Plateforme libre de discussion
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Benjamin QUÉNELLE, à "Semkhoz" (Russie)
Il y a vingt ans, dans des conditions non élucidées, ce prêtre orthodoxe dont l’influence était considérable en Russie et ailleurs était assassiné.« Vingt années après, il est toujours près de nous… » Iana Islaeva, 33 ans, n’avait que 13 ans lorsqu’ Alexandre Men a été assassiné. Mais le prêtre orthodoxe russe ne semble jamais avoir quitté Semkhoz, le petit village au nord de Moscou où il a été mystérieusement tué à coups de hache le 9 septembre 1990 sur le petit chemin boisé menant à la voie ferrée.
Ici, se mêlent souvenirs sur l’homme chaleureux et récits sur la figure spirituelle qui « hier comme aujourd’hui sait si bien parler à notre âme », glisse Iana Islaeva, simple habitante de la ville voisine. Son père travaillait avec le prêtre. Depuis, elle a lu la plupart de ses livres et trouvé « des réponses à beaucoup de questions ».
Il y a vingt ans, dans des conditions non élucidées, ce prêtre orthodoxe dont l’influence était considérable en Russie et ailleurs était assassiné.« Vingt années après, il est toujours près de nous… » Iana Islaeva, 33 ans, n’avait que 13 ans lorsqu’ Alexandre Men a été assassiné. Mais le prêtre orthodoxe russe ne semble jamais avoir quitté Semkhoz, le petit village au nord de Moscou où il a été mystérieusement tué à coups de hache le 9 septembre 1990 sur le petit chemin boisé menant à la voie ferrée.
Ici, se mêlent souvenirs sur l’homme chaleureux et récits sur la figure spirituelle qui « hier comme aujourd’hui sait si bien parler à notre âme », glisse Iana Islaeva, simple habitante de la ville voisine. Son père travaillait avec le prêtre. Depuis, elle a lu la plupart de ses livres et trouvé « des réponses à beaucoup de questions ».
À Semkhoz, le bureau-bibliothèque du P. Men reste ouvert à qui sonne à la porte de la maison en bois encore occupée par son épouse. Dix ans après sa mort, une église a été construite en son honneur, au milieu des arbres, à quelques mètres du lieu de l’assassinat marqué par une simple croix et entouré de fleurs. À l’occasion du vingtième anniversaire de l’assassinat, cette église vient d’être consacrée, dédiée à saint Serge de Radonège. Et un séminaire sur « Alexandre Men et son temps » a été organisé dans le centre culturel voisin.
"Comme par pressentiment, il s’est dit menacé" ....suite " LA CROIX"
..........................
" P.O." - "A la mémoire du père Alexandre Men"
"Il y a vingt ans le père Alexander Men (1935-1990) était assassiné"
"Comme par pressentiment, il s’est dit menacé" ....suite " LA CROIX"
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" P.O." - "A la mémoire du père Alexandre Men"
"Il y a vingt ans le père Alexander Men (1935-1990) était assassiné"
Rédigé par l'équipe rédaction le 4 Octobre 2010 à 21:40
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Vladimir GOLOVANOW
Après la pause estivale l'activité orthodoxe reprend tout autour de nous et nous invite à participer et à témoigner.
Pèlerinages:
Le très dynamique SERVICE DE PELERINAGE DU DIOCESE DE CHERSONESE a déjà organisé 3 pèlerinages en septembre et en propose encore un le 14 octobre: Fête de la Protection de Notre Toute Sainte Souveraine Mère de Dieu et toujours Vierge Marie (pèlerinage à Chartres: Divine liturgie dans la crypte du 9ème siècle et vénération du Voile de la Vierge) (1).
Le pèlerinage est une très ancienne et très importante tradition chrétienne qui connut une éclipse au XIXe siècle: interdit sous la botte communiste, il ne resta que dans quelques grands lieux en Occident (Lieux Saints, Rome, Lourdes, Fatima). Mais il connaît actuellement un renouveau: il peut même arriver que des bouchons de pèlerins se produisent sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne et de nombreux pèlerinage se sont réactivés en Europe de l'Est.
Après la pause estivale l'activité orthodoxe reprend tout autour de nous et nous invite à participer et à témoigner.
Pèlerinages:
Le très dynamique SERVICE DE PELERINAGE DU DIOCESE DE CHERSONESE a déjà organisé 3 pèlerinages en septembre et en propose encore un le 14 octobre: Fête de la Protection de Notre Toute Sainte Souveraine Mère de Dieu et toujours Vierge Marie (pèlerinage à Chartres: Divine liturgie dans la crypte du 9ème siècle et vénération du Voile de la Vierge) (1).
Le pèlerinage est une très ancienne et très importante tradition chrétienne qui connut une éclipse au XIXe siècle: interdit sous la botte communiste, il ne resta que dans quelques grands lieux en Occident (Lieux Saints, Rome, Lourdes, Fatima). Mais il connaît actuellement un renouveau: il peut même arriver que des bouchons de pèlerins se produisent sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne et de nombreux pèlerinage se sont réactivés en Europe de l'Est.
Il est donc particulièrement heureux que ce service du de Chersonèse soit monté en puissance ces dernières années et nous proposent de redécouvrir les anciennes reliques et traditions orthodoxes dont la France est particulièrement riche.
Ce fin septembre l’ermitage de Notre Dame de Kazan
a accueilli les pèlerins de l’Association des jeunes de l’Eglise Orthodoxe Russe en France "Chersonèse".
Les pèlerins ont donné un coup de main au père Ambroise, ont nettoyé l’église et la maison d’hôtes: " Les paroissiens de notre église ont beaucoup apprécié la participation des jeunes aux lectures des Heures et à la Divine Liturgie et les remercièrent chaleureusement".
Pour en savoir plus sur l’Association des jeunes de l’Eglise Orthodoxe Russe en France "Chersonèse"
Colloques
Pas moins de 2 rencontres sont proposées ce trimestre pour enrichir notre foi orthodoxe:
- Congrès annuel de l'ACER-MJO à Loisy, sur le thème "le témoignage de l'Eglise", avec la participation de l'higoumène Pierre Mechtcherinov, les 5-6-7 novembre 2010 Préinscriptions par email ouvertes dès maintenant... Bientôt plus d'infos sur ACER-MJO
- "Vivre orthodoxes en Occident": congrès organisé par la Fraternité orthodoxe de l’Ouest et la Fraternité orthodoxe en Europe occidentale les 27 et 28 novembre 2010 Le Mans, France. Informations ici
Avant-programme :
Conférences : par Daniel Struve et le révérend père Siméon du monastère Saint-Silouane.
Ateliers : Comment nous faire comprendre dans le dialogue œcuménique et au sein de notre société ? Comment vivre sa foi au quotidien ? Méditations de l’Ecriture sainte.
Exposition
Nous avons été très gâtés avec "Sainte Russie" mais voilà que le musée d’art religieux de Fourvière nous présente un petit bijou exceptionnel: l'exposition « Oural. Terre de Ferveur » du 1er octobre et jusqu’au 2 janvier: c'est l'ensemble unique de statues en bois polychromes et d'icones de l'école Stroganov (XVIII-XIXe siècle) du Musée des Beaux-arts de Perm (Oural - Russie) que complètent quelques objets d'orfèvrerie et textiles liturgiques.
Les sculptures religieuses semblent avoir été répandues en Russie jusqu'à ce que l'Église les bannisse. Elles n'ont alors subsisté que dans les endroits reculés du Grand nord (j'en au vu à Arkhangelsk) et de l'Oural. Cette exposition est donc une possibilité exceptionnelle de voir comment les sculpteurs transposaient les canons iconographiques dans la statuaire.
C'est en tout cas une bonne raison de venir ou revenir dans la Capitale des Gaules, où l'on peut aussi vénérer les reliques des Saints Martyrs de Lyon: St Irénée et les 48 martyres de 177 (Sainte Blandine, Saint Alexandre de Lyon…)
........................................
(1) Début de la liturgie à 8h45 Départ de l’église des 3 Saints docteurs (5, rue Pétel – 75015 Paris) à 7h00. Retour à Paris à 14h00.Prix du pèlerinage : Groupe jusqu’à 14 personnes - 40€/pers, enfant jusqu’à 10 ans - 30€Groupe de 15 à 25 personnes - 35€/pers, enfant jusqu’à 10 ans - 25€Groupe plus de 25 personnes - 30€/pers, enfant jusqu’à 10 ans – 20€
Réservation comptoir des cierges de l’église des 3 Saints Docteurs à Paris.
ou Violetta MASLOV. tel: +33 1 75 43 97 23 begin_of_the_skype_highlighting +33 1 75 43 97 23 end_of_the_skype_highlighting et +33 6 29 97 16 64; е-mail: pilgrim@alsgroupe.com
Ce fin septembre l’ermitage de Notre Dame de Kazan
a accueilli les pèlerins de l’Association des jeunes de l’Eglise Orthodoxe Russe en France "Chersonèse".
Les pèlerins ont donné un coup de main au père Ambroise, ont nettoyé l’église et la maison d’hôtes: " Les paroissiens de notre église ont beaucoup apprécié la participation des jeunes aux lectures des Heures et à la Divine Liturgie et les remercièrent chaleureusement".
Pour en savoir plus sur l’Association des jeunes de l’Eglise Orthodoxe Russe en France "Chersonèse"
Colloques
Pas moins de 2 rencontres sont proposées ce trimestre pour enrichir notre foi orthodoxe:
- Congrès annuel de l'ACER-MJO à Loisy, sur le thème "le témoignage de l'Eglise", avec la participation de l'higoumène Pierre Mechtcherinov, les 5-6-7 novembre 2010 Préinscriptions par email ouvertes dès maintenant... Bientôt plus d'infos sur ACER-MJO
- "Vivre orthodoxes en Occident": congrès organisé par la Fraternité orthodoxe de l’Ouest et la Fraternité orthodoxe en Europe occidentale les 27 et 28 novembre 2010 Le Mans, France. Informations ici
Avant-programme :
Conférences : par Daniel Struve et le révérend père Siméon du monastère Saint-Silouane.
Ateliers : Comment nous faire comprendre dans le dialogue œcuménique et au sein de notre société ? Comment vivre sa foi au quotidien ? Méditations de l’Ecriture sainte.
Exposition
Nous avons été très gâtés avec "Sainte Russie" mais voilà que le musée d’art religieux de Fourvière nous présente un petit bijou exceptionnel: l'exposition « Oural. Terre de Ferveur » du 1er octobre et jusqu’au 2 janvier: c'est l'ensemble unique de statues en bois polychromes et d'icones de l'école Stroganov (XVIII-XIXe siècle) du Musée des Beaux-arts de Perm (Oural - Russie) que complètent quelques objets d'orfèvrerie et textiles liturgiques.
Les sculptures religieuses semblent avoir été répandues en Russie jusqu'à ce que l'Église les bannisse. Elles n'ont alors subsisté que dans les endroits reculés du Grand nord (j'en au vu à Arkhangelsk) et de l'Oural. Cette exposition est donc une possibilité exceptionnelle de voir comment les sculpteurs transposaient les canons iconographiques dans la statuaire.
C'est en tout cas une bonne raison de venir ou revenir dans la Capitale des Gaules, où l'on peut aussi vénérer les reliques des Saints Martyrs de Lyon: St Irénée et les 48 martyres de 177 (Sainte Blandine, Saint Alexandre de Lyon…)
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(1) Début de la liturgie à 8h45 Départ de l’église des 3 Saints docteurs (5, rue Pétel – 75015 Paris) à 7h00. Retour à Paris à 14h00.Prix du pèlerinage : Groupe jusqu’à 14 personnes - 40€/pers, enfant jusqu’à 10 ans - 30€Groupe de 15 à 25 personnes - 35€/pers, enfant jusqu’à 10 ans - 25€Groupe plus de 25 personnes - 30€/pers, enfant jusqu’à 10 ans – 20€
Réservation comptoir des cierges de l’église des 3 Saints Docteurs à Paris.
ou Violetta MASLOV. tel: +33 1 75 43 97 23 begin_of_the_skype_highlighting +33 1 75 43 97 23 end_of_the_skype_highlighting et +33 6 29 97 16 64; е-mail: pilgrim@alsgroupe.com
"Festival de la Jeunesse Orthodoxe"
le mercredi 6 octobre 2010 à 19h30
Сhers amis,
Notre Association "Chersonèse" a décidé de nous réunir avec les jeunes fidèles des patriarcats de Constantinople, d’Antioche et de Roumanie pour prier ensemble aux vêpres. Une agape commune aura lieu après l’office. Pensez à apporter quelques choses à grignoter et à siroter, nous discuterons autour d'un petit dîner sympa après l'office !
se retrouve pour des Vêpres ensemble… en l’église des Saint Archanges
9 bis, rue Jean de Beauvais 75005 PARIS Métro : Maubert-Mutualité
Parlez en autour de vous !
le mercredi 6 octobre 2010 à 19h30
Сhers amis,
Notre Association "Chersonèse" a décidé de nous réunir avec les jeunes fidèles des patriarcats de Constantinople, d’Antioche et de Roumanie pour prier ensemble aux vêpres. Une agape commune aura lieu après l’office. Pensez à apporter quelques choses à grignoter et à siroter, nous discuterons autour d'un petit dîner sympa après l'office !
se retrouve pour des Vêpres ensemble… en l’église des Saint Archanges
9 bis, rue Jean de Beauvais 75005 PARIS Métro : Maubert-Mutualité
Parlez en autour de vous !
A titre exceptionnel nous accédons à la demande d’amis résidant en Allemagne qui nous prient de poster (en russe ) une info concernant la situation actuelle des Cosaques du Kouban.
Voici le mail que nous avons reçu ainsi que le lien qui l’accompagnait :
« La situation devient compliquée dans la région du Kouban. Des unités de la police anti émeutes (« OMON ») sont concentrées dans les environs de la ville d’Armavir. Beaucoup de nos camarades venant de la bourgade Otradnoe vivent en Allemagne et ils nous tiennent au courant. Les autorités veulent nous évincer de notre région.Nous serons reconnaissants aux blogs qui accepteront de mettre ces infos en ligne"
Voici le mail que nous avons reçu ainsi que le lien qui l’accompagnait :
« La situation devient compliquée dans la région du Kouban. Des unités de la police anti émeutes (« OMON ») sont concentrées dans les environs de la ville d’Armavir. Beaucoup de nos camarades venant de la bourgade Otradnoe vivent en Allemagne et ils nous tiennent au courant. Les autorités veulent nous évincer de notre région.Nous serons reconnaissants aux blogs qui accepteront de mettre ces infos en ligne"
9ème Colloque de l’Association Orthodoxe d’Etudes Bio-Ethiques
Samedi 16 octobre 2010
Institut Saint Serge
Renseignements et Inscriptions Diacre Dominique BEAUFILS
8,rue de Beynes, 78450 Chavenay
Tel. 01 30 54 39 95 / 06 08 89 61
PROGRAMME
Samedi 16 octobre 2010
Institut Saint Serge
Renseignements et Inscriptions Diacre Dominique BEAUFILS
8,rue de Beynes, 78450 Chavenay
Tel. 01 30 54 39 95 / 06 08 89 61
PROGRAMME
L’arrière-petit-fils, le prince Nicolas, estime « légitime » le retour de cet édifice religieux dans le giron de la Russie. Il s’en explique dans nos colonnes
Philippe Fiammetti (pfiammetti@nicematin.fr)
L’ « affaire » de la cathédrale russe de Nice ne pouvait laisser indifférent le descendant des tsars. Voilà quatre ans qu’un conflit oppose la fédération de Russie à l’association cultuelle qui gère ce bien depuis près d’un siècle. Ce bras-de-fer judiciaire s’est conclu par un premier épilogue au début de cette année : le 20 janvier, le tribunal de grande instance a attribué la propriété de l’édifice à l’Etat russe. L’association a immédiatement interjeté appel. La cour d’appel d’Aix devrait se prononcer au printemps prochain.
Questions sur cette querelle au prince Nicolas, 88 ans, arrière-petit-fils de Nicolas II, le Tsar qui a fait construire la cathédrale.
Philippe Fiammetti (pfiammetti@nicematin.fr)
L’ « affaire » de la cathédrale russe de Nice ne pouvait laisser indifférent le descendant des tsars. Voilà quatre ans qu’un conflit oppose la fédération de Russie à l’association cultuelle qui gère ce bien depuis près d’un siècle. Ce bras-de-fer judiciaire s’est conclu par un premier épilogue au début de cette année : le 20 janvier, le tribunal de grande instance a attribué la propriété de l’édifice à l’Etat russe. L’association a immédiatement interjeté appel. La cour d’appel d’Aix devrait se prononcer au printemps prochain.
Questions sur cette querelle au prince Nicolas, 88 ans, arrière-petit-fils de Nicolas II, le Tsar qui a fait construire la cathédrale.
Etes-vous prétendant au trône de Russie ?
Je suis aujourd’hui l’aîné des descendants mâles de la dynastie des Romanoff. Mais je ne suis pas pour autant prétendant au trône de Russie. Je ne compte pas devenir le prochain tsar ! Je suis simplement le doyen de la Maison impériale de Russie. A ma mort, c’est mon frère Dimitri qui occupera cette position....suite Nice Matin
Photo: Le Prince Nicolas de Russie, doyen de la Maison impériale de Russie
...........................
" P.O." -"SITE des Amis de l'église orthodoxe russe Saint-Nicolas de Nice"
"Le Figaro" - Moscou veut récupérer la cathédrale orthodoxe de Nice
"A propos de la pétition Nice"
"La justice française reconnaît à la Russie le droit de propriété sur l'église russe de Nice"
Je suis aujourd’hui l’aîné des descendants mâles de la dynastie des Romanoff. Mais je ne suis pas pour autant prétendant au trône de Russie. Je ne compte pas devenir le prochain tsar ! Je suis simplement le doyen de la Maison impériale de Russie. A ma mort, c’est mon frère Dimitri qui occupera cette position....suite Nice Matin
Photo: Le Prince Nicolas de Russie, doyen de la Maison impériale de Russie
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" P.O." -"SITE des Amis de l'église orthodoxe russe Saint-Nicolas de Nice"
"Le Figaro" - Moscou veut récupérer la cathédrale orthodoxe de Nice
"A propos de la pétition Nice"
"La justice française reconnaît à la Russie le droit de propriété sur l'église russe de Nice"
Le 45e Patriarche de l'Eglise serbe Irénée, sera intronisé le dimanche 3 octobre 2010 vers 12h30 dans le monastère de Peć (Kosovo) après la célébration de la sainte liturgie.
Lien et vidéo Église orthodoxe serbe
C'est la première fois qu'un patriarche de l'Eglise orthodoxe serbe est intronisé à Pec, depuis la proclamation d'indépendance du Kosovo, en février 2008."Ces peuples ont vécu ensemble depuis des siècles, pourquoi ne le feraient-ils pas maintenant?", a poursuivi le patriarche.... "La Croix" AFP
Lien et vidéo Église orthodoxe serbe
C'est la première fois qu'un patriarche de l'Eglise orthodoxe serbe est intronisé à Pec, depuis la proclamation d'indépendance du Kosovo, en février 2008."Ces peuples ont vécu ensemble depuis des siècles, pourquoi ne le feraient-ils pas maintenant?", a poursuivi le patriarche.... "La Croix" AFP
Découvertes de restes humains anciens à l'agence russe des statistiques
Des travaux au siège de l'Agence russe des statistiques (Rosstat) à Moscou ont mis à jour samedi des ossements humains anciens qui proviendraient de la crypte d'une église qui se dressait à cet endroit jusqu'au début de 20e siècle, a rapporté l'agence Interfax. ( en russe Lenta.ru)
"Une sépulture a été découverte lors de travaux sur la tuyauterie du bâtiment de Rosstat", a indiqué Kirill Zaïtsev, de l'Agence russe pour la protection de l'héritage culturel, "les travaux ont été interrompus et des archéologues travaillent sur place", a-t-il ajouté. Suite MOSCOU, 2 oct 2010 (AFP)
Des travaux au siège de l'Agence russe des statistiques (Rosstat) à Moscou ont mis à jour samedi des ossements humains anciens qui proviendraient de la crypte d'une église qui se dressait à cet endroit jusqu'au début de 20e siècle, a rapporté l'agence Interfax. ( en russe Lenta.ru)
"Une sépulture a été découverte lors de travaux sur la tuyauterie du bâtiment de Rosstat", a indiqué Kirill Zaïtsev, de l'Agence russe pour la protection de l'héritage culturel, "les travaux ont été interrompus et des archéologues travaillent sur place", a-t-il ajouté. Suite MOSCOU, 2 oct 2010 (AFP)
"LA CROIX"
François-Xavier MAIGRE
Le projet d’une réunion de toutes les familles de l’orthodoxie n’a jamais été aussi près de se réaliser.
La déclaration est passée quasi inaperçue. Elle est pourtant symptomatique de l’élan d’unité qui traverse actuellement le monde orthodoxe. En visite, le mois dernier, dans l’île d’Imbros – l’une des rares îles turques de la mer Égée –, le patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomeos a récemment annoncé que la préparation du Grand Concile panorthodoxe « touchait à sa fin ».
François-Xavier MAIGRE
Le projet d’une réunion de toutes les familles de l’orthodoxie n’a jamais été aussi près de se réaliser.
La déclaration est passée quasi inaperçue. Elle est pourtant symptomatique de l’élan d’unité qui traverse actuellement le monde orthodoxe. En visite, le mois dernier, dans l’île d’Imbros – l’une des rares îles turques de la mer Égée –, le patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomeos a récemment annoncé que la préparation du Grand Concile panorthodoxe « touchait à sa fin ».
« Au début de l’année 2011, nous aurons, dans notre centre patriarcal à Genève, sans doute l’avant-dernière réunion du comité préparatoire du concile », a précisé le primat, visiblement confiant quant à la tenue de ce rendez-vous historique, qui devrait permettre à l’Église orthodoxe, forte de ses 200 millions de fidèles, de redéfinir sa présence dans le monde... SUITE " La Croix"
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" P.O." - "Quel est l'ordre du jour proposé pour le prochain Saint et Grand Concile"
« En Russie la foi en Dieu ne se cache pas »
"Qui a peur du Concile ?"
"Chambésy IV: échec ou succès ?"
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" P.O." - "Quel est l'ordre du jour proposé pour le prochain Saint et Grand Concile"
« En Russie la foi en Dieu ne se cache pas »
"Qui a peur du Concile ?"
"Chambésy IV: échec ou succès ?"
La commission de l’appel d’offres pour le projet du centre culturel russe quai Branly se réunit pour la première fois le 30 septembre
M. Vladimir Kojine, représentant du secrétariat du Président Medvedev, se rend en France afin de participer à la première réunion de la commission de l’appel d’offre international du projet du centre culturel et spirituel orthodoxe russe à Paris. M.Victor Khrekov, attaché de presse de l’administration présidentielle a précisé que : « Cette première réunion va valider les conditions de l’appel d’offres architectural et les conditions spécifiques de la présentation des projets. Le concours devrait se dérouler en deux tours. Les résultats seront annoncés à la mi-janvier 2011. M.Vladimir Kojine va présider la commission qui compte quinze membres dont huit représentant la Russie et sept la France.
M. Vladimir Kojine, représentant du secrétariat du Président Medvedev, se rend en France afin de participer à la première réunion de la commission de l’appel d’offre international du projet du centre culturel et spirituel orthodoxe russe à Paris. M.Victor Khrekov, attaché de presse de l’administration présidentielle a précisé que : « Cette première réunion va valider les conditions de l’appel d’offres architectural et les conditions spécifiques de la présentation des projets. Le concours devrait se dérouler en deux tours. Les résultats seront annoncés à la mi-janvier 2011. M.Vladimir Kojine va présider la commission qui compte quinze membres dont huit représentant la Russie et sept la France.
Les membres de la commission sont M.M. A.Avdéev et F. Mitterrand, ministres de la culture des deux pays, M. Alexandre Orlov, ambassadeur de Re la Fédération de Russie en France, M. Bokov président de l’union des architectes de Russie, S.E. Marc, archevêque d’Egorievsk ainsi que plusieurs représentants de l’Eglise orthodoxe russe, de la municipalité de Paris et des associations.
Le terrain d’une superficie de 4.245 m2 se situe quai Branly. Y seront édifiés une Cathédrale orthodoxe ainsi que les locaux administratifs du diocèse des salles d’études et des hémicycles destinés au Séminaire orthodoxe de Paris, un foyer étudiant et une bibliothèque. Un grand jardin est prévu au milieu du terrain.
L’appel d’offres international doit attirer des architectes de renom ce qui permettra de mieux sélectionner le meilleur projet. Ne pourront prendre part à l’appel d’offres que les candidats en mesure de prouver leur participation antérieure à des projets identiques ainsi que leur solidité financière. Il faudra au premier tour montrer des croquis de la future Cathédrale orthodoxe qui s’insèrent au mieux dans l’environnement urbain des bords de Seine.
Lien en russe Blagovest.info
Traduction "P.O."
Le terrain d’une superficie de 4.245 m2 se situe quai Branly. Y seront édifiés une Cathédrale orthodoxe ainsi que les locaux administratifs du diocèse des salles d’études et des hémicycles destinés au Séminaire orthodoxe de Paris, un foyer étudiant et une bibliothèque. Un grand jardin est prévu au milieu du terrain.
L’appel d’offres international doit attirer des architectes de renom ce qui permettra de mieux sélectionner le meilleur projet. Ne pourront prendre part à l’appel d’offres que les candidats en mesure de prouver leur participation antérieure à des projets identiques ainsi que leur solidité financière. Il faudra au premier tour montrer des croquis de la future Cathédrale orthodoxe qui s’insèrent au mieux dans l’environnement urbain des bords de Seine.
Lien en russe Blagovest.info
Traduction "P.O."
Le site du Patriarcat de Moscou publie la déclaration suivante du métropolite Hilarion :
«Il n’y a pas eu d’avancées marquantes lors de la dernière session de la Commission mixte pour le dialogue théologique entre catholiques et orthodoxes. Les publications de la presse à ce sujet sont sans fondements. La commission a pour l’essentiel débattu du rôle de l’évêque de Rome pendant le premier millénaire. Le groupe de coordination de la commission a présenté un texte sur ce sujet qui avait été discuté l’année dernière à Chypres. La première mouture de ce texte a « fuité » dans les journaux. Dans la réalité le débat qui portait sur le statut officiel du texte en question a pris beaucoup de temps à la commission. La partie orthodoxe a dès le début de la session insisté sur le fait que le document élaboré dans l’île de Crête et complété à Chypres ne peut être publié par la commission ni signé par ses membres.
«Il n’y a pas eu d’avancées marquantes lors de la dernière session de la Commission mixte pour le dialogue théologique entre catholiques et orthodoxes. Les publications de la presse à ce sujet sont sans fondements. La commission a pour l’essentiel débattu du rôle de l’évêque de Rome pendant le premier millénaire. Le groupe de coordination de la commission a présenté un texte sur ce sujet qui avait été discuté l’année dernière à Chypres. La première mouture de ce texte a « fuité » dans les journaux. Dans la réalité le débat qui portait sur le statut officiel du texte en question a pris beaucoup de temps à la commission. La partie orthodoxe a dès le début de la session insisté sur le fait que le document élaboré dans l’île de Crête et complété à Chypres ne peut être publié par la commission ni signé par ses membres.
Ce texte demande à être retravaillé en profondeur.
Ce n’est qu’à la suite de ce travail de rédaction qu’il pourra être considéré comme document de travail de la commission. C’est un texte d’ordre purement préparatoire et n’ayant par conséquent aucun statut officiel. Le texte élaboré dans l’île de Crête est de nature purement historique, il traite du rôle de l’évêque en ne faisant pratiquement pas mention de la place des évêques des autres Eglises locales. Aussi, le tableau qu’il donne de la répartition des pouvoirs au sein de l’Eglise des premiers siècles est erroné.
Les auteurs s’abstiennent de dire d’une manière suffisamment claire que la juridiction de l’évêque de Rome n’englobait pas les terres d’Orient. Nous espérons que ces omissions seront corrigées lors du travail de rédaction qui va se poursuivre. La commission a conclu à sa session de Vienne que le texte en question doit être amendé et que son examen se poursuivra à la prochaine session plénière, c’est à dire dans à peu près deux ans. Un nouveau texte sera élaboré entre-temps qui sera consacré au même sujet mais cette fois abordé d’un point de vue théologique. Il est évident pour la partie orthodoxe de la commission que la juridiction de l’évêque de Rome n’était au premier millénaire admise que dans les terres d’Occident. Les régions orientales étaient partagées par quatre patriarcats : ceux de Constantinople, d’Alexandrie, d’Antioche et de Jérusalem. L’évêque de Rome n’avait aucun pouvoir juridictionnel en Orient bien qu’il arrivait aux évêques d’Orient de s’adresser à lui en sollicitant un arbitrage lors de divergences d’ordre théologique.
Cette pratique n’était aucunement systématique et ne peut en aucun cas être interprétée comme une preuve de ce que l’Orient percevait l’évêque de Romme comme étant le détenteur du pouvoir suprême au sein de l’Eglise universelle. Nous espérons qu’à l’avenir la partie catholique de la commission acceptera la validité de ce point de vue qui est corroboré par de nombreux témoignages historiques ».
Traduction " P.O."
Ce n’est qu’à la suite de ce travail de rédaction qu’il pourra être considéré comme document de travail de la commission. C’est un texte d’ordre purement préparatoire et n’ayant par conséquent aucun statut officiel. Le texte élaboré dans l’île de Crête est de nature purement historique, il traite du rôle de l’évêque en ne faisant pratiquement pas mention de la place des évêques des autres Eglises locales. Aussi, le tableau qu’il donne de la répartition des pouvoirs au sein de l’Eglise des premiers siècles est erroné.
Les auteurs s’abstiennent de dire d’une manière suffisamment claire que la juridiction de l’évêque de Rome n’englobait pas les terres d’Orient. Nous espérons que ces omissions seront corrigées lors du travail de rédaction qui va se poursuivre. La commission a conclu à sa session de Vienne que le texte en question doit être amendé et que son examen se poursuivra à la prochaine session plénière, c’est à dire dans à peu près deux ans. Un nouveau texte sera élaboré entre-temps qui sera consacré au même sujet mais cette fois abordé d’un point de vue théologique. Il est évident pour la partie orthodoxe de la commission que la juridiction de l’évêque de Rome n’était au premier millénaire admise que dans les terres d’Occident. Les régions orientales étaient partagées par quatre patriarcats : ceux de Constantinople, d’Alexandrie, d’Antioche et de Jérusalem. L’évêque de Rome n’avait aucun pouvoir juridictionnel en Orient bien qu’il arrivait aux évêques d’Orient de s’adresser à lui en sollicitant un arbitrage lors de divergences d’ordre théologique.
Cette pratique n’était aucunement systématique et ne peut en aucun cas être interprétée comme une preuve de ce que l’Orient percevait l’évêque de Romme comme étant le détenteur du pouvoir suprême au sein de l’Eglise universelle. Nous espérons qu’à l’avenir la partie catholique de la commission acceptera la validité de ce point de vue qui est corroboré par de nombreux témoignages historiques ».
Traduction " P.O."
L'équipe de "Parlons" félicite de tout cœur le père Jivko avec lequel ce blog a toujours eu d'excellentes relations collégiales.
Le dimanche 26 septembre, le père Jivko Panev a été élevé à la dignité d'archiprêtre par Mgr l'archevêque Gabriel.
En 1989 il est ordonné diacre, puis prêtre en 1994. Depuis 1999, il est recteur de la paroisse Notre-Dame Souveraine à Chaville dans les Hauts-de-Seine à laquelle il a apporté son dynamisme pastoral grandement apprécié par toute la communauté paroissiale....SUITE Orthodoxie.com
Le dimanche 26 septembre, le père Jivko Panev a été élevé à la dignité d'archiprêtre par Mgr l'archevêque Gabriel.
En 1989 il est ordonné diacre, puis prêtre en 1994. Depuis 1999, il est recteur de la paroisse Notre-Dame Souveraine à Chaville dans les Hauts-de-Seine à laquelle il a apporté son dynamisme pastoral grandement apprécié par toute la communauté paroissiale....SUITE Orthodoxie.com
Un colloque est organisé à Nice, les 4, 5 et 6 octobre au C.U.M. (Centre universitaire méditerranéen - 65, promenade des Anglais) sur le thème "Émigration russe et culture spirituelle en Occident".
Cette manifestation est organisée dans le cadre des "Rencontres culture et théologie" : le choix du sujet est motivé cette année par le jubilé des 150 ans de la paroisse orthodoxe russe Saint-Nicolas de Nice (cathédrale du boulevard Tzarévitch et ancienne église rue de Longchamp) et de celui du rattachement de Nice à la France. Pour plus d'informations, voir ce document.
Lien Orthodoxie. com
Cette manifestation est organisée dans le cadre des "Rencontres culture et théologie" : le choix du sujet est motivé cette année par le jubilé des 150 ans de la paroisse orthodoxe russe Saint-Nicolas de Nice (cathédrale du boulevard Tzarévitch et ancienne église rue de Longchamp) et de celui du rattachement de Nice à la France. Pour plus d'informations, voir ce document.
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Bulgarie: Plus de 5.000 manifestants pour des cours de religion obligatoires
Plus de 5.000 personnes de toute la Bulgarie, ont défilé vendredi à Sofia à l'appel de l'Eglise orthodoxe pour réclamer une éducation religieuse obligatoire à l'école, a constaté une jouraliste de l'AFP.
Les manifestants - 5.000 selon la police, 10.000 selon les organisateurs - portaient des bannières et des slogans "66 ans d'athéisme, ça suffit", "Un peuple sans moralité est condamné".
"Nous sommes tous inquiets de la criminalité enfantine, de la violence à l'école, de la diffusion de drogues auprès des jeunes", a expliqué le métropolite Nikolaï, un haut dignitaire de l'Eglise ... AFP
Plus de 5.000 personnes de toute la Bulgarie, ont défilé vendredi à Sofia à l'appel de l'Eglise orthodoxe pour réclamer une éducation religieuse obligatoire à l'école, a constaté une jouraliste de l'AFP.
Les manifestants - 5.000 selon la police, 10.000 selon les organisateurs - portaient des bannières et des slogans "66 ans d'athéisme, ça suffit", "Un peuple sans moralité est condamné".
"Nous sommes tous inquiets de la criminalité enfantine, de la violence à l'école, de la diffusion de drogues auprès des jeunes", a expliqué le métropolite Nikolaï, un haut dignitaire de l'Eglise ... AFP
Le numéro 20 (avril-juin 2010) du "Messager de l’Église orthodoxe russe" vient de paraître. Il comprend notamment un dossier sur l’Église orthodoxe et l’Église arménienne.
Présentation de ce dossier : "Le dossier de ce numéro propose la traduction française de la déclaration commune du patriarche Cyrille et du catholicos de tous les Arméniens Karékine II, adoptée à Erevan en mars dernier, une présentation de l’histoire et des spécificités de l’Église apostolique arménienne (par Romaric Thomas), ainsi qu’un survol des différentes Églises orthodoxes orientales (par Christine Chaillot)....suite "Nouvelles d'Armenie"
Plusieurs prêtres de Moldavie ainsi que des laïcs dont une partie ont préféré garder l’anonymat se sont permis d’adresser au patriarche Cyrille une lettre ouverte d’une brutalité qui frise l’inconvenance. La teneur de cette missive fait penser aux dire de l’ex-évêque Diomède. Il s’y agit, tout simplement, d’exhorter le primat de l’EOR à faire repentance. Cette lettre a été suivie par de nombreuses autres, souvent de la même écriture et sans adresse de l’expéditeur. Les tournures ampoulées abondaient dans ces missives, style « nous sommes le peuple orthodoxe!!! ». Les auteurs affirmaient que l’Eglise orthodoxe Russe Patriarcat de Moscou participe d’une manière de plus en plus intense au mouvement œcuménique et qu’il faut donc s’attendre à l’apparition d’une église unique, celle de l’antéchrist. L’abréviation « EOR PM » est souvent utilisée par les partisans d’une « orthodoxie alternative ». Les auteurs de ces lettres estiment les églises orthodoxes dans le pays se comptent par dizaines, l’une plus authentique que l’autre.
Les statuts de l’Eglise spécifient que l’Eglise orthodoxe Russe et le Patriarcat de Moscou sont des termes synonymes et interchangeables. Dire « EOR PM » est une tautologie de même « Russie Fédération de Russie ».
Les statuts de l’Eglise spécifient que l’Eglise orthodoxe Russe et le Patriarcat de Moscou sont des termes synonymes et interchangeables. Dire « EOR PM » est une tautologie de même « Russie Fédération de Russie ».
La logique des auteurs de ces lettres est pour ainsi dire marginale.
A leurs yeux l’œcuménisme représente l’ensemble des relations entre les diverses confessions chrétiennes et les diverses religions, une sorte de phénomène syncrétique « orthodoxo-islamo-judeo-krisnhaito », comme le concert récent du groupe de Stas Namine. Chaque séminariste sait parfaitement que le mouvement œcuménique a pour objectif le rapprochement mutuel des communautés chrétiennes. Ni les musulmans, ni les juifs, ni d’autant plus les « krishna » n’y ont aucune part.
Le mouvement œcuménique se structure autour du Conseil Mondial des Eglises (CME) et de la Conférence des églises européennes (CEC-KEK). D’ailleurs l’Eglise orthodoxe Russe a suspendu il y a deux ans sa participation aux travaux de la deuxième de ces instances. On ne saurait dire que notre participation aux travaux du CME soit devenue plus active, c’est plutôt le contraire.
Le terme « œcuménisme », c’est à dire « universalité » ne me plaît d’ailleurs pas du tout. La notion de christianisme en est absente… Les contacts avec les autres confessions dont les fidèles se considèrent chrétiens ainsi qu’avec les autres religions existent et l’Eglise Orthodoxe Russe les maintiendra. Ne fût-ce que compte tenu de ce que nous rencontrons en permanence les adeptes de ces confessions et religions : ceci dans les escaliers de nos immeubles, dans les couloirs du pouvoir, dans les milieux intellectuels et les médias, en Occident comme en Orient. Pourquoi ne devrions-nous pas débattre avec ces interlocuteurs de la situation dans le monde ou dans tel ou tel pays ?
J’ai participé pendant au moins quinze ans aux travaux de diverses structures du CME et de la CEC-KEK et je peux dire très franchement que jamais nous n’y avons accepté le principe de « l’équivalence entre les confessions chrétiennes » selon laquelle l’ensemble des communautés chrétiennes auraient les mêmes fondements. Les organisations en question ne nous ont jamais considérés comme des « traîtres à l’orthodoxie », nous passions plutôt à leurs yeux pour être des ultra-conservateurs. Les défunts métropolite Nicodème (Rotov) et le patriarche Alexis II ainsi que l’actuel primat de l’EOR ont toujours affirmé dans les instances interchrétiennes que l’unité entre les orthodoxes et les fidèles appartenant aux autres confessions ne saurait être envisagée qu’à la condition d’un retour à la foi apostolique telle qu’elle est aujourd’hui confessée par l’Eglise Orthodoxe.
Les auteurs des lettres adressées au patriarche ne veulent pas reconnaître notre fidélité à ces principes.
L’Eglise Orthodoxe estime être le gardien de la Vérité et n’a donc pas l’intention de conclure avec qui que ce soit des « unions » qui passeraient outre les divergences doctrinales. Notre Eglise enseigne l’amour envers tous, même ceux qui « croient autrement » et ceux qui ne croient en rien. J’espère que les expéditeurs de ces lettres en sont conscients.
Mais n’avons-nous pas affaire à des fourbes ? Ne s’agit-il pas de clercs qui veulent en manifestant leur rigorisme devenir « protégés » ? C’est un stratagème qui pouvait réussir de par le passé. Il suffisait de soumettre le patriarche à des critiques d’ordre intégristes pour que l’on n’ose pas vous inquiéter, même si vos propres fidèles se plaignent de vous. Mais les temps ont changé. L’on est évalué par rapport à ce que l’on est et non au degré de frayeur que l’on inspire aux internautes en criant au schisme, qu’il soit « de droite ou de gauche ».
Texte paru dans " Nezavisimaia Gazeta religia" le 16 septembre
Traduction pour "P.O." Larissa
A leurs yeux l’œcuménisme représente l’ensemble des relations entre les diverses confessions chrétiennes et les diverses religions, une sorte de phénomène syncrétique « orthodoxo-islamo-judeo-krisnhaito », comme le concert récent du groupe de Stas Namine. Chaque séminariste sait parfaitement que le mouvement œcuménique a pour objectif le rapprochement mutuel des communautés chrétiennes. Ni les musulmans, ni les juifs, ni d’autant plus les « krishna » n’y ont aucune part.
Le mouvement œcuménique se structure autour du Conseil Mondial des Eglises (CME) et de la Conférence des églises européennes (CEC-KEK). D’ailleurs l’Eglise orthodoxe Russe a suspendu il y a deux ans sa participation aux travaux de la deuxième de ces instances. On ne saurait dire que notre participation aux travaux du CME soit devenue plus active, c’est plutôt le contraire.
Le terme « œcuménisme », c’est à dire « universalité » ne me plaît d’ailleurs pas du tout. La notion de christianisme en est absente… Les contacts avec les autres confessions dont les fidèles se considèrent chrétiens ainsi qu’avec les autres religions existent et l’Eglise Orthodoxe Russe les maintiendra. Ne fût-ce que compte tenu de ce que nous rencontrons en permanence les adeptes de ces confessions et religions : ceci dans les escaliers de nos immeubles, dans les couloirs du pouvoir, dans les milieux intellectuels et les médias, en Occident comme en Orient. Pourquoi ne devrions-nous pas débattre avec ces interlocuteurs de la situation dans le monde ou dans tel ou tel pays ?
J’ai participé pendant au moins quinze ans aux travaux de diverses structures du CME et de la CEC-KEK et je peux dire très franchement que jamais nous n’y avons accepté le principe de « l’équivalence entre les confessions chrétiennes » selon laquelle l’ensemble des communautés chrétiennes auraient les mêmes fondements. Les organisations en question ne nous ont jamais considérés comme des « traîtres à l’orthodoxie », nous passions plutôt à leurs yeux pour être des ultra-conservateurs. Les défunts métropolite Nicodème (Rotov) et le patriarche Alexis II ainsi que l’actuel primat de l’EOR ont toujours affirmé dans les instances interchrétiennes que l’unité entre les orthodoxes et les fidèles appartenant aux autres confessions ne saurait être envisagée qu’à la condition d’un retour à la foi apostolique telle qu’elle est aujourd’hui confessée par l’Eglise Orthodoxe.
Les auteurs des lettres adressées au patriarche ne veulent pas reconnaître notre fidélité à ces principes.
L’Eglise Orthodoxe estime être le gardien de la Vérité et n’a donc pas l’intention de conclure avec qui que ce soit des « unions » qui passeraient outre les divergences doctrinales. Notre Eglise enseigne l’amour envers tous, même ceux qui « croient autrement » et ceux qui ne croient en rien. J’espère que les expéditeurs de ces lettres en sont conscients.
Mais n’avons-nous pas affaire à des fourbes ? Ne s’agit-il pas de clercs qui veulent en manifestant leur rigorisme devenir « protégés » ? C’est un stratagème qui pouvait réussir de par le passé. Il suffisait de soumettre le patriarche à des critiques d’ordre intégristes pour que l’on n’ose pas vous inquiéter, même si vos propres fidèles se plaignent de vous. Mais les temps ont changé. L’on est évalué par rapport à ce que l’on est et non au degré de frayeur que l’on inspire aux internautes en criant au schisme, qu’il soit « de droite ou de gauche ».
Texte paru dans " Nezavisimaia Gazeta religia" le 16 septembre
Traduction pour "P.O." Larissa
Une session de la Commission mixte se réunit le 21 septembre à Vienne. Son ordre du jour comporte la question de la primauté du pape de Rome pendant le premier millénaire. L’Eglise orthodoxe russe est représentée par le métropolite Hilarion, l’archimandrite Cyrille (Hovorun), vice-président du Comité pédagogique, l’archiprêtre Valentin Asmus, professeur à l’Académie de théologie de Moscou.
L’higoumène Philippe Riabykh, vice-président du département des relations extérieures, a dit à un représentant d’Interfax-Religion : « La juridiction universelle du pape de Rome est en contradiction avec l’ecclésiologie orthodoxe. C’est le sujet le plus ardu du dialogue que mènent orthodoxes et catholiques. La mission de l’évêque de Rome est pour l’Eglise catholique de nos jours une question essentielle. L’ecclésiologie orthodoxe nous enseigne que l’Eglise qui maintient son unité dans la foi et la Tradition est constituée cependant de plusieurs Églises locales.
L’higoumène Philippe Riabykh, vice-président du département des relations extérieures, a dit à un représentant d’Interfax-Religion : « La juridiction universelle du pape de Rome est en contradiction avec l’ecclésiologie orthodoxe. C’est le sujet le plus ardu du dialogue que mènent orthodoxes et catholiques. La mission de l’évêque de Rome est pour l’Eglise catholique de nos jours une question essentielle. L’ecclésiologie orthodoxe nous enseigne que l’Eglise qui maintient son unité dans la foi et la Tradition est constituée cependant de plusieurs Églises locales.
Ce principe est en contradiction avec celui de la juridiction universelle du pape de Rome.
La session de Vienne poursuivra la discussion commencée à Chypres en 2009. Un projet de texte avait été alors élaboré qui avait suscité la présentation de nombreux amendement par la partie orthodoxe. Notre délégation veut faire de sorte à ce que ce document reflète les positions des Eglises orthodoxes et ne comporte pas de libellés flous et d’interprétations erronées de la doctrine des Pères de l’Eglise quant à la mission de l’évêque de Rome.
C’est un sujet difficile mais il faut continuer à en débattre car c’est lui qui sépare en premier catholiques et orthodoxes.
Pendant longtemps les catholiques n’acceptaient pas de parler de ce sujet sachant que les approches des deux parties sont assez différentes. Le défunt pape Jean-Paul II ainsi que Benoît XVI ont accepté de porter cette question à l’ordre du jour de la commission ce qui est manifestement un signe de bonne volonté de la part de l’Eglise catholique"
Traduction "P.O."
La session de Vienne poursuivra la discussion commencée à Chypres en 2009. Un projet de texte avait été alors élaboré qui avait suscité la présentation de nombreux amendement par la partie orthodoxe. Notre délégation veut faire de sorte à ce que ce document reflète les positions des Eglises orthodoxes et ne comporte pas de libellés flous et d’interprétations erronées de la doctrine des Pères de l’Eglise quant à la mission de l’évêque de Rome.
C’est un sujet difficile mais il faut continuer à en débattre car c’est lui qui sépare en premier catholiques et orthodoxes.
Pendant longtemps les catholiques n’acceptaient pas de parler de ce sujet sachant que les approches des deux parties sont assez différentes. Le défunt pape Jean-Paul II ainsi que Benoît XVI ont accepté de porter cette question à l’ordre du jour de la commission ce qui est manifestement un signe de bonne volonté de la part de l’Eglise catholique"
Traduction "P.O."
L’hiéromoine Joseph ( Pavlinciuc), archevêché de Chersonèse
Nous terminons par cet extrait la publication de cette recherche consacrée à l'histoire de l'Église orthodoxe en Moldavie. Extraits précédents: I - II - III - IV - V
.......................................
Une autre cause de mécontentement fut la destitution des archiprêtres qui étaient vieux et malades ainsi que la nomination de jeunes à leur place.
Les prêtres ainsi écartés de leur service accusèrent rapidement le métropolite de pratiquer l’absolutisme et de se comporter à la manière d’un dictateur.
Lors de l’assemblée générale diocésaine de mai 1936, les conspirateurs poussèrent toutes les personnes présentes à la révolte et demandèrent au métropolite de se retirer de la direction de la métropolie. Par ailleurs, le métropolite fut accusé d’utilisation inappropriée et frauduleuse des biens de la métropolie. Plusieurs infractions furent invoquées : gestion négligente de la forêt à Radin et Bumbata, utilisation à des fins personnelles des revenus provenant de l’exploitation de la maison de l’archevêque (la plupart des bâtiments étant en location), de même que l’utilisation frauduleuse des revenus provenant du monastère de Hirjauca ainsi que l’existence d’emprunts souscrits par le monastère de Hirjauca pour son frère, le prêtre Andrei Grosu.
Nous terminons par cet extrait la publication de cette recherche consacrée à l'histoire de l'Église orthodoxe en Moldavie. Extraits précédents: I - II - III - IV - V
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Une autre cause de mécontentement fut la destitution des archiprêtres qui étaient vieux et malades ainsi que la nomination de jeunes à leur place.
Les prêtres ainsi écartés de leur service accusèrent rapidement le métropolite de pratiquer l’absolutisme et de se comporter à la manière d’un dictateur.
Lors de l’assemblée générale diocésaine de mai 1936, les conspirateurs poussèrent toutes les personnes présentes à la révolte et demandèrent au métropolite de se retirer de la direction de la métropolie. Par ailleurs, le métropolite fut accusé d’utilisation inappropriée et frauduleuse des biens de la métropolie. Plusieurs infractions furent invoquées : gestion négligente de la forêt à Radin et Bumbata, utilisation à des fins personnelles des revenus provenant de l’exploitation de la maison de l’archevêque (la plupart des bâtiments étant en location), de même que l’utilisation frauduleuse des revenus provenant du monastère de Hirjauca ainsi que l’existence d’emprunts souscrits par le monastère de Hirjauca pour son frère, le prêtre Andrei Grosu.
Il est intéressant de noter que toutes ces accusations auraient pu être retirées si le métropolite avait démissionné de sa chaire. Le Saint Synode, avec le Patriarche Miron en tête, refusa d’accorder la moindre aide ou soutien au métropolite. Le Patriarche s’adressa ainsi au métropolite : « Que Dieu te garde de déposer une plainte au Tribunal ! Même si tu n’es pas coupable, tu souffriras grandement, c'est ainsi, lorsqu'on n'a pas de pouvoir. . Des dizaines de faux témoignages se lèveront contre toi et les accusations redoubleront. Moi-même, rien que le Tribunal du Saint Synode m'effraie» .
Lors des débats judiciaires qui se tinrent au Synode, le métropolite répondit dignement et donna tous les documents correspondants, mais il ne voulut pas aller plus loin. Considérant que tous ces évènements arrivaient par la Providence de Dieu, le métropolite Gurie se retira au monastère d’Antim à Bucarest et plus tard à Caldurusani et Cernica, situé non loin de la capitale .
Ainsi, l’épisode relatif à la réforme agraire, la Constitution d’État et le cas du métropolite Gurie, entre autres, témoignent-ils de la tension existant dans les relations entre l’Église et l’État à cette période. Le clergé et les laïcs durent déployer de très grands efforts pour défendre les intérêts de l’Église.
Il n’y eut tout de même pas, durant cette période, d’interventions sanglantes et violentes dans la vie de l’Église, comme il put y en avoir à l’époque du pouvoir soviétique. Les paroisses et les monastères continuèrent de se développer et d’être bien administrés. Le nombre d’églises et de monastères augmenta, ainsi que le nombre de prêtres. Sur le territoire de la Bessarabie, 100 églises furent construites et autant furent rénovées. Au total il existait 1090 églises et 30 monastères avec 1104 prêtres et 2400 moines. A part le séminaire de Chisinau fondé par le métropolite Gavriil en 1813, deux autres séminaires furent fondés à Ismail et à Edineti ainsi qu’une faculté de théologie auprès de l’université à Chisinau .
Les relations entre l’Église et l’État connurent un tournant en 1940
En effet le 28 juin 1940, en application du pacte Molotov – Ribbentrop signé le 23 août 1939, les troupes soviétiques traversèrent le Dniestr et envahirent la Bessarabie ainsi que la Bucovine du Nord. Ils occupèrent le district Herta qui n’appartenait ni à la Bessarabie, ni à la Bucovine mais qui faisait toujours partie du « vieux royaume moldave ». Le même jour, la République Soviétique de Moldavie fut fondée . Il faut préciser ici qu’avant 1940 existait déjà une République Soviétique Socialiste Autonome Moldave (RSSAM) intégrée à la République Soviétique Socialiste d’Ukraine (RSSU). Elle exista entre le 12 octobre 1924 et jusqu’au 2 août 1940 . Cette république comprenait la rive gauche du Dniestr de la Moldavie actuelle (Pridnestrovije ou Transnistrie) ainsi qu’une partie de l’Ukraine actuelle. Le centre administratif (ou capitale) en était la ville de Balta (aujourd’hui située en Ukraine), puis ce fut Tiraspol à partir de 1929. Le territoire de la république s’étendait sur une surface de 8288 km² et était administrativement découpé en 11 districts. La population s’élevait, en 1929, à 572 300 habitants. En 1940, suite à l’annexion de la Bessarabie par l’URSS, la région Pridnestrovije ou Transnistrie et la Bessarabie entrèrent dans la composition de la RSSM nouvellement recréée. Les districts du Nord de la RSSAM furent, quant à eux, intégrées à d’autres régions de la RSSU .
En ce qui concerne les relations entre l’Eglise et l’Etat dans cette région, elles correspondaient pleinement à la politique soviétique du moment. Il faut souligner qu’à cette période, la quasi-totalité des paroisses situées sur le territoire de la république furent fermées, transformées en dépôts ou en écurie et nombre d’entre elles furent détruites. Les prêtres et fidèles qui se distinguaient par leur piété furent sauvagement martyrisés, tués ou injustement condamnés à la peine de mort. Parmi eux, on peut citer certains prêtres-martyrs comme le prêtre Mihail Lupaşcu. Il naquit en 1881 et vécut dans le village de Pîtîta du district de Dubasari. Il fut accusé, en 1931, d'agitation antisoviétique. Sa détention se déroula dans un camp de travail forcé. Egalement le prêtre Marchel Smirov, né en 1881 et fusillé en 1937; le prêtre Efimie Puşcarenco, né en 1891, ayant dans le village Delacău du district de Grigoriopol : il fut arrêté et accusé d’activité contre-révolutionnaire en 1938 . Le président adjoint du Comité de sécurité d’Etat de Moldavie, D. Munteanu, affirme que 81 688 personnes furent victimes de la répression et que 51 542 furent déportées dans les années 20-30. Il précise par ailleurs que pour le mois d’octobre, novembre et décembre 1937, 625 personnes furent condamnées à mort et 5 485 fusillées pendant les années de terreur stalinienne .
Dans des délais très brefs, le pouvoir soviétique réussit à établir, sur le territoire de la Bessarabie, les lois qui s’appliquaient en URSS, y compris la législation relative aux relations de l’État avec l’Église. Cette législation était basée sur le décret de séparation de l’Église et de l’État ainsi que de l’école et de l’Église signé le 20 janvier 1918. Ainsi, l’Église fut séparée de l’État et de l’école et privée des droits que lui accordait sa personnalité juridique, entre autre son droit à la propriété…
La religion devint alors l’affaire personnelle de chacun. Face à cette situation, le clergé fut désorienté. Ce climat d’incertitude fut aggravé par la vacance de la chaire de l’évêque de l’Église de Bessarabie en 1940. Suite à la sollicitation envoyée à Moscou par l’archimandrite Macary Chirita et l’archiprêtre Vladimir Poliacov, l’évêque Alexis Sergheev fut nommé à cette chaire en décembre 1940, avec la bénédiction du métropolite Sergueï.
Le métropolite Sergueï tenta d’administrer la vie du diocèse de Chisinau. Il installa la direction du diocèse, modifia le calendrier liturgique en passant au style ancien, mais il tacha aussi de faire accepter le nouvel ordre politique par le clergé et les croyants.
Malgré tous les efforts entrepris pendant cette période pour améliorer les affaires des diocèses, il fut impossible à l’Eglise de mener une vie normale et d’avoir des relations stables avec l’Etat moldave.
En 1940 et 1941 les communistes fermèrent, profanèrent et détruisirent des dizaines d’églises et de monastères, torturèrent à mort beaucoup de prêtres et de moines et diffusèrent la doctrine athée .
En 1940 plusieurs monastères furent arbitrairement liquidés par les autorités. A titre d’exemple, Hirjavca fut « occupé par des soldats soviétiques, ensuite le monastère fut transformé en maison de repos » ; le sovkhoz confisqua tous les terrains agricoles, les jardins et les vignobles du monastère Noul-Neamt à Chitcani . Les biens des autres monastères furent confisqués par le pouvoir soviétique. Il faut remarquer que le pouvoir soviétique confisqua, en deux jours seulement après sa prise du pouvoir, tous les terrains du monastère Capriana , ce qui signifie que les actions des communistes athées avaient été planifiées bien à l’avance. Avec l’arrivée du pouvoir soviétique, la plupart des prêtres et laïcs furent persécutés pour leur foi : beaucoup en souffrirent, d'autres furent expatriés ou même tués. Le prêtre N. Munteanu de Ismail fut tué par des bolcheviques, le prêtre Petru Cernautean avec son frère furent arrêtés dans la ville de Chisinau, l’archiprêtre Alexandru Baltaga, âgé de 80 ans, fut tué avec les détenus politiques dans le train . La liste des prêtres qui furent frappés de répression est très longue.
Le gouvernement soviétique était guidé dans ses actions par la Constitution de Staline, adoptée le 5 décembre 1936. Cette Constitution resta en vigueur jusqu’au 7 octobre 1977 avant d'être remplacée par la nouvelle Constitution de Brejnev. Ces deux constitutions ne se distinguaient en rien sur les questions de la liberté de conscience et des relations entre l'Église et l'État. La liberté de conscience était proclamée. Selon le texte de la Constitution de Staline, les citoyens avaient tous des droits démocratiques : liberté de parole, de réunion, liberté de presse, de rassemblement, de culte religieux, de propagande antireligieuse, inviolabilité du domicile, secret de la correspondance, etc. Les élections étaient, selon ce même texte, secrètes, libres et égalitaires. La Constitution soviétique fut déclarée comme la plus démocratique au monde, ce qui était vrai. Les amis de l’URSS se rattachèrent rapidement à cette opinion . Mais dans les faits, le texte de cette Constitution n'était en rien appliqué. La théorie et la réalité de la pratique n'avaient entre elles rien de commun. Cette Constitution avait été adoptée uniquement pour créer l'illusion d'un système démocratique.
L’Église Orthodoxe Russe fut séparée de l’État en 1918, ce qui lui fit perdre les droits rattachés à sa personnalité juridique. « Aucune communauté ecclésiastique ou religieuse n’a de droit à la propriété. Elle n’a aucun droit juridique. Tous les biens des communautés ecclésiastiques et religieuses en Russie doivent être considérés comme appartenant au peuple » . De cette façon, les églises, les monastères et toutes les autres structures ecclésiastiques perdirent leur droit à la propriété et à la possession de toutes terres ou bien.
L’éducation religieuse des enfants fut interdite aussi bien à l’école que dans les milieux privés. « L’enseignement de la religion dans tous les établissements étatiques et communautaires privés scientifiques, où sont enseignées des matières d’éducation générale, n’est pas permis » . Ce décret interdisait ainsi les rassemblements de prière pour les enfants et les jeunes mais aussi les cercles et groupes de littérature, toutes les activités religieuses et l’enseignement du chant religieux. Il fut également interdit aux établissements religieux d’organiser des excursions ou des terrains de jeu pour les enfants ainsi que de posséder des bibliothèques ou des salles de lecture .
Par une disposition du 25 janvier 1918, le concile local de Église Orthodoxe Russe condamna fermement ce décret: « Le décret promulgué par le Conseil des Commissaires du Peuple au sujet de la séparation de l’Église et de l’État représente, sous couvert de la loi sur la liberté de conscience, une violation malsaine de toute la structure de vie de l’Église Orthodoxe et un acte de persécution ouverte contre elle » .
Le Patriarche Tikhon, ainsi que de nombreux autres prêtres de l’Église Russe, déclarèrent ainsi ouvertement leur mécontentement face à l’activité des autorités soviétiques, se positionnant ainsi en défenseurs de l’Église persécutée De tels propos et interventions de la part des autorités de l’Église Orthodoxe Russe furent considérés comme antipopulaires et antisoviétiques par les organes soviétiques. A l’instar de leurs confrères russes, de nombreux clercs et laïcs du diocèse de Chisinau tentèrent de défendre l’Église, exigeant un traitement équitable. Les évêques Hiéronime Zakharov et Bénédicte (Benoît ?) Poliakov furent écartés de la hiérarchie du diocèse ; à cause de telles interventions, le doyen du monastère de Noul-Neamţ, l’higoumène Avksenti Munteanu, le protoprêtre Léonid Antonovitch et de nombreux autres prêtres et moines finirent leur vie en martyrs dans les camps.
Les relations entre l’Église et l’État devinrent de plus en plus compliquées
Le contrôle total et l’intervention permanente exercés par l’État sur la vie de l’Église empêchèrent le développement d'une vie ecclésiastique libre et normale. Le clergé et les laïcs vivaient constamment dans la peur. Chacune des activités de l’Eglise et de ses représentants était estimée comme étant antisoviétique et les organisateurs étaient poursuivis et cruellement réprimés.
Pour résumer ce premier chapitre, on peut conclure que les relations entre l’Eglise et l’Etat tout au long de ces différentes périodes de l’histoire furent difficiles et instables. En comparant les relations entre l’Église et l’État en Bessarabie telles qu'elles furent pendant la période roumaine et celles que l'on put observer pendant la période soviétique, on peut dire qu'elles étaient profondément différentes : en Moldavie soviétique, l’Église n’avait pas le statut de personne juridique, c'est-à-dire qu’elle se trouvait en dehors du champ juridique, alors que pendant la période roumaine, elle était considérée comme une personne juridique de droit privé dotée de droits. On peut ajouter que la période soviétique se caractérisait par son intolérance envers l’hétérodoxie, or en Moldavie, l’Eglise était l’une des institutions idéologiques de l’hétérodoxie.
ECOLE PRATIQUE DES HAUTES ETUDES
SCIENCES HISTORIQUES, PHILOLOGIQUES ET RELIGIEUSES
MENTION « SCIENCES DES RELIGIONS ET SOCIETE »
Lors des débats judiciaires qui se tinrent au Synode, le métropolite répondit dignement et donna tous les documents correspondants, mais il ne voulut pas aller plus loin. Considérant que tous ces évènements arrivaient par la Providence de Dieu, le métropolite Gurie se retira au monastère d’Antim à Bucarest et plus tard à Caldurusani et Cernica, situé non loin de la capitale .
Ainsi, l’épisode relatif à la réforme agraire, la Constitution d’État et le cas du métropolite Gurie, entre autres, témoignent-ils de la tension existant dans les relations entre l’Église et l’État à cette période. Le clergé et les laïcs durent déployer de très grands efforts pour défendre les intérêts de l’Église.
Il n’y eut tout de même pas, durant cette période, d’interventions sanglantes et violentes dans la vie de l’Église, comme il put y en avoir à l’époque du pouvoir soviétique. Les paroisses et les monastères continuèrent de se développer et d’être bien administrés. Le nombre d’églises et de monastères augmenta, ainsi que le nombre de prêtres. Sur le territoire de la Bessarabie, 100 églises furent construites et autant furent rénovées. Au total il existait 1090 églises et 30 monastères avec 1104 prêtres et 2400 moines. A part le séminaire de Chisinau fondé par le métropolite Gavriil en 1813, deux autres séminaires furent fondés à Ismail et à Edineti ainsi qu’une faculté de théologie auprès de l’université à Chisinau .
Les relations entre l’Église et l’État connurent un tournant en 1940
En effet le 28 juin 1940, en application du pacte Molotov – Ribbentrop signé le 23 août 1939, les troupes soviétiques traversèrent le Dniestr et envahirent la Bessarabie ainsi que la Bucovine du Nord. Ils occupèrent le district Herta qui n’appartenait ni à la Bessarabie, ni à la Bucovine mais qui faisait toujours partie du « vieux royaume moldave ». Le même jour, la République Soviétique de Moldavie fut fondée . Il faut préciser ici qu’avant 1940 existait déjà une République Soviétique Socialiste Autonome Moldave (RSSAM) intégrée à la République Soviétique Socialiste d’Ukraine (RSSU). Elle exista entre le 12 octobre 1924 et jusqu’au 2 août 1940 . Cette république comprenait la rive gauche du Dniestr de la Moldavie actuelle (Pridnestrovije ou Transnistrie) ainsi qu’une partie de l’Ukraine actuelle. Le centre administratif (ou capitale) en était la ville de Balta (aujourd’hui située en Ukraine), puis ce fut Tiraspol à partir de 1929. Le territoire de la république s’étendait sur une surface de 8288 km² et était administrativement découpé en 11 districts. La population s’élevait, en 1929, à 572 300 habitants. En 1940, suite à l’annexion de la Bessarabie par l’URSS, la région Pridnestrovije ou Transnistrie et la Bessarabie entrèrent dans la composition de la RSSM nouvellement recréée. Les districts du Nord de la RSSAM furent, quant à eux, intégrées à d’autres régions de la RSSU .
En ce qui concerne les relations entre l’Eglise et l’Etat dans cette région, elles correspondaient pleinement à la politique soviétique du moment. Il faut souligner qu’à cette période, la quasi-totalité des paroisses situées sur le territoire de la république furent fermées, transformées en dépôts ou en écurie et nombre d’entre elles furent détruites. Les prêtres et fidèles qui se distinguaient par leur piété furent sauvagement martyrisés, tués ou injustement condamnés à la peine de mort. Parmi eux, on peut citer certains prêtres-martyrs comme le prêtre Mihail Lupaşcu. Il naquit en 1881 et vécut dans le village de Pîtîta du district de Dubasari. Il fut accusé, en 1931, d'agitation antisoviétique. Sa détention se déroula dans un camp de travail forcé. Egalement le prêtre Marchel Smirov, né en 1881 et fusillé en 1937; le prêtre Efimie Puşcarenco, né en 1891, ayant dans le village Delacău du district de Grigoriopol : il fut arrêté et accusé d’activité contre-révolutionnaire en 1938 . Le président adjoint du Comité de sécurité d’Etat de Moldavie, D. Munteanu, affirme que 81 688 personnes furent victimes de la répression et que 51 542 furent déportées dans les années 20-30. Il précise par ailleurs que pour le mois d’octobre, novembre et décembre 1937, 625 personnes furent condamnées à mort et 5 485 fusillées pendant les années de terreur stalinienne .
Dans des délais très brefs, le pouvoir soviétique réussit à établir, sur le territoire de la Bessarabie, les lois qui s’appliquaient en URSS, y compris la législation relative aux relations de l’État avec l’Église. Cette législation était basée sur le décret de séparation de l’Église et de l’État ainsi que de l’école et de l’Église signé le 20 janvier 1918. Ainsi, l’Église fut séparée de l’État et de l’école et privée des droits que lui accordait sa personnalité juridique, entre autre son droit à la propriété…
La religion devint alors l’affaire personnelle de chacun. Face à cette situation, le clergé fut désorienté. Ce climat d’incertitude fut aggravé par la vacance de la chaire de l’évêque de l’Église de Bessarabie en 1940. Suite à la sollicitation envoyée à Moscou par l’archimandrite Macary Chirita et l’archiprêtre Vladimir Poliacov, l’évêque Alexis Sergheev fut nommé à cette chaire en décembre 1940, avec la bénédiction du métropolite Sergueï.
Le métropolite Sergueï tenta d’administrer la vie du diocèse de Chisinau. Il installa la direction du diocèse, modifia le calendrier liturgique en passant au style ancien, mais il tacha aussi de faire accepter le nouvel ordre politique par le clergé et les croyants.
Malgré tous les efforts entrepris pendant cette période pour améliorer les affaires des diocèses, il fut impossible à l’Eglise de mener une vie normale et d’avoir des relations stables avec l’Etat moldave.
En 1940 et 1941 les communistes fermèrent, profanèrent et détruisirent des dizaines d’églises et de monastères, torturèrent à mort beaucoup de prêtres et de moines et diffusèrent la doctrine athée .
En 1940 plusieurs monastères furent arbitrairement liquidés par les autorités. A titre d’exemple, Hirjavca fut « occupé par des soldats soviétiques, ensuite le monastère fut transformé en maison de repos » ; le sovkhoz confisqua tous les terrains agricoles, les jardins et les vignobles du monastère Noul-Neamt à Chitcani . Les biens des autres monastères furent confisqués par le pouvoir soviétique. Il faut remarquer que le pouvoir soviétique confisqua, en deux jours seulement après sa prise du pouvoir, tous les terrains du monastère Capriana , ce qui signifie que les actions des communistes athées avaient été planifiées bien à l’avance. Avec l’arrivée du pouvoir soviétique, la plupart des prêtres et laïcs furent persécutés pour leur foi : beaucoup en souffrirent, d'autres furent expatriés ou même tués. Le prêtre N. Munteanu de Ismail fut tué par des bolcheviques, le prêtre Petru Cernautean avec son frère furent arrêtés dans la ville de Chisinau, l’archiprêtre Alexandru Baltaga, âgé de 80 ans, fut tué avec les détenus politiques dans le train . La liste des prêtres qui furent frappés de répression est très longue.
Le gouvernement soviétique était guidé dans ses actions par la Constitution de Staline, adoptée le 5 décembre 1936. Cette Constitution resta en vigueur jusqu’au 7 octobre 1977 avant d'être remplacée par la nouvelle Constitution de Brejnev. Ces deux constitutions ne se distinguaient en rien sur les questions de la liberté de conscience et des relations entre l'Église et l'État. La liberté de conscience était proclamée. Selon le texte de la Constitution de Staline, les citoyens avaient tous des droits démocratiques : liberté de parole, de réunion, liberté de presse, de rassemblement, de culte religieux, de propagande antireligieuse, inviolabilité du domicile, secret de la correspondance, etc. Les élections étaient, selon ce même texte, secrètes, libres et égalitaires. La Constitution soviétique fut déclarée comme la plus démocratique au monde, ce qui était vrai. Les amis de l’URSS se rattachèrent rapidement à cette opinion . Mais dans les faits, le texte de cette Constitution n'était en rien appliqué. La théorie et la réalité de la pratique n'avaient entre elles rien de commun. Cette Constitution avait été adoptée uniquement pour créer l'illusion d'un système démocratique.
L’Église Orthodoxe Russe fut séparée de l’État en 1918, ce qui lui fit perdre les droits rattachés à sa personnalité juridique. « Aucune communauté ecclésiastique ou religieuse n’a de droit à la propriété. Elle n’a aucun droit juridique. Tous les biens des communautés ecclésiastiques et religieuses en Russie doivent être considérés comme appartenant au peuple » . De cette façon, les églises, les monastères et toutes les autres structures ecclésiastiques perdirent leur droit à la propriété et à la possession de toutes terres ou bien.
L’éducation religieuse des enfants fut interdite aussi bien à l’école que dans les milieux privés. « L’enseignement de la religion dans tous les établissements étatiques et communautaires privés scientifiques, où sont enseignées des matières d’éducation générale, n’est pas permis » . Ce décret interdisait ainsi les rassemblements de prière pour les enfants et les jeunes mais aussi les cercles et groupes de littérature, toutes les activités religieuses et l’enseignement du chant religieux. Il fut également interdit aux établissements religieux d’organiser des excursions ou des terrains de jeu pour les enfants ainsi que de posséder des bibliothèques ou des salles de lecture .
Par une disposition du 25 janvier 1918, le concile local de Église Orthodoxe Russe condamna fermement ce décret: « Le décret promulgué par le Conseil des Commissaires du Peuple au sujet de la séparation de l’Église et de l’État représente, sous couvert de la loi sur la liberté de conscience, une violation malsaine de toute la structure de vie de l’Église Orthodoxe et un acte de persécution ouverte contre elle » .
Le Patriarche Tikhon, ainsi que de nombreux autres prêtres de l’Église Russe, déclarèrent ainsi ouvertement leur mécontentement face à l’activité des autorités soviétiques, se positionnant ainsi en défenseurs de l’Église persécutée De tels propos et interventions de la part des autorités de l’Église Orthodoxe Russe furent considérés comme antipopulaires et antisoviétiques par les organes soviétiques. A l’instar de leurs confrères russes, de nombreux clercs et laïcs du diocèse de Chisinau tentèrent de défendre l’Église, exigeant un traitement équitable. Les évêques Hiéronime Zakharov et Bénédicte (Benoît ?) Poliakov furent écartés de la hiérarchie du diocèse ; à cause de telles interventions, le doyen du monastère de Noul-Neamţ, l’higoumène Avksenti Munteanu, le protoprêtre Léonid Antonovitch et de nombreux autres prêtres et moines finirent leur vie en martyrs dans les camps.
Les relations entre l’Église et l’État devinrent de plus en plus compliquées
Le contrôle total et l’intervention permanente exercés par l’État sur la vie de l’Église empêchèrent le développement d'une vie ecclésiastique libre et normale. Le clergé et les laïcs vivaient constamment dans la peur. Chacune des activités de l’Eglise et de ses représentants était estimée comme étant antisoviétique et les organisateurs étaient poursuivis et cruellement réprimés.
Pour résumer ce premier chapitre, on peut conclure que les relations entre l’Eglise et l’Etat tout au long de ces différentes périodes de l’histoire furent difficiles et instables. En comparant les relations entre l’Église et l’État en Bessarabie telles qu'elles furent pendant la période roumaine et celles que l'on put observer pendant la période soviétique, on peut dire qu'elles étaient profondément différentes : en Moldavie soviétique, l’Église n’avait pas le statut de personne juridique, c'est-à-dire qu’elle se trouvait en dehors du champ juridique, alors que pendant la période roumaine, elle était considérée comme une personne juridique de droit privé dotée de droits. On peut ajouter que la période soviétique se caractérisait par son intolérance envers l’hétérodoxie, or en Moldavie, l’Eglise était l’une des institutions idéologiques de l’hétérodoxie.
ECOLE PRATIQUE DES HAUTES ETUDES
SCIENCES HISTORIQUES, PHILOLOGIQUES ET RELIGIEUSES
MENTION « SCIENCES DES RELIGIONS ET SOCIETE »
Le projet de loi porte sur la la restitution de 6.584 sites religieux, dont 6.402 sites concernant l'Eglise orthodoxe. Les autres sites appartenaient à d'autres communautés religieuses, notamment musulmanes et bouddhistes.
MOSCOU — Des conservateurs de musées russes ont réclamé jeudi de nouveaux amendements à un projet de loi controversé, approuvé mercredi le 22septembre en première lecture au Parlement, qui vise à restituer à l'Eglise orthodoxe des églises et monastères souvent transformés en musée à l'époque communiste....suite AFP
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