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Le patriarche Cyrille s’est référé à des données statistiques selon lesquelles le nombre des fidèles de l’Eglise orthodoxe russe pourrait atteindre 40.000.000 dans les prochains 20 ans. Le patriarche a rappelé qu’il y a de plus en plus de jeunes parmi les paroissiens. « Lorsque je dis 40.000.000 j’entends des fidèles éclecialisés. Mais les chiffres étant ce qu’ils sont continuons à accomplir notre devoir pastoral. Si dans les années soixante lorsque j’étais un jeune hypodiacre on ne comptait guère plus de quatre ou cinq jeunes gens et jeunes filles assistant aux offices, et encore ce n’était que les jours de grandes fêtes. Les choses ont depuis radicalement changé. La nuit de Pâques nous voyons prier des paroissiens âgés, jeunes et moins jeunes : le peuple entier est pour ainsi dire représenté dans l’église.
Les autorités allemandes accordent leur soutien à l’Eglise Orthodoxe Russe, le patriarche Cyrille les en remerciées. « Nous allons poursuivre et approfondir notre dialogue avec les chrétiens d’Allemagne. Je serai heureux si ce dialogue avait pour propos le maintien et la sauvegarde des valeurs chrétiennes dans la conscience de l’homme moderne », a dit le patriarche lors d’une rencontre avec Monsieur Christian Wulff, Président de l’Allemagne Fédérale, le 13 octobre à Moscou. Le patriarche a poursuivi : « Notre dialogue avec l’Eglise évangélique d’Allemagne a commencé au début des années soixante du siècle dernier. Pour ce qui est de l’Eglise catholique, nos contacts ont été établis il y a encore plus longtemps. Cela a grandement contribué au renforcement des relations de paix établies entre les nations dans les années de l’après-guerre. Près de 3.500.000 russophones résident actuellement en Allemagne. Deux diocèses de l’Eglise orthodoxe Russe y existent, ils comptent près de 200 paroisses, deux monastères. Ces entités conduisent un travail important de soutien social. Les écoles paroissiales du dimanche sont nombreuses.
Le patriarcat de Moscou procèdera bientôt à la bénédiction d’un nouveau monastère dans les environs de Berlin. Ce monastère aura vocation à coordonner le dialogue spirituel entre nos deux peuples. Les autorités politiques allemandes approuvent de tout cœur cette initiative. Les Allemands montrent l’importance qu’ils accordent au futur monastère en achetant de plus en plus de maisons et de terrains à proximité du monastère.
Un groupe chrétien nommé « Églises en Europe » a été crée récemment. Ses membres discuteront de questions concernant l’avenir de nos peuples, celui de l’Europe entière ainsi que du développement stable, de l’avenir de la famille, des problèmes migratoires ainsi que du facteur spirituel dans la formation de la jeunesse ».
"Les raisons pour lesquelles on chasse la religion de la vie sociale importent peu, car le résultat est toujours le même – on détruit la conscience religieuse", a déclaré le Patriarche.
Pour sa part, le président allemand a répliqué que la liberté religieuse restait un des piliers de la civilisation européenne."Les gens sont absolument libres dans leurs expressions religieuses, et personne ne saurait les empêcher d’afficher leurs convictions publiquement", a déclaré M.Wulff.
Un espace culturel russe comprenant un musée et un parc fera bientôt son apparition à Jéricho (Cisjordanie), a annoncé mercredi un communiqué de la Cour des comptes de Russie, citant son président Sergueï Stepachine.
Selon le communiqué, une délégation russe conduite par M. Stepachine a pris part mercredi à la célébration du 10e millénaire de Jéricho. Les festivités ont en outre réuni les dirigeants de l'Autorité palestinienne et les représentants d'Etats étrangers.
Lors de la cérémonie, M. Stepachine, qui préside également la Société impériale de Palestine orthodoxe, a annoncé que la mise en place du musée et du parc russes dans la "ville biblique des palmiers" serait prochainement achevée. Il a par ailleurs fait savoir qu'un centre culturel et d'affaires russe serait implanté en 2012 à Bethléem à l'occasion du 130e anniversaire de la Société.
La Société impériale de Palestine orthodoxe a été fondée le 8 mai 1882 avec l'autorisation de l'empereur Alexandre III de Russie afin de promouvoir les liens spirituels et culturels entre la société russe et les communautés orthodoxes de Palestine. Les activités de la Société ont reçu une nouvelle impulsion en février 2009 suite à la décision des autorités israéliennes de restituer à la Russie l'hôtellerie orthodoxe Saint-Serge bâtie en 1890 à Jérusalem.
Aux Etats-Unis, le nombre des paroisses orthodoxes a augmenté de 16% au cours des dix dernières années. Cette croissance est principalement le fait de l’immigration. Les Eglises orthodoxes comptent aujourd’hui plus d’un million de fidèles dans un pays de 310 millions d’habitants.
Selon l’agence de presse ENI, il y a aux Etats-Unis 2’370 paroisses orthodoxes correspondant à une vingtaine d’Eglises différentes. Les plus importantes – numériquement parlant – d’entre elles sont les suivantes : Eglise orthodoxe grecque (476’900 fidèles), Eglise orthodoxe d’Amérique (84’900), Eglise orthodoxe d’Antioche (74’600), Eglise orthodoxe serbe (68’800) et Eglise orthodoxe russe (27’700).
Certaines Eglises bénéficient d’une croissance de 100%
Ria Novosti
Traduction "P.O." Iterfax religia
et ICI
Le patriarcat de Moscou procèdera bientôt à la bénédiction d’un nouveau monastère dans les environs de Berlin. Ce monastère aura vocation à coordonner le dialogue spirituel entre nos deux peuples. Les autorités politiques allemandes approuvent de tout cœur cette initiative. Les Allemands montrent l’importance qu’ils accordent au futur monastère en achetant de plus en plus de maisons et de terrains à proximité du monastère.
Un groupe chrétien nommé « Églises en Europe » a été crée récemment. Ses membres discuteront de questions concernant l’avenir de nos peuples, celui de l’Europe entière ainsi que du développement stable, de l’avenir de la famille, des problèmes migratoires ainsi que du facteur spirituel dans la formation de la jeunesse ».
"Les raisons pour lesquelles on chasse la religion de la vie sociale importent peu, car le résultat est toujours le même – on détruit la conscience religieuse", a déclaré le Patriarche.
Pour sa part, le président allemand a répliqué que la liberté religieuse restait un des piliers de la civilisation européenne."Les gens sont absolument libres dans leurs expressions religieuses, et personne ne saurait les empêcher d’afficher leurs convictions publiquement", a déclaré M.Wulff.
Un espace culturel russe comprenant un musée et un parc fera bientôt son apparition à Jéricho (Cisjordanie), a annoncé mercredi un communiqué de la Cour des comptes de Russie, citant son président Sergueï Stepachine.
Selon le communiqué, une délégation russe conduite par M. Stepachine a pris part mercredi à la célébration du 10e millénaire de Jéricho. Les festivités ont en outre réuni les dirigeants de l'Autorité palestinienne et les représentants d'Etats étrangers.
Lors de la cérémonie, M. Stepachine, qui préside également la Société impériale de Palestine orthodoxe, a annoncé que la mise en place du musée et du parc russes dans la "ville biblique des palmiers" serait prochainement achevée. Il a par ailleurs fait savoir qu'un centre culturel et d'affaires russe serait implanté en 2012 à Bethléem à l'occasion du 130e anniversaire de la Société.
La Société impériale de Palestine orthodoxe a été fondée le 8 mai 1882 avec l'autorisation de l'empereur Alexandre III de Russie afin de promouvoir les liens spirituels et culturels entre la société russe et les communautés orthodoxes de Palestine. Les activités de la Société ont reçu une nouvelle impulsion en février 2009 suite à la décision des autorités israéliennes de restituer à la Russie l'hôtellerie orthodoxe Saint-Serge bâtie en 1890 à Jérusalem.
Aux Etats-Unis, le nombre des paroisses orthodoxes a augmenté de 16% au cours des dix dernières années. Cette croissance est principalement le fait de l’immigration. Les Eglises orthodoxes comptent aujourd’hui plus d’un million de fidèles dans un pays de 310 millions d’habitants.
Selon l’agence de presse ENI, il y a aux Etats-Unis 2’370 paroisses orthodoxes correspondant à une vingtaine d’Eglises différentes. Les plus importantes – numériquement parlant – d’entre elles sont les suivantes : Eglise orthodoxe grecque (476’900 fidèles), Eglise orthodoxe d’Amérique (84’900), Eglise orthodoxe d’Antioche (74’600), Eglise orthodoxe serbe (68’800) et Eglise orthodoxe russe (27’700).
Certaines Eglises bénéficient d’une croissance de 100%
Ria Novosti
Traduction "P.O." Iterfax religia
et ICI
Rédigé par l'équipe rédaction le 13 Octobre 2010 à 14:35
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"Je suis convaincu que la civilisation moderne fait les mêmes erreurs que l'Union soviétique", où "l'athéisme était une idéologie officielle"
Le patriarche orthodoxe russe Kirill a déploré la laïcisation de l'Europe occidentale qui privilégie les droits de l'Homme aux valeurs religieuses, lors d'une rencontre mercredi avec le président allemand Christian Wulff...suite AFP
Le patriarche orthodoxe russe Kirill a déploré la laïcisation de l'Europe occidentale qui privilégie les droits de l'Homme aux valeurs religieuses, lors d'une rencontre mercredi avec le président allemand Christian Wulff...suite AFP
Mgr Nestor de Caphes, évêque auxiliaire du diocèse de Chersonèse, accompagné du hiéromoine Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire orthodoxe russe en France, a participé le 12 octobre 2010 aux festivités du millénaire de l'abbaye bénédictine de Solesmes.
Lien Église russe
Lien Église russe
Le Ministère des affaires étrangères du commerce extérieur et des cultes de la République d’Argentine a adopté une décision en faveur de l’Eglise Orthodoxe Russe hors Frontières.
Le Ministère a refusé aux groupes orthodoxes scissionnistes d’utiliser la dénomination « Eglise Orthodoxe Russe à l’étranger ». Ces groupes doivent par conséquent se faire enregistrer auprès du ministère de la justice sous une autre dénomination.
Ci-joint la décision du Ministère en espagnol PDF
Le Ministère a refusé aux groupes orthodoxes scissionnistes d’utiliser la dénomination « Eglise Orthodoxe Russe à l’étranger ». Ces groupes doivent par conséquent se faire enregistrer auprès du ministère de la justice sous une autre dénomination.
Ci-joint la décision du Ministère en espagnol PDF
Le Patriarche de Moscou et de toutes les Russies Cyrille a béni le lancement par l'Eglise orthodoxe russe de sa chaîne sur YouTube, rapporte le correspondant de RIA Novosti.
"Nous lançons cette chaîne pour rapprocher la vie de l'homme contemporain, notamment de l'homme jeune, de la parole divine, de la sagesse de Dieu et de la loi divine qui est la loi de la vie", a déclaré le Primat de l'Eglise orthodoxe russe dans un message vidéo publié lundi sur YouTube....suite RIA novosti
"Nous lançons cette chaîne pour rapprocher la vie de l'homme contemporain, notamment de l'homme jeune, de la parole divine, de la sagesse de Dieu et de la loi divine qui est la loi de la vie", a déclaré le Primat de l'Eglise orthodoxe russe dans un message vidéo publié lundi sur YouTube....suite RIA novosti
Père Vladimir Zelinsky, patriarcat de Constantinople, Italie
(texte abrégé)
Le mensonge est l’essence même du stalinisme, un mensonge constitutif de sa propre « réalité ».
Réalité plus réelle que celle que nous percevons par nos sens.
Je suis les débats que mènent sur internet certains orthodoxes à propos de Staline et je n’y ai pratiquement pas trouvé une approche chrétienne de la personnalité de Staline. Le débat se résume essentiellement à quelques tournures : « histrion moral ; bâtisseur d’empire ; gestionnaire de talent ; Staline – symbole de la Russie ; Staline est un tyran mais que faire, c’était l’époque qui le voulait ; il tuait par nécessité mais ses victimes ne valaient guère plus que lui » ….
Je ne prétends nullement dresser de Staline un tableau exhaustif. J’essayerai d’aborder le personnage d’un point de vue chrétien. Dans l’Evangile selon Jean le Christ dénonce les pharisiens : « Vous êtes du diable, votre père, et ce sont les désirs de votre père que vous voulez accomplir. Il était homicide dès le commencement et n’était pas établi dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui : quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, parce qu’il est menteur et père du mensonge »
(Jn 8;44).
(texte abrégé)
Le mensonge est l’essence même du stalinisme, un mensonge constitutif de sa propre « réalité ».
Réalité plus réelle que celle que nous percevons par nos sens.
Je suis les débats que mènent sur internet certains orthodoxes à propos de Staline et je n’y ai pratiquement pas trouvé une approche chrétienne de la personnalité de Staline. Le débat se résume essentiellement à quelques tournures : « histrion moral ; bâtisseur d’empire ; gestionnaire de talent ; Staline – symbole de la Russie ; Staline est un tyran mais que faire, c’était l’époque qui le voulait ; il tuait par nécessité mais ses victimes ne valaient guère plus que lui » ….
Je ne prétends nullement dresser de Staline un tableau exhaustif. J’essayerai d’aborder le personnage d’un point de vue chrétien. Dans l’Evangile selon Jean le Christ dénonce les pharisiens : « Vous êtes du diable, votre père, et ce sont les désirs de votre père que vous voulez accomplir. Il était homicide dès le commencement et n’était pas établi dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui : quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, parce qu’il est menteur et père du mensonge »
(Jn 8;44).
Il ne s’agit pas ici de n’importe quel menteur.
Tout menteur est bien sûr un pêcheur, de là à le considérer comme engendré par le diable… Des époux trompent leurs femmes, les politiques leurrent leurs électeurs et les vendeurs fraudent leurs clients. Rien de louable en tout cela. Toutes ces duperies poursuivent des objectifs mesquins mais ne sont pas marqués par le lucre de l’homicide. Ces trompeurs mentent par intérêt et non en vue d’assassiner. Le verset de saint Jean n’est certes pas modéré. Humainement parlant il est même difficile de le considérer comme étant « objectif ». Est-ce que les pharisiens étaient des tueurs ? Mais pour en revenir à Staline, je ne trouve personne d’autre en qui le mensonge et le vice de l’homicide aient fusionné à une échelle vraiment cosmique. On attribue à Goebbels l’adage : « Plus un mensonge est monstrueux, plus il en est crédible ».
Hitler aurait pu dire la même chose. Staline non. Il n’aurait même pas pensé quoi que ce soit de semblable car il faisait un avec son propre mensonge. Le Führer (il détient sans conteste les lauriers de la férocité) ne reconduisait pas amicalement, autant que je m’en souvienne, quelqu'un jusqu’aux portes de son bureau et que quelques jours plus tard un interrogateur de la gestapo urine au visage de cet hôte (comme dans le cas du Maréchal Toukhatchevsky) et le soumette à des interrogatoires de plusieurs jours d’affilée en exigeant de lui qu’il signe des aveux inventés de toute pièce. La vérité de Staline exhalait le mensonge, un mensonge qu’il élaborait pour sa propre consommation ainsi que pour celle du pays qu’il gouvernait. Une vérité qui voulait que « la vie est devenue meilleure, la vie est devenue plus gaie » (Staline à la suite de la destruction de la paysannerie, de la famine et des déportations massives de 1929-1930)…
Lors des grands procès de 1937 le procureur Vychinski s’exclamait : en se référant à des aveux obtenus sous la torture« Les chefs d’accusations sont prouvés et n’ont pas à être explicités ». Les accusés y proclamaient : « oui, nous sommes des tueurs à gages, des empoisonneurs de puits, des agents de plusieurs services étrangers »…
Est-ce que Staline, le maître d’œuvre de ces procès, croyait en la véracité de ces aveux ?
Cependant c’est avec une sincérité indignée que Staline demande à Ejov, le chef de la NKVD d’expliquer comment celui-ci a toléré de telles entorses à « la légalité socialiste » ? Estomaqué par cette question le fidèle molosse n’a pu en conclure seulement que sa propre fin était proche. La nature du stalinisme ne se résume pas à une banale tromperie humaine, c’est un mensonge qui produit une réalité nouvelle. Il va de soi que Lénine et ses compagnons révolutionnaires étaient les pères fondateurs de ce mensonge. Cependant Staline a réussi à lui conférer une nature totale, globale, une solidité à toute épreuve, le teindre de religiosité magique, le remplir d’enthousiasme, à en faire une complète démence qui anéantissait ce qui pouvait subsister de bon sens. Ce mensonge combiné à la démence a englué, lié mains et pieds, dissous le pays entier.
Hitler avait commandité « la nuit des longs couteaux » mais c’était « une nuit » qui n’avait duré que quelques jours. Il n’en avait pas fait la politique systématique de ses douze ans au pouvoir. Et ce n’est pas en tant « qu’agent anglo-soviétique » que Röhm a été fusillé. Staline anéantissait des millions au nom du bonheur universel. Il chassait les paysans de leurs terres pour faire triompher la justice, il a occupé l’Europe de l’Est au nom de la lutte pour la paix. Serge Averintzev membre de l'Académie pontificale des Sciences sociales, essayiste orthodoxe disait : « Hitler exterminait les Juifs puisqu’il les haïssait et les considérait comme ses pires ennemis, Staline s’apprêtait à faire exactement la même chose mais en sa qualité de « meilleur ami des Juifs ». Staline était omniprésent, il corrompait les âmes et troublait les esprits, il exhortait à l’enthousiasme, la fidélité et la loyauté afin de mieux camoufler la délation, la hargne et la peur, le mensonge le plus débridé. Son personnage, sourire paternel, pipe à la bouche, capote militaire modeste, lenteur réfléchie du discours, tout ceci n’était que déguisement car cette apparence cachait l’enfer des caves de la Loubianka.
Se trouverait-il un chercheur objectif qui tienne compte du pour et du contre et qui puisse répondre à la question : « Connaît-on un autre personnage historique (sans parler de Mao et de Pol Pot) qui aie réussi à anéantir en temps de paix un tel nombre de ses citoyens sans défense et qui lui étaient pour la plupart fidèles ? ».
Staline a crée un Etat puissant. Cet Etat ne se fondait pas sur son pouvoir personnel ou sa dictature. Il s’agissait d’une manifestation idéologique. Staline était le principal ordonnateur du mythe élaboré sous son impulsion. Ce mythe se fondait sur le culte de la personne de Staline, cela sur un sixième de la surface émergée de la terre. Tout habitant de ce territoire devenait qu’il le veuille ou non un serviteur de ce culte.
Une sorte de credo écrit de même que non dit avait été mis en vigueur, obligatoire pour tous. Un code de comportement et un rituel unique avaient été introduits. Je tiens à souligner que cette idolâtrie avait été brevetée par un ancien séminariste équipé d’une certaine dose de connaissances ecclésiales : cela ne fait qu’exacerber la nature démoniaque de l’entreprise. Je ne m’abstiendrai pas de reprendre un cliché : le pouvoir léniniste-stalinien présentait des similitudes avec les structures de l’Eglise qu’il ne faisait que parodier. Cette « église » avait ses fondateurs, ses initiés, ses dogmes, ses rites, ses sacrificateurs, voire ses sacrements, ses saints et ses icônes. Impossible de se soustraire à l’observance de ces dogmes, à moins de renoncer à la vie. Les grandes réunions des « collectifs », les grandes marches solennelles étaient une partie constitutive de cette idolâtrie.
Ce mode de vie prescrit par l’antéchrist était suivi par des masses innombrables. Néron et Dioclétien s’en donnaient à cœur joie en persécutant l’Eglise et en se livrant à la débauche. Ils ne le faisaient cependant pas en arguant de l’avenir radieux de l’humanité.
L’hypnose stalinienne avait réussi à contaminer de nombreux peuples. Des maréchaux héroïques se faisaient tirer une balle dans la nuque en s’exclamant « Vive Staline ! », des écrivains de talent déclaraient leur amour de Staline dans leur prose, leurs poésie et même dans leurs journaux intimes. Des évêques entonnaient des hosannas à Staline alors même qu’ils pouvaient s’en abstenir. Staline lui-même ainsi que l’immense multitude des âmes droguées par ces toxines, tous étaient les otages de cette force magique et envoutante.
Dès le lendemain de la capitulation les Allemands se réveillèrent et s’employèrent à comprendre ce qui s’était passé. « Comment avons-nous pu faire crédit à cet imbécile hystérique ? » - se demandèrent-ils. Il leur fallu peu de temps pour faire l’impasse sur les succès marquants du nazisme en politique comme en économie.
La Russie met bien plus de temps à se remettre, on y observe comme des revenez-y.
Nous sommes aujourd’hui les témoins de l’une de ces récidives. Les chercheurs connaissent des virus qui deviennent résistants aux antibiotiques et dont la nocivité s’en trouve accrue. La dénonciation du culte de la personnalité (1956) avait eu à l’époque un effet thérapeutique. Le médicament s’était avéré opérant. Les gens se trouvaient encore dans le champ magnétique de la « religion stalinienne ». Lorsqu’ils apprenaient l’envergure des crimes du régime, l’existence des camps ils en étaient traumatisés. Ces vérités les faisaient douter de leurs idéaux et leur foi en Staline se dissipait.
De nos jours l’hypnose s’est dissipée. Mais la nostalgie et le charme de l’Empire sont toujours là. On se met à trouver des explications aux crimes du passé…
Tout se met à paraître explicable. Tout peut être pardonné. Ceux qui ne pardonnent pas à un enfant de douze mois son apparentement génétique avec Trotski, Yagoda, « le grand-père Lénine alias Blanke parce qu’ils sont tous du même sang acceptent facilement les millions de paysans russes et ukrainiens déportés et morts de faim. Ils ne sont guère troublés par les innombrables martyrs chrétiens, et je ne mentionne même pas les nobles, les professeurs, les ingénieurs, les hommes de lettres, les enseignants, les ouvriers victimes du stalinisme.
« Comment osez-vous, disent les néo staliniens, affirmer qu’il y a eu des dizaines de millions de victimes lors que l’on en compte que près de quatre millions ? La guerre a emporté bien plus de vies. »
En effet, à la veille de la guerre l’Armée Rouge disposait d’une considérable supériorité sur la Wermacht en effectifs comme en matériel. Ses pertes se chiffrent à plus de vingt cinq millions de victimes et ceci à cause de la manière dont Staline a conduit les opérations.
Qui de nos jours réussirait à modérer ne fût-ce qu’un peu la dévotion que continue à susciter Staline ? Faut-il à nouveau évoquer Katyn, et la déportation de peuples entiers ?
Le temps passe. Allons-nous à nouveau pardonner ? Estimer tous ces crimes comme non avenus ? Purger notre mémoire par des lieux communs comme : « L’époque le voulait. C’étaient des temps héroïques et à la fois des années de plomb ». Ce plomb, il est toujours présent dans nos cœurs.
Belzébuth persévère à vouloir fraterniser avec le Christ et à s’aménager un place confortable au sein de l’orthodoxie. Il est en train de dresser une iconostase infernale avec les images d’Ivan le Terrible, de Raspoutine suivis par les secrétaires généraux du parti. Leur bénédiction à tous est requise pour brandir la menace, accroître la puissance du feu nucléaire.
Staline était un voleur et un brigand dans le sens le plus littéral de ces termes mais surtout dans le plan spirituel. C’était un loup-garou qui avait réussi à se faire passer pour le bon pasteur. Dire de Staline qu’il était un tyran est ne rien dire. L’histoire a connu de très nombreux tyrans, il y en avait même qui disposaient d’un certain bon sens.
Le néo-stalinisme est un envoûtement de masse, une religion de l’homme-dieu dans son expression la plus nocive. C’est une plaie qui ne peut guérir de soi même quel que soit le remède auquel nous avons recours.
La justice de Dieu doit, enfin, chasser non seulement des consciences mais de tous nos sens, de nos gênes les fantasmes de cette grandeur belzebuthienne. C’est à partir de la maison de Dieu que commence le jugement, dit l’Apôtre.
« Novaia gazeta »
" P.O." Traduction N.Krivochéine
Tout menteur est bien sûr un pêcheur, de là à le considérer comme engendré par le diable… Des époux trompent leurs femmes, les politiques leurrent leurs électeurs et les vendeurs fraudent leurs clients. Rien de louable en tout cela. Toutes ces duperies poursuivent des objectifs mesquins mais ne sont pas marqués par le lucre de l’homicide. Ces trompeurs mentent par intérêt et non en vue d’assassiner. Le verset de saint Jean n’est certes pas modéré. Humainement parlant il est même difficile de le considérer comme étant « objectif ». Est-ce que les pharisiens étaient des tueurs ? Mais pour en revenir à Staline, je ne trouve personne d’autre en qui le mensonge et le vice de l’homicide aient fusionné à une échelle vraiment cosmique. On attribue à Goebbels l’adage : « Plus un mensonge est monstrueux, plus il en est crédible ».
Hitler aurait pu dire la même chose. Staline non. Il n’aurait même pas pensé quoi que ce soit de semblable car il faisait un avec son propre mensonge. Le Führer (il détient sans conteste les lauriers de la férocité) ne reconduisait pas amicalement, autant que je m’en souvienne, quelqu'un jusqu’aux portes de son bureau et que quelques jours plus tard un interrogateur de la gestapo urine au visage de cet hôte (comme dans le cas du Maréchal Toukhatchevsky) et le soumette à des interrogatoires de plusieurs jours d’affilée en exigeant de lui qu’il signe des aveux inventés de toute pièce. La vérité de Staline exhalait le mensonge, un mensonge qu’il élaborait pour sa propre consommation ainsi que pour celle du pays qu’il gouvernait. Une vérité qui voulait que « la vie est devenue meilleure, la vie est devenue plus gaie » (Staline à la suite de la destruction de la paysannerie, de la famine et des déportations massives de 1929-1930)…
Lors des grands procès de 1937 le procureur Vychinski s’exclamait : en se référant à des aveux obtenus sous la torture« Les chefs d’accusations sont prouvés et n’ont pas à être explicités ». Les accusés y proclamaient : « oui, nous sommes des tueurs à gages, des empoisonneurs de puits, des agents de plusieurs services étrangers »…
Est-ce que Staline, le maître d’œuvre de ces procès, croyait en la véracité de ces aveux ?
Cependant c’est avec une sincérité indignée que Staline demande à Ejov, le chef de la NKVD d’expliquer comment celui-ci a toléré de telles entorses à « la légalité socialiste » ? Estomaqué par cette question le fidèle molosse n’a pu en conclure seulement que sa propre fin était proche. La nature du stalinisme ne se résume pas à une banale tromperie humaine, c’est un mensonge qui produit une réalité nouvelle. Il va de soi que Lénine et ses compagnons révolutionnaires étaient les pères fondateurs de ce mensonge. Cependant Staline a réussi à lui conférer une nature totale, globale, une solidité à toute épreuve, le teindre de religiosité magique, le remplir d’enthousiasme, à en faire une complète démence qui anéantissait ce qui pouvait subsister de bon sens. Ce mensonge combiné à la démence a englué, lié mains et pieds, dissous le pays entier.
Hitler avait commandité « la nuit des longs couteaux » mais c’était « une nuit » qui n’avait duré que quelques jours. Il n’en avait pas fait la politique systématique de ses douze ans au pouvoir. Et ce n’est pas en tant « qu’agent anglo-soviétique » que Röhm a été fusillé. Staline anéantissait des millions au nom du bonheur universel. Il chassait les paysans de leurs terres pour faire triompher la justice, il a occupé l’Europe de l’Est au nom de la lutte pour la paix. Serge Averintzev membre de l'Académie pontificale des Sciences sociales, essayiste orthodoxe disait : « Hitler exterminait les Juifs puisqu’il les haïssait et les considérait comme ses pires ennemis, Staline s’apprêtait à faire exactement la même chose mais en sa qualité de « meilleur ami des Juifs ». Staline était omniprésent, il corrompait les âmes et troublait les esprits, il exhortait à l’enthousiasme, la fidélité et la loyauté afin de mieux camoufler la délation, la hargne et la peur, le mensonge le plus débridé. Son personnage, sourire paternel, pipe à la bouche, capote militaire modeste, lenteur réfléchie du discours, tout ceci n’était que déguisement car cette apparence cachait l’enfer des caves de la Loubianka.
Se trouverait-il un chercheur objectif qui tienne compte du pour et du contre et qui puisse répondre à la question : « Connaît-on un autre personnage historique (sans parler de Mao et de Pol Pot) qui aie réussi à anéantir en temps de paix un tel nombre de ses citoyens sans défense et qui lui étaient pour la plupart fidèles ? ».
Staline a crée un Etat puissant. Cet Etat ne se fondait pas sur son pouvoir personnel ou sa dictature. Il s’agissait d’une manifestation idéologique. Staline était le principal ordonnateur du mythe élaboré sous son impulsion. Ce mythe se fondait sur le culte de la personne de Staline, cela sur un sixième de la surface émergée de la terre. Tout habitant de ce territoire devenait qu’il le veuille ou non un serviteur de ce culte.
Une sorte de credo écrit de même que non dit avait été mis en vigueur, obligatoire pour tous. Un code de comportement et un rituel unique avaient été introduits. Je tiens à souligner que cette idolâtrie avait été brevetée par un ancien séminariste équipé d’une certaine dose de connaissances ecclésiales : cela ne fait qu’exacerber la nature démoniaque de l’entreprise. Je ne m’abstiendrai pas de reprendre un cliché : le pouvoir léniniste-stalinien présentait des similitudes avec les structures de l’Eglise qu’il ne faisait que parodier. Cette « église » avait ses fondateurs, ses initiés, ses dogmes, ses rites, ses sacrificateurs, voire ses sacrements, ses saints et ses icônes. Impossible de se soustraire à l’observance de ces dogmes, à moins de renoncer à la vie. Les grandes réunions des « collectifs », les grandes marches solennelles étaient une partie constitutive de cette idolâtrie.
Ce mode de vie prescrit par l’antéchrist était suivi par des masses innombrables. Néron et Dioclétien s’en donnaient à cœur joie en persécutant l’Eglise et en se livrant à la débauche. Ils ne le faisaient cependant pas en arguant de l’avenir radieux de l’humanité.
L’hypnose stalinienne avait réussi à contaminer de nombreux peuples. Des maréchaux héroïques se faisaient tirer une balle dans la nuque en s’exclamant « Vive Staline ! », des écrivains de talent déclaraient leur amour de Staline dans leur prose, leurs poésie et même dans leurs journaux intimes. Des évêques entonnaient des hosannas à Staline alors même qu’ils pouvaient s’en abstenir. Staline lui-même ainsi que l’immense multitude des âmes droguées par ces toxines, tous étaient les otages de cette force magique et envoutante.
Dès le lendemain de la capitulation les Allemands se réveillèrent et s’employèrent à comprendre ce qui s’était passé. « Comment avons-nous pu faire crédit à cet imbécile hystérique ? » - se demandèrent-ils. Il leur fallu peu de temps pour faire l’impasse sur les succès marquants du nazisme en politique comme en économie.
La Russie met bien plus de temps à se remettre, on y observe comme des revenez-y.
Nous sommes aujourd’hui les témoins de l’une de ces récidives. Les chercheurs connaissent des virus qui deviennent résistants aux antibiotiques et dont la nocivité s’en trouve accrue. La dénonciation du culte de la personnalité (1956) avait eu à l’époque un effet thérapeutique. Le médicament s’était avéré opérant. Les gens se trouvaient encore dans le champ magnétique de la « religion stalinienne ». Lorsqu’ils apprenaient l’envergure des crimes du régime, l’existence des camps ils en étaient traumatisés. Ces vérités les faisaient douter de leurs idéaux et leur foi en Staline se dissipait.
De nos jours l’hypnose s’est dissipée. Mais la nostalgie et le charme de l’Empire sont toujours là. On se met à trouver des explications aux crimes du passé…
Tout se met à paraître explicable. Tout peut être pardonné. Ceux qui ne pardonnent pas à un enfant de douze mois son apparentement génétique avec Trotski, Yagoda, « le grand-père Lénine alias Blanke parce qu’ils sont tous du même sang acceptent facilement les millions de paysans russes et ukrainiens déportés et morts de faim. Ils ne sont guère troublés par les innombrables martyrs chrétiens, et je ne mentionne même pas les nobles, les professeurs, les ingénieurs, les hommes de lettres, les enseignants, les ouvriers victimes du stalinisme.
« Comment osez-vous, disent les néo staliniens, affirmer qu’il y a eu des dizaines de millions de victimes lors que l’on en compte que près de quatre millions ? La guerre a emporté bien plus de vies. »
En effet, à la veille de la guerre l’Armée Rouge disposait d’une considérable supériorité sur la Wermacht en effectifs comme en matériel. Ses pertes se chiffrent à plus de vingt cinq millions de victimes et ceci à cause de la manière dont Staline a conduit les opérations.
Qui de nos jours réussirait à modérer ne fût-ce qu’un peu la dévotion que continue à susciter Staline ? Faut-il à nouveau évoquer Katyn, et la déportation de peuples entiers ?
Le temps passe. Allons-nous à nouveau pardonner ? Estimer tous ces crimes comme non avenus ? Purger notre mémoire par des lieux communs comme : « L’époque le voulait. C’étaient des temps héroïques et à la fois des années de plomb ». Ce plomb, il est toujours présent dans nos cœurs.
Belzébuth persévère à vouloir fraterniser avec le Christ et à s’aménager un place confortable au sein de l’orthodoxie. Il est en train de dresser une iconostase infernale avec les images d’Ivan le Terrible, de Raspoutine suivis par les secrétaires généraux du parti. Leur bénédiction à tous est requise pour brandir la menace, accroître la puissance du feu nucléaire.
Staline était un voleur et un brigand dans le sens le plus littéral de ces termes mais surtout dans le plan spirituel. C’était un loup-garou qui avait réussi à se faire passer pour le bon pasteur. Dire de Staline qu’il était un tyran est ne rien dire. L’histoire a connu de très nombreux tyrans, il y en avait même qui disposaient d’un certain bon sens.
Le néo-stalinisme est un envoûtement de masse, une religion de l’homme-dieu dans son expression la plus nocive. C’est une plaie qui ne peut guérir de soi même quel que soit le remède auquel nous avons recours.
La justice de Dieu doit, enfin, chasser non seulement des consciences mais de tous nos sens, de nos gênes les fantasmes de cette grandeur belzebuthienne. C’est à partir de la maison de Dieu que commence le jugement, dit l’Apôtre.
« Novaia gazeta »
" P.O." Traduction N.Krivochéine
Clowns russes et français, côte à côte, auprès des enfants hospitalisés dans les hôpitaux parisiens
Le projet franco-russe ’Echange de clowns hospitaliers pour les enfants français et russes
France-Hôpitaux Russes’ est une association française à but non lucratif fondée en 1992, présidée par le Docteur Marc Andronikof, et qui a pour but de créer, de développer et de soutenir, toute forme de coopération entre la France et la Russie dans le domaine de la santé.
L’année croisée France-Russie a permis d’échanger les expériences entre les clowns hospitaliers français et russes. Les premiers, de l’association « Le Rire médecin », sont des artistes professionnels avec une grande expérience à l’hôpital, les seconds, de l’association « Doctor clown », des bénévoles qui s’inscrivent dans la longue lignée de la tradition du théâtre clownesque russe.
Le projet franco-russe ’Echange de clowns hospitaliers pour les enfants français et russes
France-Hôpitaux Russes’ est une association française à but non lucratif fondée en 1992, présidée par le Docteur Marc Andronikof, et qui a pour but de créer, de développer et de soutenir, toute forme de coopération entre la France et la Russie dans le domaine de la santé.
L’année croisée France-Russie a permis d’échanger les expériences entre les clowns hospitaliers français et russes. Les premiers, de l’association « Le Rire médecin », sont des artistes professionnels avec une grande expérience à l’hôpital, les seconds, de l’association « Doctor clown », des bénévoles qui s’inscrivent dans la longue lignée de la tradition du théâtre clownesque russe.
« Il est beaucoup plus facile de guérir un enfant heureux » : les enfants hospitalisés éprouvent un grand stress causé par la douleur, l’intensité et la longueur du traitement, le manque de nourriture, de socialisation ou de distraction. Ces enfants et leurs parents ont besoin, pendant et après le traitement, d’un repos psychologique qui les aidera au retour vers la vie quotidienne. C’est un vrai défi que relèvent chaque jour, grâce à l’art dramatique, la thérapie par le jeu ou l’improvisation, les clowns hospitaliers qui existent dans le monde depuis déjà plus de 25 ans. La méthode est tellement efficace que de nombreux hôpitaux ont intégré dans leur personnel ces clowns hospitaliers.
Le projet a été initié par le Ministère russe de la santé et du développement social et le Ministère français de la santé et des sports. Il a été organisé par le service des affaires sociales de l’Ambassade de France à Moscou et l’association française « France-Hôpitaux russes » avec le soutien de l’Ambassade de la Fédération de Russie à Paris, et de la fondation russe « Podari Jizn » (Donne la vie).
C’est entre les deux pays un véritable échange de clowns : SUITE "Russie.net"
PHOTO: Monsieur Golub, Conseiller culturel de l’Ambassade de Russie
Dr Marc Andronikof, Président de l’association "France - Hôpitaux russes",
Le projet a été initié par le Ministère russe de la santé et du développement social et le Ministère français de la santé et des sports. Il a été organisé par le service des affaires sociales de l’Ambassade de France à Moscou et l’association française « France-Hôpitaux russes » avec le soutien de l’Ambassade de la Fédération de Russie à Paris, et de la fondation russe « Podari Jizn » (Donne la vie).
C’est entre les deux pays un véritable échange de clowns : SUITE "Russie.net"
PHOTO: Monsieur Golub, Conseiller culturel de l’Ambassade de Russie
Dr Marc Andronikof, Président de l’association "France - Hôpitaux russes",
Dimanche 7 novembre 2010
Sous le haut patronage de
S.A.R le Prince Sixte Henri de Bourbon Parme,
et avec le soutien de l’Alliance France – Europe – Russie,
de l’Association européenne de Saint Vladimir,
du Cercle Renaissance, de la Charte de Fontevrault,
de Vérité pour la Vendée et de Monde & Vie,
Madame, Monsieur,
Nous avons le plaisir de vous faire part de la journée que nous organisons à Villepreux (Yvelines) le 7 novembre sur le thème :"Europe et Russie, terres de civilisation chrétienne".
dont vous trouverez le programme ICI
Sous le haut patronage de
S.A.R le Prince Sixte Henri de Bourbon Parme,
et avec le soutien de l’Alliance France – Europe – Russie,
de l’Association européenne de Saint Vladimir,
du Cercle Renaissance, de la Charte de Fontevrault,
de Vérité pour la Vendée et de Monde & Vie,
Madame, Monsieur,
Nous avons le plaisir de vous faire part de la journée que nous organisons à Villepreux (Yvelines) le 7 novembre sur le thème :"Europe et Russie, terres de civilisation chrétienne".
dont vous trouverez le programme ICI
Si cette rencontre entre dans le cadre de vos activités, nous vous serions très obligés de bien vouloir en informer vos amis.
Pierre Jeanthon et moi-même restons à votre écoute pour toute information complémentaire respectivement au 06.71.02.26.47 et au 06.80.42.46.71. « FRANCE ROYALISTE »
Bien amicalement.
Pierre Laudat
..............................................
Déroulement
• 10 heures – Accueil
• 10 h 30 – Messe tridentine
• Déjeuner sur place
• Conférences, à partir de 14 heures :
« Coupée de ses racines chrétiennes l’Europe courtise la Turquie et se défie de la Russie »
par Alexandre de Miller de La Cerda, homme de lettres (lauréat de l’Académie Française) et consul de Russie.
« Libéralisme, marxisme : les deux visages d’une même apostasie »
par Maxence Hecquard.
Communication de Natalia Narotchnitskaya,
historienne, ancien député de la Douma (parti de La Patrie).
« Le christianisme, levain de la civilisation pour les siècles des siècles »
table ronde animée par John Laughland
................................
BULLETIN D’INSCRIPTION (journée complète)
Nom : Prénom : Tél :
Adresse : Ville : Code :
Réserve pour............ personne (s). Participation : 42 € par personne.
Ci-joint un chèque de : à l’ordre de France Royaliste.
Date limite impérative de réservation : vendredi 29 octobre 2010.
Bulletin à retourner à : FRANCE ROYALISTE – 14690 Le BÔ.
Enfants de moins de 15 ans, journée gratuite, mais indiquer le nombre de repas :
Conférences à partir de 14h, participation 20 €, règlement sur place.
Conditions spéciales pour les familles, nous contacter au 06.71.02.26.47. ou 06.80.42.46.71.
Ceux qui n’ont pas la possibilité de se rendre à Villepreux et qui désirent s’associer à notre action, peuvent offrir une inscription à une personne de leur choix (Nom, Prénom, Adresse) ou faire un don.
Pierre Jeanthon et moi-même restons à votre écoute pour toute information complémentaire respectivement au 06.71.02.26.47 et au 06.80.42.46.71. « FRANCE ROYALISTE »
Bien amicalement.
Pierre Laudat
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Déroulement
• 10 heures – Accueil
• 10 h 30 – Messe tridentine
• Déjeuner sur place
• Conférences, à partir de 14 heures :
« Coupée de ses racines chrétiennes l’Europe courtise la Turquie et se défie de la Russie »
par Alexandre de Miller de La Cerda, homme de lettres (lauréat de l’Académie Française) et consul de Russie.
« Libéralisme, marxisme : les deux visages d’une même apostasie »
par Maxence Hecquard.
Communication de Natalia Narotchnitskaya,
historienne, ancien député de la Douma (parti de La Patrie).
« Le christianisme, levain de la civilisation pour les siècles des siècles »
table ronde animée par John Laughland
................................
BULLETIN D’INSCRIPTION (journée complète)
Nom : Prénom : Tél :
Adresse : Ville : Code :
Réserve pour............ personne (s). Participation : 42 € par personne.
Ci-joint un chèque de : à l’ordre de France Royaliste.
Date limite impérative de réservation : vendredi 29 octobre 2010.
Bulletin à retourner à : FRANCE ROYALISTE – 14690 Le BÔ.
Enfants de moins de 15 ans, journée gratuite, mais indiquer le nombre de repas :
Conférences à partir de 14h, participation 20 €, règlement sur place.
Conditions spéciales pour les familles, nous contacter au 06.71.02.26.47. ou 06.80.42.46.71.
Ceux qui n’ont pas la possibilité de se rendre à Villepreux et qui désirent s’associer à notre action, peuvent offrir une inscription à une personne de leur choix (Nom, Prénom, Adresse) ou faire un don.
LE SAMEDI 2 3 OCTOBRE 2 0 1 0 – DE 9 H À 1 7 H
JOURNÉE DE RENCONTRE ET DE RESSOURCEMENT
Organisée par la Fraternité Orthodoxe – Tous le Saints de Belgique (Bruxelles)
Saint Ephrem le Syrien : «Enseignements pour les chrétiens d’aujourd’hui » par le père Panagiotis Moschonas.
Saint Jean Maximovitch, archevêque de Shangaï, Bruxelles, Paris et San Francisco – sa vie, sa spiritualité, sa mission et sa pastorale par Claude Lopez Ginisty
Lieu : Fraternité du Bon Pasteur, rue au bois 365, 1150 Bruxelles
JOURNÉE DE RENCONTRE ET DE RESSOURCEMENT
Organisée par la Fraternité Orthodoxe – Tous le Saints de Belgique (Bruxelles)
Saint Ephrem le Syrien : «Enseignements pour les chrétiens d’aujourd’hui » par le père Panagiotis Moschonas.
Saint Jean Maximovitch, archevêque de Shangaï, Bruxelles, Paris et San Francisco – sa vie, sa spiritualité, sa mission et sa pastorale par Claude Lopez Ginisty
Lieu : Fraternité du Bon Pasteur, rue au bois 365, 1150 Bruxelles
Déroulement de la journée :
* 9h Accueil
* 9h15 Introduction à la journée : « Enseignement pour les chrétiens d’aujourd’hui » par le père Panagiotis Moschonas.
* 10h45 Vie et spiritualité du saint Jean Maximovitch par Claude Lopez – Ginisty.
* 11h45 Temps de prière avec chant de l’acathiste.
* 12h30 Repas et temps de rencontre.
* 14h La mission et la pastorale de saint Jean Maximovitch
* 16h Questions - réponses.
* 16h30 Fin de la journée.
Inscription et renseignements :
Fraternité Orthodoxe – Tous les Saints de Belgique – 66, avenue Charles Thielemans
– 1150 Bruxelles – 02/7627270 begin_of_the_skype_highlighting 02/7627270 end_of_the_skype_highlighting
Ou par Email : webm@diakonia.be
ou jlduyk@gmail.com (ou encore)
soeur.elisabeth@skynet.be (secrétariat de la Fraternité)
compte de la Fraternité : 068-2172964-94
* 9h Accueil
* 9h15 Introduction à la journée : « Enseignement pour les chrétiens d’aujourd’hui » par le père Panagiotis Moschonas.
* 10h45 Vie et spiritualité du saint Jean Maximovitch par Claude Lopez – Ginisty.
* 11h45 Temps de prière avec chant de l’acathiste.
* 12h30 Repas et temps de rencontre.
* 14h La mission et la pastorale de saint Jean Maximovitch
* 16h Questions - réponses.
* 16h30 Fin de la journée.
Inscription et renseignements :
Fraternité Orthodoxe – Tous les Saints de Belgique – 66, avenue Charles Thielemans
– 1150 Bruxelles – 02/7627270 begin_of_the_skype_highlighting 02/7627270 end_of_the_skype_highlighting
Ou par Email : webm@diakonia.be
ou jlduyk@gmail.com (ou encore)
soeur.elisabeth@skynet.be (secrétariat de la Fraternité)
compte de la Fraternité : 068-2172964-94
Intervention de Mgr Hilarion, métropolite de Volokolamsk au forum « Dialogue de Saint Pétersbourg »
Le 4 juillet 2010 Mgr Hilarion, métropolite de Volokolamsk est intervenu à la séance inaugurale du forum « Dialogue de Saint Pétersbourg »
« Mesdames, Messieurs, chers frères et sœurs,
C’est un honneur pour moi que d’intervenir le premier à la réunion du groupe de travail « L’Eglise en Europe ». Le sujet de la modernisation de la société est ces derniers temps de plus en plus d’actuelité. Les hommes politiques, les milieux d’affaire, les économistes et les sociologues y consacrent leurs réflexions. La notion de « modernisation » fait ces derniers temps la une des médias. Comment concevons-nous la personne humaine à l’ère de la modernisation ? Elle est avant tout créative, instruite, intellectuelle, pragmatique, susceptible de communiquer facilement.
N’oublions cependant pas que l’homme est un être spirituel tout autant que physique. Aussi, toutes ses qualités sont fonction de l’intensité de sa vie spirituelle. Au cours de ces deux derniers siècles le sécularisme s’est appliqué à essayer de démontrer que la religion est le principal ennemi de la modernisation. Il en a résulté que la modernisation est de plus orientée vers l’acquisition de biens matériels et les plaisirs de ce monde. La culture de masse veut que les objets et les biens matériels deviennent un objet de culte et prévalent sur la spiritualité. Ces deux notions sont ainsi perçues comme contradictoires. La modernisation et le sécularisme militant vont ainsi de pair. L’homme n’aspire qu’à la possession de biens matériels. Il veut aménager au mieux sa demeure, faire l’acquisition d’un objet couteux, il préfère consacrer ses loisirs à des repas dans les restaurants ou se rendre dans des lieux de distraction. Il consacre ses lectures à la presse, à des études économiques et financières, à des brochures de voyage.
Le 4 juillet 2010 Mgr Hilarion, métropolite de Volokolamsk est intervenu à la séance inaugurale du forum « Dialogue de Saint Pétersbourg »
« Mesdames, Messieurs, chers frères et sœurs,
C’est un honneur pour moi que d’intervenir le premier à la réunion du groupe de travail « L’Eglise en Europe ». Le sujet de la modernisation de la société est ces derniers temps de plus en plus d’actuelité. Les hommes politiques, les milieux d’affaire, les économistes et les sociologues y consacrent leurs réflexions. La notion de « modernisation » fait ces derniers temps la une des médias. Comment concevons-nous la personne humaine à l’ère de la modernisation ? Elle est avant tout créative, instruite, intellectuelle, pragmatique, susceptible de communiquer facilement.
N’oublions cependant pas que l’homme est un être spirituel tout autant que physique. Aussi, toutes ses qualités sont fonction de l’intensité de sa vie spirituelle. Au cours de ces deux derniers siècles le sécularisme s’est appliqué à essayer de démontrer que la religion est le principal ennemi de la modernisation. Il en a résulté que la modernisation est de plus orientée vers l’acquisition de biens matériels et les plaisirs de ce monde. La culture de masse veut que les objets et les biens matériels deviennent un objet de culte et prévalent sur la spiritualité. Ces deux notions sont ainsi perçues comme contradictoires. La modernisation et le sécularisme militant vont ainsi de pair. L’homme n’aspire qu’à la possession de biens matériels. Il veut aménager au mieux sa demeure, faire l’acquisition d’un objet couteux, il préfère consacrer ses loisirs à des repas dans les restaurants ou se rendre dans des lieux de distraction. Il consacre ses lectures à la presse, à des études économiques et financières, à des brochures de voyage.
Tout ceci aux dépens d’œuvres classiques ou d’ouvrages religieux. Fatalement cela conduit à la désacralisation de la personne humaine. Nous devons faire face à un défi très grave : l’Europe, continent traditionnellement chrétien, voit émerger un mode de vie qui se fonde sur la laïcité, le relativisme moral ainsi que l’existence acceptée d’activités et de valeurs hostiles aux fondements de la religion. Celui qui répudie ses racines religieuses et qui fait abstraction de la dimension spirituelle de sa personnalité devient affaibli et aliéné. Seule une personnalité harmonieuse et équilibrée est à même de contribuer à la modernisation. Et ce n’est qu’en puisant à la tradition spirituelle que l’on peut atteindre cette harmonie et cet équilibre. Un vecteur religieux est indispensable dans la famille comme à l’école… Nous trouvons dans l’histoire des exemples de modernisation réalisée dans le mépris des valeurs spirituelles et culturelles de la nation. Pierre le Grand a réussi une modernisation économique sans précédent de la Russie. Mais il a fallu payer un prix terrible ! Pierre a sapé les fondements de la société, brisé l’éducation traditionnelle. L’Eglise qui avait toute sa place dans la société russe fut placée dans des conditions humiliantes. Des principes et des modes de vie étaient imposés à une population qui n’y était pas préparée et pour laquelle tout ceci était profondément étranger. Nous ne pouvons l’affirmer avec certitude mais c’est peut-être alors que furent inoculés à la société russe les germes destructifs mis en œuvre en 1917.
Il existe d’autres exemples de modernisation : ils se fondent sur le rejet absolu de l’expérience historique des nations et de leurs traditions. Je pense au bolchévisme en Russie et au national-socialisme en Allemagne.
L’Etat soviétique aspirait au progrès au prix de la suppression totale de la religion et de la tradition dans la vie de la société comme dans celle de chacun de ses membres. Les portraits des chefs de file du communisme vinrent se substituer aux saintes icônes. L’espoir en l’avenir radieux devait évincer la foi en Dieu. Il était inadmissible, voire criminel, pour un citoyen soviétique d’aller à l’église, de porter une croix pectorale, de célébrer les fêtes religieuses. La personne humaine était considérée comme une pièce de peu d’importance appartenant à la grandiose machine qui occupait un sixième du territoire émergé du globe. Un Etat dont la spiritualité était bannie et qui se fondait sur la peur, l’oppression, les interdits et les restrictions, les prisons et les camps n’était pas viable et il a fini par s’effondrer.
En Allemagne le national socialisme professait la supériorité d’une nation sur toutes les autres et l’avènement d’un homme « normalisé » en fonction des standards élaborés par l’appareil de propagande du III Reich. Les valeurs morales furent remplacées par des vertus fictives : l’homme y était également considéré comme une pièce de peu d’importance. La loyauté à l’égard du Reich et de son Führer, la volonté d’élargir « l’espace vital » de son peuple par l’asservissement et l’extermination d’autres peuples, voilà ce qui était considéré comme essentiel. Seule une défaite militaire infligées par les peuples du monde permet de mettre fin à cette idéologie antihumaine.
L’aspiritualité dévalorise tous les biens matériels du monde. Une civilisation sans repères spirituels n’est qu’un géant aux pieds d’argile. Un pays qui se veut intègre ne peut se fonder sur les activités d’une armée de fonctionnaires uniquement soucieux de la valeur ajoutée. De même, l’individu ne saurait fonder sa vie sur le cours du dollar et de l’euro ou sur le niveau du Dow Jones. Il est donc indispensable d’équiper la personne humaine d’une échelle de valeurs qui lui donnerait des repères et des orientations dans la vie comme dans le travail.
La Russie procède actuellement à l’introduction, à titre expérimental, d’un système scolaire prévoyant l’enseignement de la culture spirituelle et morale. Ce modeste essai de modernisation du système scolaire suscite de très vifs débats dans l’opinion. Nous nous tenons disposés à débattre de tous les aspects de cette expérience avec tous ceux qui le souhaiteraient, et en premier avec nos collègues allemands. En effet, il s’agit de sujets qui sont actuellement très présents en Allemagne. En février 2010 le Fonds Konrad Adenauer et le Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou ont organisé une conférence dont le thème était « L’enseignement de la religion dans l’école publique : comment le sujet est abordé en Russie et en Allemagne ». Ce sujet va continuer à être débattu afin de maintenir au mieux les traditions spirituelles de nos pays ».
Traduction "P.O."
Il existe d’autres exemples de modernisation : ils se fondent sur le rejet absolu de l’expérience historique des nations et de leurs traditions. Je pense au bolchévisme en Russie et au national-socialisme en Allemagne.
L’Etat soviétique aspirait au progrès au prix de la suppression totale de la religion et de la tradition dans la vie de la société comme dans celle de chacun de ses membres. Les portraits des chefs de file du communisme vinrent se substituer aux saintes icônes. L’espoir en l’avenir radieux devait évincer la foi en Dieu. Il était inadmissible, voire criminel, pour un citoyen soviétique d’aller à l’église, de porter une croix pectorale, de célébrer les fêtes religieuses. La personne humaine était considérée comme une pièce de peu d’importance appartenant à la grandiose machine qui occupait un sixième du territoire émergé du globe. Un Etat dont la spiritualité était bannie et qui se fondait sur la peur, l’oppression, les interdits et les restrictions, les prisons et les camps n’était pas viable et il a fini par s’effondrer.
En Allemagne le national socialisme professait la supériorité d’une nation sur toutes les autres et l’avènement d’un homme « normalisé » en fonction des standards élaborés par l’appareil de propagande du III Reich. Les valeurs morales furent remplacées par des vertus fictives : l’homme y était également considéré comme une pièce de peu d’importance. La loyauté à l’égard du Reich et de son Führer, la volonté d’élargir « l’espace vital » de son peuple par l’asservissement et l’extermination d’autres peuples, voilà ce qui était considéré comme essentiel. Seule une défaite militaire infligées par les peuples du monde permet de mettre fin à cette idéologie antihumaine.
L’aspiritualité dévalorise tous les biens matériels du monde. Une civilisation sans repères spirituels n’est qu’un géant aux pieds d’argile. Un pays qui se veut intègre ne peut se fonder sur les activités d’une armée de fonctionnaires uniquement soucieux de la valeur ajoutée. De même, l’individu ne saurait fonder sa vie sur le cours du dollar et de l’euro ou sur le niveau du Dow Jones. Il est donc indispensable d’équiper la personne humaine d’une échelle de valeurs qui lui donnerait des repères et des orientations dans la vie comme dans le travail.
La Russie procède actuellement à l’introduction, à titre expérimental, d’un système scolaire prévoyant l’enseignement de la culture spirituelle et morale. Ce modeste essai de modernisation du système scolaire suscite de très vifs débats dans l’opinion. Nous nous tenons disposés à débattre de tous les aspects de cette expérience avec tous ceux qui le souhaiteraient, et en premier avec nos collègues allemands. En effet, il s’agit de sujets qui sont actuellement très présents en Allemagne. En février 2010 le Fonds Konrad Adenauer et le Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou ont organisé une conférence dont le thème était « L’enseignement de la religion dans l’école publique : comment le sujet est abordé en Russie et en Allemagne ». Ce sujet va continuer à être débattu afin de maintenir au mieux les traditions spirituelles de nos pays ».
Traduction "P.O."
A la suite du limogeage du maire de Moscou Youri Loujkov la municipalité de la capitale continue à étonner les Moscovites.
Il y est question de reprendre le processus de la restitution de leurs noms d’avant la révolution de 1917 aux rues et aux places de la ville. Plusieurs dizaines de rues et de boulevards dont les noms ont été changés à l’époque soviétique vont recouvrer leurs anciennes dénominations.
En voici quelques exemples : les perspectives Lénine, Leningradsky, les rues de la Pravda, 1905, Prolétaires Rouges, Marxiste, Fucek, etc.
Il est également question de changer le nom de la station de métro « Voïkovskaya » (Voïkov était l’un des bourreaux de la famille impériale en 1918.
Une première vague de changements toponymiques a eu lieu à Moscou et dans tout le pays immédiatement à la suite de la disparition de l’URSS.
Rappelons qu’en 2008 la rue « Bolchaya Kommounistitcheskaya » a été renommée en rue "Soljenitsyne". ("P.O.")
Source Lenta.ru
Il y est question de reprendre le processus de la restitution de leurs noms d’avant la révolution de 1917 aux rues et aux places de la ville. Plusieurs dizaines de rues et de boulevards dont les noms ont été changés à l’époque soviétique vont recouvrer leurs anciennes dénominations.
En voici quelques exemples : les perspectives Lénine, Leningradsky, les rues de la Pravda, 1905, Prolétaires Rouges, Marxiste, Fucek, etc.
Il est également question de changer le nom de la station de métro « Voïkovskaya » (Voïkov était l’un des bourreaux de la famille impériale en 1918.
Une première vague de changements toponymiques a eu lieu à Moscou et dans tout le pays immédiatement à la suite de la disparition de l’URSS.
Rappelons qu’en 2008 la rue « Bolchaya Kommounistitcheskaya » a été renommée en rue "Soljenitsyne". ("P.O.")
Source Lenta.ru
Olga ROTENBERG
Moscou: Tous les jours, la file d'attente s'étire devant les églises de Moscou qui accueillent successivement la main de Saint-Spiridon. Mercredi, elle s'étendait sur deux kilomètres devant le monastère Danilovski.
Habituellement conservée dans l'évêché orthodoxe de l'île de Corfou, en Grèce, la relique du saint patron local qui a vécu à Chypre aux IIIe-IVe siècles a été prêtée à l'Eglise russe à la mi-septembre et sera exposée dans le pays jusqu'au 15 octobre.
Environ 25.000 personnes viennent se recueillir devant la relique les jours de semaine et environ 60.000 le week-end, selon des chiffres du patriarcat de Moscou qui attend 700.000 visiteurs au total. Depuis jeudi, la relique est exposée à Saint-Pétersbourg...
Suite AFP
Moscou: Tous les jours, la file d'attente s'étire devant les églises de Moscou qui accueillent successivement la main de Saint-Spiridon. Mercredi, elle s'étendait sur deux kilomètres devant le monastère Danilovski.
Habituellement conservée dans l'évêché orthodoxe de l'île de Corfou, en Grèce, la relique du saint patron local qui a vécu à Chypre aux IIIe-IVe siècles a été prêtée à l'Eglise russe à la mi-septembre et sera exposée dans le pays jusqu'au 15 octobre.
Environ 25.000 personnes viennent se recueillir devant la relique les jours de semaine et environ 60.000 le week-end, selon des chiffres du patriarcat de Moscou qui attend 700.000 visiteurs au total. Depuis jeudi, la relique est exposée à Saint-Pétersbourg...
Suite AFP
Le Saint-Synode de l'Église orthodoxe russe s'est réuni le 6 octobre 2010 à Moscou sous la présidence du patriarche Cyrille. Il a érigé trois nouveaux diocèses au Kazakhstan (à Karaganda, Kostana et Pavlodar) qui feront partie de la métropole d'Astana.
L'évêque Ignace de Bronnitsa, auxiliaire du diocèse de Moscou, a été nommé président du Département synodal pour la jeunesse, en remplacement du métropolite Alexandre d'Astana et du Kazakhstan. SUITE
Mgr Hilarion exprime sa reconnaissance aux catholiques pour l’aide qu’ils octroient aux orthodoxes résidant hors de Russie
Le site du patriarcat de Moscou publie le 6 octobre une interview de Mgr Hilarion, Président du Département des Relations extérieures du patriarcat de Moscou. Mgr Hilarion y souligne que les autres confessions chrétiennes accordent aux orthodoxes résidant hors de leurs pays : « Est-ce que ceux qui critiquent notre coopération avec l’Eglise Catholique savent qui met à la disposition de nos compatriotes à l’étranger les locaux qui leurs sont indispensables pour célébrer les offices, les aide à organiser des écoles du dimanche, à contribuer à la création de réseaux de communication orthodoxes ? Rappelons que les nouvelles communautés orthodoxes qui se forment à l’étranger peuvent bénéficier de locaux ecclésiaux qui sont mis à leur disposition par des chrétiens appartenant à d’autres confessions, essentiellement par des catholiques. Ce sont les catholiques qui, le plus souvent, permettent aux orthodoxes de prier dans leurs églises.
Le site du patriarcat de Moscou publie le 6 octobre une interview de Mgr Hilarion, Président du Département des Relations extérieures du patriarcat de Moscou. Mgr Hilarion y souligne que les autres confessions chrétiennes accordent aux orthodoxes résidant hors de leurs pays : « Est-ce que ceux qui critiquent notre coopération avec l’Eglise Catholique savent qui met à la disposition de nos compatriotes à l’étranger les locaux qui leurs sont indispensables pour célébrer les offices, les aide à organiser des écoles du dimanche, à contribuer à la création de réseaux de communication orthodoxes ? Rappelons que les nouvelles communautés orthodoxes qui se forment à l’étranger peuvent bénéficier de locaux ecclésiaux qui sont mis à leur disposition par des chrétiens appartenant à d’autres confessions, essentiellement par des catholiques. Ce sont les catholiques qui, le plus souvent, permettent aux orthodoxes de prier dans leurs églises.
Et c’est essentiellement sans contrepartie financière que cela se passe.
Est-ce que les porte-parole « des milieux ecclésiaux conservateurs » savent comme il n’est pas simple d’obtenir un permis de construire pour une nouvelle église dans les pays de l’U.E ? Que faire approuver un tel projet de construction par les autorités locales relève de l’exploit ? Est-ce que ces « conservateurs » sont informés de tout le soutien que les diocèses catholiques et, souvent, les communautés protestantes accordent à nos nouvelles paroisses ?
Permettez-moi de rappelez qu’un très grand nombre d’anciens catholiques et protestants sont devenus membres de nos communautés car ils ont embrassé l’orthodoxie, souvent à la suite la conclusion de mariages mixtes.
Un très grand nombre de nos compatriotes devenus « sans papiers » dans les pays de l’U.E. ont pu obtenir des permis de séjour et de travail grâce au soutien d’organismes catholiques et protestants, ceci à la demande de paroisses orthodoxes russes.
A propos des difficultés qui continuent d’exister dans les relations entre catholiques et orthodoxes il faut rappeler que seul un renoncement délibéré des gréco-catholiques à leur politique d’expansion (En Ukraine, n.d.l.r.) permettra de trouver une solution aux problèmes qui continuent d’obscurcir l’horizon des relations entre catholiques et orthodoxes ».
Texte complet de cette interview
Traduction Nicolas M. pour "P.O."
Est-ce que les porte-parole « des milieux ecclésiaux conservateurs » savent comme il n’est pas simple d’obtenir un permis de construire pour une nouvelle église dans les pays de l’U.E ? Que faire approuver un tel projet de construction par les autorités locales relève de l’exploit ? Est-ce que ces « conservateurs » sont informés de tout le soutien que les diocèses catholiques et, souvent, les communautés protestantes accordent à nos nouvelles paroisses ?
Permettez-moi de rappelez qu’un très grand nombre d’anciens catholiques et protestants sont devenus membres de nos communautés car ils ont embrassé l’orthodoxie, souvent à la suite la conclusion de mariages mixtes.
Un très grand nombre de nos compatriotes devenus « sans papiers » dans les pays de l’U.E. ont pu obtenir des permis de séjour et de travail grâce au soutien d’organismes catholiques et protestants, ceci à la demande de paroisses orthodoxes russes.
A propos des difficultés qui continuent d’exister dans les relations entre catholiques et orthodoxes il faut rappeler que seul un renoncement délibéré des gréco-catholiques à leur politique d’expansion (En Ukraine, n.d.l.r.) permettra de trouver une solution aux problèmes qui continuent d’obscurcir l’horizon des relations entre catholiques et orthodoxes ».
Texte complet de cette interview
Traduction Nicolas M. pour "P.O."
Le mardi 5 octobre 2010, le Séminaire orthodoxe russe à Epinay-sous-Sénart a célébré solennellement le début de la deuxième année académique. La divine liturgie dans la chapelle du Séminaire a été présidée ce jour-là par l'archevêque Marc d'Egorievsk, responsable de la Direction patriarcale des établissements à l'étranger, en concélébration avec l'archevêque Innocent de Chersonèse, l'évêque Michel de Genève et d'Europe occidentale (Église russe hors frontières) et l'évêque Nestor de Caphes, auxiliaire du diocèse de Chersonèse.
Site Séminaire russe
Site Séminaire russe
Le patriarcat de Moscou admire beaucoup le pape actuel mais est aussi le plus réticent à en reconnaître l'autorité sur les Églises orthodoxes d'orient. Les résultats des discussions de Vienne.
Primauté du pape. La Russie est à la tête de la résistance à Rome
par Sandro Magister
- Alors que les Églises d'orient avancent peu à peu vers la convocation du "Grand et Saint Concile" panorthodoxe qui devrait enfin les réunir en une unique assise après des siècles de "synodalité" incomplète, une autre démarche de rapprochement fait aussi de petits pas en avant : celle qui voit l'orient dialoguer avec l’Église de Rome. Ce dialogue porte sur le seul véritable nœud qui sépare le catholicisme de l'orthodoxie, c’est-à-dire la primauté du pape.
Primauté du pape. La Russie est à la tête de la résistance à Rome
par Sandro Magister
- Alors que les Églises d'orient avancent peu à peu vers la convocation du "Grand et Saint Concile" panorthodoxe qui devrait enfin les réunir en une unique assise après des siècles de "synodalité" incomplète, une autre démarche de rapprochement fait aussi de petits pas en avant : celle qui voit l'orient dialoguer avec l’Église de Rome. Ce dialogue porte sur le seul véritable nœud qui sépare le catholicisme de l'orthodoxie, c’est-à-dire la primauté du pape.
Sa plus récente manifestation a eu lieu il y a quelques jours, à Vienne, où la commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe dans son ensemble s’est réunie, du 20 au 27 septembre, justement pour discuter du rôle universel de l’évêque de Rome au cours du premier millénaire de l’histoire chrétienne....
Suite "Eucharistie Sacrement de la Miséricorde" Le 06 octobre 2010
Suite "Eucharistie Sacrement de la Miséricorde" Le 06 octobre 2010
Le métropolite Hilarion, Président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, a accordé une interview à André Melnikov et A. Kourilovitch (Nezavissimaia Gazeta Religia). Il s’y agit de la coopération avec les chrétiens occidentaux ainsi que de l’attitude l’Eglise à l’égard des zélateurs de l’isolationnisme orthodoxe.
Voici des extraits de cette interview :
Mgr Hilarion: - « Hier encore les relations entre l’Eglise orthodoxe russe et l’Eglise catholique romaine semblaient relever de la guerre froide. Il y avait cependant, bien sûr, des courtes périodes de réchauffement. Ces relations se sont considérablement améliorées, un dialogue interchrétien constructif a été amorcé. Les catholiques et les orthodoxes s’unissent au nom d’un objectif qui leur est commun : s’opposer à l’offensive du sécularisme en Europe. Nous travaillons ensemble sur les bases d’un dialogue honnête et ouvert en nous inspirant des valeurs sur lesquelles repose la culture européenne à laquelle appartient la culture russe. Nous savons que les partisans de la sécularité s’efforcent d’extirper le souvenir même des fondements chrétiens de la civilisation européenne. A la suite de l’effondrement du système communiste les peuples du monde se sont retrouvés dans un vide politique et culturel. L’homme moderne n’est plus conscient de ses propres racines et sa perception du monde n’est plus d’ordre religieux.
Voici des extraits de cette interview :
Mgr Hilarion: - « Hier encore les relations entre l’Eglise orthodoxe russe et l’Eglise catholique romaine semblaient relever de la guerre froide. Il y avait cependant, bien sûr, des courtes périodes de réchauffement. Ces relations se sont considérablement améliorées, un dialogue interchrétien constructif a été amorcé. Les catholiques et les orthodoxes s’unissent au nom d’un objectif qui leur est commun : s’opposer à l’offensive du sécularisme en Europe. Nous travaillons ensemble sur les bases d’un dialogue honnête et ouvert en nous inspirant des valeurs sur lesquelles repose la culture européenne à laquelle appartient la culture russe. Nous savons que les partisans de la sécularité s’efforcent d’extirper le souvenir même des fondements chrétiens de la civilisation européenne. A la suite de l’effondrement du système communiste les peuples du monde se sont retrouvés dans un vide politique et culturel. L’homme moderne n’est plus conscient de ses propres racines et sa perception du monde n’est plus d’ordre religieux.
Pour ce qui est des divergences théologiques qui existent entre catholiques et orthodoxes, je peux vous assurer que notre dialogue et notre coopération avec l’Eglise catholique n’ont pas pour but d’unir les deux Églises au prix d’un compromis dogmatique. L’esprit conciliaire qui anime l’Eglise orthodoxe a rejeté à plusieurs reprises cette approche qui n’a aucun avenir. Au contraire, l’Eglise d’Orient a toujours insisté, tout en acceptant le dialogue avec l’Occident, sur la mise en œuvre dans leur intégralité des décisions des conciles œcuméniques ainsi que sur la fidélité à la Tradition qui nous a été léguée par les Pères de l’Eglise. La séparation avec Rome n’a cependant pas empêché les orthodoxes d’envoyer aux XVII-XVIII siècles des étudiants dans les écoles d’Italie. Plusieurs évêques remarquables de l’Eglise orthodoxes russe ont été ainsi formés en Italie. Face aux conquêtes turques et arabes Byzance avait sans hésiter sollicité le soutien de l’Occident chrétien. Nous revoilà face à l’agression de la propagande antichrétienne qui cherche la perte de nos concitoyens et qui veut plonger nos sociétés dans la barbarie. Nous revoilà donc tous sur le même navire ».
- Nous avons le sentiment que le rapprochement de ces derniers mois entre l’Eglise orthodoxe russe et les catholiques polonais se base sur un anticommunisme commun et la condamnation conjointe du passé stalinien. Est-ce que le dialogue chrétien a vocation de devenir le contre-poids des forces de gauche ? Sera-t-il apte à prévenir la revanche du communisme en Europe ?
- « Ces deux dernières décennies les relations russo-polonaises ont été loin d’être simples. Mais les opinions des deux pays étaient conscientes de la nécessité d’un rapprochement y compris dans le domaine ecclésial. L’Eglise orthodoxe en Russie et l’Eglise catholique en Pologne ont chacune une place plus qu’importante dans la vie de nos pays. Nous avons en commun décidé de contribuer à l’amélioration de nos relations. Il fallait pour cela procéder à une analyse des raisons qui faisaient obstacle à ce rapprochement ainsi que des évènements qui nous ont séparé et induit un esprit de méfiance et d’incompréhension réciproques. Les guerres soviéto-polonaises de 1920-1921 et de 1940 ainsi que le partage de la Pologne en vertu du pacte Molotov-Ribbentrop ont fait dans les deux pays l’objet de débats approfondis et passionnés. Il en est de même du drame de Katyn avec l’assassinat de plus de vingt mille prisonniers de guerre polonais. Il nous est à tous devenu évident que l’idéologie communiste est responsable de l’agression soviétique contre la Pologne au début des années vingt du dernier siècle. La propagande bolchevique présentait ce conflit comme étant le début de la révolution mondiale. Il nous est à tous devenu évident que l’idéologie communiste doit assumer la pleine responsabilité de la méfiance qui s’est instaurée dans les relations entre nos deux peuples. La question est venue se poser de savoir sur quelles bases nous pouvons mettre en place de nouvelles relations fondées sur la confiance ? La réponse était évidente : seule la tradition chrétienne enracinée dans nos mentalités et dans notre façon de penser pouvait nous faciliter ces efforts.
Je ne crois pas qu’il faille opposer le dialogue entre les Églises chrétiennes aux tendances politiques de gauche. Ce sont des phénomènes de nature différente. Je ne vois actuellement rien qui puisse faire craindre une revanche communiste en Europe. Cette idéologie abominable relève du passé, avant de disparaître elle a détruit des centaines de millions de vies.
En ce qui concerne les Églises protestantes les tendances libérales y sont ces dernières décennies devenues prédominantes dans la majorité de leurs communautés en Europe et en Amérique du Nord. Les normes traditionnelles de l’éthique chrétiennes y sont remises en question, l’homosexualité y devient admise en tant que mode vie alternatif. Les Saintes Écritures nous disent clairement qu’une telle approche est en violation flagrante de la morale chrétienne et de la doctrine de l’Eglise. Les Églises protestantes procèdent systématiquement à l’ordination pastorale des femmes, c’est là une remise en cause des fondements mêmes de l’anthropologie chrétienne. Il s’agit de la place et du rôle de la femme dans l’Eglise, la famille et la société. Les responsables des communautés protestantes se sont manifestement inspirés dans ces pratiques de ce qui se fait dans la société séculière. Ils admettent tout ce qui n’est pas considéré comme répréhensible par le "sécularisme laïc". Certaines Églises protestantes cessent d’être des entités spécifiquement religieuses et se comportent en organisations de la société civile dont la raison d’être est dans la lutte pour la justice sociale.
Cela rend malheureusement difficile notre dialogue avec les protestants. A un tel point que l’Eglise orthodoxe russe s’est vue ces dernières années contrainte d’interrompre son dialogue avec plusieurs grandes communautés protestantes d’Europe et d’Amérique du Nord. Mais nous savons que nombreux sont les croyants protestants qui préfèrent la vision des orthodoxes et des catholiques à celle de leurs responsables. Ces croyants sont considérés par leurs communautés comme étant « des fanatiques, des fondamentalistes, des sectaires ». Or, c’est avec ces protestants que nous sommes disposés coopérer dans le cadre de divers projets, y compris celui d’une nouvelle évangélisation de l’Europe"
- Une récente enquête d’opinion a montré que la majorité des clercs catholiques d’Autriche se prononcent contre le principe du célibat. S’agit-il d’un renoncement condamnable à une tradition multiséculaire ?
- « Le célibat obligatoire du clergé a été introduit par l’Eglise occidentale au XII siècle. Il n’existait pas avant. Les Églises orientales s’en tiennent à la pratique ancienne qui permet d’ordonner prêtres des hommes mariés. L’Orient chrétien a toujours eu une attitude critique à l’égard du célibat des prêtres existant dans l’Eglise de Rome. Les orthodoxes estiment que le principe du célibat est un problème interne de l’Eglise catholique romaine. Cependant nous ne pourrons qu’approuver la révocation de ce principe si elle survenait en la considérant comme le retour à la tradition des premiers siècles ».
-Le rapprochement entre les Eglises orthodoxes et les catholiques romains suscite chez certains croyants une hostilité à l’égard de l’œcuménisme. Nous l’avons constaté lors de la visite à Chypres du pape de Rome. Des évêques de l’Eglise orthodoxe russe avaient alors fait entendre leur mécontentement. Est-ce que ces voix protestataires peuvent faire obstacle au dialogue avec les chrétiens occidentaux ?
- « Il y a au sein de chacune des Eglises orthodoxes locales des fidèles mécontents de ce rapprochement. Ce sont le plus souvent des personnes qui ne connaissent pas suffisamment les autres confessions chrétiennes et les modalités de la coopération avec elles. C’est un discours qui souvent n’est pas d’ordre théologique mais de nature psychologique et politique. Nous ne parlons pas tout à fait la même langue. Cependant nous restons à l’écoute des adversaires des contacts interchrétiens et nous tenons compte de leurs positions lors de l’élaboration des documents conciliaires. Je crois que le nombre de ces « zélateurs » va aller décroissant car la Russie occupe une place de plus en plus importante dans la communauté mondiale. La quantité de mariages interconfessionnels est impressionnante, des millions d’orthodoxes résident hors du pays. Nos croyants connaissent ainsi mieux les chrétiens non orthodoxes.
« Ces zélateurs » ont toute leur place dans le combat que nous menons contre le sécularisme, nous avons là beaucoup à faire ensemble.
Traduction Nikita Krivochéine
- Nous avons le sentiment que le rapprochement de ces derniers mois entre l’Eglise orthodoxe russe et les catholiques polonais se base sur un anticommunisme commun et la condamnation conjointe du passé stalinien. Est-ce que le dialogue chrétien a vocation de devenir le contre-poids des forces de gauche ? Sera-t-il apte à prévenir la revanche du communisme en Europe ?
- « Ces deux dernières décennies les relations russo-polonaises ont été loin d’être simples. Mais les opinions des deux pays étaient conscientes de la nécessité d’un rapprochement y compris dans le domaine ecclésial. L’Eglise orthodoxe en Russie et l’Eglise catholique en Pologne ont chacune une place plus qu’importante dans la vie de nos pays. Nous avons en commun décidé de contribuer à l’amélioration de nos relations. Il fallait pour cela procéder à une analyse des raisons qui faisaient obstacle à ce rapprochement ainsi que des évènements qui nous ont séparé et induit un esprit de méfiance et d’incompréhension réciproques. Les guerres soviéto-polonaises de 1920-1921 et de 1940 ainsi que le partage de la Pologne en vertu du pacte Molotov-Ribbentrop ont fait dans les deux pays l’objet de débats approfondis et passionnés. Il en est de même du drame de Katyn avec l’assassinat de plus de vingt mille prisonniers de guerre polonais. Il nous est à tous devenu évident que l’idéologie communiste est responsable de l’agression soviétique contre la Pologne au début des années vingt du dernier siècle. La propagande bolchevique présentait ce conflit comme étant le début de la révolution mondiale. Il nous est à tous devenu évident que l’idéologie communiste doit assumer la pleine responsabilité de la méfiance qui s’est instaurée dans les relations entre nos deux peuples. La question est venue se poser de savoir sur quelles bases nous pouvons mettre en place de nouvelles relations fondées sur la confiance ? La réponse était évidente : seule la tradition chrétienne enracinée dans nos mentalités et dans notre façon de penser pouvait nous faciliter ces efforts.
Je ne crois pas qu’il faille opposer le dialogue entre les Églises chrétiennes aux tendances politiques de gauche. Ce sont des phénomènes de nature différente. Je ne vois actuellement rien qui puisse faire craindre une revanche communiste en Europe. Cette idéologie abominable relève du passé, avant de disparaître elle a détruit des centaines de millions de vies.
En ce qui concerne les Églises protestantes les tendances libérales y sont ces dernières décennies devenues prédominantes dans la majorité de leurs communautés en Europe et en Amérique du Nord. Les normes traditionnelles de l’éthique chrétiennes y sont remises en question, l’homosexualité y devient admise en tant que mode vie alternatif. Les Saintes Écritures nous disent clairement qu’une telle approche est en violation flagrante de la morale chrétienne et de la doctrine de l’Eglise. Les Églises protestantes procèdent systématiquement à l’ordination pastorale des femmes, c’est là une remise en cause des fondements mêmes de l’anthropologie chrétienne. Il s’agit de la place et du rôle de la femme dans l’Eglise, la famille et la société. Les responsables des communautés protestantes se sont manifestement inspirés dans ces pratiques de ce qui se fait dans la société séculière. Ils admettent tout ce qui n’est pas considéré comme répréhensible par le "sécularisme laïc". Certaines Églises protestantes cessent d’être des entités spécifiquement religieuses et se comportent en organisations de la société civile dont la raison d’être est dans la lutte pour la justice sociale.
Cela rend malheureusement difficile notre dialogue avec les protestants. A un tel point que l’Eglise orthodoxe russe s’est vue ces dernières années contrainte d’interrompre son dialogue avec plusieurs grandes communautés protestantes d’Europe et d’Amérique du Nord. Mais nous savons que nombreux sont les croyants protestants qui préfèrent la vision des orthodoxes et des catholiques à celle de leurs responsables. Ces croyants sont considérés par leurs communautés comme étant « des fanatiques, des fondamentalistes, des sectaires ». Or, c’est avec ces protestants que nous sommes disposés coopérer dans le cadre de divers projets, y compris celui d’une nouvelle évangélisation de l’Europe"
- Une récente enquête d’opinion a montré que la majorité des clercs catholiques d’Autriche se prononcent contre le principe du célibat. S’agit-il d’un renoncement condamnable à une tradition multiséculaire ?
- « Le célibat obligatoire du clergé a été introduit par l’Eglise occidentale au XII siècle. Il n’existait pas avant. Les Églises orientales s’en tiennent à la pratique ancienne qui permet d’ordonner prêtres des hommes mariés. L’Orient chrétien a toujours eu une attitude critique à l’égard du célibat des prêtres existant dans l’Eglise de Rome. Les orthodoxes estiment que le principe du célibat est un problème interne de l’Eglise catholique romaine. Cependant nous ne pourrons qu’approuver la révocation de ce principe si elle survenait en la considérant comme le retour à la tradition des premiers siècles ».
-Le rapprochement entre les Eglises orthodoxes et les catholiques romains suscite chez certains croyants une hostilité à l’égard de l’œcuménisme. Nous l’avons constaté lors de la visite à Chypres du pape de Rome. Des évêques de l’Eglise orthodoxe russe avaient alors fait entendre leur mécontentement. Est-ce que ces voix protestataires peuvent faire obstacle au dialogue avec les chrétiens occidentaux ?
- « Il y a au sein de chacune des Eglises orthodoxes locales des fidèles mécontents de ce rapprochement. Ce sont le plus souvent des personnes qui ne connaissent pas suffisamment les autres confessions chrétiennes et les modalités de la coopération avec elles. C’est un discours qui souvent n’est pas d’ordre théologique mais de nature psychologique et politique. Nous ne parlons pas tout à fait la même langue. Cependant nous restons à l’écoute des adversaires des contacts interchrétiens et nous tenons compte de leurs positions lors de l’élaboration des documents conciliaires. Je crois que le nombre de ces « zélateurs » va aller décroissant car la Russie occupe une place de plus en plus importante dans la communauté mondiale. La quantité de mariages interconfessionnels est impressionnante, des millions d’orthodoxes résident hors du pays. Nos croyants connaissent ainsi mieux les chrétiens non orthodoxes.
« Ces zélateurs » ont toute leur place dans le combat que nous menons contre le sécularisme, nous avons là beaucoup à faire ensemble.
Traduction Nikita Krivochéine
L'Eglise orthodoxe russe a indiqué mardi ne voir "rien de mauvais" dans le choix de Robert Edwards, le "père" de la fécondation in vitro (FIV), pour le Prix Nobel de médecine 2010, alors que le responsable de ces questions au Vatican l'a critiqué.
"Il n'y a rien de mauvais dans la fécondation in vitro si celle-ci s'effectue dans le contexte d'une union conjugale et s'il ne s'agit pas de produire des ovocytes superflus, condamnés à mourir", a déclaré Vsevolod Tchapline, chef du Département synodal du Patriarcat de Moscou chargé des relations avec la société."L'usage de cette technologie doit respecter les valeurs morales", a-t-il ajouté, cité par l'agence de presse Ria-Novosti....Suite "La Croix" AFP
"Il n'y a rien de mauvais dans la fécondation in vitro si celle-ci s'effectue dans le contexte d'une union conjugale et s'il ne s'agit pas de produire des ovocytes superflus, condamnés à mourir", a déclaré Vsevolod Tchapline, chef du Département synodal du Patriarcat de Moscou chargé des relations avec la société."L'usage de cette technologie doit respecter les valeurs morales", a-t-il ajouté, cité par l'agence de presse Ria-Novosti....Suite "La Croix" AFP
Le Parlement européen tiendra le 5 octobre à Bruxelles une conférence internationale sur les persécutions de chrétiens dans le monde, rapportent jeudi les médias européens.
"Dans le monde entier, près de 75% des persécutions pour motifs religieux visent des chrétiens, et l'Europe ne peut pas rester indifférente", a déclaré le député polonais Konrad Schimanski, un des initiateurs de la conférence....Suite RIA Novosti
"Dans le monde entier, près de 75% des persécutions pour motifs religieux visent des chrétiens, et l'Europe ne peut pas rester indifférente", a déclaré le député polonais Konrad Schimanski, un des initiateurs de la conférence....Suite RIA Novosti
Le 30 septembre 2010 eut lieu à Moscou, à la résidence patriarcale de Tchisty pereoulok, une rencontre entre le Métropolite Hilarion de l’Amérique de l’Est et de New-York, le Primat de l’Église russe hors frontières, et sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie.
Ont pris part à cette rencontre : le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, le prêtre Maxime Massalitine, recteur de l’église Saint-Michel-Archange de Cannes et président de son association cultuelle, les curateurs de l’association : l'archiprêtre Sérafim Gan, l'archiprêtre Piotr Kholodny, V.A. Chevtchouk et, enfin, des employés de la Direction des institutions extérieures du Patriarcat de Moscou.
PHOTOS de cette rencontre
Ont pris part à cette rencontre : le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, le prêtre Maxime Massalitine, recteur de l’église Saint-Michel-Archange de Cannes et président de son association cultuelle, les curateurs de l’association : l'archiprêtre Sérafim Gan, l'archiprêtre Piotr Kholodny, V.A. Chevtchouk et, enfin, des employés de la Direction des institutions extérieures du Patriarcat de Moscou.
PHOTOS de cette rencontre
Au cours de l’entretien avec Sa Sainteté, de nombreuses questions concernant la vie de l’Église russe hors frontières ont été soulevées, parmi lesquelles la restauration de l’église Saint-Michel-Archange à Cannes.
L’unique église orthodoxe de Cannes nécessite une restauration complète depuis longtemps. Dans cet objectif, avec la participation de nombreux spécialistes, une série d’actions ont été menées pour évaluer l’état de l’église, un plan des travaux préliminaires a été établi, ainsi qu’un projet budgétaire pour la première étape de restauration de l’église.
Soucieux non seulement de l’Église en terre natale, mais aussi des églises russes à l’étranger, sa Sainteté le Patriarche Cyrille a accepté la proposition du Métropolite Hilarion de devenir le président d’honneur du conseil de tutelle du programme de restauration et de soutien de l’église Saint-Michel-Archange.
Le 29 septembre, la veille de la rencontre à Tchisty pereoulok, le Primat de l’Église russe hors frontières a dirigé une séance du conseil de tutelle de l’association cultuelle de l’église de Cannes. Ont participé à la réunion : le prêtre Maxime Massalitine, l'archiprêtre Sérafim Gan, l'archiprêtre Piotr Kholodny, l’archimandrite Iéronim (Chourygine), l’higoumène Basile (Pasquiet), Andreï Moltchanov, Valéry Chevtchouk, Igor Protsenko, Maxime Khrabrykh, ainsi que des invités : l’higoumène Sophrony (Doubrovine), l'archiprêtre Léonid Kalinine, Andreï Ivliev, Boris Gavrilenko.
Andreï Ivliev, membre d’honneur de l’association et directeur général de la corporation de restauration « Vozrozhdenie » (Renaissance), parla de l’organisation et de la mise en œuvre du projet de restauration de l’église. En premier lieu, il est indispensable de procéder aux travaux de protection contre les incendies via la réparation de la toiture, des coupoles et des croix (éléments de construction inclus), ainsi que le renforcement et l’hydro-isolation des fondations.
L'archiprêtre Léonid Kalinine, recteur de l’église moscovite restaurée de Saint Clément Martyr, a confirmé sa volonté de mener une série de travaux de restauration des fresques situées à l’entrée de l’édifice.
Valéry Chevtchouk a proposé de commencer les travaux de restauration dès novembre 2010.
Lien L'Eglise orthodoxe de Cannes
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"P.O." - "CANNES: Le premier camp de jeunes orthodoxes : « Méditerrannée Russe »
L’unique église orthodoxe de Cannes nécessite une restauration complète depuis longtemps. Dans cet objectif, avec la participation de nombreux spécialistes, une série d’actions ont été menées pour évaluer l’état de l’église, un plan des travaux préliminaires a été établi, ainsi qu’un projet budgétaire pour la première étape de restauration de l’église.
Soucieux non seulement de l’Église en terre natale, mais aussi des églises russes à l’étranger, sa Sainteté le Patriarche Cyrille a accepté la proposition du Métropolite Hilarion de devenir le président d’honneur du conseil de tutelle du programme de restauration et de soutien de l’église Saint-Michel-Archange.
Le 29 septembre, la veille de la rencontre à Tchisty pereoulok, le Primat de l’Église russe hors frontières a dirigé une séance du conseil de tutelle de l’association cultuelle de l’église de Cannes. Ont participé à la réunion : le prêtre Maxime Massalitine, l'archiprêtre Sérafim Gan, l'archiprêtre Piotr Kholodny, l’archimandrite Iéronim (Chourygine), l’higoumène Basile (Pasquiet), Andreï Moltchanov, Valéry Chevtchouk, Igor Protsenko, Maxime Khrabrykh, ainsi que des invités : l’higoumène Sophrony (Doubrovine), l'archiprêtre Léonid Kalinine, Andreï Ivliev, Boris Gavrilenko.
Andreï Ivliev, membre d’honneur de l’association et directeur général de la corporation de restauration « Vozrozhdenie » (Renaissance), parla de l’organisation et de la mise en œuvre du projet de restauration de l’église. En premier lieu, il est indispensable de procéder aux travaux de protection contre les incendies via la réparation de la toiture, des coupoles et des croix (éléments de construction inclus), ainsi que le renforcement et l’hydro-isolation des fondations.
L'archiprêtre Léonid Kalinine, recteur de l’église moscovite restaurée de Saint Clément Martyr, a confirmé sa volonté de mener une série de travaux de restauration des fresques situées à l’entrée de l’édifice.
Valéry Chevtchouk a proposé de commencer les travaux de restauration dès novembre 2010.
Lien L'Eglise orthodoxe de Cannes
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