix ! Tous nos vœux vont à Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, ainsi qu’au séminaire orthodoxe d'Epinay et à son recteur, le hiéromoine Alexandre. S Novym Godom ! Bonne année! Happy new year! Et pour nos amis qui parlent aussi une autre langue que le Français - Vœux 2013 multi-langues
Que 2013 soit saturée d’évènements bénis, de sujets passionnants, qu’elle nous apporte encore plus d’auteurs, qu’elle soit marquée par une volonté d’unité et de paix ! Tous nos vœux vont à Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, ainsi qu’au séminaire orthodoxe d'Epinay et à son recteur, le hiéromoine Alexandre. S Novym Godom ! Bonne année! Happy new year! Et pour nos amis qui parlent aussi une autre langue que le Français - Vœux 2013 multi-langues
(Albanais) gëzuar vitin e r, (Allemand) gutes neues jahr, (Alsacien) e glëckliches nëies, (Anglais) happy new year, (Antillais) bon lanné, (Arabe) aam saiid / sana saiida عام سعيد, (Arménien) shnorhavor nor tari, (Basque) urte berri on, (Berbère) asgwas, amegas, (Bioelorusse) Z novym hodam З новым годам, (Bulgare) chestita nova godina, (Breton) bloavezh mat / bloavez mad, (Corse) pace e salute, (Croate) sretna nova godina, (Espagnol) feliz año nuevo, (Flamand) gelukkig Nieuwjaar, (Gaélique d’Ecosse) bliadhna mhath ur, (Gaélique d’Irlande) ath bhliain faoi mhaise, (Galicien) feliz aninovo, (Gallo) Bónn anaèy, (Gallois) blwyddyn newydd dda, (Géorgien) gilocavt akhal tsels გილოცავთ ახალ წელს, (Grec) kali chronia OU kali xronia Καλή Χρονιά, (Guyanais) bon nannen, (Hongrois) boldog új évet, (Kabyle) asseguèsse-ameguèsse, (Martiniquais) bon lanné, (Néerlandais) gelukkig Nieuwjaar, (Polonais) szczesliwego nowego roku, (Réunionnais) bone-érèz ané, (Roumain) un an nou fericit, (Russe) S novim godom С Новым Годом, (Suédois) gott nytt år, (Suisse-Allemand) es guets Nöis, (Tahitien) ia orana i te matahiti api, (Tchèque) štastný nový rok, (Thai) sawatdii pimaï, (Turc) yeni yiliniz kutlu olsun, (Ukrainien) Z novym rokom Щасливого Нового Року / З Новим роком, (Vietnamien) Cung Chúc Tân Niên / Cung Chúc Tân Xuân, (Wallon) bone annéye èt bone santéye, (Wolof) dewenati, (Yiddish) a gut yohr
Mesdames, Messieurs, révérends pères, chers amis !
Pardonnez ce message « impersonnel » mais les circonstances ne me permettent pas de faire autrement.
Je voudrais vous informer du décès de mon père, Valéry Gueorgievitch Gédilaghine, survenu vendredi dernier, à l’hôpital, à la suite d’une longue maladie
Je pense que vous connaissiez tous mon père : pour certains, c’était un proche ; pour d’autres c’était une personne qu’ils avaient eu l’occasion de croiser un certain nombre de fois dans leur vie… Mais je suis certain que chacun d’entre vous a gardé un bon souvenir de ces rencontres et, plus encore, que nombre d’entre vous l’aimaient beaucoup !
Pardonnez ce message « impersonnel » mais les circonstances ne me permettent pas de faire autrement.
Je voudrais vous informer du décès de mon père, Valéry Gueorgievitch Gédilaghine, survenu vendredi dernier, à l’hôpital, à la suite d’une longue maladie
Je pense que vous connaissiez tous mon père : pour certains, c’était un proche ; pour d’autres c’était une personne qu’ils avaient eu l’occasion de croiser un certain nombre de fois dans leur vie… Mais je suis certain que chacun d’entre vous a gardé un bon souvenir de ces rencontres et, plus encore, que nombre d’entre vous l’aimaient beaucoup !
La cérémonie religieuse aura lieu le mercredi 2 janvier 2012, à 12h00, à la cathédrale orthodoxe russe Saint Alexandre Nevsky, 12 rue Daru – Paris 8è. Avant cette cérémonie, de 10.00 à 11.45 environ aura lieu une liturgie funéraire (« zaupokoinaia ») au même endroit.
L’enterrement en tant que tel se déroulera au cimetière russe de Sainte Geneviève des Bois, à 14h, le même jour (8, rue Léo Lagrange 91700 Sainte Geneviève des Bois). La tombe se trouve juste à droite du mémorial de Gallipoli.
Nous serons heureux de la présence de tous ceux qui pourront accompagner mon père dans son dernier voyage terrestre. Il a toujours aimé avoir des amis et recevoir des invités, même fortuits ! Je suis certain que notre prière commune ne le laissera pas indifférent, Là où il se trouve à présent. Dans l’hypothèse où vous ne pourriez être des nôtres, ayez néanmoins une pensée pour le serviteur de Dieu Valéry, votre prière sera également entendue !
Mémoire Eternelle dans le Royaume de Dieu !
Maxime Gédilaghine
PS : Nous organiserons une modeste collation (« pominki ») à Sainte Geneviève des Bois après l’enterrement. Dans la mesure du possible, veuillez, à des fins d’organisation, nous prévenir à l’avance de votre participation.
Merci de bien vouloir diffuser ce message à tous ceux qui pourraient connaître « Valéry » et que, par précipitation ou ignorance j’aurais pu oublier. Contacts: mgedilaghine@hotmail.com ou 06.21.63.15.49
L’enterrement en tant que tel se déroulera au cimetière russe de Sainte Geneviève des Bois, à 14h, le même jour (8, rue Léo Lagrange 91700 Sainte Geneviève des Bois). La tombe se trouve juste à droite du mémorial de Gallipoli.
Nous serons heureux de la présence de tous ceux qui pourront accompagner mon père dans son dernier voyage terrestre. Il a toujours aimé avoir des amis et recevoir des invités, même fortuits ! Je suis certain que notre prière commune ne le laissera pas indifférent, Là où il se trouve à présent. Dans l’hypothèse où vous ne pourriez être des nôtres, ayez néanmoins une pensée pour le serviteur de Dieu Valéry, votre prière sera également entendue !
Mémoire Eternelle dans le Royaume de Dieu !
Maxime Gédilaghine
PS : Nous organiserons une modeste collation (« pominki ») à Sainte Geneviève des Bois après l’enterrement. Dans la mesure du possible, veuillez, à des fins d’organisation, nous prévenir à l’avance de votre participation.
Merci de bien vouloir diffuser ce message à tous ceux qui pourraient connaître « Valéry » et que, par précipitation ou ignorance j’aurais pu oublier. Contacts: mgedilaghine@hotmail.com ou 06.21.63.15.49
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Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
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Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
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