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53% des Français pensent qu’il ne faut pas modifier la loi de 1905 sur la laïcité
Bernard Gorce et Gauthier Vaillant
Un sondage OpinionWay pour la Licra montre des Français peu inquiets de la place occupée par les religions dans la société. La notion de laïcité serait bien inscrite dans le patrimoine français. / herreneck - stock.adobe.com
Plutôt sereins, les Français. Un sondage réalisé par l’institut Opinionway pour la Licra (1) montre que, pour deux tiers d’entre eux, les religions n’occupent pas une place grandissante dans la société.
Les manifestations contre le mariage pour tous ou les controverses sur le port du voile auraient pourtant pu laisser penser le contraire. « Les sondés ne font pas état d’une situation oppressante, et cette sérénité est globalement partagée. L’idée d’un “grand retour du religieux” ne transparaît pas », analyse Bruno Jeanbart, directeur général adjoint d’OpinionWay.
Bernard Gorce et Gauthier Vaillant
Un sondage OpinionWay pour la Licra montre des Français peu inquiets de la place occupée par les religions dans la société. La notion de laïcité serait bien inscrite dans le patrimoine français. / herreneck - stock.adobe.com
Plutôt sereins, les Français. Un sondage réalisé par l’institut Opinionway pour la Licra (1) montre que, pour deux tiers d’entre eux, les religions n’occupent pas une place grandissante dans la société.
Les manifestations contre le mariage pour tous ou les controverses sur le port du voile auraient pourtant pu laisser penser le contraire. « Les sondés ne font pas état d’une situation oppressante, et cette sérénité est globalement partagée. L’idée d’un “grand retour du religieux” ne transparaît pas », analyse Bruno Jeanbart, directeur général adjoint d’OpinionWay.
On en parle beaucoup plus qu’il y a quelques années
En revanche, parmi ceux qui estiment que la place des religions va croissant dans la société, l’inquiétude domine : ils sont 62 % à considérer que c’est une « mauvaise chose », avec un pic chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon (81 %). « Il y a bien une affirmation identitaire dans certaines poches de la population, mais il y a aussi une stratégie des religions pour se rendre plus visibles, qui fait que l’on en parle beaucoup plus qu’il y a quelques années, tempère Philippe Portier, sociologue des religions. Mais dans l’ensemble de la société, la sécularisation se poursuit, et l’affirmation des appartenances religieuses régresse. »
Interrogés sur la laïcité, les Français pensent majoritairement (57 %) que celle-ci n’est pas suffisamment défendue. Mais plus qu’une inquiétude, « cela exprime un attachement extrêmement fort à ce principe, estime Bruno Jeanbart. La laïcité est bien inscrite dans le patrimoine français, avec toutefois un écart de 20 points entre pratiquants et non-pratiquants ».
Un consensus fort sur le principe
Il y a donc un consensus fort sur ce principe mais aussi une approche assez réaliste. Ainsi, la plupart des personnes interrogées pensent qu’il ne faut pas toucher à la loi de 1905 et que les pouvoirs publics ont un rôle à jouer pour favoriser le dialogue interreligieux.
Le projet du ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, de créer une instance de dialogue entre les cultes rencontre l’assentiment d’une majorité des sondés : 51 % estiment qu’il s’agit d’une « bonne initiative », et 64 % la jugent « compatible avec la laïcité ». Alors même que cette proposition a provoqué des réactions négatives dans certains milieux laïques, notamment chez les francs-maçons du Grand Orient de France. « Les Français n’ont pas une conception doctrinale, mais pragmatique de la laïcité », en déduit Bruno Jeanbart.
Enfin, dans l’ensemble du sondage, les plus jeunes (moins de 35 ans) se distinguent clairement par une plus grande ouverture aux religions. Bien que ces opinions restent minoritaires, ils sont plus nombreux que leurs aînés à exprimer des réserves quant au fait de caricaturer les religions, et sont moins hostiles aux demandes des religions dans les institutions. SUITE
En revanche, parmi ceux qui estiment que la place des religions va croissant dans la société, l’inquiétude domine : ils sont 62 % à considérer que c’est une « mauvaise chose », avec un pic chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon (81 %). « Il y a bien une affirmation identitaire dans certaines poches de la population, mais il y a aussi une stratégie des religions pour se rendre plus visibles, qui fait que l’on en parle beaucoup plus qu’il y a quelques années, tempère Philippe Portier, sociologue des religions. Mais dans l’ensemble de la société, la sécularisation se poursuit, et l’affirmation des appartenances religieuses régresse. »
Interrogés sur la laïcité, les Français pensent majoritairement (57 %) que celle-ci n’est pas suffisamment défendue. Mais plus qu’une inquiétude, « cela exprime un attachement extrêmement fort à ce principe, estime Bruno Jeanbart. La laïcité est bien inscrite dans le patrimoine français, avec toutefois un écart de 20 points entre pratiquants et non-pratiquants ».
Un consensus fort sur le principe
Il y a donc un consensus fort sur ce principe mais aussi une approche assez réaliste. Ainsi, la plupart des personnes interrogées pensent qu’il ne faut pas toucher à la loi de 1905 et que les pouvoirs publics ont un rôle à jouer pour favoriser le dialogue interreligieux.
Le projet du ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, de créer une instance de dialogue entre les cultes rencontre l’assentiment d’une majorité des sondés : 51 % estiment qu’il s’agit d’une « bonne initiative », et 64 % la jugent « compatible avec la laïcité ». Alors même que cette proposition a provoqué des réactions négatives dans certains milieux laïques, notamment chez les francs-maçons du Grand Orient de France. « Les Français n’ont pas une conception doctrinale, mais pragmatique de la laïcité », en déduit Bruno Jeanbart.
Enfin, dans l’ensemble du sondage, les plus jeunes (moins de 35 ans) se distinguent clairement par une plus grande ouverture aux religions. Bien que ces opinions restent minoritaires, ils sont plus nombreux que leurs aînés à exprimer des réserves quant au fait de caricaturer les religions, et sont moins hostiles aux demandes des religions dans les institutions. SUITE
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 12 Octobre 2017 à 22:43
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"Le Centre culturel et spirituel russe" présentera à l'occasion du 30- ème anniversaire du rappel à Dieu de Léonide Ouspensky une grande exposition de ses œuvres. Entrée visiteurs 1 quai Branly.
Léonide Alexandrovitch Ouspensky est né le 8 août 1902 à Golaya Snova (aujourd'hui Golosnovka) dans la partie Nord du gouvernement de Voronej, à soixante-dix kilomètres de la ville de Zadonsk en Russie. On lui donna le nom d'un saint commémoré en Russie le jour de sa naissance. Son père appartenait à la petite noblesse provinciale ; sa mère, née Koutouzov, était d’une famille paysanne.
Léonide Alexandrovitch Ouspensky est né le 8 août 1902 à Golaya Snova (aujourd'hui Golosnovka) dans la partie Nord du gouvernement de Voronej, à soixante-dix kilomètres de la ville de Zadonsk en Russie. On lui donna le nom d'un saint commémoré en Russie le jour de sa naissance. Son père appartenait à la petite noblesse provinciale ; sa mère, née Koutouzov, était d’une famille paysanne.
Il fit ses études secondaires à Zadonsk jusqu’en 1917. À partir de 1918 il combattit dans l’Armée rouge, avant d’être fait prisonnier en 1920, et d’être évacué par l’Armée blanche de Sébastopol à Gallipoli puis d’être envoyé en Bulgarie, où il fit divers travaux dont celui de mineur, jusqu’en 1926. Suivant des recruteurs français, il signa un contrat avec les usines Schneider du Creusot et arriva en France en 1926. Victime d’un accident en travaillant dans les hauts-fourneaux, il se rendit à Paris où il trouva du travail dans une usine qui fabriquait des pièces de bicyclettes.
En 1929, il suivit parallèlement les cours de l’Académie de peinture qui venait d’être fondée par Tatiana Lvovna Soukhotina, fille de Léon Tolstoï, et où enseignaient des peintres renommés, comme Nicolas Millioti et Constantin Somov. Il y fit la rencontre de Georges Ivanovitch Kroug (le futur moine et célèbre iconographe Grégoire), avec lequel il allait se lier d’amitié jusqu’à la mort de ce dernier.
Avec lui, ils décida d’abandonner la peinture profane pour se consacrer entièrement à l’iconographie, qu’ils avaient découverte ensemble. G. Kroug connaissait déjà un peu la technique ; L. Ouspensky prit quelques leçons chez l’iconographe vieux-croyant Fedorov, mais se forma aussi en regardant les belles icônes anciennes que l’on trouvait alors en abondance chez les antiquaires parisiens. Comme G. Kroug, il adhéra vers la fin des années trente à la Confrérie Saint-Photius, qui était fortement attachée à la tradition (en opposition à Serge Boulgakov et à ses disciples de l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge) mais militait en même temps pour implantation de l’Orthodoxie en France par l’utilisation du français comme langue liturgique. Il s’y lia particulièrement avec Vladimir Lossky, Maxime Kovalevsky et son frère Eugraph Kovalevsky.
Lorsque vint l’Occupation, les autorités allemandes mobilisèrent L. Ouspensky pour travailler en Allemagne dans l’industrie de guerre. Il déserta et dut mener une vie clandestine, ce qui lui donna la possibilité de se consacrer entièrement à la peinture et à la restauration d’icônes, ainsi qu’à la sculpture sur bois et sur pierre et à l’art du métal repoussé dans le style iconographique.
En 1942, il épousa Lydia Alexandrovna Miagkov, qui allait être désormais pour lui un fidèle soutien, collaborant en particulier à la rédaction de ses écrits.
En 1929, il suivit parallèlement les cours de l’Académie de peinture qui venait d’être fondée par Tatiana Lvovna Soukhotina, fille de Léon Tolstoï, et où enseignaient des peintres renommés, comme Nicolas Millioti et Constantin Somov. Il y fit la rencontre de Georges Ivanovitch Kroug (le futur moine et célèbre iconographe Grégoire), avec lequel il allait se lier d’amitié jusqu’à la mort de ce dernier.
Avec lui, ils décida d’abandonner la peinture profane pour se consacrer entièrement à l’iconographie, qu’ils avaient découverte ensemble. G. Kroug connaissait déjà un peu la technique ; L. Ouspensky prit quelques leçons chez l’iconographe vieux-croyant Fedorov, mais se forma aussi en regardant les belles icônes anciennes que l’on trouvait alors en abondance chez les antiquaires parisiens. Comme G. Kroug, il adhéra vers la fin des années trente à la Confrérie Saint-Photius, qui était fortement attachée à la tradition (en opposition à Serge Boulgakov et à ses disciples de l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge) mais militait en même temps pour implantation de l’Orthodoxie en France par l’utilisation du français comme langue liturgique. Il s’y lia particulièrement avec Vladimir Lossky, Maxime Kovalevsky et son frère Eugraph Kovalevsky.
Lorsque vint l’Occupation, les autorités allemandes mobilisèrent L. Ouspensky pour travailler en Allemagne dans l’industrie de guerre. Il déserta et dut mener une vie clandestine, ce qui lui donna la possibilité de se consacrer entièrement à la peinture et à la restauration d’icônes, ainsi qu’à la sculpture sur bois et sur pierre et à l’art du métal repoussé dans le style iconographique.
En 1942, il épousa Lydia Alexandrovna Miagkov, qui allait être désormais pour lui un fidèle soutien, collaborant en particulier à la rédaction de ses écrits.
À la Libération, la Confrérie Saint-Photius, dont les membres étaient restés fidèles au Patriarcat de Moscou après qu’un certain nombre de paroisses d’Europe occidentale s’en fussent séparées en 1931, créa à Paris l’Institut Saint-Denys, où l’enseignement était dispensé en français. Le recteur et le professeur de théologie dogmatique en était Vladimir Lossky ; le cours d’iconographie fut confié à L. Ouspensky. Après la rupture qui se produisit au sein de la Confrérie par la faute d’Eugraph Kovalevsky, Vladimir Lossky et Léonide Ouspensky transférèrent, en 1954, leurs cours au 26 rue Péclet, où se trouvait le siège de l’exarchat du patriarche russe en Europe occidentale et l'église cathédrale des Trois Saints Hiérarques. SUITE
Mgr Paolo Pezzi, ordinaire de l'archidiocèse de la Mère de Dieu à Moscou et président de la conférence des évêques catholiques de Russie*, admet qu'il se sent russe et déclare que les relations des catholiques russes avec le Patriarcat de Moscou vont « de mieux en mieux. »
« Et ce n'est pas uniquement "pour la galerie"; il y a un processus naturel de convergence dans le témoignage de l'amour du Christ. Et je pense que c'est la voie la plus normale et la plus juste. Nous sommes aussi de très bons amis et avec les représentants des autres confessions et religions. Ce dialogue est absolument nécessaire justement pour construire une identité sociétale juste, une société de gens qui s'acceptent mutuellement et ne se considèrent pas comme des ennemis ", a déclaré le métropolite dans un entretien avec le journal Novy Kaliningrad.
Paolo Pezzi est né en Italie, mais il a longtemps vécu en Russie et a reçu la nationalité russe il y a six ans. "Je reste Italien, bien sûr, c'est incontestable, mais je me sens russe et je suis très reconnaissant pour cette reconnaissance, pour cette citoyenneté que j'ai pu obtenir ", dit -il en répondant à une question du journal.
« Et ce n'est pas uniquement "pour la galerie"; il y a un processus naturel de convergence dans le témoignage de l'amour du Christ. Et je pense que c'est la voie la plus normale et la plus juste. Nous sommes aussi de très bons amis et avec les représentants des autres confessions et religions. Ce dialogue est absolument nécessaire justement pour construire une identité sociétale juste, une société de gens qui s'acceptent mutuellement et ne se considèrent pas comme des ennemis ", a déclaré le métropolite dans un entretien avec le journal Novy Kaliningrad.
Paolo Pezzi est né en Italie, mais il a longtemps vécu en Russie et a reçu la nationalité russe il y a six ans. "Je reste Italien, bien sûr, c'est incontestable, mais je me sens russe et je suis très reconnaissant pour cette reconnaissance, pour cette citoyenneté que j'ai pu obtenir ", dit -il en répondant à une question du journal.
Paolo Pezzi s'est aussi prononcé pour la conservation des principes d'un Etat laïc en Russie: «Tous les États doivent être laïques; Nous avons déjà constaté dans le passé qu'un état religieux peut faire du tort aussi bien à la religion qu'aux citoyens; la religion ne devrait jamais être quelque chose d'obligatoire, mais quelque chose que les gens choisissent librement pour eux. Je pense que ce principe devrait rester pour toujours ", a-t-il déclaré.
Interfax-religion. Traduction V. Golovanow
* Note du traducteur: l'Église catholique de rite latin en Russie compte quatre diocèses : Archidiocèse de la Mère de Dieu de Moscou. ... Diocèse Saint-Joseph d'Irkoutsk. Diocèse de la Transfiguration de Novossibirsk, dont l'évêque est également l'ordinaire des gréco-catholiques ukrainiens (ou Ruthènes uniates) de la Fédération de Russie (https://fr.wikipedia.org/wiki/Catholicisme_en_Russie ).
Interfax-religion. Traduction V. Golovanow
* Note du traducteur: l'Église catholique de rite latin en Russie compte quatre diocèses : Archidiocèse de la Mère de Dieu de Moscou. ... Diocèse Saint-Joseph d'Irkoutsk. Diocèse de la Transfiguration de Novossibirsk, dont l'évêque est également l'ordinaire des gréco-catholiques ukrainiens (ou Ruthènes uniates) de la Fédération de Russie (https://fr.wikipedia.org/wiki/Catholicisme_en_Russie ).
Chers amis,
Appel urgent au secours des enfants orphelins et handicapés lancé par l’ACER-RUSSIE et Lina Saltykova responsable de l’association « Miloserdie detiam » créée à Moscou à l’initiative de la paroisse des Saint-Côme et Damien et du père Alexandre Men.
« Cet automne, plus que jamais, nous avons besoin de vous, de votre générosité.
Dans notre centre de soins et d’accueil auprès de l’hôpital pédiatrique de Moscou nous accueillons et soignons près de 30 orphelins gravement handicapés, ils ont entre 5 et 18 ans. Ces enfants viennent d’orphelinats éloignés de Moscou, personne ne peut financer et couvrir les frais liés à leurs soins et à leur séjour. Nous les accueillons dans notre centre, finançons les traitements, le salaire des personnes qui les accompagnent nuit et jour. Les enfants vivent et étudient ici à leur rythme. Nous essayons de rendre leur vie heureuse malgré des traitements lourds. Les moyens manquent pour poursuivre notre œuvre. Je ne vous remercierai jamais assez, vous qui donnez une meilleure vie à ces enfants qui n’ont rien et dont personne ne se soucie. Merci d’être avec eux, d’être avec nous ! Ensemble, nous sommes plus forts Merci !»
Lina Saltykova
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Дети-сироты-инвалиды нуждаются в помощи!
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Фонд «Дети.мск.ру» разработал совместно с РДКБ Программу «Ты – не один!», в рамках которой и оказывается помощь детям-инвалидам, оставшимся без попечения родителей. Это касается не только жителей «Городка», но и многих других пациентов больницы, которым Фонд приобретает лекарства и обеспечивает индивидуальный уход с привлечением нянь. Просим вас поддержать эту Программу.
Лина Зиновьевна Салтыкова, Президент Регионального благотворительного общественного фонда помощи тяжелобольным и обездоленным детям «Дети.мск.ру»
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Александр Ельчанинов
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Père Vladimir Zelinsky
Le centenaire de la révolution d’Octobre coïncide presque jour pour jour avec celui d’un autre événement qui n’est connu aujourd’hui que des spécialistes : le grand concile de Moscou de l’Église russe qui a restauré le système patriarcal. Les deux conséquences de la révolution de Février, dite démocratique, d’une portée incomparable, ont en un certain sens un statut semblable : l’oubli un peu forcé.
Certes, on ne peut pas oublier la révolution qui a renversé l’Empire russe en changeant le visage de la planète. Pourtant, pour la Russie officielle d’aujourd’hui, très patriotique, orgueilleuse de sa force, comme pour celle qui s’oppose à elle farouchement – les nostalgiques de l’URSS mis à part –, 1917 a été une catastrophe. Mais pas pour les mêmes raisons. Pour les uns, la révolution a conduit à la destruction d’un État puissant, devenu un mythe. Pour les autres, elle a donné naissance à un monstre sanglant. Sanglant surtout pour tous les croyants, l’orthodoxie en premier lieu, vue comme complice de l’ancien régime. Il faut toujours rappeler l’ampleur du martyre qu’elle a enduré : des centaines de milliers de vies humaines, des dizaines de milliers d’églises détruites ou profanées.
Le centenaire de la révolution d’Octobre coïncide presque jour pour jour avec celui d’un autre événement qui n’est connu aujourd’hui que des spécialistes : le grand concile de Moscou de l’Église russe qui a restauré le système patriarcal. Les deux conséquences de la révolution de Février, dite démocratique, d’une portée incomparable, ont en un certain sens un statut semblable : l’oubli un peu forcé.
Certes, on ne peut pas oublier la révolution qui a renversé l’Empire russe en changeant le visage de la planète. Pourtant, pour la Russie officielle d’aujourd’hui, très patriotique, orgueilleuse de sa force, comme pour celle qui s’oppose à elle farouchement – les nostalgiques de l’URSS mis à part –, 1917 a été une catastrophe. Mais pas pour les mêmes raisons. Pour les uns, la révolution a conduit à la destruction d’un État puissant, devenu un mythe. Pour les autres, elle a donné naissance à un monstre sanglant. Sanglant surtout pour tous les croyants, l’orthodoxie en premier lieu, vue comme complice de l’ancien régime. Il faut toujours rappeler l’ampleur du martyre qu’elle a enduré : des centaines de milliers de vies humaines, des dizaines de milliers d’églises détruites ou profanées.
Aux victimes « physiques », il faut ajouter le prix moral que l’Église a dû payer pour sa survie, et l’oubli du concile de 1917. En effet, comment pouvait-on survivre au sein d’un État programmé dès le début en vue de la mort violente de toute religion ? En théorie, cette mort prévue aurait dû être naturelle, car selon la doctrine marxiste la religion devrait s’éteindre par elle-même, avec la disparition des conditions sociales qui la maintenaient en vie. Mais qui aura la patience d’attendre cette mort trop tardive si l’ennemie est déjà condamnée ? L’Église avait à faire un choix difficile et net : « s’inscrire » complètement dans cet État pour avoir un peu de sursis, ou descendre dans les catacombes.
Déchirée par un schisme interne (un fort mouvement de soi-disant « rénovateurs » soutenus par la police secrète, qui voulaient l’imposer comme l’unique forme de l’orthodoxie), l’Église traditionnelle, représentée par son chef, le métropolite Serge (déjà arrêté trois fois auparavant) a décidé de collaborer, d’accepter son esclavage à l’égard du régime pour rester en vie. Ainsi est née la fameuse déclaration de 1927, avec ses promesses de loyauté inconditionnelle de l’Église du Christ à l’égard de l’État déicide. Cette démarche se trouve aujourd’hui, quatre-vingt-dix ans plus tard, au centre de discussions ecclésiales passionnées.
Déchirée par un schisme interne (un fort mouvement de soi-disant « rénovateurs » soutenus par la police secrète, qui voulaient l’imposer comme l’unique forme de l’orthodoxie), l’Église traditionnelle, représentée par son chef, le métropolite Serge (déjà arrêté trois fois auparavant) a décidé de collaborer, d’accepter son esclavage à l’égard du régime pour rester en vie. Ainsi est née la fameuse déclaration de 1927, avec ses promesses de loyauté inconditionnelle de l’Église du Christ à l’égard de l’État déicide. Cette démarche se trouve aujourd’hui, quatre-vingt-dix ans plus tard, au centre de discussions ecclésiales passionnées.
Le choix du métropolite Serge était-il juste ?
Oui, absolument, affirme le patriarche Kirill : la déclaration a sauvé l’Église de l’élimination complète. Non, disent les opposants, ceci n’a pas empêché un renforcement de la persécution de l’Église dans les années 1930. Si Staline a changé sa politique religieuse en 1943, cela s’est passé grâce à des facteurs uniquement politiques : Hitler a donné la permission d’ouvrir des églises dans les territoires occupés, les alliés ont manifesté leur préoccupation pour le sort des croyants en URSS. Non, ce n’est pas le mensonge, mais le sang des martyrs qui a sauvé l’Église. On en a presque fini avec la révolution d’Octobre, mais on reste et on restera encore longtemps confronté à son soi-disant « héritage » ecclésial qui demeure comme un signe de contradiction.
Quatre-vingt-dix ans sont passés, tant de martyrs (mais pas tous) sont canonisés, y compris ceux qui étaient des opposants convaincus à la déclaration. Le message de celle-ci à l’époque était la dissolution politique et morale de l’Église dans l’État pour sauvegarder son espace sacramentel. La situation de nos jours est fort différente. L’État et l’Église vont main dans la main ; il y a des milliers d’églises à peine construites ou en construction ; les évêques sont les meilleurs amis des autorités locales, les prêtres donnent des bénédictions aux banques et aux missiles balistiques. Les valeurs de l’Église et de l’État s’entremêlent pour aller dans le même sens. Or, cette « identité commune », prédéterminée par l’esprit de la déclaration de 1927, au début très dure à supporter, aujourd’hui très douce à vivre, ne peut être infinie.
Un jour, l’Église russe devra prendre un virage de principe : de la déclaration de 1927 à ce concile oublié de 1917-1918 avec son choix de l’indépendance, de l’élection des évêques et des droits très élargis des conseils paroissiaux, avec son ouverture au dialogue et la dignité retrouvée de l’Église du Christ.
Suite "La Croix"
LIRE aussi : Père Vladimir Zelinsky "La religion du mensonge"
Oui, absolument, affirme le patriarche Kirill : la déclaration a sauvé l’Église de l’élimination complète. Non, disent les opposants, ceci n’a pas empêché un renforcement de la persécution de l’Église dans les années 1930. Si Staline a changé sa politique religieuse en 1943, cela s’est passé grâce à des facteurs uniquement politiques : Hitler a donné la permission d’ouvrir des églises dans les territoires occupés, les alliés ont manifesté leur préoccupation pour le sort des croyants en URSS. Non, ce n’est pas le mensonge, mais le sang des martyrs qui a sauvé l’Église. On en a presque fini avec la révolution d’Octobre, mais on reste et on restera encore longtemps confronté à son soi-disant « héritage » ecclésial qui demeure comme un signe de contradiction.
Quatre-vingt-dix ans sont passés, tant de martyrs (mais pas tous) sont canonisés, y compris ceux qui étaient des opposants convaincus à la déclaration. Le message de celle-ci à l’époque était la dissolution politique et morale de l’Église dans l’État pour sauvegarder son espace sacramentel. La situation de nos jours est fort différente. L’État et l’Église vont main dans la main ; il y a des milliers d’églises à peine construites ou en construction ; les évêques sont les meilleurs amis des autorités locales, les prêtres donnent des bénédictions aux banques et aux missiles balistiques. Les valeurs de l’Église et de l’État s’entremêlent pour aller dans le même sens. Or, cette « identité commune », prédéterminée par l’esprit de la déclaration de 1927, au début très dure à supporter, aujourd’hui très douce à vivre, ne peut être infinie.
Un jour, l’Église russe devra prendre un virage de principe : de la déclaration de 1927 à ce concile oublié de 1917-1918 avec son choix de l’indépendance, de l’élection des évêques et des droits très élargis des conseils paroissiaux, avec son ouverture au dialogue et la dignité retrouvée de l’Église du Christ.
Suite "La Croix"
LIRE aussi : Père Vladimir Zelinsky "La religion du mensonge"
A l'occasion de l'exposition "Chrétiens d'Orient, 2000 ans d'histoire" à l'Institut du Monde Arabe de Paris, Carol Saba reçoit Raphaëlle Ziadé, Responsable du Département byzantin du Petit Palais
Charles Personnaz, historien et membre du conseil scientifique de l'exposition.
Charles Personnaz, historien et membre du conseil scientifique de l'exposition.
Le métropolite Hilarion est à Rome. Le président du Département pour les relations extérieures du Patriarcat de Moscou a été reçu ce mardi midi au Vatican par le Pape François. Il a également rendu visite au Pape émérite Benoît XVI.
Une visite chaleureuse au cours de laquelle le métropolite orthodoxe est venu notamment remercier le Saint-Père et l’Eglise italienne pour le prêt des reliques de Saint-Nicolas. De mai à juillet, elles ont été exposées à Moscou et Saint-Pétersbourg. Un évènement qui a marqué les Russes, comme il le rappelle au micro de notre collègue anglaise Philippa Hitchen.
Une visite chaleureuse au cours de laquelle le métropolite orthodoxe est venu notamment remercier le Saint-Père et l’Eglise italienne pour le prêt des reliques de Saint-Nicolas. De mai à juillet, elles ont été exposées à Moscou et Saint-Pétersbourg. Un évènement qui a marqué les Russes, comme il le rappelle au micro de notre collègue anglaise Philippa Hitchen.
«Avant tout j’aimerais préciser que le transfert des reliques de Saint-Nicolas en Russie a été un évènement vraiment particulier…près de deux millions et demi de personnes sont venues vénérer les reliques et les gens ont parfois fait la queue 6, 8 ou même plus de 10 heures !
Le premier évènement qui a attiré l’attention du peuple russe a été évidement la rencontre historique entre le Pape et le Patriarche qui a eu lieu en février l’an dernier, mais le premier évènement où le peuple russe a vraiment participé a été cette exposition des reliques, car il a été retransmis en direct pendant des heures à la télévision russe. Quand le patriarche a remercié le Pape François et l’archevêque de Bari, tout le monde a pu le savoir.»
Le métropolite Hilarion a par ailleurs rappelé que le dialogue entre l'Église orthodoxe russe et l'Église catholique romaine a été lancé depuis plusieurs décennies, mais à un niveau beaucoup plus discret. Les visites à Rome du métropolite Nicodème, dans les années 1960 et 1970, s'étaient déroulées sans publicité ni médiatisation, et étaient bien sûr totalement passées sous silence par la presse soviétique, mais elles avaient contribué à un début de connaissance réciproque au temps du rideau de fer.
Le sommet entre François et Cyrille à La Havane, le 12 février 2016, a donné une visibilité inédite à ce dialogue. Toutefois, à la question de savoir si une visite du Pape à Moscou ou du Patriarche au Vatican serait envisageable dans un futur proche, Hilarion a répondu que «pour le moment, aucune des deux visites est au programme».
Par ailleurs, le métropolite Hilarion a rencontré le Pape émérite Benoît XVI pour une conversation informelle, dans sa résidence du monastère Mater Ecclesiae.
Suite RV
Le premier évènement qui a attiré l’attention du peuple russe a été évidement la rencontre historique entre le Pape et le Patriarche qui a eu lieu en février l’an dernier, mais le premier évènement où le peuple russe a vraiment participé a été cette exposition des reliques, car il a été retransmis en direct pendant des heures à la télévision russe. Quand le patriarche a remercié le Pape François et l’archevêque de Bari, tout le monde a pu le savoir.»
Le métropolite Hilarion a par ailleurs rappelé que le dialogue entre l'Église orthodoxe russe et l'Église catholique romaine a été lancé depuis plusieurs décennies, mais à un niveau beaucoup plus discret. Les visites à Rome du métropolite Nicodème, dans les années 1960 et 1970, s'étaient déroulées sans publicité ni médiatisation, et étaient bien sûr totalement passées sous silence par la presse soviétique, mais elles avaient contribué à un début de connaissance réciproque au temps du rideau de fer.
Le sommet entre François et Cyrille à La Havane, le 12 février 2016, a donné une visibilité inédite à ce dialogue. Toutefois, à la question de savoir si une visite du Pape à Moscou ou du Patriarche au Vatican serait envisageable dans un futur proche, Hilarion a répondu que «pour le moment, aucune des deux visites est au programme».
Par ailleurs, le métropolite Hilarion a rencontré le Pape émérite Benoît XVI pour une conversation informelle, dans sa résidence du monastère Mater Ecclesiae.
Suite RV
Le Centre culturel orthodoxe russe à Paris organise la projection du film documentaire « La naissance de l’icône » . Le film a été décerné par le jury au festival Radonezh. Après la projection, une rencontre est prévue avec le réalisateur du film Pavel Shilov. Entrée libre.
Pierre Gonneau, président de l'Institut d'études slaves: " J'ai le plaisir de vous annoncer que notre campagne "L'héritage de Léon Tolstoï. Accédez aux trésors de l'Institut d'études slaves" est désormais en ligne ! Celle-ci est disponible, jusqu'au 13 octobre, à l'adresse suivante Et PJ
Le diocèse de Tachkent de l'Église orthodoxe russe prépare des documents pour la canonisation de douze nouveaux martyrs qui ont souffert en Ouzbékistan de la part des bolcheviks.
"Ce sont principalement des Russes, précisément ceux qui ont subi des persécutions, des souffrances et des tourments à l'époque du pouvoir soviétique.
Certains ont même été fusillés. Nous recueillons des éléments sur leur vie, pour les présenter à la commission de l'Église orthodoxe russe en vue de leur canonisation", a déclaré jeudi (28 septembre, NdT) le métropolite de Tachkent et d'Ouzbekistan Vikenty dans une interview avec le correspondant d'"Interfax-Religion", à la veille de la visite du Patriarche Cyrille à cette république.
"Ce sont principalement des Russes, précisément ceux qui ont subi des persécutions, des souffrances et des tourments à l'époque du pouvoir soviétique.
Certains ont même été fusillés. Nous recueillons des éléments sur leur vie, pour les présenter à la commission de l'Église orthodoxe russe en vue de leur canonisation", a déclaré jeudi (28 septembre, NdT) le métropolite de Tachkent et d'Ouzbekistan Vikenty dans une interview avec le correspondant d'"Interfax-Religion", à la veille de la visite du Patriarche Cyrille à cette république.
Le hiérarque a également fait savoir qu'il y a en Ouzbékistan des lieux de pèlerinage intéressants : à Boukhara se trouve la source de Job et à Samarkande est conservée une parcelle des reliques du prophète Daniel, apportée ici par le célèbre chef de guerre Amir Timour (Tamerlan).
En réponse à la question du correspondant sur la façon dont les orthodoxes vivent dans le pays, le métropolite a noté que "les gens vivent, apprécient la vie et qu'il y a de bonnes conditions climatiques".
Au sujet de la situation créée par l'extrémisme religieux en Ouzbékistan, il a souligné que "les autorités prennent ces manifestations très au sérieux" et "les combattent vigoureusement".
Tachkent. 28 septembre. INTERFAX Les texte complet de l'interview peut être consulté dans la rubrique "Exclusif" Traduction Marie et André Donzeau
В ближайшее время у Русской церкви может появиться 12 новых святых, пострадавших за веру в Узбекистане
En réponse à la question du correspondant sur la façon dont les orthodoxes vivent dans le pays, le métropolite a noté que "les gens vivent, apprécient la vie et qu'il y a de bonnes conditions climatiques".
Au sujet de la situation créée par l'extrémisme religieux en Ouzbékistan, il a souligné que "les autorités prennent ces manifestations très au sérieux" et "les combattent vigoureusement".
Tachkent. 28 septembre. INTERFAX Les texte complet de l'interview peut être consulté dans la rubrique "Exclusif" Traduction Marie et André Donzeau
В ближайшее время у Русской церкви может появиться 12 новых святых, пострадавших за веру в Узбекистане
V. Golovanow
L’Église orthodoxe russe connaît toujours une importante expansion, écrit "La Croix" le 26/09/2017. (cf 1)
D’après les chiffres donnés par le patriarche Cyrille en février 2015, l’Église orthodoxe russe représentait déjà, avec ses 150 millions de fidèles, plus de la moitié de l’orthodoxie mondiale et ce poids numérique se double d'une large couverture géographique car l'Église russe s'étend bien au-delà de son territoire canonique traditionnel.
L’Église orthodoxe russe continue d’attirer
Elle comptait 286 diocèses en 2015, contre 159 en janvier 2009, et 330 évêques contre à peine 200 à la même époque. Le Patriarcat s’appuyait alors aussi sur ses 35 496 paroisses, au sein desquelles officiaient 38 344 prêtres et diacres.
Avec la création de plus de 5 000 nouvelles paroisses depuis 2013, l’Église orthodoxe russe fait en ce sens de l’outil statistique un des éléments clés de son retour sur la scène russe et internationale.
L’Église orthodoxe russe connaît toujours une importante expansion, écrit "La Croix" le 26/09/2017. (cf 1)
D’après les chiffres donnés par le patriarche Cyrille en février 2015, l’Église orthodoxe russe représentait déjà, avec ses 150 millions de fidèles, plus de la moitié de l’orthodoxie mondiale et ce poids numérique se double d'une large couverture géographique car l'Église russe s'étend bien au-delà de son territoire canonique traditionnel.
L’Église orthodoxe russe continue d’attirer
Elle comptait 286 diocèses en 2015, contre 159 en janvier 2009, et 330 évêques contre à peine 200 à la même époque. Le Patriarcat s’appuyait alors aussi sur ses 35 496 paroisses, au sein desquelles officiaient 38 344 prêtres et diacres.
Avec la création de plus de 5 000 nouvelles paroisses depuis 2013, l’Église orthodoxe russe fait en ce sens de l’outil statistique un des éléments clés de son retour sur la scène russe et internationale.
Une double couverture géographique
"Il y a des paroisses du patriarcat de Moscou dans 57 pays. Selon des évaluations qui ne sont pas tout à fait précises la diaspora orthodoxe russophone dans le monde compte près de 30 millions de personnes. La majeure partie de cette diaspora appartient à l’Eglise orthodoxe russe. Le patriarcat de Moscou compte 829 paroisses et 52 monastères disséminés dans 57 pays. Dont 409 paroisses et 39 monastères pour l’Eglise orthodoxe russe hors frontières" a déclaré le patriarche Cyrille en ouvrant le concile épiscopal de février 2013 (1)
La diaspora de l'Eglise russe est donc actuellement organisée en deux grands ensembles quasiment égaux en nombre de paroisses et de juridictions épiscopales:
- l'EORHF, dont les 409 paroisses et 39 monastères sont regroupés en 9 diocèses: 3 aux Etats Unis, (Amériques orientale, Amérique occidentale, Amériques centrale), 1 pour le Canada, 1 pour l'Amériques du sud, 1 pour Australie et Nouvelle Zélande et 3 en Europe occidentale (Allemagne, Grande Bretagne, Europe Occidentale). Il y a aussi des communautés dispersées en Thaïlande, Pakistan, voire Jérusalem. L'EORHF compte 7 évêques titulaires, dont le primat, et 5 vicaires. (2)
- Les paroisses "du patriarcat de Moscou" (PM) sont donc 420, avec 13 monastères. La moitié environ est organisée en 10 juridictions: 7 diocèses en Europe occidentale, Autriche, Belgique, Sourozh (Grande Bretagne), Hongrie, Allemagne, Chersonèse (France, Espagne, Suisse, Italie, Portugal), Pays Bas, Argentine, 1 diocèse pour l'Amériques de sud, et 2 Administrations apostoliques ayant chacune un évêque "in partibus" à sa tête pour l'Amériques de nord (Etats Unis et Canada). L'autre moitié des paroisses et monastères es dispersée dans 21 autres pays et comprend aussi des métochions et exarchats auprès d'institutions internationales ou des autres Eglises orthodoxes. Il y a aussi 2 Eglises autonomes (Chine et Japon). (3)
Cette diaspora s’est essentiellement créée à la suite des événements tragiques du XIXe siècle et cette organisation en reflète les divisions: les juridictions épiscopales des deux organisations du même patriarcat se superposent partout. Elles étaient récemment encore clairement concurrentes, voire hostiles, mais deux événements majeurs sont porteurs de changements: c'est d'abords, bien évidement, la réunification de ces deux ensembles dans la même Eglise en 2007 et ensuite, plus concrètement la réunion de tous les évêques de la diaspora de l’Eglise russe en octobre 2012 à Londres qui a marqué le 5ème anniversaire de cette réunification il y un an.
Vers une réorganisation?
Rien de nouveau ne semble s’être produit depuis cinq ans, mais les temps de l’Eglise ne sont pas ceux des hommes et le fit que cette réunion eu lieu est déjà important car c’est la première de ce type et elle concrétise la fin de la période transitoire de 5 ans prévue par l’acte d’union de 2007. Dans son discours d'ouverture Mgr Hilarion de Volokolamsk a largement évoqué les progrès accomplis durant cette période dans le rapprochement des deux structures sur le terrain, les actions communes et, plus particulièrement, la création d'un "groupe de travail pour étudier les questions du renforcement de l'unité ecclésiale", comprenant des représentants des deux structures, qui s'est réuni deux fois, en novembre 2011 et mai 2012.
Rien n’a été publié officiellement concernant des orientations concrètes pour réorganiser les diocèses de la diaspora et le patriarche Cyrille l’avait reconnu en ouverture du groupe de travail de mai 2012 : durant ces cinq années écoulées depuis l'unification, avait-il souligné, l'Eglise russe s'est abstenue de toute action précipitée dans les questions d'approfondissement de l'unité: "Il faut être prudent pour ne pas assombrir l'unité acquise par des mouvements maladroits, des actions irréfléchies, et ne pas compliquer les relations qui se développent favorablement." Mais les informations données par le père Andrew Phillips (4) en décembre 2012, après la réunion épiscopale, peuvent montrer des orientations.
Il serait d'après lui question de réunir toute la diaspora dans une grande Eglise Hors Frontière dont le primat serait à New York. Mais pour commencer la diaspora serait organisée en trois grandes métropoles continentales qui regrouperaient les diocèses locaux (le père Andrew ne dit pas s'ils seraient revus sur des bases géographiques sans superposition): une pour les Amériques, avec le "métropolite majeur" ("senior Metropolitan") et le principal séminaire (Jordanville), une pour l'Europe occidentale, avec le séminaire d'Epinay et la cathédrale en projet à Paris, et une pour le vaste ensemble Australie-Asie.
Disons tout de suite que ce schéma est d'autant plus crédible que le père Andrew fait partie du groupe de travail mentionné plus haut et que le principe des grandes métropoles continentales avait déjà été évoqué il y a 3 ou 4 ans par Mgr Marc de Berlin, qui avait été l'un des négociateurs de la réunification. Toutefois, je le répète, il n'y a aucune information officielle sur ce sujet, aucune date n'est avancée pour la mise en place et rien n'est dit du degré d'autonomie de ces métropoles. Mais on peut penser que, comme l'EORHF jouit d'une autonomie totale, il est peu probable que l'Eglise russe revienne là-dessus, d'autant que le patriarche Alexis avait tracé les grandes lignes de ce schéma dans sa célèbre adresse de 2003 que le père Andrew prend comme référence: "Nous fondons notre espoir que la Nouvelle Métropole autonome, qui réunira tous les fidèles de tradition orthodoxe russe des pays d’Europe Occidentale, servira u moment choisi par Dieu, de creuset à l’organisation de la future Eglise orthodoxe Locale multiethnique en Europe Occidentale, construite dans un esprit de conciliarité par tous les fidèles orthodoxes se trouvant dans ces pays."
Le cas de l'OCA
Le père Andrew traite avec une bonne dose de condescendance du cas de l’OCA qu'il met au même rang que l’Archevêché "de Daru" (5) (ibidem). Les cas sont pourtant très différents car, si "Daru" n'est qu'un diocèse parmi d'autres dépendant du patriarcat de Constantinople, l’OCA est une grande Eglise autocéphale (même si cette autocéphalie n’est pas encore reconnue par toutes les Eglises) qui compte en 2010 aux États-Unis 550 paroisses (+ 100 comparé à 2000), 16 monastères, 85 000 "adhérents" (6), plus de 13 évêques et un important institut de formation théologique (il faudrait y ajouter les chiffres du diocèse canadien pour lequel je ne dispose d’aucune étude similaire). En nombre de paroisses et d’adhérents, l’OCA représente largement plus que l’ensemble EORHF+PM aux États-Unis (158 paroisses, 50 000 adhérents. Ibid.), et le patriarcat de Moscou souligne clairement son attachement à cette autocéphalie qu’il a accordée en 1970 : il n’a pas de diocèses aux États-Unis ni au Canada et Mgr Hilarion de Volokolamsk affirmait récemment." L’EORHF, de son côté, a régularisé ses relations avec l'OCA, qui étaient historiquement tendues, permettant de premières concélébrations depuis des décennies…
" LE MONDE RUSSE NE SE LIMITE PAS À LA SEULE FÉDÉRATION DE RUSSIE"
«Nos adversaires utilisent malheureusement l’expression ‘monde russe’ comme une espèce d'épouvantail, un croquemitaine qui ne sert que dans les intérêts de la politique extérieure de la Russie,» a dit le patriarche de Moscou Cyrille en parlant de la signification de la mémoire de saint Serge de Radonège pour tout le plérôme de l’Église orthodoxe russe à l’occasion de la fête du saint le 18 juillet 2015.
« Il n’y a rien de plus éloigné de la vérité que d’identifier le monde russe à la seule Fédération de Russie » a-t-il continué en soulignant que c'est aussi "le monde ukrainien et le monde biélorusse; c'est le monde de toute la Rus, crée par le baptême dans le Dniepr; c'est le monde du prince Vladimir, c'est le système de valeurs qui a imprégné toute la culture et la vie de notre peuple."
Et il s'est référé au début de la Chronique de Nestor* "qui commence par 'd'où provient la terre russe." Il n'y est pas question d'Ukraine, Russie, Biélorussie – ils sont aussi 'la terre russe' et nous ne pouvons pas renier notre histoire, nos idéaux, nos saints, nos monastères, nos offices divins et notre langue commune" a conclu le primat. (7)
* La "Chronique des temps passés" ou " Chronique de Nestor" rédigée à la Laure des Grottes de Kiev vers la fin du XIe siècle ou le début du XIIe
"Il y a des paroisses du patriarcat de Moscou dans 57 pays. Selon des évaluations qui ne sont pas tout à fait précises la diaspora orthodoxe russophone dans le monde compte près de 30 millions de personnes. La majeure partie de cette diaspora appartient à l’Eglise orthodoxe russe. Le patriarcat de Moscou compte 829 paroisses et 52 monastères disséminés dans 57 pays. Dont 409 paroisses et 39 monastères pour l’Eglise orthodoxe russe hors frontières" a déclaré le patriarche Cyrille en ouvrant le concile épiscopal de février 2013 (1)
La diaspora de l'Eglise russe est donc actuellement organisée en deux grands ensembles quasiment égaux en nombre de paroisses et de juridictions épiscopales:
- l'EORHF, dont les 409 paroisses et 39 monastères sont regroupés en 9 diocèses: 3 aux Etats Unis, (Amériques orientale, Amérique occidentale, Amériques centrale), 1 pour le Canada, 1 pour l'Amériques du sud, 1 pour Australie et Nouvelle Zélande et 3 en Europe occidentale (Allemagne, Grande Bretagne, Europe Occidentale). Il y a aussi des communautés dispersées en Thaïlande, Pakistan, voire Jérusalem. L'EORHF compte 7 évêques titulaires, dont le primat, et 5 vicaires. (2)
- Les paroisses "du patriarcat de Moscou" (PM) sont donc 420, avec 13 monastères. La moitié environ est organisée en 10 juridictions: 7 diocèses en Europe occidentale, Autriche, Belgique, Sourozh (Grande Bretagne), Hongrie, Allemagne, Chersonèse (France, Espagne, Suisse, Italie, Portugal), Pays Bas, Argentine, 1 diocèse pour l'Amériques de sud, et 2 Administrations apostoliques ayant chacune un évêque "in partibus" à sa tête pour l'Amériques de nord (Etats Unis et Canada). L'autre moitié des paroisses et monastères es dispersée dans 21 autres pays et comprend aussi des métochions et exarchats auprès d'institutions internationales ou des autres Eglises orthodoxes. Il y a aussi 2 Eglises autonomes (Chine et Japon). (3)
Cette diaspora s’est essentiellement créée à la suite des événements tragiques du XIXe siècle et cette organisation en reflète les divisions: les juridictions épiscopales des deux organisations du même patriarcat se superposent partout. Elles étaient récemment encore clairement concurrentes, voire hostiles, mais deux événements majeurs sont porteurs de changements: c'est d'abords, bien évidement, la réunification de ces deux ensembles dans la même Eglise en 2007 et ensuite, plus concrètement la réunion de tous les évêques de la diaspora de l’Eglise russe en octobre 2012 à Londres qui a marqué le 5ème anniversaire de cette réunification il y un an.
Vers une réorganisation?
Rien de nouveau ne semble s’être produit depuis cinq ans, mais les temps de l’Eglise ne sont pas ceux des hommes et le fit que cette réunion eu lieu est déjà important car c’est la première de ce type et elle concrétise la fin de la période transitoire de 5 ans prévue par l’acte d’union de 2007. Dans son discours d'ouverture Mgr Hilarion de Volokolamsk a largement évoqué les progrès accomplis durant cette période dans le rapprochement des deux structures sur le terrain, les actions communes et, plus particulièrement, la création d'un "groupe de travail pour étudier les questions du renforcement de l'unité ecclésiale", comprenant des représentants des deux structures, qui s'est réuni deux fois, en novembre 2011 et mai 2012.
Rien n’a été publié officiellement concernant des orientations concrètes pour réorganiser les diocèses de la diaspora et le patriarche Cyrille l’avait reconnu en ouverture du groupe de travail de mai 2012 : durant ces cinq années écoulées depuis l'unification, avait-il souligné, l'Eglise russe s'est abstenue de toute action précipitée dans les questions d'approfondissement de l'unité: "Il faut être prudent pour ne pas assombrir l'unité acquise par des mouvements maladroits, des actions irréfléchies, et ne pas compliquer les relations qui se développent favorablement." Mais les informations données par le père Andrew Phillips (4) en décembre 2012, après la réunion épiscopale, peuvent montrer des orientations.
Il serait d'après lui question de réunir toute la diaspora dans une grande Eglise Hors Frontière dont le primat serait à New York. Mais pour commencer la diaspora serait organisée en trois grandes métropoles continentales qui regrouperaient les diocèses locaux (le père Andrew ne dit pas s'ils seraient revus sur des bases géographiques sans superposition): une pour les Amériques, avec le "métropolite majeur" ("senior Metropolitan") et le principal séminaire (Jordanville), une pour l'Europe occidentale, avec le séminaire d'Epinay et la cathédrale en projet à Paris, et une pour le vaste ensemble Australie-Asie.
Disons tout de suite que ce schéma est d'autant plus crédible que le père Andrew fait partie du groupe de travail mentionné plus haut et que le principe des grandes métropoles continentales avait déjà été évoqué il y a 3 ou 4 ans par Mgr Marc de Berlin, qui avait été l'un des négociateurs de la réunification. Toutefois, je le répète, il n'y a aucune information officielle sur ce sujet, aucune date n'est avancée pour la mise en place et rien n'est dit du degré d'autonomie de ces métropoles. Mais on peut penser que, comme l'EORHF jouit d'une autonomie totale, il est peu probable que l'Eglise russe revienne là-dessus, d'autant que le patriarche Alexis avait tracé les grandes lignes de ce schéma dans sa célèbre adresse de 2003 que le père Andrew prend comme référence: "Nous fondons notre espoir que la Nouvelle Métropole autonome, qui réunira tous les fidèles de tradition orthodoxe russe des pays d’Europe Occidentale, servira u moment choisi par Dieu, de creuset à l’organisation de la future Eglise orthodoxe Locale multiethnique en Europe Occidentale, construite dans un esprit de conciliarité par tous les fidèles orthodoxes se trouvant dans ces pays."
Le cas de l'OCA
Le père Andrew traite avec une bonne dose de condescendance du cas de l’OCA qu'il met au même rang que l’Archevêché "de Daru" (5) (ibidem). Les cas sont pourtant très différents car, si "Daru" n'est qu'un diocèse parmi d'autres dépendant du patriarcat de Constantinople, l’OCA est une grande Eglise autocéphale (même si cette autocéphalie n’est pas encore reconnue par toutes les Eglises) qui compte en 2010 aux États-Unis 550 paroisses (+ 100 comparé à 2000), 16 monastères, 85 000 "adhérents" (6), plus de 13 évêques et un important institut de formation théologique (il faudrait y ajouter les chiffres du diocèse canadien pour lequel je ne dispose d’aucune étude similaire). En nombre de paroisses et d’adhérents, l’OCA représente largement plus que l’ensemble EORHF+PM aux États-Unis (158 paroisses, 50 000 adhérents. Ibid.), et le patriarcat de Moscou souligne clairement son attachement à cette autocéphalie qu’il a accordée en 1970 : il n’a pas de diocèses aux États-Unis ni au Canada et Mgr Hilarion de Volokolamsk affirmait récemment." L’EORHF, de son côté, a régularisé ses relations avec l'OCA, qui étaient historiquement tendues, permettant de premières concélébrations depuis des décennies…
" LE MONDE RUSSE NE SE LIMITE PAS À LA SEULE FÉDÉRATION DE RUSSIE"
«Nos adversaires utilisent malheureusement l’expression ‘monde russe’ comme une espèce d'épouvantail, un croquemitaine qui ne sert que dans les intérêts de la politique extérieure de la Russie,» a dit le patriarche de Moscou Cyrille en parlant de la signification de la mémoire de saint Serge de Radonège pour tout le plérôme de l’Église orthodoxe russe à l’occasion de la fête du saint le 18 juillet 2015.
« Il n’y a rien de plus éloigné de la vérité que d’identifier le monde russe à la seule Fédération de Russie » a-t-il continué en soulignant que c'est aussi "le monde ukrainien et le monde biélorusse; c'est le monde de toute la Rus, crée par le baptême dans le Dniepr; c'est le monde du prince Vladimir, c'est le système de valeurs qui a imprégné toute la culture et la vie de notre peuple."
Et il s'est référé au début de la Chronique de Nestor* "qui commence par 'd'où provient la terre russe." Il n'y est pas question d'Ukraine, Russie, Biélorussie – ils sont aussi 'la terre russe' et nous ne pouvons pas renier notre histoire, nos idéaux, nos saints, nos monastères, nos offices divins et notre langue commune" a conclu le primat. (7)
* La "Chronique des temps passés" ou " Chronique de Nestor" rédigée à la Laure des Grottes de Kiev vers la fin du XIe siècle ou le début du XIIe
Sources:
(1) La CROIX
(2) http://www.patriarchia.ru/db/text/245344.html
(3) http://www.patriarchia.ru/db/text/1324890.html; http://www.patriarchia.ru/db/organizations/30910/
(4) http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Archipretre-Andrew-Phillips-Du-devenir-de-la-metropole-orthodoxe-multilingue-russe-en-Europe-occidentale_a2820.html
(5) "Archevêché des Églises orthodoxes russes en Europe occidentale" dont le siège se trouve rue Daru (Paris): http://exarchat.eu/
(6) Cf. Alexei Krindatch, "the 2010 US Orthodox Christian Census", www.rcms2010.org
(7) http://www.pravoslavie.ru/news/80767.htm
(1) La CROIX
(2) http://www.patriarchia.ru/db/text/245344.html
(3) http://www.patriarchia.ru/db/text/1324890.html; http://www.patriarchia.ru/db/organizations/30910/
(4) http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Archipretre-Andrew-Phillips-Du-devenir-de-la-metropole-orthodoxe-multilingue-russe-en-Europe-occidentale_a2820.html
(5) "Archevêché des Églises orthodoxes russes en Europe occidentale" dont le siège se trouve rue Daru (Paris): http://exarchat.eu/
(6) Cf. Alexei Krindatch, "the 2010 US Orthodox Christian Census", www.rcms2010.org
(7) http://www.pravoslavie.ru/news/80767.htm
Le 27 septembre 2017, le métropolite Juvénal de Krutitsy et Kolomna, président du Conseil socio-ecclésiastique du Patriarcat de Moscou et de toute la Russie pour la perpétuation de la mémoire des nouveaux martyrs et confesseurs de l'Église russe, consacrera, avec la bénédiction du Patriarche Cyrille, un mémorial sur le polygone de Butovo, comme l'indique le site Patriarhia ru Патриархия.ru.
Le monument est consacré aux victimes des répressions des années 1937-38, fusillées et enterrées sur le polygone de Butovo. L'idée de ce mémorial est de dévoiler symboliquement le fossé des exécutions vers lequel, en descendant, les visiteurs seront sur le même niveau que les lieux d'inhumation qui se trouvent à proximité.
Le monument est consacré aux victimes des répressions des années 1937-38, fusillées et enterrées sur le polygone de Butovo. L'idée de ce mémorial est de dévoiler symboliquement le fossé des exécutions vers lequel, en descendant, les visiteurs seront sur le même niveau que les lieux d'inhumation qui se trouvent à proximité.
Sur les dalles de granit des murs du monument sont gravés les noms des 20 762 personnes tuées sur le polygone dans la période du 8 août 1937 au 19 octobre 1938. Les informations sur les personnes assassinées sont tirées des Actes d'exécution des condamnations à la peine capitale découverts au début des années 1990 dans les archives centrales du KGB.
Les noms sont regroupés par date d'exécution, dans des listes alphabétiques.
Sont indiqués le nom de famille, le prénom et la date de naissance de chaque personne fusillée sur le polygone.
Le monument mesure 300 m. de long sur 2 m. de haut.
Le mémorial est situé dans la partie ouest du lieu d'inhumation, dans une zone exempte de fossés funéraires où, dans les années 1970, les membres du KGB ont planté un verger de pommiers. Les arbres du jardin seront conservés dans le plan général du mémorial comme une personnification de la mémoire vivante de tous ceux qui ont souffert ici et dans d'autres lieux d'exécution de masse.
Le mémorial « Jardin du Souvenir » sera le plus grand monument de Russie installé sur le lieu de sépulture des victimes des années de répression massive de l'ère soviétique.
L'inauguration du mémorial aura lieu le 27 septembre, fête de l'Exaltation de la Sainte Croix. La cérémonie commencera à 14h00.
Ce jour-là, de 12h00 à 16h00, des bus partiront toutes les 20 minutes de la station de métro « Boulevard Dmitri Donskoy ». L'entrée sur les lieux funéraires sera ouverte du côté de l'église en bois des Nouveaux Martyrs et Confesseurs de l'Eglise russe.
Les noms sont regroupés par date d'exécution, dans des listes alphabétiques.
Sont indiqués le nom de famille, le prénom et la date de naissance de chaque personne fusillée sur le polygone.
Le monument mesure 300 m. de long sur 2 m. de haut.
Le mémorial est situé dans la partie ouest du lieu d'inhumation, dans une zone exempte de fossés funéraires où, dans les années 1970, les membres du KGB ont planté un verger de pommiers. Les arbres du jardin seront conservés dans le plan général du mémorial comme une personnification de la mémoire vivante de tous ceux qui ont souffert ici et dans d'autres lieux d'exécution de masse.
Le mémorial « Jardin du Souvenir » sera le plus grand monument de Russie installé sur le lieu de sépulture des victimes des années de répression massive de l'ère soviétique.
L'inauguration du mémorial aura lieu le 27 septembre, fête de l'Exaltation de la Sainte Croix. La cérémonie commencera à 14h00.
Ce jour-là, de 12h00 à 16h00, des bus partiront toutes les 20 minutes de la station de métro « Boulevard Dmitri Donskoy ». L'entrée sur les lieux funéraires sera ouverte du côté de l'église en bois des Nouveaux Martyrs et Confesseurs de l'Eglise russe.
Le mémorial «Jardin du Souvenir» est construit sur le territoire du polygone de Butovo avec la bénédiction du Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie. Les travaux pour sa création ont été initiés par la communauté de l'église des saints Nouveaux Martyrs et Confesseurs de Russie.
Le concept a été développé par [ l'archiprète Cyrille Kaleda]urlhttp://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/La-procedure-de-canonisation-des-Nouveaux-martyrs-est-freinee-l-acces-aux-document-etant-devenu-impossible-dit-le_a5080.html: et le directeur du centre scientifique et d'éducation du Mémorial « Butovo », I.V. Garkavy. Le projet a été préparé par l'architecte A.N. Jernakov.
Le financement des travaux a été assuré par S.A. Vassiliev, directeur général de la GC « Video International », petit-fils de V.A. Petrov, assassiné sur le polygone, et les dons de citoyens, avant tout des proches des victimes. La construction a été effectuée par la société « Helga ».
Dans la recherche d'informations d'archives, une aide importante a été apportée par le personnel des Archives d'Etat de la Fédération de Russie, les archives du FSB et du Centre d'information de la Direction principale du Ministère de l'Intérieur de Russie pour la région de Moscou, du FSB des régions de Kalouga et de Ryazan
Trqduction Marie et André Donzeau
Le concept a été développé par [ l'archiprète Cyrille Kaleda]urlhttp://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/La-procedure-de-canonisation-des-Nouveaux-martyrs-est-freinee-l-acces-aux-document-etant-devenu-impossible-dit-le_a5080.html: et le directeur du centre scientifique et d'éducation du Mémorial « Butovo », I.V. Garkavy. Le projet a été préparé par l'architecte A.N. Jernakov.
Le financement des travaux a été assuré par S.A. Vassiliev, directeur général de la GC « Video International », petit-fils de V.A. Petrov, assassiné sur le polygone, et les dons de citoyens, avant tout des proches des victimes. La construction a été effectuée par la société « Helga ».
Dans la recherche d'informations d'archives, une aide importante a été apportée par le personnel des Archives d'Etat de la Fédération de Russie, les archives du FSB et du Centre d'information de la Direction principale du Ministère de l'Intérieur de Russie pour la région de Moscou, du FSB des régions de Kalouga et de Ryazan
Trqduction Marie et André Donzeau
Les solennités auront lieu les 26 et 27 septembre 2017 avec la participation de nombreux invités.
Chers Paroissiens, Frères et Sœurs,
En 2017, la Cathédrale de l'Exaltation de la Sainte et Vivifiante Croix de Genève va fêter le 150 ème anniversaire de sa consécration effectuée en 1866.
Avec la bénédiction de Son Eminence Mgr Michel, Archevêque de Genève et d'Europe occidentale la célébration de ce jubilé coïncidera avec la fin de la majeure partie des travaux de restauration de la Cathédrale.
A l’occasion de l’anniversaire du lieu de culte, les Archives d’Etat de Genève dévoilent des documents inédits.
Chers Paroissiens, Frères et Sœurs,
En 2017, la Cathédrale de l'Exaltation de la Sainte et Vivifiante Croix de Genève va fêter le 150 ème anniversaire de sa consécration effectuée en 1866.
Avec la bénédiction de Son Eminence Mgr Michel, Archevêque de Genève et d'Europe occidentale la célébration de ce jubilé coïncidera avec la fin de la majeure partie des travaux de restauration de la Cathédrale.
A l’occasion de l’anniversaire du lieu de culte, les Archives d’Etat de Genève dévoilent des documents inédits.
Programme
26 septembre 2017 Vigiles de l’Exaltation de la Croix - 17.30
27 septembre 2017 Grande Consécration de l’Autel - 8.30
Divine Liturgie - 9.30
Molében avec procession - 12.00
Banquet - 14.00
Concert - 19.30
Pour marquer cet événement, ont été réalisés pour le Jubilé: des icônes artisanales de
l'Exaltation de la Croix, des œufs de Pâques décoratifs, ainsi que les anciennes tuiles
spécialement gravées et qui seront proposes à la vente.
L'intégralité des bénéfices de cette Fête sera reversée pour la fin des travaux de
restauration. Lien et SITE
26 septembre 2017 Vigiles de l’Exaltation de la Croix - 17.30
27 septembre 2017 Grande Consécration de l’Autel - 8.30
Divine Liturgie - 9.30
Molében avec procession - 12.00
Banquet - 14.00
Concert - 19.30
Pour marquer cet événement, ont été réalisés pour le Jubilé: des icônes artisanales de
l'Exaltation de la Croix, des œufs de Pâques décoratifs, ainsi que les anciennes tuiles
spécialement gravées et qui seront proposes à la vente.
L'intégralité des bénéfices de cette Fête sera reversée pour la fin des travaux de
restauration. Lien et SITE
Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe russe à Paris : Lundi 2 et mardi 3 octobre 2017
Projet ouvert de sciences humaines de l'Institut A.M. Gorki de littérature mondiale de l'Académie des Sciences de Russie
PROGRAMME
Lundi 2 octobre 2017
9 h 45-10 h : Accueil des participants
10 h : Ouverture de la Table Ronde
Vadim Polonski (IMLI). Introduction
Projet ouvert de sciences humaines de l'Institut A.M. Gorki de littérature mondiale de l'Académie des Sciences de Russie
PROGRAMME
Lundi 2 octobre 2017
9 h 45-10 h : Accueil des participants
10 h : Ouverture de la Table Ronde
Vadim Polonski (IMLI). Introduction
10 h.10 – 13 h : Session du matin
Présidentes de séance : T.A. Kassatkina et A.B. Kouznetsova
Georges Nivat (Université de Genève). « De Bloy à Blok - quand des millions d’images de Dieu s’entremassacrent »
Philippe Sers (Collège de Bernardins). « Vers une réconciliation Orient/Occident : Présence du Mystère trinitaire dans la création artistique »
Tatiana Kassatkina (IMLI). « L’universalité et l'”inclusivité” comme qualités communes des “renaissances catholiques” et de la pensée religieuse et philosophique russe du XXème siècle : D.S. Merezhkovsky. ” Mystère des Trois” »
11h.30-12h. : Pause-café
Ekaterina Dmitrieva (IMLI, RGGU). « La question du catholicisme dans la littérature russe du XIXe s. (N. Gogol et d’autres) »
SUITE >>>>
Présidentes de séance : T.A. Kassatkina et A.B. Kouznetsova
Georges Nivat (Université de Genève). « De Bloy à Blok - quand des millions d’images de Dieu s’entremassacrent »
Philippe Sers (Collège de Bernardins). « Vers une réconciliation Orient/Occident : Présence du Mystère trinitaire dans la création artistique »
Tatiana Kassatkina (IMLI). « L’universalité et l'”inclusivité” comme qualités communes des “renaissances catholiques” et de la pensée religieuse et philosophique russe du XXème siècle : D.S. Merezhkovsky. ” Mystère des Trois” »
11h.30-12h. : Pause-café
Ekaterina Dmitrieva (IMLI, RGGU). « La question du catholicisme dans la littérature russe du XIXe s. (N. Gogol et d’autres) »
SUITE >>>>
Ils seront donc 25 étudiants orthodoxes – auxquels s’ajoutent près de 300 étudiants par correspondance – à se familiariser, dès la fin du mois de septembre, avec les locaux de l’Institut de théologie protestante!
Contraint de quitter ses locaux pour cause de travaux, l’Institut orthodoxe Saint-Serge fera cette année sa rentrée dans les murs de la faculté de théologie protestante de Paris.
C’est un cas pratique d’œcuménisme du cœur… Dimanche 15 octobre, les étudiants de l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge, fleuron de la tradition orthodoxe en France, effectueront leur séance solennelle de rentrée dans les locaux de la faculté de théologie protestante de Paris.
Installé depuis un siècle sur une colline artificielle du XIXe arrondissement de la capitale, l’institut Saint-Serge, qui a vu défiler dans ses murs les plus grands noms de l’intelligentsia russe orthodoxe après la Révolution d’octobre 1917, est acculé par la préfecture de Paris à de lourds travaux de sécurisation.
Contraint de quitter ses locaux pour cause de travaux, l’Institut orthodoxe Saint-Serge fera cette année sa rentrée dans les murs de la faculté de théologie protestante de Paris.
C’est un cas pratique d’œcuménisme du cœur… Dimanche 15 octobre, les étudiants de l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge, fleuron de la tradition orthodoxe en France, effectueront leur séance solennelle de rentrée dans les locaux de la faculté de théologie protestante de Paris.
Installé depuis un siècle sur une colline artificielle du XIXe arrondissement de la capitale, l’institut Saint-Serge, qui a vu défiler dans ses murs les plus grands noms de l’intelligentsia russe orthodoxe après la Révolution d’octobre 1917, est acculé par la préfecture de Paris à de lourds travaux de sécurisation.
Des chambres pour les internes chez les dominicains
« Les bâtiments ont été construits sur un sol de schiste troué par des catacombes et la culture de champignons », explique son président Jean-François Colosimo.
La facture – plusieurs millions d’euros – sera honorée par l’archevêché des Églises russes d’Europe occidentale, rattaché au patriarcat œcuménique de Constantinople (Istanbul).
Quant à l’Institut Saint-Serge, sans le sou et secoué par une crise existentielle qui a abouti en 2015 au remplacement de son évêque de tutelle, il s’est mis d’urgence en quête d’un lieu d’accueil pour ses étudiants à la rentrée.
2014 - 2017 Crise a l'ITO Saint-Serge à Paris !
Ils seront donc 25 étudiants orthodoxes – auxquels s’ajoutent près de 300 étudiants par correspondance – à se familiariser, dès la fin du mois de septembre, avec les locaux de l’Institut de théologie protestante (170 inscrits l’an dernier). Deux salles de cours et un bureau leur seront dédiés pour deux ans, ainsi qu’un oratoire qui devrait être utilisé en commun.
C’est Jean-François Colosimo qui a directement contacté juste avant l’été Corinne Lanoir, alors doyenne de l’institut protestant, pour lui demander l’hospitalité. « C’est pour nous une façon concrète d’aller au-delà des déclarations d’amitié, même si au quotidien tout est encore à construire », raconte cette dernière. Cerise sur le gâteau œcuménique, les dominicains du couvent voisin – Saint-Jacques, qui abrite par ailleurs le centre Istina de dialogue théologique avec les Églises orthodoxes – met à la disposition des chambres pour les internes.
Le meilleur de la pensée théologique au XXè siècle
Les relations entre les instituts protestants et orthodoxes à Paris n’en sont pas à leurs balbutiements. Des sessions communes se tiennent régulièrement entre étudiants et enseignants, qui se retrouvent aussi à l’occasion sur les bancs de l’institut supérieur d’études œcuméniques (ISEO) de la Catho.
Surtout, ces deux traditions chrétiennes, bien que minoritaires dans l’Hexagone, ont en commun d’avoir produit sur les rives de la Seine le meilleur de la pensée théologique au XXè siècle. En fécondant les plus grands esprits catholiques – les jésuites Jean Daniélou et Henri de Lubac, le dominicain Yves Congar –, elles ont notamment contribué au renouveau théologique qui a plus tard ouvert la voie au concile Vatican II.
A une échelle plus modeste, la cohabitation qui s’annonce ouvre à son tour de nouveaux horizons. « Il est clair que l’étude des pères de l’Église sera un terrain où les orthodoxes pourront nous être d’un grand apport », fait valoir Corinne Lanoir. Quant aux orthodoxes, ils pourront puiser à loisir dans le fonds Paul Ricoeur, le célèbre philosophe qui a légué l’ensemble de sa bibliothèque à la faculté protestante.
Samuel Lieven, le 19/09/2017 La CROIX
« Les bâtiments ont été construits sur un sol de schiste troué par des catacombes et la culture de champignons », explique son président Jean-François Colosimo.
La facture – plusieurs millions d’euros – sera honorée par l’archevêché des Églises russes d’Europe occidentale, rattaché au patriarcat œcuménique de Constantinople (Istanbul).
Quant à l’Institut Saint-Serge, sans le sou et secoué par une crise existentielle qui a abouti en 2015 au remplacement de son évêque de tutelle, il s’est mis d’urgence en quête d’un lieu d’accueil pour ses étudiants à la rentrée.
2014 - 2017 Crise a l'ITO Saint-Serge à Paris !
Ils seront donc 25 étudiants orthodoxes – auxquels s’ajoutent près de 300 étudiants par correspondance – à se familiariser, dès la fin du mois de septembre, avec les locaux de l’Institut de théologie protestante (170 inscrits l’an dernier). Deux salles de cours et un bureau leur seront dédiés pour deux ans, ainsi qu’un oratoire qui devrait être utilisé en commun.
C’est Jean-François Colosimo qui a directement contacté juste avant l’été Corinne Lanoir, alors doyenne de l’institut protestant, pour lui demander l’hospitalité. « C’est pour nous une façon concrète d’aller au-delà des déclarations d’amitié, même si au quotidien tout est encore à construire », raconte cette dernière. Cerise sur le gâteau œcuménique, les dominicains du couvent voisin – Saint-Jacques, qui abrite par ailleurs le centre Istina de dialogue théologique avec les Églises orthodoxes – met à la disposition des chambres pour les internes.
Le meilleur de la pensée théologique au XXè siècle
Les relations entre les instituts protestants et orthodoxes à Paris n’en sont pas à leurs balbutiements. Des sessions communes se tiennent régulièrement entre étudiants et enseignants, qui se retrouvent aussi à l’occasion sur les bancs de l’institut supérieur d’études œcuméniques (ISEO) de la Catho.
Surtout, ces deux traditions chrétiennes, bien que minoritaires dans l’Hexagone, ont en commun d’avoir produit sur les rives de la Seine le meilleur de la pensée théologique au XXè siècle. En fécondant les plus grands esprits catholiques – les jésuites Jean Daniélou et Henri de Lubac, le dominicain Yves Congar –, elles ont notamment contribué au renouveau théologique qui a plus tard ouvert la voie au concile Vatican II.
A une échelle plus modeste, la cohabitation qui s’annonce ouvre à son tour de nouveaux horizons. « Il est clair que l’étude des pères de l’Église sera un terrain où les orthodoxes pourront nous être d’un grand apport », fait valoir Corinne Lanoir. Quant aux orthodoxes, ils pourront puiser à loisir dans le fonds Paul Ricoeur, le célèbre philosophe qui a légué l’ensemble de sa bibliothèque à la faculté protestante.
Samuel Lieven, le 19/09/2017 La CROIX
Les 16 et 17 septembre se sont déroulées les « Journées du patrimoine ». La cathédrale de la Sainte-Trinité et le Centre Culturel et Spirituel Russe ont été l’un des lieux les plus visité du 7ème arrondissement de Paris accueillant sur les deux jours plus de 12 000 visiteurs
Les visiteurs ont été très nombreux le 16 septembre. Ce jour là, de même que les dimanches, la cathédrale russe est restée ouverte pendant huit heures.
De grands quotidiens tels "Le Monde" et "Le Figaro" avaient, la veille, conseillé la visite de la cathédrale du quai Branly. Les parisiens et les touristes ont patiemment attendu de longues heures avant de pouvoir entrer.
Le clergé et le personnel de la cathédrale accueillaient les visiteurs, répondaient à toutes leurs questions, guidaient ceux qui le désiraient dans les locaux du centre culturel. Voici quelques photos de Daniel Naberezhny
Les visiteurs ont été très nombreux le 16 septembre. Ce jour là, de même que les dimanches, la cathédrale russe est restée ouverte pendant huit heures.
De grands quotidiens tels "Le Monde" et "Le Figaro" avaient, la veille, conseillé la visite de la cathédrale du quai Branly. Les parisiens et les touristes ont patiemment attendu de longues heures avant de pouvoir entrer.
Le clergé et le personnel de la cathédrale accueillaient les visiteurs, répondaient à toutes leurs questions, guidaient ceux qui le désiraient dans les locaux du centre culturel. Voici quelques photos de Daniel Naberezhny
Maria Tchobanov Vidéo Orthodoxie. com
Les icônes artisanales de l’atelier Prikosnoviénié sont de véritables œuvres d’art, uniques en leur genre, réalisées selon une ancienne technique de broderie d’icônes avec des pierres précieuses, des perles, de la nacre et de fins tubes en verre (de 1 mm de longueur et de 0,3-0,4 mm d’épaisseur).
L’art de la broderie des icônes orthodoxes réalisées en fil d’or trouve ses racines dans l’histoire de l’ancienne Russie.
Du 16 septembre au 8 octobre, ces joyaux sont exposés au Centre culturel et spirituel russe, au 1, quai Branly à Paris.
« L’apparition des visages brodés des saints a surtout été liée à la nécessité de présence des icônes dans les troupes lors des campagnes militaires. Par la suite sont nés les premiers gonfalons et les icônes brodées de pierres précieuses, réalisées avec cette technique unique », a rappelé le ministre de la culture russe Vladimir Medinski, qui a inauguré l’exposition La peinture à l’aiguille le 15 septembre au Centre culturel et spirituel russe à Paris.
Les icônes artisanales de l’atelier Prikosnoviénié sont de véritables œuvres d’art, uniques en leur genre, réalisées selon une ancienne technique de broderie d’icônes avec des pierres précieuses, des perles, de la nacre et de fins tubes en verre (de 1 mm de longueur et de 0,3-0,4 mm d’épaisseur).
L’art de la broderie des icônes orthodoxes réalisées en fil d’or trouve ses racines dans l’histoire de l’ancienne Russie.
Du 16 septembre au 8 octobre, ces joyaux sont exposés au Centre culturel et spirituel russe, au 1, quai Branly à Paris.
« L’apparition des visages brodés des saints a surtout été liée à la nécessité de présence des icônes dans les troupes lors des campagnes militaires. Par la suite sont nés les premiers gonfalons et les icônes brodées de pierres précieuses, réalisées avec cette technique unique », a rappelé le ministre de la culture russe Vladimir Medinski, qui a inauguré l’exposition La peinture à l’aiguille le 15 septembre au Centre culturel et spirituel russe à Paris.
Il a également noté que les brodeuses russes, parmi lesquelles on peut citer les représentantes des familles de grands princes et de tsars, sont connues dans le monde entier et qu’il est réjouissant de voir, que cet art ancien perdure encore aujourd’hui et attire l’attention des amateurs d’art décoratif.
La couture faciale a longtemps été utilisée pour créer des images saintes, néanmoins ce type de couture ne se réfère pas à l’art appliqué, mais à l’un des types d’iconographie, appelé peinture à l’aiguille. Depuis plus de 12 ans l’atelier Prikosnoviénié, dirigé par Natalia Gorkovenko, artiste-brodeuse dévouée et passionnée, s’est consacré à la renaissance de cet art traditionnel russe de la broderie mosaïque perlée, venu de Byzance.
L’atelier a réalisé plus de 1000 icônes, dont une centaine a été offerte aux églises et monastères en Russie, en République tchèque, en Allemagne, aux États-Unis, au Mont Athos, en Angleterre, à Monaco et ailleurs.
L’atelier a réalisé plus de 1000 icônes, dont une centaine a été offerte aux églises et monastères en Russie, en République tchèque, en Allemagne, aux États-Unis, au Mont Athos, en Angleterre, à Monaco et ailleurs.
L’exposition présente 22 travaux, créés par les brodeuses de l’atelier, dont Saint Sauveur sur les eaux, Saint Nicolas, Archange Gabriel, La Mère de Dieu siégeant sur le trône avec l’enfant, Sainte Vierge de Kazan et d’autres encore.
C’est la première fois qu’une exposition d’une telle envergure, du point de vue du nombre et des dimensions de certaines œuvres, est présentée à l’étranger, selon Natalia Gorkovenko SUITE
C’est la première fois qu’une exposition d’une telle envergure, du point de vue du nombre et des dimensions de certaines œuvres, est présentée à l’étranger, selon Natalia Gorkovenko SUITE
*** L’évêque de Bari a été très impressionné par l’ampleur de la vénération des reliques de saint Nicolas en Russie Moscou
le 18 septembre INTERFAX — Selon le métropolite Hilarion, responsable de Département des relations ecclésiales extérieures du Patriarcat de Moscou, la venue du [cardinal Pietro Parolin en Russie]url: http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Le-cardinal-Parolin-en-Russie-au-mois-d-aout_a5111.html et l’ordre du jour des discussions témoignent de la juste orientation des relations entre la Russie et le Vatican, ainsi qu’entre l’Église orthodoxe russe et l’Église catholique romaine.
« Le simple fait de la venue du Cardinal témoigne de ce que nos relations se développent dans la bonne direction. Ceci concerne les relations tant entre nos deux états (Russie et Vatican) qu’entre nos deux Églises, l’Église orthodoxe russe et l’Église catholique romaine », a déclaré le Métropolite au cours de l’émission « L’Église et le monde » de la chaîne de télévision Rossia-24.
le 18 septembre INTERFAX — Selon le métropolite Hilarion, responsable de Département des relations ecclésiales extérieures du Patriarcat de Moscou, la venue du [cardinal Pietro Parolin en Russie]url: http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Le-cardinal-Parolin-en-Russie-au-mois-d-aout_a5111.html et l’ordre du jour des discussions témoignent de la juste orientation des relations entre la Russie et le Vatican, ainsi qu’entre l’Église orthodoxe russe et l’Église catholique romaine.
« Le simple fait de la venue du Cardinal témoigne de ce que nos relations se développent dans la bonne direction. Ceci concerne les relations tant entre nos deux états (Russie et Vatican) qu’entre nos deux Églises, l’Église orthodoxe russe et l’Église catholique romaine », a déclaré le Métropolite au cours de l’émission « L’Église et le monde » de la chaîne de télévision Rossia-24.
Il a également rappelé que la translation des reliques de saint Nicolas le Thaumaturge depuis la ville italienne de Bari jusqu’en Russie n’a été possible qu’après l’entretien de La Havane entre le patriarche Cyrille et le pape François en février 2016.
Le Métropolite a rappelé qu’un tel événement n’a pas de précédent dans l’histoire des relations entre l’Église orthodoxe russe et l’Église catholique romaine. « C’est le premier événement dans relations collatérales auquel participe le peuple russe. » Toujours selon lui, personne ne s’attendait à de tels déplacements de foule. « J’ai vu la réaction de l’archevêque de Bari devant l’intérêt des Russes pour cet événement, il en a été très impressionné. Il m’a dit qu’il n’avait jamais vu chose pareille. »
Le cardinal Pietro Paroli, second personnage dans la hiérarchie de l’Église catholique romaine est déjà venu en Russie du 21 au 24 août 2017. Le secrétaire d’État avait alors rencontré Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, le patriarche Cyrille, le métropolite Hilarion et Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères. Un représentant du Saint-Siège d’un si haut n’était pas venu en Russie depuis 1999.
Traduction pour PO
Le Métropolite a rappelé qu’un tel événement n’a pas de précédent dans l’histoire des relations entre l’Église orthodoxe russe et l’Église catholique romaine. « C’est le premier événement dans relations collatérales auquel participe le peuple russe. » Toujours selon lui, personne ne s’attendait à de tels déplacements de foule. « J’ai vu la réaction de l’archevêque de Bari devant l’intérêt des Russes pour cet événement, il en a été très impressionné. Il m’a dit qu’il n’avait jamais vu chose pareille. »
Le cardinal Pietro Paroli, second personnage dans la hiérarchie de l’Église catholique romaine est déjà venu en Russie du 21 au 24 août 2017. Le secrétaire d’État avait alors rencontré Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, le patriarche Cyrille, le métropolite Hilarion et Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères. Un représentant du Saint-Siège d’un si haut n’était pas venu en Russie depuis 1999.
Traduction pour PO
"La Croix", Nicolas Senèze, le 18/09/2017
Les chrétiens dits d’Orient sont très majoritairement catholiques ou orthodoxes. Ils sont répartis en de nombreuses Églises différentes, nées de querelles doctrinales aujourd’hui souvent apaisées.Après la conquête musulmane au VIIe siècle, ils se sont rapidement trouvés en situation minoritaire.
Pourquoi les chrétiens d’Orient se sont-ils rapidement divisés ?
Les Églises d’Orient sont issues des grandes querelles autour de la définition de la nature du Christ, qui ont divisé l’Église durant l’antiquité chrétienne. Ainsi, au début du Ve siècle, l’Église assyrienne, qui rassemble les chrétiens vivant en Mésopotamie, estime qu’il faut dissocier, dans la personne du Christ, les natures humaine et divine, alors que les évêques réunis au concile d’Éphèse (431) affirment le contraire.
Les chrétiens dits d’Orient sont très majoritairement catholiques ou orthodoxes. Ils sont répartis en de nombreuses Églises différentes, nées de querelles doctrinales aujourd’hui souvent apaisées.Après la conquête musulmane au VIIe siècle, ils se sont rapidement trouvés en situation minoritaire.
Pourquoi les chrétiens d’Orient se sont-ils rapidement divisés ?
Les Églises d’Orient sont issues des grandes querelles autour de la définition de la nature du Christ, qui ont divisé l’Église durant l’antiquité chrétienne. Ainsi, au début du Ve siècle, l’Église assyrienne, qui rassemble les chrétiens vivant en Mésopotamie, estime qu’il faut dissocier, dans la personne du Christ, les natures humaine et divine, alors que les évêques réunis au concile d’Éphèse (431) affirment le contraire.
Quelques années plus tard, Eutychès (v. 378-454), moine à Constantinople, développe à l’inverse une doctrine affirmant que la nature divine du Christ a absorbé sa nature humaine. Il est condamné par le concile de Chalcédoine (451) dont les conclusions sont, par contre, rejetées par les Églises d’Égypte et de Syrie – qui forment depuis les Églises copte-orthodoxe et syrienne-orthodoxe – ainsi que par l’Église arménienne. Ces Églises qui se sont séparées aux conciles d’Éphèse et de Chalcédoine (aujourd’hui Kadiköy, sur la rive asiatique d’Istanbul) sont dites « pré-chalcédoniennes ».
Comment Rome et Constantinople se sont-elles séparées ?
La rivalité a été permanente entre les deux grands pôles du christianisme, Rome et Constantinople, jusqu’à la chute de l’Empire byzantin, en 1453. Au début, aucune controverse théologique ne les sépare et tous les deux acceptent les résolutions des conciles de Nicée (325) et de Constantinople (381) qui fixent le Credo. Celui-ci affirme notamment la foi des chrétiens dans le Père, le Fils et « l’Esprit Saint, (qui) procède du Père ».
En 589, un concile local à Tolède (Espagne) modifie cette définition et enseigne que « l’Esprit procède du Père et du Fils ». Cet ajout de « et du Fils » (en latin : Filioque) se généralise dans l’Église latine au IXe siècle. Les Carolingiens, qui disputent aux Byzantins l’héritage de l’Empire romain, en tirent prétexte pour mettre en doute l’orthodoxie doctrinale de Constantinople. En riposte, le patriarche Photios de Constantinople qualifie en 867 l’adjonction du Filioque de « blasphème ».
La rupture sera définitive au XIe siècle, lorsqu’en 1054, le cardinal Humbert de Silva Candida, légat de Léon IX, part à Constantinople et y excommunie le patriarche Michel Ier Cérulaire. Le sac de Constantinople par les croisés en 1204 ruinera pour longtemps toute chance de réconciliation.
Pourquoi des Églises orientales sont-elles unies à Rome ?
À partir du XVe siècle, des tentatives ont lieu pour réunir Églises d’Orient et d’Occident. En 1439, le concile de Ferrare-Florence (Italie) adopte une union entre Latins et orthodoxes, que ces derniers dénoncent ensuite, invoquant un chantage à l’aide militaire au moment où Constantinople est menacée par les Turcs – elle tombera en 1453.
Dans les siècles suivants, sous l’influence des missionnaires latins au Proche-Orient et dans les pays slaves, des parts plus ou moins importantes des Églises orientales vont s’unir à Rome, sur la base de ce qui avait été décidé à Florence. De son côté, l’Église maronite (présente en majorité au Liban) a toujours proclamé.
Comment Rome et Constantinople se sont-elles séparées ?
La rivalité a été permanente entre les deux grands pôles du christianisme, Rome et Constantinople, jusqu’à la chute de l’Empire byzantin, en 1453. Au début, aucune controverse théologique ne les sépare et tous les deux acceptent les résolutions des conciles de Nicée (325) et de Constantinople (381) qui fixent le Credo. Celui-ci affirme notamment la foi des chrétiens dans le Père, le Fils et « l’Esprit Saint, (qui) procède du Père ».
En 589, un concile local à Tolède (Espagne) modifie cette définition et enseigne que « l’Esprit procède du Père et du Fils ». Cet ajout de « et du Fils » (en latin : Filioque) se généralise dans l’Église latine au IXe siècle. Les Carolingiens, qui disputent aux Byzantins l’héritage de l’Empire romain, en tirent prétexte pour mettre en doute l’orthodoxie doctrinale de Constantinople. En riposte, le patriarche Photios de Constantinople qualifie en 867 l’adjonction du Filioque de « blasphème ».
La rupture sera définitive au XIe siècle, lorsqu’en 1054, le cardinal Humbert de Silva Candida, légat de Léon IX, part à Constantinople et y excommunie le patriarche Michel Ier Cérulaire. Le sac de Constantinople par les croisés en 1204 ruinera pour longtemps toute chance de réconciliation.
Pourquoi des Églises orientales sont-elles unies à Rome ?
À partir du XVe siècle, des tentatives ont lieu pour réunir Églises d’Orient et d’Occident. En 1439, le concile de Ferrare-Florence (Italie) adopte une union entre Latins et orthodoxes, que ces derniers dénoncent ensuite, invoquant un chantage à l’aide militaire au moment où Constantinople est menacée par les Turcs – elle tombera en 1453.
Dans les siècles suivants, sous l’influence des missionnaires latins au Proche-Orient et dans les pays slaves, des parts plus ou moins importantes des Églises orientales vont s’unir à Rome, sur la base de ce qui avait été décidé à Florence. De son côté, l’Église maronite (présente en majorité au Liban) a toujours proclamé.
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Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
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