Plateforme libre de discussion
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Cet ouvrage se fonde sur les révélations trinitaires de la bible ainsi que sur l’œuvre des Pères de l’Eglise. Il est l’œuvre du professeur de théologie dogmatique et en même temps du prêtre et du pasteur qu’est le père Boris.
L’auteur est l’un des représentants de l’école théologique de Paris. Il considère que le mystère trinitaire est l’alpha et l’oméga de toute réflexion sur Dieu, la nature Divine et les énergies.
L’auteur y exprime sa vision des aspects les plus complexes de la théologie trinitaire. L’ouvrage présente un grand intérêt pour les étudiants en théologie et les universités laïques ainsi que pour l’ensemble des lecteurs orthodoxes.
Protopresbytre Boris Bobrinskoy Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge
L’auteur est l’un des représentants de l’école théologique de Paris. Il considère que le mystère trinitaire est l’alpha et l’oméga de toute réflexion sur Dieu, la nature Divine et les énergies.
L’auteur y exprime sa vision des aspects les plus complexes de la théologie trinitaire. L’ouvrage présente un grand intérêt pour les étudiants en théologie et les universités laïques ainsi que pour l’ensemble des lecteurs orthodoxes.
Protopresbytre Boris Bobrinskoy Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 31 Juillet 2013 à 12:03
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Le Patriarche de Moscou Cyrille, a déclaré que l'acte de foi des femmes orthodoxes à l'époque soviétique est un exploit comparable, relaté dans les Evangiles, à celui des femmes myrrhophores qui n’ont pas abandonné le Christ dans sa souffrance et la mort.
"Pourquoi l'Eglise célèbre ainsi les femmes myrrhophores? Parce que, lorsqu’advinrent les moments terribles des tortures infligées au Sauveur, et ensuite, de sa crucifixion, les apôtres, qui avaient été témoins de ses plus grands miracles, dont la résurrection, au quatrième jour, de Lazare, ont fui, dans la terreur. L’instinct animal, de survie a tout éclipsé. Alors que les faibles femmes myrrhophores - celles qui sont toujours restées dans l'ombre – n’ont pas abandonné le Sauveur », a dit au cours de son homélie le Patriarche Cyrille après la Divine Liturgie au monastère de Novo-Tikhvine d'Ekaterinbourg.
"Elles sont montées avec lui au Golgotha, Elles se sont tenues au pied de Sa croix, sans aucune crainte de persécution, et même la peur de la mort n’a pu détruire leur amour pour le Sauveur et leur dévotion pour lui", - a-t-il ajouté.
"Pourquoi l'Eglise célèbre ainsi les femmes myrrhophores? Parce que, lorsqu’advinrent les moments terribles des tortures infligées au Sauveur, et ensuite, de sa crucifixion, les apôtres, qui avaient été témoins de ses plus grands miracles, dont la résurrection, au quatrième jour, de Lazare, ont fui, dans la terreur. L’instinct animal, de survie a tout éclipsé. Alors que les faibles femmes myrrhophores - celles qui sont toujours restées dans l'ombre – n’ont pas abandonné le Sauveur », a dit au cours de son homélie le Patriarche Cyrille après la Divine Liturgie au monastère de Novo-Tikhvine d'Ekaterinbourg.
"Elles sont montées avec lui au Golgotha, Elles se sont tenues au pied de Sa croix, sans aucune crainte de persécution, et même la peur de la mort n’a pu détruire leur amour pour le Sauveur et leur dévotion pour lui", - a-t-il ajouté.
Quelques questions modernes au sujet d'une pratique ancienne
Dans l'Église orthodoxe aujourd'hui, on peut noter une très graaade variété dans la pratique de la confession. Un colloque récent1 a montré que la compréhension de la confession pouvait varier d'un endroit à un autre. Les différences dans la pratique de la confession, qui est très ancienne, posent plusieurs questions à l'homme moderne :
1. Où la confession doit-elle avoir lieu? Dans une église, dans une pièce? Devant une icône, ou devant la croix et l'évangile? Le pénitent doit-il se tenir debout, s'agenouiller ou s'asseoir? Par exemple, de nos jours, dans les paroisses russes et ukrainiennes, le prêtre reçoit les confessions à l'église, et le pénitent est généralement agenouillé, alors qu’en Grèce, il est commun de recevoir les confessions dans un bureau alors que le pénitent est assis.
2. Quelle prière « d'absolution » utiliser? L'Euchologe byzantin en contient un grand nombre. Certains utilisent une formule déprécative (« Que Dieu te pardonne... »), alors que d'autres emploient une formule indicative « Je te pardonne et t'absous »), comme celle que l'on trouve dans le Trebnik de Pierre Moghila.
3. La confession est-elle optionnelle ou obligatoire? Est-il nécessaire de se confesser chaque fois que l'on se prépare à communier, ou doit-on s'approcher du mystère de la confession seulement lorsque l'on a conscience d'avoir quelque chose à confesser? La confession est-elle une pratique normale, à exercer de manière régulière, ou est-elle plutôt un événement extraordinaire, lié à un moment de crise? Est-elle une nécessité, comme un bain froid, ou plutôt une occasion, un moment où l'on peut faire l'expérience de la grâce divine? Un jour, un prêtre voulut obliger un vieux paroissien grec à venir se confesser. Le vieillard se fâcha et dit au prêtre : « Mon père, je suis marié depuis plus de cinquante ans, et je n'ai jamais commis d'adultère. Je n'ai donc rien à confesser! »
Dans l'Église orthodoxe aujourd'hui, on peut noter une très graaade variété dans la pratique de la confession. Un colloque récent1 a montré que la compréhension de la confession pouvait varier d'un endroit à un autre. Les différences dans la pratique de la confession, qui est très ancienne, posent plusieurs questions à l'homme moderne :
1. Où la confession doit-elle avoir lieu? Dans une église, dans une pièce? Devant une icône, ou devant la croix et l'évangile? Le pénitent doit-il se tenir debout, s'agenouiller ou s'asseoir? Par exemple, de nos jours, dans les paroisses russes et ukrainiennes, le prêtre reçoit les confessions à l'église, et le pénitent est généralement agenouillé, alors qu’en Grèce, il est commun de recevoir les confessions dans un bureau alors que le pénitent est assis.
2. Quelle prière « d'absolution » utiliser? L'Euchologe byzantin en contient un grand nombre. Certains utilisent une formule déprécative (« Que Dieu te pardonne... »), alors que d'autres emploient une formule indicative « Je te pardonne et t'absous »), comme celle que l'on trouve dans le Trebnik de Pierre Moghila.
3. La confession est-elle optionnelle ou obligatoire? Est-il nécessaire de se confesser chaque fois que l'on se prépare à communier, ou doit-on s'approcher du mystère de la confession seulement lorsque l'on a conscience d'avoir quelque chose à confesser? La confession est-elle une pratique normale, à exercer de manière régulière, ou est-elle plutôt un événement extraordinaire, lié à un moment de crise? Est-elle une nécessité, comme un bain froid, ou plutôt une occasion, un moment où l'on peut faire l'expérience de la grâce divine? Un jour, un prêtre voulut obliger un vieux paroissien grec à venir se confesser. Le vieillard se fâcha et dit au prêtre : « Mon père, je suis marié depuis plus de cinquante ans, et je n'ai jamais commis d'adultère. Je n'ai donc rien à confesser! »
Claude LOPEZ-GINISTY
Depuis que la Roumanie est devenue un pays libre bon nombre de ses saints des prisons viennent à la lumière et sont honorés par les fidèles.
Valériou Gafencou est né le 24 Décembre 1921, dans la partie nord de la Roumanie, près de la frontière russe à cette époque. Ses parents étaient tous deux chrétiens orthodoxes actifs. Son père devait être déporté en Sibérie par les Russes en 1940 pour son activité pro roumaine. Quand il était au lycée, Valériou rejoint une organisation de jeunesse orthodoxe appelée les confréries de la Croix, et, lorsque cela est devenu illégal au cours de la seconde guerre mondiale, il fut arrêté et condamné à 25 ans de travaux forcés. Il n'avait que 20 ans et, lors de son procès, ses camarades et les enseignants sont venus le défendre, en soulignant son innocence et ses qualités humaines remarquables. Au début, il fut envoyé dans une prison appelée Aiud.
Les premières années furent un temps pour réfléchir à son héritage chrétien. Il allait bientôt s'engager dans une vie de prière, tandis qu’il lisait avidement les Pères de l'Église. Pendant la guerre, bien que la Roumanie avait un régime dictatorial, la vie en prison n'est pas si stricte et quelques droits fondamentaux de l'homme étaient toujours considérés: les prisonniers pouvaient aller à l'église de la prison, se confesser à un prêtre et recevoir la Sainte Communion et aussi se rencontrer les uns avec les autres et lire des livres de leur choix.Donc, Valériou a beaucoup lu: la Sainte Bible, les quatre premiers volumes de la Philocalie (qui venaient d'être traduits en roumain par une autre sainte figure de l'église, le Père Dumitru Staniloe, qui devait également rencontrer les prisons communistes quelques années plus tard) et d'autres Pères de l'Église.
Depuis que la Roumanie est devenue un pays libre bon nombre de ses saints des prisons viennent à la lumière et sont honorés par les fidèles.
Valériou Gafencou est né le 24 Décembre 1921, dans la partie nord de la Roumanie, près de la frontière russe à cette époque. Ses parents étaient tous deux chrétiens orthodoxes actifs. Son père devait être déporté en Sibérie par les Russes en 1940 pour son activité pro roumaine. Quand il était au lycée, Valériou rejoint une organisation de jeunesse orthodoxe appelée les confréries de la Croix, et, lorsque cela est devenu illégal au cours de la seconde guerre mondiale, il fut arrêté et condamné à 25 ans de travaux forcés. Il n'avait que 20 ans et, lors de son procès, ses camarades et les enseignants sont venus le défendre, en soulignant son innocence et ses qualités humaines remarquables. Au début, il fut envoyé dans une prison appelée Aiud.
Les premières années furent un temps pour réfléchir à son héritage chrétien. Il allait bientôt s'engager dans une vie de prière, tandis qu’il lisait avidement les Pères de l'Église. Pendant la guerre, bien que la Roumanie avait un régime dictatorial, la vie en prison n'est pas si stricte et quelques droits fondamentaux de l'homme étaient toujours considérés: les prisonniers pouvaient aller à l'église de la prison, se confesser à un prêtre et recevoir la Sainte Communion et aussi se rencontrer les uns avec les autres et lire des livres de leur choix.Donc, Valériou a beaucoup lu: la Sainte Bible, les quatre premiers volumes de la Philocalie (qui venaient d'être traduits en roumain par une autre sainte figure de l'église, le Père Dumitru Staniloe, qui devait également rencontrer les prisons communistes quelques années plus tard) et d'autres Pères de l'Église.
LES DEUX SIGNIFICATIONS DE LA COMMUNION
De toutes les règles liturgiques concernant le Carême, une surtout est d’importance décisive pour sa compréhension. Étant particulière à l’Orthodoxie, elle se trouve être une clé qui introduit à sa tradition liturgique. Cette règle est celle qui interdit la célébration de la Divine Liturgie les jours de semaine en Carême. Les rubriques sont claires : en aucune circonstance on ne peut célébrer la Divine Liturgie du lundi au vendredi en Carême, sauf une exception : la Fête de l’Annonciation, si elle tombe une de ces jours-là. Les mercredis et vendredis, cependant, un office de communion est prescrit le soir ; on l’appelle Liturgie des Présanctifiés.[...] Il est important d’expliquer plus en détail le sens de cette règle, qui transcende le cadre du Carême et éclaire le tradition liturgique orthodoxe toute entière.
De toutes les règles liturgiques concernant le Carême, une surtout est d’importance décisive pour sa compréhension. Étant particulière à l’Orthodoxie, elle se trouve être une clé qui introduit à sa tradition liturgique. Cette règle est celle qui interdit la célébration de la Divine Liturgie les jours de semaine en Carême. Les rubriques sont claires : en aucune circonstance on ne peut célébrer la Divine Liturgie du lundi au vendredi en Carême, sauf une exception : la Fête de l’Annonciation, si elle tombe une de ces jours-là. Les mercredis et vendredis, cependant, un office de communion est prescrit le soir ; on l’appelle Liturgie des Présanctifiés.[...] Il est important d’expliquer plus en détail le sens de cette règle, qui transcende le cadre du Carême et éclaire le tradition liturgique orthodoxe toute entière.
Abba Poemen dit qu’un frère demanda à abba Moïse comment quelqu’un peut se considérer comme mort envers son prochain. Et le vieillard lui dit : « Si l’homme ne met pas dans son cœur qu’il est déjà depuis trois jours dans le cercueil, il n’atteint pas à cette parole»
On disait d’abba Moïse à Scété que lorsqu’il se disposait à aller à Pétra, il fut fatigué en cours de route et se dit à lui-même : « Comment pourrai-je recueillir mon eau ici? » Et une voix vint lui dire : « Va, et ne te soucie de rien. » Il alla donc. Et quelques Pères vinrent le voir et il n’avait qu’une petite bouteille d’eau. Et il la dépensa tout entière à leur faire cuire quelques lentilles. Le vieillard était dans l'affliction. Entrant et sortant de sa cellule, il priait Dieu, et voici qu’un nuage de pluie vint sur Pétra et remplit tous ses récipients. Après cela, les visiteurs dirent au vieillard : « Dis-nous pourquoi tu entrais et sortais. »
Et le vieillard leur dit : « J’étais en procès avec Dieu, disant : tu m’as amené ici, et voici que je n’ai plus d’eau pour abreuver tes serviteurs. C’est pour cette raison que j’entrais et sortais, suppliant Dieu jusqu’à ce qu’il nous envoie de l’eau. »
On disait d’abba Moïse à Scété que lorsqu’il se disposait à aller à Pétra, il fut fatigué en cours de route et se dit à lui-même : « Comment pourrai-je recueillir mon eau ici? » Et une voix vint lui dire : « Va, et ne te soucie de rien. » Il alla donc. Et quelques Pères vinrent le voir et il n’avait qu’une petite bouteille d’eau. Et il la dépensa tout entière à leur faire cuire quelques lentilles. Le vieillard était dans l'affliction. Entrant et sortant de sa cellule, il priait Dieu, et voici qu’un nuage de pluie vint sur Pétra et remplit tous ses récipients. Après cela, les visiteurs dirent au vieillard : « Dis-nous pourquoi tu entrais et sortais. »
Et le vieillard leur dit : « J’étais en procès avec Dieu, disant : tu m’as amené ici, et voici que je n’ai plus d’eau pour abreuver tes serviteurs. C’est pour cette raison que j’entrais et sortais, suppliant Dieu jusqu’à ce qu’il nous envoie de l’eau. »
Un frère vint à Scété chez abba Moïse et lui demanda une parole.
Le vieillard lui dit : « Va, assieds-toi dans ta cellule et ta cellule t’enseignera toutes choses. »
Abba Moïse dit : « L’homme qui fuit ressemble à une grappe de raisins mûris par le soleil, mais celui qui demeure parmi les hommes est comme un raisin vert. »
Le chef de la région entendit parler un jour d’abba Moïse et il vint à Scété pour le voir.
On en informa le vieillard. Il se leva et s’enfuit dans le marais. Et ils le rencontrèrent et lui dirent : « Dis-nous, vieillard, où est la cellule d’abba Moïse. » Il leur dit : « Que voulez-vous de lui? C’est un homme simple d’esprit. » Et le chef alla à l’église et dit aux clercs : « Ayant entendu parler d’abba Moïse, j’étais descendu pour le voir; mais voici qu’un vieillard qui se rendait en Egypte nous a croisés et nous lui avons demandé où est la cellule d’abba Moïse, et il nous a dit : que voulez-vous de lui? C’est un simple d’esprit. » Les clercs entendant cela furent chagrinés et dirent : « Quel genre de vieillard était-ce qui vous a ainsi parlé contre le saint? » Ils dirent : « Un vieillard qui portait de vieux vêtements, grand et noir. » Ils dirent : « C’est lui-même abba Moïse; et c’est pour ne pas vous rencontrer qu’il vous a dit cela. » Très édifié, le chef de la région se retira.
Le vieillard lui dit : « Va, assieds-toi dans ta cellule et ta cellule t’enseignera toutes choses. »
Abba Moïse dit : « L’homme qui fuit ressemble à une grappe de raisins mûris par le soleil, mais celui qui demeure parmi les hommes est comme un raisin vert. »
Le chef de la région entendit parler un jour d’abba Moïse et il vint à Scété pour le voir.
On en informa le vieillard. Il se leva et s’enfuit dans le marais. Et ils le rencontrèrent et lui dirent : « Dis-nous, vieillard, où est la cellule d’abba Moïse. » Il leur dit : « Que voulez-vous de lui? C’est un homme simple d’esprit. » Et le chef alla à l’église et dit aux clercs : « Ayant entendu parler d’abba Moïse, j’étais descendu pour le voir; mais voici qu’un vieillard qui se rendait en Egypte nous a croisés et nous lui avons demandé où est la cellule d’abba Moïse, et il nous a dit : que voulez-vous de lui? C’est un simple d’esprit. » Les clercs entendant cela furent chagrinés et dirent : « Quel genre de vieillard était-ce qui vous a ainsi parlé contre le saint? » Ils dirent : « Un vieillard qui portait de vieux vêtements, grand et noir. » Ils dirent : « C’est lui-même abba Moïse; et c’est pour ne pas vous rencontrer qu’il vous a dit cela. » Très édifié, le chef de la région se retira.
Ce cinquième dimanche du Carême, nous faisons mémoire de notre vénérable Sainte Mère Marie l'Égyptienne.
L'âme quitte une chair jusqu'à l'os amaigrie :
terre, couvre les os, ces restes de Marie.
QUATRIÈME DEGRÉ
13. Étant allé un jour dans un monastère, dont l'abbé était un juge et un pasteur excellent, j'y entendis prononcer un jugement bien terrible. Voici le fait : Pendant que j'étais dans ce monastère, il y arriva un voleur fameux, qui demandait à grands cris de pouvoir y entrer pour embrasser la vie monastique. L'abbé, comme un bon père et un bon médecin, lui ordonna de prendre sept jours pour se reposer, et pour examiner et connaître quels étaient les usages et la manière de vivre du monastère. Ce laps de temps passé, il le fit appeler en particulier auprès de lui, et lui demanda s'il désirait encore de demeurer dans le monastère et d'y vivre selon les règles de la maison. Comme il lui répondit affirmativement avec une candeur et une franchise admirables, l'abbé lui dit qu'il fallait qu'il lui fit une confession entière et bien détaillée des crimes dont il avait souillé sa vie.
L'âme quitte une chair jusqu'à l'os amaigrie :
terre, couvre les os, ces restes de Marie.
QUATRIÈME DEGRÉ
13. Étant allé un jour dans un monastère, dont l'abbé était un juge et un pasteur excellent, j'y entendis prononcer un jugement bien terrible. Voici le fait : Pendant que j'étais dans ce monastère, il y arriva un voleur fameux, qui demandait à grands cris de pouvoir y entrer pour embrasser la vie monastique. L'abbé, comme un bon père et un bon médecin, lui ordonna de prendre sept jours pour se reposer, et pour examiner et connaître quels étaient les usages et la manière de vivre du monastère. Ce laps de temps passé, il le fit appeler en particulier auprès de lui, et lui demanda s'il désirait encore de demeurer dans le monastère et d'y vivre selon les règles de la maison. Comme il lui répondit affirmativement avec une candeur et une franchise admirables, l'abbé lui dit qu'il fallait qu'il lui fit une confession entière et bien détaillée des crimes dont il avait souillé sa vie.
Par Vladimir Lossky, Göttingen 1903–Paris 1958
LA CROIX
La victoire sur la mort et l’enfer est symbolisée par une caverne qui s’ouvre au pied de la Croix, sous le sommet rocailleux du Golgotha, le rocher fendu au moment de la mort du Christ laissant apparaître une tête de mort. C’est le crâne d’Adam qui « d’après la croyance de quelques-uns », dit Saint Jean Chrysostome (1), aurait été enterré sous le Golgotha – « lieu du crâne» (2). Si la tradition iconographique a adopté ce détail venant de sources apocryphes, c’est qu’il servait à faire ressortir le sens dogmatique de l’icône de la Crucifixion : la rédemption du premier Adam par le sang du Christ, nouvel Adam, Dieu qui se fit homme pour sauver le genre humain.
La Croix est à trois traverses – forme qui répond à une tradition très ancienne, considérée comme la plus authentique en Orient, comme en Occident (3) La traverse supérieure correspond au phylactère avec l’inscription indiquant le sujet de la condamnation. La traverse inférieure est un escabeau (le suppedaneum) auquel les pieds du Christ sont cloués avec deux clous.
LA CROIX
La victoire sur la mort et l’enfer est symbolisée par une caverne qui s’ouvre au pied de la Croix, sous le sommet rocailleux du Golgotha, le rocher fendu au moment de la mort du Christ laissant apparaître une tête de mort. C’est le crâne d’Adam qui « d’après la croyance de quelques-uns », dit Saint Jean Chrysostome (1), aurait été enterré sous le Golgotha – « lieu du crâne» (2). Si la tradition iconographique a adopté ce détail venant de sources apocryphes, c’est qu’il servait à faire ressortir le sens dogmatique de l’icône de la Crucifixion : la rédemption du premier Adam par le sang du Christ, nouvel Adam, Dieu qui se fit homme pour sauver le genre humain.
La Croix est à trois traverses – forme qui répond à une tradition très ancienne, considérée comme la plus authentique en Orient, comme en Occident (3) La traverse supérieure correspond au phylactère avec l’inscription indiquant le sujet de la condamnation. La traverse inférieure est un escabeau (le suppedaneum) auquel les pieds du Christ sont cloués avec deux clous.
Par le père Jean Valentin Istrati (prêtre roumain)
Faut-il rappeler que le diable ne dort pas, ne mange pas? Depuis la création du monde il réside dans l’abstinence, n’oublie rien, ne se fatigue jamais et n’a à aucun moment eu l’idée de faire valoir ses droits à la retraite. Il n’est jamais souffrant et il lui arrive guère de mourir. Il n’a en permanence qu’un seul souci : distraire les humains lorsqu’ils font le bien et les faire oublier le salut. Le diable est un théologien fort versé, dans sa haine il connaît par cœur les Saintes Ecritures tout en n’ayant pas la moindre intention de les observer. Voilà des millénaires qu’il perfectionne ses méthodes. Il se sert des gens pour agir ayant recours aux méthodes les plus diverses, il se sert des animaux, des plantes, de la matière, des pensées et des mécanismes, etc. Sa tâche consiste à remplir l’enfer, en y installant des hommes, des créatures de Dieu prédestinées au Royaume éternel de la Lumière.
Faut-il rappeler que le diable ne dort pas, ne mange pas? Depuis la création du monde il réside dans l’abstinence, n’oublie rien, ne se fatigue jamais et n’a à aucun moment eu l’idée de faire valoir ses droits à la retraite. Il n’est jamais souffrant et il lui arrive guère de mourir. Il n’a en permanence qu’un seul souci : distraire les humains lorsqu’ils font le bien et les faire oublier le salut. Le diable est un théologien fort versé, dans sa haine il connaît par cœur les Saintes Ecritures tout en n’ayant pas la moindre intention de les observer. Voilà des millénaires qu’il perfectionne ses méthodes. Il se sert des gens pour agir ayant recours aux méthodes les plus diverses, il se sert des animaux, des plantes, de la matière, des pensées et des mécanismes, etc. Sa tâche consiste à remplir l’enfer, en y installant des hommes, des créatures de Dieu prédestinées au Royaume éternel de la Lumière.
Carême et Ramadan sont des réalités différentes qui, pour l’essentiel, ne peuvent être comparées. Le Ramadan n’est pas le Carême des musulmans et le Carême n’est pas le Ramadan des Chrétiens.
Sans offenser les musulmans, dont le jeûne et les temps de prière peuvent être impressionnants, le Carême chrétien est différent.
Le Carême est préparation à la victoire d’un Dieu fait homme, sur le mal. Le réduire à la pénitence serait erroné ; le Carême n’est pas une simple obéissance à une loi religieuse mais une étape de conversion profonde, par la prière qui nous unit à notre créateur et sauveur. L’extérieur compte peu, c’est notre coeur qui doit changer. C’est un élan d’amour vers Dieu pour répondre à son appel... Il est mort et ressuscité et comme Lui nous passons du détachement (nos privations) à la lumière de Pâques (notre conversion).
Sans offenser les musulmans, dont le jeûne et les temps de prière peuvent être impressionnants, le Carême chrétien est différent.
Le Carême est préparation à la victoire d’un Dieu fait homme, sur le mal. Le réduire à la pénitence serait erroné ; le Carême n’est pas une simple obéissance à une loi religieuse mais une étape de conversion profonde, par la prière qui nous unit à notre créateur et sauveur. L’extérieur compte peu, c’est notre coeur qui doit changer. C’est un élan d’amour vers Dieu pour répondre à son appel... Il est mort et ressuscité et comme Lui nous passons du détachement (nos privations) à la lumière de Pâques (notre conversion).
Né en 1874 Jean Pokrovsky dans la région de Moscou a été exécuté le 26/13 février 1938 au polygone de Boutovo.
Son père était prêtre. En 1897 il termine ses études au séminaire de Moscou et est ordonné. En 1916 le père Jean est nommé recteur de l’église du village de Tchirkino, district de Kolomenskoe. Dans les années trente il est le prieur de plusieurs paroisses de la région de Moscou.
Devient archiprêtre en 1937. Le 27 janvier 1938 le père Jean est arrêté et accusé de mener une "campagne antisoviétique et contre-révolutionnaire".
Il est détenu dans la prison de la ville de Kachyra. Ne se reconnaît pas coupable. Le 21 février 1938 une commission spéciale du NKVD de la région de Moscou le condamne en même temps que la sainte novice et martyre Anna Kornéeva à être fusillé.
Son père était prêtre. En 1897 il termine ses études au séminaire de Moscou et est ordonné. En 1916 le père Jean est nommé recteur de l’église du village de Tchirkino, district de Kolomenskoe. Dans les années trente il est le prieur de plusieurs paroisses de la région de Moscou.
Devient archiprêtre en 1937. Le 27 janvier 1938 le père Jean est arrêté et accusé de mener une "campagne antisoviétique et contre-révolutionnaire".
Il est détenu dans la prison de la ville de Kachyra. Ne se reconnaît pas coupable. Le 21 février 1938 une commission spéciale du NKVD de la région de Moscou le condamne en même temps que la sainte novice et martyre Anna Kornéeva à être fusillé.
SAINTE XENIA DE SAINT-PETERSBOURG - Elle s'endormit dans le Seigneur à l'âge de 71 ans et sa sépulture fut l'objet d'un véritable culte. Le tsar Alexandre III ayant été très gravement atteint lors d'un attentat au 19e siècle attribua sa guérison à sainte Xenia qu'il avait priée.Elle fut canonisée en 1987 par le patriarcat de Moscou.
* * *
YOU Tube 1 et YOU Tube 2
Xénia Grigorievna Pétrova était mariée à un brillant colonel de l'armée impériale, également chantre à la cour, et menait une vie mondaine et aisée au sein de l'aristocratie de la capitale. Le décès subit de son époux, alors qu'elle n'avait que vingt-six ans, la plongea dans un profond désarroi et lui fit réaliser la vanité de tout attachement terrestre. Elle entreprit alors de se libérer de tout ce qui la retenait à la terre pour se mettre en marche vers le Royaume de Dieu par la voie la plus étroite et la plus difficile: la folie pour le Christ.
Elle se consacrait ainsi à la prière pour l'âme de son mari défunt qui est décédé sans les secours de l'Église. Elle avait reçu de Dieu le don de voyance et prédisait la fin des simples mortels. Son comportement changea complètement, et en la voyant distribuer ses biens en dons et en aumônes, ses proches crurent que son deuil lui avait fait perdre la tête. Elle avait revêtu le costume militaire de son mari et ne répondait que lorsqu'on s'adressait à elle avec le nom du défunt. Sans gîte, pieds nus et bientôt revêtue été comme hiver des mêmes haillons bariolés, elle allait par les rues des quartiers pauvres, en s'offrant avec douceur et résignation, à l'image du Christ en Sa Passion, aux moqueries et aux mauvaises farces des garnements.
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YOU Tube 1 et YOU Tube 2
Xénia Grigorievna Pétrova était mariée à un brillant colonel de l'armée impériale, également chantre à la cour, et menait une vie mondaine et aisée au sein de l'aristocratie de la capitale. Le décès subit de son époux, alors qu'elle n'avait que vingt-six ans, la plongea dans un profond désarroi et lui fit réaliser la vanité de tout attachement terrestre. Elle entreprit alors de se libérer de tout ce qui la retenait à la terre pour se mettre en marche vers le Royaume de Dieu par la voie la plus étroite et la plus difficile: la folie pour le Christ.
Elle se consacrait ainsi à la prière pour l'âme de son mari défunt qui est décédé sans les secours de l'Église. Elle avait reçu de Dieu le don de voyance et prédisait la fin des simples mortels. Son comportement changea complètement, et en la voyant distribuer ses biens en dons et en aumônes, ses proches crurent que son deuil lui avait fait perdre la tête. Elle avait revêtu le costume militaire de son mari et ne répondait que lorsqu'on s'adressait à elle avec le nom du défunt. Sans gîte, pieds nus et bientôt revêtue été comme hiver des mêmes haillons bariolés, elle allait par les rues des quartiers pauvres, en s'offrant avec douceur et résignation, à l'image du Christ en Sa Passion, aux moqueries et aux mauvaises farces des garnements.
V.G.
Censure ecclésiastique par laquelle on est retranché de la communion de l'église, Excommunication majeure, Celle qui retranche entièrement de la communion de l'église et de toute communion avec les fidèles. Excommunication mineure, Celle qui interdit seulement l'usage des sacrements…(Dictionnaire de l'Académie française 8ème et dernière édition 1932)
Le débat sur un autre fil montrent une confusion de sens entre les deux types de "peines canoniques" que différencie bien la définition de l'Académie française. Il s'agit pourtant de deux notions bien distinctes qui font confusion à cause de l'usage, à mon sens malheureux, du même mot "excommunication" en français. Je ne connais pas le grec, mais en slavon, les deux notions sont bien distinctes. Je voudrais donc proposer une mise au point et, comme je n’ai pas sous la main les textes de droit canonique, je compte sur les canonistes plus savants qui nous lisent pour corriger mes erreurs éventuelles.
Censure ecclésiastique par laquelle on est retranché de la communion de l'église, Excommunication majeure, Celle qui retranche entièrement de la communion de l'église et de toute communion avec les fidèles. Excommunication mineure, Celle qui interdit seulement l'usage des sacrements…(Dictionnaire de l'Académie française 8ème et dernière édition 1932)
Le débat sur un autre fil montrent une confusion de sens entre les deux types de "peines canoniques" que différencie bien la définition de l'Académie française. Il s'agit pourtant de deux notions bien distinctes qui font confusion à cause de l'usage, à mon sens malheureux, du même mot "excommunication" en français. Je ne connais pas le grec, mais en slavon, les deux notions sont bien distinctes. Je voudrais donc proposer une mise au point et, comme je n’ai pas sous la main les textes de droit canonique, je compte sur les canonistes plus savants qui nous lisent pour corriger mes erreurs éventuelles.
Vladimir Golovanow
Dans une interview au "Tzerkovniy-vestnik" (Церковный Вестник! le père Paul Hondzinski, professeur de théologie à l'Université orthodoxe Saint-Tikhon de Moscou (PSTGU) explique que la théologie russe des XVIII et XIXe siècles doit revenir sur le devant de recherche théologique car elle correspond totalement aux besoins actuels, et ce contrairement à l'opinons de nombre de théologiens du XXe siècle qui la considéraient comme une décadence, une "occidentalisation" servile de la théologie orthodoxe alors que le père Paul considère au contraire que ces théologien russes ont "ecclésialisé" la pensée occidentale comme il dit, c'est-à-dire l'ont ramenée dans l'orthodoxie de l'Eglise.A partir de là il pense que cette tradition théologique peut faire repartir le dialogue œcuménique sur de bonnes bases théologiques, et cette idée est d'autant plus intéressante que c'est le dialogue théologique, dans le cadre de la Commission Foi et Constitution, qui marque les avancées les plus remarquables du mouvement œcuménique. (1)
Dans une interview au "Tzerkovniy-vestnik" (Церковный Вестник! le père Paul Hondzinski, professeur de théologie à l'Université orthodoxe Saint-Tikhon de Moscou (PSTGU) explique que la théologie russe des XVIII et XIXe siècles doit revenir sur le devant de recherche théologique car elle correspond totalement aux besoins actuels, et ce contrairement à l'opinons de nombre de théologiens du XXe siècle qui la considéraient comme une décadence, une "occidentalisation" servile de la théologie orthodoxe alors que le père Paul considère au contraire que ces théologien russes ont "ecclésialisé" la pensée occidentale comme il dit, c'est-à-dire l'ont ramenée dans l'orthodoxie de l'Eglise.A partir de là il pense que cette tradition théologique peut faire repartir le dialogue œcuménique sur de bonnes bases théologiques, et cette idée est d'autant plus intéressante que c'est le dialogue théologique, dans le cadre de la Commission Foi et Constitution, qui marque les avancées les plus remarquables du mouvement œcuménique. (1)
Нomélie prononcée le 18 janvier par le Père Alexandre Siniakov à l'église Saint-Gervais à Paris
Chers frères et soeurs, la tradition chrétienne orientale considère la tour de Babel comme un film négatif de l’Église : j’utilise ce terme dans le sens des photographes. C’est une image inversée de la Pentecôte.
Cette interprétation du récit de la Genèse que nous venons d’entendre est chantée dans le kondakion du dimanche de la Pentecôte : « Quand il a confondu les langues humaines, le Seigneur a dispersé les nations. Mais quand il distribue les langues de feu, il invite tous les hommes à l’unité, pour qu’unanimement nous rendions gloire au très saint Esprit ».
Chers frères et soeurs, la tradition chrétienne orientale considère la tour de Babel comme un film négatif de l’Église : j’utilise ce terme dans le sens des photographes. C’est une image inversée de la Pentecôte.
Cette interprétation du récit de la Genèse que nous venons d’entendre est chantée dans le kondakion du dimanche de la Pentecôte : « Quand il a confondu les langues humaines, le Seigneur a dispersé les nations. Mais quand il distribue les langues de feu, il invite tous les hommes à l’unité, pour qu’unanimement nous rendions gloire au très saint Esprit ».
Bien-aimés dans le Seigneurs pères, frères et sœurs!
La Nativité du Christ est une solennité particulière qui non seulement offre au monde, d'année en année, une joie incomparable, mais accorde aussi à chacun de nous l'occasion de s'arrêter, de faire silence, de réfléchir à notre vie, à son sens et ses objectifs, à les mesurer à ce que le Seigneur nous accorde en cette sainte nuit.
Nous entendons aujourd'hui les paroles évangéliques bien connues: "Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre, bienveillance aux hommes" (Lc 2, 14).
Bienveillance à tous les hommes qui ont vécu et qui vivent actuellement sur la terre.
Bienveillance aux habitants de Bethléem dont aucun n'a laissé entrer dans sa maison deux pèlerins fatigués - Joseph et Marie, un vieillard et une vierge qui était sur le point de mettre au monde un enfant.
La Nativité du Christ est une solennité particulière qui non seulement offre au monde, d'année en année, une joie incomparable, mais accorde aussi à chacun de nous l'occasion de s'arrêter, de faire silence, de réfléchir à notre vie, à son sens et ses objectifs, à les mesurer à ce que le Seigneur nous accorde en cette sainte nuit.
Nous entendons aujourd'hui les paroles évangéliques bien connues: "Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre, bienveillance aux hommes" (Lc 2, 14).
Bienveillance à tous les hommes qui ont vécu et qui vivent actuellement sur la terre.
Bienveillance aux habitants de Bethléem dont aucun n'a laissé entrer dans sa maison deux pèlerins fatigués - Joseph et Marie, un vieillard et une vierge qui était sur le point de mettre au monde un enfant.
Éminents évêques, honorables pères, moines et moniales aimant Dieu, chers frères et sœurs !
La Sainte Eglise célèbre aujourd’hui dans la joie et dans la lumière le mystère de la naissance de Notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ né de la Très Pure Vierge Marie.
Dieu, dans son amour de la création, a été manifesté dans la chair (1Tm 3,16) et a été éprouvé en tout d’une manière semblable, à l’exception du péché (He 4,15). A Bethléem l’Enfant est étendu dans sa crèche, Il est venu afin de sauver le monde de la chute spirituelle et morale, afin de libérer l’homme de la peur de la mort. Le Seigneur nous offre le plus grand de ses dons : Son Amour Divin et la plénitude de Sa vie. En Christ nous devenons susceptibles d’acquérir l’espoir qui triomphe de la peur, d’accéder à la sainteté et à la vie éternelle.
La Sainte Eglise célèbre aujourd’hui dans la joie et dans la lumière le mystère de la naissance de Notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ né de la Très Pure Vierge Marie.
Dieu, dans son amour de la création, a été manifesté dans la chair (1Tm 3,16) et a été éprouvé en tout d’une manière semblable, à l’exception du péché (He 4,15). A Bethléem l’Enfant est étendu dans sa crèche, Il est venu afin de sauver le monde de la chute spirituelle et morale, afin de libérer l’homme de la peur de la mort. Le Seigneur nous offre le plus grand de ses dons : Son Amour Divin et la plénitude de Sa vie. En Christ nous devenons susceptibles d’acquérir l’espoir qui triomphe de la peur, d’accéder à la sainteté et à la vie éternelle.
Le dimanche 23 décembre 2012
La gratitude est-elle naturelle chez les humains?
Lc 17, 12-19: En ce temps-là, lorsque Jésus entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s'arrêtèrent à distance et élevèrent la voix pour lui dire : « Jésus, maître, aie pitié de nous. » Les voyant, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » Or, pendant qu'ils y allaient, ils furent purifiés. L'un d'entre eux, voyant qu'il était guéri, revint en rendant gloire à Dieu à pleine voix. Il se jeta le visage contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce ; or c'était un Samaritain. Alors Jésus dit : « Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés ? Et les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s'est trouvé parmi eux personne pour revenir rendre gloire à Dieu : il n'y a que cet étranger ! » Et il lui dit : « Relève-toi, va. Ta foi t'a sauvé. »
La gratitude est-elle naturelle chez les humains?
Lc 17, 12-19: En ce temps-là, lorsque Jésus entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s'arrêtèrent à distance et élevèrent la voix pour lui dire : « Jésus, maître, aie pitié de nous. » Les voyant, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » Or, pendant qu'ils y allaient, ils furent purifiés. L'un d'entre eux, voyant qu'il était guéri, revint en rendant gloire à Dieu à pleine voix. Il se jeta le visage contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce ; or c'était un Samaritain. Alors Jésus dit : « Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés ? Et les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s'est trouvé parmi eux personne pour revenir rendre gloire à Dieu : il n'y a que cet étranger ! » Et il lui dit : « Relève-toi, va. Ta foi t'a sauvé. »
V.G. Partie 4
Je voudrais diviser notre seconde discussion en deux: parler un peu de la confession en commun des premiers siècles, de la transparence de chacun devant les autres et la responsabilité que tous prenaient les uns pour les autres et comprendre comment nous en sommes arrivés à la forme de confession que nous connaissons depuis quelques centaines d’années; puis confronter ensuite chacun d’entre nous, en commençant pas moi-même, aux grandes figures de l’ancien testament en ce qu’elles sont représentatives de nos péchés communs et en ce qu'elles peuvent nous permettre de nous en délivrer.
La communauté qui était devenue incapable de porter la croix de ses fidèles.
Je vous ai déjà dit que la transparence que l’on pouvait voir dans l'Église primitive n’existe plus aujourd’hui. Pourquoi? Parce qu’à un certain moment, quand l'Église a cessé d’être persécutée, quand il a cessé d’être dangereux d’être chrétien, Elle a accueilli une foule de personnes qui n’auraient jamais osé s’en approcher du temps des persécutions, qui n’auraient jamais osé se déclarer disciples du Christ, témoins du Christ dans un monde qui Lui était hostile. Il est devenu alors impossible de se confesser publiquement comme on le faisait avant; toute tentative aurait eu pour conséquence un rejet de la communauté chrétienne, la suspicion, la curiosité et la haine.
Je voudrais diviser notre seconde discussion en deux: parler un peu de la confession en commun des premiers siècles, de la transparence de chacun devant les autres et la responsabilité que tous prenaient les uns pour les autres et comprendre comment nous en sommes arrivés à la forme de confession que nous connaissons depuis quelques centaines d’années; puis confronter ensuite chacun d’entre nous, en commençant pas moi-même, aux grandes figures de l’ancien testament en ce qu’elles sont représentatives de nos péchés communs et en ce qu'elles peuvent nous permettre de nous en délivrer.
La communauté qui était devenue incapable de porter la croix de ses fidèles.
Je vous ai déjà dit que la transparence que l’on pouvait voir dans l'Église primitive n’existe plus aujourd’hui. Pourquoi? Parce qu’à un certain moment, quand l'Église a cessé d’être persécutée, quand il a cessé d’être dangereux d’être chrétien, Elle a accueilli une foule de personnes qui n’auraient jamais osé s’en approcher du temps des persécutions, qui n’auraient jamais osé se déclarer disciples du Christ, témoins du Christ dans un monde qui Lui était hostile. Il est devenu alors impossible de se confesser publiquement comme on le faisait avant; toute tentative aurait eu pour conséquence un rejet de la communauté chrétienne, la suspicion, la curiosité et la haine.
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