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1Il y avait à Césarée un homme appelé Corneille qui était officier dans la troupe romaine appelée «cohorte italienne». 2Il était pieux et craignait Dieu avec toute sa maison; il donnait beaucoup d’argent au peuple et ne cessait de prier Dieu.
3Vers trois heures de l’après-midi, il vit clairement dans une vision un ange de Dieu entrer chez lui et lui dire: «Corneille!» 4Il fixa les regards sur lui et, rempli de crainte, répondit: «Qu’y a-t-il, Seigneur?» L’ange lui dit: «Tes prières et les dons que tu as faits sont montés devant Dieu et il s’en est souvenu. 5Maintenant, envoie des hommes à Jaffa et fais venir Simon, surnommé Pierre; 6il est logé chez un certain Simon, un tanneur dont la maison se trouve près de la mer.»
3Vers trois heures de l’après-midi, il vit clairement dans une vision un ange de Dieu entrer chez lui et lui dire: «Corneille!» 4Il fixa les regards sur lui et, rempli de crainte, répondit: «Qu’y a-t-il, Seigneur?» L’ange lui dit: «Tes prières et les dons que tu as faits sont montés devant Dieu et il s’en est souvenu. 5Maintenant, envoie des hommes à Jaffa et fais venir Simon, surnommé Pierre; 6il est logé chez un certain Simon, un tanneur dont la maison se trouve près de la mer.»
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 10 Mars 2014 à 21:36
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11 commentaires
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Dans la conférence prononcée en janvier 1967 (*) Mgr Antoine faisait le point de vingt années d'œcuménisme écoulées depuis la fondation du COE. Un an après il revient sur le sujet dans une conférence prononcée à Genève, probablement dans le cadre d'une rencontre œcuménique. Il l'aborde là sous un angle théologique, en faisant ressortir deux thèmes principaux:
Une situation de devenir: après avoir rappelé que le but du mouvement œcuménique n'est pas de créer une nouvelle institution mais "de préparer les chrétiens désunis à former une Eglise unique", Mgr Antoine développe ce sujet en disant que "l'unité dont nous parlons est une espérance" et "qu'il y a constamment une action de Dieu, partout où Il n'est pas reconnu comme partout où Il est reconnu."… " Nous pouvons dire : oui, il est certain que la plénitude de l'Eglise réside là; mais nous ne pouvons pas dire qu’en dehors il n’y a pas de caractère ecclésial. Et c’est un enseignement déjà ancien. Déjà dans l'antiquité chrétienne on disait que le Seigneur a établi les sacrements, mais qu'Il est libre de se donner, de donner sa grâce, en dehors des sacrements."
Une situation de devenir: après avoir rappelé que le but du mouvement œcuménique n'est pas de créer une nouvelle institution mais "de préparer les chrétiens désunis à former une Eglise unique", Mgr Antoine développe ce sujet en disant que "l'unité dont nous parlons est une espérance" et "qu'il y a constamment une action de Dieu, partout où Il n'est pas reconnu comme partout où Il est reconnu."… " Nous pouvons dire : oui, il est certain que la plénitude de l'Eglise réside là; mais nous ne pouvons pas dire qu’en dehors il n’y a pas de caractère ecclésial. Et c’est un enseignement déjà ancien. Déjà dans l'antiquité chrétienne on disait que le Seigneur a établi les sacrements, mais qu'Il est libre de se donner, de donner sa grâce, en dehors des sacrements."
Un frère demanda à l’abbé Pimene : « Que faire de ces affections stériles que je garde ?
Le vieillard lui dit : « Il en est que le râle de la déjà saisi et qui s’accrochent aux affections de ce monde. N’en approche pas, n’y touche pas et d’elles-mêmes elles te deviendront étrangères.
L’abbé Pimene a dit que le bienheureux abbé Antoine disait : Le grand exploit de l’homme, c’est de prendre sur lui sa faute devant le Seigneur et de s’attendre à la tentation jusqu’au dernier souffle.
Les sentences du désert, Editions de Solesmes, 1981
Le vieillard lui dit : « Il en est que le râle de la déjà saisi et qui s’accrochent aux affections de ce monde. N’en approche pas, n’y touche pas et d’elles-mêmes elles te deviendront étrangères.
L’abbé Pimene a dit que le bienheureux abbé Antoine disait : Le grand exploit de l’homme, c’est de prendre sur lui sa faute devant le Seigneur et de s’attendre à la tentation jusqu’au dernier souffle.
Les sentences du désert, Editions de Solesmes, 1981
A Vladimir qui demande un commentaire sur son article en 2 parties sur l'hesychasme d'il y a un an Partie 1 et 2
Sans revenir sur mes deux commentaires précédents dont le bien-fondé n'est que confirmé par vos remarques dans votre post 6 (est-il étonnant que toutes ces personnes sont en accord entre elles, puisqu'elles se meuvent dans le même cadre du stéréotype ?), après avoir lu votre article d'il y a un an, j'ajouterai ceci:
Votre article contient de nombreuses imprécisions ou erreurs. Pour ne signaler que les principales
La définition du terme "hésychasme": "une pratique spirituelle mystique", une "pratique visant la paix de l'âme, la paix du cœur, le silence en Dieu". Le terme même d'hésychasme ne se rencontre nulle part chez les Saints Pères. Nous n'y trouvons que le substantif "hesychia" et le verbe "ησυχάζω". St Grégoire Palamas intitule ses Triades "Περί των ιερώς ησυχασοντων" ("ceux qui saintement vivent dans l'hesychia").
Sans revenir sur mes deux commentaires précédents dont le bien-fondé n'est que confirmé par vos remarques dans votre post 6 (est-il étonnant que toutes ces personnes sont en accord entre elles, puisqu'elles se meuvent dans le même cadre du stéréotype ?), après avoir lu votre article d'il y a un an, j'ajouterai ceci:
Votre article contient de nombreuses imprécisions ou erreurs. Pour ne signaler que les principales
La définition du terme "hésychasme": "une pratique spirituelle mystique", une "pratique visant la paix de l'âme, la paix du cœur, le silence en Dieu". Le terme même d'hésychasme ne se rencontre nulle part chez les Saints Pères. Nous n'y trouvons que le substantif "hesychia" et le verbe "ησυχάζω". St Grégoire Palamas intitule ses Triades "Περί των ιερώς ησυχασοντων" ("ceux qui saintement vivent dans l'hesychia").
Quarante jours après sa naissance la Présentation du Seigneur au Temple de Jérusalem est un complément du cycle de Noël. C’était une ancienne coutume juive, observée par la Sainte Famille. La fête est une célébration de la lumière, en lien avec la parole du vieillard Siméon, voyant dans l’enfant « la lumière qui éclaire les nations. »
La date primitivement choisi pour la fête de la Présentation fut arrêtée au 15 février, quarante jours après la naissance de Jésus que les Eglises d’Orient fixent le 6 janvier. C’est toujours cette date qui est gardée par les Eglises orthodoxes.
La fête baigne dans une atmosphère de mystère et de paix. Elle représente à la fois la clôture du temps de Noël – c’est dans ce sens qu’il s’agit d’une fête mariale, c’est-à-dire une fête qui célèbre et développe un aspect du mystère de l’Incarnation – et la transition vers le temps du Carême et de la Passion. Les deux cycles s’y rencontrent, pour ainsi dire, et cette Rencontre est personnifiée de façon mystérieuse – mais d’autant plus incarnée – en la Mère de Jésus, Marie. À celle-ci Siméon disait: “…et toi-même, un glaive te transpercera le cœur”. Ce cœur, siège de la mémoire, est le lieu par excellence où chaque homme et chaque femme est appelé à découvrir et à célébrer la Rencontre entre son propre mystère et celui de Dieu.
La date primitivement choisi pour la fête de la Présentation fut arrêtée au 15 février, quarante jours après la naissance de Jésus que les Eglises d’Orient fixent le 6 janvier. C’est toujours cette date qui est gardée par les Eglises orthodoxes.
La fête baigne dans une atmosphère de mystère et de paix. Elle représente à la fois la clôture du temps de Noël – c’est dans ce sens qu’il s’agit d’une fête mariale, c’est-à-dire une fête qui célèbre et développe un aspect du mystère de l’Incarnation – et la transition vers le temps du Carême et de la Passion. Les deux cycles s’y rencontrent, pour ainsi dire, et cette Rencontre est personnifiée de façon mystérieuse – mais d’autant plus incarnée – en la Mère de Jésus, Marie. À celle-ci Siméon disait: “…et toi-même, un glaive te transpercera le cœur”. Ce cœur, siège de la mémoire, est le lieu par excellence où chaque homme et chaque femme est appelé à découvrir et à célébrer la Rencontre entre son propre mystère et celui de Dieu.
Nicétas
L’abbé Nicétas disait de deux frères qu’ils s’étaient entendus pour habiter ensemble. Le premier avait décidé à part lui : « Tout ce que veut mon frère, je le fais ». Et l’autre avait également décidé : « Je ferai la volonté de mon frère ». Ils vécurent ainsi de longues années dans une grande charité. Voyant cela, l’Ennemi s’en vint à eux, résolu à les séparer. Se plaçant devant la porte il se montra à l’un sous l’aspect d’une colombe, et à l’autre sous l’aspect d’une corneille.
Le premier dit : « Tu vois cette colombe ? »
Et l’autre dit : « C’est une corneille ». Alors ils commencèrent à discuter et à se contredire l’un l’autre ; puis ils se levèrent et se battirent jusqu’au sang pour la plus grande joie de l’Ennemi ; Et ils se séparèrent.
Mais après trois jours, ils revinrent à eux-mêmes et retrouvèrent leur sens. Se demandant pardon mutuellement, ils s’avouèrent ce que chacun pensait de l’oiseau qu’il avait vu. Ayant reconnu l’attaque de l’Ennemi, ils restèrent jusqu’à la fin sans se séparer ».
L’abbé Nicétas disait de deux frères qu’ils s’étaient entendus pour habiter ensemble. Le premier avait décidé à part lui : « Tout ce que veut mon frère, je le fais ». Et l’autre avait également décidé : « Je ferai la volonté de mon frère ». Ils vécurent ainsi de longues années dans une grande charité. Voyant cela, l’Ennemi s’en vint à eux, résolu à les séparer. Se plaçant devant la porte il se montra à l’un sous l’aspect d’une colombe, et à l’autre sous l’aspect d’une corneille.
Le premier dit : « Tu vois cette colombe ? »
Et l’autre dit : « C’est une corneille ». Alors ils commencèrent à discuter et à se contredire l’un l’autre ; puis ils se levèrent et se battirent jusqu’au sang pour la plus grande joie de l’Ennemi ; Et ils se séparèrent.
Mais après trois jours, ils revinrent à eux-mêmes et retrouvèrent leur sens. Se demandant pardon mutuellement, ils s’avouèrent ce que chacun pensait de l’oiseau qu’il avait vu. Ayant reconnu l’attaque de l’Ennemi, ils restèrent jusqu’à la fin sans se séparer ».
Père Alexandre Schmemann (1)
J'ai déjà parlé de ce que signifient dans l'Evangile les paroles du Christ "soyez comme des enfants". J'ai dit que l'enfance montre cette intégrité de la vision du monde, cette sincérité, cette ouverture et cette confiance, ce don de se fondre dans le tout qui appartiennent à l'enfance et que nous perdons sans retour quand nous quittons le paradis doré et entrons dans le monde "adulte", fracturé, gris, ennuyeux. Et c'est de là que vient: "si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux." (Mt. 18:13).
Mais comment devenir "comme des enfants"? Comment revenir à ce paradis perdu? Comment reconstituer cette intégrité? En un mot, comment suivre le commandement du Christ "soyez comme des enfants"? Au lieu de répondre je veux vous raconter le récit de la conversion du célèbre écrivain français Paul Claudel. Claudel a perdu la foi dans sa jeunesse et s'est jeté tête baissée dans toutes sortes d'explications rationnelles, philosophiques et scientifiques, mais leurs contradictions et leur superficialité ont fait qu'il s'est senti complètement perdu.
J'ai déjà parlé de ce que signifient dans l'Evangile les paroles du Christ "soyez comme des enfants". J'ai dit que l'enfance montre cette intégrité de la vision du monde, cette sincérité, cette ouverture et cette confiance, ce don de se fondre dans le tout qui appartiennent à l'enfance et que nous perdons sans retour quand nous quittons le paradis doré et entrons dans le monde "adulte", fracturé, gris, ennuyeux. Et c'est de là que vient: "si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux." (Mt. 18:13).
Mais comment devenir "comme des enfants"? Comment revenir à ce paradis perdu? Comment reconstituer cette intégrité? En un mot, comment suivre le commandement du Christ "soyez comme des enfants"? Au lieu de répondre je veux vous raconter le récit de la conversion du célèbre écrivain français Paul Claudel. Claudel a perdu la foi dans sa jeunesse et s'est jeté tête baissée dans toutes sortes d'explications rationnelles, philosophiques et scientifiques, mais leurs contradictions et leur superficialité ont fait qu'il s'est senti complètement perdu.
Éminents évêques, vénérables pères, moines et moniales aimant Dieu, chers frères et sœurs !
Nos églises sont aujourd’hui remplies des fidèles venus glorifier Dieu incarné venant de naître, le Christ Sauveur, ainsi que sa Sainte Mère, la Vierge Marie.
La Nativité du Christ est l’évènement qui a transfiguré toute l’histoire humaine. Toujours, l’homme a cherché Dieu : mais Dieu Lui-Même s’est révélé à l’humanité dans toute Sa plénitude seulement dans l’incarnation de Son Fils unique. C’est avec la venue du Fils de Dieu, et Fils de l’homme, que le monde a su que Dieu est Amour et non seulement une Force Suprême. Le monde a su que Dieu est Miséricorde et non seulement Celui qui châtie ; le monde a alors su que Dieu est source de vie et de joie et non seulement un Juge Sévère; Dieu est la Sainte Trinité existant selon les lois de l’amour et non le Maître de l’univers existant pour soi-même.
Nous célébrons aujourd’hui l’évènement qui a fondamentalement modifié le cours de l’histoire de l’humanité. Dieu est présent dans les tréfonds mêmes de la vie humaine, Il devient l’Un d’entre nous, Il assume tout le poids de nos péchés, des faiblesses et des défauts de l’homme, Il les apporte au Golgotha afin de délivrer les hommes d’un fardeau insupportable. Désormais Dieu ne réside plus dans un ciel inatteignable mais Il est là, avec nous, parmi nous. Lors de chaque Divine Liturgie nous nous exclamons « Le Christ est parmi nous ! » et nous répondons « Il est et Il sera parmi nous !». C’est là un témoignage probant de la présence de Dieu Incarné Lui-même, - le Christ sauveur parmi ses fidèles. Nous entrons en contact réel avec notre Sauveur, nos péchés trouvent le pardon lorsque nous communions régulièrement à Son Saint Corps et de Son Saint Sang et lorsque nous nous efforçons de suivre Ses commandements.
Nos églises sont aujourd’hui remplies des fidèles venus glorifier Dieu incarné venant de naître, le Christ Sauveur, ainsi que sa Sainte Mère, la Vierge Marie.
La Nativité du Christ est l’évènement qui a transfiguré toute l’histoire humaine. Toujours, l’homme a cherché Dieu : mais Dieu Lui-Même s’est révélé à l’humanité dans toute Sa plénitude seulement dans l’incarnation de Son Fils unique. C’est avec la venue du Fils de Dieu, et Fils de l’homme, que le monde a su que Dieu est Amour et non seulement une Force Suprême. Le monde a su que Dieu est Miséricorde et non seulement Celui qui châtie ; le monde a alors su que Dieu est source de vie et de joie et non seulement un Juge Sévère; Dieu est la Sainte Trinité existant selon les lois de l’amour et non le Maître de l’univers existant pour soi-même.
Nous célébrons aujourd’hui l’évènement qui a fondamentalement modifié le cours de l’histoire de l’humanité. Dieu est présent dans les tréfonds mêmes de la vie humaine, Il devient l’Un d’entre nous, Il assume tout le poids de nos péchés, des faiblesses et des défauts de l’homme, Il les apporte au Golgotha afin de délivrer les hommes d’un fardeau insupportable. Désormais Dieu ne réside plus dans un ciel inatteignable mais Il est là, avec nous, parmi nous. Lors de chaque Divine Liturgie nous nous exclamons « Le Christ est parmi nous ! » et nous répondons « Il est et Il sera parmi nous !». C’est là un témoignage probant de la présence de Dieu Incarné Lui-même, - le Christ sauveur parmi ses fidèles. Nous entrons en contact réel avec notre Sauveur, nos péchés trouvent le pardon lorsque nous communions régulièrement à Son Saint Corps et de Son Saint Sang et lorsque nous nous efforçons de suivre Ses commandements.
V.G.
1. "Une honte pour toute l'orthodoxie"
Acting as formal representatives of the Autocephalous Churches, the members of the Fourth Pre-Conciliar Conference in Chambésy affirmed “that is the common will of all of the most holy Orthodox Churches that the problem of the Orthodox Diaspora be resolved as quickly as possible, and that it be organized in accordance with Orthodox ecclesiology, and the canonical tradition and practice of the Orthodox Church.”
Décision de la Préconciliaire IV, Chambésy, 6-13 juin 2009
Le consensus panorthodoxe, résumé par la décision de la Préconciliaire IV de Chambésy rappelée en exergue, est très bien formulé dans l'échange épistolaire entre Constantinople et Moscou en 2002-2003: "En dépit des Saints Canons, les Orthodoxes, en particulier ceux qui vivent dans les pays occidentaux, sont divisés en groupes ethnico-raciaux. Les Eglises ont à leur tête des évêques choisis pour des considérations ethnico-raciales. Souvent ces derniers ne sont pas seuls dans chaque ville et parfois n'entretiennent pas de bonnes relations et se combattent ", ce qui "est une honte pour toute l'orthodoxie et la cause de réactions de Constantinople, qui n'a pas été publiée, et affirment ainsi l'accord des plus hautes autorités de l'Orthodoxie sur ce principe. La décision de Chambésy IV, contresignée par tous les délégués dûment mandatés par toutes les Eglises orthodoxes défavorables qui se retournent contre elle" lettre du Patriarche Alexis II du 18 mars 2003 répondant à celle du patriarche Bartholomée N° 129 du 11 avril 2002. Les termes entre " " dans la lettre du patriarche de Moscou reprennent ceux de la lettre du patriarche confirme cette position et une si belle unanimité panorthodoxe est suffisamment rare pour être soulignée…
1. "Une honte pour toute l'orthodoxie"
Acting as formal representatives of the Autocephalous Churches, the members of the Fourth Pre-Conciliar Conference in Chambésy affirmed “that is the common will of all of the most holy Orthodox Churches that the problem of the Orthodox Diaspora be resolved as quickly as possible, and that it be organized in accordance with Orthodox ecclesiology, and the canonical tradition and practice of the Orthodox Church.”
Décision de la Préconciliaire IV, Chambésy, 6-13 juin 2009
Le consensus panorthodoxe, résumé par la décision de la Préconciliaire IV de Chambésy rappelée en exergue, est très bien formulé dans l'échange épistolaire entre Constantinople et Moscou en 2002-2003: "En dépit des Saints Canons, les Orthodoxes, en particulier ceux qui vivent dans les pays occidentaux, sont divisés en groupes ethnico-raciaux. Les Eglises ont à leur tête des évêques choisis pour des considérations ethnico-raciales. Souvent ces derniers ne sont pas seuls dans chaque ville et parfois n'entretiennent pas de bonnes relations et se combattent ", ce qui "est une honte pour toute l'orthodoxie et la cause de réactions de Constantinople, qui n'a pas été publiée, et affirment ainsi l'accord des plus hautes autorités de l'Orthodoxie sur ce principe. La décision de Chambésy IV, contresignée par tous les délégués dûment mandatés par toutes les Eglises orthodoxes défavorables qui se retournent contre elle" lettre du Patriarche Alexis II du 18 mars 2003 répondant à celle du patriarche Bartholomée N° 129 du 11 avril 2002. Les termes entre " " dans la lettre du patriarche de Moscou reprennent ceux de la lettre du patriarche confirme cette position et une si belle unanimité panorthodoxe est suffisamment rare pour être soulignée…
Les éditions de l’université Saint Tikhon ont, conjointement avec les éditions « EXMO» fait paraître un recueil des interventions du père Alexandre Schmemann sur les ondes de "Radio Liberty ". Le titre en est « Je crois. Qu’est-ce que cela signifie ? De l’essentiel du christianisme ».
Le père Alexandre a été pendant près de trente ans (1953-1983) le rédacteur des émissions religieuses de cette radio. A l’époque soviétique ces causeries ont été pour des centaines de milliers d’auditeurs une véritable découverte de la foi chrétienne. Voici ce que disait de ces émissions Alexandre Soljenitsyne : « Il y a très longtemps, c’est avec un plaisir spirituel authentique que j’écoutais les homélies dominicales du père Alexandre. C’était de nuit, je m’étonnais du brio et de la modernité dont étaient marquées ces homélies. Aucune fausse note, aucune lourdeur, pas le moindre tribut au ritualisme ».
Le recueil est préfacé par Serge Schmemann le fils du père Alexandre. Voici un extrait de cette préface ainsi que le texte de l’une des émissions.
Le père Alexandre a été pendant près de trente ans (1953-1983) le rédacteur des émissions religieuses de cette radio. A l’époque soviétique ces causeries ont été pour des centaines de milliers d’auditeurs une véritable découverte de la foi chrétienne. Voici ce que disait de ces émissions Alexandre Soljenitsyne : « Il y a très longtemps, c’est avec un plaisir spirituel authentique que j’écoutais les homélies dominicales du père Alexandre. C’était de nuit, je m’étonnais du brio et de la modernité dont étaient marquées ces homélies. Aucune fausse note, aucune lourdeur, pas le moindre tribut au ritualisme ».
Le recueil est préfacé par Serge Schmemann le fils du père Alexandre. Voici un extrait de cette préface ainsi que le texte de l’une des émissions.
Lausanne: La «Vie d'Adam et Eve» et les traditions adamiques à l'UNIL en janvier 2014
Lausanne: «La Vie d'Adam et Eve», connue également dans sa version grecque sous le nom d'Apocalypse de Moïse, est un ensemble d'écrits juifs. Ce récit connaît également plusieurs autres recensions majeures, dont une en araméen, et d'autres en latin, en arménien, en slavon, en géorgien et en copte. Il sera au cœur des débats à l'occasion du IVe Colloque international sur les littératures apocryphes juive et chrétienne qui se tiendra du 7 au 10 janvier 2014 aux Universités de Lausanne (UNIL) et de Genève (UNIGE).
Ce colloque, qui réunit des spécialistes d'une vingtaine de pays, est mis sur pied par l'Association pour l'étude de la littérature apocryphe chrétienne (AELAC). Cette association regroupe des chercheurs de l'Institut romand des sciences bibliques (UNIL), la Faculté autonome de théologie protestante (UNIGE), l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (Section des sciences religieuses, Paris) et le Centre des religions du Livre (Villejuif).
Lausanne: «La Vie d'Adam et Eve», connue également dans sa version grecque sous le nom d'Apocalypse de Moïse, est un ensemble d'écrits juifs. Ce récit connaît également plusieurs autres recensions majeures, dont une en araméen, et d'autres en latin, en arménien, en slavon, en géorgien et en copte. Il sera au cœur des débats à l'occasion du IVe Colloque international sur les littératures apocryphes juive et chrétienne qui se tiendra du 7 au 10 janvier 2014 aux Universités de Lausanne (UNIL) et de Genève (UNIGE).
Ce colloque, qui réunit des spécialistes d'une vingtaine de pays, est mis sur pied par l'Association pour l'étude de la littérature apocryphe chrétienne (AELAC). Cette association regroupe des chercheurs de l'Institut romand des sciences bibliques (UNIL), la Faculté autonome de théologie protestante (UNIGE), l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (Section des sciences religieuses, Paris) et le Centre des religions du Livre (Villejuif).
V.G. - Le père Georges Leroy m'avait écrit à la suite du commentaire de mon ami "scientifique de bon niveau" sur ses "Etudes" Cf. "L'Adieu a une vision positiviste du monde" commentaire 2 et celui-ci vient de lui répondre. Il se trouve qu'il connait en plus le Québec et ela donne un dialogue savoureux que je vous livre pratiquement in-extenso, en ajoutant des titres pour faciliter la lecture:
DEUX POINTS DE VUE DIFFERENTS
LE PRÊTRE: malgré ma "gangue idéologique" (Dieu, révélation et Co), comme le dit notre ami, je le remercie très cordialement pour son intervention, à la fois tout-à-fait pertinente et particulièrement intéressante... Le point de départ de mon texte est la constatation que les objections les plus courantes contre le message chrétien se fondent sur une compréhension de la science qui date du XIXe siècle et se trouve largement dépassée aujourd’hui; de plus, ce qui est merveilleux, c'est que la science actuelle permet d’exprimer le message chrétien qui a enthousiasmé les apôtres, avec bien plus de facilité que cela n’a jamais été le cas pendant les vingt siècles précédents, car nous sommes désormais délivrés de la notion autrefois toute-puissante d’une ligne de temps et d’un espace-temps uniques.
DEUX POINTS DE VUE DIFFERENTS
LE PRÊTRE: malgré ma "gangue idéologique" (Dieu, révélation et Co), comme le dit notre ami, je le remercie très cordialement pour son intervention, à la fois tout-à-fait pertinente et particulièrement intéressante... Le point de départ de mon texte est la constatation que les objections les plus courantes contre le message chrétien se fondent sur une compréhension de la science qui date du XIXe siècle et se trouve largement dépassée aujourd’hui; de plus, ce qui est merveilleux, c'est que la science actuelle permet d’exprimer le message chrétien qui a enthousiasmé les apôtres, avec bien plus de facilité que cela n’a jamais été le cas pendant les vingt siècles précédents, car nous sommes désormais délivrés de la notion autrefois toute-puissante d’une ligne de temps et d’un espace-temps uniques.
Par le père Jean Valentin Istrati (prêtre roumain)
Le monde est en proie fin décembre à une panique qi ne se prête pas à l’explication. Cohues dans les magasins, files d’attente interminables pour pouvoir frénétiquement se débarrasser de ses derniers kopecks, des chalands à chaque coin de rue faisant commerce de toute sorte de pacotille et, dirai-je, d’âmes humaines : ils vous proposent le bonheur ou ne fût-ce qu’une parcelle de celui-ci. Même les plus méchants des passants font des sourires aux enfants, les pauvres sapins sont sciés, la consommation d’électricité explose pour tout le mois dit des cadeaux, on s’arrache les guirlandes, les étoiles, les ornements…
Tout le monde s’empiffre, on fait jouer des noëls aux ordinateurs. Le SAMU se hâte de venir en aide aux victimes des indigestions. Foules et attroupements partout où quelque chose est en vente. On a l’impression que tous ces gens sentent qu’ils vont mourir dans les 48 heures qui suivent et veulent vivre de la manière la plus intense possible ce qu’il leur reste d’existence. Il se trouve toujours d’austères moralistes pour expliquer de la manière la plus sérieuse que tout ceci n’est que vanité, ignorance, indifférence, artifice, malédiction de la matière et orgueil de la chair et autres diagnostics relevant de la langue de bois
Le monde est en proie fin décembre à une panique qi ne se prête pas à l’explication. Cohues dans les magasins, files d’attente interminables pour pouvoir frénétiquement se débarrasser de ses derniers kopecks, des chalands à chaque coin de rue faisant commerce de toute sorte de pacotille et, dirai-je, d’âmes humaines : ils vous proposent le bonheur ou ne fût-ce qu’une parcelle de celui-ci. Même les plus méchants des passants font des sourires aux enfants, les pauvres sapins sont sciés, la consommation d’électricité explose pour tout le mois dit des cadeaux, on s’arrache les guirlandes, les étoiles, les ornements…
Tout le monde s’empiffre, on fait jouer des noëls aux ordinateurs. Le SAMU se hâte de venir en aide aux victimes des indigestions. Foules et attroupements partout où quelque chose est en vente. On a l’impression que tous ces gens sentent qu’ils vont mourir dans les 48 heures qui suivent et veulent vivre de la manière la plus intense possible ce qu’il leur reste d’existence. Il se trouve toujours d’austères moralistes pour expliquer de la manière la plus sérieuse que tout ceci n’est que vanité, ignorance, indifférence, artifice, malédiction de la matière et orgueil de la chair et autres diagnostics relevant de la langue de bois
Par le père Jean Valentin Istrati (prêtre roumain)
Tout autour de nous est en changement constant : la vie, la mort, le passé, le vieillissement, tout ce que nous vivons est en mutation. Les personnes deviennent peu à peu ce qu’étaient leurs parents. Les enfants grandissent, puis se transforment en adultes. Vient un jour où l’on quitte ce monde. Il en a toujours été ainsi, depuis que l’univers est ce qu’il est. Ces mutations influencent nos modes de vie, cet éternel kaléidoscope nous est douloureux, s’emploie à altérer nos âmes immortelles, y projette les ombres du non être.
Essayons de nous imaginer ce que pouvait être une journée de travail dans le monde où vivait Saint Jean Chrysostome. La somme de ses écrits dépasse en volume ce que seraient aptes à rédiger une dizaine de personnes. Il ne faut pas moins d’une éternité pour assimiler son œuvre. Le saint vivait dans un monde où les bruits mécaniques étaient inexistants, pas de lumières électriques, de télévision, d’internet, de téléphonie mobile, de trains, de klaxons…. Seule les rayons d’un lumignon solitaire fixé au dessus d’un tome volumineux des Ecritures relié de cuir de mouton. Les seuls bruits qu’on entendait étaient le cliquetis des sabots d’un cheval sur les pavés.
Tout autour de nous est en changement constant : la vie, la mort, le passé, le vieillissement, tout ce que nous vivons est en mutation. Les personnes deviennent peu à peu ce qu’étaient leurs parents. Les enfants grandissent, puis se transforment en adultes. Vient un jour où l’on quitte ce monde. Il en a toujours été ainsi, depuis que l’univers est ce qu’il est. Ces mutations influencent nos modes de vie, cet éternel kaléidoscope nous est douloureux, s’emploie à altérer nos âmes immortelles, y projette les ombres du non être.
Essayons de nous imaginer ce que pouvait être une journée de travail dans le monde où vivait Saint Jean Chrysostome. La somme de ses écrits dépasse en volume ce que seraient aptes à rédiger une dizaine de personnes. Il ne faut pas moins d’une éternité pour assimiler son œuvre. Le saint vivait dans un monde où les bruits mécaniques étaient inexistants, pas de lumières électriques, de télévision, d’internet, de téléphonie mobile, de trains, de klaxons…. Seule les rayons d’un lumignon solitaire fixé au dessus d’un tome volumineux des Ecritures relié de cuir de mouton. Les seuls bruits qu’on entendait étaient le cliquetis des sabots d’un cheval sur les pavés.
Aurélie Charrier
Le 28 septembre 2013 avait lieu à Saint-Raphaël (83), le troisième volet du colloque intitulé « Europe d’hier et de demain », à l’initiative de la Communauté Saint Martin. Face à l’actuel défi identitaire, souligne Monseigneur Hollerich, archevêque du Luxembourg, qui préside la journée : « L’intellect de l’Europe demande la foi pour éclairer la raison ». Quelle sera la contribution des chrétiens à l’Europe de demain ?
Nous vous proposons une série de trois articles, reprenant les thèmes abordés dans trois des conférences de ce colloque, qui font entendre des voix de différents pays : le Père Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire orthodoxe russe en France, Monseigneur Aldo Giordano, observateur permanent du Saint-Siège auprès du Conseil de l’Europe depuis juin 2008, Monseigneur Hollerich, archevêque du Luxembourg.
Le 28 septembre 2013 avait lieu à Saint-Raphaël (83), le troisième volet du colloque intitulé « Europe d’hier et de demain », à l’initiative de la Communauté Saint Martin. Face à l’actuel défi identitaire, souligne Monseigneur Hollerich, archevêque du Luxembourg, qui préside la journée : « L’intellect de l’Europe demande la foi pour éclairer la raison ». Quelle sera la contribution des chrétiens à l’Europe de demain ?
Nous vous proposons une série de trois articles, reprenant les thèmes abordés dans trois des conférences de ce colloque, qui font entendre des voix de différents pays : le Père Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire orthodoxe russe en France, Monseigneur Aldo Giordano, observateur permanent du Saint-Siège auprès du Conseil de l’Europe depuis juin 2008, Monseigneur Hollerich, archevêque du Luxembourg.
Pourquoi cette nouvelle traduction du « Notre Père » ?
Dès la nouvelle traduction en français du « Notre Père » en 1966, un problème est apparu d’un point de vue théologique à propos de cette sixième demande : « Ne nous laissez pas succomber à la tentation » était devenu « Ne nous soumets pas à la tentation ».
En fait, le verbe grec « eisphérô » (Mt 6,13) qui signifie littéralement « porter dans », « faire entrer », aurait dû être traduit par « Ne nous induis pas en tentation » ou « Ne nous fais pas entrer en (dans la) tentation », ou encore « Ne nous introduis pas en tentation ». « Ce verbe exprime un mouvement vers un lieu où l’on pénètre », avance Mgr Hervé Giraud, évêque de Soissons.
Dès la nouvelle traduction en français du « Notre Père » en 1966, un problème est apparu d’un point de vue théologique à propos de cette sixième demande : « Ne nous laissez pas succomber à la tentation » était devenu « Ne nous soumets pas à la tentation ».
En fait, le verbe grec « eisphérô » (Mt 6,13) qui signifie littéralement « porter dans », « faire entrer », aurait dû être traduit par « Ne nous induis pas en tentation » ou « Ne nous fais pas entrer en (dans la) tentation », ou encore « Ne nous introduis pas en tentation ». « Ce verbe exprime un mouvement vers un lieu où l’on pénètre », avance Mgr Hervé Giraud, évêque de Soissons.
V.Golovanow
Dans l'histoire du développement de la philosophie orthodoxe russe aux XIX - XX siècles on peut mettre en évidence trois étapes qui correspondent en fait à trois courants de pensée.
Les slavophiles
La première étape correspond au mouvement relativement étroit des "slavophiles" du milieu du XIX siècle, qui se fixaient comme objectif de faire renaitre la pensée orthodoxe dans le cadre de la culture sécularisée et occidentalisée qui prévalait à l'époque, mais aussi de reformuler les bases de l'Orthodoxie dans le langage qui leur était contemporain, celui de la philosophie européenne et, plus exactement pour ce qui les concerne, le langage de la philosophie idéaliste allemande.
Le texte programmatique de ce courant était l'étude d'Ivan Kireevsky “Sur la nécessité et la possibilité de nouveaux principes philosophiques” (1856), appelant à créer une nouvelle philosophie russe sur «les bases vraies» de la tradition orthodoxe et simultanément à utiliser la langue philosophique de Schelling. Note de VG: Kireevsky oppose l'harmonie orthodoxe entre la foi et la raison au rationalisme occidental qu'il relie au catholicisme-protestantisme en considérant que toute philosophie dépend de la "religion dominante". Ses idées sont proches de celles de son contemporain A.Khomiakov, généralement considéré comme le chef de file des "Slavophiles".
Dans l'histoire du développement de la philosophie orthodoxe russe aux XIX - XX siècles on peut mettre en évidence trois étapes qui correspondent en fait à trois courants de pensée.
Les slavophiles
La première étape correspond au mouvement relativement étroit des "slavophiles" du milieu du XIX siècle, qui se fixaient comme objectif de faire renaitre la pensée orthodoxe dans le cadre de la culture sécularisée et occidentalisée qui prévalait à l'époque, mais aussi de reformuler les bases de l'Orthodoxie dans le langage qui leur était contemporain, celui de la philosophie européenne et, plus exactement pour ce qui les concerne, le langage de la philosophie idéaliste allemande.
Le texte programmatique de ce courant était l'étude d'Ivan Kireevsky “Sur la nécessité et la possibilité de nouveaux principes philosophiques” (1856), appelant à créer une nouvelle philosophie russe sur «les bases vraies» de la tradition orthodoxe et simultanément à utiliser la langue philosophique de Schelling. Note de VG: Kireevsky oppose l'harmonie orthodoxe entre la foi et la raison au rationalisme occidental qu'il relie au catholicisme-protestantisme en considérant que toute philosophie dépend de la "religion dominante". Ses idées sont proches de celles de son contemporain A.Khomiakov, généralement considéré comme le chef de file des "Slavophiles".
Par le père Jean Valentin Istrati (prêtre roumain)
Un nombre toujours plus grand de gouvernements européens, les études sociologiques récentes le prouvent, cherchent à prouver coûte que coûte leur tolérance, leur bon sens, leur fidélité aux principes du pluralisme et au politiquement correct et ceci alors qu’ils soumettent à de cruelles discriminations les communautés chrétiennes (qui représentent la majorité démographique dans leurs pays).
La foi chrétienne naguère valeur suprême aux yeux de l’humanité qui est appelée à être divinisée est maintenant devenue une religion que l’on veut reléguer le plus loin possible. Une religion qui reste tolérée par endroits ce qui n’empêche pas la meute européenne du politiquement correct de soigneusement la vilipender. Les sociétés occidentales se sont retrouvées face à face avec des civilisations importées d’ailleurs. Ces cultures véhiculent une intolérance extrême, une discipline très rigide et ont la faculté de se répandre d’une manière épidémique. Notre vieux continent n’a pas été pris de court, comme si un tsunami y avait soudain déferlé, par cette crise des valeurs chrétiennes.
Un nombre toujours plus grand de gouvernements européens, les études sociologiques récentes le prouvent, cherchent à prouver coûte que coûte leur tolérance, leur bon sens, leur fidélité aux principes du pluralisme et au politiquement correct et ceci alors qu’ils soumettent à de cruelles discriminations les communautés chrétiennes (qui représentent la majorité démographique dans leurs pays).
La foi chrétienne naguère valeur suprême aux yeux de l’humanité qui est appelée à être divinisée est maintenant devenue une religion que l’on veut reléguer le plus loin possible. Une religion qui reste tolérée par endroits ce qui n’empêche pas la meute européenne du politiquement correct de soigneusement la vilipender. Les sociétés occidentales se sont retrouvées face à face avec des civilisations importées d’ailleurs. Ces cultures véhiculent une intolérance extrême, une discipline très rigide et ont la faculté de se répandre d’une manière épidémique. Notre vieux continent n’a pas été pris de court, comme si un tsunami y avait soudain déferlé, par cette crise des valeurs chrétiennes.
Aujourd’hui, chers frères, Eve est de retour dans le paradis divin. Aujourd’hui l’Eden du nouvel Adam reçoit la nouvelle Eve. La Femme qui nous précède dans le Royaume du Père, ce n’est pas celle qui, par sa désobéissance, fut la cause de la mort du genre humain, mais Marie dont l’obéissance a permis à la Bonté de Dieu d’exécuter son dessein originel qui consiste à nous ramener tous dans la lumière de la Vie éternelle.
Tout jubile aujourd’hui : les vierges, parce qu’elles entrevoient la gloire qui les attend ; les mères, parce qu’elles savent que la fin de leurs souffrances est imminente ; le roi David, parce qu’il voit « l’Arche sacrée et vivante de Dieu », « celle qui a porté dans son sein son auteur, se reposer dans le temple du Seigneur non fait de main d’homme » (saint Jean Damascène, Sur la Dormition, II, 2) ; les puissances angéliques, parce qu’elles escortent l’épouse de Dieu vers la demeure éternelle de la Trinité. Enfin, l’Eglise tout entière célèbre aujourd’hui celle qui a donné naissance au Dieu incarné ; l’Eglise jubile aujourd’hui de voir émigrer vers l’éternité bienheureuse celle qui a donné naissance à Celui qui est notre vie.
* * *
Détail la chasuble brodée par mère Marie (Skobtsov) " Dormition de la Mère de Dieu"
Tout jubile aujourd’hui : les vierges, parce qu’elles entrevoient la gloire qui les attend ; les mères, parce qu’elles savent que la fin de leurs souffrances est imminente ; le roi David, parce qu’il voit « l’Arche sacrée et vivante de Dieu », « celle qui a porté dans son sein son auteur, se reposer dans le temple du Seigneur non fait de main d’homme » (saint Jean Damascène, Sur la Dormition, II, 2) ; les puissances angéliques, parce qu’elles escortent l’épouse de Dieu vers la demeure éternelle de la Trinité. Enfin, l’Eglise tout entière célèbre aujourd’hui celle qui a donné naissance au Dieu incarné ; l’Eglise jubile aujourd’hui de voir émigrer vers l’éternité bienheureuse celle qui a donné naissance à Celui qui est notre vie.
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Détail la chasuble brodée par mère Marie (Skobtsov) " Dormition de la Mère de Dieu"
Aujourd'hui, le 4 août, anniversaire de la mort du métropolite Antoine (Bloom). Mémoire éternelle!
32 PHOTOS rares
Le sacrement de réconciliation est un chemin de guérison intérieure. Le métropolite Antoine (Bloom) invite le croyant à faire la vérité sur sa vie comme à l'heure de la mort et du jugement.
La joie du repentir
Commence alors la joie, la joie du repentir.
Dans le livre du père Sophrony sur le starets Silouane l'auteur raconte comment un garçon du village de Silouane commit dans sa jeunesse un crime et fut enfermé en prison où il purgea sa peine. Par la suite le futur starets Silouane voit ce moujik jouer de l'accordéon et danser à une fête du village. Il est horrifié,s'approche de lui pour lui dire: "Comment peux-tu danser et te réjouir, alors que tu as tué un homme!"
Et cet ancien criminel lui répond: "C'est vrai; mais pendant mon séjour en prison je me suis repenti totalement, et j'ai soudain senti que le Christ me pardonnait.Maintenant je suis une nouvelle créature"!
32 PHOTOS rares
Le sacrement de réconciliation est un chemin de guérison intérieure. Le métropolite Antoine (Bloom) invite le croyant à faire la vérité sur sa vie comme à l'heure de la mort et du jugement.
La joie du repentir
Commence alors la joie, la joie du repentir.
Dans le livre du père Sophrony sur le starets Silouane l'auteur raconte comment un garçon du village de Silouane commit dans sa jeunesse un crime et fut enfermé en prison où il purgea sa peine. Par la suite le futur starets Silouane voit ce moujik jouer de l'accordéon et danser à une fête du village. Il est horrifié,s'approche de lui pour lui dire: "Comment peux-tu danser et te réjouir, alors que tu as tué un homme!"
Et cet ancien criminel lui répond: "C'est vrai; mais pendant mon séjour en prison je me suis repenti totalement, et j'ai soudain senti que le Christ me pardonnait.Maintenant je suis une nouvelle créature"!
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