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Des découvertes exceptionnelles ont été faites lors de fouilles menées au monastère Saint Georges à Novgorod Il faudra reconstituer de nombreuses fresques à partir de plusieurs centaines de fragments parcellaires de très petites dimensions. L’un de ces fragments sert de support à un visage de la Sainte Vierge datant du XIIe siècle.
Il y a cent ans ces fresques byzantines ont été brisées et les fragments ont servi à confectionner un sol mosaïque par la suite recouvert d’un dallage. Les murs de la cathédrale furent ornés à nouveau de peintures. Les archéologues ont constaté que les parcelles avaient pour matière des briques d’origine byzantine.
Il y a cent ans ces fresques byzantines ont été brisées et les fragments ont servi à confectionner un sol mosaïque par la suite recouvert d’un dallage. Les murs de la cathédrale furent ornés à nouveau de peintures. Les archéologues ont constaté que les parcelles avaient pour matière des briques d’origine byzantine.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Juillet 2014 à 16:40
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Traduction Séraphin Rehbinder
Il existe cinq mythes anti-orthodoxes à propos du baptême de la Rous. Chacun d’eux ne séduit que des gens pour qui l’histoire du monde n’existe tout simplement pas et qui méprisent la science historique. C’est pourquoi, commenter de tels mythes est en soi dégradant, mais comme en ces jours de célébration ils se répandent comme des virus, il convient de formuler brièvement les principaux contre-arguments.
Mythe n° 1 - La conversion au christianisme a « freiné » le développement de la Rous
L’histoire ne connaît aucun état païen dont le développement aurait dépassé la civilisation européenne convertie au christianisme. Nous ne savons pratiquement rien de la Rous païenne précisément parce qu’elle n’avait pas sa propre écriture ni une architecture en pierre. Si celles ci existaient il serait incompréhensible qu’aucun vestige n’ait été trouvé et qu’aucune source n’en parle. En recevant le christanisme des mains de l'Empire Romain d’Orient, la principauté barbare de Kiev, qui jusqu'alors vivait notament grâce à des raids de pillage aux dépends de la riche ville de Constantinople, a adopté tout de suite la culture la plus développée qui existait alors en Europe.
Il existe cinq mythes anti-orthodoxes à propos du baptême de la Rous. Chacun d’eux ne séduit que des gens pour qui l’histoire du monde n’existe tout simplement pas et qui méprisent la science historique. C’est pourquoi, commenter de tels mythes est en soi dégradant, mais comme en ces jours de célébration ils se répandent comme des virus, il convient de formuler brièvement les principaux contre-arguments.
Mythe n° 1 - La conversion au christianisme a « freiné » le développement de la Rous
L’histoire ne connaît aucun état païen dont le développement aurait dépassé la civilisation européenne convertie au christianisme. Nous ne savons pratiquement rien de la Rous païenne précisément parce qu’elle n’avait pas sa propre écriture ni une architecture en pierre. Si celles ci existaient il serait incompréhensible qu’aucun vestige n’ait été trouvé et qu’aucune source n’en parle. En recevant le christanisme des mains de l'Empire Romain d’Orient, la principauté barbare de Kiev, qui jusqu'alors vivait notament grâce à des raids de pillage aux dépends de la riche ville de Constantinople, a adopté tout de suite la culture la plus développée qui existait alors en Europe.
La chaîne «Koultoura » programme pour le 18 juin 2014 la première d’un nouveau documentaire dont l’auteur est Monseigneur Hilarion, métropolite de Volokolamsk. Valeri Chekhovtzov est le metteur en scène. 2014 est l’année culturelle croisée russo-britannique.
VIDEO ONLAINE Le film commence peu après le début de la vidéo
L’histoire des peuples ayant habité l’Archipel, celle des Eglises chrétiennes avant le schisme de 1054. Il est essentiellement consacré actuelle à la situation de l’orthodoxie dans le Royaume-Uni. Ont été interviewés des évêques, des recteurs de paroisse, de simples fidèles, des anglais « de souche ».
Le documentaire consacre une place importante aux théologiens et aux hommes de grande spiritualité que l’orthodoxie a donné à l’Angleterre. Il s’agit du métropolite Antoine, de l’archimandrite Kallistos (Ware). Interfax religion Traduction "PO"
VIDEO ONLAINE Le film commence peu après le début de la vidéo
L’histoire des peuples ayant habité l’Archipel, celle des Eglises chrétiennes avant le schisme de 1054. Il est essentiellement consacré actuelle à la situation de l’orthodoxie dans le Royaume-Uni. Ont été interviewés des évêques, des recteurs de paroisse, de simples fidèles, des anglais « de souche ».
Le documentaire consacre une place importante aux théologiens et aux hommes de grande spiritualité que l’orthodoxie a donné à l’Angleterre. Il s’agit du métropolite Antoine, de l’archimandrite Kallistos (Ware). Interfax religion Traduction "PO"
Ce nouvel espace-musée permet de découvrir le culte orthodoxe, pratiqué par plus de 20.000 Bruxellois.
Dans le domaine artistique, cette religion évoque de superbes icônes dont une remarquable série peut être admirée au musée.
Des objets liturgiques ainsi que des vêtements sacerdotaux font également partie des collections.
Le musée contient aussi plusieurs objets provenant de la première église belge orthodoxe, fondée à Anvers en 1900.
Dans le domaine artistique, cette religion évoque de superbes icônes dont une remarquable série peut être admirée au musée.
Des objets liturgiques ainsi que des vêtements sacerdotaux font également partie des collections.
Le musée contient aussi plusieurs objets provenant de la première église belge orthodoxe, fondée à Anvers en 1900.
Le concert a réuni plusieurs ambassadeurs, représentants du clergé et autres personnalités . M. Alexis Poujakov, directeur du chœur synodal de Moscou, a précisé qu'ont été interprétées plusieurs œuvres de Palestrina, Sviridov, du métropolite Hilarion et de plusieurs autres auteurs» , ceci dans le magnifique environnement des fresques du Jugement dernier de Michel-Ange.
Après le concert, les artistes ont assisté à la basilique Saint-Pierre à l’office solennel de la fête des Saints Pierre et Paul.
Après le concert, les artistes ont assisté à la basilique Saint-Pierre à l’office solennel de la fête des Saints Pierre et Paul.
Préface Marc Andronikoff, Illustrations Ivan Kulef
2013, Editions de la Présentation
Maquette: Lisa Krivocheine
Ivan Kulef, né en Russie en 1893 à Rostov sur le Don, est mort en France à Montmorency en 1987. A la fin de ses études de peinturse effectuées à Moscou puis à Saint Petersbourg, il est envoyé sur le front turc pendant la Première Guerre mondiale. Après la révolution de 1918, il choisit l'exil et s'installe à Paris en 1926. Parallèlement à un travail d'iconographe, il a illustré de nombreuses œuvres sacrées ou profanes.Librairie Les Editeurs Réunis
Le livre de Tobie est un livre deutérocanonique de l'Ancien Testament qui raconte l'histoire d'un Judéen nommé Tobit, devenu aveugle après avoir reçu de la fiente d'oiseau dans les yeux, qui est déporté à Ninive et qui envoie son fils Tobie recouvrer une dette en Médie.
2013, Editions de la Présentation
Maquette: Lisa Krivocheine
Ivan Kulef, né en Russie en 1893 à Rostov sur le Don, est mort en France à Montmorency en 1987. A la fin de ses études de peinturse effectuées à Moscou puis à Saint Petersbourg, il est envoyé sur le front turc pendant la Première Guerre mondiale. Après la révolution de 1918, il choisit l'exil et s'installe à Paris en 1926. Parallèlement à un travail d'iconographe, il a illustré de nombreuses œuvres sacrées ou profanes.Librairie Les Editeurs Réunis
Le livre de Tobie est un livre deutérocanonique de l'Ancien Testament qui raconte l'histoire d'un Judéen nommé Tobit, devenu aveugle après avoir reçu de la fiente d'oiseau dans les yeux, qui est déporté à Ninive et qui envoie son fils Tobie recouvrer une dette en Médie.
Le président Vladimir Poutine a approuvé la proposition de célébrer en Russie le centenaire de la naissance d’Alexandre Soljenitsyne introduite par la Chambre Haute de la Douma. Cette nouvelle a été annoncée sur le site de la Présidence Conformément au texte du décret « le gouvernement mettra en place un Comité d’organisation des commémorations ». Interfax
Présentation du recueil « L’Eglise contre le bolchevisme » dans les studios de la radio « Grad Petrov »
Le père Ilia Soloviev et Mikhaïl Chkarovsky, auteurs du livre « L’Eglise contre le bolchevisme » ont pris part, ainsi que l’archiprêtre Gueorguy Mitrofanov, responsable de la chaire de l’histoire de l’Eglise à l’académie de théologie de Saint Pétersbourg, et Sergueï Firsov, docteur ès-sciences, à la présentation de cet ouvrage.
Il est difficile de surestimer la portée pour la vie de l’Eglise en Russie des évènements survenus dans les territoires baltes occupés par la Wehrmacht. Il s’agit en particulier de la mise en place de la Mission de l’exarchat du patriarcat de Moscou pour la renaissance de la vie ecclésiale dans les régions libérées du pouvoir communiste. Cette Mission est entrée dans l’histoire sous le nom de « Mission de Pskov ».
Le père Ilia Soloviev et Mikhaïl Chkarovsky, auteurs du livre « L’Eglise contre le bolchevisme » ont pris part, ainsi que l’archiprêtre Gueorguy Mitrofanov, responsable de la chaire de l’histoire de l’Eglise à l’académie de théologie de Saint Pétersbourg, et Sergueï Firsov, docteur ès-sciences, à la présentation de cet ouvrage.
Il est difficile de surestimer la portée pour la vie de l’Eglise en Russie des évènements survenus dans les territoires baltes occupés par la Wehrmacht. Il s’agit en particulier de la mise en place de la Mission de l’exarchat du patriarcat de Moscou pour la renaissance de la vie ecclésiale dans les régions libérées du pouvoir communiste. Cette Mission est entrée dans l’histoire sous le nom de « Mission de Pskov ».
Fête patronale à l'ermitage du Saint-Esprit au Mesnil-Saint-Denis Photographies Daniel Naberezhnyy Diaporama
Georges Ivanovitch Krug naquit à Saint-Pétersbourg le 5 janvier 1908. Fils d'un industriel protestant d'origine suédoise et d'une mère russe et orthodoxe, il fut élevé dans la religion luthérienne. Il passa son enfance à Narva en Esthonie où sa famille s'installa en 1921. Ses études secondaires, il les suivit dans le lycée russe de cette même ville. Là, il commença sa formation artistique en s'initiant à la technique de l'aquarelle, dans l'atelier du peintre Semionov. Ses études terminées, il entra en 1926 à l'Ecole des Arts et Métiers de Tallin dans l'atelier graphique dirigé par Reindorf. Il y réalisa une série de gravures qui furent exposées parmi les meilleurs travaux des élèves diplômés de l'Ecole. Le Musée National de Tallin remarqua son talentueux travail et acheta deux de ces eaux-fortes. C'est le thème urbain qu'il choisit à cette époque pour illustrer son oeuvre : "ville moderne aux murs sinistres, des maisons sombres, rues désertes, enserrées comme dans un labyrinthe".
Georges Ivanovitch Krug naquit à Saint-Pétersbourg le 5 janvier 1908. Fils d'un industriel protestant d'origine suédoise et d'une mère russe et orthodoxe, il fut élevé dans la religion luthérienne. Il passa son enfance à Narva en Esthonie où sa famille s'installa en 1921. Ses études secondaires, il les suivit dans le lycée russe de cette même ville. Là, il commença sa formation artistique en s'initiant à la technique de l'aquarelle, dans l'atelier du peintre Semionov. Ses études terminées, il entra en 1926 à l'Ecole des Arts et Métiers de Tallin dans l'atelier graphique dirigé par Reindorf. Il y réalisa une série de gravures qui furent exposées parmi les meilleurs travaux des élèves diplômés de l'Ecole. Le Musée National de Tallin remarqua son talentueux travail et acheta deux de ces eaux-fortes. C'est le thème urbain qu'il choisit à cette époque pour illustrer son oeuvre : "ville moderne aux murs sinistres, des maisons sombres, rues désertes, enserrées comme dans un labyrinthe".
Le Mesnil-Saint-Denis, le 10 juin 2014 - le Skite du Saint-Esprit a reçu le label «Patrimoine du XXe siècle» après la cérémonie orthodoxe de l’archimandrite Barsanuphe . Un honneur en grande partie dû aux fresques qui ornent son intérieur. Un grand anniversaire pour une petite chapelle nichée dans le bois du Fay.
Le Skite du Saint-Esprit du Mesnil-Saint-Denis est devenu hier un monument labellisé "Patrimoine du XXe siècle" par le ministère de la Culture.
Ce jour le skite a commémoré le 80e anniversaire de la sa communauté monastique. Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, était présent. Lui concélébraient l’archimandrite Barsonuphe, supérieur du skite ainsi que l’archiprêtre Michel Rousseau, le père Maxime Politov et le diacre Georges Shisko. La liturgie a été dite en slavon d’église et en français.
Le Skite du Saint-Esprit du Mesnil-Saint-Denis est devenu hier un monument labellisé "Patrimoine du XXe siècle" par le ministère de la Culture.
Ce jour le skite a commémoré le 80e anniversaire de la sa communauté monastique. Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, était présent. Lui concélébraient l’archimandrite Barsonuphe, supérieur du skite ainsi que l’archiprêtre Michel Rousseau, le père Maxime Politov et le diacre Georges Shisko. La liturgie a été dite en slavon d’église et en français.
Le 18 mai 2014 le "Fonds de l’histoire russe" a organisé une première visite du nouveau musée d’histoire fondé auprès du monastère de la Sainte Trinité à Jordanville, non loin de New York.
L’exposition a pour titre « Verbe et Image » (« Slovo i obraz »). Les objets les plus anciens datent du XVe siècle. La collection comprend des objets rares se rapportant à l’époque de la dynastie des Romanoff qui a régné pendant quatre siècles ainsi qu’à l’époque qui a suivi la chute de la dynastie.
L’archiprêtre Vladimir Tzourikov, l’administrateur du musée a précisé : « Presque tous les objets de l’époque pré révolutionnaire ont été perdu ou détruit. Ce n’est que grâce aux ventes massives de ces objets réalisées dans les années trente par l’Union soviétique qu’ils ont pu être conservés aux Etats-Unis.
L’exposition a pour titre « Verbe et Image » (« Slovo i obraz »). Les objets les plus anciens datent du XVe siècle. La collection comprend des objets rares se rapportant à l’époque de la dynastie des Romanoff qui a régné pendant quatre siècles ainsi qu’à l’époque qui a suivi la chute de la dynastie.
L’archiprêtre Vladimir Tzourikov, l’administrateur du musée a précisé : « Presque tous les objets de l’époque pré révolutionnaire ont été perdu ou détruit. Ce n’est que grâce aux ventes massives de ces objets réalisées dans les années trente par l’Union soviétique qu’ils ont pu être conservés aux Etats-Unis.
V.Golovanow
Le 8 janvier 2014 marquait les 460 ans du traité de Pereïaslav (1654) par lequel le hetman Bogdan Khmelnitski et les anciens des Cosaques juraient fidélité au tsar de Moscou. Cet évènement marque le début de la réunification du "Monde russe", auquel fait souvent référence le patriarche Cyrille, et ses conséquences sont toujours clairement perceptibles. L'une des premières en a été le transfert de la métropole de Kiev de Constantinople à Moscou dont la réalisation a été marquée par des considérations politiques bien plus que religieuses. Les péripéties en sont bien documentées mais relativement peu connues, surtout chez nous; elles ont fait l'objet d'un exposé très détaillé du professeur ukrainien Vladimir Bourega (1) sur bogoslov.ru (2) (en russe) et j'en propose un résumé analytique.
Contexte historique
La métropole de Kiev, fondée après le baptême de St Vladimir en 988, occupait la 60e place dans les dyptiques du patriarcat de Constantinople. Après la conquête tatare (XIIIe siècle) le métropolite suivit le Grand Prince à Vladimir (1354), puis à Moscou, devenue capitale du principal état russe, tout en gardant le titre de "métropolite de Kiev et de toute la Rus" jusqu'à l'obtention du titre de "patriarche de toute les Russies" en 1589.
Mais la métropole de Kiev, protégée des Tatars par les princes lituano-polonais dès le XIVe siècle (prise de Kiev en 1361) se rattacha à Constantinople en 1458 malgré les protestations du métropolite et du Grand prince de Moscou. Elle jouissait d'une grande autonomie de la part de Constantinople mais elle subit l'hémorragie de l'Union de Brest-Litovsk (1596) et ne se rétablit qu'avec le métropolite Pierre Moghila à partir de 1632. C'est donc une métropole très autonome mais affaiblie qui fait face à l'union avec la Russie qui se met en place.
Le 8 janvier 2014 marquait les 460 ans du traité de Pereïaslav (1654) par lequel le hetman Bogdan Khmelnitski et les anciens des Cosaques juraient fidélité au tsar de Moscou. Cet évènement marque le début de la réunification du "Monde russe", auquel fait souvent référence le patriarche Cyrille, et ses conséquences sont toujours clairement perceptibles. L'une des premières en a été le transfert de la métropole de Kiev de Constantinople à Moscou dont la réalisation a été marquée par des considérations politiques bien plus que religieuses. Les péripéties en sont bien documentées mais relativement peu connues, surtout chez nous; elles ont fait l'objet d'un exposé très détaillé du professeur ukrainien Vladimir Bourega (1) sur bogoslov.ru (2) (en russe) et j'en propose un résumé analytique.
Contexte historique
La métropole de Kiev, fondée après le baptême de St Vladimir en 988, occupait la 60e place dans les dyptiques du patriarcat de Constantinople. Après la conquête tatare (XIIIe siècle) le métropolite suivit le Grand Prince à Vladimir (1354), puis à Moscou, devenue capitale du principal état russe, tout en gardant le titre de "métropolite de Kiev et de toute la Rus" jusqu'à l'obtention du titre de "patriarche de toute les Russies" en 1589.
Mais la métropole de Kiev, protégée des Tatars par les princes lituano-polonais dès le XIVe siècle (prise de Kiev en 1361) se rattacha à Constantinople en 1458 malgré les protestations du métropolite et du Grand prince de Moscou. Elle jouissait d'une grande autonomie de la part de Constantinople mais elle subit l'hémorragie de l'Union de Brest-Litovsk (1596) et ne se rétablit qu'avec le métropolite Pierre Moghila à partir de 1632. C'est donc une métropole très autonome mais affaiblie qui fait face à l'union avec la Russie qui se met en place.
« J’ai du monde une conception mystique à l’origine et, par comparaison, le moment religieux, organisé, n’est que secondaire. Eckhart, Jacob Boehme, Angélus Silesius sont plus près de mon cœur que les Pères de l’Eglise. Je crois à la présence d’une mystique universelle, d’un spiritualisme universel. (…) J’ai cependant toujours été plus attiré par la mystique gnostique et la mystique prophétique que par la mystique ayant reçu l’approbation officielle de l’Eglise, celle qui a été reconnue comme la mystique orthodoxe, quoiqu’elle mériterait mieux le nom d’ascèse », In Essai d’autobiographie spirituelle. (1) « Dans le Christ, Dieu devient visage, et l'homme à son tour connaît le sien. » (2)
Nicolas Berdiaev
***
Aucune commémoration particulaire n'a marqué les 140 ans de la naissance du grand penseur et philosophe religieux russe Nicolas Alexandrovitch Berdiaev (Kiev, 1874 - Clamart 1948).
Bilingue, auteur de nombreux textes en russe et en français, il est toujours l'objet de controverses passionnées: marxiste dans sa jeunesse, il avait retrouvé l'Orthodoxie à 26 ans, mais sa vision très personnelle de la foi et sa distance envers la Tradition orthodoxe l'éloignent de l'Eglise avant sa réconciliation à la fin de sa vie. L'Eglise russe a d'ailleurs acheté sa maison de Clamart pour y loger les clercs de sa cathédrale parisienne et y conserve son bureau comme musée (ibid 2), mais ses spéculations n'en sont pas acceptées pour autant malgré leur influence indéniable.
Nicolas Berdiaev
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Aucune commémoration particulaire n'a marqué les 140 ans de la naissance du grand penseur et philosophe religieux russe Nicolas Alexandrovitch Berdiaev (Kiev, 1874 - Clamart 1948).
Bilingue, auteur de nombreux textes en russe et en français, il est toujours l'objet de controverses passionnées: marxiste dans sa jeunesse, il avait retrouvé l'Orthodoxie à 26 ans, mais sa vision très personnelle de la foi et sa distance envers la Tradition orthodoxe l'éloignent de l'Eglise avant sa réconciliation à la fin de sa vie. L'Eglise russe a d'ailleurs acheté sa maison de Clamart pour y loger les clercs de sa cathédrale parisienne et y conserve son bureau comme musée (ibid 2), mais ses spéculations n'en sont pas acceptées pour autant malgré leur influence indéniable.
La presqu’île de Crimée est un territoire multiethnique où habitent les adeptes de différentes confessions, essentiellement les chrétiens. On appelle parfois la Crimée le « berceau de l’orthodoxie en Russie ».
Les scientifiques disputent le bien-fondé de cette thèse. Or, ce qui est incontestable, c’est ce que le christianisme est apparu en Crimée avant de devenir la religion officielle en Russie ! La christianisation de la presqu’île est engagée à grande échelle au VIe siècle, après l’occupation des territoires de la Crimée actuelle par l’empereur byzantin Justinien Ier . Cependant, les premières communautés chrétiennes y apparaissent dès le début du IVe siècle.
Justinien Ier érige tout de suite dans ses forteresses des églises chrétiennes, où il séduit, voire pousse les Criméens. C’est déjà la christianisation de masse. Qui plus est, pour s’assurer le soutien de Justinien, les chefs de certaines tribus se rendent chez lui en quête de baptême.
Les scientifiques disputent le bien-fondé de cette thèse. Or, ce qui est incontestable, c’est ce que le christianisme est apparu en Crimée avant de devenir la religion officielle en Russie ! La christianisation de la presqu’île est engagée à grande échelle au VIe siècle, après l’occupation des territoires de la Crimée actuelle par l’empereur byzantin Justinien Ier . Cependant, les premières communautés chrétiennes y apparaissent dès le début du IVe siècle.
Justinien Ier érige tout de suite dans ses forteresses des églises chrétiennes, où il séduit, voire pousse les Criméens. C’est déjà la christianisation de masse. Qui plus est, pour s’assurer le soutien de Justinien, les chefs de certaines tribus se rendent chez lui en quête de baptême.
Le 28 mars 2014 le musée « La prison du NKVD » a inauguré avec bénédiction du métropolite Rostislav une exposition consacrée au « Golgotha de Tomsk et de Narymsk ». Ce projet fait partie du cycle « La foi crucifiée ». Il est consacré à la période la plus tragique de l’histoire de l’Eglise Orthodoxe Russe.
« Nous présentons les biographies des hiérarques déportés dans la région de Narymsk et de Tomsk. L’exposition rappelle aux habitants de Tomsk le sort de leurs ancêtres qui ont souffert pour la foi. L’exposition présente des livres rares consacrés au diocèse de Tomsk ainsi que des ouvrages anti religieux publiés pendant les premières années des Soviets, des photographies du clergé de Tomsk, des archives locales, des reliques familiales : icônes, objets du culte. Des originaux et des copies de documents ainsi que des photographies provenant de collections privées et des archives du musée ont été sélectionnées. L’exposition restera ouverte pendant deux mois. Lien Pravoslavie.ru Traduction E.Tastevin
Exposition « L’archipel des Solovki :Golgotha et Résurrection »
Une exposition itinérante s’ouvre à Arkhangelsk, à la mémoire des nouveaux martyrs: « Ils ont persévéré jusqu’au bout »
« Nous présentons les biographies des hiérarques déportés dans la région de Narymsk et de Tomsk. L’exposition rappelle aux habitants de Tomsk le sort de leurs ancêtres qui ont souffert pour la foi. L’exposition présente des livres rares consacrés au diocèse de Tomsk ainsi que des ouvrages anti religieux publiés pendant les premières années des Soviets, des photographies du clergé de Tomsk, des archives locales, des reliques familiales : icônes, objets du culte. Des originaux et des copies de documents ainsi que des photographies provenant de collections privées et des archives du musée ont été sélectionnées. L’exposition restera ouverte pendant deux mois. Lien Pravoslavie.ru Traduction E.Tastevin
Exposition « L’archipel des Solovki :Golgotha et Résurrection »
Une exposition itinérante s’ouvre à Arkhangelsk, à la mémoire des nouveaux martyrs: « Ils ont persévéré jusqu’au bout »
On vous recommande vivement ce nouveau livre français d' Alain Durel consacré aux saints grecs contemporains : on y parle de saint Nectaire d'Egine, P. Nicolas Planas, de mère Gabrielle, etc. C'est un récit de voyage, qui se lit comme un roman, mais est aussi très profond.
À la fois récit de voyage et traité de vie spirituelle, cette odyssée en Grèce orthodoxe transporte le lecteur à Athènes, Delphes et Thessalonique, puis d’île en île (Corfou, Mytilène, Samos, Patmos, Tinos, Égine, Santorin, Eubée) sur les traces des grandes figures spirituelles du christianisme hellène.
Le voyage aboutit à l’île d’Andros, dans les Cyclades, où l’on découvre la figure provocatrice et fascinante d’un fol-en-Christ, qui éclaire en retour le destin tragique et sublime de la Grèce contemporaine. Aucun ouvrage en langue française n’avait abordé la vie de ces « athlètes du cœur » sur le ton du conte initiatique. Histoire et spiritualité se côtoient dans ce récit d’aventure non dénué d’humour et de poésie, initiation à la Grèce orthodoxe et périple ensoleillé au pays d’Homère et de Seféris.
Lien "Albin Michel"
À la fois récit de voyage et traité de vie spirituelle, cette odyssée en Grèce orthodoxe transporte le lecteur à Athènes, Delphes et Thessalonique, puis d’île en île (Corfou, Mytilène, Samos, Patmos, Tinos, Égine, Santorin, Eubée) sur les traces des grandes figures spirituelles du christianisme hellène.
Le voyage aboutit à l’île d’Andros, dans les Cyclades, où l’on découvre la figure provocatrice et fascinante d’un fol-en-Christ, qui éclaire en retour le destin tragique et sublime de la Grèce contemporaine. Aucun ouvrage en langue française n’avait abordé la vie de ces « athlètes du cœur » sur le ton du conte initiatique. Histoire et spiritualité se côtoient dans ce récit d’aventure non dénué d’humour et de poésie, initiation à la Grèce orthodoxe et périple ensoleillé au pays d’Homère et de Seféris.
Lien "Albin Michel"
Dans le cadre de la présentation du livre d’Olga Goussakova « Les gardiens de la foi » à la librairie « Biblio-Globous », le Protopresbytre Serge Pravdolubov a raconté ses souvenirs sur les nouveaux martyrs qu’il avait connu ainsi que sur la vie d’une famille orthodoxe pendant les persécutions religieuses.
La lignée du père Serge comprenait beaucoup de prêtres dont des confesseurs et des martyrs qui avaient subis la haine des autorités athées. Aucun d’entre eux n’éprouvait de la haine à l‘égard de ses persécuteurs.
« Notre famille comprenait qu’il fallait percevoir l’animosité des autres avec patience que ce soit de la part d’un autre enfant, d’un directeur d’école, des autorités ou des voisins. Avec mon frère nous ne réalisions pas ce que notre père avait enduré dans le camp des Solovki et nous ne le respections pas assez. Il disait : « Vous ne pouvez pas savoir ce que j’ai vécu dans les camps. A l’époque, les survivants des camps étaient vénérés, on leur demandait des conseils y compris sur la vie spirituelle ».
La lignée du père Serge comprenait beaucoup de prêtres dont des confesseurs et des martyrs qui avaient subis la haine des autorités athées. Aucun d’entre eux n’éprouvait de la haine à l‘égard de ses persécuteurs.
« Notre famille comprenait qu’il fallait percevoir l’animosité des autres avec patience que ce soit de la part d’un autre enfant, d’un directeur d’école, des autorités ou des voisins. Avec mon frère nous ne réalisions pas ce que notre père avait enduré dans le camp des Solovki et nous ne le respections pas assez. Il disait : « Vous ne pouvez pas savoir ce que j’ai vécu dans les camps. A l’époque, les survivants des camps étaient vénérés, on leur demandait des conseils y compris sur la vie spirituelle ».
L’exposition "Le Trésor de l’abbaye de Saint-Maurice d’Agaune
Du 14 mars au 16 juin, le musée du Louvre accueillera des pièces majeures du trésor de l’abbaye de Saint-Maurice d’Agaune située en Suisse. Le plus ancien monastère d’Occident encore actif aujourd’hui abrite un trésor exceptionnel.
Les festivités du jubilé célébrant les 1500 ans de l’abbaye, fondée en 515 sur le site où saint Maurice et ses compagnons subirent le martyre à la fin du IIIe siècle, donnent lieu à des travaux de réaménagement complet du trésor et permettent ce prêt tout à fait exceptionnel.
L’exposition retrace l’histoire de l’abbaye et la constitution de son trésor, évoquant le passé romain d’Agaune et sa christianisation. L’abbaye bénéficie de la protection de personnages de très haut rang au haut Moyen Âge. Des chefs-d’oeuvre de l’orfèvrerie mérovingienne et carolingienne tels que le magnifique vase de sardoine dit de saint Martin, le coffret reliquaire du prêtre Teudéric ou l’aiguière « de Charlemagne », sans équivalent en France, célèbrent la mémoire de saint Maurice, martyrisé avec sa légion thébaine à Agaune.
Du 14 mars au 16 juin, le musée du Louvre accueillera des pièces majeures du trésor de l’abbaye de Saint-Maurice d’Agaune située en Suisse. Le plus ancien monastère d’Occident encore actif aujourd’hui abrite un trésor exceptionnel.
Les festivités du jubilé célébrant les 1500 ans de l’abbaye, fondée en 515 sur le site où saint Maurice et ses compagnons subirent le martyre à la fin du IIIe siècle, donnent lieu à des travaux de réaménagement complet du trésor et permettent ce prêt tout à fait exceptionnel.
L’exposition retrace l’histoire de l’abbaye et la constitution de son trésor, évoquant le passé romain d’Agaune et sa christianisation. L’abbaye bénéficie de la protection de personnages de très haut rang au haut Moyen Âge. Des chefs-d’oeuvre de l’orfèvrerie mérovingienne et carolingienne tels que le magnifique vase de sardoine dit de saint Martin, le coffret reliquaire du prêtre Teudéric ou l’aiguière « de Charlemagne », sans équivalent en France, célèbrent la mémoire de saint Maurice, martyrisé avec sa légion thébaine à Agaune.
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Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
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