Plateforme libre de discussion
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Au début de l’année 1965, on amena la fille d’un savant soviétique très connu, membre du Parti communiste, dans une clinique d’enfants. La fillette, âgée de 8 ans, était à ce moment-là pensionnaire dans une école, parce que ses parents ayant dû se rendre à l’étranger pour l’exécution d’un projet dicté par le gouvernement de Moscou.
L’enfant avait été mise en clinique à cause de sa température extrêmement élevée depuis trois jours. Le cinquième jour son état s’étant beaucoup aggravé elle tomba dans une totale inconscience.
Après le rapide examen qui s’imposait, l’hôpital envoya un télégramme à ses parents pour les prévenir que leur fille était très malade et mourrait probablement dans trois ou quatre jours.
Le médecin fit transporter l’enfant dans une chambre seule où on lui fit respirer de l’oxygène, mais la température montait toujours, le pouls se précipitait ; la petite malade, extrêmement affaiblie, était au plus mal et respirait très difficilement.
L’enfant avait été mise en clinique à cause de sa température extrêmement élevée depuis trois jours. Le cinquième jour son état s’étant beaucoup aggravé elle tomba dans une totale inconscience.
Après le rapide examen qui s’imposait, l’hôpital envoya un télégramme à ses parents pour les prévenir que leur fille était très malade et mourrait probablement dans trois ou quatre jours.
Le médecin fit transporter l’enfant dans une chambre seule où on lui fit respirer de l’oxygène, mais la température montait toujours, le pouls se précipitait ; la petite malade, extrêmement affaiblie, était au plus mal et respirait très difficilement.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Juin 2015 à 16:48
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Une exposition consacrée à l’œuvre artistique, poétique et théologique de mère Marie Skobtsov s’est ouverte à Riga. Mère Marie était une Résistante qui a péri dans les chambres à gaz de Ravensbrück.
Une plaque commémorative a été inaugurée en 2012 sur l’immeuble, 21 rue Elisabeth, où la future mère Marie a vu le jour en 1891. Une Association des amis de mère Marie a été fondée à Riga.
C’est cette association qui est l’initiateur de l’exposition au vernissage de laquelle a été invitée Xénia Krivochéine (Paris). Elena Pavlov co-président de l’association, a précisé dans son allocution que l’ensemble des œuvres présentées proviennent des livres en russe et en français, écrits par X. Krivochéine.
De nombreuses personnes dont Xénia et Nikita Krivochéine sont intervenues à la cérémonie d’inauguration.
« Mère Marie a toujours aspiré au sacrifice. Par sa mort à Ravensbrück elle s’est unie à Dieu dans l’amour qu’elle Lui a porté toute sa vie, dans l’amour qu’elle avait des hommes. En 2004 le patriarcat de Constantinople a canonisé mère Marie », a dit Xénia Krivochéine.
Une plaque commémorative a été inaugurée en 2012 sur l’immeuble, 21 rue Elisabeth, où la future mère Marie a vu le jour en 1891. Une Association des amis de mère Marie a été fondée à Riga.
C’est cette association qui est l’initiateur de l’exposition au vernissage de laquelle a été invitée Xénia Krivochéine (Paris). Elena Pavlov co-président de l’association, a précisé dans son allocution que l’ensemble des œuvres présentées proviennent des livres en russe et en français, écrits par X. Krivochéine.
De nombreuses personnes dont Xénia et Nikita Krivochéine sont intervenues à la cérémonie d’inauguration.
« Mère Marie a toujours aspiré au sacrifice. Par sa mort à Ravensbrück elle s’est unie à Dieu dans l’amour qu’elle Lui a porté toute sa vie, dans l’amour qu’elle avait des hommes. En 2004 le patriarcat de Constantinople a canonisé mère Marie », a dit Xénia Krivochéine.
Une statue de Saint Jean de Cronstadt qui vient d'être inaugurée à Moscou (l'auteur est un sculpteur célèbre, André Goloubev ) , c'est le premier de la capitale et le troisième du pays.
La cérémonie a eu lieu le 14 juin, jour de la commémoration du saint.
C’est la paroisse saint Jean de Cronstadt, fondée dans ces lieux en 2006 qui est à l’initiative de ce projet. L’actuelle petite église en bois sera remplacée par une grande église en pierre qui pourra recevoir mille fidèles et qui est actuellement en chantier.
La cérémonie a eu lieu le 14 juin, jour de la commémoration du saint.
C’est la paroisse saint Jean de Cronstadt, fondée dans ces lieux en 2006 qui est à l’initiative de ce projet. L’actuelle petite église en bois sera remplacée par une grande église en pierre qui pourra recevoir mille fidèles et qui est actuellement en chantier.
Le samedi 20 juin 2015, à 20 h 30, le chœur des séminaristes de Saint-Pétersbourg donnera un grand concert de musique liturgique russe dans le parc du Séminaire orthodoxe russe d’Épinay-sous-Sénart.
Le lendemain, dimanche 21 juin, à 19 h, le chœur des séminaristes de Saint-Pétersbourg interprétera des chants populaires dans le cadre de la Fête de la musique de la ville d’Épinay-sous-Sénart, également dans le grand parc du Séminaire orthodoxe russe.
Le lendemain, dimanche 21 juin, à 19 h, le chœur des séminaristes de Saint-Pétersbourg interprétera des chants populaires dans le cadre de la Fête de la musique de la ville d’Épinay-sous-Sénart, également dans le grand parc du Séminaire orthodoxe russe.
Le couvent d’hommes de Zilantov, dédié à la Sainte-Trinité, fut fondé au XVI siècle, sous le règne d’Ivan le Terrible, dans la banlieue de la ville de Kazan. C’est à sa position géographique que le couvent devait son nom, car il est bâti sur une haute colline qui, d’après les Tatars, servait de nid au dragon Zilante.
En 1917, dix moines y demeuraient avec leur archimandrite Serge (Zaitzev). Après la bataille de Kazan, en été 1918, quand l’Armée Blanche dut se retirer, les bolcheviks, après avoir conquis la colline qui surplombe l’endroit, s’engouffrèrent dans le couvent, rangèrent les moines contre le mur de la cour et les abattirent à coups de carabine. Ceci fait, ils pénétrèrent dans la ville.
Au milieu de la cours désolée du couvent, les cadavres remuèrent soudain. En rampant, un vieux moine sortit du tas, la figure dégoulinante de sang, les joues maculées de morceaux de cervelle arrachés à son voisin de supplice. C’était le père Joseph qu’aucune balle n’avait touché. S’étant assuré que tous ses compagnons étaient bien morts, il partit lentement pour la ville où il se réfugia au couvent Saint Jean-Baptiste, dans lequel il mourut un an plus tard.
En 1917, dix moines y demeuraient avec leur archimandrite Serge (Zaitzev). Après la bataille de Kazan, en été 1918, quand l’Armée Blanche dut se retirer, les bolcheviks, après avoir conquis la colline qui surplombe l’endroit, s’engouffrèrent dans le couvent, rangèrent les moines contre le mur de la cour et les abattirent à coups de carabine. Ceci fait, ils pénétrèrent dans la ville.
Au milieu de la cours désolée du couvent, les cadavres remuèrent soudain. En rampant, un vieux moine sortit du tas, la figure dégoulinante de sang, les joues maculées de morceaux de cervelle arrachés à son voisin de supplice. C’était le père Joseph qu’aucune balle n’avait touché. S’étant assuré que tous ses compagnons étaient bien morts, il partit lentement pour la ville où il se réfugia au couvent Saint Jean-Baptiste, dans lequel il mourut un an plus tard.
Le Centre culturel « Pokrovskye Vorota » a réuni le 3 juin une Table ronde dont le sujet était « Les écrivains chrétiens anglais et français. La nature de leur foi ? »
La soirée était modérée par Jean-François Thiry, directeur du centre. Il était assisté par Egor Agafonov de l’Institut de théologie Saint Tikhon.
Plusieurs ouvrages publiés par les éditions Khristianskaya Biblioteka ont été présentés : François Mauriac « Ce que je crois » et Simon Tugwell «Entretiens sur les Béatitudes » Vadim Matissov, directeur des éditions, a parlé de la production de Khristianskaya Biblioteka.
Sur PO livres "Khristianskaya Biblioteka" ICI et ICI et ICI
La soirée était modérée par Jean-François Thiry, directeur du centre. Il était assisté par Egor Agafonov de l’Institut de théologie Saint Tikhon.
Plusieurs ouvrages publiés par les éditions Khristianskaya Biblioteka ont été présentés : François Mauriac « Ce que je crois » et Simon Tugwell «Entretiens sur les Béatitudes » Vadim Matissov, directeur des éditions, a parlé de la production de Khristianskaya Biblioteka.
Sur PO livres "Khristianskaya Biblioteka" ICI et ICI et ICI
Pravoslavie ru - Traduction française Claude Lopez-Ginisty
Le 22 mai 2015, marquait le 100e anniversaire de la naissance de l'évêque Basile (Rodzianko) de bienheureuse mémoire.
La mémoire des défunts dans l'Église, diffère de la mémoire du monde à la fois par la façon dont elle est exprimée et par la façon dont elle existe dans le temps. Son expression extérieure n’est pas aussi violente, désespérée, et sans espoir que de telles expressions du souvenir dans l'environnement profane; la douleur elle-même est lumineuse et pleine d'espoir. Tout ce qui est transitoire et accidentel dans les relations humaines s’en va; cela se dissipe dans les prières du service funèbre, et ne vient plus interférer dans la voie de l'amour fraternel sans limite dans le Seigneur. Le souvenir constant dans la prière rend l'image du défunt plus proche de nous, enrichit notre compréhension du sens élevé de la trajectoire de sa vie, et nous permet de détecter les contours de la Divine Providence derrière les événements extérieurs…
VIDÉO Cinq Séries LA VIE DE L’EVEQUE BASILE (RODZIANKO)
Il s’est écoulé assez de temps depuis que l'évêque Basile s’est endormi dans le Seigneur, pour nous laisser voir combien droite et conséquente était la voie sur laquelle le Seigneur le guida pendant plus de quatre-vingt ans. Cette voie conduit d'un pays à un autre, d'une profession à une autre, mais toujours vers Lui et vers la vie éternelle.
Le 22 mai 2015, marquait le 100e anniversaire de la naissance de l'évêque Basile (Rodzianko) de bienheureuse mémoire.
La mémoire des défunts dans l'Église, diffère de la mémoire du monde à la fois par la façon dont elle est exprimée et par la façon dont elle existe dans le temps. Son expression extérieure n’est pas aussi violente, désespérée, et sans espoir que de telles expressions du souvenir dans l'environnement profane; la douleur elle-même est lumineuse et pleine d'espoir. Tout ce qui est transitoire et accidentel dans les relations humaines s’en va; cela se dissipe dans les prières du service funèbre, et ne vient plus interférer dans la voie de l'amour fraternel sans limite dans le Seigneur. Le souvenir constant dans la prière rend l'image du défunt plus proche de nous, enrichit notre compréhension du sens élevé de la trajectoire de sa vie, et nous permet de détecter les contours de la Divine Providence derrière les événements extérieurs…
VIDÉO Cinq Séries LA VIE DE L’EVEQUE BASILE (RODZIANKO)
Il s’est écoulé assez de temps depuis que l'évêque Basile s’est endormi dans le Seigneur, pour nous laisser voir combien droite et conséquente était la voie sur laquelle le Seigneur le guida pendant plus de quatre-vingt ans. Cette voie conduit d'un pays à un autre, d'une profession à une autre, mais toujours vers Lui et vers la vie éternelle.
Extrait du livre de Nikita Krivocheine «Les tribulations d’un Russe blanc en ex-URSS »
C’est en hiver 1955 que, pour la première fois depuis mon arrivée en URSS (1948) je pus me rendre à Léningrad. Nicolas Poltoratzky, un rapatrié comme moi, ex-membre de la Fraternité Saint Photius m’avait indiqué l’adresse du père André Sergueenko Je n’avais à l’époque pu rencontrer aucun des cinq ou six prêtres émigrés revenus en Union Soviétique.
Le jour même où je l’ai appelé le père André m’a invité à dîner chez lui dans les locaux de l’Académie de Théologie où il enseignait. Son appartement m’a paru confortable.
C’était un homme à la stature imposante, de haute taille. Il me fit penser aux apôtres tels que représentés par Dürer. D’emblée notre conversation avec lui et son épouse a pu s’établir comme si nous nous connaissions depuis longtemps. Eux, comme moi, nous nous passions parfaitement de « l’interprète intérieur », malheureusement si souvent indispensable à l’époque lors des contacts avec les soviétiques
C’est en hiver 1955 que, pour la première fois depuis mon arrivée en URSS (1948) je pus me rendre à Léningrad. Nicolas Poltoratzky, un rapatrié comme moi, ex-membre de la Fraternité Saint Photius m’avait indiqué l’adresse du père André Sergueenko Je n’avais à l’époque pu rencontrer aucun des cinq ou six prêtres émigrés revenus en Union Soviétique.
Le jour même où je l’ai appelé le père André m’a invité à dîner chez lui dans les locaux de l’Académie de Théologie où il enseignait. Son appartement m’a paru confortable.
C’était un homme à la stature imposante, de haute taille. Il me fit penser aux apôtres tels que représentés par Dürer. D’emblée notre conversation avec lui et son épouse a pu s’établir comme si nous nous connaissions depuis longtemps. Eux, comme moi, nous nous passions parfaitement de « l’interprète intérieur », malheureusement si souvent indispensable à l’époque lors des contacts avec les soviétiques
Lioudmila Ulitskaya, écrivain
Traduction pour "PO" Hai Lin (Los Angeles)
Je vais vous raconter le bonheur qu’a vécu un petit cercle de personnes dont le nombre continue à se réduire d’année en année. Lorsque le Père André avait été passé “hors cadres”, il avait commencé à officier la sainte liturgie à domicile. Chez lui, il y avait un antimension, et nous assistions à la liturgie en secret. On avait presque le sentiment d’être revenus au christianisme des catacombes, comme lors des temps des premiers chrétiens. Nous nous rendions chez lui en petits groupes, toujours en secret.
Nous arrivions dans la ville d'Alexandrov (où vivait le Père André) dans le courant de la soirée. Chaque groupe empruntait des itinéraires différents pour se rendre chez lui. Nous faisions très attention afin de ne pas nous faire remarquer et aussi pour que le Père André ne soit pas appréhendé et inculpé d'officier à des liturgies à domicile.
Traduction pour "PO" Hai Lin (Los Angeles)
Je vais vous raconter le bonheur qu’a vécu un petit cercle de personnes dont le nombre continue à se réduire d’année en année. Lorsque le Père André avait été passé “hors cadres”, il avait commencé à officier la sainte liturgie à domicile. Chez lui, il y avait un antimension, et nous assistions à la liturgie en secret. On avait presque le sentiment d’être revenus au christianisme des catacombes, comme lors des temps des premiers chrétiens. Nous nous rendions chez lui en petits groupes, toujours en secret.
Nous arrivions dans la ville d'Alexandrov (où vivait le Père André) dans le courant de la soirée. Chaque groupe empruntait des itinéraires différents pour se rendre chez lui. Nous faisions très attention afin de ne pas nous faire remarquer et aussi pour que le Père André ne soit pas appréhendé et inculpé d'officier à des liturgies à domicile.
La présentation de ce livre a eu lieu le 27 avril dernier auu Centre culturel Pokrovskye Vorota. L’auteur, Bronislava Popova historienne et spécialiste de l’émigration russe, a parlé de son ouvrage. Sont intervenus plusieurs enfants spirituels du père André ainsi que l’archiprêtre Georges Edelstein et l’écrivain Lioudmila Oulitskaia.
La vie du père André se situe dans le terrible XX siècle, il a consacré 45 années de son existence à l’Église. Né à Kiev en 1903, c’est adolescent qu’il a été témoin de la révolution à Pétrograd.
La guerre civile le trouve en Ukraine et c’est de Crimée qu’il quitte la Russie avec les armées du général Wrangel. Études à Prague, puis à Paris, à l’Institut de théologie Saint Serge. Pendant 28 ans, il est le recteur de l’église Saint Jean le Guerrier à Clamart, dans la banlieue de Paris.
Le père André a été le disciple du métropolite Euloge ainsi que du père Serge Boulgakov.
La vie du père André se situe dans le terrible XX siècle, il a consacré 45 années de son existence à l’Église. Né à Kiev en 1903, c’est adolescent qu’il a été témoin de la révolution à Pétrograd.
La guerre civile le trouve en Ukraine et c’est de Crimée qu’il quitte la Russie avec les armées du général Wrangel. Études à Prague, puis à Paris, à l’Institut de théologie Saint Serge. Pendant 28 ans, il est le recteur de l’église Saint Jean le Guerrier à Clamart, dans la banlieue de Paris.
Le père André a été le disciple du métropolite Euloge ainsi que du père Serge Boulgakov.
Musée de Cluny - Musée national du Moyen Âge
Douceur paisible, sensibilité délicate, mais aussi force expressive et puissance des volumes : autant de caractéristiques qui distinguent au premier coup d’oeil les sculptures souabes de la fin du Moyen Âge. Pour donner à ressentir et comprendre cet art majeur dans l’Empire germanique et plus largement le coeur de l’Europe, le musée de Cluny lui consacre pour la première fois en France une exposition, ouverte au public du 1er avril au 27 juillet 2015.
Ancienne région historique du sud de l’Allemagne située entre la Forêt-Noire et la Bavière, la Souabe est le théâtre d’une production sculptée abondante et de haute qualité entre les années 1460 et 1530. Le changement des sensibilités religieuses dans le contexte de la Réforme protestante y met fin. Des centres urbains tels que Ulm, Augsbourg ou Ravensburg abritent une intense activité commerciale et artistique. Des artistes y développent un travail virtuose du bois et une science raffinée de la polychromie qui conjuguent leurs effets subtils.
Douceur paisible, sensibilité délicate, mais aussi force expressive et puissance des volumes : autant de caractéristiques qui distinguent au premier coup d’oeil les sculptures souabes de la fin du Moyen Âge. Pour donner à ressentir et comprendre cet art majeur dans l’Empire germanique et plus largement le coeur de l’Europe, le musée de Cluny lui consacre pour la première fois en France une exposition, ouverte au public du 1er avril au 27 juillet 2015.
Ancienne région historique du sud de l’Allemagne située entre la Forêt-Noire et la Bavière, la Souabe est le théâtre d’une production sculptée abondante et de haute qualité entre les années 1460 et 1530. Le changement des sensibilités religieuses dans le contexte de la Réforme protestante y met fin. Des centres urbains tels que Ulm, Augsbourg ou Ravensburg abritent une intense activité commerciale et artistique. Des artistes y développent un travail virtuose du bois et une science raffinée de la polychromie qui conjuguent leurs effets subtils.
A L'OCCASION DU MILLÉNAIRE DU SAINT PRINCE VLADIMIR DE KIEV, ILLUMINATEUR DE LA RUSSIE, L’ÉGLISE ORTHODOXE DE VANVES ET L’ÉCOLE ORTHODOXE DE SVIBLOVO ORGANISENT UN CONCERT DE CHANTS SPIRITUELS ORTHODOXES, LE JEUDI 3O AVRIL A 19 H.30 EN L’ÉGLISE SAINT-REMY DE VANVES
AU PROGRAMME
1. " Le choix religieux du Grand Prince Vladimir de Kiev et son importance dans l'histoire de la Russie", exposé présenté par le prêtre Cyrille Kisselev (directeur de l'Ecole orthodoxe de Sviblovo)
2. Chœur de l'Ecole orthodoxe de Sviblovo (Moscou)
3. Ensemble vocal Saint-Serge (Paris)
4. Chœur de la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky (Paris)
AU PROGRAMME
1. " Le choix religieux du Grand Prince Vladimir de Kiev et son importance dans l'histoire de la Russie", exposé présenté par le prêtre Cyrille Kisselev (directeur de l'Ecole orthodoxe de Sviblovo)
2. Chœur de l'Ecole orthodoxe de Sviblovo (Moscou)
3. Ensemble vocal Saint-Serge (Paris)
4. Chœur de la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky (Paris)
Laurence Guillon amie, auteur / suite ICI / et contributrice de P.O., vient de publier un livre "Lueurs à la dérive"
Ce roman pourrait être défini comme une sorte de « Reine des Neiges » au pays du Goulag. Victime des avances d’un haut fonctionnaire soviétique, une célèbre cantatrice se réfugie avec son fils dans une petite ville de la Volga.
Le garçon rencontre Nadia. Le premier est arrêté en même temps que sa mère, déporté, la seconde se met en quête de lui, de train en train, à travers la taïga et l’hiver. Ils sont aidés l’un et l’autre dans leur périple par des rencontres providentielles et des interventions surnaturelles. Le dégel de la Perestroïka arrachera à l’oubli et mettra en lumière ces destins brisés, parmi tant d’autres.
Avis unanime des premiers lecteurs un livre touchant qui ne peut laisser indifférent et qui vous parle d’une Russie peu connue! Lien Les Éditions ROD
Ce roman pourrait être défini comme une sorte de « Reine des Neiges » au pays du Goulag. Victime des avances d’un haut fonctionnaire soviétique, une célèbre cantatrice se réfugie avec son fils dans une petite ville de la Volga.
Le garçon rencontre Nadia. Le premier est arrêté en même temps que sa mère, déporté, la seconde se met en quête de lui, de train en train, à travers la taïga et l’hiver. Ils sont aidés l’un et l’autre dans leur périple par des rencontres providentielles et des interventions surnaturelles. Le dégel de la Perestroïka arrachera à l’oubli et mettra en lumière ces destins brisés, parmi tant d’autres.
Avis unanime des premiers lecteurs un livre touchant qui ne peut laisser indifférent et qui vous parle d’une Russie peu connue! Lien Les Éditions ROD
L'impératrice Sainte Hélène a transféré à Rome les 28 marches de l'escalier qui se trouvait dans le palais de Ponce Pilate.
Elles furent posées dans l'église privée de la résidence de l'évêque de Rome "Capella Sancta Sanctorum" /La Scala Santa di Roma /
La tradition veut que ce soit l'escalier emprunté par le Sauveur pour accéder chez Ponce Pilate. Quotidiennement, du matin au soir, les pèlerins montent ces marches à genoux. L'escalier, nommé celui de la contrition, débouche sur une icône de la Crucifixion. You Tube
Elles furent posées dans l'église privée de la résidence de l'évêque de Rome "Capella Sancta Sanctorum" /La Scala Santa di Roma /
La tradition veut que ce soit l'escalier emprunté par le Sauveur pour accéder chez Ponce Pilate. Quotidiennement, du matin au soir, les pèlerins montent ces marches à genoux. L'escalier, nommé celui de la contrition, débouche sur une icône de la Crucifixion. You Tube
Saint Alexis de Rome dit « l'Homme de Dieu » († 412) est fêté le 17/30 mars en Orient et le 17 février en Occident.
Sa vie est connue par une Vie de saint Alexis, du XIe siècle. Selon la légende, Alexis, fils d’Euphémien et d’Agalé, serait un patricien romain, fiancé à une femme vertueuse qu’il convainc, le soir de ses noces, de renoncer au mariage. Il se serait embarqué vers la Syrie du Nord (actuelle Turquie) pour arriver à la ville d'Édesse (Urfa), où il se fit mendiant. Il revint dix-sept ans plus tard à Rome et fut hébergé par son père qui ne l’avait pas reconnu. Suite
Interview menée pour la revue russe «FOMA» par Constantin Matsan, avec l’aide de Laurence Guillon
"Foma" - La folie-en-Christ (yourodstvo), dans la conception de l’Église, c’est un exploit spirituel particulier, une forme particulière d’accomplissement chrétien. Quelle était la motivation des fous-en-Christ, pourquoi choisissaient-ils cette forme d’exploit ?
J.C.L - Il s'agissait pour eux avant tout d'obtenir l'humilité, et aussi l'impassibilité (que les Pères considèrent comme la condition d'accès à l'amour véritable de Dieu et du prochain). En se faisant passer pour fous, ils s'attiraient le mépris, les moqueries, se faisaient insulter et souvent battre. Il supportaient cela avec patience, sans répondre, sans avoir d'agressivité réciproque, de haine ou de rancune à l'encontre de leurs persécuteurs, mais au contraire en leur étant reconnaissant, en les aimant davantage et en priant pour eux.
D'autre part ils vivaient physiquement dans une extrême pauvreté, s'habillant de loques même lorsqu'il faisait très froid (et parfois se couvrant de vêtements quand il faisait chaud !), mangeant peu et dormant peu, vivant dans des lieux misérables (parfois sur des tas de fumier !). La patience, l'humilité, le détachement, l'impassibilité, ils l'acquéraient ainsi à la fois dans leur âme et dans leur corps.
Sa vie est connue par une Vie de saint Alexis, du XIe siècle. Selon la légende, Alexis, fils d’Euphémien et d’Agalé, serait un patricien romain, fiancé à une femme vertueuse qu’il convainc, le soir de ses noces, de renoncer au mariage. Il se serait embarqué vers la Syrie du Nord (actuelle Turquie) pour arriver à la ville d'Édesse (Urfa), où il se fit mendiant. Il revint dix-sept ans plus tard à Rome et fut hébergé par son père qui ne l’avait pas reconnu. Suite
Interview menée pour la revue russe «FOMA» par Constantin Matsan, avec l’aide de Laurence Guillon
"Foma" - La folie-en-Christ (yourodstvo), dans la conception de l’Église, c’est un exploit spirituel particulier, une forme particulière d’accomplissement chrétien. Quelle était la motivation des fous-en-Christ, pourquoi choisissaient-ils cette forme d’exploit ?
J.C.L - Il s'agissait pour eux avant tout d'obtenir l'humilité, et aussi l'impassibilité (que les Pères considèrent comme la condition d'accès à l'amour véritable de Dieu et du prochain). En se faisant passer pour fous, ils s'attiraient le mépris, les moqueries, se faisaient insulter et souvent battre. Il supportaient cela avec patience, sans répondre, sans avoir d'agressivité réciproque, de haine ou de rancune à l'encontre de leurs persécuteurs, mais au contraire en leur étant reconnaissant, en les aimant davantage et en priant pour eux.
D'autre part ils vivaient physiquement dans une extrême pauvreté, s'habillant de loques même lorsqu'il faisait très froid (et parfois se couvrant de vêtements quand il faisait chaud !), mangeant peu et dormant peu, vivant dans des lieux misérables (parfois sur des tas de fumier !). La patience, l'humilité, le détachement, l'impassibilité, ils l'acquéraient ainsi à la fois dans leur âme et dans leur corps.
V.G.
Première région évangélisée par les Apôtres hors Palestine, le territoire de la Turquie actuelle fut l'un des bastions du Christianisme pendant plus de mille ans avant d'être submergé par les Turcs. Mais le Christianisme s'y maintint sous la férule ottomane et plus de cinq millions de Chrétiens y vivaient encore à la fin du XIXe siècle, mais les massacres, expulsions et conversions forcées en ont réduit le nombre à quelques centaines de milles. Un renouveau du christianisme est maintenant constaté mais il est très difficile d'en connaitre la situation.
Je propose ci-dessous des informations disparates, voire contradictoires, glanées à différentes sources. Elles ont un côté très "patchwork" et le tableau qu'elles dessinent demande à être précisé; je suis donc demandeur de toute information complémentaire.
Un très ancien pays chrétien
Le territoire de l'actuel Turquie a été christianisé par les apôtres comme le décrivent les Actes. Ils furent l'un des principaux foyers du Christianisme jusqu'à la conquête turque (XIe siècle) et le Christianisme garda ensuite un rôle important jusqu'au début du XXe siècle. Le patriarche orthodoxe de Constantinople y jouait un rôle important par sa fonction "d'ethnarque du millet orthodoxe" que lui accorda le Sultan: il était le chef de la "nation" chrétienne au sens musulman, où le civil et le religieux sont inséparables, et était ainsi véritablement à la tête des quatre patriarcats orthodoxes orientaux et des Églises Balkaniques.
Première région évangélisée par les Apôtres hors Palestine, le territoire de la Turquie actuelle fut l'un des bastions du Christianisme pendant plus de mille ans avant d'être submergé par les Turcs. Mais le Christianisme s'y maintint sous la férule ottomane et plus de cinq millions de Chrétiens y vivaient encore à la fin du XIXe siècle, mais les massacres, expulsions et conversions forcées en ont réduit le nombre à quelques centaines de milles. Un renouveau du christianisme est maintenant constaté mais il est très difficile d'en connaitre la situation.
Je propose ci-dessous des informations disparates, voire contradictoires, glanées à différentes sources. Elles ont un côté très "patchwork" et le tableau qu'elles dessinent demande à être précisé; je suis donc demandeur de toute information complémentaire.
Un très ancien pays chrétien
Le territoire de l'actuel Turquie a été christianisé par les apôtres comme le décrivent les Actes. Ils furent l'un des principaux foyers du Christianisme jusqu'à la conquête turque (XIe siècle) et le Christianisme garda ensuite un rôle important jusqu'au début du XXe siècle. Le patriarche orthodoxe de Constantinople y jouait un rôle important par sa fonction "d'ethnarque du millet orthodoxe" que lui accorda le Sultan: il était le chef de la "nation" chrétienne au sens musulman, où le civil et le religieux sont inséparables, et était ainsi véritablement à la tête des quatre patriarcats orthodoxes orientaux et des Églises Balkaniques.
"La ressemblance retrouvée. Icônes et fresques de la paroisse orthodoxe de Vézelay" Éditions de la paroisse de Vézelay, 2015, 96 p.
Depuis 1998, le Père Stephen Headley réside à Vézelay en compagnie de son épouse, Anne. Ainsi les offices sont quotidiens. Autour du Père Stéphane Headley nous sommes actuellement une dizaine de familles à célébrer les offices de l’Eglise. Lorsque vous arrivez sur la place de la basilique, il vous suffit de regarder sur votre droite pour découvrir la petite rue du Couvent, où se trouve la Maison Romane. Cette maison est un édifice du XIIème siècle et fait partie des plus vieilles demeures de Vézelay.
L’église est au premier étage. Au rez-de chaussée, vous pouvez admirer des fresques relatant la vie de saint Germain d’Auxerre.
Depuis 1998, le Père Stephen Headley réside à Vézelay en compagnie de son épouse, Anne. Ainsi les offices sont quotidiens. Autour du Père Stéphane Headley nous sommes actuellement une dizaine de familles à célébrer les offices de l’Eglise. Lorsque vous arrivez sur la place de la basilique, il vous suffit de regarder sur votre droite pour découvrir la petite rue du Couvent, où se trouve la Maison Romane. Cette maison est un édifice du XIIème siècle et fait partie des plus vieilles demeures de Vézelay.
L’église est au premier étage. Au rez-de chaussée, vous pouvez admirer des fresques relatant la vie de saint Germain d’Auxerre.
"Citoyens du Ciel" - De très belles et expressives photos du père André Rossanov.
Le Conseil rédactionnel de l’Église orthodoxe russe s'est réuni le 6 mars dernier. Il y a été question de la prochaine édition des Oeuvres complètes de l'archiprêtre Alexandre Men, cela avec la bénédiction du patriarche Cyrille. La sortie de cette édition coïncide avec le 80e anniversaire de la naissance du père Alexandre et du 25e anniversaire de sa mort tragique.
Ce seront 15 volumes dont les trois premiers sortiront en 2015. Il faudra quatre ou cinq ans pour mener ce travail à bonne fin. Lien Patriarhia ru
Ce seront 15 volumes dont les trois premiers sortiront en 2015. Il faudra quatre ou cinq ans pour mener ce travail à bonne fin. Lien Patriarhia ru
La communauté orthodoxe est la plus bigarrée du Luxembourg: elle est hellénique, Serbe, Roumaine ou encore russophone. Des traditions qui s'ancrent pourtant toutes dans une valeur commune : la transmission de la foi à travers sa pratique et la place de choix donnée au prêtre et à son épouse.
"J'avais 22 ans lorsque je me suis mariée et convertie à la religion orthodoxe et, si Dieu le veut, le 4 septembre prochain, mon mari et moi fêterons nos 60 ans de mariage", confie Emilie Poukh dans un sourire plein d'espoir.
L'épouse du père Serge, le prêtre qui a officié durant de longues années au sein de la paroisse orthodoxe russophone du pays, nous reçoit dans leur appartement de Belair.
Un lieu où la Russie côtoie le Luxembourg, où les icônes recouvrent les murs du salon à l'image d'une église orthodoxe et où les visites se succèdent et la sonnette de la porte d'entrée ne cesse de retentir.
"J'avais 22 ans lorsque je me suis mariée et convertie à la religion orthodoxe et, si Dieu le veut, le 4 septembre prochain, mon mari et moi fêterons nos 60 ans de mariage", confie Emilie Poukh dans un sourire plein d'espoir.
L'épouse du père Serge, le prêtre qui a officié durant de longues années au sein de la paroisse orthodoxe russophone du pays, nous reçoit dans leur appartement de Belair.
Un lieu où la Russie côtoie le Luxembourg, où les icônes recouvrent les murs du salon à l'image d'une église orthodoxe et où les visites se succèdent et la sonnette de la porte d'entrée ne cesse de retentir.
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