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Père Boris BOBRINSKOY
La période du Carême des 40 jours, peut être comprise comme un temps unique, exclusif, un temps de préparation à la Pâque annuelle du printemps, et par cela, à la Pâque éternelle du «passage» (c'est le sens littéral du mot hébreu Pesah-Pâque), de la vie corruptible à la vie éternelle, des pénombres à la lumière, de l'exil dans une terre lointaine, celle du péché, à la vision dans le face à face du Royaume. Le programme du Carême qui résume et récapitule l'ascèse permanente de toute vie chrétienne consciente et responsable, c'est la réponse aux trois tentations qu'a subies le Christ au désert, au terme des 40 jours où il ne mangea pas et où il eut faim (Mt 4, 3).
La période du Carême des 40 jours, peut être comprise comme un temps unique, exclusif, un temps de préparation à la Pâque annuelle du printemps, et par cela, à la Pâque éternelle du «passage» (c'est le sens littéral du mot hébreu Pesah-Pâque), de la vie corruptible à la vie éternelle, des pénombres à la lumière, de l'exil dans une terre lointaine, celle du péché, à la vision dans le face à face du Royaume. Le programme du Carême qui résume et récapitule l'ascèse permanente de toute vie chrétienne consciente et responsable, c'est la réponse aux trois tentations qu'a subies le Christ au désert, au terme des 40 jours où il ne mangea pas et où il eut faim (Mt 4, 3).
Tentation du pain
C'est-à-dire des nourritures terrestres qui donnent à l'homme l'illusion de pouvoir vivre de lui-même, refoulant au fond de lui l'angoisse de la mort et la crainte de l'au-delà. Choisir d'avoir faim, de jeûner, c'est aussi choisir de se rendre disponible pour une autre nourriture : la parole et le pain de vie de Dieu dont tout homme a besoin pour subsister.
Tentation du miracle
C'est à dire une puissance illimitée sur les êtres, les contraignant à adorer Dieu, à lui obéir, en les subjugant plutôt qu'en agissant envers eux par le miracle de l'Esprit, celui de l'amour de la conversion du coeur. Cette conversion intérieure exige le renoncement à soi-même, le refus d'être servi. Le «Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi mais pour servir» (Mc 10, 45). Tel est le véritable amour qui doit tendre à imprégner toutes nos relations, nos attitudes humaines les plus quotidiennes.
Tentation du pouvoir...
Sur les royaumes de ce monde, à la seule condition d'adorer Satan.
«Tu adoreras le Seigneur ton Dieu et c'est Lui seul que tu serviras».
Cette adoration de Dieu le Père dans le Christ par l'Esprit-Saint tend à devenir la dominante la plus intérieure et la plus constante de notre vie, la priorité la plus absolue de toute existence humaine dans la foi. Prière humble et discrète, comme les gestes quotidiens d'amour, mais réalité qui envahit tellement notre coeur que celui-ci en demeure blessé à jamais. La véritable prière n'est pas seulement langage et dialogue avec Dieu, mais elle tend à être en nous prière de l'Esprit-Saint qui vit en nous et qui se confond avec notre existence et notre souffle le plus personnel et le plus profond.
Que l'«assaisonnement» de ce triple programme de Carême soit la discrétion, la non ostentation, la joie sur le visage, le non jugement des faibles, la non envie des forts, le sentiment aussi que le Seigneur Jésus est venu sauver les pêcheurs dont je suis le premier («Laisse-moi voir mes propres pêchés et ne pas juger mon frère» ). Le fruit du jeûne et sa force sera la prière, le signe de la venue en nous de l'esprit de l'amour sera l'amour, l'amour de nos proches, chacun de ceux pour qui le Christ est mort.
Source
C'est-à-dire des nourritures terrestres qui donnent à l'homme l'illusion de pouvoir vivre de lui-même, refoulant au fond de lui l'angoisse de la mort et la crainte de l'au-delà. Choisir d'avoir faim, de jeûner, c'est aussi choisir de se rendre disponible pour une autre nourriture : la parole et le pain de vie de Dieu dont tout homme a besoin pour subsister.
Tentation du miracle
C'est à dire une puissance illimitée sur les êtres, les contraignant à adorer Dieu, à lui obéir, en les subjugant plutôt qu'en agissant envers eux par le miracle de l'Esprit, celui de l'amour de la conversion du coeur. Cette conversion intérieure exige le renoncement à soi-même, le refus d'être servi. Le «Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi mais pour servir» (Mc 10, 45). Tel est le véritable amour qui doit tendre à imprégner toutes nos relations, nos attitudes humaines les plus quotidiennes.
Tentation du pouvoir...
Sur les royaumes de ce monde, à la seule condition d'adorer Satan.
«Tu adoreras le Seigneur ton Dieu et c'est Lui seul que tu serviras».
Cette adoration de Dieu le Père dans le Christ par l'Esprit-Saint tend à devenir la dominante la plus intérieure et la plus constante de notre vie, la priorité la plus absolue de toute existence humaine dans la foi. Prière humble et discrète, comme les gestes quotidiens d'amour, mais réalité qui envahit tellement notre coeur que celui-ci en demeure blessé à jamais. La véritable prière n'est pas seulement langage et dialogue avec Dieu, mais elle tend à être en nous prière de l'Esprit-Saint qui vit en nous et qui se confond avec notre existence et notre souffle le plus personnel et le plus profond.
Que l'«assaisonnement» de ce triple programme de Carême soit la discrétion, la non ostentation, la joie sur le visage, le non jugement des faibles, la non envie des forts, le sentiment aussi que le Seigneur Jésus est venu sauver les pêcheurs dont je suis le premier («Laisse-moi voir mes propres pêchés et ne pas juger mon frère» ). Le fruit du jeûne et sa force sera la prière, le signe de la venue en nous de l'esprit de l'amour sera l'amour, l'amour de nos proches, chacun de ceux pour qui le Christ est mort.
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Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 27 Mars 2012 à 13:26
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Vladimir GOLOVANOW
Un "te deum punk": le 21 février dernier, cagoules colorées aux visages, quatre "punkers" du collectif féministe Pussy Riot ont chanté, sans autorisation, un "te deum punk" (панк-молебен) politique en forme de «prière d’intercession», «Vierge Enfantrice de Dieu chasse Poutine» (1), dans la cathédrale du Christ Sauveur, église qui symbolise le renouveau orthodoxe en Russie. Interrompues par les gardiens du temple, deux d'entre eux ont été interpelées et emprisonnés pour "trouble à l'ordre public". Sur le blog de Pussy Riot tous les détails de l’arrestation ont été publiés et les activistes proclament qu’ « ils n’ont ni voulu souiller l’Eglise, ni commis aucun blasphème ».
Il s'est avéré qu'il s'agissait de deux jeunes mères de familles et leur emprisonnement sans jugement divise l'opinion, y compris au sein de l'Eglise: le diacre Andreï Kuraev, missionnaire, écrivain, blogueur connu et enseignant à l'Académie religieuse de Moscou, a proposé sur son blog d'offrir « des blinis et de l'hydromel (medovoukha)» aux chanteuses et à les inviter à revenir pour l'office du pardon, car on était en période de carnaval (Maslenitsa) où de « pareilles bouffonneries (скоморошества) » sont traditionnelles.
Un "te deum punk": le 21 février dernier, cagoules colorées aux visages, quatre "punkers" du collectif féministe Pussy Riot ont chanté, sans autorisation, un "te deum punk" (панк-молебен) politique en forme de «prière d’intercession», «Vierge Enfantrice de Dieu chasse Poutine» (1), dans la cathédrale du Christ Sauveur, église qui symbolise le renouveau orthodoxe en Russie. Interrompues par les gardiens du temple, deux d'entre eux ont été interpelées et emprisonnés pour "trouble à l'ordre public". Sur le blog de Pussy Riot tous les détails de l’arrestation ont été publiés et les activistes proclament qu’ « ils n’ont ni voulu souiller l’Eglise, ni commis aucun blasphème ».
Il s'est avéré qu'il s'agissait de deux jeunes mères de familles et leur emprisonnement sans jugement divise l'opinion, y compris au sein de l'Eglise: le diacre Andreï Kuraev, missionnaire, écrivain, blogueur connu et enseignant à l'Académie religieuse de Moscou, a proposé sur son blog d'offrir « des blinis et de l'hydromel (medovoukha)» aux chanteuses et à les inviter à revenir pour l'office du pardon, car on était en période de carnaval (Maslenitsa) où de « pareilles bouffonneries (скоморошества) » sont traditionnelles.
Il a aussi souligné que tout ce qui s’était passé dans la cathédrale avait respecté la loi. Cette position a été majoritairement reprise dans la blogosphère laïque, par contre Vladimir Légoïda, président du département de l’information de l’Eglise russe, a qualifié cette action de «vile» et dit qu’il avait pitié de ces «pauvres filles parce qu’elles ne savent pas ce qu’elles font ». En parlant des «commanditaires de cette action », Vladimir Légoïda a jugé qu’il était nécessaire qu’ils répondent de « ce sacrilège » devant la loi. D'autres, plus violents, titrent carrément sur "la guerre des P***" («Война бл***й») et parle de "l'invasion des commandos d'avant-garde de la civilisation occidentale libérale dans l'espace intime de millions de croyants…"
Les débats ont continué à se développer lorsque le juge a décidé de maintenir les jeunes femmes sous les verrous jusqu'au jugement, fixé au 24 avril, ce qui fera donc deux mois d'emprisonnement sans jugement. Dimanche 18 mars une pétition qualifiant de blasphématoires les actions de Pussy Riot a été lue en chaire dans de nombreuses églises de Moscou: « Nous demandons l’arrestation de ceux qui ont, d’une manière ou d’une autre, organisé cette action, y ont participé ou encore ont relayé des informations aux médias la concernant, incitant à la haine religieuse et bafouant la dignité humaine garantie par la loi 282 du code pénal russe » énonce la pétition. La source de la pétition est inconnue et Vladimir Legoïda a déclaré au portail d’informations « Monde orthodoxe » qu’il n’en avait jamais entendu parler: « Je n’ai connaissance d’aucune circulaire officielle ayant été distribuée dans toutes les églises de Moscou à l’encontre des membres du groupe féministe. Je suis certain qu’il n’existe aucune pétition de la sorte, la position de l’Eglise à ce sujet a déjà été répétée maintes fois depuis le début de cette affaire ».
« Notre archiprêtre nous a lu cette pétition qu’il a soit disant trouvée sur le site du Patriarche. Il a tout fait pour nous montrer qu’il n’avait aucune opinion sur cette affaire. D’après ce que j’ai pu entendre, 9 personnes sur 900 l’ont signée. J’ai moi-même vu de mes propres yeux trois vieilles dames la signer », a déclaré un fidèle à Igor Gulin, journaliste cité par le magazine Russkiï Reporter. Un autre témoin, Rais Khanoukaev raconte comment les paroissiens ont accueilli la pétition dans une autre église de Moscou : « Les réactions ont été différentes selon les paroissiens : certains sont allés directement signer, d’autres ont préféré lire plus en profondeur la pétition avant d’imposer leur signature sur quelque document que ce soit. Au bout du compte, ils n’ont été que très peu à la signer. Selon le prêtre, l’action des membres de Pussy Riot a été commanditée par une tierce personne qui doit être arrêtée et jugée », a-t-il déclaré (ibid.)
Maître Nicholaï Polozov, représentant les droits de Nadejda Toloko, l’une des membres de Pussy Riot, a émis son opinion au sujet de la pétition. « Les pouvoirs qui appellent à la persécution des journalistes ayant apporté un soutien à l’action de Pussy Riot avivent les tensions sociales et religieuses. Cette pétition a pour but de diviser la société, de la faire sombrer dans une guerre civile », a remarqué l’avocat (ibid). La position de l'Eglise, énoncée par plusieurs responsables, dont le père Vsevolod Chaplin, responsable du "département des relation avec la société" du patriarcat, juge sévèrement l'action en elle même, qualifiée de scandaleuse et offensente, mais s’opposent à toute peine d’emprisonnement et appellent au pardon de cette offense... Le père diacre André Kuraev s'en est fait le porte parole et souligne la division que cette affaire met en évidence à l'intérieur de l'Eglise et entre l'Eglise et la société; il cite à ce propos l'anecdote à propos d'une bagarre de gamins: "tout à commencé quand je lui ai rendu la monnaie de sa pièce"…
Mardi 20 mars, Amnesty international s’est dite prête à accorder aux jeunes prisonnières le statut de « prisonnier politique » dont ont bénéficié Mikhaïl Khodorkovskiï, Andreï Sakharov ou encore Alexandre Soljenitsyn (Interfax)
Source: différents blogs et forums
(1) Ce chant parle de "soutane noire à épaulettes", "gay-pride envoyée en Sibérie enchainée", "le chef du KGB, saint principal, envoie les protestataires en prison, Pour plaire à Sa Sainteté les femmes doivent enfanter et aimer", etc suivent des grossièretés et insultes au Ptriarche, "Vierge Enfantrice de Dieu devient féministe" etc
Les débats ont continué à se développer lorsque le juge a décidé de maintenir les jeunes femmes sous les verrous jusqu'au jugement, fixé au 24 avril, ce qui fera donc deux mois d'emprisonnement sans jugement. Dimanche 18 mars une pétition qualifiant de blasphématoires les actions de Pussy Riot a été lue en chaire dans de nombreuses églises de Moscou: « Nous demandons l’arrestation de ceux qui ont, d’une manière ou d’une autre, organisé cette action, y ont participé ou encore ont relayé des informations aux médias la concernant, incitant à la haine religieuse et bafouant la dignité humaine garantie par la loi 282 du code pénal russe » énonce la pétition. La source de la pétition est inconnue et Vladimir Legoïda a déclaré au portail d’informations « Monde orthodoxe » qu’il n’en avait jamais entendu parler: « Je n’ai connaissance d’aucune circulaire officielle ayant été distribuée dans toutes les églises de Moscou à l’encontre des membres du groupe féministe. Je suis certain qu’il n’existe aucune pétition de la sorte, la position de l’Eglise à ce sujet a déjà été répétée maintes fois depuis le début de cette affaire ».
« Notre archiprêtre nous a lu cette pétition qu’il a soit disant trouvée sur le site du Patriarche. Il a tout fait pour nous montrer qu’il n’avait aucune opinion sur cette affaire. D’après ce que j’ai pu entendre, 9 personnes sur 900 l’ont signée. J’ai moi-même vu de mes propres yeux trois vieilles dames la signer », a déclaré un fidèle à Igor Gulin, journaliste cité par le magazine Russkiï Reporter. Un autre témoin, Rais Khanoukaev raconte comment les paroissiens ont accueilli la pétition dans une autre église de Moscou : « Les réactions ont été différentes selon les paroissiens : certains sont allés directement signer, d’autres ont préféré lire plus en profondeur la pétition avant d’imposer leur signature sur quelque document que ce soit. Au bout du compte, ils n’ont été que très peu à la signer. Selon le prêtre, l’action des membres de Pussy Riot a été commanditée par une tierce personne qui doit être arrêtée et jugée », a-t-il déclaré (ibid.)
Maître Nicholaï Polozov, représentant les droits de Nadejda Toloko, l’une des membres de Pussy Riot, a émis son opinion au sujet de la pétition. « Les pouvoirs qui appellent à la persécution des journalistes ayant apporté un soutien à l’action de Pussy Riot avivent les tensions sociales et religieuses. Cette pétition a pour but de diviser la société, de la faire sombrer dans une guerre civile », a remarqué l’avocat (ibid). La position de l'Eglise, énoncée par plusieurs responsables, dont le père Vsevolod Chaplin, responsable du "département des relation avec la société" du patriarcat, juge sévèrement l'action en elle même, qualifiée de scandaleuse et offensente, mais s’opposent à toute peine d’emprisonnement et appellent au pardon de cette offense... Le père diacre André Kuraev s'en est fait le porte parole et souligne la division que cette affaire met en évidence à l'intérieur de l'Eglise et entre l'Eglise et la société; il cite à ce propos l'anecdote à propos d'une bagarre de gamins: "tout à commencé quand je lui ai rendu la monnaie de sa pièce"…
Mardi 20 mars, Amnesty international s’est dite prête à accorder aux jeunes prisonnières le statut de « prisonnier politique » dont ont bénéficié Mikhaïl Khodorkovskiï, Andreï Sakharov ou encore Alexandre Soljenitsyn (Interfax)
Source: différents blogs et forums
(1) Ce chant parle de "soutane noire à épaulettes", "gay-pride envoyée en Sibérie enchainée", "le chef du KGB, saint principal, envoie les protestataires en prison, Pour plaire à Sa Sainteté les femmes doivent enfanter et aimer", etc suivent des grossièretés et insultes au Ptriarche, "Vierge Enfantrice de Dieu devient féministe" etc
"Les évêques orthodoxes de France appellent de leurs vœux un débat à la hauteur des enjeux et invitent les fidèles à accomplir leur devoir citoyen, chacun selon sa conscience, d'une manière conforme à leur foi et la conscience de l'Eglise" (Extrait de la Déclaration des Evêques Orthodoxes de France)
I. Les prochaines élections dans notre pays constituent un moment crucial. Elles interviennent à une période charnière marquée par des crises à répétition. Les enjeux de ces élections sont multiples et nombreux. Les français sont appelés à faire des choix majeurs qui engagent l’avenir de la France. La campagne électorale qui se déroule sur fond d’une crise économique et internationale aiguë, doit éclairer les choix des français, avec responsabilité et vérité, sur les véritables défis à venir et les décisions majeures à prendre. Les questions essentielles sont malheureusement, parfois, détournées par des polémiques et des amalgames regrettables.
I. Les prochaines élections dans notre pays constituent un moment crucial. Elles interviennent à une période charnière marquée par des crises à répétition. Les enjeux de ces élections sont multiples et nombreux. Les français sont appelés à faire des choix majeurs qui engagent l’avenir de la France. La campagne électorale qui se déroule sur fond d’une crise économique et internationale aiguë, doit éclairer les choix des français, avec responsabilité et vérité, sur les véritables défis à venir et les décisions majeures à prendre. Les questions essentielles sont malheureusement, parfois, détournées par des polémiques et des amalgames regrettables.
Les évènements tragiques de ces derniers jours ajoutent une épaisseur dramatique et inquiétante à ce contexte. Ils nous rappellent à tous la nécessité de bien mesurer la portée des dangers qui nous guettent et à ne pas se détourner de l’essentiel ni des véritables enjeux.
II. Plusieurs thèmes ont été abordés dans la campagne jusqu’à ce jour. D’autres le seront certainement, au cours de cette dernière étape. Il n’est pas question ici d’en dresser la liste. Ni de soutenir ou de critiquer les propositions des candidats. L'Eglise orthodoxe qui fait partie intégrante de la communauté nationale française, est néanmoins très attentive aux questions qui touchent à la vision de la société, à la dignité, l’intégrité de la personne humaine et à ses libertés, notamment la liberté de croire ou de ne pas croire. Elle est particulièrement concernée aussi par les questions ayant trait au travail, à l’éducation comme pédagogie de vie capable de transmettre valeurs et connaissances, au respect de l’éthique de la vie et de l’environnement, au développement d’une société de confiance, une société fraternelle, juste et solidaire, une société attentive aux faibles, aux exclus et aux plus démunis, à l’intégration et l'accueil de l'étranger avec dignité, à une gouvernance politique et économique qui donne de l’espérance, qui mobilise, rassemble et responsabilise, à la promotion de la paix, de la justice, des valeurs de tolérance et de respect de l’autre, au développement d’un dialogue pacifié des cultures, des religions et des civilisations, au rejet de toutes les formes d’intégrisme et de fondamentalisme etc.
III. L’Eglise orthodoxe regrette certaines tendances qui cherchent constamment à opposer « croyances » et « connaissances », dans une critique systématique du fait religieux. Le rapport « à la foi » ne doit plus se concevoir dans nos sociétés modernes, en opposition à la raison, la science et/ou au progrès. Croyants et non croyants ont le droit d’exister et de « parler » à la société. Davantage, ils ont le devoir de se respecter, de dialoguer et d’œuvrer ensemble dans la mesure du possible pour le bien commun et la cohésion nationale. Le souci de l’unité est aussi important que celui de la diversité. Mais, unité ne signifie pas uniformité. Et diversité n’implique pas forcément les fractures et les clivages. L’Eglise orthodoxe met en garde par ailleurs contre les risques latents d’instrumentalisation de la laïcité. Etant au cœur du dispositif du « vouloir vivre en commun » de notre pacte républicain, celle-ci ne doit pas être un instrument de surenchère politique. Elle ne doit pas non plus se conjuguer avec des lectures radicales et/ou dogmatiques qui enfermeraient la laïcité dans des considérations relevant d’une autre époque. L’évolution plus que centenaire de la laïcité française est fortement marquée par une tradition de coopération étroite entre les cultes, la société et les pouvoirs publics. Ceci a permis ici et là des avancées considérables qui ont marqué notre droit positif et ont pacifié les esprits. Evitons donc de revenir sur ces acquis et de sanctuariser la laïcité. Laissons la vivre et respirer pour qu’elle soit attentive aux évolutions de la vie et de la société. Seule une laïcité de « bonne intelligence » est capable d’apporter à toute situation nouvelle, des réponses sereines et concertées qui tiennent compte des spécificités de chacun dans le respect du bien commun, des valeurs et des lois de la République.
IV. L’engagement « politique » est et reste un choix personnel. L'Eglise respecte la personne et le choix de chacun. Elle ne cherche pas à l'orienter. Elle rappelle néanmoins à chaque chrétien orthodoxe la nécessité, inhérente à l’être chrétien et à sa mission dans le monde, d'être un témoin actif et discerné du Christ au cœur de la Cité. « Vous êtes le sel de la terre … Vous êtes la lumière du monde » (Matthieu 5, 13-14). Le chrétien ne peut ainsi rester indifférent aux interrogations qui secouent le monde, ni se tenir à l’écart des souffrances qui s’y développent. L’Eglise n’est pas en retrait du monde. Elle est au cœur du monde, même si le monde l’ignore. Elle a des choses à dire sur la vie de l’homme contemporain et les défis qui sont ceux de la société moderne. Le chrétien est donc appelé, à l’occasion d’une élection, de chaque élection, et bien au-delà, à œuvrer, à travers un engagement citoyen, pour empêcher que le monde ne soit défiguré, pour le rendre plus juste et solidaire et puis, en un mot, pour le transfigurer.
V. Conscients des responsabilités qui sont les nôtres au sein de la société, il est important de rappeler que l’acte électoral est, plus particulièrement dans le contexte actuel de crise, un acte citoyen par excellence. C’est une liberté essentielle mais aussi, et surtout, un devoir. Les élections constituent l’épine dorsale de tout système démocratique respectueux de chaque personne humaine, de ses droits fondamentaux et de ses libertés essentielles. Il est du devoir de chaque citoyen de veiller à leur bon déroulement. Les évêques orthodoxes de France appellent de leurs vœux un débat à la hauteur des enjeux et invitent les fidèles à accomplir leur devoir citoyen, chacun selon sa conscience, d'une manière conforme à leur foi et la conscience de l'Eglise.
Paris le 22 mars 2012
AEOF
II. Plusieurs thèmes ont été abordés dans la campagne jusqu’à ce jour. D’autres le seront certainement, au cours de cette dernière étape. Il n’est pas question ici d’en dresser la liste. Ni de soutenir ou de critiquer les propositions des candidats. L'Eglise orthodoxe qui fait partie intégrante de la communauté nationale française, est néanmoins très attentive aux questions qui touchent à la vision de la société, à la dignité, l’intégrité de la personne humaine et à ses libertés, notamment la liberté de croire ou de ne pas croire. Elle est particulièrement concernée aussi par les questions ayant trait au travail, à l’éducation comme pédagogie de vie capable de transmettre valeurs et connaissances, au respect de l’éthique de la vie et de l’environnement, au développement d’une société de confiance, une société fraternelle, juste et solidaire, une société attentive aux faibles, aux exclus et aux plus démunis, à l’intégration et l'accueil de l'étranger avec dignité, à une gouvernance politique et économique qui donne de l’espérance, qui mobilise, rassemble et responsabilise, à la promotion de la paix, de la justice, des valeurs de tolérance et de respect de l’autre, au développement d’un dialogue pacifié des cultures, des religions et des civilisations, au rejet de toutes les formes d’intégrisme et de fondamentalisme etc.
III. L’Eglise orthodoxe regrette certaines tendances qui cherchent constamment à opposer « croyances » et « connaissances », dans une critique systématique du fait religieux. Le rapport « à la foi » ne doit plus se concevoir dans nos sociétés modernes, en opposition à la raison, la science et/ou au progrès. Croyants et non croyants ont le droit d’exister et de « parler » à la société. Davantage, ils ont le devoir de se respecter, de dialoguer et d’œuvrer ensemble dans la mesure du possible pour le bien commun et la cohésion nationale. Le souci de l’unité est aussi important que celui de la diversité. Mais, unité ne signifie pas uniformité. Et diversité n’implique pas forcément les fractures et les clivages. L’Eglise orthodoxe met en garde par ailleurs contre les risques latents d’instrumentalisation de la laïcité. Etant au cœur du dispositif du « vouloir vivre en commun » de notre pacte républicain, celle-ci ne doit pas être un instrument de surenchère politique. Elle ne doit pas non plus se conjuguer avec des lectures radicales et/ou dogmatiques qui enfermeraient la laïcité dans des considérations relevant d’une autre époque. L’évolution plus que centenaire de la laïcité française est fortement marquée par une tradition de coopération étroite entre les cultes, la société et les pouvoirs publics. Ceci a permis ici et là des avancées considérables qui ont marqué notre droit positif et ont pacifié les esprits. Evitons donc de revenir sur ces acquis et de sanctuariser la laïcité. Laissons la vivre et respirer pour qu’elle soit attentive aux évolutions de la vie et de la société. Seule une laïcité de « bonne intelligence » est capable d’apporter à toute situation nouvelle, des réponses sereines et concertées qui tiennent compte des spécificités de chacun dans le respect du bien commun, des valeurs et des lois de la République.
IV. L’engagement « politique » est et reste un choix personnel. L'Eglise respecte la personne et le choix de chacun. Elle ne cherche pas à l'orienter. Elle rappelle néanmoins à chaque chrétien orthodoxe la nécessité, inhérente à l’être chrétien et à sa mission dans le monde, d'être un témoin actif et discerné du Christ au cœur de la Cité. « Vous êtes le sel de la terre … Vous êtes la lumière du monde » (Matthieu 5, 13-14). Le chrétien ne peut ainsi rester indifférent aux interrogations qui secouent le monde, ni se tenir à l’écart des souffrances qui s’y développent. L’Eglise n’est pas en retrait du monde. Elle est au cœur du monde, même si le monde l’ignore. Elle a des choses à dire sur la vie de l’homme contemporain et les défis qui sont ceux de la société moderne. Le chrétien est donc appelé, à l’occasion d’une élection, de chaque élection, et bien au-delà, à œuvrer, à travers un engagement citoyen, pour empêcher que le monde ne soit défiguré, pour le rendre plus juste et solidaire et puis, en un mot, pour le transfigurer.
V. Conscients des responsabilités qui sont les nôtres au sein de la société, il est important de rappeler que l’acte électoral est, plus particulièrement dans le contexte actuel de crise, un acte citoyen par excellence. C’est une liberté essentielle mais aussi, et surtout, un devoir. Les élections constituent l’épine dorsale de tout système démocratique respectueux de chaque personne humaine, de ses droits fondamentaux et de ses libertés essentielles. Il est du devoir de chaque citoyen de veiller à leur bon déroulement. Les évêques orthodoxes de France appellent de leurs vœux un débat à la hauteur des enjeux et invitent les fidèles à accomplir leur devoir citoyen, chacun selon sa conscience, d'une manière conforme à leur foi et la conscience de l'Eglise.
Paris le 22 mars 2012
AEOF
INAUGURATION DE L’EHPAD DE LA CRR AO A NICE
NICE le 22 mars 2012
Intervention du Président S.Kapnist
__________________________________________
Monsieur le Président, Monsieur le Maire et ses représentants,Monsieur le Consul Général de Russie,Monsieur le Député,Monsieur le Conseiller Général,Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse (Patriarcat de Moscou en France)
Chers collègues, parents et amis
Nous sommes réunis en ce 22 mars 2012 pour une inauguration qui pourrait être finalement assez banale si elle n’était pas chargée tout à la fois, d’une longue histoire, d’une exigeante actualité mais aussi de nouvelles perspectives. Pour bâtir le présent il ne faut pas oublier le passer et surtout penser à l’avenir. C’est ce que la Croix Rouge Russe A.O. a voulue faire dans cet établissement et que tous ensemble nous avons réussis.
NICE le 22 mars 2012
Intervention du Président S.Kapnist
__________________________________________
Monsieur le Président, Monsieur le Maire et ses représentants,Monsieur le Consul Général de Russie,Monsieur le Député,Monsieur le Conseiller Général,Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse (Patriarcat de Moscou en France)
Chers collègues, parents et amis
Nous sommes réunis en ce 22 mars 2012 pour une inauguration qui pourrait être finalement assez banale si elle n’était pas chargée tout à la fois, d’une longue histoire, d’une exigeante actualité mais aussi de nouvelles perspectives. Pour bâtir le présent il ne faut pas oublier le passer et surtout penser à l’avenir. C’est ce que la Croix Rouge Russe A.O. a voulue faire dans cet établissement et que tous ensemble nous avons réussis.
Aujourd’hui, au nom de notre Conseil d’Administration, je voudrais remercier très sincèrement tous ceux grâce à qui ce projet « marathonien » a pu être réalisé. A cet égard je voudrais réitérer avec force et conviction tous les remerciements déjà brillamment exprimés par notre Directrice Madame Zakine.
A vous tous un grand merci, c’est grâce à vous que nous pouvons aujourd’hui célébrer ce véritable succès collectif que je vous propose de dédier :
- à la ville de Nice, au département des Alpes Maritimes et à la région Provence Alpes Côte d’Azur,
- mais aussi à la mémoire de tous ceux qui nous ont précédés dans cette si belle oeuvre, tant en Russie qu’en France,
- au développement de l’œuvre de la Croix Rouge Russe A.O. portée jusqu’à nous dans le respect de son histoire de sa culture et de sa grande faculté d’intégration.
- Et bien entendu au développement, par nos activités, des relations franco-russe aux quelles nous sommes très attachés.
A peu de chose prêt, nous pourrions également fêter le 91ème anniversaire de notre institution. En effet c’est en France en février 1921, avec l’accord du Comité International de la Croix Rouge (CICR) de Genève, que la dénomination de « Direction générale de l’ancienne organisation de la Croix Rouge Russe » à été autorisée et adoptée. Le nom courant devenant « Croix Rouge Russe A.O. ».
Mais pourquoi cette curieuse appellation? En fait, la Croix Rouge Russe Ancienne Organisation est l’émanation de la Croix rouge russe fondée en 1867 dans la foulé de la création à Genève de la « Croix rouge », en février 1863, à la suite de la sanglante et malheureusement célèbre bataille de Solferino de juin 1859.
La Croix rouge russe a donc déployé dans la seconde moitié du 19ème siècle et au début du 20ème une activité tout à fait remarquable et exceptionnelle. Elle regroupait en Russie plus de 800 institutions dont plus de 300 sanitaires et médico-sociales. Elle disposait d’immeubles et de capitaux considérables.
Elle a organisé les secours aux blessés militaires pendant près de 20 guerres et son œuvre sociale de paix a été tout aussi importante, comprenant notamment la lutte contre les épidémies, le secours aux enfants et l’aide indispensable en période de calamités.
Dissoute par les bolchéviques en 1917, elle continua son activité durant la guerre civile auprès des armées blanches. Puis, après l’exode de Russie de centaines de milliers de réfugiés fuyant la terreur rouge (1,5 millions), plusieurs membres éminents de l’ancienne organisation se réunirent à Paris en février 1921 et décidèrent de reprendre l’activité au profit des émigrés russes dispersés dans près de 20 pays et, pour la plus part, très démunis.
Depuis cette époque la CRRAO a poursuivi et poursuit toujours son œuvre sociale en s’adaptant le mieux possible aux évolutions du temps et aux contraintes de chaque époque.
La propriété dans laquelle nous nous trouvons était un hôtel à l’époque ou la CRRAO l’a acheté en novembre I951. Transformée en maison de retraite elle n’a plus jamais cessé de répondre avec succès à sa nouvelle vocation. C’est pour cette raison que 60 ans plus tard notre institution est heureuse de pouvoir continuer à mettre à disposition de cet établissement et de ses résidents cette propriété unique en plein cœur de la ville.
Depuis près d’un an, à la suite du décès inattendu de l’ancienne Présidente Madame Nathalie Jellatitch, nous avons multiplié nos efforts, pour renforcer le Conseil d’Administration avec des personnalités d’expérience et pour rajeunir l’équipe de direction comme en témoigne l’arrivée de Madame Zakine que je tiens à remercier pour tout le travail accompli depuis son arrivée.
Comme vous pouvez le constater, notre institution, est en train de passer d’une stratégie que l’on pouvait qualifier de défensive à une stratégie résolument offensive. En témoigne :
- Le projet d’unité d’hébergement renforcé accueillant des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de démence apparentées. Ce projet a été longuement élaboré et porté par les salariés et la direction de notre établissement. Nous espérons, Monsieur le Président, pouvoir compter sur un soutien financier du Conseil Général.
- Des projets sont également à l’étude dans les autres établissements de notre institution.
Pour finir je voudrais également souligner qu’actuellement on peut observer un renforcement de la présence de personnes d’origine russes, slave et orthodoxe dans la région. A cet égard nous croyons qu’il convient d’hors et déjà de penser aux accompagnements qui seront nécessaires. C’est ce que nous avons commencé à faire Monsieur le Président et vous pouvez compter sur la CRR AO pour vous accompagner dans vos réflexions et vos projets.
Je n’abuserai pas davantage de votre temps et, en vous renouvelant tous nos très sincères remerciements, je passe la parole à Madame Joëlle Martineau représentant Monsieur le Maire de Nice.
A vous tous un grand merci, c’est grâce à vous que nous pouvons aujourd’hui célébrer ce véritable succès collectif que je vous propose de dédier :
- à la ville de Nice, au département des Alpes Maritimes et à la région Provence Alpes Côte d’Azur,
- mais aussi à la mémoire de tous ceux qui nous ont précédés dans cette si belle oeuvre, tant en Russie qu’en France,
- au développement de l’œuvre de la Croix Rouge Russe A.O. portée jusqu’à nous dans le respect de son histoire de sa culture et de sa grande faculté d’intégration.
- Et bien entendu au développement, par nos activités, des relations franco-russe aux quelles nous sommes très attachés.
A peu de chose prêt, nous pourrions également fêter le 91ème anniversaire de notre institution. En effet c’est en France en février 1921, avec l’accord du Comité International de la Croix Rouge (CICR) de Genève, que la dénomination de « Direction générale de l’ancienne organisation de la Croix Rouge Russe » à été autorisée et adoptée. Le nom courant devenant « Croix Rouge Russe A.O. ».
Mais pourquoi cette curieuse appellation? En fait, la Croix Rouge Russe Ancienne Organisation est l’émanation de la Croix rouge russe fondée en 1867 dans la foulé de la création à Genève de la « Croix rouge », en février 1863, à la suite de la sanglante et malheureusement célèbre bataille de Solferino de juin 1859.
La Croix rouge russe a donc déployé dans la seconde moitié du 19ème siècle et au début du 20ème une activité tout à fait remarquable et exceptionnelle. Elle regroupait en Russie plus de 800 institutions dont plus de 300 sanitaires et médico-sociales. Elle disposait d’immeubles et de capitaux considérables.
Elle a organisé les secours aux blessés militaires pendant près de 20 guerres et son œuvre sociale de paix a été tout aussi importante, comprenant notamment la lutte contre les épidémies, le secours aux enfants et l’aide indispensable en période de calamités.
Dissoute par les bolchéviques en 1917, elle continua son activité durant la guerre civile auprès des armées blanches. Puis, après l’exode de Russie de centaines de milliers de réfugiés fuyant la terreur rouge (1,5 millions), plusieurs membres éminents de l’ancienne organisation se réunirent à Paris en février 1921 et décidèrent de reprendre l’activité au profit des émigrés russes dispersés dans près de 20 pays et, pour la plus part, très démunis.
Depuis cette époque la CRRAO a poursuivi et poursuit toujours son œuvre sociale en s’adaptant le mieux possible aux évolutions du temps et aux contraintes de chaque époque.
La propriété dans laquelle nous nous trouvons était un hôtel à l’époque ou la CRRAO l’a acheté en novembre I951. Transformée en maison de retraite elle n’a plus jamais cessé de répondre avec succès à sa nouvelle vocation. C’est pour cette raison que 60 ans plus tard notre institution est heureuse de pouvoir continuer à mettre à disposition de cet établissement et de ses résidents cette propriété unique en plein cœur de la ville.
Depuis près d’un an, à la suite du décès inattendu de l’ancienne Présidente Madame Nathalie Jellatitch, nous avons multiplié nos efforts, pour renforcer le Conseil d’Administration avec des personnalités d’expérience et pour rajeunir l’équipe de direction comme en témoigne l’arrivée de Madame Zakine que je tiens à remercier pour tout le travail accompli depuis son arrivée.
Comme vous pouvez le constater, notre institution, est en train de passer d’une stratégie que l’on pouvait qualifier de défensive à une stratégie résolument offensive. En témoigne :
- Le projet d’unité d’hébergement renforcé accueillant des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de démence apparentées. Ce projet a été longuement élaboré et porté par les salariés et la direction de notre établissement. Nous espérons, Monsieur le Président, pouvoir compter sur un soutien financier du Conseil Général.
- Des projets sont également à l’étude dans les autres établissements de notre institution.
Pour finir je voudrais également souligner qu’actuellement on peut observer un renforcement de la présence de personnes d’origine russes, slave et orthodoxe dans la région. A cet égard nous croyons qu’il convient d’hors et déjà de penser aux accompagnements qui seront nécessaires. C’est ce que nous avons commencé à faire Monsieur le Président et vous pouvez compter sur la CRR AO pour vous accompagner dans vos réflexions et vos projets.
Je n’abuserai pas davantage de votre temps et, en vous renouvelant tous nos très sincères remerciements, je passe la parole à Madame Joëlle Martineau représentant Monsieur le Maire de Nice.
Chers frères et sœurs,
Un cycle de conférences dominicales se déroule à l’église des Trois Saints Docteurs (5, rue Pétel, métro Vaugirard) avec la bénédiction de Monseigneur Nestor de Chersonèse. Des prêtres, des théologiens, des spécialistes de diverses disciplines traitent de problèmes doctrinaux et historiques.
Les conférences commencent à 13h 30. Elles ont lieu dans les locaux du 1er étage.
le 25 mars - conférence du hiéromoine Joseph ( Pavlinciuc) : « Les règles monacales. Comment sont-elles appliquées dans la vie de l’Eglise ? »
le 1 avril - le père Pierre Stamencovic : «L’évolution spirituelle de l’homme à diverses époques de sa vie » (cette conférence aura lieu en français et en en russe)
Un cycle de conférences dominicales se déroule à l’église des Trois Saints Docteurs (5, rue Pétel, métro Vaugirard) avec la bénédiction de Monseigneur Nestor de Chersonèse. Des prêtres, des théologiens, des spécialistes de diverses disciplines traitent de problèmes doctrinaux et historiques.
Les conférences commencent à 13h 30. Elles ont lieu dans les locaux du 1er étage.
le 25 mars - conférence du hiéromoine Joseph ( Pavlinciuc) : « Les règles monacales. Comment sont-elles appliquées dans la vie de l’Eglise ? »
le 1 avril - le père Pierre Stamencovic : «L’évolution spirituelle de l’homme à diverses époques de sa vie » (cette conférence aura lieu en français et en en russe)
le 18 mars - l’archiprêtre Nicolas Cernocrak parlera des particularités de la présence des saints Evangiles dans les offices orthodoxes
D’autres annonces suivront.
.............................................
Дорогие братья и сестры!
По благословению Владыки Нестора, в храме Трех Святителей проходят воскресные беседы на богословские, исторические и другие темы, которые проводят священнослужители, богословы и специалисты
11 марта – лекция диакона Георгия Шешко, на тему: «Святитель Григорий Палама и его учение в Фаворском свете»;
18 марта – лекция протоиерея Николая Чернокрака на тему: «Особенности использования Святого Евангелия в богослужении»;
25 марта – лекция иеромонаха Иосифа (Павлинчука) на тему: «Монашеские уставы и их применение в жизни Церкви»;
1 апреля – лекция священника Петра Стаменковича на тему: «Человек: возраст и духовное развитие» (беседа о. Петра будет проходить на русском и французском языках).
Темы дальнейших встреч будут сообщены дополнительно.
Приглашаем всех желающих принять участие.
Начало встреч - в 13:30.
D’autres annonces suivront.
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Дорогие братья и сестры!
По благословению Владыки Нестора, в храме Трех Святителей проходят воскресные беседы на богословские, исторические и другие темы, которые проводят священнослужители, богословы и специалисты
11 марта – лекция диакона Георгия Шешко, на тему: «Святитель Григорий Палама и его учение в Фаворском свете»;
18 марта – лекция протоиерея Николая Чернокрака на тему: «Особенности использования Святого Евангелия в богослужении»;
25 марта – лекция иеромонаха Иосифа (Павлинчука) на тему: «Монашеские уставы и их применение в жизни Церкви»;
1 апреля – лекция священника Петра Стаменковича на тему: «Человек: возраст и духовное развитие» (беседа о. Петра будет проходить на русском и французском языках).
Темы дальнейших встреч будут сообщены дополнительно.
Приглашаем всех желающих принять участие.
Начало встреч - в 13:30.
Après quarante ans d'affrontement, une détente s'est amorcée dans les relations entre l'Église catholique et le régime castriste.
Avec la visite du pape Benoît XVI, l'Église catholique cubaine espère recevoir un soutien de poids pour renforcer le rôle d'interlocuteur privilégié du régime communiste qu'elle s'est forgé depuis la première visite papale à Cuba, celle de Jean-Paul II en janvier 1998. Mais entre les tenants d'une laïcité pure et dure et les aspirations à la liberté des dissidents, la voie est étroite pour l'Église qui a choisi la stratégie d'un "soutien critique" au régime communiste.
Après 40 ans d'affrontements avec la révolution de Fidel Castro, l'Église cubaine affiche aujourd'hui sa volonté de participer aux réformes de modernisation du gouvernement qui, en retour, lui permet de lentement élargir le champ de ses activités cultuelles, sociales et culturelles. "Contrairement à l'opposition politique qui exige un pluralisme qui n'existe pas, l'Église travaille à la récupération graduelle de ses espaces sociaux", souligne l'analyste Arturo Lopez Lévy, de l'université de Denver aux États-Unis.
Avec la visite du pape Benoît XVI, l'Église catholique cubaine espère recevoir un soutien de poids pour renforcer le rôle d'interlocuteur privilégié du régime communiste qu'elle s'est forgé depuis la première visite papale à Cuba, celle de Jean-Paul II en janvier 1998. Mais entre les tenants d'une laïcité pure et dure et les aspirations à la liberté des dissidents, la voie est étroite pour l'Église qui a choisi la stratégie d'un "soutien critique" au régime communiste.
Après 40 ans d'affrontements avec la révolution de Fidel Castro, l'Église cubaine affiche aujourd'hui sa volonté de participer aux réformes de modernisation du gouvernement qui, en retour, lui permet de lentement élargir le champ de ses activités cultuelles, sociales et culturelles. "Contrairement à l'opposition politique qui exige un pluralisme qui n'existe pas, l'Église travaille à la récupération graduelle de ses espaces sociaux", souligne l'analyste Arturo Lopez Lévy, de l'université de Denver aux États-Unis.
Stratégie de dialogue
Fer de lance de cette stratégie, un dialogue direct s'est mis en place en mai 2010 entre chefs : le président Raul Castro, 80 ans, qui a succédé à son frère Fidel au pouvoir en 2006, et le cardinal Jaime Ortega, 75 ans, qui avait connu les camps de travail dans les années 60. Ce dialogue a d'abord permis la libération de quelque 130 prisonniers politiques, pour la plupart exilés en Espagne. Selon l'opposition, il reste à Cuba une cinquantaine de détenus politiques. Il a aussi permis la réouverture d'un séminaire, le premier depuis un demi-siècle, et de divers centres culturels et la restauration de nombreuses églises. Une longue pérégrination d'une statue de la Vierge de la Charité, sainte patronne de Cuba, a, pour la première fois depuis les années 50, attiré plusieurs millions de fidèles et de curieux pendant plus d'un an dans toute l'île Car si elle ne regroupe que 10 % environ des 11,2 millions de Cubains, l'Église catholique peut compter sur la bienveillance de l'immense majorité de la population, adepte de la santeria, subtil mélange de christianisme et de rites afro-cubains. Même si elle doit aussi faire face à un vieillissement de ses fidèles et à la montée des Églises évangéliques, qui ont profité de la tolérance du régime pour se multiplier.
Régime et opposition à l'affût
Tant le régime communiste cubain que son opposition - entièrement illégale - attendent également un soutien du message de Benoît XVI, qui célébrera deux messes publiques à Santiago de Cuba le 26 et à La Havane le 28. "Tout le monde va faire son possible pour utiliser la visite du pape à son avantage", résume Michael Shifter du groupe de réflexion américain Inter-American Dialogue. "Le gouvernement a l'occasion de projeter une image d'ouverture et de renforcer sa légitimité et l'Église de se servir d'un levier pour appuyer ses demandes de réformes", estime Michel Shifter. Seuls "les Cubains de la rue n'entretiennent guère d'espoir d'un changement, au moins sur le court terme", note-t-il.
Reste l'inconnue de la dissidence. Les principaux dissidents et groupes d'opposition ont adopté un profil bas à l'approche de la visite papale. Ils ont unanimement désapprouvé l'action d'une douzaine de militants d'un groupe peu connu, le Parti républicain de Cuba (PRC), qui ont occupé durant 48 heures une église du centre de La Havane, avant d'en être délogés pacifiquement par la police... à la demande du cardinal Jaime Ortega.
À cette désapprobation s'est ainsi ajoutée une dénonciation tout aussi unanime de la collusion entre le régime communiste et l'Église catholique. Si le pape doit rencontrer Raul Castro - et peut-être même son frère Fidel -, aucune rencontre n'est prévue avec des représentants de l'opposition, même si, selon le numéro deux du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, sa visite (26 au 28 mars) "aidera le processus de développement de la démocratie" à Cuba.
Le POINT
Fer de lance de cette stratégie, un dialogue direct s'est mis en place en mai 2010 entre chefs : le président Raul Castro, 80 ans, qui a succédé à son frère Fidel au pouvoir en 2006, et le cardinal Jaime Ortega, 75 ans, qui avait connu les camps de travail dans les années 60. Ce dialogue a d'abord permis la libération de quelque 130 prisonniers politiques, pour la plupart exilés en Espagne. Selon l'opposition, il reste à Cuba une cinquantaine de détenus politiques. Il a aussi permis la réouverture d'un séminaire, le premier depuis un demi-siècle, et de divers centres culturels et la restauration de nombreuses églises. Une longue pérégrination d'une statue de la Vierge de la Charité, sainte patronne de Cuba, a, pour la première fois depuis les années 50, attiré plusieurs millions de fidèles et de curieux pendant plus d'un an dans toute l'île Car si elle ne regroupe que 10 % environ des 11,2 millions de Cubains, l'Église catholique peut compter sur la bienveillance de l'immense majorité de la population, adepte de la santeria, subtil mélange de christianisme et de rites afro-cubains. Même si elle doit aussi faire face à un vieillissement de ses fidèles et à la montée des Églises évangéliques, qui ont profité de la tolérance du régime pour se multiplier.
Régime et opposition à l'affût
Tant le régime communiste cubain que son opposition - entièrement illégale - attendent également un soutien du message de Benoît XVI, qui célébrera deux messes publiques à Santiago de Cuba le 26 et à La Havane le 28. "Tout le monde va faire son possible pour utiliser la visite du pape à son avantage", résume Michael Shifter du groupe de réflexion américain Inter-American Dialogue. "Le gouvernement a l'occasion de projeter une image d'ouverture et de renforcer sa légitimité et l'Église de se servir d'un levier pour appuyer ses demandes de réformes", estime Michel Shifter. Seuls "les Cubains de la rue n'entretiennent guère d'espoir d'un changement, au moins sur le court terme", note-t-il.
Reste l'inconnue de la dissidence. Les principaux dissidents et groupes d'opposition ont adopté un profil bas à l'approche de la visite papale. Ils ont unanimement désapprouvé l'action d'une douzaine de militants d'un groupe peu connu, le Parti républicain de Cuba (PRC), qui ont occupé durant 48 heures une église du centre de La Havane, avant d'en être délogés pacifiquement par la police... à la demande du cardinal Jaime Ortega.
À cette désapprobation s'est ainsi ajoutée une dénonciation tout aussi unanime de la collusion entre le régime communiste et l'Église catholique. Si le pape doit rencontrer Raul Castro - et peut-être même son frère Fidel -, aucune rencontre n'est prévue avec des représentants de l'opposition, même si, selon le numéro deux du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, sa visite (26 au 28 mars) "aidera le processus de développement de la démocratie" à Cuba.
Le POINT
Pierre de Fermor, Président AACOR-SNN
Le soleil était au rendez-vous hier à Nice, mais ne sommes nous pas habitués à notre ciel bleu, sur les rives de la Méditerranée ? Nos amis parisiens, qui le sont moins, étaient tout-à-fait ravis. Et nous tous aussi en vérité, car ce fut une bien belle journée de fête que cette inauguration des tout nouveaux bâtiments de l’EHPAD à laquelle nous avaient conviés monsieur Serge Kapnist, président de l’Association Croix Rouge Russe A.O., son Conseil d’Administration et mademoiselle Déborah Zakine, la charmante directrice de l’établissement.
Le soleil était au rendez-vous hier à Nice, mais ne sommes nous pas habitués à notre ciel bleu, sur les rives de la Méditerranée ? Nos amis parisiens, qui le sont moins, étaient tout-à-fait ravis. Et nous tous aussi en vérité, car ce fut une bien belle journée de fête que cette inauguration des tout nouveaux bâtiments de l’EHPAD à laquelle nous avaient conviés monsieur Serge Kapnist, président de l’Association Croix Rouge Russe A.O., son Conseil d’Administration et mademoiselle Déborah Zakine, la charmante directrice de l’établissement.
Monsieur Eric Ciotti, président du Conseil Général des Alpes Maritimes, inaugura avec sa verve des grands jours, et l’archiprêtre Nicolas Ozoline, qui fait maintenant partie du paysage niçois depuis qu’il a pris en mains notre belle cathédrale russe , bénit énergiquement l’édifice, sans oublier d’asperger avec sa poigne coutumière une assistance ravie et pour tout dire aux anges.
Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse était bien sur présent, sans oublier le tout nouveau Consul Général de Russie à Marseille, monsieur Vladimir Pozdnyakov, qui représentait monsieur Alexandre Orlov, ambassadeur de Russie en France. La ville de Nice était présente, cela va sans dire, avec madame Joelle Martineau, adjointe au Maire et monsieur Rudy Salles, adjoint également et député des Alpes Maritimes.
Conçu par l’architecte Guy Branconi, le nouvel ensemble de bâtiments porte à 87 lits la capacité d’accueil de cette bien agréable maison de retraite, perchée paisiblement sur la colline de Cimiez. Un de ses occupants m’a confié : « ce n’est pas une maison de retraite, c’est un véritable hôtel, nous sommes en vacances ». Beau compliment, qui honore l’ensemble du personnel d’encadrement, dévoué, compétent et sympathique.
De très beaux chants russes à l’issue de l’inauguration, un cocktail fort animé, ont suivi.
Le soir, nous nous sommes retrouvés autour d’une table de poissons, carême oblige, - fort délicieux en vérité. Dîner, au cours duquel il fut beaucoup question de l’amitié franco-russe qui perdure sur la Côte d’Azur, longue histoire d’amour que le temps n’atteint pas. Nous souhaitons de beaux jours à la Maison russe de Nice.
Lien AACOR-SNN
Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse était bien sur présent, sans oublier le tout nouveau Consul Général de Russie à Marseille, monsieur Vladimir Pozdnyakov, qui représentait monsieur Alexandre Orlov, ambassadeur de Russie en France. La ville de Nice était présente, cela va sans dire, avec madame Joelle Martineau, adjointe au Maire et monsieur Rudy Salles, adjoint également et député des Alpes Maritimes.
Conçu par l’architecte Guy Branconi, le nouvel ensemble de bâtiments porte à 87 lits la capacité d’accueil de cette bien agréable maison de retraite, perchée paisiblement sur la colline de Cimiez. Un de ses occupants m’a confié : « ce n’est pas une maison de retraite, c’est un véritable hôtel, nous sommes en vacances ». Beau compliment, qui honore l’ensemble du personnel d’encadrement, dévoué, compétent et sympathique.
De très beaux chants russes à l’issue de l’inauguration, un cocktail fort animé, ont suivi.
Le soir, nous nous sommes retrouvés autour d’une table de poissons, carême oblige, - fort délicieux en vérité. Dîner, au cours duquel il fut beaucoup question de l’amitié franco-russe qui perdure sur la Côte d’Azur, longue histoire d’amour que le temps n’atteint pas. Nous souhaitons de beaux jours à la Maison russe de Nice.
Lien AACOR-SNN
Marie Genko
...On pourrait presque dire qu'il y a autant de commentaires de l'Ecriture qu'il en existe de lecteurs! Novatien expliquait l'Ecriture d'une certaine façon; Sabellius d'une autre; Donat avait ses propres idées sur le sujet; et Arius, Eunome, Macedonius, Photin, Apollinaire, Priscillien, Jovinien, Pélage, Célestius, Nestorius, tous ont eu leur opinion personnelle... Il est donc bien nécessaire, devant cette erreur aux replis si variés, de soumettre l'interprétation des Livres prophétiques et apostoliques à la règle du sens ecclésial et orthodoxe. Dans l'Eglise catholique (c'est à dire universelle, orthodoxe) même, il faut veiller avec le plus grand soin à tenir pour vrai ce qui a été cru partout , toujours et par tous...Plus je pense à tout cela plus je suis étonnée de la folie de certains, de l'impiété de leur âme aveugle, de leur passion pour l'erreur.
...On pourrait presque dire qu'il y a autant de commentaires de l'Ecriture qu'il en existe de lecteurs! Novatien expliquait l'Ecriture d'une certaine façon; Sabellius d'une autre; Donat avait ses propres idées sur le sujet; et Arius, Eunome, Macedonius, Photin, Apollinaire, Priscillien, Jovinien, Pélage, Célestius, Nestorius, tous ont eu leur opinion personnelle... Il est donc bien nécessaire, devant cette erreur aux replis si variés, de soumettre l'interprétation des Livres prophétiques et apostoliques à la règle du sens ecclésial et orthodoxe. Dans l'Eglise catholique (c'est à dire universelle, orthodoxe) même, il faut veiller avec le plus grand soin à tenir pour vrai ce qui a été cru partout , toujours et par tous...Plus je pense à tout cela plus je suis étonnée de la folie de certains, de l'impiété de leur âme aveugle, de leur passion pour l'erreur.
Car ils ne se contentent pas d'une règle de foi traditionnelle, reçue depuis l'Antiquité. Mais de jour en jour ils veulent du nouveau, encore du nouveau! Ils brûlent toujours d'envie d'ajouter, de changer, de supprimer quelque chose à la religion. Comme si elle n'était pas un dogme céleste dont il suffit qu'il nous ait été révélé, mais plutôt comme s'il s'agissait de quelque doctrine terrestre qui ne parvient à la perfection qu'après de constantes corrections.
Pourtant les paroles divines ne proclament-elles pas: Ne déplace pas les bornes que tes pères ont posées" (Prov.XXII, 28), et aussi :"Ne juge pas par-dessus le Juge" (Si. VIII,14), et "Qui coupe la haie, le serpent le mord"(Eccl.X,8)
Et encore cette parole de l'apôtre qui, telle un glaive spirituel, décapitera toujours les nouveautés criminelles de l'hérésie: "O Timothée, garde bien le dépôt, évite les Paroles nouvelles et impies et les objections d'une pseudo-science, car pour s'y être attachés, certains se sont égarés de la foi" (1 Tim.XX,21)
...Qu'est-ce qu'un dépôt?
Un dépôt on te l'a confié; tu ne l'as pas trouvé. C'est quelque chose que tu as reçu et non élaboré toi-même; il ne provient pas de ton intelligence personnelle, mais de la doctrine; il n'est pas réservé à l'usage privé, mais fait partie d'une tradition publique. Il est venu vers toi, tu n'en es pas l'auteur, mais le simple gardien. Tu ne l'as pas institué....tu ne le diriges pas, tu dois le suivre. Conserve donc inviolé et intact ce talent (Mat.XXV,14) de la foi catholique. Ce qui t'a été confié, garde-le chez toi et transmets le.. Tu as reçu de l'or, c'est de l'or qu'il faut rendre. Je n'admets pas que tu substitues impudemment une chose à une autre, du plomb ou du bronze à de l'or. Je ne veux ni simili, ni plaqué, mais de l'or pur..."
Extrait du livre "Le Grand Carême" Textes rassemblés par Bernard Le Caro, Edition des Syrtes, pages 126 et 127
Pourtant les paroles divines ne proclament-elles pas: Ne déplace pas les bornes que tes pères ont posées" (Prov.XXII, 28), et aussi :"Ne juge pas par-dessus le Juge" (Si. VIII,14), et "Qui coupe la haie, le serpent le mord"(Eccl.X,8)
Et encore cette parole de l'apôtre qui, telle un glaive spirituel, décapitera toujours les nouveautés criminelles de l'hérésie: "O Timothée, garde bien le dépôt, évite les Paroles nouvelles et impies et les objections d'une pseudo-science, car pour s'y être attachés, certains se sont égarés de la foi" (1 Tim.XX,21)
...Qu'est-ce qu'un dépôt?
Un dépôt on te l'a confié; tu ne l'as pas trouvé. C'est quelque chose que tu as reçu et non élaboré toi-même; il ne provient pas de ton intelligence personnelle, mais de la doctrine; il n'est pas réservé à l'usage privé, mais fait partie d'une tradition publique. Il est venu vers toi, tu n'en es pas l'auteur, mais le simple gardien. Tu ne l'as pas institué....tu ne le diriges pas, tu dois le suivre. Conserve donc inviolé et intact ce talent (Mat.XXV,14) de la foi catholique. Ce qui t'a été confié, garde-le chez toi et transmets le.. Tu as reçu de l'or, c'est de l'or qu'il faut rendre. Je n'admets pas que tu substitues impudemment une chose à une autre, du plomb ou du bronze à de l'or. Je ne veux ni simili, ni plaqué, mais de l'or pur..."
Extrait du livre "Le Grand Carême" Textes rassemblés par Bernard Le Caro, Edition des Syrtes, pages 126 et 127
Appelés après plusieurs années de catéchuménat
2’958 adultes seront baptisés dans des paroisses françaises, au cours des fêtes pascales des 7 et 8 avril prochains, a annoncé la Conférence des évêques de France (CEF), le 20 mars 2012. Ils recevront la communion et la confirmation. Aussi nombreux qu’en 2011 (2’952 adultes), les futurs baptisés sont plus jeunes, majoritairement âgés de 18 à 35 ans, remarque la CEF.
"Les deux tiers des futurs baptisés sont des jeunes âgés de 18 à 35 ans, ayant côtoyé le christianisme dans leur enfance et leur adolescence", souligne d’emblée l’enquête menée par la CEF sur le profil des appelés. La tranche d’âge des 18-20 ans enregistre la plus nette progression, avec une augmentation de 35%. Tout comme en 2011, la proportion de femmes est aussi très importante (2/3), avec 2’010 baptisées pour 948 hommes.
2’958 adultes seront baptisés dans des paroisses françaises, au cours des fêtes pascales des 7 et 8 avril prochains, a annoncé la Conférence des évêques de France (CEF), le 20 mars 2012. Ils recevront la communion et la confirmation. Aussi nombreux qu’en 2011 (2’952 adultes), les futurs baptisés sont plus jeunes, majoritairement âgés de 18 à 35 ans, remarque la CEF.
"Les deux tiers des futurs baptisés sont des jeunes âgés de 18 à 35 ans, ayant côtoyé le christianisme dans leur enfance et leur adolescence", souligne d’emblée l’enquête menée par la CEF sur le profil des appelés. La tranche d’âge des 18-20 ans enregistre la plus nette progression, avec une augmentation de 35%. Tout comme en 2011, la proportion de femmes est aussi très importante (2/3), avec 2’010 baptisées pour 948 hommes.
L’enquête révèle aussi une modification des racines religieuses de futurs baptisés: ceux qui venaient d’un contexte familial historiquement chrétien et essentiellement catholique sont en diminution de 11%, alors que les "sans religion" ou qui n’ont pas grandi dans un contexte religieux précis sont en augmentation de 15%. Cette année, 141 futurs baptisés proviennent de l’islam.
L’origine sociale évolue également. Si les nouveaux baptisés sont à 47% des ouvriers, employés ou techniciens, les cadres et les travailleurs indépendants (19% du total) sont en hausse de 27%. En terme de provenance géographique, un bon de 200% est enregistré chez les appelés issus du milieu rural. Le milieu urbain et semi-urbain est en net recul (–80%), même si les futurs baptisés qui en sont originaires demeurent majoritaires (68,5%). Les mouvements de populations dus au coût trop élevé des logements en ville pourraient être à l’origine de ces fluctuations, estime la CEF.
Succès de la démarche catéchuménale
Selon la CEF, 10’728 adultes sont actuellement engagés dans une démarche catéchuménale et cela sur plusieurs années. 6’229 catéchumènes et pré-catéchumènes et 4’499 baptisés demandent ainsi l’eucharistie et la confirmation. "Cette démarche invite à un cheminement qui permet aux personnes de se préparer intérieurement à devenir disciples du Christ, autrement dit, de la conversion à la réception des sacrements de l’Eglise", explique la CEF.....SUITE (apic/com/nd)
L’origine sociale évolue également. Si les nouveaux baptisés sont à 47% des ouvriers, employés ou techniciens, les cadres et les travailleurs indépendants (19% du total) sont en hausse de 27%. En terme de provenance géographique, un bon de 200% est enregistré chez les appelés issus du milieu rural. Le milieu urbain et semi-urbain est en net recul (–80%), même si les futurs baptisés qui en sont originaires demeurent majoritaires (68,5%). Les mouvements de populations dus au coût trop élevé des logements en ville pourraient être à l’origine de ces fluctuations, estime la CEF.
Succès de la démarche catéchuménale
Selon la CEF, 10’728 adultes sont actuellement engagés dans une démarche catéchuménale et cela sur plusieurs années. 6’229 catéchumènes et pré-catéchumènes et 4’499 baptisés demandent ainsi l’eucharistie et la confirmation. "Cette démarche invite à un cheminement qui permet aux personnes de se préparer intérieurement à devenir disciples du Christ, autrement dit, de la conversion à la réception des sacrements de l’Eglise", explique la CEF.....SUITE (apic/com/nd)
L'agence Interfax rapporte qu'un paroissien de la cathédrale de la Dormition à Londres a démissionné de son travail après s'être vu interdire le port d'une croix y compris sous ses vêtements et malgré la proposition de l'attacher avec du ruban adhésif pour qu'elle ne glisse pas. Au Royaume-Uni plusieurs personnes ont perdu leur travail pour cette raison. Des poursuites judiciaires auprès des instances juridiques européennes sont engagées.....SUITE Orthodoxie.com
Daniel
Traditionnellement, lors d’une entreprise humaine, l’accomplissement du milieu de la tâche marque une sorte de cap, de moment fort. C’est également le cas pour le Grand Carême, dont nous franchissons aujourd’hui mercredi la moitié. 20 jours viennent donc de s’écouler depuis le début du carême. Il en reste 20 qui seront suivis de la semaine sainte.Ce franchissement de cap est placé sous le signe de la Croix. Dimanche dernier, nous célébrions déjà la Croix en nous prosternant devant elle, ce qui est une des rares fois où l’on se prosterne un dimanche.
Toute la semaine suivant ce dimanche de la Croix demeure donc placée sous le signe de cette même Croix qui fait l’objet de nombreux hymnes dans les vêpres et matines du Triode de Carême. Ces hymnes nous rappellent le terme de notre voyage (dans 27 jours environs), à savoir la Passion et la Résurrection du Christ.Et c’est aussi l’occasion de prier le Christ de nous donner de voir et de célébrer sa Résurrection tant attendue, et naturellement de nous affermir dans les bonnes dispositions du saint carême.
Traditionnellement, lors d’une entreprise humaine, l’accomplissement du milieu de la tâche marque une sorte de cap, de moment fort. C’est également le cas pour le Grand Carême, dont nous franchissons aujourd’hui mercredi la moitié. 20 jours viennent donc de s’écouler depuis le début du carême. Il en reste 20 qui seront suivis de la semaine sainte.Ce franchissement de cap est placé sous le signe de la Croix. Dimanche dernier, nous célébrions déjà la Croix en nous prosternant devant elle, ce qui est une des rares fois où l’on se prosterne un dimanche.
Toute la semaine suivant ce dimanche de la Croix demeure donc placée sous le signe de cette même Croix qui fait l’objet de nombreux hymnes dans les vêpres et matines du Triode de Carême. Ces hymnes nous rappellent le terme de notre voyage (dans 27 jours environs), à savoir la Passion et la Résurrection du Christ.Et c’est aussi l’occasion de prier le Christ de nous donner de voir et de célébrer sa Résurrection tant attendue, et naturellement de nous affermir dans les bonnes dispositions du saint carême.
Voici quelques exemples d’hymnes tirés du Triode de Carême pour cette semaine de carême.
« Du carême franchissant bientôt le milieu, grâce à la puissance de la Croix, glorifions la force de notre Dieu et Sauveur jadis exalté au milieu de la terre sur ce bois et disons-lui : Seigneur, donne-nous de contempler ta Passion et ta sainte Résurrection, nous accordant ton pardon et la grâce du salut » (Lundi soir aux vêpres, 1er stichère du lucernaire)
En s’adressant à la Croix : « Réjouis-toi, délice des jeûneurs et leur ferme appui, réjouis-toi destructrice des passions et terreur des démons, réjouis-toi nouvel arbre de vie » (2nd cathisme des matines du mardi)
« Toi dont l’image autrefois adoucit les eaux de Mara, de ce carême sois la douceur, Croix du Christ qu’en ce jour nous vénérons » (jeudi ode 9 des matines)
« La Croix en terre plantée causa la chute des démons ; et nous qui maintenant la voyons glorieusement exposée, nous voilà relevés du péché où nous sommes tombés » (Ode 6 des matines de vendredi)
Après ce passage de l’Equateur, le carême nous réserve encore des moments liturgiques uniques, propres à cette période. Il y a ainsi le jeudi du Grand canon lors duquel aux matines, le canon de Saint André de Crète est lu dans son intégralité. On y lit aussi parfois en entier la vie de Sainte Marie l’Egyptienne. Cette année, cela tombe le 29 mars. Il ne faut pas non plus oublier le samedi de l’acathiste au cours duquel, lors des matines de samedi, l’acathiste à l’Enfantrice de Dieu est lu en entier (cette année, c’est le 31 mars). N’oublions pas non plus les fêtes des Saints. Pendant le carême, tombe systématiquement (ou presque toujours) la fête des 40 martyrs de Sébaste, martyrs très connus et vénérés. Elle aura lieu demain.
Nous pouvons donc dire : « Ayant accroché notre voile au mât de la Croix, voici que nous avons franchi à moitié le Carême, ce pacifique océan : conduis-nous, Seigneur Jésus, jusqu’au havre de ta sainte Passion » (mercredi canon des matines Ode 3)."
« Du carême franchissant bientôt le milieu, grâce à la puissance de la Croix, glorifions la force de notre Dieu et Sauveur jadis exalté au milieu de la terre sur ce bois et disons-lui : Seigneur, donne-nous de contempler ta Passion et ta sainte Résurrection, nous accordant ton pardon et la grâce du salut » (Lundi soir aux vêpres, 1er stichère du lucernaire)
En s’adressant à la Croix : « Réjouis-toi, délice des jeûneurs et leur ferme appui, réjouis-toi destructrice des passions et terreur des démons, réjouis-toi nouvel arbre de vie » (2nd cathisme des matines du mardi)
« Toi dont l’image autrefois adoucit les eaux de Mara, de ce carême sois la douceur, Croix du Christ qu’en ce jour nous vénérons » (jeudi ode 9 des matines)
« La Croix en terre plantée causa la chute des démons ; et nous qui maintenant la voyons glorieusement exposée, nous voilà relevés du péché où nous sommes tombés » (Ode 6 des matines de vendredi)
Après ce passage de l’Equateur, le carême nous réserve encore des moments liturgiques uniques, propres à cette période. Il y a ainsi le jeudi du Grand canon lors duquel aux matines, le canon de Saint André de Crète est lu dans son intégralité. On y lit aussi parfois en entier la vie de Sainte Marie l’Egyptienne. Cette année, cela tombe le 29 mars. Il ne faut pas non plus oublier le samedi de l’acathiste au cours duquel, lors des matines de samedi, l’acathiste à l’Enfantrice de Dieu est lu en entier (cette année, c’est le 31 mars). N’oublions pas non plus les fêtes des Saints. Pendant le carême, tombe systématiquement (ou presque toujours) la fête des 40 martyrs de Sébaste, martyrs très connus et vénérés. Elle aura lieu demain.
Nous pouvons donc dire : « Ayant accroché notre voile au mât de la Croix, voici que nous avons franchi à moitié le Carême, ce pacifique océan : conduis-nous, Seigneur Jésus, jusqu’au havre de ta sainte Passion » (mercredi canon des matines Ode 3)."
Le 17 mars 2012 le métropolite Hilarion, président du DREE du patriarcat de Moscou s’est rendu à Tallinn sur l’invitation du métropolite de Tallinn et d’Estonie Cornelius.
Le métropolite Hilarion était accompagné par l’archiprêtre Igor Yakimtchouk, secrétaire du DREE pour les relations inter orthodoxes, l’archiprêtre Antoine Iline, représentant du patriarcat de Moscou auprès des organisations européennes et d’autres personnes.
Le 18 mars, début de la semaine de l’adoration de la Croix, les métropolites Hilarion et Cornelius ainsi que Mgr Lazare, évêque de Narva, ont concélébré la divine liturgie à la cathédrale saint Alexandre de la Neva à Tallinn.
Le métropolite Hilarion était accompagné par l’archiprêtre Igor Yakimtchouk, secrétaire du DREE pour les relations inter orthodoxes, l’archiprêtre Antoine Iline, représentant du patriarcat de Moscou auprès des organisations européennes et d’autres personnes.
Le 18 mars, début de la semaine de l’adoration de la Croix, les métropolites Hilarion et Cornelius ainsi que Mgr Lazare, évêque de Narva, ont concélébré la divine liturgie à la cathédrale saint Alexandre de la Neva à Tallinn.
Le métropolite Hilarion a prononcé une homélie consacrée à la signification des souffrances de la Croix dans la vie de chaque chrétien. Il y a dit : « Nombreux sont ceux dans l’histoire de l’Eglise qui ont préféré mourir pour le Christ que de vivre selon les lois du monde. Je tiens dans mes mains la crosse de Mgr Platon, évêque de Revel, saint martyr de l’Eglise. Mgr Platon a accepté de porter la Croix qui lui avait été donnée par le Seigneur. Il a commencé sa mission ici, en sol estonien. C’est dans cette sainte cathédrale qu’il a officié. Puis, lorsque la révolution s’est produite et que notre pays était dans la pire des tourmentes il a fallu que Mgr Platon choisisse : soit rester fidèle au Christ, soit renier le Seigneur, percevoir ses trente deniers et continuer sa vie terrestre. Le saint martyre Platon a , comme de nombreux autres préféré confesser la foi et accepter les souffrances. Il a par sa vie et son exploit imité le Christ. Nous le glorifions aujourd’hui, il est notre intercesseur céleste. Ce n’est pas il y a deux mille ans mais hier qu’il a accompli cet exploit chrétien. Il nous a ainsi donné un exemple qu’il nous faut à tous suivre. L’évêque de Revel Platon nous montre ce qu’est une authentique vie dans le Christ. Ceci afin que nous puissions dans cette vie goûter au Royaume des Cieux. Amen ».
Le métroplite de Tallinn et d’Estonie Cornelius a chaleureusement salué le métropolite Hilarion soulignant que sa venue témoigne de la solidité des liens qui unissent les orthodoxes d’Estonie à la Eglise Mère.
Plus tard, le métropolite Hilarion s’est rendu à la bibliothèque nationale d’Estonie pour y présenter le livre du patriarche de Moscou et de Russie Cyrille en estonien « Liberté et responsabilité : à la recherche de l’harmonie. Les droits de l’homme et la dignité de la personne ». Cet ouvrage, a précisé le métropolite Hilarion, représente une recueil d’articles et d’interventions de Sa Sainteté. Il s’y agit des problèmes essentiels de notre liberté. Ces textes rappellent la doctrine des Pères de l’Eglise à propos de la liberté et de la dignité de la personne humaine.
Mgr Hilarion a précisé : « Les pays baltes vivent les processus de l’intégration européenne. Il est aussi particulièrement important pour les peuples de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie de sauvegarder les repères éthiques du progrès social. Malheureusement ces critères sont souvent perdus de vue dans la course aux libertés formelles »…
Le 19 mars une rencontre a eu lieu entre le métropolite Hilarion, le métropolite Cornelius et le ministre estonien des affaires régionales. L’ambassadeur de la Fédération de Russie en Estonie était présent. Les entretiens ont essentiellement porté sur le statut juridique des biens immobiliers ayant appartenu à l’Eglise orthodoxe russe, patriarcat de Moscou. Les deux parties ont exprimé l’espoir de pouvoir bientôt trouver une solution mutuellement acceptable à cette question.
Mospat.ru
Traduction "Parlons d'orthodoxie"
Le métroplite de Tallinn et d’Estonie Cornelius a chaleureusement salué le métropolite Hilarion soulignant que sa venue témoigne de la solidité des liens qui unissent les orthodoxes d’Estonie à la Eglise Mère.
Plus tard, le métropolite Hilarion s’est rendu à la bibliothèque nationale d’Estonie pour y présenter le livre du patriarche de Moscou et de Russie Cyrille en estonien « Liberté et responsabilité : à la recherche de l’harmonie. Les droits de l’homme et la dignité de la personne ». Cet ouvrage, a précisé le métropolite Hilarion, représente une recueil d’articles et d’interventions de Sa Sainteté. Il s’y agit des problèmes essentiels de notre liberté. Ces textes rappellent la doctrine des Pères de l’Eglise à propos de la liberté et de la dignité de la personne humaine.
Mgr Hilarion a précisé : « Les pays baltes vivent les processus de l’intégration européenne. Il est aussi particulièrement important pour les peuples de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie de sauvegarder les repères éthiques du progrès social. Malheureusement ces critères sont souvent perdus de vue dans la course aux libertés formelles »…
Le 19 mars une rencontre a eu lieu entre le métropolite Hilarion, le métropolite Cornelius et le ministre estonien des affaires régionales. L’ambassadeur de la Fédération de Russie en Estonie était présent. Les entretiens ont essentiellement porté sur le statut juridique des biens immobiliers ayant appartenu à l’Eglise orthodoxe russe, patriarcat de Moscou. Les deux parties ont exprimé l’espoir de pouvoir bientôt trouver une solution mutuellement acceptable à cette question.
Mospat.ru
Traduction "Parlons d'orthodoxie"
LES DEUX SIGNIFICATIONS DE LA COMMUNION
Voir le début
Il n’y a aucune célébration de l’Eucharistie les jours de jeûne, parce que le célébration est un mouvement continu de joie ; mais il y a présence continue des fruits de l’Eucharistie dans l’Église. De même que le Christ " visible ", monté aux cieux, reste pourtant invisiblement présent dans le monde, de même que la Pâque, célébrée une fois l’an, illumine de ses rayons toute la vie de l’Église, de même que le Royaume de Dieu encore à venir est cependant déjà parmi nous, ainsi en est-il de l’Eucharistie. En tant que sacrement et célébration du Royaume, en tant que Fête de l’Église, elle est incompatible avec le jeûne et n’est pas célébrée durant le Carême ; mais en tant que grâce et puissance du Royaume qui sont à l’oeuvre dans le monde, en tant qu’elle nous fournit la " nourriture essentielle " et qu’elle est notre arme dans la lutte spirituelle, elle est au centre même du jeûne ; elle est vraiment la manne céleste qui nous garde vivants dans notre voyage à travers le désert du Carême.
Voir le début
Il n’y a aucune célébration de l’Eucharistie les jours de jeûne, parce que le célébration est un mouvement continu de joie ; mais il y a présence continue des fruits de l’Eucharistie dans l’Église. De même que le Christ " visible ", monté aux cieux, reste pourtant invisiblement présent dans le monde, de même que la Pâque, célébrée une fois l’an, illumine de ses rayons toute la vie de l’Église, de même que le Royaume de Dieu encore à venir est cependant déjà parmi nous, ainsi en est-il de l’Eucharistie. En tant que sacrement et célébration du Royaume, en tant que Fête de l’Église, elle est incompatible avec le jeûne et n’est pas célébrée durant le Carême ; mais en tant que grâce et puissance du Royaume qui sont à l’oeuvre dans le monde, en tant qu’elle nous fournit la " nourriture essentielle " et qu’elle est notre arme dans la lutte spirituelle, elle est au centre même du jeûne ; elle est vraiment la manne céleste qui nous garde vivants dans notre voyage à travers le désert du Carême.
LES DEUX SIGNIFICATIONS DU JEÛNE
Ici, une question se pose : si l’Eucharistie est incompatible avec le jeûne, pourquoi donc sa célébration est-elle encore prescrite les samedis et dimanches de Carême, et ceci sans " rompre " le jeûne ? Les Canons de l’Église semblent ici se contredire. Tandis que les uns interdisent de rompre le jeûne en aucun des quarante jours. Cette contradiction cependant n’est qu’apparente, car les deux règles qui semblent s’exclure mutuellement, se réfèrent à deux significations différentes du terme " jeûne ". Il importe de le comprendre, parce que c’est là que se trouve le " philosophie " du jeûne orthodoxe, essentielle à tout notre effort spirituel.
Il y a en effet deux façons de jeûner, enracinées toutes deux dans l’Écriture et la Tradition, et qui correspondent à deux besoins distincts, à deux états de l’homme. Le premier peut être appelé : jeûne total, car il consiste en une totale abstinence de nourriture et de boisson. On peut définir le second comme un jeûne ascétique, car il consiste surtout en l’abstinence de certaines nourritures et en une réduction substantielle du régime alimentaire.
Le jeûne total, de sa nature même, est de courte durée et généralement limité à un jour ou même à une partie de la journée. Dès le début du Christianisme, il fut compris comme un état de préparation et d’attente, comme un état de concentration spirituelle sur ce qui va arriver. La faim physique correspond ici à l’attente spirituelle de l’accomplissement, à " l’ouverture " de tout l’être à la joie qui approche. C’est pourquoi, dans la tradition liturgique de l’Église, nom trouvons ce jeûne total comme dernière et ultime préparation a une grande fête, à un événement spirituel décisif, par exemple aux veilles de Noël et de l’Épiphanie ; et surtout, c’est ce jeûne qui constitue le jeûne eucharistique, mode essentiel de notre préparation au banquet messianique, à la table du Christ dans son Royaume. L’Eucharistie est toujours précédée de ce jeûne total, qui peut varier dans sa durée, mais qui, pour l’Église, constitue une condition nécessaire à la sainte Communion.
Beaucoup de gens comprennent mal cette règle ; ils n’y voient rien d’autre qu’une prescription archaïque et s’interrogent sur la nécessité préalable d’un estomac vide pour recevoir le sacrement. Si l’on réduit cette règle a un sens aussi physique et grossièrement physiologique, et qu’on la considère comme une simple discipline, elle perd naturellement sa véritable signification. Ainsi, il n’est pas étonnant que le Catholicisme romain qui, depuis longtemps, a remplacé la conception spirituelle du jeûne par une compréhension juridique et disciplinaire, ait, de nos jours, pratiquement aboli le jeûne eucharistique. Dans sa véritable signification cependant, le jeûne total est la principale expression de ce rythme de préparation et d’accomplissement dont vit l’Église, car elle est à la fois attente du Christ en " ce monde " et entrée dans le " monde à venir ". Nous pouvons ajouter ici que, dans la primitive Église, ce jeûne total portait un nom emprunté au vocabulaire militaire : il était appelé " station ", ce qui évoquait une troupe en état d’alerte et de mobilisation. L’Église " monte la garde ", elle attend l’Époux, elle l’attend dans l’empressement et la joie. Ainsi, le jeûne total n’est pas seulement un jeûne des membres de l’Église, c’est l’Église elle-même en tant que " jeûne ", en tant qu’attente du Christ qui vient à elle dans l’Eucharistie et qui viendra en gloire à la consommation des siècles.
Tout a fait différent est le sens spirituel du second type de jeûne que nous avons défini comme jeune ascétique : Ici, le but du jeûne est de libérer l’homme de la tyrannie déréglée de la chair, qui s’établit lorsque l’esprit cède devant le corps et ses appétits, résultat tragique du péché et de la chute originelle de l’homme. C’est seulement par un lent et patient effort que l’homme découvre qu’il ne vit pas seulement de pain, et restaure en lui-même la primauté de l’esprit. Le facteur temps est essentiel, car il faut du temps pour déraciner et guérir la maladie commune et universelle que les hommes ont fini par considérer comme leur état normal. L’art du jeûne ascétique a été affiné et perfectionné à l’intérieur de la tradition monastique, puis adopté par l’Église entière. Il est l’application à l’homme des paroles du Christ disant que les puissances diaboliques qui asservissent l’homme ne peuvent être vaincues que par la prière et par le jeûne (Mc 9,29). Il est fondé sur l’exemple du Christ lui-même, qui jeûna quarante jours, puis rencontra Satan face à face et, dans cette rencontre, détruisit la sujétion de l’homme aux nourritures terrestres, inaugurant ainsi la libération de l’homme (cf. Mt 4,1-11).
L’Église a mis à part quatre périodes de ce jeûne ascétique : les périodes précédant Pâques, Noël, la Fête des saints Pierre et Paul, et la Dormition de la Mère de Dieu. Quatre fois par an, elle nous invite à nous purifier et à nous libérer de la domination de la chair par la sainte thérapie du jeûne. Et chaque fois, le succès de celle-ci dépend précisément de l’application de certaines règles fondamentales dont la principale se trouve être l’ininterruption du jeûne, sa continuité dans le temps.
C’est cette distinction entre les deux modes de jeûne qui nous aide à comprendre la contradiction apparente entre les canons qui règlent le jeûne. Le canon qui interdit de jeûner le dimanche signifie que, ce jour-là, le jeûne est " rompu " avant tout par l’Eucharistie elle-même, qui comble l’attente, attente qui, étant le but de tout jeûne, est aussi sa fin. Cela signifie en d’autres termes que le dimanche, le Jour du Royaume, n’appartient pas à ce temps qui en Carême revêt plus précisément le caractère de pèlerinage et de voyage. Le dimanche reste ainsi un jour non de jeûne, mais de joie spirituelle.
Cependant, si l’Eucharistie rompt le " jeûne total ", elle ne rompt pas le " jeûne ascétique " qui, comme nous l’avons déjà expliqué, requiert de par sa nature, la continuité de l’effort. Cela veut dire que les règles alimentaires qui régissent le jeûne ascétique restent en vigueur le dimanche, en Carême ; pratiquement, viandes et graisses sont interdites, mais cela, seulement à cause du caractère " psychosomatique " du jeûne ascétique, parce que l’Église sait que, si on veut dompter le corps, il faut le soumettre à une longue et patiente discipline d’abstinence. En Russie, par exemple, les moines ne mangeaient jamais de viande ; mais ceci ne signifiait pas qu’ils jeûnaient à Pâques ou à tout autre grande fête. On peut dire qu’un certain degré de jeûne ascétique appartient à la vie chrétienne comme telle, et que les chrétiens doivent le conserver. [...]
Il faut donc bien comprendre qu’il n’y a aucune contradiction entre l’insistance de l’Église à maintenir l’abstinence de certains aliments les dimanches de Carême et sa condamnation du jeûne le jour où l’on célèbre l’Eucharistie. Il est clair aussi que c’est seulement en suivant les deux règles, en gardant simultanément le rythme eucharistique de préparation et d’accomplissement et l’effort soutenu des " quarante jours qui sauvent l’âme " que nous pouvons atteindre vraiment les buts spirituels du Carême.
Tout ceci nous amène maintenant à la Liturgie des Présanctifiés, qui tient une place spéciale dans le culte en Carême.
Source et suite: PAGES ORTHODOXES
Extrait d’Alexandre Schmemann,
Le Grand Carême : Ascèse et Liturgie dans l’Église orthodoxe.
Éditions de l’Abbaye de Bellefontaine, 1974-1999.
Reproduit avec l’autorisation des
Éditions de l’Abbaye de Bellefontaine.
Voir aussi le texte complet de la Divine Liturgie des Saints Dons Présanctifiés
Ici, une question se pose : si l’Eucharistie est incompatible avec le jeûne, pourquoi donc sa célébration est-elle encore prescrite les samedis et dimanches de Carême, et ceci sans " rompre " le jeûne ? Les Canons de l’Église semblent ici se contredire. Tandis que les uns interdisent de rompre le jeûne en aucun des quarante jours. Cette contradiction cependant n’est qu’apparente, car les deux règles qui semblent s’exclure mutuellement, se réfèrent à deux significations différentes du terme " jeûne ". Il importe de le comprendre, parce que c’est là que se trouve le " philosophie " du jeûne orthodoxe, essentielle à tout notre effort spirituel.
Il y a en effet deux façons de jeûner, enracinées toutes deux dans l’Écriture et la Tradition, et qui correspondent à deux besoins distincts, à deux états de l’homme. Le premier peut être appelé : jeûne total, car il consiste en une totale abstinence de nourriture et de boisson. On peut définir le second comme un jeûne ascétique, car il consiste surtout en l’abstinence de certaines nourritures et en une réduction substantielle du régime alimentaire.
Le jeûne total, de sa nature même, est de courte durée et généralement limité à un jour ou même à une partie de la journée. Dès le début du Christianisme, il fut compris comme un état de préparation et d’attente, comme un état de concentration spirituelle sur ce qui va arriver. La faim physique correspond ici à l’attente spirituelle de l’accomplissement, à " l’ouverture " de tout l’être à la joie qui approche. C’est pourquoi, dans la tradition liturgique de l’Église, nom trouvons ce jeûne total comme dernière et ultime préparation a une grande fête, à un événement spirituel décisif, par exemple aux veilles de Noël et de l’Épiphanie ; et surtout, c’est ce jeûne qui constitue le jeûne eucharistique, mode essentiel de notre préparation au banquet messianique, à la table du Christ dans son Royaume. L’Eucharistie est toujours précédée de ce jeûne total, qui peut varier dans sa durée, mais qui, pour l’Église, constitue une condition nécessaire à la sainte Communion.
Beaucoup de gens comprennent mal cette règle ; ils n’y voient rien d’autre qu’une prescription archaïque et s’interrogent sur la nécessité préalable d’un estomac vide pour recevoir le sacrement. Si l’on réduit cette règle a un sens aussi physique et grossièrement physiologique, et qu’on la considère comme une simple discipline, elle perd naturellement sa véritable signification. Ainsi, il n’est pas étonnant que le Catholicisme romain qui, depuis longtemps, a remplacé la conception spirituelle du jeûne par une compréhension juridique et disciplinaire, ait, de nos jours, pratiquement aboli le jeûne eucharistique. Dans sa véritable signification cependant, le jeûne total est la principale expression de ce rythme de préparation et d’accomplissement dont vit l’Église, car elle est à la fois attente du Christ en " ce monde " et entrée dans le " monde à venir ". Nous pouvons ajouter ici que, dans la primitive Église, ce jeûne total portait un nom emprunté au vocabulaire militaire : il était appelé " station ", ce qui évoquait une troupe en état d’alerte et de mobilisation. L’Église " monte la garde ", elle attend l’Époux, elle l’attend dans l’empressement et la joie. Ainsi, le jeûne total n’est pas seulement un jeûne des membres de l’Église, c’est l’Église elle-même en tant que " jeûne ", en tant qu’attente du Christ qui vient à elle dans l’Eucharistie et qui viendra en gloire à la consommation des siècles.
Tout a fait différent est le sens spirituel du second type de jeûne que nous avons défini comme jeune ascétique : Ici, le but du jeûne est de libérer l’homme de la tyrannie déréglée de la chair, qui s’établit lorsque l’esprit cède devant le corps et ses appétits, résultat tragique du péché et de la chute originelle de l’homme. C’est seulement par un lent et patient effort que l’homme découvre qu’il ne vit pas seulement de pain, et restaure en lui-même la primauté de l’esprit. Le facteur temps est essentiel, car il faut du temps pour déraciner et guérir la maladie commune et universelle que les hommes ont fini par considérer comme leur état normal. L’art du jeûne ascétique a été affiné et perfectionné à l’intérieur de la tradition monastique, puis adopté par l’Église entière. Il est l’application à l’homme des paroles du Christ disant que les puissances diaboliques qui asservissent l’homme ne peuvent être vaincues que par la prière et par le jeûne (Mc 9,29). Il est fondé sur l’exemple du Christ lui-même, qui jeûna quarante jours, puis rencontra Satan face à face et, dans cette rencontre, détruisit la sujétion de l’homme aux nourritures terrestres, inaugurant ainsi la libération de l’homme (cf. Mt 4,1-11).
L’Église a mis à part quatre périodes de ce jeûne ascétique : les périodes précédant Pâques, Noël, la Fête des saints Pierre et Paul, et la Dormition de la Mère de Dieu. Quatre fois par an, elle nous invite à nous purifier et à nous libérer de la domination de la chair par la sainte thérapie du jeûne. Et chaque fois, le succès de celle-ci dépend précisément de l’application de certaines règles fondamentales dont la principale se trouve être l’ininterruption du jeûne, sa continuité dans le temps.
C’est cette distinction entre les deux modes de jeûne qui nous aide à comprendre la contradiction apparente entre les canons qui règlent le jeûne. Le canon qui interdit de jeûner le dimanche signifie que, ce jour-là, le jeûne est " rompu " avant tout par l’Eucharistie elle-même, qui comble l’attente, attente qui, étant le but de tout jeûne, est aussi sa fin. Cela signifie en d’autres termes que le dimanche, le Jour du Royaume, n’appartient pas à ce temps qui en Carême revêt plus précisément le caractère de pèlerinage et de voyage. Le dimanche reste ainsi un jour non de jeûne, mais de joie spirituelle.
Cependant, si l’Eucharistie rompt le " jeûne total ", elle ne rompt pas le " jeûne ascétique " qui, comme nous l’avons déjà expliqué, requiert de par sa nature, la continuité de l’effort. Cela veut dire que les règles alimentaires qui régissent le jeûne ascétique restent en vigueur le dimanche, en Carême ; pratiquement, viandes et graisses sont interdites, mais cela, seulement à cause du caractère " psychosomatique " du jeûne ascétique, parce que l’Église sait que, si on veut dompter le corps, il faut le soumettre à une longue et patiente discipline d’abstinence. En Russie, par exemple, les moines ne mangeaient jamais de viande ; mais ceci ne signifiait pas qu’ils jeûnaient à Pâques ou à tout autre grande fête. On peut dire qu’un certain degré de jeûne ascétique appartient à la vie chrétienne comme telle, et que les chrétiens doivent le conserver. [...]
Il faut donc bien comprendre qu’il n’y a aucune contradiction entre l’insistance de l’Église à maintenir l’abstinence de certains aliments les dimanches de Carême et sa condamnation du jeûne le jour où l’on célèbre l’Eucharistie. Il est clair aussi que c’est seulement en suivant les deux règles, en gardant simultanément le rythme eucharistique de préparation et d’accomplissement et l’effort soutenu des " quarante jours qui sauvent l’âme " que nous pouvons atteindre vraiment les buts spirituels du Carême.
Tout ceci nous amène maintenant à la Liturgie des Présanctifiés, qui tient une place spéciale dans le culte en Carême.
Source et suite: PAGES ORTHODOXES
Extrait d’Alexandre Schmemann,
Le Grand Carême : Ascèse et Liturgie dans l’Église orthodoxe.
Éditions de l’Abbaye de Bellefontaine, 1974-1999.
Reproduit avec l’autorisation des
Éditions de l’Abbaye de Bellefontaine.
Voir aussi le texte complet de la Divine Liturgie des Saints Dons Présanctifiés
Vladimir GOLOVANOW
Une "Litié" (1) pour Lénine
Depuis de nombreuses années, les orthodoxes russes demandent en vain d'enterrer le corps de Lénine et de supprimer le cimetière aux pieds du Kremlin, sur la Place Rouge, où sont enterrés plus de 150 personnalités du régime soviétique dont Staline, Dzerjinski, Sverdlov … Cette nécropole est ainsi le principal symbole du monstrueux régime soviétique mais, à l'exception des Orthodoxes et de nomlbreuses organisations de défense des droits de l’hommes (cf. le site « Vozvraschenie.ru ») bien peu s'en soucient et feignent de ne pas remarquer cette ignominie en préférant "oublier" les crimes commis alors. La seule réponse des autorités consiste à dire « qu »il faut laisser du temps au temps ».
Récemment, un nouveau groupe de militants orthodoxes, organisé par le journaliste Aleksey Reutskiy, l’un des rédacteurs du "Journal du Patriarcat de Moscou", a voulu une fois de plus tenter d'attirer l'attention du public sur ce problème, et en même temps essayer de le repenser spirituellement: ils ont décidé d'agir par la prière pendant le Carême ils ont pris la de faire chaque dimanches une procession autour du Kremlin en priant pour le bien-être de la Russie et de ses habitants.
Une "Litié" (1) pour Lénine
Depuis de nombreuses années, les orthodoxes russes demandent en vain d'enterrer le corps de Lénine et de supprimer le cimetière aux pieds du Kremlin, sur la Place Rouge, où sont enterrés plus de 150 personnalités du régime soviétique dont Staline, Dzerjinski, Sverdlov … Cette nécropole est ainsi le principal symbole du monstrueux régime soviétique mais, à l'exception des Orthodoxes et de nomlbreuses organisations de défense des droits de l’hommes (cf. le site « Vozvraschenie.ru ») bien peu s'en soucient et feignent de ne pas remarquer cette ignominie en préférant "oublier" les crimes commis alors. La seule réponse des autorités consiste à dire « qu »il faut laisser du temps au temps ».
Récemment, un nouveau groupe de militants orthodoxes, organisé par le journaliste Aleksey Reutskiy, l’un des rédacteurs du "Journal du Patriarcat de Moscou", a voulu une fois de plus tenter d'attirer l'attention du public sur ce problème, et en même temps essayer de le repenser spirituellement: ils ont décidé d'agir par la prière pendant le Carême ils ont pris la de faire chaque dimanches une procession autour du Kremlin en priant pour le bien-être de la Russie et de ses habitants.
Toutefois en arrivant devant le Mausolée, le véritable obstacle à cette prospérité crevait les yeux: "Comment peut-on parler du bien-être à venir si la confusion règne dans les esprits et les cœurs des gens? La guerre civile n'est pas terminée, la réconciliation avec le passé n'a pas eu lieu. L'Eglise a glorifié l'empereur martyr, les deux branches de l'Eglise orthodoxe russe se sont réunies, il reste une chose à faire - enterrer le corps du chef, de l'instigateur de la guerre civile. Sinon la discorde va persister dans les esprits et les âmes" écrit Alexey dans la revue Neskuchniy Sad.
Comprenant qu'ils se trouvaient dans le seul cimetière de Russie où n'avait jamais résonné la prière, Alexey et un ami ont décidé d'y remédier en célébrant une "Litié" sans prêtre devant le Mausolée. Peut-on chanter "Avec les saints donne le repos" (2) sur les tombes de Lénine, Staline et consorts? Peut-on prier en Eglise pour ceux qui non seulement niaient Dieu, mais furent aussi responsables de la persécution de masse des croyants de toutes confessions? Faut-il demander aux descendants des inhumés s'ils ne sont pas contre notre prière sur les tombes de leurs ancêtres?
"PRAVMIR" a posé la question à deux prêtres orthodoxes :Pourquoi faire un requiem pour les athées?
Archiprêtre Alexandre Ilyashenko, responsable du secteur des relations avec le Ministère de l'intérieur au département des relations avec l'armée et les forces de sécurité du patriarcat de Moscou :
"Lorsque Lénine est mort, en Janvier, on a creusé une fosse dans le sol gelé et il fut enterré. Au printemps, quand la glace a fondu, on a constaté que l'emplacement était mal choisi: il y avait à côté le marché et, je m'excuse, des toilettes. Tout cela s'est mis à couler, à puer et Sa Sainteté le patriarche Tikhon passant par là a dit: «Telles reliques, tel parfum".
Cette attitude est très signifiante venant du grand et saint martyr, qui a été terriblement humilié justement par Lénine.
De plus, ce personnage s'était fixé comme but de combattre et de détruire l'Eglise, c'était un athée militant, et donc célébrer toute espèce de service funèbre sur sa tombe – c'est simplement aller contre sa volonté. C'était sa position. Pourquoi commémorer un homme qui se considérait comme un athée? Pourquoi célébrer un service funèbre si durant sa vie il n'en avait catégoriquement pas besoin?
Je pense que c'est de la bêtise. Et bien plus, lorsque des croyants entreprennent ce type d'actions spirituelles, ils devraient demander la bénédiction de l'Eglise. Ils pourraient s'adresser au Patriarcat, écrire à l'attention de Sa Sainteté une demande de célébrer un tel office. Je pense qu'il leur aurait été refusé.
Ceux qui appartiennent réellement à l'Eglise auraient certainement demandé une bénédiction cet acte religieux. Et s'ils ne la demandent pas, c'est qu'il s'git de gens dont l'appartenance à l'Eglise est superficielle. Je ne peux que leur souhaiter d'approfondir leur foi et d'écclesialiser leur vie."
Un regrettable blasphème
Archiprêtre Dimitry Smirnov, président du département des relations avec l'armée et les forces de sécurité du patriarcat de Moscou :
"C'est de la folie pure, et pour finir les gens vont commencent à plaindre Satan (3), avec toutes les conséquences qui en découlent, hopitaux psychiatriques : Gannouchkine, l'hôpital Alekseev (4), etc
Mais pour le moment cela ressemble à une espèce de blasphème et cela ne peut que faire pitié. Quand j'étais à la maternelle, les enfants aimaient répéter «on ne se fâche pas contre les malades." Je prends cela exactement comme ça: un syndrome malsain témoignant de la dilution de toute conscience religieuse.
Source: "Pravmir"
Notes du rédacteur
(1) Dans la tradition orthodoxe russe on appelle « Litie » la fin de la "Pannychide" (requiem) généralement récitée lors des funérailles et des commémorations abrégées des défunts.
(2) " Avec les saints donne le repos ô Christ, à l'âme de Ton serviteur…" hymne de l'office de requiem.
(3) Prier pour les bêtes et les démons
"N'essaie pas de distinguer celui qui est digne de celui qui ne l'est pas. Que tous les hommes soient égaux à tes yeux pour les aimer et les servir. Ainsi tu pourras les amener tous au bien. Le Seigneur n'a-t-il pas partagé la table des publicains et des femmes de mauvaise vie, sans éloigner de lui les indignes ? Ainsi tu accorderas les mêmes bienfaits, les mêmes honneurs à l'infidèle, à l'assassin, d'autant plus que lui aussi est un frère pour toi, puisqu'il participe à l'unique nature humaine. Voici, mon fils, un commandement que je te donne : que la miséricorde l'emporte toujours dans ta balance, jusqu'au moment où tu sentiras en toi la miséricorde que Dieu éprouve envers le monde.
Quand l'homme reconnaît-il que son cœur a atteint la pureté ? Lorsqu'il considère tous les hommes comme bons sans qu'aucun ne lui apparaisse impur et souillé. Alors en vérité il est pur de cœur (Mt 5,8)...
Qu'est-ce que cette pureté ? En peu de mots, c'est la miséricorde du cœur à l'égard de l'univers entier. Et qu'est-ce que la miséricorde du cœur ? C'est la flamme qui l'embrase pour toute la création, pour les hommes, pour les oiseaux, pour les bêtes, pour les démons, pour tout être créé. Quand il songe à eux ou quand il les regarde, l'homme sent ses yeux s'emplir des larmes d'une profonde, d'une intense pitié qui lui étreint le cœur et le rend incapable de tolérer, d'entendre, de voir le moindre tort ou la moindre affliction endurée par une créature. C'est pourquoi la prière accompagnée de larmes s'étend à toute heure aussi bien sur les êtres dépourvus de parole que sur les ennemis de la vérité, ou sur ceux qui lui nuisent, pour qu'ils soient gardés et purifiés. Une compassion immense et sans mesure naît dans le cœur de l'homme, à l'image de Dieu."
Saint Isaac le Syrien (VIIe siècle), "Discours ascétiques, 1ère série, n° 81", trad. AELF ; cf trad. Touraille, DDB 1981, p. 395. (http://www.spiritualite-chretienne.com/misericorde/pardon-02.html )
(4) Célèbres hôpitaux psychiatriques.
Comprenant qu'ils se trouvaient dans le seul cimetière de Russie où n'avait jamais résonné la prière, Alexey et un ami ont décidé d'y remédier en célébrant une "Litié" sans prêtre devant le Mausolée. Peut-on chanter "Avec les saints donne le repos" (2) sur les tombes de Lénine, Staline et consorts? Peut-on prier en Eglise pour ceux qui non seulement niaient Dieu, mais furent aussi responsables de la persécution de masse des croyants de toutes confessions? Faut-il demander aux descendants des inhumés s'ils ne sont pas contre notre prière sur les tombes de leurs ancêtres?
"PRAVMIR" a posé la question à deux prêtres orthodoxes :Pourquoi faire un requiem pour les athées?
Archiprêtre Alexandre Ilyashenko, responsable du secteur des relations avec le Ministère de l'intérieur au département des relations avec l'armée et les forces de sécurité du patriarcat de Moscou :
"Lorsque Lénine est mort, en Janvier, on a creusé une fosse dans le sol gelé et il fut enterré. Au printemps, quand la glace a fondu, on a constaté que l'emplacement était mal choisi: il y avait à côté le marché et, je m'excuse, des toilettes. Tout cela s'est mis à couler, à puer et Sa Sainteté le patriarche Tikhon passant par là a dit: «Telles reliques, tel parfum".
Cette attitude est très signifiante venant du grand et saint martyr, qui a été terriblement humilié justement par Lénine.
De plus, ce personnage s'était fixé comme but de combattre et de détruire l'Eglise, c'était un athée militant, et donc célébrer toute espèce de service funèbre sur sa tombe – c'est simplement aller contre sa volonté. C'était sa position. Pourquoi commémorer un homme qui se considérait comme un athée? Pourquoi célébrer un service funèbre si durant sa vie il n'en avait catégoriquement pas besoin?
Je pense que c'est de la bêtise. Et bien plus, lorsque des croyants entreprennent ce type d'actions spirituelles, ils devraient demander la bénédiction de l'Eglise. Ils pourraient s'adresser au Patriarcat, écrire à l'attention de Sa Sainteté une demande de célébrer un tel office. Je pense qu'il leur aurait été refusé.
Ceux qui appartiennent réellement à l'Eglise auraient certainement demandé une bénédiction cet acte religieux. Et s'ils ne la demandent pas, c'est qu'il s'git de gens dont l'appartenance à l'Eglise est superficielle. Je ne peux que leur souhaiter d'approfondir leur foi et d'écclesialiser leur vie."
Un regrettable blasphème
Archiprêtre Dimitry Smirnov, président du département des relations avec l'armée et les forces de sécurité du patriarcat de Moscou :
"C'est de la folie pure, et pour finir les gens vont commencent à plaindre Satan (3), avec toutes les conséquences qui en découlent, hopitaux psychiatriques : Gannouchkine, l'hôpital Alekseev (4), etc
Mais pour le moment cela ressemble à une espèce de blasphème et cela ne peut que faire pitié. Quand j'étais à la maternelle, les enfants aimaient répéter «on ne se fâche pas contre les malades." Je prends cela exactement comme ça: un syndrome malsain témoignant de la dilution de toute conscience religieuse.
Source: "Pravmir"
Notes du rédacteur
(1) Dans la tradition orthodoxe russe on appelle « Litie » la fin de la "Pannychide" (requiem) généralement récitée lors des funérailles et des commémorations abrégées des défunts.
(2) " Avec les saints donne le repos ô Christ, à l'âme de Ton serviteur…" hymne de l'office de requiem.
(3) Prier pour les bêtes et les démons
"N'essaie pas de distinguer celui qui est digne de celui qui ne l'est pas. Que tous les hommes soient égaux à tes yeux pour les aimer et les servir. Ainsi tu pourras les amener tous au bien. Le Seigneur n'a-t-il pas partagé la table des publicains et des femmes de mauvaise vie, sans éloigner de lui les indignes ? Ainsi tu accorderas les mêmes bienfaits, les mêmes honneurs à l'infidèle, à l'assassin, d'autant plus que lui aussi est un frère pour toi, puisqu'il participe à l'unique nature humaine. Voici, mon fils, un commandement que je te donne : que la miséricorde l'emporte toujours dans ta balance, jusqu'au moment où tu sentiras en toi la miséricorde que Dieu éprouve envers le monde.
Quand l'homme reconnaît-il que son cœur a atteint la pureté ? Lorsqu'il considère tous les hommes comme bons sans qu'aucun ne lui apparaisse impur et souillé. Alors en vérité il est pur de cœur (Mt 5,8)...
Qu'est-ce que cette pureté ? En peu de mots, c'est la miséricorde du cœur à l'égard de l'univers entier. Et qu'est-ce que la miséricorde du cœur ? C'est la flamme qui l'embrase pour toute la création, pour les hommes, pour les oiseaux, pour les bêtes, pour les démons, pour tout être créé. Quand il songe à eux ou quand il les regarde, l'homme sent ses yeux s'emplir des larmes d'une profonde, d'une intense pitié qui lui étreint le cœur et le rend incapable de tolérer, d'entendre, de voir le moindre tort ou la moindre affliction endurée par une créature. C'est pourquoi la prière accompagnée de larmes s'étend à toute heure aussi bien sur les êtres dépourvus de parole que sur les ennemis de la vérité, ou sur ceux qui lui nuisent, pour qu'ils soient gardés et purifiés. Une compassion immense et sans mesure naît dans le cœur de l'homme, à l'image de Dieu."
Saint Isaac le Syrien (VIIe siècle), "Discours ascétiques, 1ère série, n° 81", trad. AELF ; cf trad. Touraille, DDB 1981, p. 395. (http://www.spiritualite-chretienne.com/misericorde/pardon-02.html )
(4) Célèbres hôpitaux psychiatriques.
EHPAD La Croix Rouge Russe AO
34 AV Caravadossi 06000 Nice
LE 22 MARS 2012 A 14H00
INAUGURATION DE L’EXTENSION DE LA MAISON DE RETRAITE DE LA CROIX ROUGE RUSSE A.O. à NICE
Monsieur, Eric Ciotti, Député, Président du Conseil Général des Alpes Maritime, procédera le jeudi 22 mars 2012 à 14h00, à l’inauguration des travaux de construction et de réhabilitation de l’établissement pour personnes âgées dépendantes de la Croix Rouge Russe A.O. à Nice. Cette inauguration se déroulera également en présence de Monsieur Christian Estrosi, Député-Maire de Nice, de Monsieur Alexandre Orlov, Ambassadeur de Russie et de Monsieur Serge Kapnist, Président de l’établissement pour personnes âgées dépendantes de l’Ancienne Organisation de la Croix Rouge Russe.
34 AV Caravadossi 06000 Nice
LE 22 MARS 2012 A 14H00
INAUGURATION DE L’EXTENSION DE LA MAISON DE RETRAITE DE LA CROIX ROUGE RUSSE A.O. à NICE
Monsieur, Eric Ciotti, Député, Président du Conseil Général des Alpes Maritime, procédera le jeudi 22 mars 2012 à 14h00, à l’inauguration des travaux de construction et de réhabilitation de l’établissement pour personnes âgées dépendantes de la Croix Rouge Russe A.O. à Nice. Cette inauguration se déroulera également en présence de Monsieur Christian Estrosi, Député-Maire de Nice, de Monsieur Alexandre Orlov, Ambassadeur de Russie et de Monsieur Serge Kapnist, Président de l’établissement pour personnes âgées dépendantes de l’Ancienne Organisation de la Croix Rouge Russe.
L’EHPAD la Croix Rouge Russe A.O. est un établissement associatif privé à but non lucratif habilité à l’aide sociale d’une capacité actuelle de 64 lits qui sera portée à 87 lits au terme des travaux. Elle est gérée par la Direction Générale de l’ancienne organisation de la Croix Rouge Russe.
Dans le cadre des politiques d’amélioration de l’hébergement et de la qualité de vie des personnes âgées, le Conseil Général des Alpes Maritimes a participé à hauteur de 2 836 950 d’euros aux travaux de construction et de réhabilitation de la Croix Rouge Russe. La Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA), a participé à hauteur de 478 160 euros, et l’Assurance maladie à hauteur de 856 202 euros. L’établissement a également bénéficié d’un prêt à taux zéro de la CARSAT et d’un Prêt locatif social du Crédit Foncier Caisse d’Epargne. La ville de Nice s’est porté garant de ces emprunts. Le projet a bénéficié d’un soutien sans faille du Conseil général des Alpes-Maritimes et de l’ARS PACA (Agence régionale de Santé), autorités tarificatrices de l’établissement. L’association gestionnaire a maintenu son engagement auprès des personnes âgées dépendantes en continuant à mettre à leur disposition, à titre gratuit, un terrain (3 000 m2), en plein cœur de Nice.
Les travaux ont connu deux phases : une liée à la construction d’un bâtiment neuf et l’autre en la restructuration et mise aux normes d’un bâtiment existant. Les travaux de construction ont été livrés en Juin 2011, ils ont consisté à bâtir un nouveau bâtiment accueillant 58 résidants dans des chambres adaptées et spacieuses. Une unité Alzheimer de 12 lits a été créée. La réhabilitation a permis d’améliorer la qualité de vie des résidents.
La fondation de la Croix Rouge Russe A.O. a été soutenue par la famille impériale de Russie, avant la Révolution de 1917. Après ce cataclysme, la Croix Rouge a continué à mener ses actions de charité et de bienfaisance essentiellement en Europe, et notamment à Nice dès 1938. Actuellement, et en particulier depuis la fin de l’URSS, son histoire centenaire subjugue et ses missions sociales suscitent l’intérêt de tous. En effet, elle a su préserver des traditions héritées de l’ancienne Russie, se moderniser et continuer à avoir le projet contemporain et porteur d’avenir, d’une grande œuvre sociale.
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Dans le cadre des politiques d’amélioration de l’hébergement et de la qualité de vie des personnes âgées, le Conseil Général des Alpes Maritimes a participé à hauteur de 2 836 950 d’euros aux travaux de construction et de réhabilitation de la Croix Rouge Russe. La Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA), a participé à hauteur de 478 160 euros, et l’Assurance maladie à hauteur de 856 202 euros. L’établissement a également bénéficié d’un prêt à taux zéro de la CARSAT et d’un Prêt locatif social du Crédit Foncier Caisse d’Epargne. La ville de Nice s’est porté garant de ces emprunts. Le projet a bénéficié d’un soutien sans faille du Conseil général des Alpes-Maritimes et de l’ARS PACA (Agence régionale de Santé), autorités tarificatrices de l’établissement. L’association gestionnaire a maintenu son engagement auprès des personnes âgées dépendantes en continuant à mettre à leur disposition, à titre gratuit, un terrain (3 000 m2), en plein cœur de Nice.
Les travaux ont connu deux phases : une liée à la construction d’un bâtiment neuf et l’autre en la restructuration et mise aux normes d’un bâtiment existant. Les travaux de construction ont été livrés en Juin 2011, ils ont consisté à bâtir un nouveau bâtiment accueillant 58 résidants dans des chambres adaptées et spacieuses. Une unité Alzheimer de 12 lits a été créée. La réhabilitation a permis d’améliorer la qualité de vie des résidents.
La fondation de la Croix Rouge Russe A.O. a été soutenue par la famille impériale de Russie, avant la Révolution de 1917. Après ce cataclysme, la Croix Rouge a continué à mener ses actions de charité et de bienfaisance essentiellement en Europe, et notamment à Nice dès 1938. Actuellement, et en particulier depuis la fin de l’URSS, son histoire centenaire subjugue et ses missions sociales suscitent l’intérêt de tous. En effet, elle a su préserver des traditions héritées de l’ancienne Russie, se moderniser et continuer à avoir le projet contemporain et porteur d’avenir, d’une grande œuvre sociale.
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La violence sans nom qui a fait irruption ce matin d'une manière aveugle devant un collège de la communauté juive de Toulouse, ne peut que susciter les plus vives indignations et les émotions les plus profondes. Au nom de mes frères évêques orthodoxes de France, je condamne avec la plus grande fermeté cet acte barbare qui vise des personnes sans défense. Nous partageons la grande peine des familles des victimes touchées dans leur propre chair. Tout en présentant nos condoléances aux familles des victimes, nous exprimons toute notre solidarité avec la communauté juive de France éprouvée par ce drame. AEOF
La maison d'édition Astrakhan publie des ouvrages portant sur la religion orthodoxe, et présentait aujourd'hui un recueil historique de chroniques du XIXe siècle. L'occasion de revenir sur la position des éditeurs de ce secteur particulier en Russie.
Georges Gupalo, directeur du Conseil de l'édition orthodoxe russe, participait à cette conférence. Et raconte qu'il y a vingt ans de cela, il était difficile d'éditer des livres orthodoxes en Russie, et de s'en procurer. Il fallait en effet déclarer aux autorités que l'on voulait ce livre. Dès lors, les choses pouvaient prendre une mauvaise tournure. C'est pourquoi, à partir de la fin de l'ère soviétique, entre 3500 et 4000 livres portant sur la religion orthodoxe ont été publiés chaque année. L'intérêt pour le genre, soutient Georges Gupalo, ne cesse d'augmenter. D'autant plus qu'il y a trois ans a été créée la Journée du livre orthodoxe.
Georges Gupalo, directeur du Conseil de l'édition orthodoxe russe, participait à cette conférence. Et raconte qu'il y a vingt ans de cela, il était difficile d'éditer des livres orthodoxes en Russie, et de s'en procurer. Il fallait en effet déclarer aux autorités que l'on voulait ce livre. Dès lors, les choses pouvaient prendre une mauvaise tournure. C'est pourquoi, à partir de la fin de l'ère soviétique, entre 3500 et 4000 livres portant sur la religion orthodoxe ont été publiés chaque année. L'intérêt pour le genre, soutient Georges Gupalo, ne cesse d'augmenter. D'autant plus qu'il y a trois ans a été créée la Journée du livre orthodoxe.
Un patrimoine incomparable
La culture russe est basée sur la culture chrétienne orthodoxe, et le patrimoine religieux est du pays est unique au monde. Et cette unicité ressort, à la marge, dans sa production éditoriale.
L'exemple de la maison Astrakhan en est une bonne illustration. Astrakhan est une ville située sur l'embouchure de la Volga, et centre de convergence des civilisations tatare, khazare et turque.
Leur fierté réside dans un recueil de chroniques qu'ils viennent de publier : ces chroniques sont vieilles de deux siècles, et témoignent de l'histoire de la ville. Elles ont été rédigées à l'époque par le gardien des clefs de la cathédrale d'Astrakhan. Ces Chroniques ont longtemps été considérées comme un manuel d'apprentissage de l'histoire de la ville, et ont fait petit à petit l'objet de corrections. Il était dès lors tout à fait naturel qu'un éditeur comme Astrakhan le rajoute à son catalogue.
Survie de l'édition religieuse de nos jours
Mais, comme c'est le cas un peu partout dans le monde actuel, les petits éditeurs spécialisés comme Astrakhan rencontrent quelques difficultés pour se faire connaître. Georges Gupalo estime pour sa part que « tout le monde, aujourd'hui, est avant tout intéressé par le business », l'aspect purement commercial. « On pense de moins en moins à la lecture et à la formation spirituelle », commente-t-il. Et ce phénomène n'est, bien entendu, pas propre à la Russie. Georges Gupalo estime qu'environ 20 % des éditeurs mettent la clef sous la porte chaque année en Russie, autant dire une hémorragie. Remarquons au passage que le bilan de l'Agence fédérale pour la presse et la communication était beaucoup moins alarmant....Suite ActuaLitte
La culture russe est basée sur la culture chrétienne orthodoxe, et le patrimoine religieux est du pays est unique au monde. Et cette unicité ressort, à la marge, dans sa production éditoriale.
L'exemple de la maison Astrakhan en est une bonne illustration. Astrakhan est une ville située sur l'embouchure de la Volga, et centre de convergence des civilisations tatare, khazare et turque.
Leur fierté réside dans un recueil de chroniques qu'ils viennent de publier : ces chroniques sont vieilles de deux siècles, et témoignent de l'histoire de la ville. Elles ont été rédigées à l'époque par le gardien des clefs de la cathédrale d'Astrakhan. Ces Chroniques ont longtemps été considérées comme un manuel d'apprentissage de l'histoire de la ville, et ont fait petit à petit l'objet de corrections. Il était dès lors tout à fait naturel qu'un éditeur comme Astrakhan le rajoute à son catalogue.
Survie de l'édition religieuse de nos jours
Mais, comme c'est le cas un peu partout dans le monde actuel, les petits éditeurs spécialisés comme Astrakhan rencontrent quelques difficultés pour se faire connaître. Georges Gupalo estime pour sa part que « tout le monde, aujourd'hui, est avant tout intéressé par le business », l'aspect purement commercial. « On pense de moins en moins à la lecture et à la formation spirituelle », commente-t-il. Et ce phénomène n'est, bien entendu, pas propre à la Russie. Georges Gupalo estime qu'environ 20 % des éditeurs mettent la clef sous la porte chaque année en Russie, autant dire une hémorragie. Remarquons au passage que le bilan de l'Agence fédérale pour la presse et la communication était beaucoup moins alarmant....Suite ActuaLitte
C.H.
Le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, s’est rendu samedi 3 mars au Phanar, à Istanbul, où il a été reçu par le patriarche Bartholomée. Il s’agit de la première visite d’un chef de la diplomatie turque au siège du Patriarcat œcuménique de Constantinople depuis 1950.
Bartholomée Ier a exprimé sa satisfaction à l’égard du changement d’attitude du gouvernement turc envers le Patriarcat œcuménique et exprimé l’espoir d’une résolution prochaine de toutes les questions qui concernent le Patriarcat et les communautés chrétiennes en Turquie.
Le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, s’est rendu samedi 3 mars au Phanar, à Istanbul, où il a été reçu par le patriarche Bartholomée. Il s’agit de la première visite d’un chef de la diplomatie turque au siège du Patriarcat œcuménique de Constantinople depuis 1950.
Bartholomée Ier a exprimé sa satisfaction à l’égard du changement d’attitude du gouvernement turc envers le Patriarcat œcuménique et exprimé l’espoir d’une résolution prochaine de toutes les questions qui concernent le Patriarcat et les communautés chrétiennes en Turquie.
Pour sa part, le ministre turc a réitéré la volonté du gouvernement de favoriser une coexistence harmonieuse de toutes les communautés religieuses dans le pays. « Les traditions et les coutumes des communautés chrétiennes sont notre héritage culturel commun », aurait-il déclaré juste avant sa rencontre avec le patriarche œcuménique.
Le ministre a aussi déclaré que la politique du gouvernement turc envers ses minorités n’est pas fondée sur une quelconque « réciprocité », mais elle exprime « l’égalité devant la loi et l’égalité devant la loi, comme la conçoit le gouvernement ».
En question, la réouverture du séminaire de Halki
La visite de Ahmet Davutoglu a été précédée par celles du premier vice-président du gouvernement turc Bülent Arints, en janvier, et, tout récemment, du ministre adjoint des affaires étrangères, Dimitris Droutsas, mercredi 29 février, au Phanar.
Le patriarche avait exprimé une nouvelle fois le vœu que soit ouverte prochainement le séminaire de Halki, principal centre d’éducation religieuse orthodoxe en Turquie, fermé en 1971 par les autorités. Or, le patriarche devant être de nationalité turque et devant avoir été formé en Turquie, la succession de l’actuel Bartholomée Ier est singulièrement compliquée par cette fermeture. L’Union européenne, dont la Turquie souhaite devenir membre, demande depuis longtemps la réouverture de ce séminaire.
Ces visites sont emblématiques des nouvelles relations entre le gouvernement turc et le Patriarcat, et plus....Suite LA CROIX
Le ministre a aussi déclaré que la politique du gouvernement turc envers ses minorités n’est pas fondée sur une quelconque « réciprocité », mais elle exprime « l’égalité devant la loi et l’égalité devant la loi, comme la conçoit le gouvernement ».
En question, la réouverture du séminaire de Halki
La visite de Ahmet Davutoglu a été précédée par celles du premier vice-président du gouvernement turc Bülent Arints, en janvier, et, tout récemment, du ministre adjoint des affaires étrangères, Dimitris Droutsas, mercredi 29 février, au Phanar.
Le patriarche avait exprimé une nouvelle fois le vœu que soit ouverte prochainement le séminaire de Halki, principal centre d’éducation religieuse orthodoxe en Turquie, fermé en 1971 par les autorités. Or, le patriarche devant être de nationalité turque et devant avoir été formé en Turquie, la succession de l’actuel Bartholomée Ier est singulièrement compliquée par cette fermeture. L’Union européenne, dont la Turquie souhaite devenir membre, demande depuis longtemps la réouverture de ce séminaire.
Ces visites sont emblématiques des nouvelles relations entre le gouvernement turc et le Patriarcat, et plus....Suite LA CROIX
Le chef de l'église copte orthodoxe, le patriarche Chenouda III, est mort à l'âge de 89 ans, a annoncé la télévision d'Etat égyptienne, samedi 17 mars. Les causes de sa mort n'ont pas été précisées dans l'immédiat mais le chef de la plus importante église chrétienne d'Orient souffrait de problèmes de santé depuis de nombreuses années.
Lien le Monde
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Chenouda III d'Alexandrie
Chenouda III (né Nazir Gayed Raphaël dans le village d'Abnoub en Égypte le 3 août 1923 et mort le 17 mars 20121 ) est le primat (pape et patriarche) de l'Église copte orthodoxe depuis le 14 novembre 1971. Il est le 117e successeur de saint Marc sur le trône papal d'Alexandrie.
Outre l'orthographe Chenouda, on peut rencontrer Chénouda, ou Shenouda. La forme francisée est Chenouté ou Chénouté, mais n'est guère employée que pour le moine écrivain mort en 466. La forme latine est Sinuthius.
Lien le Monde
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Chenouda III d'Alexandrie
Chenouda III (né Nazir Gayed Raphaël dans le village d'Abnoub en Égypte le 3 août 1923 et mort le 17 mars 20121 ) est le primat (pape et patriarche) de l'Église copte orthodoxe depuis le 14 novembre 1971. Il est le 117e successeur de saint Marc sur le trône papal d'Alexandrie.
Outre l'orthographe Chenouda, on peut rencontrer Chénouda, ou Shenouda. La forme francisée est Chenouté ou Chénouté, mais n'est guère employée que pour le moine écrivain mort en 466. La forme latine est Sinuthius.
Chers frères et sœurs,
en écoutant la lecture évangélique de ce jour, je me suis dit : ça y est, on parle de nous ! Je vais vous relire les paroles qui m’ont ainsi inspiré : « Alors qu’il [le Seigneur] était à table dans sa maison, beaucoup de publicains et de pécheurs se trouvaient à table avec Jésus et ses disciples : car il y en avait beaucoup qui le suivaient » (Mc 2, 15). Cela vous concerne sans doute moins, mais personnellement, j’aimerais m’identifier à ces nombreux pécheurs qui suivaient Jésus et partageaient sa table. J’aimerais pouvoir citer aux pharisiens de nos jours, ce que le Seigneur a dit à notre sujet, nous pécheurs qui le suivons, tant bien que mal, malgré le fardeau de nos transgressions, nous, qui sommes admis à sa table, tels que nous sommes : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs ».
en écoutant la lecture évangélique de ce jour, je me suis dit : ça y est, on parle de nous ! Je vais vous relire les paroles qui m’ont ainsi inspiré : « Alors qu’il [le Seigneur] était à table dans sa maison, beaucoup de publicains et de pécheurs se trouvaient à table avec Jésus et ses disciples : car il y en avait beaucoup qui le suivaient » (Mc 2, 15). Cela vous concerne sans doute moins, mais personnellement, j’aimerais m’identifier à ces nombreux pécheurs qui suivaient Jésus et partageaient sa table. J’aimerais pouvoir citer aux pharisiens de nos jours, ce que le Seigneur a dit à notre sujet, nous pécheurs qui le suivons, tant bien que mal, malgré le fardeau de nos transgressions, nous, qui sommes admis à sa table, tels que nous sommes : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs ».
Quand vous avez des doutes sur la miséricorde de Dieu, relisez, chers frères et sœurs, cet épisode de l’évangile de Marc. Rien n’a changé depuis l’époque où Jésus était sur terre : parmi ceux qui le suivent, il y a toujours beaucoup de pécheurs. Ils sont nombreux à venir participer audacieusement à sa table, à manger son Corps et son Sang, sous le regard haineux et jaloux des pharisiens et des scribes. Les gens qui font confiance à eux-mêmes et pensent pouvoir vaincre le péché et le mal seuls, sans le secours de Jésus, ne ressentent pas le besoin vital que nous, pécheurs et âmes malades, avons de nous sustenter au Verbe de Dieu, devenu chair. A-t-on déjà entendu un médecin dire à un malade : Tu ne peux pas prendre de médicament maintenant, quand tu seras guéri, alors tu le prendras ? Ce serait illogique, n’est-ce pas ? Pourtant, on nous dit souvent : Vous êtes pécheur, vous ne pouvez pas prendre la nourriture du Christ, attendez d’être plus saints pour participer aux mystères de Dieu. Mais qui nous expliquera comment maintenir notre esprit en vie sans « le Pain vivant, descendu du ciel » (Jn 6, 51) ? Où trouver la force de faire grandir notre âme, notre homme intérieur, sans la nourriture céleste et spirituelle que seul le Médecin divin nous offre ? Lui qui a dit : « Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment une boisson. Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui » (Jn 6, 54-56).
Je vous en supplie, chers frères et sœurs, choisissez d’être parmi les nombreux pécheurs qui suivent Jésus et dont l’Evangile parle aujourd’hui, plutôt que d’être parmi les pharisiens ou vous fondre dans la masse des indifférents. Le Médecin ne vous chassera pas : il est venu vous guérir et vous donner enfin une vraie nourriture qui fera changer votre être pour le rendre immortel. Prenez la vraie Manne de la vie – le Corps et le Sang de notre Sauveur et Médecin – et trouvez-y la force de persévérer dans vos promesses baptismales. Trouvez-y l’énergie pour lutter contre le péché et vous préparer au retour du Maître, ne vous dérobez pas. Vous avez entendu aujourd’hui l’apôtre : « Car encore un peu de temps, bien peu de temps, Celui qui vient arrivera et il ne tardera pas. Or mon juste vivra par la foi : et s’il se dérobe, mon âme ne se complaira pas en lui. Nous ne sommes pas des hommes de dérobade, pour la perdition, mais des hommes de foi pour la sauvegarde de notre âme » (He 10, 37-39).
Hiéromoine A.S.
Séminaire orthodoxe russe
Je vous en supplie, chers frères et sœurs, choisissez d’être parmi les nombreux pécheurs qui suivent Jésus et dont l’Evangile parle aujourd’hui, plutôt que d’être parmi les pharisiens ou vous fondre dans la masse des indifférents. Le Médecin ne vous chassera pas : il est venu vous guérir et vous donner enfin une vraie nourriture qui fera changer votre être pour le rendre immortel. Prenez la vraie Manne de la vie – le Corps et le Sang de notre Sauveur et Médecin – et trouvez-y la force de persévérer dans vos promesses baptismales. Trouvez-y l’énergie pour lutter contre le péché et vous préparer au retour du Maître, ne vous dérobez pas. Vous avez entendu aujourd’hui l’apôtre : « Car encore un peu de temps, bien peu de temps, Celui qui vient arrivera et il ne tardera pas. Or mon juste vivra par la foi : et s’il se dérobe, mon âme ne se complaira pas en lui. Nous ne sommes pas des hommes de dérobade, pour la perdition, mais des hommes de foi pour la sauvegarde de notre âme » (He 10, 37-39).
Hiéromoine A.S.
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