Plateforme libre de discussion
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Les collectivités locales ont largement contribué au financement de ce mémorial dédié aux premiers martyrs lyonnais.
L’Antiquaille-Eccly – le nom du Musée – consacre également une salle au monde orthodoxe, en collaboration avec l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge. Et un espace scénographié sur la Réforme a été conçu avec l’Église protestante unie.
Lorsque l’Espace culturel du christianisme à Lyon (Eccly) est créé, les Hospices civils de Lyon introduisent, en 2008, une clause dans le contrat de vente confiant la gestion patrimoniale des lieux à cette association parrainée par le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon. Très vite, l’Eccly sollicite les collectivités locales, avec un ambitieux projet : la création d’un centre d’interprétation sur les premiers temps du christianisme à Lyon.
L’Antiquaille-Eccly – le nom du Musée – consacre également une salle au monde orthodoxe, en collaboration avec l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge. Et un espace scénographié sur la Réforme a été conçu avec l’Église protestante unie.
Lorsque l’Espace culturel du christianisme à Lyon (Eccly) est créé, les Hospices civils de Lyon introduisent, en 2008, une clause dans le contrat de vente confiant la gestion patrimoniale des lieux à cette association parrainée par le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon. Très vite, l’Eccly sollicite les collectivités locales, avec un ambitieux projet : la création d’un centre d’interprétation sur les premiers temps du christianisme à Lyon.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 4 Décembre 2014 à 12:48
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« Le respect de la laïcité n’est pas l’abandon de toutes nos traditions et la coupure avec nos racines culturelles. Faudrait-il interdire les étoiles dans les guirlandes de Noël qui décorent nos rues en ce moment sous prétexte qu’il s’agit d’un symbole religieux indigne d’un espace public ? », - a réagi dans un communiqué le conseil général présidé par Bruno Retailleau, président du groupe UMP au Sénat.
Lire aussi La crèche russe : un art né de la foi
Bruxelles: la crèche de Noël vandalisée par des activistes du Collectif anonyme (photos) Sur la Grand-Place, elles ont pris pour cible Marie, Joseph et le petit Jésus.
Dans le hall d’accueil du conseil général de Vendée, la place occupée tous les ans au mois de décembre par une crèche de Noël restera vide cette année.
Le tribunal administratif de La Roche-sur-Yon vient en effet d’annuler « la décision implicite du président du conseil général refusant d’exercer ses pouvoirs pour interdire » cette installation. Pour le juge administratif, la crèche de la Nativité est un « emblème religieux » incompatible avec le principe de « neutralité du service public ».
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Le tribunal administratif de La Roche-sur-Yon vient en effet d’annuler « la décision implicite du président du conseil général refusant d’exercer ses pouvoirs pour interdire » cette installation. Pour le juge administratif, la crèche de la Nativité est un « emblème religieux » incompatible avec le principe de « neutralité du service public ».
Par le hiéromoine Syméon (Tomatchinsky), site Bogoslov.ru
Le film de John Michael McDonagh « Calvary » est sorti en 2014. Il a eu un très grand succès auprès des spectateurs russes . "Calvary" a obtenu au Festival de Berlin le prix du jury indépendant. Le scénario se fonde sur l’Evangile selon Saint Marc.
Jorge Borges a écrit un récit intitulé « L’Evangile selon Marc » dans lequel des indigènes crucifient un missionnaire après avoir écouté sa prédication. Le scénario de Calvary est en quelque sorte similaire.
Héros, personnages secondaires, intrigue, forme visuelle, interprétation : à bien des titres, Calvary s’avère original et réussi. Ses images soignées font la part belle aux paysages irlandais superbes et sauvages. Le pere James (excellent Brendan Gleeson) a épousé la vocation après la mort de sa femme. Sa fille Fiona a vécu ce choix comme un abandon. Elle vient passer quelques jours auprès de son père après avoir tenté de se suicider. Ils doivent parcourir un double chemin du pardon…
Le film de John Michael McDonagh « Calvary » est sorti en 2014. Il a eu un très grand succès auprès des spectateurs russes . "Calvary" a obtenu au Festival de Berlin le prix du jury indépendant. Le scénario se fonde sur l’Evangile selon Saint Marc.
Jorge Borges a écrit un récit intitulé « L’Evangile selon Marc » dans lequel des indigènes crucifient un missionnaire après avoir écouté sa prédication. Le scénario de Calvary est en quelque sorte similaire.
Héros, personnages secondaires, intrigue, forme visuelle, interprétation : à bien des titres, Calvary s’avère original et réussi. Ses images soignées font la part belle aux paysages irlandais superbes et sauvages. Le pere James (excellent Brendan Gleeson) a épousé la vocation après la mort de sa femme. Sa fille Fiona a vécu ce choix comme un abandon. Elle vient passer quelques jours auprès de son père après avoir tenté de se suicider. Ils doivent parcourir un double chemin du pardon…
L’exposition temporaire est présentée jusqu’au 24 décembre 2014 à l’Hôtel de Moret.
Près de 100 monastères de la Visitation, installés dans le monde entier, ont choisi de sauvegarder leur patrimoine artistique et spirituel à Moulins, ville où est décédée une de leur fondatrice, sainte Jeanne de Chantal en 1641.
Toutes les pièces prouvent à leur manière la ferveur et la créativité des visitandines dans le travail des fils de soie, du papier, de l'enluminure... Comme chaque année, le musée de la Visitation présente une exposition à l'hotel Demoret à Moulins. Cette fois c'est son exceptionnelle collection d'étoffes de soie qui sort des tiroirs où elles sont précieusement conservées. Plus de 150 oeuvres prêtées par des monastères.
Une brodeuse russe a découvert l’exposition de la Visitation, hier, à l’hôtel Demoret. De quoi tisser des liens entre France et Russie et entre orthodoxie, catholicisme et amoureux du fil bien passé.
Près de 100 monastères de la Visitation, installés dans le monde entier, ont choisi de sauvegarder leur patrimoine artistique et spirituel à Moulins, ville où est décédée une de leur fondatrice, sainte Jeanne de Chantal en 1641.
Toutes les pièces prouvent à leur manière la ferveur et la créativité des visitandines dans le travail des fils de soie, du papier, de l'enluminure... Comme chaque année, le musée de la Visitation présente une exposition à l'hotel Demoret à Moulins. Cette fois c'est son exceptionnelle collection d'étoffes de soie qui sort des tiroirs où elles sont précieusement conservées. Plus de 150 oeuvres prêtées par des monastères.
Une brodeuse russe a découvert l’exposition de la Visitation, hier, à l’hôtel Demoret. De quoi tisser des liens entre France et Russie et entre orthodoxie, catholicisme et amoureux du fil bien passé.
Chers Amis,
Dans le cadre du bicentenaire des relations diplomatiques entre la Suisse et la Russie, la ville de Payerne accueillera un concert-spectacle donné par les enfants du centre "Dinaoda" de Moscou.
Ce concert spectacle aura lieu samedi 29 novembre à 19h, à l’aura du collège Derrière-la-Tour à Payerne. Entrée libre, et collecte destinée au centre Dinaoda.
Ce concert-spectacle présente les talents de jeunes orphelins, ou souffrant de handicaps, qui ont bénéficié du soutien d'un centre de formation à Moscou. Ils se sont spécialisés, qui en chant, qui en peinture, danse, numéro de cirque, piano ou balalaïka. Un spectacle de haut niveau et très varié, qui présente la culture russe, destiné aux adultes autant qu'aux enfants.
Dans le cadre du bicentenaire des relations diplomatiques entre la Suisse et la Russie, la ville de Payerne accueillera un concert-spectacle donné par les enfants du centre "Dinaoda" de Moscou.
Ce concert spectacle aura lieu samedi 29 novembre à 19h, à l’aura du collège Derrière-la-Tour à Payerne. Entrée libre, et collecte destinée au centre Dinaoda.
Ce concert-spectacle présente les talents de jeunes orphelins, ou souffrant de handicaps, qui ont bénéficié du soutien d'un centre de formation à Moscou. Ils se sont spécialisés, qui en chant, qui en peinture, danse, numéro de cirque, piano ou balalaïka. Un spectacle de haut niveau et très varié, qui présente la culture russe, destiné aux adultes autant qu'aux enfants.
L’emplacement où sera reconstruite l'église orthodoxe de St. Nicolas au World Trade Center a été béni le 18 0ctobre dernier (article et vidéo ici). Fondée en 1916, la petite église de St Nicholas est le seul édifice cultuel qui a été détruit le 11 septembre 2001. Elle avait été complètement ensevelie sous les décombre de la tour sud et sera reconstruite tout près de son emplacement d'origine. VIDEO
Le numéro 25 du Messager de l'Église orthodoxe russe, revue trimestrielle du diocèse de Chersonèse, paraît cette semaine avec le dossier consacré à l'avancement des travaux de préparation du futur concile panorthodoxe.
Une introduction de M. Vladimir Golovanow rappelle l'histoire du processus pré-conciliaire préparatoire. La lettre de Mgr Basile Krivochéine au métropolite Juvénal de Toula fournit une réflexion originale sur les défis et les problèmes du Concile.
Le dossier contient également le compte-rendu et la traduction française du message de la Synaxe des primats orthodoxes à Istanbul (6 mars 2014), ainsi que le commentaire à ce sujet du patriarche Cyrille de Moscou et du métropolite Hilarion de Volokolamsk.
Le Messager propose aussi de magnifiques reportages photographiques sur les célébrations pascales dans les différentes communautés orthodoxes en France, Suisse, Espagne, ainsi que sur le 90e anniversaire de l'église Saints-Constantin-et-Hélène à Clamart, sur la soirée à la mémoire du P. Serge Chévitch à Vanves et sur d'autres événements dans la vie des paroisses du diocèse de Chersonèse.
Une introduction de M. Vladimir Golovanow rappelle l'histoire du processus pré-conciliaire préparatoire. La lettre de Mgr Basile Krivochéine au métropolite Juvénal de Toula fournit une réflexion originale sur les défis et les problèmes du Concile.
Le dossier contient également le compte-rendu et la traduction française du message de la Synaxe des primats orthodoxes à Istanbul (6 mars 2014), ainsi que le commentaire à ce sujet du patriarche Cyrille de Moscou et du métropolite Hilarion de Volokolamsk.
Le Messager propose aussi de magnifiques reportages photographiques sur les célébrations pascales dans les différentes communautés orthodoxes en France, Suisse, Espagne, ainsi que sur le 90e anniversaire de l'église Saints-Constantin-et-Hélène à Clamart, sur la soirée à la mémoire du P. Serge Chévitch à Vanves et sur d'autres événements dans la vie des paroisses du diocèse de Chersonèse.
Tous ceux qui fréquentent l’église-mémorial de Saint-Job le grand souffrant à Bruxelles rencontrent au comptoir des cierges Maria Nikolaievna Apraxina qui est membre de la paroisse depuis le jour de la première liturgie célébrée dans l’église-mémorial, et l’une des plus actives. Elle conserve également les archives très riches de la construction et de l’histoire de l’église-mémorial de Bruxelles.
Bienveillante, intellectuelle, raffinée, sens de l’humour toujours en éveil, une pensée sobre, une mémoire admirable, qui conserve les événements précieux de l’histoire de l’orthodoxie russe à l’étranger, tout cela suscite l’enthousiasme et un intérêt vivant pour la personnalité de Maria Nikolaievna Apraxina, fille de représentants de la première vague de l’émigration, la comtesse Barbara Vladimirovna Moussine-Pouchkine, l’aristocrate Nicolas Mikhaïlovitch Kotliarevsky, bras droit du baron Wrangel. Il faut mentionner que le père de Maria Nikolaievna fut à l’origine de l’initiative destinée à honorer la mémoire du tsar-martyr Nicolas II, de la famille impériale et des martyrs auxquels est consacrée l’église-mémorial. Il a pris une part très active à la formation et au travail du comité pour la construction de l’église de Bruxelles.
Maria Nikolaievna, qui a eu cette année 81 ans, est née dans une famille où les trois enfants étaient élevés dans l’esprit russe, ce qui a initié une belle tradition familiale. Maintenant, Maria Nikolaievna a déjà neuf petits-enfants, et on peut dire sans crainte de se tromper que la tradition d’élever les enfants dans l’esprit de la foi orthodoxe et de la culture russe est profondément ancrée dans cette famille.
Bienveillante, intellectuelle, raffinée, sens de l’humour toujours en éveil, une pensée sobre, une mémoire admirable, qui conserve les événements précieux de l’histoire de l’orthodoxie russe à l’étranger, tout cela suscite l’enthousiasme et un intérêt vivant pour la personnalité de Maria Nikolaievna Apraxina, fille de représentants de la première vague de l’émigration, la comtesse Barbara Vladimirovna Moussine-Pouchkine, l’aristocrate Nicolas Mikhaïlovitch Kotliarevsky, bras droit du baron Wrangel. Il faut mentionner que le père de Maria Nikolaievna fut à l’origine de l’initiative destinée à honorer la mémoire du tsar-martyr Nicolas II, de la famille impériale et des martyrs auxquels est consacrée l’église-mémorial. Il a pris une part très active à la formation et au travail du comité pour la construction de l’église de Bruxelles.
Maria Nikolaievna, qui a eu cette année 81 ans, est née dans une famille où les trois enfants étaient élevés dans l’esprit russe, ce qui a initié une belle tradition familiale. Maintenant, Maria Nikolaievna a déjà neuf petits-enfants, et on peut dire sans crainte de se tromper que la tradition d’élever les enfants dans l’esprit de la foi orthodoxe et de la culture russe est profondément ancrée dans cette famille.
Les Éditions Sainte-Geneviève du Séminaire orthodoxe russe d'Épinay-sous-Sénart publient en novembre 2014 un livre en russe du P. Serge Model, un des formateurs du séminaire et membre du clergé de l'église Saint-Nicolas à Bruxelles, intitulé: « Toute terre étrangère est pour eux une patrie ». 150 ans de présence orthodoxe en Belgique (1862–2012) ou, dans l'original: «Bcякая чужбина для них отeчество». 150 лет присутствия Пpaвocлавия в Бельгии (1862–2012).
Sœur Jeanne s'est rapatriée en ex URSS en 1955 à la suite de 35 ans vécues dans la diaspora. Elle avait été la fille spirituelle du père Serge Boulgakov.
Après son retour elle a été contrainte de gagner sa vie en faisant des pochoirs.
Alors qu'en Angleterre et en France elle avait orné des dizaines d'églises, elle a été réduite en Union Soviétique à peindre ses icônes d'une manière clandestine. Quasi aveugle et mal entendante elle a passé les dernières années de sa vie dans une solitude tragique. Dans les années 60 le Seigneur lui a donné le bonheur de rencontrer le père Alexandre Men. Elle lui envoyait ses icônes dans des boîtes de bonbons. Le père Alexandre les donnait en cadeau à de nombreux fidèles.
Boris Almazov, un écrivain de Saint Petersbourg, et ses invités présentent ce très intéressant documentaire. ICI 24 minutes
Après son retour elle a été contrainte de gagner sa vie en faisant des pochoirs.
Alors qu'en Angleterre et en France elle avait orné des dizaines d'églises, elle a été réduite en Union Soviétique à peindre ses icônes d'une manière clandestine. Quasi aveugle et mal entendante elle a passé les dernières années de sa vie dans une solitude tragique. Dans les années 60 le Seigneur lui a donné le bonheur de rencontrer le père Alexandre Men. Elle lui envoyait ses icônes dans des boîtes de bonbons. Le père Alexandre les donnait en cadeau à de nombreux fidèles.
Boris Almazov, un écrivain de Saint Petersbourg, et ses invités présentent ce très intéressant documentaire. ICI 24 minutes
La mission catholique polonaise de France est à l'origine de cette initiative. L'exécution de l'oeuvre a été confiée à Zourab Tsereteli, un sculpteur russo-georgien, de confession orthodoxe, président de l'Académie des beaux-arts de Moscou.
C'est désormais au pied de Notre-Dame, à Paris, qu'il sera possible d'en contempler une, et pour les croyants de la vénérer. Elle se dressera dans le square qui porte le nom de son prédecesseur, Jean XXIII, canonisé en même temps que lui.
La statue sera dévoilée le 25 octobre en présence d'Anne Hidalgo, le maire de Paris, et de Mgr André Vingt-Trois, l'archevêque de la capitale, qui dira auparavant une messe d'action de grâce dans la cathédrale.
C'est désormais au pied de Notre-Dame, à Paris, qu'il sera possible d'en contempler une, et pour les croyants de la vénérer. Elle se dressera dans le square qui porte le nom de son prédecesseur, Jean XXIII, canonisé en même temps que lui.
La statue sera dévoilée le 25 octobre en présence d'Anne Hidalgo, le maire de Paris, et de Mgr André Vingt-Trois, l'archevêque de la capitale, qui dira auparavant une messe d'action de grâce dans la cathédrale.
Les éditions "Salvator" viennent de rééditer la biographie de sainte Mère Marie, paru en 2000 chez "Perrin" et épuisé depuis longtemps, sous le titre Marie Skobtsov – Sainte orthodoxe victime du nazisme (1891-1945)
Présentation: “Une Russe de l’Empire, née a la fin du XIXe siècle, élevée dans l’intelligentsia de Saint-Pétersbourg, participe en un demi-siècle à toutes les grandes tragédies européennes. À la fois poète, militante politique et sociale, elle devient moniale après deux mariages et trois enfants. Résistante héroïque dans le Paris de l’Occupation, elle meurt en martyr de la foi à Ravensbrück, arrêtée après avoir sauvé des enfants du Vel d’Hiv en les cachant dans des poubelles.
Canonisée en 2004 ans par le Patriarcat de Constantinople, elle lègue à la postérité une œuvre poétique, spirituelle et artistique (elle peignait des icônes) qui rencontre de plus en plus d’intérêt au-delà du monde orthodoxe. Intellectuelle et femme d’action, peintre et brodeuse, amoureuse et capable de tout quitter pour une vie monastique atypique (elle fumait et n’aimait pas les prières trop longues), elle suscita la controverse et continue de le faire, même canonisée… C’est une figure de femme exceptionnelle, une sainte dont la vie fut plutôt aventureuse !
Présentation: “Une Russe de l’Empire, née a la fin du XIXe siècle, élevée dans l’intelligentsia de Saint-Pétersbourg, participe en un demi-siècle à toutes les grandes tragédies européennes. À la fois poète, militante politique et sociale, elle devient moniale après deux mariages et trois enfants. Résistante héroïque dans le Paris de l’Occupation, elle meurt en martyr de la foi à Ravensbrück, arrêtée après avoir sauvé des enfants du Vel d’Hiv en les cachant dans des poubelles.
Canonisée en 2004 ans par le Patriarcat de Constantinople, elle lègue à la postérité une œuvre poétique, spirituelle et artistique (elle peignait des icônes) qui rencontre de plus en plus d’intérêt au-delà du monde orthodoxe. Intellectuelle et femme d’action, peintre et brodeuse, amoureuse et capable de tout quitter pour une vie monastique atypique (elle fumait et n’aimait pas les prières trop longues), elle suscita la controverse et continue de le faire, même canonisée… C’est une figure de femme exceptionnelle, une sainte dont la vie fut plutôt aventureuse !
A l'église des Trois saints Docteurs (diocèse de Chersonèse)
Le 24 octobre à 19h30 intervention d’Anastasia Nikolaieva: Benois, Lanceray, les Serebriakov.
Le 28 novembre à 19h30 Marc Andronikof parlera d'Ivan Kulef
Le 24 octobre à 19h30 intervention d’Anastasia Nikolaieva: Benois, Lanceray, les Serebriakov.
Le 28 novembre à 19h30 Marc Andronikof parlera d'Ivan Kulef
Alexeï Fiodorovitch Lossev (en russe : Алексе́й Фёдорович Ло́сев), né le 10/22 septembre 1893 à Novotcherkassk et décédé le 24 mai 1988 à Moscou, est un philosophe russe, philologue et culturologue, une des figures principales de la pensée philosophique et religieuse russe et soviétique du XXe siècle.
La correspondance des Alexei Lossev est un document exceptionnel sur le quotidien du camp: le froid, la faim, les travaux « généraux », les criminels, les transferts, les incessantes démarches entreprises dans le but d’obtenir une révision de peine, l’obscurité, l’humidité, les châlits rapprochés, l’existence dans des « baraquements où les hommes sont serrés comme des harengs ».
Dans les tréfonds de cet enfer résonnent deux voix qui n’en forment qu’une : la première inquiète, interrogative, révoltée, en quête de sérénité ; la seconde douce, régulière, tendre, très proche, très intime, qui cherche à bercer l’âme épuisée de son compagnon.
Ce n’est pas simplement un dialogue entre deux personnes qui s’aiment profondément et se comprennent, ni une confession réciproque (« Je sens que tu es la seule personne à qui j’aurais pu me confesser réellement, car personne d’autre ne me comprendrait ni ne m’aiderait comme toi »).
La correspondance des Alexei Lossev est un document exceptionnel sur le quotidien du camp: le froid, la faim, les travaux « généraux », les criminels, les transferts, les incessantes démarches entreprises dans le but d’obtenir une révision de peine, l’obscurité, l’humidité, les châlits rapprochés, l’existence dans des « baraquements où les hommes sont serrés comme des harengs ».
Dans les tréfonds de cet enfer résonnent deux voix qui n’en forment qu’une : la première inquiète, interrogative, révoltée, en quête de sérénité ; la seconde douce, régulière, tendre, très proche, très intime, qui cherche à bercer l’âme épuisée de son compagnon.
Ce n’est pas simplement un dialogue entre deux personnes qui s’aiment profondément et se comprennent, ni une confession réciproque (« Je sens que tu es la seule personne à qui j’aurais pu me confesser réellement, car personne d’autre ne me comprendrait ni ne m’aiderait comme toi »).
En vente à la librairie "Les Editeurs Réunis"
Les éditions « Khristianskaia biblioteka » Nijni Novgorod publient l’ouvrage de "Lumière pascale rue Daru" Pierre Kovalevsky ‒ Notes journalières (1937-1948) (Introduction, rédaction et notes: Nicolas Ross)
Extraits de l'introduction
Pierre Evgrafovitch Kovalevsky (1901-1978) est né à Saint-Pétersbourg dans une famille d’ancienne noblesse, dont plusieurs membres s’illustrèrent en Russie dans des domaines variés. À son arrivée en France en 1920, il s’installa avec ses parents et ses frères Maxime et Eugraphe à Beaulieu, près de Nice. Puis les Kovalevsky louèrent un modeste logement en rez-de-chaussée avec jardin à Meudon (62, rue de la République), qui resta leur foyer familial pendant un demi-siècle
Membre d’innombrables conseils ou comités d’organisations russes, Pierre Kovalevsky fut l’un des fondateurs et un participant actif de l’Action chrétienne des étudiants russes (ACER) en France. Il fut très proche, également, du Sokol russe et du mouvement Vitiaz, importantes organisations de jeunesse russes de l’émigration. Il fut enfin, et ce n’est pas le moindre de ses mérites, l’un des principaux promoteurs et responsables du réseau très actif des écoles paroissiales, dites du « du jeudi », qui donnèrent d’excellentes bases de culture russe, religieuse et profane, aux milliers d’enfants de l’émigration qui les fréquentèrent durant des décennies
Les éditions « Khristianskaia biblioteka » Nijni Novgorod publient l’ouvrage de "Lumière pascale rue Daru" Pierre Kovalevsky ‒ Notes journalières (1937-1948) (Introduction, rédaction et notes: Nicolas Ross)
Extraits de l'introduction
Pierre Evgrafovitch Kovalevsky (1901-1978) est né à Saint-Pétersbourg dans une famille d’ancienne noblesse, dont plusieurs membres s’illustrèrent en Russie dans des domaines variés. À son arrivée en France en 1920, il s’installa avec ses parents et ses frères Maxime et Eugraphe à Beaulieu, près de Nice. Puis les Kovalevsky louèrent un modeste logement en rez-de-chaussée avec jardin à Meudon (62, rue de la République), qui resta leur foyer familial pendant un demi-siècle
Membre d’innombrables conseils ou comités d’organisations russes, Pierre Kovalevsky fut l’un des fondateurs et un participant actif de l’Action chrétienne des étudiants russes (ACER) en France. Il fut très proche, également, du Sokol russe et du mouvement Vitiaz, importantes organisations de jeunesse russes de l’émigration. Il fut enfin, et ce n’est pas le moindre de ses mérites, l’un des principaux promoteurs et responsables du réseau très actif des écoles paroissiales, dites du « du jeudi », qui donnèrent d’excellentes bases de culture russe, religieuse et profane, aux milliers d’enfants de l’émigration qui les fréquentèrent durant des décennies
À l'occasion des Journées du patrimoine (20 et 21 septembre 2014) et de la consécration de l'église en bois de la Nativité de la Mère de Dieu / voir le programme détaillé à cette page / le Séminaire orthodoxe russe d'Épinay-sous-Sénart publie un livre-album de 120 pages avec les photos de chaque fresque et de chaque icône de son église intérieure dédiée à saint Martin le Confesseur et à sainte Geneviève. Les images sont accompagnées d'explications en français et en russe.
Le livre présente également l'histoire de la Maison Sainte-Geneviève et les étapes de l'installation du séminaire orthodoxe dans ce lieu.
L'éditorial, dont le texte intégral est publié ci-dessous, est rédigé ensemble par M. Georges Pujals, maire d'Épinay-sous-Sénart, et le P. Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire.
Le livre présente également l'histoire de la Maison Sainte-Geneviève et les étapes de l'installation du séminaire orthodoxe dans ce lieu.
L'éditorial, dont le texte intégral est publié ci-dessous, est rédigé ensemble par M. Georges Pujals, maire d'Épinay-sous-Sénart, et le P. Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire.
Le père Paul mourrait assassiné à Pskov il y a un an, le 5 août 2013
Une exposition consacrée à sa vie et à sa mission pastorale a été inaugurée dans les locaux de l’association « Memorial » à Moscou Elle est placée sous les auspices du Fond culturel « Preobrajenie (Transfiguration) » et de l’Institut orthodoxe Saint Philarète.
L’exposition présente des photos, des documents d’archive, des objets personnels du père Paul et de ses proches ainsi que des extraits de ses textes.
Le commissaire de l’exposition Svetlana Tchoukavina nous a dit : « La mise en place de cette exposition est une affaire d’honneur pour la Fraternité de la Transfiguration.
Une exposition consacrée à sa vie et à sa mission pastorale a été inaugurée dans les locaux de l’association « Memorial » à Moscou Elle est placée sous les auspices du Fond culturel « Preobrajenie (Transfiguration) » et de l’Institut orthodoxe Saint Philarète.
L’exposition présente des photos, des documents d’archive, des objets personnels du père Paul et de ses proches ainsi que des extraits de ses textes.
Le commissaire de l’exposition Svetlana Tchoukavina nous a dit : « La mise en place de cette exposition est une affaire d’honneur pour la Fraternité de la Transfiguration.
Des fresques peintes par le grand iconographe Gouri Nikitine dans le monastère de la Transfiguration du Sauveur, à Souzdal, ont été remises à neuf. La superficie de ces peintures murales est de 600 mètres carrés. Il a fallu quarante six ans de travaux pour les remettre à neuf.
Gouri Nikitine (1620-1691) est considéré comme l'un des plus éminents iconographes russes au même titre qu'André Roublev et Théophane le Grec.
Nikitine possédait le secret des coloris naturels. Nous lui devons les fresque de la basilique de la Trinité à Kostroma ainsi que de l'église Élie le Prophète à Yaroslavl.
Gouri Nikitine (1620-1691) est considéré comme l'un des plus éminents iconographes russes au même titre qu'André Roublev et Théophane le Grec.
Nikitine possédait le secret des coloris naturels. Nous lui devons les fresque de la basilique de la Trinité à Kostroma ainsi que de l'église Élie le Prophète à Yaroslavl.
Le livre de souvenirs de Maria Fedorovna Meyendorff sera présenté le 16 septembre à Moscou, au Centre culturel « Pokrovskye Vorota »
Interviendront l’archimandrite Tikhon (Chevkounov), higoumène du monastère de la Sainte Rencontre, Elisabeth Mouraviev, rédacteur de l’ouvrage et auteur de la préface, Alexis Rodzianko, Irina Somova.
Les débats seront conduits par Sofia Kishkovskaya, correspondant de la revue The Art Newspaper.
Les souvenirs de la baronne Meyendorff (1869-1962) porte sur près d’un siècle. Un siècle de cataclysmes historiques ayant bouleversé la vie de cette famille d’ancienne noblesse. L’auteur appréhende avec un détachement et une humilité profondément chrétienne les épreuves auxquelles elle et les siens ont dû faire face. Ces souvenirs n’ont pas été rédigés en vue d’être édités. La baronne les a écrits pendant les dernières années de sa vie, cela à la demande de ses proches. Le texte n’en est que plus prenant. Maria Fedorovna ne s’est jamais mariée et n’a pas eu d’enfants. Elle était apparentée à d’éminents hommes d’Eglise. L’évêque Basile (Rodzianko) est son neveu, le protopresbytre Jean Meyendorff son arrière-neveu, de même que l’archiprêtre Nicolas Rehbinder.
Interviendront l’archimandrite Tikhon (Chevkounov), higoumène du monastère de la Sainte Rencontre, Elisabeth Mouraviev, rédacteur de l’ouvrage et auteur de la préface, Alexis Rodzianko, Irina Somova.
Les débats seront conduits par Sofia Kishkovskaya, correspondant de la revue The Art Newspaper.
Les souvenirs de la baronne Meyendorff (1869-1962) porte sur près d’un siècle. Un siècle de cataclysmes historiques ayant bouleversé la vie de cette famille d’ancienne noblesse. L’auteur appréhende avec un détachement et une humilité profondément chrétienne les épreuves auxquelles elle et les siens ont dû faire face. Ces souvenirs n’ont pas été rédigés en vue d’être édités. La baronne les a écrits pendant les dernières années de sa vie, cela à la demande de ses proches. Le texte n’en est que plus prenant. Maria Fedorovna ne s’est jamais mariée et n’a pas eu d’enfants. Elle était apparentée à d’éminents hommes d’Eglise. L’évêque Basile (Rodzianko) est son neveu, le protopresbytre Jean Meyendorff son arrière-neveu, de même que l’archiprêtre Nicolas Rehbinder.
Les éditions du monastère de la Sainte Rencontre viennent de publier trois livres de l’archimandrite Gabriel (Bunge) moine du grand schème
Ces trois ouvrages traitent des passions de la colère, de la gourmandise et de l’acédie. Ils se fondent sur l’œuvre d’ Evagre. « Vin des dragons et pain des anges , Colère et douceur dans la doctrine spirituelle d'Evagre le Pontique » a été remanié. L’ouvrage traitant de la gourmandise et de la gloutonnerie paraît en russe pour la première fois.
La recherche constitue une partie importante de la vie monastique du père Gabriel et relève de son exploit spirituel. Il s’est spécialisé dans l’œuvre des pères de l’Eglise ayant vécu avant le schisme et surtout celle d’Evagre le Pontique.
Rappelons qu’il a été le 27 août 2010 reçu en orthodoxie par Monseigneur Hilarion, métropolite de Volokolamsk. En 2011 Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, l’a fait moine du grand schème. En 2012 le père Gabriel est fait archimandrite et, en 2013, il est nommé recteur de l’ermitage de l’Invention de la Sainte Croix, diocèse de Chersonèse, patriarcat de Moscou.
Ces trois ouvrages traitent des passions de la colère, de la gourmandise et de l’acédie. Ils se fondent sur l’œuvre d’ Evagre. « Vin des dragons et pain des anges , Colère et douceur dans la doctrine spirituelle d'Evagre le Pontique » a été remanié. L’ouvrage traitant de la gourmandise et de la gloutonnerie paraît en russe pour la première fois.
La recherche constitue une partie importante de la vie monastique du père Gabriel et relève de son exploit spirituel. Il s’est spécialisé dans l’œuvre des pères de l’Eglise ayant vécu avant le schisme et surtout celle d’Evagre le Pontique.
Rappelons qu’il a été le 27 août 2010 reçu en orthodoxie par Monseigneur Hilarion, métropolite de Volokolamsk. En 2011 Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, l’a fait moine du grand schème. En 2012 le père Gabriel est fait archimandrite et, en 2013, il est nommé recteur de l’ermitage de l’Invention de la Sainte Croix, diocèse de Chersonèse, patriarcat de Moscou.
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