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Le pape François a confirmé que son Eglise était prête à évoquer la possibilité de fixer une même date de Pâques pour permettre aux croyants catholiques et orthodoxes de fêter la résurrection du Christ le même jour.
Le pape François a confirmé que l'Eglise romano-catholique était prête à évoquer la possibilité de fixer une même date de Pâques pour permettre aux croyants catholiques et orthodoxes de fêter la résurrection du Christ le même jour, a annoncé le journal italien Il Messagero.
Le pape François a confirmé que l'Eglise romano-catholique était prête à évoquer la possibilité de fixer une même date de Pâques pour permettre aux croyants catholiques et orthodoxes de fêter la résurrection du Christ le même jour, a annoncé le journal italien Il Messagero.
"Ton Christ a-t-il déjà ressuscité? Le mien le fera dimanche prochain", cite le journal les paroles du pape qu'il avait prononcé à San Giovanni in Laterano.
"Depuis l'époque de Paul IV, l'Eglise était prête à établir une date fixe pour la fête de Pâques qui serait fêtée au même jour à Rome, à Constantinople et à Moscou", a indique le pape, cité par le journal Corriere della Sera. Lien Spoutnik
Lire aussi Le patriarche copte orthodoxe d’Alexandrie demande au pape François de choisir une date commune. À son tour, le Saint-Siège l’invite au synode des évêques sur la famille...SUITE
Папа римский высказался за установление единой даты празднования Пасхи Ria novosti
"Depuis l'époque de Paul IV, l'Eglise était prête à établir une date fixe pour la fête de Pâques qui serait fêtée au même jour à Rome, à Constantinople et à Moscou", a indique le pape, cité par le journal Corriere della Sera. Lien Spoutnik
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Папа римский высказался за установление единой даты празднования Пасхи Ria novosti
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Juin 2015 à 14:56
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Angle Avenue de Suffren/Avenue de Ségur près de l'UNESCO PARIS 7ème métro : Ségur ou Sèvres Lecourbe
"Dans le cadre de l'association créée, "Nouveaux Martyrs" dont l'une des premières réussites a été d'avoir, en quelques semaines, suscité et obtenu la mise sur pied d'une commission d'enquête parlementaire sur le financement de Daech ( demande signée par 134 parlementaires) : les djihadistes tirent une grande part de leurs revenus du pétrole que nous mettons dans nos voitures pour partir en week-end. "Ils nous vendront jusqu'à la corde pour les pendre" : Lénine ne savait pas à quel point il était visionnaire.
Martyrs coptes en Libye, priez pour nous ! La 1ère icône des 21 martyrs coptes de Libye
Cette manifestation se veut un hommage pour ces hommes qui sont morts pour la foi, pour notre Foi, d'une manière exemplaire. C'est bien le moins que nous pouvons faire. Mais elle veut aussi donner un visage, une voix, et des bras à l'idée que cette barbarie est inacceptable.
"Dans le cadre de l'association créée, "Nouveaux Martyrs" dont l'une des premières réussites a été d'avoir, en quelques semaines, suscité et obtenu la mise sur pied d'une commission d'enquête parlementaire sur le financement de Daech ( demande signée par 134 parlementaires) : les djihadistes tirent une grande part de leurs revenus du pétrole que nous mettons dans nos voitures pour partir en week-end. "Ils nous vendront jusqu'à la corde pour les pendre" : Lénine ne savait pas à quel point il était visionnaire.
Martyrs coptes en Libye, priez pour nous ! La 1ère icône des 21 martyrs coptes de Libye
Cette manifestation se veut un hommage pour ces hommes qui sont morts pour la foi, pour notre Foi, d'une manière exemplaire. C'est bien le moins que nous pouvons faire. Mais elle veut aussi donner un visage, une voix, et des bras à l'idée que cette barbarie est inacceptable.
Nous ne pouvons la cautionner par un silence ou une indifférence complice. Forts de notre premier succès, l'étape suivante est le niveau Européen, par la saisie du procureur de la cour pénale internationale. Et c'est en cela que vous pouvez donner, par votre présence, davantage de poids à cette nouvelle action."
S.D.
Aux États-Unis, les orthodoxes perdent plus rapidement leur identité que les autres groupes religieux. C’est ce que révèle un rapport produit par le « Pew Research Center », centre d’études et de recherches religieuses, sociales et politiques.
Lire aussi Une Interview du Métropolite Tikhon (OCA): "L'Orthodoxie aux USA vit une seconde naissance"
L’Église orthodoxe des États-Unis rassemble plus d’un million de fidèles, soit 0,5 % de la population adulte du pays. À travers le monde, ils sont 250 millions, dont 50 millions appartiennent à l’Église orthodoxe de Russie. L’étude présente des résultats statistiques qui concernent des entités religieuses chrétiennes et non-chrétiennes. Selon l’enquête, « les chrétiens orthodoxes se trouvent au niveau le plus bas en ce qui concerne leur fidélité à la foi orthodoxe d’une génération à une autre ».
Aux États-Unis, les orthodoxes perdent plus rapidement leur identité que les autres groupes religieux. C’est ce que révèle un rapport produit par le « Pew Research Center », centre d’études et de recherches religieuses, sociales et politiques.
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L’Église orthodoxe des États-Unis rassemble plus d’un million de fidèles, soit 0,5 % de la population adulte du pays. À travers le monde, ils sont 250 millions, dont 50 millions appartiennent à l’Église orthodoxe de Russie. L’étude présente des résultats statistiques qui concernent des entités religieuses chrétiennes et non-chrétiennes. Selon l’enquête, « les chrétiens orthodoxes se trouvent au niveau le plus bas en ce qui concerne leur fidélité à la foi orthodoxe d’une génération à une autre ».
Seuls 53 % des adultes qui ont été élevés au sein de l’Église orthodoxe continuent en effet à se revendiquer comme tel, tandis que ce chiffre s’élève à « 80 % chez les hindouistes, 75 % chez les israélites, 64 % chez les mormons », précise le rapport. Les catholiques romains sont également touchés par le phénomène puisque seuls 59 % d’entre eux conservent leur identité religieuse.
Lire aussi Le Washington du père Viktor Potapov
Le nombre de mariages religieux ou non diminue globalement aux États-Unis, mais c’est là encore au sein de l’Église orthodoxe que la baisse est la plus marquée. Les orthodoxes sont en outre plus susceptibles de contracter une alliance interreligieuse que les membres d’autres confessions.... SUITE
Lire aussi Le Washington du père Viktor Potapov
Le nombre de mariages religieux ou non diminue globalement aux États-Unis, mais c’est là encore au sein de l’Église orthodoxe que la baisse est la plus marquée. Les orthodoxes sont en outre plus susceptibles de contracter une alliance interreligieuse que les membres d’autres confessions.... SUITE
Le patriarche Cyrille se rendra les 13 et 14 juin dans la métropole d’Arkhangelsk. Il y présidera les solennités à l’occasion du 25e anniversaire de la canonisation de Saint Jean de Cronstadt. Il officiera le 13 juin les mâtines au chantier de la cathédrale Saint Michel l’Archange.
Lire Un monument à Saint Jean de Cronstadt, le premier dans la capitale, sera bientôt érigé à Moscou
Le 14 juin le patriarche officiera la divine liturgie à la cathédrale de la Dormition, monastère de femmes Saint Jean. Ce monastère se trouve dans le village de Soura où le saint est né. 138 diocèses de Russie et 22 autres pays seront représentés à Soura. Parmi les invités « la famille Saint Jean », communauté des églises, des paroisses et des institutions qui vénèrent tout particulièrement Saint Jean. Cette communauté s’est formée en 2009 lors de la célébration du centenaire du rappel à Dieu du saint. Nombre de groupements et d’associations se consacrant à l’aide aux indigents et à ceux dans le besoin en font part.
Lire Un monument à Saint Jean de Cronstadt, le premier dans la capitale, sera bientôt érigé à Moscou
Le 14 juin le patriarche officiera la divine liturgie à la cathédrale de la Dormition, monastère de femmes Saint Jean. Ce monastère se trouve dans le village de Soura où le saint est né. 138 diocèses de Russie et 22 autres pays seront représentés à Soura. Parmi les invités « la famille Saint Jean », communauté des églises, des paroisses et des institutions qui vénèrent tout particulièrement Saint Jean. Cette communauté s’est formée en 2009 lors de la célébration du centenaire du rappel à Dieu du saint. Nombre de groupements et d’associations se consacrant à l’aide aux indigents et à ceux dans le besoin en font part.
Le primat visitera le voilier « Mir » qui mouillera dans le port à l’occasion du festival de la jeunesse « Morfest 2015 ». Sa Sainteté bénira les participants de la procession maritime qui se rendra d’Arkhangelsk dans l’archipel des Solovki.
Lien Interfax religion Traduction " PO"
Lire aussi Miracles de saint Jean de Cronstadt (1829-1908)
Lien Interfax religion Traduction " PO"
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Cinq cosaques ont parcouru plus de 4 000 kilomètres pour rendre hommage à leurs frères, morts à Avesnes-sur-Helpe pendant la Première Guerre mondiale.
Une panikhide a été officiée en la mémoire des soldats russes tombés lors de la Première guerre. Elle a été dite par le père Jean Dimitrov, diocèse de Chersonèse
Ils s’appelaient Piotr, Nikolaï, Ferkt, Iosif et Nikolaï. Ces cinq soldats russes, décédés en janvier 1917, reposent dans le cimetière militaire d’Avesnes. Cinq tombes qui se distinguent par un ruban bleu et blanc. Ils sont arrivés dans la cité sous-préfecture après avoir été fait prisonniers par les Allemands lors de la bataille de Tannenbergue, en Prusse orientale, en août 1914. Comme 90 000 soldats russes. À l’époque l’Avesnois, et plus globalement le Nord, sont en zone occupée. La main-d’œuvre manque. Les prisonniers russes feront le boulot à Avesnes mais aussi à Glageon ou encore Valenciennes
Une panikhide a été officiée en la mémoire des soldats russes tombés lors de la Première guerre. Elle a été dite par le père Jean Dimitrov, diocèse de Chersonèse
Ils s’appelaient Piotr, Nikolaï, Ferkt, Iosif et Nikolaï. Ces cinq soldats russes, décédés en janvier 1917, reposent dans le cimetière militaire d’Avesnes. Cinq tombes qui se distinguent par un ruban bleu et blanc. Ils sont arrivés dans la cité sous-préfecture après avoir été fait prisonniers par les Allemands lors de la bataille de Tannenbergue, en Prusse orientale, en août 1914. Comme 90 000 soldats russes. À l’époque l’Avesnois, et plus globalement le Nord, sont en zone occupée. La main-d’œuvre manque. Les prisonniers russes feront le boulot à Avesnes mais aussi à Glageon ou encore Valenciennes
Pour qu’on ne les oublie pas
Dimanche après-midi, cinq cosaques venus spécialement d’Orenbourg, dans le sud de l’Oural, se sont rendus au cimetière d’Avesnes-sur-Helpe pour leur rendre hommage. Déposer une rose et une bougie sur leur sépulture. Un prêtre orthodoxe, qui officie à Paris, a ensuite béni les tombes. Un moment solennel et émouvant.
C’est dans le cadre de leur venue, que la Société archéologique et historique de l’arrondissement d’Avesnes a monté l’exposition « Un siècle de relations franco-russes 1812-1917 » à l’office de tourisme. « La présence dans l’Avesnois de ces soldats a été effacée des mémoires, explique Michèle Lannoy, membre de la société et professeur de russe à la retraite. À présent, lorsqu’on commémorera le 11-Novembre, on aura une pensée pour ces cinq qui nous ont bien aidés. »
Lien .La voix du Nord
L’exposition est visible jusqu’au 10 juin à l’office de tourisme d’Avesnes, 41 Place du Général Leclerc. Lundi de 14 h à 17 h. Du mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Dimanche de 14 h 30 à 17 h.
Dimanche après-midi, cinq cosaques venus spécialement d’Orenbourg, dans le sud de l’Oural, se sont rendus au cimetière d’Avesnes-sur-Helpe pour leur rendre hommage. Déposer une rose et une bougie sur leur sépulture. Un prêtre orthodoxe, qui officie à Paris, a ensuite béni les tombes. Un moment solennel et émouvant.
C’est dans le cadre de leur venue, que la Société archéologique et historique de l’arrondissement d’Avesnes a monté l’exposition « Un siècle de relations franco-russes 1812-1917 » à l’office de tourisme. « La présence dans l’Avesnois de ces soldats a été effacée des mémoires, explique Michèle Lannoy, membre de la société et professeur de russe à la retraite. À présent, lorsqu’on commémorera le 11-Novembre, on aura une pensée pour ces cinq qui nous ont bien aidés. »
Lien .La voix du Nord
L’exposition est visible jusqu’au 10 juin à l’office de tourisme d’Avesnes, 41 Place du Général Leclerc. Lundi de 14 h à 17 h. Du mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Dimanche de 14 h 30 à 17 h.
Le couvent d’hommes de Zilantov, dédié à la Sainte-Trinité, fut fondé au XVI siècle, sous le règne d’Ivan le Terrible, dans la banlieue de la ville de Kazan. C’est à sa position géographique que le couvent devait son nom, car il est bâti sur une haute colline qui, d’après les Tatars, servait de nid au dragon Zilante.
En 1917, dix moines y demeuraient avec leur archimandrite Serge (Zaitzev). Après la bataille de Kazan, en été 1918, quand l’Armée Blanche dut se retirer, les bolcheviks, après avoir conquis la colline qui surplombe l’endroit, s’engouffrèrent dans le couvent, rangèrent les moines contre le mur de la cour et les abattirent à coups de carabine. Ceci fait, ils pénétrèrent dans la ville.
Au milieu de la cours désolée du couvent, les cadavres remuèrent soudain. En rampant, un vieux moine sortit du tas, la figure dégoulinante de sang, les joues maculées de morceaux de cervelle arrachés à son voisin de supplice. C’était le père Joseph qu’aucune balle n’avait touché. S’étant assuré que tous ses compagnons étaient bien morts, il partit lentement pour la ville où il se réfugia au couvent Saint Jean-Baptiste, dans lequel il mourut un an plus tard.
En 1917, dix moines y demeuraient avec leur archimandrite Serge (Zaitzev). Après la bataille de Kazan, en été 1918, quand l’Armée Blanche dut se retirer, les bolcheviks, après avoir conquis la colline qui surplombe l’endroit, s’engouffrèrent dans le couvent, rangèrent les moines contre le mur de la cour et les abattirent à coups de carabine. Ceci fait, ils pénétrèrent dans la ville.
Au milieu de la cours désolée du couvent, les cadavres remuèrent soudain. En rampant, un vieux moine sortit du tas, la figure dégoulinante de sang, les joues maculées de morceaux de cervelle arrachés à son voisin de supplice. C’était le père Joseph qu’aucune balle n’avait touché. S’étant assuré que tous ses compagnons étaient bien morts, il partit lentement pour la ville où il se réfugia au couvent Saint Jean-Baptiste, dans lequel il mourut un an plus tard.
Le père Joseph se souvenait avec horreur du sinistre carnage et du corps ensanglanté et déchiré qui s’était écroulé sur lui. Il célébrait fréquemment des liturgies pour le repos de l’âme du père archimandrite Serge et des frères du monastère de Zilantov, ce que continuèrent à faire, après sa mort, les moines du couvent où il s’était réfugié.
Le Seigneur, en permettant qu’un des moines du couvent Zilantov échappa au massacre, voulait nous faire connaître, ainsi qu’à toute l’Eglise, la fin bénie de ces serviteurs de Dieu.
Le Seigneur, en permettant qu’un des moines du couvent Zilantov échappa au massacre, voulait nous faire connaître, ainsi qu’à toute l’Eglise, la fin bénie de ces serviteurs de Dieu.
Ces moines ont été canonisés en 1998 en tant que Saints locaux du diocèse de Kazan. Pendant les années du pouvoir soviétique l’ancien Monastère d’hommes a été rasé et reconstruit à la fin du XX siècle en tant que Couvent de femmes.
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Le prêtre Feodor Guidaspov (1875-1918), parmi les premiers nouveaux martyrs
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Le prêtre Feodor Guidaspov (1875-1918), parmi les premiers nouveaux martyrs
À Bucarest, la plus grande cathédrale orthodoxe du monde, conçue pour durer 500 ans, devrait coûter près de 100 millions d’euros à l’Église roumaine.
À Bucarest, la construction de la cathédrale du Salut de la Nation va coûter près de 100 millions d’euros à l’Église orthodoxe de Roumanie. Le lieu de culte aux dimensions titanesques, dont le chantier est achevé à 60 %, pourra accueillir jusqu’à 6 000 fidèles et sera ainsi la plus grande cathédrale orthodoxe du monde... Suite La Croix
À Bucarest, la construction de la cathédrale du Salut de la Nation va coûter près de 100 millions d’euros à l’Église orthodoxe de Roumanie. Le lieu de culte aux dimensions titanesques, dont le chantier est achevé à 60 %, pourra accueillir jusqu’à 6 000 fidèles et sera ainsi la plus grande cathédrale orthodoxe du monde... Suite La Croix
La chorale d'hommes du diocèse de Chersonèse donnera son premier concert le 12 juin 2015 au Temple protestant de Passy Annonciation à 20h30. Placée sous la direction de Egor Soloviev et fondée à la fin de l'année 2014, elle regroupe des choristes issus de diverses paroisses et a pour vocation de faire connaître les trésors de la musique orthodoxe russe et plus particulièrement ceux de la tradition musicale du monastère de la Trinité Saint-Serge près de Moscou.
Elle assure une fois par mois l'office dominical à la cathédrale des Trois Saints Docteurs de la rue Pétel.
PHOTOS + l'adresse de la page Facebook : ICI
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Мужской хор Московского патриархата Корсунской Епархии дает большой концерт, который состоиться 12 июня 2015 г.
Dans un communiqué publié le 3 juin, le ministère des Affaires étrangères du Patriarcat orthodoxe de Moscou a annoncé la rupture des relations avec l’Église protestante unie de France et avec l’Église presbytérienne d’Écosse, suite à leur décision de permettre la bénédiction des unions homosexuelles.
Lire: Déclaration du service de communication du DREE
En 2003, l’Église orthodoxe russe avait fait de même et pour la même raison avec les épiscopaliens américains, lorsque Gene Robinson, venant de divorcer, avait été « consacré évêque » et avec l’Église de Suède (luthérienne), en 2005, après qu’elle ait décidé de «bénir» les homosexuels. Les relations des orthodoxes avec les protestants sont plus étroites qu’avec l’Église catholique.
Lire: Déclaration du service de communication du DREE
En 2003, l’Église orthodoxe russe avait fait de même et pour la même raison avec les épiscopaliens américains, lorsque Gene Robinson, venant de divorcer, avait été « consacré évêque » et avec l’Église de Suède (luthérienne), en 2005, après qu’elle ait décidé de «bénir» les homosexuels. Les relations des orthodoxes avec les protestants sont plus étroites qu’avec l’Église catholique.
De fait, tant les orthodoxes que les Églises orientales (éthiopienne, copte, arménienne, syriaque et assyrienne) et schismatiques comme les vieux-catholiques, font partie avec protestants et anglicans du Conseil œcuménique des Églises.
L’Église catholique n’a jamais appartenu à ce corps. Ces décisions de l’Église d’Écosse et de l’Église de France ont profondément déçu l’Église orthodoxe russe, car « elles semblent incompatibles avec les règles de la morale chrétienne « , dit sur son site officiel le Département des relations ecclésiastiques extérieures. « Avec douleur, nous devons dire que nous avons aujourd’hui de nouvelles divisions dans le monde chrétien, non seulement dans la théologie, aussi sur les questions morales » Lien
L’Église catholique n’a jamais appartenu à ce corps. Ces décisions de l’Église d’Écosse et de l’Église de France ont profondément déçu l’Église orthodoxe russe, car « elles semblent incompatibles avec les règles de la morale chrétienne « , dit sur son site officiel le Département des relations ecclésiastiques extérieures. « Avec douleur, nous devons dire que nous avons aujourd’hui de nouvelles divisions dans le monde chrétien, non seulement dans la théologie, aussi sur les questions morales » Lien
Le métropolite Makariy de Lviv a été élu jeudi 4 juin nouveau primat de l’Église orthodoxe autocéphale d’Ukraine (EOAU), troisième obédience orthodoxe du pays.
Après la mort du métropolite Mefodij de Kiev, le 27 février dernier, le conseil des évêques l’Église l’avait déjà désigné au poste de locum tenens, jusqu’à l’élection du nouveau primat.
Élu avec 360 voix sur 499 par le concile de l’Église, le métropolite Makariy, né Mykola Maletych, est né le 1er octobre 1944 à Krasne, dans la région de Lviv. Étudiant au séminaire d’Odessa et de Moscou, il a été ordonné prêtre en 1975 dans l’Église orthodoxe d’Ukraine sous la juridiction du Patriarcat de Moscou et a servi dans les régions de Donetsk, Lougansk, Rostov, et Lviv.
Après la mort du métropolite Mefodij de Kiev, le 27 février dernier, le conseil des évêques l’Église l’avait déjà désigné au poste de locum tenens, jusqu’à l’élection du nouveau primat.
Élu avec 360 voix sur 499 par le concile de l’Église, le métropolite Makariy, né Mykola Maletych, est né le 1er octobre 1944 à Krasne, dans la région de Lviv. Étudiant au séminaire d’Odessa et de Moscou, il a été ordonné prêtre en 1975 dans l’Église orthodoxe d’Ukraine sous la juridiction du Patriarcat de Moscou et a servi dans les régions de Donetsk, Lougansk, Rostov, et Lviv.
En 1989, il a quitté l’Église russe pour l’EOAU pour laquelle il a été ordonné évêque de Lviv en 1996. Il a été élevé au rang d’archevêque en 2001, puis de métropolite en 2011.
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Une Église qui a survécu en diaspora
Troisième Église orthodoxe ukrainienne avec 1 million de fidèles (principalement dans la diaspora), l’EOAU, issue d’un mouvement qui avait refusé l’absorption de l’Église ukrainienne par Moscou au XVIIIe siècle, est née officiellement en 1920 au moment de l’éphémère indépendance de l’Ukraine.
Interdite pendant la période soviétique, elle a survécu en diaspora, notamment au Canada, ne pouvant revenir en Ukraine qu’après l’indépendance du pays, en 1991. Sans être reconnue par les autres Églises orthodoxes, elle a cependant longtemps bénéficié de la sympathie du Patriarcat œcuménique de Constantinople.
Mort en 2000, son patriarche Dymytriy avait demandé par testament que son successeur ne soit pas élu avant qu’une solution ne soit trouvée à la division des Églises orthodoxes ukrainiennes. Le métropolite Mefodiy avait alors été élu primat, sans le titre de patriarche.
Division de l’orthodoxie ukrainienne
L’orthodoxie ukrainienne est en effet divisée en trois juridictions. La principale d’entre elles est l’Église orthodoxe d’Ukraine-Patriarcat de Moscou (EUO-PM) forte de 12 000 paroisses et 14 millions de fidèles. Rattachée canoniquement à Moscou, elle y bénéficie d’une très large autonomie. Depuis 2014, elle est dirigée par le métropolite Onufrij de Kiev.
À côté, l’Église orthodoxe d’Ukraine-Patriarcat de Kiev (EUO-PK), forte de 5 000 paroisses et 12 millions de fidèles, est née d’un schisme en 1992 avec l’EUO-PM. Dirigée par le patriarche Filaret, elle n’est pas reconnue par les autres Églises orthodoxes.
Lire aussi Ukraine : On avance peu, mais c'est dans le bon sens!
L’EOAU se dit aujourd’hui prête à envisager une réunification de l’orthodoxie ukrainienne en vue de créer une unique Église d’Ukraine indépendante. Une commission spéciale de cinq personnes a été créée en avril dernier, habilitée à négocier avec le Patriarcat de Kiev et, le cas échéant, le Patriarcat de Moscou, qui estime toutefois que l’orthodoxie ukrainienne bénéficie déjà de son indépendance, rappelant l’autonomie de sa branche au sein de l’Église russe....SUITE La Croix
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Une Église qui a survécu en diaspora
Troisième Église orthodoxe ukrainienne avec 1 million de fidèles (principalement dans la diaspora), l’EOAU, issue d’un mouvement qui avait refusé l’absorption de l’Église ukrainienne par Moscou au XVIIIe siècle, est née officiellement en 1920 au moment de l’éphémère indépendance de l’Ukraine.
Interdite pendant la période soviétique, elle a survécu en diaspora, notamment au Canada, ne pouvant revenir en Ukraine qu’après l’indépendance du pays, en 1991. Sans être reconnue par les autres Églises orthodoxes, elle a cependant longtemps bénéficié de la sympathie du Patriarcat œcuménique de Constantinople.
Mort en 2000, son patriarche Dymytriy avait demandé par testament que son successeur ne soit pas élu avant qu’une solution ne soit trouvée à la division des Églises orthodoxes ukrainiennes. Le métropolite Mefodiy avait alors été élu primat, sans le titre de patriarche.
Division de l’orthodoxie ukrainienne
L’orthodoxie ukrainienne est en effet divisée en trois juridictions. La principale d’entre elles est l’Église orthodoxe d’Ukraine-Patriarcat de Moscou (EUO-PM) forte de 12 000 paroisses et 14 millions de fidèles. Rattachée canoniquement à Moscou, elle y bénéficie d’une très large autonomie. Depuis 2014, elle est dirigée par le métropolite Onufrij de Kiev.
À côté, l’Église orthodoxe d’Ukraine-Patriarcat de Kiev (EUO-PK), forte de 5 000 paroisses et 12 millions de fidèles, est née d’un schisme en 1992 avec l’EUO-PM. Dirigée par le patriarche Filaret, elle n’est pas reconnue par les autres Églises orthodoxes.
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L’EOAU se dit aujourd’hui prête à envisager une réunification de l’orthodoxie ukrainienne en vue de créer une unique Église d’Ukraine indépendante. Une commission spéciale de cinq personnes a été créée en avril dernier, habilitée à négocier avec le Patriarcat de Kiev et, le cas échéant, le Patriarcat de Moscou, qui estime toutefois que l’orthodoxie ukrainienne bénéficie déjà de son indépendance, rappelant l’autonomie de sa branche au sein de l’Église russe....SUITE La Croix
Depuis plusieurs années, la mairie du 7e arrondissement de Paris invite les habitants à découvrir la culture des pays différents à travers le cinéma. Cette année, l'invité d’honneur du festival est la Russie du 8 au 13 juin
Les séances sont gratuites, inscription obligatoire : 01 53 58 75 60.
Au programme : les films "Le lichen des caribous" de Vladimir Toumaev, "L’Arche russe" d’Alexandre Sokurov, "L’Amiral" d’Andreï Kravtchouk, "Urga" de Nikita Mikhalkov, "Les nuits blanches du facteur" d’Andreï Kontchalovski, la projection de dessins animés russes. Dans le cadre du festival, du lundi 8 au samedi 13 juin, la Mairie en partenariat avec l’Ambassade de Russie organise une exposition photographique sur la Seconde Guerre mondiale.
Les séances sont gratuites, inscription obligatoire : 01 53 58 75 60.
Au programme : les films "Le lichen des caribous" de Vladimir Toumaev, "L’Arche russe" d’Alexandre Sokurov, "L’Amiral" d’Andreï Kravtchouk, "Urga" de Nikita Mikhalkov, "Les nuits blanches du facteur" d’Andreï Kontchalovski, la projection de dessins animés russes. Dans le cadre du festival, du lundi 8 au samedi 13 juin, la Mairie en partenariat avec l’Ambassade de Russie organise une exposition photographique sur la Seconde Guerre mondiale.
Découvrez le PROGRAMME de la 14ème édition du festival du 7e art ! Invité d’honneur : La Russie ! Des séances gratuites de cinéma, tous les jours, du 8 au 13 juin 2015 !
Les nationaux russes résidant en R.P.C. viennent de tenir leur 9ème Conférence. Les délégués ont adopté un programme de reconstruction des monuments témoignant de la présence russe dans le pays. Plusieurs ont été estimés prioritaires, cela à Harbin, Dalian et Shen Yun.
La seule église orthodoxe opérante de Harbin, celle de la Protection de la Mère de Dieu, sera rénovée, l'église de la Mère de Dieu d'Ivérie qui depuis 1966 se trouve pratiquement en ruines sera reconstruite. Le cimetière russe sera déclaré mémoriel.
La seule église orthodoxe opérante de Harbin, celle de la Protection de la Mère de Dieu, sera rénovée, l'église de la Mère de Dieu d'Ivérie qui depuis 1966 se trouve pratiquement en ruines sera reconstruite. Le cimetière russe sera déclaré mémoriel.
A Shen Yun les autorités locales transporteront dans un nouvel endroit l'église du Christ-Sauveur et la rénoveront. Des spécialistes venus de Russie referont l'intérieur ainsi que les fresques de cette église. La première pierre de cette église a été posée le 8 septembre 1911 au centre d'un grand cimetière militaire russe. Des travaux de réfection seront entrepris pour remettre en état un grand calvaire érigé là où en 1904 des combats acharnés se sont déroulés entre les armées russe et nippone.
A Dalian sera reconstruite l'église Saint Michel détruite pendant la révolution culturelle (1966-1976). On y projette la réfection du cimetière russe. Un soutien sera accordé dans ces travaux par des institutions en Russie et par la diaspora. Lien ROUBLEV Traduction Anna M.
A Dalian sera reconstruite l'église Saint Michel détruite pendant la révolution culturelle (1966-1976). On y projette la réfection du cimetière russe. Un soutien sera accordé dans ces travaux par des institutions en Russie et par la diaspora. Lien ROUBLEV Traduction Anna M.
Harbin est sans doute la seule ville de Chine où dans la même rue vous trouverez une mosquée, une Eglise orthodoxe, un temple protestant, une synagogue et une Eglise catholique..
La Cathédrale Sainte-Sophie en russe Храм Софии Премудрости Божьей en chinois 圣索菲亚大教堂 est située au centre de Harbin, sur la rue Zhaolin ou la rue de la distribution d’eau, la rue Vodoprovodnaya, comme l’appelaient les Russes de Harbin. Plus grande église orthodoxe d’Extrême-Orient, c’est un bâtiment mixte en bois et en brique, typique du style russe.
En faisant le tour de la cathédrale, on peut constater que son tracé au sol représente une croix. Vue de l’extérieur, on distingue au premier coup d’oeil les murs rouges faits de briques et la finesse des ornements, autour des fenêtres et sous le dôme en oignon. Le clocher se situe au-dessus de la porte principale. Un grand soin a été apporté à tous les détails, jusqu’aux quatre portes en bois de l’édifice, toutes délicatement gravées.
C’est en mars 1907, suivant la construction du Chemin de fer de l’est chinois, que les troupes de la quatrième division d’infanterie de l’Empire de Russie ont entrepris la construction de la cathédrale. Cette même année, le commerçant Ilya Fedorovitch Tchistiakov avança les capitaux pour la construction d’une charpente en bois.
En 1911, la cathédrale se fit agrandir, avec une couche de briques à l’extérieur des murs, en bois dès l’origine, faisant évoluer la structure de l’édifice vers une mixité bois et brique. Une deuxième extension à grande échelle fut entreprise en 1923, pour se terminer le 25 novembre 1932, lui conférant son apparence actuelle et une capacité de 2000 places.
Avec le départ de la communauté russe de Harbin, la cathédrale a dépéri un temps à cause du manque de fidèles, et a même été menacée de destruction pendant la Révolution culturelle, qui vit la disparition d’autres bâtiments religieux de la ville, comme l’Eglise Saint-Nicolas. Restaurée grâce aux dons de nombreux Russes, elle a ensuite été transformée en juin 1997 en musée d’art architectural de la ville de Harbin, et classée comme bâtiment protégé au patrimoine national. Lien
La Cathédrale Sainte-Sophie en russe Храм Софии Премудрости Божьей en chinois 圣索菲亚大教堂 est située au centre de Harbin, sur la rue Zhaolin ou la rue de la distribution d’eau, la rue Vodoprovodnaya, comme l’appelaient les Russes de Harbin. Plus grande église orthodoxe d’Extrême-Orient, c’est un bâtiment mixte en bois et en brique, typique du style russe.
En faisant le tour de la cathédrale, on peut constater que son tracé au sol représente une croix. Vue de l’extérieur, on distingue au premier coup d’oeil les murs rouges faits de briques et la finesse des ornements, autour des fenêtres et sous le dôme en oignon. Le clocher se situe au-dessus de la porte principale. Un grand soin a été apporté à tous les détails, jusqu’aux quatre portes en bois de l’édifice, toutes délicatement gravées.
C’est en mars 1907, suivant la construction du Chemin de fer de l’est chinois, que les troupes de la quatrième division d’infanterie de l’Empire de Russie ont entrepris la construction de la cathédrale. Cette même année, le commerçant Ilya Fedorovitch Tchistiakov avança les capitaux pour la construction d’une charpente en bois.
En 1911, la cathédrale se fit agrandir, avec une couche de briques à l’extérieur des murs, en bois dès l’origine, faisant évoluer la structure de l’édifice vers une mixité bois et brique. Une deuxième extension à grande échelle fut entreprise en 1923, pour se terminer le 25 novembre 1932, lui conférant son apparence actuelle et une capacité de 2000 places.
Avec le départ de la communauté russe de Harbin, la cathédrale a dépéri un temps à cause du manque de fidèles, et a même été menacée de destruction pendant la Révolution culturelle, qui vit la disparition d’autres bâtiments religieux de la ville, comme l’Eglise Saint-Nicolas. Restaurée grâce aux dons de nombreux Russes, elle a ensuite été transformée en juin 1997 en musée d’art architectural de la ville de Harbin, et classée comme bâtiment protégé au patrimoine national. Lien
Harbin - le cimetière russe en 1950 Photo Разрушенное православное кладбище, 1950-е годы
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Le Centre culturel « Pokrovskye Vorota » a réuni le 3 juin une Table ronde dont le sujet était « Les écrivains chrétiens anglais et français. La nature de leur foi ? »
La soirée était modérée par Jean-François Thiry, directeur du centre. Il était assisté par Egor Agafonov de l’Institut de théologie Saint Tikhon.
Plusieurs ouvrages publiés par les éditions Khristianskaya Biblioteka ont été présentés : François Mauriac « Ce que je crois » et Simon Tugwell «Entretiens sur les Béatitudes » Vadim Matissov, directeur des éditions, a parlé de la production de Khristianskaya Biblioteka.
Sur PO livres "Khristianskaya Biblioteka" ICI et ICI et ICI
La soirée était modérée par Jean-François Thiry, directeur du centre. Il était assisté par Egor Agafonov de l’Institut de théologie Saint Tikhon.
Plusieurs ouvrages publiés par les éditions Khristianskaya Biblioteka ont été présentés : François Mauriac « Ce que je crois » et Simon Tugwell «Entretiens sur les Béatitudes » Vadim Matissov, directeur des éditions, a parlé de la production de Khristianskaya Biblioteka.
Sur PO livres "Khristianskaya Biblioteka" ICI et ICI et ICI
Jean-François Thiry a dans son exposé traité de la Révolution française qui, au XVIIIe siècle, a détruit les églises et les monastères et interdit les communautés de croyants. La Restauration qui a suivi la révolution fait passer des lois qui consacrent la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
La guerre de 1870 avec l’Allemagne débouche pour la France sur une honteuse capitulation. C’est dans ce contexte qu’apparaissent des personnalités qui, pour des raisons diverses, reviennent en Eglise. Elles témoignent de leur foi. La foi chrétienne renaît non sous une forme structurelle ou communautaire mais, comme aux premiers siècles, à partir de zéro!
Egor Agafonov a rappelé que le XXe siècle a produit toute une école d’écrivains chrétiens. Il a analysé l’éternel et conflictuel dialogue franco-britannique, dialogue réciproquement enrichissant.
Comment définir la notion « écrivain chrétien » ? Peut-on en parler en général ? Nous est-il important de savoir à quelle religion appartient tel ou tel auteur ? Comment définir Chesterton, Tolkien, Lewis, etc. ? Dans quelle mesure étaient-ils chrétiens et quels sont les traits déterminants de leurs œuvres ? Il y a aussi Elliot, poète indubitablement chrétien qui s’était converti.
La guerre de 1870 avec l’Allemagne débouche pour la France sur une honteuse capitulation. C’est dans ce contexte qu’apparaissent des personnalités qui, pour des raisons diverses, reviennent en Eglise. Elles témoignent de leur foi. La foi chrétienne renaît non sous une forme structurelle ou communautaire mais, comme aux premiers siècles, à partir de zéro!
Egor Agafonov a rappelé que le XXe siècle a produit toute une école d’écrivains chrétiens. Il a analysé l’éternel et conflictuel dialogue franco-britannique, dialogue réciproquement enrichissant.
Comment définir la notion « écrivain chrétien » ? Peut-on en parler en général ? Nous est-il important de savoir à quelle religion appartient tel ou tel auteur ? Comment définir Chesterton, Tolkien, Lewis, etc. ? Dans quelle mesure étaient-ils chrétiens et quels sont les traits déterminants de leurs œuvres ? Il y a aussi Elliot, poète indubitablement chrétien qui s’était converti.
Jean-François Thiry a énuméré des auteurs dont les cheminement vers l’église n’ont pas été les mêmes : Paul Claudel, François Mauriac, Georges Bernanos. Les écrivains chrétiens sont assimilables aux saints qui ont laissé une trace dans l’histoire, ce qui n’est pas le cas de tous les homes de bien. Charles Péguy est l’un d’entre eux. A la différence des anglais, les français qui se sont tournés vers la foi se montrent engagés et même militants. Ils s’immiscent dans le social comme dans le politique.
Le traducteur Nicolas Epple estime que les anglais sont moins passionnés, bien plus traditionnels et conservateurs que les français. L’Angleterre étant une île, elle n’a pas eu à vivre les tragédies du XXe siècle. Cependant, Chesterton et Lewis, versent dans l’apologétique et l’homilétique. Je relis Mauriac et je constate ces différences dans les cultures : Mauriac traite de son vécu, de la grâce et de la pureté. Lewis bâtit tout à nouveau, à partir d’un champ de ruines. Il parle à peine de soi-même. Engagement et vie intérieure chez les français, éloignement par rapport à la vie de la cité chez les anglais, et désir de convaincre leurs lecteurs.
Comment la Russie a perçu ces deux traditions dans la période post soviétique ? Egor Agafonov estime que les essais de Chesterton, traduits avec abnégation par Natalie Trauberg, ainsi que les textes de Lewis ont été très sollicités car apologétiques.
Le livre de Mauriac présenté aujourd’hui a été traduit par Z. Masslenikova, ceci à la demande du père Alexandre Men.
L’archiprêtre Alexandre Borissov a de tout cœur remercié les organisateurs de la soirée et rappelé qu’en Russie la littérature chrétienne a été, pour des raisons évidentes, omise pendant longtemps. Les auteurs anglais et français ont pu combler cette lacune.
Traduction "PO"
Le traducteur Nicolas Epple estime que les anglais sont moins passionnés, bien plus traditionnels et conservateurs que les français. L’Angleterre étant une île, elle n’a pas eu à vivre les tragédies du XXe siècle. Cependant, Chesterton et Lewis, versent dans l’apologétique et l’homilétique. Je relis Mauriac et je constate ces différences dans les cultures : Mauriac traite de son vécu, de la grâce et de la pureté. Lewis bâtit tout à nouveau, à partir d’un champ de ruines. Il parle à peine de soi-même. Engagement et vie intérieure chez les français, éloignement par rapport à la vie de la cité chez les anglais, et désir de convaincre leurs lecteurs.
Comment la Russie a perçu ces deux traditions dans la période post soviétique ? Egor Agafonov estime que les essais de Chesterton, traduits avec abnégation par Natalie Trauberg, ainsi que les textes de Lewis ont été très sollicités car apologétiques.
Le livre de Mauriac présenté aujourd’hui a été traduit par Z. Masslenikova, ceci à la demande du père Alexandre Men.
L’archiprêtre Alexandre Borissov a de tout cœur remercié les organisateurs de la soirée et rappelé qu’en Russie la littérature chrétienne a été, pour des raisons évidentes, omise pendant longtemps. Les auteurs anglais et français ont pu combler cette lacune.
Traduction "PO"
Des représentants de l'Eglise orthodoxe d'Ukraine, patriarcat de Moscou (PM) ont été officiellement invités à participer au Concile local de L'Église Orthodoxe autocéphale d'Ukraine (UAOC) qui s'est tenu à Kiev pour pourvoir à l'élection de son primat suite au rappel à Dieu en février dernier du métropolite Méthode qui occupait cette charge avec le titre de "métropolite de Kiev et de toute l'Ukraine". Le Concile local compte 499 participants.
Les représentants de l'EOU-PM ont transmis la proposition du métropolite de Kiev et d'Ukraine Onuphre de renouer le dialogue entre les deux Églises en menant les discussions dans un esprit ecclésial et non politique. Ils ont noté avec satisfaction que "l'UAOC ne fait pas preuve d'agressivité à l'égard de lEOU-PM contrairement à d'autres…"
Les représentants de l'EOU-PM ont transmis la proposition du métropolite de Kiev et d'Ukraine Onuphre de renouer le dialogue entre les deux Églises en menant les discussions dans un esprit ecclésial et non politique. Ils ont noté avec satisfaction que "l'UAOC ne fait pas preuve d'agressivité à l'égard de lEOU-PM contrairement à d'autres…"
C'est le métropolite de Lviv Macaire qui a été élu primat. Dans son discours après l'élection, le nouveau primat a déclaré "qu'il ferait tout pour parvenir à l'unification des juridictions orthodoxes en Ukraine" en ajoutant qu'il espérait la création d'une Église autocéphale unie. Lire aussi Pravoslavie ru
Notons que le secrétaire du synode et chef du service d'information du prétendu patriarcat de Kiev , le métropolite Eustrati a violemment critiqué les documents adoptés par le concile de l'UAOC sur sa page Facebook. Il les considère trop favorables à l'EOU-PM et négatives envers le prétendu patriarcat de Kiev.
***
Situation de l'orthodoxie en Ukraine
D'après un sondage effectué en novembre 2010 (http://www.radonezh.ru/analytic/14313.html), 78% d'Ukrainiens se déclarent croyants et plus de 67% Orthodoxes. Mais ceux-ci sont divisés entre 2 juridictions issues de l'Eglise russe et plusieurs autres de moindre importance (voir "L'Ukraine orthodoxe",http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/L-Ukraine-orthodoxe-ORTHODOXIE-MAJORITAIRE-MAIS-DIVISEE-1_a1117.html, pour plus de détails).
- l'Eglise Orthodoxe Autonome d'Ukraine – Patriarcat de Moscou: UOC (PM), seule Église canonique, est la première Église d'Ukraine avec 46% des Ukrainiens d'après le sondage ci-dessus (d'autres sondages lui accordent environ 30%, à égalité voire au dessous de l'UOC-KP ci-dessous). Elle bénéficie d'une très large autonomie au sein du patriarcat de Moscou depuis 1990. Présente dans toute l'Ukraine elle jouie d'un quasi-monopole dans les régions à majorité russophones. l'UOC-PM compte 45 diocèses, 11 704 paroisses, 9 518 clercs (Institut de la liberté religieuse (9).
- L'Église orthodoxe d'Ukraine, prétendu Patriarcat de Kiev (UOC-KP), non canonique , est née en 1992 quand le métropolite Philarète, déçu de ne pas avoir été élu patriarche de Moscou en 1990, profite du soutien des autorités pour faire proclamer "le patriarcat de Kiev" par quelques évêques du patriarcat de Moscou et de l'Eglise autocéphale d'Ukraine. En 2010 elle compte 34 diocèses, 4251 paroisses, 3041 prêtres (ibid.) et le sondage ci-dessus la crédite de l'appartenance de 22% des Ukrainiens (d'autres sondages lui accordent jusqu'à 35%, à égalité voire au dessus de l'UOC- PM). Elle semble peu présente dans les régions russophones.
· L'Église Orthodoxe autocéphale d'Ukraine (UAOC), non canonique, 12 diocèses, 668 clercs, 1194 paroisses (ibid.) et moins de 1% dans les sondages. Continuatrice de l'Eglise autonome des provinces occidentales d'avant guerre, l'OUAC se réimplanta vers 1990 avec le soutien des autorités, surtout dans les provinces occidentales d'Ukraine, mais sa présence reste clairement très limitée.
· Il existe aussi d'autres groupes très minoritaires qui se sont crées au cours des années 1990-2000, en particulier lors de la réunification de l'Eglise russe avec l'Eglise Hors Frontière (2007). Ils sont généralement liés à des paroisses à l'étranger mais ne comptent guère plus de quelques dizaines de communautés et leur influence n'est pas mesurable...
V.G.
Notons que le secrétaire du synode et chef du service d'information du prétendu patriarcat de Kiev , le métropolite Eustrati a violemment critiqué les documents adoptés par le concile de l'UAOC sur sa page Facebook. Il les considère trop favorables à l'EOU-PM et négatives envers le prétendu patriarcat de Kiev.
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Situation de l'orthodoxie en Ukraine
D'après un sondage effectué en novembre 2010 (http://www.radonezh.ru/analytic/14313.html), 78% d'Ukrainiens se déclarent croyants et plus de 67% Orthodoxes. Mais ceux-ci sont divisés entre 2 juridictions issues de l'Eglise russe et plusieurs autres de moindre importance (voir "L'Ukraine orthodoxe",http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/L-Ukraine-orthodoxe-ORTHODOXIE-MAJORITAIRE-MAIS-DIVISEE-1_a1117.html, pour plus de détails).
- l'Eglise Orthodoxe Autonome d'Ukraine – Patriarcat de Moscou: UOC (PM), seule Église canonique, est la première Église d'Ukraine avec 46% des Ukrainiens d'après le sondage ci-dessus (d'autres sondages lui accordent environ 30%, à égalité voire au dessous de l'UOC-KP ci-dessous). Elle bénéficie d'une très large autonomie au sein du patriarcat de Moscou depuis 1990. Présente dans toute l'Ukraine elle jouie d'un quasi-monopole dans les régions à majorité russophones. l'UOC-PM compte 45 diocèses, 11 704 paroisses, 9 518 clercs (Institut de la liberté religieuse (9).
- L'Église orthodoxe d'Ukraine, prétendu Patriarcat de Kiev (UOC-KP), non canonique , est née en 1992 quand le métropolite Philarète, déçu de ne pas avoir été élu patriarche de Moscou en 1990, profite du soutien des autorités pour faire proclamer "le patriarcat de Kiev" par quelques évêques du patriarcat de Moscou et de l'Eglise autocéphale d'Ukraine. En 2010 elle compte 34 diocèses, 4251 paroisses, 3041 prêtres (ibid.) et le sondage ci-dessus la crédite de l'appartenance de 22% des Ukrainiens (d'autres sondages lui accordent jusqu'à 35%, à égalité voire au dessus de l'UOC- PM). Elle semble peu présente dans les régions russophones.
· L'Église Orthodoxe autocéphale d'Ukraine (UAOC), non canonique, 12 diocèses, 668 clercs, 1194 paroisses (ibid.) et moins de 1% dans les sondages. Continuatrice de l'Eglise autonome des provinces occidentales d'avant guerre, l'OUAC se réimplanta vers 1990 avec le soutien des autorités, surtout dans les provinces occidentales d'Ukraine, mais sa présence reste clairement très limitée.
· Il existe aussi d'autres groupes très minoritaires qui se sont crées au cours des années 1990-2000, en particulier lors de la réunification de l'Eglise russe avec l'Eglise Hors Frontière (2007). Ils sont généralement liés à des paroisses à l'étranger mais ne comptent guère plus de quelques dizaines de communautés et leur influence n'est pas mesurable...
V.G.
André Zolotov (RIA) pour Pravoslavie i Mir Traduction "PO"
Ce drame est connu sous le nom de Tragédie de Drau ou Massacre des Cosaques de Lienz. Un grand nombre de cosaques sera également exécuté dans la zone d'occupation soviétique de l'Autriche.
Les médias et les réseaux sociaux russes ont récemment beaucoup parlé de la petite ville autrichienne de Lienz: l'un des responsables du mouvement cosaque, Vladimir Melikhov, a accusé la police de l'air et des frontières russes d'avoir délibérément endommagé son passeport a l'aéroport de Domodevo afin qu'il ne puisse assister aux cérémonies de Lienz.
Une panikhide a été officiée début juin sur les berges de la rivière Drau, à Lienz en Autriche. C’’était pour commémorer l’anniversaire de la tragédie de Lienz. L’assistance était très nombreuse. Une chapelle en bois relevant de l’EORHF a été consacrée à la Protection de la Mère de Dieu et au saint tzesarevitch Alexis. Assistaient à la cérémonie Monseigneur Marc (Arndt) archevêque de Berlin et de Grande-Bretagne ainsi que l’archevêque de Genève Michel (Donskov). La chapelle a pu être construite grâce aux résultats d’une collecte organisée dans le monde entier.
Ceux venus de Russie ainsi que des cosaques résidant en Allemagne, en Australie et au Canada ont prié pour le patriarche Cyrille, primat des deux branches de l’Eglise orthodoxe russe qui se sont réunies en 2007.
Il s’agit d’un évènement douloureux et tragique jusqu’à présent peu étudié. La majorité des Russes continue à penser que les cosaques avaient trahi le pays.
Ce drame est connu sous le nom de Tragédie de Drau ou Massacre des Cosaques de Lienz. Un grand nombre de cosaques sera également exécuté dans la zone d'occupation soviétique de l'Autriche.
Les médias et les réseaux sociaux russes ont récemment beaucoup parlé de la petite ville autrichienne de Lienz: l'un des responsables du mouvement cosaque, Vladimir Melikhov, a accusé la police de l'air et des frontières russes d'avoir délibérément endommagé son passeport a l'aéroport de Domodevo afin qu'il ne puisse assister aux cérémonies de Lienz.
Une panikhide a été officiée début juin sur les berges de la rivière Drau, à Lienz en Autriche. C’’était pour commémorer l’anniversaire de la tragédie de Lienz. L’assistance était très nombreuse. Une chapelle en bois relevant de l’EORHF a été consacrée à la Protection de la Mère de Dieu et au saint tzesarevitch Alexis. Assistaient à la cérémonie Monseigneur Marc (Arndt) archevêque de Berlin et de Grande-Bretagne ainsi que l’archevêque de Genève Michel (Donskov). La chapelle a pu être construite grâce aux résultats d’une collecte organisée dans le monde entier.
Ceux venus de Russie ainsi que des cosaques résidant en Allemagne, en Australie et au Canada ont prié pour le patriarche Cyrille, primat des deux branches de l’Eglise orthodoxe russe qui se sont réunies en 2007.
Il s’agit d’un évènement douloureux et tragique jusqu’à présent peu étudié. La majorité des Russes continue à penser que les cosaques avaient trahi le pays.
Une exposition consacrée aux cosaques a été inaugurée dans les locaux de la gare de Lienz.
Le protodiacre Georges Kobro (cathédrale de Munich, EORHF) a présenté une communication sur le sujet à l’église catholique Saint Antoine qui a été mise à la disposition de la communauté orthodoxe.
Nous commémorons, a dit l’un des participants, le crime commis par les Anglais qui ont trahi les cosaques en les remettant aux autorités soviétiques. Pour la plupart ils ont été fusillés sur place. Près de 300 d’entre eux sont inhumés ici. Beaucoup d’entre eux se sont noyés dans cette rivière. Un très grands nombre de femmes et d’enfants ont été déportés dans les camps soviétiques dont ils ne sont pas revenus. Nous évoquons souvent les crimes de guerre commis par les nazis mais nous passons sous silence ceux commis par les Anglais.
Le protodiacre Georges Kobro (cathédrale de Munich, EORHF) a présenté une communication sur le sujet à l’église catholique Saint Antoine qui a été mise à la disposition de la communauté orthodoxe.
Nous commémorons, a dit l’un des participants, le crime commis par les Anglais qui ont trahi les cosaques en les remettant aux autorités soviétiques. Pour la plupart ils ont été fusillés sur place. Près de 300 d’entre eux sont inhumés ici. Beaucoup d’entre eux se sont noyés dans cette rivière. Un très grands nombre de femmes et d’enfants ont été déportés dans les camps soviétiques dont ils ne sont pas revenus. Nous évoquons souvent les crimes de guerre commis par les nazis mais nous passons sous silence ceux commis par les Anglais.
Mathilda Walner, 91 ans, résidant à Lienz, a été l’un des témoins oculaires de ces évènements. Elle était présente à l’office.
L’historien britannique Nicolas Tolstoy a publié en 1979 une monographie intitulée « Les victimes de Yalta » consacrée au rapatriement forcé des Russes par les Alliés occidentaux.
Ce texte est très intéressant dans son intégralité. Traduction P.O. abrégée.
***
Le massacre des Cosaques de Lienz
Le 28 mai 1945, les Britanniques (selon l'accord sur la restitution des collaborateurs soviétiques à l'URSS signé à la conférence de Yalta) arrivent à Lienz et arrêtent 2 046 officiers cosaques qui sont envoyés en Union soviétique où la majorité d'entre eux seront jugés pour collaboration avec les nazis et pour crimes de guerre commis en URSS entre 1942 et 1944.
Cela signifiait le peloton d’exécution pour les officiers, et pour tous les autres, femmes et enfants compris, la déportation en Sibérie. Refusant de partir en URSS entre les mains de l'Armée Rouge et du NKVD, certains préfèrent se suicider avec leur famille. Beaucoup, pour éviter la torture des goulags, opteront pour un suicide collectif : en mai 1945, avec leurs chevaux et familles, ils seront nombreux à se jeter en masse dans les eaux de la Drava, mourant noyés9.
Le 1er juin, plus de 30 000 Cosaques (y compris des femmes et des enfants) sont déportés par wagons à bestiaux vers l'Union Soviétique. Une mutinerie éclate et l’armée britannique massacre près de 300 cosaques, y compris femmes et enfants 10.
Ce drame est connu sous le nom de Tragédie de Drau ou Massacre des Cosaques de LienzNote . Un grand nombre de cosaques sera également exécuté dans la zone d'occupation soviétique de l'Autriche.
Un mémorial des Cosaques massacrés par l'armée britanniques se trouve au lieu-dit Peggetz.
Les hommes de troupe et les civils, condamnés à huit ans de travaux forcés, seront dispersés en Sibérie. Les officiers de l'encadrement allemand seront condamnés uniformément à vingt-cinq ans de travaux forcés. Beaucoup d'entre eux mourront en captivité11.
En 1947, les généraux Piotr Krasnov, Andreï Chkouro, Timofeï Domanov, Sultan Ghirey-Keletch, Simon Krasnov et Helmuth von Pannwitz (qui, en tant que dernier commandant de la 1re Division Cosaque, voulait partager le sort de ses hommes et s'était livré volontairement aux Soviétiques10) sont envoyés à l'échafaud par les autorités soviétiques après vingt mois de captivité, une longue instruction et un procès-éclair. Ivan Kononov, bien que traqué par le KGB, sera le seul général russe de la Wehrmacht échappant à la vengeance de Staline contre les traîtres au régime3.
Les cosaques survivants ayant collaboré avec les Allemands seront amnistiés sous Khrouchtchev en 1955. Suite LIEN
L’historien britannique Nicolas Tolstoy a publié en 1979 une monographie intitulée « Les victimes de Yalta » consacrée au rapatriement forcé des Russes par les Alliés occidentaux.
Ce texte est très intéressant dans son intégralité. Traduction P.O. abrégée.
***
Le massacre des Cosaques de Lienz
Le 28 mai 1945, les Britanniques (selon l'accord sur la restitution des collaborateurs soviétiques à l'URSS signé à la conférence de Yalta) arrivent à Lienz et arrêtent 2 046 officiers cosaques qui sont envoyés en Union soviétique où la majorité d'entre eux seront jugés pour collaboration avec les nazis et pour crimes de guerre commis en URSS entre 1942 et 1944.
Cela signifiait le peloton d’exécution pour les officiers, et pour tous les autres, femmes et enfants compris, la déportation en Sibérie. Refusant de partir en URSS entre les mains de l'Armée Rouge et du NKVD, certains préfèrent se suicider avec leur famille. Beaucoup, pour éviter la torture des goulags, opteront pour un suicide collectif : en mai 1945, avec leurs chevaux et familles, ils seront nombreux à se jeter en masse dans les eaux de la Drava, mourant noyés9.
Le 1er juin, plus de 30 000 Cosaques (y compris des femmes et des enfants) sont déportés par wagons à bestiaux vers l'Union Soviétique. Une mutinerie éclate et l’armée britannique massacre près de 300 cosaques, y compris femmes et enfants 10.
Ce drame est connu sous le nom de Tragédie de Drau ou Massacre des Cosaques de LienzNote . Un grand nombre de cosaques sera également exécuté dans la zone d'occupation soviétique de l'Autriche.
Un mémorial des Cosaques massacrés par l'armée britanniques se trouve au lieu-dit Peggetz.
Les hommes de troupe et les civils, condamnés à huit ans de travaux forcés, seront dispersés en Sibérie. Les officiers de l'encadrement allemand seront condamnés uniformément à vingt-cinq ans de travaux forcés. Beaucoup d'entre eux mourront en captivité11.
En 1947, les généraux Piotr Krasnov, Andreï Chkouro, Timofeï Domanov, Sultan Ghirey-Keletch, Simon Krasnov et Helmuth von Pannwitz (qui, en tant que dernier commandant de la 1re Division Cosaque, voulait partager le sort de ses hommes et s'était livré volontairement aux Soviétiques10) sont envoyés à l'échafaud par les autorités soviétiques après vingt mois de captivité, une longue instruction et un procès-éclair. Ivan Kononov, bien que traqué par le KGB, sera le seul général russe de la Wehrmacht échappant à la vengeance de Staline contre les traîtres au régime3.
Les cosaques survivants ayant collaboré avec les Allemands seront amnistiés sous Khrouchtchev en 1955. Suite LIEN
Le président russe Vladimir Poutine sera reçu au Vatican par le pape François, pour la deuxième fois depuis l’élection du pape argentin
« Le président Poutine se rendra au Vatican pour rencontrer le pape dans l’après-midi du mercredi 10 juin », a indiqué jeudi 4 juin le porte-parole adjoint du Saint-Siège, le P. Ciro Benedettini, alors que l’est de l’Ukraine connaît une nouvelle flambée de violences.
En novembre 2013, le président russe s’était déjà rendu au Vatican pour rencontrer le nouveau pape.
« Le président Poutine se rendra au Vatican pour rencontrer le pape dans l’après-midi du mercredi 10 juin », a indiqué jeudi 4 juin le porte-parole adjoint du Saint-Siège, le P. Ciro Benedettini, alors que l’est de l’Ukraine connaît une nouvelle flambée de violences.
En novembre 2013, le président russe s’était déjà rendu au Vatican pour rencontrer le nouveau pape.
Le Kremlin avait annoncé lundi 1er juin que M. Poutine prévoyait de se rendre dans les prochains jours à Milan, où se tient l’Exposition universelle depuis le 1er mai.
La visite du chef de l’État russe au Vatican se produira dans un contexte de tensions toujours vives entre Moscou et les Occidentaux dues à la crise ukrainienne....Suite "La Croix"
La visite du chef de l’État russe au Vatican se produira dans un contexte de tensions toujours vives entre Moscou et les Occidentaux dues à la crise ukrainienne....Suite "La Croix"
La première Liturgie a été célébrée le 31 mai 2015 dans l'église flambant neuve de Bouranovo, village de 650 habitants sur la Volga, en Oudmourtie (plus de 1000 Km à l'est de Moscou.) Ce village a acquis une notoriété internationale lorsque le "chœur des grand-mères" de ce village, les “Bouranovskie Babouchki”, a gagné la deuxième place du concours "Eurovision 2012" VIDÉO
Ce groupe de chant sortant de l'ordinaire – la plus jeune a 44 ans et l’aînée 76, s'était lancé dans l'aventure pour récolter l'argent nécessaire à la construction d'une église dans ce village qui n'en avait pas: l'église précédente, construite en 1865 avait été détruite à la fin des années 1930. Une maison de prière avait commencé à fonctionner après 1990 et en 2010, pour fêter les 300 ans de la fondation du village, une circonscription était lancée par "les mamies" pour financer une église. Et elles ont tenu parole, consacrant leurs honoraires à ce projet qui a déjà couté plus de 400 000 euro (16 millions de RUR)… et il reste à terminer la décoration intérieure et les abords.
Ce groupe de chant sortant de l'ordinaire – la plus jeune a 44 ans et l’aînée 76, s'était lancé dans l'aventure pour récolter l'argent nécessaire à la construction d'une église dans ce village qui n'en avait pas: l'église précédente, construite en 1865 avait été détruite à la fin des années 1930. Une maison de prière avait commencé à fonctionner après 1990 et en 2010, pour fêter les 300 ans de la fondation du village, une circonscription était lancée par "les mamies" pour financer une église. Et elles ont tenu parole, consacrant leurs honoraires à ce projet qui a déjà couté plus de 400 000 euro (16 millions de RUR)… et il reste à terminer la décoration intérieure et les abords.
La première Liturgie a rassemblé plus de cent personnes venues du village et des environs et les “Bouranovskie Babouchki” continuent leur carrière musicales pour compléter le financement du projet…
Source V. Golovanow pour "PO"
Source V. Golovanow pour "PO"
Iossif Berger, se présentant comme étant le rabbin de la tombe du roi David, vient de déclarer : « Nous sommes auprès de la sépulture du roi David et il ne doit pas y avoir de crucifix dans ce lieu, cela est interdit par la Torah ».
Des témoins disent qu’en ce jour plus de 100 juifs ultra orthodoxes se sont réunis à l’aube auprès de la tombe du roi David pour (comme ils l’ont expliqué) protester contre la profanation de ce lieu saint.
La Sainte Pentecôte est l’une des peu nombreuses fêtes lors desquelles les juifs autorisent la célébration d’un divin office dans le Cénacle qui se situe au-dessus de la tombe du roi David et d’une synagogue. Les militants ont tenté de faire obstruction à la célébration de l’office. Dès que les chrétiens ont commencé l’office les activistes juifs ont barré l’accès au Cénacle.
Des témoins disent qu’en ce jour plus de 100 juifs ultra orthodoxes se sont réunis à l’aube auprès de la tombe du roi David pour (comme ils l’ont expliqué) protester contre la profanation de ce lieu saint.
La Sainte Pentecôte est l’une des peu nombreuses fêtes lors desquelles les juifs autorisent la célébration d’un divin office dans le Cénacle qui se situe au-dessus de la tombe du roi David et d’une synagogue. Les militants ont tenté de faire obstruction à la célébration de l’office. Dès que les chrétiens ont commencé l’office les activistes juifs ont barré l’accès au Cénacle.
Il a fallu faire venir le service de sécurité israélien et mener de laborieuses négociations avant de pouvoir faire évacuer les activistes.
Les juifs ont, par l’intermédiaire de la police, exigé que de l’encens ne soit pas brulé, de ne pas allumer de cierges et de ne pas élever de crucifix. C’est pour la première fois que de telles exigences ont été formulées. Il a fallu retarder l’office de trente minutes, seuls dix croyants ont pu entrer dans le Cénacle.
Pravoslavie ru Traduction "PO"
Lire aussi Crissements de freins et klaxons dès l’aube troublent la quiétude d’un monastère orthodoxe de Jérusalem
Jérusalem: Appel au respect des Lieux saints des trois religions
Les juifs ont, par l’intermédiaire de la police, exigé que de l’encens ne soit pas brulé, de ne pas allumer de cierges et de ne pas élever de crucifix. C’est pour la première fois que de telles exigences ont été formulées. Il a fallu retarder l’office de trente minutes, seuls dix croyants ont pu entrer dans le Cénacle.
Pravoslavie ru Traduction "PO"
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Le père Michel Wang Quansheng est né vers 1925 (la date précise reste inconnue). Son sacerdoce a duré plus de 50 ans. En 1958 il avait été ordonné prêtre par l'archevêque Syméon, le premier des hiérarques chinois.
A la suite du décès de Monseigneur Basile, évêque de Pékin (1962), puis de la disparition en 1965 de Monseigneur Syméon, l’Église autonome de Chine n'avait plus aucun évêque. Les persécutions de l'époque de la révolution culturelle rendaient impossible une vie ecclésiale normale. Ce n'est qu'à partir du milieu des années 80 que les autorités commencèrent à faire preuve de plus de tolérance. En novembre 2007 le 50e anniversaire de l’Église autonome de Chine a été commémoré à Moscou. A cette occasion le patriarche Alexis II a décerné au père Michel Van la médaille Saint Serge de Radonezh.
A la suite du décès de Monseigneur Basile, évêque de Pékin (1962), puis de la disparition en 1965 de Monseigneur Syméon, l’Église autonome de Chine n'avait plus aucun évêque. Les persécutions de l'époque de la révolution culturelle rendaient impossible une vie ecclésiale normale. Ce n'est qu'à partir du milieu des années 80 que les autorités commencèrent à faire preuve de plus de tolérance. En novembre 2007 le 50e anniversaire de l’Église autonome de Chine a été commémoré à Moscou. A cette occasion le patriarche Alexis II a décerné au père Michel Van la médaille Saint Serge de Radonezh.
En mai 2013 le père Michel a concélébré la divine liturgie avec le patriarche Cyrille lors de la première visite de celui-ci en Chine. Le père Michel a vécu ces dernières années à Shanghai.
On compte actuellement en Chine près de 15.000 croyants orthodoxes. Ils sont essentiellement concentrés dans les grandes agglomérations et en Mongolie intérieure. Les paroisses sont desservies par des clercs appartenant au patriarcat de Moscou alors qu'à Hong Kong il existe également des prêtres d'origine chinoise.
Lien en russe RUBLEV.com traduction "PO"
Sur "Parlons d'orthodoxie " 42 Résultats pour votre recherche: CHINE
On compte actuellement en Chine près de 15.000 croyants orthodoxes. Ils sont essentiellement concentrés dans les grandes agglomérations et en Mongolie intérieure. Les paroisses sont desservies par des clercs appartenant au patriarcat de Moscou alors qu'à Hong Kong il existe également des prêtres d'origine chinoise.
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Un séminaire organisé par le groupe de travail mixte sur les droits de l’homme auprès de la Conférence des églises européennes, en partenariat avec les représentants des organisations internationales à Bruxelles, a eu lieu à l’université populaire de Hagaberg (Suède) du 25 au 29 mai.
Plus de 40 personnalités ecclésiastiques, politiques ou publiques, membres de la communauté d’experts dans le domaine des droits de l’homme, ont pris part aux travaux du forum.
Les principaux thèmes discutés étaient les fondements théologiques de la conception chrétienne des droits de l’homme, la liberté de confession dans le système des droits fondamentaux, la défense des droits de l’homme aujourd’hui dans la pastorale des prisonniers, des migrants et des petits peuples, ainsi que les nouvelles initiatives de l’Union européenne, du Conseil de l’Europe, de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, de l’Organisation des nations unies, dans le domaine de la défense de la liberté des convictions religieuses et des confessions.
Plus de 40 personnalités ecclésiastiques, politiques ou publiques, membres de la communauté d’experts dans le domaine des droits de l’homme, ont pris part aux travaux du forum.
Les principaux thèmes discutés étaient les fondements théologiques de la conception chrétienne des droits de l’homme, la liberté de confession dans le système des droits fondamentaux, la défense des droits de l’homme aujourd’hui dans la pastorale des prisonniers, des migrants et des petits peuples, ainsi que les nouvelles initiatives de l’Union européenne, du Conseil de l’Europe, de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, de l’Organisation des nations unies, dans le domaine de la défense de la liberté des convictions religieuses et des confessions.
L’archiprêtre Dimitri Sizonenko, représentant intérimaire de l’Église orthodoxe russe auprès des organisations internationales européennes à Bruxelles, a participé à la discussion « Théologie, politique et droits de l’homme ».
Dans son intervention, le représentant du Patriarcat de Moscou a présenté les principales positions de la doctrine de l’Église russe sur la dignité, la liberté et les droits de l’homme, soulignant la nécessité d’un dialogue franc et constructif entre représentants des religions traditionnelles et tenants d’une interprétation laïque de la conception dite des « droits collectifs », qui s’efforcent, sous prétexte de résister à la montée du radicalisme dans l’Europe contemporaine, d’écarter de la vie publique toute manifestation de foi et de conviction religieuse. SUITE Mospat ru
Dans son intervention, le représentant du Patriarcat de Moscou a présenté les principales positions de la doctrine de l’Église russe sur la dignité, la liberté et les droits de l’homme, soulignant la nécessité d’un dialogue franc et constructif entre représentants des religions traditionnelles et tenants d’une interprétation laïque de la conception dite des « droits collectifs », qui s’efforcent, sous prétexte de résister à la montée du radicalisme dans l’Europe contemporaine, d’écarter de la vie publique toute manifestation de foi et de conviction religieuse. SUITE Mospat ru
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