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Traduction pour "Parlons d'orthodoxie" Elena Tastevin
L’histoire de l’émigration russe est marquée par des conflits entre les hiérarques de divers diocèses, ce qui a déterminé la formation en exil de plusieurs branches de l’Orthodoxie russe. La division de 1926 a engendré de nouvelles structures qui existent toujours.
Ce sont l’Eglise Orthodoxe Russe Hors-Frontières avec à sa tête le métropolite Antoine (Khrapovitsky), l’Archevêché des Eglises Orthodoxes Russes en Europe occidentale, exarchat du patriarcat œcuménique, métropolite Euloge (Gueorguievsky) ainsi que la métropole américaine, métropolite Platon(Rozhdestvensky)
Nous ne pouvons pas savoir comment aurait évolué l’histoire de l’émigration russe s’il y avait eu d’autres hiérarques ou s’ils avaient agi autrement. Nous ne pouvons pas affirmer que la situation aurait été meilleure. Il est, cependant, incontestable que l’histoire de l’Eglise russe en exil aurait été différente si ce n’étaient un certain nombre d’opportunités manquées par les hiérarques hors-frontières.
L’histoire de l’émigration russe est marquée par des conflits entre les hiérarques de divers diocèses, ce qui a déterminé la formation en exil de plusieurs branches de l’Orthodoxie russe. La division de 1926 a engendré de nouvelles structures qui existent toujours.
Ce sont l’Eglise Orthodoxe Russe Hors-Frontières avec à sa tête le métropolite Antoine (Khrapovitsky), l’Archevêché des Eglises Orthodoxes Russes en Europe occidentale, exarchat du patriarcat œcuménique, métropolite Euloge (Gueorguievsky) ainsi que la métropole américaine, métropolite Platon(Rozhdestvensky)
Nous ne pouvons pas savoir comment aurait évolué l’histoire de l’émigration russe s’il y avait eu d’autres hiérarques ou s’ils avaient agi autrement. Nous ne pouvons pas affirmer que la situation aurait été meilleure. Il est, cependant, incontestable que l’histoire de l’Eglise russe en exil aurait été différente si ce n’étaient un certain nombre d’opportunités manquées par les hiérarques hors-frontières.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 14 Décembre 2013 à 05:00
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Orthodoxie.com organise dans ses locaux (286, rue Saint-Jacques, Paris 5e) une exposition d’œuvres (pastels et dessins au crayon) de l'artiste biélorusse Irina Kotova sur le thème "De l'Incarnation à la Résurrection".
Le vernissage aura lieu mardi 10 décembre à 19 heures
Communiqué de presse: en français et en russe Paris du 10 décembre 2013 au 11 janvier 2014
Le vernissage aura lieu mardi 10 décembre à 19 heures
Communiqué de presse: en français et en russe Paris du 10 décembre 2013 au 11 janvier 2014
Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris CRSC
L’exposition de photographie documentaire « L’Orgère – le château des Russes. Les exilés de Russie à Rives » présentée à la Maison des Russes en émigration Soljenitsyne à Moscou a eu un grand succès. Découvrez ici un reportage sur l'inauguration de l'exposition à Moscou
Nous invitons tous ceux qui s’y intéressent à la visiter l'Inauguration de l'exposition le 26 novembre à Paris. Et du 3 au 8 décembre, salle des expositions de la Mairie de Rives, de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30. Entrée Libre.
Téléchargez le dossier de presse
L’exposition est la première tentative de présenter par le biais des documents photographiques au public et aux experts, la page peu connue de l’histoire des Russes en émigration. Les archives familiales d’Andrei Moussine-Pouchkine et d’autres personnalités ayant vécu à Rives sont à la base de l’exposition. Ces photos exclusives sont exposées pour la première fois près de 400 photos. L’idée de l’exposition « L’Orgère – le château des Russes. Les exilés de Russie à Rives en Isère» a été conçue en 2012. Andrei Andreeevitch Moussine-Pouchkine, originaire de Rives et du château habitant à Paris en est l’initiateur.
L’exposition reflète l’histoire, le mode de vie, les sphères d’activités, les intérêts, les espérances, le monde spirituel, l’œuvre des Russes ayant vécu à Rives, dans sa banlieue et partiellement dans d’autres endroits de la région. L’Orgère réunissait autour de lui non seulement les habitants locaux. C’était le premier centre de la Fédération des Unions des chrétiens russes qui déployait ses activités sous le mot d’ordre :
L’exposition de photographie documentaire « L’Orgère – le château des Russes. Les exilés de Russie à Rives » présentée à la Maison des Russes en émigration Soljenitsyne à Moscou a eu un grand succès. Découvrez ici un reportage sur l'inauguration de l'exposition à Moscou
Nous invitons tous ceux qui s’y intéressent à la visiter l'Inauguration de l'exposition le 26 novembre à Paris. Et du 3 au 8 décembre, salle des expositions de la Mairie de Rives, de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30. Entrée Libre.
Téléchargez le dossier de presse
L’exposition est la première tentative de présenter par le biais des documents photographiques au public et aux experts, la page peu connue de l’histoire des Russes en émigration. Les archives familiales d’Andrei Moussine-Pouchkine et d’autres personnalités ayant vécu à Rives sont à la base de l’exposition. Ces photos exclusives sont exposées pour la première fois près de 400 photos. L’idée de l’exposition « L’Orgère – le château des Russes. Les exilés de Russie à Rives en Isère» a été conçue en 2012. Andrei Andreeevitch Moussine-Pouchkine, originaire de Rives et du château habitant à Paris en est l’initiateur.
L’exposition reflète l’histoire, le mode de vie, les sphères d’activités, les intérêts, les espérances, le monde spirituel, l’œuvre des Russes ayant vécu à Rives, dans sa banlieue et partiellement dans d’autres endroits de la région. L’Orgère réunissait autour de lui non seulement les habitants locaux. C’était le premier centre de la Fédération des Unions des chrétiens russes qui déployait ses activités sous le mot d’ordre :
Rédigé par Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris CRSC le 26 Novembre 2013 à 22:10
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Didier Rykner
Ce serait risible si ce n’était tragique. La seule réaction de la Mairie de Paris au sévère constat effectué par le World Monument Fund, les associations ou la presse (dont La Tribune de l’Art) sur l’état désastreux des églises parisiennes est un communiqué de presse publié le 13 novembre dont la mauvaise foi le dispute au grotesque.
Les chiffres que nous citons régulièrement ne sont même pas contestés par la Mairie de Paris. Celle-ci explique en effet qu’entre 2001 et 2014 elle a investi 10,8 millions d’euros par an pour entretenir les édifices religieux. Nous ne reprendrons pas ici les seules comparaisons qui vaillent, à savoir celles avec les projets aussi pharaoniques que destructeurs que la paire Delanoë/Hidalgo inflige à Paris et qui se chiffrent par centaine de millions d’euros.
Selon le site du diocèse de Belgique et de Pays Bas de l’EOR, « Les archives de l’émigration russe » ont publié deux tomes d’articles, d’essais, de documents, de mémoires et de correspondance liés à l’histoire de l’Orthodoxie russe en Belgique.
Cet ouvrage a été élaboré à l’occasion du 150e anniversaire de la consécration de la cathédrale Saint-Nicolas, église de l’ambassade de Russie en Belgique. Il a reçu la bénédiction de l’archevêque de Bruxelles et de Belgique, Mgr Simon, de l’archevêque de Comane, Mgr Gabriel (+) et de l’archevêque de Genève et d’Europe Occidentale (EORHF), Mgr Michel.
C’est la première fois que des représentants de trois juridictions : l’EOR (Patriarcat de Moscou), l’Exarchat des églises orthodoxes russes en Europe Occidentale (Patriarcat de Constantinople) et l’EORHF publient un ouvrage élaboré en commun.
Cet ouvrage a été élaboré à l’occasion du 150e anniversaire de la consécration de la cathédrale Saint-Nicolas, église de l’ambassade de Russie en Belgique. Il a reçu la bénédiction de l’archevêque de Bruxelles et de Belgique, Mgr Simon, de l’archevêque de Comane, Mgr Gabriel (+) et de l’archevêque de Genève et d’Europe Occidentale (EORHF), Mgr Michel.
C’est la première fois que des représentants de trois juridictions : l’EOR (Patriarcat de Moscou), l’Exarchat des églises orthodoxes russes en Europe Occidentale (Patriarcat de Constantinople) et l’EORHF publient un ouvrage élaboré en commun.
Le père Nicolas Soldatenkov, auparavant recteur de la paroisse orthodoxe à Altea en Espagne, est aujourd'hui à la retraite ( Diocèse de Chersonèse PM)
Un tel prêtre donne envie de se confesser et d’ouvrir son âme. L'archiprêtre Nicolas Soldatenkov est capable d’entendre le fidèle parler des profondeurs de son âme et de trouver en réponse des paroles de consolation et de pardon. Voici l’entretien du prêtre de la paroisse Saint Stéphane et Germain en France Nicolas Soldatenkov, descendant du mécène Kozma Soldatenkov avec le quotidien « Vetchernija Moskva ».
Père Nicolas, votre ascendance est enviable pour n’importe quel russe
p. Nicolas - Du côté de ma mère nous descendons d’Alexandre Pouchkine et de Nicolas Gogol. Ce dernier était célibataire et n’avait pas d’enfants. Sa sœur a épousé V. Bykov.
Leur fils unique, N. Bykov, a été officier d’ordonnance d’A. Pouchkine, commandant du 13ème régiment de hussards, fils du poète. A. Pouchkine avait une fille, Marie. Nicolas et Maria se sont mariés et ont eu 10 enfants dont ma grand-mère E. Bykov.
Un tel prêtre donne envie de se confesser et d’ouvrir son âme. L'archiprêtre Nicolas Soldatenkov est capable d’entendre le fidèle parler des profondeurs de son âme et de trouver en réponse des paroles de consolation et de pardon. Voici l’entretien du prêtre de la paroisse Saint Stéphane et Germain en France Nicolas Soldatenkov, descendant du mécène Kozma Soldatenkov avec le quotidien « Vetchernija Moskva ».
Père Nicolas, votre ascendance est enviable pour n’importe quel russe
p. Nicolas - Du côté de ma mère nous descendons d’Alexandre Pouchkine et de Nicolas Gogol. Ce dernier était célibataire et n’avait pas d’enfants. Sa sœur a épousé V. Bykov.
Leur fils unique, N. Bykov, a été officier d’ordonnance d’A. Pouchkine, commandant du 13ème régiment de hussards, fils du poète. A. Pouchkine avait une fille, Marie. Nicolas et Maria se sont mariés et ont eu 10 enfants dont ma grand-mère E. Bykov.
Moscou – Un monument à la mémoire de Varlam Chalamov auteur des Récits de la Kolyma, chronique terrible du Goulag stalinien où il a passé 17 ans, a été dévoilé à Moscou mercredi, jour du souvenir des victimes des répressions.
« Chalamov est l’un des principaux écrivains russes et l’un des seuls de notoriété mondiale au XXe siècle », a déclaré l’historien Arseni Roguinski, président de l’ONG "Memorial" qui s’attache à faire connaître l’histoire des répressions en URSS. Apposée sur un immeuble du centre de Moscou, une plaque avec le portrait de Chalamov indique que l’écrivain a vécu là « de 1934 à 1937, entre deux arrestations ».
Il s’agit du premier monument en hommage à Chalamov à Moscou. Aucune rue ou place de la capitale ne porte le nom de cet écrivain dont l’oeuvre a été traduite un peu partout dans le monde.
« Chalamov est l’un des principaux écrivains russes et l’un des seuls de notoriété mondiale au XXe siècle », a déclaré l’historien Arseni Roguinski, président de l’ONG "Memorial" qui s’attache à faire connaître l’histoire des répressions en URSS. Apposée sur un immeuble du centre de Moscou, une plaque avec le portrait de Chalamov indique que l’écrivain a vécu là « de 1934 à 1937, entre deux arrestations ».
Il s’agit du premier monument en hommage à Chalamov à Moscou. Aucune rue ou place de la capitale ne porte le nom de cet écrivain dont l’oeuvre a été traduite un peu partout dans le monde.
V. Golovanow
Le Dr Jutta Scherrer présente une intéressante synthèse des études occidentales sur l'Eglise orthodoxe russe. Je vous en présente des extraits significatifs.Les sous titres sont de VG
Introduction historique
"À la faveur de la perestroïka l’Église orthodoxe russe a connu un retour spectaculaire dans la vie publique russe, ainsi d’ailleurs que dans celle d’autres ex-républiques soviétiques comme l’Ukraine et la Biélorussie. Dans la construction identitaire postsoviétique, l’orthodoxie occupe une toute première place, les dirigeants politiques, au premier rang desquels les présidents Eltsine et Poutine, invitent à la renaissance de la vie spirituelle pour le nouvel État postcommuniste en se référant principalement à l’Église orthodoxe et ses traditions. Le marché du livre russe connaît un véritable boom de publications, de qualité très inégale il est vrai, témoignant de la « redécouverte » de l’orthodoxie. Mais en Occident aussi l’intérêt grandit pour le rôle de l’Église orthodoxe, passé et présent. Sans vouloir être exhaustive ni systématique, signalons quelques publications occidentales dont nous avons eu récemment connaissance."
Le Dr Jutta Scherrer présente une intéressante synthèse des études occidentales sur l'Eglise orthodoxe russe. Je vous en présente des extraits significatifs.Les sous titres sont de VG
Introduction historique
"À la faveur de la perestroïka l’Église orthodoxe russe a connu un retour spectaculaire dans la vie publique russe, ainsi d’ailleurs que dans celle d’autres ex-républiques soviétiques comme l’Ukraine et la Biélorussie. Dans la construction identitaire postsoviétique, l’orthodoxie occupe une toute première place, les dirigeants politiques, au premier rang desquels les présidents Eltsine et Poutine, invitent à la renaissance de la vie spirituelle pour le nouvel État postcommuniste en se référant principalement à l’Église orthodoxe et ses traditions. Le marché du livre russe connaît un véritable boom de publications, de qualité très inégale il est vrai, témoignant de la « redécouverte » de l’orthodoxie. Mais en Occident aussi l’intérêt grandit pour le rôle de l’Église orthodoxe, passé et présent. Sans vouloir être exhaustive ni systématique, signalons quelques publications occidentales dont nous avons eu récemment connaissance."
Le nord de la Russie abrite près de 600 églises en bois abandonnées. Restaurer les édifices et recréer une vie paroissiale dans les villages reculés : c’est l’objectif que s’est fixé le prêtre orthodoxe Alexeï Yakovlev, chef du projet Cause commune à la Fondation pour la renaissance des églises de Russie.
Source : Daria Rochtchenia, Miloserdie.ru
Miloserdie.ru : Pourquoi avez-vous décidé de vous consacrer à la restauration des églises ?
Alexeï Yakovlev : À l’été 2006, ma femme et moi avons voyagé dans la région d’Arkhangelsk. Dans le village de Vozgory, nous avons découvert une église qui datait de 1850. Elle était en ruines, envahie par les arbres et les buissons. L’autel était détruit, le clocher sur le point de s’effondrer. Je suis entré dans l’église par la fenêtre et j’ai été saisi d’un sentiment merveilleux : j’avais l’impression qu’un office venait juste d’y être dit. Dans le village, nous avons trouvé un vieillard à qui nous avons demandé de nettoyer l’église et de retirer les planches pourries. Nous lui avons laissé 10 000 roubles (230 euros) pour ces travaux. Quelques mois plus tard, quand nous avons repris contact avec lui, nous avons appris qu’il avait, avec cet argent, acheté du bois et refait entièrement le toit et le plancher de l’église.
Source : Daria Rochtchenia, Miloserdie.ru
Miloserdie.ru : Pourquoi avez-vous décidé de vous consacrer à la restauration des églises ?
Alexeï Yakovlev : À l’été 2006, ma femme et moi avons voyagé dans la région d’Arkhangelsk. Dans le village de Vozgory, nous avons découvert une église qui datait de 1850. Elle était en ruines, envahie par les arbres et les buissons. L’autel était détruit, le clocher sur le point de s’effondrer. Je suis entré dans l’église par la fenêtre et j’ai été saisi d’un sentiment merveilleux : j’avais l’impression qu’un office venait juste d’y être dit. Dans le village, nous avons trouvé un vieillard à qui nous avons demandé de nettoyer l’église et de retirer les planches pourries. Nous lui avons laissé 10 000 roubles (230 euros) pour ces travaux. Quelques mois plus tard, quand nous avons repris contact avec lui, nous avons appris qu’il avait, avec cet argent, acheté du bois et refait entièrement le toit et le plancher de l’église.
Archiprêtre Alexander Winogradsky Frenkel (Jérusalem)
Le livre de Xénia Krivocheine "La Beauté Salvatrice, Mère Marie Skobtsov" se rapporte à l'importance de l'art dans la vie de la moniale, de sa créativité et fécondité artistiques qui plongent à la richesse de sa vie spirituelle au service des plus démunis, dans un temps de grande détresse historique et religieuse.L'éloge qu'en fait Carol Saba en sa qualité de porte-parole de l'Assemblée des Evêques Orthodoxes de France souligne le sens de cette "beauté qui sauve le monde", expression dostoïevskienne qui fait écho au propos du livre de Paul Evdokimov "La Femme et Le Salut du Monde". Beauté et salut sont au coeur de la destinée exceptionnelle de Mère Marie (Skobtsov).
Le site créé par Xénia Krivocheine pour rendre accessibles les écrits, les poèmes de la sainte et l'ensemble de son œuvre, permet de se ressourcer auprès de celle que le Métropolite Euloge eut l'intuition de bénir pour une vie consacrée au don total de soi.Ce livre est préfacé par le Patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies. Elle fut canonisée le 16 janvier 2004 après une décision du Saint Synode de l'Eglise de Constantinople et glorifiée à la cathédrale Saint Alexandre Nevsky, à Paris les 1er et 2 mai de cette même année.
Le livre de Xénia Krivocheine "La Beauté Salvatrice, Mère Marie Skobtsov" se rapporte à l'importance de l'art dans la vie de la moniale, de sa créativité et fécondité artistiques qui plongent à la richesse de sa vie spirituelle au service des plus démunis, dans un temps de grande détresse historique et religieuse.L'éloge qu'en fait Carol Saba en sa qualité de porte-parole de l'Assemblée des Evêques Orthodoxes de France souligne le sens de cette "beauté qui sauve le monde", expression dostoïevskienne qui fait écho au propos du livre de Paul Evdokimov "La Femme et Le Salut du Monde". Beauté et salut sont au coeur de la destinée exceptionnelle de Mère Marie (Skobtsov).
Le site créé par Xénia Krivocheine pour rendre accessibles les écrits, les poèmes de la sainte et l'ensemble de son œuvre, permet de se ressourcer auprès de celle que le Métropolite Euloge eut l'intuition de bénir pour une vie consacrée au don total de soi.Ce livre est préfacé par le Patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies. Elle fut canonisée le 16 janvier 2004 après une décision du Saint Synode de l'Eglise de Constantinople et glorifiée à la cathédrale Saint Alexandre Nevsky, à Paris les 1er et 2 mai de cette même année.
Traduction Dimitri Garmonov
Nous nous sommes habitués à percevoir l’orthodoxie en tant que foi des Pères. Mais en quoi plus exactement les Pères croyaient-ils ? Dans les bibliothèques, on peut trouver des centaines de volumes en langues anciennes, mais personne n’en a lu ne fût-ce qu’une une dixième partie.
Ce qui concerne des recueils courts et des exposés libres sur la question, leurs auteurs y exposent souvent leurs propres opinions autant que la foi même des pères.
Nous pourrions vérifier chaque phrase citée bien que ce ne soit pas si simple : comment peut-on être certain que la citation n’est pas mise hors du contexte, qu’elle n’est pas interprétée librement et qu’il ne s’agit pas d’un simple lapsus ?
La foi des pères dans son unité, sa plénitude et son accessibilité à tous, où est-elle ?
Nous nous sommes habitués à percevoir l’orthodoxie en tant que foi des Pères. Mais en quoi plus exactement les Pères croyaient-ils ? Dans les bibliothèques, on peut trouver des centaines de volumes en langues anciennes, mais personne n’en a lu ne fût-ce qu’une une dixième partie.
Ce qui concerne des recueils courts et des exposés libres sur la question, leurs auteurs y exposent souvent leurs propres opinions autant que la foi même des pères.
Nous pourrions vérifier chaque phrase citée bien que ce ne soit pas si simple : comment peut-on être certain que la citation n’est pas mise hors du contexte, qu’elle n’est pas interprétée librement et qu’il ne s’agit pas d’un simple lapsus ?
La foi des pères dans son unité, sa plénitude et son accessibilité à tous, où est-elle ?
V.G.
Une Table Ronde sur l'art religieux moderne à eu lieu à l'École des beaux arts "Beato Anjeliko" de Milan dans le cadre d'une conférence organisée par le fonds «la Russie Chrétienne». Je vous en propose l'essentiel des principales interventions.
Parlant de l'architecture des églises contemporaines en Russie, Serge Tchapnine a mis en relief trois orientations principales: les formes traditionnelles, les projets expérimentaux et l'image d'Epinal et il a illustré chacune soit par des réalisations soi par des projets. Puis il a souligné les problèmes actuels: rupture avec les traditions de l'architecture, pastiche aveugle des siècles passés, peu d'idées créatrices, absence d'une véritable communauté professionnelle des architectes religieux et d'une expertise spécialisée à l'intérieur de l'Église.
Une Table Ronde sur l'art religieux moderne à eu lieu à l'École des beaux arts "Beato Anjeliko" de Milan dans le cadre d'une conférence organisée par le fonds «la Russie Chrétienne». Je vous en propose l'essentiel des principales interventions.
Parlant de l'architecture des églises contemporaines en Russie, Serge Tchapnine a mis en relief trois orientations principales: les formes traditionnelles, les projets expérimentaux et l'image d'Epinal et il a illustré chacune soit par des réalisations soi par des projets. Puis il a souligné les problèmes actuels: rupture avec les traditions de l'architecture, pastiche aveugle des siècles passés, peu d'idées créatrices, absence d'une véritable communauté professionnelle des architectes religieux et d'une expertise spécialisée à l'intérieur de l'Église.
Dmitriy Garmonov
Depuis mon enfance, je rêvais d’être écrivain – écrire des romans, mais je n’ai jamais eu l’occasion de réaliser ce rêve. Il faut dire que jouer avec les mots et jongler avec les sons m’attire jusqu’à maintenant : il est toujours fort plaisant de relire des auteurs ingénieux et les classiques de la poésie russe. Je suis séminariste. En étant ressortissant d’une famille non-croyante, j’ai découvert Dieu et l’Eglise dans mon adolescence. A l’époque, je n’avais que 15 ans. Suivit une longue période d’apprentissage de quelque chose de global, sérieux, simple et infiniment insondable.
Dieu … ce mot m’a toujours attiré par sa profondeur et son mystère. Au séminaire j’ai appris et j’ai compris pas mal de choses, mais, il y a un an, j’ai fait une grande découverte. Suite à la lecture d’un essai de Tatiana Tolstoï « Carré » (que je conseille à l’attention de tous !), j’ai eu le désir de le traduire en français. Peut-être était-il déjà traduit ? J’ai fait les recherches nécessaires : non, il n’avait pas été traduit. J’ai entrepris de le faire. Un problème a surgi tout de suite : la traduction d’un texte littéraire en une langue étrangère n’est pas une tâche facile. Certains disent que, pour traduire les œuvres littéraires, il faut être parfaitement imprégné de la langue en question : l’entendre depuis l’enfance, lire, parler et écrire – quelle absurdité ! Mais ce n’est pas de cela que je veux parler….
Depuis mon enfance, je rêvais d’être écrivain – écrire des romans, mais je n’ai jamais eu l’occasion de réaliser ce rêve. Il faut dire que jouer avec les mots et jongler avec les sons m’attire jusqu’à maintenant : il est toujours fort plaisant de relire des auteurs ingénieux et les classiques de la poésie russe. Je suis séminariste. En étant ressortissant d’une famille non-croyante, j’ai découvert Dieu et l’Eglise dans mon adolescence. A l’époque, je n’avais que 15 ans. Suivit une longue période d’apprentissage de quelque chose de global, sérieux, simple et infiniment insondable.
Dieu … ce mot m’a toujours attiré par sa profondeur et son mystère. Au séminaire j’ai appris et j’ai compris pas mal de choses, mais, il y a un an, j’ai fait une grande découverte. Suite à la lecture d’un essai de Tatiana Tolstoï « Carré » (que je conseille à l’attention de tous !), j’ai eu le désir de le traduire en français. Peut-être était-il déjà traduit ? J’ai fait les recherches nécessaires : non, il n’avait pas été traduit. J’ai entrepris de le faire. Un problème a surgi tout de suite : la traduction d’un texte littéraire en une langue étrangère n’est pas une tâche facile. Certains disent que, pour traduire les œuvres littéraires, il faut être parfaitement imprégné de la langue en question : l’entendre depuis l’enfance, lire, parler et écrire – quelle absurdité ! Mais ce n’est pas de cela que je veux parler….
Le musée de l’Ermitage a annoncé un appel d’offres pour la restauration et la remise en état de la Grande Eglise du Palais d’Hiver afin d’y héberger une exposition permanente d’art religieux russe.
Selon le site de l’Administration des commandes publiques, le prix plafond du contrat est de 345 million de roubles. Les travaux doivent être effectués en 350 jours à partir de la conclusion du contrat.
Le projet prévoit la reconstitution de l’agencement initial historique selon lequel la sacristie est adjacente à l’autel. Seront restaurées des scènes picturales perdues ainsi que des détails du décor, y compris l’iconostase et les balustrades pour les chorales. Les façades des tympans de l’église seront restaurées également. Des spécialistes doreront à nouveau la coupole.
Selon lui, il convient de différencier les objets qui relèvent du culte et les objets d’art. « En principe une icône miraculeuse doit se trouver à l’église. Les icônes qui représentent une valeur artistique doivent être exposées dans le musée. Il est possible de les y vénérer ».
Michel Piotrovsky, le directeur de l’Ermitage, a précisé que les icônes conservées par le musée seront accrochées dans la Grande Eglise de la Sainte Face du Palais d’Hiver.
Selon le site de l’Administration des commandes publiques, le prix plafond du contrat est de 345 million de roubles. Les travaux doivent être effectués en 350 jours à partir de la conclusion du contrat.
Le projet prévoit la reconstitution de l’agencement initial historique selon lequel la sacristie est adjacente à l’autel. Seront restaurées des scènes picturales perdues ainsi que des détails du décor, y compris l’iconostase et les balustrades pour les chorales. Les façades des tympans de l’église seront restaurées également. Des spécialistes doreront à nouveau la coupole.
Selon lui, il convient de différencier les objets qui relèvent du culte et les objets d’art. « En principe une icône miraculeuse doit se trouver à l’église. Les icônes qui représentent une valeur artistique doivent être exposées dans le musée. Il est possible de les y vénérer ».
Michel Piotrovsky, le directeur de l’Ermitage, a précisé que les icônes conservées par le musée seront accrochées dans la Grande Eglise de la Sainte Face du Palais d’Hiver.
Une opinion de Sébastien Morgan, auteur de "Devenir soi-même, chronique d'un chrétien du XXIe siècle" : Sébastien est l'un des contributeurs de notre Blog " Parlons d'orthodoxie"
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Le débat de la semaine, lancé par l'anthropologue Dounia Bouzar, est évidemment l'abandon de deux jours fériés chrétiens en France pour les remplacer par l'Aïd et Yom Kippour. Par cette proposition, l'on peut une fois de plus constater dans quel gouffre d'oubli et de négation sombre la France, entraînant sans doute une partie de l'Europe à sa suite. On voudrait gommer le passé, le reléguer dans un musée, l'effacer des mémoires.
Bien sûr que chacun a le droit de fêter ce qu'il veut chez lui : Yom Kippour pour les Juifs, l'Aïd pour les Musulmans, la Tara Verte pour les bouddhistes, Beltaine pour les Wiccans, Thanksgiving pour les expatriés américains ou l'anniversaire du petit... Faut-il pour cela acter officiellement les désidératas particuliers de tout un chacun ?
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Le débat de la semaine, lancé par l'anthropologue Dounia Bouzar, est évidemment l'abandon de deux jours fériés chrétiens en France pour les remplacer par l'Aïd et Yom Kippour. Par cette proposition, l'on peut une fois de plus constater dans quel gouffre d'oubli et de négation sombre la France, entraînant sans doute une partie de l'Europe à sa suite. On voudrait gommer le passé, le reléguer dans un musée, l'effacer des mémoires.
Bien sûr que chacun a le droit de fêter ce qu'il veut chez lui : Yom Kippour pour les Juifs, l'Aïd pour les Musulmans, la Tara Verte pour les bouddhistes, Beltaine pour les Wiccans, Thanksgiving pour les expatriés américains ou l'anniversaire du petit... Faut-il pour cela acter officiellement les désidératas particuliers de tout un chacun ?
Valérie Potapov
Traduction Elisabeth Toutounov
Une église sur le bord d’une route à grande circulation. Qu’est-elle donc ? Une vision éphémère par la fenêtre de la voiture, une courte halte pour une âme blessée, pour une demi-heure, une heure peut-être, ou bien une bonne raison de s’éterniser, et plus tard, à chaque passage de ralentir de s’arrêter ? Ce petit point sur la carte peut-il devenir le centre d’une vie, ou ne demeurera-t-il qu’un intermède de voyage ?
Nous sommes au village de Troubino, dans le district de Stchelkov de la région de Moscou ; à 36 kilomètres de Moscou en ligne droite, ou presque. La route est monotone, soporifique ; une dernière descente, et juste après le panneau indiquant le nom du village, elle se métamorphose, change de caractère, s’aplanit, pour s’élancer ensuite vers le haut ; comme si elle comprenait, elle aussi, où elle va. Une petite église blanche s’élève au centre du village, l’église Saint-Serge-de-Radonège. Entre la route et l’entrée de l’église, il n’y a qu’un pas.
Mon interlocuteur me raconte un de ses souvenirs de « l’église sur le bord de la route » :
Un homme me rattrape dans le village de Frianovo : « Attendez, attendez ! Pardonnez-moi, vous êtes bien prêtre ? » - « Oui, c’est bien cela. » - « Et où donc célébrez-vous ? » - « A Troubino ». Silence. « Il y a une église là-bas ??? ». Il ressort de ses paroles qu’il est le chauffeur du car « Moscou-Frianovo », qui passe au moins cinq fois par jour par Troubino, et donc devant l’église. Il y a là tout un symbole : qui n’a pas besoin de l’église passe son chemin.
Traduction Elisabeth Toutounov
Une église sur le bord d’une route à grande circulation. Qu’est-elle donc ? Une vision éphémère par la fenêtre de la voiture, une courte halte pour une âme blessée, pour une demi-heure, une heure peut-être, ou bien une bonne raison de s’éterniser, et plus tard, à chaque passage de ralentir de s’arrêter ? Ce petit point sur la carte peut-il devenir le centre d’une vie, ou ne demeurera-t-il qu’un intermède de voyage ?
Nous sommes au village de Troubino, dans le district de Stchelkov de la région de Moscou ; à 36 kilomètres de Moscou en ligne droite, ou presque. La route est monotone, soporifique ; une dernière descente, et juste après le panneau indiquant le nom du village, elle se métamorphose, change de caractère, s’aplanit, pour s’élancer ensuite vers le haut ; comme si elle comprenait, elle aussi, où elle va. Une petite église blanche s’élève au centre du village, l’église Saint-Serge-de-Radonège. Entre la route et l’entrée de l’église, il n’y a qu’un pas.
Mon interlocuteur me raconte un de ses souvenirs de « l’église sur le bord de la route » :
Un homme me rattrape dans le village de Frianovo : « Attendez, attendez ! Pardonnez-moi, vous êtes bien prêtre ? » - « Oui, c’est bien cela. » - « Et où donc célébrez-vous ? » - « A Troubino ». Silence. « Il y a une église là-bas ??? ». Il ressort de ses paroles qu’il est le chauffeur du car « Moscou-Frianovo », qui passe au moins cinq fois par jour par Troubino, et donc devant l’église. Il y a là tout un symbole : qui n’a pas besoin de l’église passe son chemin.
NICOLAS ROSS
L'Action chrétienne des étudiants russes fête ses 90 ans
Pour rendre hommage à ce mouvement, qui a joué un rôle considérable dans la vie religieuse et culturelle de l'émigration russe et dont je me suis personnellement souvent senti proche, j'ai pris l'initiative de proposer sur ce Blog "Parlons d'orthodoxie" la traduction de larges extraits d'une allocution du père Serge Boulgakov prononcée le 21 novembre 1933 à Paris, alors que l'ACER fêtait ses 10 ans. Elle a été publiée (en russe) dans le Vestnik R.S.Kh.D., 1934‒1, pp. 5-6.
Notre étendard
Je ne peux concevoir l'Action chrétienne des étudiants russes en rupture avec toute l'histoire de la culture russe et l'histoire de l'orthodoxie russe. Notre mouvement est né ici, à l'étranger, de manière totalement indépendante, issu des profondeurs de la conscience de la jeunesse russe. Mais il ne faut pas oublier qu'il est le prolongement direct de ce mouvement religieux de l'intelligentsia russe qui est apparu longtemps avant la dernière guerre dans les milieux les plus cultivés de la société russe. Les slavophiles, Dostoïevski, Vl. Soloviev et de nombreux autres penseurs, membres de la Société philosophique et religieuse de Moscou et de Saint-Pétersbourg, étaient à la tête de ce mouvement, de ce retour de l'enfant prodigue, qui avait erré sur les voies erronées de l'athéisme et de l'hostilité à l'Église. [...]
L'Action chrétienne des étudiants russes fête ses 90 ans
Pour rendre hommage à ce mouvement, qui a joué un rôle considérable dans la vie religieuse et culturelle de l'émigration russe et dont je me suis personnellement souvent senti proche, j'ai pris l'initiative de proposer sur ce Blog "Parlons d'orthodoxie" la traduction de larges extraits d'une allocution du père Serge Boulgakov prononcée le 21 novembre 1933 à Paris, alors que l'ACER fêtait ses 10 ans. Elle a été publiée (en russe) dans le Vestnik R.S.Kh.D., 1934‒1, pp. 5-6.
Notre étendard
Je ne peux concevoir l'Action chrétienne des étudiants russes en rupture avec toute l'histoire de la culture russe et l'histoire de l'orthodoxie russe. Notre mouvement est né ici, à l'étranger, de manière totalement indépendante, issu des profondeurs de la conscience de la jeunesse russe. Mais il ne faut pas oublier qu'il est le prolongement direct de ce mouvement religieux de l'intelligentsia russe qui est apparu longtemps avant la dernière guerre dans les milieux les plus cultivés de la société russe. Les slavophiles, Dostoïevski, Vl. Soloviev et de nombreux autres penseurs, membres de la Société philosophique et religieuse de Moscou et de Saint-Pétersbourg, étaient à la tête de ce mouvement, de ce retour de l'enfant prodigue, qui avait erré sur les voies erronées de l'athéisme et de l'hostilité à l'Église. [...]
V.Golovanow
L'image du saint empereur Nicolas II dans la Russie post soviétique a connu trois périodes notables.
Peu d'intérêt au début des années 1990
A cette époque, la Russie ne connaissait pas d'intérêt profond pour son règne ni sa politique, alors que son image d'empereur mélancolique et politiquement faible n'était pas contestée.
Mais dans la première moitié des années 90, les publications de l'Église orthodoxe russe hors frontières commencèrent à activement pénétrer en Russie ; or, cette Église émigrée canonisa Nicolas II en 1981, et le culte de l'Empereur saint commença à faire son chemin en Russie.Au début des années 90, le Patriarcat de Moscou s'opposait à la canonisation, la commission spéciale formulait des objections tant au sujet de l'abdication, inacceptable selon les canons de l'Eglise, qu'au sujet de la politique intérieure de Nicolas II vis-à-vis de l'Eglise : ce dernier s'opposait à la restauration du patriarcat voulue par l'épiscopat, alors que Pierre le Grand l'avait aboli.
En outre, le sort des corps des membres de la famille royale demeurait inconnu. La découverte des chercheurs Riabov et Avdonine en 1971 était contestée par une partie de l'Église et par certains historiens.
L'image du saint empereur Nicolas II dans la Russie post soviétique a connu trois périodes notables.
Peu d'intérêt au début des années 1990
A cette époque, la Russie ne connaissait pas d'intérêt profond pour son règne ni sa politique, alors que son image d'empereur mélancolique et politiquement faible n'était pas contestée.
Mais dans la première moitié des années 90, les publications de l'Église orthodoxe russe hors frontières commencèrent à activement pénétrer en Russie ; or, cette Église émigrée canonisa Nicolas II en 1981, et le culte de l'Empereur saint commença à faire son chemin en Russie.Au début des années 90, le Patriarcat de Moscou s'opposait à la canonisation, la commission spéciale formulait des objections tant au sujet de l'abdication, inacceptable selon les canons de l'Eglise, qu'au sujet de la politique intérieure de Nicolas II vis-à-vis de l'Eglise : ce dernier s'opposait à la restauration du patriarcat voulue par l'épiscopat, alors que Pierre le Grand l'avait aboli.
En outre, le sort des corps des membres de la famille royale demeurait inconnu. La découverte des chercheurs Riabov et Avdonine en 1971 était contestée par une partie de l'Église et par certains historiens.
"Le bateau de la Mer de Galilée est l'artefact le plus célèbre que nous pouvons à présent associer avec la découverte de cette ville! "
Dalmanoutha, une ville des temps bibliques mentionnée dans l'Evangile selon saint Marc, a été découverte le long de Mer de la Galilée (ou "Lac de Tibériade"), située à plus de 200 m au-dessous du niveau de la mer et traversée par le fleuve Jourdain. Ce lieu est celui du baptême de Jésus-Christ par saint Jean-Baptiste, mais aussi l'endroit où le Christ navigua avec ses disciples après le miracle de la multiplication des pains.
Riche en poissons, la Mer de Galilée est réputée pour ses tempêtes violentes à cause des différences de température avec les hauteurs environnantes.
Dalmanoutha, une ville des temps bibliques mentionnée dans l'Evangile selon saint Marc, a été découverte le long de Mer de la Galilée (ou "Lac de Tibériade"), située à plus de 200 m au-dessous du niveau de la mer et traversée par le fleuve Jourdain. Ce lieu est celui du baptême de Jésus-Christ par saint Jean-Baptiste, mais aussi l'endroit où le Christ navigua avec ses disciples après le miracle de la multiplication des pains.
Riche en poissons, la Mer de Galilée est réputée pour ses tempêtes violentes à cause des différences de température avec les hauteurs environnantes.
Traduction E.Tastevin
Depuis 2009, 150 enfants russophones de divers pays se sont rendus au chalet russe à Leysin.
Olga Alexandre, directeur du projet, a préparé la mise en place et a assuré la gestion de la colonie depuis sa fondation. Elle a travaillé conjointement avec des formateurs et animateurs de Russie, de Suisse, des Pays-Bas, de France et d’Allemagne.
Les étudiants du Séminaire Orthodoxe Russe d’Epinay s/Senart ont apporté une contribution inappréciable à "Blagovestnik"- la Bonne Nouvelle
Chaque été le groupe des vacanciers est unique de par ses joies et de par ses difficultés. Le sens du projet, lui, ne change pas.
« En effet, nous essayons de vivre comme une grande famille orthodoxe pour apprendre à nous connaître nous-mêmes à percevoir les besoins de nos proches, à tolérer les défauts des autres, à être conscients de nos propres faiblesses et, enfin, le plus important, à nous sentir capable d’aimer et d’y aspirer».
Depuis 2009, 150 enfants russophones de divers pays se sont rendus au chalet russe à Leysin.
Olga Alexandre, directeur du projet, a préparé la mise en place et a assuré la gestion de la colonie depuis sa fondation. Elle a travaillé conjointement avec des formateurs et animateurs de Russie, de Suisse, des Pays-Bas, de France et d’Allemagne.
Les étudiants du Séminaire Orthodoxe Russe d’Epinay s/Senart ont apporté une contribution inappréciable à "Blagovestnik"- la Bonne Nouvelle
Chaque été le groupe des vacanciers est unique de par ses joies et de par ses difficultés. Le sens du projet, lui, ne change pas.
« En effet, nous essayons de vivre comme une grande famille orthodoxe pour apprendre à nous connaître nous-mêmes à percevoir les besoins de nos proches, à tolérer les défauts des autres, à être conscients de nos propres faiblesses et, enfin, le plus important, à nous sentir capable d’aimer et d’y aspirer».
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