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Traduction JUSTINE
L'histoire de l’église russe à Darmstadt, patrie de deux Saints orthodoxes
Dans la ville allemande de Darmstadt, il y a une gare de chemin de fer rarement utilisée, exception faite d'un magasin de location de bicyclettes qui en occupe une partie. Ce gaspillage, si peu caractéristique de l'Allemagne, a une raison historique. Le fait est que la gare fut construite jadis dans un seul but – accueillir les trains à grand écart de rail venant de Russie. Il y avait plus de quatre cent wagons de ces trains. On acheminait ainsi du granit en provenance de l'Oural, du Caucase et de Sibérie. Ceci non pas parce que l'Allemagne n'aurait pas eu son propre granit, mais parce que on construisait alors à Darmstadt une église orthodoxe russe dédiée à Sainte Marie-Madeleine Egale-aux-Apôtres, la sainte patronne de la mère de l'Empereur Nicolas II.
On avait décidé que l'église serait construite avec de la pierre importée de Russie et sur de la terre russe. L'église fut construite pour l'impératrice Alexandra Feodorovna Romanova, née princesse de Hesse-Darmstadt. L'Impératrice et son époux, l'Empereur Nicolas, désiraient avoir la possibilité de prier dans une Église orthodoxe quand ils visitaient l'Allemagne. L'église fut bâtie grâce à des fonds personnels de l'Empereur. Son style architectural est dénommé "Yaroslavl primitif". L’ auteur du plan, Léon Benois, fut gratifié du titre "Architecte de la Cour" pour ses efforts. Les esquisses des objets liturgiques furent approuvées par la Tsarine Alexandra elle-même.
L'histoire de l’église russe à Darmstadt, patrie de deux Saints orthodoxes
Dans la ville allemande de Darmstadt, il y a une gare de chemin de fer rarement utilisée, exception faite d'un magasin de location de bicyclettes qui en occupe une partie. Ce gaspillage, si peu caractéristique de l'Allemagne, a une raison historique. Le fait est que la gare fut construite jadis dans un seul but – accueillir les trains à grand écart de rail venant de Russie. Il y avait plus de quatre cent wagons de ces trains. On acheminait ainsi du granit en provenance de l'Oural, du Caucase et de Sibérie. Ceci non pas parce que l'Allemagne n'aurait pas eu son propre granit, mais parce que on construisait alors à Darmstadt une église orthodoxe russe dédiée à Sainte Marie-Madeleine Egale-aux-Apôtres, la sainte patronne de la mère de l'Empereur Nicolas II.
On avait décidé que l'église serait construite avec de la pierre importée de Russie et sur de la terre russe. L'église fut construite pour l'impératrice Alexandra Feodorovna Romanova, née princesse de Hesse-Darmstadt. L'Impératrice et son époux, l'Empereur Nicolas, désiraient avoir la possibilité de prier dans une Église orthodoxe quand ils visitaient l'Allemagne. L'église fut bâtie grâce à des fonds personnels de l'Empereur. Son style architectural est dénommé "Yaroslavl primitif". L’ auteur du plan, Léon Benois, fut gratifié du titre "Architecte de la Cour" pour ses efforts. Les esquisses des objets liturgiques furent approuvées par la Tsarine Alexandra elle-même.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Mars 2014 à 21:19
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Éditions des Syrtes
Entre avril et novembre 1920, le général Piotr Nikolaïevitch Wrangel fut le chef suprême civil et militaire du dernier gouvernement blanc qui, en Crimée, s’opposait à l’avancée inéluctable de l’Armée rouge. L’État créé par Wrangel avait tenté de survivre à une époque qui lui était peu favorable. Il appelait la paysannerie russe à lutter à ses côtés, alors que celle-ci rêvait à une vie paisible après trois années de révolution et de guerre civile.
Les pays européens, sortis épuisés de la Première Guerre mondiale, cherchaient à éviter tout ce qui aurait pu les replonger dans une aventure militaire. Wrangel continuait à faire la guerre alors qu’en Europe on ne parlait que de paix.
Il refusait tout compromis avec les bolcheviques, alors que le gouvernement britannique tentait d’établir des relations commerciales avec l’État soviétique. Cependant, le bilan du général Wrangel reste exceptionnel. Il a redonné le moral et une discipline à ses troupes, les transformant en une véritable armée. Il a mené avec succès une réforme paysanne remarquable et une refonte des institutions locales réfléchie et équilibrée. Il a assuré le ravitaillement à une Crimée surpeuplée, saturée de réfugiés civils et militaires. Il a obtenu la reconnaissance de facto de son gouvernement par la France.
Entre avril et novembre 1920, le général Piotr Nikolaïevitch Wrangel fut le chef suprême civil et militaire du dernier gouvernement blanc qui, en Crimée, s’opposait à l’avancée inéluctable de l’Armée rouge. L’État créé par Wrangel avait tenté de survivre à une époque qui lui était peu favorable. Il appelait la paysannerie russe à lutter à ses côtés, alors que celle-ci rêvait à une vie paisible après trois années de révolution et de guerre civile.
Les pays européens, sortis épuisés de la Première Guerre mondiale, cherchaient à éviter tout ce qui aurait pu les replonger dans une aventure militaire. Wrangel continuait à faire la guerre alors qu’en Europe on ne parlait que de paix.
Il refusait tout compromis avec les bolcheviques, alors que le gouvernement britannique tentait d’établir des relations commerciales avec l’État soviétique. Cependant, le bilan du général Wrangel reste exceptionnel. Il a redonné le moral et une discipline à ses troupes, les transformant en une véritable armée. Il a mené avec succès une réforme paysanne remarquable et une refonte des institutions locales réfléchie et équilibrée. Il a assuré le ravitaillement à une Crimée surpeuplée, saturée de réfugiés civils et militaires. Il a obtenu la reconnaissance de facto de son gouvernement par la France.
Pawel Pawlikowski est un cinéaste de l'absolu.
Pologne, les années 1960. Quatre jours avant de prononcer ses vœux, Anna, jeune orpheline élevée au couvent, rend visite à sa tante Wanda.
Cette dernière lui révèle l'histoire de sa famille, dont les membres ont tous été tués dans les camps de la mort. Car Ida est en fait juive. D'ailleurs Wanda ne comprend pas la volonté de sa nièce de devenir nonne.
Ensemble, elles prennent la route pour revoir la maison où est née la jeune femme. En chemin, elles prennent Lis en stop.
Ida ne tarde pas à tomber sous le charme du séduisant jeune homme. Finalement arrivée à bon port, elles se confrontent avec l'actuel propriétaire des lieux, rongé par la culpabilité...
Pologne, les années 1960. Quatre jours avant de prononcer ses vœux, Anna, jeune orpheline élevée au couvent, rend visite à sa tante Wanda.
Cette dernière lui révèle l'histoire de sa famille, dont les membres ont tous été tués dans les camps de la mort. Car Ida est en fait juive. D'ailleurs Wanda ne comprend pas la volonté de sa nièce de devenir nonne.
Ensemble, elles prennent la route pour revoir la maison où est née la jeune femme. En chemin, elles prennent Lis en stop.
Ida ne tarde pas à tomber sous le charme du séduisant jeune homme. Finalement arrivée à bon port, elles se confrontent avec l'actuel propriétaire des lieux, rongé par la culpabilité...
Dans ce nouvel épisode, Stéphane Bern nous entraine dans les somptueux palais de Saint-Pétersbourg à la découverte du tsar de toutes les Russies : l'empereur Nicolas II, l'héritier de la fabuleuse dynastie des Romanov, dont on fête cette année le quatre centième anniversaire.
Avec la participation de : Hélène Carrère d’Encausse, de l’Académie française (historienne), Vladimir Fédorovski (écrivain), Marc Ferro (historien), Alexandre Orlov (ambassadeur de Russie en France),Wladimir Berelowitsch (historien), Marie-Pierre Rey (historienne), Pierre Lorrain (historien), Cyrille Boulay (expert), Lorraine de Meaux (historienne), Pierre Gonneau (historien), Emmanuel Ducamp (historien d’art),
Lien France 2
Avec la participation de : Hélène Carrère d’Encausse, de l’Académie française (historienne), Vladimir Fédorovski (écrivain), Marc Ferro (historien), Alexandre Orlov (ambassadeur de Russie en France),Wladimir Berelowitsch (historien), Marie-Pierre Rey (historienne), Pierre Lorrain (historien), Cyrille Boulay (expert), Lorraine de Meaux (historienne), Pierre Gonneau (historien), Emmanuel Ducamp (historien d’art),
Lien France 2
Traduction pour "PO" Laurence Guillon
Evgueni Roizman est à la tête du mouvement « Pour des villes propres »
Quand on évoque Evgueni Roizmann, on pense habituellement à ses notes précises, rudes et en même temps pénétrantes dans son livejournal. Genre : « Aujourd’hui, nous avons démantelé un bouge et arrêté trois camés », ou bien « Il s’est enfui. Il n’a pas saisi sa dernière chance. Il est mort d’une surdose. » C’est pourquoi voir le célèbre combattant anti-drogue entouré d’icônes et parlant de chacune d’elles avec un touchant amour est quelque peu étonnant.
Sur son exposition, Evgueni Roizmann n’en sait pas moins que les historiens et les spécialistes de l’art. Selon ses propres dires, les icônes anciennes sont pour lui un monde particulier dans lequel il peut s’enfuir, se retrancher de toute la boue à laquelle il a affaire dans sa vie ordinaire. Il les collectionne depuis déjà près de 30 ans et ne sait pas dire lui-même comment tout cela a commencé.
Evgueni Roizman est à la tête du mouvement « Pour des villes propres »
Quand on évoque Evgueni Roizmann, on pense habituellement à ses notes précises, rudes et en même temps pénétrantes dans son livejournal. Genre : « Aujourd’hui, nous avons démantelé un bouge et arrêté trois camés », ou bien « Il s’est enfui. Il n’a pas saisi sa dernière chance. Il est mort d’une surdose. » C’est pourquoi voir le célèbre combattant anti-drogue entouré d’icônes et parlant de chacune d’elles avec un touchant amour est quelque peu étonnant.
Sur son exposition, Evgueni Roizmann n’en sait pas moins que les historiens et les spécialistes de l’art. Selon ses propres dires, les icônes anciennes sont pour lui un monde particulier dans lequel il peut s’enfuir, se retrancher de toute la boue à laquelle il a affaire dans sa vie ordinaire. Il les collectionne depuis déjà près de 30 ans et ne sait pas dire lui-même comment tout cela a commencé.
Oksana Golovko, 18 janvier 2014
Traduction pour "PO" Laure Durand-Viel
Un recueil intitulé "Eglises russes du XXI siècle – Réflexions sur l'architecture religieuse contemporaine" a été présenté au Musée de l'architecture. Des architectes, des prêtres et des spécialistes d'histoire de l'art discutent de la construction des églises aujourd'hui. Faut-il s'en tenir strictement aux traditions séculaires, ou faut-il être prêt à accepter des innovations? Ou bien tout ceci est-il secondaire?
Le recueil a été constitué par la rédaction de la revue « Constructeur d’églises-Khramozdtel » (annexe spécialisée à la Revue du Patriarcat de Moscou, consacrée à l’architecture et à la construction d’églises) et inaugure une nouvelle série « Bibliothèque de la revue « Constructeur d’églises ». Ses auteurs sont l’architecte Mikhaïl Kessler et l’historien Valery Baïdin. L’introduction a été écrite par l’archimandrite Tikhon Chevkounov secrétaire général du Conseil de la culture du Patriarcat
Les traditions
L’un des chapitres du recueil s’intitule « Traditions et innovation ».
Selon Sergueï Chapnin rédacteur en chef de la revue " Constructeur d’églises" , c’est le problème le plus délicat et le plus complexe. En effet, nous n'avons avec la tradition qu'un lien relatif, pour nous elle est assez théorique, schématique.
Traduction pour "PO" Laure Durand-Viel
Un recueil intitulé "Eglises russes du XXI siècle – Réflexions sur l'architecture religieuse contemporaine" a été présenté au Musée de l'architecture. Des architectes, des prêtres et des spécialistes d'histoire de l'art discutent de la construction des églises aujourd'hui. Faut-il s'en tenir strictement aux traditions séculaires, ou faut-il être prêt à accepter des innovations? Ou bien tout ceci est-il secondaire?
Le recueil a été constitué par la rédaction de la revue « Constructeur d’églises-Khramozdtel » (annexe spécialisée à la Revue du Patriarcat de Moscou, consacrée à l’architecture et à la construction d’églises) et inaugure une nouvelle série « Bibliothèque de la revue « Constructeur d’églises ». Ses auteurs sont l’architecte Mikhaïl Kessler et l’historien Valery Baïdin. L’introduction a été écrite par l’archimandrite Tikhon Chevkounov secrétaire général du Conseil de la culture du Patriarcat
Les traditions
L’un des chapitres du recueil s’intitule « Traditions et innovation ».
Selon Sergueï Chapnin rédacteur en chef de la revue " Constructeur d’églises" , c’est le problème le plus délicat et le plus complexe. En effet, nous n'avons avec la tradition qu'un lien relatif, pour nous elle est assez théorique, schématique.
C’est sous la rédaction des historiens de l’église Mikhaïl Chkarovsky et du père Ilya Soloviev que vient de paraître à Moscou le recueil « L’Eglise contre le bolchévisme ». Beaucoup de textes étaient restés jusqu’ici inédits. Il s’agit du 50e livre de la série « L’histoire de l’Eglise en documents ». Les auteurs traitent de l’histoire de l’exarchat du patriarcat de Moscou dans les pays Baltes de 1941 à 1944. A cette époque l’exarchat se trouvait sous la responsabilité du métropolite Serge (Voskresensky), l’un des très rares hiérarques à avoir survécu à la terreur bolchevique des années 30.
Lors de la présentation de l’ouvrage le père Ilya Soloviev est intervenu pour dire : « Ne se trouvant plus sous la coupe des autorités communistes le métropolite Serge a pu dire tout haut la vérité quant à la situation de l’Eglise en Russie et l’attitude du patriarcat de Moscou à l’égard du régime. Ses déclarations différaient des rumeurs qui circulaient au sein du clergé émigré à propos de la situation de l’Eglise en URSS. S.E. Serge a précisé que la grande majorité du clergé ainsi que des fidèles sont contre le pouvoir bolchevique.
Lors de la présentation de l’ouvrage le père Ilya Soloviev est intervenu pour dire : « Ne se trouvant plus sous la coupe des autorités communistes le métropolite Serge a pu dire tout haut la vérité quant à la situation de l’Eglise en Russie et l’attitude du patriarcat de Moscou à l’égard du régime. Ses déclarations différaient des rumeurs qui circulaient au sein du clergé émigré à propos de la situation de l’Eglise en URSS. S.E. Serge a précisé que la grande majorité du clergé ainsi que des fidèles sont contre le pouvoir bolchevique.
Traduction Elena Tastevin
La conception « L’école russe à l’étranger » élaborée par l’Agence "Rossotroudnitchestvo" prévoit un soutien financier d’Etat aux écoles paroissiales à l’étranger où l’on enseigne le russe.
Constantin Kossatchev, directeur de "Rossotroudnitchestvo", propose d’accorder une assistance financière aux écoles paroissiales à l’étranger où l’on enseigne le russe. « La séparation de l’Eglise et de l’Etat ne sera pas un obstacle pour un tel soutien parce que l’Eglise à l’étranger se charge de préserver la langue et la culture russe parmi nos compatriotes migrants ». Pour entrer en vigueur la conception doit être validée par le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine. « Jusqu’ici nous avons, qu’on le veuille ou non, compté sur les gouvernements d’autres pays pour préserver le russe à l’étranger. Par exemple, nous comptons en cela sur le gouvernement de l’Ukraine ».
La conception « L’école russe à l’étranger » élaborée par l’Agence "Rossotroudnitchestvo" prévoit un soutien financier d’Etat aux écoles paroissiales à l’étranger où l’on enseigne le russe.
Constantin Kossatchev, directeur de "Rossotroudnitchestvo", propose d’accorder une assistance financière aux écoles paroissiales à l’étranger où l’on enseigne le russe. « La séparation de l’Eglise et de l’Etat ne sera pas un obstacle pour un tel soutien parce que l’Eglise à l’étranger se charge de préserver la langue et la culture russe parmi nos compatriotes migrants ». Pour entrer en vigueur la conception doit être validée par le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine. « Jusqu’ici nous avons, qu’on le veuille ou non, compté sur les gouvernements d’autres pays pour préserver le russe à l’étranger. Par exemple, nous comptons en cela sur le gouvernement de l’Ukraine ».
La Maison Soljenitsyne de la Russie à l’étranger réalise depuis le 4 février un programme consacré à l’histoire de l’EORHF. L’archiprêtre Vladimir Tzourikov (Etats-Unis) présentera un ouvrage intitulé « Le métropolite Antoine (Khrapovitzky), pasteur de la diaspora russe ». Il s’agit essentiellement d’un recueil de communications présentées dans le cadre de la conférence internationale tenue en 2006 au séminaire de Jordanville. Le recueil comprend également plusieurs études portant sur l’histoire de l’EORHF.
La Maison de la Russie à l’étranger accueille une exposition consacrée à l’histoire de l’Eglise hors frontières.
Elle est intitulée « Histoire de l’EORHF de Sremski Karlovtsi à Jordanville. » Des documents et des photos montrent les persécutions qui ont sévi dès les premiers mois du pouvoir bolchevik. Une grande partie du clergé s’est vue contrainte de quitter le pays. Il a fallu à l’Eglise russe, lorsqu’elle s’est trouvée en exil, prendre à nouveau conscience de son identité et de sa mission universelle.
La Maison de la Russie à l’étranger accueille une exposition consacrée à l’histoire de l’Eglise hors frontières.
Elle est intitulée « Histoire de l’EORHF de Sremski Karlovtsi à Jordanville. » Des documents et des photos montrent les persécutions qui ont sévi dès les premiers mois du pouvoir bolchevik. Une grande partie du clergé s’est vue contrainte de quitter le pays. Il a fallu à l’Eglise russe, lorsqu’elle s’est trouvée en exil, prendre à nouveau conscience de son identité et de sa mission universelle.
V.Golovanow
Représenter les ennemis de l'Eglise en enfer se rencontre assez souvent sur les fresques orthodoxes: j'ai personnellement vu un Jugement Dernier sur une fresque du XVIIIe siècle à Novgorod où l'on reconnait bien Pierre le Grand entrainé en enfer par les démons (le plus paradoxal étant que l'empereur avait financé la construction du monastère…). Il n'est donc pas surprenant que les chefs modernes du parti du Mal subissent le même traitement.
Ainsi une église nouvellement bâtie à Podgorica, capitale du Monténégro, s'orne d'une fresque sur laquelle figurent les portraits de Tito, Marx et Engels naviguant sur les flots de l'enfer : Cette église de la Résurrection, qui avait précédemment créé au Monténégreo la polémique à cause du luxe qu'elle affiche, est de nouveau sous les feux de la critique : « l'Église ne devrait pas se mêler de politique », peut-on lire sur le site de la BBC. Damnaide.
Représenter les ennemis de l'Eglise en enfer se rencontre assez souvent sur les fresques orthodoxes: j'ai personnellement vu un Jugement Dernier sur une fresque du XVIIIe siècle à Novgorod où l'on reconnait bien Pierre le Grand entrainé en enfer par les démons (le plus paradoxal étant que l'empereur avait financé la construction du monastère…). Il n'est donc pas surprenant que les chefs modernes du parti du Mal subissent le même traitement.
Ainsi une église nouvellement bâtie à Podgorica, capitale du Monténégro, s'orne d'une fresque sur laquelle figurent les portraits de Tito, Marx et Engels naviguant sur les flots de l'enfer : Cette église de la Résurrection, qui avait précédemment créé au Monténégreo la polémique à cause du luxe qu'elle affiche, est de nouveau sous les feux de la critique : « l'Église ne devrait pas se mêler de politique », peut-on lire sur le site de la BBC. Damnaide.
«Père Rafaïl et autres saints de tous les jours » 1 et 2 et 3 parties Extraits traduit du russe par Maria-Luisa Bonaque
Le père Alipi avait un don étonnant d’orateur
.....se souvient le père Nafanaïl
"Il est arrivé plus d’une fois qu’on entende des pèlerins dire qu’ils resteraient encore une petite semaine au monastère au cas où le père Alipi ferait un autre sermon. Dans ses homélies il soutenait les affligés, il consolait les pusillanimes. “Frères et soeurs, vous avez entendu les appels à renforcer la propagande antireligieuse, ne baissez pas la tête, ne vous attristez pas, cela signifie que leurs difficultés commencent. Il est terrible de s’unir à la foule. Aujourd’hui, elle crie : ‘Hosanna !’ Et dans quatre jours : ‘Prenezle, prenez-le, crucifiez-le !’ C’est pourquoi, là où règne le mensonge ne criez pas : ‘hourra !’, n’applaudissez pas. Et si l’on vous demande pourquoi, répondez : ‘Parce que chez vous c’est le mensonge. – Mais pourquoi ? Parce que ma conscience me le dit.’ Comment reconnaître Judas ? ‘Quelqu’un qui a plongé avec moi la main dans le plat, voilà celui qui va Me livrer !’ a déclaré le Sauveur lors de la Cène.
Impertinent est l’élève qui veut égaler le maître, celui qui veut égaler le chef et prendre la première place, se saisir le premier de la carafe. Les aînés n’ont pas encore déjeuné, mais l’enfant a déjà bien mangé et se lèche les babines. C’est un futur Judas. Si les aînés ne se sont pas encore mis à table, ne t’y mets pas non plus. Les aînés prennent place à table, assieds-toi s’ils t’en prient. Les aînés ont saisi leur cuillère, prends-la aussi. Les aînés ont commencé à manger, tu peux commencer, toi aussi.” »
Le père Alipi avait un don étonnant d’orateur
.....se souvient le père Nafanaïl
"Il est arrivé plus d’une fois qu’on entende des pèlerins dire qu’ils resteraient encore une petite semaine au monastère au cas où le père Alipi ferait un autre sermon. Dans ses homélies il soutenait les affligés, il consolait les pusillanimes. “Frères et soeurs, vous avez entendu les appels à renforcer la propagande antireligieuse, ne baissez pas la tête, ne vous attristez pas, cela signifie que leurs difficultés commencent. Il est terrible de s’unir à la foule. Aujourd’hui, elle crie : ‘Hosanna !’ Et dans quatre jours : ‘Prenezle, prenez-le, crucifiez-le !’ C’est pourquoi, là où règne le mensonge ne criez pas : ‘hourra !’, n’applaudissez pas. Et si l’on vous demande pourquoi, répondez : ‘Parce que chez vous c’est le mensonge. – Mais pourquoi ? Parce que ma conscience me le dit.’ Comment reconnaître Judas ? ‘Quelqu’un qui a plongé avec moi la main dans le plat, voilà celui qui va Me livrer !’ a déclaré le Sauveur lors de la Cène.
Impertinent est l’élève qui veut égaler le maître, celui qui veut égaler le chef et prendre la première place, se saisir le premier de la carafe. Les aînés n’ont pas encore déjeuné, mais l’enfant a déjà bien mangé et se lèche les babines. C’est un futur Judas. Si les aînés ne se sont pas encore mis à table, ne t’y mets pas non plus. Les aînés prennent place à table, assieds-toi s’ils t’en prient. Les aînés ont saisi leur cuillère, prends-la aussi. Les aînés ont commencé à manger, tu peux commencer, toi aussi.” »
«Père Rafaïl et autres saints de tous les jours » 1 partie Extraits traduit du russe par Maria-Luisa Bonaque
Le Père supérieur Alipi
Père A lipi, supérieur du monastère de Pskovo-Petcherski, proclamait haut et fort à son propre sujet : « J e suis un archimandrite soviétique. » Et il le confirmait volontiers par ses actes et par ses paroles. Au début des années 1960, le monastère reçut la visite d’une commission régionale chargée de trouver un prétexte pour le fermer. Ses membres,dans leurs déambulations, aperçurent des pèlerins qui s’occupaient des plates-bandes et des parterres de fleurs. Ils se précipitèrent aussitôt chez le père Alipi : – Sur quelle base ces gens travaillent-ils ici ? L’archimandrite soviétique leur répondit : – C’est le peuple, maître de tous les biens qui travaille sur la terre qui lui appartient !
Cela coupa court aux questions.
En une autre occasion, une commission populaire de contrôle – financier, cette fois – débarqua de Pskov dans les mêmes intentions. Le supérieur demanda par qui les présents étaient mandatés.
Le Père supérieur Alipi
Père A lipi, supérieur du monastère de Pskovo-Petcherski, proclamait haut et fort à son propre sujet : « J e suis un archimandrite soviétique. » Et il le confirmait volontiers par ses actes et par ses paroles. Au début des années 1960, le monastère reçut la visite d’une commission régionale chargée de trouver un prétexte pour le fermer. Ses membres,dans leurs déambulations, aperçurent des pèlerins qui s’occupaient des plates-bandes et des parterres de fleurs. Ils se précipitèrent aussitôt chez le père Alipi : – Sur quelle base ces gens travaillent-ils ici ? L’archimandrite soviétique leur répondit : – C’est le peuple, maître de tous les biens qui travaille sur la terre qui lui appartient !
Cela coupa court aux questions.
En une autre occasion, une commission populaire de contrôle – financier, cette fois – débarqua de Pskov dans les mêmes intentions. Le supérieur demanda par qui les présents étaient mandatés.
Voici un intéressant reportage sur la visite de la Sainte Montagne "en touriste". De très belles photos et un regard de Candide donnent, à mon sens, un résultat inattendu. Extrait concernant un ermite bien particulier:
Un moine échappe à cette vie communautaire bien réglée : le père Jacques, un Français, ermite de son état, comme environ 300 moines qui vivent isolés sur l’Athos. Le cliché du misanthrope hirsute en prend un coup. Affable, extrêmement accueillant et curieux, il trouve sa barbe blanchie sur les photos pour lesquelles il accepte de poser. Le père Jacques est installé depuis deux ans dans une maison de pierre, située à dix minutes à pied du monastère.
C’est loin d’être une grotte : il a sa petite chapelle privée, un bureau, une cuisine, un salon tapissé d’icônes… « Je suis dans mon élément, je mène une vie de prière, à mon rythme », dit-il en servant le café.
Son parcours est celui d’un catholique converti en France à l’orthodoxie. Il a été prêtre à Athènes, mais recherchait une vie plus tranquille, quand le supérieur de Caracalla l’a appelé, signalant qu’une maison était disponible.
Un moine échappe à cette vie communautaire bien réglée : le père Jacques, un Français, ermite de son état, comme environ 300 moines qui vivent isolés sur l’Athos. Le cliché du misanthrope hirsute en prend un coup. Affable, extrêmement accueillant et curieux, il trouve sa barbe blanchie sur les photos pour lesquelles il accepte de poser. Le père Jacques est installé depuis deux ans dans une maison de pierre, située à dix minutes à pied du monastère.
C’est loin d’être une grotte : il a sa petite chapelle privée, un bureau, une cuisine, un salon tapissé d’icônes… « Je suis dans mon élément, je mène une vie de prière, à mon rythme », dit-il en servant le café.
Son parcours est celui d’un catholique converti en France à l’orthodoxie. Il a été prêtre à Athènes, mais recherchait une vie plus tranquille, quand le supérieur de Caracalla l’a appelé, signalant qu’une maison était disponible.
Plus d'un milliard de roubles ont été collectés ces dernières années pour financer les travaux du monastère russe Saint Panteleimon
D'après la tradition, le monastère russe Saint-Pantéléimon au Mont Athos a été fondé par les princes de Kiev Vladimir I« (980-1015) ou Jaroslav le Sage (1019-1054) (1) et la première mention d'un couvent russe au Mont Athos date de février 1016, quand la signature sw Gérasime, higoumène du monastère "tou Rôs" (des Russes), apparait parmi les vingt témoins, représentants des couvents (ibid p. 284).
Plusieurs manifestations commémorent le millénaire de la présence russe au Mont Athos. Ainsi une fondation internationale pour la restauration et la conservation du patrimoine culturel et spirituel du monastère Saint-Pantéléimon a été crée en 2012 par le Conseil public de curatelle crée un an plus tôt à l'initiative du président de la fédération de Russie D Medvedev.
Cette fondation a entrepris des travaux de restauration des bâtiments conventuels et de l’église Saint-Pantéléimon du skite de Vieux Roussikon, la rénovation complète de la cellule Saint-Dimitri, la construction d’une route reliant Saint-Pantéléimon au Vieux Roussikon. Environ 40% des travaux concernent la construction de réseaux de canalisation et de routes, ainsi que l’aménagement du territoire (2)
D'après la tradition, le monastère russe Saint-Pantéléimon au Mont Athos a été fondé par les princes de Kiev Vladimir I« (980-1015) ou Jaroslav le Sage (1019-1054) (1) et la première mention d'un couvent russe au Mont Athos date de février 1016, quand la signature sw Gérasime, higoumène du monastère "tou Rôs" (des Russes), apparait parmi les vingt témoins, représentants des couvents (ibid p. 284).
Plusieurs manifestations commémorent le millénaire de la présence russe au Mont Athos. Ainsi une fondation internationale pour la restauration et la conservation du patrimoine culturel et spirituel du monastère Saint-Pantéléimon a été crée en 2012 par le Conseil public de curatelle crée un an plus tôt à l'initiative du président de la fédération de Russie D Medvedev.
Cette fondation a entrepris des travaux de restauration des bâtiments conventuels et de l’église Saint-Pantéléimon du skite de Vieux Roussikon, la rénovation complète de la cellule Saint-Dimitri, la construction d’une route reliant Saint-Pantéléimon au Vieux Roussikon. Environ 40% des travaux concernent la construction de réseaux de canalisation et de routes, ainsi que l’aménagement du territoire (2)
Une soirée de musique russe a eu lieu le 16 janvier 2014 dans les locaux de la Mairie du XV arrondissement de Paris à proximité de laquelle se situe l’église cathédrale des Trois Saints Docteurs, diocèse de Chersonèse, patriarcat de Moscou. Le programme comportait des chants de Noël et de Nouvel An.
Les musiciens ont interprété des pièces de Rachmaninov, Tchaïkovski, Moussorgski et d’autres auteurs célèbres.
Assistaient au concert Monsieur Philippe Goujon , maire de l’arrondissement, Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, Monseigneur Job, archevêque de Telmessos, les conseillers et les personnels de la Mairie. Près de 10 à 15 mille russophones résident actuellement dans l’arrondissement. Plusieurs paroisses orthodoxes sont sises dans le XV.
Les musiciens ont interprété des pièces de Rachmaninov, Tchaïkovski, Moussorgski et d’autres auteurs célèbres.
Assistaient au concert Monsieur Philippe Goujon , maire de l’arrondissement, Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, Monseigneur Job, archevêque de Telmessos, les conseillers et les personnels de la Mairie. Près de 10 à 15 mille russophones résident actuellement dans l’arrondissement. Plusieurs paroisses orthodoxes sont sises dans le XV.
Meilleurs Vœux pour 2014!
A l'occasion du Nouvel An Russe, l'Association les Amis des Cultures Slaves organise le jeudi 16 janvier a 20h un concert exceptionnel avec le "Trio Russalka" à la Mairie du 15ème à Paris (entrée libre)
Né en septembre 2010, le "Trio Russalka" présente les pièces classiques et traditionnelles du répertoire russe, de quoi faire plus ample connaissance avec l'univers musical de la grande et belle Russie. L’âme slave dans ce qu’elle recèle de beauté, de fougue, d'exaltation et de passion !
C’est la réunion de trois talents, c’est le mariage heureux de la voix voluptueuse de la Mezzo-Soprano Maria Kondrashkov (conservatoire Tchaïkovsky de Moscou), de la balalaïka virtuose de Micha Tcherkassky et du jeu subtil et délicat de la pianiste Anna Tcherkasskaya (conservatoire Rimsky-Korsakov de Saint-Petersbourg). Ces trois artistes de formation classique, tous russes, ont décidé de former un trio unique au monde consacré à la musique russe.
A l'occasion du Nouvel An Russe, l'Association les Amis des Cultures Slaves organise le jeudi 16 janvier a 20h un concert exceptionnel avec le "Trio Russalka" à la Mairie du 15ème à Paris (entrée libre)
Né en septembre 2010, le "Trio Russalka" présente les pièces classiques et traditionnelles du répertoire russe, de quoi faire plus ample connaissance avec l'univers musical de la grande et belle Russie. L’âme slave dans ce qu’elle recèle de beauté, de fougue, d'exaltation et de passion !
C’est la réunion de trois talents, c’est le mariage heureux de la voix voluptueuse de la Mezzo-Soprano Maria Kondrashkov (conservatoire Tchaïkovsky de Moscou), de la balalaïka virtuose de Micha Tcherkassky et du jeu subtil et délicat de la pianiste Anna Tcherkasskaya (conservatoire Rimsky-Korsakov de Saint-Petersbourg). Ces trois artistes de formation classique, tous russes, ont décidé de former un trio unique au monde consacré à la musique russe.
V.Golovanow
La commission toponymique de la ville de Saint-Pétersbourg a voté à l'unanimité le 23 décembre en faveur du retour de son nom au "quai de la Résurrection", qui était dénommé "quai Robespierre" depuis exactement 90 ans.
Il retrouvera son nom d’avant 1923, "quai de la Résurrection", du nom d’une église qui s’y trouvait au début du XVIIIe siècle. Une façon d’exorciser un lourd passé qui mine tout particulièrement ce coin du centre-ville Saint-Pétersbourgeois.
Ce quai fait face à la sinistre prison des Croix sur l’autre rive. Elle tient son nom de ses deux bâtiments cruciformes en briques et des dizaines de milliers de Pétersbourgeois y sont passés avant d'être exécutés ou envoyés dans les camps (la prison sera désaffectée en 2014 et transformée en hôtel, commerces et ateliers d’artistes…).
La commission toponymique de la ville de Saint-Pétersbourg a voté à l'unanimité le 23 décembre en faveur du retour de son nom au "quai de la Résurrection", qui était dénommé "quai Robespierre" depuis exactement 90 ans.
Il retrouvera son nom d’avant 1923, "quai de la Résurrection", du nom d’une église qui s’y trouvait au début du XVIIIe siècle. Une façon d’exorciser un lourd passé qui mine tout particulièrement ce coin du centre-ville Saint-Pétersbourgeois.
Ce quai fait face à la sinistre prison des Croix sur l’autre rive. Elle tient son nom de ses deux bâtiments cruciformes en briques et des dizaines de milliers de Pétersbourgeois y sont passés avant d'être exécutés ou envoyés dans les camps (la prison sera désaffectée en 2014 et transformée en hôtel, commerces et ateliers d’artistes…).
Le service de presse de diocèse d’Amérique de l’Est vient de sortir un documentaire de 30 minutes intitulé « L’Amérique russe : terre sacrée du monde orthodoxe »
Nous y voyons des scènes de pèlerinage dans les paroisses et les monastères de l’Eglise russe aux Etats-Unis. C’est l’archiprêtre Artemy Vladimirov qui est le présentateur. Le père Artemy est largement connu en Russie. Le spectateur accompagne le père Artemy des montagnes du Nord de l’état de New-York où se trouve le monastère de la Trinité, le plus ancien de l’EORHF, jusqu’aux cimes de la Virginie de l’Ouest où se situe le monastère de l’Invention de la Croix. Le spectateur se rend dans la cathédrale Saint Jean Baptiste à Washington, un récit est fait des icônes miraculeuses de la cathédrale, les évêques et les prêtres de l’EORHF interviennent dans le FILM Version anglophone du film : ICI
Nous y voyons des scènes de pèlerinage dans les paroisses et les monastères de l’Eglise russe aux Etats-Unis. C’est l’archiprêtre Artemy Vladimirov qui est le présentateur. Le père Artemy est largement connu en Russie. Le spectateur accompagne le père Artemy des montagnes du Nord de l’état de New-York où se trouve le monastère de la Trinité, le plus ancien de l’EORHF, jusqu’aux cimes de la Virginie de l’Ouest où se situe le monastère de l’Invention de la Croix. Le spectateur se rend dans la cathédrale Saint Jean Baptiste à Washington, un récit est fait des icônes miraculeuses de la cathédrale, les évêques et les prêtres de l’EORHF interviennent dans le FILM Version anglophone du film : ICI
"La canonisation des saints dans l'Église orthodoxe", paru dans la revue "Contacts" (n°242), p. 159-190 / 2013
" Père Serge Model nous offre une étude richement documentée sur « La canonisation des saints dans l’Église orthodoxe ». Y sont abordés, entre autres, le processus de canonisation dans l’Église orthodoxe et le sens du mot saint. Retour à un thème bien utile pour aborder l’anthropologie chrétienne, là où elle côtoie ses sommets. Avec raison, l’auteur pose la nécessité, surtout pour nous, en Occident, de connaître, d’aimer certains saints d’avant ou d’après le schisme".
" Père Serge Model nous offre une étude richement documentée sur « La canonisation des saints dans l’Église orthodoxe ». Y sont abordés, entre autres, le processus de canonisation dans l’Église orthodoxe et le sens du mot saint. Retour à un thème bien utile pour aborder l’anthropologie chrétienne, là où elle côtoie ses sommets. Avec raison, l’auteur pose la nécessité, surtout pour nous, en Occident, de connaître, d’aimer certains saints d’avant ou d’après le schisme".
"Noli foras ire, in te ipsum redi; in interiore homine habitat veritas." St Augustin (*)
L’agacement stylistique
Il y a différents types d’intellectuels russes. Mais peut-être que les plus pittoresques, les plus hurleurs, neurasthéniques et dramatiques sont ceux qui haïssent passionnément la Russie. Une demi-heure sur Internet suffit pour croiser l’un d’eux – tout, ici, leur est étranger : le Kremlin, la Loubyanka, l’hiver, l’Église, les visages, les murs, les mots. Ici, en gros, rien ne va.
Nombre d’intellectuels on fuit la Russie du XIXe siècle : citons par Petcherine, la princesse Volkhonskaïa, Tchaadaev, le prince Ivan Gagarine qui s’était fait jésuite à Paris… Petcherine, l’un des plus radicaux écrivit carrément "Qu’il est doux de haïr le pays natal, et d’attendre ardemment son anéantissement". Pourtant, il suffit de prononcer « Russie, 1836 » pour qu’immédiatement émerge à la mémoire quelque chose d’idyllique, les domaines, les allées de tilleul, les conversations dans les jardins, les petits moujiks révérencieux que l’on peut aussi, au cas où, pendre à ce même tilleul… Selon les critères d’aujourd’hui, n’importe quel gentilhomme d’alors (c’est-à-dire citadin éduqué) pouvait vivre une existence paradisiaque, la même, disons, que celle d’un planteur dans les États du sud de l’Amérique à la même époque. Et pourtant, les interminables discussions – chez Petcherine aussi bien que chez tous les autres – sur l’« atmosphère étouffante », « l’odeur nauséabonde du règne de Nicolas », « l’absence de liberté », le « joug ».
L’agacement stylistique
Il y a différents types d’intellectuels russes. Mais peut-être que les plus pittoresques, les plus hurleurs, neurasthéniques et dramatiques sont ceux qui haïssent passionnément la Russie. Une demi-heure sur Internet suffit pour croiser l’un d’eux – tout, ici, leur est étranger : le Kremlin, la Loubyanka, l’hiver, l’Église, les visages, les murs, les mots. Ici, en gros, rien ne va.
Nombre d’intellectuels on fuit la Russie du XIXe siècle : citons par Petcherine, la princesse Volkhonskaïa, Tchaadaev, le prince Ivan Gagarine qui s’était fait jésuite à Paris… Petcherine, l’un des plus radicaux écrivit carrément "Qu’il est doux de haïr le pays natal, et d’attendre ardemment son anéantissement". Pourtant, il suffit de prononcer « Russie, 1836 » pour qu’immédiatement émerge à la mémoire quelque chose d’idyllique, les domaines, les allées de tilleul, les conversations dans les jardins, les petits moujiks révérencieux que l’on peut aussi, au cas où, pendre à ce même tilleul… Selon les critères d’aujourd’hui, n’importe quel gentilhomme d’alors (c’est-à-dire citadin éduqué) pouvait vivre une existence paradisiaque, la même, disons, que celle d’un planteur dans les États du sud de l’Amérique à la même époque. Et pourtant, les interminables discussions – chez Petcherine aussi bien que chez tous les autres – sur l’« atmosphère étouffante », « l’odeur nauséabonde du règne de Nicolas », « l’absence de liberté », le « joug ».
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