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Le 29 novembre la Préfecture de Paris devrait annoncer sa réponse à la demande de permis de construire de la cathédrale orthodoxe et du centre culturel russe quai Branly. A l’approche de cette date les publications se font nombreuses dans la presse et sur internet. Les dissensions sont essentiellement d’ordre urbanistique. A la veille de la venue à Paris du Premier ministre Dimitri Medvedev l’hebdomadaire Le Point en date du jeudi 15 novembre (N°2096) fait paraître un article de Mélanie Delattre et Christophe Labbé consacré à ce sujet. En voici l’essentiel
La semaine dernière les oreilles de Vladimir Poutine ont dû siffler. Mardi 6 novembre, dans la soirée, s’est tenue à l’Elysée une réunion secrète sur un sujet qui obsède le président russe : l’édification au cœur de Paris d’une imposante cathédrale orthodoxe. A l’initiative de ce discret rendez-vous, la directrice du cabinet de François Hollande, missionnée pour torpiller le projet. Le président l’a fait savoir très tôt à ses services : il ne veut pas de cette église russe au pied de la Tour Effel. Peut-être parce que le projet a été mitonné par Nicolas Sarkozy à son arrivée au pouvoir en 2007. Son prédécesseur n’a-t-il pas vendu aux Russes pour 70 millions d’euros le siège de Météo France afin qu’il bâtisse ce que certains nomment la « cathédrale du Kremlin » ?
La semaine dernière les oreilles de Vladimir Poutine ont dû siffler. Mardi 6 novembre, dans la soirée, s’est tenue à l’Elysée une réunion secrète sur un sujet qui obsède le président russe : l’édification au cœur de Paris d’une imposante cathédrale orthodoxe. A l’initiative de ce discret rendez-vous, la directrice du cabinet de François Hollande, missionnée pour torpiller le projet. Le président l’a fait savoir très tôt à ses services : il ne veut pas de cette église russe au pied de la Tour Effel. Peut-être parce que le projet a été mitonné par Nicolas Sarkozy à son arrivée au pouvoir en 2007. Son prédécesseur n’a-t-il pas vendu aux Russes pour 70 millions d’euros le siège de Météo France afin qu’il bâtisse ce que certains nomment la « cathédrale du Kremlin » ?
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 15 Novembre 2012 à 12:45
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Le 7 novembre 2012 le VI festival de cinéma "La Russie à l’Etranger" a été inauguré dans la Maison de la Russie à l’Etranger portant le nom d’Alexandre Soljenitsyne. Voici le texte de l’allocution du métropolite Hilarion, président du DREE
Mesdames et Messieurs, chers frères et sœurs !
Je salue cordialement tous les participants et les invités du VI festival international du cinéma « La Russie à l’Etranger », événement important de notre vie culturelle, appelé à contribuer à l’unité des communautés russes dans le monde entier.
Le thème du festival qui est la dispersion du peuple russe au début du XX siècle, nous appelle à prendre conscience des événements dramatiques de la révolution de 1917 ainsi que de la guerre civile fratricide qui l’a suivie pour tirer des conclusions du terrible destin qui a été celui de nos ancêtres. Aujourd’hui plus que jamais notre société a besoin de cohésion et du renforcement des fondements spirituels de son existence.
Mesdames et Messieurs, chers frères et sœurs !
Je salue cordialement tous les participants et les invités du VI festival international du cinéma « La Russie à l’Etranger », événement important de notre vie culturelle, appelé à contribuer à l’unité des communautés russes dans le monde entier.
Le thème du festival qui est la dispersion du peuple russe au début du XX siècle, nous appelle à prendre conscience des événements dramatiques de la révolution de 1917 ainsi que de la guerre civile fratricide qui l’a suivie pour tirer des conclusions du terrible destin qui a été celui de nos ancêtres. Aujourd’hui plus que jamais notre société a besoin de cohésion et du renforcement des fondements spirituels de son existence.
Bonjour,
Je vous invite à notre prochain concert de "l'Ensemble Chersonèse" :dimanche 25 Novembre à 17 heures à l'Église du Mesnil-Saint-Denis 14 rue Raymond Berrurier 78320 Le Mesnil-Saint-Denis
Ce sont des Chants orthodoxes sacrés du Moyen Age au XVIII siécle. Le Concert est précédé par une visite guidée au Skit du Saint Esprit, un endroit magnifique où les fresques et les icônes ont été peintes par le Père Grégoire Krug 7, avenue des Bruyères.Renseignements S.I. au 01.34.61.49.79
A bientôt, Marina Pervychine-Poulet
* * *
"Ensemble Chersonèse" a été fondé en 2010, qui était l'année France - Russie. Le but de la création de l’Ensemble Chersonèse est de faire découvrir à un public large la musique liturgique russe ancienne et baroque, qui est peu connue même en Russie. Le répertoire de l'ensemble est large et couvre tout les genres du chant liturgique russe à partir du moment de la christianisation et du baptême de la Russie au 10ème siècle jusqu’à nos jours.
Je vous invite à notre prochain concert de "l'Ensemble Chersonèse" :dimanche 25 Novembre à 17 heures à l'Église du Mesnil-Saint-Denis 14 rue Raymond Berrurier 78320 Le Mesnil-Saint-Denis
Ce sont des Chants orthodoxes sacrés du Moyen Age au XVIII siécle. Le Concert est précédé par une visite guidée au Skit du Saint Esprit, un endroit magnifique où les fresques et les icônes ont été peintes par le Père Grégoire Krug 7, avenue des Bruyères.Renseignements S.I. au 01.34.61.49.79
A bientôt, Marina Pervychine-Poulet
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"Ensemble Chersonèse" a été fondé en 2010, qui était l'année France - Russie. Le but de la création de l’Ensemble Chersonèse est de faire découvrir à un public large la musique liturgique russe ancienne et baroque, qui est peu connue même en Russie. Le répertoire de l'ensemble est large et couvre tout les genres du chant liturgique russe à partir du moment de la christianisation et du baptême de la Russie au 10ème siècle jusqu’à nos jours.
Est-ce que la mentalité de l’homme postsoviétique a changé en vingt ans? Pourquoi les institutions sociales ne remplissent pas leur vocation ? Est-ce que l’on peut placer nos espoirs en les nouvelles générations ? Le protopresbytre Lev Semenov, docteur ès sciences historiques, donne ses réponses.
Le passé n’est pas, hélas, parti. On en finira avec lorsque les villes et les rues retrouveront leurs noms historiques. Certaines d’entre elles portent toujours les noms odieux des terroristes, des criminels d’Etat et des responsables de la catastrophe nationale de 1917.
L’héritage soviétique disparaîtra lorsque la momie de Lénine sera retirée de la place centrale de notre capitale et le mausolée deviendra un musée.
On pourrait y organiser une exposition électronique présentant des témoignages ainsi que les conséquences du coup d’état d’octobre 1917. Ce serait le livre de la mémoire de toutes les victimes de la révolution, de la guerre civile et de la terreur.Pour moi l’héritage soviétique est un matérialisme vulgaire imposé ainsi qu’une critique primitive de la religion sous prétexte qu’elle contredirait la science émanant de certains professeurs à l’esprit soviétique. C’est une manifestation de mentalité athée narguant l’histoire millénaire ainsi que la tradition culturelle de la Russie.
Le passé n’est pas, hélas, parti. On en finira avec lorsque les villes et les rues retrouveront leurs noms historiques. Certaines d’entre elles portent toujours les noms odieux des terroristes, des criminels d’Etat et des responsables de la catastrophe nationale de 1917.
L’héritage soviétique disparaîtra lorsque la momie de Lénine sera retirée de la place centrale de notre capitale et le mausolée deviendra un musée.
On pourrait y organiser une exposition électronique présentant des témoignages ainsi que les conséquences du coup d’état d’octobre 1917. Ce serait le livre de la mémoire de toutes les victimes de la révolution, de la guerre civile et de la terreur.Pour moi l’héritage soviétique est un matérialisme vulgaire imposé ainsi qu’une critique primitive de la religion sous prétexte qu’elle contredirait la science émanant de certains professeurs à l’esprit soviétique. C’est une manifestation de mentalité athée narguant l’histoire millénaire ainsi que la tradition culturelle de la Russie.
Le 1 novembre 2012, dans le cadre de la célébration du 20e anniversaire de l’Université orthodoxe Saint-Tikhon, présentation des monographies de la série « Réformes ecclésiales : Concile local 1917-1918 » .
Ont pris part à la présentation les auteurs et les éditeurs de la série : l’archiprêtre Nicolas Balachov, rédacteur scientifique de la série, vice-président du DREE du Patriarcat de Moscou ; l’archimandrite Sabba (Toutounov), responsable adjoint des services administratifs du Patriarcat de Moscou; Giovanna Parravicini, attaché culturel à l’ambassade du Vatican. L’animateur de la soirée, le prêtre Georges Orekhanov, vice-recteur aux relations internationales de l’Université, a remarqué dans son discours l' importance particulière de la série pour la vie de l’Eglise contemporaine. Les auteurs ont ensuite raconté l’histoire de leurs recherches et les ont brièvement présentées.
Ont pris part à la présentation les auteurs et les éditeurs de la série : l’archiprêtre Nicolas Balachov, rédacteur scientifique de la série, vice-président du DREE du Patriarcat de Moscou ; l’archimandrite Sabba (Toutounov), responsable adjoint des services administratifs du Patriarcat de Moscou; Giovanna Parravicini, attaché culturel à l’ambassade du Vatican. L’animateur de la soirée, le prêtre Georges Orekhanov, vice-recteur aux relations internationales de l’Université, a remarqué dans son discours l' importance particulière de la série pour la vie de l’Eglise contemporaine. Les auteurs ont ensuite raconté l’histoire de leurs recherches et les ont brièvement présentées.
Les solennités consacrées au bicentenaire de la cathédrale Notre-Dame-de-Kazan de Saint-Pétersbourg s’ouvrent le 21 septembre 2011 par une liturgie divine célébrée par le Patriarche de Moscou et de Toutes les Russies Cyrille. La grande cathédrale orthodoxe dans la ville sur la Neva est aussi un monument de la gloire militaire russe.
Les orthodoxes fêtent le 21 septembre la Nativité de la Vierge. L’icône de la Vierge de Kazan est l’une des plus honorées. Le Supérieur de la cathédrale l’archiprêtre Pavel Krasnotsvetov raconte : "La cathédrale a été érigée spécialement pour l’icône de la Vierge de Kazan qui se trouvait dans la ville depuis l’époque de son fondateur, l’empereur Pierre le Grand.
Les orthodoxes fêtent le 21 septembre la Nativité de la Vierge. L’icône de la Vierge de Kazan est l’une des plus honorées. Le Supérieur de la cathédrale l’archiprêtre Pavel Krasnotsvetov raconte : "La cathédrale a été érigée spécialement pour l’icône de la Vierge de Kazan qui se trouvait dans la ville depuis l’époque de son fondateur, l’empereur Pierre le Grand.
Une recension de Carol SABA
(porte-parole de l'Assemblée des Evêques orthodoxes de France)
"... Viendra le jour: dans l'étendue des mondes ... ayant vaincu en tout la force de destruction - Pour glorifier le Créateur, nous nous lèverons des tombes, Accomplissant le commandement d'amour et de résurrection" (Mère Marie, 1945, peu avant sa fin tragique au camp de concentration de mort)
"La beauté sauvera le monde !" disait DOSTOEVSKI. L'ouvrage "La beauté salvatrice, Mère Marie SKOBTSOV" de Xénia KRIVOCHEINE, en est une belle illustration ! A plus d'un titre ! Cet ouvrage dont il convient de saluer la sensibilité ecclésiale mais aussi poétique, artistique et esthétique, est riche d'illustrations, au sens direct et indirect de l'expression. "La Beauté salvatrice" n'est pas que le titre de l'ouvrage publié aux éditions CERF 2012 et préfacé par Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies, mais c'est aussi, et surtout, une invitation à découvrir ce beau livre, qui décline page après page le parcours inspiré de cette sainte "contemporaine" de l'Eglise orthodoxe en France, mettant en relief à travers ses écrits, des éléments signifiants de son œuvre -peintures, dessins, broderies etc.- qui s'inscrit avec une beauté d'une rare expressivité dans la tradition de l'Eglise orthodoxe
(porte-parole de l'Assemblée des Evêques orthodoxes de France)
"... Viendra le jour: dans l'étendue des mondes ... ayant vaincu en tout la force de destruction - Pour glorifier le Créateur, nous nous lèverons des tombes, Accomplissant le commandement d'amour et de résurrection" (Mère Marie, 1945, peu avant sa fin tragique au camp de concentration de mort)
"La beauté sauvera le monde !" disait DOSTOEVSKI. L'ouvrage "La beauté salvatrice, Mère Marie SKOBTSOV" de Xénia KRIVOCHEINE, en est une belle illustration ! A plus d'un titre ! Cet ouvrage dont il convient de saluer la sensibilité ecclésiale mais aussi poétique, artistique et esthétique, est riche d'illustrations, au sens direct et indirect de l'expression. "La Beauté salvatrice" n'est pas que le titre de l'ouvrage publié aux éditions CERF 2012 et préfacé par Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies, mais c'est aussi, et surtout, une invitation à découvrir ce beau livre, qui décline page après page le parcours inspiré de cette sainte "contemporaine" de l'Eglise orthodoxe en France, mettant en relief à travers ses écrits, des éléments signifiants de son œuvre -peintures, dessins, broderies etc.- qui s'inscrit avec une beauté d'une rare expressivité dans la tradition de l'Eglise orthodoxe
Xenia Krivochéine: "La Beauté sauve le monde? ou " L'art de rien"
Londres (Reuters) – Une galerie d'art à Birmingham présente une version radicale de l'art conceptuel n'exposant absolument rien sur ses 230 mètres carrés. Ni peinture, ni sculpture, rien que des murs blancs sont proposés au regard des visiteurs de la Custard Factory, rapporte la presse de mardi. Cette "exposition à composer dans sa tête" et dont le seul catalogue est constitué de quelques phrases écrites sur des morceaux de papier ou des tickets de bus, a suscité des réactions pour le moins mitigées.C'est une manière de tester la réaction des gens, d'analyser les questions qu'elle soulève", a expliqué Stuart Tait, le co-organisateur de l'exposition.
Il est devenu manifestement futile de nos jours de répéter après Dostoïevski "La beauté sauvera la monde !". On est plutôt enclin à se demander si il y a un salut pour la beauté? La Beauté qui est une notion, par excellence, complexe et difficilement définissable. L'humanité lui a conféré un riche sens philosophique, ces derniers siècles des appréciations objectives se sont constituées, des objets de la Beauté ont pu être définis. Les enfants sont capables de très bien dessiner, ils différencient parfaitement le beau du laid. Leur sensibilité encore non corrompue leur permet de séparer le vrai du faux, la vérité du mensonge. C'est sous la pression de "l'environnement" que, devenus adultes, ils perdent cette immunité naturelle. Je suis à peu près convaincue de ce que chacun d'entre nous naît avec une perception quasi-infaillible de la Beauté.
Londres (Reuters) – Une galerie d'art à Birmingham présente une version radicale de l'art conceptuel n'exposant absolument rien sur ses 230 mètres carrés. Ni peinture, ni sculpture, rien que des murs blancs sont proposés au regard des visiteurs de la Custard Factory, rapporte la presse de mardi. Cette "exposition à composer dans sa tête" et dont le seul catalogue est constitué de quelques phrases écrites sur des morceaux de papier ou des tickets de bus, a suscité des réactions pour le moins mitigées.C'est une manière de tester la réaction des gens, d'analyser les questions qu'elle soulève", a expliqué Stuart Tait, le co-organisateur de l'exposition.
Il est devenu manifestement futile de nos jours de répéter après Dostoïevski "La beauté sauvera la monde !". On est plutôt enclin à se demander si il y a un salut pour la beauté? La Beauté qui est une notion, par excellence, complexe et difficilement définissable. L'humanité lui a conféré un riche sens philosophique, ces derniers siècles des appréciations objectives se sont constituées, des objets de la Beauté ont pu être définis. Les enfants sont capables de très bien dessiner, ils différencient parfaitement le beau du laid. Leur sensibilité encore non corrompue leur permet de séparer le vrai du faux, la vérité du mensonge. C'est sous la pression de "l'environnement" que, devenus adultes, ils perdent cette immunité naturelle. Je suis à peu près convaincue de ce que chacun d'entre nous naît avec une perception quasi-infaillible de la Beauté.
Cyril Semenoff-Tian-Chansky: Membre de l'Union des Photographes Professionnels (UPP) et de l'Association « Photographes Parisiens »
Vernissage "LE PARIS RUSSE" (Photographie patrimoniale): 19 octobre à 18h30 - Lieu de l'exposition Salle Olympe de Gouges - 15 rue Merlin Paris 75011
La présente sélection est consacrée au Paris russe, souvent méconnu des Parisiens eux-mêmes, autour de trois hauts lieux : le Pont Alexandre III, symbole de l'amitié franco-russe,la cathédrale Saint-Alexandre-de-la-Neva, premier centre de l'Eglise russe en France, et l'église Saint-Serge rue de Crimée, foyer spirituel de l'Eglise orthodoxe dans l'émigration russe.
La photographie patrimoniale a pour fonction principale d'insister sur ce qui uni le lieu et ses monuments.
L'Histoire de l'Art montre que chaque objet mobilier ou immobilier, artistique, historique, industriel, social, ne peut se comprendre qu'en relation étroite avec son environnement immédiat. La photographie patrimoniale se veut donc une forme de reportage descriptif et poétique à l'opposé du convenu et du figé. Elle s'adresse à tous ceux qui cherchent à mettre en valeur leur propriété ou le patrimoine dont ils assurent la gestion, par la qualité d'une image contextualisée, géographiquement et humainement.
Vernissage "LE PARIS RUSSE" (Photographie patrimoniale): 19 octobre à 18h30 - Lieu de l'exposition Salle Olympe de Gouges - 15 rue Merlin Paris 75011
La présente sélection est consacrée au Paris russe, souvent méconnu des Parisiens eux-mêmes, autour de trois hauts lieux : le Pont Alexandre III, symbole de l'amitié franco-russe,la cathédrale Saint-Alexandre-de-la-Neva, premier centre de l'Eglise russe en France, et l'église Saint-Serge rue de Crimée, foyer spirituel de l'Eglise orthodoxe dans l'émigration russe.
La photographie patrimoniale a pour fonction principale d'insister sur ce qui uni le lieu et ses monuments.
L'Histoire de l'Art montre que chaque objet mobilier ou immobilier, artistique, historique, industriel, social, ne peut se comprendre qu'en relation étroite avec son environnement immédiat. La photographie patrimoniale se veut donc une forme de reportage descriptif et poétique à l'opposé du convenu et du figé. Elle s'adresse à tous ceux qui cherchent à mettre en valeur leur propriété ou le patrimoine dont ils assurent la gestion, par la qualité d'une image contextualisée, géographiquement et humainement.
Une interview de Serge Tchapnine, rédacteur en chef de « La revue du patriarcat de Moscou » (Журнал Московской Патриархии»), professeur à l’université orthodoxe Saint Tikhon, à "Pravoslavie i mir"
La machine à écrire du métropolite Serge (Starogorodsky), le premier rédacteur de la Revue du patriarcat de Moscou (Журнал Московской Патриархии)trône sur le bureau de Serge Tchapnine l’actuel tenant de cette fonction. Nous l’avons rencontré au tournage du documentaire consacré au 80 anniversaire de la revue.
Question : - Comment définir les changements survenus au cours des derniers neuf mois dans les relations entre l’Eglise et la société ?
S.T. : -Nous avons, en novembre 2011, essayé de dresser le bilan de ces vingt années de renaissance qu’a vécu notre Eglise. L’exposition « Rus orthodoxe » a pour ainsi dire parachevé cette période. Hasard ou effet de la Providence ?
La machine à écrire du métropolite Serge (Starogorodsky), le premier rédacteur de la Revue du patriarcat de Moscou (Журнал Московской Патриархии)trône sur le bureau de Serge Tchapnine l’actuel tenant de cette fonction. Nous l’avons rencontré au tournage du documentaire consacré au 80 anniversaire de la revue.
Question : - Comment définir les changements survenus au cours des derniers neuf mois dans les relations entre l’Eglise et la société ?
S.T. : -Nous avons, en novembre 2011, essayé de dresser le bilan de ces vingt années de renaissance qu’a vécu notre Eglise. L’exposition « Rus orthodoxe » a pour ainsi dire parachevé cette période. Hasard ou effet de la Providence ?
Dans les salles d’exposition du sous-sol de la Cathédrale du Christ Sauveur une jeune femme en jean et en fichu bleu visionne un documentaire consacré aux premiers procès contre le clergé. Elle se met à pleurer. A coté, une adolescente hoche de la tête et dit « Qui pourrait s’imaginer une telle injustice, tant de cruauté ? ». A l’entrée , un livre des visiteurs. On y lit : « C’est pire que Buchenwald », « Je ne savais même pas que de telles choses se soient passées dans notre pays », « Merci de nous avoir montré la vérité ! »…
L’exposition n’est pas grande mais très dense : documents, photos, affiches, copies de pièces administratives, liste des prêtres et des laïcs persécutés à Moscou en 1922, film documentaire muet de 20 minutes sur le dynamitage de la cathédrale du Christ Sauveur, la confiscation des biens de l’Eglise et les premiers procès contre les croyants. Tout cela est très pénible à regarder. Les visiteurs apprennent comment, dans les années vingt du siècle dernier, ont commencé les persécutions des hommes d’église et les confiscations.
L’exposition n’est pas grande mais très dense : documents, photos, affiches, copies de pièces administratives, liste des prêtres et des laïcs persécutés à Moscou en 1922, film documentaire muet de 20 minutes sur le dynamitage de la cathédrale du Christ Sauveur, la confiscation des biens de l’Eglise et les premiers procès contre les croyants. Tout cela est très pénible à regarder. Les visiteurs apprennent comment, dans les années vingt du siècle dernier, ont commencé les persécutions des hommes d’église et les confiscations.
Si la nature elle-même induit l’idée de la prière, les hommes aussi ont marqué de leur empreinte, la foi qui les animait. Et c’est ainsi qu’une quantité de chapelles et églises orthodoxes – avant que les Ottomans n’étendent ici leur empire – furent creusées dans la pierre ou même bâties au cœur des villages. Dans une église troglodyte où l’on reste muet devant l’iconographie encore si vive du Christ et des apôtres.
Marcher sur les sentiers de la Cappadoce, région historique d’Asie mineure, en plein cœur de la Turquie, c’est comme arpenter une autre planète où la géologie a fait tant et si bien que rien ne saurait nous être familier, si ce n’est, entre les incroyables surgissements rocheux, quelque petit champ d’une vigne plus ou moins abandonnée, une douce prairie telle un havre d’humidité bienfaisante ou bien un morceau de terre cultivé par un vieux paysan qui occupe ainsi sa journée à biner, sarcler, gratter le sol pour en tirer de jolies courges ou quelques tomates et poivrons savoureux.
Marcher sur les sentiers de la Cappadoce, région historique d’Asie mineure, en plein cœur de la Turquie, c’est comme arpenter une autre planète où la géologie a fait tant et si bien que rien ne saurait nous être familier, si ce n’est, entre les incroyables surgissements rocheux, quelque petit champ d’une vigne plus ou moins abandonnée, une douce prairie telle un havre d’humidité bienfaisante ou bien un morceau de terre cultivé par un vieux paysan qui occupe ainsi sa journée à biner, sarcler, gratter le sol pour en tirer de jolies courges ou quelques tomates et poivrons savoureux.
Les défenseurs des droits de l’homme craignent que les actions de la mouvance intégriste ne provoquent des affrontements sanglants. Il s’agit en particulier des « scieurs de croix » d’une part et des « détachements orthodoxes », de l’autre, qui s’en prennent aux tee shirts « sacrilèges ». Ces derniers temps toute une série de scandales ont éclaté autour de l’Eglise orthodoxe russe. « Fontanka.ru » s’en est entretenu avec l’archiprêtre Georges Mitrofanov.
p. G.Mitrofanov – J’ai le sentiment qu’aucune des parties en présence ne procède à une analyse poussée de ses propres positions. La société russe est très fatiguée, elle n’a pas assez la foi, elle bouillonne. Tous ces mouvements ne dépasseront pas les limites du petit hooliganisme. Les « scieurs de croix » ne souffrent pas, heureusement, la comparaison avec les anarchistes des années 70 du XIX siècle. La vie spirituelle et l’horizon de nos contemporains ont perdu de leur envergure. S’il s’agit des « détachements orthodoxes populaires », ils ne sont qu’une pâle imitation des « détachements de volontaires auxiliaires de la milice » de l’époque soviétique. Tout ce qui est en train de se passer montre que nous appréhendons d’une manière très superficielle la vie religieuse, morale et politique de la Russie.
p. G.Mitrofanov – J’ai le sentiment qu’aucune des parties en présence ne procède à une analyse poussée de ses propres positions. La société russe est très fatiguée, elle n’a pas assez la foi, elle bouillonne. Tous ces mouvements ne dépasseront pas les limites du petit hooliganisme. Les « scieurs de croix » ne souffrent pas, heureusement, la comparaison avec les anarchistes des années 70 du XIX siècle. La vie spirituelle et l’horizon de nos contemporains ont perdu de leur envergure. S’il s’agit des « détachements orthodoxes populaires », ils ne sont qu’une pâle imitation des « détachements de volontaires auxiliaires de la milice » de l’époque soviétique. Tout ce qui est en train de se passer montre que nous appréhendons d’une manière très superficielle la vie religieuse, morale et politique de la Russie.
Le diacre André Psarev, enseignant au séminaire de Jordanville, s’entretient avec Vladimir Bourega, vice-recteur de l’Académie de théologie de Kiev "Bogoslov.ru"
Traduction Nikita Krivocheine
Diacre André Psarev - Vous êtes le seul historien de l’Eglise orthodoxe russe (EOR) qui avez étudié la situation de l’orthodoxie en Tchécoslovaquie pendant la première moitié du XX siècle. Comment se fait-il qu’il n’y aie pas eu dans ce pays une seule paroisse relevant de l’Eglise Hors Frontières (EORHF) ?
Vladimir Bourega - Il faut rappeler qu’à Ladomirovo, en Slovaquie, il y avait le monastère Saint Job de Potchaev qui était dans l’obédience du Synode de l’EORHF (Sremski Karlovci). Mais, en effet, dans l’ensemble il n’y avait pas dans ce pays de communautés EORHF. Cela s’explique pour beaucoup par la personnalité de l’évêque Serge (Korolev). Il a vécu à Prague pendant plus de vingt ans en y étant le pasteur de l’émigration russe. Il avait été fait moine par le métropolite Euloge (Gueorguievsky) qu’il a toujours considéré comme son père spirituel.
Traduction Nikita Krivocheine
Diacre André Psarev - Vous êtes le seul historien de l’Eglise orthodoxe russe (EOR) qui avez étudié la situation de l’orthodoxie en Tchécoslovaquie pendant la première moitié du XX siècle. Comment se fait-il qu’il n’y aie pas eu dans ce pays une seule paroisse relevant de l’Eglise Hors Frontières (EORHF) ?
Vladimir Bourega - Il faut rappeler qu’à Ladomirovo, en Slovaquie, il y avait le monastère Saint Job de Potchaev qui était dans l’obédience du Synode de l’EORHF (Sremski Karlovci). Mais, en effet, dans l’ensemble il n’y avait pas dans ce pays de communautés EORHF. Cela s’explique pour beaucoup par la personnalité de l’évêque Serge (Korolev). Il a vécu à Prague pendant plus de vingt ans en y étant le pasteur de l’émigration russe. Il avait été fait moine par le métropolite Euloge (Gueorguievsky) qu’il a toujours considéré comme son père spirituel.
V.G.
Cet article anonyme, qui figure sur le site officiel de l'AEOF, fait une analyse intéressante de la situation de l'Orthodoxie. Je donne le texte in extenso, avec des modifications mineures au niveau des titres pour le rendre plus lisible sur PO et des notes complémentaires.
"L’Eglise orthodoxe d’aujourd’hui existe dans cinq situations différentes:
1. Les orthodoxes qui vivent dans les régions de la Méditerranée orientale, comme une minorité dans une société à majorité musulmane. C’est essentiellement la situation des quatre anciens patriarcats de Constantinople, d’Alexandrie, d’Antioche et de Jérusalem (ce dernier existe sous la domination musulmane en Jordanie, mais naturellement en Israël).
2. Deux Eglises orthodoxes, celles de Chypre et de Grèce, dans lesquelles continue une alliance Eglise-Etat de type byzantin, bien que sous une forme atténuée.
Cet article anonyme, qui figure sur le site officiel de l'AEOF, fait une analyse intéressante de la situation de l'Orthodoxie. Je donne le texte in extenso, avec des modifications mineures au niveau des titres pour le rendre plus lisible sur PO et des notes complémentaires.
"L’Eglise orthodoxe d’aujourd’hui existe dans cinq situations différentes:
1. Les orthodoxes qui vivent dans les régions de la Méditerranée orientale, comme une minorité dans une société à majorité musulmane. C’est essentiellement la situation des quatre anciens patriarcats de Constantinople, d’Alexandrie, d’Antioche et de Jérusalem (ce dernier existe sous la domination musulmane en Jordanie, mais naturellement en Israël).
2. Deux Eglises orthodoxes, celles de Chypre et de Grèce, dans lesquelles continue une alliance Eglise-Etat de type byzantin, bien que sous une forme atténuée.
Le patriarche Cyrille de Moscou, qui a présidé le 21 août les festivités des saints fondateurs du monastère de Solovki, dans le grand nord russe, souhaite que l'exploit spirituel des moines de cet archipel monastique soit reflété dans l'art.
"C'est étonnant comment l'exploit spirituel de l'homme a vu jour au croisement des conditions absolument défavorables à la vie et de la foi ardente", a affirmé le patriarche au repas festif après la divine liturgie au monastère. Les moines de Solovki donnent un exemple à toute la Russie. "Si là, dans la mer Blanche glacée, dans un monastère très éloigné, des hommes sans aucun soutien, vivant uniquement de leurs propres forces et avec le concours de la grâce de Dieu, font des miracles, créent des chefs-d’œuvre d'architecture, développent l'économie, emploient des technologies des plus nouvelles, que fait le reste de la Russie? Rien que l'impression et la diffusion des cartes postales avec des vues de Solovki pourraient déjà inspirer de nombreuses personnes", a poursuivi le patriarche.
"Je n'ose pas imaginer ce que feraient les Américains pour montrer l'héroïsme de quelque chose de semblable dans l'histoire américaine. Combien de films feraient-ils, combien de livres seraient écrits, combien de héros y aurait-il autour de ce sujet! Tandis que nous, nous n'avons ni films, ni héros, ni aucun souvenir. Il n'y a même pas assez de moyens pour restaurer vraiment le monastère", a déclaré le patriarche.
"C'est étonnant comment l'exploit spirituel de l'homme a vu jour au croisement des conditions absolument défavorables à la vie et de la foi ardente", a affirmé le patriarche au repas festif après la divine liturgie au monastère. Les moines de Solovki donnent un exemple à toute la Russie. "Si là, dans la mer Blanche glacée, dans un monastère très éloigné, des hommes sans aucun soutien, vivant uniquement de leurs propres forces et avec le concours de la grâce de Dieu, font des miracles, créent des chefs-d’œuvre d'architecture, développent l'économie, emploient des technologies des plus nouvelles, que fait le reste de la Russie? Rien que l'impression et la diffusion des cartes postales avec des vues de Solovki pourraient déjà inspirer de nombreuses personnes", a poursuivi le patriarche.
"Je n'ose pas imaginer ce que feraient les Américains pour montrer l'héroïsme de quelque chose de semblable dans l'histoire américaine. Combien de films feraient-ils, combien de livres seraient écrits, combien de héros y aurait-il autour de ce sujet! Tandis que nous, nous n'avons ni films, ni héros, ni aucun souvenir. Il n'y a même pas assez de moyens pour restaurer vraiment le monastère", a déclaré le patriarche.
Aujourd'hui, 8 août, la Russie commémore le 75e anniversaire du début de la Grande Terreur. C'est à cette date qu'on eu lieu les premières exécutions massives au "polygone" de Boutovo, dans la banlieue de Moscou. Des victimes du régime y ont été fusillées jusqu'en 1952. Une grande église y a été construite il y a quelques années. Parlons reprend le récit de la soirée qui a eu lieu à la cathédrale du Christ Sauveur à la mémoire des camps Solovki.
Nikita KRIVOCHEINE
Nous avons assisté le 8 décembre à la soirée « Solovki » : elle était bouleversante. Une assistance d’environ 150 personnes : peu ou beaucoup ? La dialectique engelsienne nous explique les étranges corrélations entre quantité et qualité… Coïncidence dans le temps : nous nous étions réunis, alors que la la Maison de la Russie à l’étranger fondée par Soljenitsyne célébrait son quinzième anniversaire et l’avant-veille de la date de naissance de l’écrivain.
Que la soirée se soit tenue dans la crypte de la cathédrale du Christ Sauveur est une preuve, s’il en fallait, que l’Eglise est (avec l’association « Memorial ») l’entité qui se dévoue le plus pour ne pas laisser être effacée par une amnésie, souvent délibérée, la mémoire de toutes les victimes du bolchevisme, communistes fervents y compris. Il va sans dire que l’auditoire de l’Eglise est incommensurablement plus important que celui du petit Memorial.
C’est d’une voix presque tremblante, étonnant pour qui a auparavant écouté cette grande dame, que Nathalie Soljenitsyne, a donné lecture des pages de « L’Archipel » consacrées au premier camp de concentration soviétique fondé du vivant de Lénine.
Nikita KRIVOCHEINE
Nous avons assisté le 8 décembre à la soirée « Solovki » : elle était bouleversante. Une assistance d’environ 150 personnes : peu ou beaucoup ? La dialectique engelsienne nous explique les étranges corrélations entre quantité et qualité… Coïncidence dans le temps : nous nous étions réunis, alors que la la Maison de la Russie à l’étranger fondée par Soljenitsyne célébrait son quinzième anniversaire et l’avant-veille de la date de naissance de l’écrivain.
Que la soirée se soit tenue dans la crypte de la cathédrale du Christ Sauveur est une preuve, s’il en fallait, que l’Eglise est (avec l’association « Memorial ») l’entité qui se dévoue le plus pour ne pas laisser être effacée par une amnésie, souvent délibérée, la mémoire de toutes les victimes du bolchevisme, communistes fervents y compris. Il va sans dire que l’auditoire de l’Eglise est incommensurablement plus important que celui du petit Memorial.
C’est d’une voix presque tremblante, étonnant pour qui a auparavant écouté cette grande dame, que Nathalie Soljenitsyne, a donné lecture des pages de « L’Archipel » consacrées au premier camp de concentration soviétique fondé du vivant de Lénine.
André Zoubov, historien, professeur à l’Institut des relations internationales
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La Russie commémore le 28 juillet le jour de son baptême. Les chercheurs ne sont pas jusqu’à présent parvenus à s’entendre quant à l’année, la date et le lieu de cet évènement. Nous ne savons pas avec précision où a été baptisé le prince Vladimir, à Kiev, Chersonèse ou Berestov, non loin de Kiev. Il est cependant évident que la christianisation de la « Rus » a déterminé pour l’essentiel l’avenir du pays. Les peuples scandinaves ainsi que les Hongrois reçoivent le baptême simultanément, c'est-à-dire vers la fin du X siècle. Adopter la foi chrétienne a été pour le prince Vladimir une décision pour ainsi dire naturelle. En effet, c’est Vladimir qui suggère à son cousin Olaf, canonisé par la suite, de faire baptiser la Suède ce qui se produit dans les cinq années suivantes.
Le prince Vladimir appartenait à la dynastie des Rurikides a commencé à gouverner Novgorod en 970. En 978 il s’empare du pouvoir à Kiev et en 988 il opte pour le christianisme en tant que religion d’Etat. Les chroniques nous donnent un portrait haut en couleurs du prince Vladimir. La christianisation a été pour lui une décision tout à fait personnelle et intime.
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La Russie commémore le 28 juillet le jour de son baptême. Les chercheurs ne sont pas jusqu’à présent parvenus à s’entendre quant à l’année, la date et le lieu de cet évènement. Nous ne savons pas avec précision où a été baptisé le prince Vladimir, à Kiev, Chersonèse ou Berestov, non loin de Kiev. Il est cependant évident que la christianisation de la « Rus » a déterminé pour l’essentiel l’avenir du pays. Les peuples scandinaves ainsi que les Hongrois reçoivent le baptême simultanément, c'est-à-dire vers la fin du X siècle. Adopter la foi chrétienne a été pour le prince Vladimir une décision pour ainsi dire naturelle. En effet, c’est Vladimir qui suggère à son cousin Olaf, canonisé par la suite, de faire baptiser la Suède ce qui se produit dans les cinq années suivantes.
Le prince Vladimir appartenait à la dynastie des Rurikides a commencé à gouverner Novgorod en 970. En 978 il s’empare du pouvoir à Kiev et en 988 il opte pour le christianisme en tant que religion d’Etat. Les chroniques nous donnent un portrait haut en couleurs du prince Vladimir. La christianisation a été pour lui une décision tout à fait personnelle et intime.
Nous commémorons en 2012 le 105e anniversaire de la naissance du célèbre écrivain russe Varlam Chalamov (1907-1982), auteur des « Récits de la Kolyma ». Des membres de l’association Chalamov de la ville de Vologda où est né l’écrivain s’est rendue à Magadan, chef lieu de la Kolyma. Cette association a réuni les fonds nécessaires à la pose d’une plaque commémorative.
La maison de la famille Chalamov est devenu un musée qui est visité par tous ceux qui vénèrent la mémoire de l’écrivain. Des conférences littéraires internationales s’y réunissent à Vologda. Le fonds Chalamov a récemment acquis le seule portrait de l’écrivain peint de son vivant par le peintre Boris Birger en 1967.
De 1946 à 1953 Chalamov avait été déporté dans un camp du village Daibin (Magadan- Kolyma). Il y travaillait en tant qu’aide-soignant.
Un film remarquable a été tourné d’après les récits et la vie de l’écrivain. Il est intitulé « Le testament de Lénine » VOIR
Lien Traduction "PO"
La maison de la famille Chalamov est devenu un musée qui est visité par tous ceux qui vénèrent la mémoire de l’écrivain. Des conférences littéraires internationales s’y réunissent à Vologda. Le fonds Chalamov a récemment acquis le seule portrait de l’écrivain peint de son vivant par le peintre Boris Birger en 1967.
De 1946 à 1953 Chalamov avait été déporté dans un camp du village Daibin (Magadan- Kolyma). Il y travaillait en tant qu’aide-soignant.
Un film remarquable a été tourné d’après les récits et la vie de l’écrivain. Il est intitulé « Le testament de Lénine » VOIR
Lien Traduction "PO"
Traduction Laurence Guillon
A l’occasion de la commémoration, aujourd’hui, du tsar Nicolas II et de sa famille, assassinés par les révolutionnaires, le journal « Foma » publie un article de ses archives où l'on est-allé poser cette question litigieuse à l’archiprêtre Georges Mitrofanov, alors ( en juillet 2009) membre de la Commission Synodale pour la canonisation des saints de l’Eglise Orthodoxe Russe.
* * *
Les faits historiques ne permettent pas de considérer les membres de la famille impériale comme des martyrs chrétiens. La mort du martyr implique la possibilité de sauver sa vie en renonçant au Christ. La famille du souverain fut tuée précisément en tant que famille du souverain : les gens qui les ont tués avaient une vision du monde bien sécularisée et les considéraient avant tout comme le symbole de la Russie impériale qu’ils détestaient.La famille de Nicolas II a été mise au rang de « ceux qui ont subi la passion », qui est justement caractéristique de l’Eglise russe. Ce rang est traditionnellement celui où l’on canonise les princes russes et les souverains qui, à l’imitation du Christ, supportèrent avec patience des souffrances physiques ou morales et même la mort de la part de leurs opposants politiques.
A l’occasion de la commémoration, aujourd’hui, du tsar Nicolas II et de sa famille, assassinés par les révolutionnaires, le journal « Foma » publie un article de ses archives où l'on est-allé poser cette question litigieuse à l’archiprêtre Georges Mitrofanov, alors ( en juillet 2009) membre de la Commission Synodale pour la canonisation des saints de l’Eglise Orthodoxe Russe.
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Les faits historiques ne permettent pas de considérer les membres de la famille impériale comme des martyrs chrétiens. La mort du martyr implique la possibilité de sauver sa vie en renonçant au Christ. La famille du souverain fut tuée précisément en tant que famille du souverain : les gens qui les ont tués avaient une vision du monde bien sécularisée et les considéraient avant tout comme le symbole de la Russie impériale qu’ils détestaient.La famille de Nicolas II a été mise au rang de « ceux qui ont subi la passion », qui est justement caractéristique de l’Eglise russe. Ce rang est traditionnellement celui où l’on canonise les princes russes et les souverains qui, à l’imitation du Christ, supportèrent avec patience des souffrances physiques ou morales et même la mort de la part de leurs opposants politiques.
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