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Alissa Orlova
Le boom de la littérature orthodoxe a débuté il y a un peu moins d'un an, lors de la présentation de l'œuvre d'un célèbre prêtre orthodoxe russe au Salon international du livre de Moscou, en septembre 2011. À la tête du monastère de Sretenski, petit cloître modeste mais très actif, l'archimandrite Tikhon Chevkounov révèle dans son livre Saints impies des histoires étonnantes, mais non moins vraies, de la vie des moines et du clergé au XXIe siècle. Olma Media Group, l'une des plus grandes maisons d'édition russe, a fait le pari de publier ce manuscrit.
Le boom de la littérature orthodoxe a débuté il y a un peu moins d'un an, lors de la présentation de l'œuvre d'un célèbre prêtre orthodoxe russe au Salon international du livre de Moscou, en septembre 2011. À la tête du monastère de Sretenski, petit cloître modeste mais très actif, l'archimandrite Tikhon Chevkounov révèle dans son livre Saints impies des histoires étonnantes, mais non moins vraies, de la vie des moines et du clergé au XXIe siècle. Olma Media Group, l'une des plus grandes maisons d'édition russe, a fait le pari de publier ce manuscrit.
Rédigé par Larissa le 17 Juillet 2012 à 06:01
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L’exposition " Solovki : Golgotha et Résurrection. L’héritage des Solovki" : passé, présent et avenir de la Russie » se tiendra du 13 juillet au 7 septembre dans l’église Smolny à Saint-Pétersbourg. Elle est organisée à l’occasion du 45ème anniversaire du musée d’histoire et d’architecture, et de la réserve naturelle ainsi qu’au 75 ans de l’exécution en Carélie et dans la région de Leningrad des déportés des camps des îles Solovki.
Dans la soirée du 28 Juin, dans le club moscovite "Jivoï Ougolok », qui pourrait se traduire par « Le coin vivant », l’archimandrite Savva (Toutounov), responsable adjoint du service administratif du Patriarcat de Moscou, a rencontré des jeunes pour s’entretenir avec eux de la vie paroissiale et du rôle des jeunes dans l'Eglise.
La réunion s'est tenue dans le cadre du club de débats auprès du monastère de la Vierge du Don et de l’Université de Droit et des Finances de Moscou.
Ce club existe depuis plus d’un an dans les locaux de l’un des lieux les plus « underground » qui a été exploitée pendant plus d'un an dans les locaux de l'un des lieux les plus «tendance» de la capitale russe qu’est le "Jivoï Ougolok » « Le coin vivant ».
Le père Savva, l'un des plus jeunes «gestionnaires» de l'Eglise russe a immédiatement défini le sens de cet événement: «J'ai déjà évoqué, à plusieurs reprises, les réformes de l'Eglise dans le cadre d'interview officielles et, par conséquent, aujourd'hui, je voudrais parler d’autre chose, dans une atmosphère informelle. J'espère que notre rencontre ne va pas se transformer en un monologue."
La rencontre n’a effectivement pas viré à la causerie, la plupart du temps, il est revenu au père Savva de répondre aux questions de la salle. "Qu’est-ce qu’une vie en Eglise?" s’est avérée la question centrale.
La réunion s'est tenue dans le cadre du club de débats auprès du monastère de la Vierge du Don et de l’Université de Droit et des Finances de Moscou.
Ce club existe depuis plus d’un an dans les locaux de l’un des lieux les plus « underground » qui a été exploitée pendant plus d'un an dans les locaux de l'un des lieux les plus «tendance» de la capitale russe qu’est le "Jivoï Ougolok » « Le coin vivant ».
Le père Savva, l'un des plus jeunes «gestionnaires» de l'Eglise russe a immédiatement défini le sens de cet événement: «J'ai déjà évoqué, à plusieurs reprises, les réformes de l'Eglise dans le cadre d'interview officielles et, par conséquent, aujourd'hui, je voudrais parler d’autre chose, dans une atmosphère informelle. J'espère que notre rencontre ne va pas se transformer en un monologue."
La rencontre n’a effectivement pas viré à la causerie, la plupart du temps, il est revenu au père Savva de répondre aux questions de la salle. "Qu’est-ce qu’une vie en Eglise?" s’est avérée la question centrale.
A l’occasion du 100ème anniversaire du Concile Local de l’Eglise Orthodoxe Russe de 1917 – 1918 le centre culturel de Moscou « Pokrovskie vorota » a présenté deux nouveaux livres de la série « Les réformes de l’Eglise ». Cette série est consacrée au centième anniversaire du Concile Local de l’Eglise Orthodoxe Russe de 1917 – 1918. Elle comprendra nombre d’études consacrées à la préparation de cet événement marquant dans la vie de l’Eglise russe.
Deux ouvrages ont été présentés aux lecteurs : « Les réformes diocésaines » de l’archimandrite Savva (Toutounov) et « La mission ecclésiale à l’époque des changements » de Alexandre Kravetsky, directeur de recherche à l’Institut de la langue russe de l’Académie des Sciences.
Le livre de l’archimandrite Savva est basé sur sa thèse de doctorat soutenue à l’Académie de théologie de Moscou. Le Conseil de l’Académie Orthodoxe de Moscou lui a décerné le prix Saint Martyr Hilarion (Troitsky), archêveque de Veréïsk. Paru au début de 2011 le livre du père Savva est déjà très connu des spécialistes. La rencontre l’auteur avec le public a suscité un vif intérêt puisque la vaste salle du centre culturel était pleine.
Deux ouvrages ont été présentés aux lecteurs : « Les réformes diocésaines » de l’archimandrite Savva (Toutounov) et « La mission ecclésiale à l’époque des changements » de Alexandre Kravetsky, directeur de recherche à l’Institut de la langue russe de l’Académie des Sciences.
Le livre de l’archimandrite Savva est basé sur sa thèse de doctorat soutenue à l’Académie de théologie de Moscou. Le Conseil de l’Académie Orthodoxe de Moscou lui a décerné le prix Saint Martyr Hilarion (Troitsky), archêveque de Veréïsk. Paru au début de 2011 le livre du père Savva est déjà très connu des spécialistes. La rencontre l’auteur avec le public a suscité un vif intérêt puisque la vaste salle du centre culturel était pleine.
Vladimir Golovanow
Exceptionnelle exposition à Moscou de tous les documents des dossiers d’enquêtes sur le massacre de la famille impériale
C'est dans la salle d'exposition des Archives fédérales à Moscou que s'est ouverte cette exposition exceptionnelle consacrée aux différentes investigations entreprises de 1918 à 2011 pour établir avec un maximum de précision les circonstances du massacre de la famille impériale, à tout ce qui a permis de retrouver et identifier les restes des victimes et les sépultures.
Mgr Hilarion, métropolite de New York (EORHF) était présent à l’inauguration de l’exposition.
C'est la première fois que tous ces documents sur la tragédie d'Ekaterinbourg sont exposés au public: les documents du juge d'instruction N.A. Sokolov qui effectua les premières investigations en février 1919 sur l'ordre de l'amiral Koltchak ; les photo-reportages de l'expédition archéologique "clandestine" de G.T.Ryabov et A.N.Avdonin, qui furent les premiers à établir l'emplacement de la sépulture des reliques impériales en 1979; les documents d'instruction du Procureur Général de la Fédération de Russie et de "la Commission Gouvernementale d'inhumation des restes de la famille impériale" (1998); enfin l'enquête de 2007 et les trois volumes de l'arrêt du Procureur Général de la Fédération de Russie décidant la clôture de l'affaire criminelle № 18/123666-93 «Sur l'établissement des circonstances du décès des membres de la maison impériale Russe et des personnes de leur entourage en 1918-1919 dans l'Oural et à Petrograd».
Exceptionnelle exposition à Moscou de tous les documents des dossiers d’enquêtes sur le massacre de la famille impériale
C'est dans la salle d'exposition des Archives fédérales à Moscou que s'est ouverte cette exposition exceptionnelle consacrée aux différentes investigations entreprises de 1918 à 2011 pour établir avec un maximum de précision les circonstances du massacre de la famille impériale, à tout ce qui a permis de retrouver et identifier les restes des victimes et les sépultures.
Mgr Hilarion, métropolite de New York (EORHF) était présent à l’inauguration de l’exposition.
C'est la première fois que tous ces documents sur la tragédie d'Ekaterinbourg sont exposés au public: les documents du juge d'instruction N.A. Sokolov qui effectua les premières investigations en février 1919 sur l'ordre de l'amiral Koltchak ; les photo-reportages de l'expédition archéologique "clandestine" de G.T.Ryabov et A.N.Avdonin, qui furent les premiers à établir l'emplacement de la sépulture des reliques impériales en 1979; les documents d'instruction du Procureur Général de la Fédération de Russie et de "la Commission Gouvernementale d'inhumation des restes de la famille impériale" (1998); enfin l'enquête de 2007 et les trois volumes de l'arrêt du Procureur Général de la Fédération de Russie décidant la clôture de l'affaire criminelle № 18/123666-93 «Sur l'établissement des circonstances du décès des membres de la maison impériale Russe et des personnes de leur entourage en 1918-1919 dans l'Oural et à Petrograd».
Les catacombes des saints Pierre et Marcellin restaurées grâce au soutien de l’Azerbaïdjan
"Les catacombes sont le premier signe de la visibilité de l’Eglise", explique Jean Guyon, directeur de recherche au CNRS et grand spécialiste français de ces cavités souterraines. Les chrétiens se sont mis à les utiliser pour le repos de leurs défunts à une époque où ils commençaient à peser au sein de la société romaine. La recherche d’un refuge n’était donc pas leur objectif premier. Sans doute pourvus de moyens financiers suffisants, ils cherchaient à créer des cimetières communautaires"
Initiées depuis 2005, la fouille et l’étude de la catacombe des Saints-Pierre-et-Marcellin à Rome, est co-dirigée par Dominique Castex (CNRS) et Philippe Blanchard (INRAP). Elle est le fruit d’une collaboration scientifique entre la Commission Pontificale de l’Archéologie Sacrée (Vatican), le CNRS, la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), l’Ecole Française de Rome et l’Inrap.
Située au sud-est de Rome, à 3 km des murailles de la ville antique, cette catacombe s’étend sur près de 3 hectares avec 4,5 km de galeries souterraines réparties sur 3 niveaux ; elle a accueilli entre 20000 et 25000 défunts.
"Les catacombes sont le premier signe de la visibilité de l’Eglise", explique Jean Guyon, directeur de recherche au CNRS et grand spécialiste français de ces cavités souterraines. Les chrétiens se sont mis à les utiliser pour le repos de leurs défunts à une époque où ils commençaient à peser au sein de la société romaine. La recherche d’un refuge n’était donc pas leur objectif premier. Sans doute pourvus de moyens financiers suffisants, ils cherchaient à créer des cimetières communautaires"
Initiées depuis 2005, la fouille et l’étude de la catacombe des Saints-Pierre-et-Marcellin à Rome, est co-dirigée par Dominique Castex (CNRS) et Philippe Blanchard (INRAP). Elle est le fruit d’une collaboration scientifique entre la Commission Pontificale de l’Archéologie Sacrée (Vatican), le CNRS, la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), l’Ecole Française de Rome et l’Inrap.
Située au sud-est de Rome, à 3 km des murailles de la ville antique, cette catacombe s’étend sur près de 3 hectares avec 4,5 km de galeries souterraines réparties sur 3 niveaux ; elle a accueilli entre 20000 et 25000 défunts.
L’histoire mouvementée de la famille Rostopchine est intimement liée à celle de la paroisse Saint-Louis via la figure emblématique de l’abbé Adrien Surugue (1753-1812) qui en deviendra le curé et convertira la comtesse Rostopchine au catholicisme.
Françoise Compoint
Je ne dis pas « culture ». Je dis bien destin. L’église Saint-Louis des Français, Paroisse catholique française prise entre deux pereouloks de l’ancien Moscou, celui que l’ex-maire de notre charmante ville a fort heureusement épargné, nonobstant sa modestie architecturale et le silence pensif qui règne au pied de son parvis, garde le secret d’une multitude de vies enrobées aux piments les plus exclusifs.
Crée en 1789 par Catherine II, consacrée en 1835, soit 46 ans plus tard, par le vice-doyen de Moscou, Monseigneur Igor Motchoulevski en présence « de toutes les autorités de la ville », l’histoire du Temple connaîtra une culmination tragique après la Révolution d’Octobre lorsque le service des prêtres en sera réduit à devenir clandestin, voire sporadique, puisque dès 1922 seuls deux prêtres non francophones seront habilités à célébrer leur office. Avec une moyenne constante de 25.000 à 30.000 paroissiens, on s’imagine aisément l’enjeu que cela pouvait représenter.
Françoise Compoint
Je ne dis pas « culture ». Je dis bien destin. L’église Saint-Louis des Français, Paroisse catholique française prise entre deux pereouloks de l’ancien Moscou, celui que l’ex-maire de notre charmante ville a fort heureusement épargné, nonobstant sa modestie architecturale et le silence pensif qui règne au pied de son parvis, garde le secret d’une multitude de vies enrobées aux piments les plus exclusifs.
Crée en 1789 par Catherine II, consacrée en 1835, soit 46 ans plus tard, par le vice-doyen de Moscou, Monseigneur Igor Motchoulevski en présence « de toutes les autorités de la ville », l’histoire du Temple connaîtra une culmination tragique après la Révolution d’Octobre lorsque le service des prêtres en sera réduit à devenir clandestin, voire sporadique, puisque dès 1922 seuls deux prêtres non francophones seront habilités à célébrer leur office. Avec une moyenne constante de 25.000 à 30.000 paroissiens, on s’imagine aisément l’enjeu que cela pouvait représenter.
Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur et Son Excellence Alexandre Orlov, Ambassadeur de la Fédération de Russie en France étaient présents à l’inauguration du Festival du Livre de Nice organisé au sein du Jardin Albert 1er, le vendredi 8 juin 2012 à 14 heures 30.
Les écrivains de Saint Saint-Pétersbourg sont à l'honneur. « Pour un Russe, être à Nice, c’est déjà la joie », se réjouit Alexandre Orlov, ambassadeur de la Fédération de Russie en France. Cette joie est d’autant plus grande que la littérature slave est au cœur de cette dix-septième édition. « Les Russes et les Français ont grandi avec les mêmes livres », souligne le diplomate en citant d’un côté Dumas, Jules Verne, Saint-Exupéry, Victor Hugo et Stendhal, de l’autre Tolstoï, Gogol, Dostoïevski et Tchekhov.
Le maire en profite pour rappeler que le jumelage avec Saint-Pétersbourg doit se renforcer. Et Romain Slocombe, pour glisser que son grand-père maternel a espionné pour le compte de Lénine dans les années vingt. Lauréat du Ville de Nice Nice-Matin (lire par ailleurs), l’auteur de Monsieur le commandant surfe sur le vague à l’âme slave comme Emmanuelle Béart l’avait fait avant lui en évoquant, la veille à Cimiez, le sang russe qui coule dans ses veines.
Les écrivains de Saint Saint-Pétersbourg sont à l'honneur. « Pour un Russe, être à Nice, c’est déjà la joie », se réjouit Alexandre Orlov, ambassadeur de la Fédération de Russie en France. Cette joie est d’autant plus grande que la littérature slave est au cœur de cette dix-septième édition. « Les Russes et les Français ont grandi avec les mêmes livres », souligne le diplomate en citant d’un côté Dumas, Jules Verne, Saint-Exupéry, Victor Hugo et Stendhal, de l’autre Tolstoï, Gogol, Dostoïevski et Tchekhov.
Le maire en profite pour rappeler que le jumelage avec Saint-Pétersbourg doit se renforcer. Et Romain Slocombe, pour glisser que son grand-père maternel a espionné pour le compte de Lénine dans les années vingt. Lauréat du Ville de Nice Nice-Matin (lire par ailleurs), l’auteur de Monsieur le commandant surfe sur le vague à l’âme slave comme Emmanuelle Béart l’avait fait avant lui en évoquant, la veille à Cimiez, le sang russe qui coule dans ses veines.
Traduction pour "Parlons d'orthodoxie" Laurence Guillon
PRAVOSLAVIe i MIR
(L’archevêque Benjamin Fedtchenkov. Photo 1934 )
Le 22 février 1992, furent retrouvées les reliques du saint patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Tikhon.
Depuis 1927, on considérait que le corps du Patriarche ne se trouvait pas dans son tombeau du monastère Donskoï : il avait été soit brûlé pat les tchékistes dans un crématorium, soit enseveli quelque part en secret par des moines. Mais, après avoir passé 67 ans dans une crypte humide, les reliques furent découvertes dans un état de conservation presque parfait.
Le service du Patriarche Tikhon aussi bien que l’apparition de ses reliques eurent lieu dans une période de trouble. La rencontre que décrit le métropolite Benjamin (Fedchenkov), se déroula également dans ce qui était pour lui une période de confusion spirituelle intérieure.
Le songe : la vision que j’ai eue du patriarche Tikhon
D’une façon générale, on ne doit pas croire aux songes. Et les saints pères parlent même particulièrement de la « vertu de ne pas croire aux songes » (le bienheureux Diadorque, dans la « Philocalie »). Mais quelquefois, ils sont de façon évidente crédibles. Je raconterai très brièvement la vision que j’ai eue du patriarche Tikhon.
PRAVOSLAVIe i MIR
(L’archevêque Benjamin Fedtchenkov. Photo 1934 )
Le 22 février 1992, furent retrouvées les reliques du saint patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Tikhon.
Depuis 1927, on considérait que le corps du Patriarche ne se trouvait pas dans son tombeau du monastère Donskoï : il avait été soit brûlé pat les tchékistes dans un crématorium, soit enseveli quelque part en secret par des moines. Mais, après avoir passé 67 ans dans une crypte humide, les reliques furent découvertes dans un état de conservation presque parfait.
Le service du Patriarche Tikhon aussi bien que l’apparition de ses reliques eurent lieu dans une période de trouble. La rencontre que décrit le métropolite Benjamin (Fedchenkov), se déroula également dans ce qui était pour lui une période de confusion spirituelle intérieure.
Le songe : la vision que j’ai eue du patriarche Tikhon
D’une façon générale, on ne doit pas croire aux songes. Et les saints pères parlent même particulièrement de la « vertu de ne pas croire aux songes » (le bienheureux Diadorque, dans la « Philocalie »). Mais quelquefois, ils sont de façon évidente crédibles. Je raconterai très brièvement la vision que j’ai eue du patriarche Tikhon.
Un centre de la science et de la culture russe ouvrira prochainement ses portes à Bethléem, a annoncé lundi Sergueï Stepachine, président de la Société impériale orthodoxe de Palestine."L'inauguration solennelle du centre aura lieu en juin", a déclaré M. Stepachine lors d'une réunion de la Société.La construction du centre a été financée par la compagnie pétrolière Russneft et personnellement par son PDG Mikhaïl Goutseriev.
Situé non loin de l'endroit où Jésus-Christ est venu au monde, le centre de la science et de la culture russe abritera une école, des cours de russe et des espaces conçus pour des manifestations culturelles.
Situé non loin de l'endroit où Jésus-Christ est venu au monde, le centre de la science et de la culture russe abritera une école, des cours de russe et des espaces conçus pour des manifestations culturelles.
Tiré du livre de l’archimandrite Tikhon Chevkounov « Les saints, des hommes comme les autres »
Proposé et traduit par Elena Tastevin
Il était une fois en Ancien Egypte un moine qui devint ami avec un simple paysan. Un jour le paysan dit au moine : « Moi aussi, je vénère Dieu qui a créé ce monde ! Chaque jour je mets du lait de chèvre dans une gamelle et je la pose sous un palmier. La nuit Dieu vient et boit mon lait. Et Il l’aime bien puisqu’il n’en a jamais laissé une goutte ».
Le moine ne put s’empêcher de rire.
D’un air débonnaire il expliqua à son ami que Dieu n’a pas besoin de lait de chèvre. Mais le paysan insistait. Et le moine proposa d’observer à la dérobée ce qui se passait avec le lait dès qu’il était déposé.La nuit tombée, le moine et le paysan se cachèrent et au clair de lune ils virent qu’un petit renard s’approcha furtivement du palmier et but tout le lait.
Proposé et traduit par Elena Tastevin
Il était une fois en Ancien Egypte un moine qui devint ami avec un simple paysan. Un jour le paysan dit au moine : « Moi aussi, je vénère Dieu qui a créé ce monde ! Chaque jour je mets du lait de chèvre dans une gamelle et je la pose sous un palmier. La nuit Dieu vient et boit mon lait. Et Il l’aime bien puisqu’il n’en a jamais laissé une goutte ».
Le moine ne put s’empêcher de rire.
D’un air débonnaire il expliqua à son ami que Dieu n’a pas besoin de lait de chèvre. Mais le paysan insistait. Et le moine proposa d’observer à la dérobée ce qui se passait avec le lait dès qu’il était déposé.La nuit tombée, le moine et le paysan se cachèrent et au clair de lune ils virent qu’un petit renard s’approcha furtivement du palmier et but tout le lait.
Cyril Semenoff-Tian-Chansky
L’ensemble décoratif unique créé par D. S. Stelletsky en 1925-1927 à Saint-Serge n’est à ce jour ni classé ni inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. En revanche, à des degrés divers, quatre personnes morales ont mission à conserver le mieux possible ce trésor artistique et spirituel de l’émigration russe. Ce sont l’Association Cultuelle Saint-Serge (c’est-à-dire la paroisse), l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge, dont l’Archevêque Gabriel en est le recteur, la S.A.R.L. Immobilière Saint-Serge, propriétaire de l’ensemble des terrains, dont l’Archevêché a la part majoritaire, l’Association pour le Maintien et l’Entretien de l’Institut de Théologie Orthodoxe (A.M.E.I.TO.), présidée par l’Archevêque Gabriel.
L’ensemble décoratif unique créé par D. S. Stelletsky en 1925-1927 à Saint-Serge n’est à ce jour ni classé ni inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. En revanche, à des degrés divers, quatre personnes morales ont mission à conserver le mieux possible ce trésor artistique et spirituel de l’émigration russe. Ce sont l’Association Cultuelle Saint-Serge (c’est-à-dire la paroisse), l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge, dont l’Archevêque Gabriel en est le recteur, la S.A.R.L. Immobilière Saint-Serge, propriétaire de l’ensemble des terrains, dont l’Archevêché a la part majoritaire, l’Association pour le Maintien et l’Entretien de l’Institut de Théologie Orthodoxe (A.M.E.I.TO.), présidée par l’Archevêque Gabriel.
V.G.
"Il me paraît important que les croyants en Roumanie aillent le voir et en jugent après l’avoir vu."Prenant pour thème un sujet difficile, le film suscite des réactions très diversifiées dont je propose un florilège:
Exigeant et sans concession
Par Camille Esnault
Avec Au-delà des Collines, Cristian Mungiu nous plonge dans le quotidien d’un monastère roumain Orthodoxe. Il nous met à l’épreuve en nous faisant endurer le poids du quotidien de ces nonnes et montre ainsi la haute exigence qu’il met dans son cinéma, qui représente la vie, sans concession, sans artifice.
Mungiu revient à Cannes après avoir remporté la Palme d’or en 2007 pour son "4 mois, 3 semaines, 2 jours", portrait terrible d’une femme obligée d’avorter illicitement sous le régime de Ceausescu. Cette fois dans Au-delà des Collines, il nous raconte l’histoire d’une jeune fille qui revient dans son pays natal, après avoir passé quelques années en Allemagne et découvre que son amie la plus chère à son cœur, l’a remplacée par Dieu.
C’est bien d’amour qu’il s’agit dans le film de Mungiu, d’amour terrestre pour Alina, qui se meurt sans Voichita et d’amour céleste pour Voichita, qui ne peut aimer personne d’autre si elle veut ouvrir son cœur à Dieu. Mungiu nous montre dans les deux cas auxquels extrémités, auxquels abandons de soi, l’être humain est prêt à aller par amour. Alina donne tout ce qu’elle a, oublie tout ce en quoi elle croit et sacrifie sa liberté, jusqu’à sa vie pour Voichita. Elle a renoncé à tout autre amour, à tout autre désir et liberté de penser pour tromper la solitude aux côtés de Dieu et pouvoir prononcer « papa » et « maman », mots qu’elle n’a jamais pu dire étant enfant. Les deux êtres ne sont jamais irréconciliables, elles ne cessent de se séparer pour toujours se retrouver jusque dans un dernier sourire presque divin.
"Il me paraît important que les croyants en Roumanie aillent le voir et en jugent après l’avoir vu."Prenant pour thème un sujet difficile, le film suscite des réactions très diversifiées dont je propose un florilège:
Exigeant et sans concession
Par Camille Esnault
Avec Au-delà des Collines, Cristian Mungiu nous plonge dans le quotidien d’un monastère roumain Orthodoxe. Il nous met à l’épreuve en nous faisant endurer le poids du quotidien de ces nonnes et montre ainsi la haute exigence qu’il met dans son cinéma, qui représente la vie, sans concession, sans artifice.
Mungiu revient à Cannes après avoir remporté la Palme d’or en 2007 pour son "4 mois, 3 semaines, 2 jours", portrait terrible d’une femme obligée d’avorter illicitement sous le régime de Ceausescu. Cette fois dans Au-delà des Collines, il nous raconte l’histoire d’une jeune fille qui revient dans son pays natal, après avoir passé quelques années en Allemagne et découvre que son amie la plus chère à son cœur, l’a remplacée par Dieu.
C’est bien d’amour qu’il s’agit dans le film de Mungiu, d’amour terrestre pour Alina, qui se meurt sans Voichita et d’amour céleste pour Voichita, qui ne peut aimer personne d’autre si elle veut ouvrir son cœur à Dieu. Mungiu nous montre dans les deux cas auxquels extrémités, auxquels abandons de soi, l’être humain est prêt à aller par amour. Alina donne tout ce qu’elle a, oublie tout ce en quoi elle croit et sacrifie sa liberté, jusqu’à sa vie pour Voichita. Elle a renoncé à tout autre amour, à tout autre désir et liberté de penser pour tromper la solitude aux côtés de Dieu et pouvoir prononcer « papa » et « maman », mots qu’elle n’a jamais pu dire étant enfant. Les deux êtres ne sont jamais irréconciliables, elles ne cessent de se séparer pour toujours se retrouver jusque dans un dernier sourire presque divin.
Vient de paraître aux éditions du Cerf: "Prendre soin de l'autre - Une vision chrétienne de la communication" (160 pages, site dédié).par le p. Christophe Levalois
Texte de présentation de la 4ème de couverture:
" Quel peut être l’apport de la tradition chrétienne à la communication aujourd’hui ? Alors que les interrogations sur la « société de communication » se multiplient, ce livre invite à puiser dans la tradition chrétienne pour apporter une vision en mesure de répondre aux défis actuels dans ce domaine. Après avoir examiné les réflexions et les pratiques des trois grandes confessions chrétiennes, il pose les grandes lignes d’une vision théologique de la communication à partir des Ecritures, mais aussi des écrits des Pères de l’Eglise et de la conception chrétienne de la personne.
Cet ouvrage apporte, pour la première fois, un éclairage sur la compréhension de cette question au sein des Eglises orthodoxes et sur les actions entreprises par celles-ci.
Texte de présentation de la 4ème de couverture:
" Quel peut être l’apport de la tradition chrétienne à la communication aujourd’hui ? Alors que les interrogations sur la « société de communication » se multiplient, ce livre invite à puiser dans la tradition chrétienne pour apporter une vision en mesure de répondre aux défis actuels dans ce domaine. Après avoir examiné les réflexions et les pratiques des trois grandes confessions chrétiennes, il pose les grandes lignes d’une vision théologique de la communication à partir des Ecritures, mais aussi des écrits des Pères de l’Eglise et de la conception chrétienne de la personne.
Cet ouvrage apporte, pour la première fois, un éclairage sur la compréhension de cette question au sein des Eglises orthodoxes et sur les actions entreprises par celles-ci.
Traduction pour "Parlons d'orthodoxie" Elena Tastevin
Le 3 mai 2012 l’Eglise Orthodoxe russe a signé une convention de coopération avec le Ministère de la culture de la Fédération de Russie. .
Le document a été signé par le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie et le ministre de la culture M. Alexandre Avdeev.
Avant la signature le Patriarche a présenté des éléments clés de la coopération de l’Eglise et du ministère de la culture de la FR.
« Je voudrais remercier M.Avdeev, ministre de la culture de la Fédération de Russie, pour cette coopération et lui souhaiter de grands succès dans ses activités pour le bien de notre Patrie. Les années que nous avons traversées ensemble, vous comme ministre de la culture, moi comme Patriarche, sont marquées par un développement considérable des relations entre la culture et l’Eglise. Je le mets non seulement sur le compte de la direction des deux côtés mais plutôt sur le grand nombre de personnes soucieux du sort de notre Patrie. En effet, la vie spirituelle et la vie culturelle de notre peuple est à la base de toute activité humaine . Ni nation, ni peuple, ni Etat ne peuvent exister sans fondement spirituel et culturel.
Le 3 mai 2012 l’Eglise Orthodoxe russe a signé une convention de coopération avec le Ministère de la culture de la Fédération de Russie. .
Le document a été signé par le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie et le ministre de la culture M. Alexandre Avdeev.
Avant la signature le Patriarche a présenté des éléments clés de la coopération de l’Eglise et du ministère de la culture de la FR.
« Je voudrais remercier M.Avdeev, ministre de la culture de la Fédération de Russie, pour cette coopération et lui souhaiter de grands succès dans ses activités pour le bien de notre Patrie. Les années que nous avons traversées ensemble, vous comme ministre de la culture, moi comme Patriarche, sont marquées par un développement considérable des relations entre la culture et l’Eglise. Je le mets non seulement sur le compte de la direction des deux côtés mais plutôt sur le grand nombre de personnes soucieux du sort de notre Patrie. En effet, la vie spirituelle et la vie culturelle de notre peuple est à la base de toute activité humaine . Ni nation, ni peuple, ni Etat ne peuvent exister sans fondement spirituel et culturel.
Par l’archiprêtre Raphaël KARELINE, théologien
On dit communément que l’Histoire se renouvelle. Les processus que nous observons aujourd’hui ont leurs analogies dans le passé. Nous aimerions dresser un parallèle entre ce qu’était l’intelligentsia de l’empire russe dans les années pré-révolutionnaires et ce que représentait sa religiosité, avec le cours actuel de l’Histoire. Au début du XX ème siècle, la majorité des représentants de l’intelligentsia s’estimaient traditionnellement chrétiens. Ils exprimaient habituellement leur appartenance au christianisme par des phrases comme :
« Le christianisme est un enseignement noble ; il est porteur d’un idéal élevé ; c’est une excellente voie de perfectionnement de soi-même, etc. Et en même temps, parmi les intellectuels, s’enracinait un éloignement et une froide indifférence envers l’Orthodoxie, de même qu’une hostilité organique, à première vue incompréhensible, envers l’Eglise. L’intellectuel qui s’estimait chrétien, disait : J’ai ma propre approche de la religion, j’adhère à un christianisme délivré de ses superstitions, je ne prosternerai pas mon front jusqu’à terre, - je possède en moi mon propre christianisme.L’intelligentsia de cette époque était remarquable par sa large érudition, et il n’en est que plus étrange, qu’elle manifestait envers l’Orthodoxie, une stupéfiante ignorance, un orgueil de caste et un préjugé pétrifié.
On dit communément que l’Histoire se renouvelle. Les processus que nous observons aujourd’hui ont leurs analogies dans le passé. Nous aimerions dresser un parallèle entre ce qu’était l’intelligentsia de l’empire russe dans les années pré-révolutionnaires et ce que représentait sa religiosité, avec le cours actuel de l’Histoire. Au début du XX ème siècle, la majorité des représentants de l’intelligentsia s’estimaient traditionnellement chrétiens. Ils exprimaient habituellement leur appartenance au christianisme par des phrases comme :
« Le christianisme est un enseignement noble ; il est porteur d’un idéal élevé ; c’est une excellente voie de perfectionnement de soi-même, etc. Et en même temps, parmi les intellectuels, s’enracinait un éloignement et une froide indifférence envers l’Orthodoxie, de même qu’une hostilité organique, à première vue incompréhensible, envers l’Eglise. L’intellectuel qui s’estimait chrétien, disait : J’ai ma propre approche de la religion, j’adhère à un christianisme délivré de ses superstitions, je ne prosternerai pas mon front jusqu’à terre, - je possède en moi mon propre christianisme.L’intelligentsia de cette époque était remarquable par sa large érudition, et il n’en est que plus étrange, qu’elle manifestait envers l’Orthodoxie, une stupéfiante ignorance, un orgueil de caste et un préjugé pétrifié.
Prix Nobel en 1958, considéré comme un très grand poète en Russie dès les années 1920, l'écrivain doit sa célébrité mondiale à son chef-d'œuvre, Le Docteur Jivago. Ce roman unique livre le plus puissant tableau des bouleversements et des violences de la Russie des premières décennies du XXe siècle
Cette introduction ouvre un excellent article de Jean Montenot (*), dans "l'Expresse Culture". Il y dévoile bien la profondeur et la complexité de l'œuvre de Boris Pasternak sans oublier son côté profondément religieux.
Jean Montenot
A l'ère soviétique, les Russes le tenaient pour l'un de leurs plus grands poètes. Même quand ses vers paraissaient sibyllins ou quand l'originalité de ses images les déconcertait, leur "oreille" ne les trompait pas. En Occident, hormis quelques férus de poésie -et ceux qui se souvenaient de la forte impression qu'il fit en tant que membre de la délégation soviétique dépêchée à Paris au Congrès des écrivains contre le fascisme (juin 1935), sa notoriété fut -elle l'est encore- liée à un seul livre: Le Docteur Jivago, un grand roman longtemps inconnu des Russes -et pour cause, puisqu'il n'a été édité, hormis quelques samizdats, qu'en 1988!
Cette introduction ouvre un excellent article de Jean Montenot (*), dans "l'Expresse Culture". Il y dévoile bien la profondeur et la complexité de l'œuvre de Boris Pasternak sans oublier son côté profondément religieux.
Jean Montenot
A l'ère soviétique, les Russes le tenaient pour l'un de leurs plus grands poètes. Même quand ses vers paraissaient sibyllins ou quand l'originalité de ses images les déconcertait, leur "oreille" ne les trompait pas. En Occident, hormis quelques férus de poésie -et ceux qui se souvenaient de la forte impression qu'il fit en tant que membre de la délégation soviétique dépêchée à Paris au Congrès des écrivains contre le fascisme (juin 1935), sa notoriété fut -elle l'est encore- liée à un seul livre: Le Docteur Jivago, un grand roman longtemps inconnu des Russes -et pour cause, puisqu'il n'a été édité, hormis quelques samizdats, qu'en 1988!
"P.O." a récemment publié le récit de la visite effectuée par Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, qui a vénéré les reliques du juste prêtre Alexis d’Ugine, canonisé par le patriarcat de Constantinople. Le texte qui suit raconte la vie de la communauté d'Ugine au cours des dernières décennies (Traduction V.Golovanow)
* * *
2000 Russes viennent à Ugine
Le 13 septembre 1923, Ivan Tistchenko, un cosaque de la stanitsa d’Ouroubskaïa au Kouban, arrive sur le quai de la gare d’Ugine en Savoie. Il a vingt-quatre ans. Il ne sait pas que 2500 autres Russes vont le suivre. Il ne sait pas qu’il va travailler aux aciéries d’Ugine jusqu’à sa retraite, s’y marier trois fois et mourir en 1990 à l’age de 91 ans. Il s’est enrôlé dans l’armée des cosaques du Kouban puis rejoindra l’armée blanche et la suivra dans sa retraite en Crimée.
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2000 Russes viennent à Ugine
Le 13 septembre 1923, Ivan Tistchenko, un cosaque de la stanitsa d’Ouroubskaïa au Kouban, arrive sur le quai de la gare d’Ugine en Savoie. Il a vingt-quatre ans. Il ne sait pas que 2500 autres Russes vont le suivre. Il ne sait pas qu’il va travailler aux aciéries d’Ugine jusqu’à sa retraite, s’y marier trois fois et mourir en 1990 à l’age de 91 ans. Il s’est enrôlé dans l’armée des cosaques du Kouban puis rejoindra l’armée blanche et la suivra dans sa retraite en Crimée.
p. Serge MODEL
Van der MENSBRUGGHE, Albert, en religion Maur, puis Alexis, ecclésiastique et théologien, moine bénédictin puis orthodoxe, évêque orthodoxe en France, Amérique et Allemagne, né à Saint-Nicolas-Waes le 9 juillet 1899, décédé à Düsseldorf (Allemagne) le 26 mai 1980.
Savant théologien, spécialiste reconnu des liturgies anciennes, Mgr Alexis van der Mensbrugghe fut également, aux dires de ses contemporains, une personnalité complexe, ce dont témoigne sans doute un parcours ecclésiastique peu rectiligne.
Celui qui deviendra, à la fin de sa vie, archevêque orthodoxe en Allemagne, naît dans une vieille famille catholique flamande qui comptait, depuis des générations, de nombreuses vocations ecclésiastiques et religieuses : deux cousins évêques, deux oncles et trois frères prêtres, ainsi que trois soeurs religieuses entourent directement Albert van der Mensbrugghe. Plus tard, l’un de ses neveux deviendra moine à la Grande Chartreuse, et une nièce, soeur de charité au Congo. Cela n’étonne donc personne qu’au sortir de ses humanités gréco-latines, effectuées de 1911 à 1917 au fameux Collège Sainte-Barbe à Gand – pépinière de tant de personnalités artistiques, culturelles ou politiques –, le fils d’Émile van der Mensbrugghe et de Maria Verbiest choisisse également la voie religieuse.
Van der MENSBRUGGHE, Albert, en religion Maur, puis Alexis, ecclésiastique et théologien, moine bénédictin puis orthodoxe, évêque orthodoxe en France, Amérique et Allemagne, né à Saint-Nicolas-Waes le 9 juillet 1899, décédé à Düsseldorf (Allemagne) le 26 mai 1980.
Savant théologien, spécialiste reconnu des liturgies anciennes, Mgr Alexis van der Mensbrugghe fut également, aux dires de ses contemporains, une personnalité complexe, ce dont témoigne sans doute un parcours ecclésiastique peu rectiligne.
Celui qui deviendra, à la fin de sa vie, archevêque orthodoxe en Allemagne, naît dans une vieille famille catholique flamande qui comptait, depuis des générations, de nombreuses vocations ecclésiastiques et religieuses : deux cousins évêques, deux oncles et trois frères prêtres, ainsi que trois soeurs religieuses entourent directement Albert van der Mensbrugghe. Plus tard, l’un de ses neveux deviendra moine à la Grande Chartreuse, et une nièce, soeur de charité au Congo. Cela n’étonne donc personne qu’au sortir de ses humanités gréco-latines, effectuées de 1911 à 1917 au fameux Collège Sainte-Barbe à Gand – pépinière de tant de personnalités artistiques, culturelles ou politiques –, le fils d’Émile van der Mensbrugghe et de Maria Verbiest choisisse également la voie religieuse.
Le 17 avril 2012, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou a participé à la Conférence internationale intitulée « Lectures stolypiniennes. Les voies de la modernisation en Russie : de Stolypine à nos jours ». La conférence avait lieu à l’Académie russe de l’économie nationale et du service d’état près le Président de la Fédération de Russie à Moscou. L’évènement était organisé par le Ministère du développement économique russe et du service d’état et la Fondation d’études du patrimoine de P. A. Stolypine.
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