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A L'OCCASION DU MILLÉNAIRE DU SAINT PRINCE VLADIMIR DE KIEV, ILLUMINATEUR DE LA RUSSIE, L’ÉGLISE ORTHODOXE DE VANVES ET L’ÉCOLE ORTHODOXE DE SVIBLOVO ORGANISENT UN CONCERT DE CHANTS SPIRITUELS ORTHODOXES, LE JEUDI 3O AVRIL A 19 H.30 EN L’ÉGLISE SAINT-REMY DE VANVES
AU PROGRAMME
1. " Le choix religieux du Grand Prince Vladimir de Kiev et son importance dans l'histoire de la Russie", exposé présenté par le prêtre Cyrille Kisselev (directeur de l'Ecole orthodoxe de Sviblovo)
2. Chœur de l'Ecole orthodoxe de Sviblovo (Moscou)
3. Ensemble vocal Saint-Serge (Paris)
4. Chœur de la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky (Paris)
AU PROGRAMME
1. " Le choix religieux du Grand Prince Vladimir de Kiev et son importance dans l'histoire de la Russie", exposé présenté par le prêtre Cyrille Kisselev (directeur de l'Ecole orthodoxe de Sviblovo)
2. Chœur de l'Ecole orthodoxe de Sviblovo (Moscou)
3. Ensemble vocal Saint-Serge (Paris)
4. Chœur de la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky (Paris)
Adresse: PLACE DE LA REPUBLIQUE, 9217O VANVES Tél : 01 46 45 94 55
Entrée gratuite.
Entrée gratuite.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 26 Avril 2015 à 20:23
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Le samedi 18 avril 2015, Son Excellence l’Evêque Jean de Charioupolis a célébré la Divine Liturgie à Ugine en l’église Saint-Nicolas et Saint-Alexis, avec la bénédiction de Son Eminence l’Archevêque Job de Telmessos, sur invitation de l’Association "Les Russes à Ugine" qui gère l’église.
"Saint Alexis d'Ugine fut le premier prêtre permanent de la paroisse russe de l’église d’Ugine de 1930 à 1934. Il est mort d’un cancer généralisé le 22 août 1934. Vingt deux ans plus tard, lors du déplacement du cimetière d’Ugine, son corps a été exhumé absolument intact. Il a alors été transféré dans la Crypte de l’église du cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois. Il a été canonisé en janvier 2004 par le patriarcat de Constantinople. Il repose définitivement depuis novembre 2004 au monastère Notre-Dame de Toute Protection à Bussy-en-Othe. Il est vénéré sous le nom de Saint Alexis d’Ugine. "
"Saint Alexis d'Ugine fut le premier prêtre permanent de la paroisse russe de l’église d’Ugine de 1930 à 1934. Il est mort d’un cancer généralisé le 22 août 1934. Vingt deux ans plus tard, lors du déplacement du cimetière d’Ugine, son corps a été exhumé absolument intact. Il a alors été transféré dans la Crypte de l’église du cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois. Il a été canonisé en janvier 2004 par le patriarcat de Constantinople. Il repose définitivement depuis novembre 2004 au monastère Notre-Dame de Toute Protection à Bussy-en-Othe. Il est vénéré sous le nom de Saint Alexis d’Ugine. "
A l’occasion de cette célébration, une centaine de personnes venues de France et de Suisse en ont profité pour accomplir un pèlerinage en ce lieu rempli de la prière de saint Alexis d’Ugine. Les sœurs du Monastère de Bussy-en-Othe en ont assuré la partie chorale de la liturgie. Un grand merci pour leur présence toujours si chaleureuse. Suite + Photos
Lire aussi Concélébration autour de St Alexis d'Ugine
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L’Eglise arménienne a canonisé jeudi les 1,5 million de victimes du génocide arménien, perpétré par les Turcs ottomans, à la veille des commémorations officielles du centenaire des massacres et malgré les critiques de la Turquie qui rejette le terme de génocide.
L’office de canonisation a été célébré en plein air par le chef de l’Eglise arménienne, le Catholicos Karékine II, à Etchmiadzine, à une vingtaine de kilomètres d’Erevan, devant un édifice datant du IVe siècle qui est considéré comme la cathédrale chrétienne la plus ancienne au monde. «Plus d’un million d’Arméniens ont été déportés, tués, torturés, mais ils sont restés fidèles au Christ», a déclaré Karékine II, lors de cette canonisation, la plus importante numériquement parlant jamais décidée par une Eglise chrétienne.
Photo: Le chef de l'Eglise arménienne, le Catholicos Karékine II
Une délégation de l’Église orthodoxe russe participe aux commémorations du centenaire du génocide arménien à Erevan. Le 21 avril 2015, à la bénédiction de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, une délégation conduite par le métropolite Barsanuphe de Saint-Pétersbourg et de Ladoga, chancelier du Patriarcat de Moscou, est arrivée à Erevan où elle est invitée par le Catholicos-Patriarche de tous les Arméniens Garéguine II pour participer aux cérémonies de commémoration du centenaire du génocide arménien.
L’office de canonisation a été célébré en plein air par le chef de l’Eglise arménienne, le Catholicos Karékine II, à Etchmiadzine, à une vingtaine de kilomètres d’Erevan, devant un édifice datant du IVe siècle qui est considéré comme la cathédrale chrétienne la plus ancienne au monde. «Plus d’un million d’Arméniens ont été déportés, tués, torturés, mais ils sont restés fidèles au Christ», a déclaré Karékine II, lors de cette canonisation, la plus importante numériquement parlant jamais décidée par une Eglise chrétienne.
Photo: Le chef de l'Eglise arménienne, le Catholicos Karékine II
Une délégation de l’Église orthodoxe russe participe aux commémorations du centenaire du génocide arménien à Erevan. Le 21 avril 2015, à la bénédiction de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, une délégation conduite par le métropolite Barsanuphe de Saint-Pétersbourg et de Ladoga, chancelier du Patriarcat de Moscou, est arrivée à Erevan où elle est invitée par le Catholicos-Patriarche de tous les Arméniens Garéguine II pour participer aux cérémonies de commémoration du centenaire du génocide arménien.
Font partie de la délégation l’archiprêtre Serge Soudakov, président du département des finances du diocèse de Saint-Pétersbourg, le hiéromoine Stéphane (Igoumnov), secrétaire du DREE aux relations interorthodoxes, et P. Ermochkine, assistant du chancelier du Patriarcat de Moscou.
Pendant son séjour, qui se poursuivra jusqu’au 24 avril, la délégation de l’Église orthodoxe russe participera au forum « l’Église contre le génocide » et aux cérémonies officielles au Mémorial des victimes de la tragédie du peuple arménien. Ses membres visiteront aussi Etchmiadzin, où l’Église apostolique arménienne procédera à la canonisation de ses fidèles victimes des persécutions. Lien Mospat
Lire aussi: Turquie: premiers baptêmes depuis un siècle dans l'église d'Akdamar
Symboles
Les 1,5 million de victimes du génocide sont désormais reconnus comme saints par l’Eglise arménienne. L’office a fini à 19H15, un choix symbolique en mémoire de 1915, l’année où le génocide a commencé. Juste après, les cloches ont sonné dans toutes les églises du pays, ainsi que dans plusieurs églises à travers le monde comme à Madrid, Berlin, Venise et Paris selon la télévision arménienne, et une minute de silence a été observée.
«Il n’y a pas d’Arméniens dont les ancêtres n’ont pas souffert», a déclaré Gaguik, habitant d’Erevan et descendant d’une famille victime du génocide. Suite
Pendant son séjour, qui se poursuivra jusqu’au 24 avril, la délégation de l’Église orthodoxe russe participera au forum « l’Église contre le génocide » et aux cérémonies officielles au Mémorial des victimes de la tragédie du peuple arménien. Ses membres visiteront aussi Etchmiadzin, où l’Église apostolique arménienne procédera à la canonisation de ses fidèles victimes des persécutions. Lien Mospat
Lire aussi: Turquie: premiers baptêmes depuis un siècle dans l'église d'Akdamar
Symboles
Les 1,5 million de victimes du génocide sont désormais reconnus comme saints par l’Eglise arménienne. L’office a fini à 19H15, un choix symbolique en mémoire de 1915, l’année où le génocide a commencé. Juste après, les cloches ont sonné dans toutes les églises du pays, ainsi que dans plusieurs églises à travers le monde comme à Madrid, Berlin, Venise et Paris selon la télévision arménienne, et une minute de silence a été observée.
«Il n’y a pas d’Arméniens dont les ancêtres n’ont pas souffert», a déclaré Gaguik, habitant d’Erevan et descendant d’une famille victime du génocide. Suite
Le dimanche 12 avril 2015, le Pape François a dénoncé le génocide arménien. Cette sortie du souverain pontife passe très mal du côté du gouvernement turc. Alors qu'il célébrait une messe commémorative avec les catholiques arméniens, le souverain pontife a brisé un tabou : le massacre des Arméniens constitue l'une des trois grandes tragédies du siècle. La Turquie n'a jamais voulu reconnaitre le génocide arménien. Ce soir, le président Erdogan a rappelé son ambassadeur au Vatican. SUITE + VIDEO
Cent ans de solitude pour les Arméniens par Charles Aznavour
Je pense au blocus de la Turquie sur cette petite Arménie qui a survécu par miracle au génocide...
C’est vrai, je suis de ce peuple, mort sans sépulture. Mon père et ma mère, qui ont pu échapper à la tourmente, ont eu la chance de trouver refuge en France. Il n’en a pas été de même pour le million et demi d’Arméniens qui ont été massacrés, égorgés, torturés dans ce qui a été le premier génocide du XXe siècle.
Un vent de sable et puis d’oubli a longtemps recouvert ce meurtre de masse. Les gouvernements turcs qui ont succédé aux bourreaux de 1915 ont pendant des décennies pratiqué un négationnisme d’Etat. Ils ont parié sur l’amnésie et sur la lâcheté internationale. Et ils ont failli avoir raison.
Pendant des années, le crime a pu être considéré comme payant. Il a fallu attendre les années 1980 pour que les nations commencent à le reconnaître. Sur la pointe des pieds, mezza voce. Le Parlement européen tout d’abord, en 1987. La France avec une loi promulguée le 29 janvier 2001. Une vingtaine d’autres Etats depuis. Et le Vatican il y a quelques jours.
Face à une telle situation, tout être humain doué d’un peu de raison et de bonne foi ne peut que se trouver désemparé. Je ne fais pas exception à la règle. Je n’ai pas été élevé dans la haine. Le ressentiment ne fait pas partie de mon univers. Je n’en veux pas au peuple turc, qui a été éduqué dans le déni. Je veux faire confiance à la jeunesse de ce pays et à ce peuple que j’aime.
Je sais qu’un jour elle ouvrira les yeux et demandera des comptes à ses dirigeants sur les années de mensonges et de déshonneur qui l’ont maintenue dans l’ignorance de sa propre histoire. Je suis certain qu’un jour, pas si lointain, elle effacera « cette tache sur le front », comme le disait le poète turc Nazim Hikmet, non pas en se mettant la tête dans le sable ou en la couvrant de cendres, mais par une réappropriation libératrice de son histoire.
Dialogue arméno-turc
Ce jour-là, n’en doutons pas, les conditions seront réunies pour un dialogue arméno-turc sincère et vertueux. Un pas sera franchi dans la légende de la fraternité. Je ne veux pas me poser en donneur de leçons à l’égard de ce peuple, de cette jeunesse. Qui suis-je pour le faire ? Mais, en tant que descendant des victimes, et de surcroît en tant que personnage public, une responsabilité particulière m’incombe....SUITE
Cent ans de solitude pour les Arméniens par Charles Aznavour
Je pense au blocus de la Turquie sur cette petite Arménie qui a survécu par miracle au génocide...
C’est vrai, je suis de ce peuple, mort sans sépulture. Mon père et ma mère, qui ont pu échapper à la tourmente, ont eu la chance de trouver refuge en France. Il n’en a pas été de même pour le million et demi d’Arméniens qui ont été massacrés, égorgés, torturés dans ce qui a été le premier génocide du XXe siècle.
Un vent de sable et puis d’oubli a longtemps recouvert ce meurtre de masse. Les gouvernements turcs qui ont succédé aux bourreaux de 1915 ont pendant des décennies pratiqué un négationnisme d’Etat. Ils ont parié sur l’amnésie et sur la lâcheté internationale. Et ils ont failli avoir raison.
Pendant des années, le crime a pu être considéré comme payant. Il a fallu attendre les années 1980 pour que les nations commencent à le reconnaître. Sur la pointe des pieds, mezza voce. Le Parlement européen tout d’abord, en 1987. La France avec une loi promulguée le 29 janvier 2001. Une vingtaine d’autres Etats depuis. Et le Vatican il y a quelques jours.
Face à une telle situation, tout être humain doué d’un peu de raison et de bonne foi ne peut que se trouver désemparé. Je ne fais pas exception à la règle. Je n’ai pas été élevé dans la haine. Le ressentiment ne fait pas partie de mon univers. Je n’en veux pas au peuple turc, qui a été éduqué dans le déni. Je veux faire confiance à la jeunesse de ce pays et à ce peuple que j’aime.
Je sais qu’un jour elle ouvrira les yeux et demandera des comptes à ses dirigeants sur les années de mensonges et de déshonneur qui l’ont maintenue dans l’ignorance de sa propre histoire. Je suis certain qu’un jour, pas si lointain, elle effacera « cette tache sur le front », comme le disait le poète turc Nazim Hikmet, non pas en se mettant la tête dans le sable ou en la couvrant de cendres, mais par une réappropriation libératrice de son histoire.
Dialogue arméno-turc
Ce jour-là, n’en doutons pas, les conditions seront réunies pour un dialogue arméno-turc sincère et vertueux. Un pas sera franchi dans la légende de la fraternité. Je ne veux pas me poser en donneur de leçons à l’égard de ce peuple, de cette jeunesse. Qui suis-je pour le faire ? Mais, en tant que descendant des victimes, et de surcroît en tant que personnage public, une responsabilité particulière m’incombe....SUITE
V.G.
Plus de 60% de personnes interrogées dans le monde se disent "religieuses" selon une nouvelle étude.
«Nous voyons que le nombre total de personnes qui se considèrent comme religieuses est en réalité relativement élevé. De plus, avec la tendance d’une jeunesse de plus en plus croyante globalement, nous pouvons supposer que le nombre de personnes qui se considèrent comme étant religieuses va continuer à augmenter.» Jean-Marc Leger, président de Win/Gallup, In "The Télégraph"*.
Le Telegraph rapporte les résultats d’une récente étude réalisée par l’association en recherche marketing WIN/Gallup International au sujet de l’athéisme et des religions dans le monde. Le sondage regroupe les réponses de 64.000 personnes à travers 65 pays
Plus de 60% de personnes interrogées dans le monde se disent "religieuses" selon une nouvelle étude.
«Nous voyons que le nombre total de personnes qui se considèrent comme religieuses est en réalité relativement élevé. De plus, avec la tendance d’une jeunesse de plus en plus croyante globalement, nous pouvons supposer que le nombre de personnes qui se considèrent comme étant religieuses va continuer à augmenter.» Jean-Marc Leger, président de Win/Gallup, In "The Télégraph"*.
Le Telegraph rapporte les résultats d’une récente étude réalisée par l’association en recherche marketing WIN/Gallup International au sujet de l’athéisme et des religions dans le monde. Le sondage regroupe les réponses de 64.000 personnes à travers 65 pays
En tête des pays les plus religieux se trouve la Thaïlande, où 94% des personnes interrogées se sont déclarées croyantes et seulement 1% athées. Suivent l’Arménie, la Géorgie, qui est ainsi le pays orthodoxe le plus religieux, et le Maroc, premier des pays musulmans. En dernière position, on retrouve la Chine, avec 7% de croyants et 61% d’athées convaincus. Les autres pays les plus athées sont le Japon, la Suède et la République Tchèque. La Russie se trouve à la vingtième place, avec 70% de "religieux" et 6% d’athées, et la France dans les 10 derniers...
L'étude démontre que la religion ne décline pas: deux tiers des moins de 34 ans interrogés se considèrent croyants contre 60% dans les autres tranches d’âge.
Les résultats de cette étude montrent aussi que les croyants sont majoritaires dans toutes les strates de la société, même si les personnes sans éducation et les moins riches sont plus religieuses.
L'étude démontre que la religion ne décline pas: deux tiers des moins de 34 ans interrogés se considèrent croyants contre 60% dans les autres tranches d’âge.
Les résultats de cette étude montrent aussi que les croyants sont majoritaires dans toutes les strates de la société, même si les personnes sans éducation et les moins riches sont plus religieuses.
Beaucoup d'incroyants chez nous
L’Europe de l’Ouest est la région du monde la plus athée, (après la Chine) avec 43% de croyants, à peu près au même niveau que l’Océanie (44%). La France est dans la moyenne de sa région, avec 40% de croyants, 35% de non-croyants, 18% d’athées convaincus et 7% d’indécis. L’Espagne, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, ou encore les Pays-Bas sont moins croyants que la France.
A l’inverse, 86% des habitants du continent africain interrogés se sont dits croyants, avec 90% des Algériens, 93% des Marocains ou encore 89% des Kenyans. L'Afrique est suivie par les habitants du Moyen-Orient (82%) et ceux d’Amérique centrale (81%). En Europe, l'Arménie, la Géorgie, la Pologne, la Macédoine et le Kosovo sont les pays les plus religieux.
Le Telegraph précise que cette étude arrive après celle du Pew Research Center annonçant que l'islam sera la religion dominante en 2100. Le centre de recherche avait aussi étudié le paysage religieux en 2050, comme nous l'évoquions alors, et estimait que l’athéisme allait reculer dans tous les pays sauf ceux de l'Ouest.
The Independent, qui relaie aussi les résultats de cette étude, souligne qu’il y a deux fois plus de croyants que de non-croyants parmi les personnes sondées. De manière globale 63% se sont estimés religieux, 22% non-religieux, 11% athées et 4% ont répondu qu’ils ne savaient pas.
En janvier, Rue 89 exhumait le résultat d'une étude WIN/Gallup identique de 2012 publiée par le Washington Post. A l’époque, sur les 40.000 personnes interrogées dans 40 pays 59% des personnes interrogées s’estimaient croyantes et 13% athées convaincues. En France, les résultats du sondage donnaient 37% de personnes religieuses (contre 40% cette fois-ci), 34% de non-croyants (35%), 29% d’athées convaincus (18%) et 1% d’indécis (7%).
*Source ICI
Graphiques et carte
L’Europe de l’Ouest est la région du monde la plus athée, (après la Chine) avec 43% de croyants, à peu près au même niveau que l’Océanie (44%). La France est dans la moyenne de sa région, avec 40% de croyants, 35% de non-croyants, 18% d’athées convaincus et 7% d’indécis. L’Espagne, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, ou encore les Pays-Bas sont moins croyants que la France.
A l’inverse, 86% des habitants du continent africain interrogés se sont dits croyants, avec 90% des Algériens, 93% des Marocains ou encore 89% des Kenyans. L'Afrique est suivie par les habitants du Moyen-Orient (82%) et ceux d’Amérique centrale (81%). En Europe, l'Arménie, la Géorgie, la Pologne, la Macédoine et le Kosovo sont les pays les plus religieux.
Le Telegraph précise que cette étude arrive après celle du Pew Research Center annonçant que l'islam sera la religion dominante en 2100. Le centre de recherche avait aussi étudié le paysage religieux en 2050, comme nous l'évoquions alors, et estimait que l’athéisme allait reculer dans tous les pays sauf ceux de l'Ouest.
The Independent, qui relaie aussi les résultats de cette étude, souligne qu’il y a deux fois plus de croyants que de non-croyants parmi les personnes sondées. De manière globale 63% se sont estimés religieux, 22% non-religieux, 11% athées et 4% ont répondu qu’ils ne savaient pas.
En janvier, Rue 89 exhumait le résultat d'une étude WIN/Gallup identique de 2012 publiée par le Washington Post. A l’époque, sur les 40.000 personnes interrogées dans 40 pays 59% des personnes interrogées s’estimaient croyantes et 13% athées convaincues. En France, les résultats du sondage donnaient 37% de personnes religieuses (contre 40% cette fois-ci), 34% de non-croyants (35%), 29% d’athées convaincus (18%) et 1% d’indécis (7%).
*Source ICI
Graphiques et carte
« homicides multiples, aggravés par la haine religieuse »
Quinze immigrés d’origine africaine et de confession musulmane ont été arrêtés jeudi 16 avril à leur arrivée en Sicile. L’annonce en a été faite par la police de Palerme. Ils auraient, selon des témoins, jeté par-dessus bord douze réfugiés chrétiens après une dispute sur le bateau les transportant en Méditerranée.
Les quinze hommes, de nationalité ivoirienne, malienne et sénégalaise, étaient arrivés mercredi 15 avril dans le port sicilien à bord du navire Ellensborg qui les avait recueillis. Ils ont été inculpés jeudi 16 avril d’« homicides multiples, aggravés par la haine religieuse ».
Profitant de la manne de ces exilés chassés par les exactions, les crises politiques, les famines ou les guerres civiles, ils facturent entre 800 et 7000 euros la traversée. Les migrants se retrouvent alors entassés dans les cales des bateaux vétustes affrétés par les trafiquants.
Lire aussi Martyrs coptes en Libye, priez pour nous ! La 1ère icône des 21 martyrs coptes de Libye et Déclaration du Service de communication du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou a propos de l’assassinat massif de chrétiens éthiopiens en Lybie
Quinze immigrés d’origine africaine et de confession musulmane ont été arrêtés jeudi 16 avril à leur arrivée en Sicile. L’annonce en a été faite par la police de Palerme. Ils auraient, selon des témoins, jeté par-dessus bord douze réfugiés chrétiens après une dispute sur le bateau les transportant en Méditerranée.
Les quinze hommes, de nationalité ivoirienne, malienne et sénégalaise, étaient arrivés mercredi 15 avril dans le port sicilien à bord du navire Ellensborg qui les avait recueillis. Ils ont été inculpés jeudi 16 avril d’« homicides multiples, aggravés par la haine religieuse ».
Profitant de la manne de ces exilés chassés par les exactions, les crises politiques, les famines ou les guerres civiles, ils facturent entre 800 et 7000 euros la traversée. Les migrants se retrouvent alors entassés dans les cales des bateaux vétustes affrétés par les trafiquants.
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Dispute dans un canot surchargé
Le drame est survenu dans le détroit de Sicile. Les survivants ont expliqué être partis mardi 14 avril des côtes libyennes sur un canot pneumatique qui transportait au total une centaine de passagers à bord.
Selon les témoignages fournis à la police par une dizaine de réfugiés nigérians et ghanéens qui se trouvaient à bord de l’embarcation, une dispute a éclaté pour des raisons religieuses. « Au cours de la traversée, les Nigérians et les Ghanéens, en minorité, auraient été menacés d’être jetés à l’eau par une quinzaine de passagers », a rapporté le communiqué de la police.
Lire aussi Une présence chrétienne plus que millénaire risque de disparaître
Le motif de la colère des agresseurs, a-t-il précisé, « serait la profession de la foi chrétienne par les victimes, au contraire de la foi musulmane professée par les agresseurs. Les menaces se seraient ensuite concrétisées et douze personnes, toutes nigérianes et ghanéennes, auraient succombé dans les eaux de la Méditerranée ».
Des photos prouveraient la dispute
« Les survivants auraient survécu en s’opposant par la force à la tentative de noyade, formant dans certains cas une véritable chaîne humaine », a indiqué le communiqué qui fait état de « détails épouvantables » donnés par des « témoins en larmes ».
Selon des sources judiciaires citées par les médias, ces « témoignages cohérents » ont permis de reconstituer les faits. Certaines photos auraient été prises à bord. D’autres responsables pourraient être identifiés. La police a remis un rapport au parquet de Palerme qui a 48 heures pour confirmer les arrestations.
Des arrestations pour ce motif sont inédites en Italie. Des passeurs ont été arrêtés dans le passé pour avoir maltraité des immigrés ou les avoir laissés mourir sur des bateaux, mais pas en raison de « haine religieuse ».
Pierre COCHEZ (avec AFP)
Lire aussi "The Economist" explique les chrétiens d'Irak et de Syrie
Le drame est survenu dans le détroit de Sicile. Les survivants ont expliqué être partis mardi 14 avril des côtes libyennes sur un canot pneumatique qui transportait au total une centaine de passagers à bord.
Selon les témoignages fournis à la police par une dizaine de réfugiés nigérians et ghanéens qui se trouvaient à bord de l’embarcation, une dispute a éclaté pour des raisons religieuses. « Au cours de la traversée, les Nigérians et les Ghanéens, en minorité, auraient été menacés d’être jetés à l’eau par une quinzaine de passagers », a rapporté le communiqué de la police.
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Le motif de la colère des agresseurs, a-t-il précisé, « serait la profession de la foi chrétienne par les victimes, au contraire de la foi musulmane professée par les agresseurs. Les menaces se seraient ensuite concrétisées et douze personnes, toutes nigérianes et ghanéennes, auraient succombé dans les eaux de la Méditerranée ».
Des photos prouveraient la dispute
« Les survivants auraient survécu en s’opposant par la force à la tentative de noyade, formant dans certains cas une véritable chaîne humaine », a indiqué le communiqué qui fait état de « détails épouvantables » donnés par des « témoins en larmes ».
Selon des sources judiciaires citées par les médias, ces « témoignages cohérents » ont permis de reconstituer les faits. Certaines photos auraient été prises à bord. D’autres responsables pourraient être identifiés. La police a remis un rapport au parquet de Palerme qui a 48 heures pour confirmer les arrestations.
Des arrestations pour ce motif sont inédites en Italie. Des passeurs ont été arrêtés dans le passé pour avoir maltraité des immigrés ou les avoir laissés mourir sur des bateaux, mais pas en raison de « haine religieuse ».
Pierre COCHEZ (avec AFP)
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La pose symbolique de la première pierre du centre culturel et spirituel russe de Paris s’est déroulée ce mardi 14 avril. La cérémonie solennelle a eu lieu dans le VIIe arrondissement de la capitale française, non loin de la Tour Eiffel, en présence de l’ambassadeur russe en France, Alexandre Orlov.
VIDEO NTV Novosti
« C’est une journée historique. Par son importance, cet événement est comparable à la construction du pont Alexandre III qui symbolise depuis plus d’un siècle l’amitié russo-française », a déclaré le diplomate dont les propos ont été retraduits du russe.
VIDEO NTV Novosti
« C’est une journée historique. Par son importance, cet événement est comparable à la construction du pont Alexandre III qui symbolise depuis plus d’un siècle l’amitié russo-française », a déclaré le diplomate dont les propos ont été retraduits du russe.
Étaient présents la maire du VIIe arrondissement Rachida Dati, des représentants de Bouygues et du cabinet de l'architecte J-M. Wilmotte ainsi que de l'administration présidentielle russe. L'évêque Nestor de Chersonèse a présidé la cérémonie. L’assistance était nombreuse. L'office a été chanté par la chorale de l'église-cathédrale des Trois Saints Docteurs.
L’ensemble architectural, créé par l'architecte français Jean-Michel Wilmotte satisfait pleinement les exigences de la législation française et les normes d'urbanisme. Le 24 décembre 2013, la Russie avait reçu l'autorisation du préfet de Paris, Jean Daubigny, pour construire le centre.
L’établissement sera édifié sur un terrain d’une superficie de 4 200 m2, à l’emplacement de l’ancien siège de Météo France, situé à l'angle du quai Branly et de l'avenue Rapp.
L’établissement sera édifié sur un terrain d’une superficie de 4 200 m2, à l’emplacement de l’ancien siège de Météo France, situé à l'angle du quai Branly et de l'avenue Rapp.
Dans son homélie Mgr Nestor a rappelé que nous étions dans la Semaine de Pâques, la Semaine radieuse ce qui confère à l’évènement un sens tout particulier.
Le centre comprendra une église orthodoxe, un séminaire, une bibliothèque, un centre destiné à accueillir des rencontres entres les représentants de la communauté russe de France et familiariser les Parisiens avec la culture orthodoxe. En outre, le complexe abritera une école russo-française capable d’accueillir jusqu’à 150 élèves.
Lire aussi Un office d'action de grâce a été dit par Mgr Nestor,évêque de Chersonèse à l'emplacement du chantier de la cathédrale orthodoxe, quai Branly
Le centre comprendra une église orthodoxe, un séminaire, une bibliothèque, un centre destiné à accueillir des rencontres entres les représentants de la communauté russe de France et familiariser les Parisiens avec la culture orthodoxe. En outre, le complexe abritera une école russo-française capable d’accueillir jusqu’à 150 élèves.
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Source Tass et Photos Parlons d'orthodoxie
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Laurence Guillon amie, auteur / suite ICI / et contributrice de P.O., vient de publier un livre "Lueurs à la dérive"
Ce roman pourrait être défini comme une sorte de « Reine des Neiges » au pays du Goulag. Victime des avances d’un haut fonctionnaire soviétique, une célèbre cantatrice se réfugie avec son fils dans une petite ville de la Volga.
Le garçon rencontre Nadia. Le premier est arrêté en même temps que sa mère, déporté, la seconde se met en quête de lui, de train en train, à travers la taïga et l’hiver. Ils sont aidés l’un et l’autre dans leur périple par des rencontres providentielles et des interventions surnaturelles. Le dégel de la Perestroïka arrachera à l’oubli et mettra en lumière ces destins brisés, parmi tant d’autres.
Avis unanime des premiers lecteurs un livre touchant qui ne peut laisser indifférent et qui vous parle d’une Russie peu connue! Lien Les Éditions ROD
Ce roman pourrait être défini comme une sorte de « Reine des Neiges » au pays du Goulag. Victime des avances d’un haut fonctionnaire soviétique, une célèbre cantatrice se réfugie avec son fils dans une petite ville de la Volga.
Le garçon rencontre Nadia. Le premier est arrêté en même temps que sa mère, déporté, la seconde se met en quête de lui, de train en train, à travers la taïga et l’hiver. Ils sont aidés l’un et l’autre dans leur périple par des rencontres providentielles et des interventions surnaturelles. Le dégel de la Perestroïka arrachera à l’oubli et mettra en lumière ces destins brisés, parmi tant d’autres.
Avis unanime des premiers lecteurs un livre touchant qui ne peut laisser indifférent et qui vous parle d’une Russie peu connue! Lien Les Éditions ROD
Ce petit message se réfère au récent article paru le 13 avril sur l'interview de Monseigneur Hilarion par Posner à propos de lucidité (sur ceux qui justifient l'action de Staline).
Sans avoir rien à faire avec Staline, bien entendu, lors de notre pèlerinage de l'Association Saint Silouane l'Athonite en 2003, bien des occidentaux qui formaient notre groupe ont été très émus de la visite de Butovo. Mais ceci a été transmis par vos soins en publiant l'entièreté de ma conférence sur le thème de Témoins de Lumière!
On parle de lucidité. Oui, en-effet. Et comment la répandre cette difficile lucidité/vérité?
Je voudrais juste rappeler que maints lieux existent en Russie qui rappellent les tragédies des goulags et rien ne vaut, me semble t'il, des pèlerinages en ces lieux, guidés par de "bons" guides toutefois... cela va de soi.
Sans avoir rien à faire avec Staline, bien entendu, lors de notre pèlerinage de l'Association Saint Silouane l'Athonite en 2003, bien des occidentaux qui formaient notre groupe ont été très émus de la visite de Butovo. Mais ceci a été transmis par vos soins en publiant l'entièreté de ma conférence sur le thème de Témoins de Lumière!
On parle de lucidité. Oui, en-effet. Et comment la répandre cette difficile lucidité/vérité?
Je voudrais juste rappeler que maints lieux existent en Russie qui rappellent les tragédies des goulags et rien ne vaut, me semble t'il, des pèlerinages en ces lieux, guidés par de "bons" guides toutefois... cela va de soi.
Je voudrais aussi rappeler que parallèlement au travail de Mémorial, des prêtres issus surtout de l'église saint Nicolas le Forgeron à Moscou ont dès le début de l'ouverture, partielle, des archives du KGB, travaillé et fouillé et retrouvé des mémoires de disparus. Ce fut un travail minutieux, silencieux, et j'aurais souhaité que cette dimension religieuse ne soit pas oubliée.
Une tentative, minuscule, a voulu y remédier en révélant/dévoilant, par une conférence donnée à Bruxelles portant le titre de: "Témoins de Lumière: l'archipel des Solovki et Butovo, Golgothas russes" en octobre 2011. La teneur de cette conférence a été publiée dans sont entièreté par PO. La partie 4 de cet exposé parle plus particulièrement de Butovo (26.01.2012).
Lire aussi ÉLISABETH DE RUSSIE, moniale, martyre et sainte
Une tentative, minuscule, a voulu y remédier en révélant/dévoilant, par une conférence donnée à Bruxelles portant le titre de: "Témoins de Lumière: l'archipel des Solovki et Butovo, Golgothas russes" en octobre 2011. La teneur de cette conférence a été publiée dans sont entièreté par PO. La partie 4 de cet exposé parle plus particulièrement de Butovo (26.01.2012).
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Le pape François évoque le «génocide» des Arméniens
Le pape François risque de s'aliéner la Turquie. Dimanche, le Souverain Pontife a prononcé pour la première fois le terme de «génocide» à propos du massacre des Arméniens il y a 100 ans. «Au siècle dernier, notre famille humaine a traversé trois tragédies massives et sans précédent. La première, qui est largement considérée comme le premier génocide du XXe siècle a frappé votre peuple arménien», a poursuivi le pape François en citant un document signé en 2001 par le pape Jean-Paul II et le patriarche arménien. «Les deux autres ont été ceux perpétrés par le nazisme et par le stalinisme. Et plus récemment d'autres exterminations de masse, comme celles au Cambodge, au Rwanda, au Burundi, en Bosnie», a-t-il poursuivi....
Entre 1915 et 1916, plus d'un million d'Arméniens sont massacrés par les Turcs. Retour sur le premier génocide du XXe siècle. Documentaire de Nicolas Jallot (2015). 52 min.
Le pape François risque de s'aliéner la Turquie. Dimanche, le Souverain Pontife a prononcé pour la première fois le terme de «génocide» à propos du massacre des Arméniens il y a 100 ans. «Au siècle dernier, notre famille humaine a traversé trois tragédies massives et sans précédent. La première, qui est largement considérée comme le premier génocide du XXe siècle a frappé votre peuple arménien», a poursuivi le pape François en citant un document signé en 2001 par le pape Jean-Paul II et le patriarche arménien. «Les deux autres ont été ceux perpétrés par le nazisme et par le stalinisme. Et plus récemment d'autres exterminations de masse, comme celles au Cambodge, au Rwanda, au Burundi, en Bosnie», a-t-il poursuivi....
Entre 1915 et 1916, plus d'un million d'Arméniens sont massacrés par les Turcs. Retour sur le premier génocide du XXe siècle. Documentaire de Nicolas Jallot (2015). 52 min.
Lire aussi Dossier sur l’Eglise Apostolique Arménienne dans le numéro n°20 du "Messager de l’Eglise orthodoxe russe"
La réaction de la Turquie ne s'est pas fait attendre. Le nonce apostolique du Vatican à Ankara a été convoqué dans la journée au ministère des Affaires étrangères. Les autorités turques lui ont fait savoir qu'elles avaient été profondément désolées et déçues» par les déclarations du pape François, a déclaré un responsable turc. Selon lui, les propos du pape soulèvent un «problème de confiance» dans les relations entre Ankara et le Vatican. La Turquie a également annoncé qu'elle rappelait pour consultations son ambassadeur au Vatican. Dans la soirée, le premier ministre turc Ahmet Davutoglu a qualifié ces propos de «partiaux» et «inappropriés»....Suite Le Figaro
Génocide arménien : Quand la société turque s'éveille
"Génocide arménien, le spectre de 1915", l'excellent documentaire de Nicolas Jallot consacré au génocide arménien et à ses répercussions actuelles en Turquie, auprès d'intellectuels turcs. Il donne la parole à Hasan Cemal, petit-fils de l'un des trois génocidaires de 1915 (Djemal Pacha), dont le livre 1915 : Génocide vient de paraître en France, et à l'avocate turque Fethiye Çetin qui s'est découvert sur le tard des racines arméniennes : sa grand-mère maternelle lui a révélé avant de mourir qu'elle était une orpheline arménienne, dont la famille a été engloutie dans ce premier génocide du XXe siècle. Ces deux voix turques ouvrent le champ des possibles mais ne peuvent faire oublier que la population turque est majoritairement alignée sur le discours ultra nationaliste et négationniste de ses gouvernements successifs. Une réalité masquée par la conclusion très consensuelle de Fethiye Çetin, concernant la "réconciliation"....Suite
Lire aussi Retour du Christianisme en Turquie
La réaction de la Turquie ne s'est pas fait attendre. Le nonce apostolique du Vatican à Ankara a été convoqué dans la journée au ministère des Affaires étrangères. Les autorités turques lui ont fait savoir qu'elles avaient été profondément désolées et déçues» par les déclarations du pape François, a déclaré un responsable turc. Selon lui, les propos du pape soulèvent un «problème de confiance» dans les relations entre Ankara et le Vatican. La Turquie a également annoncé qu'elle rappelait pour consultations son ambassadeur au Vatican. Dans la soirée, le premier ministre turc Ahmet Davutoglu a qualifié ces propos de «partiaux» et «inappropriés»....Suite Le Figaro
Génocide arménien : Quand la société turque s'éveille
"Génocide arménien, le spectre de 1915", l'excellent documentaire de Nicolas Jallot consacré au génocide arménien et à ses répercussions actuelles en Turquie, auprès d'intellectuels turcs. Il donne la parole à Hasan Cemal, petit-fils de l'un des trois génocidaires de 1915 (Djemal Pacha), dont le livre 1915 : Génocide vient de paraître en France, et à l'avocate turque Fethiye Çetin qui s'est découvert sur le tard des racines arméniennes : sa grand-mère maternelle lui a révélé avant de mourir qu'elle était une orpheline arménienne, dont la famille a été engloutie dans ce premier génocide du XXe siècle. Ces deux voix turques ouvrent le champ des possibles mais ne peuvent faire oublier que la population turque est majoritairement alignée sur le discours ultra nationaliste et négationniste de ses gouvernements successifs. Une réalité masquée par la conclusion très consensuelle de Fethiye Çetin, concernant la "réconciliation"....Suite
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Dans le cadre d’une émission avec le réalisateur Vladimir Pozner (Première chaîne, le 7 mars) a dit : « Il est indispensable, pour avoir une perception plus lucide des choses, de visiter le « polygone » de Boutovo dans la proche banlieue de Moscou.
Il y a là-bas un musée, des photos qui montrent parfaitement ce qui s’y était passé.
Chaque nuit de 200 à 400 victimes de la terreur soviétique ont été assassinées à Boutovo.
Dont nombre d’adolescents de 15 ou 16 ans. C’est par la grâce Divine qu’un centre mémorial a pu être fondé ici. Il n’y a pas et il ne saurait y avoir la moindre justification à ces crimes monstrueux ».
Il y a là-bas un musée, des photos qui montrent parfaitement ce qui s’y était passé.
Chaque nuit de 200 à 400 victimes de la terreur soviétique ont été assassinées à Boutovo.
Dont nombre d’adolescents de 15 ou 16 ans. C’est par la grâce Divine qu’un centre mémorial a pu être fondé ici. Il n’y a pas et il ne saurait y avoir la moindre justification à ces crimes monstrueux ».
Monseigneur Hilarion parle également de la liberté acquise par l’Église au début du XXIe siècle ainsi que de ses goûts littéraires et musicaux. P.O. conseille vivement à ses lecteurs russophones d’écouter cette interview passionnante qui remet bien des pendules à l’heure. Lien PravMir
Rappelons que selon les résultats du sondage effectué par le Centre « Levada », un tiers des Russes adopte une attitude respectueuse envers Staline, alors qu’il y a trois ans, seuls 21% des sondés s’étaient prononcés de cette façon à la question dudit institut. Si, au début des années 2000 une attitude négative se dégageait envers la personne de Staline, 39% des sondés l’estiment aujourd’hui de façon positive. Parmi ceux-ci, 30% ressentent du respect, 7%, de la sympathie et 2%, de l’admiration. Chaque troisième sondé reste indifférent à la personne de Staline.
Au Caire les chrétiens coptes fêtent la Pâques orthodoxe.
Une semaine après les catholiques, les chrétiens orthodoxes fêtent Pâques. A Jérusalem le Vendredi Saint a été marqué par la procession sur la via Dolorosa, chemin de croix suivi par plusiuers touristes, comme Pauline :
“C’est vraiment particulier pour moi parce que je suis une chrétienne orthodoxe qui vient des Etats-Unis. Toute ma vie j’ai voulu venir en terre sainte et c’est très émouvant de marcher cette année dans les pas du Christ.”
A Gaza les fidèles orthodoxes se sont rassemblés dans l’une de deux églises du territoire palestinien. 3000 chrétiens y vivent, principalement des orthodoxes....Suite et You Tube
Une semaine après les catholiques, les chrétiens orthodoxes fêtent Pâques. A Jérusalem le Vendredi Saint a été marqué par la procession sur la via Dolorosa, chemin de croix suivi par plusiuers touristes, comme Pauline :
“C’est vraiment particulier pour moi parce que je suis une chrétienne orthodoxe qui vient des Etats-Unis. Toute ma vie j’ai voulu venir en terre sainte et c’est très émouvant de marcher cette année dans les pas du Christ.”
A Gaza les fidèles orthodoxes se sont rassemblés dans l’une de deux églises du territoire palestinien. 3000 chrétiens y vivent, principalement des orthodoxes....Suite et You Tube
"PARLONS D'ORTHODOXIE" SOUHAITE A SES LECTEURS, A SES CONTRIBUTEURS, A TOUS SES AMIS DES PÂQUES RADIEUSES! LE CHRIST EST RESSUSCITE! CHRIST IS RISEN! ΧΡΙΣΤΟΣ ΑΝΕΣΤΗ ! CHRISTUS IS VERREZEN ! CHRISTO E RISORTO ! CHRISTUS IS AUFERSTANDEN! HRISTOS A INVIAT ! CHRISTUS RESURREXIT !
ВСЕХ ЧИТАТЕЛЕЙ, АВТОРОВ И ДРУЗЕЙ НАШЕГО БЛОГА, ПОЗДРАВЛЯЕМ СО СВЕТЛЫМ ХРИСТОВЫМ ВОСКРЕСЕНИЕМ И ЖЕЛАЕМ ПАСХАЛЬНОЙ РАДОСТИ! ХРИСТОС ВОСКРЕСЕ!
ВСЕХ ЧИТАТЕЛЕЙ, АВТОРОВ И ДРУЗЕЙ НАШЕГО БЛОГА, ПОЗДРАВЛЯЕМ СО СВЕТЛЫМ ХРИСТОВЫМ ВОСКРЕСЕНИЕМ И ЖЕЛАЕМ ПАСХАЛЬНОЙ РАДОСТИ! ХРИСТОС ВОСКРЕСЕ!
Bien-aimés dans le Seigneur pères, frères et sœurs,
Le Christ est ressuscité !
Aucun des disciples du Christ, aucun de ceux qui le suivaient n’espérait, ne s’attendait à ce qu’Il sorte du tombeau. Ce qui est arrivé les a tous frappés, car c'était inattendu ! « Non, cela est impossible ! » pensèrent-ils lorsque la nouvelle leur parvint. C’est quand ils virent le Christ ressuscité se joindre à eux passant par des portes fermées que les paroles du Sauveur se firent réalité: « Ce jour-là, vous ne me poserez aucune question » (Jn 16,23). Ils étaient désormais dans la certitude, plongés dans la joie et l'allégresse.
Évoquant cette nuit, la vivant à nouveau nous nous sentons sidérés et stupéfaits par l’évènement même de la Résurrection. Nous comprenons d’autre part qu’il ne saurait en être autrement car le Christ Sauveur est le Fils de Dieu : fondement et essence de notre foi, de notre espoir et de notre joie.
Le Christ est ressuscité !
Aucun des disciples du Christ, aucun de ceux qui le suivaient n’espérait, ne s’attendait à ce qu’Il sorte du tombeau. Ce qui est arrivé les a tous frappés, car c'était inattendu ! « Non, cela est impossible ! » pensèrent-ils lorsque la nouvelle leur parvint. C’est quand ils virent le Christ ressuscité se joindre à eux passant par des portes fermées que les paroles du Sauveur se firent réalité: « Ce jour-là, vous ne me poserez aucune question » (Jn 16,23). Ils étaient désormais dans la certitude, plongés dans la joie et l'allégresse.
Évoquant cette nuit, la vivant à nouveau nous nous sentons sidérés et stupéfaits par l’évènement même de la Résurrection. Nous comprenons d’autre part qu’il ne saurait en être autrement car le Christ Sauveur est le Fils de Dieu : fondement et essence de notre foi, de notre espoir et de notre joie.
Inéluctablement nous franchirons ce chemin de vie et de mort, nous sommes déjà sur cette route. L’éternité n’est pas dans notre perception un écoulement infini du temps, ni l’inexistence de la mort : c’est notre victoire sur une mort par nous surmontée. Seule notre foi sera notre secours lorsque nous nous trouverons au seuil de la mort. Souvenons-nous des paroles du Sauveur « Moi, je suis la résurrection. Qui croit en moi, même s’il meurt, vivra » (Jn 11,25), « et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » (Jn 11, 26).
Aussi, chers frères et sœurs, maintenons notre foi intacte par toutes les forces de nos âmes, chérissons la comme la prunelle de nos yeux, comme ce qui nous est le plus cher. Et cela malgré toutes les difficultés et les tentations du temps où nous sommes.
Joyeuses Pâques, mes chers !
LE CHRIST EST RESSUSCITÉ ! IL EST VRAIMENT RESSUSCITÉ !
Nestor, évêque de Chersonèse
Pâques, 2015, Paris.
Aussi, chers frères et sœurs, maintenons notre foi intacte par toutes les forces de nos âmes, chérissons la comme la prunelle de nos yeux, comme ce qui nous est le plus cher. Et cela malgré toutes les difficultés et les tentations du temps où nous sommes.
Joyeuses Pâques, mes chers !
LE CHRIST EST RESSUSCITÉ ! IL EST VRAIMENT RESSUSCITÉ !
Nestor, évêque de Chersonèse
Pâques, 2015, Paris.
Pensez-vous que le jeûne corporel soit utile à notre esprit?
Oui 66.81%
Non 24.4%
Je ne sais pas 8.79%
455 Votant(s)
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Message de Pâques de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie aux archipasteurs, pasteurs, moines et à tous les fidèles enfants de l’Église orthodoxe russe.
Éminences, révérends pères, vénérables moines et moniales, chers frères et sœurs ! C’est avec joie que je vous salue de l’ancienne et éternellement nouvelle, vivifiante et victorieuse acclamation :
LE CHRIST EST RESSUSCITÉ !
L’admirable harmonie de ces mots véritablement vivifiants contient le fondement de notre foi, le don de l’espérance, la source de l’amour.
Hier encore nous pleurions avec les disciples du Christ la mort de leur Maître bien-aimé ; aujourd’hui nous exultons avec le monde entier, visible et invisible : Le Christ est ressuscité, Lui l’éternelle allégresse (Canon de Pâques). Hier encore, tout espoir de salut semblait perdu ; aujourd’hui nous avons acquis la ferme espérance de la vie éternelle au jour sans déclin du Royaume de Dieu. Hier encore, le spectre de la corruption dominait la création, mettant en doute le sens même de l’existence terrestre ; aujourd’hui nous annonçons à tous la grande victoire de la Vie sur la mort.
Éminences, révérends pères, vénérables moines et moniales, chers frères et sœurs ! C’est avec joie que je vous salue de l’ancienne et éternellement nouvelle, vivifiante et victorieuse acclamation :
LE CHRIST EST RESSUSCITÉ !
L’admirable harmonie de ces mots véritablement vivifiants contient le fondement de notre foi, le don de l’espérance, la source de l’amour.
Hier encore nous pleurions avec les disciples du Christ la mort de leur Maître bien-aimé ; aujourd’hui nous exultons avec le monde entier, visible et invisible : Le Christ est ressuscité, Lui l’éternelle allégresse (Canon de Pâques). Hier encore, tout espoir de salut semblait perdu ; aujourd’hui nous avons acquis la ferme espérance de la vie éternelle au jour sans déclin du Royaume de Dieu. Hier encore, le spectre de la corruption dominait la création, mettant en doute le sens même de l’existence terrestre ; aujourd’hui nous annonçons à tous la grande victoire de la Vie sur la mort.
Saint Paul, l’apôtre inspiré par l’Esprit divin, parlant du sens du miracle qui se produisit en cette lointaine nuit, toujours si proche de chaque chrétien, dit bien qu’il s’agit de l’évènement le plus important de notre foi. Car « Si le Christ n’est pas ressuscité, notre message est sans objet, et votre foi est sans objet » (I Cor 15, 14). La Pâque du Seigneur est le cœur et la force indestructible du christianisme. Suivant saint Philarète de Moscou elle crée l’espérance, elle enflamme l’amour, elle donne élan à la prière, elle fait descendre la grâce, elle illumine la sagesse, elle détruit toute calamité et même la mort, elle avive la vie, elle fait de la béatitude non plus un rêve, mais une réalité, de la gloire, non plus un fantôme, mais l’éclair éternel de la lumière éternelle, qui illumine tout sans rien foudroyer (Homélie du jour de Pâques, 1826).
La foi de l’Église en la résurrection du Christ est indivisiblement liée à la foi en ce que le Fils de Dieu incarné, ayant accompli la rédemption du genre humain, a détruit les chaînes du péché et de la mort, nous offrant la véritable liberté spirituelle et la joie de la réunion à notre Créateur. Nous avons tous pleinement part à ce don inestimable du Sauveur, nous qui sommes assemblés en cette nuit radieuse dans les églises orthodoxes afin de nous délecter, suivant le mot de saint Jean Chrysostome, du festin de la foi.
Pâques est la culmination du chemin épineux suivi par le Sauveur, couronné par ses souffrances et par son sacrifice sur le Golgotha. Pour cette raison, aussi bien dans les textes patristiques que dans les textes liturgiques, il est souvent dit du Christ qu’il est le « Premier héros de notre salut ». « C’est un exemple que je vous ai donné » (Jn 13, 15) dit le Seigneur à Ses disciples et nous appelant tous à suivre l’exemple de Sa vie.
Mais comment pouvons-nous imiter le Sauveur ? Quelle prouesse pouvons-nous accomplir dans le contexte de la vie contemporaine ? Aujourd’hui, lorsque nous prononçons ce mot, les gens l’associent souvent à l’image de quelque guerrier légendaire, d’un personnage historique ou d’un héros fameux du passé. Mais le sens de l’exploit ne consiste pas à s’acquérir une gloire retentissante ou à s’assurer la reconnaissance universelle. Par l’exploit, qui dépend toujours d’un effort intérieur et de restrictions personnelles, nous pouvons faire personnellement l’expérience de ce qu’est l’amour véritable et parfait, car l’abnégation, qui est le fondement de tout héroïsme, est la manifestation la plus haute de ce sentiment.
Le Seigneur nous appelle à la prouesse de la charité active, exprimée dans le service et le don de soi au prochain et avant tout de ceux qui ont le plus besoin de notre soutien : ceux qui souffrent, les malades, les personnes seules ou dépressives. Si cette règle de vie si clairement énoncée et exprimée dans la vie terrestre du Sauveur devient accessible à la majorité, les gens deviendront véritablement heureux. Car en servant les autres, l’homme reçoit beaucoup plus qu’il ne donne : le Seigneur Lui-même vient demeurer dans son cœur et la vie humaine est transformée par la communion à la grâce divine. De même qu’il n’y a pas de sainteté sans labeurs, de même qu’il n’y a pas de Résurrection sans Golgotha, il ne peut y avoir de transfiguration spirituelle et morale réelle de la personne sans héroïsme.
Lorsque l’héroïsme fait partie de la vie non plus simplement d’une personne en particulier, mais d’un peuple entier, lorsque s’unissent dans leur aspiration aux choses supérieures les cœurs de millions d’hommes prêts à défendre leur Patrie, à lutter pour des valeurs et des idéaux élevés, il se produit alors parfois des choses étonnantes, merveilleuses, voire inexplicables d’un point de vue purement logique. Un tel peuple acquiert une intense force spirituelle, qu’aucune calamité et qu’aucun ennemi ne peut vaincre. La Victoire dans la Seconde guerre mondiale, acquise grâce aux sacrifices et aux exploits de notre peuple sont un exemple éclatant de l’exactitude de cette analyse. Nous célébrons cette année avec solennité le 70e anniversaire de cette glorieuse date.
Dans les afflictions et les tentations, nous sommes appelés à garder notre calme et notre courage, car de grandes et glorieuses promesses de victoire du bien sur le monde nous ont été faites. Comment nous attrister et nous décourager ! Nous sommes l’Église du Christ sur laquelle, suivant la parole véridique du Seigneur, ne l’emportent pas même les portes de l’enfer (Mt 16, 18). La Révélation divine témoigne de nous en prophétisant que « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort n’existera plus ; et il n’y aura plus de pleurs, de cris, ni de tristesse, car la première création aura disparu » (Ap 21, 4).
Dans la prière, je souhaite à vous tous, Éminences, frères archipasteurs, vénérables pères, chers frères et sœurs, force d’esprit, fermeté dans la foi, paix et joie inépuisable dans le Seigneur vainqueur de la mort. Pénétrés de la lumière de la Résurrection du Christ, communiant au mystère du miracle pascal, partageons notre joie triomphante avec nos proches et avec tous, témoignant du Sauveur relevé du tombeau.
Que les mots flamboyants de la salutation pascale nous réchauffent et nous consolent tout au long de notre vie, qu’ils nous donnent la vraie joie de l’existence et nous inspirent de bonnes œuvres :
LE CHRIST EST RESSUSCITÉ !
EN VÉRITÉ, IL EST RESSUSCITÉ !
CYRILLE,
PATRIARCHE DE MOSCOU ET DE TOUTE LA RUSSIE
Moscou, Pâques 2015
Lien Mospat
La foi de l’Église en la résurrection du Christ est indivisiblement liée à la foi en ce que le Fils de Dieu incarné, ayant accompli la rédemption du genre humain, a détruit les chaînes du péché et de la mort, nous offrant la véritable liberté spirituelle et la joie de la réunion à notre Créateur. Nous avons tous pleinement part à ce don inestimable du Sauveur, nous qui sommes assemblés en cette nuit radieuse dans les églises orthodoxes afin de nous délecter, suivant le mot de saint Jean Chrysostome, du festin de la foi.
Pâques est la culmination du chemin épineux suivi par le Sauveur, couronné par ses souffrances et par son sacrifice sur le Golgotha. Pour cette raison, aussi bien dans les textes patristiques que dans les textes liturgiques, il est souvent dit du Christ qu’il est le « Premier héros de notre salut ». « C’est un exemple que je vous ai donné » (Jn 13, 15) dit le Seigneur à Ses disciples et nous appelant tous à suivre l’exemple de Sa vie.
Mais comment pouvons-nous imiter le Sauveur ? Quelle prouesse pouvons-nous accomplir dans le contexte de la vie contemporaine ? Aujourd’hui, lorsque nous prononçons ce mot, les gens l’associent souvent à l’image de quelque guerrier légendaire, d’un personnage historique ou d’un héros fameux du passé. Mais le sens de l’exploit ne consiste pas à s’acquérir une gloire retentissante ou à s’assurer la reconnaissance universelle. Par l’exploit, qui dépend toujours d’un effort intérieur et de restrictions personnelles, nous pouvons faire personnellement l’expérience de ce qu’est l’amour véritable et parfait, car l’abnégation, qui est le fondement de tout héroïsme, est la manifestation la plus haute de ce sentiment.
Le Seigneur nous appelle à la prouesse de la charité active, exprimée dans le service et le don de soi au prochain et avant tout de ceux qui ont le plus besoin de notre soutien : ceux qui souffrent, les malades, les personnes seules ou dépressives. Si cette règle de vie si clairement énoncée et exprimée dans la vie terrestre du Sauveur devient accessible à la majorité, les gens deviendront véritablement heureux. Car en servant les autres, l’homme reçoit beaucoup plus qu’il ne donne : le Seigneur Lui-même vient demeurer dans son cœur et la vie humaine est transformée par la communion à la grâce divine. De même qu’il n’y a pas de sainteté sans labeurs, de même qu’il n’y a pas de Résurrection sans Golgotha, il ne peut y avoir de transfiguration spirituelle et morale réelle de la personne sans héroïsme.
Lorsque l’héroïsme fait partie de la vie non plus simplement d’une personne en particulier, mais d’un peuple entier, lorsque s’unissent dans leur aspiration aux choses supérieures les cœurs de millions d’hommes prêts à défendre leur Patrie, à lutter pour des valeurs et des idéaux élevés, il se produit alors parfois des choses étonnantes, merveilleuses, voire inexplicables d’un point de vue purement logique. Un tel peuple acquiert une intense force spirituelle, qu’aucune calamité et qu’aucun ennemi ne peut vaincre. La Victoire dans la Seconde guerre mondiale, acquise grâce aux sacrifices et aux exploits de notre peuple sont un exemple éclatant de l’exactitude de cette analyse. Nous célébrons cette année avec solennité le 70e anniversaire de cette glorieuse date.
Dans les afflictions et les tentations, nous sommes appelés à garder notre calme et notre courage, car de grandes et glorieuses promesses de victoire du bien sur le monde nous ont été faites. Comment nous attrister et nous décourager ! Nous sommes l’Église du Christ sur laquelle, suivant la parole véridique du Seigneur, ne l’emportent pas même les portes de l’enfer (Mt 16, 18). La Révélation divine témoigne de nous en prophétisant que « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort n’existera plus ; et il n’y aura plus de pleurs, de cris, ni de tristesse, car la première création aura disparu » (Ap 21, 4).
Dans la prière, je souhaite à vous tous, Éminences, frères archipasteurs, vénérables pères, chers frères et sœurs, force d’esprit, fermeté dans la foi, paix et joie inépuisable dans le Seigneur vainqueur de la mort. Pénétrés de la lumière de la Résurrection du Christ, communiant au mystère du miracle pascal, partageons notre joie triomphante avec nos proches et avec tous, témoignant du Sauveur relevé du tombeau.
Que les mots flamboyants de la salutation pascale nous réchauffent et nous consolent tout au long de notre vie, qu’ils nous donnent la vraie joie de l’existence et nous inspirent de bonnes œuvres :
LE CHRIST EST RESSUSCITÉ !
EN VÉRITÉ, IL EST RESSUSCITÉ !
CYRILLE,
PATRIARCHE DE MOSCOU ET DE TOUTE LA RUSSIE
Moscou, Pâques 2015
Lien Mospat
L'impératrice Sainte Hélène a transféré à Rome les 28 marches de l'escalier qui se trouvait dans le palais de Ponce Pilate.
Elles furent posées dans l'église privée de la résidence de l'évêque de Rome "Capella Sancta Sanctorum" /La Scala Santa di Roma /
La tradition veut que ce soit l'escalier emprunté par le Sauveur pour accéder chez Ponce Pilate. Quotidiennement, du matin au soir, les pèlerins montent ces marches à genoux. L'escalier, nommé celui de la contrition, débouche sur une icône de la Crucifixion. You Tube
Elles furent posées dans l'église privée de la résidence de l'évêque de Rome "Capella Sancta Sanctorum" /La Scala Santa di Roma /
La tradition veut que ce soit l'escalier emprunté par le Sauveur pour accéder chez Ponce Pilate. Quotidiennement, du matin au soir, les pèlerins montent ces marches à genoux. L'escalier, nommé celui de la contrition, débouche sur une icône de la Crucifixion. You Tube
En France, cette « fête des fêtes » est célébrée par des Églises orthodoxes discrètes sur la place publique, mais faisant état d’un dynamisme démographique sous l’effet de l’immigration.
Présentes dans toutes les grandes agglomérations, en particulier en Île-de-France et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, les communautés orthodoxes disposent de 130 lieux de culte en France selon l’Intérieur, « de 150 à 200 » pour le représentant du Patriarcat de Moscou, Mgr Nestor Sirotenko Insuffisant selon cet évêque, qui a plaidé devant la mission sénatoriale le « besoin urgent » d’églises, déplorant trop de réponses négatives des collectivités territoriales aux demandes de mise à disposition de lieux et la « situation dramatique » du financement des projets.
Présentes dans toutes les grandes agglomérations, en particulier en Île-de-France et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, les communautés orthodoxes disposent de 130 lieux de culte en France selon l’Intérieur, « de 150 à 200 » pour le représentant du Patriarcat de Moscou, Mgr Nestor Sirotenko Insuffisant selon cet évêque, qui a plaidé devant la mission sénatoriale le « besoin urgent » d’églises, déplorant trop de réponses négatives des collectivités territoriales aux demandes de mise à disposition de lieux et la « situation dramatique » du financement des projets.
Présentes en France depuis le XIXe siècle, les Églises orthodoxes se sont développées au XXe siècle au gré des vagues migratoires : russes et slaves (Patriarcat de Moscou et Patriarcat œcuménique de Constantinople) dès les révolutions de 1905 et 1917, puis avec la chute du bloc soviétique, en provenance d’Orient et notamment du Patriarcat d’Antioche sous l’effet de la guerre du Liban à partir de 1975, et dernièrement de l’exode des chrétiens fuyant les groupes djihadistes et la guerre en Syrie… L’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne en 2007 a eu également un effet sur la démographie de l’Église orthodoxe roumaine en France.
« Le chiffre de 500 000 fidèles ne m’étonne pas. Nous nous sommes longtemps estimés à 300-350 000, mais depuis quelques années nous accueillons beaucoup plus de Roumains, d’Antiochiens, de Syriens », explique à l’AFP Carol Saba, porte-parole de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France (AEOF), instance créée en 1997 pour mieux représenter les multiples métropoles, archevêchés et diocèses orthodoxes présents dans l’Hexagone. Suite La Croix
« Le chiffre de 500 000 fidèles ne m’étonne pas. Nous nous sommes longtemps estimés à 300-350 000, mais depuis quelques années nous accueillons beaucoup plus de Roumains, d’Antiochiens, de Syriens », explique à l’AFP Carol Saba, porte-parole de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France (AEOF), instance créée en 1997 pour mieux représenter les multiples métropoles, archevêchés et diocèses orthodoxes présents dans l’Hexagone. Suite La Croix
Les semaines qui suivent la fête de Pâques ne sont certainement pas celles du deuil, du πένθος, mais plutôt celles de la joie du «tombeau vide». Plus particulièrement, le troisième dimanche de la période pascale (le second après l’Anastasis), l’Église orthodoxe commémore les femmes myrrhophores, Joseph d’Arimathie et Nicodème, un groupe de personnes qui recueillirent le corps du Christ après sa Passion et le mirent au tombeau, enveloppé d’un suaire. Les Évangiles mentionnent cet épisode:
«Le soir venu, vint un homme riche d’Arimathie, nommé Joseph, qui lui aussi était devenu disciple de Jésus. Il alla trouver Pilate pour lui demander le corps de Jésus; Pilate alors ordonna qu’on le lui remît. Joseph prit le corps, l’enveloppa d’un linceul blanc, et le déposa dans son sépulcre neuf, qu’il avait fait tailler dans le roc; puis, ayant roulé une grosse pierre à l’entrée du sépulcre, il s’en alla. Or Marie la Magdaléenne et l’autre Marie étaient là, assises en face du tombeau». (Mt 27, 57-61)
«Le soir venu, vint un homme riche d’Arimathie, nommé Joseph, qui lui aussi était devenu disciple de Jésus. Il alla trouver Pilate pour lui demander le corps de Jésus; Pilate alors ordonna qu’on le lui remît. Joseph prit le corps, l’enveloppa d’un linceul blanc, et le déposa dans son sépulcre neuf, qu’il avait fait tailler dans le roc; puis, ayant roulé une grosse pierre à l’entrée du sépulcre, il s’en alla. Or Marie la Magdaléenne et l’autre Marie étaient là, assises en face du tombeau». (Mt 27, 57-61)
La survivance de ce suaire, ainsi que son identification éventuelle avec la relique conservée dans la cathédrale de Turin, ont fait l’objet d’un tel nombre d’études —de la plus sérieuse à la plus excentrique— qu’une discipline a vu le jour: la sindonologie.
L’exposition du Saint Suaire, qui a lieu pour la première fois depuis dix ans à Turin (10 avril-23 mai 2010), vient de relancer discussions et publications. Nous avons le plaisir d’accueillir ici la contribution d’un collègue, professeur à l’Institut d’études supérieures en théologie orthodoxe (Chambésy-Genève).
L’Archimandrite Job Getcha nous invite à observer «l’apparente similitude entre la silhouette du défunt que les négatifs ont dévoilé sur le Saint Suaire, en 1898, et la représentation iconographique du Christ mis au tombeau, la plupart du temps brodée ou peinte sur un tissu appelé epitaphios». On s’en doute, comme nombre de mystères qui entourent le Saint Suaire — et celui de sa provenance, byzantine ou non, n’est pas des moindres—, cette similitude n’a pas encore été expliquée. Mais en fin connaisseur de la liturgie byzantine, le P. Job nous suggère une piste fort intéressante.
***
Epitaphios, Mandylion et Saint Suaire
Avec l’arrivée tant attendue du beau temps, voilà un bon moment que les rats de bibliothèques et les grenouilles de bénitier sont sortis. Et peut-être que nombre d’entre eux se rendront à Turin où le Saint Suaire est de nouveau exposé jusqu’au 23 mai. Objet de débats et d’études, tant parmi les dévots que chez les scientifiques, cette pièce extraordinaire a fait couler beaucoup d’encre depuis plus d’un siècle. Et elle fait de nouveau l’objet d’une publication: L’Énigme du Suaire.
En plus de faire l’état de la question, son auteur, Ian Wilson, plaide pour la thèse d’identifier ce suaire, attesté pour la première fois en 1357 à Lirey en Champagne, à l’image acheiropoietos («non faite de main d’homme») d’Édesse, arrivée à Constantinople en 944, et disparue lors du sac de la reine des villes en 1204. Le suaire aurait été acquis en 1457 par les ducs de Savoie, puis aurait été transféré de Chambéry, où il fut sauvé d’un incendie en 1532, à la cathédrale de Turin en 1578, où il est conservé précieusement jusqu’à aujourd’hui
Les fidèles orthodoxes, de même que les connaisseurs d’art byzantin, ne sont pas seuls à remarquer l’apparente similitude entre la silhouette du défunt que les négatifs ont dévoilé sur le Suaire en 1898, et la représentation iconographique du Christ mis au tombeau, la plupart du temps brodée ou peinte sur un tissu —appelé «épitaphios»— qui fait l’objet de vénération des fidèles le vendredi saint, et qui repose sur l’autel des églises orthodoxes du soir du samedi saint jusqu’à la veille de l’Ascension.
Pourtant, le culte de l’épitaphios n’est apparu que très tardivement dans le rite byzantin, au 14e siècle. C’est à cette époque que se répandent dans l’office liturgique les enkomia, des strophes hymnographiques attribuées au théologien byzantin Nicéphore Blemmydès (1197 -v. 1269). Ces enkomia accompagnent les versets du psaume 118 aux matines du samedi saint et constituent une sorte d’office funèbre du Christ. C’est également de cette époque que datent les premiers épitaphioi, tels ceux des monastères athonites de Vatopédi (1354) et du Pantocrator (2e moitié du 14e s.), exposés l’an dernier au Petit Palais[2]. Un siècle plus tard, l’épitaphios fait son apparition en Russie, comme en témoigne celui du prince Dimitri I. Chemiaka (1444), le plus ancien conservé et actuellement exposé au Louvre pour l’exposition «La Sainte Russie» .
Les plus anciens épitaphioi représentaient le Christ seul, comme le Suaire de Turin. Leurs ancêtres sont les grands aërs brodés (voiles liturgiques destinés à recouvrir le diskos et le calice, avant la consécration), où l’on représentait la mise au tombeau, sans doute sous l’influence de l’interprétation mystagogique de Théodore de Mopsueste (†428), qui fait du transfert des dons sur l’autel lors de la Grande entrée à la Divine Liturgie, la représentation symbolique de la mise au tombeau. Ce dernier écrit :
« Et quand [les prêtres] ont apporté cette offrande, ils la placent sur le saint autel, pour que la Passion soit tout à fait achevée. Nous croyons que le Christ, ayant subi la Passion, est placé sur l’autel comme dans une sorte de tombeau. C’est pourquoi des diacres étendent des nappes sur l’autel, comme si c’étaient des draps pour l’ensevelissement »
Parfois, des anges portant des rhipidia (éventails liturgiques) et imitant l’action des diacres à la Divine Liturgie, qui éventent les dons pour chasser les insectes —toujours selon Théodore de Mopsueste—, sont représentés sur l’épitaphios, en plus des quatre évangélistes que l’on trouve souvent aux quatre coins. Les épithaphioi plus tardifs présentent une composition beaucoup plus élaborée: il s’agit du Thrène (la déploration) où l’on voit la Mère de Dieu, Jean l’évangéliste, les myrrhophores, Joseph d’Arimathie et Nicodème qui pleurent le Christ déposé au tombeau.
Le liturgiste M. Arranz (1930-2008) s’était penché sur le rapport possible entre le revêtement de l’autel de Sainte-Sophie et l’épitaphios . Le secret dans lequel, selon le Typikon de la Grande Église, la couverture d’autel à Sainte-Sophie était changée le samedi saint, a amené Arranz à s’interroger sur le lien pouvant exister entre celle-ci et le Saint Suaire de Turin. Alors que la relique de la Croix était vénérée publiquement à Constantinople à la mi-Carême, de même que la Sainte Lance le jeudi et le vendredi saint, comme de nombreuses autres reliques de la Passion, et que l’autel lui-même était dénudé et lavé le jeudi saint en présence des fidèles, on peut bien se demander pourquoi l’autel était revêtu en si grand secret le samedi saint.
B. Flusin remarque également que «les Linges funèbres du Christ sont peu attestés [à Constantinople]», si ce n’est le Mandylion qui, d’après une légende du 5e siècle, serait la face du Christ imprimée sur un linge qu’aurait obtenu à l’époque apostolique le roi Abgar d’Édesse, lequel aurait entretenu une correspondance avec Jésus.
Et pourtant, l’empereur Constantin Porphyrogénète (905-959) nous dit, dans son Livre des Cérémonies, que le revêtement de l’autel de Sainte-Sophie comportait une image qui faisait l’objet d’une vénération spéciale dans le cérémonial des empereurs:
«Arrivés à la Sainte Table, [les souverains] baisent l’image de la sainte nappe (to tablin tès agias endytès) que le patriarche soulève et qu’il présente aux souverains pour qu’ils la baisent»
Le Saint Suaire de Turin serait-il l’image d’Édesse déployée en nappe d’autel à Constantinople, puis rapportée en Occident par les Croisés comme le laisse penser Arranz ? Il faudrait encore parler de l’antimension —un linge de soie ou de lin d’environ 40x60cm, à l’origine un autel portatif apparu à l’époque iconoclaste, jadis déployé en permanence sur l’autel, sous l’endytè[9] (revêtement extérieur)— sans lequel les prêtres orthodoxes ne peuvent célébrer la Divine Liturgie. Le fait que celui-ci représente, depuis le 17e siècle, le Christ mis au tombeau de manière identique à l’épithaphios, vient contribuer à ce mystère qui unit peut-être la chrétienté d’Orient et d’Occident.
Suite Graecorthodoxa
Lire aussi L’Archimandrite Job Getcha
PO Le Saint-Suaire daterait bien de l'antiquité
L’exposition du Saint Suaire, qui a lieu pour la première fois depuis dix ans à Turin (10 avril-23 mai 2010), vient de relancer discussions et publications. Nous avons le plaisir d’accueillir ici la contribution d’un collègue, professeur à l’Institut d’études supérieures en théologie orthodoxe (Chambésy-Genève).
L’Archimandrite Job Getcha nous invite à observer «l’apparente similitude entre la silhouette du défunt que les négatifs ont dévoilé sur le Saint Suaire, en 1898, et la représentation iconographique du Christ mis au tombeau, la plupart du temps brodée ou peinte sur un tissu appelé epitaphios». On s’en doute, comme nombre de mystères qui entourent le Saint Suaire — et celui de sa provenance, byzantine ou non, n’est pas des moindres—, cette similitude n’a pas encore été expliquée. Mais en fin connaisseur de la liturgie byzantine, le P. Job nous suggère une piste fort intéressante.
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Epitaphios, Mandylion et Saint Suaire
Avec l’arrivée tant attendue du beau temps, voilà un bon moment que les rats de bibliothèques et les grenouilles de bénitier sont sortis. Et peut-être que nombre d’entre eux se rendront à Turin où le Saint Suaire est de nouveau exposé jusqu’au 23 mai. Objet de débats et d’études, tant parmi les dévots que chez les scientifiques, cette pièce extraordinaire a fait couler beaucoup d’encre depuis plus d’un siècle. Et elle fait de nouveau l’objet d’une publication: L’Énigme du Suaire.
En plus de faire l’état de la question, son auteur, Ian Wilson, plaide pour la thèse d’identifier ce suaire, attesté pour la première fois en 1357 à Lirey en Champagne, à l’image acheiropoietos («non faite de main d’homme») d’Édesse, arrivée à Constantinople en 944, et disparue lors du sac de la reine des villes en 1204. Le suaire aurait été acquis en 1457 par les ducs de Savoie, puis aurait été transféré de Chambéry, où il fut sauvé d’un incendie en 1532, à la cathédrale de Turin en 1578, où il est conservé précieusement jusqu’à aujourd’hui
Les fidèles orthodoxes, de même que les connaisseurs d’art byzantin, ne sont pas seuls à remarquer l’apparente similitude entre la silhouette du défunt que les négatifs ont dévoilé sur le Suaire en 1898, et la représentation iconographique du Christ mis au tombeau, la plupart du temps brodée ou peinte sur un tissu —appelé «épitaphios»— qui fait l’objet de vénération des fidèles le vendredi saint, et qui repose sur l’autel des églises orthodoxes du soir du samedi saint jusqu’à la veille de l’Ascension.
Pourtant, le culte de l’épitaphios n’est apparu que très tardivement dans le rite byzantin, au 14e siècle. C’est à cette époque que se répandent dans l’office liturgique les enkomia, des strophes hymnographiques attribuées au théologien byzantin Nicéphore Blemmydès (1197 -v. 1269). Ces enkomia accompagnent les versets du psaume 118 aux matines du samedi saint et constituent une sorte d’office funèbre du Christ. C’est également de cette époque que datent les premiers épitaphioi, tels ceux des monastères athonites de Vatopédi (1354) et du Pantocrator (2e moitié du 14e s.), exposés l’an dernier au Petit Palais[2]. Un siècle plus tard, l’épitaphios fait son apparition en Russie, comme en témoigne celui du prince Dimitri I. Chemiaka (1444), le plus ancien conservé et actuellement exposé au Louvre pour l’exposition «La Sainte Russie» .
Les plus anciens épitaphioi représentaient le Christ seul, comme le Suaire de Turin. Leurs ancêtres sont les grands aërs brodés (voiles liturgiques destinés à recouvrir le diskos et le calice, avant la consécration), où l’on représentait la mise au tombeau, sans doute sous l’influence de l’interprétation mystagogique de Théodore de Mopsueste (†428), qui fait du transfert des dons sur l’autel lors de la Grande entrée à la Divine Liturgie, la représentation symbolique de la mise au tombeau. Ce dernier écrit :
« Et quand [les prêtres] ont apporté cette offrande, ils la placent sur le saint autel, pour que la Passion soit tout à fait achevée. Nous croyons que le Christ, ayant subi la Passion, est placé sur l’autel comme dans une sorte de tombeau. C’est pourquoi des diacres étendent des nappes sur l’autel, comme si c’étaient des draps pour l’ensevelissement »
Parfois, des anges portant des rhipidia (éventails liturgiques) et imitant l’action des diacres à la Divine Liturgie, qui éventent les dons pour chasser les insectes —toujours selon Théodore de Mopsueste—, sont représentés sur l’épitaphios, en plus des quatre évangélistes que l’on trouve souvent aux quatre coins. Les épithaphioi plus tardifs présentent une composition beaucoup plus élaborée: il s’agit du Thrène (la déploration) où l’on voit la Mère de Dieu, Jean l’évangéliste, les myrrhophores, Joseph d’Arimathie et Nicodème qui pleurent le Christ déposé au tombeau.
Le liturgiste M. Arranz (1930-2008) s’était penché sur le rapport possible entre le revêtement de l’autel de Sainte-Sophie et l’épitaphios . Le secret dans lequel, selon le Typikon de la Grande Église, la couverture d’autel à Sainte-Sophie était changée le samedi saint, a amené Arranz à s’interroger sur le lien pouvant exister entre celle-ci et le Saint Suaire de Turin. Alors que la relique de la Croix était vénérée publiquement à Constantinople à la mi-Carême, de même que la Sainte Lance le jeudi et le vendredi saint, comme de nombreuses autres reliques de la Passion, et que l’autel lui-même était dénudé et lavé le jeudi saint en présence des fidèles, on peut bien se demander pourquoi l’autel était revêtu en si grand secret le samedi saint.
B. Flusin remarque également que «les Linges funèbres du Christ sont peu attestés [à Constantinople]», si ce n’est le Mandylion qui, d’après une légende du 5e siècle, serait la face du Christ imprimée sur un linge qu’aurait obtenu à l’époque apostolique le roi Abgar d’Édesse, lequel aurait entretenu une correspondance avec Jésus.
Et pourtant, l’empereur Constantin Porphyrogénète (905-959) nous dit, dans son Livre des Cérémonies, que le revêtement de l’autel de Sainte-Sophie comportait une image qui faisait l’objet d’une vénération spéciale dans le cérémonial des empereurs:
«Arrivés à la Sainte Table, [les souverains] baisent l’image de la sainte nappe (to tablin tès agias endytès) que le patriarche soulève et qu’il présente aux souverains pour qu’ils la baisent»
Le Saint Suaire de Turin serait-il l’image d’Édesse déployée en nappe d’autel à Constantinople, puis rapportée en Occident par les Croisés comme le laisse penser Arranz ? Il faudrait encore parler de l’antimension —un linge de soie ou de lin d’environ 40x60cm, à l’origine un autel portatif apparu à l’époque iconoclaste, jadis déployé en permanence sur l’autel, sous l’endytè[9] (revêtement extérieur)— sans lequel les prêtres orthodoxes ne peuvent célébrer la Divine Liturgie. Le fait que celui-ci représente, depuis le 17e siècle, le Christ mis au tombeau de manière identique à l’épithaphios, vient contribuer à ce mystère qui unit peut-être la chrétienté d’Orient et d’Occident.
Suite Graecorthodoxa
Lire aussi L’Archimandrite Job Getcha
PO Le Saint-Suaire daterait bien de l'antiquité
Les paroisse:
- de la Protection de la Mère de Dieu, Église russe, Diocèse de Chersonèse
- Saint Jean le Confesseur, Église russe, diocèse de Genève,
- Saint Sophrony de Vratsa, Eglise Bulgare
S'unissent pour concélébrer l’office de Pâques 2015
La célébration aura lieu dans l'Église St Joseph des Brotteaux (*) mise à disposition par la paroisse catholique
Horaires:
21h30 : Début des Confessions
21h45 : Bénédiction des mets de Pâques
22h30 : Office de minuit - Procession Pascale (20 minutes)
23h00 : Matines Pascales (40 à 50 mn)
Lecture des heures pascales (10 minutes)
Dernières confessions
- de la Protection de la Mère de Dieu, Église russe, Diocèse de Chersonèse
- Saint Jean le Confesseur, Église russe, diocèse de Genève,
- Saint Sophrony de Vratsa, Eglise Bulgare
S'unissent pour concélébrer l’office de Pâques 2015
La célébration aura lieu dans l'Église St Joseph des Brotteaux (*) mise à disposition par la paroisse catholique
Horaires:
21h30 : Début des Confessions
21h45 : Bénédiction des mets de Pâques
22h30 : Office de minuit - Procession Pascale (20 minutes)
23h00 : Matines Pascales (40 à 50 mn)
Lecture des heures pascales (10 minutes)
Dernières confessions
00h00 : LITURGIE PASCALE (80 minutes)
Vers 1h30 : dernière bénédiction des mets de Pâques.
Agapes prises en commun salle St-Joseph:
Les mets apportés sont partagés entre tous
Informations:
Alexandre DAVIDOFF 04.78.60.77.74; alexandre.davidoff@orange.fr
Catherine BOUGA: 04.78.52.91.21; catherine.bouga@laposte.net
Nadine HENRY: 06.22.68.31.68; Nadine_henry@yahoo.fr
Site Web.
(*) Axés: entrée en face du 133 rue Sully, Lyon 9; Métro: "Massena"; autobus, tramway: "Charpennes"
Vers 1h30 : dernière bénédiction des mets de Pâques.
Agapes prises en commun salle St-Joseph:
Les mets apportés sont partagés entre tous
Informations:
Alexandre DAVIDOFF 04.78.60.77.74; alexandre.davidoff@orange.fr
Catherine BOUGA: 04.78.52.91.21; catherine.bouga@laposte.net
Nadine HENRY: 06.22.68.31.68; Nadine_henry@yahoo.fr
Site Web.
(*) Axés: entrée en face du 133 rue Sully, Lyon 9; Métro: "Massena"; autobus, tramway: "Charpennes"
Aux premiers temps du christianisme, les fidèles de Jésus continuaient d'observer les pratiques religieuses juives, le repos du sabbat, la prière au Temple. Ils constituèrent cependant une communauté de culte, qui se marquait par la cérémonie du baptême, donné au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, suivie d'une profession de foi. S'ils célébraient encore les grandes fêtes de la religion juive, la Pâque, la Pentecôte, ils leur donnaient une signification nouvelle : il ne s'agissait plus seulement du rappel des événements de l'Ancien Testament, mais aussi de la commémoration de la passion et de la résurrection du Christ, et de la descente du Saint-Esprit sur les Apôtres. Les premiers chrétiens suivaient les dates des fêtes juives. Puis des interrogations se firent jour : devait-on garder, pour la fête chrétienne de Pâques, la date et les rites de la Pâque juive ?
Jusqu'au 4ème siècle, les différentes Eglises hésitèrent. Dans les Eglises d'Asie Mineure, certaines rejetèrent, d'autres gardèrent le rite de l'agneau pascal. L'Eglise d'Antioche s'en rapporta à la détermination juive pour fixer la résurrection au dimanche qui suivait la Pâque juive, tandis que les chrétiens d'Alexandrie se livrèrent à de savants calculs astronomiques et placèrent Pâques après l'équinoxe de printemps.
Jusqu'au 4ème siècle, les différentes Eglises hésitèrent. Dans les Eglises d'Asie Mineure, certaines rejetèrent, d'autres gardèrent le rite de l'agneau pascal. L'Eglise d'Antioche s'en rapporta à la détermination juive pour fixer la résurrection au dimanche qui suivait la Pâque juive, tandis que les chrétiens d'Alexandrie se livrèrent à de savants calculs astronomiques et placèrent Pâques après l'équinoxe de printemps.
Bien que célébrée à des dates différentes, la fête de Pâques est pour toute Eglise chrétienne la fête des fêtes, celle sur laquelle se base la foi, et elle est précédée d'une longue préparation : le carême, ou " quarantaine ", en souvenir des quarante jours passés par Jésus dans le désert.
La pratique du carême remonte aux premiers siècles du christianisme, mais a subi beaucoup de fluctuations. Il semble établi qu'au second siècle, au temps de saint Irénée, évêque de Lyon, ce jeûne était très court, un ou deux jours, sans prendre aucune nourriture. A Alexandrie, au milieu du 3ème siècle, on jeûnait toute la Semaine sainte. Les premières traces du carême ou quarantaine se trouvent au 4ème siècle, dans un canon du concile de Nicée. Ce temps était dévolu à la préparation de la fête, mais surtout à celle des catéchumènes, qui étaient baptisés à Pâques. A la fin du 4ème siècle, l'Eglise de Jérusalem respectait les quarante jours de jeûne par un carême de huit semaines, pendant lesquelles on ne jeûnait ni le samedi ni le dimanche.
A la même époque, en Egypte, et au 5ème siècle à Rome, puis en Gaule, on jeûnait le samedi, et le carême était de six semaines. Pendant toute cette période, les fidèles ne prenaient qu'un repas par jour, composé de pain, de légumes, et d'eau, certains se contentaient simplement de pain et d'eau. Pendant la Semaine sainte, l'abstinence était plus rigoureuse encore : le Vendredi saint et le Samedi, on ne prenait aucune nourriture. Selon les Eglises, l'heure de ce repas différait. Comme le carême de six semaines ne correspondait pas à quarante jours, on avança, au 7ème siècle, au mercredi de la semaine précédente, le mercredi des Cendres actuel, le premier jour d'abstinence. En même temps, les trois dimanches précédant le Carême, la Septuagésime, la Sexagésime et la Quinquagésime, furent inclus dans la préparation de Pâques, qui commençait ainsi neuf semaines avant la fête.
C'était beaucoup exiger et, petit à petit, l'abstinence perdit de sa rigueur. L'obligation de ne manger que le soir était maintenue, mais dès le 8ème siècle, on permit à certaines personnes délicates et fragiles de prendre œufs, laitages, poisson et même vin. Au 12ème siècle, le repas fut avancé à trois heures puis à midi, au 13ème siècle. S'ensuivit donc, autorisée, une " collation du soir ". Au 17ème siècle, la discipline du jeûne s'adoucit encore et les théologiens autorisèrent les potages, les laitages et les petits poissons. Les cuisiniers rivalisèrent d'ingéniosité pour proposer aux tables royales des menus tout aussi copieux que d'ordinaire, en trouvant des arrangements avec les ordonnances de la religion.
Depuis 1949, l'Eglise catholique ne prescrit le jeûne que le mercredi des Cendres et le Vendredi saint.
Deux jours de célébration de la mort : le rappel de notre propre mort à venir, puisque le jour du mercredi des Cendres le prêtre officiant bénit les cendres des rameaux de l'année précédente et trace avec elles sur le front de chaque assistant une croix en lui rappelant que "l'homme est poussière et retournera en poussière ", et le Vendredi saint, anniversaire de la mort de Jésus sur la croix.
Dans la liturgie orthodoxe, une préparation à l'entrée en carême se déroule pendant cinq dimanches consécutifs, chacun d'eux étant consacré, avec un évangile particulier, à un aspect fondamental du repentir. Pendant la quatrième semaine, l'abstinence de viande est prescrite par l'Eglise. Le cinquième dimanche est appelé dimanche du Pardon, chacun demande pardon à son voisin avant que tous demandent ensemble pardon à Dieu.
" L'impression générale des offices est celle d'une " radieuse tristesse ".
Quelqu'un qui, même avec une connaissance réduite de la vie liturgique, entrerait à l'église durant un des offices de Carême, comprendrait presque tout de suite, j'en suis sûr, cette expression assez paradoxale. D'une part, une sorte de calme tristesse imprègne l'office, les vêtements sont de couleur sombre, les offices sont plus longs et plus monotones qu'à l'ordinaire, il n'y a presque pas de mouvement. Puis la monotonie et la tristesse de l'office prennent pour nous une toute autre signification. Une beauté intérieure les illumine, comme un rayon de soleil matinal qui commence à éclairer la cime de la montagne, alors que la vallée est encore plongée dans l'obscurité. Cette joie secrète et douce nous est communiquée par les longs alleluia et par toute la tonalité des offices de Carême.
Ce qui nous paraissait d'abord monotonie s'avère à présent être la paix " (Alexandre Schmemann, Le Grand Carême).
Le temps du carême n'est pas consacré au souvenir de la Passion, ce n'est qu'à partir du dimanche des Rameaux, qui ouvre la Semaine sainte, que les textes rappellent la fin du Christ sur la terre et sa résurrection.
" Le carême est un voyage spirituel et sa destination est Pâques, la "Fête des fêtes " (Alexandre Schmemann, op. cit. ).Source
La pratique du carême remonte aux premiers siècles du christianisme, mais a subi beaucoup de fluctuations. Il semble établi qu'au second siècle, au temps de saint Irénée, évêque de Lyon, ce jeûne était très court, un ou deux jours, sans prendre aucune nourriture. A Alexandrie, au milieu du 3ème siècle, on jeûnait toute la Semaine sainte. Les premières traces du carême ou quarantaine se trouvent au 4ème siècle, dans un canon du concile de Nicée. Ce temps était dévolu à la préparation de la fête, mais surtout à celle des catéchumènes, qui étaient baptisés à Pâques. A la fin du 4ème siècle, l'Eglise de Jérusalem respectait les quarante jours de jeûne par un carême de huit semaines, pendant lesquelles on ne jeûnait ni le samedi ni le dimanche.
A la même époque, en Egypte, et au 5ème siècle à Rome, puis en Gaule, on jeûnait le samedi, et le carême était de six semaines. Pendant toute cette période, les fidèles ne prenaient qu'un repas par jour, composé de pain, de légumes, et d'eau, certains se contentaient simplement de pain et d'eau. Pendant la Semaine sainte, l'abstinence était plus rigoureuse encore : le Vendredi saint et le Samedi, on ne prenait aucune nourriture. Selon les Eglises, l'heure de ce repas différait. Comme le carême de six semaines ne correspondait pas à quarante jours, on avança, au 7ème siècle, au mercredi de la semaine précédente, le mercredi des Cendres actuel, le premier jour d'abstinence. En même temps, les trois dimanches précédant le Carême, la Septuagésime, la Sexagésime et la Quinquagésime, furent inclus dans la préparation de Pâques, qui commençait ainsi neuf semaines avant la fête.
C'était beaucoup exiger et, petit à petit, l'abstinence perdit de sa rigueur. L'obligation de ne manger que le soir était maintenue, mais dès le 8ème siècle, on permit à certaines personnes délicates et fragiles de prendre œufs, laitages, poisson et même vin. Au 12ème siècle, le repas fut avancé à trois heures puis à midi, au 13ème siècle. S'ensuivit donc, autorisée, une " collation du soir ". Au 17ème siècle, la discipline du jeûne s'adoucit encore et les théologiens autorisèrent les potages, les laitages et les petits poissons. Les cuisiniers rivalisèrent d'ingéniosité pour proposer aux tables royales des menus tout aussi copieux que d'ordinaire, en trouvant des arrangements avec les ordonnances de la religion.
Depuis 1949, l'Eglise catholique ne prescrit le jeûne que le mercredi des Cendres et le Vendredi saint.
Deux jours de célébration de la mort : le rappel de notre propre mort à venir, puisque le jour du mercredi des Cendres le prêtre officiant bénit les cendres des rameaux de l'année précédente et trace avec elles sur le front de chaque assistant une croix en lui rappelant que "l'homme est poussière et retournera en poussière ", et le Vendredi saint, anniversaire de la mort de Jésus sur la croix.
Dans la liturgie orthodoxe, une préparation à l'entrée en carême se déroule pendant cinq dimanches consécutifs, chacun d'eux étant consacré, avec un évangile particulier, à un aspect fondamental du repentir. Pendant la quatrième semaine, l'abstinence de viande est prescrite par l'Eglise. Le cinquième dimanche est appelé dimanche du Pardon, chacun demande pardon à son voisin avant que tous demandent ensemble pardon à Dieu.
" L'impression générale des offices est celle d'une " radieuse tristesse ".
Quelqu'un qui, même avec une connaissance réduite de la vie liturgique, entrerait à l'église durant un des offices de Carême, comprendrait presque tout de suite, j'en suis sûr, cette expression assez paradoxale. D'une part, une sorte de calme tristesse imprègne l'office, les vêtements sont de couleur sombre, les offices sont plus longs et plus monotones qu'à l'ordinaire, il n'y a presque pas de mouvement. Puis la monotonie et la tristesse de l'office prennent pour nous une toute autre signification. Une beauté intérieure les illumine, comme un rayon de soleil matinal qui commence à éclairer la cime de la montagne, alors que la vallée est encore plongée dans l'obscurité. Cette joie secrète et douce nous est communiquée par les longs alleluia et par toute la tonalité des offices de Carême.
Ce qui nous paraissait d'abord monotonie s'avère à présent être la paix " (Alexandre Schmemann, Le Grand Carême).
Le temps du carême n'est pas consacré au souvenir de la Passion, ce n'est qu'à partir du dimanche des Rameaux, qui ouvre la Semaine sainte, que les textes rappellent la fin du Christ sur la terre et sa résurrection.
" Le carême est un voyage spirituel et sa destination est Pâques, la "Fête des fêtes " (Alexandre Schmemann, op. cit. ).Source
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