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Moine au monastère Saint-Paul, avec des racines iraniennes, nous dit pourquoi Orient et islam ne sont pas synonymes, pourquoi des moines de la Laure de la Trinité-Saint-Serge se rendent sur le Mont Athos et comment on peut vivre quatorze ans entre les murs d’un même monastère sans s’ennuyer
Père Euthyme, vous vivez depuis plus de dix ans maintenant au Mont Athos. Le chemin qui vous y a conduit est intéressant : comment quelqu’un qui s’appelle Djafarov a-t-il pu se retrouver au monastère Saint-Paul du Mont Athos ?
Je suis né en Union soviétique. Ma défunte mère était née dans un village de la région de Smolensk et mon père appartenait à l’un des rares peuples d’origine iranienne : les Talyches qui vivent au sud de l’Azerbaïdjan et au nord de l’Iran. Le nom de Djafarov a été donné à mon père à l’orphelinat, ce n’est pas le nom sa famille. Mes parents se sont connus à Touapsé dans le Caucase septentrional, ils se sont mariés et je suis né en 1968.
En U.R.S.S. à l’époque triomphait l’athéisme. Comment vous, avec vos racines iraniennes, êtes-vous devenu orthodoxe ?
Père Euthyme, vous vivez depuis plus de dix ans maintenant au Mont Athos. Le chemin qui vous y a conduit est intéressant : comment quelqu’un qui s’appelle Djafarov a-t-il pu se retrouver au monastère Saint-Paul du Mont Athos ?
Je suis né en Union soviétique. Ma défunte mère était née dans un village de la région de Smolensk et mon père appartenait à l’un des rares peuples d’origine iranienne : les Talyches qui vivent au sud de l’Azerbaïdjan et au nord de l’Iran. Le nom de Djafarov a été donné à mon père à l’orphelinat, ce n’est pas le nom sa famille. Mes parents se sont connus à Touapsé dans le Caucase septentrional, ils se sont mariés et je suis né en 1968.
En U.R.S.S. à l’époque triomphait l’athéisme. Comment vous, avec vos racines iraniennes, êtes-vous devenu orthodoxe ?
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Juin 2016 à 17:59
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Le 9 juin Mgr Nestor de Chersonèse à célébré la Divine liturgie dans la cathédrale St-Nicolas.
Le 12 juin - la Divine liturgie sera chantée par le chorale du monastère Sretensky de Moscou.
Pendant quatre jours, la capitale russe présentera aux Niçois et aux visiteurs son savoir-faire, ses projets dans les domaines de la culture, de la gastronomie, de l’art et de l’économie à travers des échanges d’expérience.
Nice, la Côte d’Azur et la Russie ont toujours eu et continuent d’entretenir des liens privilégiés tant au niveau culturel que touristique ou économique. 40 % des touristes russes qui viennent en France séjournent à Nice, ce qui en fait leur destination préférée.
Chaque année, ils sont environ 200.000 touristes à visiter l'Hexagone.
Programme en PDF
Le 12 juin - la Divine liturgie sera chantée par le chorale du monastère Sretensky de Moscou.
Pendant quatre jours, la capitale russe présentera aux Niçois et aux visiteurs son savoir-faire, ses projets dans les domaines de la culture, de la gastronomie, de l’art et de l’économie à travers des échanges d’expérience.
Nice, la Côte d’Azur et la Russie ont toujours eu et continuent d’entretenir des liens privilégiés tant au niveau culturel que touristique ou économique. 40 % des touristes russes qui viennent en France séjournent à Nice, ce qui en fait leur destination préférée.
Chaque année, ils sont environ 200.000 touristes à visiter l'Hexagone.
Programme en PDF
Avec la bénédiction de Monseigneur Vincent, métropolite de Tachkent, une exposition intitulée "Non Licet vos esse" - « Vous n’avez pas à être » выставка «Не должно вам быть» a été inaugurée le 5 juin dans les locaux du diocèse. Cette exposition organisée par l’Institut Saint Philarète a déjà séjourné dans quatorze villes de Russie. C’est pour la première fois qu’elle est présentée dans un autre pays. Sa présence dans la capitale ouzbek est d’autant plus importante qu’une multitude de néo confesseurs et martyrs avaient trouvé une mort tragique en Ouzbékistan.
Cet article fut rédigé dans la revue " Chrétiens en marche " par Ludmilla Titchenkova*, iconographe et fondatrice de "l’Atelier St Jean Damascene", sur la demande du Père René Beaupère, prêtre catholique, directeur de la revue et du Centre Saint-Irénée à Lyon. Il donne un éclairage sur les déviations iconographiques auxquelles succombent des catholiques de bonne volonté, mais mal éclairés.
Comme nous vous le disions lors de notre récente rencontre, le sujet que vous nous proposez de traiter est plutôt explosif ! C’est peut-être pourquoi personne à ce jour n’a osé l’aborder sérieusement... Merci donc à vous, prêtre catholique, d’avoir le courage de soulever cette importante question des icônes non canoniques qui, pour beaucoup, semble secondaire et de peu d’intérêt, et qui cependant choque bien des chrétiens orthodoxes.
Comme nous vous le disions lors de notre récente rencontre, le sujet que vous nous proposez de traiter est plutôt explosif ! C’est peut-être pourquoi personne à ce jour n’a osé l’aborder sérieusement... Merci donc à vous, prêtre catholique, d’avoir le courage de soulever cette importante question des icônes non canoniques qui, pour beaucoup, semble secondaire et de peu d’intérêt, et qui cependant choque bien des chrétiens orthodoxes.
Moscou veut exposer la relique conservée à Notre-Dame de Paris. Elle n'en est sortie que deux fois en huit siècles.
Avec l'année croisée culturelle franco-russe, qui a démarré à Moscou le 4 avril 2016, un cas d'école s'offre à l'État français
Durant cette année croisée, deux grandes expositions phares vont se tenir dans l'un et l'autre pays. La Fondation Vuitton, au bois de Boulogne, va accueillir la prestigieuse collection de l'homme d'affaires Chtchoukine.
En Russie, en forme d'échange, la France va prêter au Musée du Kremlin l'exposition autour de Saint Louis, que les Français avaient pu voir à la Conciergerie, en 2014.
Avec l'année croisée culturelle franco-russe, qui a démarré à Moscou le 4 avril 2016, un cas d'école s'offre à l'État français
Durant cette année croisée, deux grandes expositions phares vont se tenir dans l'un et l'autre pays. La Fondation Vuitton, au bois de Boulogne, va accueillir la prestigieuse collection de l'homme d'affaires Chtchoukine.
En Russie, en forme d'échange, la France va prêter au Musée du Kremlin l'exposition autour de Saint Louis, que les Français avaient pu voir à la Conciergerie, en 2014.
Un concert fut donné à l’Opéra royal de Madrid méticuleusement organisé par les musiciens paroissiens de l’église Sainte-Marie-Madeleine.
Venez écouter un chœur russe, exclusivement masculin, qui visite des chants sacrés perpétuant une tradition aux mélodies vibrantes de profondeur.
Un grand concert de chants orthodoxes russes sera donné en l'église Saint-Germain l'Auxerrois à Paris, non loin du Louvre et du Pont-Neuf par l'ensemble vocal masculin " Chantres Orthodoxes Russes ".
Le panorama de la musique liturgique et monastique russe, qui sera interprété, illustre la riche histoire de la musique orthodoxe russe depuis l'abandon du chant byzantin à la fin du XVIe siècle.
Depuis leur création en 2013, les " Chantres Orthodoxes Russes " se consacrent au répertoire liturgique russe et plus particulièrement aux oeuvres des grands centres spirituels comme la laure de Kiev, mais surtout la laure de la Sainte-Trinité- Saint-Serge.
Un grand concert de chants orthodoxes russes sera donné en l'église Saint-Germain l'Auxerrois à Paris, non loin du Louvre et du Pont-Neuf par l'ensemble vocal masculin " Chantres Orthodoxes Russes ".
Le panorama de la musique liturgique et monastique russe, qui sera interprété, illustre la riche histoire de la musique orthodoxe russe depuis l'abandon du chant byzantin à la fin du XVIe siècle.
Depuis leur création en 2013, les " Chantres Orthodoxes Russes " se consacrent au répertoire liturgique russe et plus particulièrement aux oeuvres des grands centres spirituels comme la laure de Kiev, mais surtout la laure de la Sainte-Trinité- Saint-Serge.
Le représentant du service de bienfaisance et de l'action sociale du Saint Synode du patriarcat de Moscou a fait savoir qu'un groupe de réhabilitation des personnes souffrant de dépendances sera fondé auprès de la cathédrale Saint Nicolas.
Un local sera attribué par la cathédrale à ce groupe de soutien. Des moleben seront dit une fois par semaine avant les réunions du groupe.
Ses membres prieront pour que le Seigneur les aide à se délivrer de leur dépendance à l'égard de l'alcool et des drogues. Des psychologues et des spécialistes des addictions aideront les malades.
Dès entretiens sont dès maintenant organisés à la cathédrale tous les mercredis.
Un local sera attribué par la cathédrale à ce groupe de soutien. Des moleben seront dit une fois par semaine avant les réunions du groupe.
Ses membres prieront pour que le Seigneur les aide à se délivrer de leur dépendance à l'égard de l'alcool et des drogues. Des psychologues et des spécialistes des addictions aideront les malades.
Dès entretiens sont dès maintenant organisés à la cathédrale tous les mercredis.
La ville de Sainte-Geneviève-des-Bois est située à 25 kilomètres de Paris. En 1927, la princesse russe Vera Metschersky y crée un établissement pour ses compatriotes âgés, appelé la "Maison russe". Par la suite, l'église Notre-Dame de l'Assomption (conçue et décorée par le peintre russe Alexandre Benois) fait son apparition sur le terrain acheté à proximité du cimetière. En 2007 "Pour la première fois depuis de nombreuses décennies, ce monument unique en son genre du XXe siècle sera rétabli, et nous en prendrons soin", a annoncé M. Medvedev.
En 2016 le gouvernement de la Fédération de Russie continue a alloue des fonds destinés au soutien du cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois, où sont inhumés entre autres des Russes célèbres. « Nous allouons des fonds pour soutenir l’entretien du cimetière russe à Sainte-Geneviève-des-Bois en France.
En 2016 le gouvernement de la Fédération de Russie continue a alloue des fonds destinés au soutien du cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois, où sont inhumés entre autres des Russes célèbres. « Nous allouons des fonds pour soutenir l’entretien du cimetière russe à Sainte-Geneviève-des-Bois en France.
La chaîne culturelle « Kul’tura » annonce qu’après la démolition de l’ancien bâtiment n° 14 du Kremlin de Moscou (un bâtiment administratif construit entre 1932 et 1934 à l’endroit où se trouvait jusqu’à sa démolition en 1929 le monastère du Miracle) ainsi que du petit Palais de Nicolas, ont commencé des fouilles qui ont, déjà à ce stade initial, permis de retrouver les fondations du monastère
Les experts soulignent que les restes des constructions anciennes sont particulièrement bien conservés, elles ont même gardé leur peinture blanche. Les chercheurs attribuent cet état aux techniques utilisées par le régime soviétique pour édifier le bâtiment n° 14 : après la démolition des bâtiments du monastère et du palais de Nicolas, tout le territoire a été nettoyé, comblé de sable et recouvert d’une chape de béton. A ainsi été constitué un sarcophage de protection qui a permis de conserver dans un parfait état les éléments de construction du XVIIe siècle.
Les experts soulignent que les restes des constructions anciennes sont particulièrement bien conservés, elles ont même gardé leur peinture blanche. Les chercheurs attribuent cet état aux techniques utilisées par le régime soviétique pour édifier le bâtiment n° 14 : après la démolition des bâtiments du monastère et du palais de Nicolas, tout le territoire a été nettoyé, comblé de sable et recouvert d’une chape de béton. A ainsi été constitué un sarcophage de protection qui a permis de conserver dans un parfait état les éléments de construction du XVIIe siècle.
Le Centre Sainte-Geneviève - Séminaire orthodoxe russe organise du 1er au 2 avril 2016 dans ses locaux à Épinay-sous-Sénart un colloque sur « Les problèmes actuels de la philosophie des sciences » avec la participation des spécialistes français et russes.
La coordination de ce projet est assurée par M. Gennady Samuylov, maître de conférences à l’Université technologique de Moscou (MADI) et à l’Université orthodoxe Saint-Tikhon de Moscou.
La coordination de ce projet est assurée par M. Gennady Samuylov, maître de conférences à l’Université technologique de Moscou (MADI) et à l’Université orthodoxe Saint-Tikhon de Moscou.
Auteur : Dmitri Chevarov
Traduit par Laurence Guillon
Le jeune homme à la chemise blanche ou le retour de Vladimir Timiriov
Revue "FOMA"
Maintenant, après le succès du film " l’Amiral" (malheureusement très loin de la réalité) Anna Vassilievna Timiriova est connue comme la compagne des derniers jours de l’amiral Koltchak. Mais la vie de la famille Timiriov fut incomparablement plus profonde, complexe et tragique que l’image reflétée par le film. Nous consacrons cette publication au peintre Vladimir Timiriov, fils d’Anna Vassilievna, qui fut fusillé au polygone de Boutovo en 1938.
Pendant l’été 2008, dans la maison-musée de Marina Tsvetaïeva, passage Borissoglebsk, on a présenté sur lui un livre, d’une noblesse et d’une pénétration rares. Sur la couverture, seulement son nom : « Vladimir Timiriov 1914-1938 »*. Et son portrait : un jeune homme en chemise blanche, au sourire réservé. Il est si bien de sa personne et si manifestement heureux qu’on pense involontairement : choyé par le destin…
Le 28 mai 1938, le peintre moscovite Volodia Timiriov, âgé de 23 ans, était fusillé au polygone de Boutovo.
Traduit par Laurence Guillon
Le jeune homme à la chemise blanche ou le retour de Vladimir Timiriov
Revue "FOMA"
Maintenant, après le succès du film " l’Amiral" (malheureusement très loin de la réalité) Anna Vassilievna Timiriova est connue comme la compagne des derniers jours de l’amiral Koltchak. Mais la vie de la famille Timiriov fut incomparablement plus profonde, complexe et tragique que l’image reflétée par le film. Nous consacrons cette publication au peintre Vladimir Timiriov, fils d’Anna Vassilievna, qui fut fusillé au polygone de Boutovo en 1938.
Pendant l’été 2008, dans la maison-musée de Marina Tsvetaïeva, passage Borissoglebsk, on a présenté sur lui un livre, d’une noblesse et d’une pénétration rares. Sur la couverture, seulement son nom : « Vladimir Timiriov 1914-1938 »*. Et son portrait : un jeune homme en chemise blanche, au sourire réservé. Il est si bien de sa personne et si manifestement heureux qu’on pense involontairement : choyé par le destin…
Le 28 mai 1938, le peintre moscovite Volodia Timiriov, âgé de 23 ans, était fusillé au polygone de Boutovo.
Entretien accordé par le professeur A.I. OSIPOV a Nikita FILATOV de « Pavoslavie.ru »
Comment définiriez-vous la superstition ?
« Superstition », on rencontre ce mot dans de nombreuses langues. En grec, par exemple, il y le concept de meteotis qui, dans les langues slaves, et en russe particulièrement, se traduit par sueverie, superstition. En grec, cela signifie vacuité, transparence, bêtise. Il y a en hébreux un mot de signification semblable fumée, vapeur qui se disperse rapidement, qui ne signifie rien, qui n’a pas de consistance » et aussi « bêtise et tromperie », Il me semble que, dans la mesure où ce sont celles de l’Écriture sainte et que la vanité est le sujet de la Bible, ces langues nous transmettent le sens profond de ce que l’on appelle superstition : vacuité et bêtise, et en hébreux, c’est aussi la tromperie et, dans ce cas précis l’aveuglement.
Vain, c’est-à-dire vide, insignifiant, sans consistance, ce qui n’existe pas. Et c’est à cela que l’homme accorde de l’importance, comme si cela existait et en conséquent se trompe soi-même, se fait du mal et s’abuse. Voilà ce qu’est la superstition : la croyance en ce qui est vain, inconsistant, insignifiant.
Comment définiriez-vous la superstition ?
« Superstition », on rencontre ce mot dans de nombreuses langues. En grec, par exemple, il y le concept de meteotis qui, dans les langues slaves, et en russe particulièrement, se traduit par sueverie, superstition. En grec, cela signifie vacuité, transparence, bêtise. Il y a en hébreux un mot de signification semblable fumée, vapeur qui se disperse rapidement, qui ne signifie rien, qui n’a pas de consistance » et aussi « bêtise et tromperie », Il me semble que, dans la mesure où ce sont celles de l’Écriture sainte et que la vanité est le sujet de la Bible, ces langues nous transmettent le sens profond de ce que l’on appelle superstition : vacuité et bêtise, et en hébreux, c’est aussi la tromperie et, dans ce cas précis l’aveuglement.
Vain, c’est-à-dire vide, insignifiant, sans consistance, ce qui n’existe pas. Et c’est à cela que l’homme accorde de l’importance, comme si cela existait et en conséquent se trompe soi-même, se fait du mal et s’abuse. Voilà ce qu’est la superstition : la croyance en ce qui est vain, inconsistant, insignifiant.
Chers frères et sœurs,
Veuillez trouver ci-joint le programme de nos rencontres en Mars 2016. Adresse : Entrée 26 rue Peclet 75015 face de la Mairie du XVe. Digicode 2596, premier étage
Veuillez trouver ci-joint le programme de nos rencontres en Mars 2016. Adresse : Entrée 26 rue Peclet 75015 face de la Mairie du XVe. Digicode 2596, premier étage
Voici ce que nous rapporte une grand-mère sous le régime Soviétique
«Ma petite Nina est revenue de l’école toute en larmes.
«Grand-maman, je ne veux plus retourner à l’école, plus jamais ! Un camarade vu la croix que je porte au cou ; il l’a saisie, il s’est mis à la tirer en appelant ses camarades qui m’ont tous entourée en se moquant de moi. La maîtresse est arrivée pour demander la raison de ce bruit. Elle m’a demandé alors : «Pourquoi portes-tu une croix ? »
— «Parce que je crois en Dieu, ai-je répondu. Maman croyait en Lui, grand mère croit en Lui et je continuerai à porter ma croix !»
La maîtresse m’a laissé partir à la maison en me disant que tu dois aller lui parler».
Je suis allée à l’école. L’institutrice m’a dit : «Ne savez-vous pas qu’il est défendu de porter une croix ? »
«Ma petite Nina est revenue de l’école toute en larmes.
«Grand-maman, je ne veux plus retourner à l’école, plus jamais ! Un camarade vu la croix que je porte au cou ; il l’a saisie, il s’est mis à la tirer en appelant ses camarades qui m’ont tous entourée en se moquant de moi. La maîtresse est arrivée pour demander la raison de ce bruit. Elle m’a demandé alors : «Pourquoi portes-tu une croix ? »
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La maîtresse m’a laissé partir à la maison en me disant que tu dois aller lui parler».
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V.G.
"Le concile de Florence reste dans les mémoires comme une belle occasion manquée, mais il ne fut pas inutile puisqu’une vraie rencontre a eu lieu. Après un long espace de temps où des obstacles politiques ont rendu presque impossible une nouvelle vraie rencontre entre l’Occident et l’Orient chrétiens (domination ottomane puis persécution communiste), le 20e siècle a ouvert de nouvelles perspectives, avec la naissance du mouvement œcuménique puis le concile Vatican II et son ecclésiologie renouvelée, plus proche de celle des orthodoxes." Une étude de Marie-Hélène Congourdeau
Un récent débat télévisé sur KTO montré une grande méconnaissance de la réalité historique du Concile de Florence, avec des positons très tranchées dans lesquelles chaque parti ne fait référence qu'à une partie des données historiques.
Les positions sont bien tranchées: Antoine Arjakovsky, laïc orthodoxe souvent cité dans les media francophones, se place du côté "unioniste" et voit en Florence un concile œcuménique et un réel effort pour faire l’unité (comme l'Église catholique); en revanche pour la majorité des Orthodoxes, comme N. Lossky cité par l'historienne, «le concile de Florence représente le point à partir duquel le schisme entre l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe est véritablement consommé.»
Aussi j'ai pensé intéressant de présenter cette courte étude , récente (20 Fev. 2012) et particulièrement claire de la byzantiniste réputée MH Congourdeau.
"Le concile de Florence reste dans les mémoires comme une belle occasion manquée, mais il ne fut pas inutile puisqu’une vraie rencontre a eu lieu. Après un long espace de temps où des obstacles politiques ont rendu presque impossible une nouvelle vraie rencontre entre l’Occident et l’Orient chrétiens (domination ottomane puis persécution communiste), le 20e siècle a ouvert de nouvelles perspectives, avec la naissance du mouvement œcuménique puis le concile Vatican II et son ecclésiologie renouvelée, plus proche de celle des orthodoxes." Une étude de Marie-Hélène Congourdeau
Un récent débat télévisé sur KTO montré une grande méconnaissance de la réalité historique du Concile de Florence, avec des positons très tranchées dans lesquelles chaque parti ne fait référence qu'à une partie des données historiques.
Les positions sont bien tranchées: Antoine Arjakovsky, laïc orthodoxe souvent cité dans les media francophones, se place du côté "unioniste" et voit en Florence un concile œcuménique et un réel effort pour faire l’unité (comme l'Église catholique); en revanche pour la majorité des Orthodoxes, comme N. Lossky cité par l'historienne, «le concile de Florence représente le point à partir duquel le schisme entre l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe est véritablement consommé.»
Aussi j'ai pensé intéressant de présenter cette courte étude , récente (20 Fev. 2012) et particulièrement claire de la byzantiniste réputée MH Congourdeau.
A l'occasion du 85e anniversaire de sa fondation la paroisse des Trois-Saints-Docteurs à Paris vient de publier aux Éditions Sainte-Geneviève un livre-album de 160 pages - "Instants d'Éternité" - avec des photographies de Maria-Helena Buckley accompagnées des explications de Mgr Nestor (Sirotenko), évêque de Chersonèse, en russe et en français.
Cet album est le résultat d'un travail qui s'est étendu sur plusieurs années.
Cet album est le résultat d'un travail qui s'est étendu sur plusieurs années.
Un concert de chants orthodoxes russes sera donné en l’église Sainte Elisabeth de Hongrie, église conventuelle de l’Ordre de Malte, le samedi 27 février à 16h00 par l’ensemble vocal masculin « Chantres Orthodoxes Russes ».
Venez écouter des chants orthodoxes russes liés à la passion du Christ ainsi qu’à la lumineuse fête de Pâques
Le panorama de la musique liturgique et monastique russe, qui sera interprété, illustre la riche histoire de la musique orthodoxe russe depuis l’abandon du chant byzantin à la fin du XVIe siècle.
Venez écouter des chants orthodoxes russes liés à la passion du Christ ainsi qu’à la lumineuse fête de Pâques
Le panorama de la musique liturgique et monastique russe, qui sera interprété, illustre la riche histoire de la musique orthodoxe russe depuis l’abandon du chant byzantin à la fin du XVIe siècle.
Vladimir Golovanow
L'histoire de Raphaël
Il s'appelle Raphaël, prénom curieux pour un russe de Kazan circoncis par tradition familiale; mais sa mère était tombée amoureuse d'une reproduction de la Madone Sixtine, avec les deux angelots à ses pieds, qu'elle avait découpée dans une revue. Elle avait décidé de donner le nom du peintre à son fils et personne n'avait pu l'en dissuader…
Tant qu'il vivait à Kazan, Raphaël allait avec son père à la mosquée pour la prière du vendredi et respectait la tradition, mais depuis qu'il était à Moscou, où il avait trouvé un travail de mécano, il n'allait plus à la mosquée, buvait de la vodka avec les copains et ne respectait guerre le ramadan. Par contre il ne mangeait pas de porc.
Il avait fait la connaissance de Ira, une jolie fille, qu'il avait épousée. Tous les collègues étaient venus à la noce…
L'histoire de Raphaël
Il s'appelle Raphaël, prénom curieux pour un russe de Kazan circoncis par tradition familiale; mais sa mère était tombée amoureuse d'une reproduction de la Madone Sixtine, avec les deux angelots à ses pieds, qu'elle avait découpée dans une revue. Elle avait décidé de donner le nom du peintre à son fils et personne n'avait pu l'en dissuader…
Tant qu'il vivait à Kazan, Raphaël allait avec son père à la mosquée pour la prière du vendredi et respectait la tradition, mais depuis qu'il était à Moscou, où il avait trouvé un travail de mécano, il n'allait plus à la mosquée, buvait de la vodka avec les copains et ne respectait guerre le ramadan. Par contre il ne mangeait pas de porc.
Il avait fait la connaissance de Ira, une jolie fille, qu'il avait épousée. Tous les collègues étaient venus à la noce…
Dans une interview à Rublev.com, Maria SPRINGFORD, marguillier de la paroisse de la Sainte-Trinité du Diocèse de Souroge raconte comment cette paroisse fondée il y a dix-huit ans subsiste sans lieu de culte propre.
Maria, pour les orthodoxes de Russie c’est incompréhensible : comment peut exister une paroisse sans église paroissiale ?
— Il faut d’abord bien comprendre la différence qu’il y a entre la vie actuelle d’une paroisse en Russie et en Angleterre. Lorsque la paroisse est née, il y a dix-huit ans, nous ne nous inquiétions pas de ne pas avoir notre église. Nous avions la possibilité de prier en commun, nous avions le soutien de Mgr Antoine et de nos prêtres, et cela nous suffisait.
Comment s’est créée cette paroisse ?
— Longtemps les Russes vivant à Bristol et dans les villes environnantes allaient prier à l’église orthodoxe de la Nativité de la Mère de Dieu fondé après la guerre par des émigrants polonais orthodoxe dans le centre de Bristol. De fait l’église se trouvait sous double juridiction : elle était sous juridiction du patriarcat de Constantinople, mais les prêtres qui y officiaient relevaient de l’évêché de Souroge (patriarcat de Moscou). À un moment donné il y a eu des problèmes dans cette église et Mgr Antoine a rappelé ses clercs. Alors une partie des paroissiens, Russes et Anglais, ceux qui voulaient rester fidèles au diocèse de Souroge ont abandonné cette église et souhaité créer leur propre paroisse.
Maria, pour les orthodoxes de Russie c’est incompréhensible : comment peut exister une paroisse sans église paroissiale ?
— Il faut d’abord bien comprendre la différence qu’il y a entre la vie actuelle d’une paroisse en Russie et en Angleterre. Lorsque la paroisse est née, il y a dix-huit ans, nous ne nous inquiétions pas de ne pas avoir notre église. Nous avions la possibilité de prier en commun, nous avions le soutien de Mgr Antoine et de nos prêtres, et cela nous suffisait.
Comment s’est créée cette paroisse ?
— Longtemps les Russes vivant à Bristol et dans les villes environnantes allaient prier à l’église orthodoxe de la Nativité de la Mère de Dieu fondé après la guerre par des émigrants polonais orthodoxe dans le centre de Bristol. De fait l’église se trouvait sous double juridiction : elle était sous juridiction du patriarcat de Constantinople, mais les prêtres qui y officiaient relevaient de l’évêché de Souroge (patriarcat de Moscou). À un moment donné il y a eu des problèmes dans cette église et Mgr Antoine a rappelé ses clercs. Alors une partie des paroissiens, Russes et Anglais, ceux qui voulaient rester fidèles au diocèse de Souroge ont abandonné cette église et souhaité créer leur propre paroisse.
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