Les coupoles de la future cathédrale orthodoxe quai Branly sont confectionnées à Vannes
C’est un nouveau matériau composite léger et robuste, dernier mot de l’industrie des métaux, qui est a servi à la fabrication de ces coupoles.

Le 18 janvier dernier Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, accompagné du père Maxime Politov, secrétaire du diocèse, s’est rendu à Vannes.


Les coupoles de la cathédrale actuellement en chantier leur ont été montrées dans l’un des ateliers de la société Multiplast, entreprise phare de l’industrie européenne des matériaux composites.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Janvier 2016 à 19:00 | 1 commentaire | Permalien

NOUVEAUTÉ: «Il était une fois Noël» par Xénia Krivochéine
Séminaire orthodoxe russe: "Ravissant petit livre de la talentueuse artiste orthodoxe Xénia Krivochéine sur la célébration de Noël en Russie, à travers les souvenirs personnels d'enfance. Les élégantes illustrations vous plongent dans l'atmosphère des contes populaires russes"

Éditeur : ÉDITIONS SAINTE-GENEVIÈVE SEMINAIRE ORTHODOXE RUSSE
Lire Présentation du livre et des oeuvres de Xénia Krivochéine et concert de Noël au séminaire
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 17 Janvier 2016 à 18:00 | 2 commentaires | Permalien

L’Association de jeunes orthodoxes « Chersonèse » annonce son programme pour janvier 2016
Chers frères et sœurs,

Veuillez trouver ci-joint le programme de nos rencontres pour janvier. Nous vous attendons ce vendredi 15 janvier à 19h30.

Rencontre avec le père Alexandre Kedroff. Il traitera de l'histoire du chant liturgique. La soirée est prévue en français.

Adresse de la paroisse: 26 rue Peclet 75015 entrée face de la Mairie du XVe. Digicode 2596, premier étage
Affiche de cette soirée
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Janvier 2016 à 05:16 | 3 commentaires | Permalien

Les enfants de Bethléem, Russie 1937
Traduction Laurence Guillon

La question de Dostoïevski : une larme d’enfant vaut-elle tous les biens du monde est souvent évoquée maintenant au sujet de la loi de Dima Iakovlev. D’où viennent les pensionnaires des orphelinats ? Comment s’est formé tout ce système ?

Il s’est développé en Russie non après la guerre, comme il convient de le croire, les refuges ont servi à des orphelins dont les parents étaient vivants, les enfants des ennemis du peuple. C’est alors que furent imaginés la pratique de changer les prénoms et le secret de l’adoption. Les documents historiques sur cette période ne sont pas actuellement en faveur, mais l’un d’eux m’est tombé par hasard entre les mains aujourd’hui.

Je mets de l’ordre dans les archives familiales, je lis ce qu’à écrit mon grand-père, arrêté en 1937. L’une de ces notes est consacrée à un fait historique peu connu, la révolte enfantine de Sverdlovsk en 1937.

* * *
A partir de juillet 1937, à Sverdlovsk, les arrestations s’intensifièrent. Les femmes des détenus commencèrent à arriver en prison, on les prit un peu plus tard que leurs époux. On remit les enfants à des proches ou on les plaça dans des orphelinats, alors que leurs parents étaient en vie.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 5 Janvier 2016 à 09:00 | 0 commentaire | Permalien

Un baptême en France
V.GOLOVANOW
Récit d'après des faits réels récents

La petite Natasha* est née dans une famille française de tradition orthodoxe russe transmise par les femmes, comme l'explique si bien Tolstoï dans Anna Karénine : sa grand mère se souvient bien de son propre arrière-grand père, le patriarche de la famille décédé à la fin des années 1960 qui avait dirigé d’une main de fer l’exode des onze membres de la famille (avec femme de chambre, nounou-cuisinière et gouvernante anglaise):

il allait à l’église tous les dimanches mais en été, sur la Côte, il disait aux enfants en partant pour la Liturgie: "allez donc plutôt à la plage, cela vous fera plus de bien…"

En fait l'arrière-grand-mère de Natasha, petite fille du patriarche encore née en Russie à la fin de la guerre civile, avait épousé un français agnostique mais avait malgré tout transmis à ses enfants la tradition orthodoxe russe dont elle était issue. Sa fille, la grand–mère de Natasha, a épousé un catholique non-pratiquant; le mariage avait été célébré à la cathédrale de la rue Daru et elle aussi a transmis à ses enfants la même tradition orthodoxe que son mari accepte très biens.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 4 Janvier 2016 à 10:18 | 9 commentaires | Permalien

Concert de Noël de l’ensemble vocal masculin: « Chantres orthodoxes russes »
Le dimanche 20 décembre à 16h00

A l’occasion des fêtes de Noël, un concert exceptionnel de chants orthodoxes russes sera donné en l’église Saint Lubin de Rambouillet le dimanche 20 décembre à 16h00 par l’ensemble vocal masculin « Chantres orthodoxes russes » sous la direction de Egor Soloviev.

La veille, samedi 19 décembre l'ensemble vocal se produira à Bordeaux dans le cadre des journées russes de Caudéran en l'abbatiale de Saint Amand.

Le panorama de la musique liturgique et monastique russe, qui sera interprété, illustre la riche histoire de la musique orthodoxe russe depuis l’abandon du chant byzantin à la fin du XVIe siècle.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 10 Décembre 2015 à 12:47 | 1 commentaire | Permalien

Où est donc passée la mort ?
Il n'y a pas que les crémations qui changent la relation à la mort en Russie comme en France
Parlons d'orthodoxie
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Le projet de loi sur la santé en cours d'examen en France pourrait comporter une interdiction des soins funéraires à domicile qui impliquerait donc la fermeture rapide du cercueil contraire à notre tradition orthodoxe. La veillée traditionnelle du corps d’un parent défunt chez soi jusqu’aux funérailles, cercueil ouvert, avec ou sans lecture du psautier, était encore très présente récemment en Russie, et la levée du corps donnait lieu à un certain cérémonial.

Mais, sans être officiellement interdite, cette pratique tend à disparaître (même si le cercueil peut rester ouvert plus longtemps, en particulier lors de la veillée à l'église) et l'on y constate la même volonté que chez nous d'oublier la mort. Dans le billet suivant, le journaliste russe Dmitri Sokolov-Mitritch se demande pourquoi nous avons si peur de nos morts et nous en apprend beaucoup sur la pratique russe traditionnelle qui tend à se perdre tout comme chez nous...

Photo: Cercueil dans un hall d’immeuble en Russie. Crédits : Damir Chavaleev
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 19 Novembre 2015 à 22:12 | 1 commentaire | Permalien

LE CALENDRIER ET LA LUTTE ANTI RELIGIEUSE EN RUSSIE
Vladimir Golovanow

« La nuit sera très longue et très sombre », avait annoncé le Patriarche Tikhon, juste avant de mourir, en 1925.

Les fêtes de la période transitoire

J'ai parlé de la transition entre les fêtes religieuses et les fêtes laïques dans un article précédent mais cela ne s'est pas fait d'un coup. Ainsi ce calendrier soviétique de 1929 donne la liste des jours fériés et montre qu'il y en avait 9 pour les fêtes religieuses et 9 pour les fêtes laïques!
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Novembre 2015 à 13:02 | 0 commentaire | Permalien

A l'occasion de la parution d'un splendide livre-album portant sur l'église en bois "Notre-Dame-de-la-Nativité" du séminaire orthodoxe russe d'Epinay-Sous-Sénart, un petit joyau de la sainte Russie en terre française, la 30ème édition de l'Orthodoxie Ici et Maintenant, sera largement consacrée à la présentation de cet ouvrage coédité par la Ville d'Epinay-sous-sénart et les Editions Sainte Geneviève du Séminaire russe. Pour en parler, Carol SABA reçoit le Révérend Père Alexandre SINIAKOV, recteur du Séminaire avec lequel il évoquera la fondation de l'église en bois et les particularités de son programme iconographique, mais également l'actualité et les projets académiques du Séminaire orthodoxe russe en France.

POUR VOIR ET REVOIR les 30 émissions de l’Orthodoxie, Ici et Maintenant, visitez la nouvelle page de l’émission sur le nouveau site de KTO.
LIEN
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 4 Novembre 2015 à 12:07 | 0 commentaire | Permalien

Dimitri Barsov a eu un accident à l’âge de 17 ans : "  Le crépuscule de l’âme recèle le malheur, ni lumière ni obscurité n’ont plus de place dans son for intérieur.."
Traduction Elena Tastevin

Dimitri Barsov a eu un accident à l’âge de 17 ans. Sa mère Raissa Nikititchna se rappelle que ce soir-là il a arrangé sa touffe de cheveux devant le miroir avant d’aller se promener. Le temps passait mais il ne rentrait pas et, inquiète, elle pensait lui passer un savon à son retour.

Deux mois après ses proches ont décidé de le faire revenir à la maison . La santé est un don de Dieu. Sa perte est souvent un effet de la Providence. Lorsqu’on l’a il faut être reconnaissant et ne pas l’utiliser pour le mal, si on la perd, accepter humblement et chercher à faire le bien coûte que coûte. Une petite dame aide constamment son fils. Raissa Nikititchna a 77 ans et malgré son courage sa fatigue est visible .

Les personnes en pleine santé ont du mal à comprendre ce que ressent un homme dont le corps ne lui obéit pas. On ne s’imagine pas l’obstacle insurmontable que représentent les escaliers et les hautes bordures. Sans parler de l’angoisse que causent les regards fixes des passants. Eviter de penser aux accidents est inhérent à la nature humaine.

Un rêve terrible

Les premiers jours après l’accident il lui semblait qu’il faisait un rêve terrible: une chambre d’hôpital, des perfusions, sa mère et sa tante en pleurs… Sorti de réanimation il refusait de croire que la maladie était incurable, il espérait malgré tout. Hélas, des changements irréversibles se sont produits et les médecins ont dit qu’une opération n’aurait rien changé.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 19 Octobre 2015 à 12:14 | 0 commentaire | Permalien

Starets Nicolas Gourianov : « Aide-moi, Seigneur, à porter ma croix jusqu’au bout »
Traduction Elena Tastevin

Aujourd’hui beaucoup de personnes en Russie et à l’étranger connaissent le starets Nicolas Gourianov. Il est l’un des maîtres spirituels les plus aimés et les plus vénérés qui ont soutenu l’Eglise Orthodoxe Russe à l’époque des persécutions acharnées de la foi.

Le père Nicolas appartient à la génération des confesseurs qui pour leur foi et leur fidélité à Dieu ont enduré la prison, les camps et l’exil. Libéré il a passé des années sans être connu en travaillant et en priant sur une île reculée de pêcheurs. Le père Nicolas n’a pas laissé un important héritage écrit. Ses paroles et conseils touchent, cependant, de la même manière des « simples d’esprit » et des sages. Pour beaucoup il est devenu la personne qui leur a ouvert le chemin vers Dieu.

Origines...

Un jour de mai en 1909 ou 1910 dans le village Tchoudskije Zakhodi de la région de Saint-Pétersbourg un garçon est né dans une famille de marchand. Il a été baptisé Nicolas en l’honneur de l’un des Saints les plus vénérés en Russie, Saint Nicolas le Thaumaturge de Myre. Il était le troisième fils et en apparence ressemblait à ses frères ainés mais la Providence lui a tracé un chemin très particulier.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Octobre 2015 à 10:00 | 2 commentaires | Permalien

Au Japon, ouverture d’une exposition consacrée aux martyrs chrétiens
Durant trois siècles, les chrétiens du Japon ont été persécutés.

Tokyo. Ouverture au Japon d’une exposition consacrée à l’histoire des martyrs qui, malgré les persécutions, ont gardé la foi chrétienne. Les chrétiens au Japon ont, durant trois siècles, enduré les persécutions les plus sauvages contre leur foi, annonce Christian Today.

Le christianisme est apparu au Japon en 1549, mais les persécutions sont apparues presque immédiatement. L’exposition présente des documents d’enquêtes issus de la bibliothèque du Vatican et de ses archives secrètes contenant les aveux de chrétiens ayant vécu au Japon entre le XVIe et le XIXe siècles et ayant été victimes des persécutions, tortures et condamnations les plus diverses.

Les persécutions ont été provoquées par le capitaine d’un navire portugais naufragé sur les côtes du Japon qui voulait plaire aux autorités locales et a prétendu que les missionnaires vivant sur les îles préparaient l’invasion des Européens. C’est à ce moment qu’ont commencé les poursuites.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 9 Octobre 2015 à 11:32 | 1 commentaire | Permalien

Georges Chavelsky: "J'ai vécu la fin de la Russie impériale dans l'entourage du Tsar" - Mémoires, 1911-1920
"J'ai vécu la fin de la Russie impériale dans l'entourage du Tsar"

En 1911, le père G. Chavelski est nommé aumônier général des armées russes.

Jusqu'à la défaite de l'armée des volontaires contre les bolchéviks, en 1920, il dépeindra tous les événements dont il est le témoin : l'incurie des officiers, l'influence de G. Raspoutine, l'aveuglement du tsar, la fourberie des gens d'Eglise, etc.

Mémoires Proche du pouvoir comme haut dignitaire ecclésiastique et aumônier général des armées, Georges Chavelsky (1871-1951) a côtoyé quotidiennement le Tsar Nicolas II, de 1915 à la fin, en 1917. Issu de la Russie profonde, il était parvenu à ce poste prestigieux après de longues études et grâce à ses hautes qualités. « Sa juste vision des événements et de leurs acteurs, sa connaissance des hommes, sa lucidité, font de ses Mémoires une oeuvre historique majeure, affirme son traducteur.

Rien n'échappe à cet observateur et à ce travailleur infatigable : les nombreux paradoxes de la Russie prérévolutionnaire ; l'incroyable incurie des officiers, prêts à mourir pour la Russie, mais non pas à s'instruire pour remporter la victoire: l'esprit d'entreprise le plus brillant coexistant au plus haut niveau avec un mysticisme malsain ; la sénilité ou la fourberie des dirigeants de l'Église
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 6 Octobre 2015 à 17:47 | -143 commentaire | Permalien

"LA NEF": Les défis de la modernité
Le cahier juillet-août de l'excellente revue "La Nef" vient d'être mis en ligne. Au sommaire , un dossier consacré à l'orthodoxie russe. Avec l'aimable autorisation de la rédaction de "La Nef" nous vous proposons l'article de Victor Loupan

***
Commençons par une mise au point. Les Églises orthodoxes sont généralement perçues comme des institutions conservatrices, passéistes, traditionalistes. Antimodernes dans leur essence, elles sont, pense-t-on, des remparts contre les dérives modernistes, indépendamment des époques. C’est aller un peu vite en besogne.

On ne le sait pas en France, mais le Concile de Moscou de 1917 fut le précurseur, en plus radical sans doute, de Vatican II. L’Église russe, comme le reste de la société, était alors balayée par les vents révolutionnaires. Et les « rénovateurs » ou « modernistes », appelés en Russie « obnovlentsy », ont été, dans les années 1920 et 1930, le bras armé du NKVD au sein de l’Église. Ce qui restait alors de l’Église russe, après la répression sauvage bolchevique, a lutté de toutes ses forces contre ses rénovateurs-là. Le futur patriarche Serge était de ceux qui ont combattu ce modernisme à la fois « guébiste » et occidentaliste. Je voudrais rappeler ici, que pour le grand penseur orthodoxe russe Nicolas Berdiaev, le bolchevisme était l’expression la plus radicale de l’occidentalisme russe.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 5 Octobre 2015 à 11:34 | 0 commentaire | Permalien

Pendant la « Guerre de libération nationale » contre la Grèce(1919-1922), un "Patriarcat turc orthodoxe" fut créé par le gouvernement d'Ankara pour "turciser" les chrétiens d'Anatolie et lutter contre l'influence du patriarche de Constantinople (il y avait près de 1,5 million orthodoxes grecs (en Anatolie). Fondée par 72 religieux en novembre 1921 à Césarée, ce pseudo-patriarcat indépendant turc orthodoxe prétendit représenter plus de 400 000 orthodoxes turcophones… Un prêtre de Cappadoce marié fut intronisé patriarche sous le nom de Baba Eftim ou Papa Eftim en 1923, avec l'appui du gouvernement d'Ankara.

Le gouvernement turc utilisa ce pseudo-patriarcat pour faire transférer en Grèce le Patriarcat œcuménique de Constantinople (considéré comme trop influencé par la Grèce) lors des négociations qui aboutirent au traité de Lausanne du 24 juillet 1923, mais son maintien à Istanbul sous la pression des Alliés et, l’échange de population qui a mis fin à la présence orthodoxe en Cappadoce rendirent cette juridiction inutile…
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 26 Août 2015 à 10:24 | 2 commentaires | Permalien

Jean-Claude Larchet: "Les fous-en-Christ" (partie II)
Interview menée pour la revue russe «FOMA» par Constantin Matsan, avec l’aide de Laurence Guillon

Lire PARTIE I

"Foma" - En quoi le comportement provoquant des fous-en-Christ différait-il de celui des bouffons, des saltimbanques ou simplement des voyous ?

J.C.L. - Un bouffon est un employé, une sorte de fonctionnaire du roi, qui a pour rôle de le divertir ou de lui dire franchement des choses que les courtisans lui cachent par peur de lui déplaire, mais il ne le fait pas au nom des valeurs chrétiennes ; un saltimbanque est un artiste ; un voyou a un comportement contraire à l’éthique chrétienne. Rien de tout cela chez un fou-en-Christ. Un fou-en-Christ est avant tout un ascète dont toute la vie est consacrée à Dieu et dont le comportement et les paroles sont inspirées par Dieu. Il peut lui arriver de dire aux grands de ce monde des choses que les autres n’osent pas leur dire, mais ce n’est jamais pour les divertir ni avec leur permission, ni sans prendre de risques.

Les fous-en-Christ ne se livrent pas à des excentricités pour amuser les gens ; au contraire, ils s’attirent le plus souvent leur colère. Parfois ils commettent des actes qui paraissent contraire à l’éthique chrétienne (par exemple voler des riches pour donner à des pauvres ; manger de la viande un jour de jeûne ; aller dans des maisons de prostitution) mais c’est toujours en restant intérieurement purs et dans le but conduire les gens à s’améliorer (par exemple, pour reprendre les trois cas précédents : en étant plus honnête et plus généreux ; en dépassant le formalisme de la pratique religieuse ; en changeant de vie).
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 23 Août 2015 à 07:42 | 2 commentaires | Permalien

L’icône est une prière
Depuis son arrivée au Québec en 2002, Alexandre Sobolev enseigne l’iconographie et réalise des commandes d’icônes. Né en Russie en 1962, il apprend les rudiments de l'iconographie auprès de la Patriarchie de Moscou et participe à des projets de fresques et d'icônes pour différentes églises orthodoxes en Russie et à l'étranger. En 1995, il reçoit une permission spéciale pour entrer pendant deux ans à l'atelier d'iconographie du Monastère de Saint Serge de Radonège. Il y approfondit l'art séculaire de l'iconographie, qui avait été interdit pendant l'ère soviétique, auprès des moines qui en sont les derniers détenteurs.

Pourquoi dit-on que l’icône est une prière ? Cette expression vient du livre "Умозрение в красках" du prince Eugène Troubetskoï (1863-1920). L’iconographie est une langue qui raconte une histoire. L’icône est un objet du culte qui participe à la liturgie et donc à la prière On embrasse l’icône du jour, on la touche avec le front.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Août 2015 à 17:50 | 0 commentaire | Permalien

Un livre de Nicolas Ross: "L'église Saint-Alexandre-Nevski à Paris 1918-1939"
Les Éditions Sainte-Geneviève du Séminaire orthodoxe russe en France viennent de publier un livre de plus de six cents pages de M. Nicolas Ross : "L'église russe de Paris. Cathédrale Saint-Alexandre-Nevski, 1918-1939"
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Juillet 2015 à 11:59 | 0 commentaire | Permalien

L’assassinat des Romanov: La villa Ipatiev rasée par le Politburo
Minuit. Iekaterinbourg dort paisiblement en cette nuit du 16 au 17 août 1918.
La villa Ipatiev située en plein centre-ville est calme également, tout au moins en apparence. La famille impériale y est retenue depuis le 30 avril et depuis cette date les jours s’écoulent dans l’ennui (la propriété est isolée par de hautes palissades en bois). Ils s’écoulent aussi dans la crainte. Le comité de l’Oural a désigné un certain Avdéïev en tant que responsable de la maison. C’est un alcoolique à l’intelligence tristement limitée qui se révèle violent à l’occasion. Les gardes sont à l’avenant.

“ Le 16 juillet au soir, Yourovski procura des pistolets à ses hommes. Après minuit, il demanda aux Romanov et à leurs suivants de se préparer à être transférés dans un lieu plus sûr. Tout le monde descendit par les escaliers intérieurs jusqu’au sous-sol. L’ex-tsar portait son fils dans ses bras. Il y avait deux chaises, où s’assirent l’empereur et l’impératrice, Alexis se trouvait sur les genoux de son père, les grandes-duchesses et leurs suivants se trouvaient debout à côté du couple impérial."
Rédigé par Larissa le 17 Juillet 2015 à 22:35 | -38 commentaire | Permalien

Trèves: les peintres russes ont peint des icônes dans une église de la vieille ville allemande
PravMir Traduction Elena Tastevin

Trèves : Ces icônes ont été peintes dans l’autel de l’Eglise 40 Martyrs de Sébaste par les peintres Alexandre Tchachkine et Alexandre Chevtchenko.

A. Tchachkine nous a raconté pourquoi ils étaient venus de Russie dans la paroisse du diocèse de Berlin et d’Allemagne et ce qu’il y avait de particulier dans ces icônes.

« J’ai entendu dire qu’il était nécessaire de décorer une petite église à Trèves. Ensuite j’ai vu une émission consacrée à cette ville. Son histoire m’a impressionnée. Trèves était l’une des trois capitales de l’empire romain, Saints Hélène et Constantin y ont séjourné. Bref, j’ai décidé d’y aller avec mon collègue, le peintre Alexandre Chevtchenko.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 9 Juillet 2015 à 17:45 | 0 commentaire | Permalien

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