Plateforme libre de discussion
|
De l'Evangile selon saint Matthieu (Mt 22, 1-14): Le Seigneur dit cette parabole : Il en va du Royaume des cieux comme d’un roi qui fit un festin de noces pour son fils. Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités. Mais eux ne voulaient pas venir. Il envoya encore d’autres serviteurs chargés de dire aux invités : « Voici j’ai apprêté mon banquet ; mes taureaux et mes bêtes grasses sont égorgés, tout est prêt, venez aux noces. » Mais eux, sans en tenir compte, s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres, saisissant les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. Le roi se mit en colère ; il envoya ses troupes, fit périr ces assassins et incendia leur ville.
Alors il dit à ses serviteurs : « La noce est prête, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc aux places d’où partent les chemins et convoquez à la noce tous ceux que vous trouverez. » Ces serviteurs s’en allèrent par les chemins et rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, mauvais et bons. Et la salle de noces fut remplie de convives. Entré pour regarder les convives, le roi aperçut là un homme qui ne portait pas de vêtement de noce. « Mon ami, lui dit-il, comment es-tu entré ici sans avoir de vêtement de noce ? » Celui-ci resta muet. Alors le roi dit aux servants : « Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors : là seront les pleurs et les grincements de dents. » Certes, beaucoup sont appelés, mais peu sont élus.
* * *
Alors il dit à ses serviteurs : « La noce est prête, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc aux places d’où partent les chemins et convoquez à la noce tous ceux que vous trouverez. » Ces serviteurs s’en allèrent par les chemins et rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, mauvais et bons. Et la salle de noces fut remplie de convives. Entré pour regarder les convives, le roi aperçut là un homme qui ne portait pas de vêtement de noce. « Mon ami, lui dit-il, comment es-tu entré ici sans avoir de vêtement de noce ? » Celui-ci resta muet. Alors le roi dit aux servants : « Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors : là seront les pleurs et les grincements de dents. » Certes, beaucoup sont appelés, mais peu sont élus.
* * *
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 11 Septembre 2012 à 10:47
|
0 commentaire
|
Permalien
Par Mgr Ambroise (Cantacuzène) de Vevey (*)
"Actuellement, on peut observer que de toutes parts, des attaques sont portées contre l'Église du Christ et le troupeau de Dieu. Quand une lutte ouverte ou des persécutions s'exercent contre l'Eglise, l'ennemi du genre humain est manifeste et l'on voit tout de suite de quel côté il faut se défendre. Le danger s'accroît considérablement quand vient la «douce pression» de l'accommodement progressif à ce monde. Elle s'impose peu à peu, insensiblement, car on ne saurait appeler apostasie aucun élément de cette pression pris séparément, mais la conjonction de ces «détails» révèle soudain combien nous nous éloignons de l'Eglise, si l'on ne demeure constamment vigilant.
"Actuellement, on peut observer que de toutes parts, des attaques sont portées contre l'Église du Christ et le troupeau de Dieu. Quand une lutte ouverte ou des persécutions s'exercent contre l'Eglise, l'ennemi du genre humain est manifeste et l'on voit tout de suite de quel côté il faut se défendre. Le danger s'accroît considérablement quand vient la «douce pression» de l'accommodement progressif à ce monde. Elle s'impose peu à peu, insensiblement, car on ne saurait appeler apostasie aucun élément de cette pression pris séparément, mais la conjonction de ces «détails» révèle soudain combien nous nous éloignons de l'Eglise, si l'on ne demeure constamment vigilant.
V. Golovanow
Le texte suivant est une traduction de l'article Eastern Orthodox Churches, par Nicolas Lossky (1), tiré de l'édition révisée du "Dictionnaire du mouvement œcuménique", publié conjointement par le Conseil œcuménique des Eglises et Wm. B. Eerdmans en 2002 (2).
Les titres intermédiaires et les notes sont de VG. Les * renvoient à des articles spécifiques du "Dictionnaire du mouvement œcuménique"
Les origines:
Dans la période récente, on a pris l’habitude de se servir de ce terme, en particulier dans le contexte œcuménique, pour établir une distinction entre les Eglises orthodoxes «chalcédoniennes» et les Eglises orthodoxes «non chalcédoniennes» ou «pré-chalcédoniennes», qu’on appelle aussi parfois «Eglises orthodoxes orientales»*.
A la suite d’une série d’accidents historiques, et en particulier depuis la séparation progressive entre Rome (et le christianisme d’Occident) et les autres patriarcats anciens, on en est venu à identifier les Eglises orthodoxes avec les pays de l’Est. En réalité, l’orthodoxie ne se situe ni à l’Est, ni à l’Ouest. Jusqu’au grand schisme* entre l’Orient et l’Occident, les chrétiens d’Orient (à l’exception des pré-chalcédoniens à partir du ve siècle) et les chrétiens d’Occident constituaient une communion conciliaire unique, qui connaissait néanmoins des tensions occasionnelles
Le texte suivant est une traduction de l'article Eastern Orthodox Churches, par Nicolas Lossky (1), tiré de l'édition révisée du "Dictionnaire du mouvement œcuménique", publié conjointement par le Conseil œcuménique des Eglises et Wm. B. Eerdmans en 2002 (2).
Les titres intermédiaires et les notes sont de VG. Les * renvoient à des articles spécifiques du "Dictionnaire du mouvement œcuménique"
Les origines:
Dans la période récente, on a pris l’habitude de se servir de ce terme, en particulier dans le contexte œcuménique, pour établir une distinction entre les Eglises orthodoxes «chalcédoniennes» et les Eglises orthodoxes «non chalcédoniennes» ou «pré-chalcédoniennes», qu’on appelle aussi parfois «Eglises orthodoxes orientales»*.
A la suite d’une série d’accidents historiques, et en particulier depuis la séparation progressive entre Rome (et le christianisme d’Occident) et les autres patriarcats anciens, on en est venu à identifier les Eglises orthodoxes avec les pays de l’Est. En réalité, l’orthodoxie ne se situe ni à l’Est, ni à l’Ouest. Jusqu’au grand schisme* entre l’Orient et l’Occident, les chrétiens d’Orient (à l’exception des pré-chalcédoniens à partir du ve siècle) et les chrétiens d’Occident constituaient une communion conciliaire unique, qui connaissait néanmoins des tensions occasionnelles
V. Golovanow
La divergence historique L’Église du Christ dans sa plénitude
Le bulletin de Compiègne de juin 2012 (1) contient un intéressant dossier sur la divergence historique entre l'Orthodoxie et le Catholicisme, en particulier un extrait d'une interview du père Placide (Deseille) (2) par Jean Claude Noyé (3). "Le père Placide résume parfaitement la position Orthodoxe à propos de l'œcuménisme", écrit le père Nicolas Kisselhoff (4) dans son éditorial: « L’image des “deux poumons de l’Église” appliquée à l’Église catholique et à l’Église orthodoxe ne peut satisfaire les Orthodoxes car ils ont la certitude d’être l’Église du Christ dans sa plénitude. Et l’Église catholique a la même conviction de son coté, même si elle réserve une place, à côté du rite latin, à des rites orientaux. Mais ces constatations ne doivent pas nous donner l’impression de nous trouver devant une impasse, continu le père Placide, ni nous porter à la passivité et au découragement. » (ibid).
La divergence historique L’Église du Christ dans sa plénitude
Le bulletin de Compiègne de juin 2012 (1) contient un intéressant dossier sur la divergence historique entre l'Orthodoxie et le Catholicisme, en particulier un extrait d'une interview du père Placide (Deseille) (2) par Jean Claude Noyé (3). "Le père Placide résume parfaitement la position Orthodoxe à propos de l'œcuménisme", écrit le père Nicolas Kisselhoff (4) dans son éditorial: « L’image des “deux poumons de l’Église” appliquée à l’Église catholique et à l’Église orthodoxe ne peut satisfaire les Orthodoxes car ils ont la certitude d’être l’Église du Christ dans sa plénitude. Et l’Église catholique a la même conviction de son coté, même si elle réserve une place, à côté du rite latin, à des rites orientaux. Mais ces constatations ne doivent pas nous donner l’impression de nous trouver devant une impasse, continu le père Placide, ni nous porter à la passivité et au découragement. » (ibid).
C’est le mérite d’un certain nombre de théologiens du XXème siècle, et notamment ceux de l’Institut Saint-Serge, de nous avoir rappelé que l’Eglise se fonde essentiellement sur la liturgie eucharistique. Quand une assemblée (sens étymologique du mot « église ») se réunit pour célébrer l’eucharistie, ce n’est pas une partie de l’Eglise qui célèbre cette liturgie mais c’est toute l’Eglise qui est récapitulée dans cette eucharistie, toute l’Eglise des vivants et des morts et même de ses membres à venir. C’est le sens de l’épithète « catholique » qui qualifie l’Eglise. « Catholique » veut dire « selon le tout », non pas « universel », comme on veut souvent nous le faire entendre. L’Eglise est catholique, parce qu’en quelque endroit que se rassemblent les chrétiens (peu ou beaucoup), c’est toute l’Eglise qui est présente parmi eux.
Cette réalité nous montre que chaque liturgie célébrée par une assemblée de chrétiens est identique à toutes les autres célébrées partout dans le monde, dans le présent, le passé et l’avenir. Car si c’est toute l’Eglise qui célèbre en un lieu donné alors c’est la même Eglise, l’Eglise du Christ, s’étendant sur toute la terre, qui célèbre en tout lieu.
Cette réalité nous montre que chaque liturgie célébrée par une assemblée de chrétiens est identique à toutes les autres célébrées partout dans le monde, dans le présent, le passé et l’avenir. Car si c’est toute l’Eglise qui célèbre en un lieu donné alors c’est la même Eglise, l’Eglise du Christ, s’étendant sur toute la terre, qui célèbre en tout lieu.
Une glorification qui souligne un dépassement de notre époque dont on ne perçoit pas encore toutes les implications. La canonisation d'Alexandre Schmorell, nouveau martyr, décapité le 13 juillet 1943 à Munich, aura donc lieu le week-end prochain (4-5 février) à Munich
Alexandre Schmorell naquit en 1917 à Orenbourg. Sa mère était russe, (fille de prêtre), et son père était originaire d’une famille commerçante allemande. Bien qu’il partît avec sa famille à Munich en 1921, il ressentit jusqu’à sa mort son lien spirituel avec la Russie, et il fut paroissien de la communauté russe orthodoxe. En 1942, Alexandre Schmorell, alors étudiant en médecine, avec son ami Hans Scholl et d’autres encore, commença à répandre des tracts antihitlériens. En 1943, ce groupe de résistants fut découverts, et ses membres furent condamnés à mort et guillotinés. Alexandre fut exécuté le 13 juillet 1943 à la prison munichoise de Stadelheim pour activité antinazie et confession de la foi orthodoxe.
La Rose Blanche, un groupe d'amis
La Rose Blanche a été un groupe de jeunes aimant la vie, partageant des activités comme le sport, la marche en montagne, l'expression corporelle, un groupe ouvert aux autres, jeunes et moins jeunes, comme Kurt Huber, membre du groupe à l'âge de 50 ans. Son histoire pourrait être celle d'autres groupes de jeunes de notre époque et déjà ainsi elle en dit long sur l'amitié.
Alexandre Schmorell naquit en 1917 à Orenbourg. Sa mère était russe, (fille de prêtre), et son père était originaire d’une famille commerçante allemande. Bien qu’il partît avec sa famille à Munich en 1921, il ressentit jusqu’à sa mort son lien spirituel avec la Russie, et il fut paroissien de la communauté russe orthodoxe. En 1942, Alexandre Schmorell, alors étudiant en médecine, avec son ami Hans Scholl et d’autres encore, commença à répandre des tracts antihitlériens. En 1943, ce groupe de résistants fut découverts, et ses membres furent condamnés à mort et guillotinés. Alexandre fut exécuté le 13 juillet 1943 à la prison munichoise de Stadelheim pour activité antinazie et confession de la foi orthodoxe.
La Rose Blanche, un groupe d'amis
La Rose Blanche a été un groupe de jeunes aimant la vie, partageant des activités comme le sport, la marche en montagne, l'expression corporelle, un groupe ouvert aux autres, jeunes et moins jeunes, comme Kurt Huber, membre du groupe à l'âge de 50 ans. Son histoire pourrait être celle d'autres groupes de jeunes de notre époque et déjà ainsi elle en dit long sur l'amitié.
Vladimir GOLOVANOW partie 1 et 2
Evolution de la position orthodoxe
A partir du début des années 1990 les difficultés de la participation orthodoxe au COE se font jour de plus en plus clairement sous l'effet de deux phénomène opposés: d'une part les Eglises slaves, libérées du joug communiste, font valoir une position de plus en plus traditionnelle, et ce d'autant plus qu'elles sont attaquée de l'intérieur et de l'extérieur par un mouvement anti-œcuméniste que je crois personnellement majoritaire au niveau des paroisses, et de l'autre côté, je dirais même à l'opposé, certaines Eglises protestantes dérivent vers un libéralisme de plus en plus poussé. Les Eglises orthodoxes ne cachent pas leur malaise vis-à-vis d'une organisation qui leur semble dominée par le protestantisme libéral occidental et ces inquiétudes se sont précisées à la Septième Assemblée du COE (Canberra, Australie, février 1991) dans les "Réflexions des participants orthodoxes à l’attention de la Septième Assemblée" (lire à ce sujet l'intéressante analyse engagée de Nicolas Lossky dans "L’église orthodoxe et le mouvement œcuménique : les difficultés", 2001/2) et ont pris un tour particulièrement aigu à partir de 1998.
Evolution de la position orthodoxe
A partir du début des années 1990 les difficultés de la participation orthodoxe au COE se font jour de plus en plus clairement sous l'effet de deux phénomène opposés: d'une part les Eglises slaves, libérées du joug communiste, font valoir une position de plus en plus traditionnelle, et ce d'autant plus qu'elles sont attaquée de l'intérieur et de l'extérieur par un mouvement anti-œcuméniste que je crois personnellement majoritaire au niveau des paroisses, et de l'autre côté, je dirais même à l'opposé, certaines Eglises protestantes dérivent vers un libéralisme de plus en plus poussé. Les Eglises orthodoxes ne cachent pas leur malaise vis-à-vis d'une organisation qui leur semble dominée par le protestantisme libéral occidental et ces inquiétudes se sont précisées à la Septième Assemblée du COE (Canberra, Australie, février 1991) dans les "Réflexions des participants orthodoxes à l’attention de la Septième Assemblée" (lire à ce sujet l'intéressante analyse engagée de Nicolas Lossky dans "L’église orthodoxe et le mouvement œcuménique : les difficultés", 2001/2) et ont pris un tour particulièrement aigu à partir de 1998.
Clément Ier est le quatrième évêque de Rome, selon la liste d'Irénée de Lyon écrite en 180; il siège de 88 à 97
1. Il voit tout, entend tout, craignons le donc, résistons aux basses pulsions du mal, afin que sa pitié nous protège des jugements futurs. 2. Où fuir, loin de sa main puissante ? Quelle terre accueillera un déserteur de Dieu ? L’Ecriture dut, en effet,: 3. «Où irai-je ? Où fuirai-je ta face ? Si j’escalade les cieux, tu es là. Si je me loge au plus loin de la terre, là est ta droite ; si je me couche dans les abîmes, là est ton esprit. » 4. Où donc se cacher ? Comment échapper à celui qui contient tout l’univers ? (28.1)
1. Il voit tout, entend tout, craignons le donc, résistons aux basses pulsions du mal, afin que sa pitié nous protège des jugements futurs. 2. Où fuir, loin de sa main puissante ? Quelle terre accueillera un déserteur de Dieu ? L’Ecriture dut, en effet,: 3. «Où irai-je ? Où fuirai-je ta face ? Si j’escalade les cieux, tu es là. Si je me loge au plus loin de la terre, là est ta droite ; si je me couche dans les abîmes, là est ton esprit. » 4. Où donc se cacher ? Comment échapper à celui qui contient tout l’univers ? (28.1)
Vladimir GOLOVANOV partie 1
Le Conseil œcuménique des Églises (COE)
Le COE est fondé en 1948 avec, comme Églises fondatrices Orthodoxes, le patriarcat de Constantinople, l’Église de Grèce et les antiques patriarcats d’Alexandrie et d’Antioche. Ce premier groupe est rejoint en 1961 (Assemblée de New-Delhi) par l’ensemble des Églises orthodoxes d’Europe de l’Est y compris l’Église russe (probablement comme résultat de la politique "d'ouverture" de Khrouchtchev: les apparitions des Eglises orthodoxes sur la scène internationale lui permettent de masquer le durcissement antireligieux interne). Comme mentionné plus haut. L'Eglise catholique n'y participe pas avant 1965 (voir plus loin). Le COE siège à Genève, compte officiellement 349 Eglises dans plus d'une centaine de pays, représentant presque toutes les traditions chrétiennes.
Le Conseil œcuménique des Églises (COE)
Le COE est fondé en 1948 avec, comme Églises fondatrices Orthodoxes, le patriarcat de Constantinople, l’Église de Grèce et les antiques patriarcats d’Alexandrie et d’Antioche. Ce premier groupe est rejoint en 1961 (Assemblée de New-Delhi) par l’ensemble des Églises orthodoxes d’Europe de l’Est y compris l’Église russe (probablement comme résultat de la politique "d'ouverture" de Khrouchtchev: les apparitions des Eglises orthodoxes sur la scène internationale lui permettent de masquer le durcissement antireligieux interne). Comme mentionné plus haut. L'Eglise catholique n'y participe pas avant 1965 (voir plus loin). Le COE siège à Genève, compte officiellement 349 Eglises dans plus d'une centaine de pays, représentant presque toutes les traditions chrétiennes.
Vladimir GOLOVANOV
"Rentrer, du plus profond de sa foi, en contact avec les Chrétiens d'Occident, collaborer avec eux, mettre en place des relations fraternelles plus étroites entre Chrétiens de toutes confessions " Nicolas Berdiaev
Un grand nombre de commentaire sur l'œcuménisme montre une grande ignorance des conditions réelles de la participation des orthodoxes à ce mouvement et je voudrais présenter quelques repères historiques pour clarifier le débat, sans aucune prétention à l'exhaustivité. Je limite cet article au cadre de l'œcuménisme stricto sensu: le dialogue avec les Catholiques n'est pas pris en compte (jusqu'à Vatican II, 1962-65, l’Église catholique ne participe pas au mouvement œcuméniste et ses instances officielles le critiquent durement; (cf. encyclique "Mortalium animos", 1928 ): "Il est vrai, quand il s'agit de favoriser l'unité entre tous les chrétiens, certains esprits sont trop facilement séduits par une apparence de bien… etc.") ni, évidement, les contacts interreligieux qui n'ont rien à voir avec l'œcuménisme.
"Rentrer, du plus profond de sa foi, en contact avec les Chrétiens d'Occident, collaborer avec eux, mettre en place des relations fraternelles plus étroites entre Chrétiens de toutes confessions " Nicolas Berdiaev
Un grand nombre de commentaire sur l'œcuménisme montre une grande ignorance des conditions réelles de la participation des orthodoxes à ce mouvement et je voudrais présenter quelques repères historiques pour clarifier le débat, sans aucune prétention à l'exhaustivité. Je limite cet article au cadre de l'œcuménisme stricto sensu: le dialogue avec les Catholiques n'est pas pris en compte (jusqu'à Vatican II, 1962-65, l’Église catholique ne participe pas au mouvement œcuméniste et ses instances officielles le critiquent durement; (cf. encyclique "Mortalium animos", 1928 ): "Il est vrai, quand il s'agit de favoriser l'unité entre tous les chrétiens, certains esprits sont trop facilement séduits par une apparence de bien… etc.") ni, évidement, les contacts interreligieux qui n'ont rien à voir avec l'œcuménisme.
Par le père Jean Valentin Istrati (prêtre roumain)
Notre siècle est sans conteste celui des nouvelles technologies. On attribue à André Malraux l’assertion « Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas. ». Nous sommes dans l’attente.
Force est de constater que la première décennie du nouveau millénaire s’est écoulée sans que nous assistions à l’apocalypse, les Martiens n’ont toujours pas débarqué, les Juifs ne se sont pas convertis à la foi chrétienne. Mais les hommes sont bien plus qu’auparavant tributaires de la technique, ont besoin de leur voiture comme de l’air. Leur esclavage est tel que, privés de technologies, ils n’auraient pas survécu plus que quelques heures.
Notre éon est marqué avant tout par l’intrusion du cinéma et de la télévision. C’est à Hollywood que s’est produite la révolution pseudo philosophique la plus signifiante après l’émergence du communisme. Hollywood avec ses excroissances en Inde et en Chine, non moins comiques que l’original.
Notre siècle est sans conteste celui des nouvelles technologies. On attribue à André Malraux l’assertion « Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas. ». Nous sommes dans l’attente.
Force est de constater que la première décennie du nouveau millénaire s’est écoulée sans que nous assistions à l’apocalypse, les Martiens n’ont toujours pas débarqué, les Juifs ne se sont pas convertis à la foi chrétienne. Mais les hommes sont bien plus qu’auparavant tributaires de la technique, ont besoin de leur voiture comme de l’air. Leur esclavage est tel que, privés de technologies, ils n’auraient pas survécu plus que quelques heures.
Notre éon est marqué avant tout par l’intrusion du cinéma et de la télévision. C’est à Hollywood que s’est produite la révolution pseudo philosophique la plus signifiante après l’émergence du communisme. Hollywood avec ses excroissances en Inde et en Chine, non moins comiques que l’original.
V.G.
Deux discussions que Mgr Antoine de Souroge (1) a eues avec ses paroissiens le 30 décembre 1989 lors d’une veillée de préparation à la confession avant la fête de Noël
Se débarrasser des anciens péchés pour faire de la place aux nouveaux
Prendre pour thème de discussion la confession avec des personnes qui sont nées et qui ont été éduquées dans l'Église, pourrait sembler complètement inutile. D'un autre côté quand on constate jusqu'à quel point certaines confessions peuvent être stériles (je parle ici des vôtres comme des miennes), il apparaît encore une fois nécessaire de se poser la question: qu'est que la confession ? Pourquoi nous confesser, à quoi cela nous oblige-t-il, et où cela peut-il nous mener ?
Quand je repense aux confessions, les miennes et celles que j'ai entendues, trop souvent la confession se réduit à un moment où nous désirons nous débarrasser d'un lourd fardeau, du poids pénible de nos anciens péchés afin que la vie devienne plus facile à vivre. Si je reprends les paroles d'un petit garçon à qui sa sœur demandait ce qui lui donnait envie de se confesser: « se débarrasser des anciens péchés pour faire de la place aux nouveaux... » Je pense que cela ne concerne pas seulement ce jeune garçon, mais aussi beaucoup d'adultes. On vient à la confession pour alléger sa conscience, pour se libérer du poids du passé; mais qui vient pour faire sincèrement la paix avec Dieu, avec sa propre conscience et avec ses proches, en finir définitivement avec le passé et commencer réellement une nouvelle vie ?
Deux discussions que Mgr Antoine de Souroge (1) a eues avec ses paroissiens le 30 décembre 1989 lors d’une veillée de préparation à la confession avant la fête de Noël
Se débarrasser des anciens péchés pour faire de la place aux nouveaux
Prendre pour thème de discussion la confession avec des personnes qui sont nées et qui ont été éduquées dans l'Église, pourrait sembler complètement inutile. D'un autre côté quand on constate jusqu'à quel point certaines confessions peuvent être stériles (je parle ici des vôtres comme des miennes), il apparaît encore une fois nécessaire de se poser la question: qu'est que la confession ? Pourquoi nous confesser, à quoi cela nous oblige-t-il, et où cela peut-il nous mener ?
Quand je repense aux confessions, les miennes et celles que j'ai entendues, trop souvent la confession se réduit à un moment où nous désirons nous débarrasser d'un lourd fardeau, du poids pénible de nos anciens péchés afin que la vie devienne plus facile à vivre. Si je reprends les paroles d'un petit garçon à qui sa sœur demandait ce qui lui donnait envie de se confesser: « se débarrasser des anciens péchés pour faire de la place aux nouveaux... » Je pense que cela ne concerne pas seulement ce jeune garçon, mais aussi beaucoup d'adultes. On vient à la confession pour alléger sa conscience, pour se libérer du poids du passé; mais qui vient pour faire sincèrement la paix avec Dieu, avec sa propre conscience et avec ses proches, en finir définitivement avec le passé et commencer réellement une nouvelle vie ?
Par le père Jean Valentin Istrati (prêtre roumain)
Mes relations avec mon corps sont à la fois très compliquées et très prenantes. Ce corps constitue une partie de mon moi et j’y suis « incorporé ». C’est aussi une entité indépendante de mon « moi » et qui est sujette à la douleur. Je suis conscient des difficultés que j’éprouve à commander mon corps. Les pères du désert disaient que le corps est autant un excellent serviteur qu’un mauvais maître. Le corps a vocation à obéir à l’âme mais il tend à prendre les commandes de notre être tout entier.
Ma chair et mon sang représentent un tout, un ensemble de réalités et de limites qui me définissent mais cela d’une manière non exhaustive. Mon immortalité est située dans mon âme. Je crois cependant qu’à la fin des temps mon corps reviendra à la vie. L’une des restrictions qui limitent mon corps est d’ordre spatial. Je me trouve à chaque instant dans un endroit donné, et nulle part ailleurs. Mais cette unité de lieu inhérente à mon corps ne s’applique pas à la pensée, aux sentiments, à l’amour : ils peuvent, comme le vent, se transporter dans des endroits étrangers et lointains.
Mes relations avec mon corps sont à la fois très compliquées et très prenantes. Ce corps constitue une partie de mon moi et j’y suis « incorporé ». C’est aussi une entité indépendante de mon « moi » et qui est sujette à la douleur. Je suis conscient des difficultés que j’éprouve à commander mon corps. Les pères du désert disaient que le corps est autant un excellent serviteur qu’un mauvais maître. Le corps a vocation à obéir à l’âme mais il tend à prendre les commandes de notre être tout entier.
Ma chair et mon sang représentent un tout, un ensemble de réalités et de limites qui me définissent mais cela d’une manière non exhaustive. Mon immortalité est située dans mon âme. Je crois cependant qu’à la fin des temps mon corps reviendra à la vie. L’une des restrictions qui limitent mon corps est d’ordre spatial. Je me trouve à chaque instant dans un endroit donné, et nulle part ailleurs. Mais cette unité de lieu inhérente à mon corps ne s’applique pas à la pensée, aux sentiments, à l’amour : ils peuvent, comme le vent, se transporter dans des endroits étrangers et lointains.
Homélie de la Pentecôte (12 juin 2011)
Chers frères et sœurs pneumatophores ! Vous, chrétiens, porteurs de l’Esprit, célébrez avec une joie parfaite la fête de la perfection, la Pentecôte ! Célébrons la plénitude de la révélation trinitaire, célébrons l’accomplissement de toutes les prophéties, célébrons la perfection de notre salut ! La Pentecôte est en effet la fête de tous les accomplissements, c’est le jour où tout atteint la plénitude, c’est la solennité de la perfection du salut de Dieu.
D’abord, le jour de la Pentecôte, nous célébrons la plénitude de la révélation du Dieu-Trinité à sa création. La venue de l’Esprit Saint est la dernière étape de la manifestation de la Trinité dans l’histoire de l’univers. En effet, la Loi et les Prophètes ont révélé à l’humanité le Dieu unique, Créateur de toutes choses, visibles et invisibles. Le Fils, par sa naissance, sa mort et sa résurrection, s’est manifesté à nous comme le Verbe et la Sagesse du Père, coéternel et consubstantiel.
Chers frères et sœurs pneumatophores ! Vous, chrétiens, porteurs de l’Esprit, célébrez avec une joie parfaite la fête de la perfection, la Pentecôte ! Célébrons la plénitude de la révélation trinitaire, célébrons l’accomplissement de toutes les prophéties, célébrons la perfection de notre salut ! La Pentecôte est en effet la fête de tous les accomplissements, c’est le jour où tout atteint la plénitude, c’est la solennité de la perfection du salut de Dieu.
D’abord, le jour de la Pentecôte, nous célébrons la plénitude de la révélation du Dieu-Trinité à sa création. La venue de l’Esprit Saint est la dernière étape de la manifestation de la Trinité dans l’histoire de l’univers. En effet, la Loi et les Prophètes ont révélé à l’humanité le Dieu unique, Créateur de toutes choses, visibles et invisibles. Le Fils, par sa naissance, sa mort et sa résurrection, s’est manifesté à nous comme le Verbe et la Sagesse du Père, coéternel et consubstantiel.
Chers frères et sœurs bien-aimés qui avec moi partagez la nature humaine désormais céleste et divine, celle que le Christ notre Seigneur a assumée par la naissance virginale, celle qu’il a transformée en instrument de notre propre salut dans sa mort volontaire sur la croix, celle qu’il a rendue éternelle par sa résurrection, celle enfin qu’il a divinisée en l’élevant dans la gloire du Père, vous qui partagez cette humanité sanctifiée et sauvée, réjouissez-vous aujourd’hui dans la célébration des mystères de l’amour de Dieu. En effet, chaque solennité, comme celle d’aujourd’hui, est pour nous une occasion d’avancer un peu plus dans la connaissance de la miséricorde divine qui seule est à l’origine de notre existence et de tout ce qui nous est arrivé au cours de la longue histoire humaine.
Ce samedi 12 mai, nous faisons mémoire des Martyrs de Boutovo
De 1930 jusqu’aux années 1950 la NKVD a assassiné plusieurs dizaines de milliers de victimes au « polygone » de Boutovo, dans la proche banlieue de Moscou. Nous connaissons l’identité de 20.765 fusillés d’août 1937 à octobre 1938. Près de 1000 d’entre eux ont été tués pour leur foi en le Christ et leur fidélité à Son Eglise.
Le processus de la canonisation des Nouveaux Martyrs se poursuit. Le concile des évêques a en 1997 a proclamé saint le métropolite Séraphin de Saint Pétersbourg qui est ainsi devenu le premier des nouveaux martyrs de Boutovo. En août 2000 le concile des évêques de l’Eglise Orthodoxe Russe a glorifié 129 des fusillés de Boutovo. Conformément aux décisions du concile la commission de canonisation continue à travailler.
De 1930 jusqu’aux années 1950 la NKVD a assassiné plusieurs dizaines de milliers de victimes au « polygone » de Boutovo, dans la proche banlieue de Moscou. Nous connaissons l’identité de 20.765 fusillés d’août 1937 à octobre 1938. Près de 1000 d’entre eux ont été tués pour leur foi en le Christ et leur fidélité à Son Eglise.
Le processus de la canonisation des Nouveaux Martyrs se poursuit. Le concile des évêques a en 1997 a proclamé saint le métropolite Séraphin de Saint Pétersbourg qui est ainsi devenu le premier des nouveaux martyrs de Boutovo. En août 2000 le concile des évêques de l’Eglise Orthodoxe Russe a glorifié 129 des fusillés de Boutovo. Conformément aux décisions du concile la commission de canonisation continue à travailler.
Par le père Nicolas Kisselhoff
Catholicité: l’accord parfait entre l’unité et la diversité
Le grand théologien Vladimir Lossky (1903-1958) écrit dans son livre « À l'image et à la ressemblance de Dieu » que la « Catholicité », troisième attribut de l'Église selon le Credo de Nicée-Constantinople, ne renvoie ni à l'« universalité » ni à l'« œcuménicité » mais au mode de vie même de la Sainte Trinité. C'est le subtil équilibre entre l'unité dans le Corps du Christ et la diversité offerte par le Saint-Esprit lors de la Pentecôte : « La catholicité est un lien rattachant l’Église à Dieu qui se révèle à elle comme Trinité, en lui conférant le mode d’existence propre à l’unité-diversité divine, un ordre de vie “à l’image de la Trinité”.
Catholicité: l’accord parfait entre l’unité et la diversité
Le grand théologien Vladimir Lossky (1903-1958) écrit dans son livre « À l'image et à la ressemblance de Dieu » que la « Catholicité », troisième attribut de l'Église selon le Credo de Nicée-Constantinople, ne renvoie ni à l'« universalité » ni à l'« œcuménicité » mais au mode de vie même de la Sainte Trinité. C'est le subtil équilibre entre l'unité dans le Corps du Christ et la diversité offerte par le Saint-Esprit lors de la Pentecôte : « La catholicité est un lien rattachant l’Église à Dieu qui se révèle à elle comme Trinité, en lui conférant le mode d’existence propre à l’unité-diversité divine, un ordre de vie “à l’image de la Trinité”.
Tous les Orthodoxes connaissent l'existence de la cérémonie pascale pendant laquelle le Prêtre allume son cierge à la lampe à huile du Sanctuaire et en chantant le cantique "Venez, recevez la lumière" il distribue la lumière pascale aux fidèles.
Cette cérémonie religieuse se passe à Jérusalem dans l'Eglise Orthodoxe de la Résurrection, où se trouve le St. Sépulcre d'une façon telle qu'elle bouleverse les âmes des Chrétiens.
Le Samedi Saint, à midi, le Patriarche Orthodoxe de Jérusalem, ou un autre Archevêque Orthodoxe, entre dans le Saint Sépulcre, il récite des prières spéciales et attend. L'attente est tantôt longue, tantôt courte. Dans l'Eglise, qui est dans l’obscurité, la foule des fidèles répète continuellement à haute voix: "Seigneur aie pitié" (Kyrie Eleison). A un certain moment la Sainte Lumière jaillit du fond du Saint Sépulcre d'une façon surnaturelle, miraculeuse et allume la petite lampe à huile qui s'y trouve.
Cette cérémonie religieuse se passe à Jérusalem dans l'Eglise Orthodoxe de la Résurrection, où se trouve le St. Sépulcre d'une façon telle qu'elle bouleverse les âmes des Chrétiens.
Le Samedi Saint, à midi, le Patriarche Orthodoxe de Jérusalem, ou un autre Archevêque Orthodoxe, entre dans le Saint Sépulcre, il récite des prières spéciales et attend. L'attente est tantôt longue, tantôt courte. Dans l'Eglise, qui est dans l’obscurité, la foule des fidèles répète continuellement à haute voix: "Seigneur aie pitié" (Kyrie Eleison). A un certain moment la Sainte Lumière jaillit du fond du Saint Sépulcre d'une façon surnaturelle, miraculeuse et allume la petite lampe à huile qui s'y trouve.
Vladimir GOLOVANOW
O Seigneur, Toi Qui merveilleusement changea de l'eau en vin, envoie Ta divine flamme sur notre feu éteint. Transforme l'eau de notre être en vin du Royaume, afin que nous puissions être comme Toi; et l'étant, que nous puissions vivre dans Ton Royaume éternel, avec Tes glorieux Anges. Amen.
(saint Nicolas Velimirovic, évêque d'Ochrid et Zica)
Comme le dimanche de Thomas marque le retour des mariages dans l'Eglise russe (ils ne sont pas célébrés pendant 9 semaines, de la Semaine des laitages à la Semaine radieuse), je vous propose ce dossier sur le mariage orthodoxe publié sur le blog Saint Materne le 20 janvier 2008
Introduction.
L'aspect le plus caractéristique du Christianisme Orthodoxe, c'est son culte liturgique. Ce culte est la partie centrale de la vie de l'Église, parce qu'il est le lieu où la relation la plus importante pour la vie humaine a lieu : la relation avec Dieu. Le culte comporte le moyen principal par lequel Dieu S'est révélé à l'humanité; l'Écriture sainte et la Tradition vivante de la Foi. Il n'existe pas d'office dans l'Église Orthodoxe sans utilisation de la Bible. De plus, le culte liturgique apporte notre vie dans son entièreté dans la vie du Royaume de Dieu.
O Seigneur, Toi Qui merveilleusement changea de l'eau en vin, envoie Ta divine flamme sur notre feu éteint. Transforme l'eau de notre être en vin du Royaume, afin que nous puissions être comme Toi; et l'étant, que nous puissions vivre dans Ton Royaume éternel, avec Tes glorieux Anges. Amen.
(saint Nicolas Velimirovic, évêque d'Ochrid et Zica)
Comme le dimanche de Thomas marque le retour des mariages dans l'Eglise russe (ils ne sont pas célébrés pendant 9 semaines, de la Semaine des laitages à la Semaine radieuse), je vous propose ce dossier sur le mariage orthodoxe publié sur le blog Saint Materne le 20 janvier 2008
Introduction.
L'aspect le plus caractéristique du Christianisme Orthodoxe, c'est son culte liturgique. Ce culte est la partie centrale de la vie de l'Église, parce qu'il est le lieu où la relation la plus importante pour la vie humaine a lieu : la relation avec Dieu. Le culte comporte le moyen principal par lequel Dieu S'est révélé à l'humanité; l'Écriture sainte et la Tradition vivante de la Foi. Il n'existe pas d'office dans l'Église Orthodoxe sans utilisation de la Bible. De plus, le culte liturgique apporte notre vie dans son entièreté dans la vie du Royaume de Dieu.
Traduction Elena Tastevin pour " Parlons d'orthodoxie"
L’Archimandrite Sophian (Boguhiu, 1912 – 2002) dont nous commémorons le centième anniversaire de la naissance était l’un des pères spirituels roumains les plus vénérés. Peintre reconnu d’icônes, il restaurait aussi l’image de Dieu dans les âmes rongées par le péché et sombrées dans une agitation stérile. Vous trouverez ci-dessous les réponses de l’archimandrite Sophian aux questions de jeunes étudiants sur la prière et son exercice
Le mariage est un chemin naturel de la vie, une vocation universelle de l’humanité. La famille a été établie au tout début de la société humaine et elle est la source de la vie. Le monachisme est un conseil de l’Evangile, c’est une vocation. Le moine a une mission qui lui est propre, la famille en a une autre. La vie de la famille avec ses problèmes quotidiens se concentre souvent sur des préoccupations à court et à moyen terme qui font souvent oublier de penser à la vie céleste. Le devoir du moine et du prêtre consiste à éclairer l’esprit et les aspirations des hommes en les faisant réfléchir à la vie éternelle après la mort.
L’Archimandrite Sophian (Boguhiu, 1912 – 2002) dont nous commémorons le centième anniversaire de la naissance était l’un des pères spirituels roumains les plus vénérés. Peintre reconnu d’icônes, il restaurait aussi l’image de Dieu dans les âmes rongées par le péché et sombrées dans une agitation stérile. Vous trouverez ci-dessous les réponses de l’archimandrite Sophian aux questions de jeunes étudiants sur la prière et son exercice
Le mariage est un chemin naturel de la vie, une vocation universelle de l’humanité. La famille a été établie au tout début de la société humaine et elle est la source de la vie. Le monachisme est un conseil de l’Evangile, c’est une vocation. Le moine a une mission qui lui est propre, la famille en a une autre. La vie de la famille avec ses problèmes quotidiens se concentre souvent sur des préoccupations à court et à moyen terme qui font souvent oublier de penser à la vie céleste. Le devoir du moine et du prêtre consiste à éclairer l’esprit et les aspirations des hommes en les faisant réfléchir à la vie éternelle après la mort.
Derniers commentaires
-
Surprenantes fresques dans un monastère en Serbie
19/09/2024 13:35 - Patrick -
"Il n'y a aucune excuse pour ceux qui déclenchent des guerres", - Mgr Onuphre, Primat de l'Eglise d’Ukraine, PM
14/04/2023 05:58 - Gilles -
Le père George Egorov, sa visite pastorale à la Légion étrangère
12/12/2022 12:55 - Baron André -
OSCE demande à Russie ce cesser la destruction d'églises en Ukraine
10/05/2022 03:22 - pere jean -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 19:15 - Hai Lin -
Deux hiérarques russes s’expriment à titre personnel à propos de la guerre et de la paix, de la situation en Russie
14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
Liens francophones