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Vladimir Golovanow
Au plan ethnosociologique (1) nous pouvons distinguer trois profils bien distincts dans l'Orthodoxie de tradition russe, et ils me semblent se retrouver dans toutes les juridictions canoniques (mais je suis preneur de toute information confirmant ou infirmant ce point de vue que je ne puis appuyer que sur des observations personnelles très parcellaires):
- a) Les descendants d'immigrés de tradition orthodoxe familiale (d'un côté au moins, y compris des conjoints) me semblent encore les plus nombreux, tant parmi les fidèles que parmi les clercs, ainsi que dans les conseils paroissiaux et les instances diocésaines; mais ils comptent peu de moines et moniales et, largement prédominant voire hégémonique au siècle dernier, ce groupe devrait voir son importance baisser dans l'avenir (malgré le combat d'arrière garde désespéré que livrent certains de ses représentants en prétendant "parler au nom de l'émigration russe").
Au plan ethnosociologique (1) nous pouvons distinguer trois profils bien distincts dans l'Orthodoxie de tradition russe, et ils me semblent se retrouver dans toutes les juridictions canoniques (mais je suis preneur de toute information confirmant ou infirmant ce point de vue que je ne puis appuyer que sur des observations personnelles très parcellaires):
- a) Les descendants d'immigrés de tradition orthodoxe familiale (d'un côté au moins, y compris des conjoints) me semblent encore les plus nombreux, tant parmi les fidèles que parmi les clercs, ainsi que dans les conseils paroissiaux et les instances diocésaines; mais ils comptent peu de moines et moniales et, largement prédominant voire hégémonique au siècle dernier, ce groupe devrait voir son importance baisser dans l'avenir (malgré le combat d'arrière garde désespéré que livrent certains de ses représentants en prétendant "parler au nom de l'émigration russe").
- b) Les "nouveaux arrivants" sont probablement le deuxième groupe numérique parmi les fidèles, tout au moins pour les juridictions qui dépendent des Eglise d'Europe de l'Est et à Daru (ce qui recouvre la grande majorité de l'Orthodoxie en Europe occidentale). Ils me semblent avoir relativement peu de prêtres (sauf dans le diocèse de Chersonèse?), pratiquement pas de moines et moniales et sont encore peu représentés dans les conseils. Ils sont concentrés dans les grandes villes (Paris, Lyon, Marseille…) et leur arrivée récente commence à marquer fortement le profil général de l'Orthodoxie en Occident.
-c) Les "convertis"(2), très minoritaires parmi les fidèles mais relativement surreprésentés parmi les prêtres, dans les monastères et dans les conseils car les laïcs comme les clercs font généralement preuve de beaucoup d'activité dans l'Eglise. Leur importance numérique devrait croitre si l'action missionnaire continue au rythme que j'ai pu constater dans quelques endroits, en particulier en province. (Je souligne à nouveau que cette observation est très partielle et je souhaite rassembler des témoignages pour la conforter… ou l'infirmer!)
* * *
Nous voyons ainsi s'opérer un changement dans la composition ethnosociologique de l'Orthodoxie occidentale, le groupe A perdant progressivement sa prédominance au profit des groupes B et C qui sont nettement différenciés.
UN FOSSE CULTUREL entre les groupes B et C?
Le groupe C est loin d'être homogène: il y a parmi les "convertis" des tenants de la tradition la plus rigoureuse, mais la majorité des membres les plus actifs me semble plus tentée par une approche qui questionne les traditions et soupçonne les "nouveaux arrivants" de "tendances intégristes et rétrogrades". J'ai ainsi entendu contester leur attachement au slavon, qui empêche de comprendre, les tenues "coincées" (fichus/jupes noires) qui ne témoignent pas de la joie chrétienne, les métanies à répétition et les "signes de croix essuie-glaces", le fétichisme de l'eau-bénite et de la vénération "thérapeutique" ( 3 ) des icônes et des reliques, les pèlerinages …
Le groupe B est de fait plus homogène et proche des traditions (en tout cas pour ce qui concerne les arrivants des ex-pays socialistes). Ses représentants n'apprécient ni les innovations modernistes, ni le passage au français (ils souhaitent se confesser dans leur langue maternelle et prier dans celle à laquelle ils sont habitués), ni le laxisme des tenues, les eucharisties sans confessions, la rareté des offices en province… Pour certains cela peut aller jusqu'à un ralliement aux "Vitalistes" (vécu à Lyon).
Le groupe A est aussi très hétérogène, avec des personnalités très "modernistes" et d'autres "traditionalistes", comme le montrent les querelles qui remontent aux années 30 du siècle dernier. Toutefois, la plupart sont particulièrement tolérants et ils sont sans doute les mieux placés pour "servir de passerelle" (dixit le patriarche Bartholomé) et garder une unité ecclésiale. Encore faudrait-il qu'ils arrêtent de se chamailler entre eux!
AVANCER VERS L'UNITE?
une icône de la Trinité
Un clivage plus explicite me semble exister concernant notre organisation ecclésiologique: la majeure parti du groupe B et une grande partie du groupe A tiennent à garder des liens privilégiés avec leur Eglise-mère alors que bon nombre de "convertis" et certains membres du groupe A (4) se sentent peu concernés par cela et insistent sur le fait que la plénitude de l'Eglise est réalisée dans "d'Eglise locale" – en fait l'évêque et son diocèse.
Pourtant il s'agit là d'une déviation purement occidentale de l'ecclésiologie orthodoxe: contrairement à un Protestant ou un Catholique, l'Orthodoxe n'appartient pas directement "à l'Orthodoxie", mais à l'une des Eglises orthodoxes et c'est par l'intermédiaire des primats, qui sont en communion directe par la commémoration réciproque, que se réalise l'Unité de l'Orthodoxie. Cette doctrine est symbolisée par la chrismation, puisque le chrême est consacré par le primat, et la commémoration liturgique des primats qui caractérise bien l'appartenance à une Eglise autocéphale comme le rappelait récemment le patriarche Cyrille. En effet, les Eglises orthodoxes ne sont pas de simples divisions administratives, comme dans l'Eglise catholique, mais représentent une part essentiel du mystère de l'Eglise: "l'Église orthodoxe est une icône de la Trinité, (...) reproduisant sur terre le mystère de l'unité dans la diversité (...) De même que chaque personne de la Trinité est autonome, de même l'Église est faite de beaucoup d'Églises autocéphales indépendantes; et de même que dans la Trinité les trois personnes sont égales, dans l'Église aucun évêque ne prétend à un pouvoir absolu sur les autres." (5).
Ainsi, icônes de chacune des Personnes de la Trinité, les Églises autocéphales ont un charisme propre qui participe au charisme trinitaire de l'Église et présentent ensemble le Corps du Christ dans sa plénitude. Il est donc normal que cette "diversité dans l'unité" , ce charisme de chacune des Eglises orthodoxes, soient aussi présents dans la diaspora où chaque Orthodoxe est entré dans une Eglise spécifique par son baptême et sa chrismation.
COMMENT AVANCER?
Je ne crois pas que l'unité de l'Orthodoxie en Occident se fera "par la base", comme le rêve depuis bientôt 50 ans le "Fraternité orthodoxe", mais je pense que l'impulsion viendra d'une décision des primats. Pour l'Eglise russe en particulier, comme l'écrivait le P. Jean Meyendorff dans ce passage que je cite souvent, cela représente "...la politique qu'à toujours suivi le Patriarcat de Moscou, dont le but canonique et missionnaire a toujours été une Eglise pour les Américains, fondée avec la bénédiction de l'Eglise mère et invitant tous les candidats à se joindre librement à elle." En remplaçant "Américain" par "Européen", ne retrouve-t-on pas, avec 20 ans d'avance, la conclusion de la lettre d'avril 2003 du patriarche Alexis 2 de bienheureuse mémoire? (6)
Mais il est bien clair que chacune des Eglises concernées doit commencer par mettre de l'ordre chez elle: des conflits comme ceux de Nice, Liège, Londres, Biarritz… sont impensables à l'intérieur d'une Eglise locale, même en devenir!
C'est pour cela que je pense indispensable d'assainir d'abord les relations entre les entités de tradition russe: si non s'unir, du moins clarifier une situation ecclésiale actuellement controversée. Il me semblerait donc logique que ceux qui choisissent Constantinople intègrent les métropoles grecques (cela semble bien entamé en Angleterre), les autres rejoignant la métropole de l'Eglise russe en Europe occidental qui va très probablement être constituée comme l'avait proposé le patriarche Alexis II.
Et, après cette remise en ordre interne, les modalités de la progression vers l'unification locale dépendront des décisions du Concile panorthodoxe et de la volonté de chacune des Eglise, car rien ne peut se faire sans le consensus de tous en Orthodoxie.
Notes
(1) Plan ethnosociologique
(2) Selon la définition du père Serge Model
(3)Je me réfère là à ce "catalogue de saints rappelant les listes de spécialistes dans les hôpitaux" dont parle l'archiprêtre Georges Mitrofanov
(4) NB: je ne suis absolument pas en mesure de juger du partage des opinions dans les groupes: j'ai constaté que ces opinions différentes sont représentées dans les groupes A et B, mais en quelles propositions? La encore je suis demandeur de témoignages!
(5) Mgr Kallistos Ware, "L'orthodoxie. L'Eglise des sept Conciles", p.311
(6) ALEXIS II PATRIARCHE DE MOSCOU ET DE TOUTE LA RUSSIE (OLTR)
-c) Les "convertis"(2), très minoritaires parmi les fidèles mais relativement surreprésentés parmi les prêtres, dans les monastères et dans les conseils car les laïcs comme les clercs font généralement preuve de beaucoup d'activité dans l'Eglise. Leur importance numérique devrait croitre si l'action missionnaire continue au rythme que j'ai pu constater dans quelques endroits, en particulier en province. (Je souligne à nouveau que cette observation est très partielle et je souhaite rassembler des témoignages pour la conforter… ou l'infirmer!)
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Nous voyons ainsi s'opérer un changement dans la composition ethnosociologique de l'Orthodoxie occidentale, le groupe A perdant progressivement sa prédominance au profit des groupes B et C qui sont nettement différenciés.
UN FOSSE CULTUREL entre les groupes B et C?
Le groupe C est loin d'être homogène: il y a parmi les "convertis" des tenants de la tradition la plus rigoureuse, mais la majorité des membres les plus actifs me semble plus tentée par une approche qui questionne les traditions et soupçonne les "nouveaux arrivants" de "tendances intégristes et rétrogrades". J'ai ainsi entendu contester leur attachement au slavon, qui empêche de comprendre, les tenues "coincées" (fichus/jupes noires) qui ne témoignent pas de la joie chrétienne, les métanies à répétition et les "signes de croix essuie-glaces", le fétichisme de l'eau-bénite et de la vénération "thérapeutique" ( 3 ) des icônes et des reliques, les pèlerinages …
Le groupe B est de fait plus homogène et proche des traditions (en tout cas pour ce qui concerne les arrivants des ex-pays socialistes). Ses représentants n'apprécient ni les innovations modernistes, ni le passage au français (ils souhaitent se confesser dans leur langue maternelle et prier dans celle à laquelle ils sont habitués), ni le laxisme des tenues, les eucharisties sans confessions, la rareté des offices en province… Pour certains cela peut aller jusqu'à un ralliement aux "Vitalistes" (vécu à Lyon).
Le groupe A est aussi très hétérogène, avec des personnalités très "modernistes" et d'autres "traditionalistes", comme le montrent les querelles qui remontent aux années 30 du siècle dernier. Toutefois, la plupart sont particulièrement tolérants et ils sont sans doute les mieux placés pour "servir de passerelle" (dixit le patriarche Bartholomé) et garder une unité ecclésiale. Encore faudrait-il qu'ils arrêtent de se chamailler entre eux!
AVANCER VERS L'UNITE?
une icône de la Trinité
Un clivage plus explicite me semble exister concernant notre organisation ecclésiologique: la majeure parti du groupe B et une grande partie du groupe A tiennent à garder des liens privilégiés avec leur Eglise-mère alors que bon nombre de "convertis" et certains membres du groupe A (4) se sentent peu concernés par cela et insistent sur le fait que la plénitude de l'Eglise est réalisée dans "d'Eglise locale" – en fait l'évêque et son diocèse.
Pourtant il s'agit là d'une déviation purement occidentale de l'ecclésiologie orthodoxe: contrairement à un Protestant ou un Catholique, l'Orthodoxe n'appartient pas directement "à l'Orthodoxie", mais à l'une des Eglises orthodoxes et c'est par l'intermédiaire des primats, qui sont en communion directe par la commémoration réciproque, que se réalise l'Unité de l'Orthodoxie. Cette doctrine est symbolisée par la chrismation, puisque le chrême est consacré par le primat, et la commémoration liturgique des primats qui caractérise bien l'appartenance à une Eglise autocéphale comme le rappelait récemment le patriarche Cyrille. En effet, les Eglises orthodoxes ne sont pas de simples divisions administratives, comme dans l'Eglise catholique, mais représentent une part essentiel du mystère de l'Eglise: "l'Église orthodoxe est une icône de la Trinité, (...) reproduisant sur terre le mystère de l'unité dans la diversité (...) De même que chaque personne de la Trinité est autonome, de même l'Église est faite de beaucoup d'Églises autocéphales indépendantes; et de même que dans la Trinité les trois personnes sont égales, dans l'Église aucun évêque ne prétend à un pouvoir absolu sur les autres." (5).
Ainsi, icônes de chacune des Personnes de la Trinité, les Églises autocéphales ont un charisme propre qui participe au charisme trinitaire de l'Église et présentent ensemble le Corps du Christ dans sa plénitude. Il est donc normal que cette "diversité dans l'unité" , ce charisme de chacune des Eglises orthodoxes, soient aussi présents dans la diaspora où chaque Orthodoxe est entré dans une Eglise spécifique par son baptême et sa chrismation.
COMMENT AVANCER?
Je ne crois pas que l'unité de l'Orthodoxie en Occident se fera "par la base", comme le rêve depuis bientôt 50 ans le "Fraternité orthodoxe", mais je pense que l'impulsion viendra d'une décision des primats. Pour l'Eglise russe en particulier, comme l'écrivait le P. Jean Meyendorff dans ce passage que je cite souvent, cela représente "...la politique qu'à toujours suivi le Patriarcat de Moscou, dont le but canonique et missionnaire a toujours été une Eglise pour les Américains, fondée avec la bénédiction de l'Eglise mère et invitant tous les candidats à se joindre librement à elle." En remplaçant "Américain" par "Européen", ne retrouve-t-on pas, avec 20 ans d'avance, la conclusion de la lettre d'avril 2003 du patriarche Alexis 2 de bienheureuse mémoire? (6)
Mais il est bien clair que chacune des Eglises concernées doit commencer par mettre de l'ordre chez elle: des conflits comme ceux de Nice, Liège, Londres, Biarritz… sont impensables à l'intérieur d'une Eglise locale, même en devenir!
C'est pour cela que je pense indispensable d'assainir d'abord les relations entre les entités de tradition russe: si non s'unir, du moins clarifier une situation ecclésiale actuellement controversée. Il me semblerait donc logique que ceux qui choisissent Constantinople intègrent les métropoles grecques (cela semble bien entamé en Angleterre), les autres rejoignant la métropole de l'Eglise russe en Europe occidental qui va très probablement être constituée comme l'avait proposé le patriarche Alexis II.
Et, après cette remise en ordre interne, les modalités de la progression vers l'unification locale dépendront des décisions du Concile panorthodoxe et de la volonté de chacune des Eglise, car rien ne peut se faire sans le consensus de tous en Orthodoxie.
Notes
(1) Plan ethnosociologique
(2) Selon la définition du père Serge Model
(3)Je me réfère là à ce "catalogue de saints rappelant les listes de spécialistes dans les hôpitaux" dont parle l'archiprêtre Georges Mitrofanov
(4) NB: je ne suis absolument pas en mesure de juger du partage des opinions dans les groupes: j'ai constaté que ces opinions différentes sont représentées dans les groupes A et B, mais en quelles propositions? La encore je suis demandeur de témoignages!
(5) Mgr Kallistos Ware, "L'orthodoxie. L'Eglise des sept Conciles", p.311
(6) ALEXIS II PATRIARCHE DE MOSCOU ET DE TOUTE LA RUSSIE (OLTR)
Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 12 Octobre 2011 à 12:38
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Le Patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies a appelé mardi l'ONU, les autres organisations internationales et les pays capables d'influer sur la politique des nouvelles autorités égyptiennes à protéger les chrétiens en Egypte et à rétablir la paix dans la région, a annoncé le Patriarcat de Moscou.
"Nous élevons notre voix en faveur de nos frères chrétiens en Egypte, nous appelons la communauté internationale à ne pas rester impassible face à l'arbitraire. L'Organisation des nations unies, les autres organisations internationales, les puissances mondiales capables d'influer sur la politique des nouvelles autorités égyptiennes doivent protester contre les persécutions de chrétiens, elles doivent tout faire pour rétablir la paix interconfessionnelles et la sécurité dans la région", a indiqué le chef de l'Eglise orthodoxe russe dans un message diffusé par le Patriarcat.
"Nous élevons notre voix en faveur de nos frères chrétiens en Egypte, nous appelons la communauté internationale à ne pas rester impassible face à l'arbitraire. L'Organisation des nations unies, les autres organisations internationales, les puissances mondiales capables d'influer sur la politique des nouvelles autorités égyptiennes doivent protester contre les persécutions de chrétiens, elles doivent tout faire pour rétablir la paix interconfessionnelles et la sécurité dans la région", a indiqué le chef de l'Eglise orthodoxe russe dans un message diffusé par le Patriarcat.
"Nous appelons les autorités égyptiennes à mettre fin aux violences contre la communauté copte ancienne, aux meurtres des chrétiens, à la profanation des églises et lieux saints (…) La communauté chrétienne historique de l'Egypte doit avoir droit à pratiquer sa foi librement, à préserver les anciennes églises et à en construire de nouvelles", a ajouté le Patriarche Cyrille.
Les coptes sont une des plus grandes communautés chrétiennes du Proche-Orient. Ils représentent près de 10% des 80 millions d'habitants de l'Egypte.
Des heurts opposant des milliers de manifestants coptes (chrétiens égyptiens) aux soldats et policiers devant le siège de la télévision publique au Caire ont fait dimanche entre 25 et 36 morts, selon différentes sources, ainsi que 327 blessés. Les coptes protestaient contre le pillage et l'incendie d'une église chrétienne dans le gouvernorat d'Assouan, dans le sud du pays. Les manifestants réclamaient le limogeage du gouverneur d'Assouan qui avait refusé de reconstruire l'église sous prétexte que ce dernier avait été construit sans autorisation...
SUITE RIA
Les coptes sont une des plus grandes communautés chrétiennes du Proche-Orient. Ils représentent près de 10% des 80 millions d'habitants de l'Egypte.
Des heurts opposant des milliers de manifestants coptes (chrétiens égyptiens) aux soldats et policiers devant le siège de la télévision publique au Caire ont fait dimanche entre 25 et 36 morts, selon différentes sources, ainsi que 327 blessés. Les coptes protestaient contre le pillage et l'incendie d'une église chrétienne dans le gouvernorat d'Assouan, dans le sud du pays. Les manifestants réclamaient le limogeage du gouverneur d'Assouan qui avait refusé de reconstruire l'église sous prétexte que ce dernier avait été construit sans autorisation...
SUITE RIA
Le Patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies a mis en garde l'Europe contre toute ingérence superflue dans les problèmes du monde arabe, qui pourrait être perçue comme une lutte du christianisme contre l'islam.
"Il faut absolument empêcher que l'Europe soit perçue comme un agresseur par le monde arabe. Bien que l'Europe aujourd'hui soit athée et ne s'identifie pas au christianisme, elle est, aux yeux de la population musulmane profondément religieuse, constituée de chrétiens.Et c'est pourquoi nombreux sont ceux qui interprètent l'ingérence européenne, non seulement politique mais aussi militaire, dans la résolution de l'ensemble des problèmes arabes, comme une forme de lutte des chrétiens contre l'islam", a déclaré le primat de l'Eglise russe lundi au terme d'une visite en Moldavie du 8 au 10 octobre.Les tensions interconfessionnelles s'aggravent en Egypte, où des affrontements meurtriers opposent coptes (chrétiens) et population musulmane....Suite RIA novostie et Pravmir
"Il faut absolument empêcher que l'Europe soit perçue comme un agresseur par le monde arabe. Bien que l'Europe aujourd'hui soit athée et ne s'identifie pas au christianisme, elle est, aux yeux de la population musulmane profondément religieuse, constituée de chrétiens.Et c'est pourquoi nombreux sont ceux qui interprètent l'ingérence européenne, non seulement politique mais aussi militaire, dans la résolution de l'ensemble des problèmes arabes, comme une forme de lutte des chrétiens contre l'islam", a déclaré le primat de l'Eglise russe lundi au terme d'une visite en Moldavie du 8 au 10 octobre.Les tensions interconfessionnelles s'aggravent en Egypte, où des affrontements meurtriers opposent coptes (chrétiens) et population musulmane....Suite RIA novostie et Pravmir
Le patriarche oecuménique Mgr Bartholomée, chef spirituel des Orthodoxes, a incité dimanche l'Eglise de Grèce à coopérer avec le gouvernement grec pour que le pays surmonte la crise. La coopération entre le gouvernement grec et la communauté des monastères du mont Athos (nord-est) est nécessaire surtout dans cette période de conjoncture difficile", a indiqué Mgr Bartholomée, cité par l'Agence de presse grecque (Ana, semi-officielle). Mgr Bartholomée s'est rendu au mont Athos, une forteresse d'une vingtaine de monastères prospères à 600 km d'Athènes, pour fêter ses vingt ans à la tête du patriarcat oecuménique, qui siège à Istanbul.
L'Eglise de Grèce, non séparée de l'Etat et créditée d'une grande fortune foncière, est souvent critiquée de ne pas suffisamment contribuer aux difficultés des finances publiques. Les églises et les monastères ont récemment été exemptés d'une récente taxe sur l'immoblier ce qui a ravivé le débat sur la contribution de l'Eglise à l'effort du pays de combler ses déficits. Mgr Bartholomée a loué l'effort "dur et laborieux" du Premier ministre grec Georges Papandréou, qui lutte depuis deux ans contre une crise sans précédent. Cette période difficile nécessite "l'accord de tous les citoyens, de durs efforts et des sacrifices", a-t-il souligné....Suite Le Figaro
Au sujet de ce concile, le Père Andrew Phillips publiait un billet intéressant à ce lien. Comme lui, je doute de l'intérêt de ce concile. Je suis même plus sceptique, il n'en sortira rien de bon...
1° Pourquoi 10 points? C'est pour faire un chiffre rond? Ca fait très agenda séculier.
2° Le point 10 : "La contribution orthodoxe à l'affirmation de la paix, de la fraternité et de la liberté" fait très années 60, et je dirais même plus discours fumeux. On se croirait à l'ONU.
3° Les sujets 8 et 9 : "Relations avec les hétérodoxes" et "Le mouvement œcuménique". Que va-t-on nous dire, qu'il faut continuer le dialogue? Aura-t-on le courage de rectifier les excès commis au nom du dialogue d'amour, à savoir les infractions canoniques abondantes (prières communes, reconnaissance des mystères hors de l'église), les positions dogmatiques douteuses, le refus de l'action missionaire dans certains pays au nom de l’œcuménisme? Va-t-on éluder les critiques de l’œcuménisme en affublant les sceptiques du nom de méchants fanatiques?
1° Pourquoi 10 points? C'est pour faire un chiffre rond? Ca fait très agenda séculier.
2° Le point 10 : "La contribution orthodoxe à l'affirmation de la paix, de la fraternité et de la liberté" fait très années 60, et je dirais même plus discours fumeux. On se croirait à l'ONU.
3° Les sujets 8 et 9 : "Relations avec les hétérodoxes" et "Le mouvement œcuménique". Que va-t-on nous dire, qu'il faut continuer le dialogue? Aura-t-on le courage de rectifier les excès commis au nom du dialogue d'amour, à savoir les infractions canoniques abondantes (prières communes, reconnaissance des mystères hors de l'église), les positions dogmatiques douteuses, le refus de l'action missionaire dans certains pays au nom de l’œcuménisme? Va-t-on éluder les critiques de l’œcuménisme en affublant les sceptiques du nom de méchants fanatiques?
4° Sujet 6 et 7 : les empêchements au mariage et les règles du jeûne. Que nous prépare-t-on en douce? Ces questions sont réglées par de très anciens canons dont certains validés par les Concile œcuménique. Va-t-on nous produire une orthodoxie light où on se contentera de jeûner à la catholique, à savoir en esprit, alors que esprit et corps doivent agir de concert. Va-t-on comme le veulent certains autoriser les mariages aux prêtres veufs?
5° Le calendrier ecclésiastique. Va-t-on reconnaître que le nouveau calendrier a eu des influences funestes en créant des désordres et en rompant l'unité liturgique orthodoxe au seul motif de célébrer les fêtes avec les hétérodoxes?
6° L'ordre des diptyques : sujet des plus ridicules. Il me semblait qu'il ne fallait pas chercher les premières places...
Sachant que les conciles précédents ont été convoqués en période de crise pour censurer les hérésies et affirmer la foi orthodoxe, comment ce concile compte-t-il le faire?
......................................
p. Andrew Phillips: "A ‘Pan-Orthodox Council?"
Introduction
At present there is once more - it appears to be seasonal - considerable discussion about a possible future ‘Pan-Orthodox’ ‘Council’. Some even suggest 2012 or 2013 as possible dates for it to take place. We have been here before, not least in the 1970s. In fact, some sort of Inter-Orthodox Conference of some sort has been mooted for some one hundred years, first being put forward at that time by Patriarch Joachim of Constantinople. Moreover, preparations for a ‘Council’ itself have been under way for fifty years, since 1961.
A certain amount of internet rumour has appeared on the subject. There is even hysteria among those of the old calendarist delusion, with the usual self-justification and hatred for the real Church and the masses. Before some dismiss this, they should ask themselves why such feelings have been aroused, especially among those zealous for the Faith. The reason can only be because of the lack of consultation with Church people, with clergy in the parishes and the monasteries about any future ‘Council’. And it is billed as a ‘Council’, not merely a high-level administrative meeting (which might itself be desirable). Let us look at some of the common myths surrounding this ‘Council’.
Pan-Orthodox’ in Turkey?
The term ‘Pan-Orthodox’ is commonly used for the novel, political concept known as ‘Eastern Papism’. This means that the Patriarch of Constantinople is to be put in charge of all the Orthodox Churches. In reality, the Orthodox Church is not the Vatican or the European Union – we do not have a pope or president. The Holy Spirit is in charge of the Church, the Body of Christ, and no mere man. Without the participation of the people and the clergy, bishops can do nothing. There is a feeling that a small elite, already denounced by Archbishop Athenagoras of Thyateira in the late 1970s, is drawing up agreements on a ‘Council’ behind closed doors for political reasons. Let us remember: Without the faithful, there is no Church.
Secondly, there is the question of how many Local Churches would be represented at any such possible ‘Council’. With the recent tendency within the Russian Orthodox Church to admit that the autocephaly it granted in 1970, during the Soviet period, to a small North American immigrant group of Slav origin is not canonical, it would seem that there is now an agreement that there are 14 and not 15 Local Orthodox Churches. For any inter-Orthodox meeting to have any authority, all 14 of them would have to be represented. But by whom? By all their bishops together, including ‘vicar-bishops’ (a thoroughly Non-Orthodox concept, but nevertheless a reality), or just by diocesan bishops? And by all diocesan bishops, or just some of them? These are questions which have not been resolved, as also the question as to where such a ‘Council’ could take place. To hold it in Turkey or Switzerland, both overwhelmingly Non-Orthodox countries, as has been suggested, would seem particularly strange.
A Council for Unity?
No meeting of representatives of the Local Churches can be called a Council before it has taken place. To call it so is pure politics. What is important is if any such meeting is inspired by the Holy Spirit. If it is, there it will be received by the people. Only on reception by the faithful, can we then give that meeting the title of a ‘Council’.
Roman Catholic sources, with little understanding of the theology and freedom of the Orthodox Church, have portrayed a ‘Council’ as a move towards unity within the Orthodox Church. This too is nonsense. Roman Catholics should know that each one of their Councils has caused schism, not unity, among themselves, for example the First and Second Vatican Councils. The Orthodox Church has always had unity, which is why we confess our Orthodox Faith in the ‘One, Holy, Catholic and Apostolic Church’. To suggest that the Church is not already One suggests that Christ is not One. The fact that there is an outward, administrative diversity within the Orthodox Church or that there are extremist individuals on the left or right fringes of the Church, but who are still in communion with Her, does not mean disunity, only variety. Once more a misunderstanding arises because Roman Catholics cannot help looking at the Orthodox Church through monolithic Roman Catholic spectacles and so miss the essential. The Orthodox Church is unity within diversity, a reflection of our Orthodox Faith in the Holy Trinity, the Christian Faith without the deforming and centralising filioque.
"Greek" and "Slav"
Enemies of the Orthodox Church love to speak of Her as either Greek or Slav and suggest that there is an irreconcilable opposition between these two groups. This is based on sheer ignorance of and so great injustice towards the Romanian (the second largest) and Georgian Orthodox Churches, as well as many other nationalities, like the Syrians, on whose territory the Arab Patriarchate of Antioch is situated.
Such a false view also encourages secular nationalism. Historically, this has existed among Orthodox nationalities. Since the 1920s it has been cultivated by secularists among some Greeks, who, haunted by the Greek Second Rome concept of the distant past, fear the Russian Third Rome concept of the present. This fear fails to take into account the New Jerusalem balance, added by the Russians, to the Third Rome concept. In any case since the Russian Orthodox Church is 75% of the whole Orthodox Church, it cannot be ignored. Surely the recently-invented ‘Neo-Pentarchy’ political concept of Constantinople, Antioch, Alexandria, Jerusalem and Cyprus, does not mean that those concerned, some 2% of the whole Church, want to cut themselves off from 98% of the Church, so creating their own schism?
Is a Major Inter-Orthodox Meeting Desirable?
In 1977 the Neo-Patristic figure of Fr (now St) Justin of Chelije famously wrote against a ‘Pan-Orthodox Council’. This was partly on the grounds that most Local Orthodox Churches were not free, given the atheist Communist regimes then ruling in Eastern Europe. Today, given the fall of atheist Communism in those countries, especially the disappearance of the Soviet Union, this argument has fallen away.
However, today there is a new, but similar, reason against any possible such meeting. This is the enslavement of several countries concerned to the atheist European Union. Notably, there is the fact that the Patriarchs of Alexandria and Jerusalem are basically appointees of the Greek Foreign Ministry and Greece, as also Cyprus, Bulgaria and Romania, where the EU is pouring money into building ‘ecumenical centres’, are indebted, feudal fiefs of the EU. Moreover, given the ambitions of Turkey to join the EU, the Turkish-based Patriarchate of Constantinople, with its own imperialistic ambitions in the Ukraine, Estonia and throughout the Diaspora, is also subject to the EU, itself a creation of US foreign policy. How, in such circumstances, can there be any free inter-Orthodox meeting?
Is the Agenda Worth Meeting for?
The agenda of this future inter-Orthodox meeting consist of ten topics. Although these topics are barely known to ordinary Orthodox clergy and people and it is difficult to find a l.ist of them, here they are, exposed at last:
1. The Orthodox Diaspora.
2. The way in which autocephaly is granted.
3. The way in which autonomy is granted.
4. The diptychs (the order of honour of the Local Churches).
5. The Church calendar.
6. Canonical impediments to marriage.
7. Fasting.
8. Relationships with the heterodox denominations.
9. The ecumenical movement.
10. The contribution of Orthodox to affirming peace, brotherhood and freedom.
Of course, the first suspicious thing about the agenda is the number ten – a purely secular figure. Indeed, Topic 10, like some of the other topics, sounds as though it had been taken from a 1960s secular source, perhaps the agenda of a masonic lodge, still dreaming of the French Revolution which it organised?
Topics 9 and 8 were long ago answered by various Orthodox saints, such as the 20th century St Hilarion (Troitsky), St Nectarios of Pentapolis (who would have become Patriarch of Alexandria, if he had not been slandered by careerist bishops), St John of Shanghai and St Justin of Chelije. There is nothing more to discuss here.
Topics 7 and 6 are non-topics, since the Orthodox Tradition was established by the Universal Councils, which defined all the dogmas in the first centuries. No Orthodox would challenge the Tradition, with its canons of fasting and marriage, and so putting himself outside the Church.
Topic 5 is also a non-topic, since 85% of Orthodox agree on the Church calendar. They are patiently waiting for the minority to return to the full Orthodox calendar, so ardently wished for by the devout in the countries concerned. In this way those Local Churches will overcome their politically-imposed divisions, including the ensuing tragic old calendarist schisms in Greece, Cyprus, Romania and Bulgaria.
Topic 4 is shameful. Has he who compiled this agenda never heard the Gospel? ‘But it shall not be so among you: but whoever will be great among you, let him be your servant’ (Matt. 20, 26).
Topics 3 and 2, which did need discussing, seem already to have been answered at recent inter-Orthodox meetings, where agreements have largely been reached.
Finally, Topic 1, which did need discussing, has also been dealt with by the establishment of regular meetings of local bishops in all regions of the Diaspora and their decision to take decisions only on the basis of unanimous agreement.
Although real Orthodox are quite prepared to die to defend Orthodoxy, when we look at this agenda of some future inter-Orthodox meeting, there is actually hardly anything to discuss or die for. Is the whole concept of a ‘Pan-Orthodox Council’ not now becoming a mere photo-opportunity?
Conclusion
The mere concept of a ‘Pan-Orthodox Council’ seems in many ways to be either arrogant or else irrelevant. Why should such a meeting be necessary? 35 years ago, I met an arch-modernist priest who told me that a ‘Pan-Orthodox Council’ was ‘inevitable’, because ‘the Roman Catholics and Anglicans had already made reforms in the 1960s’. Therefore, he asserted, Orthodox would do the same and make similar modernist reforms, reducing the Church to little more than a secular, charitable organisation, degutted of all spiritual content and with nothing to say about eternal salvation. That was the secularist, totalitarian view which he wanted to impose on us then. Fifty years after the modernist secularism of the Second Vatican Council and the wholesale secularisation adopted by Anglicanism and other Protestant denominations, was he right?
In reality, his view simply reflected the quaint secularist myth, which can still be heard, that the Church is just a backward and exotic version of Roman Catholicism, itself just a backward and exotic version of Protestantism, itself in turn just a backward and exotic version of inevitably triumphant Western liberal secularism. What arrogance! In reality, he was wrong, not only because liberal secularism has utterly failed, but also because although the Church is in the world, She is not of the world, because the Church does not become like the world, but the world becomes like the Church, because the Church is not ours, but God’s. This is why St Justin of Chelije opposed any ‘Pan-Orthodox Council’ in the 1970s. Surely, we should listen to the voice of one who is a saint. As for the priest whom I met 35 years ago, tragically he later abandoned his family, the priesthood and committed suicide....
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"PO" Le métropolite Hilarion : « Le Concile panorthodoxe ne réserve aucune surprise »
5° Le calendrier ecclésiastique. Va-t-on reconnaître que le nouveau calendrier a eu des influences funestes en créant des désordres et en rompant l'unité liturgique orthodoxe au seul motif de célébrer les fêtes avec les hétérodoxes?
6° L'ordre des diptyques : sujet des plus ridicules. Il me semblait qu'il ne fallait pas chercher les premières places...
Sachant que les conciles précédents ont été convoqués en période de crise pour censurer les hérésies et affirmer la foi orthodoxe, comment ce concile compte-t-il le faire?
......................................
p. Andrew Phillips: "A ‘Pan-Orthodox Council?"
Introduction
At present there is once more - it appears to be seasonal - considerable discussion about a possible future ‘Pan-Orthodox’ ‘Council’. Some even suggest 2012 or 2013 as possible dates for it to take place. We have been here before, not least in the 1970s. In fact, some sort of Inter-Orthodox Conference of some sort has been mooted for some one hundred years, first being put forward at that time by Patriarch Joachim of Constantinople. Moreover, preparations for a ‘Council’ itself have been under way for fifty years, since 1961.
A certain amount of internet rumour has appeared on the subject. There is even hysteria among those of the old calendarist delusion, with the usual self-justification and hatred for the real Church and the masses. Before some dismiss this, they should ask themselves why such feelings have been aroused, especially among those zealous for the Faith. The reason can only be because of the lack of consultation with Church people, with clergy in the parishes and the monasteries about any future ‘Council’. And it is billed as a ‘Council’, not merely a high-level administrative meeting (which might itself be desirable). Let us look at some of the common myths surrounding this ‘Council’.
Pan-Orthodox’ in Turkey?
The term ‘Pan-Orthodox’ is commonly used for the novel, political concept known as ‘Eastern Papism’. This means that the Patriarch of Constantinople is to be put in charge of all the Orthodox Churches. In reality, the Orthodox Church is not the Vatican or the European Union – we do not have a pope or president. The Holy Spirit is in charge of the Church, the Body of Christ, and no mere man. Without the participation of the people and the clergy, bishops can do nothing. There is a feeling that a small elite, already denounced by Archbishop Athenagoras of Thyateira in the late 1970s, is drawing up agreements on a ‘Council’ behind closed doors for political reasons. Let us remember: Without the faithful, there is no Church.
Secondly, there is the question of how many Local Churches would be represented at any such possible ‘Council’. With the recent tendency within the Russian Orthodox Church to admit that the autocephaly it granted in 1970, during the Soviet period, to a small North American immigrant group of Slav origin is not canonical, it would seem that there is now an agreement that there are 14 and not 15 Local Orthodox Churches. For any inter-Orthodox meeting to have any authority, all 14 of them would have to be represented. But by whom? By all their bishops together, including ‘vicar-bishops’ (a thoroughly Non-Orthodox concept, but nevertheless a reality), or just by diocesan bishops? And by all diocesan bishops, or just some of them? These are questions which have not been resolved, as also the question as to where such a ‘Council’ could take place. To hold it in Turkey or Switzerland, both overwhelmingly Non-Orthodox countries, as has been suggested, would seem particularly strange.
A Council for Unity?
No meeting of representatives of the Local Churches can be called a Council before it has taken place. To call it so is pure politics. What is important is if any such meeting is inspired by the Holy Spirit. If it is, there it will be received by the people. Only on reception by the faithful, can we then give that meeting the title of a ‘Council’.
Roman Catholic sources, with little understanding of the theology and freedom of the Orthodox Church, have portrayed a ‘Council’ as a move towards unity within the Orthodox Church. This too is nonsense. Roman Catholics should know that each one of their Councils has caused schism, not unity, among themselves, for example the First and Second Vatican Councils. The Orthodox Church has always had unity, which is why we confess our Orthodox Faith in the ‘One, Holy, Catholic and Apostolic Church’. To suggest that the Church is not already One suggests that Christ is not One. The fact that there is an outward, administrative diversity within the Orthodox Church or that there are extremist individuals on the left or right fringes of the Church, but who are still in communion with Her, does not mean disunity, only variety. Once more a misunderstanding arises because Roman Catholics cannot help looking at the Orthodox Church through monolithic Roman Catholic spectacles and so miss the essential. The Orthodox Church is unity within diversity, a reflection of our Orthodox Faith in the Holy Trinity, the Christian Faith without the deforming and centralising filioque.
"Greek" and "Slav"
Enemies of the Orthodox Church love to speak of Her as either Greek or Slav and suggest that there is an irreconcilable opposition between these two groups. This is based on sheer ignorance of and so great injustice towards the Romanian (the second largest) and Georgian Orthodox Churches, as well as many other nationalities, like the Syrians, on whose territory the Arab Patriarchate of Antioch is situated.
Such a false view also encourages secular nationalism. Historically, this has existed among Orthodox nationalities. Since the 1920s it has been cultivated by secularists among some Greeks, who, haunted by the Greek Second Rome concept of the distant past, fear the Russian Third Rome concept of the present. This fear fails to take into account the New Jerusalem balance, added by the Russians, to the Third Rome concept. In any case since the Russian Orthodox Church is 75% of the whole Orthodox Church, it cannot be ignored. Surely the recently-invented ‘Neo-Pentarchy’ political concept of Constantinople, Antioch, Alexandria, Jerusalem and Cyprus, does not mean that those concerned, some 2% of the whole Church, want to cut themselves off from 98% of the Church, so creating their own schism?
Is a Major Inter-Orthodox Meeting Desirable?
In 1977 the Neo-Patristic figure of Fr (now St) Justin of Chelije famously wrote against a ‘Pan-Orthodox Council’. This was partly on the grounds that most Local Orthodox Churches were not free, given the atheist Communist regimes then ruling in Eastern Europe. Today, given the fall of atheist Communism in those countries, especially the disappearance of the Soviet Union, this argument has fallen away.
However, today there is a new, but similar, reason against any possible such meeting. This is the enslavement of several countries concerned to the atheist European Union. Notably, there is the fact that the Patriarchs of Alexandria and Jerusalem are basically appointees of the Greek Foreign Ministry and Greece, as also Cyprus, Bulgaria and Romania, where the EU is pouring money into building ‘ecumenical centres’, are indebted, feudal fiefs of the EU. Moreover, given the ambitions of Turkey to join the EU, the Turkish-based Patriarchate of Constantinople, with its own imperialistic ambitions in the Ukraine, Estonia and throughout the Diaspora, is also subject to the EU, itself a creation of US foreign policy. How, in such circumstances, can there be any free inter-Orthodox meeting?
Is the Agenda Worth Meeting for?
The agenda of this future inter-Orthodox meeting consist of ten topics. Although these topics are barely known to ordinary Orthodox clergy and people and it is difficult to find a l.ist of them, here they are, exposed at last:
1. The Orthodox Diaspora.
2. The way in which autocephaly is granted.
3. The way in which autonomy is granted.
4. The diptychs (the order of honour of the Local Churches).
5. The Church calendar.
6. Canonical impediments to marriage.
7. Fasting.
8. Relationships with the heterodox denominations.
9. The ecumenical movement.
10. The contribution of Orthodox to affirming peace, brotherhood and freedom.
Of course, the first suspicious thing about the agenda is the number ten – a purely secular figure. Indeed, Topic 10, like some of the other topics, sounds as though it had been taken from a 1960s secular source, perhaps the agenda of a masonic lodge, still dreaming of the French Revolution which it organised?
Topics 9 and 8 were long ago answered by various Orthodox saints, such as the 20th century St Hilarion (Troitsky), St Nectarios of Pentapolis (who would have become Patriarch of Alexandria, if he had not been slandered by careerist bishops), St John of Shanghai and St Justin of Chelije. There is nothing more to discuss here.
Topics 7 and 6 are non-topics, since the Orthodox Tradition was established by the Universal Councils, which defined all the dogmas in the first centuries. No Orthodox would challenge the Tradition, with its canons of fasting and marriage, and so putting himself outside the Church.
Topic 5 is also a non-topic, since 85% of Orthodox agree on the Church calendar. They are patiently waiting for the minority to return to the full Orthodox calendar, so ardently wished for by the devout in the countries concerned. In this way those Local Churches will overcome their politically-imposed divisions, including the ensuing tragic old calendarist schisms in Greece, Cyprus, Romania and Bulgaria.
Topic 4 is shameful. Has he who compiled this agenda never heard the Gospel? ‘But it shall not be so among you: but whoever will be great among you, let him be your servant’ (Matt. 20, 26).
Topics 3 and 2, which did need discussing, seem already to have been answered at recent inter-Orthodox meetings, where agreements have largely been reached.
Finally, Topic 1, which did need discussing, has also been dealt with by the establishment of regular meetings of local bishops in all regions of the Diaspora and their decision to take decisions only on the basis of unanimous agreement.
Although real Orthodox are quite prepared to die to defend Orthodoxy, when we look at this agenda of some future inter-Orthodox meeting, there is actually hardly anything to discuss or die for. Is the whole concept of a ‘Pan-Orthodox Council’ not now becoming a mere photo-opportunity?
Conclusion
The mere concept of a ‘Pan-Orthodox Council’ seems in many ways to be either arrogant or else irrelevant. Why should such a meeting be necessary? 35 years ago, I met an arch-modernist priest who told me that a ‘Pan-Orthodox Council’ was ‘inevitable’, because ‘the Roman Catholics and Anglicans had already made reforms in the 1960s’. Therefore, he asserted, Orthodox would do the same and make similar modernist reforms, reducing the Church to little more than a secular, charitable organisation, degutted of all spiritual content and with nothing to say about eternal salvation. That was the secularist, totalitarian view which he wanted to impose on us then. Fifty years after the modernist secularism of the Second Vatican Council and the wholesale secularisation adopted by Anglicanism and other Protestant denominations, was he right?
In reality, his view simply reflected the quaint secularist myth, which can still be heard, that the Church is just a backward and exotic version of Roman Catholicism, itself just a backward and exotic version of Protestantism, itself in turn just a backward and exotic version of inevitably triumphant Western liberal secularism. What arrogance! In reality, he was wrong, not only because liberal secularism has utterly failed, but also because although the Church is in the world, She is not of the world, because the Church does not become like the world, but the world becomes like the Church, because the Church is not ours, but God’s. This is why St Justin of Chelije opposed any ‘Pan-Orthodox Council’ in the 1970s. Surely, we should listen to the voice of one who is a saint. As for the priest whom I met 35 years ago, tragically he later abandoned his family, the priesthood and committed suicide....
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"PO" Le métropolite Hilarion : « Le Concile panorthodoxe ne réserve aucune surprise »
Une marche pacifique de coptes, organisée dimanche 9 octobre, au Caire, pour protester contre l'incendie d'une église, a dégénéré en affrontements et fait 24 morts.
Vingt-quatre personnes ont été tuées dimanche 9 octobre dans des affrontements opposant des manifestants coptes (chrétiens d'Egypte) aux forces de l'ordre, au Caire. Il s'agit des violences les plus meurtrières depuis la révolte qui a renversé le président Hosni Moubarak en février.Un couvre-feu a été décrété dans le centre de la capitale pour tenter de rétablir le calme et la sécurité a été renforcée autour du Parlement, du siège du conseil des ministres et du musée archéologique du Caire.
Vingt-quatre personnes ont été tuées dimanche 9 octobre dans des affrontements opposant des manifestants coptes (chrétiens d'Egypte) aux forces de l'ordre, au Caire. Il s'agit des violences les plus meurtrières depuis la révolte qui a renversé le président Hosni Moubarak en février.Un couvre-feu a été décrété dans le centre de la capitale pour tenter de rétablir le calme et la sécurité a été renforcée autour du Parlement, du siège du conseil des ministres et du musée archéologique du Caire.
200 blessés
Plus de 200 personnes ont également été blessées en marge de cette manifestation organisée après l'incendie d'une église dans le gouvernorat d'Assouan (sud), selon le ministère de la santé.
"La nation est en danger suite à ces évènements", a dit le premier ministre Essam Charaf dans une allocution télévisée. "Ces évènements nous ont ramenés en arrière (...) au lieu d'aller de l'avant pour construire un Etat moderne sur des bases démocratiques saines", a-t-il ajouté. Sur sa page officielle sur Facebook, il a appelé chrétiens et musulmans "à la retenue" et à ne pas céder aux "appels à la sédition".
Le grand imam de la prestigieuse institution musulmane sunnite d'Al-Azhar, Ahmed al-Tayeb, a de son côté appelé le patriarche de l'Eglise copte Chenouda III. "Il s'agit d'un complot contre la patrie et la révolution", a pour sa part affirmé l'écrivain Alaa al-Aswany sur Twitter.
Des affrontements entre musulmans armés de bâtons et chrétiens ont également eu lieu près de l'hôpital où étaient soignés des manifestants coptes. Plusieurs véhicules étaient en feu et des manifestants coptes prenaient de l'essence des voitures pour en faire des cocktails Molotov.
SUITE "La Croix"
Plus de 200 personnes ont également été blessées en marge de cette manifestation organisée après l'incendie d'une église dans le gouvernorat d'Assouan (sud), selon le ministère de la santé.
"La nation est en danger suite à ces évènements", a dit le premier ministre Essam Charaf dans une allocution télévisée. "Ces évènements nous ont ramenés en arrière (...) au lieu d'aller de l'avant pour construire un Etat moderne sur des bases démocratiques saines", a-t-il ajouté. Sur sa page officielle sur Facebook, il a appelé chrétiens et musulmans "à la retenue" et à ne pas céder aux "appels à la sédition".
Le grand imam de la prestigieuse institution musulmane sunnite d'Al-Azhar, Ahmed al-Tayeb, a de son côté appelé le patriarche de l'Eglise copte Chenouda III. "Il s'agit d'un complot contre la patrie et la révolution", a pour sa part affirmé l'écrivain Alaa al-Aswany sur Twitter.
Des affrontements entre musulmans armés de bâtons et chrétiens ont également eu lieu près de l'hôpital où étaient soignés des manifestants coptes. Plusieurs véhicules étaient en feu et des manifestants coptes prenaient de l'essence des voitures pour en faire des cocktails Molotov.
SUITE "La Croix"
Les conférences ont lieu au Séminaire (Maison Sainte-Geneviève – 4, rue Sainte-Geneviève – 91860 Epinay-sous-Sénart ; à un quart d’heure de marche de la gare de Brunoy – RER D) de 11 h à 13 h, sauf indication contraire.
Ces conférences, auxquelles l’ensemble des séminaristes participe, sont ouvertes au public.
PREMIER SEMESTRE 2011-2012
22 octobre 2011 M. Alexey KOZHEMYAKOV: "La formation de la notion de civilisation dans la pensée russe". Chef du Secrétariat de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires du Conseil de l’Europe. Docteur en droit de l’Université de Moscou, il y enseigna plusieurs années, avant de devenir conseiller de M. Gorbatchev, puis expert au Conseil de l’Europe.
Ces conférences, auxquelles l’ensemble des séminaristes participe, sont ouvertes au public.
PREMIER SEMESTRE 2011-2012
22 octobre 2011 M. Alexey KOZHEMYAKOV: "La formation de la notion de civilisation dans la pensée russe". Chef du Secrétariat de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires du Conseil de l’Europe. Docteur en droit de l’Université de Moscou, il y enseigna plusieurs années, avant de devenir conseiller de M. Gorbatchev, puis expert au Conseil de l’Europe.
29 octobre 2011 Père Serge MODEL, Histoire et actualité de l’Eglise orthodoxe
Cycle de huit conférences annuelles. Après un rappel des concepts ecclésiologiques de base et une étude approfondie de l’histoire de l’Église orthodoxe en Occident au XXe siècle, sera abordé le processus panorthodoxe et différentes questions d’actualité concernant les relations entre les Eglises orthodoxes locales.
Ces conférences s’organisent en deux temps, de 11 h à 13 et de 15 h à 17 h.
Le père Serge Model, membre du clergé du diocèse orthodoxe russe en Belgique, est secrétaire du Conseil des formateurs du Séminaire. Diplômé de droit et de sciences politiques (orientation relations internationales) de l’Université catholique de Louvain (Belgique). Thèse de maîtrise : « État, Église, Nation. Aspects géopolitiques de l’orthodoxie russe aujourd’hui » (prix Boehringer Mannheim Belgium des Relations internationales 1997).
5 novembre 2011 M. Nikita KRIVOCHEINE, Présentation du film « Ne maudissons pas l’exil » sur l’histoire de l’émigration russe
« Ne maudissons pas l’exil » ["Не будем проклинать изгнание..."], documentaire, Russie, 1997-2003. Production : M. Demurov et V. Epstein. Le film est construit sur les récits et les témoignages de plusieurs représentants de l’émigration russe, dont le père Boris Stark, Boris Lossky, V. Frank, Maria Denikina, P. Danzas, etc.
Le film parle également du retour dans la patrie de plusieurs familles d’émigrés, après 1945, et du destin qui les y attendait.
12 novembre 2011 Père Serge MODEL, Histoire et actualité de l’Eglise orthodoxe
Voir ci-dessus.
19 novembre 2011 Mme Marie-Anne VANNIER, La théologie mystique d’Orient et d’Occident
Marie-Anne Vannier est professeur à l'Université Paul-Verlaine de Metz et directrice de l'Équipe de recherche sur les mystiques rhénans. Aux éditions du Cerf, elle dirige la collection « Sagesses Chrétiennes ». Elle est également rédactrice en chef de la revue Connaissance des Pères de l'Église (Nouvelle Cité).
La conférence abordera notamment l’intérêt de Vladimir Lossky pour les mystiques rhénans.
26 novembre 2011 Père Philippe RIABYKH, Le christianisme et la politique : le modèle des rapports dans le Nouveau Testament
Diplômé de l’académie de théologie de Moscou et de l’Université publique des relations internationales de Russie, le père Philippe Riabykh dirige la Représentation de l’Eglise orthodoxe russe à Strasbourg, après avoir été vice-président du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou.
3 décembre 2011 (11-13 h) Père Jivko PANEV, L'économie dans la tradition canonique concernant la réception des non-orthodoxes dans l’Église orthodoxe
Enseignant de droit canonique à l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge (Paris), le père Jivko Panev est également le rédacteur en chef du site Orthodoxie.com et recteur de la paroisse orthodoxe de Chaville.
3 décembre 2011 (15-17 h) Père Jean-Miguel GARRIGUES, Les chrétiens et les juifs messianiques
P. Jean-Miguel Garrigues, dominicain, est membre de l’Académie pontificale de théologie à Rome. Professeur de théologie, prédicateur, il a notamment prêché le Carême à Notre-Dame de Paris de 1992 à 1994. Il présentera, dans sa conférence, le sujet de son ouvrage, paru dernièrement aux Editions du Cerf : Le Peuple de la première Alliance. Approches chrétiennes du mystère d’Israël.
10 décembre 2011 Père Serge MODEL, Histoire et actualité de l’Eglise orthodoxe
Voir ci-dessus.
17 décembre 2011 Père Dimitri SIZONENKO, L’ecclésiologie : un projet inachevé
Après avoir enseigné plusieurs années la patristique à l’académie de théologie de Saint-Pétersbourg, le père Dimitri Sizonenko est désormais responsable des relations interchrétiennes au Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou.
21 janvier 2012 Père Serge MODEL, Histoire et actualité de l’Eglise orthodoxe
Voir ci-dessus.
28 janvier 2012, 11 h – 13 h M. Matthieu CASSIN, Controverses doctrinales au IVe siècle en Orient : lectures traditionnelles et historiographie récente
Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de lettres classiques et docteur ès lettres, Matthieu Cassin est pensionnaire de la fondation Thiers depuis 2009 ; il est également, depuis cette date, chercheur associé à l'IRHT. Il a auparavant occupé un poste de chargé de recherches documentaires à l'IRHT et à l'Université Paris IV – Sorbonne. Il prépare actuellement l'édition et la traduction du troisième livre du Contre Eunome de Grégoire de Nysse dans la collection Sources chrétiennes.
28 janvier 2012, 15 h – 17 h M. Carol SABA, Quelles diaconies dans l'Eglise d'aujourd'hui ? Formes et finalités des services d'Eglise pour un témoignage actuel et audacieux du Christ
Quelles diaconies dans l'Eglise d'aujourd'hui ? Pour quoi faire ? Ne sommes-nous pas tous des "diacres" à l'image de Celui qui est venu "non pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude" (Mc 10, 45) ? Formes et finalités des services d'Eglise pour un témoignage actuel, signifiant et audacieux du Christ, ici et maintenant.
Carol Saba, avocat, est responsable de communication de l’Assemblée des évêques orthodoxes en France et président de la Commission Eglise et Média.
4 février 2012 Père Hyacinthe DESTIVELLE, La rencontre de l’ecclésiologie russe et occidentale au XIXe et XXe siècles
Auteur d’une monographie sur le concile de Moscou de 1917-1918, docteur de l’Université Paris IV-Sorbonne, de l’Université d’Etat de Saint-Pétersbourg et de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge (Paris), le père Hyacinthe Destivelle est aujourd’hui prieur du couvent des dominicains et curé de la paroisse Sainte-Catherine à Saint-Pétersbourg.
SECOND SEMESTRE 2011-2012
10 mars 2012 Père Serge MODEL, Histoire et actualité de l’Eglise orthodoxe
Voir ci-dessus.
17 mars 2012 M. Andrey ZUBOV, L’étude de l’histoire des idées religieuses de l’humanité : un défi pour les chercheurs orthodoxes. Professeur à l’Institut des relations internationales de Moscou, membre de l’Institut d’histoire de l’Académie des sciences de Russie, M. Zubov a dirigé la publication de l’imposante Histoire de la Russie du XXe siècle en quatre volumes.
24 mars 2012 M. Alexis KOZHEMYAKOV, La conception contemporaine de la civilisation comme élément fondamental de la pensée politique
Voir ci-dessus.
31 mars 2012 Sœur Geneviève MEDEVIELLE, La foi comme ressource pour les questions de société
Religieuse auxiliatrice, directeur du cycle des études du doctorat de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Institut catholique de Paris, dont elle fut vice-recteur, la sœur Geneviève Médevielle y enseigne la théologie morale.
7 avril 2012 Père Serge MODEL, Histoire et actualité de l’Eglise orthodoxe
Voir ci-dessus.
5 mai 2012 M. Nicolas ROSS, La vie des paroisses de la diaspora russe en France
Auteur de Saint-Alexandre-sur-Seine. L'Église russe de Paris et ses fidèles des origines à 1917 (Cerf, 2005), Nicolas Ross est un des plus éminents historiens de l’émigration russe en France.
12 mai 2012 Père Serge MODEL, Histoire et actualité de l’Eglise orthodoxe
Voir ci-dessus.
19 mai 2012 Père Vladimir KHOULAP, Le calendrier de Pâques en Orient et en Occident
Vice-recteur de l’académie de théologie de Saint-Pétersbourg, le père Vladimir Khoulap y enseigne la théologie. Il est également membre de la Commission théologique et biblique de l’Eglise orthodoxe russe. Docteur en théologie de l’université de Ratisbonne.
26 mai 2012 M. Georges NIVAT, Aujourd'hui avons-nous plus besoin de Soljenitsyne lutteur, ou de Soljenitsyne écrivain?
Éminent spécialiste de la littérature russe et traducteur de Soljénitsyne, Pouchkine, Tsvetaeva, Gogol, Biely, M. Nivat organisait, en 2011, au Musée Martin-Bodmer de Genève la première et l’unique exposition de manuscrits de Soljénitsyne.
2 juin 2012 M. Michel STAVROU, Conclusions au cours semestriel de christologie (le sujet sera précisé par la suite)
Professeur de la théologie des dogmes à l’Institut Saint-Serge de Paris, M. Michel Stavrou est également chercheur associé au Centre d'Histoire et Civilisation de Byzance (Collège de France - CNRS). Il a publié, dans la collection des Sources chrétiennes, les œuvres théologiques de Nicéphore Blemmydès.
16 juin 2012 Père Serge MODEL, Histoire et actualité de l’Eglise orthodoxe
Séminaire
Cycle de huit conférences annuelles. Après un rappel des concepts ecclésiologiques de base et une étude approfondie de l’histoire de l’Église orthodoxe en Occident au XXe siècle, sera abordé le processus panorthodoxe et différentes questions d’actualité concernant les relations entre les Eglises orthodoxes locales.
Ces conférences s’organisent en deux temps, de 11 h à 13 et de 15 h à 17 h.
Le père Serge Model, membre du clergé du diocèse orthodoxe russe en Belgique, est secrétaire du Conseil des formateurs du Séminaire. Diplômé de droit et de sciences politiques (orientation relations internationales) de l’Université catholique de Louvain (Belgique). Thèse de maîtrise : « État, Église, Nation. Aspects géopolitiques de l’orthodoxie russe aujourd’hui » (prix Boehringer Mannheim Belgium des Relations internationales 1997).
5 novembre 2011 M. Nikita KRIVOCHEINE, Présentation du film « Ne maudissons pas l’exil » sur l’histoire de l’émigration russe
« Ne maudissons pas l’exil » ["Не будем проклинать изгнание..."], documentaire, Russie, 1997-2003. Production : M. Demurov et V. Epstein. Le film est construit sur les récits et les témoignages de plusieurs représentants de l’émigration russe, dont le père Boris Stark, Boris Lossky, V. Frank, Maria Denikina, P. Danzas, etc.
Le film parle également du retour dans la patrie de plusieurs familles d’émigrés, après 1945, et du destin qui les y attendait.
12 novembre 2011 Père Serge MODEL, Histoire et actualité de l’Eglise orthodoxe
Voir ci-dessus.
19 novembre 2011 Mme Marie-Anne VANNIER, La théologie mystique d’Orient et d’Occident
Marie-Anne Vannier est professeur à l'Université Paul-Verlaine de Metz et directrice de l'Équipe de recherche sur les mystiques rhénans. Aux éditions du Cerf, elle dirige la collection « Sagesses Chrétiennes ». Elle est également rédactrice en chef de la revue Connaissance des Pères de l'Église (Nouvelle Cité).
La conférence abordera notamment l’intérêt de Vladimir Lossky pour les mystiques rhénans.
26 novembre 2011 Père Philippe RIABYKH, Le christianisme et la politique : le modèle des rapports dans le Nouveau Testament
Diplômé de l’académie de théologie de Moscou et de l’Université publique des relations internationales de Russie, le père Philippe Riabykh dirige la Représentation de l’Eglise orthodoxe russe à Strasbourg, après avoir été vice-président du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou.
3 décembre 2011 (11-13 h) Père Jivko PANEV, L'économie dans la tradition canonique concernant la réception des non-orthodoxes dans l’Église orthodoxe
Enseignant de droit canonique à l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge (Paris), le père Jivko Panev est également le rédacteur en chef du site Orthodoxie.com et recteur de la paroisse orthodoxe de Chaville.
3 décembre 2011 (15-17 h) Père Jean-Miguel GARRIGUES, Les chrétiens et les juifs messianiques
P. Jean-Miguel Garrigues, dominicain, est membre de l’Académie pontificale de théologie à Rome. Professeur de théologie, prédicateur, il a notamment prêché le Carême à Notre-Dame de Paris de 1992 à 1994. Il présentera, dans sa conférence, le sujet de son ouvrage, paru dernièrement aux Editions du Cerf : Le Peuple de la première Alliance. Approches chrétiennes du mystère d’Israël.
10 décembre 2011 Père Serge MODEL, Histoire et actualité de l’Eglise orthodoxe
Voir ci-dessus.
17 décembre 2011 Père Dimitri SIZONENKO, L’ecclésiologie : un projet inachevé
Après avoir enseigné plusieurs années la patristique à l’académie de théologie de Saint-Pétersbourg, le père Dimitri Sizonenko est désormais responsable des relations interchrétiennes au Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou.
21 janvier 2012 Père Serge MODEL, Histoire et actualité de l’Eglise orthodoxe
Voir ci-dessus.
28 janvier 2012, 11 h – 13 h M. Matthieu CASSIN, Controverses doctrinales au IVe siècle en Orient : lectures traditionnelles et historiographie récente
Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de lettres classiques et docteur ès lettres, Matthieu Cassin est pensionnaire de la fondation Thiers depuis 2009 ; il est également, depuis cette date, chercheur associé à l'IRHT. Il a auparavant occupé un poste de chargé de recherches documentaires à l'IRHT et à l'Université Paris IV – Sorbonne. Il prépare actuellement l'édition et la traduction du troisième livre du Contre Eunome de Grégoire de Nysse dans la collection Sources chrétiennes.
28 janvier 2012, 15 h – 17 h M. Carol SABA, Quelles diaconies dans l'Eglise d'aujourd'hui ? Formes et finalités des services d'Eglise pour un témoignage actuel et audacieux du Christ
Quelles diaconies dans l'Eglise d'aujourd'hui ? Pour quoi faire ? Ne sommes-nous pas tous des "diacres" à l'image de Celui qui est venu "non pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude" (Mc 10, 45) ? Formes et finalités des services d'Eglise pour un témoignage actuel, signifiant et audacieux du Christ, ici et maintenant.
Carol Saba, avocat, est responsable de communication de l’Assemblée des évêques orthodoxes en France et président de la Commission Eglise et Média.
4 février 2012 Père Hyacinthe DESTIVELLE, La rencontre de l’ecclésiologie russe et occidentale au XIXe et XXe siècles
Auteur d’une monographie sur le concile de Moscou de 1917-1918, docteur de l’Université Paris IV-Sorbonne, de l’Université d’Etat de Saint-Pétersbourg et de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge (Paris), le père Hyacinthe Destivelle est aujourd’hui prieur du couvent des dominicains et curé de la paroisse Sainte-Catherine à Saint-Pétersbourg.
SECOND SEMESTRE 2011-2012
10 mars 2012 Père Serge MODEL, Histoire et actualité de l’Eglise orthodoxe
Voir ci-dessus.
17 mars 2012 M. Andrey ZUBOV, L’étude de l’histoire des idées religieuses de l’humanité : un défi pour les chercheurs orthodoxes. Professeur à l’Institut des relations internationales de Moscou, membre de l’Institut d’histoire de l’Académie des sciences de Russie, M. Zubov a dirigé la publication de l’imposante Histoire de la Russie du XXe siècle en quatre volumes.
24 mars 2012 M. Alexis KOZHEMYAKOV, La conception contemporaine de la civilisation comme élément fondamental de la pensée politique
Voir ci-dessus.
31 mars 2012 Sœur Geneviève MEDEVIELLE, La foi comme ressource pour les questions de société
Religieuse auxiliatrice, directeur du cycle des études du doctorat de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Institut catholique de Paris, dont elle fut vice-recteur, la sœur Geneviève Médevielle y enseigne la théologie morale.
7 avril 2012 Père Serge MODEL, Histoire et actualité de l’Eglise orthodoxe
Voir ci-dessus.
5 mai 2012 M. Nicolas ROSS, La vie des paroisses de la diaspora russe en France
Auteur de Saint-Alexandre-sur-Seine. L'Église russe de Paris et ses fidèles des origines à 1917 (Cerf, 2005), Nicolas Ross est un des plus éminents historiens de l’émigration russe en France.
12 mai 2012 Père Serge MODEL, Histoire et actualité de l’Eglise orthodoxe
Voir ci-dessus.
19 mai 2012 Père Vladimir KHOULAP, Le calendrier de Pâques en Orient et en Occident
Vice-recteur de l’académie de théologie de Saint-Pétersbourg, le père Vladimir Khoulap y enseigne la théologie. Il est également membre de la Commission théologique et biblique de l’Eglise orthodoxe russe. Docteur en théologie de l’université de Ratisbonne.
26 mai 2012 M. Georges NIVAT, Aujourd'hui avons-nous plus besoin de Soljenitsyne lutteur, ou de Soljenitsyne écrivain?
Éminent spécialiste de la littérature russe et traducteur de Soljénitsyne, Pouchkine, Tsvetaeva, Gogol, Biely, M. Nivat organisait, en 2011, au Musée Martin-Bodmer de Genève la première et l’unique exposition de manuscrits de Soljénitsyne.
2 juin 2012 M. Michel STAVROU, Conclusions au cours semestriel de christologie (le sujet sera précisé par la suite)
Professeur de la théologie des dogmes à l’Institut Saint-Serge de Paris, M. Michel Stavrou est également chercheur associé au Centre d'Histoire et Civilisation de Byzance (Collège de France - CNRS). Il a publié, dans la collection des Sources chrétiennes, les œuvres théologiques de Nicéphore Blemmydès.
16 juin 2012 Père Serge MODEL, Histoire et actualité de l’Eglise orthodoxe
Séminaire
Le Xe Forum public international «La Semaine russe à Corfu».
Les délégués rendront hommage aux héros russes et grecs : l’amiral Fedor Ouchakov et au premier président grec Ioannis Kapodistrias, qui était l'un des responsables du ministère des Affaires Etrangères de l’Empire russe en 1815.
Fedor Ouchakov avait profondément réformer la marine russe mais ses réformes n'ayant pas toutes la faveur du tsar Alexandre Ier, il avait dû prendre sa retraite dans son domaine de la région de Tambov où il est mort en 1817 à 73 ans, après avoir vécu ses dernières années dans une grande ferveur spirituelle et une grande attention aux plus pauvres. L'amiral Ouchakov, héros des guerres navales contre la Turquie, puis contre Napoléon, canonisé (2004), est devenu protecteur des bombardiers russes à long rayon d'action.
Les délégués rendront hommage aux héros russes et grecs : l’amiral Fedor Ouchakov et au premier président grec Ioannis Kapodistrias, qui était l'un des responsables du ministère des Affaires Etrangères de l’Empire russe en 1815.
Fedor Ouchakov avait profondément réformer la marine russe mais ses réformes n'ayant pas toutes la faveur du tsar Alexandre Ier, il avait dû prendre sa retraite dans son domaine de la région de Tambov où il est mort en 1817 à 73 ans, après avoir vécu ses dernières années dans une grande ferveur spirituelle et une grande attention aux plus pauvres. L'amiral Ouchakov, héros des guerres navales contre la Turquie, puis contre Napoléon, canonisé (2004), est devenu protecteur des bombardiers russes à long rayon d'action.
Le forum est consacré cette année à la formation de la République des sept îles, premier Etat indépendant grec. La cérémonie d’ouverture du monument en hommage aux Grecs et aux Russes, qui ont péri pour la liberté et l’orthodoxie, aura lieu samedi.
La bataille près de Vido commandée par Ouchakov a marqué le début de l’affranchissement de Corfu des troupes françaises en 1799.
* * *
В Греции установлен памятник адмиралу Ушакову
8 октября 2011 года в рамках "Русской недели на Корфу", на о.Видо установлен памятник русским матросам, в том месте, откуда начался штурм о.Корфу под командованием адмирала Ф. Ушакова.
Автор памятника известный отечественный скульптор Сергей Сорокин.
Справка: Сергей Сорокин автор памятника преподобному Савве Сторожевскому в Звенигороде, установленного в год его 600-летия, "Троица новозаветная", "Памятника русскому народу", «Богоматерь Владимирская", "Богородица Оранта", "Троица" (проект памятника на расстрельном полигоне в Бутово), "Никола Можайский", Мемориальная доска А.С.Хомякову в Свято Даниловом монастыре, "Спас в Силах", памятник "преп. Савве Сторожевскому" у входа в Саввино- Сторожевский монастырь. Сорокин участвовал в оформление Храма Христа Спасителя, Преображенского храма в г.Ногинске, храма Св. блгв. кн. Александра Невского в г.Голицыно.
"PO"
La bataille près de Vido commandée par Ouchakov a marqué le début de l’affranchissement de Corfu des troupes françaises en 1799.
* * *
В Греции установлен памятник адмиралу Ушакову
8 октября 2011 года в рамках "Русской недели на Корфу", на о.Видо установлен памятник русским матросам, в том месте, откуда начался штурм о.Корфу под командованием адмирала Ф. Ушакова.
Автор памятника известный отечественный скульптор Сергей Сорокин.
Справка: Сергей Сорокин автор памятника преподобному Савве Сторожевскому в Звенигороде, установленного в год его 600-летия, "Троица новозаветная", "Памятника русскому народу", «Богоматерь Владимирская", "Богородица Оранта", "Троица" (проект памятника на расстрельном полигоне в Бутово), "Никола Можайский", Мемориальная доска А.С.Хомякову в Свято Даниловом монастыре, "Спас в Силах", памятник "преп. Савве Сторожевскому" у входа в Саввино- Сторожевский монастырь. Сорокин участвовал в оформление Храма Христа Спасителя, Преображенского храма в г.Ногинске, храма Св. блгв. кн. Александра Невского в г.Голицыно.
"PO"
Communication de Sa Sainteté Cyrille, Patriarche de Moscou et de Russie, sur les diocèses et les paroisses à l’étranger.
Décision :
Diocèse de Chersonèse : L’archiprêtre Nicolas Ozoline du diocèse de Petrozavodsk est mis à la disposition de Mgr Nestor, évêque de Chersonèse.(Le père Nicolas est le fils de l'archiprêtre Nicolas Ozoline, inspecteur de l'institut de théologie orthodoxe Saint-Serge de Paris).
Diocèse de Surozh : La paroisse nouvellement fondée Saints Constantin et Hélène à York (doyenné de l’Angleterre du Nord) fait désormais partie du diocèse de Surozh.
Журнал № 126 Mospat.ru
Décision :
Diocèse de Chersonèse : L’archiprêtre Nicolas Ozoline du diocèse de Petrozavodsk est mis à la disposition de Mgr Nestor, évêque de Chersonèse.(Le père Nicolas est le fils de l'archiprêtre Nicolas Ozoline, inspecteur de l'institut de théologie orthodoxe Saint-Serge de Paris).
Diocèse de Surozh : La paroisse nouvellement fondée Saints Constantin et Hélène à York (doyenné de l’Angleterre du Nord) fait désormais partie du diocèse de Surozh.
Журнал № 126 Mospat.ru
Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, chef du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, est nommé président de la Commission synodale biblique et théologique. Cette décision a été prise le 5 octobre 2011, au cours de la première journée de travail de la session d’hiver du Saint Synode de l’Église orthodoxe russe.
Le Saint Synode a satisfait à la requête de l’exarque patriarcal de Biélorussie, le métropolite Philarète de Minsk et de Sloutsk : à sa demande, il est libéré de la charge de président de la Commission synodale biblique et théologique. Le Saint Synode a exprimé sa gratitude au métropolite qui a dirigé la commission de longues années durant, soulignant que sous la présidence du Mgr Philarète, la discussion théologique avait atteint un haut niveau tant à l’intérieur de l’Église qu’au plan international, qu’un dialogue sérieux avait été organisé entre le monde scientifique ecclésiastique et le monde scientifique laïc, que certaines questions théologiques présentées par la hiérarchie à la commission avaient trouvé leur résolution.
Le Saint Synode a satisfait à la requête de l’exarque patriarcal de Biélorussie, le métropolite Philarète de Minsk et de Sloutsk : à sa demande, il est libéré de la charge de président de la Commission synodale biblique et théologique. Le Saint Synode a exprimé sa gratitude au métropolite qui a dirigé la commission de longues années durant, soulignant que sous la présidence du Mgr Philarète, la discussion théologique avait atteint un haut niveau tant à l’intérieur de l’Église qu’au plan international, qu’un dialogue sérieux avait été organisé entre le monde scientifique ecclésiastique et le monde scientifique laïc, que certaines questions théologiques présentées par la hiérarchie à la commission avaient trouvé leur résolution.
Le métropolite Hilarion de Volokolamsk fait partie de la Commission biblique et théologique depuis 1996. L’archipasteur est titulaire de grades universitaires en théologie et en philosophie dans plusieurs établissements russes et étrangers. Il est docteur en philosophie de l’Université d’Oxford, docteur en théologie de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge (Paris), docteur émérite en théologie de la Faculté de théologie de l’Université de Catalogne, professeur émérite de l’Académie chrétienne russe des sciences humaines, professeur de l’Université de Fribourg (Suisse).
Le métropolite Hilarion est président du Conseil de rédaction du Journal du Patriarcat de Moscou, président du collège de rédaction de la revue L’Église et le temps (Moscou), membre du collège de rédaction des revues Travaux de théologie (Moscou), Studia Monastica (Barcelone) et de la série scientifico-historique « Bibliothèque byzantine » (Saint-Pétersbourg).
Le président de la Commission synodale biblique et théologique est l’auteur de plus de 700 publications, y compris des monographies en patristique, en théologie dogmatique et en histoire de l’Église, ainsi que de traductions du grec et du syriaque d’œuvres des Pères de l’Église. En 2005, Mgr Hilarion a été honoré du Prix Macaire pour son ouvrage Le Mystère sacré de l’Église. Introduction à l’histoire et à la problématique des controverses onomatodoxes....Suite Mospat
Le métropolite Hilarion est président du Conseil de rédaction du Journal du Patriarcat de Moscou, président du collège de rédaction de la revue L’Église et le temps (Moscou), membre du collège de rédaction des revues Travaux de théologie (Moscou), Studia Monastica (Barcelone) et de la série scientifico-historique « Bibliothèque byzantine » (Saint-Pétersbourg).
Le président de la Commission synodale biblique et théologique est l’auteur de plus de 700 publications, y compris des monographies en patristique, en théologie dogmatique et en histoire de l’Église, ainsi que de traductions du grec et du syriaque d’œuvres des Pères de l’Église. En 2005, Mgr Hilarion a été honoré du Prix Macaire pour son ouvrage Le Mystère sacré de l’Église. Introduction à l’histoire et à la problématique des controverses onomatodoxes....Suite Mospat
Le 5 octobre 2011, le prêtre André Kordotchkine, recteur de la paroisse de la Nativité du Christ de Madrid, a reçu l’autorisation officielle nécessaire à la construction d’une église du Patriarcat de Moscou dans la capitale espagnole.
La convention par laquelle les autorités municipales mettaient un terrain à la disposition de l’Église orthodoxe russe avait été signée le 9 juillet 2010. Le terrain, d’une surface de 756 m2 est situé dans un quartier prestigieux de Madrid, non loin de la station de metro Pinar del Rev. Depuis, il avait fallu élaborer un projet architectural et régler toutes les formalités nécessaires aux travaux.
Le projet sera conduit par l’architecte moscovite A. Vorontsov en collaboration avec l’architecte espagnol Jesus San Vicente. Il s’agira de la première église en pierre de l’Église orthodoxe russe sur la péninsule ibérique.
La convention par laquelle les autorités municipales mettaient un terrain à la disposition de l’Église orthodoxe russe avait été signée le 9 juillet 2010. Le terrain, d’une surface de 756 m2 est situé dans un quartier prestigieux de Madrid, non loin de la station de metro Pinar del Rev. Depuis, il avait fallu élaborer un projet architectural et régler toutes les formalités nécessaires aux travaux.
Le projet sera conduit par l’architecte moscovite A. Vorontsov en collaboration avec l’architecte espagnol Jesus San Vicente. Il s’agira de la première église en pierre de l’Église orthodoxe russe sur la péninsule ibérique.
Conformément aux conditions de la cession du terrain, les travaux doivent débuter durant les deux mois suivant la réception de l’autorisation. « Le plus difficile, naturellement, a été de régler la question de l’obtention d’un terrain, raconte le père André. L’élaboration et le règlement du projet n’ont pas non plus été chose facile. Maintenant, le plus difficile est la recherche de financements. Les délais nous pressent. Malheureusement, des quantités de gens sont intéréssés par l’acquisition de biens immobiliers de luxe en Espagne, mais aucun d’eux n’a montré d’intérêt pour une affaire aussi importante que la construction d’une église ».
La bénédiction de la première pierre devrait avoir lieu début décembre 2011, dans le cadre de la clôture de l’année de la Russie en Espagne.
***
En 1761, une paroisse Sainte-Marie-Madeleine avait été fondée à Madrid. Elle exista jusqu’en 1882. Après la guerre, une église domestique dédiée à saint Séraphim de Sarov fonctionnait dans la maison de la famille impériale russe.
La paroisse de la Nativité du Christ a été créée en 2011. Les offices sont cependant toujours célébrés dans un ancien atelier de menuiserie.
La question de la construction d’une église est depuis longtemps en discussion. La décision a été prise après la visite en Espagne du Président russe D. Medvedev en mars 2009. Le 1er mars 2009, l’épouse du chef de l’état, S. Medvedeva, s’est rendue à la paroisse de la Nativité du Christ. Durant la visite, le maire de Madrid, A.-R. Gallardon a promis de régler la question de la mise à disposition d’un terrain pour la construction d’une église orthodoxe russe.
Avec la bénédiction du Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, une fondation a été enregistrée au Ministère de la culture espagnol. Elle est présidée par le prêtre André Kordotchkine. L’évêque Marc d’Egorievsk, chef de la Direction des établissements du Patriarcat de Moscou à l’étranger, et la grande-duchesse Maria Vladimirovna Romanova, qui réside à Madrid, font partie du Conseil de tutelle.
MOSPAT
Pravoslavie.ru
La bénédiction de la première pierre devrait avoir lieu début décembre 2011, dans le cadre de la clôture de l’année de la Russie en Espagne.
***
En 1761, une paroisse Sainte-Marie-Madeleine avait été fondée à Madrid. Elle exista jusqu’en 1882. Après la guerre, une église domestique dédiée à saint Séraphim de Sarov fonctionnait dans la maison de la famille impériale russe.
La paroisse de la Nativité du Christ a été créée en 2011. Les offices sont cependant toujours célébrés dans un ancien atelier de menuiserie.
La question de la construction d’une église est depuis longtemps en discussion. La décision a été prise après la visite en Espagne du Président russe D. Medvedev en mars 2009. Le 1er mars 2009, l’épouse du chef de l’état, S. Medvedeva, s’est rendue à la paroisse de la Nativité du Christ. Durant la visite, le maire de Madrid, A.-R. Gallardon a promis de régler la question de la mise à disposition d’un terrain pour la construction d’une église orthodoxe russe.
Avec la bénédiction du Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, une fondation a été enregistrée au Ministère de la culture espagnol. Elle est présidée par le prêtre André Kordotchkine. L’évêque Marc d’Egorievsk, chef de la Direction des établissements du Patriarcat de Moscou à l’étranger, et la grande-duchesse Maria Vladimirovna Romanova, qui réside à Madrid, font partie du Conseil de tutelle.
MOSPAT
Pravoslavie.ru
Philippe Fiammetti
Pour régler cette querelle, les regards se tournent aujourd’hui vers les deux patriarches orthodoxes, Bartholomée 1er de Constantinople et Cyrille de Moscou. Explications.
Voilà bientôt un mois que la cathédrale russe du boulevard Tsarévitch est fermée aux visites touristiques! Cette situation exceptionnelle perdure, triste symbole d’un conflit qui s’éternise entre la fédération de Russie, reconnue propriétaire par la justice, et l’association cultuelle niçoise (l’ACOR) gestionnaire des lieux depuis les années 20.
Aujourd’hui, le blocage paraît total, du moins aux yeux des créatures terrestres que nous sommes. L’ACOR n’entend rien céder. La Russie non plus et son ambassadeur en France, Alexandre Orlov, a récemment réclamé qu’on lui remette les clés. Les huissiers qui se sont présentés ont trouvé portes closes. Chacun campe sur ses positions.
Pour régler cette querelle, les regards se tournent aujourd’hui vers les deux patriarches orthodoxes, Bartholomée 1er de Constantinople et Cyrille de Moscou. Explications.
Voilà bientôt un mois que la cathédrale russe du boulevard Tsarévitch est fermée aux visites touristiques! Cette situation exceptionnelle perdure, triste symbole d’un conflit qui s’éternise entre la fédération de Russie, reconnue propriétaire par la justice, et l’association cultuelle niçoise (l’ACOR) gestionnaire des lieux depuis les années 20.
Aujourd’hui, le blocage paraît total, du moins aux yeux des créatures terrestres que nous sommes. L’ACOR n’entend rien céder. La Russie non plus et son ambassadeur en France, Alexandre Orlov, a récemment réclamé qu’on lui remette les clés. Les huissiers qui se sont présentés ont trouvé portes closes. Chacun campe sur ses positions.
L’espoir d’un dialogue entre les deux autorités suprêmes
Mais les voies du Seigneur sont impénétrables et le salut viendra peut-être du ciel. En juillet dernier, le représentant de la Russie avait déclaré transmettre la gestion de l’édifice au patriarcat orthodoxe de Moscou. Tout en souhaitant qu’un dialogue s’instaure entre les Eglises, ajoutant que «le pouvoir laïc ne s’interposera pas». Dialogue entre orthodoxes relevant de Moscou et orthodoxes rattachés à Constantinople dont dépendait jusqu’ici la cathédrale russe.
Aujourd’hui, pour régler cette crise politico-religieuse, tous les regards se tournent vers les plus hautes sphères spirituelles. Vers deux hommes, Sa Sainteté Cyrille, chef suprême des orthodoxes russes, et Bartholomée 1er, patriarche de Constantinople.
«La majorité des orthodoxes russes veulent que ce conflit prenne fin et comptent pour cela sur la sagesse des archevêques respectifs. Si ceux-ci ne réussissent pas à s’entendre, ce sont les patriarches qui devront trancher», affirme Pierre de Fermor, président de l’AACOR-SNN *.
«Nous avons décidé...»
Selon lui, il existe une réelle volonté de rapprochement. Les deux chefs religieux se sont rencontrés ce printemps dans la capitale russe. Le père Jean Gueit, toujours recteur en exercice de la cathédrale, se déclare lui aussi pleinement favorable à ce dialogue et prêt à se conformer aux instructions d’en haut : «Le dossier niçois est d’une telle ampleur sur le plan canonique qu’il ne peut être traité qu’au sommet. J’ai été nommé ici par l’archevêque Gabriel** il y a 8 ans. Je ne me retirerai que sur ordre de mon évêque Gabriel et lui-même ne pourrait donner un tel ordre que sur instruction de notre patriarche Bartholomée»
Dernièrement, l’assemblée des évêques orthodoxes de France *** a délivré un message d’apaisement allant dans le même sens : «Nous regrettons profondément les tensions et les déchirements entre les membres de la même famille ecclésiale (...). Nous avons décidé de nous référer à la sagesse des deux patriarches concernés, pour aboutir à une résolution ecclésiale de ce différend dans les meilleurs délais. Pour ouvrir de nouveau les chemins de la réconciliation et du rassemblement dans le Christ».
.................................
*L’association des amis de la cathédrale orthodoxe russe Saint-Nicolas de Nice, favorable au retour de cette église dans le giron du patriarcat de Moscou.
**Responsable du diocèse rassemblant les églises de tradition russe en Europe occidentale et relevant du patriarcat de Constantinople.
***Présidée par le métropolite Emmanuel et rassemblant les différentes obédiences orthodoxes : Moscou, Constantinople, Roumanie, Serbie, Antioche (Moyen-Orient).
NICE Matin
..........................
"PO" Nice Matin: une interview avec le père Nicolas Ozoline. Photos récentes prises dans la cathédrale
Nikita et Xenia Krivochéine -Nice, Paris : "L'apaisement est promis pour bientôt"
Mais les voies du Seigneur sont impénétrables et le salut viendra peut-être du ciel. En juillet dernier, le représentant de la Russie avait déclaré transmettre la gestion de l’édifice au patriarcat orthodoxe de Moscou. Tout en souhaitant qu’un dialogue s’instaure entre les Eglises, ajoutant que «le pouvoir laïc ne s’interposera pas». Dialogue entre orthodoxes relevant de Moscou et orthodoxes rattachés à Constantinople dont dépendait jusqu’ici la cathédrale russe.
Aujourd’hui, pour régler cette crise politico-religieuse, tous les regards se tournent vers les plus hautes sphères spirituelles. Vers deux hommes, Sa Sainteté Cyrille, chef suprême des orthodoxes russes, et Bartholomée 1er, patriarche de Constantinople.
«La majorité des orthodoxes russes veulent que ce conflit prenne fin et comptent pour cela sur la sagesse des archevêques respectifs. Si ceux-ci ne réussissent pas à s’entendre, ce sont les patriarches qui devront trancher», affirme Pierre de Fermor, président de l’AACOR-SNN *.
«Nous avons décidé...»
Selon lui, il existe une réelle volonté de rapprochement. Les deux chefs religieux se sont rencontrés ce printemps dans la capitale russe. Le père Jean Gueit, toujours recteur en exercice de la cathédrale, se déclare lui aussi pleinement favorable à ce dialogue et prêt à se conformer aux instructions d’en haut : «Le dossier niçois est d’une telle ampleur sur le plan canonique qu’il ne peut être traité qu’au sommet. J’ai été nommé ici par l’archevêque Gabriel** il y a 8 ans. Je ne me retirerai que sur ordre de mon évêque Gabriel et lui-même ne pourrait donner un tel ordre que sur instruction de notre patriarche Bartholomée»
Dernièrement, l’assemblée des évêques orthodoxes de France *** a délivré un message d’apaisement allant dans le même sens : «Nous regrettons profondément les tensions et les déchirements entre les membres de la même famille ecclésiale (...). Nous avons décidé de nous référer à la sagesse des deux patriarches concernés, pour aboutir à une résolution ecclésiale de ce différend dans les meilleurs délais. Pour ouvrir de nouveau les chemins de la réconciliation et du rassemblement dans le Christ».
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*L’association des amis de la cathédrale orthodoxe russe Saint-Nicolas de Nice, favorable au retour de cette église dans le giron du patriarcat de Moscou.
**Responsable du diocèse rassemblant les églises de tradition russe en Europe occidentale et relevant du patriarcat de Constantinople.
***Présidée par le métropolite Emmanuel et rassemblant les différentes obédiences orthodoxes : Moscou, Constantinople, Roumanie, Serbie, Antioche (Moyen-Orient).
NICE Matin
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"PO" Nice Matin: une interview avec le père Nicolas Ozoline. Photos récentes prises dans la cathédrale
Nikita et Xenia Krivochéine -Nice, Paris : "L'apaisement est promis pour bientôt"
Le 5 octobre 2011, le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a présidé l’ouverture de la première séance de la session d’hiver du Saint Synode de l’Église orthodoxe russe. La séance, qui a lieu à la résidence de travail du Patriarche, se poursuivra sur deux jours, les 5 et 6 octobre.
Sont membres permanents du Saint Synode le métropolite Vladimir de Kiev et de toute l’Ukraine, le métropolite Vladimir de Saint-Pétersbourg et de Ladoga, le métropolite Philarète de Minsk et de Sloutsk, exarque patriacal en Biélorussie, le métropolite Juvénal de Kroutitsy et Kolomna, le métropolite Vladimir de Kichinev et de toute la Moldavie, le métropolite Barsanuphe de Saransk et de Mordovie, chancelier du Patriarcat de Moscou, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou.
Sont membres permanents du Saint Synode le métropolite Vladimir de Kiev et de toute l’Ukraine, le métropolite Vladimir de Saint-Pétersbourg et de Ladoga, le métropolite Philarète de Minsk et de Sloutsk, exarque patriacal en Biélorussie, le métropolite Juvénal de Kroutitsy et Kolomna, le métropolite Vladimir de Kichinev et de toute la Moldavie, le métropolite Barsanuphe de Saransk et de Mordovie, chancelier du Patriarcat de Moscou, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou.
Sont invités aux séances de la session d’hiver (septembre 2011 – février 2012) le métropolite Onuphre de Tchernovtsy et de Bucovine, l’archevêque Eleuthère de Tchimkent et d’Akmolinsk, l’archevêque Pantéléimon d’Orel et de Livensk, l’archevêque Ignace de Khabarovsk et de Priamourié, l’évêque Théophilacte de Piatigorsk et de Tcherkesk.
Avant la séance, le Patriarche Cyrille s’est adressé aux membres du Synode et aux représentants accrédités des médias pour un bref discours d’accueil :
« Je salue tous les membres permanents et temporaires du Saint Synode, présents à cette première séance de la session d’hiver. L’ordre du jour est très chargé. C’est pourquoi nous devrons travailler durant deux jours et prendre une série d’importantes décisions concernant l’organisation de la vie des diocèses et l’élection de nouveaux archipasteurs. Nous entendrons également des communications relatant le travail effectué dans le domaine des relations ecclésiastiques extérieures et approuverons différents documents fondateurs, qui guideront notre Église dans les années à venir, y compris concernant l’organisation de la vie des diocèses et des paroisses. »
SUITE Mospat
Avant la séance, le Patriarche Cyrille s’est adressé aux membres du Synode et aux représentants accrédités des médias pour un bref discours d’accueil :
« Je salue tous les membres permanents et temporaires du Saint Synode, présents à cette première séance de la session d’hiver. L’ordre du jour est très chargé. C’est pourquoi nous devrons travailler durant deux jours et prendre une série d’importantes décisions concernant l’organisation de la vie des diocèses et l’élection de nouveaux archipasteurs. Nous entendrons également des communications relatant le travail effectué dans le domaine des relations ecclésiastiques extérieures et approuverons différents documents fondateurs, qui guideront notre Église dans les années à venir, y compris concernant l’organisation de la vie des diocèses et des paroisses. »
SUITE Mospat
L'Institut d'études supérieures en théologie orthodoxe du Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique à Chambésy-Genève, fondé en 1996 et collaborant avec les Facultés de théologie des Universités de Genève et de Fribourg, a entamé sa 15e année universitaire.Jusqu'à ce jour, l'Institut, dispensant un programme de Master, a délivré conjointement avec ces deux établissements universitaire 74 certificats de spécialisation en théologie orthodoxe.
L'Institut a accueilli cette année 8 nouveaux étudiants provenant du Patriarcat œcuménique, du Patriarcat de Jérusalem et des Eglises de Russie, de Serbie, de Roumanie et de Grèce. Par ailleurs, 10 candidats doivent soutenir leur travail scientifique en vue de l'obtention de leur certificat
L'Institut a accueilli cette année 8 nouveaux étudiants provenant du Patriarcat œcuménique, du Patriarcat de Jérusalem et des Eglises de Russie, de Serbie, de Roumanie et de Grèce. Par ailleurs, 10 candidats doivent soutenir leur travail scientifique en vue de l'obtention de leur certificat
Le 15 octobre prochain, à 10h00, aura lieu le Dies Academicus de l'Institut, au cours duquel seront présentés les Mélanges offerts à Son Eminence le Métropolite Athanase de Chalcédoine et seront remis les diplômes aux lauréats de cette année.
La police militaire égyptienne a établi un périmètre de sécurité aux abords du siège de la télévision publique du Caire pour empêcher des manifestants chrétiens coptes de pénétrer à l'intérieur de l'établissement, rapporte le site internet Al-Ahram. Les manifestations des Coptes ont été provoquées par un conflit autour de la construction d'une église chrétienne dans un village. Des musulmans, s'opposant à l'édification, ont volé plusieurs objets de culte de l'ancienne église. Treize personnes impliquées dans le cambriolage ont été interpellées par la police.
Plusieurs manifestations réclamant la défense des droits des Coptes ont eu lieu dans les grandes villes du sud du pays ainsi qu'au Caire. Mardi, les protestataires ont attaqué une voiture policière, ont agressé un soldat et ont jeté des pierres contre des blindés. Ils ont également bloqué la circulation sur un quai et un pont....SUITE RIA-novosti
Une église copte incendiée en Égypte
Des centaines de coptes ont manifesté ce soir au Caire pour protester contre l'incendie d'une église à Assouan (sud) et réclamer le limogeage du gouverneur de cette ville, selon la télévision égyptienne. Une église avait été incendiée vendredi soir dans le gouvernorat d'Assouan, après des déclarations du gouverneur Mostafa el-Sayyed selon lesquelles l'édifice a été construit sans obtenir l'approbation des autorités, a indiqué la télévision publique.
Ces déclarations auraient provoqué la colère de jeunes musulmans qui ont incendié l'église, a ajouté la télévision. Les manifestants coptes qui se sont rassemblés devant la bâtiment de la télévision ont aussi réclamé la libération du blogueur copte Michael Nabil, condamné à trois ans de prison ferme en avril par un tribunal militaire pour avoir "insulté" l'armée sur son blog.
Michael Nabil, 26 ans, a fait appel devant un tribunal militaire de deuxième instance et son procès a été reporté mardi au 11 octobre. Amnesty international a appelé mardi à nouveau les autorités égyptiennes à libérer Michael Nabil, qui a entamé le 23 août une grève de la faim pour protester contre sa peine....Suite Le Figaro - Flash Actu
Une église copte incendiée en Égypte
Des centaines de coptes ont manifesté ce soir au Caire pour protester contre l'incendie d'une église à Assouan (sud) et réclamer le limogeage du gouverneur de cette ville, selon la télévision égyptienne. Une église avait été incendiée vendredi soir dans le gouvernorat d'Assouan, après des déclarations du gouverneur Mostafa el-Sayyed selon lesquelles l'édifice a été construit sans obtenir l'approbation des autorités, a indiqué la télévision publique.
Ces déclarations auraient provoqué la colère de jeunes musulmans qui ont incendié l'église, a ajouté la télévision. Les manifestants coptes qui se sont rassemblés devant la bâtiment de la télévision ont aussi réclamé la libération du blogueur copte Michael Nabil, condamné à trois ans de prison ferme en avril par un tribunal militaire pour avoir "insulté" l'armée sur son blog.
Michael Nabil, 26 ans, a fait appel devant un tribunal militaire de deuxième instance et son procès a été reporté mardi au 11 octobre. Amnesty international a appelé mardi à nouveau les autorités égyptiennes à libérer Michael Nabil, qui a entamé le 23 août une grève de la faim pour protester contre sa peine....Suite Le Figaro - Flash Actu
Vladimir GOLOVANOW
Nous avions présenté le début de la restructuration territoriale de l'Eglise russe qui a vu la déconcentration des "diocèses géants" en Russie (Ekaterinbourg, Tumen et Krasnoïarsk) et la réorganisation des diocèses d'Asie-Centrale (1)
L’higoumène Sabba (Toutounov) explique les objectifs dans une interview à la revue « Neskoutchny Sad » dont je résume l'essentiel. (2)
La taille des diocèses: idéalement, un diocèse ne devrait pas dépasser la centaine de paroisses pour que l'évêque diocésain puisse régulièrement visiter chacune d'elle; en comptant 50-60 visites par an, chaque paroisse est ainsi visitée tous les deux ans. Ce thème avait été soulevé durant le Concile de 1917-18 mais n'avait pas été réglé par manque de temps. Le processus actuel a débuté en Ukraine il y a quelques années et on y compte maintenant 2 ou 3 diocèses dans chaque région administrative (oblast).
Nous avions présenté le début de la restructuration territoriale de l'Eglise russe qui a vu la déconcentration des "diocèses géants" en Russie (Ekaterinbourg, Tumen et Krasnoïarsk) et la réorganisation des diocèses d'Asie-Centrale (1)
L’higoumène Sabba (Toutounov) explique les objectifs dans une interview à la revue « Neskoutchny Sad » dont je résume l'essentiel. (2)
La taille des diocèses: idéalement, un diocèse ne devrait pas dépasser la centaine de paroisses pour que l'évêque diocésain puisse régulièrement visiter chacune d'elle; en comptant 50-60 visites par an, chaque paroisse est ainsi visitée tous les deux ans. Ce thème avait été soulevé durant le Concile de 1917-18 mais n'avait pas été réglé par manque de temps. Le processus actuel a débuté en Ukraine il y a quelques années et on y compte maintenant 2 ou 3 diocèses dans chaque région administrative (oblast).
La coopération entre diocèses et le statut des évêques: c'est la Commission interconciliaire (3) qui est chargée d'élaborer des structures de coopération entre les diocèses d'une même région car il faut tenir compte de la centralisation des pouvoirs administratifs dans les centres régionaux et ne pas créer de disparités entre les évêques sur ce plan (on craint que les évêques éloignés des centres régionaux se trouvent défavorisés). Il faut en particulier veiller à ce que les séminaires, situés actuellement dans les centres régionaux, continuent à pourvoir aux besoins des prêtres de toute la région et, plus généralement, à une bonne coordination de tout ce qui concerne les questions d'enseignement, l'approche sociale… tout ce qui nécessite un soutien du pouvoir central. Il faudra bien entendu créer des services diocésains dans les nouveaux diocèses, mais ils seront moins importants eu égard à la taille plus petite des diocèses car l'objectif de la réorganisation est bien de rapprocher les structures diocésaines des paroisses.
Les métropoles qui ont été crées au Kazakhstan et en Asie-Centrale sont différentes des "régions ecclésiales" prévues par le Concile de 1917-18 car elles disposent de leur propre organe d'administration –saints synodes ou départements synodaux, ce qui n'était pas prévu par le Concile, dont les caractéristiques doivent aussi être précisées par la Commission interconciliaire. De ce fait aussi ce type de structure se justifie dans le cas de différents états souverains, mais non à l'intérieur d'un même pays.
(1) La restructuration de l'Eglise russe
(2) Игумен Савва (Тутунов): образование новых епархий будет продолжаться
(3) La Commission interconciliaire s'est réunie à Moscou
Les métropoles qui ont été crées au Kazakhstan et en Asie-Centrale sont différentes des "régions ecclésiales" prévues par le Concile de 1917-18 car elles disposent de leur propre organe d'administration –saints synodes ou départements synodaux, ce qui n'était pas prévu par le Concile, dont les caractéristiques doivent aussi être précisées par la Commission interconciliaire. De ce fait aussi ce type de structure se justifie dans le cas de différents états souverains, mais non à l'intérieur d'un même pays.
(1) La restructuration de l'Eglise russe
(2) Игумен Савва (Тутунов): образование новых епархий будет продолжаться
(3) La Commission interconciliaire s'est réunie à Moscou
The Holy Synod of Bishops of the Orthodox Church in America will meet at Saint Sergius of Radonezh Chapel at the Chancery here Tuesday-Thursday, October 4-6, 2011. According to the official agenda released by Chancery officials on Monday, after His Beatitude, Metropolitan Jonah, offers the opening prayer, the election of Archimandrite Alexander [Golitzin] as Bishop of the OCA’s Bulgarian Diocese will be held. Father Alexander was nominated by delegates to the diocese’s Congress/Sobor in June 2011. His name was then submitted to the Holy Synod for canonical election.
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Священный Синод епископов Православной Церкви в Америке соберется в часовне преподобного Сергия Радонежского (в Национальной Канцелярии, Нью-Йорк) со вторника по четверг, 4-6 октября 2011 года, сообщает OCA News.
Согласно официальной повестке дня, после совершения молебна Блаженнейшим Митрополитом Ионой, состоятся выборы архимандрита Александра (Голицына) во епископа епархии Болгарской Православной Церкви в Америке. Отец Александр был выдвинут делегатом на Конгресс епархии на Соборе в июне 2011 года. Его имя было представлено Священному Синоду для канонических выборов. Далее ПРАВМИР
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"PO" :OCA et EHF: Un pas concret vers l'organisation de la diaspora
Reconfiguration inachevée de l'Eglise russe dans l'émigration
Marie Genko: Réflexion sur le passé et l’avenir de l’OCA
Une visite non officielle du métropolite Jonas (OCA) en Russie
Le dialogue entre le patriarcat de Moscou et l’OCA
Согласно официальной повестке дня, после совершения молебна Блаженнейшим Митрополитом Ионой, состоятся выборы архимандрита Александра (Голицына) во епископа епархии Болгарской Православной Церкви в Америке. Отец Александр был выдвинут делегатом на Конгресс епархии на Соборе в июне 2011 года. Его имя было представлено Священному Синоду для канонических выборов. Далее ПРАВМИР
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Le 4 octobre 2011, au Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, s’est déroulée la première réunion du Conseil de rédaction du Journal du Patriarcat de Moscou.
Le Conseil de rédaction a été créé à l’initiative du Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie. Il réunit le métropolite Hilarion de Volokolamsk (président), l’archevêque Marc d’Egorievsk, responsable des Établissements du Patriarcat de Moscou à l’étranger, l’évêque Mercure de Rostov et de Novotcherkas, président du Département synodal de l’enseignement religieux et de la catéchèse, l’évêque Pantéléïmon de Smolensk et de Viazma, président du Département synodal pour le ministère caritatif et social, l’archiprêtre Vsevolod Tchapline, président du Département pour les rapports avec la société civile, l’archiprêtre Dimitri Smirnov, président du Département pour les rapports avec l’armée, l’archiprêtre Vladimir Siloviev, rédacteur en chef des Éditions du Patriarcat de Moscou, l’archimandrite Tikhon (Chevkounov), secrétaire du Conseil patriarcal pour la culture, Vladimir Legoïda, président du Département de communication et Serge Tchapnine, directeur de la publication du Journal du Patriarcat de Moscou et du journal Le messager de l’Église.
Le Conseil de rédaction a été créé à l’initiative du Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie. Il réunit le métropolite Hilarion de Volokolamsk (président), l’archevêque Marc d’Egorievsk, responsable des Établissements du Patriarcat de Moscou à l’étranger, l’évêque Mercure de Rostov et de Novotcherkas, président du Département synodal de l’enseignement religieux et de la catéchèse, l’évêque Pantéléïmon de Smolensk et de Viazma, président du Département synodal pour le ministère caritatif et social, l’archiprêtre Vsevolod Tchapline, président du Département pour les rapports avec la société civile, l’archiprêtre Dimitri Smirnov, président du Département pour les rapports avec l’armée, l’archiprêtre Vladimir Siloviev, rédacteur en chef des Éditions du Patriarcat de Moscou, l’archimandrite Tikhon (Chevkounov), secrétaire du Conseil patriarcal pour la culture, Vladimir Legoïda, président du Département de communication et Serge Tchapnine, directeur de la publication du Journal du Patriarcat de Moscou et du journal Le messager de l’Église.
Ouvrant la séance, le métropolite Hilarion a rappelé que le Journal du Patriarcat de Moscou avait été fondé en 1931, à une époque où l’Église se trouvait dans une position extrêmement difficile.
« Il a continué à paraître durant toute l’époque soviétique et restait alors pratiquement la seule source d’information sur la vie de notre Église dans toute sa diversité. Malgré la sévérité de la censure, le journal vivait pleinement sa vie, il était attendu et lu, richement illustré et donnait un tableau tout à fait adéquat de ce qui se passait dans toute l’Église orthodoxe russe, y compris à l’étranger. Le journal était lu de la première à la dernière page. Les fidèles l’attendaient, chaque numéro était un évènement. »
« Si le journal a joué ce rôle à l’époque, a poursuivi le métropolite, c’est en grande partie grâce aux mérites de ses rédacteurs en chef, le patriarche Serge, le métropolite Nicolas (Iarouchevitch) et le métropolite Pitirim de Volokolamsk qui a donné plusieurs décennies de sa vie au Département d’édition du Patriacat de Moscou et au journal. Aujourd’hui, l’optique du journal a partiellement changé, sa tâche s’est en partie rétrécie, il a changé, mais l’essentiel est que le Journal du Patriarcat de Moscou conserve son statut d’organe officiel de l’Église orthodoxe russe. »
Serge Tchapnine, rédacteur de la publication du Journal du Patriarcat de Moscou, a décrit pour les membres du Conseil de rédaction la situation actuelle du journal, ses difficultés et ses perspectives.
Un débat a suivi, au cours duquel les membres du Conseil de rédaction ont échangé leurs opinions sur l’état actuel du journal, sur les perspectives de son développement dans la société contemporaine et sur les possibles solutions aux problèmes posés. Concluant la discussion, le métropolite Hilarion a défini plusieurs tâches concrètes, soulignant que « le Comité de rédaction avait été créé afin d’assurer la parution régulière du journal, d’en améliorer la qualité et de lui rendre la dimension panecclésiale qui avait été la sienne durant plusieurs décennies ».
MOSPAT
« Il a continué à paraître durant toute l’époque soviétique et restait alors pratiquement la seule source d’information sur la vie de notre Église dans toute sa diversité. Malgré la sévérité de la censure, le journal vivait pleinement sa vie, il était attendu et lu, richement illustré et donnait un tableau tout à fait adéquat de ce qui se passait dans toute l’Église orthodoxe russe, y compris à l’étranger. Le journal était lu de la première à la dernière page. Les fidèles l’attendaient, chaque numéro était un évènement. »
« Si le journal a joué ce rôle à l’époque, a poursuivi le métropolite, c’est en grande partie grâce aux mérites de ses rédacteurs en chef, le patriarche Serge, le métropolite Nicolas (Iarouchevitch) et le métropolite Pitirim de Volokolamsk qui a donné plusieurs décennies de sa vie au Département d’édition du Patriacat de Moscou et au journal. Aujourd’hui, l’optique du journal a partiellement changé, sa tâche s’est en partie rétrécie, il a changé, mais l’essentiel est que le Journal du Patriarcat de Moscou conserve son statut d’organe officiel de l’Église orthodoxe russe. »
Serge Tchapnine, rédacteur de la publication du Journal du Patriarcat de Moscou, a décrit pour les membres du Conseil de rédaction la situation actuelle du journal, ses difficultés et ses perspectives.
Un débat a suivi, au cours duquel les membres du Conseil de rédaction ont échangé leurs opinions sur l’état actuel du journal, sur les perspectives de son développement dans la société contemporaine et sur les possibles solutions aux problèmes posés. Concluant la discussion, le métropolite Hilarion a défini plusieurs tâches concrètes, soulignant que « le Comité de rédaction avait été créé afin d’assurer la parution régulière du journal, d’en améliorer la qualité et de lui rendre la dimension panecclésiale qui avait été la sienne durant plusieurs décennies ».
MOSPAT
Journée organisée par la « Fraternité orthodoxe - Tous les Saints de Belgique »
Samedi 15 octobre 2011 à 9h
Journée ouverte à tous
Lieu : Fraternité du Bon Pasteur – rue au Bois 365 – B-1150 Bruxelles (Woluwe saint Pierre)
9 H 00 : Accueil
9H15 : « Le Martyre dans l’Eglise » par le père Pius Pauwelijn de la paroisse orthodoxe saint Amand à Courtrai.
10h45 : « La canonisation des Saints dans l'Eglise orthodoxe » par le père Serge Model - prêtre orthodoxe en la paroisse saint Nicolas à Bruxelles et secrétaire de l'Archevêché orthodoxe russe de Bruxelles et de Belgique
11h45 : Temps de prière.
12H30 : Repas et temps de rencontre.
Samedi 15 octobre 2011 à 9h
Journée ouverte à tous
Lieu : Fraternité du Bon Pasteur – rue au Bois 365 – B-1150 Bruxelles (Woluwe saint Pierre)
9 H 00 : Accueil
9H15 : « Le Martyre dans l’Eglise » par le père Pius Pauwelijn de la paroisse orthodoxe saint Amand à Courtrai.
10h45 : « La canonisation des Saints dans l'Eglise orthodoxe » par le père Serge Model - prêtre orthodoxe en la paroisse saint Nicolas à Bruxelles et secrétaire de l'Archevêché orthodoxe russe de Bruxelles et de Belgique
11h45 : Temps de prière.
12H30 : Repas et temps de rencontre.
14h30 : « Témoins de la Lumière: l'archipel des Solovki et Butovo, Golgothas russes » par madame Anne Khoudokhormoff
16h : Questions-réponses et synthèse.
Inscription avant le 10 octobre 2011 : Fraternité Orthodoxe - 66, avenue Charles Thielemans -1150 Bruxelles - Tél : 02/7627270 - Email : secretariat@diakonia.be - Site : http://www.diakonia.be
Participation aux frais (Repas, collations comprises): 20,00 Euros.
Compte Fraternité Orthodoxe : BE 87 0682 1729 6494 - BIC : GKCCBEBB
16h : Questions-réponses et synthèse.
Inscription avant le 10 octobre 2011 : Fraternité Orthodoxe - 66, avenue Charles Thielemans -1150 Bruxelles - Tél : 02/7627270 - Email : secretariat@diakonia.be - Site : http://www.diakonia.be
Participation aux frais (Repas, collations comprises): 20,00 Euros.
Compte Fraternité Orthodoxe : BE 87 0682 1729 6494 - BIC : GKCCBEBB
V.G.
Plusieurs brèves sur le site MOSPAT rendent comptes des différents entretiens du chef du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou. Elles montrent que les relations entre les deux Eglises s'approfondissent et embrassent un champ très large:
- L'entretien avec le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, les interlocuteurs ont discuté des perspectives de coopération entre l’Église catholique romaine et l’Église orthodoxe russe dans le domaine de la défense des chrétiens et de la lutte contre la christianophobie. Ils ont également évoqué les résultats de la collaboration entre orthodoxes et catholiques dans le cadre de la Commission mixte pour le dialogue théologique entre l’Église orthodoxe et l’Église catholique, ainsi que les contacts dans la sphère de l’enseignement.ICI
Plusieurs brèves sur le site MOSPAT rendent comptes des différents entretiens du chef du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou. Elles montrent que les relations entre les deux Eglises s'approfondissent et embrassent un champ très large:
- L'entretien avec le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, les interlocuteurs ont discuté des perspectives de coopération entre l’Église catholique romaine et l’Église orthodoxe russe dans le domaine de la défense des chrétiens et de la lutte contre la christianophobie. Ils ont également évoqué les résultats de la collaboration entre orthodoxes et catholiques dans le cadre de la Commission mixte pour le dialogue théologique entre l’Église orthodoxe et l’Église catholique, ainsi que les contacts dans la sphère de l’enseignement.ICI
- A l’organisation internationale caritative et pacificatrice « Communauté de Sant’Egidio ». L’accent a été particulièrement mis sur l’importance d’initiatives communes dans le domaine de la défense et de la conservation de l’héritage chrétien de l’Europe, ainsi que dans la sphère de la résistance aux manifestations de christianophobie dans différents pays du monde.L’importance de la participation de délégations de l’Église orthodoxe russe aux rencontres interreligieuses internationales organisées chaque année par la Communauté Sant’Egidio a été soulignée et les participants de la rencontre ont échangé leurs avis sur les formes possibles de développement des relations entre l’Église orthodoxe russe et la Conférence épiscopale italienne, différents diocèses italiens en particulier et la Communauté Sant’Egidio. Ils ont discuté de possibles projets communs dans le domaine de la culture et de l’enseignement.ICI
- Avec le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, le métropolite Hilarion a évoqué les évènements organisés en commun dans le cadre de l’Année de la culture russe en Italie et de la culture italienne en Russie. Les membres de la rencontre ont constaté que l’une de leurs orientations prioritaires était la collaboration dans le domaine de l’enseignement théologique et Mgr Hilarion a parlé de l’état actuel et des projets de développement de l’École doctorale Saints-Cyrille-et-Méthode de l’Église orthodoxe russe à la demande du cardinal Ravasi, le métropolite. ICI
- Enfin lors de la réception du métropolite par le pape Benoît XVI à Castel Gandolfo, résidence d’été des pontifes romains, les interlocuteurs ont abordé un vaste ensemble de questions concernant les relations bilatérales entre l’Église catholique romaine et le Patriarcat de Moscou. ICI
- Avec le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, le métropolite Hilarion a évoqué les évènements organisés en commun dans le cadre de l’Année de la culture russe en Italie et de la culture italienne en Russie. Les membres de la rencontre ont constaté que l’une de leurs orientations prioritaires était la collaboration dans le domaine de l’enseignement théologique et Mgr Hilarion a parlé de l’état actuel et des projets de développement de l’École doctorale Saints-Cyrille-et-Méthode de l’Église orthodoxe russe à la demande du cardinal Ravasi, le métropolite. ICI
- Enfin lors de la réception du métropolite par le pape Benoît XVI à Castel Gandolfo, résidence d’été des pontifes romains, les interlocuteurs ont abordé un vaste ensemble de questions concernant les relations bilatérales entre l’Église catholique romaine et le Patriarcat de Moscou. ICI
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