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Le président Medvedev a pris l’initiative de créer un Conseil de tutelle en charge du monastère russe au Mont Athos et de mettre en place un Fonds international de soutien.
Le président de la fédération de Russie est intervenu à la première réunion du conseil de tutelle : « Ce monastère est d’une importance primordiale pour l’ensemble du monde orthodoxe, pour tous ceux qui appartiennent à l’Eglise orthodoxe russe.
Nous sommes conscients des graves difficultés auxquelles se heurte le monastère. Le conseil de tutelle accordera à Saint Panteileimon tout le soutien possible. Un fonds sera mis en place qui collectera les moyens indispensables pour la restauration de ce lieu saint. Tout cela ne signifie pas que le monastère est actuellement en déshérence, des changements pour le mieux s’y produisent constamment.
Le président de la fédération de Russie est intervenu à la première réunion du conseil de tutelle : « Ce monastère est d’une importance primordiale pour l’ensemble du monde orthodoxe, pour tous ceux qui appartiennent à l’Eglise orthodoxe russe.
Nous sommes conscients des graves difficultés auxquelles se heurte le monastère. Le conseil de tutelle accordera à Saint Panteileimon tout le soutien possible. Un fonds sera mis en place qui collectera les moyens indispensables pour la restauration de ce lieu saint. Tout cela ne signifie pas que le monastère est actuellement en déshérence, des changements pour le mieux s’y produisent constamment.
Le monastère a vécu un XX siècle plus que difficile. La raison en est pour beaucoup les tragédies que notre pays a connues. J’espère de tout cœur que notre modeste effort contribuera à la renaissance de ce lieu ».
Font partie du conseil de tutelle Alexandre Beglov, administration du Président ; Serge Sobianine, maire de Moscou ; Gueorguy Poltavtchenko, gouverneur de Saint-Pétersbourg ; Igor Lévitine, ministre des transports ; Igor Chtchegolev, ministre des communications ; Vladimir Yakounine, président du Fonds Saint André le premier Nommé ainsi que l’archimandrite Jérémie (Aliokhine), higoumène du monastère Saint Panteileimon ; Mgr Marc, archevêque d’Egorejvsk, responsable de la Direction du patriarcat de Moscou pour les établissements à l’étranger ; Mgr Théognoste, Laure de la Trinité Saint Serge ; plusieurs députés et sénateurs.
Le monastère a été fondé au XI siècle. Les fidèles peuvent y vénérer une parcelle de la Sainte Croix, une parcelle de la pierre du Tombeau du Christ, des reliques du martyr Saint Panteileimon, du bienheureux starets Saint Silouane, de Saint Jean Baptiste, de Saint Jean Chrysostome, de Saint Joseph, de l’apôtre Thomas, de Saint Georges et du Saint Evangéliste et apôtre Lucas.
La bibliothèque du monastère possède plus de 1.300 manuscrits grecs et près de 600 manuscrits slaves, plus de 20.000 ouvrages en grec, en russe et d’autres langues slaves.
Iterfax-religion
Traduction "PO"
Voir également: "Hors du monde et du temps, avec les moines du Mont Athos"
Font partie du conseil de tutelle Alexandre Beglov, administration du Président ; Serge Sobianine, maire de Moscou ; Gueorguy Poltavtchenko, gouverneur de Saint-Pétersbourg ; Igor Lévitine, ministre des transports ; Igor Chtchegolev, ministre des communications ; Vladimir Yakounine, président du Fonds Saint André le premier Nommé ainsi que l’archimandrite Jérémie (Aliokhine), higoumène du monastère Saint Panteileimon ; Mgr Marc, archevêque d’Egorejvsk, responsable de la Direction du patriarcat de Moscou pour les établissements à l’étranger ; Mgr Théognoste, Laure de la Trinité Saint Serge ; plusieurs députés et sénateurs.
Le monastère a été fondé au XI siècle. Les fidèles peuvent y vénérer une parcelle de la Sainte Croix, une parcelle de la pierre du Tombeau du Christ, des reliques du martyr Saint Panteileimon, du bienheureux starets Saint Silouane, de Saint Jean Baptiste, de Saint Jean Chrysostome, de Saint Joseph, de l’apôtre Thomas, de Saint Georges et du Saint Evangéliste et apôtre Lucas.
La bibliothèque du monastère possède plus de 1.300 manuscrits grecs et près de 600 manuscrits slaves, plus de 20.000 ouvrages en grec, en russe et d’autres langues slaves.
Iterfax-religion
Traduction "PO"
Voir également: "Hors du monde et du temps, avec les moines du Mont Athos"
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 1 Octobre 2011 à 12:44
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Le dimanche 2 octobre à 16h dans la basilique Saint-Denis à Argenteuil
le père Michel Goudkoff (ERHF) célébrera un molebène avec acathiste devant la Sainte Tunique de Jésus Christ.
le père Michel Goudkoff (ERHF) célébrera un molebène avec acathiste devant la Sainte Tunique de Jésus Christ.
A l’occasion du 50ième anniversaire du bienheureux repos du métropolite BENJAMIN (Fedtchenkov)1880-1961 fondateur de la représentation du Patriarcat de Moscou en France,
le 4 octobre 2011, à 8h00, son éminence monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse célèbrera la liturgie des défunts en l’église cathédrale des Trois Saints Hiérarques, 5 rue Pétel, 75015, Paris.
La liturgie sera suivie d’un office de pannikhide.
L'église des Trois-Saints-Hiérarques, représentation (métochion) du Patriarcat de Moscou fut fondée à Paris en 1931 par Mgr. Benjamin (Fedtchenkov)
Митрополит Вениамин (Федченков) 1880-1961 Патерик
le 4 octobre 2011, à 8h00, son éminence monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse célèbrera la liturgie des défunts en l’église cathédrale des Trois Saints Hiérarques, 5 rue Pétel, 75015, Paris.
La liturgie sera suivie d’un office de pannikhide.
L'église des Trois-Saints-Hiérarques, représentation (métochion) du Patriarcat de Moscou fut fondée à Paris en 1931 par Mgr. Benjamin (Fedtchenkov)
Митрополит Вениамин (Федченков) 1880-1961 Патерик
Vladimir Golovanow
Par Mgr Hilarion de New York, primat de l'Eglise russe hors frontières (EORHF, Patriarcat de Moscou)
Une "Conférence des rites orthodoxes occidentaux canoniques" est organisée du 1 au 7 octobre 2011 à Wappinger Falls, New York, par "La Fraternité de St Grégoire le Grand" de l'EORHF.(1)
Les communautés orthodoxes de rite occidental semblent connaitre une croissance importante ces dernières années en Amérique du nord car elles attirent des Catholiques et des Protestants déçus par les scandales (pédophilie) et le libéralisme (ordination de femmes et d'homosexuels) de leurs Eglises d'origine. Il y a un vicariat chargé du rite occidental dans l'Archidiocèse antiochien et à l'EORHF; chacun compterait plus de trois dizaines de paroisses. Une réunion de responsables pour le rite occidental des deux juridictions s'est tenue le 14 février 2011; plusieurs questions ont été examinées, notamment celle de la présence du rite occidental au sein des commissions de l'Assemblée des évêques orthodoxes canoniques d'Amérique du nord et du centre; l'accueil des paroisses et du clergé d'autres groupes ecclésiaux; l'éducation des laïcs dans les paroisses de rite occidental, l'éducation des actuels et des futurs membres du clergé dans ce rite, les normes liturgiques et les usages au sein des juridictions, l'implantation de missions de rite occidental. (2)
Par Mgr Hilarion de New York, primat de l'Eglise russe hors frontières (EORHF, Patriarcat de Moscou)
Une "Conférence des rites orthodoxes occidentaux canoniques" est organisée du 1 au 7 octobre 2011 à Wappinger Falls, New York, par "La Fraternité de St Grégoire le Grand" de l'EORHF.(1)
Les communautés orthodoxes de rite occidental semblent connaitre une croissance importante ces dernières années en Amérique du nord car elles attirent des Catholiques et des Protestants déçus par les scandales (pédophilie) et le libéralisme (ordination de femmes et d'homosexuels) de leurs Eglises d'origine. Il y a un vicariat chargé du rite occidental dans l'Archidiocèse antiochien et à l'EORHF; chacun compterait plus de trois dizaines de paroisses. Une réunion de responsables pour le rite occidental des deux juridictions s'est tenue le 14 février 2011; plusieurs questions ont été examinées, notamment celle de la présence du rite occidental au sein des commissions de l'Assemblée des évêques orthodoxes canoniques d'Amérique du nord et du centre; l'accueil des paroisses et du clergé d'autres groupes ecclésiaux; l'éducation des laïcs dans les paroisses de rite occidental, l'éducation des actuels et des futurs membres du clergé dans ce rite, les normes liturgiques et les usages au sein des juridictions, l'implantation de missions de rite occidental. (2)
Pour en savoir plus sur les fondements des rites Orthodoxes Occidentaux , je vous propose une
homélie prononcée à l'occasion de la Fête de saint Michel Archange en 2004 en Tasmanie, Mgr Hilarion étant alors archevêque de Sydney, que j'ai trouvée sur le site Saint Materne (3)
Mgr Hilarion de New York
"Aujourd'hui, nous sommes témoins de l'universalité de l'Église du Christ, et de la diversité et de la richesse des traditions cultuelles dans les différentes parties du monde dans l'Église Chrétienne
Dès l'instant où le Saint Esprit a été envoyé sur les Apôtres, lors de la Pentecôte à Jérusalem, la Foi Chrétienne s'est répandue jusqu'aux extrémités du monde civilisé de l'époque. Et les Chrétiens, inspirés par le Saint Esprit, ont développé dans les diverses régions leurs propres traditions liturgiques En particulier, les offices de Communion, la sainte Eucharistie. Cependant, l'Église était indivise, elle était unie dans la Foi mais avait donc diverses traditions cultuelles. La Divine Liturgie elle-même, partout où elle était célébrée, comportait les mêmes éléments, les mêmes bases, tel que commandé par notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ lors de la Dernière Cène qu'Il institua, lorsque pour la Communion Il dit "Faites ceci en mémoire de Moi."
Alors pour nous, pour ceux d'entre vous qui proviennent de traditions occidentales, Catholique-romaine ou Anglicane, vous êtes familiers avec cette Liturgie, ce Rite Occidental que nous célébrons aujourd'hui, et pour ceux d'entre nous qui viennent de traditions Byzantines, dans son expression russe ou grecque ou serbe, nous trouvons cela nouveau, différent, mais séduisant et en fait passionnant. Parce que le même Saint Esprit, Qui a inspiré les divers iconographes et saints depuis les temps passés, depuis les temps apostoliques, pour leur faire développer les différents Offices dans nos Églises en Orient, a inspiré les mêmes saintes personnes en Occident. L'Église a été indivise durant mille ans, l'Orient et l'Occident ont prié et célébré dans la même Foi durant mille ans.
En Orient, d'après la Tradition, l'ordo de la première Divine Liturgie a été préparé par saint Jacques, le "frère" du Seigneur. Il a été le premier évêque de Jérusalem. Et cette Liturgie a été principalement utilisée par l'Église de Jérusalem. Dans l'Église d'Égypte, à Alexandrie, la Liturgie qu'ils célébraient, avait été, d'après la Tradition, composée par l'Évangéliste et Apôtre Marc. A Rome, les Chrétiens ont développé leur propre Liturgie, que nous appelons la Messe. Et partout dans la partie occidentale de l'Église, dans les diverses régions, il y avait d'autres Liturgies. Par exemple en France, en Gaule comme on l'appelait alors, les Chrétiens ont développé ce qui était appelé le Rite Gallican. En Espagne, le Rite Mozarabe, et ainsi de suite.
Aujourd'hui, la Liturgie à laquelle nous participons, que nous célébrons, est le Rite Occidental dans son expression Anglaise. Le Christianisme est venu en Angleterre dès les temps Apostoliques les plus reculés.
Il y a diversité de Rites dans l'Église, mais il y a unité de la Foi. Aujourd'hui, d'après le calendrier liturgique Occidental, nous célébrons le saint Archange Michel, et les Puissances Célestes. Ce sont ceux qui servent Dieu, qui sont Ses messagers, qui sont envoyés par notre Seigneur pour être nos protecteurs, nos gardiens. Dans l'Écriture, nous lisons comment le saint Archange Michel a combattu contre Lucifer lorsque ce dernier s'est séparé de Dieu par sa désobéissance. Et Michel et ses Anges fidèles à notre Seigneur ont jeté Lucifer et tous ses anges en enfer.
Aujourd'hui, nous prions afin que notre Seigneur nous renforce, dans notre Foi, dans notre vie religieuse, afin qu'avec l'aide des saints Anges, avec l'aide de nos Anges gardiens, nous marchions toujours sur la voie Chrétienne, que notre Sauveur nous a dit être étroite et pleine de difficultés, mais qui est le chemin qui mène au Salut. Dès lors, puisse notre Seigneur, par les intercessions de Ses saints Anges et de tous les saints, nous accorder Sa miséricorde et nous sauver, car Il est bon et ami des hommes. Amen."
Extrait du "Saint Petroc Magazine - A Magazine of Western Rite Orthodoxy", Vol. VII, No. 1, Michaelmas 2004
(Titres ajoutés par le rédacteur VG)
......................
1."Conférence des rites orthodoxes occidentaux canoniques"
2.Orthodoxie.com /Archidiocèse antiochien d'Amérique du nord
3.site Saint Materne
homélie prononcée à l'occasion de la Fête de saint Michel Archange en 2004 en Tasmanie, Mgr Hilarion étant alors archevêque de Sydney, que j'ai trouvée sur le site Saint Materne (3)
Mgr Hilarion de New York
"Aujourd'hui, nous sommes témoins de l'universalité de l'Église du Christ, et de la diversité et de la richesse des traditions cultuelles dans les différentes parties du monde dans l'Église Chrétienne
Dès l'instant où le Saint Esprit a été envoyé sur les Apôtres, lors de la Pentecôte à Jérusalem, la Foi Chrétienne s'est répandue jusqu'aux extrémités du monde civilisé de l'époque. Et les Chrétiens, inspirés par le Saint Esprit, ont développé dans les diverses régions leurs propres traditions liturgiques En particulier, les offices de Communion, la sainte Eucharistie. Cependant, l'Église était indivise, elle était unie dans la Foi mais avait donc diverses traditions cultuelles. La Divine Liturgie elle-même, partout où elle était célébrée, comportait les mêmes éléments, les mêmes bases, tel que commandé par notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ lors de la Dernière Cène qu'Il institua, lorsque pour la Communion Il dit "Faites ceci en mémoire de Moi."
Alors pour nous, pour ceux d'entre vous qui proviennent de traditions occidentales, Catholique-romaine ou Anglicane, vous êtes familiers avec cette Liturgie, ce Rite Occidental que nous célébrons aujourd'hui, et pour ceux d'entre nous qui viennent de traditions Byzantines, dans son expression russe ou grecque ou serbe, nous trouvons cela nouveau, différent, mais séduisant et en fait passionnant. Parce que le même Saint Esprit, Qui a inspiré les divers iconographes et saints depuis les temps passés, depuis les temps apostoliques, pour leur faire développer les différents Offices dans nos Églises en Orient, a inspiré les mêmes saintes personnes en Occident. L'Église a été indivise durant mille ans, l'Orient et l'Occident ont prié et célébré dans la même Foi durant mille ans.
En Orient, d'après la Tradition, l'ordo de la première Divine Liturgie a été préparé par saint Jacques, le "frère" du Seigneur. Il a été le premier évêque de Jérusalem. Et cette Liturgie a été principalement utilisée par l'Église de Jérusalem. Dans l'Église d'Égypte, à Alexandrie, la Liturgie qu'ils célébraient, avait été, d'après la Tradition, composée par l'Évangéliste et Apôtre Marc. A Rome, les Chrétiens ont développé leur propre Liturgie, que nous appelons la Messe. Et partout dans la partie occidentale de l'Église, dans les diverses régions, il y avait d'autres Liturgies. Par exemple en France, en Gaule comme on l'appelait alors, les Chrétiens ont développé ce qui était appelé le Rite Gallican. En Espagne, le Rite Mozarabe, et ainsi de suite.
Aujourd'hui, la Liturgie à laquelle nous participons, que nous célébrons, est le Rite Occidental dans son expression Anglaise. Le Christianisme est venu en Angleterre dès les temps Apostoliques les plus reculés.
Il y a diversité de Rites dans l'Église, mais il y a unité de la Foi. Aujourd'hui, d'après le calendrier liturgique Occidental, nous célébrons le saint Archange Michel, et les Puissances Célestes. Ce sont ceux qui servent Dieu, qui sont Ses messagers, qui sont envoyés par notre Seigneur pour être nos protecteurs, nos gardiens. Dans l'Écriture, nous lisons comment le saint Archange Michel a combattu contre Lucifer lorsque ce dernier s'est séparé de Dieu par sa désobéissance. Et Michel et ses Anges fidèles à notre Seigneur ont jeté Lucifer et tous ses anges en enfer.
Aujourd'hui, nous prions afin que notre Seigneur nous renforce, dans notre Foi, dans notre vie religieuse, afin qu'avec l'aide des saints Anges, avec l'aide de nos Anges gardiens, nous marchions toujours sur la voie Chrétienne, que notre Sauveur nous a dit être étroite et pleine de difficultés, mais qui est le chemin qui mène au Salut. Dès lors, puisse notre Seigneur, par les intercessions de Ses saints Anges et de tous les saints, nous accorder Sa miséricorde et nous sauver, car Il est bon et ami des hommes. Amen."
Extrait du "Saint Petroc Magazine - A Magazine of Western Rite Orthodoxy", Vol. VII, No. 1, Michaelmas 2004
(Titres ajoutés par le rédacteur VG)
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1."Conférence des rites orthodoxes occidentaux canoniques"
2.Orthodoxie.com /Archidiocèse antiochien d'Amérique du nord
3.site Saint Materne
Sainte Olympiade (Olga Medvedeva, 1868-1936)
Olga est née dans le gouvernement de Vladimir dans une famille paysanne simple et pieuse. Son père était garde forêt, sa mère prit les ordres vers la fin de sa vie. La famille comptait en tout treize enfants dont douze moururent dans leur jeune âge. Jeune, en 1911, Olga s’est retirée dans le monastère de la Dormition à Vladimir et a adopté le nom d’Olympiade.
En 1916 elle devient la mère supérieure de cette communauté monastique. En 1917 les sœurs l’élisent pour siéger à l’assemblée diocésaine de la ville de Vladimir. Elle est alors arrêtée et envoyée en exil jusqu’en 1920. Douce et calme de nature, mère Olympiade manifeste une véritable grandeur d’esprit. Les lettres qu’elle envoie d’exil aux moniales en attestent. De retour d’exil elle est, jusqu’en 1922, à nouveau la supérieure du monastère de la Dormition.
Elle soutient l’évêque Athanase (Sakharov) dans sa résistance aux rénovationnistes. Les autorités communistes la considèrent comme le personnage religieux le plus important de la région de Vladimir, au même titre que Mgr Athanase. Elles s’efforcent d’éloigner mère Olympiade de la région.
Olga est née dans le gouvernement de Vladimir dans une famille paysanne simple et pieuse. Son père était garde forêt, sa mère prit les ordres vers la fin de sa vie. La famille comptait en tout treize enfants dont douze moururent dans leur jeune âge. Jeune, en 1911, Olga s’est retirée dans le monastère de la Dormition à Vladimir et a adopté le nom d’Olympiade.
En 1916 elle devient la mère supérieure de cette communauté monastique. En 1917 les sœurs l’élisent pour siéger à l’assemblée diocésaine de la ville de Vladimir. Elle est alors arrêtée et envoyée en exil jusqu’en 1920. Douce et calme de nature, mère Olympiade manifeste une véritable grandeur d’esprit. Les lettres qu’elle envoie d’exil aux moniales en attestent. De retour d’exil elle est, jusqu’en 1922, à nouveau la supérieure du monastère de la Dormition.
Elle soutient l’évêque Athanase (Sakharov) dans sa résistance aux rénovationnistes. Les autorités communistes la considèrent comme le personnage religieux le plus important de la région de Vladimir, au même titre que Mgr Athanase. Elles s’efforcent d’éloigner mère Olympiade de la région.
Lorsqu’elle reçoit la prescription de quitter Vladimir elle déchire le papier et refuse de s’y conformer. Toujours en 1922 le Conseil supérieur des rénovationnistes elle est chassée du monastère avec interdiction d’y pénétrer. Sous peu le monastère est fermé, puis mère Olympiade est arrêtée et condamnée à l’exil à vie. Les moniales interviennent pour elle et en 1925 la sentence d’exil est réduite à trois ans.
Mais ce n’est qu’en 1932 que mère Olympiade peut revenir à Vladimir.
Elle vit dans un sous sol, a une existence de misère, elle est systématiquement convoquée par la NKVD (police politique soviétique) qui veut qu’elle « divulgue le lieu où sont cachés les objets en or appartenant au monastère ». Elle souffre de la tuberculose, des rhumatismes et d’eczéma. En 1932 elle est à nouveau arrêtée et accusée de « trafic de devises ». Après quatre mois de détention elle est libérée car malade de la tuberculose.
Elle avait été entre autre accusée d’avoir appartenu pendant toute cette période de liens avec des « moines illégaux » qu’elle abritait chez elle. Elle aurait déconseillé à des femmes de son entourage d’adhérer aux kolkhozes nouvellement formés. Elle est également accusée de faire partie de la communauté consacrée à saint Séraphin de Sarov. Quarante cinq membres de cette communauté sont peu après arrêtés. En 1934 la « Conférence spéciale » du Guépéou accuse cette communauté de mener des activités contre-révolutionnaires (diffusion de rumeurs défaitistes sur la proche débâcle du pouvoir soviétique, agitation contre les kolkhozes, soutien aux paysans exilés, etc…).
Mère Olympiade déclare lors de l’un des interrogatoires : « Je ne m’intéresse aucunement à ce qui se fait autour de moi et d’autant plus à votre pouvoir soviétique. Je ne vis que de ma foi en Dieu ».
Elle décède en 1936 dans les geôles de la prison de Vladimir.
Mère Olympiade a été enterrée dans le vieux cimetière de Vladimir.
Traduction"PO"
...................................
"P.O." Les nouveaux martyrs
Commémoration des martyrs, serviteurs de la famille Impériale
La mémoire du nouveau martyr, Mgr Anatoli (Grissiouk)
Le père Valerian Novitzky (1897-1930)
Le prêtre Mikhaïl Bogoroditski (1872 - 1937)
L’archiprêtre Serge Sidorov
"Une confession" - Extrait des souvenirs du père Serge Sidorov
Le Père Paul (Pavel) Florensky
Une soirée consacrée à la mémoire des déportés des camps Solovki
Mais ce n’est qu’en 1932 que mère Olympiade peut revenir à Vladimir.
Elle vit dans un sous sol, a une existence de misère, elle est systématiquement convoquée par la NKVD (police politique soviétique) qui veut qu’elle « divulgue le lieu où sont cachés les objets en or appartenant au monastère ». Elle souffre de la tuberculose, des rhumatismes et d’eczéma. En 1932 elle est à nouveau arrêtée et accusée de « trafic de devises ». Après quatre mois de détention elle est libérée car malade de la tuberculose.
Elle avait été entre autre accusée d’avoir appartenu pendant toute cette période de liens avec des « moines illégaux » qu’elle abritait chez elle. Elle aurait déconseillé à des femmes de son entourage d’adhérer aux kolkhozes nouvellement formés. Elle est également accusée de faire partie de la communauté consacrée à saint Séraphin de Sarov. Quarante cinq membres de cette communauté sont peu après arrêtés. En 1934 la « Conférence spéciale » du Guépéou accuse cette communauté de mener des activités contre-révolutionnaires (diffusion de rumeurs défaitistes sur la proche débâcle du pouvoir soviétique, agitation contre les kolkhozes, soutien aux paysans exilés, etc…).
Mère Olympiade déclare lors de l’un des interrogatoires : « Je ne m’intéresse aucunement à ce qui se fait autour de moi et d’autant plus à votre pouvoir soviétique. Je ne vis que de ma foi en Dieu ».
Elle décède en 1936 dans les geôles de la prison de Vladimir.
Mère Olympiade a été enterrée dans le vieux cimetière de Vladimir.
Traduction"PO"
...................................
"P.O." Les nouveaux martyrs
Commémoration des martyrs, serviteurs de la famille Impériale
La mémoire du nouveau martyr, Mgr Anatoli (Grissiouk)
Le père Valerian Novitzky (1897-1930)
Le prêtre Mikhaïl Bogoroditski (1872 - 1937)
L’archiprêtre Serge Sidorov
"Une confession" - Extrait des souvenirs du père Serge Sidorov
Le Père Paul (Pavel) Florensky
Une soirée consacrée à la mémoire des déportés des camps Solovki
Le Métropolite Hilarion de Volokolamsk, chef du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, effectue une visite au Vatican, dans le cadre du « développement des bons rapports entre l’Eglise catholique et l’Eglise orthodoxe russe ». Ce mercredi, le Métropolite a eu des entretiens avec les responsables du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens et jeudi matin il sera reçu par Benoît XVI. Il s’agira de leur troisième rencontre. Dans l’après-midi de jeudi, le haut responsable orthodoxe s’entretiendra avec le cardinal Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture et avec le cardinal Secrétaire d’Etat, Tarcisio Bertone.
Le Métropolite Hilarion s’efforce actuellement de lever les obstacles qui empêchent une rencontre entre le Pape et le Patriarche de Moscou. La condition posée côté russe : que l’Ukraine ne devienne pas un patriarcat romain. Pour les russes, l’Ukraine est le berceau de l’orthodoxie, c'est à Kiev qu'est née la Russie chrétienne ; mais ce territoire accueille aussi une communauté catholique de rite oriental, numériquement la plus importante du monde avec cinq millions de fidèles. Pour Moscou, il serait intolérable que l’Eglise gréco-catholique d’Ukraine soit élevée au rang de Patriarcat.
Le Métropolite Hilarion s’efforce actuellement de lever les obstacles qui empêchent une rencontre entre le Pape et le Patriarche de Moscou. La condition posée côté russe : que l’Ukraine ne devienne pas un patriarcat romain. Pour les russes, l’Ukraine est le berceau de l’orthodoxie, c'est à Kiev qu'est née la Russie chrétienne ; mais ce territoire accueille aussi une communauté catholique de rite oriental, numériquement la plus importante du monde avec cinq millions de fidèles. Pour Moscou, il serait intolérable que l’Eglise gréco-catholique d’Ukraine soit élevée au rang de Patriarcat.
*****
Pendant ce temps le cardinal Jozef Tomko s’est rendu à Moscou en tant qu’émissaire du Pape pour les célébrations du centenaire de la cathédrale catholique de l’Immaculée conception. Au cours d’une audience, le Patriarche orthodoxe de Moscou et de toutes les Russies, Cyrille 1er a demandé au cardinal Tomko de transmettre à Benoît XVI tout son respect et son amour fraternel. Accueillant chaleureusement la délégation romaine, Cyrille 1er a souligné que les deux Eglises devaient relever les mêmes défis dans un monde sécularisé et que cela favorisait la coopération.
L’émissaire du Pape, qui était accompagné du nonce apostolique en Russie, a quant à lui salué le renouveau spirituel à l’œuvre aujourd’hui en Russie, une renaissance – a-t-il dit – dont le Patriarche est à la fois le signe et l’instigateur. 82% des Russes déclarent croire en Dieu. Pour eux, sans les valeurs de l'humanisme chrétien, l'Europe court à sa perte. Deux-cents nouvelles églises devraient être prochainement construites à Moscou. La rencontre s’est déroulée dans un climat cordial et amical et s’est achevée par un échange de dons.
******
Samedi dernier à Fribourg, recevant des responsables orthodoxes, le Pape a affirmé que de toutes les Eglises et communautés chrétiennes, l’orthodoxie était théologiquement la plus proche de l’Eglise catholique et il a estimé que le jour où les deux Eglises pourront à nouveau célébrer l’Eucharistie ensemble n’était pas si éloigné.
Charles-François Brejon a recueilli l'analyse du Père Hyacinthe Destivelle, dominicain, et directeur du Centre Istina RealAudio MP3
SUITE Radiovaticana
Pendant ce temps le cardinal Jozef Tomko s’est rendu à Moscou en tant qu’émissaire du Pape pour les célébrations du centenaire de la cathédrale catholique de l’Immaculée conception. Au cours d’une audience, le Patriarche orthodoxe de Moscou et de toutes les Russies, Cyrille 1er a demandé au cardinal Tomko de transmettre à Benoît XVI tout son respect et son amour fraternel. Accueillant chaleureusement la délégation romaine, Cyrille 1er a souligné que les deux Eglises devaient relever les mêmes défis dans un monde sécularisé et que cela favorisait la coopération.
L’émissaire du Pape, qui était accompagné du nonce apostolique en Russie, a quant à lui salué le renouveau spirituel à l’œuvre aujourd’hui en Russie, une renaissance – a-t-il dit – dont le Patriarche est à la fois le signe et l’instigateur. 82% des Russes déclarent croire en Dieu. Pour eux, sans les valeurs de l'humanisme chrétien, l'Europe court à sa perte. Deux-cents nouvelles églises devraient être prochainement construites à Moscou. La rencontre s’est déroulée dans un climat cordial et amical et s’est achevée par un échange de dons.
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Samedi dernier à Fribourg, recevant des responsables orthodoxes, le Pape a affirmé que de toutes les Eglises et communautés chrétiennes, l’orthodoxie était théologiquement la plus proche de l’Eglise catholique et il a estimé que le jour où les deux Eglises pourront à nouveau célébrer l’Eucharistie ensemble n’était pas si éloigné.
Charles-François Brejon a recueilli l'analyse du Père Hyacinthe Destivelle, dominicain, et directeur du Centre Istina RealAudio MP3
SUITE Radiovaticana
The Orthodox Bishops’ Assembly in Switzerland (OBAS) met for a regular session on September 23, 2011, in Chambesy near Geneva, the website of the Diocese of Chersonese has reported. Among the participants was Bishop Nestor of Chersonese, vice-president of the Assembly.
The meeting approved the membership of four advisory commissions of the Assembly and defined their terms of reference. In addition, the Assembly SET up a working group to make preparations for the celebrations on the Day of Orthodox Unity to be held for the first time in Switzerland on May 17, 2012. MOSPAT en russe
The meeting approved the membership of four advisory commissions of the Assembly and defined their terms of reference. In addition, the Assembly SET up a working group to make preparations for the celebrations on the Day of Orthodox Unity to be held for the first time in Switzerland on May 17, 2012. MOSPAT en russe
Cette église est restée de longues années en déshérence. Voilà deux ans qu’elle revit, le nombre de ses fidèles, multiethniques ce qui correspond à la tradition du lieu, atteint les 250.
Les prêtres qui la desservent appartiennent au diocèse de Chersonèse.
On peut admirer dans сete église des fresques du père Grégoire Krug (1908-1969), le célèbre iconographe.Le Père Grégoire vécut 20 ans au Skit du Saint-Esprit au Mesnil-Saint-Denis, sous la protection de son père spirituel l'archimandrite Serge Schewitch. Une église dédiée à Saint Séraphin de Sarov fut construite par l'architecte Nikita Kovalenko.
Les paroissiens ont la possibilité de se réunir et de célébrer ensemble les fêtes et les jours sacrés. Les traditions et les coutumes nationales sont transmises ainsi aux nouvelles générations.
On réalise aussi des baptêmes, des mariages, des lectures des acathistes, des prières de grâce au Dieu et d’autres événements importants dans la vie chrétienne.
Récemment, grâce à l’aide du Dieu et aux efforts communs des paroissiens, des réparations du réfectoire ont été faites. nous remercions de tout notre cœur Viacheslave Koulikov, Alexandre Aseev pour l’aide importante dans les travaux de réparation.... Maintenant notre réfectoire renouvelé et sanctifié par le prêtre Nicodème,est de nouveau prêt à recevoir des bonnes âmes !
Les prêtres qui la desservent appartiennent au diocèse de Chersonèse.
On peut admirer dans сete église des fresques du père Grégoire Krug (1908-1969), le célèbre iconographe.Le Père Grégoire vécut 20 ans au Skit du Saint-Esprit au Mesnil-Saint-Denis, sous la protection de son père spirituel l'archimandrite Serge Schewitch. Une église dédiée à Saint Séraphin de Sarov fut construite par l'architecte Nikita Kovalenko.
Les paroissiens ont la possibilité de se réunir et de célébrer ensemble les fêtes et les jours sacrés. Les traditions et les coutumes nationales sont transmises ainsi aux nouvelles générations.
On réalise aussi des baptêmes, des mariages, des lectures des acathistes, des prières de grâce au Dieu et d’autres événements importants dans la vie chrétienne.
Récemment, grâce à l’aide du Dieu et aux efforts communs des paroissiens, des réparations du réfectoire ont été faites. nous remercions de tout notre cœur Viacheslave Koulikov, Alexandre Aseev pour l’aide importante dans les travaux de réparation.... Maintenant notre réfectoire renouvelé et sanctifié par le prêtre Nicodème,est de nouveau prêt à recevoir des bonnes âmes !
Après la liturgie il y a de la place pour des entretiens spirituels autour d’un repas commun.
Notre paroisse a été conçue au début comme une grande famille chrétienne et le repas commun était un des éléments importants. Cette habitude très ancienne nous parvient dès les premiers chrétiens qui se réunissaient le matin, les dimanches pour partager le pain et être ensemble réunis en Christ. " Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps" (1 Corinthiens 10:17). Il s’agit ici du pain eucharistique.
Le repas commun représente pour nous aussi, comme pour les premiers chrétiens, l’expression d’une vraie vie commune. Bienvenue dans ce lieu spirituel et cultuel
PHOTOS: 1 et 2
Le 26 juin 2011: Mgr Nestor (Sirotenko) est nommé évêque de Chersonèse a célébré dans notre paroisse la liturgie PHOTOS
Notre Adresse
91230 Montgeron Rue du Moulin de Senlis (Château)
Offices religieux
Chaque semaine il y a des offices religieux
Samedi à 18h00 et
Dimanche à 10h00 la Sainte Liturgie
Le recteur de notre église - Hiéromoine Nicodèm Pavlinchuk
mob:06 79 87 96 13
Sur des questions administratives vous pouvez contactez notre
marguiller - Oksana Savitsh
mob. 06 81 45 05 08
SITE de la paroisse Saint Séraphin de Sarov
Xenia KRIVOCHEINE : MONTGERON : grandeur et décadence… et renouveau
Ксения Кривошеина Блеск и нищета русского Парижа
Notre paroisse a été conçue au début comme une grande famille chrétienne et le repas commun était un des éléments importants. Cette habitude très ancienne nous parvient dès les premiers chrétiens qui se réunissaient le matin, les dimanches pour partager le pain et être ensemble réunis en Christ. " Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps" (1 Corinthiens 10:17). Il s’agit ici du pain eucharistique.
Le repas commun représente pour nous aussi, comme pour les premiers chrétiens, l’expression d’une vraie vie commune. Bienvenue dans ce lieu spirituel et cultuel
PHOTOS: 1 et 2
Le 26 juin 2011: Mgr Nestor (Sirotenko) est nommé évêque de Chersonèse a célébré dans notre paroisse la liturgie PHOTOS
Notre Adresse
91230 Montgeron Rue du Moulin de Senlis (Château)
Offices religieux
Chaque semaine il y a des offices religieux
Samedi à 18h00 et
Dimanche à 10h00 la Sainte Liturgie
Le recteur de notre église - Hiéromoine Nicodèm Pavlinchuk
mob:06 79 87 96 13
Sur des questions administratives vous pouvez contactez notre
marguiller - Oksana Savitsh
mob. 06 81 45 05 08
SITE de la paroisse Saint Séraphin de Sarov
Xenia KRIVOCHEINE : MONTGERON : grandeur et décadence… et renouveau
Ксения Кривошеина Блеск и нищета русского Парижа
Les responsables de deux structures ecclésiales non canoniques, le patriarcat de Kiev autoproclamé (Philarète Denissenko) et l’église autocéphale d’Ukraine (Méthode Koudriakov) ont repris le dialogue en vue de mettre en place une église autocéphale. Le 14 septembre un accord dans ce sens a été atteint. L’ex président du pays Victor Youchenko assistait à cette rencontre qui a eu lieu dans la résidence du « patriarcat de Kiev ». Les leaders des deux formations schismatiques se sont déclarés satisfaits des résultats obtenus : « Les dissensions du passé ne doivent pas être un obstacle au dialogue, à la réconciliation et, enfin, à la l’union de l’église en Ukraine ».
* * *
Une communauté schismatique de l’Est de l’Ukraine ( ville de Chostk) avec à sa tête un ex prêtre du prétendu patriarcat de Kiev a regagné le sein de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine.Peu avant le clerc de cette communauté schismatique s’était adressé à Mgr Joseph, évêque de Konotop et Gloukhov, pour lui exprimer son repentir et son souhait de l’admettre avec ses fidèles au sein de l’Eglise d’Ukraine.
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Une communauté schismatique de l’Est de l’Ukraine ( ville de Chostk) avec à sa tête un ex prêtre du prétendu patriarcat de Kiev a regagné le sein de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine.Peu avant le clerc de cette communauté schismatique s’était adressé à Mgr Joseph, évêque de Konotop et Gloukhov, pour lui exprimer son repentir et son souhait de l’admettre avec ses fidèles au sein de l’Eglise d’Ukraine.
Mgr Joseph a procédé à un office d’admission à l’Eglise orthodoxe. Les membres de la communauté ont confessé leur fidélité à l’Eglise orthodoxe et répudié le schisme ainsi que son leader Philarète Denissenko.
S’adressant aux fidèles réunis dans l’église de la Sainte Trinité Mgr Joseph a dit : «Cette liturgie a été pour nous une grande joie. Nous assistons à un retour dans le sein de la véritable Eglise et nous nous en réjouissons. Les schismes et les divisions sont des blessures sur le corps du Christ. La Croix n’est pas un symbole de mort mais de vie et de résurrection pour les chrétiens orthodoxes ».
Interfax religion ICI et ICI
Traduction "PO"
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" PO" Ukraine : les schismatiques réintègrent l’Eglise canonique
UKRAINE ORTHODOXE sur "PO"
S’adressant aux fidèles réunis dans l’église de la Sainte Trinité Mgr Joseph a dit : «Cette liturgie a été pour nous une grande joie. Nous assistons à un retour dans le sein de la véritable Eglise et nous nous en réjouissons. Les schismes et les divisions sont des blessures sur le corps du Christ. La Croix n’est pas un symbole de mort mais de vie et de résurrection pour les chrétiens orthodoxes ».
Interfax religion ICI et ICI
Traduction "PO"
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" PO" Ukraine : les schismatiques réintègrent l’Eglise canonique
UKRAINE ORTHODOXE sur "PO"
Philippe FIAMMETTI
Dans l'article photos récentes prises dans la cathédrale
Envoyé du patriarcat de Moscou, le père Nicolas Ozoline dénonce« l'état inquiétant » du bâtiment et annonce de « gros travaux ». Interview...
Les querelles religieuses sont souvent les plus redoutables. Certaines ont duré des siècles. Il faut espérer que le conflit opposant le patriarcat de Moscou à celui de Constantinople autour de la gestion de la cathédrale orthodoxe niçoise dure un peu moins longtemps... Au printemps dernier, la justice a confirmé en appel que la fédération de Russie était propriétaire des lieux. Sans tarder, celle-ci en a transféré l'administration au clergé orthodoxe russe.
Et celui-ci vient de dépêcher l'un de ses représentants, le père Nicolas Ozoline, accompagné du diacre Georges,« afin d'assurer la gestion administrative et cultuelle de l'église Saint-Nicolas ». Sauf que, pour l'heure, le père Jean Gueit, l'actuel recteur dont l'autorité relève du patriarcat de Constantinople, est toujours dans les lieux. Questions à Nicolas Ozoline, l'envoyé de l'évêque Nestor et du patriarche Cyrille de Moscou.
Dans l'article photos récentes prises dans la cathédrale
Envoyé du patriarcat de Moscou, le père Nicolas Ozoline dénonce« l'état inquiétant » du bâtiment et annonce de « gros travaux ». Interview...
Les querelles religieuses sont souvent les plus redoutables. Certaines ont duré des siècles. Il faut espérer que le conflit opposant le patriarcat de Moscou à celui de Constantinople autour de la gestion de la cathédrale orthodoxe niçoise dure un peu moins longtemps... Au printemps dernier, la justice a confirmé en appel que la fédération de Russie était propriétaire des lieux. Sans tarder, celle-ci en a transféré l'administration au clergé orthodoxe russe.
Et celui-ci vient de dépêcher l'un de ses représentants, le père Nicolas Ozoline, accompagné du diacre Georges,« afin d'assurer la gestion administrative et cultuelle de l'église Saint-Nicolas ». Sauf que, pour l'heure, le père Jean Gueit, l'actuel recteur dont l'autorité relève du patriarcat de Constantinople, est toujours dans les lieux. Questions à Nicolas Ozoline, l'envoyé de l'évêque Nestor et du patriarche Cyrille de Moscou.
Êtes-vous le nouveau recteur de la cathédrale ?
Je serai officiellement le nouveau recteur une fois que la période de transition sera close. Aujourd'hui, ma mission est d'établir un dialogue avec les responsables de l'association cultuelle niçoise. La volonté clairement manifestée de l'évêque Nestor qui m'a mandaté, est que cette transition s'opère de la façon la plus amicale et la plus fraternelle qui soit.
Où en sont ces pourparlers ?
Je me dois malheureusement de dire qu'ils n'ont toujours pas abouti. Ils sont même au point mort.
En l'absence d'accord, quelle issue envisagez-vous ?
Nous sommes dans un État de droit. La justice française a déclaré sans équivoque la Russie propriétaire de cette cathédrale. Et l'État russe a pris la décision d'en déléguer la gestion au patriarcat de Moscou. Si nous ne trouvons pas un accord à l'amiable, la justice française suivra son cours.
En tant que nouveau recteur, quelle serait votre première décision ?
Ne plus faire payer un droit d'entrée aux visiteurs (1). C'est une demande expresse de notre évêque. L'État russe s'y était d'ailleurs engagé. Ce lieu est la maison du Seigneur, c'est aussi un haut symbole de l'amitié franco-russe. Son accès doit être libre.
Ces entrées constituent une ressource importante pour l'entretien de cet édifice. Comment financerez-vous tous les frais?
L'appel aux dons privés fait partie de notre tradition. Et puis le propriétaire, l'État russe, prendra à sa charge les gros travaux. Une restauration majeure de cet édifice est d'ailleurs envisagée.
Cette cathédrale n'est pourtant pas un monument en péril ?
J'ai été fâcheusement surpris par son état fortement dégradé. Un recteur qui, en Russie, entretiendrait son église de la sorte serait immédiatement démis de ses fonctions. La situation est inquiétante.
En juillet, une épaisse couche de plâtre s'est détachée de la voûte et s'est écrasée au sol; par chance, sans blesser aucun fidèle.Les fresques dans la nef sont prêtes à éclater sous l'effet conjugué de la chaleur et de l'humidité.
Des icônes extérieures sont très endommagées; notamment celle de saint Nicolas, le patron de l'église. Plusieurs des faïences multicolores qui contribuent à la splendeur du lieu, sont aussi abîmées. Tout cela se voit à l'œil nu. Une commission d'experts va être mandatée pour juger de l'ampleur des travaux à entreprendre.
Qui paiera ?
Tout sera pris en charge par la fédération de Russie. Les dons des fidèles y contribueront aussi. Certains paroissiens s'interrogent sur les changements qui pourraient intervenir dans la liturgie durant les offices.
Il n'y aura aucun changement cultuel. Le slavon (ndlr : vieux russe) restera la langue d'usage avec des passages en français si nécessaire. Il faut savoir que les deux églises (le patriarcat de Moscou et celui de Constantinople) ont la même liturgie.
Rien ne changera donc pour les fidèles?
Rien. Mais nous porterons une attention toute particulière à la communauté russe très importante aujourd'hui sur la Côte d'Azur. Une grande partie de ces résidents russes confessent la foi orthodoxe.
1. En dehors des offices, le droit d'entrée s'élève aujourd'hui à 3 euros.
NICE MATIN
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" PO" Le père Nicolas Ozoline est nommé recteur de la cathédrale Saint Nicolas de Nice par le patriarcat de Moscou
L’évêque Nestor de Chersonèse et l’archevêque Gabriel de Comane se sont entretenus au sujet de l’église russe de Nice
Je serai officiellement le nouveau recteur une fois que la période de transition sera close. Aujourd'hui, ma mission est d'établir un dialogue avec les responsables de l'association cultuelle niçoise. La volonté clairement manifestée de l'évêque Nestor qui m'a mandaté, est que cette transition s'opère de la façon la plus amicale et la plus fraternelle qui soit.
Où en sont ces pourparlers ?
Je me dois malheureusement de dire qu'ils n'ont toujours pas abouti. Ils sont même au point mort.
En l'absence d'accord, quelle issue envisagez-vous ?
Nous sommes dans un État de droit. La justice française a déclaré sans équivoque la Russie propriétaire de cette cathédrale. Et l'État russe a pris la décision d'en déléguer la gestion au patriarcat de Moscou. Si nous ne trouvons pas un accord à l'amiable, la justice française suivra son cours.
En tant que nouveau recteur, quelle serait votre première décision ?
Ne plus faire payer un droit d'entrée aux visiteurs (1). C'est une demande expresse de notre évêque. L'État russe s'y était d'ailleurs engagé. Ce lieu est la maison du Seigneur, c'est aussi un haut symbole de l'amitié franco-russe. Son accès doit être libre.
Ces entrées constituent une ressource importante pour l'entretien de cet édifice. Comment financerez-vous tous les frais?
L'appel aux dons privés fait partie de notre tradition. Et puis le propriétaire, l'État russe, prendra à sa charge les gros travaux. Une restauration majeure de cet édifice est d'ailleurs envisagée.
Cette cathédrale n'est pourtant pas un monument en péril ?
J'ai été fâcheusement surpris par son état fortement dégradé. Un recteur qui, en Russie, entretiendrait son église de la sorte serait immédiatement démis de ses fonctions. La situation est inquiétante.
En juillet, une épaisse couche de plâtre s'est détachée de la voûte et s'est écrasée au sol; par chance, sans blesser aucun fidèle.Les fresques dans la nef sont prêtes à éclater sous l'effet conjugué de la chaleur et de l'humidité.
Des icônes extérieures sont très endommagées; notamment celle de saint Nicolas, le patron de l'église. Plusieurs des faïences multicolores qui contribuent à la splendeur du lieu, sont aussi abîmées. Tout cela se voit à l'œil nu. Une commission d'experts va être mandatée pour juger de l'ampleur des travaux à entreprendre.
Qui paiera ?
Tout sera pris en charge par la fédération de Russie. Les dons des fidèles y contribueront aussi. Certains paroissiens s'interrogent sur les changements qui pourraient intervenir dans la liturgie durant les offices.
Il n'y aura aucun changement cultuel. Le slavon (ndlr : vieux russe) restera la langue d'usage avec des passages en français si nécessaire. Il faut savoir que les deux églises (le patriarcat de Moscou et celui de Constantinople) ont la même liturgie.
Rien ne changera donc pour les fidèles?
Rien. Mais nous porterons une attention toute particulière à la communauté russe très importante aujourd'hui sur la Côte d'Azur. Une grande partie de ces résidents russes confessent la foi orthodoxe.
1. En dehors des offices, le droit d'entrée s'élève aujourd'hui à 3 euros.
NICE MATIN
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" PO" Le père Nicolas Ozoline est nommé recteur de la cathédrale Saint Nicolas de Nice par le patriarcat de Moscou
L’évêque Nestor de Chersonèse et l’archevêque Gabriel de Comane se sont entretenus au sujet de l’église russe de Nice
Un monument dédié à Jean Paul II sera inauguré le 30 septembre à Moscou, dans la cour intérieure de la bibliothèque de littérature étrangère, a annoncé l’agence russe Interfax- religion
"Ce n’est un secret pour personne que le pape aimait la Russie et qu’il espérait pouvoir visiter un jour le pays. Malheureusement, cela n’a pas pu se faire. Maintenant qu’il a été béatifié par l’Eglise, il n’existe pas de frontières politiques ou autres qui empêchent quiconque de demander sa protection ou son intercession", peut-on lire sur le site Internet de la cathédrale catholique de l’Immaculée Conception.Apic
"Ce n’est un secret pour personne que le pape aimait la Russie et qu’il espérait pouvoir visiter un jour le pays. Malheureusement, cela n’a pas pu se faire. Maintenant qu’il a été béatifié par l’Eglise, il n’existe pas de frontières politiques ou autres qui empêchent quiconque de demander sa protection ou son intercession", peut-on lire sur le site Internet de la cathédrale catholique de l’Immaculée Conception.Apic
DECR representatives share in celebrations marking centenary of Catholic cathedral in Moscow
On December 25, 2011, Cardinal Jozef Tomko, who was Pro-Prefect of the Congregation for the Evangelization of Peoples from 1985 to 2001, celebrated the festive Mass as a legate of Pope Benedict XVI of Rome at the Cathedral of the Immaculate Conception on the occasion of the centenary of this church. Among his concelebrants were Archbishop Paul Pezzi, ordinary of the archdiocese of the Mother of God in Moscow, Archbishop Tadeusz Kondrusiewicz of Minsk and Mogilev, Bishop Joseph Werth, ordinary of the diocese of the Holy Transfiguration in Novosibirsk, Bishop Kirill Klimovich, ordinary of the diocese of St. Joseph in Irkutsk, Bishop Vladislav Blin of Vitebsk, Bishop Tadeusz Pikus, representative of the Polish Bishops’ Conference, Bishop Richard Stika of Knoxville, USA, and numerous clergy. Suite Mospat
Un monument à la Mère Teresa sera inauguré à Moscou
Представители Отдела внешних церковных связей присутствовали на праздновании 100-летия католического кафедрального собора в Москве
On December 25, 2011, Cardinal Jozef Tomko, who was Pro-Prefect of the Congregation for the Evangelization of Peoples from 1985 to 2001, celebrated the festive Mass as a legate of Pope Benedict XVI of Rome at the Cathedral of the Immaculate Conception on the occasion of the centenary of this church. Among his concelebrants were Archbishop Paul Pezzi, ordinary of the archdiocese of the Mother of God in Moscow, Archbishop Tadeusz Kondrusiewicz of Minsk and Mogilev, Bishop Joseph Werth, ordinary of the diocese of the Holy Transfiguration in Novosibirsk, Bishop Kirill Klimovich, ordinary of the diocese of St. Joseph in Irkutsk, Bishop Vladislav Blin of Vitebsk, Bishop Tadeusz Pikus, representative of the Polish Bishops’ Conference, Bishop Richard Stika of Knoxville, USA, and numerous clergy. Suite Mospat
Un monument à la Mère Teresa sera inauguré à Moscou
Представители Отдела внешних церковных связей присутствовали на праздновании 100-летия католического кафедрального собора в Москве
25 сентября 2011 года кардинал Йозеф Томко, с 1985-го по 2001-й годы возглавлявший ватиканскую Конгрегацию по евангелизации народов, в качестве легата Папы Римского Бенедикта XVI возглавил праздничную мессу в кафедральном соборе Непорочного Зачатия Девы Марии по случаю отмечаемого в этом году 100-летнего юбилея храма. Продолжение здесь
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"PO" A Moscou, les catholiques aussi ont leurs paroisses
Le métropolite Hilarion: "Nous sommes tous sur le même navire"
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"PO" A Moscou, les catholiques aussi ont leurs paroisses
Le métropolite Hilarion: "Nous sommes tous sur le même navire"
Le père Euloge réside au Séminaire orthodoxe russe depuis un an. Au mois de juin dernier, il a soutenu un mémoire de master à l'institut Saint-Serge à Paris sur la mission orthodoxe en Afrique. Il s'est inscrit depuis en doctorat dans le même établissement, tout en résidant au Séminaire. Il célébrera à la fois au séminaire et dans des paroisses de la métropole grecque.
Le père Euloge Ben Ayetey Adade, originaire du Ghana, a été ordonné prêtre le dimanche 25 septembre 2011 par son métropolite, Mgr Georges d'Accra et d'Afrique occidentale (patriarcatd'Alexandrie). La célébration s'est déroulée à l'église grecque Saint-Etienne de Paris, siège de la métropole du patriarcat de Constantinople en France.....Suite SEMINAIRE
Le père Euloge Ben Ayetey Adade, originaire du Ghana, a été ordonné prêtre le dimanche 25 septembre 2011 par son métropolite, Mgr Georges d'Accra et d'Afrique occidentale (patriarcatd'Alexandrie). La célébration s'est déroulée à l'église grecque Saint-Etienne de Paris, siège de la métropole du patriarcat de Constantinople en France.....Suite SEMINAIRE
Traduction et commentaire pour "PO" Tamara Schakhovskoy
J'ai traduit cet article le plus fidèlement possible, ce qui ne signifie pas que je le trouve réellement objectif. Il me semble largement en faveur des thèses de l'Archevêché et de l'Acor du p Jean Gueit, auxquelles il accorde une place écrasante dans ses citations.
Je ne sais pas si c'est dû à la date déjà un peu ancienne de l'article, mais je relève notamment qu'il souligne par exemple l'obligation de licencier du personnel affirmée par le p. Gueit, alors que les représentants russes ont clairement affirmé leur disponibilité à "réengager" ce personnel en cas de besoin. Pas la moindre allusion non plus au piteux état de la cathédrale, ni aux choquantes menaces réitérées de l'Acor de la vider de son contenu en cas de victoire de la Fédération de Russie au tribunal.
Enfin, comme Marie Genko, je réagis vigoureusement en voyant présenter comme une multitude les descendants des Russes blancs prétendument rangés comme un seul homme derrière l'Acor, ce qui est, à coup sûr, doublement faux. Hélas, les descendants de Russes blancs sont bien peu nombreux, à Nice comme ailleurs, mais heureusement, nous sommes beaucoup à souhaiter ardemment le retour de l'Archevêché des Eglises orthodoxes RUSSES en Europe occidentale dans son Eglise mère.
Curieux quand même qu'un journaliste de "l'Osservatore Romano" semble ignorer complètement les prises de position favorables à la Russie du prince Nicolas de Russie, pourtant résidant à Rome. Peut-être quelqu'un aura-t-il l'idée de l'en informer un jour.
J'ai traduit cet article le plus fidèlement possible, ce qui ne signifie pas que je le trouve réellement objectif. Il me semble largement en faveur des thèses de l'Archevêché et de l'Acor du p Jean Gueit, auxquelles il accorde une place écrasante dans ses citations.
Je ne sais pas si c'est dû à la date déjà un peu ancienne de l'article, mais je relève notamment qu'il souligne par exemple l'obligation de licencier du personnel affirmée par le p. Gueit, alors que les représentants russes ont clairement affirmé leur disponibilité à "réengager" ce personnel en cas de besoin. Pas la moindre allusion non plus au piteux état de la cathédrale, ni aux choquantes menaces réitérées de l'Acor de la vider de son contenu en cas de victoire de la Fédération de Russie au tribunal.
Enfin, comme Marie Genko, je réagis vigoureusement en voyant présenter comme une multitude les descendants des Russes blancs prétendument rangés comme un seul homme derrière l'Acor, ce qui est, à coup sûr, doublement faux. Hélas, les descendants de Russes blancs sont bien peu nombreux, à Nice comme ailleurs, mais heureusement, nous sommes beaucoup à souhaiter ardemment le retour de l'Archevêché des Eglises orthodoxes RUSSES en Europe occidentale dans son Eglise mère.
Curieux quand même qu'un journaliste de "l'Osservatore Romano" semble ignorer complètement les prises de position favorables à la Russie du prince Nicolas de Russie, pourtant résidant à Rome. Peut-être quelqu'un aura-t-il l'idée de l'en informer un jour.
Les vicissitudes de la cathédrale
Par Giovanni Zavatta
NICE, Dialogue et flexibilité : voilà ce qu’il faudrait pour résoudre la question embrouillée de la remise des clefs de la cathédrale Saint-Nicolas, à Nice, au diocèse de Chersonèse qui regroupe les paroisses du Patriarcat de Moscou en France, Espagne, Suisse et Portugal. C’est ce que souhaite le métropolite de Volokolamsk, Hilarion (Alfeyev), président du Département pour les relations extérieures de l’Eglise orthodoxe russe, qui, dans une déclaration récente, a exprimé son espoir d’une solution rapide à cette affaire, par négociation entre les parties.
« Le plus important, a dit le métropolite Hilarion, c’est de réussir à faire fonctionner la cathédrale en conformité avec les traditions orthodoxes. Par exemple, on ne devrait pas avoir à payer pour entrer dans l’église ». Comme on le sait, le 19 mai dernier, la Cour d’appel d’Aix-en-Provence a confirmé la décision du Tribunal de grande instance de Nice attribuant la propriété de la paroisse à l’Etat russe, après un long contentieux qui, en réalité, n’est pas encore terminé puisque l’Association cultuelle orthodoxe russe (Acor) de Nice – qui gère l’édifice depuis les années vingt du siècle dernier, a déposé un recours en cassation.
Entretemps, l’Etat russe a confié la cathédrale Saint-Nicolas au Patriarcat de Moscou et, par suite, au diocèse de Chersonèse. Les problèmes ont commencé le 18 août, lorsqu’à une rencontre avec le père Jean Gueit, recteur de la paroisse – jusqu’alors placée sous la juridiction de l’Archevêché des Eglises orthodoxes russes en Europe occidentale (exarchat du Patriarcat œcuménique) – le consul général russe à Marseille s’est présenté en compagnie d’un prêtre, le p. Nicolas Ozoline, et d’un diacre, Georges Cheschko, envoyés par le Patriarcat de Moscou pour recevoir les clefs et les documents de la cathédrale.
Des jours de grande tension ont suivi, troublant les fidèles. Le père Ozoline a demandé et obtenu de concélébrer dans Saint-Nicolas avec le père Gueit, tandis que courait le bruit d’un passage imminent (de la cathédrale, ndlt) dans la juridiction du Patriarcat de Moscou.
Une rencontre entre l’évêque de Chersonèse, Mgr Nestor, et l'archevêque Gabriel de Comane, exarque du Patriarcat œcuménique, s’est révélée vaine : en vertu de la sentence des juges, le premier a demandé que l’Archevêché des Eglises orthodoxes russes en Europe occidentale transfère l’administration de l’église à son diocèse et fasse immédiatement cesser toute activité lucrative et commerciale dans l’édifice ; le second s’est déclaré incompétent dans cette négociation, dans l’attente d’un éclaircissement de la part de l’Acor et, surtout, du Patriarcat de Constantinople. Enfin, le 7 septembre, un huissier de justice mandaté par l’avocat représentant la Fédération de Russie s’est présenté dans la cathédrale et a sommé les responsables de l’association cultuelle orthodoxe de libérer les lieux, remettre les clefs et la documentation de l’église aux envoyés du Patriarcat de Moscou et mettre un terme à la perception d’un droit de visite dans ce lieu de culte (l’un des plus beaux parmi ceux édifiés en Europe occidentale). Lundi dernier, l’administration paroissiale s’est donc vue obligée de fermer la cathédrale aux touristes et aux visiteurs, en la laissant ouverte uniquement pour les offices liturgiques.
C’est ce qu’annonce un écriteau placé à l’entrée du jardin qui entoure Saint-Nicolas. « La Russie nous impose de ne plus faire payer un ticket d’entrée de 3 euro aux visiteurs, explique le p. Gueit. C’est une tentative d’asphyxie financière. Mais nous sommes juridiquement obligés d’obéir. Sans cet argent, nous ne pouvons plus rémunérer le personnel qui s’occupe de la manutention et de l’accompagnement. Nous sommes donc obligés de fermer. Cependant la cathédrale restera ouverte au culte et les visiteurs peuvent continuer à fréquenter le jardin ». Le dernier coup de théâtre qui a fermé, jusqu’à nouvel ordre, l’un des plus célèbres monuments historiques de Nice et de la Côte d’Azur risque maintenant d’exacerber les esprits, dans la mesure où le clergé en poste, lié comme on l’a dit au Patriarcat de Constantinople, n’a aucune intention de s’en aller, s’estimant en droit de jouir au moins de la propriété spirituelle.
Une série d’interventions émanant des deux parties ont récemment tenté d’apporter des éclaircissements, mais on a le sentiment qu’il faudra encore du temps pour trouver un accord. Le ton utilisé par l’Archevêché des Eglises orthodoxes russes en Europe occidentale dans son dernier communiqué est significatif. Il y confirme sa volonté de protéger sa propre intégrité canonique et l’ordre ecclésial dans les territoires où il est implanté. « Reconnu propriétaire de la parcelle de terrain sur laquelle est bâtie la cathédrale, peut-on lire dans cette note, l’État russe ne possède que les murs de la cathédrale, et n’a aucune compétence canonique quant à l’ordre ecclésial qui doit y régner. Il serait inimaginable que le Patriarcat de Moscou, qui a connu tellement de martyrs et de confesseurs persécutés par l’État au cours du 20e siècle, oublie ses propres épreuves et fasse aujourd’hui le pari qu’il pourrait y avoir un gain pour l’Église du Christ à voir l’État russe meurtrir la paroisse Saint-Nicolas et l’expulser du lieu de culte dans lequel elle a prié, notamment pour l’Église souffrante de Russie, pendant près d’un siècle. Dans l’ordre ecclésial, conclut l’exarque du Patriarcat œcuménique, « les injonctions d’un pouvoir d’État ne prévalent pas sur les dispositions canoniques. En aucun cas la juridiction canonique de l’Archevêché sur la cathédrale Saint-Nicolas de Nice ou dans quelque autre paroisse de l’Archevêché ne pourrait être entamée par une décision de diplomates de la Fédération de Russie. »
Droit français, tradition et exercice du culte orthodoxe russe, conflit redouté entre l’Etat et l’Eglise : il y a de tout dans cette affaire qui dure depuis des années et qui en arrive aujourd’hui à la reddition des comptes. Une affaire qu’on ne peut cependant pleinement comprendre sans tenir compte de l’endroit où elle se déroule. Depuis la deuxième moitié du XIXe siècle, Nice abrite une forte colonie russe, attirée sur la Côte d’Azur par la douceur du climat et aujourd’hui parfaitement intégrée à la culture française. Elle est composée en grande partie de descendants de ceux qu’on appelle les Russes « blancs », d’origine aristocratique, ayant fui l’Union soviétique après la révolution de 1917. Ce sont aussi ces derniers qui refusent que la cathédrale - dont la construction fut commandée au début du XXe siècle par le dernier tsar Nicolas II – finisse entre les mains d’un Etat avec lequel ils ont depuis longtemps coupé tout lien.
Vendredi 16 septembre 2011
"L’OSSERVATORE ROMANO"
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Le vicende della cattedrale.
Giovanni Zavatta
NIZZA, Dialogo e flessibilita: e cio che servirebbe per risolvere l’intricata questione della consegna delle chiavi della cattedrale di San Nicola,a Nizza, alla diocesi di Chersoneso,che raggruppa le parrocchie del Patriarcato di Mosca in Francia,Spagna, Svizzera e Portogallo. Ad auspicarlo e il metropolita di Volokolamsk,Hilarion (Alfeyev), presidente del Dipartimento per le relazioni esterne della Chiesa ortodossa russa, che in una recente dichiarazione ha espresso speranza per una rapida soluzione della vicenda, attraverso il negoziato fra le parti.
≪La cosa piu importante — ha detto Hilarion — e riuscire a far funzionare la cattedrale in conformita con le tradizioni ortodosse. Per esempio, le persone non dovrebbero pagare per entrare nella chiesa≫. Com’e noto, il 19 maggio scorso la Corte d’appello d’A i x - e n - P ro v e n - ce ha confermato la decisione del Tribunale di grande istanza di Nizza di attribuire la proprieta della parrocchia allo Stato russo, al termine di un lungo contenzioso, che in realta non e ancora finito poiche l’Associazione cultuale ortodossa russa (Acor) di Nizza —la quale gestisce l’edificio dagli anni Venti del secolo scorso — ha fatto ricorso in Cassazione.
. Nel frattempo lo Stato russo ha affidato la chiesa di San Nicola al Patriarcato di Mosca e, per competenza, alla diocesi di Chersoneso. I problemi sono cominciati il 18 agosto quando, a un colloquio con padre Jean Gueit, rettore della parrocchia — che finora e stata sotto la giurisdizione dell’A rc i v e s c o - vado delle Chiese ortodosse russe in Europa occidentale (esarcato del Patriarcato ecumenico) — il console generale russo a Marsiglia si e presentato accompagnato da un prete, Nicolas Ozoline, e da un diacono, Georges Cheschko, inviati dal Patriarcato di Mosca per acquisire le chiavi e la documentazione della cattedrale.
Sono seguiti giorni di grande tensione, tra lo sconcerto dei fedeli. Padre Ozoline ha chiesto e ottenuto di celebrare in San Nicola assieme a padre Gueit, mentre si susseguivano voci di un imminente passaggio della giurisdizione al Patriarcato di Mosca. Inutile si e rivelato un incontro fra il vescovo di Chersoneso, Nestor, e l’ A rc i v e s c o v o di Comana, Gabriel, esarca del Patriarcato ecumenico: il primo, in virtu della sentenza dei giudici, ha chiesto che l’Arcivescovado delle Chiese ortodosse russe in Europa occidentale trasferisse alla sua diocesi l’amministrazione della chiesa e che facesse cessare immediatamente
qualsiasi attivita lucrativa e commerciale nell’edificio; il secondo ha dichiarato la sua incompetenza nella soluzione della trattativa, restando in attesa di un chiarimento da parte dell’Acor e, soprattutto, del Patriarcato di Costantinopoli. Il 7 settembre, infine, un ufficiale giudiziario,incaricato dall’avvocato che rappresenta la Federazione russa, si e presentato in cattedrale intimando ai responsabili dell’Associazione cultuale ortodossa di liberare i luoghi,di consegnare le chiavi e la documentazione della chiesa ai delegati del Patriarcato di Mosca e di porre fine all’esazione di un diritto di entrata sulle visite nel luogo di culto (uno dei piu belli fra quelli costruiti in Europa occidentale). L’amministrazione parrocchiale, lunedi scorso,si e vista quindi costretta a chiu chiudere la cattedrale a turisti e visitatori,lasciandola aperta solo per i servizi liturgici.
Lo annuncia un cartello,affisso all’ingresso dei giardini che circondano San Nicola.≪La Russia — spiega padre Gueit — ci impone di non far pagare piu i 3 euro per l’entrata ai visitatori. E un tentativo di asfissia finanziaria.
Ma noi siamo giuridicamente costretti a obbedire. Senza questi soldi,non possiamo piu remunerare il personale che si occupa della manutenzione e dell’accompagnamento.
Siamo dunque obbligati a chiudere.La cattedrale resta tuttavia aperta al culto e le persone possono continuare a frequentare il parco≫. L’ultimo coup de théâtre che ha chiuso, fino a nuovo ordine, uno dei monumenti storici piu celebri di Nizza e della Costa Azzurra rischia adesso di esacerbare gli animi, visto che il clero sul posto, legato come detto al Patriarcato di Costantinopoli, non intende di certo andarsene, ritenendosi in diritto di godere almeno della proprieta pirituale≫.
Recentemente, una serie di interventi,da entrambe le parti, hanno cercato di portare un chiarimento, ma la sensazione e che ci vorra ancora del tempo per trovare un accordo.Significativo il tono usato dall’Arcivescovado delle Chiese ortodosse russe in Europa occidentale nel suo ultimo comunicato, nel quale ribadisce la volonta di proteggere la propria integrita canonica e l’ordine ecclesiale nei territori dove e stabilita. ≪Riconosciuto proprietario della porzione di terreno sulla quale sorge la cattedrale — si legge nella nota — lo Stato russo non possiede che i muri della chiesa e non ha alcuna competenza canonica riguardo all’ordine ecclesiale che deve regnarvi Sarebbe inimmaginabile che il Patriarcato di Mosca, che tanto ha conosciuto martiri e confessori perseguitati dallo Stato nel corso del ventesimo secolo, dimenticasse le proprie prove e accettasse oggi la scommessa che potrebbe esserci un guadagno per la Chiesa di Cristo nel vedere lo Stato russo straziare la parrocchia di San Nicola ed espellerla dal luogo di culto in cui essa ha pregato, soprattutto per la Chiesa sofferente di Russia, durante quasi un secolo≫. Nell’ordine ecclesiale — conclude l’esarcato del Patriarcato ecumenico — ≪le ingiunzioni di un potere statale non prevalgono sulle disposizioni canoniche. In alcun caso la giurisdizione canonica dell’Arcivescovado sulla cattedrale di San
Nicola di Nizza, o in qualunque altra parrocchia dell’A rc i v e s c o v a d o ,potrebbe essere intaccata da una decisione di diplomatici della Federazione russa≫.
Diritto francese, tradizione ed esercizio del culto ortodosso russo,paventato scontro tra Stato e Chiesa: c’e di tutto in questa vicenda,che va avanti da anni e che e giunta adesso alla resa dei conti. Una vicenda,tuttavia, che non puo essere compresa appieno se non si considera dove si sta svolgendo. Nizza ospita, dalla seconda meta del XIX
secolo, una folta comunita russa, attirata in Costa Azzurra dal clima ameno e oggi perfettamente integratasi con la cultura francese. Essa e composta, in gran parte, dai discendenti dei cosiddetti russi ≪bianchi≫,di ceppo aristocratico, fuggiti dall’Unione Sovietica dopo la rivoluzione del 1917. Sono anche questi ultimi a non accettare che la cattedrale la cui costruzione fu commissionata all’inizio del ‘900 dall’ultimo zar Nicola II — finisca nelle mani di uno Stato con il quale hanno reciso da tempo ogni legame.
venerdi 16 settembre 2011
"L’OSSERVATORE ROMANO"
Par Giovanni Zavatta
NICE, Dialogue et flexibilité : voilà ce qu’il faudrait pour résoudre la question embrouillée de la remise des clefs de la cathédrale Saint-Nicolas, à Nice, au diocèse de Chersonèse qui regroupe les paroisses du Patriarcat de Moscou en France, Espagne, Suisse et Portugal. C’est ce que souhaite le métropolite de Volokolamsk, Hilarion (Alfeyev), président du Département pour les relations extérieures de l’Eglise orthodoxe russe, qui, dans une déclaration récente, a exprimé son espoir d’une solution rapide à cette affaire, par négociation entre les parties.
« Le plus important, a dit le métropolite Hilarion, c’est de réussir à faire fonctionner la cathédrale en conformité avec les traditions orthodoxes. Par exemple, on ne devrait pas avoir à payer pour entrer dans l’église ». Comme on le sait, le 19 mai dernier, la Cour d’appel d’Aix-en-Provence a confirmé la décision du Tribunal de grande instance de Nice attribuant la propriété de la paroisse à l’Etat russe, après un long contentieux qui, en réalité, n’est pas encore terminé puisque l’Association cultuelle orthodoxe russe (Acor) de Nice – qui gère l’édifice depuis les années vingt du siècle dernier, a déposé un recours en cassation.
Entretemps, l’Etat russe a confié la cathédrale Saint-Nicolas au Patriarcat de Moscou et, par suite, au diocèse de Chersonèse. Les problèmes ont commencé le 18 août, lorsqu’à une rencontre avec le père Jean Gueit, recteur de la paroisse – jusqu’alors placée sous la juridiction de l’Archevêché des Eglises orthodoxes russes en Europe occidentale (exarchat du Patriarcat œcuménique) – le consul général russe à Marseille s’est présenté en compagnie d’un prêtre, le p. Nicolas Ozoline, et d’un diacre, Georges Cheschko, envoyés par le Patriarcat de Moscou pour recevoir les clefs et les documents de la cathédrale.
Des jours de grande tension ont suivi, troublant les fidèles. Le père Ozoline a demandé et obtenu de concélébrer dans Saint-Nicolas avec le père Gueit, tandis que courait le bruit d’un passage imminent (de la cathédrale, ndlt) dans la juridiction du Patriarcat de Moscou.
Une rencontre entre l’évêque de Chersonèse, Mgr Nestor, et l'archevêque Gabriel de Comane, exarque du Patriarcat œcuménique, s’est révélée vaine : en vertu de la sentence des juges, le premier a demandé que l’Archevêché des Eglises orthodoxes russes en Europe occidentale transfère l’administration de l’église à son diocèse et fasse immédiatement cesser toute activité lucrative et commerciale dans l’édifice ; le second s’est déclaré incompétent dans cette négociation, dans l’attente d’un éclaircissement de la part de l’Acor et, surtout, du Patriarcat de Constantinople. Enfin, le 7 septembre, un huissier de justice mandaté par l’avocat représentant la Fédération de Russie s’est présenté dans la cathédrale et a sommé les responsables de l’association cultuelle orthodoxe de libérer les lieux, remettre les clefs et la documentation de l’église aux envoyés du Patriarcat de Moscou et mettre un terme à la perception d’un droit de visite dans ce lieu de culte (l’un des plus beaux parmi ceux édifiés en Europe occidentale). Lundi dernier, l’administration paroissiale s’est donc vue obligée de fermer la cathédrale aux touristes et aux visiteurs, en la laissant ouverte uniquement pour les offices liturgiques.
C’est ce qu’annonce un écriteau placé à l’entrée du jardin qui entoure Saint-Nicolas. « La Russie nous impose de ne plus faire payer un ticket d’entrée de 3 euro aux visiteurs, explique le p. Gueit. C’est une tentative d’asphyxie financière. Mais nous sommes juridiquement obligés d’obéir. Sans cet argent, nous ne pouvons plus rémunérer le personnel qui s’occupe de la manutention et de l’accompagnement. Nous sommes donc obligés de fermer. Cependant la cathédrale restera ouverte au culte et les visiteurs peuvent continuer à fréquenter le jardin ». Le dernier coup de théâtre qui a fermé, jusqu’à nouvel ordre, l’un des plus célèbres monuments historiques de Nice et de la Côte d’Azur risque maintenant d’exacerber les esprits, dans la mesure où le clergé en poste, lié comme on l’a dit au Patriarcat de Constantinople, n’a aucune intention de s’en aller, s’estimant en droit de jouir au moins de la propriété spirituelle.
Une série d’interventions émanant des deux parties ont récemment tenté d’apporter des éclaircissements, mais on a le sentiment qu’il faudra encore du temps pour trouver un accord. Le ton utilisé par l’Archevêché des Eglises orthodoxes russes en Europe occidentale dans son dernier communiqué est significatif. Il y confirme sa volonté de protéger sa propre intégrité canonique et l’ordre ecclésial dans les territoires où il est implanté. « Reconnu propriétaire de la parcelle de terrain sur laquelle est bâtie la cathédrale, peut-on lire dans cette note, l’État russe ne possède que les murs de la cathédrale, et n’a aucune compétence canonique quant à l’ordre ecclésial qui doit y régner. Il serait inimaginable que le Patriarcat de Moscou, qui a connu tellement de martyrs et de confesseurs persécutés par l’État au cours du 20e siècle, oublie ses propres épreuves et fasse aujourd’hui le pari qu’il pourrait y avoir un gain pour l’Église du Christ à voir l’État russe meurtrir la paroisse Saint-Nicolas et l’expulser du lieu de culte dans lequel elle a prié, notamment pour l’Église souffrante de Russie, pendant près d’un siècle. Dans l’ordre ecclésial, conclut l’exarque du Patriarcat œcuménique, « les injonctions d’un pouvoir d’État ne prévalent pas sur les dispositions canoniques. En aucun cas la juridiction canonique de l’Archevêché sur la cathédrale Saint-Nicolas de Nice ou dans quelque autre paroisse de l’Archevêché ne pourrait être entamée par une décision de diplomates de la Fédération de Russie. »
Droit français, tradition et exercice du culte orthodoxe russe, conflit redouté entre l’Etat et l’Eglise : il y a de tout dans cette affaire qui dure depuis des années et qui en arrive aujourd’hui à la reddition des comptes. Une affaire qu’on ne peut cependant pleinement comprendre sans tenir compte de l’endroit où elle se déroule. Depuis la deuxième moitié du XIXe siècle, Nice abrite une forte colonie russe, attirée sur la Côte d’Azur par la douceur du climat et aujourd’hui parfaitement intégrée à la culture française. Elle est composée en grande partie de descendants de ceux qu’on appelle les Russes « blancs », d’origine aristocratique, ayant fui l’Union soviétique après la révolution de 1917. Ce sont aussi ces derniers qui refusent que la cathédrale - dont la construction fut commandée au début du XXe siècle par le dernier tsar Nicolas II – finisse entre les mains d’un Etat avec lequel ils ont depuis longtemps coupé tout lien.
Vendredi 16 septembre 2011
"L’OSSERVATORE ROMANO"
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Le vicende della cattedrale.
Giovanni Zavatta
NIZZA, Dialogo e flessibilita: e cio che servirebbe per risolvere l’intricata questione della consegna delle chiavi della cattedrale di San Nicola,a Nizza, alla diocesi di Chersoneso,che raggruppa le parrocchie del Patriarcato di Mosca in Francia,Spagna, Svizzera e Portogallo. Ad auspicarlo e il metropolita di Volokolamsk,Hilarion (Alfeyev), presidente del Dipartimento per le relazioni esterne della Chiesa ortodossa russa, che in una recente dichiarazione ha espresso speranza per una rapida soluzione della vicenda, attraverso il negoziato fra le parti.
≪La cosa piu importante — ha detto Hilarion — e riuscire a far funzionare la cattedrale in conformita con le tradizioni ortodosse. Per esempio, le persone non dovrebbero pagare per entrare nella chiesa≫. Com’e noto, il 19 maggio scorso la Corte d’appello d’A i x - e n - P ro v e n - ce ha confermato la decisione del Tribunale di grande istanza di Nizza di attribuire la proprieta della parrocchia allo Stato russo, al termine di un lungo contenzioso, che in realta non e ancora finito poiche l’Associazione cultuale ortodossa russa (Acor) di Nizza —la quale gestisce l’edificio dagli anni Venti del secolo scorso — ha fatto ricorso in Cassazione.
. Nel frattempo lo Stato russo ha affidato la chiesa di San Nicola al Patriarcato di Mosca e, per competenza, alla diocesi di Chersoneso. I problemi sono cominciati il 18 agosto quando, a un colloquio con padre Jean Gueit, rettore della parrocchia — che finora e stata sotto la giurisdizione dell’A rc i v e s c o - vado delle Chiese ortodosse russe in Europa occidentale (esarcato del Patriarcato ecumenico) — il console generale russo a Marsiglia si e presentato accompagnato da un prete, Nicolas Ozoline, e da un diacono, Georges Cheschko, inviati dal Patriarcato di Mosca per acquisire le chiavi e la documentazione della cattedrale.
Sono seguiti giorni di grande tensione, tra lo sconcerto dei fedeli. Padre Ozoline ha chiesto e ottenuto di celebrare in San Nicola assieme a padre Gueit, mentre si susseguivano voci di un imminente passaggio della giurisdizione al Patriarcato di Mosca. Inutile si e rivelato un incontro fra il vescovo di Chersoneso, Nestor, e l’ A rc i v e s c o v o di Comana, Gabriel, esarca del Patriarcato ecumenico: il primo, in virtu della sentenza dei giudici, ha chiesto che l’Arcivescovado delle Chiese ortodosse russe in Europa occidentale trasferisse alla sua diocesi l’amministrazione della chiesa e che facesse cessare immediatamente
qualsiasi attivita lucrativa e commerciale nell’edificio; il secondo ha dichiarato la sua incompetenza nella soluzione della trattativa, restando in attesa di un chiarimento da parte dell’Acor e, soprattutto, del Patriarcato di Costantinopoli. Il 7 settembre, infine, un ufficiale giudiziario,incaricato dall’avvocato che rappresenta la Federazione russa, si e presentato in cattedrale intimando ai responsabili dell’Associazione cultuale ortodossa di liberare i luoghi,di consegnare le chiavi e la documentazione della chiesa ai delegati del Patriarcato di Mosca e di porre fine all’esazione di un diritto di entrata sulle visite nel luogo di culto (uno dei piu belli fra quelli costruiti in Europa occidentale). L’amministrazione parrocchiale, lunedi scorso,si e vista quindi costretta a chiu chiudere la cattedrale a turisti e visitatori,lasciandola aperta solo per i servizi liturgici.
Lo annuncia un cartello,affisso all’ingresso dei giardini che circondano San Nicola.≪La Russia — spiega padre Gueit — ci impone di non far pagare piu i 3 euro per l’entrata ai visitatori. E un tentativo di asfissia finanziaria.
Ma noi siamo giuridicamente costretti a obbedire. Senza questi soldi,non possiamo piu remunerare il personale che si occupa della manutenzione e dell’accompagnamento.
Siamo dunque obbligati a chiudere.La cattedrale resta tuttavia aperta al culto e le persone possono continuare a frequentare il parco≫. L’ultimo coup de théâtre che ha chiuso, fino a nuovo ordine, uno dei monumenti storici piu celebri di Nizza e della Costa Azzurra rischia adesso di esacerbare gli animi, visto che il clero sul posto, legato come detto al Patriarcato di Costantinopoli, non intende di certo andarsene, ritenendosi in diritto di godere almeno della proprieta pirituale≫.
Recentemente, una serie di interventi,da entrambe le parti, hanno cercato di portare un chiarimento, ma la sensazione e che ci vorra ancora del tempo per trovare un accordo.Significativo il tono usato dall’Arcivescovado delle Chiese ortodosse russe in Europa occidentale nel suo ultimo comunicato, nel quale ribadisce la volonta di proteggere la propria integrita canonica e l’ordine ecclesiale nei territori dove e stabilita. ≪Riconosciuto proprietario della porzione di terreno sulla quale sorge la cattedrale — si legge nella nota — lo Stato russo non possiede che i muri della chiesa e non ha alcuna competenza canonica riguardo all’ordine ecclesiale che deve regnarvi Sarebbe inimmaginabile che il Patriarcato di Mosca, che tanto ha conosciuto martiri e confessori perseguitati dallo Stato nel corso del ventesimo secolo, dimenticasse le proprie prove e accettasse oggi la scommessa che potrebbe esserci un guadagno per la Chiesa di Cristo nel vedere lo Stato russo straziare la parrocchia di San Nicola ed espellerla dal luogo di culto in cui essa ha pregato, soprattutto per la Chiesa sofferente di Russia, durante quasi un secolo≫. Nell’ordine ecclesiale — conclude l’esarcato del Patriarcato ecumenico — ≪le ingiunzioni di un potere statale non prevalgono sulle disposizioni canoniche. In alcun caso la giurisdizione canonica dell’Arcivescovado sulla cattedrale di San
Nicola di Nizza, o in qualunque altra parrocchia dell’A rc i v e s c o v a d o ,potrebbe essere intaccata da una decisione di diplomatici della Federazione russa≫.
Diritto francese, tradizione ed esercizio del culto ortodosso russo,paventato scontro tra Stato e Chiesa: c’e di tutto in questa vicenda,che va avanti da anni e che e giunta adesso alla resa dei conti. Una vicenda,tuttavia, che non puo essere compresa appieno se non si considera dove si sta svolgendo. Nizza ospita, dalla seconda meta del XIX
secolo, una folta comunita russa, attirata in Costa Azzurra dal clima ameno e oggi perfettamente integratasi con la cultura francese. Essa e composta, in gran parte, dai discendenti dei cosiddetti russi ≪bianchi≫,di ceppo aristocratico, fuggiti dall’Unione Sovietica dopo la rivoluzione del 1917. Sono anche questi ultimi a non accettare che la cattedrale la cui costruzione fu commissionata all’inizio del ‘900 dall’ultimo zar Nicola II — finisca nelle mani di uno Stato con il quale hanno reciso da tempo ogni legame.
venerdi 16 settembre 2011
"L’OSSERVATORE ROMANO"
Le nouveau livre du père Gueorguy Mitrofanov « Les choix de l’Eglise orthodoxe russe au XX siècle » (Coédité par « Arefa » et « Lepta ») a été présenté le 21 septembre à Moscou au Centre culturel « Pokrovskye Vorota ».
On pouvait supposer que par analogie avec le recueil précédent de l’auteur « La tragédie de la Russie au XX siècle » le titre du nouvel ouvrage serait « La tragédie de l’Eglise au XX siècle ». Explication du père Gueorguy : « Jamais je n’utiliserai cette expression. L’Eglise n’est jamais dans le tragique! L’Eglise peut être amenée à vivre des périodes dramatiques. C’est bien ce qui s’est produit au XX siècle, siècle de martyr et d’héroïsme. Le thème de l’apostasie n’est pas moins important que celui du martyr : en effet, nombreux étaient ceux qui cherchaient des compromis avec le pouvoir. Ils étaient convaincus que c’était au nom du salut de l’Eglise.
Je ne suis pas de ces prédicateurs qui font l’apologie de la souffrance. Rares sont ceux que la souffrance est susceptible de transfigurer, en règle générale, les douleurs altèrent la personnalité. Cela se rapporte à l’Eglise. Le XX siècle a laissé en héritage à l’Eglise un très lourd fardeau. Je cherche dans mon dernier livre à montrer comment la tragédie vécue par le pays a mutilé l’Eglise. Dans quelle mesure l’Eglise assume la responsabilité de ce qui s’est passé au début du XX siècle ? Ce que nous observons aujourd’hui est l’une conséquence de ce passé. Le livre est un recueil d’articles et d’essais dont la majorité avaient été publiés antérieurement par « Tzerkovny Vestnik » (Publication officielle du patriarcat de Moscou).
On pouvait supposer que par analogie avec le recueil précédent de l’auteur « La tragédie de la Russie au XX siècle » le titre du nouvel ouvrage serait « La tragédie de l’Eglise au XX siècle ». Explication du père Gueorguy : « Jamais je n’utiliserai cette expression. L’Eglise n’est jamais dans le tragique! L’Eglise peut être amenée à vivre des périodes dramatiques. C’est bien ce qui s’est produit au XX siècle, siècle de martyr et d’héroïsme. Le thème de l’apostasie n’est pas moins important que celui du martyr : en effet, nombreux étaient ceux qui cherchaient des compromis avec le pouvoir. Ils étaient convaincus que c’était au nom du salut de l’Eglise.
Je ne suis pas de ces prédicateurs qui font l’apologie de la souffrance. Rares sont ceux que la souffrance est susceptible de transfigurer, en règle générale, les douleurs altèrent la personnalité. Cela se rapporte à l’Eglise. Le XX siècle a laissé en héritage à l’Eglise un très lourd fardeau. Je cherche dans mon dernier livre à montrer comment la tragédie vécue par le pays a mutilé l’Eglise. Dans quelle mesure l’Eglise assume la responsabilité de ce qui s’est passé au début du XX siècle ? Ce que nous observons aujourd’hui est l’une conséquence de ce passé. Le livre est un recueil d’articles et d’essais dont la majorité avaient été publiés antérieurement par « Tzerkovny Vestnik » (Publication officielle du patriarcat de Moscou).
Ce mode d’expression équivaut pour moi à une forme de prédication, il permet d’approfondir le contact avec mes lecteurs. Le risque est pour moi réel de devenir un essayiste, ceci au détriment de l’historien. Mais je choisis les sujets dont je traite en fonction de leur importance à mes yeux.
Les échos qu’a suscité mon livre précédent « La tragédie de la Russie. Les sujets interdits de l’histoire du XX siècle » ont montré que l’histoire moderne de l’Eglise intéresse peu de monde, milieux ecclésiaux y compris. Nous nous sommes accoutumés aux clichés et nous ne nous intéressons à l’histoire que lorsque ces clichés sont mis en doute ».
Le père Gueorguy a poursuivi : « Souvent même ceux qui sont en Eglise perçoivent le monde d’une manière peu ecclésiale. Nous nous laissons aller à omettre la Bonne Nouvelle et à lui substituer des ensembles de mythologèmes. La manière dont a été perçue la canonisation des Nouveaux martyrs et confesseurs en est une preuve. Au lieu de nous horrifier à la vue du nombre immense des victimes innocentes nous voilà proclamant presque avec orgueil : Mais qui d’autre possède autant de saints ? De là à conclure que les Russes sont un peuple élu il n’y qu’un pas ».
Les articles réunis de ce recueil portent sur l’histoire de l’Eglise orthodoxe durant la période des persécutions et notamment les grandes figures de cette époque : le patriarche Tikhon, le métropolite de Iaroslavl Aganafel Preobrajenski, l’archiprêtre Philosophe Ornatski. Parmi les autres thèmes abordés, figure en particulier la question de la survie de l’Eglise sous un régime totalitaire à partir de l’exemple des métropolites Serguey Starogorodski et Serguey Voskresenski. Sont également cités les souvenirs du métropolite Ioann Snytchev de Saint-Pétersbourg et du prêtre Vassili Ermakov (père spirituel de l’auteur du livre).
Plusieurs orateurs sont intervenus au cours des débats qui ont suivi l’allocution du père Mitrofanov.
La soirée était présidée par Serguei Tchapnine, rédacteur en chef de « La revue du patriarcat de Moscou » (Журнал Московской патриархии). Il a dit : « Le Parti communiste dispose aujourd’hui du deuxième groupe le plus nombreux à la Douma. Cela signifie que la majorité de ceux qui se disent orthodoxes votent pour les communistes.Ce parti ne déclare-t-il pas avoir toujours soutenu l’Eglise ? Mensonge aujourd’hui possible, voire crédible . Ceci bien que les archives soient accessibles et que l’attitude des bolcheviks à l’égard de l’Eglise n’est plus un mystère pour personne. Les gens refusent d’accepter la vérité, ils préfèrent, et ceci leur est plus confortable, vivre de mythes. Il est indispensable de faire preuve d’un certain courage pour rester fidèle à la vérité historique. Le père Gueorguy nous aide à maintenir non altérée notre mémoire commune ».
Alexandre Mazyrine, chargé de cours à l’université Saint Tikhon, a dit : « Au début du XX siècle l’Eglise s’est retrouvée face à face avec un régime déicide. A quoi pouvait-elle renoncer ? La voie des compromis, ceci est prouvé, n’a pas permis de sauver quoi que ce soit. Vers la fin des années 30 l’Eglise était pratiquement démantelée. Une pléthore de saints se sont manifestés. En définitive ce ne sont pas des considérations politiques qui ont incité le pouvoir à renoncer aux persécutions. Tout simplement l’énergie émanant de la sainteté a triomphé des forces du mal. L’auteur s’est employé à montrer l’influence qu’ont exercé les Nouveaux martyrs sur le cours de l’histoire ».
Intervention de l’archiprêtre Alexeï Ouminsky, recteur de l’église de la Trinité à Khokhly : « Les Nouveaux martyrs sont en réalité si peu vénérés.Une autre idéologie a pris le dessus au sein de l’Eglise. Les paroisses commercialisent des icônes accompagnées d’explications comme « Saint Séraphin de Sarov - Pour les douleurs dorsales », « Saint Jean le Précurseur- Pour les migraines », « Sainte Matrona de Moscou - Pour tous les maux »… Mais à quoi sert alors l’icône des Saints martyrs Impériaux ? Personne n’y a sans doute pensé. Pourquoi ne pas dire : « Pour l’excessive quiétude de l’Eglise » ? C’est pourtant bien de ce mal que nous avaient prévenu les Nouveaux martyrs. Nous nous attendions en les canonisant à un renouveau de la conscience ecclésiale. C’est presque le contraire qui s’est produit. Souvent nous préfèrerions laisser en marge de notre conscience les souffrances que les Nouveaux martyrs ont éprouvées. Leur canonisation risque de devenir une condamnation à l’oubli ".
Le père Piotr Mescherinov, du monastère Saint Daniel, a posé une question : « Que pensez-vous, père Gueorguy de l’hostilité qui se fait jour entre l’Eglise et l’intelligentsia ? Les tendances populistes que nous observons aujourd’hui en Eglise évoquent la situation qui existait au début du XX siècle ».
Réponse du père G. Mitrofanov : « Ce n’est pas la bonne manière de poser la question. Il ne s’agit pas selon moi de l’intelligentsia mais de la façon qu’a l’Eglise de communiquer avec son troupeau. Souvent nous nous déshumanisons et les canons nous empêchent de voir nos paroissiens tels qu’ils sont ».
L’archiprêtre Alexandre Borissov, recteur de la paroisse Saints Cosme et Damien à Choubino, a observé : « La situation actuelle du pays me rappelle pour beaucoup ce qui se passait à la veille de 1917. Les gens restent persuadés que la Russie doit coûte que coûte rester un empire. Biologiste de formation je pose la question : pourquoi les dinosauriens n’ont-ils pas survécu ? C’est à cause de leur taille excessive. Au début du XX siècle la Russie n’a pas sur accepter son immense taille ».
"P.O." donne l’essentiel de cet article. En voici la référence. Le sujet a suscité de très vifs débats. Nous allons certainement y revenir.
"Neskoutchniy Sad"
Traduction "PO"
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Voir également :
Lettre des membres du synode de l’Eglise orthodoxe russe hors frontières à l’archiprêtre Georges Mitrofanov
Le Synode des évêques de l’EORHF à propos du livre de l’archiprêtre Georges Mitrofanov
André Zoubov, "Ne pas oublier notre vécu?"
Xenia Krivocheine: Communisme et décommunisation: à propos du livre du père Georges Mitrofanov
Les échos qu’a suscité mon livre précédent « La tragédie de la Russie. Les sujets interdits de l’histoire du XX siècle » ont montré que l’histoire moderne de l’Eglise intéresse peu de monde, milieux ecclésiaux y compris. Nous nous sommes accoutumés aux clichés et nous ne nous intéressons à l’histoire que lorsque ces clichés sont mis en doute ».
Le père Gueorguy a poursuivi : « Souvent même ceux qui sont en Eglise perçoivent le monde d’une manière peu ecclésiale. Nous nous laissons aller à omettre la Bonne Nouvelle et à lui substituer des ensembles de mythologèmes. La manière dont a été perçue la canonisation des Nouveaux martyrs et confesseurs en est une preuve. Au lieu de nous horrifier à la vue du nombre immense des victimes innocentes nous voilà proclamant presque avec orgueil : Mais qui d’autre possède autant de saints ? De là à conclure que les Russes sont un peuple élu il n’y qu’un pas ».
Les articles réunis de ce recueil portent sur l’histoire de l’Eglise orthodoxe durant la période des persécutions et notamment les grandes figures de cette époque : le patriarche Tikhon, le métropolite de Iaroslavl Aganafel Preobrajenski, l’archiprêtre Philosophe Ornatski. Parmi les autres thèmes abordés, figure en particulier la question de la survie de l’Eglise sous un régime totalitaire à partir de l’exemple des métropolites Serguey Starogorodski et Serguey Voskresenski. Sont également cités les souvenirs du métropolite Ioann Snytchev de Saint-Pétersbourg et du prêtre Vassili Ermakov (père spirituel de l’auteur du livre).
Plusieurs orateurs sont intervenus au cours des débats qui ont suivi l’allocution du père Mitrofanov.
La soirée était présidée par Serguei Tchapnine, rédacteur en chef de « La revue du patriarcat de Moscou » (Журнал Московской патриархии). Il a dit : « Le Parti communiste dispose aujourd’hui du deuxième groupe le plus nombreux à la Douma. Cela signifie que la majorité de ceux qui se disent orthodoxes votent pour les communistes.Ce parti ne déclare-t-il pas avoir toujours soutenu l’Eglise ? Mensonge aujourd’hui possible, voire crédible . Ceci bien que les archives soient accessibles et que l’attitude des bolcheviks à l’égard de l’Eglise n’est plus un mystère pour personne. Les gens refusent d’accepter la vérité, ils préfèrent, et ceci leur est plus confortable, vivre de mythes. Il est indispensable de faire preuve d’un certain courage pour rester fidèle à la vérité historique. Le père Gueorguy nous aide à maintenir non altérée notre mémoire commune ».
Alexandre Mazyrine, chargé de cours à l’université Saint Tikhon, a dit : « Au début du XX siècle l’Eglise s’est retrouvée face à face avec un régime déicide. A quoi pouvait-elle renoncer ? La voie des compromis, ceci est prouvé, n’a pas permis de sauver quoi que ce soit. Vers la fin des années 30 l’Eglise était pratiquement démantelée. Une pléthore de saints se sont manifestés. En définitive ce ne sont pas des considérations politiques qui ont incité le pouvoir à renoncer aux persécutions. Tout simplement l’énergie émanant de la sainteté a triomphé des forces du mal. L’auteur s’est employé à montrer l’influence qu’ont exercé les Nouveaux martyrs sur le cours de l’histoire ».
Intervention de l’archiprêtre Alexeï Ouminsky, recteur de l’église de la Trinité à Khokhly : « Les Nouveaux martyrs sont en réalité si peu vénérés.Une autre idéologie a pris le dessus au sein de l’Eglise. Les paroisses commercialisent des icônes accompagnées d’explications comme « Saint Séraphin de Sarov - Pour les douleurs dorsales », « Saint Jean le Précurseur- Pour les migraines », « Sainte Matrona de Moscou - Pour tous les maux »… Mais à quoi sert alors l’icône des Saints martyrs Impériaux ? Personne n’y a sans doute pensé. Pourquoi ne pas dire : « Pour l’excessive quiétude de l’Eglise » ? C’est pourtant bien de ce mal que nous avaient prévenu les Nouveaux martyrs. Nous nous attendions en les canonisant à un renouveau de la conscience ecclésiale. C’est presque le contraire qui s’est produit. Souvent nous préfèrerions laisser en marge de notre conscience les souffrances que les Nouveaux martyrs ont éprouvées. Leur canonisation risque de devenir une condamnation à l’oubli ".
Le père Piotr Mescherinov, du monastère Saint Daniel, a posé une question : « Que pensez-vous, père Gueorguy de l’hostilité qui se fait jour entre l’Eglise et l’intelligentsia ? Les tendances populistes que nous observons aujourd’hui en Eglise évoquent la situation qui existait au début du XX siècle ».
Réponse du père G. Mitrofanov : « Ce n’est pas la bonne manière de poser la question. Il ne s’agit pas selon moi de l’intelligentsia mais de la façon qu’a l’Eglise de communiquer avec son troupeau. Souvent nous nous déshumanisons et les canons nous empêchent de voir nos paroissiens tels qu’ils sont ».
L’archiprêtre Alexandre Borissov, recteur de la paroisse Saints Cosme et Damien à Choubino, a observé : « La situation actuelle du pays me rappelle pour beaucoup ce qui se passait à la veille de 1917. Les gens restent persuadés que la Russie doit coûte que coûte rester un empire. Biologiste de formation je pose la question : pourquoi les dinosauriens n’ont-ils pas survécu ? C’est à cause de leur taille excessive. Au début du XX siècle la Russie n’a pas sur accepter son immense taille ».
"P.O." donne l’essentiel de cet article. En voici la référence. Le sujet a suscité de très vifs débats. Nous allons certainement y revenir.
"Neskoutchniy Sad"
Traduction "PO"
......................................
Voir également :
Lettre des membres du synode de l’Eglise orthodoxe russe hors frontières à l’archiprêtre Georges Mitrofanov
Le Synode des évêques de l’EORHF à propos du livre de l’archiprêtre Georges Mitrofanov
André Zoubov, "Ne pas oublier notre vécu?"
Xenia Krivocheine: Communisme et décommunisation: à propos du livre du père Georges Mitrofanov
Vladimir Golovanow
J'ai souvent cité en exemple la cohabitation pacifique de l'Islam et du Christianisme en Russie depuis 300 ans. La plupart des villes russes, dont les deux capitales historiques comptent en effet des mosquées dont le minarets font bon ménage avec les bulbes et les croix orthodoxes. Et voila que le 11 septembre, alors que le monde entier commémorait l’attentat sur les deux tours jumelles à New-York, la Grande mosquée de Moscou, l’une des mosquées les plus importantes de Russie s’effondrait, probablement victime des projets de grandeur de son Imam. Le Courrier de Russie consacre un intéressant article à cet événement plutôt étrange......
J'ai souvent cité en exemple la cohabitation pacifique de l'Islam et du Christianisme en Russie depuis 300 ans. La plupart des villes russes, dont les deux capitales historiques comptent en effet des mosquées dont le minarets font bon ménage avec les bulbes et les croix orthodoxes. Et voila que le 11 septembre, alors que le monde entier commémorait l’attentat sur les deux tours jumelles à New-York, la Grande mosquée de Moscou, l’une des mosquées les plus importantes de Russie s’effondrait, probablement victime des projets de grandeur de son Imam. Le Courrier de Russie consacre un intéressant article à cet événement plutôt étrange......
Le 50e anniversaire de l'Acer-Russie sera fêté le dimanche 25 septembre à partir de 16 heures à Paris,
(91 rue Olivier de Serres 75015 Paris)
En cliquant ICI vous aurez des informations sur l'histoire de l'ACER-RUSSIE et sur les différentes manifestations prévues en 2011, qui seront régulièrement remises à jour.
(91 rue Olivier de Serres 75015 Paris)
En cliquant ICI vous aurez des informations sur l'histoire de l'ACER-RUSSIE et sur les différentes manifestations prévues en 2011, qui seront régulièrement remises à jour.
Le pape Benoît XVI a rappelé ce samedi que les catholiques et les orthodoxes sont particulièrement proches sur le plan théologique et il espère qu'ils pourront très bientôt célébrer l'Eucharistie ensemble.
Benoît XVI a rencontré cet après-midi 15 représentants des Eglises orthodoxes et orthodoxes orientales, à Freiburg, dans le cadre de son voyage apostolique de 4 jours en Allemagne.
« Parmi les Églises et les communautés chrétiennes, l’Orthodoxie est théologiquement la plus proche de nous ; catholiques et orthodoxes ont tous deux la même structure de l’Église des origines. Nous pouvons ainsi espérer que ne soit pas si loin le jour où nous pourrons de nouveau célébrer l’Eucharistie ensemble », a affirmé le pape dans son discours.
Benoît XVI a rencontré cet après-midi 15 représentants des Eglises orthodoxes et orthodoxes orientales, à Freiburg, dans le cadre de son voyage apostolique de 4 jours en Allemagne.
« Parmi les Églises et les communautés chrétiennes, l’Orthodoxie est théologiquement la plus proche de nous ; catholiques et orthodoxes ont tous deux la même structure de l’Église des origines. Nous pouvons ainsi espérer que ne soit pas si loin le jour où nous pourrons de nouveau célébrer l’Eucharistie ensemble », a affirmé le pape dans son discours.
Le pape s'est félicité de la croissance de l'Eglise orthodoxe en Europe occidentale. Il a rappelé que « environ un million six cents mille chrétiens orthodoxes et orthodoxes orientaux vivent aujourd’hui en Allemagne ».
Benoît XVI s'est également félicité de l'amélioration des relations entre les orthodoxes, dont l'un des signes est « la création de conférences épiscopales orthodoxes là où les Eglises orthodoxes sont en diaspora », ce qui devrait « faire progresser les efforts vers un concile panorthodoxe ».
Le pape a précisé que les efforts aujourd'hui doivent surtout porter sur « la question du primat », en ajoutant que l'encyclique de Jean-Paul II Ut unum sint peut encore « donner des impulsions fructueuses ».
Benoît XVI a enfin encouragé les orthodoxes à témoigner de leur foi, en mettant « le miracle de l’incarnation de Dieu au centre » de leur annonce.
« Conscientes que toute dignité de la personne est fondée sur ce miracle, elles s’engagent ensemble pour la protection de la vie humaine, de sa conception jusqu’à sa mort naturelle. La foi en Dieu, le Créateur de la vie, et l’absolue fidélité à la dignité de chaque personne confortent les chrétiens dans leur opposition véhémente à toute intervention manipulatrice et sélective par rapport à la vie humaine », a souligné le pape. SUITE... ROME, Samedi 24 septembre 2011 ZENIT.org
Benoît XVI s'est également félicité de l'amélioration des relations entre les orthodoxes, dont l'un des signes est « la création de conférences épiscopales orthodoxes là où les Eglises orthodoxes sont en diaspora », ce qui devrait « faire progresser les efforts vers un concile panorthodoxe ».
Le pape a précisé que les efforts aujourd'hui doivent surtout porter sur « la question du primat », en ajoutant que l'encyclique de Jean-Paul II Ut unum sint peut encore « donner des impulsions fructueuses ».
Benoît XVI a enfin encouragé les orthodoxes à témoigner de leur foi, en mettant « le miracle de l’incarnation de Dieu au centre » de leur annonce.
« Conscientes que toute dignité de la personne est fondée sur ce miracle, elles s’engagent ensemble pour la protection de la vie humaine, de sa conception jusqu’à sa mort naturelle. La foi en Dieu, le Créateur de la vie, et l’absolue fidélité à la dignité de chaque personne confortent les chrétiens dans leur opposition véhémente à toute intervention manipulatrice et sélective par rapport à la vie humaine », a souligné le pape. SUITE... ROME, Samedi 24 septembre 2011 ZENIT.org
V.G.
A Erfurt, Benoît XVI a loué l’attitude des nombreux catholiques allemands restés fidèles à l’Eglise, pendant les périodes nazie et communiste. Le pape s’exprimait lors de la messe qu’il célébrait sur la place de la cathédrale, devant plusieurs dizaines de milliers de fidèles, le 24 septembre 2011.
LE PAPE INSISTE SUR LA PROXIMITE ENTRE ORTHODOXES ET CATHOLIQUES
«L’orthodoxie est théologiquement la plus proche de nous. Catholiques et orthodoxes ont tous deux la même structure de l’Eglise des origines. Nous pouvons ainsi espérer que ne soit pas si loin le jour où nous pourrons de nouveau célébrer l’eucharistie ensemble», a-t-il dit, en reprenant les termes d’un livre d’entretiens publié en 2010.
Les chrétiens de la Thuringe (ex-RDA communiste) ont dû "supporter une dictature brune et une dictature rouge, qui ont produit sur la foi l’effet d’une pluie acide", a déclaré Benoît XVI dans son homélie. Le Pape a déploré que "de nombreuses séquelles de cette époque se font encore sentir, surtout dans le domaine intellectuel et religieux", conscient que la majorité des habitants de la région vivent désormais "loin de la foi au Christ et de la communion de l’Eglise". Apic
Le sujet des pluies acides est très sensible en ex-RDA où la pollution industrielle sans frein avait fait par endroits des ravages énormes pour la santé et l’environnement.
Le pape a reconnu que «la nouvelle liberté», après la chute du Mur, avait permis de donner à l’Eglise «de nouvelles possibilités» comme «la restructuration et l’agrandissement d’églises et de centres paroissiaux». «Mais ces possibilités se sont-elles accompagnées d’une croissance dans la foi? Ne faut-il pas chercher les racines profondes de la foi et de la vie chrétienne bien ailleurs que dans la liberté sociale», s’est demandé Benoît XVI.
A Erfurt, Benoît XVI a loué l’attitude des nombreux catholiques allemands restés fidèles à l’Eglise, pendant les périodes nazie et communiste. Le pape s’exprimait lors de la messe qu’il célébrait sur la place de la cathédrale, devant plusieurs dizaines de milliers de fidèles, le 24 septembre 2011.
LE PAPE INSISTE SUR LA PROXIMITE ENTRE ORTHODOXES ET CATHOLIQUES
«L’orthodoxie est théologiquement la plus proche de nous. Catholiques et orthodoxes ont tous deux la même structure de l’Eglise des origines. Nous pouvons ainsi espérer que ne soit pas si loin le jour où nous pourrons de nouveau célébrer l’eucharistie ensemble», a-t-il dit, en reprenant les termes d’un livre d’entretiens publié en 2010.
Les chrétiens de la Thuringe (ex-RDA communiste) ont dû "supporter une dictature brune et une dictature rouge, qui ont produit sur la foi l’effet d’une pluie acide", a déclaré Benoît XVI dans son homélie. Le Pape a déploré que "de nombreuses séquelles de cette époque se font encore sentir, surtout dans le domaine intellectuel et religieux", conscient que la majorité des habitants de la région vivent désormais "loin de la foi au Christ et de la communion de l’Eglise". Apic
Le sujet des pluies acides est très sensible en ex-RDA où la pollution industrielle sans frein avait fait par endroits des ravages énormes pour la santé et l’environnement.
Le pape a reconnu que «la nouvelle liberté», après la chute du Mur, avait permis de donner à l’Eglise «de nouvelles possibilités» comme «la restructuration et l’agrandissement d’églises et de centres paroissiaux». «Mais ces possibilités se sont-elles accompagnées d’une croissance dans la foi? Ne faut-il pas chercher les racines profondes de la foi et de la vie chrétienne bien ailleurs que dans la liberté sociale», s’est demandé Benoît XVI.
Lutte contre la société individualiste
Il a jugé que l’Eglise allemande, bien organisée, encore puissante dans ses structures, avait du mal à transmettre un message fort et à entraîner les gens à sa suite dans une société individualiste et sécularisée.
«C’est précisément dans une situation difficile d’une oppression extérieure que de nombreux catholiques résolus sont restés fidèles au christ et à l’Eglise. Ils ont accepté d’être désavantagés au plan personnel pour vivre leur foi», a-t-il relevé au sujet des dictatures.
Le pape s’est arrêté sur la solidarité dans l’après-guerre avec les Vertriebene, les millions d’expulsés allemands de l’est de l’Europe, chassés de Pologne notamment par l’avancée de l’Armée rouge. «De nombreux ecclésiastiques et laïcs ont fait alors de grandes choses pour atténuer (leurs) souffrances et leur procurer une nouvelle patrie».
Il a rendu hommage à ceux qui, sous le régime communiste, «dans un climat hostile à l’Eglise, ont éduqué leurs enfants dans la foi catholique» et «opposé un résistance à l’idéologie communiste». DNA
Après avoir célébré la messe à Erfurt, dans la matinée du 24 septembre 2011, Benoît XVI s’apprête à rejoindre Fribourg-en-Brisgau. Dans cette ville du land de Bade-Wurtemberg, où près de 40% de la population est catholique, le pape visitera en tout début d’après-midi le "Freiburger Münster", la cathédrale Notre-Dame.
La cathédrale est le siège de l’un des plus importants archidiocèses allemands. Benoît XVI y rencontrera brièvement les religieux de la région, ainsi que des malades et handicapés, avant de s’adresser aux Fribourgeois réunis sur le parvis.
Le voyage du Pape en Allemagne lui donne l'occasion de prôner un renforcement du dialogue tant avec les autres religions monothéistes qu'à l'intérieur de la Chrétienté avec les Protestants.
Juifs et musulmans:
Le « dialogue » de l’Eglise catholique et du Judaïsme « s’approfondit » – « Avec le refus du respect pour le Dieu unique se perd toujours aussi le respect pour la dignité de l’homme », a déclaré Benoît XVI devant une représentation de la communauté juive allemande Jeudi 22 septembre 2011 en ajoutant que «la confiance a grandi entre le Peuple juif et l’Église catholique, qui ont en commun une partie non négligeable de leurs traditions fondamentales» Le pape invite les chrétiens à se « rendre toujours plus compte » de ce qu’il appelle leur « affinité intérieure avec le judaïsme ». Il propose une herméneutique de la continuité et non de la rupture dans le plan de salut de Dieu : « Pour les chrétiens il ne peut y avoir une rupture dans l’événement du salut. Le salut vient justement des Juifs (cf. Jn 4, 22). Là où le conflit de Jésus avec le Judaïsme de son temps est vu de manière superficielle comme un détachement de l’Ancienne Alliance, il finit par être réduit à une idée de libération qui considère la Torah seulement comme l’observance servile de rites et de prescriptions extérieures. De fait, le discours sur la Montagne n’abolit pas la Loi mosaïque, mais il révèle ses possibilités cachées et fait émerger de nouvelles exigences. Il nous renvoie au fondement le plus profond de l’agir humain, au cœur, où l’homme choisit entre le pur et l’impur, où se développent la foi, l’espérance et l’amour. » Le pape réaffirme le « message d’espérance » transmis par la Bible. Il conclut sur la « responsabilité commune » des croyants « pour le développement de la société, laquelle possède toujours aussi une dimension religieuse ». (détails sur ZENIT.org)
"Je pense qu'une collaboration féconde entre chrétiens et musulmans est possible", a estimé le pape en recevant à Berlin des représentants de l'islam en Allemagne. "En tant qu'hommes religieux à partir de nos convictions respectives, nous pouvons donner un témoignage important dans de nombreux secteurs cruciaux de la vie sociale", a-t-il ajouté. Et le pape de citer la famille fondée sur le mariage, le respect de la vie et la justice sociale.
"Nous reconnaissons la nécessité (...) de progresser dans le dialogue et dans l'estime réciproque", a-t-il insisté, alors qu'un dialogue pas toujours facile a repris entre les deux religions après la polémique déclenchée par le pape, il y a cinq ans, durant un discours à Ratisbonne (Bavière) où il avait établi un lien entre islam et violence religieuse.
L'Allemagne compte entre 3,8 et 4,3 millions de musulmans, qui représentent entre 4,6% et 5,2% de sa population.
Un signal œcuménique fort au pays de la Réforme
C'est à Erfurt, où Luther a étudié le droit et la théologie à partir de 1501, puis a été ordonné prêtre en 1507, après avoir rejoint l'ordre des moines Augustins que Benoît XVI doit rencontrer à huis clos, pendant une demi-heure, vingt délégués de l'Eglise protestante allemande dans le couvent des Augustins, haut lieu du protestantisme, où vécut le moine Luther. Cette rencontre sera suivie d'un service oecuménique d'une heure dans ce même couvent, avec environ 300 personnalités, dont la chancelière allemande Angela Merkel, fille de pasteur protestant, et le président, Christian Wulff, de confession catholique.
Un psaume devait y être lu dans la traduction originale de Luther, un symbole fort puisque les problèmes du prêtre avec sa hiérarchie ont commencé lorsqu'il a entrepris de traduire la Bible en langue vernaculaire pour que les fidèles la comprennent. "La célébration du service du pape dans le couvent des Augustins est un signal œcuménique fort au pays de la Réforme", a twitté vendredi le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert.
Dans un entretien sur la radio allemande Deutschlanfunk vendredi matin, le président de l'Eglise protestante en Allemagne, Nikolaus Schneider, a déclaré espérer de cette rencontre de "nouvelles impulsions" pour l’œcuménisme, même si aucun accord concret ne devrait être annoncé.
Depuis son élection, le pape a envoyé des signaux contradictoires en matière d'oecuménisme, un sujet qu'il connaît bien car son pays natal compte autant de protestants, essentiellement luthériens, que de catholiques: 24,1 millions pour les premiers, 24,6 millions pour les seconds.
V.G.La source de la deuxième partie de l'article ICI
Il a jugé que l’Eglise allemande, bien organisée, encore puissante dans ses structures, avait du mal à transmettre un message fort et à entraîner les gens à sa suite dans une société individualiste et sécularisée.
«C’est précisément dans une situation difficile d’une oppression extérieure que de nombreux catholiques résolus sont restés fidèles au christ et à l’Eglise. Ils ont accepté d’être désavantagés au plan personnel pour vivre leur foi», a-t-il relevé au sujet des dictatures.
Le pape s’est arrêté sur la solidarité dans l’après-guerre avec les Vertriebene, les millions d’expulsés allemands de l’est de l’Europe, chassés de Pologne notamment par l’avancée de l’Armée rouge. «De nombreux ecclésiastiques et laïcs ont fait alors de grandes choses pour atténuer (leurs) souffrances et leur procurer une nouvelle patrie».
Il a rendu hommage à ceux qui, sous le régime communiste, «dans un climat hostile à l’Eglise, ont éduqué leurs enfants dans la foi catholique» et «opposé un résistance à l’idéologie communiste». DNA
Après avoir célébré la messe à Erfurt, dans la matinée du 24 septembre 2011, Benoît XVI s’apprête à rejoindre Fribourg-en-Brisgau. Dans cette ville du land de Bade-Wurtemberg, où près de 40% de la population est catholique, le pape visitera en tout début d’après-midi le "Freiburger Münster", la cathédrale Notre-Dame.
La cathédrale est le siège de l’un des plus importants archidiocèses allemands. Benoît XVI y rencontrera brièvement les religieux de la région, ainsi que des malades et handicapés, avant de s’adresser aux Fribourgeois réunis sur le parvis.
Le voyage du Pape en Allemagne lui donne l'occasion de prôner un renforcement du dialogue tant avec les autres religions monothéistes qu'à l'intérieur de la Chrétienté avec les Protestants.
Juifs et musulmans:
Le « dialogue » de l’Eglise catholique et du Judaïsme « s’approfondit » – « Avec le refus du respect pour le Dieu unique se perd toujours aussi le respect pour la dignité de l’homme », a déclaré Benoît XVI devant une représentation de la communauté juive allemande Jeudi 22 septembre 2011 en ajoutant que «la confiance a grandi entre le Peuple juif et l’Église catholique, qui ont en commun une partie non négligeable de leurs traditions fondamentales» Le pape invite les chrétiens à se « rendre toujours plus compte » de ce qu’il appelle leur « affinité intérieure avec le judaïsme ». Il propose une herméneutique de la continuité et non de la rupture dans le plan de salut de Dieu : « Pour les chrétiens il ne peut y avoir une rupture dans l’événement du salut. Le salut vient justement des Juifs (cf. Jn 4, 22). Là où le conflit de Jésus avec le Judaïsme de son temps est vu de manière superficielle comme un détachement de l’Ancienne Alliance, il finit par être réduit à une idée de libération qui considère la Torah seulement comme l’observance servile de rites et de prescriptions extérieures. De fait, le discours sur la Montagne n’abolit pas la Loi mosaïque, mais il révèle ses possibilités cachées et fait émerger de nouvelles exigences. Il nous renvoie au fondement le plus profond de l’agir humain, au cœur, où l’homme choisit entre le pur et l’impur, où se développent la foi, l’espérance et l’amour. » Le pape réaffirme le « message d’espérance » transmis par la Bible. Il conclut sur la « responsabilité commune » des croyants « pour le développement de la société, laquelle possède toujours aussi une dimension religieuse ». (détails sur ZENIT.org)
"Je pense qu'une collaboration féconde entre chrétiens et musulmans est possible", a estimé le pape en recevant à Berlin des représentants de l'islam en Allemagne. "En tant qu'hommes religieux à partir de nos convictions respectives, nous pouvons donner un témoignage important dans de nombreux secteurs cruciaux de la vie sociale", a-t-il ajouté. Et le pape de citer la famille fondée sur le mariage, le respect de la vie et la justice sociale.
"Nous reconnaissons la nécessité (...) de progresser dans le dialogue et dans l'estime réciproque", a-t-il insisté, alors qu'un dialogue pas toujours facile a repris entre les deux religions après la polémique déclenchée par le pape, il y a cinq ans, durant un discours à Ratisbonne (Bavière) où il avait établi un lien entre islam et violence religieuse.
L'Allemagne compte entre 3,8 et 4,3 millions de musulmans, qui représentent entre 4,6% et 5,2% de sa population.
Un signal œcuménique fort au pays de la Réforme
C'est à Erfurt, où Luther a étudié le droit et la théologie à partir de 1501, puis a été ordonné prêtre en 1507, après avoir rejoint l'ordre des moines Augustins que Benoît XVI doit rencontrer à huis clos, pendant une demi-heure, vingt délégués de l'Eglise protestante allemande dans le couvent des Augustins, haut lieu du protestantisme, où vécut le moine Luther. Cette rencontre sera suivie d'un service oecuménique d'une heure dans ce même couvent, avec environ 300 personnalités, dont la chancelière allemande Angela Merkel, fille de pasteur protestant, et le président, Christian Wulff, de confession catholique.
Un psaume devait y être lu dans la traduction originale de Luther, un symbole fort puisque les problèmes du prêtre avec sa hiérarchie ont commencé lorsqu'il a entrepris de traduire la Bible en langue vernaculaire pour que les fidèles la comprennent. "La célébration du service du pape dans le couvent des Augustins est un signal œcuménique fort au pays de la Réforme", a twitté vendredi le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert.
Dans un entretien sur la radio allemande Deutschlanfunk vendredi matin, le président de l'Eglise protestante en Allemagne, Nikolaus Schneider, a déclaré espérer de cette rencontre de "nouvelles impulsions" pour l’œcuménisme, même si aucun accord concret ne devrait être annoncé.
Depuis son élection, le pape a envoyé des signaux contradictoires en matière d'oecuménisme, un sujet qu'il connaît bien car son pays natal compte autant de protestants, essentiellement luthériens, que de catholiques: 24,1 millions pour les premiers, 24,6 millions pour les seconds.
V.G.La source de la deuxième partie de l'article ICI
Le texte intégral du riche et circonstancié message du patriarche de Constantinople peut être lu sur le site de l’AEOF
P.O. se permet d'en extraire ce passage qui lui paraît essentiel dans le contexte actuel:
« Dès lors, il n'est de valeur absolue que celle de l'Evangile de la Tradition qui nous vient des Saints Apôtres, de l'enseignement des Pères de l'Eglise et de la célébration de la Divine Eucharistie, réalisée dans le sein même de l'Eglise Ainsi dans un esprit de sollicitude et d'amour, nous sommes convaincus que l’incarnation de ces valeurs dans le monde slave orthodoxe constitue une vocation à laquelle vous devez rester attachés, car elle enrichit l'Eglise Orthodoxe tout entière comme l'approfondissement du lien, de communion si indispensable à l'unité du corps du Christ.
Sur ce fondement, nous avons l'assurance que les particularités de votre Exarchat sont en mesure de constituer des passerelles pour l'approfondissement de nos relations fraternelles avec notre Eglise Sœur du Patriarcat de Moscou. En effet, conscients que les temps ont changé et laissant derrière nous tout esprit polémique, nous devons œuvrer à la cicatrisation des stigmates de l'histoire et renoncer aux représentations belliqueuses.
P.O. se permet d'en extraire ce passage qui lui paraît essentiel dans le contexte actuel:
« Dès lors, il n'est de valeur absolue que celle de l'Evangile de la Tradition qui nous vient des Saints Apôtres, de l'enseignement des Pères de l'Eglise et de la célébration de la Divine Eucharistie, réalisée dans le sein même de l'Eglise Ainsi dans un esprit de sollicitude et d'amour, nous sommes convaincus que l’incarnation de ces valeurs dans le monde slave orthodoxe constitue une vocation à laquelle vous devez rester attachés, car elle enrichit l'Eglise Orthodoxe tout entière comme l'approfondissement du lien, de communion si indispensable à l'unité du corps du Christ.
Sur ce fondement, nous avons l'assurance que les particularités de votre Exarchat sont en mesure de constituer des passerelles pour l'approfondissement de nos relations fraternelles avec notre Eglise Sœur du Patriarcat de Moscou. En effet, conscients que les temps ont changé et laissant derrière nous tout esprit polémique, nous devons œuvrer à la cicatrisation des stigmates de l'histoire et renoncer aux représentations belliqueuses.
Le message de I'Evangile, le réalisme sotériologique et notre inclusion dans l'économie divine initiée par l’œuvre du Christ constituent, l'unique perspective nécessaire à l'intérieur de laquelle s'inscrivent les relations inter-orthodoxes. Le Christ lui-même nous y invite lorsqu'Il déclare que c'est l'amour qui lui rend dignement témoignage : « A ceci, tous vous reconnaîtront pour mes disciples : à l'amour que vous aurez les uns pour les autres. » (Jn 13, 35) »
DARU150 - Message Patriarche Bartholomee.PDF
DARU150 - Message Patriarche Bartholomee.PDF
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