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Le 23 novembre 2011, un concert du Chœur synodal de Moscou a été donné à la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle sous la direction d’A. Pouzakov, artiste émérite de Russie. Le programme, intitulé « La musique spirituelle russe à travers cinq siècles » comportait des pièces de chant neumatique ainsi que des œuvres contemporaines, comme celles du métropolite Hilarion (Alfeyev). Le curé de la cathédrale, José Maria Fernandes et le recteur de la paroisse de la Nativité-du-Christ de Madrid, le père André Kordotchkine, ont présenté l’évènement à l’auditoire. « Les voix du Chœur synodal de Moscou se font entendre pour la première fois au sein de ces murs bénis par la présence des reliques de l’apôtre saint Jacques de Zébédée...Suite MOSPAT
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 25 Novembre 2011 à 16:12
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В пригороде Парижа в церкви святых Константина и Елены (Московской Патрирахии) служит отец Михаил Осоргин - потомок славного древнего рода Осоргиных, который даровал миру героев, мучеников, священников и святых. Михаил Осоргин родился в 1929 году в Москве. После расстрела на Соловках отца, царского офицера, в возрасте двух лет он был увезен во Францию.
"PO" " Le parfum du pays natal… "
"PO" " Le parfum du pays natal… "
Dans une interview accordée depuis Kichinev lundi dernier à plusieurs chaînes russes le patriarche Cyrille a dit à propos du roman de Mikhaïl Boulgakov « Le Maître et Marguerite » (1) : « C’est un livre d’une admirable teneur littéraire. L’auteur a, le premier dans la période qui a suivi la révolution, alors que les libertés avaient été supprimées dans le pays, su décrire et analyser les forces des ténèbres qui s’étaient emparées de la société soviétique. Le roman montre la chute de « l’homme soviétique », sa déchéance morale, l’inversion du bien et du mal, la corruption et la vénalité qui régnaient sans partage.
Mais tout ceci ne pouvait être dit que sous la forme d’une parabole métaphysique. C’est d’ailleurs bien ce qui a fait de livre un ouvrage immortel.
Mais tout ceci ne pouvait être dit que sous la forme d’une parabole métaphysique. C’est d’ailleurs bien ce qui a fait de livre un ouvrage immortel.
Au début des années 1990, l’ambassade d’Ukraine à Paris a saisi le ministère français des Affaires Étrangères de demande officielle de modifier l’inscription sur une pierre tombale. Au lieu des mots « Anna, reine de France, princesse de Russie», les Ukrainiens proposaient d’inscrire « Anna, reine de France, princesse d’Ukraine ». Il s’agissait de la fille de Yaroslav le Sage que le roi de France Henri Ier épousa en secondes noces. Bien que le tombeau d’Anna Yaroslavna se trouve réellement en France, certains historiens prétendent qu’elle était rentrée en Russie à la mort de son son mari, le roi de France. Pourtant, on n’en trouve aucune mention dans les sources russes.
En fait, Anna Yaroslavna, la seconde épouse du roi Henri Ier, fut amenée en France en 1044. Le couple royal resta sans enfants pendant huit ans. En 1053 Anne mit au monde le fils Philippe grâce aux prières élevées par saint Vincent. Pour l’en remercier, Anna fit ériger en son honneur l’église Saint-Vincent à Senlis. Elle donna au roi encore deux fils : Robert (mort en bas âge) et Hugo plus tard devenu comte de Vermandois.
En fait, Anna Yaroslavna, la seconde épouse du roi Henri Ier, fut amenée en France en 1044. Le couple royal resta sans enfants pendant huit ans. En 1053 Anne mit au monde le fils Philippe grâce aux prières élevées par saint Vincent. Pour l’en remercier, Anna fit ériger en son honneur l’église Saint-Vincent à Senlis. Elle donna au roi encore deux fils : Robert (mort en bas âge) et Hugo plus tard devenu comte de Vermandois.
Eglise Notre-Dame d''Auvers, Place de l'Eglise, Auvers-sur-Oise, France. Renseignements: Père Gregor Prichodko, tél. : 06.82.64.67.17; mail : gregorpr@hotmail.com
Concert du Chœur du Séminaire orthodoxe russe en France sous la direction de Dimitri Garmonov. Au programme : chef-d’oeuvres du chant liturgique orthodoxe et chants traditionnels russes. Entrée libre. Panier à la sortie. Eglise chauffée!!!
Le président russe Dmitri Medvedev a qualifié samedi de miracle la renaissance de l'Eglise orthodoxe russe en 20 ans, lors d'une rencontre avec le Patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies au forum-exposition "Russie orthodoxe" à Moscou."C'est un vrai miracle. A vrai dire, je ne pouvais pas imaginer il y a 15 ou 20 ans que la renaissance de la foi orthodoxe en Russie serait si rapide", a indiqué M.Medvedev.
"A présent, l'Eglise collabore fructueusement avec les institutions publiques et les organisations non gouvernementales russes grâce aux efforts de l'Etat et du patriarche. Ces dernières années, nous avons réussi à réaliser des projets importants dont nous avons longtemps discuté sans les mettre en œuvre pour différentes raisons", a noté le président russe.
"A présent, l'Eglise collabore fructueusement avec les institutions publiques et les organisations non gouvernementales russes grâce aux efforts de l'Etat et du patriarche. Ces dernières années, nous avons réussi à réaliser des projets importants dont nous avons longtemps discuté sans les mettre en œuvre pour différentes raisons", a noté le président russe.
Entretien sur l'histoire et la vie de la cathédrale russe de Paris (rue Daru), à l'occasion du cent-cinquantième anniversaire de son inauguration (11 septembre 1861).
"France culture" Orthodoxie par Alexis Chryssostalis
Invité: Nicolas Ross, auteur de deux ouvrages sur la cathédrale Dimanche 23 octobre
Écouter l'émission en ligne ICI
"France culture" Orthodoxie par Alexis Chryssostalis
Invité: Nicolas Ross, auteur de deux ouvrages sur la cathédrale Dimanche 23 octobre
Écouter l'émission en ligne ICI
Les cicatrices d'un schisme
Impressions de Russie" par Hugo Natowicz
YOU TUBE et ICI
Récemment, la chaîne russe Koultoura diffusait une série en 20 épisodes consacrée au schisme de l'église orthodoxe, survenu au XVIIe siècle. La longueur un peu exagérée du film intitulé Raskol (schisme) et son rythme extrêmement lent ont certainement dissuadé une bonne partie des spectateurs de visionner l'œuvre d'un bout à l'autre. Quoi qu'il en soit, la diffusion de ce film constitue une étape importante pour la Russie: rares sont les occasions de revenir sur cet événement tabou, dont les conséquences ne sont toujours pas surmontées.
Le schisme de l'église orthodoxe, ou schisme "nikonien", est un événement d'une grande complexité. Pour tenter de le résumer dans les grandes lignes, le patriarche de Moscou Nikon engage en 1652 une réforme de l'orthodoxie russe, accusée de s'être éloignée des rites et textes jugés plus "purs" des autres églises orientales, principalement de l'église grecque. Au-delà de son aspect formel, la réforme recouvre des enjeux complexes.
Impressions de Russie" par Hugo Natowicz
YOU TUBE et ICI
Récemment, la chaîne russe Koultoura diffusait une série en 20 épisodes consacrée au schisme de l'église orthodoxe, survenu au XVIIe siècle. La longueur un peu exagérée du film intitulé Raskol (schisme) et son rythme extrêmement lent ont certainement dissuadé une bonne partie des spectateurs de visionner l'œuvre d'un bout à l'autre. Quoi qu'il en soit, la diffusion de ce film constitue une étape importante pour la Russie: rares sont les occasions de revenir sur cet événement tabou, dont les conséquences ne sont toujours pas surmontées.
Le schisme de l'église orthodoxe, ou schisme "nikonien", est un événement d'une grande complexité. Pour tenter de le résumer dans les grandes lignes, le patriarche de Moscou Nikon engage en 1652 une réforme de l'orthodoxie russe, accusée de s'être éloignée des rites et textes jugés plus "purs" des autres églises orientales, principalement de l'église grecque. Au-delà de son aspect formel, la réforme recouvre des enjeux complexes.
Le nouveau livre du père Gueorguy Mitrofanov « Les choix de l’Eglise orthodoxe russe au XX siècle » (Coédité par « Arefa » et « Lepta ») a été présenté le 21 septembre à Moscou au Centre culturel « Pokrovskye Vorota ».
On pouvait supposer que par analogie avec le recueil précédent de l’auteur « La tragédie de la Russie au XX siècle » le titre du nouvel ouvrage serait « La tragédie de l’Eglise au XX siècle ». Explication du père Gueorguy : « Jamais je n’utiliserai cette expression. L’Eglise n’est jamais dans le tragique! L’Eglise peut être amenée à vivre des périodes dramatiques. C’est bien ce qui s’est produit au XX siècle, siècle de martyr et d’héroïsme. Le thème de l’apostasie n’est pas moins important que celui du martyr : en effet, nombreux étaient ceux qui cherchaient des compromis avec le pouvoir. Ils étaient convaincus que c’était au nom du salut de l’Eglise.
Je ne suis pas de ces prédicateurs qui font l’apologie de la souffrance. Rares sont ceux que la souffrance est susceptible de transfigurer, en règle générale, les douleurs altèrent la personnalité. Cela se rapporte à l’Eglise. Le XX siècle a laissé en héritage à l’Eglise un très lourd fardeau. Je cherche dans mon dernier livre à montrer comment la tragédie vécue par le pays a mutilé l’Eglise. Dans quelle mesure l’Eglise assume la responsabilité de ce qui s’est passé au début du XX siècle ? Ce que nous observons aujourd’hui est l’une conséquence de ce passé. Le livre est un recueil d’articles et d’essais dont la majorité avaient été publiés antérieurement par « Tzerkovny Vestnik » (Publication officielle du patriarcat de Moscou).
On pouvait supposer que par analogie avec le recueil précédent de l’auteur « La tragédie de la Russie au XX siècle » le titre du nouvel ouvrage serait « La tragédie de l’Eglise au XX siècle ». Explication du père Gueorguy : « Jamais je n’utiliserai cette expression. L’Eglise n’est jamais dans le tragique! L’Eglise peut être amenée à vivre des périodes dramatiques. C’est bien ce qui s’est produit au XX siècle, siècle de martyr et d’héroïsme. Le thème de l’apostasie n’est pas moins important que celui du martyr : en effet, nombreux étaient ceux qui cherchaient des compromis avec le pouvoir. Ils étaient convaincus que c’était au nom du salut de l’Eglise.
Je ne suis pas de ces prédicateurs qui font l’apologie de la souffrance. Rares sont ceux que la souffrance est susceptible de transfigurer, en règle générale, les douleurs altèrent la personnalité. Cela se rapporte à l’Eglise. Le XX siècle a laissé en héritage à l’Eglise un très lourd fardeau. Je cherche dans mon dernier livre à montrer comment la tragédie vécue par le pays a mutilé l’Eglise. Dans quelle mesure l’Eglise assume la responsabilité de ce qui s’est passé au début du XX siècle ? Ce que nous observons aujourd’hui est l’une conséquence de ce passé. Le livre est un recueil d’articles et d’essais dont la majorité avaient été publiés antérieurement par « Tzerkovny Vestnik » (Publication officielle du patriarcat de Moscou).
Une soirée en la mémoire de la comtesse Anastassia Hendrikova s’est tenue le 6 septembre à Saint-Pétersbourg. La comtesse était l’une des dames de compagnie de la dernière Tsarine. La soirée était intitulée « Fidèles jusqu’à la couronne des martyrs ». Y furent commémorés plusieurs serviteurs de la famille Impériale.
Des historiens, des écrivains, des archivistes se sont retrouvés au Centre Saint Esprit de la Laure Saint Alexandre de la Neva. Etaient présents des cinéastes venus de la ville de Perm. Ils préparent un film consacré aux fidèles compagnes de l’impératrice Alexandra, la comtesse Hendrikova et la lectrice de cour Catherine Schneider. Toutes deux furent assassinées par les bolcheviks le 4 septembre 1919 à Perm.
Des historiens, des écrivains, des archivistes se sont retrouvés au Centre Saint Esprit de la Laure Saint Alexandre de la Neva. Etaient présents des cinéastes venus de la ville de Perm. Ils préparent un film consacré aux fidèles compagnes de l’impératrice Alexandra, la comtesse Hendrikova et la lectrice de cour Catherine Schneider. Toutes deux furent assassinées par les bolcheviks le 4 septembre 1919 à Perm.
Depuis jeudi et jusqu’à ce matin ( 1 au 3 septembre 2011), un colloque international consacré à Élisabeth Behr-Sigel, théologienne orthodoxe d’origine alsacienne, se tient à Strasbourg.
Une trentaine de spécialistes en théologie européens et américains sont réunis depuis jeudi, au centre culturel Saint-Thomas à Strasbourg, dans le cadre d’un colloque consacré à Élisabeth Behr-Sigel. Cette théologienne orthodoxe, née dans la banlieue de Strasbourg et d’origine protestante, est connue, notamment, pour avoir « construit des ponts » entre ces deux traditions chrétiennes au cours du XX e siècle.
Une trentaine de spécialistes en théologie européens et américains sont réunis depuis jeudi, au centre culturel Saint-Thomas à Strasbourg, dans le cadre d’un colloque consacré à Élisabeth Behr-Sigel. Cette théologienne orthodoxe, née dans la banlieue de Strasbourg et d’origine protestante, est connue, notamment, pour avoir « construit des ponts » entre ces deux traditions chrétiennes au cours du XX e siècle.
Du 25 juin au 31 octobre, Musée de Normandie, Caen
A l'occasion du 1100e anniversaire de la Normandie, fondée par le Viking Rollon en 911, le Musée de Normandie de Caen propose de célébrer l'évènement avec une exposition exceptionnelle intitulée « Russie viking : vers une autre Normandie?". L'évènement reviendra sur les migrations scandinaves vers la Russie du Nord et Novgorod et l'implantation viking dans la Rous ancienne. Arrivés dès le VIII siècle sur ce territoire, ceux que l'on appelle aussi les Varègues se sont d'abord regroupés dans des comptoirs commerciaux et des colonies de peuplement, laissant leur marque sur la terre russe. L'exposition présentera dans un premiers temps les migrations et cette implantation des peuples scandinaves en Russie et les traces culturelles de leur passage avant de traiter plus largement la stabilisation et l'épanouissement de la Rous au travers des différentes formes de cultures et de civilisations matérielles présentes dans la zone. Au total, plus de 500 pièces archéologiques seront exposées, de natures extrêmement diverses, des parures ou jeux d'enfant aux armes et outils agricoles. Suite La Russie d'Aujourd'hui
A l'occasion du 1100e anniversaire de la Normandie, fondée par le Viking Rollon en 911, le Musée de Normandie de Caen propose de célébrer l'évènement avec une exposition exceptionnelle intitulée « Russie viking : vers une autre Normandie?". L'évènement reviendra sur les migrations scandinaves vers la Russie du Nord et Novgorod et l'implantation viking dans la Rous ancienne. Arrivés dès le VIII siècle sur ce territoire, ceux que l'on appelle aussi les Varègues se sont d'abord regroupés dans des comptoirs commerciaux et des colonies de peuplement, laissant leur marque sur la terre russe. L'exposition présentera dans un premiers temps les migrations et cette implantation des peuples scandinaves en Russie et les traces culturelles de leur passage avant de traiter plus largement la stabilisation et l'épanouissement de la Rous au travers des différentes formes de cultures et de civilisations matérielles présentes dans la zone. Au total, plus de 500 pièces archéologiques seront exposées, de natures extrêmement diverses, des parures ou jeux d'enfant aux armes et outils agricoles. Suite La Russie d'Aujourd'hui
Du 23 mai au 26 novembre 2011
Ouverture au public: du lundi au vendredi de 9h00 à 17h00
et le samedi de 9h30 à 17h30
Cette exposition se veut un voyage à travers le temps et le regard de ceux qui, de Russie puis d’Union Soviétique, sont venus en touristes ou chercher refuge en France, ou encore ceux qui ont traversé l’Europe pour explorer ou conquérir les contreforts de l’Oural ou bien au-delà.
Le périple commence avec les tsars : Alexandre Ier, qui entre triomphalement dans Paris en 1814 puis en 1896, Nicolas II, son petit-fils, et la tsarine Alexandra Fedorovna sont reçus dans la liesse qui caractérise la réaction de la population à cette célébration de l’alliance entre la République française et l’Empire russe.
Ouverture au public: du lundi au vendredi de 9h00 à 17h00
et le samedi de 9h30 à 17h30
Cette exposition se veut un voyage à travers le temps et le regard de ceux qui, de Russie puis d’Union Soviétique, sont venus en touristes ou chercher refuge en France, ou encore ceux qui ont traversé l’Europe pour explorer ou conquérir les contreforts de l’Oural ou bien au-delà.
Le périple commence avec les tsars : Alexandre Ier, qui entre triomphalement dans Paris en 1814 puis en 1896, Nicolas II, son petit-fils, et la tsarine Alexandra Fedorovna sont reçus dans la liesse qui caractérise la réaction de la population à cette célébration de l’alliance entre la République française et l’Empire russe.
Serge Tchapnine, rédacteur en chef de « La revue du patriarcat de Moscou » (Журнал Московской Патриархии») Intervention le 9 avril 2011 de Serge Tchapnine à une session de l’association « Conseil de politique extérieure et de défense »
Le numéro 23 du "Messager de l'Eglise orthodoxe russe"
................................................
« Nous cherchons à nous faire une idée juste du monde dans lequel nous vivons lorsque nous réfléchissons au nationalisme, à la langue russe, à la culture, aux processus de mondialisation. Nous sentons que nous ne sommes plus à même de trouver cette idée juste car nous avons au cours des années perdu beaucoup de valeurs. Culture postsoviétique vs culture russe : il a été déjà dit ici que nous sommes dans une perception post impérialiste du monde.Vingt ans se sont écoulés et nous ne sommes toujours pas à même d’accepter sereinement la chute de l’URSS. Nous tenons cependant à percevoir le monde dans lequel nous sommes comme un monde russe, nous voulons continuer à débattre du peuple russe et de la culture russe.
Or, ces catégories doivent depuis longtemps être définies comme « soviétique ou postsoviétique ». Le postsoviétisme n’est hélas pas une notion figée, il est, bien au contraire, en pleine évolution. Les notions qui nous aident à décrire la réalité dans laquelle nous vivons sont, j’en suis convaincu, tout à fait faussées, les valeurs sur lesquelles se fonde la culture postsoviétique sont extrêmement contradictoires et ne constituent pas un tout cohérent.
Le numéro 23 du "Messager de l'Eglise orthodoxe russe"
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« Nous cherchons à nous faire une idée juste du monde dans lequel nous vivons lorsque nous réfléchissons au nationalisme, à la langue russe, à la culture, aux processus de mondialisation. Nous sentons que nous ne sommes plus à même de trouver cette idée juste car nous avons au cours des années perdu beaucoup de valeurs. Culture postsoviétique vs culture russe : il a été déjà dit ici que nous sommes dans une perception post impérialiste du monde.Vingt ans se sont écoulés et nous ne sommes toujours pas à même d’accepter sereinement la chute de l’URSS. Nous tenons cependant à percevoir le monde dans lequel nous sommes comme un monde russe, nous voulons continuer à débattre du peuple russe et de la culture russe.
Or, ces catégories doivent depuis longtemps être définies comme « soviétique ou postsoviétique ». Le postsoviétisme n’est hélas pas une notion figée, il est, bien au contraire, en pleine évolution. Les notions qui nous aident à décrire la réalité dans laquelle nous vivons sont, j’en suis convaincu, tout à fait faussées, les valeurs sur lesquelles se fonde la culture postsoviétique sont extrêmement contradictoires et ne constituent pas un tout cohérent.
Claire L'Hoër
"Ces divers édifices nés de la tradition russe sont voués à des destins différents. L’église de Menton, qui dépend de l’évêque de Genève, est rattachée au patriarcat de New York, qui représente l’Église russe en exil. Le cas le plus curieux est celui de l’église russe de Nice. Les circonstances de sa construction en font, depuis un jugement rendu en janvier 2010, une enclave russe en territoire français. Il est en effet considéré que, malgré le financement assuré par la famille impériale, le monument n’appartient pas à la famille des Romanov, ni à l’association cultuelle qui s’en occupe depuis 1923, mais bien à la Fédération de Russie"
Un somptueux édifice à la façade ornée de mosaïques néobyzantines et surmonté de bulbes dorés en forme d’oignons renversés. Les deux phrases en vieux slavon, la langue cultuelle des chrétiens orthodoxes, semblent ne laisser nulle place au doute. Moscou, Nijni-Novgorod ? Nullement, nous sommes au n° 12 de la rue Daru, dans le VIIIe arrondissement de Paris, à égale distance du parc Monceau et de l’Arc de triomphe.
"Ces divers édifices nés de la tradition russe sont voués à des destins différents. L’église de Menton, qui dépend de l’évêque de Genève, est rattachée au patriarcat de New York, qui représente l’Église russe en exil. Le cas le plus curieux est celui de l’église russe de Nice. Les circonstances de sa construction en font, depuis un jugement rendu en janvier 2010, une enclave russe en territoire français. Il est en effet considéré que, malgré le financement assuré par la famille impériale, le monument n’appartient pas à la famille des Romanov, ni à l’association cultuelle qui s’en occupe depuis 1923, mais bien à la Fédération de Russie"
Un somptueux édifice à la façade ornée de mosaïques néobyzantines et surmonté de bulbes dorés en forme d’oignons renversés. Les deux phrases en vieux slavon, la langue cultuelle des chrétiens orthodoxes, semblent ne laisser nulle place au doute. Moscou, Nijni-Novgorod ? Nullement, nous sommes au n° 12 de la rue Daru, dans le VIIIe arrondissement de Paris, à égale distance du parc Monceau et de l’Arc de triomphe.
JEAN-CLAUDE LARCHET
LA VIE ET L’OEUVRE DE SAINT NICOLAS DE JITCHA
Pendant toute la période où Monseigneur Nicolas fut évêque d’Ohrid, de Bitolj et de Žiča, fut entrepris dans ces diocèses, sous son impulsion, tout un travail de rénovation matérielle et institutionnelle.Il organisa la réfection de nombreux monastères détruits, abandonnés ou à moitié vides ainsi que de nombreux monuments. Il restaura et créa de nombreuses institutions et fondations de bienfaisance. Il vint en particulier en aide aux enfants pauvres, aux orphelins et aux écoliers d’origine modeste, sans distinction de race et de religion. Il créa à Bitolj, Kraljevo, Čačak, Gornji Milanovac et Kragujevac, des foyers où furent recueillis, juste avant la seconde guerre mondiale,
plus de six cents enfants. Pour beaucoup d’enfants pauvres de Yougoslavie, il devint « l’oncle Nicolas ».
En outre, il donna un nouveau souffle à la vie spirituelle, liturgique et monastique et à toutes les pratiques caritatives bien au-delà des frontières de ses diocèses. Ses qualités personnelles, ses charismes spirituels, son don de la parole et son talent d’écrivain attirèrent de nombreuses personnes vers lui, et par lui vers l’Église.
Un commentateur écrit : « Lorsqu’on veut apprécier l’oeuvre de Nicolas Velimirović, il faut avoir aussi en vue l’influence incomparable qu’il a exercée sur ses contemporains. Il a été le guide spirituel, le phare, l’inspirateur. Sans exagération aucune, on peut distinguer l’Église serbe avant et après Nicolas Velimirović.
LA VIE ET L’OEUVRE DE SAINT NICOLAS DE JITCHA
Pendant toute la période où Monseigneur Nicolas fut évêque d’Ohrid, de Bitolj et de Žiča, fut entrepris dans ces diocèses, sous son impulsion, tout un travail de rénovation matérielle et institutionnelle.Il organisa la réfection de nombreux monastères détruits, abandonnés ou à moitié vides ainsi que de nombreux monuments. Il restaura et créa de nombreuses institutions et fondations de bienfaisance. Il vint en particulier en aide aux enfants pauvres, aux orphelins et aux écoliers d’origine modeste, sans distinction de race et de religion. Il créa à Bitolj, Kraljevo, Čačak, Gornji Milanovac et Kragujevac, des foyers où furent recueillis, juste avant la seconde guerre mondiale,
plus de six cents enfants. Pour beaucoup d’enfants pauvres de Yougoslavie, il devint « l’oncle Nicolas ».
En outre, il donna un nouveau souffle à la vie spirituelle, liturgique et monastique et à toutes les pratiques caritatives bien au-delà des frontières de ses diocèses. Ses qualités personnelles, ses charismes spirituels, son don de la parole et son talent d’écrivain attirèrent de nombreuses personnes vers lui, et par lui vers l’Église.
Un commentateur écrit : « Lorsqu’on veut apprécier l’oeuvre de Nicolas Velimirović, il faut avoir aussi en vue l’influence incomparable qu’il a exercée sur ses contemporains. Il a été le guide spirituel, le phare, l’inspirateur. Sans exagération aucune, on peut distinguer l’Église serbe avant et après Nicolas Velimirović.
Intervention à la Table ronde autour du livre de l’archevêque Basile (Krivocheine) "Mémoire des deux mondes" : de la révolution à l’Eglise captive" (Paris-Sorbonne, 10 mai, 2011)
Ce recueil autobiographique ne couvre pas, loin s’en faut, toute la vie de Mgr Basile (Krivochéine), né avec le siècle et mort en 1985. Il s’ordonne en deux parties, séparées par un intervalle de trente-sept ans. La première partie des mémoires est consacrée aux années 1917 et 1919. Avec humour et un réel bonheur de plume, le prélat se dépeint sous les traits d’un jeune révolutionnaire qui assiste à la révolution de février comme Fabrice à la bataille de Waterloo. La brusque évaporation du pouvoir le frappe autant que son père qui dit : « Je vois la révolution, mais je ne vois pas la contre-révolution » (p.43).
Toutefois, dès 1919, la page des illusions est tournée : « Jamais je ne pourrais y vivre [en Russie soviétique], au sens littéral du terme » (p.47). L’auteur nous décrit alors en détail comment il rejoint les Blancs, en multipliant les pérégrinations ferroviaires et les tentatives de franchissement des lignes, entrecoupées d’arrestations et de libérations inopinées.
Ce recueil autobiographique ne couvre pas, loin s’en faut, toute la vie de Mgr Basile (Krivochéine), né avec le siècle et mort en 1985. Il s’ordonne en deux parties, séparées par un intervalle de trente-sept ans. La première partie des mémoires est consacrée aux années 1917 et 1919. Avec humour et un réel bonheur de plume, le prélat se dépeint sous les traits d’un jeune révolutionnaire qui assiste à la révolution de février comme Fabrice à la bataille de Waterloo. La brusque évaporation du pouvoir le frappe autant que son père qui dit : « Je vois la révolution, mais je ne vois pas la contre-révolution » (p.43).
Toutefois, dès 1919, la page des illusions est tournée : « Jamais je ne pourrais y vivre [en Russie soviétique], au sens littéral du terme » (p.47). L’auteur nous décrit alors en détail comment il rejoint les Blancs, en multipliant les pérégrinations ferroviaires et les tentatives de franchissement des lignes, entrecoupées d’arrestations et de libérations inopinées.
Editions des Syrtes - 600 pages - illustrations inédites
L’église orthodoxe Saint-Alexandre-Nevski de la rue Daru, consacrée en 1861, avait été bâtie dans un quartier choisi en fonction de sa commodité pour les touristes fortunés et les diplomates russes de l’époque. Mais c’était la seule église russe de Paris et les émigrés des années 1920, pourtant installés en majorité dans des arrondissements éloignés et dans les proches banlieues de l’Ouest parisien, la fréquentèrent en masse. Bousculant dans ses habitudes son clergé d’ancien régime, ils transformèrent en église paroissiale débordante d’activités cette chapelle d’ambassade un peu assoupie.
Le livre de Nicolas Ross présente le clergé et les fidèles de la rue Daru dans leur pratique ordinaire, mais aussi dans les grandes occasions qui, telle la nuit pascale, attiraient de véritables marées humaines dans les rues environnantes.
L’église orthodoxe Saint-Alexandre-Nevski de la rue Daru, consacrée en 1861, avait été bâtie dans un quartier choisi en fonction de sa commodité pour les touristes fortunés et les diplomates russes de l’époque. Mais c’était la seule église russe de Paris et les émigrés des années 1920, pourtant installés en majorité dans des arrondissements éloignés et dans les proches banlieues de l’Ouest parisien, la fréquentèrent en masse. Bousculant dans ses habitudes son clergé d’ancien régime, ils transformèrent en église paroissiale débordante d’activités cette chapelle d’ambassade un peu assoupie.
Le livre de Nicolas Ross présente le clergé et les fidèles de la rue Daru dans leur pratique ordinaire, mais aussi dans les grandes occasions qui, telle la nuit pascale, attiraient de véritables marées humaines dans les rues environnantes.
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Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
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