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Traduction Elena Tastevin
La suite de la 1ère partie
L’appréhension de la mort dans les peuples anciens
Qu’est-ce que c’est, donc, la mort ? Tous les peuples y méditent Toutes les religions en parlent, chacune à sa façon.
L’histoire de la conscience religieuse avant Jésus nous verrons abonde en approches diverses de la description de la mort. Il est important de noter que l’enseignement proposé par le christianisme à ce sujet n’a jamais existé auparavant dans les conceptions philosophiques et religieuses.
Que pensaient, donc, nos lointains ancêtres de la mort ?
Les conceptions issues conceptions de la religion égyptienne sont d’un intérêt particulier. Le manuscrit égyptien « Le livre des morts » (son nom littéral est « sortir au jour ») écrit 2000 ans av. J.-C., contient de nombreuses méditations et prières aux dieux sur l’âme dans l’au-delà et sur ce qu’elle deviendra.
La suite de la 1ère partie
L’appréhension de la mort dans les peuples anciens
Qu’est-ce que c’est, donc, la mort ? Tous les peuples y méditent Toutes les religions en parlent, chacune à sa façon.
L’histoire de la conscience religieuse avant Jésus nous verrons abonde en approches diverses de la description de la mort. Il est important de noter que l’enseignement proposé par le christianisme à ce sujet n’a jamais existé auparavant dans les conceptions philosophiques et religieuses.
Que pensaient, donc, nos lointains ancêtres de la mort ?
Les conceptions issues conceptions de la religion égyptienne sont d’un intérêt particulier. Le manuscrit égyptien « Le livre des morts » (son nom littéral est « sortir au jour ») écrit 2000 ans av. J.-C., contient de nombreuses méditations et prières aux dieux sur l’âme dans l’au-delà et sur ce qu’elle deviendra.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Juin 2015 à 10:35
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Le professeur Alexis Osipov célèbre théologien orthodoxe russe
Осипов Алексей Ильич « Посмертная жизнь души » Traduction Elena Tastevin
Nous avons tous vu de véritables foules venir les dimanches de Pâques dans les cimetières orthodoxes afin de s’y recueillir devant les tombes de leurs proches.
La coutume de se rendre aux cimetières au lieu d’aller à l’église le jour de la Lumineuse Résurrection du Christ s’est établie à l’époque soviétique //en effet, les croyants orthodoxes ont un jour particulier de la commémoration pascale des défunts – « Radonitsa » // Mais pourquoi les sans religion cherchent à se rendre sur la tombe de leurs proches justement en ces jours lumineux de la victoire sur la mort.
Ils veulent croire que leurs proches sont restés avec eux et qu’ils vivent. Ils sont certainement vivants mais ils vivent une autre vie. Ce n’est pas celle que nous vivons maintenant. C’est une vie à laquelle chacun arrivera à son terme tôt ou tard. C’est pourquoi la question de l’autre vie, qui est la vie éternelle et que nous fêtons en célébrant la Résurrection de Jésus Christ nous tient à coeur. Elle ne concerne pas simplement notre raison mais, peut-être et surtout notre cœur.
Осипов Алексей Ильич « Посмертная жизнь души » Traduction Elena Tastevin
Nous avons tous vu de véritables foules venir les dimanches de Pâques dans les cimetières orthodoxes afin de s’y recueillir devant les tombes de leurs proches.
La coutume de se rendre aux cimetières au lieu d’aller à l’église le jour de la Lumineuse Résurrection du Christ s’est établie à l’époque soviétique //en effet, les croyants orthodoxes ont un jour particulier de la commémoration pascale des défunts – « Radonitsa » // Mais pourquoi les sans religion cherchent à se rendre sur la tombe de leurs proches justement en ces jours lumineux de la victoire sur la mort.
Ils veulent croire que leurs proches sont restés avec eux et qu’ils vivent. Ils sont certainement vivants mais ils vivent une autre vie. Ce n’est pas celle que nous vivons maintenant. C’est une vie à laquelle chacun arrivera à son terme tôt ou tard. C’est pourquoi la question de l’autre vie, qui est la vie éternelle et que nous fêtons en célébrant la Résurrection de Jésus Christ nous tient à coeur. Elle ne concerne pas simplement notre raison mais, peut-être et surtout notre cœur.
V. Golovanow
"Le Christianisme occidental a continué le nihilisme, le matérialisme, le déisme, l'athéisme. Cela vient de leur théologie même et de plus, toute la civilisation occidentale est fondée sur cette théologie occidentale avec tous les résultats que nous constatons." Professeur Alexis Osipov, conférence en 1999.
"Ce qui distingue l'Orthodoxie du Christianisme occidental"
Le professeur Alexis Osipov (né en 1938), célèbre théologien orthodoxe russe, professeur à l'Académie théologique de Moscou, est connu pour ses positions traditionnelles et slavophiles Apologiste de l'Orthodoxie basée sur l'enseignement des Pères et pourfendeur des doctrines catholique romaine et protestante, le professeur Osipov a fait en 1999 conférence à Dmitrov (Russie) intitulée "Ce qui distingue l'Orthodoxie du Christianisme occidental".
Il n'y aborde pas les thèmes connus de la primauté, du "filioque" ou de l'Immaculée Conception mais développe la différence d'approche du thème central de la Rédemption.
"Le Christianisme occidental a continué le nihilisme, le matérialisme, le déisme, l'athéisme. Cela vient de leur théologie même et de plus, toute la civilisation occidentale est fondée sur cette théologie occidentale avec tous les résultats que nous constatons." Professeur Alexis Osipov, conférence en 1999.
"Ce qui distingue l'Orthodoxie du Christianisme occidental"
Le professeur Alexis Osipov (né en 1938), célèbre théologien orthodoxe russe, professeur à l'Académie théologique de Moscou, est connu pour ses positions traditionnelles et slavophiles Apologiste de l'Orthodoxie basée sur l'enseignement des Pères et pourfendeur des doctrines catholique romaine et protestante, le professeur Osipov a fait en 1999 conférence à Dmitrov (Russie) intitulée "Ce qui distingue l'Orthodoxie du Christianisme occidental".
Il n'y aborde pas les thèmes connus de la primauté, du "filioque" ou de l'Immaculée Conception mais développe la différence d'approche du thème central de la Rédemption.
Les semaines qui suivent la fête de Pâques ne sont certainement pas celles du deuil, du πένθος, mais plutôt celles de la joie du «tombeau vide». Plus particulièrement, le troisième dimanche de la période pascale (le second après l’Anastasis), l’Église orthodoxe commémore les femmes myrrhophores, Joseph d’Arimathie et Nicodème, un groupe de personnes qui recueillirent le corps du Christ après sa Passion et le mirent au tombeau, enveloppé d’un suaire. Les Évangiles mentionnent cet épisode:
«Le soir venu, vint un homme riche d’Arimathie, nommé Joseph, qui lui aussi était devenu disciple de Jésus. Il alla trouver Pilate pour lui demander le corps de Jésus; Pilate alors ordonna qu’on le lui remît. Joseph prit le corps, l’enveloppa d’un linceul blanc, et le déposa dans son sépulcre neuf, qu’il avait fait tailler dans le roc; puis, ayant roulé une grosse pierre à l’entrée du sépulcre, il s’en alla. Or Marie la Magdaléenne et l’autre Marie étaient là, assises en face du tombeau». (Mt 27, 57-61)
«Le soir venu, vint un homme riche d’Arimathie, nommé Joseph, qui lui aussi était devenu disciple de Jésus. Il alla trouver Pilate pour lui demander le corps de Jésus; Pilate alors ordonna qu’on le lui remît. Joseph prit le corps, l’enveloppa d’un linceul blanc, et le déposa dans son sépulcre neuf, qu’il avait fait tailler dans le roc; puis, ayant roulé une grosse pierre à l’entrée du sépulcre, il s’en alla. Or Marie la Magdaléenne et l’autre Marie étaient là, assises en face du tombeau». (Mt 27, 57-61)
Aux premiers temps du christianisme, les fidèles de Jésus continuaient d'observer les pratiques religieuses juives, le repos du sabbat, la prière au Temple. Ils constituèrent cependant une communauté de culte, qui se marquait par la cérémonie du baptême, donné au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, suivie d'une profession de foi. S'ils célébraient encore les grandes fêtes de la religion juive, la Pâque, la Pentecôte, ils leur donnaient une signification nouvelle : il ne s'agissait plus seulement du rappel des événements de l'Ancien Testament, mais aussi de la commémoration de la passion et de la résurrection du Christ, et de la descente du Saint-Esprit sur les Apôtres. Les premiers chrétiens suivaient les dates des fêtes juives. Puis des interrogations se firent jour : devait-on garder, pour la fête chrétienne de Pâques, la date et les rites de la Pâque juive ?
Jusqu'au 4ème siècle, les différentes Eglises hésitèrent. Dans les Eglises d'Asie Mineure, certaines rejetèrent, d'autres gardèrent le rite de l'agneau pascal. L'Eglise d'Antioche s'en rapporta à la détermination juive pour fixer la résurrection au dimanche qui suivait la Pâque juive, tandis que les chrétiens d'Alexandrie se livrèrent à de savants calculs astronomiques et placèrent Pâques après l'équinoxe de printemps.
Jusqu'au 4ème siècle, les différentes Eglises hésitèrent. Dans les Eglises d'Asie Mineure, certaines rejetèrent, d'autres gardèrent le rite de l'agneau pascal. L'Eglise d'Antioche s'en rapporta à la détermination juive pour fixer la résurrection au dimanche qui suivait la Pâque juive, tandis que les chrétiens d'Alexandrie se livrèrent à de savants calculs astronomiques et placèrent Pâques après l'équinoxe de printemps.
La Russie fait face à - je n'aime pas du tout cette expression faussement pédagogique et ciblée - "un devoir de mémoire". Le père Georges Mitrofanov (Saint Pétersbourg), en parle comme peu l'ont fait jusqu'à présent.
Comment ne pas évoquer l'état d'esprit de la société ouest-allemande dans les années 60, période par de boom économique et de retour à la prospérité? Tout au bonheur de revenir à une existence agréable après 12 ans (seulement!) de dictature nazie, après la destruction quasi totale du pays à la fin de la guerre la plupart des Allemands de l'Ouest ne voulaient qu'une chose: oublier et ne rien savoir. La réponse la plus répandue était alors: "Hitler? Connais pas!"
Ce n'est qu'une génération plus tard qu'a commencée à s'opérer une véritable prise de conscience, qu'un sentiment de responsabilité collective et personnelle à commencé à se "cristalliser". Ce n'est qu'alors que Günter Grass et Heinrich Böll connaissent un immense succès, que les films consacrés au procès de Nuremberg foisonnent… Il va sans dire que le cheminement de la "RDA" a été radicalement différent.
Comment ne pas évoquer l'état d'esprit de la société ouest-allemande dans les années 60, période par de boom économique et de retour à la prospérité? Tout au bonheur de revenir à une existence agréable après 12 ans (seulement!) de dictature nazie, après la destruction quasi totale du pays à la fin de la guerre la plupart des Allemands de l'Ouest ne voulaient qu'une chose: oublier et ne rien savoir. La réponse la plus répandue était alors: "Hitler? Connais pas!"
Ce n'est qu'une génération plus tard qu'a commencée à s'opérer une véritable prise de conscience, qu'un sentiment de responsabilité collective et personnelle à commencé à se "cristalliser". Ce n'est qu'alors que Günter Grass et Heinrich Böll connaissent un immense succès, que les films consacrés au procès de Nuremberg foisonnent… Il va sans dire que le cheminement de la "RDA" a été radicalement différent.
Communication présentée par Emilie Van Taack au Colloque international « L’image chrétienne »
Eminences, chers Pères et Frères, chers amis,
Merci de me donner l’occasion aujourd’hui, alors que nous attendons le Concile Panorthodoxe annoncé pour 2016, d’aborder un thème d’une extrême importance : l’Art sacré dans l’Eglise Orthodoxe en tant que question dogmatique.
Je voudrais rappeler un article publié par Léonide Ouspensky à ce sujet, dans le cadre de la préparation de ce qui était à l’époque le « futur Préconcile ». Cet article est paru au premier trimestre de 1966, dans la revue Contacts, sous le titre : « A propos d’un des sujets du futur Préconcile : la question de l’art sacré » (1)
Les circonstances de la parution
Cette question fit son apparition dans l’ordre du jour, lors de la Première Conférence Panorthodoxe de Rhodes en 1961. Cette liste fut traduite en russe et portée à la connaissance des fidèles dans le Journal du Patriarcat de Moscou, en novembre de la même année . (2)
Voici comment est formulée la question, au deuxième paragraphe des sujets concernant la Liturgie, sous la lettre G : selon la traduction d’Ouspensky, « Etude des moyens pour affermir et développer la vie liturgique de l’Eglise Orthodoxe et l’art byzantin traditionnel et orthodoxe en général dans ses diverses expressions (musique ecclésiastique, iconographie, architecture, vases et ornements sacrés, etc.) »
Eminences, chers Pères et Frères, chers amis,
Merci de me donner l’occasion aujourd’hui, alors que nous attendons le Concile Panorthodoxe annoncé pour 2016, d’aborder un thème d’une extrême importance : l’Art sacré dans l’Eglise Orthodoxe en tant que question dogmatique.
Je voudrais rappeler un article publié par Léonide Ouspensky à ce sujet, dans le cadre de la préparation de ce qui était à l’époque le « futur Préconcile ». Cet article est paru au premier trimestre de 1966, dans la revue Contacts, sous le titre : « A propos d’un des sujets du futur Préconcile : la question de l’art sacré » (1)
Les circonstances de la parution
Cette question fit son apparition dans l’ordre du jour, lors de la Première Conférence Panorthodoxe de Rhodes en 1961. Cette liste fut traduite en russe et portée à la connaissance des fidèles dans le Journal du Patriarcat de Moscou, en novembre de la même année . (2)
Voici comment est formulée la question, au deuxième paragraphe des sujets concernant la Liturgie, sous la lettre G : selon la traduction d’Ouspensky, « Etude des moyens pour affermir et développer la vie liturgique de l’Eglise Orthodoxe et l’art byzantin traditionnel et orthodoxe en général dans ses diverses expressions (musique ecclésiastique, iconographie, architecture, vases et ornements sacrés, etc.) »
V.G.
Comme le rappelle Emilie Van Taack dans un article récent (1), le grand théologien Léonide Ouspensky montre clairement les différences fondamentales entre l’art religieux occidental et l’iconographie orthodoxe canonique.
Alors que l'icône canonique montre l'humanité transfigurée, déifiée, la peinture religieuse occidentale représente l'humanité réelle dans sa déchéance, même si certaines écoles tardives essayent de l'idéaliser, souvent de façon plutôt mièvre comme dans le style Saint-Sulpice, ce qui n'est pas non plus une solution comme l'explique Ouspensky (ibid.)
Les représentations du Calvaire illustrent particulièrement bien cette différence d'approche, encore accentuée par la différence théologique de l'explication de la Passion:
Comme le rappelle Emilie Van Taack dans un article récent (1), le grand théologien Léonide Ouspensky montre clairement les différences fondamentales entre l’art religieux occidental et l’iconographie orthodoxe canonique.
Alors que l'icône canonique montre l'humanité transfigurée, déifiée, la peinture religieuse occidentale représente l'humanité réelle dans sa déchéance, même si certaines écoles tardives essayent de l'idéaliser, souvent de façon plutôt mièvre comme dans le style Saint-Sulpice, ce qui n'est pas non plus une solution comme l'explique Ouspensky (ibid.)
Les représentations du Calvaire illustrent particulièrement bien cette différence d'approche, encore accentuée par la différence théologique de l'explication de la Passion:
" En fondant l'Église durant la Cène le Christ a prié pour que les apôtres en gardent l'unité à l'exemple de l'unité qui existe entre le Père et le Fils: "Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé." (Jn. 17: 21). L''Église n'est pas simplement une association humaine: l'apôtre Paul la compare à un corps: "de même, nous qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps dans le Christ, et membres les uns des autres, chacun pour sa part," (Rom 12:25); l'unité des Chrétiens est ainsi d'une nature supranaturelle et demande donc des efforts exceptionnels pour être préservée." Métropolite Hilarion de Volokolamsk, février 2015.
Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou (DREE) a donné deux conférences le 5 et 6 février aux universités de Winchester et Cambridge sur le thème "la coopération interchrétienne a-t-elle un avenir?".
Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou (DREE) a donné deux conférences le 5 et 6 février aux universités de Winchester et Cambridge sur le thème "la coopération interchrétienne a-t-elle un avenir?".
Homélie prononcée en la Cathédrale orthodoxe grecque des Saints-Archanges, à Bruxelles (Belgique), le 1er mars 2015
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit!
Eminence, Excellences, Révérends Pères, chers frères et sœurs en Christ !
Le premier dimanche du grand Carême, l’Église orthodoxe commémore le rétablissement, en l’an 843, de la vénération des saintes icônes. Après un siècle de troubles, l’hérésie de l’iconoclasme était vaincue et la légitimité du culte des icônes définitivement établie, conformément au prescrit du VIIe Concile œcuménique. Tenu en 787, ce Concile (également appelé IIe Concile de Nicée, du nom de la ville où il s’est réuni) affirme en effet : « Plus on voit, grâce à leur représentation par l’image, notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ, notre Dame immaculée la sainte Mère de Dieu, les anges dignes de notre respect, tous les saints et les justes […], plus on est amené à se rappeler et à aimer les modèles originaux et à leur donner salutations et respectueuse vénération ; non pas l’adoration véritable propre à notre foi, qui convient à la nature divine seule, mais comme on le fait pour la représentation de la glorieuse et vivifiante croix, pour les saints Évangiles et tous les autres objets sacrés […], car l’honneur rendu à l’image s’en va au modèle original, et celui qui vénère l’image vénère en elle la personne qu’elle représente » . (1)
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit!
Eminence, Excellences, Révérends Pères, chers frères et sœurs en Christ !
Le premier dimanche du grand Carême, l’Église orthodoxe commémore le rétablissement, en l’an 843, de la vénération des saintes icônes. Après un siècle de troubles, l’hérésie de l’iconoclasme était vaincue et la légitimité du culte des icônes définitivement établie, conformément au prescrit du VIIe Concile œcuménique. Tenu en 787, ce Concile (également appelé IIe Concile de Nicée, du nom de la ville où il s’est réuni) affirme en effet : « Plus on voit, grâce à leur représentation par l’image, notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ, notre Dame immaculée la sainte Mère de Dieu, les anges dignes de notre respect, tous les saints et les justes […], plus on est amené à se rappeler et à aimer les modèles originaux et à leur donner salutations et respectueuse vénération ; non pas l’adoration véritable propre à notre foi, qui convient à la nature divine seule, mais comme on le fait pour la représentation de la glorieuse et vivifiante croix, pour les saints Évangiles et tous les autres objets sacrés […], car l’honneur rendu à l’image s’en va au modèle original, et celui qui vénère l’image vénère en elle la personne qu’elle représente » . (1)
Michel Zavalow
Traduction Elena Tastevin
L’ennemi ne suscite pas obligatoirement une haine féroce et/ou la soif d’une vengeance sanglante. L’ennemi est celui qui n’est pas ami, celui dont la vue ne m’inspire pas la joie et que je ne veux pas secourir. L’inimitié a beaucoup de nuances. Son apparence peut être « paisible » et froide. L’ennemi est toujours perçu comme un étranger. L’attitude froide envers autrui est aussi l’inimitié. L’amour ne peut pas être neutre. En ce sens l’inimitié est un phénomène naturel répandu.
Souvent nous éprouvons envers certaines personnes de l’inimitié justifiée par notre éducation. Un jour, petit, C.S.Lewis a dit à son père : « Il me semble que j’ai des préjugés envers les français ».- « En quoi consistent-ils ? » - « Si je le savais ce ne seraient pas des préjugés ». Lewis avait raison parce que les préjugés qui engendrent l’inimitié sont émanent de ce qu’il y d’obscur en nous. L’homme est capable de se faire des ennemis sans le soupçonner. Les psychologues appellent ce phénomène projection.
Traduction Elena Tastevin
L’ennemi ne suscite pas obligatoirement une haine féroce et/ou la soif d’une vengeance sanglante. L’ennemi est celui qui n’est pas ami, celui dont la vue ne m’inspire pas la joie et que je ne veux pas secourir. L’inimitié a beaucoup de nuances. Son apparence peut être « paisible » et froide. L’ennemi est toujours perçu comme un étranger. L’attitude froide envers autrui est aussi l’inimitié. L’amour ne peut pas être neutre. En ce sens l’inimitié est un phénomène naturel répandu.
Souvent nous éprouvons envers certaines personnes de l’inimitié justifiée par notre éducation. Un jour, petit, C.S.Lewis a dit à son père : « Il me semble que j’ai des préjugés envers les français ».- « En quoi consistent-ils ? » - « Si je le savais ce ne seraient pas des préjugés ». Lewis avait raison parce que les préjugés qui engendrent l’inimitié sont émanent de ce qu’il y d’obscur en nous. L’homme est capable de se faire des ennemis sans le soupçonner. Les psychologues appellent ce phénomène projection.
Le 12 février 2015, jour où, selon le calendrier julien l’Eglise orthodoxe commémore conjointement saint Basile le Grand, saint Grégoire le Théologien et saint Jean Chrysostome, l’église des Trois-Saints-Docteurs, principale église du patriarcat de Moscou à Paris
Homélie prononcée le 12 février 2014 à l'église des Trois-Saints-Docteurs à Paris par le hiéromoine Alexandre Siniakov.
Frères et sœurs bien-aimés, la fête des Trois Saints Docteurs – Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome – est une originalité de la tradition liturgique byzantine. Chacun de ces trois évêques est célébré à des dates séparées, correspondant à leur naissance au ciel (pour les deux premiers, notamment). L’idée de rajouter, en plus de leur mémoire propre, une fête commune des trois est apparue à la fin du XIe siècle, certainement sous le règne de l’empereur Alexis Ier Comnène. On a ainsi réuni solennellement les trois docteurs les plus célèbres, les plus respectés, les plus aimés dans l’Empire byzantin.
Homélie prononcée le 12 février 2014 à l'église des Trois-Saints-Docteurs à Paris par le hiéromoine Alexandre Siniakov.
Frères et sœurs bien-aimés, la fête des Trois Saints Docteurs – Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome – est une originalité de la tradition liturgique byzantine. Chacun de ces trois évêques est célébré à des dates séparées, correspondant à leur naissance au ciel (pour les deux premiers, notamment). L’idée de rajouter, en plus de leur mémoire propre, une fête commune des trois est apparue à la fin du XIe siècle, certainement sous le règne de l’empereur Alexis Ier Comnène. On a ainsi réuni solennellement les trois docteurs les plus célèbres, les plus respectés, les plus aimés dans l’Empire byzantin.
Le millénaire de la présence de moines russes à la Sainte Montagne sera célébré en 2016.
Les ministres des Affaires étrangères de la Fédération de Russie et de Grèce, Serge Lavrov et Nikos Kodzias se sont mis d’accord le 11 février pour organiser en commun, en 2016, « L’année de la Russie en Grèce » et « L’année de la Grèce en Russie », ainsi que pour coopérer dans l’organisation de la fête du millénaire de la présence du monachisme russe sur la Sainte Montagne de l’Athos.
Le monastère Saint Panteleimon édite à cette occasion une série de 25 volumes intitulée « L’Athos russe au XIX et au XX siècles ».
Celui consacré à Monseigneur Basile (800 pages) et album Photo unique, est le quinzième de cette série. Il comprend des documents inédits provenant des archives de la Sainte Montagne ainsi que de la famille du défunt. Une place de choix revient à la période de la Seconde guerre et de la déportation de Monseigneur dans l’île de Makronissos (1947-1950).
On trouve dans le livre des échanges épistolaires avec le père Sophrony (Sakharov), Mgr Cassien Bezobrazov, le père Gueorguy Florovsky, le théologien Antoine Kartachov, p. David Balfour, la médiéviste Myrrha Lot-Borodine .... ainsi que d’autres personnages historiques.
Il est possible d’obtenir le livre en PDF à l’adresse ICI
Les ministres des Affaires étrangères de la Fédération de Russie et de Grèce, Serge Lavrov et Nikos Kodzias se sont mis d’accord le 11 février pour organiser en commun, en 2016, « L’année de la Russie en Grèce » et « L’année de la Grèce en Russie », ainsi que pour coopérer dans l’organisation de la fête du millénaire de la présence du monachisme russe sur la Sainte Montagne de l’Athos.
Le monastère Saint Panteleimon édite à cette occasion une série de 25 volumes intitulée « L’Athos russe au XIX et au XX siècles ».
Celui consacré à Monseigneur Basile (800 pages) et album Photo unique, est le quinzième de cette série. Il comprend des documents inédits provenant des archives de la Sainte Montagne ainsi que de la famille du défunt. Une place de choix revient à la période de la Seconde guerre et de la déportation de Monseigneur dans l’île de Makronissos (1947-1950).
On trouve dans le livre des échanges épistolaires avec le père Sophrony (Sakharov), Mgr Cassien Bezobrazov, le père Gueorguy Florovsky, le théologien Antoine Kartachov, p. David Balfour, la médiéviste Myrrha Lot-Borodine .... ainsi que d’autres personnages historiques.
Il est possible d’obtenir le livre en PDF à l’adresse ICI
Une fois encore, Vladimir mélange le chou et les carottes.
( Commentaire 33. Posté par Vladimir.G: Position peut-être "exagérée" le 10/12/2014 )
Il parle du métropolite du Pirée - hiérarque respecté dans l'Eglise de Grèce pour son intégrité, lequel jusqu'à ce jour n'a jamais été censuré par la Hiérarchie pour sa défense de l'Orthodoxie, à moins qu'on veuille taxer de censure la remarque citée que l'inclusion du pape et des œcuménistes dans les anathèmes du Synodicon de l'Orthodoxie était "peut-être exagérée" - et des signataires de la Confession de Foi contre l'œcuménisme, vénérables hiérarques et higoumènes, archiprêtres, prêtres, théologiens distingués, moines, moniales et fidèles laïcs, puis il passe sans transition au texte du Synode Russe de l'an 2000 condamnant "ceux qui, utilisant des informations non fiables, défigurent de parti pris la tâche qu'assume l'Église orthodoxe de porter témoignage face au monde hétérodoxe et calomnient sciemment la Hiérarchie de l'Église" etc.
Par cette juxtaposition il identifie les premiers aux seconds, ou insinue que les premiers sont équivalents des seconds, ce qui revient à une insulte.
( Commentaire 33. Posté par Vladimir.G: Position peut-être "exagérée" le 10/12/2014 )
Il parle du métropolite du Pirée - hiérarque respecté dans l'Eglise de Grèce pour son intégrité, lequel jusqu'à ce jour n'a jamais été censuré par la Hiérarchie pour sa défense de l'Orthodoxie, à moins qu'on veuille taxer de censure la remarque citée que l'inclusion du pape et des œcuménistes dans les anathèmes du Synodicon de l'Orthodoxie était "peut-être exagérée" - et des signataires de la Confession de Foi contre l'œcuménisme, vénérables hiérarques et higoumènes, archiprêtres, prêtres, théologiens distingués, moines, moniales et fidèles laïcs, puis il passe sans transition au texte du Synode Russe de l'an 2000 condamnant "ceux qui, utilisant des informations non fiables, défigurent de parti pris la tâche qu'assume l'Église orthodoxe de porter témoignage face au monde hétérodoxe et calomnient sciemment la Hiérarchie de l'Église" etc.
Par cette juxtaposition il identifie les premiers aux seconds, ou insinue que les premiers sont équivalents des seconds, ce qui revient à une insulte.
Vladimir GOLOVANOW
"Si ce Concile permet à chaque Eglise de faire connaitre et respecter sa position, ce sera un facteur d'unité de l'Eglise orthodoxe, qui contribuera à approfondir et à élargir les relations entre les Eglises locales et aussi à régler les questions, incompréhensions et problèmes qui existent dans ces relations." Mgr Hilarion de Volokolamsk
« Le grand concile que nous préparons permettra au peuple de notre Eglise de mieux vivre sa foi. Il s’efforcera non seulement d’adapter à l’homme d’aujourd’hui notre Tradition, mais de rendre à celle-ci sa force d’inspiration et de renouveau.» Patriarche de Constantinople Athënagoras 1er
Reprise du processus préconciliaire
"Une commission interorthodoxe commencera son travail dès septembre 2014 et travaillera jusqu’à la sainte Pâque 2015. Une consultation panorthodoxe préconciliaire s’ensuivra au cours du premier semestre de 2015" avait décidé la synaxe des primats en mars dernier". Et la première réunion de la "Commission interorthodoxe spéciale pour la préparation du Concile panorthodoxe" s’est donc déroulée du 30 septembre au 3 octobre à Chambésy confirmant la poursuite du processus relancé par la synaxe. Pourtant un grand nombre d'Orthodoxes doutent de la tenue du Concile panorthodoxe, voire le rejettent, comme le montrent d'ailleurs les réponses au sondage en cours sur le forum...
"Si ce Concile permet à chaque Eglise de faire connaitre et respecter sa position, ce sera un facteur d'unité de l'Eglise orthodoxe, qui contribuera à approfondir et à élargir les relations entre les Eglises locales et aussi à régler les questions, incompréhensions et problèmes qui existent dans ces relations." Mgr Hilarion de Volokolamsk
« Le grand concile que nous préparons permettra au peuple de notre Eglise de mieux vivre sa foi. Il s’efforcera non seulement d’adapter à l’homme d’aujourd’hui notre Tradition, mais de rendre à celle-ci sa force d’inspiration et de renouveau.» Patriarche de Constantinople Athënagoras 1er
Reprise du processus préconciliaire
"Une commission interorthodoxe commencera son travail dès septembre 2014 et travaillera jusqu’à la sainte Pâque 2015. Une consultation panorthodoxe préconciliaire s’ensuivra au cours du premier semestre de 2015" avait décidé la synaxe des primats en mars dernier". Et la première réunion de la "Commission interorthodoxe spéciale pour la préparation du Concile panorthodoxe" s’est donc déroulée du 30 septembre au 3 octobre à Chambésy confirmant la poursuite du processus relancé par la synaxe. Pourtant un grand nombre d'Orthodoxes doutent de la tenue du Concile panorthodoxe, voire le rejettent, comme le montrent d'ailleurs les réponses au sondage en cours sur le forum...
La pratique orthodoxe d'admettre à la communion des chrétiens divorcés, par principe d'économie ou indulgence pastorale, est souvent évoquée ces jours-ci. Nous proposons donc aux lecteurs de notre site cet extrait des Fondements de la doctrine sociale de l'Église orthodoxe russe, rappelant l'enseignement orthodoxe sur l'indissolubilité du mariage:
L’Église insiste sur la fidélité des époux tout au long de leur vie et sur l’indissolubilité du mariage orthodoxe, se fondant sur les paroles du Seigneur Jésus-Christ : « Ce que Dieu a uni, l’homme ne doit point le séparer […]. Quiconque répudie sa femme – pas pour prostitution – et en épouse une autre commet un adultère, et celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère » (Mt 19, 6 et 9). Le divorce est condamné par l’Église comme un péché car il entraîne de graves souffrances à la fois pour les époux (au moins à l’un d’eux), et plus encore pour les enfants. La situation actuelle est particulièrement inquiétante, qui voit se déchirer un nombre très important de mariages, spécialement au sein de la jeunesse. Cette situation est une véritable tragédie tant pour les personnes que pour la population.
L’Église insiste sur la fidélité des époux tout au long de leur vie et sur l’indissolubilité du mariage orthodoxe, se fondant sur les paroles du Seigneur Jésus-Christ : « Ce que Dieu a uni, l’homme ne doit point le séparer […]. Quiconque répudie sa femme – pas pour prostitution – et en épouse une autre commet un adultère, et celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère » (Mt 19, 6 et 9). Le divorce est condamné par l’Église comme un péché car il entraîne de graves souffrances à la fois pour les époux (au moins à l’un d’eux), et plus encore pour les enfants. La situation actuelle est particulièrement inquiétante, qui voit se déchirer un nombre très important de mariages, spécialement au sein de la jeunesse. Cette situation est une véritable tragédie tant pour les personnes que pour la population.
Au sujet des propos de Vladimir concernant la "théologie savante" et la "théologie populaire" voici un texte de Saint Nikolaj Velimirovic, Evêque d'Ohrid et de Zica, texte qui, soit dit en passant, ruine les efforts de ceux qui essaient ou ont essayé de faire passer ce grand hiérarque orthodoxe comme un partisan de l'œcuménisme:
2. Saint Nikolaj Velimirovic
Théologiens hérétiques.
A notre époque, les églises hérétiques ont élevé des remparts autour de l'Evangile, se servant pour cela de théories scientifiques dont ils acceptent un grand nombre comme choses valides, et ceci bien que les plus grands scientifiques des temps présents aient cessé de considérer même le savoir positif comme une chose valide, sans parler des théories.
De même que les soldats de Pilate revêtirent le Seigneur Jésus d'une pourpre bon marché et que Hérode Lui mit un vêtement blanc, ainsi les théologiens hérétiques ont affublé le Sauveur du manteau bon marché de la philosophie païenne et de la pseudo-science, afin de soi-disant L'habiller et mieux L'orner! Or, dans les deux cas, le Christ est pareillement insulté et humilié.
2. Saint Nikolaj Velimirovic
Théologiens hérétiques.
A notre époque, les églises hérétiques ont élevé des remparts autour de l'Evangile, se servant pour cela de théories scientifiques dont ils acceptent un grand nombre comme choses valides, et ceci bien que les plus grands scientifiques des temps présents aient cessé de considérer même le savoir positif comme une chose valide, sans parler des théories.
De même que les soldats de Pilate revêtirent le Seigneur Jésus d'une pourpre bon marché et que Hérode Lui mit un vêtement blanc, ainsi les théologiens hérétiques ont affublé le Sauveur du manteau bon marché de la philosophie païenne et de la pseudo-science, afin de soi-disant L'habiller et mieux L'orner! Or, dans les deux cas, le Christ est pareillement insulté et humilié.
Patriarche – Theologiens heretiques, 2 Textes:
Au sujet de la théologie grecque contemporaine – et aussi, en marge, au sujet des paroisses grecques a l'étranger, pour la grande satisfaction sans doute de Tchetnik voici un petit texte de Photis Kontoglou, grand iconographe, poète et écrivain grec, écrit bien avant 1965, année de son décès, quand les choses n'étaient pas encore arrivées au point où elles sont aujourd'hui. Ayant écrit cela il y a presque 50 ans, que dirait-il aujourd'hui? Je traduis du grec:
1. Photis Kontoglou
LA VERITABLE THEOLOGIE
Ici en Grèce, non seulement nous ne lisons pas les Pères mystiques qui ont illuminé l'Orthodoxie, mais nous ne savons même pas qu'ils existent. Pour les théologiens, l'Orthodoxie a fini par devenir en un mot vide, puisque son essence mystique leur est inconnue, tout comme leur propre tradition. Nos théologiens prennent les lumières de l'Occident, car là-bas, la théologie est devenue une science, et leur vaine-gloire est flattée par cette chose. La foi, pour eux, n'a aucune importance. Vous me direz: "Théologie sans foi, est-ce possible?" Et moi aussi, je vous demande, avec le même étonnement: "Théologie sans foi, est-ce possible?"
Au sujet de la théologie grecque contemporaine – et aussi, en marge, au sujet des paroisses grecques a l'étranger, pour la grande satisfaction sans doute de Tchetnik voici un petit texte de Photis Kontoglou, grand iconographe, poète et écrivain grec, écrit bien avant 1965, année de son décès, quand les choses n'étaient pas encore arrivées au point où elles sont aujourd'hui. Ayant écrit cela il y a presque 50 ans, que dirait-il aujourd'hui? Je traduis du grec:
1. Photis Kontoglou
LA VERITABLE THEOLOGIE
Ici en Grèce, non seulement nous ne lisons pas les Pères mystiques qui ont illuminé l'Orthodoxie, mais nous ne savons même pas qu'ils existent. Pour les théologiens, l'Orthodoxie a fini par devenir en un mot vide, puisque son essence mystique leur est inconnue, tout comme leur propre tradition. Nos théologiens prennent les lumières de l'Occident, car là-bas, la théologie est devenue une science, et leur vaine-gloire est flattée par cette chose. La foi, pour eux, n'a aucune importance. Vous me direz: "Théologie sans foi, est-ce possible?" Et moi aussi, je vous demande, avec le même étonnement: "Théologie sans foi, est-ce possible?"
V.Golovanow
La théologie "ne consiste pas simplement à parler à propos de Dieu, c'est le Verbe de Dieu" Nikos Nissiotis cité par Sotiris Gounélas, écrivain et poète, ancien rédacteur en chef de la revue "Synaxi" (Athènes)*
A côté de la théologie russe, dont nous voyons un bon nombre de publications en France, et sur PO en particulier, la théologie grecque contemporaine est un domaine d’études très important que nous connaissons très peu car les publications en français sont relativement rares.
Le colloque «Le renouveau de la théologie grecque contemporaine des années soixante à nos jours» (Institut Saint-Serge et Centre "Istina", Paris 15-16 avril 2010) lui avait été consacré et j'en propose un résumé d'après le compte rendu du professeur Michel Stavrou (ibid. *), dont je reprends l'essentiel (les actes du colloques auraient du être publés, mais je n'en ai pas trouvé de références). Les thèmes abordés sont toujours d'actualité et ce résumé permet de se repérer parmi les théologiens grecs contemporains.
La théologie "ne consiste pas simplement à parler à propos de Dieu, c'est le Verbe de Dieu" Nikos Nissiotis cité par Sotiris Gounélas, écrivain et poète, ancien rédacteur en chef de la revue "Synaxi" (Athènes)*
A côté de la théologie russe, dont nous voyons un bon nombre de publications en France, et sur PO en particulier, la théologie grecque contemporaine est un domaine d’études très important que nous connaissons très peu car les publications en français sont relativement rares.
Le colloque «Le renouveau de la théologie grecque contemporaine des années soixante à nos jours» (Institut Saint-Serge et Centre "Istina", Paris 15-16 avril 2010) lui avait été consacré et j'en propose un résumé d'après le compte rendu du professeur Michel Stavrou (ibid. *), dont je reprends l'essentiel (les actes du colloques auraient du être publés, mais je n'en ai pas trouvé de références). Les thèmes abordés sont toujours d'actualité et ce résumé permet de se repérer parmi les théologiens grecs contemporains.
Traduction D.Garmonov
Que l’homme supporte-t-il le plus douloureusement ?
Plusieurs réponses à cette question existent parce que nous sommes tous différents. Mais il existe peu de choses qui peuvent provoquer une telle douleur que des trahisons de nos proches (ou de ceux que nous percevons comme tels). Oui, certainement les plus proches : tout le monde connait l’adage répandu : « Ce sont toujours les siens qui trahissent ». Sinon comment les étrangers peuvent-ils trahir ? On ne s’y attend pas, on ne les investit pas de notre confiance, on ne leur découvre pas nos secrets, on ne pense pas que nous faisons un tout avec eux.
Mais les siens… Il devient si difficile de supporter une tromperie de la part de celui à qui on faisait confiance. Soit quand tu apprends qu’un ami s’est lié contre toi à tes ennemis ou qu’il vise à prendre ta, ourdit des intrigues, calomnie, joue une partie louche et malhonnête…
Que l’homme supporte-t-il le plus douloureusement ?
Plusieurs réponses à cette question existent parce que nous sommes tous différents. Mais il existe peu de choses qui peuvent provoquer une telle douleur que des trahisons de nos proches (ou de ceux que nous percevons comme tels). Oui, certainement les plus proches : tout le monde connait l’adage répandu : « Ce sont toujours les siens qui trahissent ». Sinon comment les étrangers peuvent-ils trahir ? On ne s’y attend pas, on ne les investit pas de notre confiance, on ne leur découvre pas nos secrets, on ne pense pas que nous faisons un tout avec eux.
Mais les siens… Il devient si difficile de supporter une tromperie de la part de celui à qui on faisait confiance. Soit quand tu apprends qu’un ami s’est lié contre toi à tes ennemis ou qu’il vise à prendre ta, ourdit des intrigues, calomnie, joue une partie louche et malhonnête…
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