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Cinq évêques anglicans traditionnalistes, opposés au virage "libéral" de leur hiérarchie, ont rejoint l'Eglise catholique romaine, a annoncé lundi la Conférence épiscopale d'Angleterre et du Pays de Galles. Les évêques Andrew Burnham, Keith Newton, John Broadhurst, Edwin Barnes et David Silk ont rejoint l'Eglise catholique, en vertu de la Constitution apostolique Anglicanorum Coetibus (latin pour "relatif à des groupes d'anglicans"), a indiqué la Conférence, représentante locale des catholiques.
"Nous avons été perturbés par des évolutions ... dont nous croyons qu'elles sont incompatibles avec la vocation historique de l'anglicanisme et la tradition de l'Eglise depuis près de deux mille ans", écrivent les cinq évêques dans un lettre commune diffusée sur le site de "Forward in Faith", une association internationale luttant contre l'ordination des femmes et présidée par Mgr Broadhurst.
Suite AFP - LONDRES
"Nous avons été perturbés par des évolutions ... dont nous croyons qu'elles sont incompatibles avec la vocation historique de l'anglicanisme et la tradition de l'Eglise depuis près de deux mille ans", écrivent les cinq évêques dans un lettre commune diffusée sur le site de "Forward in Faith", une association internationale luttant contre l'ordination des femmes et présidée par Mgr Broadhurst.
Suite AFP - LONDRES
Rédigé par l'équipe de rédaction le 8 Novembre 2010 à 04:44
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4 commentaires
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Vladimir Golovanow
TOUT UN SYMBOLE
Les vacances m'ont fait rater un événement hautement symbolique de la résurrection de l'Église Russe et j'y reviens (malgré les 2 mois de retard). C'est en effet dans l'après-midi du 28 août dernier, jour de la fête de la Dormition de la Mère de Dieu, qu'à eu lieu la bénédiction solennelle de l'icône murale du Christ-Sauveur miraculeusement sauvée du vandalisme bolchevik (lire ICI). Elle avait donné son nom à la Tour du Sauveur, qui constitue l'entrée principale du Kremlin et domine la Place Rouge.
Malgré la pluie, un millier de personne s'était rassemblé pour la cérémonie présidée par le patriarche Cyrille et le président Medvedev, qui avait tenu à y assister, en a brièvement souligné la portée: "La cérémonie d'aujourd'hui est un événement d'un sens particulier qui traduit notamment l'unité de l'Eglise avec le peuple [russe]. Je suis persuadé qu'avec la restauration de cette icône, notre pays obtient une protection de plus (…) Nous devons garder mémoire de ceux qui, durant la période de l'athéisme, en risquant nos seulement leurs fonctions mais aussi leur vie, ont contribué à conserver cette icône qui protège le Kremlin, la ville de Moscou et nous tous"
TOUT UN SYMBOLE
Les vacances m'ont fait rater un événement hautement symbolique de la résurrection de l'Église Russe et j'y reviens (malgré les 2 mois de retard). C'est en effet dans l'après-midi du 28 août dernier, jour de la fête de la Dormition de la Mère de Dieu, qu'à eu lieu la bénédiction solennelle de l'icône murale du Christ-Sauveur miraculeusement sauvée du vandalisme bolchevik (lire ICI). Elle avait donné son nom à la Tour du Sauveur, qui constitue l'entrée principale du Kremlin et domine la Place Rouge.
Malgré la pluie, un millier de personne s'était rassemblé pour la cérémonie présidée par le patriarche Cyrille et le président Medvedev, qui avait tenu à y assister, en a brièvement souligné la portée: "La cérémonie d'aujourd'hui est un événement d'un sens particulier qui traduit notamment l'unité de l'Eglise avec le peuple [russe]. Je suis persuadé qu'avec la restauration de cette icône, notre pays obtient une protection de plus (…) Nous devons garder mémoire de ceux qui, durant la période de l'athéisme, en risquant nos seulement leurs fonctions mais aussi leur vie, ont contribué à conserver cette icône qui protège le Kremlin, la ville de Moscou et nous tous"
Dans sa réponse, le patriarche Cyrille a souligné que "l'histoire de cette icône est un symbole de ce qu'a vécu notre peuple au 20e siècle. On a fait comme si les vraies valeurs sacrées étaient détruites, comme si la foi avait disparu. […] Mais notre peuple n'avait pas abandonné la foi. Elle était conservées pieusement par les martyrs et les confesseurs, par nos grands-mères et nos mères, par tous ceux qui n'avaient pas peur de perdre la vie pour garder la foi. (…) Et quand avec la grâce de Dieu est arrivé à notre pays et à notre peuple ce qui arrive aujourd'hui avec cette icône, alors le vrai visage de notre peuple s'est manifesté au monde", a-t-il poursuivi.
L'icône, datée du XVI ou XVIIe siècle, représente le Christ-Sauveur sur un fond doré, avec, Serge de Radonège et Varlaam de Khoutyne (Novgorod) à ses pieds. Elle trône au-dessus de la grande porte d'entrée sous la principale tour du Kremlin, juste en face de l'église Saint-Basile-le-Bienheureux. C'est délibérément qu'en 1918 l'icône avait été dissimulée sous un épais treillis métallique par décision des autorités, puis, en 1937, alors qu'une nouvelle vague de campagnes antireligieuses battait son plein, elle avait été complètement recouverte de plâtre. Elle a été dégagée de sa couche de plâtre en avril dernier, en même temps qu'une autre icône ornant la tour "Nikolskaïa" ("de Nicolas"), plus au nord, toujours sur la place Rouge, et qui avait subi le même sort. Les deux icônes ont fait l'objet d'une restauration et dominent le Mausolée de Lénine et la nécropole stalinienne; des voix se sont d'ailleurs élevées une fois de plus à cette occasion pour en demander le déménagement, ainsi que le remplacement des étoiles rouges qui couronnent les tours du Kremlin par les aigles à deux têtes qui y étaient avant la révolution.
("P.O" Aujourd'hui, le 4 novembre, fête de l'unité russe, le patriarche Cyrille sanctifie la deuxième icône retrouvée sur les donjons du Kremlin)
Sources: Ria-Novosti (photos +vidéo) et SOP
L'icône, datée du XVI ou XVIIe siècle, représente le Christ-Sauveur sur un fond doré, avec, Serge de Radonège et Varlaam de Khoutyne (Novgorod) à ses pieds. Elle trône au-dessus de la grande porte d'entrée sous la principale tour du Kremlin, juste en face de l'église Saint-Basile-le-Bienheureux. C'est délibérément qu'en 1918 l'icône avait été dissimulée sous un épais treillis métallique par décision des autorités, puis, en 1937, alors qu'une nouvelle vague de campagnes antireligieuses battait son plein, elle avait été complètement recouverte de plâtre. Elle a été dégagée de sa couche de plâtre en avril dernier, en même temps qu'une autre icône ornant la tour "Nikolskaïa" ("de Nicolas"), plus au nord, toujours sur la place Rouge, et qui avait subi le même sort. Les deux icônes ont fait l'objet d'une restauration et dominent le Mausolée de Lénine et la nécropole stalinienne; des voix se sont d'ailleurs élevées une fois de plus à cette occasion pour en demander le déménagement, ainsi que le remplacement des étoiles rouges qui couronnent les tours du Kremlin par les aigles à deux têtes qui y étaient avant la révolution.
("P.O" Aujourd'hui, le 4 novembre, fête de l'unité russe, le patriarche Cyrille sanctifie la deuxième icône retrouvée sur les donjons du Kremlin)
Sources: Ria-Novosti (photos +vidéo) et SOP
Par Natacha Thuillier
Deux spécialistes russes du musée de l'Ermitage ont établi leur base à Angoulême. Ils veulent démontrer que nos bâtisseurs d'églises sont allés jusqu'en Russie.
Ils cherchent des preuves. Et, comme Sherlock Holmes, s'attardent sur le moindre détail concret qui va appuyer leur raisonnement scientifique, photographiant à tout-va. Deux chercheurs russes du musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg (l'équivalent du Louvre), se sont établis pour un mois à Angoulême
Depuis ce camp de base, ils parcourent la Saintonge et l'Angoumois, scrutant une moyenne de sept églises romanes par jour. Sur leur carnet de chasse, il y a Talmont et Vaux-sur-mer. Ils s'apprêtaient, la semaine dernière, à passer au peigne fin Fléac et Trois-Palis.
Dans la région, ils recherchent des correspondances architecturales entre nos églises romanes et l'église Saint-Démétrios, datée du XIIe, située dans la ville russe de Vladimir, en Russie centrale. Vladimir, avec Souzdal, du XIIe au XIVe siècle fut une principauté importante et riche, jouant le rôle de « capitale ».
La Russie, rappelons-le, a « importé » de Byzance, vers le Xe siècle, sa religion, l'orthodoxie, et, en même temps, les plans de construction de ses églises, leur décoration, les icônes, etc.
Deux spécialistes russes du musée de l'Ermitage ont établi leur base à Angoulême. Ils veulent démontrer que nos bâtisseurs d'églises sont allés jusqu'en Russie.
Ils cherchent des preuves. Et, comme Sherlock Holmes, s'attardent sur le moindre détail concret qui va appuyer leur raisonnement scientifique, photographiant à tout-va. Deux chercheurs russes du musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg (l'équivalent du Louvre), se sont établis pour un mois à Angoulême
Depuis ce camp de base, ils parcourent la Saintonge et l'Angoumois, scrutant une moyenne de sept églises romanes par jour. Sur leur carnet de chasse, il y a Talmont et Vaux-sur-mer. Ils s'apprêtaient, la semaine dernière, à passer au peigne fin Fléac et Trois-Palis.
Dans la région, ils recherchent des correspondances architecturales entre nos églises romanes et l'église Saint-Démétrios, datée du XIIe, située dans la ville russe de Vladimir, en Russie centrale. Vladimir, avec Souzdal, du XIIe au XIVe siècle fut une principauté importante et riche, jouant le rôle de « capitale ».
La Russie, rappelons-le, a « importé » de Byzance, vers le Xe siècle, sa religion, l'orthodoxie, et, en même temps, les plans de construction de ses églises, leur décoration, les icônes, etc.
« Dès le moment où, en Russie, l'architecture des églises russes a commencé à être étudiée, au XIXe siècle, tous ont regardé dans une seule direction, vers l'Est et vers Byzance », explique Oleg Ioannissian, chef du département de l'archéologie du bâti au musée de Saint-Pétersbourg.
Et Saint-Démétrios, l'église de Vladimir, est truffée de petits détails terriblement romans et inhabituels en Russie : des façades parsemées de sculptures de pierre, un bestiaire fantastique… Tout sur sa pierre « clame » ses liens avec le monde roman de l'Europe occidentale. Oui, mais lequel précisément ? Personne n'avait cherché à répondre à cette question....
Suite de cet intéressant article ICI
Site de la cathédrale Saint Dimitri à Vladimir ICI
Et Saint-Démétrios, l'église de Vladimir, est truffée de petits détails terriblement romans et inhabituels en Russie : des façades parsemées de sculptures de pierre, un bestiaire fantastique… Tout sur sa pierre « clame » ses liens avec le monde roman de l'Europe occidentale. Oui, mais lequel précisément ? Personne n'avait cherché à répondre à cette question....
Suite de cet intéressant article ICI
Site de la cathédrale Saint Dimitri à Vladimir ICI
Bonjours, je me permet de vous écrire pour vous communiquer la nouvelle adresse web de mon Atelier.
Votre site "Parlons d'orthodoxie" figure parmi les liens d'information orthodoxe en France dans la rubrique "Liens"
Cordialement, Georges Farias,
tél: 02 33 20 53 96
Georges Farias, iconographe et fresquiste orthodoxe, fait un pont entre orient et occident en réalisant des icônes et fresques dans la plus pure tradition byzantine et romane, véritables fenêtres ouvertes sur le divin, dont nous contemplons activement les mystères dans une intime communion entre art et théologie.
Votre site "Parlons d'orthodoxie" figure parmi les liens d'information orthodoxe en France dans la rubrique "Liens"
Cordialement, Georges Farias,
tél: 02 33 20 53 96
Georges Farias, iconographe et fresquiste orthodoxe, fait un pont entre orient et occident en réalisant des icônes et fresques dans la plus pure tradition byzantine et romane, véritables fenêtres ouvertes sur le divin, dont nous contemplons activement les mystères dans une intime communion entre art et théologie.
Le 1 novembre à l’occasion du 400ème anniversaire de l’église de la Vivifiante Trinité à Moscou le patriarche Cyrille y a prononcé une homélie dans laquelle il a dit :
« Aujourd’hui les paroles de l’apôtre Paul paraissent particulièrement actuelles, l’apôtre attend de nous que nous surmontions la routine dans toutes ses manifestations, toute sacralisation des rites, tout désir de cacher la vie que menons loin de Dieu par l’observance apparente des lois. Ce n’est que trop souvent que nous en appelons à ces aspects purement extérieurs de la vie pour chercher à nous justifier au regard du Seigneur. Parfois nous sommes cependant conscients de ce que la vie de notre âme n’est pas conforme aux préceptes de l’Evangile.
Nous voyons apparaître dans la vie de l’Eglise la superstition, les hérésies, les schismes. Tout ceci affaiblit notre témoignage devant le monde.
Tant d’évènements dans la vie de notre Eglise ces derniers 400 ans ! Schismes, divisions, tentatives de nous détruire par des hérésies, nous avons éprouvé tout cela. Par la grâce de Dieu l’Eglise a surmonté tout ces dangers et elle continue à témoigner. L’Eglise vit dans la Tradition et donc hors du temps. Elle ne relève pas de la réalité historique mais de la réalité mystique et spirituelle. C’est l’Eglise de ceux qui sont sur terre comme de ceux qui sont au Ciel, l’Eglise qui milite contre le péché sur terre et qui triomphe dans sa gloire, l’Eglise qui appartient au siècle ainsi qu’à l’éternité. C’est grâce à tout cela que l’Eglise maintient des critères justes et absolus de la connaissance du bien et du mal.
« Aujourd’hui les paroles de l’apôtre Paul paraissent particulièrement actuelles, l’apôtre attend de nous que nous surmontions la routine dans toutes ses manifestations, toute sacralisation des rites, tout désir de cacher la vie que menons loin de Dieu par l’observance apparente des lois. Ce n’est que trop souvent que nous en appelons à ces aspects purement extérieurs de la vie pour chercher à nous justifier au regard du Seigneur. Parfois nous sommes cependant conscients de ce que la vie de notre âme n’est pas conforme aux préceptes de l’Evangile.
Nous voyons apparaître dans la vie de l’Eglise la superstition, les hérésies, les schismes. Tout ceci affaiblit notre témoignage devant le monde.
Tant d’évènements dans la vie de notre Eglise ces derniers 400 ans ! Schismes, divisions, tentatives de nous détruire par des hérésies, nous avons éprouvé tout cela. Par la grâce de Dieu l’Eglise a surmonté tout ces dangers et elle continue à témoigner. L’Eglise vit dans la Tradition et donc hors du temps. Elle ne relève pas de la réalité historique mais de la réalité mystique et spirituelle. C’est l’Eglise de ceux qui sont sur terre comme de ceux qui sont au Ciel, l’Eglise qui milite contre le péché sur terre et qui triomphe dans sa gloire, l’Eglise qui appartient au siècle ainsi qu’à l’éternité. C’est grâce à tout cela que l’Eglise maintient des critères justes et absolus de la connaissance du bien et du mal.
Or, nous voyons aujourd’hui que notre foi perd de sa force, aussi nous cherchons le salut dans les aspects exclusivement extérieurs et visibles de la religiosité, dans l’observance apparente des prescriptions de l’Eglise. Où sont dans tout cela nos cœurs humbles et souffrants que Dieu ne rejettera pas ? A quoi servent nos offrandes si nos cœurs ne sont pas humbles et souffrants ? Si nous évoquons les divisions qu’a connues l’Eglise au cours de ces derniers 400 ans nous nous souviendrons du péché du ritualisme et du juridisme qui a si souvent agi au détriment de notre vie spirituelle.
Oui, bien sûr, l’Eglise vit dans l’histoire et dans la tradition, elle s’en tient aux aspects visibles de son existence car ces aspects visibles de même que l’a fait la loi vétérotestamentaire aident les fidèles à maintenir intacte leur foi. Mais en acceptant de tout notre cœur la parole de l’apôtre Paul il nous faut tout le temps tendre à rester fidèles à ce que nous enseigne et nous dit Saint Paul ».
Lien Pravda. ru
Traduction pour" P.O." Larissa
Oui, bien sûr, l’Eglise vit dans l’histoire et dans la tradition, elle s’en tient aux aspects visibles de son existence car ces aspects visibles de même que l’a fait la loi vétérotestamentaire aident les fidèles à maintenir intacte leur foi. Mais en acceptant de tout notre cœur la parole de l’apôtre Paul il nous faut tout le temps tendre à rester fidèles à ce que nous enseigne et nous dit Saint Paul ».
Lien Pravda. ru
Traduction pour" P.O." Larissa
Aux descendants des combattants russes de Gallipoli, Chers amis,
Cette année des panikhides solennelles seront célébrées aux endroits suivants le samedi 20 Novembre :
PARIS – Au monument des Gallipoli au cimetière russe de Ste Geneviève des Bois à 15h00
BRUXELLES – A l’église Saint Job à 16h00
GENEVE – A la cathédrale de l’Exaltation de la Croix à 17h00
Comme beaucoup le savent déjà, le général baron Wrangel fonda l’association des combattants russes de Gallipoli le 22 novembre 1921, un an après l’arrivée des premiers régiments de l’armée blanche sur la presqu’ile de Gallipoli.
De ce fait l’association des descendants des Gallipoliens a décidé de commémorer, dans tous les endroits du monde où réside des descendants des combattants russes de Gallipoli, un office pour les défunts, le samedi le plus proche du 22 novembre.
............................
"P.O." LE GRAND EXODE RUSSE
"Commemoration de l'Armée Blanche"
Cette année des panikhides solennelles seront célébrées aux endroits suivants le samedi 20 Novembre :
PARIS – Au monument des Gallipoli au cimetière russe de Ste Geneviève des Bois à 15h00
BRUXELLES – A l’église Saint Job à 16h00
GENEVE – A la cathédrale de l’Exaltation de la Croix à 17h00
Comme beaucoup le savent déjà, le général baron Wrangel fonda l’association des combattants russes de Gallipoli le 22 novembre 1921, un an après l’arrivée des premiers régiments de l’armée blanche sur la presqu’ile de Gallipoli.
De ce fait l’association des descendants des Gallipoliens a décidé de commémorer, dans tous les endroits du monde où réside des descendants des combattants russes de Gallipoli, un office pour les défunts, le samedi le plus proche du 22 novembre.
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"P.O." LE GRAND EXODE RUSSE
"Commemoration de l'Armée Blanche"
Vladimir GOLOVANOV
Pour préparer son congrès annuel les 5-7 novembre 2010 à Loisy, l’ACER-MJO publie un passionnant dossier consacré au conférencier principal, le père Pierre (Mechtchérinov). Certains de ces documents avaient déjà été publiés sur "P.O." 1, 2 et 3
L'higoumène Pierre est l'un des représentants les plus en vue de la "mission dans la société" que le patriarche Cyrille considère comme une activité prioritaire de l’Eglise. Il est connu pour ses prises de position fustigeant l'immobilisme et les mauvaises habitudes de l'Église et proposant des solutions courageuses qu'il essaye de mettre en œuvre dans ses formations. Le dossier présente en premier la réflexion de Boris Knore du Keston Institute qui me parait constituer une bonne suite au débat qui a eu lieu sur ce blog l'an dernier à propos de l'article où le père Pierre parle justement de la mission (le débat avait tourné un peu court à mon gout!). J'en cite la fin que je trouve particulièrement pertinente: nous pouvons à mon sens l'appliquer hic et nunc, car ce que dit le père Pierre (Mechtchérinov) va bien au delà de la critique de la seule Église de Russie:
Pour préparer son congrès annuel les 5-7 novembre 2010 à Loisy, l’ACER-MJO publie un passionnant dossier consacré au conférencier principal, le père Pierre (Mechtchérinov). Certains de ces documents avaient déjà été publiés sur "P.O." 1, 2 et 3
L'higoumène Pierre est l'un des représentants les plus en vue de la "mission dans la société" que le patriarche Cyrille considère comme une activité prioritaire de l’Eglise. Il est connu pour ses prises de position fustigeant l'immobilisme et les mauvaises habitudes de l'Église et proposant des solutions courageuses qu'il essaye de mettre en œuvre dans ses formations. Le dossier présente en premier la réflexion de Boris Knore du Keston Institute qui me parait constituer une bonne suite au débat qui a eu lieu sur ce blog l'an dernier à propos de l'article où le père Pierre parle justement de la mission (le débat avait tourné un peu court à mon gout!). J'en cite la fin que je trouve particulièrement pertinente: nous pouvons à mon sens l'appliquer hic et nunc, car ce que dit le père Pierre (Mechtchérinov) va bien au delà de la critique de la seule Église de Russie:
"En conclusion ajoutons que la position du père Pierre paraît inhabituelle à beaucoup parce qu’elle remet en question des habitudes de pensée qui se sont installées dans l’orthodoxie et qui favorisent une forme de mission passive, qui refuse dans son dialogue avec la société de sortir de « l’enceinte de l’Église ». Un tel schéma est commode pour la subculture orthodoxe, parce qu’il est plus facile d’avoir à faire avec un homme « privé de visage individuel », ne s’embarrassant pas de responsabilité personnelle et se contentant pour régler sa conduite des indications d’une autorité extérieure. C’est en un tel schéma sans vie qu’on transforme aujourd’hui les Pères de l’Église. Le père Pierre n’est nullement contre les Pères, et il appuie toujours ses idées par des références patristiques. Mais il constate que les Pères de l’Église sont aujourd’hui transformés en une « idéologie patristique ». Or « toute idéologie est un schéma théorique autoritaire, qui cherche à soumettre à soi la vie vivante ». Le père Pierre met en garde contre le danger mortifère de la perte de la vie à la suite d’une altération de la conscience ecclésiale. Il souligne que la vie en Christ est impossible en dehors de la responsabilité personnelle de chacun pour ses actes et sans un perpétuel examen de ses actions par la conscience."
Je ferais toutefois une réserve qu'il faut garder à l'esprit: malgré son dernier paragraphe (1), l'analyse de Boris Knore met surtout en évidence l'opposition que rencontre le père Pierre et donne ainsi l'impression que ses propositions se heurtent à une grande résistance dans l'Église russe. En fait ce n'est pas le cas: sa position(2) en fait l'un des acteurs essentiels de cette mission qui bénéficie du soutien total du patriarche. Il fait aussi cause commune avec des personnalités de premier plan comme Mgr Hilarion de Volokolamsk ou le père diacre André (Kouraev), voire des courants plus minoritaires comme celui de l'Institut Saint Philarète de Moscou, qui partagent souvent ses points de vue "progressistes". Comme preuve de cette influence notons que la décision récente du patriarcat d'implanter des "animateurs jeunesse" dans les paroisses correspond à une idée soutenue par le père Pierre, et toutes les paroisses de Moscou ont été appelées à envoyer des stagiaires pour une formation spécifique dans son École en mai 2010. Une autre indication est donnée par la blogosphère russe, où les citations favorables au père Pierre sont cinq à six fois plus nombreuses que celles qui lui sont hostiles.
Néanmoins, le père Pierre rencontre bien entendu des résistances en allant bousculer des habitudes enracinées, mais c'est principalement dans les cercles les plus traditionalistes, dont l'influence est difficile à mesurer, que se concentrent ses adversaires: l'auteur site "Blagodatny ogonj", ajoutons "Moscou–3ème Rome" /sic/, "Rus-front" /re-sic/ Ligne populaire russe…etc.
(1) "Remarquons enfin que le père Pierre n’a pas que des détracteurs. présentée De nombreux prêtres partagent ses vues, sont prêts à soutenir ses positions et participent volontiers aux rencontres qu’il organise. La presse ecclésiale, dont le Messager ecclésiastique de Serge Tchapnine, publie les articles du père Pierre. Certaines des idées du père Pierre concernant l’avenir de l’action missionnaire sont approuvées y compris par les chefs de file des cercles
patriotiques orthodoxes comme l’Union des citoyens orthodoxes ou le Club byzantin « Katekhon »."
(2) Rappelons que le père Pierre est directeur de l'École de formation de cadres pour le travail avec les jeunes du Centre patriarcal pour le développement spirituel des enfants et de la jeunesse (monastère Saint-Daniel, siège du patriarcat à Moscou).
Je ferais toutefois une réserve qu'il faut garder à l'esprit: malgré son dernier paragraphe (1), l'analyse de Boris Knore met surtout en évidence l'opposition que rencontre le père Pierre et donne ainsi l'impression que ses propositions se heurtent à une grande résistance dans l'Église russe. En fait ce n'est pas le cas: sa position(2) en fait l'un des acteurs essentiels de cette mission qui bénéficie du soutien total du patriarche. Il fait aussi cause commune avec des personnalités de premier plan comme Mgr Hilarion de Volokolamsk ou le père diacre André (Kouraev), voire des courants plus minoritaires comme celui de l'Institut Saint Philarète de Moscou, qui partagent souvent ses points de vue "progressistes". Comme preuve de cette influence notons que la décision récente du patriarcat d'implanter des "animateurs jeunesse" dans les paroisses correspond à une idée soutenue par le père Pierre, et toutes les paroisses de Moscou ont été appelées à envoyer des stagiaires pour une formation spécifique dans son École en mai 2010. Une autre indication est donnée par la blogosphère russe, où les citations favorables au père Pierre sont cinq à six fois plus nombreuses que celles qui lui sont hostiles.
Néanmoins, le père Pierre rencontre bien entendu des résistances en allant bousculer des habitudes enracinées, mais c'est principalement dans les cercles les plus traditionalistes, dont l'influence est difficile à mesurer, que se concentrent ses adversaires: l'auteur site "Blagodatny ogonj", ajoutons "Moscou–3ème Rome" /sic/, "Rus-front" /re-sic/ Ligne populaire russe…etc.
(1) "Remarquons enfin que le père Pierre n’a pas que des détracteurs. présentée De nombreux prêtres partagent ses vues, sont prêts à soutenir ses positions et participent volontiers aux rencontres qu’il organise. La presse ecclésiale, dont le Messager ecclésiastique de Serge Tchapnine, publie les articles du père Pierre. Certaines des idées du père Pierre concernant l’avenir de l’action missionnaire sont approuvées y compris par les chefs de file des cercles
patriotiques orthodoxes comme l’Union des citoyens orthodoxes ou le Club byzantin « Katekhon »."
(2) Rappelons que le père Pierre est directeur de l'École de formation de cadres pour le travail avec les jeunes du Centre patriarcal pour le développement spirituel des enfants et de la jeunesse (monastère Saint-Daniel, siège du patriarcat à Moscou).
PHOTO: Mgr Iéronymos, actuel primat de Grèce
"Le FIGARO"
Entretenue par l'État, l'Église refuse d'être taxée sur ses propriétés. Le torchon brûle avec le gouvernement.
Alors que les Grecs sont appelés à voter aux municipales le 7 novembre prochain, le premier ministre promet qu'il n'y aura pas de nouvelles mesures d'austérité «quoi qu'il arrive». Mais, discrètement, il tente de s'attaquer à un colosse: l'Église. Toute-puissante, elle est pointée du doigt par l'opinion publique qui critique sa «mauvaise volonté» car elle refuse de payer les taxes sur ses propriétés que lui réclame le gouvernement qui l'entretient à hauteur de 350 millions d'euros par an.....
/Mais engluée dans des scandales politico-financiers ces dernières années, l'Église, qui n'est pas séparée de l'État, et dont les prêtres ont le statut de fonctionnaire et touchent, en moyenne, 2000 euros par mois, a perdu de sa popularité..../ SUITE ICI
"Le FIGARO"
Entretenue par l'État, l'Église refuse d'être taxée sur ses propriétés. Le torchon brûle avec le gouvernement.
Alors que les Grecs sont appelés à voter aux municipales le 7 novembre prochain, le premier ministre promet qu'il n'y aura pas de nouvelles mesures d'austérité «quoi qu'il arrive». Mais, discrètement, il tente de s'attaquer à un colosse: l'Église. Toute-puissante, elle est pointée du doigt par l'opinion publique qui critique sa «mauvaise volonté» car elle refuse de payer les taxes sur ses propriétés que lui réclame le gouvernement qui l'entretient à hauteur de 350 millions d'euros par an.....
/Mais engluée dans des scandales politico-financiers ces dernières années, l'Église, qui n'est pas séparée de l'État, et dont les prêtres ont le statut de fonctionnaire et touchent, en moyenne, 2000 euros par mois, a perdu de sa popularité..../ SUITE ICI
Une messe en plein cœur de Bagdad s'est terminée en carnage, dimanche soir, lorsqu'un groupe d'Al-Qaeda a pénétré dans la cathédrale syriaque catholique, tuant entre 37 et 52 personnes selon les sources. Au moins deux prêtres et trente-cinq fidèles sont morts, et cinquante-six autres blessés."Le Point" Source AFP
La Russie a condamné "fermement" lundi les "actions criminelles" du groupe d'Al-Qaïda qui a pénétré dimanche dans la cathédrale syriaque catholique de Bagdad, tuant plus de 40 fidèles.
La Russie a condamné "fermement" lundi les "actions criminelles" du groupe d'Al-Qaïda qui a pénétré dimanche dans la cathédrale syriaque catholique de Bagdad, tuant plus de 40 fidèles.
"Nous condamnons fermement les actions criminelles des terroristes, l'atteinte à la liberté et à la vie des croyants de toutes les confessions", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.....suite AFP
Le Fort Ross était un fort russe en Californi établi en 1812 par la compagnie Russe d'Amérique et vendu à John Sutter en 1841.La seule structure originelle restant sur le site est Rotchev House, la résidence du responsable. La chapelle a été endommagée par le tremblement de terre de 1906 à San Francisco mais une grande partie de la structure boisée resta. La chapelle put ainsi être reconstruite en 1916. Elle fut néanmoins incendiée en octobre 1970. La chapelle actuelle a été reconstruite à l'identique.
cf "L'empire russe en Californie"
Les explorateurs et les colons russes ont établi des postes avancés pour le commerce en Alaska, dans les îles aléoutiennes et dans ce qui est aujourd'hui la Colombie-Britannique, l'État de Washington, l'Oregonet jusqu'au nord de la Californie , créant le Fort Ross, à 80 km au nord de San Francisco en 1812, poste abandonné en 1841.
cf "L'empire russe en Californie"
Les explorateurs et les colons russes ont établi des postes avancés pour le commerce en Alaska, dans les îles aléoutiennes et dans ce qui est aujourd'hui la Colombie-Britannique, l'État de Washington, l'Oregonet jusqu'au nord de la Californie , créant le Fort Ross, à 80 km au nord de San Francisco en 1812, poste abandonné en 1841.
En 2012 la Russie célèbrera le 200e anniversaire de Fort Ross, le premier établissement russe dans l'ouest des Etats-Unis (…) C'est une belle occasion pour lancer une sorte de "saison russe" aux Etats-Unis.
La Russie et les Etats-Unis envisagent de déclarer 2011 et 2012 les années du dialogue interculturel, a déclaré à RIA Novosti Mikhaïl Chvydkoï, représentant spécial du président russe pour la coopération culturelle internationale.
La Russie et les Etats-Unis envisagent de déclarer 2011 et 2012 les années du dialogue interculturel, a déclaré à RIA Novosti Mikhaïl Chvydkoï, représentant spécial du président russe pour la coopération culturelle internationale.
L’archiprêtre Serge Sidorov 1895-1939, nouveau martyr
Jusqu’en 1923 j’étais prêtre à l’église Saints Pierre et Paul, à Serguiev Possad. Un jour que j’étais de retour chez moi tard le soir ma femme m’a dit : « Une femme est passée déjà cinq fois. Elle voudrait que l’on vienne visiter son mari qui est mourant ». J’étais fatigué et affamé, l’horloge venait de battre onze heures. Quelqu'un frappe à la porte. Mon épouse laissa entrer une femme qui me dit : « Mon mari se meurt, il vous prie de venir ». J’ai pris le nécessaire et je l’ai suivi.
A ma très grande stupéfaction le mourant n’était rien de moins qu’un haut fonctionnaire du Parti. Quel fût mon étonnement de le voir m’accueillir à la porte de sa chambre : « Merci d’être venu. J’avais très peur de ne pas pouvoir vous rencontrer. Je vais mourir ».
- Mais vous êtes sur pied, bien qu’assez pâle ?
- Non, je suis en train de mourir. Dépêchons nous. Il fait que je vous raconte tout ce que j’ai commis dans cette vie.
Jusqu’en 1923 j’étais prêtre à l’église Saints Pierre et Paul, à Serguiev Possad. Un jour que j’étais de retour chez moi tard le soir ma femme m’a dit : « Une femme est passée déjà cinq fois. Elle voudrait que l’on vienne visiter son mari qui est mourant ». J’étais fatigué et affamé, l’horloge venait de battre onze heures. Quelqu'un frappe à la porte. Mon épouse laissa entrer une femme qui me dit : « Mon mari se meurt, il vous prie de venir ». J’ai pris le nécessaire et je l’ai suivi.
A ma très grande stupéfaction le mourant n’était rien de moins qu’un haut fonctionnaire du Parti. Quel fût mon étonnement de le voir m’accueillir à la porte de sa chambre : « Merci d’être venu. J’avais très peur de ne pas pouvoir vous rencontrer. Je vais mourir ».
- Mais vous êtes sur pied, bien qu’assez pâle ?
- Non, je suis en train de mourir. Dépêchons nous. Il fait que je vous raconte tout ce que j’ai commis dans cette vie.
Cette confession s’est prolongée toute la nuit. Le pénitent marchait de long en large et parlait sans arrêt. Il s’ouvrit de tous ses actes. J’étais parfois pris de tremblements. Il m’entraînait de plus en plus profond dans sa vie. L’aube pointait lorsqu’il s’est arrêté de parler et m’a regardé d’un œil interrogatif. En pleine conscience de faire de ce qu’il fallait faire je lui dis : « Je vous pardonne et je vous délivre de vos péchés ».
Il se mit à genoux et éclata en sanglots. Lorsque je partais nous nous embrassâmes.
De retour chez moi je m’endormis d’un sommeil profond. Vers le soir j’allai rendre visite au pénitent. Je fus accueilli par sa femme qui me dit dans un chuchotement :
« Il est mort peu après votre départ ».
Frappé par la miséricorde divine qui avait permis à cet homme de se libérer de ses péchés je m’approchais de sa dépouille fit le signe de croix et quitta la maison.
.................................
"Calendrier orthodoxe 2010"
Traduction " P.O."
Il se mit à genoux et éclata en sanglots. Lorsque je partais nous nous embrassâmes.
De retour chez moi je m’endormis d’un sommeil profond. Vers le soir j’allai rendre visite au pénitent. Je fus accueilli par sa femme qui me dit dans un chuchotement :
« Il est mort peu après votre départ ».
Frappé par la miséricorde divine qui avait permis à cet homme de se libérer de ses péchés je m’approchais de sa dépouille fit le signe de croix et quitta la maison.
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"Calendrier orthodoxe 2010"
Traduction " P.O."
Aujourd’hui, le 30 octobre, jour de la commémoration des victimes de la répression soviétique
L’archiprêtre Serge Sidorov** est né à Moscou le 10 février 1895. Son père, de souche noble, juriste de métier, avait été pris en otage par les bolcheviks en 1918 dans la ville d’Orel, puis fusillé. Sa mère, née princesse Kavkassidze, provenait de la branche cadette de la lignée royale des Bagrationi. L’enfance et l’adolescence du futur père Serge se passèrent dans le petit domaine de Nikolaïevka, gouvernement de Koursk. Il souffrait d’une maladie chronique de la colonne vertébrale et ne put aller jusqu’au bout de ses études supérieures. Il put terminer la faculté d’histoire et de philologie de l’université populaire Shyniavski. Pendant toute sa vie il consacrait énormément de temps à parfaire son instruction.
Avant la révolution le jeune Serge Sidorov participait à la vie religieuse de Moscou, il était très lié avec Serge Douryline et Serge Fudel qui devint par la suite un écrivain religieux très connu.
L’archiprêtre Serge Sidorov** est né à Moscou le 10 février 1895. Son père, de souche noble, juriste de métier, avait été pris en otage par les bolcheviks en 1918 dans la ville d’Orel, puis fusillé. Sa mère, née princesse Kavkassidze, provenait de la branche cadette de la lignée royale des Bagrationi. L’enfance et l’adolescence du futur père Serge se passèrent dans le petit domaine de Nikolaïevka, gouvernement de Koursk. Il souffrait d’une maladie chronique de la colonne vertébrale et ne put aller jusqu’au bout de ses études supérieures. Il put terminer la faculté d’histoire et de philologie de l’université populaire Shyniavski. Pendant toute sa vie il consacrait énormément de temps à parfaire son instruction.
Avant la révolution le jeune Serge Sidorov participait à la vie religieuse de Moscou, il était très lié avec Serge Douryline et Serge Fudel qui devint par la suite un écrivain religieux très connu.
Avec son ami Nicolas Tchernychev, qui par la suite a péri dans les camps soviétiques, il était allé en pèlerinage au monastère d’Optino où il a rencontré le starets Anatole (Potapov) et devint son fils spirituel. En 1920 il épouse à Kiev Tatiana Kandyba qui appartenait à une vieille lignée de noblesse ukrainienne. Au printemps 1921, étant à Moscou, il reçoit du père Alexis Metchev la bénédiction d’embrasser le sacerdoce. Le 21 septembre, jour de la Nativité de la Vierge, il est ordonné prêtre. A partir de 1923 il est recteur de l’église Saints Pierre et Paul non loin de Kiev. Il est très actif dans la le combat que le clergé local conduit contre « l’hérésie rénovationniste ». Il est le fréquent visiteur du patriarche Tikhon qui aimait beaucoup le jeune prêtre.
En 1925 le père Serge est arrêté dans le cadre du dossier du métropolite Pierre (Poliansky) et envoyé en résidence surveillée dans la région de Vladimir. Il y officie jusqu’en 1929 dans une paroisse. En 1930 il est à nouveau arrêté (il était alors père de quatre enfants)et déporté dans un camp de Kotlas, région d’Arkhangelsk. Travaux forcés, abattage et équarrissage de bois ce qui lui était particulièrement douloureux étant donné l’état de sa colonne vertébrale. Les prêtres étaient nombreux dans le camp. Ils obtinrent la permission de dire la liturgie Pascale. Tous les détenus se réunirent, plusieurs centaines d’hommes priaient, ils n’avaient ni cierges, ni livres de prières. Les prêtres connaissaient l’office par cœur. Les gardiens se tenaient autour sans interrompre les prières.
En 1933 le père Serge est libéré, il est affecté dans une église non loin de Mourom, région de Vladimir. Il réussit à se rendre clandestinement à Moscou plusieurs fois par an. Il reste très lié avec les milieux ecclésiaux de la capitale. L’année qui précède sa troisième arrestation il fait le voyage de Maloyaroslavets pour y rencontrer le père Michel Shyk. Des églises clandestines (des catacombes) à domicile commencent à apparaître dans les années trente car les églises sont fermées l’une après l’autre. Le père Serge officie souvent dans la clandestinité sachant que cela le menace d’être arrêté à nouveau. Il voulait rester fidèle à sa foi et à sa vocation : le 13 avril 1937 il est arrêté en tant que complice de l’évêque Arsène (Jadanovsky).
A l’âge de 42 ans le père Serge est fusillé au « polygone » du NKVD à Boutovo, dans la banlieue de Moscou, le 14 septembre 1939, jour de l’Invention de la sainte Croix.
L’évêque Arsène et le père Michel Shyk trouvent la mort le même jour.
Deux cent soixante douze victimes sont fusillés à cette date.
Tzarstvie Nebesnoe!
............................................
"Calendrier orthodoxe 2010"
Traduction " P.O."
En 1925 le père Serge est arrêté dans le cadre du dossier du métropolite Pierre (Poliansky) et envoyé en résidence surveillée dans la région de Vladimir. Il y officie jusqu’en 1929 dans une paroisse. En 1930 il est à nouveau arrêté (il était alors père de quatre enfants)et déporté dans un camp de Kotlas, région d’Arkhangelsk. Travaux forcés, abattage et équarrissage de bois ce qui lui était particulièrement douloureux étant donné l’état de sa colonne vertébrale. Les prêtres étaient nombreux dans le camp. Ils obtinrent la permission de dire la liturgie Pascale. Tous les détenus se réunirent, plusieurs centaines d’hommes priaient, ils n’avaient ni cierges, ni livres de prières. Les prêtres connaissaient l’office par cœur. Les gardiens se tenaient autour sans interrompre les prières.
En 1933 le père Serge est libéré, il est affecté dans une église non loin de Mourom, région de Vladimir. Il réussit à se rendre clandestinement à Moscou plusieurs fois par an. Il reste très lié avec les milieux ecclésiaux de la capitale. L’année qui précède sa troisième arrestation il fait le voyage de Maloyaroslavets pour y rencontrer le père Michel Shyk. Des églises clandestines (des catacombes) à domicile commencent à apparaître dans les années trente car les églises sont fermées l’une après l’autre. Le père Serge officie souvent dans la clandestinité sachant que cela le menace d’être arrêté à nouveau. Il voulait rester fidèle à sa foi et à sa vocation : le 13 avril 1937 il est arrêté en tant que complice de l’évêque Arsène (Jadanovsky).
A l’âge de 42 ans le père Serge est fusillé au « polygone » du NKVD à Boutovo, dans la banlieue de Moscou, le 14 septembre 1939, jour de l’Invention de la sainte Croix.
L’évêque Arsène et le père Michel Shyk trouvent la mort le même jour.
Deux cent soixante douze victimes sont fusillés à cette date.
Tzarstvie Nebesnoe!
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"Calendrier orthodoxe 2010"
Traduction " P.O."
L’Eglise orthodoxe russe insiste malgré le conflit du « Monastère de Bogoulioubovo » son droit d’assumer la tutelle d’enfants à l’abandon.
La moniale Xenia (Tchernega), responsable des services juridiques du patriarcat d Moscou a déclaré le 29 octobre : « Le Ministère de l’Education met à profit le conflit autour du monastère de Bogolioubovo pour restreindre le droit légitime des associations religieuses à assumer l’existence, l’éducation et l’instruction des orphelins et des enfants à l’abandon. Près de la moitié des monastères féminins et beaucoup de monastères pour hommes prennent des enfants en charge. Cependant le Ministère de l’Education a fait circuler le 31 août une lettre (N°06-364) dans laquelle il est dit que les associations religieuses ne peuvent être considérées comme des entités habilitées à exercer une tutelle.
La moniale Xenia (Tchernega), responsable des services juridiques du patriarcat d Moscou a déclaré le 29 octobre : « Le Ministère de l’Education met à profit le conflit autour du monastère de Bogolioubovo pour restreindre le droit légitime des associations religieuses à assumer l’existence, l’éducation et l’instruction des orphelins et des enfants à l’abandon. Près de la moitié des monastères féminins et beaucoup de monastères pour hommes prennent des enfants en charge. Cependant le Ministère de l’Education a fait circuler le 31 août une lettre (N°06-364) dans laquelle il est dit que les associations religieuses ne peuvent être considérées comme des entités habilitées à exercer une tutelle.
Cette affirmation du Ministère de l’Education est en contradiction avec la législation en vigueur. Conformément à la décision "P.1. art. 155-1 du gouvernement de la Fédération les associations à but non lucratif " peuvent assumer la tutelle de ces enfants si les activités de ces associations sont conformes aux objectifs déclarés lors de leur enregistrement ».
La tutelle des orphelins est une activité traditionnelle pour les associations sous l’égide de l’Eglise orthodoxe russe, essentiellement de ses monastères. Il faut souligner que cette tutelle est réalisée sans contrepartie à titre bénévole. La loi « Sur la liberté de conscience et des associations religieuses » stipule que ces associations sont en droit d’exercer elles mêmes des activités de bienfaisance, soit de créer des entités adéquates. Nous allons par conséquent demander à ce que la circulaire du Ministère de l’Education en date du 31 août soit mise en conformité avec la législation en vigueur ».
Interfax religion
Traduction " P.O."
La tutelle des orphelins est une activité traditionnelle pour les associations sous l’égide de l’Eglise orthodoxe russe, essentiellement de ses monastères. Il faut souligner que cette tutelle est réalisée sans contrepartie à titre bénévole. La loi « Sur la liberté de conscience et des associations religieuses » stipule que ces associations sont en droit d’exercer elles mêmes des activités de bienfaisance, soit de créer des entités adéquates. Nous allons par conséquent demander à ce que la circulaire du Ministère de l’Education en date du 31 août soit mise en conformité avec la législation en vigueur ».
Interfax religion
Traduction " P.O."
Le 28 mai 2010 un Centre de théologie orthodoxe a été crée auprès de l’Université d’Amsterdam avec la bénédiction de la Conférence des évêques orthodoxes du Benelux qui comprend tous les évêques des Églises orthodoxes locales dont la chaire se trouve aux Pays-Bas.
La sanctification du Centre (auprès de la faculté de théologie de l’Université libre d’Amsterdam a eu lieu le 21 octobre. Cette université a été fondée il y a 130 ans. Le Centre étudiera entre autre les processus de l’enracinement de l’orthodoxie en Europe Occidentale. Il se consacrera à la formation d’aumôniers orthodoxes qui auront vocation à desservir les institutions carcérales, les établissements de santé publique et les unités militaires. Le Centre est dirigé par le diacre de la paroisse Saint Nicolas à Amsterdam Michel Bakkera (Patriarcat de Moscou).
La sanctification du Centre (auprès de la faculté de théologie de l’Université libre d’Amsterdam a eu lieu le 21 octobre. Cette université a été fondée il y a 130 ans. Le Centre étudiera entre autre les processus de l’enracinement de l’orthodoxie en Europe Occidentale. Il se consacrera à la formation d’aumôniers orthodoxes qui auront vocation à desservir les institutions carcérales, les établissements de santé publique et les unités militaires. Le Centre est dirigé par le diacre de la paroisse Saint Nicolas à Amsterdam Michel Bakkera (Patriarcat de Moscou).
Le 27 juillet le recteur de l’Université à nommé maître de conférence le père André Louth, diocèse de Sourozh, membre de l’Académie des sciences du Royaume-Uni.
Un office d’action de grâce a eu lieu auquel ont participé cinq évêques orthodoxes : le métropolite Panteleimon, président de la Conférence des évêques orthodoxes du Benelux, le métropolite Kallistos (Ware), Mgr Gabriel, archevêque de Comane, Mgr Maxime, évêque d’Eumenie et Mgr Athënagoras, évêque de Synope. De nombreux clercs des patriarcats de Moscou, de Serbie et de Constantinople assistaient à l’office.
L’archiprêtre Serge Ovsiannikov, recteur de la paroisse saint Nicolas a donné lecture du message de Mgr Simon de la Haye et des Pays-Bas (Patriarcat de Moscou).
Un projet est à l’étude pour traduire le Psautier des Septante en néerlandais. Cela contribuerait à rendre plus précis les offices orthodoxes dans cette langue.
Un colloque s’est tenu à la suite de la cérémonie consacré au « Monde dans la théologie orthodoxe ». Y sont intervenus le métropolite Kallistos (Ware) ainsi que le père André Louth.
Bogoslov.ru
Traduction: Larissa "P.O."
Un office d’action de grâce a eu lieu auquel ont participé cinq évêques orthodoxes : le métropolite Panteleimon, président de la Conférence des évêques orthodoxes du Benelux, le métropolite Kallistos (Ware), Mgr Gabriel, archevêque de Comane, Mgr Maxime, évêque d’Eumenie et Mgr Athënagoras, évêque de Synope. De nombreux clercs des patriarcats de Moscou, de Serbie et de Constantinople assistaient à l’office.
L’archiprêtre Serge Ovsiannikov, recteur de la paroisse saint Nicolas a donné lecture du message de Mgr Simon de la Haye et des Pays-Bas (Patriarcat de Moscou).
Un projet est à l’étude pour traduire le Psautier des Septante en néerlandais. Cela contribuerait à rendre plus précis les offices orthodoxes dans cette langue.
Un colloque s’est tenu à la suite de la cérémonie consacré au « Monde dans la théologie orthodoxe ». Y sont intervenus le métropolite Kallistos (Ware) ainsi que le père André Louth.
Bogoslov.ru
Traduction: Larissa "P.O."
Anne Khoudokormoff
Le dimanche 30 mai, a eu lieu la bénédiction de l’iconostase et de l’autel de l’église de la Transfiguration du village de Ostrov (environs de Moscou). Evènement qui pourrait passer inaperçu tant on bénit et consacre de nouvelles églises dans cette Russie ressuscitée de ses cendres. Cependant, cette cérémonie est tout à fait exceptionnelle et digne d’une attention particulière. En effet, c’est la paroisse orthodoxe russe de Saint Job de Bruxelles, qui a offert l’iconostase de l’église de ce village en Russie. Pourquoi ?
Suite à la révolution nombre de russes ont du émigrer. Beaucoup ont trouvé refuge en Belgique, grâce notamment à l’aide généreuse de l’Eglise catholique et du Cardinal Mercier, offrant des bourses d’étude aux jeunes russes exilés.
Les russes en exil, qui gardaient un amour persistant pour leur patrie perdue et surtout gardaient une foi profonde et inaltérable, désiraient ardemment dans leur âme et cœur construire une église à Bruxelles. Ce qui fut fait. L’église fut consacrée en 1950 et est dédiée à saint Job (1) en la mémoire de la famille impériale assassinée et de toutes les victimes du bolchévisme. Son style est celui des églises russes anciennes, et c’est une des chapelles latérales de l’église de Ostrov qui a servi de modèle.
Le dimanche 30 mai, a eu lieu la bénédiction de l’iconostase et de l’autel de l’église de la Transfiguration du village de Ostrov (environs de Moscou). Evènement qui pourrait passer inaperçu tant on bénit et consacre de nouvelles églises dans cette Russie ressuscitée de ses cendres. Cependant, cette cérémonie est tout à fait exceptionnelle et digne d’une attention particulière. En effet, c’est la paroisse orthodoxe russe de Saint Job de Bruxelles, qui a offert l’iconostase de l’église de ce village en Russie. Pourquoi ?
Suite à la révolution nombre de russes ont du émigrer. Beaucoup ont trouvé refuge en Belgique, grâce notamment à l’aide généreuse de l’Eglise catholique et du Cardinal Mercier, offrant des bourses d’étude aux jeunes russes exilés.
Les russes en exil, qui gardaient un amour persistant pour leur patrie perdue et surtout gardaient une foi profonde et inaltérable, désiraient ardemment dans leur âme et cœur construire une église à Bruxelles. Ce qui fut fait. L’église fut consacrée en 1950 et est dédiée à saint Job (1) en la mémoire de la famille impériale assassinée et de toutes les victimes du bolchévisme. Son style est celui des églises russes anciennes, et c’est une des chapelles latérales de l’église de Ostrov qui a servi de modèle.
De cette filiation est né le souhait il y a quelques années de connaître la communauté d’Ostrov dès que son église fut rendue au culte. Des liens se sont tissés et un autre voeu vint poindre : offrir une iconostase à cette église en pleine reconstruction.
Petit à petit des allers et venues dans les deux sens ont fait progresser l’amitié mutuelle, et enfin est venu le moment solennel de la bénédiction et consécration. Des descendants des émigrés russes venus de Bruxelles se sont donc retrouvés dans ce petit village d’Ostrov pour fêter dans une grande joie cet évènement spirituel. Les célébrations, qui avaient attiré une grande masse de fidèles, étaient conduites par l’évêque Michel (Eglise russe orthodoxe à l’étranger, diocèse de Genève et d’Europe Occidentale et de l’évêque Marc (Responsable des paroisses à l’étranger, Patriarcat de Moscou), entourés de nombreux prêtres.
Parmi les invités d’honneur il y avait l’Ambassadeur de Belgique à Moscou, Guy Trouveroy, ainsi que le chef du District de la région de Moscou et un grand nombre de personnes qui se sont impliquées dans ce projet. Après la Divine Liturgie, le conservateur adjoint des Musées du Kremlin a exposé l’histoire du village et de l’église et expliqué des détails architecturaux.
Une fête champêtre a suivi, un petit orchestre a interprété des pièces de musique classique, et une chorale des chants du folklore russe, au milieu de très nombreux villageois et d’invités de tous horizons. Une véritable fête familiale empreinte d’émotion et de grande ferveur.
En vérité une belle histoire d’amour fraternel sans frontières.
Moscou, 1 juin 2010
(1)saint du jour de naissance de Nicolas II qui le vénèrera particulièrement toute sa vie
.............................................
Source La revue Diakonia no. 69.
Anne Khoudokormoff ÉLISABETH DE RUSSIE, moniale, martyre et sainte
Petit à petit des allers et venues dans les deux sens ont fait progresser l’amitié mutuelle, et enfin est venu le moment solennel de la bénédiction et consécration. Des descendants des émigrés russes venus de Bruxelles se sont donc retrouvés dans ce petit village d’Ostrov pour fêter dans une grande joie cet évènement spirituel. Les célébrations, qui avaient attiré une grande masse de fidèles, étaient conduites par l’évêque Michel (Eglise russe orthodoxe à l’étranger, diocèse de Genève et d’Europe Occidentale et de l’évêque Marc (Responsable des paroisses à l’étranger, Patriarcat de Moscou), entourés de nombreux prêtres.
Parmi les invités d’honneur il y avait l’Ambassadeur de Belgique à Moscou, Guy Trouveroy, ainsi que le chef du District de la région de Moscou et un grand nombre de personnes qui se sont impliquées dans ce projet. Après la Divine Liturgie, le conservateur adjoint des Musées du Kremlin a exposé l’histoire du village et de l’église et expliqué des détails architecturaux.
Une fête champêtre a suivi, un petit orchestre a interprété des pièces de musique classique, et une chorale des chants du folklore russe, au milieu de très nombreux villageois et d’invités de tous horizons. Une véritable fête familiale empreinte d’émotion et de grande ferveur.
En vérité une belle histoire d’amour fraternel sans frontières.
Moscou, 1 juin 2010
(1)saint du jour de naissance de Nicolas II qui le vénèrera particulièrement toute sa vie
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Source La revue Diakonia no. 69.
Anne Khoudokormoff ÉLISABETH DE RUSSIE, moniale, martyre et sainte
Chers amis,
Ci-joint le programme novembre de l'association des jeunes du diocèse de "Chersonèse".
Nous espérons vous voir nombreux et nous vous remercions d'avance pour votre participation et le soutien que vous pourrez nous apporter.
- Mercredi 3 novembre – Début à 19h30 vêpres des jeunes orthodoxes des patriarcats : de Constantinople, d’Antioche, de Moscou et de Roumanie dans la Cathédrale roumaine de Paris.
9 bis rue Jean de Beauvais, métro Maubert-Mutualité, ligne 10.
Ci-joint le programme novembre de l'association des jeunes du diocèse de "Chersonèse".
Nous espérons vous voir nombreux et nous vous remercions d'avance pour votre participation et le soutien que vous pourrez nous apporter.
- Mercredi 3 novembre – Début à 19h30 vêpres des jeunes orthodoxes des patriarcats : de Constantinople, d’Antioche, de Moscou et de Roumanie dans la Cathédrale roumaine de Paris.
9 bis rue Jean de Beauvais, métro Maubert-Mutualité, ligne 10.
- Samedi 6 novembre – voyage au skite de Notre-Dame de Kazan à Moisenay pour la fête paroissiale.
Début de la Divine Liturgie à 10h30.
RER D jusqu’à la station Melun puis en voiture jusqu’à l’église (l’itinéraire sera indiqué par les organisateurs ).
-Samedi 13 novembre – voyage au Séminaire orthodoxe russe à Epinay-sous-Sénart.
Au programme: prier à la Divine Liturgie et aux vigiles ; possibilité de faire connaissance avec les séminaristes, projection d’un film suivie d’une discussion ; agapes (les détails seront communiqués plus tard).
RER D en direction de Melun jusqu’à la station Brunoy.
Les séminaristes seront ravis de faire connaissance avec les jeunes orthodoxes de Paris !
-Samedi 20 novembre – voyage au skite du Saint-Esprit au Mesnil-Saint-Denis.
Visite guidée du skite et concert de musique sacrée russe.
Début à 14h30. Les détails seront communiqués plus tard.
- Dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 novembre - lecture des psaumes devant les reliques de Sainte Geneviève à l’église Saint-Etienne-du-Mont (RER B, station Luxembourg).
Adresse de l’église : pl. Sainte Genevieve - 75005
Début à 22h00. La lecture se prolongera jusqu'au matin.
..........................................................
Inscription et informations
Par e-mail association.chersonese@gmail.com
et par téléphone : 06 63 78 56 44 Ekaterina Solozhenko
ou 06 87 48 19 08 Olga Pogodina.
Début de la Divine Liturgie à 10h30.
RER D jusqu’à la station Melun puis en voiture jusqu’à l’église (l’itinéraire sera indiqué par les organisateurs ).
-Samedi 13 novembre – voyage au Séminaire orthodoxe russe à Epinay-sous-Sénart.
Au programme: prier à la Divine Liturgie et aux vigiles ; possibilité de faire connaissance avec les séminaristes, projection d’un film suivie d’une discussion ; agapes (les détails seront communiqués plus tard).
RER D en direction de Melun jusqu’à la station Brunoy.
Les séminaristes seront ravis de faire connaissance avec les jeunes orthodoxes de Paris !
-Samedi 20 novembre – voyage au skite du Saint-Esprit au Mesnil-Saint-Denis.
Visite guidée du skite et concert de musique sacrée russe.
Début à 14h30. Les détails seront communiqués plus tard.
- Dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 novembre - lecture des psaumes devant les reliques de Sainte Geneviève à l’église Saint-Etienne-du-Mont (RER B, station Luxembourg).
Adresse de l’église : pl. Sainte Genevieve - 75005
Début à 22h00. La lecture se prolongera jusqu'au matin.
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Inscription et informations
Par e-mail association.chersonese@gmail.com
et par téléphone : 06 63 78 56 44 Ekaterina Solozhenko
ou 06 87 48 19 08 Olga Pogodina.
12-13 novembre 2010 - Table ronde internationale à l'Institut Saint-Serge à Paris
L'institut en partenariat avec le mouvement de la jeunesse de la doyenné de la Trinité "Action jeunesse" (Moscou) organise, les 12 et 13 novembre 2010, une Table ronde à l'occasion du 85ème anniversaire de la fondation de l'Institut et du 90ème anniversaire de la fermeture de l'Académie Saint-Serge de Moscou en 1920. La Table ronde aura lieu dans les locaux de l'Institut. Les exposés en russe seront faits avec traduction en français.
Pour télécharger le programme de évènement en français et en russe cliquez LÀ.
Lien: Orthodoxie
L'institut en partenariat avec le mouvement de la jeunesse de la doyenné de la Trinité "Action jeunesse" (Moscou) organise, les 12 et 13 novembre 2010, une Table ronde à l'occasion du 85ème anniversaire de la fondation de l'Institut et du 90ème anniversaire de la fermeture de l'Académie Saint-Serge de Moscou en 1920. La Table ronde aura lieu dans les locaux de l'Institut. Les exposés en russe seront faits avec traduction en français.
Pour télécharger le programme de évènement en français et en russe cliquez LÀ.
Lien: Orthodoxie
Madame N. Soljenitsyne, veuve de l’écrivain, a préparé une édition adaptée pour les programmes scolaires de « L’archipel du Goulag ». Le 30 octobre la Russie commémore les victimes des répressions. C’est à cette date que le nouveau livre sortira de presse.
Le premier ministre Vladimir Poutine estime que cette nouvelle édition adaptée est un évènement important. Le 26 octobre, lors d’une rencontre avec la veuve de l’écrivain le chef du gouvernement a dit : « C’est là un évènement symbolique. Je tiens à vous remercier d’avoir suggéré et préparé cette édition. Nous ne pourrons pas nous faire une idée cohérente de notre propre pays sans savoir tout ce qui est exposé dans ce livre. Aucun avenir ne serait envisageable sans la connaissance de « L’Archipel ».
Le premier ministre Vladimir Poutine estime que cette nouvelle édition adaptée est un évènement important. Le 26 octobre, lors d’une rencontre avec la veuve de l’écrivain le chef du gouvernement a dit : « C’est là un évènement symbolique. Je tiens à vous remercier d’avoir suggéré et préparé cette édition. Nous ne pourrons pas nous faire une idée cohérente de notre propre pays sans savoir tout ce qui est exposé dans ce livre. Aucun avenir ne serait envisageable sans la connaissance de « L’Archipel ».
Madame N. Soljenitsyne a répondu : « Si nous ne nous pénétrons pas des évènements décrits dans ce livre il ne saurait être question pour nous de nous présenter à l’examen de la modernisation. C’est notre survie qui serait en cause. J’espère avoir réussi à préserver la lumière et la force inhérentes à ce texte, ceci malgré toute l’horreur qu’il expose. J’ai du diviser par quatre l’ensemble du texte afin d’adapter les trois volumes de l’œuvre originale. Les éditions « Prosvechtchenje » ont déjà fait tirer dix mille exemplaires du livre. De nouveaux tirages sont prévus ».
Vladimir Poutine a rappelé que la suggestion de préparer un texte abrégé avait été formulée par Madame Soljenitsyne lors d’une rencontre avec lui il y a un an. Voilà chose faite.
26.10. 2010 - Ria Novosti
Traduction " P.O."
Vladimir Poutine a rappelé que la suggestion de préparer un texte abrégé avait été formulée par Madame Soljenitsyne lors d’une rencontre avec lui il y a un an. Voilà chose faite.
26.10. 2010 - Ria Novosti
Traduction " P.O."
La cathédrale de Smolensk retrouvera son éclat pour les 1150 ans de la ville
ROME, Mardi 26 octobre 2010 - A Smolensk, en Russie, une cathédrale qui fut transformée en département des archives d'Etat il y a plus de 70 ans, pourrait être bientôt rendue aux catholiques. L'agence russe Interfax rapporte la nouvelle selon laquelle les fonctionnaires de Smolensk sont en discussion avec la Pologne sur un projet visant à restaurer l'église après que les archives auront été retirées des lieux.
Suite ZENIT.org
ROME, Mardi 26 octobre 2010 - A Smolensk, en Russie, une cathédrale qui fut transformée en département des archives d'Etat il y a plus de 70 ans, pourrait être bientôt rendue aux catholiques. L'agence russe Interfax rapporte la nouvelle selon laquelle les fonctionnaires de Smolensk sont en discussion avec la Pologne sur un projet visant à restaurer l'église après que les archives auront été retirées des lieux.
Suite ZENIT.org
Le 9 octobre Mgr Élisée, archevêque de Sourozh, a béni à Oxford une nouvelle paroisse consacrée à Saint Nicolas. Vingt prêtres ont concélébré cet office, des clercs du diocèse, des représentants des Églises orthodoxes locales ainsi que de l’EORHF. M. John Goddard, maire de la ville, et son épouse ainsi des représentants des Églises anglicane et catholique.
Le diocèse de San-Francisco (EORHF) a envoyé en don à la nouvelle paroisse une icône contenant des reliques de Saint Jean de San-Francisco. Des représentants de l’université Saint Tikhon, Moscou, ont fait don à la paroisse d’une icône de saint Nicolas.
Le diocèse de San-Francisco (EORHF) a envoyé en don à la nouvelle paroisse une icône contenant des reliques de Saint Jean de San-Francisco. Des représentants de l’université Saint Tikhon, Moscou, ont fait don à la paroisse d’une icône de saint Nicolas.
Le 19 octobre deux nouvelles paroisses du diocèse de Sourozh (Patriarcat de Moscou) ont été ouvertes en Irlande. La première se trouve à Athlone, la deuxième à Drogheda (province de Leinster). Il a été de décider de constituer quatre prieurés, ceux de Leinster sur le territoire duquel se trouve le métochion Saints Pierre et Paul du patriarcat de Moscou à Dublin, celui de Saint Colman d’Oughaval à Stradbally (conjointement avec l’EORHF), le prieuré de Munster comprend la paroisse de la Sainte Trinité à Cork et celle de Saint Patrick d’Irlande à Waterford ; le prieuré d’Ulster qui comprend la paroisse de Saint Finnian à Belfast.
Le dimanche 17 octobre Mgr Élisée a officié la liturgie à la cathédrale Saints Pierre et Paul de Dublin. Il a transmis aux fidèles la bénédiction du patriarche Cyrille.
Lien: Londre SOUROZH
Traduction "P.O." Larissa
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