Plateforme libre de discussion
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Evagre le Pontique (346-399)
Pendant la contemplation aussi les démons tentent de nous troubler. "Un nuage pèse sur les pensées, comme des ténèbres, et repousse la contemplation loin de l'intellect". Comment pouvons-nous combattre ces tentations démoniaques?
Nous devons être prudents, et demander conseil à Dieu. "Fais attention à ce que les mauvais démons ne te trompent pas par quelque vision. Sois concentré en esprit quand tu pries, et demande à Dieu que si ce qui te vient à l'esprit vient de lui, il te le fasse savoir, mais si cela ne vient pas de lui, alors qu'il chasse vite l'imposteur loin de toi".
L'humilité nous protège aussi contre les vexations des démons. "L'impassibilité d'une âme raisonnable est un mur spirituel qui la protège des démons". La prière est cependant une des armes les plus efficaces contre les démons, en particulier une prière courte et intense.
Pendant la contemplation aussi les démons tentent de nous troubler. "Un nuage pèse sur les pensées, comme des ténèbres, et repousse la contemplation loin de l'intellect". Comment pouvons-nous combattre ces tentations démoniaques?
Nous devons être prudents, et demander conseil à Dieu. "Fais attention à ce que les mauvais démons ne te trompent pas par quelque vision. Sois concentré en esprit quand tu pries, et demande à Dieu que si ce qui te vient à l'esprit vient de lui, il te le fasse savoir, mais si cela ne vient pas de lui, alors qu'il chasse vite l'imposteur loin de toi".
L'humilité nous protège aussi contre les vexations des démons. "L'impassibilité d'une âme raisonnable est un mur spirituel qui la protège des démons". La prière est cependant une des armes les plus efficaces contre les démons, en particulier une prière courte et intense.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 12 Décembre 2012 à 11:10
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1 commentaire
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V.G.
Partie 3: faire l'effort de changer pour se réconcilier avec Dieu
Un saint père raconte qu'il y a trois volontés qui gouvernent le monde et qui le modèlent. La volonté de Dieu – toujours bonne, toujours prête à sauver; mais Dieu n'essaye pas de nous envoûter ou de nous contraindre. Saint Maxime de Confesseur ) dit que Dieu peut tout faire sauf nous obliger à L'aimer, parce que l'amour est un libre don de soi.
Mais il y a une autre volonté, satanique, une volonté sombre, toujours destructrice, toujours orientée vers le mal, cherchant à nous détruire et à travers nous, à détruire les autres et à s'opposer à Dieu et à Sa providence sur terre. Satan nous promet tout, Satan nous envoûte, Satan nous attire à lui, et à chaque fois il nous ment. Et à chaque fois que nous l'avons écouté et que nous nous rendons compte qu'il nous a menti, il nous murmure encore: « si tu t'étais enfoncé plus dans le péché, avec plus d'ardeur, tu aurais obtenu ce que je t'avais promis »; nous attirant ainsi de plus en plus profondément dans la fosse.
Et entre ces deux volontés, il y a la volonté humaine. Elle peut s'allier à la volonté divine qui s'offre à nous ou à celle de Satan qui veut nous emprisonner et nous entrainer dans la mort éternelle. De nos choix dépend ce qui se passe sur terre.
Partie 3: faire l'effort de changer pour se réconcilier avec Dieu
Un saint père raconte qu'il y a trois volontés qui gouvernent le monde et qui le modèlent. La volonté de Dieu – toujours bonne, toujours prête à sauver; mais Dieu n'essaye pas de nous envoûter ou de nous contraindre. Saint Maxime de Confesseur ) dit que Dieu peut tout faire sauf nous obliger à L'aimer, parce que l'amour est un libre don de soi.
Mais il y a une autre volonté, satanique, une volonté sombre, toujours destructrice, toujours orientée vers le mal, cherchant à nous détruire et à travers nous, à détruire les autres et à s'opposer à Dieu et à Sa providence sur terre. Satan nous promet tout, Satan nous envoûte, Satan nous attire à lui, et à chaque fois il nous ment. Et à chaque fois que nous l'avons écouté et que nous nous rendons compte qu'il nous a menti, il nous murmure encore: « si tu t'étais enfoncé plus dans le péché, avec plus d'ardeur, tu aurais obtenu ce que je t'avais promis »; nous attirant ainsi de plus en plus profondément dans la fosse.
Et entre ces deux volontés, il y a la volonté humaine. Elle peut s'allier à la volonté divine qui s'offre à nous ou à celle de Satan qui veut nous emprisonner et nous entrainer dans la mort éternelle. De nos choix dépend ce qui se passe sur terre.
L'archiprêtre Nicolas Cernokrak professeur à l'Institut de théologie Saint Serge parle de l'exégèse et des fondements de la formation théologique VIDÉO
V.G.
Partie 2 « mort sur la Croix »
Il reste encore un aspect de la confession à envisager: quand nous venons à Dieu, que nous Le prions, que nous confessons devant Lui nos péchés avec plus ou moins d'ardeur, nous n'entendons de Sa part aucun mot de reproche ou de réconciliation. Il est comme muet. Il faut une grande sensibilité de l'âme pour ressentir si nous sommes réconciliés avec Dieu ou pas. On voit bien quelle est la différence entre la simple confession et la véritable réconciliation: lorsque l'on s'adresse un homme que nous avons peiné, insulté ou négligé, il peut nous écouter et nous dire: « J'ai été trahi par ton amitié, je ne te fais plus confiance ». Ou encore: « Non, je ne peux pas te pardonner, tu m'as blessé trop profondément, tu m'as peiné trop cruellement; ne pense pas qu'avec de simples mots tu puisses changer mon état, guérir mon âme ! Il faudra que tu me démontres, peut-être pendant un temps assez long et avec des signes visibles, la sincérité de tes mots, que tu as honte et que tu regrettes. Notre amitié est mise à rude épreuve ».
Il faut véritablement que nous réfléchissions là dessus: parce qu'à peine avons-nous dit nos péchés à Dieu, montré notre « repentir », dit tous nos regrets, nous attendons trop facilement que Dieu nous pardonne. Bien sûr qu'Il nous pardonne ! N'est-Il pas Dieu ? N'est-ce pas pour cela qu'Il a vécu, qu'Il a enseigné et qu'Il est mort sur la Croix ?
Partie 2 « mort sur la Croix »
Il reste encore un aspect de la confession à envisager: quand nous venons à Dieu, que nous Le prions, que nous confessons devant Lui nos péchés avec plus ou moins d'ardeur, nous n'entendons de Sa part aucun mot de reproche ou de réconciliation. Il est comme muet. Il faut une grande sensibilité de l'âme pour ressentir si nous sommes réconciliés avec Dieu ou pas. On voit bien quelle est la différence entre la simple confession et la véritable réconciliation: lorsque l'on s'adresse un homme que nous avons peiné, insulté ou négligé, il peut nous écouter et nous dire: « J'ai été trahi par ton amitié, je ne te fais plus confiance ». Ou encore: « Non, je ne peux pas te pardonner, tu m'as blessé trop profondément, tu m'as peiné trop cruellement; ne pense pas qu'avec de simples mots tu puisses changer mon état, guérir mon âme ! Il faudra que tu me démontres, peut-être pendant un temps assez long et avec des signes visibles, la sincérité de tes mots, que tu as honte et que tu regrettes. Notre amitié est mise à rude épreuve ».
Il faut véritablement que nous réfléchissions là dessus: parce qu'à peine avons-nous dit nos péchés à Dieu, montré notre « repentir », dit tous nos regrets, nous attendons trop facilement que Dieu nous pardonne. Bien sûr qu'Il nous pardonne ! N'est-Il pas Dieu ? N'est-ce pas pour cela qu'Il a vécu, qu'Il a enseigné et qu'Il est mort sur la Croix ?
V.G.
La confession, celle dont nous parlons aujourd'hui, consiste à revenir à la vie: pas juste se laver, prendre une douche et sentir que le passé n'est plus; non – nous parlons maintenant de réconciliation. Pas une simple réconciliation avec sa conscience: « Je ne suis plus le même, je ne veux plus de ça et je ne le ferai plus ! » – une réconciliation avec Dieu, que nous avons trahi, que nous avons abandonné pour nous choisir un autre maître, un autre pasteur. - Mgr Antoine
Dans la suite " PO" au sujet des "Sept questions sur la première confession" de Mgr Panteleimon de Smolensk et de Viazma (2) je propose deux discussions que Mgr Antoine a eues avec ses paroissiens le 30 décembre 1989 lors d’une veillée de préparation à la confession avant la fête de Noël (3) qui, à mon sens, nous font aller plus loin dans l'appréhension du sens de la confession.
Partie 1: Se débarrasser des anciens péchés pour faire de la place aux nouveaux
Prendre pour thème de discussion la confession avec des personnes qui sont nées et qui ont été éduquées dans l'Église, pourrait sembler complètement inutile. D'un autre côté quand on constate jusqu'à quel point certaines confessions peuvent être stériles (je parle ici des vôtres comme des miennes), il apparaît encore une fois nécessaire de se poser la question: qu'est que la confession ? Pourquoi nous confesser, à quoi cela nous oblige-t-il, et où cela peut-il nous mener ?
La confession, celle dont nous parlons aujourd'hui, consiste à revenir à la vie: pas juste se laver, prendre une douche et sentir que le passé n'est plus; non – nous parlons maintenant de réconciliation. Pas une simple réconciliation avec sa conscience: « Je ne suis plus le même, je ne veux plus de ça et je ne le ferai plus ! » – une réconciliation avec Dieu, que nous avons trahi, que nous avons abandonné pour nous choisir un autre maître, un autre pasteur. - Mgr Antoine
Dans la suite " PO" au sujet des "Sept questions sur la première confession" de Mgr Panteleimon de Smolensk et de Viazma (2) je propose deux discussions que Mgr Antoine a eues avec ses paroissiens le 30 décembre 1989 lors d’une veillée de préparation à la confession avant la fête de Noël (3) qui, à mon sens, nous font aller plus loin dans l'appréhension du sens de la confession.
Partie 1: Se débarrasser des anciens péchés pour faire de la place aux nouveaux
Prendre pour thème de discussion la confession avec des personnes qui sont nées et qui ont été éduquées dans l'Église, pourrait sembler complètement inutile. D'un autre côté quand on constate jusqu'à quel point certaines confessions peuvent être stériles (je parle ici des vôtres comme des miennes), il apparaît encore une fois nécessaire de se poser la question: qu'est que la confession ? Pourquoi nous confesser, à quoi cela nous oblige-t-il, et où cela peut-il nous mener ?
Traduction Elena Tastevin
De la prière, de la lecture des Saintes Ecritures, de l’étude de la théologie dans les universités et impressions des Pâques en URSS en 1968
Père Gabriel, qu’est-ce que vous apprécier le plus dans la communication avec une autre personne ?
Cela dépend de la profondeur de notre communication. Lorsque des personnes trouvent une langue commune c’est bien. Le plus précieux est de déceler l’image de Dieu dans l’interlocuteur. Nous sommes tous créés à l’image de Dieu, de Jésus. Si nous Le trouvons dans autrui c’est le plus précieux, c’est le fondement d’une vraie amitié. Il ne s’agit pas d’une simple sympathie humaine mais de la perception de l’autre comme étant l’image de Dieu.
- Avec quelle fréquence lisez-vous les Saintes Ecritures ?
- J’ai commencé à lire les Saintes Ecritures très tôt, bien avant de quitter le monde, il m’était devenu naturel de lire la Bible quotidiennement au cours des offices et dans ma cellule. Je suis moine depuis 50 ans. Je me remémore de plusieurs textes, je les médite et cela me permet de révéler un sens plus profond que celui que l’on perçoit à la lecture. On peut lire le même texte 100 et 1000 fois et puis un jour y découvrir une profondeur nouvelle et un sens nouveau. Les Saintes Ecritures ressemblent à un puits insondable.
De la prière, de la lecture des Saintes Ecritures, de l’étude de la théologie dans les universités et impressions des Pâques en URSS en 1968
Père Gabriel, qu’est-ce que vous apprécier le plus dans la communication avec une autre personne ?
Cela dépend de la profondeur de notre communication. Lorsque des personnes trouvent une langue commune c’est bien. Le plus précieux est de déceler l’image de Dieu dans l’interlocuteur. Nous sommes tous créés à l’image de Dieu, de Jésus. Si nous Le trouvons dans autrui c’est le plus précieux, c’est le fondement d’une vraie amitié. Il ne s’agit pas d’une simple sympathie humaine mais de la perception de l’autre comme étant l’image de Dieu.
- Avec quelle fréquence lisez-vous les Saintes Ecritures ?
- J’ai commencé à lire les Saintes Ecritures très tôt, bien avant de quitter le monde, il m’était devenu naturel de lire la Bible quotidiennement au cours des offices et dans ma cellule. Je suis moine depuis 50 ans. Je me remémore de plusieurs textes, je les médite et cela me permet de révéler un sens plus profond que celui que l’on perçoit à la lecture. On peut lire le même texte 100 et 1000 fois et puis un jour y découvrir une profondeur nouvelle et un sens nouveau. Les Saintes Ecritures ressemblent à un puits insondable.
V.G. L'hésychasme est à la base de la spiritualité orthodoxe Partie 1
La source au désert
Tout commence dans le désert: «le monachisme naissant venait rappeler que la victoire du Christ et de son Église a d'abord une signification intérieure » écrit le père Placide (ibid. partie 1 note 9) et, dès la seconde moitié du IVe siècle, les déserts d'Égypte s'étaient peuplés de moines. « Ils devenaient le creuset où allait prendre forme les traits majeurs de la spiritualité chrétienne telle qu'elle serait vécue au long des siècles » (ibid). Le premier monachisme est inséparable du climat théologique diffusé dans les grands centres chrétiens par les « Pères de l'Église » à base de culture biblique qui « redevenait pour chacun de ses lecteurs la parole de Dieu vivante et toujours actuelle » (ibid).
Naturellement, les moines furent mêlés aux grandes controverses christologiques mais, en même temps, ils se forgeaient une manière de penser, liée à leur expérience spirituelle et c'est là qu'allait naître ce que l'on appelle la philocalie, c'est-à-dire amour de tout ce qui est beau, vrai, bon, la mise en œuvre de l'amour de Dieu exprimant la tradition hésychaste. Quand le monachisme égyptien s'essouffla dans les querelles théologiques, puis subit l'invasion arabe, ce fut la péninsule du Sinaï qui prit la relève, avec en particulier, saint Jean Climaque (+605 ) puis les moines syriaques comme figures de proue.
La source au désert
Tout commence dans le désert: «le monachisme naissant venait rappeler que la victoire du Christ et de son Église a d'abord une signification intérieure » écrit le père Placide (ibid. partie 1 note 9) et, dès la seconde moitié du IVe siècle, les déserts d'Égypte s'étaient peuplés de moines. « Ils devenaient le creuset où allait prendre forme les traits majeurs de la spiritualité chrétienne telle qu'elle serait vécue au long des siècles » (ibid). Le premier monachisme est inséparable du climat théologique diffusé dans les grands centres chrétiens par les « Pères de l'Église » à base de culture biblique qui « redevenait pour chacun de ses lecteurs la parole de Dieu vivante et toujours actuelle » (ibid).
Naturellement, les moines furent mêlés aux grandes controverses christologiques mais, en même temps, ils se forgeaient une manière de penser, liée à leur expérience spirituelle et c'est là qu'allait naître ce que l'on appelle la philocalie, c'est-à-dire amour de tout ce qui est beau, vrai, bon, la mise en œuvre de l'amour de Dieu exprimant la tradition hésychaste. Quand le monachisme égyptien s'essouffla dans les querelles théologiques, puis subit l'invasion arabe, ce fut la péninsule du Sinaï qui prit la relève, avec en particulier, saint Jean Climaque (+605 ) puis les moines syriaques comme figures de proue.
Nous continuons à traduire l'entretien avec Mgr Panteleimon de Smolensk et de Viazma au sujet de la première confession.
7. Après la confession des péchés
Quand vous aurez écouté les conseils du prêtre vous pouvez vous agenouiller, et il vaut d'ailleurs mieux le faire. Le prêtre vous couvrira de son étole (ou epithrachélion*) et dira une prière - les prêtres disent soit une prière courte, soit une prière plus complète. C'est à ce moment que Dieu vous pardonne vos péchés. Et il faut alors prier avec beaucoup de ferveur, promettre de vous corriger et demander à Dieu la force de le faire. Puis vous vous lèverez et le prêtre vous donnera la croix et l'Évangile à vénérez: en faisant cela vous faites une promesse solennelle, un vœu à Dieu de ne pas répéter ces péchés dont vous venez de vous repentir. Il faut prendre cela très sérieusement et se surveiller pour ne pas renier sa promesse. On n'y arrive pas toujours, mais alors il faudra s'en repentir encore et encore.
Et s’en repentir avec un sentiment de repentance encore plus profond. Parce que, si vous vous êtes repenti d'un péché, et vous le répétez, ce péché demande une repentance spéciale et il faut absolument dire au prêtre que vous vous en êtes déjà repenti, mais que vous êtes retombé dans ce péché et en demandez à nouveau pardon à Dieu. C'est très important: il faut promettre à Dieu de revenir dans le droit chemin après s'être repenti.
7. Après la confession des péchés
Quand vous aurez écouté les conseils du prêtre vous pouvez vous agenouiller, et il vaut d'ailleurs mieux le faire. Le prêtre vous couvrira de son étole (ou epithrachélion*) et dira une prière - les prêtres disent soit une prière courte, soit une prière plus complète. C'est à ce moment que Dieu vous pardonne vos péchés. Et il faut alors prier avec beaucoup de ferveur, promettre de vous corriger et demander à Dieu la force de le faire. Puis vous vous lèverez et le prêtre vous donnera la croix et l'Évangile à vénérez: en faisant cela vous faites une promesse solennelle, un vœu à Dieu de ne pas répéter ces péchés dont vous venez de vous repentir. Il faut prendre cela très sérieusement et se surveiller pour ne pas renier sa promesse. On n'y arrive pas toujours, mais alors il faudra s'en repentir encore et encore.
Et s’en repentir avec un sentiment de repentance encore plus profond. Parce que, si vous vous êtes repenti d'un péché, et vous le répétez, ce péché demande une repentance spéciale et il faut absolument dire au prêtre que vous vous en êtes déjà repenti, mais que vous êtes retombé dans ce péché et en demandez à nouveau pardon à Dieu. C'est très important: il faut promettre à Dieu de revenir dans le droit chemin après s'être repenti.
A NE PAS LE QUITTER SANS ETRE GUERI(E) Nous continuons à traduire l'entretien avec Mgr Panteleimon de Smolensk et de Viazma au sujet de la première confession.
Neskoutcniy Sad
5. Quand vaut-il mieux ne pas se confesser?
Avant que vous ne commenciez à énumérer vos péchés lors de la confession, le prêtre lira une prière. Il faut essayer de la comprendre et de s'y conformer. En traduction cela donne à peu pré ceci (1): «Voici, mon enfant, que le Christ est présent de manière invisible pour recevoir ta confession : n'aie pas honte, ne crains pas, et ne me cache rien ; mais, sans réticence, dis-moi tout ce en quoi tu as péché, pour en recevoir le pardon de notre Seigneur Jésus Christ. Voici Sa crois, Son Evangile, Son icône devant nous; et moi, je ne suis qu'un témoin, pour rendre témoignage devant lui de tout ce que tu m'auras dit. Si tu me caches quelque chose, tu porteras double péché. Veille donc, puisque tu es venu(e) chez le médecin de l'âme pour recevoir la guérison à ne pas le quitter sans être guéri (e)".
Au cours de la confession, le prêtre est habituellement debout à côté du pénitent, parce que l'homme se confesse à Dieu. Vous êtes debout devant Dieu et vous dites à Dieu: "Seigneur, pardonne-moi par ce que j'ai fait ceci et cela. Pardonnes-moi d'avoir commis ce péché."
Neskoutcniy Sad
5. Quand vaut-il mieux ne pas se confesser?
Avant que vous ne commenciez à énumérer vos péchés lors de la confession, le prêtre lira une prière. Il faut essayer de la comprendre et de s'y conformer. En traduction cela donne à peu pré ceci (1): «Voici, mon enfant, que le Christ est présent de manière invisible pour recevoir ta confession : n'aie pas honte, ne crains pas, et ne me cache rien ; mais, sans réticence, dis-moi tout ce en quoi tu as péché, pour en recevoir le pardon de notre Seigneur Jésus Christ. Voici Sa crois, Son Evangile, Son icône devant nous; et moi, je ne suis qu'un témoin, pour rendre témoignage devant lui de tout ce que tu m'auras dit. Si tu me caches quelque chose, tu porteras double péché. Veille donc, puisque tu es venu(e) chez le médecin de l'âme pour recevoir la guérison à ne pas le quitter sans être guéri (e)".
Au cours de la confession, le prêtre est habituellement debout à côté du pénitent, parce que l'homme se confesse à Dieu. Vous êtes debout devant Dieu et vous dites à Dieu: "Seigneur, pardonne-moi par ce que j'ai fait ceci et cela. Pardonnes-moi d'avoir commis ce péché."
V.G.
L'hésychasme est une pratique spirituelle mystique enracinée dans la tradition de l'orthodoxie; c'est même une composante essentielle de la spiritualité orthodoxe. Avant tout monastique, l'hésychasme se développa dans l'Orient chrétien, depuis les Pères du désert jusqu'aux hésychastes athonites puis russes, et cette évolution continue dans l'orthodoxie jusqu'à nos jours. En Occident cette doctrine fut représentée par saint Jean Cassien "Le Romain" (IVe siècle) mais se perdit dans l'augustinisme et la scolastique.
La spiritualité orthodoxe est maintenant redécouverte en Occident, surtout depuis la fin du XXe siècle (1), mais la connaissance de hésychasme reste souvent limitée aux « Récits d'un pèlerin russe » (2)
La courte étude ci-après en propose une présentation résumée. Elle est organisée en deux parties:
Partie 1:
1. principes de l'hésychasme
2. présentation de la "Philocalie des Pères Néptiques"
Partie 2: aperçu de l'évolution historique
L'hésychasme est une pratique spirituelle mystique enracinée dans la tradition de l'orthodoxie; c'est même une composante essentielle de la spiritualité orthodoxe. Avant tout monastique, l'hésychasme se développa dans l'Orient chrétien, depuis les Pères du désert jusqu'aux hésychastes athonites puis russes, et cette évolution continue dans l'orthodoxie jusqu'à nos jours. En Occident cette doctrine fut représentée par saint Jean Cassien "Le Romain" (IVe siècle) mais se perdit dans l'augustinisme et la scolastique.
La spiritualité orthodoxe est maintenant redécouverte en Occident, surtout depuis la fin du XXe siècle (1), mais la connaissance de hésychasme reste souvent limitée aux « Récits d'un pèlerin russe » (2)
La courte étude ci-après en propose une présentation résumée. Elle est organisée en deux parties:
Partie 1:
1. principes de l'hésychasme
2. présentation de la "Philocalie des Pères Néptiques"
Partie 2: aperçu de l'évolution historique
Nous continuons à traduire les conseils de Mgr Panteleimon de Smolensk et de Viazma pour la première confession.
Traduction V. GOLOVANOW
4. Avant la confession
Dites simplement au prêtre: «Père, je ne me suis jamais confessé" ou, " je ne me suis pas confessé depuis très longtemps", ou «je voudrais parler sérieusement de la confession; je ne comprends pas tout. Pourriez-vous m'accorder un moment? Dites-moi quand venir? Je vais m'arranger au travail, je viendrais tard le soir s'il le faut, ou le dimanche. Accordez-moi simplement une demi-heure. Et je ne voudrais pas que d'autre nous entendent. Je voudrais parler avec vous seul." Il faudra alors faire ce que le Père vous dira. S'il répond qu'il est très occupé et ne peut pas trouver de temps pour vous – il faut aller en chercher un autre.
Si vous n'êtes pas prêt pour la confession et voulez juste en parler – dites le clairement au prêtre. Au cours de l'entretien, n'ayez pas honte et dites simplement ce que vous pensez. Ne craignez pas d'offenser le prêtre par votre incrédulité, n'ayez pas peur de lui ouvrir des pensées qui vous paraissent mauvaises, mais qui sont prégnantes et vous tourmentent.
Traduction V. GOLOVANOW
4. Avant la confession
Dites simplement au prêtre: «Père, je ne me suis jamais confessé" ou, " je ne me suis pas confessé depuis très longtemps", ou «je voudrais parler sérieusement de la confession; je ne comprends pas tout. Pourriez-vous m'accorder un moment? Dites-moi quand venir? Je vais m'arranger au travail, je viendrais tard le soir s'il le faut, ou le dimanche. Accordez-moi simplement une demi-heure. Et je ne voudrais pas que d'autre nous entendent. Je voudrais parler avec vous seul." Il faudra alors faire ce que le Père vous dira. S'il répond qu'il est très occupé et ne peut pas trouver de temps pour vous – il faut aller en chercher un autre.
Si vous n'êtes pas prêt pour la confession et voulez juste en parler – dites le clairement au prêtre. Au cours de l'entretien, n'ayez pas honte et dites simplement ce que vous pensez. Ne craignez pas d'offenser le prêtre par votre incrédulité, n'ayez pas peur de lui ouvrir des pensées qui vous paraissent mauvaises, mais qui sont prégnantes et vous tourmentent.
V.G.
D'après le père Alexandre Schmemann, "La vénération de la Vierge Marie"."Сauseries sur Radio Liberté"; édition de l'université orthodoxe St Tikhon, Moscou 2009, p.426-427
Ce n'est pas un hasard si de nos jours tout est devenu si "problématique" dans tous les domaines: "problème du bonheur", "problème de l'emploi", "problème sexuel", "problème des femmes"… Cela vient d'abord du fait que les réponses standardisées de la Pensée Unique ont cessé de fonctionner, et ensuite parce qu'il n'y a pas d'autres réponses et où aller les chercher… mystère. Alors s'installent en nous ce vide et ce cynisme que nous voulons étouffer, que nous cherchons à fuir.
Beaucoup commencent alors à comprendre qu'il ne peut y avoir de vraie réponse si l'homme ne se tourne pas vers une connaissance supérieure, s'il ne trouve pas la foi. Mais il y a différentes façon de croire en Dieu: la foi peut n'être qu'une façon de fuir, une espèce d'ivresse psychologique et donc une pseudo-foi. Hélas, même au nom de la foi et au nom de Dieu on peut haïr et faire le mal, détruire et non construire…
D'après le père Alexandre Schmemann, "La vénération de la Vierge Marie"."Сauseries sur Radio Liberté"; édition de l'université orthodoxe St Tikhon, Moscou 2009, p.426-427
Ce n'est pas un hasard si de nos jours tout est devenu si "problématique" dans tous les domaines: "problème du bonheur", "problème de l'emploi", "problème sexuel", "problème des femmes"… Cela vient d'abord du fait que les réponses standardisées de la Pensée Unique ont cessé de fonctionner, et ensuite parce qu'il n'y a pas d'autres réponses et où aller les chercher… mystère. Alors s'installent en nous ce vide et ce cynisme que nous voulons étouffer, que nous cherchons à fuir.
Beaucoup commencent alors à comprendre qu'il ne peut y avoir de vraie réponse si l'homme ne se tourne pas vers une connaissance supérieure, s'il ne trouve pas la foi. Mais il y a différentes façon de croire en Dieu: la foi peut n'être qu'une façon de fuir, une espèce d'ivresse psychologique et donc une pseudo-foi. Hélas, même au nom de la foi et au nom de Dieu on peut haïr et faire le mal, détruire et non construire…
V. GOLOVANOW
Pourquoi tant de gens qui se disent chrétiens orthodoxes, savent si peu au sujet de la vie spirituelle? Pourquoi le nombre de chrétiens orthodoxes dans notre pays est en croissance, mais il n'y a pas plus d'amour? C'est qu'en fait les gens ne savent pas ou ont oublié ces paroles que le Seigneur a dites une seule fois, mais qu'Il a dites pour tous ceux qui vivent et qui vont vivre, «... Repentez-vous car le royaume des cieux est proche» (Matthieu 4: 17). Qu'est-ce que la repentance? Comment lutter contre le péché en vous-même?
Mgr Panteleimon de Smolensk et de Viazma nous parle de la première confession.
1. Que signifie la confession?
Dieu est Amour: La plupart des gens ne savent pas comment se repentir de leurs péchés, ne savent pas ce qu'est le péché. Ils ne connaissent pas l'amour de Dieu, qui peut purifier leurs âmes de tous les pires péchés et les plus terribles. Croyant en Dieu, ils ne croient pas en l'Amour. Ils connaissent le calendrier des fêtes et des carêmes, mais ils ne savent pas l'essentiel: que Dieu est Amour. Qu'Il est venu sur terre pour nous purifier du mal et du péché.
Pourquoi tant de gens qui se disent chrétiens orthodoxes, savent si peu au sujet de la vie spirituelle? Pourquoi le nombre de chrétiens orthodoxes dans notre pays est en croissance, mais il n'y a pas plus d'amour? C'est qu'en fait les gens ne savent pas ou ont oublié ces paroles que le Seigneur a dites une seule fois, mais qu'Il a dites pour tous ceux qui vivent et qui vont vivre, «... Repentez-vous car le royaume des cieux est proche» (Matthieu 4: 17). Qu'est-ce que la repentance? Comment lutter contre le péché en vous-même?
Mgr Panteleimon de Smolensk et de Viazma nous parle de la première confession.
1. Que signifie la confession?
Dieu est Amour: La plupart des gens ne savent pas comment se repentir de leurs péchés, ne savent pas ce qu'est le péché. Ils ne connaissent pas l'amour de Dieu, qui peut purifier leurs âmes de tous les pires péchés et les plus terribles. Croyant en Dieu, ils ne croient pas en l'Amour. Ils connaissent le calendrier des fêtes et des carêmes, mais ils ne savent pas l'essentiel: que Dieu est Amour. Qu'Il est venu sur terre pour nous purifier du mal et du péché.
Mgr Panteleimon de Smolensk et de Viazma nous parle de la première confession: dans " Que signifie la confession?" il suggère "de lire le merveilleux livre de l'archimandrite Jean (Krestyankine) «L'expérience d'une confession», où il explique ce que signifient pour l'homme moderne les commandements de l'Ancien Testament… et conclut "Le Seigneur peut vous libérer de la puissance du diable; vous soulager de ce qui vous fait souffrir; de ce qui fait peser sur votre âme ce fardeau invisible mais tellement lourd."
Voici la suite (traduction VG)
2. Pourquoi se confesser?
Il ne suffit pas, après avoir lu le livre, de se repentir devant Dieu par la prière. Certains me demandent: "Pourquoi devrais-je me confesser? Je me remémore déjà tous mes péchés chaque jour et j'en demande pardon à Dieu." Alors je leur pose question: mais comment savez-vous que vos péchés sont pardonnés? Après tout, nos sens peuvent nous tromper. Il arrive parfois que, assis dans le train, il nous semble que le train part, mais en fait notre train ne bouge pas et c'est le train voisin qui part et que nous voyons bouger par la fenêtre. Les impressions sont trompeuses dans cette vie.
Voici la suite (traduction VG)
2. Pourquoi se confesser?
Il ne suffit pas, après avoir lu le livre, de se repentir devant Dieu par la prière. Certains me demandent: "Pourquoi devrais-je me confesser? Je me remémore déjà tous mes péchés chaque jour et j'en demande pardon à Dieu." Alors je leur pose question: mais comment savez-vous que vos péchés sont pardonnés? Après tout, nos sens peuvent nous tromper. Il arrive parfois que, assis dans le train, il nous semble que le train part, mais en fait notre train ne bouge pas et c'est le train voisin qui part et que nous voyons bouger par la fenêtre. Les impressions sont trompeuses dans cette vie.
En avril dernier, en pleine affaire Pussy Riot (1), Guénady Ziouganov, le dirigeant du PC russe (KPRF), avait volé au secours de l'Eglise russe en déclarant "Si vous mettez côte à côte le code moral du fondateur du communisme et le Sermon sur la Montagne de Jésus Christ vous serez surpris: ils correspondent pratiquement mot pour mot." Puis, citant l'apôtre Paul "Que celui qui ne travaille pas ne mange pas"(2 Th 3.1), il a déclaré que c'est là la principale devise du communisme. (2)
Interrogé sur ces déclarations, le père Georges a d'abord dit (3) que, Ziouganov faisait de l'opportunisme en imitant son idole Staline, qui avait autorisé l'Eglise de 1941 à 1945 pour l'instrumentaliser à son profit puis, dès 1949, relancé les persécutions. "C'est la manière habituelle des communistes – s'approprier ce qui ne t'appartient pas et essayer d'en tirer profit".
"Deuxièmement, continue le père Georges, il faut regarder cela d'un point de vue chrétien. Si les communistes se présentent comme les représentants politiques du monde orthodoxe russe, c'est que quelque chose ne va pas dans ce que nous faisons.
Interrogé sur ces déclarations, le père Georges a d'abord dit (3) que, Ziouganov faisait de l'opportunisme en imitant son idole Staline, qui avait autorisé l'Eglise de 1941 à 1945 pour l'instrumentaliser à son profit puis, dès 1949, relancé les persécutions. "C'est la manière habituelle des communistes – s'approprier ce qui ne t'appartient pas et essayer d'en tirer profit".
"Deuxièmement, continue le père Georges, il faut regarder cela d'un point de vue chrétien. Si les communistes se présentent comme les représentants politiques du monde orthodoxe russe, c'est que quelque chose ne va pas dans ce que nous faisons.
Lc 8, 5-15: Le Seigneur dit au peuple venu à lui : « Le semeur est sorti pour semer sa semence. Comme il semait, du grain est tombé au bord du chemin ; on l’a piétiné et les oiseaux du ciel ont tout mangé. D’autre grain est tombé sur la pierre ; il a poussé et séché, faute d’humidité. D’autre grain est tombé au milieu des épines ; en poussant avec lui, les épines l’ont étouffé. D’autre grain est tombé dans la bonne terre ; il a poussé et produit du fruit au centuple. Sur quoi Jésus s’écria : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » Ses disciples lui demandèrent ce que signifiait cette parabole. Il dit : « A vous il est donné de connaître les mystères du Royaume de Dieu ; mais pour les autres, c’est en paraboles, pour qu’ils voient sans voir et qu’ils entendent sans comprendre.
Et voici ce que signifie la parabole : la semence, c’est la parole de Dieu. Ceux qui sont au bord du chemin, ce sont ceux qui entendent, puis vient le diable et il enlève la parole de leur cœur, de peur qu’ils ne croient et ne soient sauvés. Ceux qui sont sur la pierre, ce sont qui accueillent la parole avec joie lorsqu’ils l’entendent, mais ils n’ont pas de racines : pendant un moment ils croient, mais au moment de la tentation ils abandonnent.
Et voici ce que signifie la parabole : la semence, c’est la parole de Dieu. Ceux qui sont au bord du chemin, ce sont ceux qui entendent, puis vient le diable et il enlève la parole de leur cœur, de peur qu’ils ne croient et ne soient sauvés. Ceux qui sont sur la pierre, ce sont qui accueillent la parole avec joie lorsqu’ils l’entendent, mais ils n’ont pas de racines : pendant un moment ils croient, mais au moment de la tentation ils abandonnent.
Vladimir GOLOVANOW
Dans le fil "Joyeux d'avoir été juges dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus" Lucas a posté la question suivante : "Je profite de cette phrase "le Chrétien doit aimer ses ennemis" pour poser une question qui me dérange au fond de moi. Car j'aimerais savoir ce que ça veut dire exactement cela ! Je suis désolé, mais je n'arrive pas à trouver beaucoup d'infos. Peut être je m'y prends mal..."
- Est-ce lorsque quelqu'un nous attaque verbalement, nous n'avons pas le droit de nous défendre et mieux vaut "tendre la joue" (donc ne pas répondre) ?
- Est-ce que lorsque quelqu'un est violent avec nous, nous n'avons pas le droit de lui faire face en combattant (s'il n'y a pas d'autres issu évidemment) ?
- Est-ce que les sports de combats sont autorisés à la pratique du chrétien ?
Car la loi du talion c'est bien qu'elle ne soit plus avec la Nouvelle Alliance, mais est-ce synonyme de passivité ? D'interdiction de répondre proportionnellement à une attaque ?
Dans le fil "Joyeux d'avoir été juges dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus" Lucas a posté la question suivante : "Je profite de cette phrase "le Chrétien doit aimer ses ennemis" pour poser une question qui me dérange au fond de moi. Car j'aimerais savoir ce que ça veut dire exactement cela ! Je suis désolé, mais je n'arrive pas à trouver beaucoup d'infos. Peut être je m'y prends mal..."
- Est-ce lorsque quelqu'un nous attaque verbalement, nous n'avons pas le droit de nous défendre et mieux vaut "tendre la joue" (donc ne pas répondre) ?
- Est-ce que lorsque quelqu'un est violent avec nous, nous n'avons pas le droit de lui faire face en combattant (s'il n'y a pas d'autres issu évidemment) ?
- Est-ce que les sports de combats sont autorisés à la pratique du chrétien ?
Car la loi du talion c'est bien qu'elle ne soit plus avec la Nouvelle Alliance, mais est-ce synonyme de passivité ? D'interdiction de répondre proportionnellement à une attaque ?
Traduction pour "Parlons d'orthodoxie" Elena Tastevin
Une fois à Jérusalem un pèlerin et un habitant du pays se sont mis à converser amicalement. L’arabe et le pèlerin européen ont évoqué les différences entre les personnes de l’Est et de l’Ouest. L’arabe a exprimé une observation curieuse : « Les hommes de l’Ouest aiment rire mais ils ne savent pas se réjouir ».
Cette remarque est très importante. Un regard extérieur nous révèle ce que nous n’apercevons plus nous-mêmes : le rire s’est pour nous substitué à la joie. Or, ils n’ont pas la même valeur.
Le rire et la joie ne sont pas équivalents. Le rire n’est qu’une manifestation de la joie. Il arrive souvent qu’un homme rit comme s’il était heureux, tant son sourire est bien travaillé. Ses yeux restent, pourtant, tristes. Le rire n’est pas la manifestation unique de la joie. A part le rire, la joie se révèle dans un sourire modeste, une chanson joyeuse, une parole encourageante, un éclat dans les yeux, un geste d’amitié et même dans des larmes. La joie avec des larmes aux yeux.
Une fois à Jérusalem un pèlerin et un habitant du pays se sont mis à converser amicalement. L’arabe et le pèlerin européen ont évoqué les différences entre les personnes de l’Est et de l’Ouest. L’arabe a exprimé une observation curieuse : « Les hommes de l’Ouest aiment rire mais ils ne savent pas se réjouir ».
Cette remarque est très importante. Un regard extérieur nous révèle ce que nous n’apercevons plus nous-mêmes : le rire s’est pour nous substitué à la joie. Or, ils n’ont pas la même valeur.
Le rire et la joie ne sont pas équivalents. Le rire n’est qu’une manifestation de la joie. Il arrive souvent qu’un homme rit comme s’il était heureux, tant son sourire est bien travaillé. Ses yeux restent, pourtant, tristes. Le rire n’est pas la manifestation unique de la joie. A part le rire, la joie se révèle dans un sourire modeste, une chanson joyeuse, une parole encourageante, un éclat dans les yeux, un geste d’amitié et même dans des larmes. La joie avec des larmes aux yeux.
La liberté est la condition sine qua non de notre salut: homélie le dimanche 30 septembre 2012 à la liturgie au Séminaire orthodoxe russe à Epinay-sous-Sénart.
Mc 8, 34 – 9, 1: Le Seigneur dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même et prenne sa croix et qu’il me suive. En effet, qui veut sauver sa vie, la perdra ; mais qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Evangile, la sauvera. Et quel avantage l’homme a-t-il à gagner le monde entier, s’il le paie de sa vie ? Que pourrait donner l’homme qui ait la valeur de sa vie ? Car si quelqu’un a honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les anges saints. » Et il leur disait : « En vérité, je vous le déclare, parmi ceux qui sont ici, certains ne mourront pas avant de voir le Règne de Dieu venu avec puissance ».
Mc 8, 34 – 9, 1: Le Seigneur dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même et prenne sa croix et qu’il me suive. En effet, qui veut sauver sa vie, la perdra ; mais qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Evangile, la sauvera. Et quel avantage l’homme a-t-il à gagner le monde entier, s’il le paie de sa vie ? Que pourrait donner l’homme qui ait la valeur de sa vie ? Car si quelqu’un a honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les anges saints. » Et il leur disait : « En vérité, je vous le déclare, parmi ceux qui sont ici, certains ne mourront pas avant de voir le Règne de Dieu venu avec puissance ».
Vladimir Golovanow
Ce texte est le résultat d'un échange avec un prêtre orthodoxe.
Le blasphème, outrage fait à Dieu et à son Eglise, est puni de mort dans l'Ancien Testament et tous les pays chrétiens ont transcrit cette loi dans leur droit. Le chevalier de la Barre en a été la dernière victime en France (1). Le Christ est venu "accomplir la Loi" et c'est sous l'accusation de blasphème qu'Il a été condamné et crucifié… La loi de l'Evangile n'est donc plus exactement celle de l'Ancien Testament et, comme le dit par exemple le père Feodor Lioudogovski (2) "Dieu n’a pas besoin de notre défense, non seulement parce qu’Il est tout-puissant et qu’Il peut se défendre Lui-même, mais avant tout parce qu’Il a fait Son choix. Et ce choix est en faveur de l’humiliation, de la souffrance et de la mort." C'est là, bien évidement, l'une des caractéristiques uniques du Christianisme qui ne se retrouve dans aucune autre religion.
Ce texte est le résultat d'un échange avec un prêtre orthodoxe.
Le blasphème, outrage fait à Dieu et à son Eglise, est puni de mort dans l'Ancien Testament et tous les pays chrétiens ont transcrit cette loi dans leur droit. Le chevalier de la Barre en a été la dernière victime en France (1). Le Christ est venu "accomplir la Loi" et c'est sous l'accusation de blasphème qu'Il a été condamné et crucifié… La loi de l'Evangile n'est donc plus exactement celle de l'Ancien Testament et, comme le dit par exemple le père Feodor Lioudogovski (2) "Dieu n’a pas besoin de notre défense, non seulement parce qu’Il est tout-puissant et qu’Il peut se défendre Lui-même, mais avant tout parce qu’Il a fait Son choix. Et ce choix est en faveur de l’humiliation, de la souffrance et de la mort." C'est là, bien évidement, l'une des caractéristiques uniques du Christianisme qui ne se retrouve dans aucune autre religion.
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