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Selon "Sedmitza.ru", M. Giulio Terzi, ministre italien des affaires étrangères , a déclaré qu’il est nécessaire de faire des efforts pour arrêter la violence contre les chrétiens. Selon Giulio Terzi, la prévention des persécutions des chrétiens doit devenir la priorité des leaders mondiaux.
Le ministre a rappelé que depuis le début de l' année 800 chrétiens avaient été tués au Nigeria par les terroristes du groupe « Boco Haram ». M Terzi a souligné que la violence à l’égard des chrétiens est répandue surtout en Afrique. « Mettre fin à ces crimes doit devenir la priorité de la communauté internationale », a dit le ministre italien.
Le ministre a rappelé que depuis le début de l' année 800 chrétiens avaient été tués au Nigeria par les terroristes du groupe « Boco Haram ». M Terzi a souligné que la violence à l’égard des chrétiens est répandue surtout en Afrique. « Mettre fin à ces crimes doit devenir la priorité de la communauté internationale », a dit le ministre italien.
Au cours d’une conférence sous les auspices du Service d’observation de la liberté de confession à Rome, Giulio Terzi s’est prononcé pour la défense des chrétiens persécutés dans le monde entier. Cette organisation a été mise en place récemment conjointement par le ministère des affaires étrangères d’Italie et la mairie de Rome. Sa vocation consiste à superviser la situation de la liberté de confession dans le monde et à lutter contre les infractions surtout dans les « régions à risque » où les minorités sont soumises aux persécutions.
Le 19 juillet M.Terzi a cerné les grands traits de la politique extérieure de l’Italie. Il a affirmé l’intention de contribuer au renforcement de la liberté de confession et à la défense des minorités religieuses dans le monde entier. Selon le ministre, c’est la priorité de la politique extérieure de l’Italie et sa dimension éthique.
Pravoslavie.ru
Traduction E.Tastevin
Le 19 juillet M.Terzi a cerné les grands traits de la politique extérieure de l’Italie. Il a affirmé l’intention de contribuer au renforcement de la liberté de confession et à la défense des minorités religieuses dans le monde entier. Selon le ministre, c’est la priorité de la politique extérieure de l’Italie et sa dimension éthique.
Pravoslavie.ru
Traduction E.Tastevin
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 24 Juillet 2012 à 10:00
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C’est un Français qui vit en Russie depuis plus de 18 ans. Il est arrivé en Russie sous l’influence de ceux qui l’ont quittée. Et il ne regrette pas d’avoir pris cette décision.Le vicaire du Monastère masculin de la Sainte Trinité à Tcheboskary, l’Abbé Basile (Pasquier), explique dans une interview à La Voix de la Russie pourquoi il ne revient pas en France, son pays natal, ce qui l’attire en Russie, et pourquoi il aime le thé « à la russe ».
La Voix de la Russie : Révérend, racontez-nous comment vous vous êtes retrouvé en Russie ?
Abbé Basile : Par la volonté de Dieu. Je n'aurai jamais pu imaginer que je pourrais me retrouver dans ce pays, car à cette époque là, la Russie était un pays fermé aux européens. C’était encore l’URSS, un pays derrière un « rideau de fer », où de nombreuses personnes souffraient pour leur foi, vivaient dans des monastères fermés - telle était la politique de l’époque. Et l’autre côté de la médaille – c’est la Russie Sainte, un énorme pays, qui a sa propre histoire dans l'Orthodoxie, un pays où le renouveau spirituel a commencé longtemps avant la Perestroïka, un renouveau spirituel qui ne s’est sans doute jamais arrêté.
La Voix de la Russie : Révérend, racontez-nous comment vous vous êtes retrouvé en Russie ?
Abbé Basile : Par la volonté de Dieu. Je n'aurai jamais pu imaginer que je pourrais me retrouver dans ce pays, car à cette époque là, la Russie était un pays fermé aux européens. C’était encore l’URSS, un pays derrière un « rideau de fer », où de nombreuses personnes souffraient pour leur foi, vivaient dans des monastères fermés - telle était la politique de l’époque. Et l’autre côté de la médaille – c’est la Russie Sainte, un énorme pays, qui a sa propre histoire dans l'Orthodoxie, un pays où le renouveau spirituel a commencé longtemps avant la Perestroïka, un renouveau spirituel qui ne s’est sans doute jamais arrêté.
Pourquoi la Russie ? Probablement parce que toutes mes pensées sont associées avec ce pays. Il y a longtemps, je suis allé en Israël, à Jérusalem, où j’étais moine dans l’un des monastères catholiques. Pendant plus de quinze ans, j'attendais un signe de Dieu. Je ne savais pas que fallait-il faire pour me retrouver dans une Église orthodoxe. Auparavant, j’ai entrepris de nombreuses tentatives, mais elles n’ont pas abouti.
En 1992, après l'effondrement de l'Union soviétique, j'ai été témoin d’un gigantesque « tsunami » - une énorme foule de Russes est arrivée en Israël, et parmi eux, les orthodoxes étaient très nombreux. J'ai commencé à discuter avec eux, et ils m’ont « contaminé » avec une maladie, dont le nom est – « l'amour pour la Russie ». Ensuite, j’ai rencontré mon actuel évêque et d’autres membres du clergé orthodoxe. Par un concours de circonstances, je suis devenu intimement lié avec la Russie, et j’y vis depuis un peu plus de 18 ans maintenant.
LVdlR : Donc, la raison de votre arrivée en Russie est liée avec le départ des Russes de leur pays ?
A.B. : Oui, on peut le dire comme cela. Cette vague d'immigrés russes a influencé ma décision. C’est bien à Jérusalem que j’ai rencontré les Russes qui m’ont fait venir ici.
LVdlR : Comment avez-vous décidé de devenir prêtre ?
A.B. : Je ne dirais pas que j’ai pris cette décision dès mon enfance. Je sentais juste que je me dirige vers ce chemin. J'avais vingt ans, j'étais encore jeune et libre, capable de me marier, fonder une famille. Mais j'avais toujours un désir caché de devenir un moine. Je me suis retrouvé devant ce choix, car les deux choses étaient importantes pour moi.
Je suis venu voir un prêtre (maintenant il est l’abbé d’un monastère) et lui ai demandé : « Que dois-je faire ? ». Il ne m’a pas pressé et m’a juste dit que je dois bien y réfléchir. Et plus j’y pensais, plus j’avais envie de devenir moine. Ensuite, j’ai vécu dans un monastère (on peut dire que j’avais de l’expérience dans ce domaine), et je me suis mis à beaucoup lire. Et c’est ensuite que je me suis dit : « C’est apparemment mon destin ». SUITE La Voix de la Russie
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"PO" Père Basile : « Je suis devenu orthodoxe pour m’accomplir en tant que catholique »
En 1992, après l'effondrement de l'Union soviétique, j'ai été témoin d’un gigantesque « tsunami » - une énorme foule de Russes est arrivée en Israël, et parmi eux, les orthodoxes étaient très nombreux. J'ai commencé à discuter avec eux, et ils m’ont « contaminé » avec une maladie, dont le nom est – « l'amour pour la Russie ». Ensuite, j’ai rencontré mon actuel évêque et d’autres membres du clergé orthodoxe. Par un concours de circonstances, je suis devenu intimement lié avec la Russie, et j’y vis depuis un peu plus de 18 ans maintenant.
LVdlR : Donc, la raison de votre arrivée en Russie est liée avec le départ des Russes de leur pays ?
A.B. : Oui, on peut le dire comme cela. Cette vague d'immigrés russes a influencé ma décision. C’est bien à Jérusalem que j’ai rencontré les Russes qui m’ont fait venir ici.
LVdlR : Comment avez-vous décidé de devenir prêtre ?
A.B. : Je ne dirais pas que j’ai pris cette décision dès mon enfance. Je sentais juste que je me dirige vers ce chemin. J'avais vingt ans, j'étais encore jeune et libre, capable de me marier, fonder une famille. Mais j'avais toujours un désir caché de devenir un moine. Je me suis retrouvé devant ce choix, car les deux choses étaient importantes pour moi.
Je suis venu voir un prêtre (maintenant il est l’abbé d’un monastère) et lui ai demandé : « Que dois-je faire ? ». Il ne m’a pas pressé et m’a juste dit que je dois bien y réfléchir. Et plus j’y pensais, plus j’avais envie de devenir moine. Ensuite, j’ai vécu dans un monastère (on peut dire que j’avais de l’expérience dans ce domaine), et je me suis mis à beaucoup lire. Et c’est ensuite que je me suis dit : « C’est apparemment mon destin ». SUITE La Voix de la Russie
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"PO" Père Basile : « Je suis devenu orthodoxe pour m’accomplir en tant que catholique »
Nous commémorons en 2012 le 105e anniversaire de la naissance du célèbre écrivain russe Varlam Chalamov (1907-1982), auteur des « Récits de la Kolyma ». Des membres de l’association Chalamov de la ville de Vologda où est né l’écrivain s’est rendue à Magadan, chef lieu de la Kolyma. Cette association a réuni les fonds nécessaires à la pose d’une plaque commémorative.
La maison de la famille Chalamov est devenu un musée qui est visité par tous ceux qui vénèrent la mémoire de l’écrivain. Des conférences littéraires internationales s’y réunissent à Vologda. Le fonds Chalamov a récemment acquis le seule portrait de l’écrivain peint de son vivant par le peintre Boris Birger en 1967.
De 1946 à 1953 Chalamov avait été déporté dans un camp du village Daibin (Magadan- Kolyma). Il y travaillait en tant qu’aide-soignant.
Un film remarquable a été tourné d’après les récits et la vie de l’écrivain. Il est intitulé « Le testament de Lénine » VOIR
Lien Traduction "PO"
La maison de la famille Chalamov est devenu un musée qui est visité par tous ceux qui vénèrent la mémoire de l’écrivain. Des conférences littéraires internationales s’y réunissent à Vologda. Le fonds Chalamov a récemment acquis le seule portrait de l’écrivain peint de son vivant par le peintre Boris Birger en 1967.
De 1946 à 1953 Chalamov avait été déporté dans un camp du village Daibin (Magadan- Kolyma). Il y travaillait en tant qu’aide-soignant.
Un film remarquable a été tourné d’après les récits et la vie de l’écrivain. Il est intitulé « Le testament de Lénine » VOIR
Lien Traduction "PO"
Les associations orthodoxes ont fondé conjointement avec des mouvements nationalistes et patriotiques un comité pour l’inhumation de la dépouille de Lénine.Les Romanov ne soutiennent pas l’activité de ce comité. Ils appellent à s’abstenir de toute revanche. Alexandre Zakatov, représentant de la chancellerie des Romanov a précisé que selon la grande duchesse Maria Vladimirovna, chef de la maison impériale, il faut inhumer Lénine une fois que la société russe aura trouvé un consensus en la matière. « Nous ne soutenons pas l’activité du comité car il a une approche de revanche ».
« Il est difficile de nous soupçonner d’éprouver de la sympathie pour Oulianov (Lénine). Il est incontestable que cette personne est coupable de l’assassinat de la famille impériale et de millions de ses compatriotes appartenant à toutes les couches sociales. Une évaluation honnête et objective, toutefois, s’impose. Nous devons nous abstenir de toute revanche pour sortir de l’état de guerre civile engendrée par la révolution et maintenir la paix civile ».
« Il est difficile de nous soupçonner d’éprouver de la sympathie pour Oulianov (Lénine). Il est incontestable que cette personne est coupable de l’assassinat de la famille impériale et de millions de ses compatriotes appartenant à toutes les couches sociales. Une évaluation honnête et objective, toutefois, s’impose. Nous devons nous abstenir de toute revanche pour sortir de l’état de guerre civile engendrée par la révolution et maintenir la paix civile ».
« L’inhumation de Lénine doit provenir d’une décision délibérée de la majorité des Russes sans être une forme de revanche et de triomphe d’une partie de la société sur l’autre. Il serait raisonnable que les communistes soit les premiers à vouloir l’enterrement de Lénine ».
« Dans le temps la dépouille de Lénine s’est retrouvée dans un mausolée pour des raisons idéologiques. Nous vivons au XXI siècle et maintenir un cadavre dans un état est artificiel n’est pas un honneur mais un outrage » -, a ajouté A.Zakatov.
De son côté Vladimir Loukine, délégué aux droits de l’homme auprès du gouvernement de la Fédération de Russie, estime qu’il faut inhumer Lénine ainsi que les dépouilles des leaders communistes enterrées auprès de la muraille du Kremlin sans offenser ceux qui approchent de la fin de leurs vies même si ils ont tort.
Selon Grigori Iavlinski (parti « Iabloko »), la décision juridique n’est qu’une facette du problème. L’Etat russe doit donner une évaluation des événements passés et expliquer qu’il n’est pas le successeur de l’époque communiste.
Arsène Roguinski, président du directoire de l’association « Memorial » s’est prononcé pour l’inhumation de la dépouille de Lénine ainsi que des leaders soviétiques. Selon lui, il faut, cependant, garder le mausolée en l’état.
Interfax-religion
Traduction E.Tastevin
« Dans le temps la dépouille de Lénine s’est retrouvée dans un mausolée pour des raisons idéologiques. Nous vivons au XXI siècle et maintenir un cadavre dans un état est artificiel n’est pas un honneur mais un outrage » -, a ajouté A.Zakatov.
De son côté Vladimir Loukine, délégué aux droits de l’homme auprès du gouvernement de la Fédération de Russie, estime qu’il faut inhumer Lénine ainsi que les dépouilles des leaders communistes enterrées auprès de la muraille du Kremlin sans offenser ceux qui approchent de la fin de leurs vies même si ils ont tort.
Selon Grigori Iavlinski (parti « Iabloko »), la décision juridique n’est qu’une facette du problème. L’Etat russe doit donner une évaluation des événements passés et expliquer qu’il n’est pas le successeur de l’époque communiste.
Arsène Roguinski, président du directoire de l’association « Memorial » s’est prononcé pour l’inhumation de la dépouille de Lénine ainsi que des leaders soviétiques. Selon lui, il faut, cependant, garder le mausolée en l’état.
Interfax-religion
Traduction E.Tastevin
Avec la bénédiction du Métropolite Hilarion (Primat de l'Église russe hors frontières [Patriarcat de Moscou]), une nouvelle église orthodoxe a été ouverte à Sargodha, au Pakistan, le 30 Janvier 2012.
Le révérend Père Adrian Augustus est un prêtre de la paroisse de Sydney qui sert au Pakistan. Il prêche la foi chrétienne traditionnelle et le Credo de l'Eglise orthodoxe avec son contexte historique. 57 personnes ont été baptisées et 117 personnes ont reçu le sacrement de la chrismation du révérend Père Adrian. La mission du Pakistan est sous la juridiction du diocèse de l'Église russe d'Australie et de Nouvelle-Zélande.
La communauté orthodoxe de Sargodha demande vos prières, vos bénédictions, votre guidance et votre soutien spirituels, afin que cette église nouvellement née au Pakistan puisse se développer de jour en jour.
Le révérend Père Adrian Augustus est un prêtre de la paroisse de Sydney qui sert au Pakistan. Il prêche la foi chrétienne traditionnelle et le Credo de l'Eglise orthodoxe avec son contexte historique. 57 personnes ont été baptisées et 117 personnes ont reçu le sacrement de la chrismation du révérend Père Adrian. La mission du Pakistan est sous la juridiction du diocèse de l'Église russe d'Australie et de Nouvelle-Zélande.
La communauté orthodoxe de Sargodha demande vos prières, vos bénédictions, votre guidance et votre soutien spirituels, afin que cette église nouvellement née au Pakistan puisse se développer de jour en jour.
With the Blessings of Metropolitan Hilarion (Primate of Russian Church Outside Russia (Moscow Patriarchate), Russian Orthodox church was opened in Sargodha, Pakistan on 30th January, 2012. Rev.Father Adrian Augustus is a parish Priest in Sydney who serves in Pakistan. He preaches traditional Christian faith and creed of the Orthodox Church with its historical background.
As per the information 57 people were baptized and 117 people got the sacrament of chrismation by Rev. Father Adrian. The Pakistna Mission is under the supervision of the Australian and New Zealand Diocese of the Russian Church. The Orthodox community in Sargodha requests your prayers, blessings, spiritual guidance and support so that this newly born church in Pakistan may grow day by day.
En russe Pravoslavie.ru
Orthodoxie.com
As per the information 57 people were baptized and 117 people got the sacrament of chrismation by Rev. Father Adrian. The Pakistna Mission is under the supervision of the Australian and New Zealand Diocese of the Russian Church. The Orthodox community in Sargodha requests your prayers, blessings, spiritual guidance and support so that this newly born church in Pakistan may grow day by day.
En russe Pravoslavie.ru
Orthodoxie.com
"La Croix" François-Xavier Maigre
Les gestes et les déclarations se multiplient, aussi bien chez les catholiques et les orthodoxes, pour encourager le processus de réconciliation entre Polonais et Russes.
Après l’annonce, il y a un mois, d’un voyage « historique » du patriarche Kirill en Pologne du 16 au 19 août 2012, Mgr Henryk Józef Muszyński, archevêque émérite de Gniezno (centre-ouest), estime que cette démarche marque « une nouvelle étape du témoignage positif de l’amour fraternel entre les deux Églises », dans un article de L’Osservatore Romano publié mercredi 18 juillet.Pour Mgr Muszyński, l’essentiel est « de susciter, à travers la prière commune à l’Esprit Saint et malgré les différences, davantage de confiance entre nos fidèles et dans le monde qui nous entoure. »
Les gestes et les déclarations se multiplient, aussi bien chez les catholiques et les orthodoxes, pour encourager le processus de réconciliation entre Polonais et Russes.
Après l’annonce, il y a un mois, d’un voyage « historique » du patriarche Kirill en Pologne du 16 au 19 août 2012, Mgr Henryk Józef Muszyński, archevêque émérite de Gniezno (centre-ouest), estime que cette démarche marque « une nouvelle étape du témoignage positif de l’amour fraternel entre les deux Églises », dans un article de L’Osservatore Romano publié mercredi 18 juillet.Pour Mgr Muszyński, l’essentiel est « de susciter, à travers la prière commune à l’Esprit Saint et malgré les différences, davantage de confiance entre nos fidèles et dans le monde qui nous entoure. »
Point d’orgue de cette visite, le 17 août, le primat de l’Église orthodoxe russe signera avec l’archevêque de Przemyśl, Mgr Józef Michalik, président de la conférence épiscopale polonaise, un appel commun à la réconciliation, adressé aux populations russe et polonaise, en particulier aux fidèles orthodoxes et catholiques.
Un contentieux très profond
Pour le P. Hyacinthe Destivelle, ce voyage s’annonce hautement symbolique : « Le contentieux entre Polonais et Russes est très profond, très ancien, rappelle ce dominicain en poste à Saint-Pétersbourg. Comme le disait Paul VI, il ne peut y avoir d’œcuménisme sans purification de la mémoire » .
Un premier geste inédit a été accompli dimanche 15 juillet 2012, lorsque le Patriarche Kirill s’est rendu à Katyn, théâtre au printemps 1940 du massacre de près de 20 000 militaires et citoyens polonais sur ordre de Staline.
Une tragédie qui continue de hanter la mémoire polonaise et cristallise le contentieux entre les deux peuples. De leur côté, les Russes ont toujours soupçonné les catholiques polonais d’intentions prosélytes en Russie, notamment dans les années 1990 et 2000.
Une visite positive pour l’œcuménisme
Aussi, le P. Destivelle estime-t-il que ce « premier pas » devrait permettre aux deux peuples d’amorcer une réflexion commune sur cette histoire douloureuse. Mais le processus de réconciliation s’annonce fastidieux, tant le ressentiment mutuel reste fort, prévient-il. SUITE "La Croix"
Un contentieux très profond
Pour le P. Hyacinthe Destivelle, ce voyage s’annonce hautement symbolique : « Le contentieux entre Polonais et Russes est très profond, très ancien, rappelle ce dominicain en poste à Saint-Pétersbourg. Comme le disait Paul VI, il ne peut y avoir d’œcuménisme sans purification de la mémoire » .
Un premier geste inédit a été accompli dimanche 15 juillet 2012, lorsque le Patriarche Kirill s’est rendu à Katyn, théâtre au printemps 1940 du massacre de près de 20 000 militaires et citoyens polonais sur ordre de Staline.
Une tragédie qui continue de hanter la mémoire polonaise et cristallise le contentieux entre les deux peuples. De leur côté, les Russes ont toujours soupçonné les catholiques polonais d’intentions prosélytes en Russie, notamment dans les années 1990 et 2000.
Une visite positive pour l’œcuménisme
Aussi, le P. Destivelle estime-t-il que ce « premier pas » devrait permettre aux deux peuples d’amorcer une réflexion commune sur cette histoire douloureuse. Mais le processus de réconciliation s’annonce fastidieux, tant le ressentiment mutuel reste fort, prévient-il. SUITE "La Croix"
Les peuples de Russie et de Pologne assisteront à une rencontre historique, le 17 août 2012 : le patriarche Cyrille et Mgr Józef Michalik, président de la Conférence épiscopale polonaise, signeront un message commun pour la réconciliation entre les deux pays.
Le patriarche orthodoxe Cyrille , patriarche de Moscou et de toute la Russie, se rendra en effet en visite en Pologne, du 16 au 19 août 2012. C’est la première fois dans l’histoire du christianisme qu’un chef de l’Eglise orthodoxe russe visite ce pays. Au cours de cette visite, le patriarche Cyrille et Mgr Józef Michalik signeront un message commun pour leurs peuples respectifs, le 17 août à Varsovie. Selon l’agence d’information catholique polonaise KAI, Mgr Michalik attend avec grande espérance le message catholique-orthodoxe pour la réconciliation des deux peuples.
Le patriarche orthodoxe Cyrille , patriarche de Moscou et de toute la Russie, se rendra en effet en visite en Pologne, du 16 au 19 août 2012. C’est la première fois dans l’histoire du christianisme qu’un chef de l’Eglise orthodoxe russe visite ce pays. Au cours de cette visite, le patriarche Cyrille et Mgr Józef Michalik signeront un message commun pour leurs peuples respectifs, le 17 août à Varsovie. Selon l’agence d’information catholique polonaise KAI, Mgr Michalik attend avec grande espérance le message catholique-orthodoxe pour la réconciliation des deux peuples.
En visite pastorale dans le diocèse russe de Smolensk, le patriarche Cyrille a évoqué cet évènement, notamment lors d’une célébration le 15 juillet 2012, à Katyń, lieu de massacre de milliers de polonais sous le régime stalinien.
“Il est temps de reconnaître que ce lieu est un symbole terrible de notre tragédie commune et, avec cette conscience, de nous serrer les mains, comme entre frères et sœurs qui sont passés à travers les la douleur et la tragédie de Katyn”, a déclaré le patriarche.
“Je crois que d’ici peut commencer une nouvelle ère dans le développement des relations entre la Russie et la Pologne, dans la conscience d’une tragédie commune et d’un sacrifice partagé”, a-t-il ajouté.Le massacre de Katyń a été perpétré en avril et mai 1940, faisant quelque 21.768 victimes polonaises, parmi lesquelles plus de 10.000 officiers de l’armée et policiers, après l’invasion de la Pologne par l’Armée rouge en 1939. Ces personnes, soupçonnées d’être hostiles au régime, furent exterminées par les services secrets russes, sur ordre des plus hautes autorités du parti communiste. SUITE Chretiente.info
“Il est temps de reconnaître que ce lieu est un symbole terrible de notre tragédie commune et, avec cette conscience, de nous serrer les mains, comme entre frères et sœurs qui sont passés à travers les la douleur et la tragédie de Katyn”, a déclaré le patriarche.
“Je crois que d’ici peut commencer une nouvelle ère dans le développement des relations entre la Russie et la Pologne, dans la conscience d’une tragédie commune et d’un sacrifice partagé”, a-t-il ajouté.Le massacre de Katyń a été perpétré en avril et mai 1940, faisant quelque 21.768 victimes polonaises, parmi lesquelles plus de 10.000 officiers de l’armée et policiers, après l’invasion de la Pologne par l’Armée rouge en 1939. Ces personnes, soupçonnées d’être hostiles au régime, furent exterminées par les services secrets russes, sur ordre des plus hautes autorités du parti communiste. SUITE Chretiente.info
Le site Bogoslov.ru publie le 20 juillet le manuscrit d'un texte de mère Marie dédicacé à Igor Krivochéine trouvé dans les archives de la famille. Cet article avait paru dans la revue émigrée "Poutj". Dans sa préface Xenia Krivochéine précise que l'essai de mère Marie, rédigé dans une langue très imagée, reste aujourd'hui d'actualité.
Mère Marie (Skobtsov) "Réhabiliter" les pharisiens
Rénovation du site consacré à mère Marie (Skobtsov)
Mère Marie (Skobtsov) "Réhabiliter" les pharisiens
Rénovation du site consacré à mère Marie (Skobtsov)
père Yannick Provost recteur de la paroisse de Quimper
Archevêché des Églises Orthodoxes Russes en Europe Occidentale
Comme vous le savez, le Conseil de l’archevêché a émis en décembre 2010 le souhait de voir rénovés les pèlerinages diocésains en Terre Sainte, tels qu’ils étaient organisés, dans les années 1950-1990, sous la conduite d’abord de l’évêque Méthode de Campanie, puis de l’évêque Romain de Keramon, de bienheureuse mémoire.
Ainsi, chaque année, notre diocèse souhaite pouvoir organiser un pèlerinage en Terre Sainte. J’ai décidé l’an passé de participer personnellement à ce premier pèlerinage, qui s’est déroulé du 21 au 31 octobre 2011. Ce voyage a été pour les 55 personnes qui y ont participé une expérience spirituelle exceptionnelle.
Archevêché des Églises Orthodoxes Russes en Europe Occidentale
Comme vous le savez, le Conseil de l’archevêché a émis en décembre 2010 le souhait de voir rénovés les pèlerinages diocésains en Terre Sainte, tels qu’ils étaient organisés, dans les années 1950-1990, sous la conduite d’abord de l’évêque Méthode de Campanie, puis de l’évêque Romain de Keramon, de bienheureuse mémoire.
Ainsi, chaque année, notre diocèse souhaite pouvoir organiser un pèlerinage en Terre Sainte. J’ai décidé l’an passé de participer personnellement à ce premier pèlerinage, qui s’est déroulé du 21 au 31 octobre 2011. Ce voyage a été pour les 55 personnes qui y ont participé une expérience spirituelle exceptionnelle.
Sa Béatitude le patriarche Théophile III de Jérusalem nous a accueillis très fraternellement, et nous a assurés de son soutien et de ses prières afin que nous puissions poursuivre cette initiative de reprendre ainsi la tradition des pèlerinages de notre archevêché.
Comme cela a été convenu, j’ai souhaité que nous puissions à nouveau effectuer ce pèlerinage en 2012. J’invite donc tous ceux qui le souhaitent à profiter de cette occasion pour venir prier sur les lieux saints et rencontrer les communautés orthodoxes locales.
Le projet des organisateurs est de proposer une visite aussi complète que possible des principaux sites chrétiens de la région, marqués soit par le passage et la prédication du Seigneur, soit par des éléments marquants de l’histoire de l’Église ancienne en Palestine. De nombreuses célébrations liturgiques auront lieu tout au long de ce pèlerinage, à Jérusalem, à Bethléem, à Nazareth ...
La responsabilité de la préparation et de l’organisation de ce pèlerinage a été confiée, comme l’an passé, au père Yannick Provost, recteur de la paroisse de Quimper, qui connaît bien la région et ses églises et a vécu plusieurs années à Jérusalem. Il assurera la coordination et accompagnera le groupe qui devrait comporter une quarantaine de personnes. Toutes les demandes de renseignements et d’inscriptions doivent lui être envoyées directement.
Avec ma bénédiction,
Archevêque Gabriel de Comane
Lien vers les photos du pèlerinage 2011
PROGRAMME en PDF
Comme cela a été convenu, j’ai souhaité que nous puissions à nouveau effectuer ce pèlerinage en 2012. J’invite donc tous ceux qui le souhaitent à profiter de cette occasion pour venir prier sur les lieux saints et rencontrer les communautés orthodoxes locales.
Le projet des organisateurs est de proposer une visite aussi complète que possible des principaux sites chrétiens de la région, marqués soit par le passage et la prédication du Seigneur, soit par des éléments marquants de l’histoire de l’Église ancienne en Palestine. De nombreuses célébrations liturgiques auront lieu tout au long de ce pèlerinage, à Jérusalem, à Bethléem, à Nazareth ...
La responsabilité de la préparation et de l’organisation de ce pèlerinage a été confiée, comme l’an passé, au père Yannick Provost, recteur de la paroisse de Quimper, qui connaît bien la région et ses églises et a vécu plusieurs années à Jérusalem. Il assurera la coordination et accompagnera le groupe qui devrait comporter une quarantaine de personnes. Toutes les demandes de renseignements et d’inscriptions doivent lui être envoyées directement.
Avec ma bénédiction,
Archevêque Gabriel de Comane
Lien vers les photos du pèlerinage 2011
PROGRAMME en PDF
Le président français François Hollande a annoncé, mardi 17 juillet 2012, la mise en place d’une mission de réflexion sur la fin de vie confiée au professeur Didier Sicard, président d’honneur du Comité consultatif national d’éthique.
« Par euthanasie au sens strict, on doit entendre une action ou une omission qui, de soi et dans l'intention, donne la mort afin de supprimer ainsi toute douleur. « L'euthanasie se situe donc au niveau des intentions et des procédés employés ». Evangile de la Vie, lettre encyclique de Jean-Paul II, 1995, n.65
Le commandement biblique : « Tu ne tueras pas » exige de la famille et des soignants de ne pas chercher à hâter la mort du malade, et des malades de ne pas attenter à leurs jours, ni de demander l'aide d'autrui dans cet objectif.En nous appuyant sur ce commandement nous exprimons une opposition très ferme à toute forme d'assistance au suicide et à tout acte d'euthanasie. » Déclaration commune juive-catholique sur « le soin des malades en fin de vie », 26 mars 2007, n.2.
« Par euthanasie au sens strict, on doit entendre une action ou une omission qui, de soi et dans l'intention, donne la mort afin de supprimer ainsi toute douleur. « L'euthanasie se situe donc au niveau des intentions et des procédés employés ». Evangile de la Vie, lettre encyclique de Jean-Paul II, 1995, n.65
Le commandement biblique : « Tu ne tueras pas » exige de la famille et des soignants de ne pas chercher à hâter la mort du malade, et des malades de ne pas attenter à leurs jours, ni de demander l'aide d'autrui dans cet objectif.En nous appuyant sur ce commandement nous exprimons une opposition très ferme à toute forme d'assistance au suicide et à tout acte d'euthanasie. » Déclaration commune juive-catholique sur « le soin des malades en fin de vie », 26 mars 2007, n.2.
« L'homme n'a pas à provoquer délibérément la mort de son semblable; cela dépasse son pouvoir. "Tu ne tueras pas» (Ex 20, 13) demeure une exigence morale inéluctable, et, pour le croyant, un Commandement de Dieu. L'acceptation, plus même, la légitimation de l'euthanasie, ne seraient pas un progrès, mais une grave régression pour notre société. »
Respecter l'homme proche de sa mort, déclaration du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France, 23 septembre 1991
« En conformité avec le Magistère de mes Prédécesseurs et en communion avec les Evêques de l'Eglise catholique, je confirme que l'euthanasie est une grave violation de la Loi de Dieu, en tant que meurtre délibéré moralement inacceptable d'une personne humaine. Cette doctrine est fondée sur la loi naturelle et sur la Parole de Dieu écrite; elle est transmise par la Tradition de l'Eglise et enseignée par le Magistère ordinaire et universel» Evangile de la Vie, lettre encyclique de JeanPaul II, 1995, n.65
Eglise.catholique
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“Tu ne tueras point”
La position de l’église catholique est depuis des centaines d'années à l'opposé: “L'homme n'a pas à provoquer délibérément la mort de son semblable; cela dépasse son pouvoir”, indiquait en 1991 le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France.Concilier l’inconciliable, telle est la mission du soldat Hollande. Anticipant une réaction côté catholique, le président a justement reçu dans la foulée de sa visite Mgr André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France. Lequel a, tout naturellement, réitéré la position de l’Église. Aux journalistes qui lui faisaient observer que le président Hollande s'interrogeait sur la possibilité d'aller "plus loin" que la loi Leonetti sur la fin de vie, Mgr Vingt-Trois a répondu: "Je trouve que c'est une bonne question. Mais ce n'est pas parce qu'on pose une question qu'on y répond positivement".
Jean Leonetti propose "un large débat public"
Le député UMP Jean Leonetti, à l'origine de la loi de 2005 qui porte son nom, a proposé "un large débat public" sur la fin de la vie, ne se limitant pas à l'euthanasie. Ce débat public, estime Jean Leonetti dans un communiqué, "doit s'ouvrir avec la même méthode que celle utilisée lors des lois bioéthiques: débats en régions avec les comités d'éthique régionaux, constitution de panels et de jurés citoyens, ouverture d'un site internet et interactivité". SUITE Huffingtonpost
Respecter l'homme proche de sa mort, déclaration du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France, 23 septembre 1991
« En conformité avec le Magistère de mes Prédécesseurs et en communion avec les Evêques de l'Eglise catholique, je confirme que l'euthanasie est une grave violation de la Loi de Dieu, en tant que meurtre délibéré moralement inacceptable d'une personne humaine. Cette doctrine est fondée sur la loi naturelle et sur la Parole de Dieu écrite; elle est transmise par la Tradition de l'Eglise et enseignée par le Magistère ordinaire et universel» Evangile de la Vie, lettre encyclique de JeanPaul II, 1995, n.65
Eglise.catholique
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“Tu ne tueras point”
La position de l’église catholique est depuis des centaines d'années à l'opposé: “L'homme n'a pas à provoquer délibérément la mort de son semblable; cela dépasse son pouvoir”, indiquait en 1991 le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France.Concilier l’inconciliable, telle est la mission du soldat Hollande. Anticipant une réaction côté catholique, le président a justement reçu dans la foulée de sa visite Mgr André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France. Lequel a, tout naturellement, réitéré la position de l’Église. Aux journalistes qui lui faisaient observer que le président Hollande s'interrogeait sur la possibilité d'aller "plus loin" que la loi Leonetti sur la fin de vie, Mgr Vingt-Trois a répondu: "Je trouve que c'est une bonne question. Mais ce n'est pas parce qu'on pose une question qu'on y répond positivement".
Jean Leonetti propose "un large débat public"
Le député UMP Jean Leonetti, à l'origine de la loi de 2005 qui porte son nom, a proposé "un large débat public" sur la fin de la vie, ne se limitant pas à l'euthanasie. Ce débat public, estime Jean Leonetti dans un communiqué, "doit s'ouvrir avec la même méthode que celle utilisée lors des lois bioéthiques: débats en régions avec les comités d'éthique régionaux, constitution de panels et de jurés citoyens, ouverture d'un site internet et interactivité". SUITE Huffingtonpost
Traduction Laurence Guillon
A l’occasion de la commémoration, aujourd’hui, du tsar Nicolas II et de sa famille, assassinés par les révolutionnaires, le journal « Foma » publie un article de ses archives où l'on est-allé poser cette question litigieuse à l’archiprêtre Georges Mitrofanov, alors ( en juillet 2009) membre de la Commission Synodale pour la canonisation des saints de l’Eglise Orthodoxe Russe.
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Les faits historiques ne permettent pas de considérer les membres de la famille impériale comme des martyrs chrétiens. La mort du martyr implique la possibilité de sauver sa vie en renonçant au Christ. La famille du souverain fut tuée précisément en tant que famille du souverain : les gens qui les ont tués avaient une vision du monde bien sécularisée et les considéraient avant tout comme le symbole de la Russie impériale qu’ils détestaient.La famille de Nicolas II a été mise au rang de « ceux qui ont subi la passion », qui est justement caractéristique de l’Eglise russe. Ce rang est traditionnellement celui où l’on canonise les princes russes et les souverains qui, à l’imitation du Christ, supportèrent avec patience des souffrances physiques ou morales et même la mort de la part de leurs opposants politiques.
A l’occasion de la commémoration, aujourd’hui, du tsar Nicolas II et de sa famille, assassinés par les révolutionnaires, le journal « Foma » publie un article de ses archives où l'on est-allé poser cette question litigieuse à l’archiprêtre Georges Mitrofanov, alors ( en juillet 2009) membre de la Commission Synodale pour la canonisation des saints de l’Eglise Orthodoxe Russe.
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Les faits historiques ne permettent pas de considérer les membres de la famille impériale comme des martyrs chrétiens. La mort du martyr implique la possibilité de sauver sa vie en renonçant au Christ. La famille du souverain fut tuée précisément en tant que famille du souverain : les gens qui les ont tués avaient une vision du monde bien sécularisée et les considéraient avant tout comme le symbole de la Russie impériale qu’ils détestaient.La famille de Nicolas II a été mise au rang de « ceux qui ont subi la passion », qui est justement caractéristique de l’Eglise russe. Ce rang est traditionnellement celui où l’on canonise les princes russes et les souverains qui, à l’imitation du Christ, supportèrent avec patience des souffrances physiques ou morales et même la mort de la part de leurs opposants politiques.
On a produit devant la Commission Synodale cinq rapports consacrés à l’examen de l’œuvre du dernier souverain russe au sein du gouvernement et de l’Eglise. La Commission a établi qu’en soi, l’œuvre de l’empereur Nicolas II ne donnait pas de raisons suffisantes pour le canoniser, non plus que les membres de sa famille. Cependant, ce sont les sixième et septième rapports qui déterminèrent la résolution finale, et positive, de la Commission : « Les derniers jours de la famille impériale » et « les positions de l’Eglise par rapport à la passion supportée ».
« Pour la plupart, les témoins parlent des prisonniers des maisons de Tobolsk puis d’Ekaterinbourg, souligne-t-on dans le rapport « les Derniers jours de la famille impériale » comme de gens qui souffraient mais se soumettaient à la volonté de Dieu. En dépit des persécutions et des injures subies par eux en détention, ils menaient une vie vertueuse et s’efforçaient sincèrement d’y incarner les commandements de l’Evangile. Au travers des nombreuses souffrances des derniers jours de la famille impériale, nous voyons la lumière de la vérité du Christ triompher du mal ».
C’est précisément la dernière période de la vie des membres de la faille impériale en captivité, et les circonstances de leur mort qui allaient contenir les plus sérieuses motivations pour leur canonisation. Ils avaient de plus en plus conscience que leur mort était inévitable, mais ils surent conserver leur paix intérieure au fond de leur âme et, au moment de leur fin tragique, acquirent la capacité de pardonner à leurs bourreaux. Avant son abdication, le souverain avait dit au général D. N. Doubenski : « Si je suis un obstacle au bonheur de la Russie et que toutes les forces sociales qui sont à sa tête me demandent de quitter le trône et de le laisser à mon fils ou à mon frère, je suis prêt à le faire, je suis même prêt à donner non seulement la couronne mais ma vie pour la Patrie ». Quelques mois plus tard, l’impératrice Alexandra écrivait, en détention à Tsarskoïe Selo : « Comme je suis heureuse que nous ne soyons pas à l’étranger mais que nous traversions tout cela avec elle (la Patrie). Il en est de la Patrie comme d’un être aimé malade avec lequel on a envie de tout partager , de tout éprouver et que l’on veut veiller avec amour et inquiétude ».
La canonisation du souverain signifie-t-elle que l’Eglise soutient officiellement l’idée monarchique et la ligne politique du dernier empereur ?
Dans les notes historiques sur Nicolas II aussi bien que dans le récit de sa vie, on donne une estimation prudente et parfois critique de son activité à la tête du gouvernement. En ce qui concerne son abdication, c’était sans aucun doute une erreur. Cependant, la faute du souverain est rachetée, dans une certaine mesure, par les motivations qui l’animaient. Le désir qu’avait l’empereur d’éviter la discorde civile était justifié d’un point de vue moral mais pas d’un point de vue politique. .. Si Nicolas II avait écrasé le mouvement révolutionnaire, il serait entré dans l’histoire comme un excellent homme d’état, mais ne serait certainement pas devenu un saint. En produisant les documents pour sa canonisation, la Commission n’a pas perdu de vue les épisodes litigieux de son règne, au cours desquels il n’a pas montré les meilleurs côtés de sa personnalité. Mais le dernier empereur russe n’a pas été canonisé pour son caractère, il l’a été pour sa fin digne d’un martyr par son humilité.
A ce propos, dans l’histoire de l’Eglise russe, les canonisations de souverains ne furent pas si nombreuses. En ce qui concerne les Romanov, Nicolas II fut le seul cas sur les300 ans de règne de la dynastie. Aucune « tradition de la canonisation des monarques » n’a donc jamais existé.
Mais que dire du Dimanche Sanglant, du spiritisme et de Raspoutine ?
Parmi les documents de la Commission Synodale, nous avons des notes historiques qui traitent de tous ces problèmes à part. Le Dimanche Sanglant du 9 janvier 1905, le problème des relations du souverain et de la souveraine avec Raspoutine , celui de l’abdication sont évalués en fonction de la canonisation, s’ils y font ou non obstacle.
Si l’on examine les évènements du 9 janvier, il faut d’abord prendre en compte que nous avons affaire à des désordres majeurs qui se produisaient en ville. On les a réprimés sans aucun professionnalisme, mais c’était véritablement une manifestation illégale massive. Ensuite, le souverain, ce jour-là, n’avait donné aucun ordre criminel, il se trouvait alors à Tsarskoïe Selo et fut en beaucoup de points désinformé par le ministre des affaires intérieures et le gouverneur de Saint-Pétersbourg. Nicolas II se considérait comme responsable de ce qui était arrivé, ce qui explique la note tragique que, apprenant l’évènement, il laissa le soir même dans son journal : « Jour pénible ! A Pétersbourg se sont produits de graves désordres, par suite du désir des ouvriers de se rendre au Palais d’Hiver. Les troupes ont du tirer en divers points de la ville, il y a eu beaucoup de blessés et de tués. Seigneur, comme c’est douloureux et pénible ! » Tout cela nous autorise à considérer autrement la figure du dernier tsar. Du reste, l’Eglise ne se presse pas de justifier en tout Nicolas II. Un saint canonisé n’est pas sans péché. Le drame de la passion supportée, « de la résignation à la mort » consiste justement en cela que des gens impuissants, qui souvent ont péché suffisamment, trouvent en eux les forces de surmonter la faible nature humaine et de mourir avec le nom du Christ aux lèvres.
Pourquoi n’a-t-on pas canonisé les serviteurs de la famille impériale fusillés avec elle ? Et dans l’ensemble, en quoi l’exploit de la famille de Nicolas II surpasse-t-il, celui de centaines de milliers de gens qui connurent la même mort mais ne furent pas canonisés par l’Eglise?
Les serviteurs de la famille impériale moururent comme des gens qui remplissaient leur devoir professionnel devant le souverain. Ils sont dignes d’être canonisés, mais le problème réside dans le fait que l’Eglise Orthodoxe Russe n’a pas encore mis au point de catégorie correspondant aux séculiers morts en martyrs au service de leur devoir professionnel ou moral. La question de la canonisation des gens innocents morts pendant les années de troubles et de répression politique sera obligatoirement résolue dans l’avenir : le XX° siècle a créé un précédent, des millions de séculiers sont morts en martyrs. Et l’Eglise les commémore.
L’empereur a renoncé au trône, il a cessé d’être l’oint du Seigneur, alors pourquoi l’Eglise dit-elle qu’il est devenu le rédempteur des péchés de tout le peuple ?
Mais ce n’est justement pas là la façon dont l’Eglise considère le problème. L’Eglise n’a jamais dit que l’Empereur Nicolas II était le rédempteur des péchés du peuple, car pour un chrétien n’existe qu’un seul Rédempteur : le Christ lui-même. De telles conceptions, de même que l’idée d’un repentir national pour l’assassinat de la famille impériale, ont été plus d’une fois critiquées par l’Eglise, dans la mesure où elles représentent un exemple très caractéristique d’ajout à la compréhension chrétienne de la sainteté de nouveaux concepts d’origine politico-philosophiques.
Sur ce SITE de nombreuses photos de la famille Impériale et le tsarévitch Alexei
« Pour la plupart, les témoins parlent des prisonniers des maisons de Tobolsk puis d’Ekaterinbourg, souligne-t-on dans le rapport « les Derniers jours de la famille impériale » comme de gens qui souffraient mais se soumettaient à la volonté de Dieu. En dépit des persécutions et des injures subies par eux en détention, ils menaient une vie vertueuse et s’efforçaient sincèrement d’y incarner les commandements de l’Evangile. Au travers des nombreuses souffrances des derniers jours de la famille impériale, nous voyons la lumière de la vérité du Christ triompher du mal ».
C’est précisément la dernière période de la vie des membres de la faille impériale en captivité, et les circonstances de leur mort qui allaient contenir les plus sérieuses motivations pour leur canonisation. Ils avaient de plus en plus conscience que leur mort était inévitable, mais ils surent conserver leur paix intérieure au fond de leur âme et, au moment de leur fin tragique, acquirent la capacité de pardonner à leurs bourreaux. Avant son abdication, le souverain avait dit au général D. N. Doubenski : « Si je suis un obstacle au bonheur de la Russie et que toutes les forces sociales qui sont à sa tête me demandent de quitter le trône et de le laisser à mon fils ou à mon frère, je suis prêt à le faire, je suis même prêt à donner non seulement la couronne mais ma vie pour la Patrie ». Quelques mois plus tard, l’impératrice Alexandra écrivait, en détention à Tsarskoïe Selo : « Comme je suis heureuse que nous ne soyons pas à l’étranger mais que nous traversions tout cela avec elle (la Patrie). Il en est de la Patrie comme d’un être aimé malade avec lequel on a envie de tout partager , de tout éprouver et que l’on veut veiller avec amour et inquiétude ».
La canonisation du souverain signifie-t-elle que l’Eglise soutient officiellement l’idée monarchique et la ligne politique du dernier empereur ?
Dans les notes historiques sur Nicolas II aussi bien que dans le récit de sa vie, on donne une estimation prudente et parfois critique de son activité à la tête du gouvernement. En ce qui concerne son abdication, c’était sans aucun doute une erreur. Cependant, la faute du souverain est rachetée, dans une certaine mesure, par les motivations qui l’animaient. Le désir qu’avait l’empereur d’éviter la discorde civile était justifié d’un point de vue moral mais pas d’un point de vue politique. .. Si Nicolas II avait écrasé le mouvement révolutionnaire, il serait entré dans l’histoire comme un excellent homme d’état, mais ne serait certainement pas devenu un saint. En produisant les documents pour sa canonisation, la Commission n’a pas perdu de vue les épisodes litigieux de son règne, au cours desquels il n’a pas montré les meilleurs côtés de sa personnalité. Mais le dernier empereur russe n’a pas été canonisé pour son caractère, il l’a été pour sa fin digne d’un martyr par son humilité.
A ce propos, dans l’histoire de l’Eglise russe, les canonisations de souverains ne furent pas si nombreuses. En ce qui concerne les Romanov, Nicolas II fut le seul cas sur les300 ans de règne de la dynastie. Aucune « tradition de la canonisation des monarques » n’a donc jamais existé.
Mais que dire du Dimanche Sanglant, du spiritisme et de Raspoutine ?
Parmi les documents de la Commission Synodale, nous avons des notes historiques qui traitent de tous ces problèmes à part. Le Dimanche Sanglant du 9 janvier 1905, le problème des relations du souverain et de la souveraine avec Raspoutine , celui de l’abdication sont évalués en fonction de la canonisation, s’ils y font ou non obstacle.
Si l’on examine les évènements du 9 janvier, il faut d’abord prendre en compte que nous avons affaire à des désordres majeurs qui se produisaient en ville. On les a réprimés sans aucun professionnalisme, mais c’était véritablement une manifestation illégale massive. Ensuite, le souverain, ce jour-là, n’avait donné aucun ordre criminel, il se trouvait alors à Tsarskoïe Selo et fut en beaucoup de points désinformé par le ministre des affaires intérieures et le gouverneur de Saint-Pétersbourg. Nicolas II se considérait comme responsable de ce qui était arrivé, ce qui explique la note tragique que, apprenant l’évènement, il laissa le soir même dans son journal : « Jour pénible ! A Pétersbourg se sont produits de graves désordres, par suite du désir des ouvriers de se rendre au Palais d’Hiver. Les troupes ont du tirer en divers points de la ville, il y a eu beaucoup de blessés et de tués. Seigneur, comme c’est douloureux et pénible ! » Tout cela nous autorise à considérer autrement la figure du dernier tsar. Du reste, l’Eglise ne se presse pas de justifier en tout Nicolas II. Un saint canonisé n’est pas sans péché. Le drame de la passion supportée, « de la résignation à la mort » consiste justement en cela que des gens impuissants, qui souvent ont péché suffisamment, trouvent en eux les forces de surmonter la faible nature humaine et de mourir avec le nom du Christ aux lèvres.
Pourquoi n’a-t-on pas canonisé les serviteurs de la famille impériale fusillés avec elle ? Et dans l’ensemble, en quoi l’exploit de la famille de Nicolas II surpasse-t-il, celui de centaines de milliers de gens qui connurent la même mort mais ne furent pas canonisés par l’Eglise?
Les serviteurs de la famille impériale moururent comme des gens qui remplissaient leur devoir professionnel devant le souverain. Ils sont dignes d’être canonisés, mais le problème réside dans le fait que l’Eglise Orthodoxe Russe n’a pas encore mis au point de catégorie correspondant aux séculiers morts en martyrs au service de leur devoir professionnel ou moral. La question de la canonisation des gens innocents morts pendant les années de troubles et de répression politique sera obligatoirement résolue dans l’avenir : le XX° siècle a créé un précédent, des millions de séculiers sont morts en martyrs. Et l’Eglise les commémore.
L’empereur a renoncé au trône, il a cessé d’être l’oint du Seigneur, alors pourquoi l’Eglise dit-elle qu’il est devenu le rédempteur des péchés de tout le peuple ?
Mais ce n’est justement pas là la façon dont l’Eglise considère le problème. L’Eglise n’a jamais dit que l’Empereur Nicolas II était le rédempteur des péchés du peuple, car pour un chrétien n’existe qu’un seul Rédempteur : le Christ lui-même. De telles conceptions, de même que l’idée d’un repentir national pour l’assassinat de la famille impériale, ont été plus d’une fois critiquées par l’Eglise, dans la mesure où elles représentent un exemple très caractéristique d’ajout à la compréhension chrétienne de la sainteté de nouveaux concepts d’origine politico-philosophiques.
Sur ce SITE de nombreuses photos de la famille Impériale et le tsarévitch Alexei
Une église en l’honneur du Saint martyr Vladimir, métropolite de Kiev, sera construite rue Maréchal Savitsky à Moscou.L’église pourra accueillir 500 personnes.Vladimir Ressine, député de la Douma et responsable du programme de la construction de 200 nouvelles églises à Moscou (municipalité de Moscou) ainsi que l’hiéromoine Nicodème (Kolesnikov), premier vice-directeur des services financiers de l’Eglise Russe, ont débattu de ce projet.
Selon le service de communication du Fond du soutien de la construction des sanctuaires à Moscou les habitants accordent leur soutien à l’érection de l’église.
Le métropolite Vladimir (Bogoïavlensky) a été exécuté en 1918 par les bolcheviks auprès de la muraille d’enceinte de la Laure des Grottes de Kiev. Il est ainsi devenu le premier archevêque martyr de l’église Russe au XXème siècle. C’était un remarquable prédicateur et une personnalité ecclésiale importante. Mgr Vladimir s’est consacré à la catéchèse du peuple russe : il a établi plusieurs cours missionnaires, a fondé nombre d’établissements de formation et de bienfaisance ainsi que des hospices pour les personnes âgées et les jeunes.
Interfax-religion
Traduction Elena Tastevin
Le métropolite Vladimir (Bogoïavlensky) a été exécuté en 1918 par les bolcheviks auprès de la muraille d’enceinte de la Laure des Grottes de Kiev. Il est ainsi devenu le premier archevêque martyr de l’église Russe au XXème siècle. C’était un remarquable prédicateur et une personnalité ecclésiale importante. Mgr Vladimir s’est consacré à la catéchèse du peuple russe : il a établi plusieurs cours missionnaires, a fondé nombre d’établissements de formation et de bienfaisance ainsi que des hospices pour les personnes âgées et les jeunes.
Interfax-religion
Traduction Elena Tastevin
Alissa Orlova
Le boom de la littérature orthodoxe a débuté il y a un peu moins d'un an, lors de la présentation de l'œuvre d'un célèbre prêtre orthodoxe russe au Salon international du livre de Moscou, en septembre 2011. À la tête du monastère de Sretenski, petit cloître modeste mais très actif, l'archimandrite Tikhon Chevkounov révèle dans son livre Saints impies des histoires étonnantes, mais non moins vraies, de la vie des moines et du clergé au XXIe siècle. Olma Media Group, l'une des plus grandes maisons d'édition russe, a fait le pari de publier ce manuscrit.
Le boom de la littérature orthodoxe a débuté il y a un peu moins d'un an, lors de la présentation de l'œuvre d'un célèbre prêtre orthodoxe russe au Salon international du livre de Moscou, en septembre 2011. À la tête du monastère de Sretenski, petit cloître modeste mais très actif, l'archimandrite Tikhon Chevkounov révèle dans son livre Saints impies des histoires étonnantes, mais non moins vraies, de la vie des moines et du clergé au XXIe siècle. Olma Media Group, l'une des plus grandes maisons d'édition russe, a fait le pari de publier ce manuscrit.
Et chose plus étonnante encore, l'œuvre a immédiatement été tirée en 60 000 exemplaires, ce qui dépasse de 15, voire 20 fois un premier tirage. Mais les véritables miracles se sont révélés après sa sortie : depuis déjà plusieurs mois, le livre conserve sa place au rang des meilleures ventes dans les grandes librairies moscovites, il a connu 4 rééditions, et son tirage se chiffre aujourd'hui à plus de 800 000 exemplaires. L'œuvre de Tikhon Chevkounov est déjà traduite en serbe, en grec, en français, et est en cours de traduction en anglais. Des négociations sont également menées pour traduire les textes en allemand, en italien, ainsi que pour une nouvelle traduction française.
Les nouvelles qui composent ce recueil se détachent de la littérature orthodoxe standard, qui s'adresse habituellement aux enfants ou aux néophytes, et qui s'accompagne en général d'un ton didactique, rappelant parfois certains textes de propagande soviétique qui se cachait derrière la mièvrerie de contes de Noël bas de gamme. En bref, la plupart des livres qui se vendent dans les boutiques des églises russes, dans lesquelles on trouve aussi des livres de grande qualité, mais qui sont malheureusement loin d'être adaptés à tous les lecteurs. SUITE La Russie d'Aujourd'hui
Les nouvelles qui composent ce recueil se détachent de la littérature orthodoxe standard, qui s'adresse habituellement aux enfants ou aux néophytes, et qui s'accompagne en général d'un ton didactique, rappelant parfois certains textes de propagande soviétique qui se cachait derrière la mièvrerie de contes de Noël bas de gamme. En bref, la plupart des livres qui se vendent dans les boutiques des églises russes, dans lesquelles on trouve aussi des livres de grande qualité, mais qui sont malheureusement loin d'être adaptés à tous les lecteurs. SUITE La Russie d'Aujourd'hui
M. Alexandre Avdéev, ancien ambassadeur en France, ministre de la culture de la Fédération de Russie de 2008 à 2010, revient au ministère des affaires étrangères. Il pourrait être bientôt nommé Ambassadeur auprès du Saint Siège annonce le 16 juillet RIA-Novosti Il sera en même temps le représentant de la Fédération auprès de l'Ordre souverain de Malte. Cette nomination pourrait survenir avant la fin de l'année.
Les évêques saluent un vote historique! La chambre des députés a voté vendredi la loi réglementant la restitution des biens des communautés religieuses confisqués par le pouvoir tchécoslovaque à l’époque communiste entre 1948 et 1989, soit quelque 2’500 bâtiments et 200’000 hectares de terrains. La loi a été approuvée à une courte majorité de 93 voix contre 89. Elle concerne les Eglises catholique, protestante et orthodoxe, ainsi que la communauté juive.
La Conférence des évêques tchèques a salué le 14 juillet 2012 le vote de la chambre des députés de la loi sur la restitution des biens ecclésiastiques. Cette décision est historique, car elle survient après plus de 20 ans de débats au parlement.
La Conférence des évêques tchèques a salué le 14 juillet 2012 le vote de la chambre des députés de la loi sur la restitution des biens ecclésiastiques. Cette décision est historique, car elle survient après plus de 20 ans de débats au parlement.
Si cette loi est définitivement adoptée, elle fournira une base solide pour le travail des Eglises et des communautés religieuses dans le pays, estime la Conférence épiscopale. Les évêques relèvent néanmoins que le projet de loi n’a pas été reçu positivement par la majorité des membres du sénat dont l’approbation est encore nécessaire.
La chambre des députés a voté vendredi la loi réglementant la restitution des biens des communautés religieuses confisqués par le pouvoir tchécoslovaque à l’époque communiste entre 1948 et 1989, soit quelque 2’500 bâtiments et 200’000 hectares de terrains. La loi a été approuvée à une courte majorité de 93 voix contre 89. Elle concerne les Eglises catholique, protestante et orthodoxe, ainsi que la communauté juive.
La loi prévoit la restitution en nature de 56% des biens confisqués pour une valeur de 3,54 milliards de francs. Le reste devrait être liquidé sous forme de compensations financières sur 30 ans pour un montant de 2,7 milliards de francs adaptés à l’inflation.
La loi doit encore être approuvée par le sénat où la majorité est aux mains des sociaux démocrates et des communistes qui jugent qu’elle dépasse la mesure. La chambre des députés peut cependant lever un éventuel veto du sénat. Il faut pour cela obtenir la majorité du nombre total des députés indépendamment du nombre des présents. La restitution des biens ecclésiastiques est en discussion en Tchéquie depuis la "Révolution de velours" de 1989. (apic/kna/mp)
La chambre des députés a voté vendredi la loi réglementant la restitution des biens des communautés religieuses confisqués par le pouvoir tchécoslovaque à l’époque communiste entre 1948 et 1989, soit quelque 2’500 bâtiments et 200’000 hectares de terrains. La loi a été approuvée à une courte majorité de 93 voix contre 89. Elle concerne les Eglises catholique, protestante et orthodoxe, ainsi que la communauté juive.
La loi prévoit la restitution en nature de 56% des biens confisqués pour une valeur de 3,54 milliards de francs. Le reste devrait être liquidé sous forme de compensations financières sur 30 ans pour un montant de 2,7 milliards de francs adaptés à l’inflation.
La loi doit encore être approuvée par le sénat où la majorité est aux mains des sociaux démocrates et des communistes qui jugent qu’elle dépasse la mesure. La chambre des députés peut cependant lever un éventuel veto du sénat. Il faut pour cela obtenir la majorité du nombre total des députés indépendamment du nombre des présents. La restitution des biens ecclésiastiques est en discussion en Tchéquie depuis la "Révolution de velours" de 1989. (apic/kna/mp)
Le patriarche Cyrille a appelé le mémorial de Katyn, situé à 20 kms de Smolensk, dans l’ouest de Russie, un endroit de peine partagée, de tragédie commune. Le dignitaire de l’Eglise orthodoxe russe a béni ce dimanche une église orthodoxe et a appelé les peuples de Russie et de Pologne à l’unité
.Une petite église blanche à coupole pyramidale, pouvant rentrer 500 personnes, était aujourd’hui remplie de croyants. Malgré un temps pluvieux et humide, des gens se tenaient durant plusieurs heures devant l’église. La forêt de Katyn, lieu du massacre dans les années 30 et 40 du siècle dernier sous le régime stalinien de citoyens de Pologne et de Russie, est vénérée tout particulièrement à Smolensk.
Encore dans sa fonction de métropolite de Smolensk et de Kaliningrad le patriarche Cyrille soulevait à plusieurs reprises la question en vue de commémorer ici des innocents tués. Mais longtemps personne ne savait au juste quel genre de monument il fallait ériger, se rappelle le Patriarche Cyrille.
.Une petite église blanche à coupole pyramidale, pouvant rentrer 500 personnes, était aujourd’hui remplie de croyants. Malgré un temps pluvieux et humide, des gens se tenaient durant plusieurs heures devant l’église. La forêt de Katyn, lieu du massacre dans les années 30 et 40 du siècle dernier sous le régime stalinien de citoyens de Pologne et de Russie, est vénérée tout particulièrement à Smolensk.
Encore dans sa fonction de métropolite de Smolensk et de Kaliningrad le patriarche Cyrille soulevait à plusieurs reprises la question en vue de commémorer ici des innocents tués. Mais longtemps personne ne savait au juste quel genre de monument il fallait ériger, se rappelle le Patriarche Cyrille.
« Quand est venue l’idée de commémorer ces milliers de victimes innocentes, fusillées à Katyn, de nombreux proposaient d’élever ici un monument. Des esquisses ont été faites. Et on les concertait avec moi, en tant qu’archiprêtre de Smolensk. Aucun des projets ne rendait la vraie tragédie de ce lieu. Et alors j’ai demandé qu’une croix russe soit érigée en souvenir des croyants orthodoxes massacrés ici, dans l’espoir qu’à un certain moment on puisse construire une église commémorant toutes les victimes de Katyn. Je ne dirai pas que c’était facile. Je peux dire que c’était alors la plus difficile question qui ne trouvait pas longtemps sa solution sous diverses prétextes. Et même lorsque la première pierre a été posée dans ses fondations, il se trouvait des gens qui protestaient contre la construction d’un lieu de culte à cet endroit. Nous étions même obligés de déplacer le chantier. Et il s’est avéré que tout cela était bien providentiel ».
La fondation de l’église a eu lieu le 7 avril 2010. La cérémonie solennelle s’est déroulée en présence du Premier ministre à l’époque et aujourd’hui président Vladimir Poutine et du président du Conseil des ministres de Pologne Donald Tusk. Le projet de l’ensemble religieux a été conçu par l’architecte Dmitri Pchenitchnikov. Il est symbolique que l’église porte le nom de la Résurrection du Christ, poursuit le patriarche Cyrille. SUITE la Voix de la Russie
La nouvelle église de Katyn contribuera à des relations paix entre les Polonais et les Russes
La fondation de l’église a eu lieu le 7 avril 2010. La cérémonie solennelle s’est déroulée en présence du Premier ministre à l’époque et aujourd’hui président Vladimir Poutine et du président du Conseil des ministres de Pologne Donald Tusk. Le projet de l’ensemble religieux a été conçu par l’architecte Dmitri Pchenitchnikov. Il est symbolique que l’église porte le nom de la Résurrection du Christ, poursuit le patriarche Cyrille. SUITE la Voix de la Russie
La nouvelle église de Katyn contribuera à des relations paix entre les Polonais et les Russes
Un tribunal allemand a ordonné à un magazine satirique de cesser le diffusion de photo-montages du pape Benoît XVI en soutane blanche maculée de jaune ou de brun illustrant l'affaire de "Vatileaks", a indiqué mardi une porte-parole de la juridiction.
Un tribunal de Hambourg (nord), saisi en référé d'une plainte du pape allemand, a interdit une poursuite de la diffusion de ces images qui sont en couverture du dernier numéro du magazine Titanic, sur papier ou sur le net, sous peine d'une astreinte.
En couverture de son numéro de juillet, Titanic montre le pape les bras en l'air, la tenue maculée de jaune avec en titre "Hallelujah au Vatican/La fuite a été repérée !", allusion aux fuites de documents confidentiels du Saint-Siège dans la presse italienne.En quatrième de couverture, le pape est montré de dos, la soutane tachée de brun et s'exclamant: "Encore une autre fuite repérée!".
Un tribunal de Hambourg (nord), saisi en référé d'une plainte du pape allemand, a interdit une poursuite de la diffusion de ces images qui sont en couverture du dernier numéro du magazine Titanic, sur papier ou sur le net, sous peine d'une astreinte.
En couverture de son numéro de juillet, Titanic montre le pape les bras en l'air, la tenue maculée de jaune avec en titre "Hallelujah au Vatican/La fuite a été repérée !", allusion aux fuites de documents confidentiels du Saint-Siège dans la presse italienne.En quatrième de couverture, le pape est montré de dos, la soutane tachée de brun et s'exclamant: "Encore une autre fuite repérée!".
L'archevèque Angelo Becciu, substitut du secrétariat du Vatican, avait chargé des avocats de Bonn de porter plainte. "Le Saint-Père vous charge d'agir contre la violation des droits de sa personne", avait-il écrit dans cette lettre du 5 juillet consultable sur le site du journal. SUITE AFP
Немецкий суд запретил выход номера журнала Titaniс, оскорбляющего достоинство Папы
Немецкий сатирический журнал Titanic в своем последнем номере опубликовал изображения, чрезвычайно оскорбительные для личности и достоинства Святейшего Отца. По этой причине Конференция немецких епископов, по поручению Государственного секретариата Ватикана, направила судебный иск против этого издания.
В результате разбирательства со стороны Отдела по печати в суде Гамбурга был получен запрет на дальнейшее распространение тиража и, в частности, также в интернете.
«Мы приветствуем скорое решение суда в Гамбурге, которое ясно дает понять, когда сатира перестает быть сатирой и становится оскорблением и унижением человеческой личности», - говорится в специальном заявлении, опубликованном Немецкой епископской конференцией. В документе подчеркивается, что сатирический журнал «далеко выходит за рамки всего допустимого».
Пресс-секретарь Конференции епископов Матиас Копп назвал изображения на обложке и на последней странице журнала Titanic «нарушением личных прав Папы».
По материалам "Радио Ватикана"
Немецкий суд запретил выход номера журнала Titaniс, оскорбляющего достоинство Папы
Немецкий сатирический журнал Titanic в своем последнем номере опубликовал изображения, чрезвычайно оскорбительные для личности и достоинства Святейшего Отца. По этой причине Конференция немецких епископов, по поручению Государственного секретариата Ватикана, направила судебный иск против этого издания.
В результате разбирательства со стороны Отдела по печати в суде Гамбурга был получен запрет на дальнейшее распространение тиража и, в частности, также в интернете.
«Мы приветствуем скорое решение суда в Гамбурге, которое ясно дает понять, когда сатира перестает быть сатирой и становится оскорблением и унижением человеческой личности», - говорится в специальном заявлении, опубликованном Немецкой епископской конференцией. В документе подчеркивается, что сатирический журнал «далеко выходит за рамки всего допустимого».
Пресс-секретарь Конференции епископов Матиас Копп назвал изображения на обложке и на последней странице журнала Titanic «нарушением личных прав Папы».
По материалам "Радио Ватикана"
Le diacre Alexandre Volkov, responsable du service de presse du patriarcat de Moscou estime que « la sanctification dimanche prochain, le 15 juillet, de l’église de la Résurrection bâtie à proximité du monument élevé à la mémoire des victimes de la répression à Katyn sera un évènement d’une très grande importance. La construction de cette église donne l’espoir d’un rapprochement authentique entre les peuples polonais et russe. A plusieurs reprises, en particulier lorsqu’il occupait la chaire de Smolensk, le patriarche Cyrille a dit de Katyn que « c’est un nouveau Golgotha, non loin de Smolensk ».
C’est déjà à l’époque qu’il envisageait l’érection d’une église à proximité du mémorial de Katyn. Cette église et les prières qui y seront élevées aideront mieux que toute démarche politique à un rétablissement des relations de paix et d’amitié entre les deux peuples ».
De 1917 à 1950 plus de 8.000 Russes ont été exécutés dans la région de Smolensk, ces assassinats se sont pour la plus grande part produits dans la forêt de Katyn.
C’est déjà à l’époque qu’il envisageait l’érection d’une église à proximité du mémorial de Katyn. Cette église et les prières qui y seront élevées aideront mieux que toute démarche politique à un rétablissement des relations de paix et d’amitié entre les deux peuples ».
De 1917 à 1950 plus de 8.000 Russes ont été exécutés dans la région de Smolensk, ces assassinats se sont pour la plus grande part produits dans la forêt de Katyn.
Plus de 400 clercs et laïcs orthodoxes ont trouvé la mort dans la forêt de Katyn. Près de 70 clercs sont inhumés dans ces fosses communes. Ils avaient été accusés d'être des contre-révolutionnaires. En réalité ils avaient résisté aux persécutions antireligieuses et fait de leur mieux pour préserver une vie ecclésiale normale. Les noms des militaires polonais tués à Katyn sont connus.
Les 14 et 15 juillet le patriarche Cyrille se rendra dans les diocèses de Smolensk et de Viazma.
Le samedi il présidera les mâtines à la cathédrale de la Dormition à Smolensk, le dimanche il bénira la nouvelle église de Katyn et y dira la divine liturgie. Après la fin de l’office le patriarche se rendra dans les parties polonaise et russe du mémorial de Katyn. Interfax- religion et Pravoslavie i Mir
Храм в Катыни: Воскресение на месте расстрела
15 июля 2012 года в Катыни, на месте гибели тысяч русских и поляков, Святейший Патриарх Московский и Всея Руси Кирилл совершит чин освящения храма Воскресения Христова. Расстрелянные в Катыни польские военнопленные известны поименно. Но в России далеко не все знают, что в Смоленской области с 1917-го по 1950-е годы было расстреляно более 8000 русских людей, многие из которых были убиты в катынском лесу.
Сколько конкретно наших соотечественников погребено здесь — неизвестно, так как в делах расстрелянных часто не указывалось место захоронения, а полная эксгумация российской части захоронения не проводилась. Среди этих людей были священнослужители и миряне, формально обвиненные в контрреволюции, а на самом деле пострадавшие за то, что противостояли гонениям на Церковь, пытались сохранить церковную жизнь.
На настоящий момент документально подтверждено, что в катынском лесу захоронено более 70 священнослужителей. Всего в годы репрессий на Смоленщине пострадало более 400 клириков и мирян, места погребения которых известны не всегда.Православие и Мир
Traduction Larissa pour "P.O."
Les 14 et 15 juillet le patriarche Cyrille se rendra dans les diocèses de Smolensk et de Viazma.
Le samedi il présidera les mâtines à la cathédrale de la Dormition à Smolensk, le dimanche il bénira la nouvelle église de Katyn et y dira la divine liturgie. Après la fin de l’office le patriarche se rendra dans les parties polonaise et russe du mémorial de Katyn. Interfax- religion et Pravoslavie i Mir
Храм в Катыни: Воскресение на месте расстрела
15 июля 2012 года в Катыни, на месте гибели тысяч русских и поляков, Святейший Патриарх Московский и Всея Руси Кирилл совершит чин освящения храма Воскресения Христова. Расстрелянные в Катыни польские военнопленные известны поименно. Но в России далеко не все знают, что в Смоленской области с 1917-го по 1950-е годы было расстреляно более 8000 русских людей, многие из которых были убиты в катынском лесу.
Сколько конкретно наших соотечественников погребено здесь — неизвестно, так как в делах расстрелянных часто не указывалось место захоронения, а полная эксгумация российской части захоронения не проводилась. Среди этих людей были священнослужители и миряне, формально обвиненные в контрреволюции, а на самом деле пострадавшие за то, что противостояли гонениям на Церковь, пытались сохранить церковную жизнь.
На настоящий момент документально подтверждено, что в катынском лесу захоронено более 70 священнослужителей. Всего в годы репрессий на Смоленщине пострадало более 400 клириков и мирян, места погребения которых известны не всегда.Православие и Мир
Traduction Larissa pour "P.O."
Une glorification qui souligne un dépassement de notre époque dont on ne perçoit pas encore toutes les implications. La canonisation d'Alexandre Schmorell, nouveau martyr, décapité le 13 juillet 1943 à Munich, aura donc lieu le week-end prochain (4-5 février) à Munich
Alexandre Schmorell naquit en 1917 à Orenbourg. Sa mère était russe, (fille de prêtre), et son père était originaire d’une famille commerçante allemande. Bien qu’il partît avec sa famille à Munich en 1921, il ressentit jusqu’à sa mort son lien spirituel avec la Russie, et il fut paroissien de la communauté russe orthodoxe. En 1942, Alexandre Schmorell, alors étudiant en médecine, avec son ami Hans Scholl et d’autres encore, commença à répandre des tracts antihitlériens. En 1943, ce groupe de résistants fut découverts, et ses membres furent condamnés à mort et guillotinés. Alexandre fut exécuté le 13 juillet 1943 à la prison munichoise de Stadelheim pour activité antinazie et confession de la foi orthodoxe.
La Rose Blanche, un groupe d'amis
La Rose Blanche a été un groupe de jeunes aimant la vie, partageant des activités comme le sport, la marche en montagne, l'expression corporelle, un groupe ouvert aux autres, jeunes et moins jeunes, comme Kurt Huber, membre du groupe à l'âge de 50 ans. Son histoire pourrait être celle d'autres groupes de jeunes de notre époque et déjà ainsi elle en dit long sur l'amitié.
Alexandre Schmorell naquit en 1917 à Orenbourg. Sa mère était russe, (fille de prêtre), et son père était originaire d’une famille commerçante allemande. Bien qu’il partît avec sa famille à Munich en 1921, il ressentit jusqu’à sa mort son lien spirituel avec la Russie, et il fut paroissien de la communauté russe orthodoxe. En 1942, Alexandre Schmorell, alors étudiant en médecine, avec son ami Hans Scholl et d’autres encore, commença à répandre des tracts antihitlériens. En 1943, ce groupe de résistants fut découverts, et ses membres furent condamnés à mort et guillotinés. Alexandre fut exécuté le 13 juillet 1943 à la prison munichoise de Stadelheim pour activité antinazie et confession de la foi orthodoxe.
La Rose Blanche, un groupe d'amis
La Rose Blanche a été un groupe de jeunes aimant la vie, partageant des activités comme le sport, la marche en montagne, l'expression corporelle, un groupe ouvert aux autres, jeunes et moins jeunes, comme Kurt Huber, membre du groupe à l'âge de 50 ans. Son histoire pourrait être celle d'autres groupes de jeunes de notre époque et déjà ainsi elle en dit long sur l'amitié.
Cela pouvait en rester là mais les événements de la seconde guerre mondiale en ont décidé autrement, car ils ont avivé chez les membres de la Rose Blanche le désir de vivre ce qui est le meilleur au plus profond de chacun. Un processus de construction intérieure est intervenu, très rapide car pressé par l'urgence de la situation, et a développé chez eux un état supérieur d'éveil de la conscience.
Dans un texte publié par le site russe " Pravoslavie i mir " Xenia Krivochéine dit :
« Récemment encore on croyait en Russie que le mouvement de résistance antinazie en Europe avait été le monopole de la clandestinité communiste. Il n’y avait pas ou presque de publications consacrées aux groupes de résistants organisés par des chrétiens.
La Gestapo a réussi à démasquer en 1943 en Allemagne un groupe antinazi nommé « La Rose Blanche ». Ses membres étaient cinq étudiants de l’université de Munich, Hans et Sophie Scholl, Alexander Schmorell, Willi Graf et Christoph Probst ainsi que l’un de leurs enseignants, le professeur Kurt Huber. Tous furent condamnés à mort et exécutés. Qui étaient-ils ?
Ils n’étaient pas issus de la classe ouvrière, n’étaient pas imprégnés de la mentalité de la lutte des classes et de la clandestinité. Tous les adhérents de la Rose Blanche venaient de familles aisées et réussissaient bien dans la vie. Ils avaient en commun la foi chrétienne. Hans et Sophie Scholl étaient protestants, Willi Graf était catholique, Alexander Schmorell confessait l’orthodoxie alors que Willi Graf était croyant bien que non baptisé. La veille de son exécution il demanda à recevoir le sacrement du baptême mais cela lui fut refusé. Leurs amis parlaient d’eux comme de personnes gaies et légères. Les photos nous montrent des jeunes gens d’une indéniable beauté. Etudiants de la faculté de médecine de l’université de Munich ils se connurent et se lièrent d’amitié car ils nourrissaient des intérêts similaires pour la musique, la littérature et la politique. Ils étaient passionnés de Goethe et de Dostoïevski, aimaient écouter du Haendel, allaient à la messe, priaient ensemble. Saint Augustin était l’un de leurs auteurs préférés… Mais leurs vies ont subitement changé. Les tracts qu’ils diffusaient contenaient souvent des citations des Pères de l’Eglise.
Sophie Scholl a écrit : « Nous et nos amis étions très différents. Nous étions persuadés que la culture était le summum de l’épanouissement humain. Or, il s’est trouvé que la culture était précisément ce qui menaçait le plus la nation, l’idée de la nation. D’une manière presque imperceptible on nous entraîna à marcher au pas, à entrer dans les rangs, à ne jamais objecter et à penser tous ensemble. Nous aimions tous l’Allemagne sans nous demander pourquoi et comment. Le pouvoir hitlérien s’est mis à nous expliquer pourquoi et comment il fallait aimer la patrie ».
La Rose Blanche n’était pas une organisation dans le sens strict du mot.
C’était un groupe de jeunes gens liés par l’amitié et voulant résister au régime. En été 1942 les activités de la cellule s’interrompent car ses organisateurs Hans Scholl et Alexander Schmorell sont mobilisés et envoyés au front de l’Est. Ils se retrouvent auxiliaires médicaux d’une unité cantonnée dans la ville de Gjatsk. Dans les lettres qu’il envoie à son père Alexander dit comment il perçoit la Russie : « Aujourd’hui nous sommes allés avec Hans à l’église. Nous étions dans une foule de vieux, de femmes et d’enfants qui priaient. Il faut voir comment ils chantaient, comment ils priaient ! Comment ne pas s’étonner en voyant que ce peuple a su préserver sa foi malgré toutes ces années de pouvoir athée. Ni les persécutions, ni les camps n’ont eu raison des croyants. Lorsque la guerre sera finie je retournerai en Russie… » (N’est-ce pas ce dont rêvait à Ravensbrück mère Marie Skobtzov ?)
L’un des derniers tracts diffusés par la "Rose Blanche" cite des vers de Novalis, poète romantique du XIX siècle.
Ces paroles restent prophétiques : «Le sang continuera à couler en Allemagne tant que les nations ne prendront pas conscience de la folie qui les anime, tant que les peuples ne reviendront pas vénérer la religion de leurs ancêtres, ne se remettront au labeur pacifique et ne glorifieront la paix sur les champs des batailles récentes. La religion, et seule la religion, est à même d’éveiller la conscience des Européens et à garantir les droits des peuples. Ce n’est qu’alors que le christianisme se remettra à illuminer nos terres, c’est lui qui apportera la paix ». X.K. Pravoslavie i mir (Святой антифашист : Православие и мир)
L'histoire de la « Rose blanche » a fait l'objet d'un film, "Sophie Scholl - les derniers jours" (récemment passé à la télévision, tard le soir…) dans lequel on voit l'engagement religieux mais où Alexandre Schmorell apparait peu…
Un grand signe d'unité
Annoncée en 2007 comme une canonisation locale par Mgr Marc de Berlin et d’Allemagne (Église russe hors frontières), la glorification d'Alexandre Schmorell sera en fait la première réalisée conjointement avec l'ensemble du Patriarcat de Moscou, ce qui en fait aussi un acte fort pour l'approfondissement de l'union des deux Eglises; l’office de canonisation aura lieu les 4 et 5 février prochains à Munich, où Alexandre Schmorell avait été martyrisé. Seront présents l’archevêque Marc de Berlin et le métropolite Valentin d’Orenbourg, où est né le martyre, ainsi que de l’archevêque Cyrille de San Francisco et de l'Ouest des États-Unis et d’autres évêques de Russie et d’Ukraine.
Vladimir Golovanow
......................................
La Moinillon "la Rose Blanche"
«Белая роза» и «Резистанс»
Dans un texte publié par le site russe " Pravoslavie i mir " Xenia Krivochéine dit :
« Récemment encore on croyait en Russie que le mouvement de résistance antinazie en Europe avait été le monopole de la clandestinité communiste. Il n’y avait pas ou presque de publications consacrées aux groupes de résistants organisés par des chrétiens.
La Gestapo a réussi à démasquer en 1943 en Allemagne un groupe antinazi nommé « La Rose Blanche ». Ses membres étaient cinq étudiants de l’université de Munich, Hans et Sophie Scholl, Alexander Schmorell, Willi Graf et Christoph Probst ainsi que l’un de leurs enseignants, le professeur Kurt Huber. Tous furent condamnés à mort et exécutés. Qui étaient-ils ?
Ils n’étaient pas issus de la classe ouvrière, n’étaient pas imprégnés de la mentalité de la lutte des classes et de la clandestinité. Tous les adhérents de la Rose Blanche venaient de familles aisées et réussissaient bien dans la vie. Ils avaient en commun la foi chrétienne. Hans et Sophie Scholl étaient protestants, Willi Graf était catholique, Alexander Schmorell confessait l’orthodoxie alors que Willi Graf était croyant bien que non baptisé. La veille de son exécution il demanda à recevoir le sacrement du baptême mais cela lui fut refusé. Leurs amis parlaient d’eux comme de personnes gaies et légères. Les photos nous montrent des jeunes gens d’une indéniable beauté. Etudiants de la faculté de médecine de l’université de Munich ils se connurent et se lièrent d’amitié car ils nourrissaient des intérêts similaires pour la musique, la littérature et la politique. Ils étaient passionnés de Goethe et de Dostoïevski, aimaient écouter du Haendel, allaient à la messe, priaient ensemble. Saint Augustin était l’un de leurs auteurs préférés… Mais leurs vies ont subitement changé. Les tracts qu’ils diffusaient contenaient souvent des citations des Pères de l’Eglise.
Sophie Scholl a écrit : « Nous et nos amis étions très différents. Nous étions persuadés que la culture était le summum de l’épanouissement humain. Or, il s’est trouvé que la culture était précisément ce qui menaçait le plus la nation, l’idée de la nation. D’une manière presque imperceptible on nous entraîna à marcher au pas, à entrer dans les rangs, à ne jamais objecter et à penser tous ensemble. Nous aimions tous l’Allemagne sans nous demander pourquoi et comment. Le pouvoir hitlérien s’est mis à nous expliquer pourquoi et comment il fallait aimer la patrie ».
La Rose Blanche n’était pas une organisation dans le sens strict du mot.
C’était un groupe de jeunes gens liés par l’amitié et voulant résister au régime. En été 1942 les activités de la cellule s’interrompent car ses organisateurs Hans Scholl et Alexander Schmorell sont mobilisés et envoyés au front de l’Est. Ils se retrouvent auxiliaires médicaux d’une unité cantonnée dans la ville de Gjatsk. Dans les lettres qu’il envoie à son père Alexander dit comment il perçoit la Russie : « Aujourd’hui nous sommes allés avec Hans à l’église. Nous étions dans une foule de vieux, de femmes et d’enfants qui priaient. Il faut voir comment ils chantaient, comment ils priaient ! Comment ne pas s’étonner en voyant que ce peuple a su préserver sa foi malgré toutes ces années de pouvoir athée. Ni les persécutions, ni les camps n’ont eu raison des croyants. Lorsque la guerre sera finie je retournerai en Russie… » (N’est-ce pas ce dont rêvait à Ravensbrück mère Marie Skobtzov ?)
L’un des derniers tracts diffusés par la "Rose Blanche" cite des vers de Novalis, poète romantique du XIX siècle.
Ces paroles restent prophétiques : «Le sang continuera à couler en Allemagne tant que les nations ne prendront pas conscience de la folie qui les anime, tant que les peuples ne reviendront pas vénérer la religion de leurs ancêtres, ne se remettront au labeur pacifique et ne glorifieront la paix sur les champs des batailles récentes. La religion, et seule la religion, est à même d’éveiller la conscience des Européens et à garantir les droits des peuples. Ce n’est qu’alors que le christianisme se remettra à illuminer nos terres, c’est lui qui apportera la paix ». X.K. Pravoslavie i mir (Святой антифашист : Православие и мир)
L'histoire de la « Rose blanche » a fait l'objet d'un film, "Sophie Scholl - les derniers jours" (récemment passé à la télévision, tard le soir…) dans lequel on voit l'engagement religieux mais où Alexandre Schmorell apparait peu…
Un grand signe d'unité
Annoncée en 2007 comme une canonisation locale par Mgr Marc de Berlin et d’Allemagne (Église russe hors frontières), la glorification d'Alexandre Schmorell sera en fait la première réalisée conjointement avec l'ensemble du Patriarcat de Moscou, ce qui en fait aussi un acte fort pour l'approfondissement de l'union des deux Eglises; l’office de canonisation aura lieu les 4 et 5 février prochains à Munich, où Alexandre Schmorell avait été martyrisé. Seront présents l’archevêque Marc de Berlin et le métropolite Valentin d’Orenbourg, où est né le martyre, ainsi que de l’archevêque Cyrille de San Francisco et de l'Ouest des États-Unis et d’autres évêques de Russie et d’Ukraine.
Vladimir Golovanow
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La Moinillon "la Rose Blanche"
«Белая роза» и «Резистанс»
a Sainteté le Patriarche Cyrille a rencontré une délégation des jeunes de l’Eglise Orthodoxe Russe Hors-Frontières
Le 8 juillet Sa Sainteté Cyrille, Patriarche de Moscou a reçu dans la salle Rouge de la cathédrale du Christ Sauveur une délégation de jeunes représentant six diocèses de l’Eglise Russe Hors-Frontières. Cette délégation séjourne en Russie dans le cadre des festivités à l’occasion du cinquième anniversaire de la réunion canonique de l’Eglise Orthodoxe Russe. Le président du département Synodal de la bienfaisance et du service social, Mgr Pantéleimon, évêque de Smolensk et de Viazemsk, Mgr Théodose, évêque de Seattle (EORHF), vicaire des diocèses de Saint-Francisco et de l’Amérique de l’Ouest, et Mgr Théodose, évêque de Seattle et le protopresbytre André Sommer, vice-président du département Synodal chargé des relations avec les jeunes (Eglise Orthodoxe Hors-Frontières) ont participé à la rencontre.
Le 8 juillet Sa Sainteté Cyrille, Patriarche de Moscou a reçu dans la salle Rouge de la cathédrale du Christ Sauveur une délégation de jeunes représentant six diocèses de l’Eglise Russe Hors-Frontières. Cette délégation séjourne en Russie dans le cadre des festivités à l’occasion du cinquième anniversaire de la réunion canonique de l’Eglise Orthodoxe Russe. Le président du département Synodal de la bienfaisance et du service social, Mgr Pantéleimon, évêque de Smolensk et de Viazemsk, Mgr Théodose, évêque de Seattle (EORHF), vicaire des diocèses de Saint-Francisco et de l’Amérique de l’Ouest, et Mgr Théodose, évêque de Seattle et le protopresbytre André Sommer, vice-président du département Synodal chargé des relations avec les jeunes (Eglise Orthodoxe Hors-Frontières) ont participé à la rencontre.
Sa Sainteté s’est adressé aux jeunes. Le Primat a remis à chacun d’entre eux une icône de Saint Serge de Radonège ainsi qu’un recueil de ses homélies.
Le protopresbytre André Sommer a salué le patriarche de la part des membres de la délégation et lui a remis un tableau consacré aux 200 ans de Fort Ross.
PS: Du 7 au 18 juillet la délégation des jeunes orthodoxes présidée par Mgr Théodose, évêque de Seattle, et par le protopresbytre André Sommer se rendra dans des lieux saints de la Russie y compris ceux qui sont liés à la vie des tsars martyrs (Ganina Yama, l’Eglise su Saint Sauveur sur le Sang Versé à Ekaterinbourg, etc.) La délégation des jeunes de l’Eglise Russe Hors-Frontières participera au festival international des technologies sociales en défense des valeurs familiales « Pour la vie ». Elle se rendra à l’hôpital Saint Alexis, au centre « La maison de la mère » et établira des contacts avec l’association « Milosserdie ».
MOSPAT
Traduction E.Tastevin
Le protopresbytre André Sommer a salué le patriarche de la part des membres de la délégation et lui a remis un tableau consacré aux 200 ans de Fort Ross.
PS: Du 7 au 18 juillet la délégation des jeunes orthodoxes présidée par Mgr Théodose, évêque de Seattle, et par le protopresbytre André Sommer se rendra dans des lieux saints de la Russie y compris ceux qui sont liés à la vie des tsars martyrs (Ganina Yama, l’Eglise su Saint Sauveur sur le Sang Versé à Ekaterinbourg, etc.) La délégation des jeunes de l’Eglise Russe Hors-Frontières participera au festival international des technologies sociales en défense des valeurs familiales « Pour la vie ». Elle se rendra à l’hôpital Saint Alexis, au centre « La maison de la mère » et établira des contacts avec l’association « Milosserdie ».
MOSPAT
Traduction E.Tastevin
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Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
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