Plateforme libre de discussion
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C’est avec la bénédiction de Monseigneur Nestor de Chersonèse qu’un cycle d’entretiens et de conférences consacrés à des sujets théologiques et historiques commencera le 29 janvier 2012.
Seront invités des clercs, des théologiens et des experts.
Début chaque dimanche vers 13 h 30, après la fin de la liturgie.
Le 29 janvier conférence de l’archiprêtre Nicolas Rehbinder : « Les offices orthodoxes et leurs sens. Notre participation aux offices ».
Le 5 janvier conférence du diacre Georges Sheshko: « Bientôt la fête de la paroisse. Les Trois Docteurs : qui sont-ils ? Leurs vies, leur apport à la théologie ».
Vous êtes tous les bienvenus. Adresse: 5, rue Pétel - 75015 Paris
Seront invités des clercs, des théologiens et des experts.
Début chaque dimanche vers 13 h 30, après la fin de la liturgie.
Le 29 janvier conférence de l’archiprêtre Nicolas Rehbinder : « Les offices orthodoxes et leurs sens. Notre participation aux offices ».
Le 5 janvier conférence du diacre Georges Sheshko: « Bientôt la fête de la paroisse. Les Trois Docteurs : qui sont-ils ? Leurs vies, leur apport à la théologie ».
Vous êtes tous les bienvenus. Adresse: 5, rue Pétel - 75015 Paris
Дорогие братья и сестры!
По благословению Владыки Нестора, с 29 января с.г. в храме Трех Святителей будут проводиться воскресные беседы на богословские, исторические и другие темы, в которых примут участие священнослужители, богословы и специалисты в различных областях.
Начало встреч - по окончании богослужения, ориентировочно в 13:30.
29 января – лекция протоиерея Николая Ребиндера на тему
«Православное богослужение: его смысл и наше участие в нем».
5 февраля – лекция диакона Георгия Шешко на тему
«Готовимся к престольному празднику. Три Святителя – кто они? Житие и их вклад в богословие Церкви».
О темах дальнейших бесед будет сообщено позднее. Приглашаем всех желающих принять участие в этих встречах!
По благословению Владыки Нестора, с 29 января с.г. в храме Трех Святителей будут проводиться воскресные беседы на богословские, исторические и другие темы, в которых примут участие священнослужители, богословы и специалисты в различных областях.
Начало встреч - по окончании богослужения, ориентировочно в 13:30.
29 января – лекция протоиерея Николая Ребиндера на тему
«Православное богослужение: его смысл и наше участие в нем».
5 февраля – лекция диакона Георгия Шешко на тему
«Готовимся к престольному празднику. Три Святителя – кто они? Житие и их вклад в богословие Церкви».
О темах дальнейших бесед будет сообщено позднее. Приглашаем всех желающих принять участие в этих встречах!
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 2 Février 2012 à 20:00
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Par le père Jean Valentin Istrati (prêtre roumain)
J’ai eu récemment connaissance d’un article décrivant toute la diversité des moyens techniques de surveillance audio et vidéo. Il s’agissait de micro caméras que l’on peut agrafer au revers de son veston, fixer sur un téléphone ou une paire de lunettes, etc. Tous ces engins ont pour destination d’enregistrer et, éventuellement de rendre publics, les aspects les plus intimes de nos vies. Nos téléphones mobiles nous permettent de converser avec des interlocuteurs n’importe où dans le monde. Le logiciel "Google" earth nous montre le chapeau qu’arbore une vieille dame perchée au troisième étage de la Tour Effel.
Nous sommes tous et chacun observés d’une manière incessante par des caméras de vidéosurveillance.
J’ai eu récemment connaissance d’un article décrivant toute la diversité des moyens techniques de surveillance audio et vidéo. Il s’agissait de micro caméras que l’on peut agrafer au revers de son veston, fixer sur un téléphone ou une paire de lunettes, etc. Tous ces engins ont pour destination d’enregistrer et, éventuellement de rendre publics, les aspects les plus intimes de nos vies. Nos téléphones mobiles nous permettent de converser avec des interlocuteurs n’importe où dans le monde. Le logiciel "Google" earth nous montre le chapeau qu’arbore une vieille dame perchée au troisième étage de la Tour Effel.
Nous sommes tous et chacun observés d’une manière incessante par des caméras de vidéosurveillance.
Chaque menu détail de nos existences, si banal puisse-t—il paraître, peut faire les délices de la foule, en soif de sensationnel.
Les médias s’introduisent dans le domaine du privé, nous sommes espionnés et il nous est impossible d’échapper au regard vigilant de Big Brother. La nouvelle société de consommation tend d’une manière monstrueuse à émuler Dieu qui voit tout. L’arsenal moderne de la télésurveillance et de la sécurité a perdu d’avance dans la compétition qu’il a engagée avec le Créateur omniscient.
Tout ce qui est secret sera dans le Royaume de Dieu mis en évidence et proclamé aux yeux de tous, « sur les toits », comme le précisent les Ecritures. Ce qui nous est le plus intime, les mystères de nos âmes seront exposés au regard de nuées d’anges ainsi que de tous les humains. Cette « glasnost » deviendra la cause de lamentations et de pleurs. Nos archives personnelles ultra confidentielles, même celles que nous avions détruites, seront accessibles à tous et diront la vérité absolue sur chaque être humain, cela sans aucune interprétation subjective possible. Tout sera soupesé, jaugé par le juste et aimant Tribunal Divin et nous conduira soit à la béatitude, soit à la condamnation éternelle. Notre monde est envahi par les systèmes de contrôle : ordinateurs, médias, engins électroniques, politiques, etc. Tout cela nous prévient de la venue prochaine du temps de la Vérité qui sera proclamée des toits de l’univers. Prophétie amère…
Nous vivons dans la promiscuité du village global mais nous ressentons de plus en plus douloureusement nos solitudes. Nous ne sommes éloignés de l’Amérique que par la vitesse du son. Mais toute une éternité nous sépare du Ciel et, surtout des âmes de nos prochains. Près des corps, loin des âmes.
Que nous reste-il à faire ?
Nous sommes filmés, enregistrés, observés, étudiés, par une masse de regards électroniques. Nous veulent-ils du bien, ou du mal ? « Oui, nous avons été livrés en spectacle au monde, aux anges et aux hommes » (I Cor, 9, 4). De nous tout est connu, nous jouons sur une immense scène illuminée par des milliers de projecteurs. Mais nous ne voyons jamais nos spectateurs, ils restent cachés derrière leurs écrans. Ils sont de plus en plus nombreux. Que faire pour ne pas avoir à éprouver de la honte pour nos actes ? Il nous faut vivre conformément à la Vérité, nous maintenir tout le temps dans le champ de vision aimant et constant de Dieu. La caméra qui voit tout incorporée à nos âmes est la demeure du Saint Esprit, l’amour de Notre Seigneur Jésus Christ qui apporte la joie et l’immortalité.
Un gadget, si perfectionné soit-il, n’est pas capable d’enregistrer nos sentiments de compassion et de pardon.
La terreur des caméras cachée n’est opérante que là où nous avons quelque chose à ne pas divulguer. Une personne bonne, miséricordieuse et pieuse mène une vie naturelle et qui ne comporte pas de zones d’ombre. On aura beau l’épier, on ne verra qu’une vie consacrée à Dieu, à la prière et à l’amour.
Traduction Nikita Krivochéine
Pravoslavie.ru
...............................................
PO
Les métaphores du désespoir
L’amour véritable consiste à aimer la vérité
Les médias s’introduisent dans le domaine du privé, nous sommes espionnés et il nous est impossible d’échapper au regard vigilant de Big Brother. La nouvelle société de consommation tend d’une manière monstrueuse à émuler Dieu qui voit tout. L’arsenal moderne de la télésurveillance et de la sécurité a perdu d’avance dans la compétition qu’il a engagée avec le Créateur omniscient.
Tout ce qui est secret sera dans le Royaume de Dieu mis en évidence et proclamé aux yeux de tous, « sur les toits », comme le précisent les Ecritures. Ce qui nous est le plus intime, les mystères de nos âmes seront exposés au regard de nuées d’anges ainsi que de tous les humains. Cette « glasnost » deviendra la cause de lamentations et de pleurs. Nos archives personnelles ultra confidentielles, même celles que nous avions détruites, seront accessibles à tous et diront la vérité absolue sur chaque être humain, cela sans aucune interprétation subjective possible. Tout sera soupesé, jaugé par le juste et aimant Tribunal Divin et nous conduira soit à la béatitude, soit à la condamnation éternelle. Notre monde est envahi par les systèmes de contrôle : ordinateurs, médias, engins électroniques, politiques, etc. Tout cela nous prévient de la venue prochaine du temps de la Vérité qui sera proclamée des toits de l’univers. Prophétie amère…
Nous vivons dans la promiscuité du village global mais nous ressentons de plus en plus douloureusement nos solitudes. Nous ne sommes éloignés de l’Amérique que par la vitesse du son. Mais toute une éternité nous sépare du Ciel et, surtout des âmes de nos prochains. Près des corps, loin des âmes.
Que nous reste-il à faire ?
Nous sommes filmés, enregistrés, observés, étudiés, par une masse de regards électroniques. Nous veulent-ils du bien, ou du mal ? « Oui, nous avons été livrés en spectacle au monde, aux anges et aux hommes » (I Cor, 9, 4). De nous tout est connu, nous jouons sur une immense scène illuminée par des milliers de projecteurs. Mais nous ne voyons jamais nos spectateurs, ils restent cachés derrière leurs écrans. Ils sont de plus en plus nombreux. Que faire pour ne pas avoir à éprouver de la honte pour nos actes ? Il nous faut vivre conformément à la Vérité, nous maintenir tout le temps dans le champ de vision aimant et constant de Dieu. La caméra qui voit tout incorporée à nos âmes est la demeure du Saint Esprit, l’amour de Notre Seigneur Jésus Christ qui apporte la joie et l’immortalité.
Un gadget, si perfectionné soit-il, n’est pas capable d’enregistrer nos sentiments de compassion et de pardon.
La terreur des caméras cachée n’est opérante que là où nous avons quelque chose à ne pas divulguer. Une personne bonne, miséricordieuse et pieuse mène une vie naturelle et qui ne comporte pas de zones d’ombre. On aura beau l’épier, on ne verra qu’une vie consacrée à Dieu, à la prière et à l’amour.
Traduction Nikita Krivochéine
Pravoslavie.ru
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Les métaphores du désespoir
L’amour véritable consiste à aimer la vérité
Pour une juste redistribution des biens
Des responsables du patriarcat de Moscou ont appelé le premier ministre russe, Vladimir Poutine, a mettre en œuvre son idée d’introduire une taxe sur certains produits de luxe, a rapporté l’agence Interfax, le 31 janvier 2012. "Une taxe sur les produits de luxe serait une juste décision attendue depuis longtemps par la société russe", a déclaré le responsable du Département de l’information synodale, Vladimir Legoyda, le 31 janvier devant la presse.
Des responsables du patriarcat de Moscou ont appelé le premier ministre russe, Vladimir Poutine, a mettre en œuvre son idée d’introduire une taxe sur certains produits de luxe, a rapporté l’agence Interfax, le 31 janvier 2012. "Une taxe sur les produits de luxe serait une juste décision attendue depuis longtemps par la société russe", a déclaré le responsable du Département de l’information synodale, Vladimir Legoyda, le 31 janvier devant la presse.
Selon lui, les produits de luxe témoignent du niveau de vie élevé de ceux qui les achètent. De plus, ils ne constituent pas des biens de première nécessité. "Il est naturel que les citoyens qui ont plus de moyens paient plus d’impôts. Apic
Русская православная церковь поддерживает идею премьер-министра, кандидата в президенты РФ Владимира Путина о введении дополнительного налога на богатство.
Об этом во вторник, 31 января, сообщает сайт Московского патриархата. По мнению председателя Синодального информационного отдела РПЦ Владимира Легойды, товары «класса люкс» не являются предметами первой необходимости.
В рамках реализации предложения премьера необходимо выработать критерии определения категории дорогих товаров, на которые будет распространяться налог «на престижное потребление», считает Легойда. «Подобное решение не должно превратиться в чисто популистскую меру, а также не должно задевать интересы граждан со средним уровнем достатка. Эта должен быть шаг к действительно справедливому перераспределению материальных благ в обществе», — подчеркнул глава СИНФО.
В своей статье «Нам нужна новая экономика», опубликованной в понедельник в газете «Ведомости», Путин, в частности, заявил, что в России существует резерв роста налоговых доходов по ряду направлений, связанных с престижным потреблением. По словам премьер-министра, решения о введении дополнительного налога на роскошь должны быть приняты уже в этом году.
KM.ru
Русская православная церковь поддерживает идею премьер-министра, кандидата в президенты РФ Владимира Путина о введении дополнительного налога на богатство.
Об этом во вторник, 31 января, сообщает сайт Московского патриархата. По мнению председателя Синодального информационного отдела РПЦ Владимира Легойды, товары «класса люкс» не являются предметами первой необходимости.
В рамках реализации предложения премьера необходимо выработать критерии определения категории дорогих товаров, на которые будет распространяться налог «на престижное потребление», считает Легойда. «Подобное решение не должно превратиться в чисто популистскую меру, а также не должно задевать интересы граждан со средним уровнем достатка. Эта должен быть шаг к действительно справедливому перераспределению материальных благ в обществе», — подчеркнул глава СИНФО.
В своей статье «Нам нужна новая экономика», опубликованной в понедельник в газете «Ведомости», Путин, в частности, заявил, что в России существует резерв роста налоговых доходов по ряду направлений, связанных с престижным потреблением. По словам премьер-министра, решения о введении дополнительного налога на роскошь должны быть приняты уже в этом году.
KM.ru
В праздник Богоявления епископ Нестор совершил Божественную литургию в Свято-Никольском соборе г. Ниццы
Le 19 janvier, fête de la Théophanie, baptême de Notre Seigneur Jésus-Christ, l'évêque Nestor de Chersonèse, s’est rendu pour la première fois ès qualités à l'église russe Saint-Nicolas à Nice. Il y a un mois l'usage de l'église a été transmis par la Fédération de Russie au diocèse de Chersonèse, diocèse en charge des communautés du patriarcat de Moscou en France, à titre gracieux et permanent.
Mgr Nestor a célébré la divine liturgie et procédé à la grande bénédiction des eaux. Il convient de souligner que c’était la première fois depuis le début du XXe siècle qu’un évêque relevant de l’Eglise orthodoxe russe présidait une liturgie dans cette belle église. Ont concélébré avec Mgr Nestor l’archiprêtre Nicolas Ozoline, recteur de l'église, le protodiacre Alexis Sobolev, le diacre Maxime Politov, les lecteurs Nicolas et Philippe Markov. La chorale était dirigée par A. Fissotchenko qui est depuis très longtemps le chef de choeur de l'église.
Le 19 janvier, fête de la Théophanie, baptême de Notre Seigneur Jésus-Christ, l'évêque Nestor de Chersonèse, s’est rendu pour la première fois ès qualités à l'église russe Saint-Nicolas à Nice. Il y a un mois l'usage de l'église a été transmis par la Fédération de Russie au diocèse de Chersonèse, diocèse en charge des communautés du patriarcat de Moscou en France, à titre gracieux et permanent.
Mgr Nestor a célébré la divine liturgie et procédé à la grande bénédiction des eaux. Il convient de souligner que c’était la première fois depuis le début du XXe siècle qu’un évêque relevant de l’Eglise orthodoxe russe présidait une liturgie dans cette belle église. Ont concélébré avec Mgr Nestor l’archiprêtre Nicolas Ozoline, recteur de l'église, le protodiacre Alexis Sobolev, le diacre Maxime Politov, les lecteurs Nicolas et Philippe Markov. La chorale était dirigée par A. Fissotchenko qui est depuis très longtemps le chef de choeur de l'église.
On voyait parmi les nombreux fidèles des personnes venues de Genève, de Paris, de Monaco, de toute la Côte d’Azur. L’un des adjoints du maire de Nice a assisté à la liturgie.
Mgr Nestor a prononcé une homélie dans laquelle il a exprimé le souhait de voir se constituer à Saint-Nicolas une communauté orthodoxe forte et soudée. L’archiprêtre Nicolas Ozoline a exprimé sa gratitude ainsi que celle des paroissiens à Mgr Nestor.
Mgr Nestor et ses concélébrants ont procédé au rite de la grande bénédiction des eaux puis ils ont fait en procession le tour de l'église.
Les cloches de l'église ont sonné à plusieurs reprises!
Une agape fraternelle a été offerte par le recteur à l’ensemble du clergé et des fidèles.
PHOTOS
Pravoslavie.ru - INTERFAX religion
Mgr Nestor a prononcé une homélie dans laquelle il a exprimé le souhait de voir se constituer à Saint-Nicolas une communauté orthodoxe forte et soudée. L’archiprêtre Nicolas Ozoline a exprimé sa gratitude ainsi que celle des paroissiens à Mgr Nestor.
Mgr Nestor et ses concélébrants ont procédé au rite de la grande bénédiction des eaux puis ils ont fait en procession le tour de l'église.
Les cloches de l'église ont sonné à plusieurs reprises!
Une agape fraternelle a été offerte par le recteur à l’ensemble du clergé et des fidèles.
PHOTOS
Pravoslavie.ru - INTERFAX religion
Rassemblement international pour la civilisation de la vie et de l'amour
Une cérémonie intitulée « Acte d’abandon dans les mains de la Mère de Dieu : protection de la civilisation de la vie et de l’amour dans le monde », promue par « Human Life International », s’est déroulée samedi dernier 28 janvier, à Jasna Góra, sanctuaire national de la Vierge Noire de Czestochowa.
Des représentants des mouvements pour la vie de 18 pays ont participé à cet événement : Pologne, Biélorussie, Ukraine, Russie, Kazakhstan, Lettonie, Lituanie, Slovaquie, République tchèque, Hongrie, Autriche, Italie, Allemagne, Suisse, Espagne, Portugal, Royaume-Uni et Etats-Unis.
Une cérémonie intitulée « Acte d’abandon dans les mains de la Mère de Dieu : protection de la civilisation de la vie et de l’amour dans le monde », promue par « Human Life International », s’est déroulée samedi dernier 28 janvier, à Jasna Góra, sanctuaire national de la Vierge Noire de Czestochowa.
Des représentants des mouvements pour la vie de 18 pays ont participé à cet événement : Pologne, Biélorussie, Ukraine, Russie, Kazakhstan, Lettonie, Lituanie, Slovaquie, République tchèque, Hongrie, Autriche, Italie, Allemagne, Suisse, Espagne, Portugal, Royaume-Uni et Etats-Unis.
Les représentants des prêtres orthodoxes et des mouvements pour la vie en Russie, Ukraine et Biélorussie étaient aussi présents à cette rencontre de prière. Suite ZENIT
P. Mariusz Frukacz
Traduction d’Hélène Ginabat]i
P. Mariusz Frukacz
Traduction d’Hélène Ginabat]i
Lugano, 1er février 2012
La communauté orthodoxe de Suisse italienne fêtera le 5 février l’ordination sacerdotale de Gabriel Popescu. Il s’agit de la première ordination d’un prêtre orthodoxe en Suisse italienne, indique la communauté dans un communiqué. Agé de 35 ans, de nationalité roumaine, Gabriel Popescu est marié et père de deux enfants. Il sera ordonné le 5 février à 11h15 à l’église du Sacré-Cœur à Lugano par l’archevêque Iosif Pop, métropolite pour l’Europe Occidentale et Méridionale (Apic)
La communauté orthodoxe de Suisse italienne fêtera le 5 février l’ordination sacerdotale de Gabriel Popescu. Il s’agit de la première ordination d’un prêtre orthodoxe en Suisse italienne, indique la communauté dans un communiqué. Agé de 35 ans, de nationalité roumaine, Gabriel Popescu est marié et père de deux enfants. Il sera ordonné le 5 février à 11h15 à l’église du Sacré-Cœur à Lugano par l’archevêque Iosif Pop, métropolite pour l’Europe Occidentale et Méridionale (Apic)
Christine Chaillot, spécialiste des Eglises d'Orient, nous a fait parvenir ces Videos avec le commentaire ci-dessous
"Admirable ! Voilà la ferveur des chrétiens persécutés, une réalité que les médias français ne montrent pas.
Des milliers d’Égyptiens criant JÉSUS pendant 10 minutes consécutives.
Cette vidéo a filmé en direct "la Nuit de Prière et le Retour à Dieu" pendant laquelle le peuple s'est réuni pour prier pendant 12 heures en continu dans l'Église de la Caverne au Caire, le 11-11-2011. La congrégation priait pour que la paix règne sur l’Égypte et sur les pays voisins vivant dans le trouble. Cliquez sur les liens ci-dessous et visionnez les vidéo suivantes, Youtube1 et Youtube 2 et Youtube 3 et Youtube 4 qui nous montrent ce qui se passe parmi les Coptes d’Égypte, si persécutés ces temps derniers...
De quoi réfléchir et louer Dieu pour Sa fidélité et Sa grâce qu'Il répand en Afrique du Nord.
Bénédictions à tous !"
"Admirable ! Voilà la ferveur des chrétiens persécutés, une réalité que les médias français ne montrent pas.
Des milliers d’Égyptiens criant JÉSUS pendant 10 minutes consécutives.
Cette vidéo a filmé en direct "la Nuit de Prière et le Retour à Dieu" pendant laquelle le peuple s'est réuni pour prier pendant 12 heures en continu dans l'Église de la Caverne au Caire, le 11-11-2011. La congrégation priait pour que la paix règne sur l’Égypte et sur les pays voisins vivant dans le trouble. Cliquez sur les liens ci-dessous et visionnez les vidéo suivantes, Youtube1 et Youtube 2 et Youtube 3 et Youtube 4 qui nous montrent ce qui se passe parmi les Coptes d’Égypte, si persécutés ces temps derniers...
De quoi réfléchir et louer Dieu pour Sa fidélité et Sa grâce qu'Il répand en Afrique du Nord.
Bénédictions à tous !"
l’Institut Saint-Serge, 9-11 février 2012
Du 9 au 11 février 2012 l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge de Paris organise un colloque international pour honorer le 20e anniversaire du décès du Protopresbytre Jean Meyendorff, l’un des théologiens orthodoxes les plus renommés du siècle dernier.
Né le 17 février 1926 à Neuilly-sur-Seine, près de Paris, dans une famille appartenant à l’aristocratie balte, le baron Ioan Théophilevich a passé son enfance et ses années d’adulte dans le milieu des émigrés russes à Paris. Ayant accompli son éducation secondaire, le jeune Meyendorff s’était inscrit en 1944 à l’Institut Saint-Serge. Ce dernier était à l’époque le foyer du renouveau de la théologie orthodoxe, comptant parmi ses professeurs les intellectuels les plus grands de la Russie qui avaient été forcés d’émigrer ou étaient simplement expulsés de leur patrie, tels les PP. Serge Boulgakov, Georges Florovsky, Cyprien Kern, Nicolas Afanassieff, le professeur Antoine Kartachov…
Du 9 au 11 février 2012 l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge de Paris organise un colloque international pour honorer le 20e anniversaire du décès du Protopresbytre Jean Meyendorff, l’un des théologiens orthodoxes les plus renommés du siècle dernier.
Né le 17 février 1926 à Neuilly-sur-Seine, près de Paris, dans une famille appartenant à l’aristocratie balte, le baron Ioan Théophilevich a passé son enfance et ses années d’adulte dans le milieu des émigrés russes à Paris. Ayant accompli son éducation secondaire, le jeune Meyendorff s’était inscrit en 1944 à l’Institut Saint-Serge. Ce dernier était à l’époque le foyer du renouveau de la théologie orthodoxe, comptant parmi ses professeurs les intellectuels les plus grands de la Russie qui avaient été forcés d’émigrer ou étaient simplement expulsés de leur patrie, tels les PP. Serge Boulgakov, Georges Florovsky, Cyprien Kern, Nicolas Afanassieff, le professeur Antoine Kartachov…
Parmi ses condisciples à l’Institut se trouvait le futur Père Alexandre Schmemann, avec lequel il s’était lié d’amitié déjà depuis son enfance. Pendant cette période Jean Meyendorff commençait déjà à suivre des cours à la Sorbonne, et il enseigna à Saint-Serge des cours d’histoire de l’Église et de grec ancien après avoir terminé ses études à l’Institut. Il a couronné ses études par une thèse de doctorat d’État à la Sorbonne sur le théologien byzantin Grégoire Palamas en 1958. L’année suivante il était ordonné prêtre et il partit avec sa famille pour les États-Unis, ayant été invité par le P. Alexandre Schmemann qui enseignait au Séminaire Saint-Vladimir à New York depuis 1951. C’est là qu'il a continué ses activités académiques et ecclésiales jusqu’à la fin de sa vie. Il enseigna la Patrologie et l’Histoire de l’Église à Saint-Vladimir et l’Histoire byzantine à l’Université Fordham à New York.
Avec sa thèse sur Palamas, publiée en 1959, et dont la version française est épuisée depuis longtemps, le P. Jean s’est acquis une réputation notable non seulement dans le milieu orthodoxe, mais aussi dans le monde académique.
Ce livre qui porte le titre modeste Introduction à l’étude de Grégoire Palamas reste jusqu’à aujourd’hui un livre classique dont aucun étudiant de la théologie byzantine ne peut se passer. Le P. Jean a contribué à la redécouverte de ce grand et important théologien byzantin du 14e siècle, déjà commencée par les œuvres des PP. Dumitru Staniloae, Basile Krivochéine (plus tard Archevêque), Cyprien Kern et de Vladimir Lossky.
Le P. Jean est généralement reconnu comme un des représentants principaux de ce courant dans la théologie orthodoxe connu sous le nom de « synthèse néo-patristique » (le terme est du P. Georges Florovsky), le « néo » indiquant qu’il ne s’agit pas d’un simple retour à l’étude des Pères de l’Eglise ou d'une « théologie de la répétition », mais d'une redécouverte créative de la Tradition vivante de l’Église. Les œuvres théologiques du P. Jean Meyendorff sont profondément marquées par une approche historique qui a marqué de son empreinte la théologie orthodoxe du XXe siècle. En ceci il se montre le disciple par excellence du P. Georges Florovsky. Celui-ci n’a pas été son professeur de patrologie à Saint-Serge (à cette époque les cours de patrologie furent enseignés par le Père Cyprien Kern), mais le Père Jean a connu le Père Georges personnellement et il montrait toujours une grande appréciation pour ses œuvres théologiques et historiques.
Les activités du P. Jean Meyendorff ne sont pas limitées au monde académique et aux études théologiques et historiques. Il était engagé dans la vie de l’Eglise et c’est pourquoi il s’est gagné un grand respect dans le monde ecclésial, aussi bien orthodoxe qu’œcuménique. Il a été co-fondateur et président de « Syndesmos », la Fédération mondiale des Mouvements de Jeunesse orthodoxe ; il était membre de « Foi et Constitution » et il a présidé cette section du Conseil Œcuménique des Eglises pendant presque dix ans, de 1967 à 1976. Aux États Unis il a contribué, avec son collègue et son ami P. Alexandre Schmemann, à la fondation de l’autocéphalie de la « Métropole russe » en 1970, qui depuis porte le nom « Orthodox Church in America » (OCA).
Au colloque de février 2012 l’Institut Saint-Serge va honorer la mémoire de son ancien étudiant et enseignant, en organisant des communications et une Table ronde touchant aux domaines variés où il a travaillé : la théologie dans tous ses aspects, l’histoire de l’Eglise (Byzance et le monde slave) et l’Eglise dans le monde d’aujourd’hui.
Parmi ses œuvres les plus importantes il faut mentionner : Le Christ dans la théologie byzantine (Paris, Cerf, 2010²), Initiation à la théologie byzantine (Paris, Cerf, 2010²), Unité de l’Empire et divisions des Chrétiens (Paris, Cerf, 1993), Byzantium and the Rise of Russia (Cambridge University Press, 1981).
Pour le Programme et le Bulletin d’inscription, voir ICI
Avec sa thèse sur Palamas, publiée en 1959, et dont la version française est épuisée depuis longtemps, le P. Jean s’est acquis une réputation notable non seulement dans le milieu orthodoxe, mais aussi dans le monde académique.
Ce livre qui porte le titre modeste Introduction à l’étude de Grégoire Palamas reste jusqu’à aujourd’hui un livre classique dont aucun étudiant de la théologie byzantine ne peut se passer. Le P. Jean a contribué à la redécouverte de ce grand et important théologien byzantin du 14e siècle, déjà commencée par les œuvres des PP. Dumitru Staniloae, Basile Krivochéine (plus tard Archevêque), Cyprien Kern et de Vladimir Lossky.
Le P. Jean est généralement reconnu comme un des représentants principaux de ce courant dans la théologie orthodoxe connu sous le nom de « synthèse néo-patristique » (le terme est du P. Georges Florovsky), le « néo » indiquant qu’il ne s’agit pas d’un simple retour à l’étude des Pères de l’Eglise ou d'une « théologie de la répétition », mais d'une redécouverte créative de la Tradition vivante de l’Église. Les œuvres théologiques du P. Jean Meyendorff sont profondément marquées par une approche historique qui a marqué de son empreinte la théologie orthodoxe du XXe siècle. En ceci il se montre le disciple par excellence du P. Georges Florovsky. Celui-ci n’a pas été son professeur de patrologie à Saint-Serge (à cette époque les cours de patrologie furent enseignés par le Père Cyprien Kern), mais le Père Jean a connu le Père Georges personnellement et il montrait toujours une grande appréciation pour ses œuvres théologiques et historiques.
Les activités du P. Jean Meyendorff ne sont pas limitées au monde académique et aux études théologiques et historiques. Il était engagé dans la vie de l’Eglise et c’est pourquoi il s’est gagné un grand respect dans le monde ecclésial, aussi bien orthodoxe qu’œcuménique. Il a été co-fondateur et président de « Syndesmos », la Fédération mondiale des Mouvements de Jeunesse orthodoxe ; il était membre de « Foi et Constitution » et il a présidé cette section du Conseil Œcuménique des Eglises pendant presque dix ans, de 1967 à 1976. Aux États Unis il a contribué, avec son collègue et son ami P. Alexandre Schmemann, à la fondation de l’autocéphalie de la « Métropole russe » en 1970, qui depuis porte le nom « Orthodox Church in America » (OCA).
Au colloque de février 2012 l’Institut Saint-Serge va honorer la mémoire de son ancien étudiant et enseignant, en organisant des communications et une Table ronde touchant aux domaines variés où il a travaillé : la théologie dans tous ses aspects, l’histoire de l’Eglise (Byzance et le monde slave) et l’Eglise dans le monde d’aujourd’hui.
Parmi ses œuvres les plus importantes il faut mentionner : Le Christ dans la théologie byzantine (Paris, Cerf, 2010²), Initiation à la théologie byzantine (Paris, Cerf, 2010²), Unité de l’Empire et divisions des Chrétiens (Paris, Cerf, 1993), Byzantium and the Rise of Russia (Cambridge University Press, 1981).
Pour le Programme et le Bulletin d’inscription, voir ICI
V.G.
Le hiéromoine Joseph ( Pavlinciuc), diocèse de Chersonèse, de la paroisse des Trois-Saints-Hiérarques de Paris a participé le 25 janvier 2012 au séminaire sur la « Confortation des expatriés, tâche stratégique de l’Église, de l’état et de la société » organisé par le Département des relations ecclésiastiques extérieures du patriarcat de Moscou (DREE) pour parler de la pastorale des expatriés.
Il y avait aussi d'autres représentants de la diaspora venant du Portugal, d'Italie du Danemark, d’Estonie et du Kazakhstan ainsi que des membres du DREE, de la Direction de la Fondation « Monde russe », du Département du Ministère des affaires étrangères russe pour le travail avec les expatriés, de l’organisation « Rossotroudnitchestvo et de " la Maison de la Russie à l’étranger " A. Soljenitsyne.
Le hiéromoine Joseph ( Pavlinciuc), diocèse de Chersonèse, de la paroisse des Trois-Saints-Hiérarques de Paris a participé le 25 janvier 2012 au séminaire sur la « Confortation des expatriés, tâche stratégique de l’Église, de l’état et de la société » organisé par le Département des relations ecclésiastiques extérieures du patriarcat de Moscou (DREE) pour parler de la pastorale des expatriés.
Il y avait aussi d'autres représentants de la diaspora venant du Portugal, d'Italie du Danemark, d’Estonie et du Kazakhstan ainsi que des membres du DREE, de la Direction de la Fondation « Monde russe », du Département du Ministère des affaires étrangères russe pour le travail avec les expatriés, de l’organisation « Rossotroudnitchestvo et de " la Maison de la Russie à l’étranger " A. Soljenitsyne.
Les participants ont discuté de leur expérience de travail pastoral, juridique et social avec les expatriés, des efforts des structures ecclésiastiques, étatiques et publiques pour la confortation et le soutien de leurs compatriotes résidant à l’étranger, ainsi que des problèmes qui subsistent dans ce domaine. Les comodérateurs et plusieurs participants ont présenté des exposés suivis d’une discussion fructueuse.
Dans son intervention, l’archiprêtre Serge Zvonariov (DREE) a parlé des moyens de rassembler les expatriés et des problèmes qui gênent cet rassemblement: «c'est dans la tradition spirituelle, la culture, la langue maternelle, la mémoire historique du peuple... en un mot, tout ce qui unit l’homme à sa patrie et à ses ancêtres, qui lui permet d’appréhender sa mentalité propre, qu'il faut chercher les bases pour réunir les expatriés». Il a également parlé du travail des institutions de l’Église russe en vue de conforter et de soutenir les expatriés.
V. Istratov a relaté l’histoire de la Fondation « Monde russe » et décrit ses activités. L’un de ses objectifs principaux est de financer des projets pour la diffusion de la langue et de la culture russe. Il a évoqué l’expérience positive que représente la collaboration de la Fondation avec l’Église.
A. Tchepourine, du Ministère des affaires étrangères, a souligné l’importance de la participation des représentants de l’Église orthodoxe russe aux conseils de coordination des expatriés dans chaque pays. Il a également noté le rôle positif joué par l’Église russe dans le rassemblement des expatriés, assurant que le ministère et les représentations diplomatiques à l’étranger devraient continuer à lui apporter leur soutien dans ce domaine. Concluant son intervention, le haut fonctionnaire a parlé des projets mis en œuvre par son Département pour l’année 2012 dans le domaine du travail avec les expatriés.
V. Pougatchev de l’agence « Rossotroudnitchestvo a rappelé que le gouvernement russe avait récemment confié à cet organisme le soin de s'occuper des sépultures russe à l’étranger. Il évoqué les travaux de restauration effectué dans les cimetières russes par les Centres russes de science et de culture.
V. Moskvine, directeur de la Maison de la Russie à l’étranger «A. Soljenitsyne», a souligné que cet organisme est, en Russie, le plus grand centre d’étude de l’héritage de l’émigration russe. Il a parlé en particulier du projet d'étude de l’histoire des paroisses à l’étranger, avec systématisation des archives paroissiales et préparation d’expositions photographiques et interactives sur la vie des paroisses. V. Moskvine a invité les représentants des institutions ecclésiastiques à l’étranger à prendre part à ce projet.
Mospat.ru
Dans son intervention, l’archiprêtre Serge Zvonariov (DREE) a parlé des moyens de rassembler les expatriés et des problèmes qui gênent cet rassemblement: «c'est dans la tradition spirituelle, la culture, la langue maternelle, la mémoire historique du peuple... en un mot, tout ce qui unit l’homme à sa patrie et à ses ancêtres, qui lui permet d’appréhender sa mentalité propre, qu'il faut chercher les bases pour réunir les expatriés». Il a également parlé du travail des institutions de l’Église russe en vue de conforter et de soutenir les expatriés.
V. Istratov a relaté l’histoire de la Fondation « Monde russe » et décrit ses activités. L’un de ses objectifs principaux est de financer des projets pour la diffusion de la langue et de la culture russe. Il a évoqué l’expérience positive que représente la collaboration de la Fondation avec l’Église.
A. Tchepourine, du Ministère des affaires étrangères, a souligné l’importance de la participation des représentants de l’Église orthodoxe russe aux conseils de coordination des expatriés dans chaque pays. Il a également noté le rôle positif joué par l’Église russe dans le rassemblement des expatriés, assurant que le ministère et les représentations diplomatiques à l’étranger devraient continuer à lui apporter leur soutien dans ce domaine. Concluant son intervention, le haut fonctionnaire a parlé des projets mis en œuvre par son Département pour l’année 2012 dans le domaine du travail avec les expatriés.
V. Pougatchev de l’agence « Rossotroudnitchestvo a rappelé que le gouvernement russe avait récemment confié à cet organisme le soin de s'occuper des sépultures russe à l’étranger. Il évoqué les travaux de restauration effectué dans les cimetières russes par les Centres russes de science et de culture.
V. Moskvine, directeur de la Maison de la Russie à l’étranger «A. Soljenitsyne», a souligné que cet organisme est, en Russie, le plus grand centre d’étude de l’héritage de l’émigration russe. Il a parlé en particulier du projet d'étude de l’histoire des paroisses à l’étranger, avec systématisation des archives paroissiales et préparation d’expositions photographiques et interactives sur la vie des paroisses. V. Moskvine a invité les représentants des institutions ecclésiastiques à l’étranger à prendre part à ce projet.
Mospat.ru
La querelle sur la propriété des églises en Ukraine occidentale n’est pas résolue
Pour le patriarche de Moscou Cyrille Ier, une rencontre avec le pape Benoît XVI n’est pas possible à l’heure actuelle. Le chef de l’Eglise orthodoxe russe a déclaré le 30 janvier qu’il faut d’abord résoudre "les problèmes qui existent entre nous", en mentionnant la "confiscation" d’églises orthodoxes par les gréco-catholiques en Ukraine.
Dans une interview accordée au journal serbe "Vecherniye Novosti", dont la traduction en anglais a été postée lundi 30 janvier sur le site du Patriarcat de Moscou (www.mospat.ru), Cyrille Ier souligne que l’Eglise russe avait suggéré récemment de relancer les discussions de la Commission mixte quadripartite qui comprend le Saint-Siège, le Patriarcat de Moscou, l’Eglise orthodoxe ukrainienne et l’Eglise gréco-catholique ukrainienne de rite byzantin. Apic
— Недавно многие газеты опубликовали сообщение о возможности Вашей встречи с Папой Бенедиктом XVI. Настаиваете ли Вы и дальше на том, чтобы сначала решить все спорные вопросы, так как в противном случае эта встреча не имеет смысла?
Pour le patriarche de Moscou Cyrille Ier, une rencontre avec le pape Benoît XVI n’est pas possible à l’heure actuelle. Le chef de l’Eglise orthodoxe russe a déclaré le 30 janvier qu’il faut d’abord résoudre "les problèmes qui existent entre nous", en mentionnant la "confiscation" d’églises orthodoxes par les gréco-catholiques en Ukraine.
Dans une interview accordée au journal serbe "Vecherniye Novosti", dont la traduction en anglais a été postée lundi 30 janvier sur le site du Patriarcat de Moscou (www.mospat.ru), Cyrille Ier souligne que l’Eglise russe avait suggéré récemment de relancer les discussions de la Commission mixte quadripartite qui comprend le Saint-Siège, le Patriarcat de Moscou, l’Eglise orthodoxe ukrainienne et l’Eglise gréco-catholique ukrainienne de rite byzantin. Apic
— Недавно многие газеты опубликовали сообщение о возможности Вашей встречи с Папой Бенедиктом XVI. Настаиваете ли Вы и дальше на том, чтобы сначала решить все спорные вопросы, так как в противном случае эта встреча не имеет смысла?
— Да, я по-прежнему считаю, что для успеха этой встречи необходимо если не решить полностью, то, по крайней мере, более энергично решать конфликтные вопросы.
Средства массовой информации подчеркивают исключительно сенсационный аспект возможной встречи. Мне бы как раз очень не хотелось, чтобы ее эффект свелся только к ее сенсационности. Для того, чтобы она была действительно полезна для дальнейшего развития отношений между Русской Православной Церковью и Римско-Католической, необходимо совместными усилиями радикально изменить к лучшему атмосферу этих отношений посредством урегулирования существующих между нами проблем.
— Во времена бывшего Папы представители Ватикана часто говорили, что они не могут влиять на греко-католиков в Украине, которые захватывали православные храмы. Изменилась ли сейчас ситуация или все осталось по-старому?
— Хотя украинские греко-католики всячески подчеркивают свою лояльность Римскому престолу, они вместе с тем настаивают на своей автономии. Когда в 1990 году была создана четырехсторонняя комиссия с участием Ватикана, Московского Патриархата, Украинской Православной Церкви и УГКЦ с целью урегулирования ситуации в Западной Украине, то греко-католики фактически сорвали ее работу. Мы предлагали совсем недавно возродить эту комиссию, но католическая сторона отнеслась к нашему предложению весьма прохладно.
В ходе регулярных контактов с руководством Римско-Католической Церкви мы постоянно поднимаем вопрос о разрешении ситуации с православными храмами в Западной Украине. И Папа Римский, и главы ответственных ватиканских конгрегаций выражают понимание нашей озабоченности, однако проблема так и остается нерешенной.
— В Австрии в Граце в 1997 году должна была состояться встреча русского Патриарха с Папой. За 10 дней до встречи из документа, который готовился к подписанию, в Ватикане вычеркнули часть о вреде прозелитизма и конфликте православных и униатов в Украине. С 90-х годов в более чем 200 российских городах открыты католические церкви. Стали ли ближе сейчас позиции Москвы и Ватикана, когда речь идет о прозелитизме, или все осталось без изменений?
— Следует отметить, что ситуация в православно-католических отношениях в России за последние 10 лет заметно улучшилась. Проблема прозелитизма уже не стоит так остро, как это было в 90-е годы, когда католические миссионеры приезжали в Россию, чтобы вести здесь активную деятельность. Свою положительную роль сыграла созданная в 2004 году Смешанная группа по рассмотрению проблем в отношениях между Русской Православной и Римско-Католической Церквами в России. Она стала хорошей площадкой для открытого и честного обсуждения между представителями двух Церквей конкретных сложных вопросов, а также совместной выработки рекомендаций по их решению.
Необходимо развивать сотрудничество между православными и католиками, хранящими христианскую традицию и имеющими близкие взгляды на личную и социальную этику, научно-технический прогресс, биоэтику, другие вопросы современности. Все более актуальной проблемой становится христианофобия, преследование христиан за их веру. В области защиты прав христиан тесное православно-католическое взаимодействие мне представляется перспективным, важным и своевременным.
Продолжение
Средства массовой информации подчеркивают исключительно сенсационный аспект возможной встречи. Мне бы как раз очень не хотелось, чтобы ее эффект свелся только к ее сенсационности. Для того, чтобы она была действительно полезна для дальнейшего развития отношений между Русской Православной Церковью и Римско-Католической, необходимо совместными усилиями радикально изменить к лучшему атмосферу этих отношений посредством урегулирования существующих между нами проблем.
— Во времена бывшего Папы представители Ватикана часто говорили, что они не могут влиять на греко-католиков в Украине, которые захватывали православные храмы. Изменилась ли сейчас ситуация или все осталось по-старому?
— Хотя украинские греко-католики всячески подчеркивают свою лояльность Римскому престолу, они вместе с тем настаивают на своей автономии. Когда в 1990 году была создана четырехсторонняя комиссия с участием Ватикана, Московского Патриархата, Украинской Православной Церкви и УГКЦ с целью урегулирования ситуации в Западной Украине, то греко-католики фактически сорвали ее работу. Мы предлагали совсем недавно возродить эту комиссию, но католическая сторона отнеслась к нашему предложению весьма прохладно.
В ходе регулярных контактов с руководством Римско-Католической Церкви мы постоянно поднимаем вопрос о разрешении ситуации с православными храмами в Западной Украине. И Папа Римский, и главы ответственных ватиканских конгрегаций выражают понимание нашей озабоченности, однако проблема так и остается нерешенной.
— В Австрии в Граце в 1997 году должна была состояться встреча русского Патриарха с Папой. За 10 дней до встречи из документа, который готовился к подписанию, в Ватикане вычеркнули часть о вреде прозелитизма и конфликте православных и униатов в Украине. С 90-х годов в более чем 200 российских городах открыты католические церкви. Стали ли ближе сейчас позиции Москвы и Ватикана, когда речь идет о прозелитизме, или все осталось без изменений?
— Следует отметить, что ситуация в православно-католических отношениях в России за последние 10 лет заметно улучшилась. Проблема прозелитизма уже не стоит так остро, как это было в 90-е годы, когда католические миссионеры приезжали в Россию, чтобы вести здесь активную деятельность. Свою положительную роль сыграла созданная в 2004 году Смешанная группа по рассмотрению проблем в отношениях между Русской Православной и Римско-Католической Церквами в России. Она стала хорошей площадкой для открытого и честного обсуждения между представителями двух Церквей конкретных сложных вопросов, а также совместной выработки рекомендаций по их решению.
Необходимо развивать сотрудничество между православными и католиками, хранящими христианскую традицию и имеющими близкие взгляды на личную и социальную этику, научно-технический прогресс, биоэтику, другие вопросы современности. Все более актуальной проблемой становится христианофобия, преследование христиан за их веру. В области защиты прав христиан тесное православно-католическое взаимодействие мне представляется перспективным, важным и своевременным.
Продолжение
Les Eglises orthodoxes locales ont concélébré hier à l’église du saint Apôtre Paul à Strasbourg le 29 janvier.
L’office était présidé par le métropolite Emmanuel, ordinaire de la métropole du patriarcat de Constantinople en France. Près de 300 fidèles s’étaient réunis pour cet office qui a été dit en grec, en slavon d’église, en géorgien, en roumain et en français. La communauté grecque commémorait ce jour là ses protecteurs célestes, Saints Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome.
L’office était présidé par le métropolite Emmanuel, ordinaire de la métropole du patriarcat de Constantinople en France. Près de 300 fidèles s’étaient réunis pour cet office qui a été dit en grec, en slavon d’église, en géorgien, en roumain et en français. La communauté grecque commémorait ce jour là ses protecteurs célestes, Saints Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome.
Une procession s’est dirigée vers la rivière Ill, une grande bénédiction des eaux y a été effectuée. Le métropolite Emmanuel prononcé une homélie dans laquelle il a dit : « Nous procédons aujourd’hui à une grande bénédiction des eaux quelques jours plus tard que ne nous l’indiquent les canons de l’Eglise. En effet, ce n’est que maintenant que les circonstances nous l’ont permis. Mais il est indispensable de le faire en début d’année afin d’appeler la bénédiction de Dieu sur l’ensemble du monde créé ».
"Pravoslavie i Mir"
Traduction "PO"
"Pravoslavie i Mir"
Traduction "PO"
« Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10, 11) --- Communiqué de l’AEOF en date du 28 janvier au sujet du décès tragique le 25 janvier dernier du Père Basilios NASSAR (Diocèse de Hama, Syrie, Patriarcat grec-orthodoxe d’Antioche).
Communiqué --- Paris le 28 janvier 2012
Nous apprenons avec peine la mort tragique de l'Hiéromoine Basilios NASSAR, prêtre du diocèse de HAMA, du Patriarcat grec-orthodoxe d'Antioche en SYRIE, décédé á la suite de ses blessures causées par des tirs qu'il a reçu alors qu'il tentait, au risque d'attenter à sa propre vie, de sauver la vie d'un blessé dans la rue.
Communiqué --- Paris le 28 janvier 2012
Nous apprenons avec peine la mort tragique de l'Hiéromoine Basilios NASSAR, prêtre du diocèse de HAMA, du Patriarcat grec-orthodoxe d'Antioche en SYRIE, décédé á la suite de ses blessures causées par des tirs qu'il a reçu alors qu'il tentait, au risque d'attenter à sa propre vie, de sauver la vie d'un blessé dans la rue.
Le Père Basilios (né en 1982), détenteur d'une maîtrise en théologie de l'université de BALAMAND (LIBAN), était connu pour son humilité, sa vertu, et son dévouement dans la pastorale et surtout la diaconie auprès des jeunes, et dans l'enseignement du chant liturgique orthodoxe. Les évêques orthodoxes de France qui prient le Seigneur de rétablir la paix en Syrie, pays de convivialité où coexistent plusieurs communautés religieuses, présentent leurs sincères et fraternelles condoléances á Sa Béatitude le Patriarche Ignace IV, primat de l'Eglise orthodoxe d'Antioche, á l'ensemble du clergé et des fidèles de l'Eglise orthodoxe d'Antioche et à la famille de l'Hiéromoine Basilios. Que sa mémoire soit éternelle !
Carol Saba - Responsable de la Communication
Carol Saba - Responsable de la Communication
Marie Genko
Le 30 juillet 1904 l’empereur Nicolas II écrivit dans son journal :
« C’est un grand jour inoubliable pour nous, la miséricorde divine a bien voulu s’étendre sur nous. Alix a mis au monde un fils, nous l’avons appelé Alexis, en l’accompagnant de nos prières.»
Le monde entier connaît la richesse du musée des marionnettes du grand théâtre académique d’Etat, portant le nom de Serge Obraztsov. Ce fut une surprise d’y découvrir les marionnettes du tsarévitch Alexis. Le 30 juillet 2007 fut retrouvé le paravent d’un guignol français et quelques marionnettes : Arlequin, Caporal et la Fiancée. Sur chacune des marionnettes, une étiquette en papier avec quatre lignes écrites à l’encre : « Palais Alexandre, étagère de l’héritier du trône Alexis, jeu N° 333 » L’étiquette figurant sur le paravent, mentionne que ce jeu est une exclusivité, vendue à Paris dans le magasin de jouets « Le monde des enfants ».
Ces marionnettes n’avaient pas fini de nous étonner : elles avaient une grande ressemblance avec l’empereur Nicolas, son épouse l’impératrice Alexandra Fédorovna, ce qui amena à rechercher d’autres similitudes. L’une des figurines s’avéra ressembler à l’impératrice douairière, Marie Fédorovna, une autre, « Polichinelle » au sérénissime prince Gortchakoff. « Arlequin » coquin et goinfre, mélange de grossièreté, de sottise et de grâce, avec son immense nez et sa barbe, cachés sous un masque noir, rappelait Grégory Raspoutine, l’ami de la famille impériale. Et la marionnette la moins attrayante, habillée en servante (Madelon, femme de Polichinelle) ressemblait indubitablement à M.I. Vechniakova, la nurse du tsarévitch.
Le 30 juillet 1904 l’empereur Nicolas II écrivit dans son journal :
« C’est un grand jour inoubliable pour nous, la miséricorde divine a bien voulu s’étendre sur nous. Alix a mis au monde un fils, nous l’avons appelé Alexis, en l’accompagnant de nos prières.»
Le monde entier connaît la richesse du musée des marionnettes du grand théâtre académique d’Etat, portant le nom de Serge Obraztsov. Ce fut une surprise d’y découvrir les marionnettes du tsarévitch Alexis. Le 30 juillet 2007 fut retrouvé le paravent d’un guignol français et quelques marionnettes : Arlequin, Caporal et la Fiancée. Sur chacune des marionnettes, une étiquette en papier avec quatre lignes écrites à l’encre : « Palais Alexandre, étagère de l’héritier du trône Alexis, jeu N° 333 » L’étiquette figurant sur le paravent, mentionne que ce jeu est une exclusivité, vendue à Paris dans le magasin de jouets « Le monde des enfants ».
Ces marionnettes n’avaient pas fini de nous étonner : elles avaient une grande ressemblance avec l’empereur Nicolas, son épouse l’impératrice Alexandra Fédorovna, ce qui amena à rechercher d’autres similitudes. L’une des figurines s’avéra ressembler à l’impératrice douairière, Marie Fédorovna, une autre, « Polichinelle » au sérénissime prince Gortchakoff. « Arlequin » coquin et goinfre, mélange de grossièreté, de sottise et de grâce, avec son immense nez et sa barbe, cachés sous un masque noir, rappelait Grégory Raspoutine, l’ami de la famille impériale. Et la marionnette la moins attrayante, habillée en servante (Madelon, femme de Polichinelle) ressemblait indubitablement à M.I. Vechniakova, la nurse du tsarévitch.
Quelques détails des costumes des marionnettes témoignent aussi qu’elles représentaient en effet les membres de la famille de Nicolas II et son entourage. Sur les boutons de l’habit de la marionnette ressemblant à Nicolas II, figure une ancre. Dans la symbolique chrétienne, l’ancre signifie le Salut et l’Espoir. Il faut ajouter que le nom Nicolas, associé à l’ancre, rappelle un autre Nicolas, Saint Nicolas, protecteur des marins.
Sur la tête de la marionnette représentant Alexandra Fédorovna, on peut voir quelques minuscules clous, vraisemblablement pour aider à fixer une parure, peut-être un diadème, qui était la parure favorite de l’impératrice. La marionnette ressemblant à l’impératrice douairière, Marie Fedorovna ne possède plus la partie frontale de sa coiffure, mais restent encore les orifices des petits clous, sur lesquels il était possible d’ajuster un chapeau. Sur sa nuque subsiste encore l’élément d’une natte, reproduction de la coiffure que Marie Fédorovna porta tout au long de sa vie.
La marionnette qui ressemble le moins à son modèle est celle de l’officier en tricorne, mais il ne fait aucun doute, qu’il s’agit du tsarévitch lui-même. Sous le tricorne se cachent des cheveux aussi blancs que neige, symbole de la grandeur divine.
A l’intérieur des têtes de certaines marionnettes furent retrouvés des lambeaux de papier, à l’aide desquels on enveloppait l’index de la main pour mieux ajuster la marionnette. En général, il s’agissait de papier kraft, mais dans l’une des têtes se trouvait un morceau de papier calque avec le fragment du plan d’un édifice. La disposition des chambres, les colonnes, les balcons, de même que les indications y figurant : « sanitaire » et « linge sale » permettent de supposer qu’il s’agit d’un morceau du plan du palais Catherine. Dans ce palais se trouvait l’infirmerie de Sa Majesté l’Impératrice Alexandra Fédorovna, où l’impératrice et ses deux filles aînées se dévouaient durant les années de la guerre 1914-17. L’héritier du trône s’y rendait également. On organisait pour les blessés des concerts auxquels se produisaient des artistes des théâtres impériaux. Il est possible que ces marionnettes aient participé, elles aussi, à des représentations semblables.
Il est probable que ce fut Raymond Poincaré, alors premier ministre français, qui apporta ce cadeau peu ordinaire, durant sa visite officielle à Saint-Pétersbourg, le 9 juillet 1914. Nicolas II nota à ce sujet dans son agenda : « A 11h30, Poincaré apporta lui-même des cadeaux pour Alix et les enfants. »
Alexandre Ligoussov,
artiste restaurateur du théâtre de marionnettes Obraztsov (Moscou)
Sur la tête de la marionnette représentant Alexandra Fédorovna, on peut voir quelques minuscules clous, vraisemblablement pour aider à fixer une parure, peut-être un diadème, qui était la parure favorite de l’impératrice. La marionnette ressemblant à l’impératrice douairière, Marie Fedorovna ne possède plus la partie frontale de sa coiffure, mais restent encore les orifices des petits clous, sur lesquels il était possible d’ajuster un chapeau. Sur sa nuque subsiste encore l’élément d’une natte, reproduction de la coiffure que Marie Fédorovna porta tout au long de sa vie.
La marionnette qui ressemble le moins à son modèle est celle de l’officier en tricorne, mais il ne fait aucun doute, qu’il s’agit du tsarévitch lui-même. Sous le tricorne se cachent des cheveux aussi blancs que neige, symbole de la grandeur divine.
A l’intérieur des têtes de certaines marionnettes furent retrouvés des lambeaux de papier, à l’aide desquels on enveloppait l’index de la main pour mieux ajuster la marionnette. En général, il s’agissait de papier kraft, mais dans l’une des têtes se trouvait un morceau de papier calque avec le fragment du plan d’un édifice. La disposition des chambres, les colonnes, les balcons, de même que les indications y figurant : « sanitaire » et « linge sale » permettent de supposer qu’il s’agit d’un morceau du plan du palais Catherine. Dans ce palais se trouvait l’infirmerie de Sa Majesté l’Impératrice Alexandra Fédorovna, où l’impératrice et ses deux filles aînées se dévouaient durant les années de la guerre 1914-17. L’héritier du trône s’y rendait également. On organisait pour les blessés des concerts auxquels se produisaient des artistes des théâtres impériaux. Il est possible que ces marionnettes aient participé, elles aussi, à des représentations semblables.
Il est probable que ce fut Raymond Poincaré, alors premier ministre français, qui apporta ce cadeau peu ordinaire, durant sa visite officielle à Saint-Pétersbourg, le 9 juillet 1914. Nicolas II nota à ce sujet dans son agenda : « A 11h30, Poincaré apporta lui-même des cadeaux pour Alix et les enfants. »
Alexandre Ligoussov,
artiste restaurateur du théâtre de marionnettes Obraztsov (Moscou)
Natalia Trouiller
Depuis quelques temps, le patriarcat de Moscou multiplie les prises de position sur l'orthodoxie mondiale, au risque d'incommoder son alter ego de Constantinople, plus prestigieux historiquement mais politiquement très affaibli.
LE PATRIARCAT DE MOSCOU SE POSE EN LEADER DE L'ORTHODOXIE MONDIALE
Ce fut d'abord une série de prises de position retentissantes dans l'excès à propos de l'affaire de l'arrestation de l'higoumène Ephrem du monastère de Vatopédi, dans le cadre d'une enquête immobilière, une arrestation qualifiée d' "attaque contre la spiritualité athonite et l'orthodoxie toute entière" par le patriarcat de Moscou. Agacé par les multiples déclarations de dignitaires orthodoxes russes pour défendre l'higoumène, le patriarcat de Constantinople dut publier une mise au point assez cinglante afin de défendre la neutralité de l'Eglise orthodoxe face à l'institution judiciaire grecque. (сf.1, PO)
Depuis quelques temps, le patriarcat de Moscou multiplie les prises de position sur l'orthodoxie mondiale, au risque d'incommoder son alter ego de Constantinople, plus prestigieux historiquement mais politiquement très affaibli.
LE PATRIARCAT DE MOSCOU SE POSE EN LEADER DE L'ORTHODOXIE MONDIALE
Ce fut d'abord une série de prises de position retentissantes dans l'excès à propos de l'affaire de l'arrestation de l'higoumène Ephrem du monastère de Vatopédi, dans le cadre d'une enquête immobilière, une arrestation qualifiée d' "attaque contre la spiritualité athonite et l'orthodoxie toute entière" par le patriarcat de Moscou. Agacé par les multiples déclarations de dignitaires orthodoxes russes pour défendre l'higoumène, le patriarcat de Constantinople dut publier une mise au point assez cinglante afin de défendre la neutralité de l'Eglise orthodoxe face à l'institution judiciaire grecque. (сf.1, PO)
Puis il y eut cette semaine la visite du patriarche d'Alexandrie Théodore II à Moscou, durant laquelle le titulaire d'un des plus anciens patriarcats de l'Eglise reçut le prix de la Fondation internationale de l'unité des peuples orthodoxes, une fondation russe, et durant laquelle le patriarche Kirill promit l'aide "par tous les moyens" de l'Eglise orthodoxe russe aux chrétiens persécutés du Moyen-Orient. Durant cette visite, la quatrième depuis l'élection de l'alexandrin, Théodore n'a pas tari d'éloges sur l'orthodoxie russe, "dont le soutien est crucial pour ma mission", a-t-il souligné.
> Suite à l'assassinat en Syrie, dans des circonstances encore obscures, du jeune prêtre grec-orthodoxe Basile Nassar la semaine dernière, c'est le métropolite Hilarion, le "ministre des affaires étrangères" de Kirill et étoile montante de l'orthodoxie russe, qui a réagi le premier, tandis que ni le site du patriarcat d'Antioche dont dépendait le jeune hiéromoine, ni le site du patriarcat de Constantinople ne soufflent mot de l'affaire. Et Hilarion n'a pas hésité à déclarer que "Basile Nassar est un nouveau martyr"
> De même, il est peu probable que l'aide généreuse offerte par le patriarcat russe à la Grèce soit du goût de Constantinople. Kirill, recevant en audience Antonis Samaras, chef du parti grec Nouvelle démocratie (conservateur), a en effet déclaré avoir "donné sa bénédiction pour rassembler des fonds dans les églises de Russie pour aider les Grecs qui font face à des problèmes en raison de la crise".Une proposition que Bartholomée de Constantinople serait bien en peine de faire, alors que son siège patriarcal est sous le contrôle étroit d'un Etat turc qui ne semble guère pressé de rendre son prestige à un siège patriarcal longtemps rival de Rome et de Moscou. En fait, la succession de Bartholomée et la pérennité de son siège patriarcal dépendent largement du bon vouloir des autorités turques, qui refusent toujours la réouverture du séminaire de Halki, crucial pour la formation d'un successeur. L'orthodoxie russe, en revanche, affiche une santé insolente.....
SUITE "La Vie"
...................................
(Cf. 1- PO)
De Moscou, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, numéro deux et ministre des Affaires étrangères du patriarcat de l’Église orthodoxe russe, a réagi par une interview cinglante qu’il a accordée à l'agence Interfax.
La personnalité de l'higoumène Éphrem – a déclaré Hilarion – est si haute et si respectée dans le monde entier, son zèle pour donner de la vitalité au monachisme du Mont Athos est si impressionnant et si reconnu par tout le monde, que son arrestation ne peut être qu’"une attaque hostile contre les moines du Mont Athos et contre toute l’Église orthodoxe" :
> Le métropolite Hilarion : "Une attaque contre le monachisme athonite et l'orthodoxie"
Le patriarche Kirill a envoyé, également de Moscou, un message au président de la république grecque, Karolos Papoulias, pour exprimer la peine qu’ont ressentie des "millions de croyants de Russie, de Biélorussie, d’Ukraine, de Moldavie et d’autres pays" en apprenant l’arrestation d’un moine aussi illustre "juste au moment où l’Église orthodoxe grecque célèbre la Nativité du Christ" et pour demander sa libération "Chiesa Espresso"
"PO" L'Eglise russe décoré le Patriarche d'Alexandrie, Mahmoud Abbas et Novak Djokovic
> Suite à l'assassinat en Syrie, dans des circonstances encore obscures, du jeune prêtre grec-orthodoxe Basile Nassar la semaine dernière, c'est le métropolite Hilarion, le "ministre des affaires étrangères" de Kirill et étoile montante de l'orthodoxie russe, qui a réagi le premier, tandis que ni le site du patriarcat d'Antioche dont dépendait le jeune hiéromoine, ni le site du patriarcat de Constantinople ne soufflent mot de l'affaire. Et Hilarion n'a pas hésité à déclarer que "Basile Nassar est un nouveau martyr"
> De même, il est peu probable que l'aide généreuse offerte par le patriarcat russe à la Grèce soit du goût de Constantinople. Kirill, recevant en audience Antonis Samaras, chef du parti grec Nouvelle démocratie (conservateur), a en effet déclaré avoir "donné sa bénédiction pour rassembler des fonds dans les églises de Russie pour aider les Grecs qui font face à des problèmes en raison de la crise".Une proposition que Bartholomée de Constantinople serait bien en peine de faire, alors que son siège patriarcal est sous le contrôle étroit d'un Etat turc qui ne semble guère pressé de rendre son prestige à un siège patriarcal longtemps rival de Rome et de Moscou. En fait, la succession de Bartholomée et la pérennité de son siège patriarcal dépendent largement du bon vouloir des autorités turques, qui refusent toujours la réouverture du séminaire de Halki, crucial pour la formation d'un successeur. L'orthodoxie russe, en revanche, affiche une santé insolente.....
SUITE "La Vie"
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(Cf. 1- PO)
De Moscou, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, numéro deux et ministre des Affaires étrangères du patriarcat de l’Église orthodoxe russe, a réagi par une interview cinglante qu’il a accordée à l'agence Interfax.
La personnalité de l'higoumène Éphrem – a déclaré Hilarion – est si haute et si respectée dans le monde entier, son zèle pour donner de la vitalité au monachisme du Mont Athos est si impressionnant et si reconnu par tout le monde, que son arrestation ne peut être qu’"une attaque hostile contre les moines du Mont Athos et contre toute l’Église orthodoxe" :
> Le métropolite Hilarion : "Une attaque contre le monachisme athonite et l'orthodoxie"
Le patriarche Kirill a envoyé, également de Moscou, un message au président de la république grecque, Karolos Papoulias, pour exprimer la peine qu’ont ressentie des "millions de croyants de Russie, de Biélorussie, d’Ukraine, de Moldavie et d’autres pays" en apprenant l’arrestation d’un moine aussi illustre "juste au moment où l’Église orthodoxe grecque célèbre la Nativité du Christ" et pour demander sa libération "Chiesa Espresso"
"PO" L'Eglise russe décoré le Patriarche d'Alexandrie, Mahmoud Abbas et Novak Djokovic
V.G.
Selon le recensement de 2000, moins de 30% de la population estonienne se considérait comme appartenant à une religion, ce qui fait de l'Estonie le pays le moins religieux de l'union Européenne. 13,6% se considéraient comme luthériens, 12,8% comme orthodoxes (divisés entre l'Église orthodoxe apostolique estonienne, patriarcat de Constantinople, et l'Église orthodoxe estonienne du patriarcat de Moscou), les autres Eglises chrétiennes et les associations religieuses représentent 1,4%. Wikipedia. Malgré cela, la majorité de jours fériés ont des fêtes religieuses du calendrier grégorien (7 sur 13).
Et voilà qu'une association multiculturelle estonienne, qui regroupe 25 sociétés culturelles nationales, propose que le jour de Noël selon le calendrier julien, 7 janvier, soit aussi fériée en Estonie. Une demande a été déposée au parlement et doit être examinée mardi prochain par la Commission constitutionnelle.
Selon le recensement de 2000, moins de 30% de la population estonienne se considérait comme appartenant à une religion, ce qui fait de l'Estonie le pays le moins religieux de l'union Européenne. 13,6% se considéraient comme luthériens, 12,8% comme orthodoxes (divisés entre l'Église orthodoxe apostolique estonienne, patriarcat de Constantinople, et l'Église orthodoxe estonienne du patriarcat de Moscou), les autres Eglises chrétiennes et les associations religieuses représentent 1,4%. Wikipedia. Malgré cela, la majorité de jours fériés ont des fêtes religieuses du calendrier grégorien (7 sur 13).
Et voilà qu'une association multiculturelle estonienne, qui regroupe 25 sociétés culturelles nationales, propose que le jour de Noël selon le calendrier julien, 7 janvier, soit aussi fériée en Estonie. Une demande a été déposée au parlement et doit être examinée mardi prochain par la Commission constitutionnelle.
« Le Noël orthodoxe est célébré par au moins 30% des habitants du pays et il s’agit là d’une des plus importantes fêtes chrétiennes dans le monde » écrit l’association dans sa lettre au Parlement.
« Il y a en Estonie une importante communauté orthodoxe, et je pense que dans la mesure où une grande partie de la société et des citoyens du pays célèbre Noël selon l’ancien calendrier, cette initiative serait raisonnable » a commenté le recteur des paroisses de Varska et de Saatse, le prêtre Zacharie Leppik. Il ajoute qu’il serait néanmoins plus opportun de proclamer Pâques – selon le comput julien – jour férié, étant donné qu’il s’agit là de la plus grande fête de l’Église. « Cela pourrait être, naturellement, une priorité, mais si Noël devient un jour férié, j’en serais aussi très satisfait. Cela montrerait que le gouvernement a pris conscience de l’existence en Estonie de deux grandes civilisations », dit encore le père Zacharie. Par contre les représentants des partis politiques interrogés ne semblaient pas prêts à soutenir cette initiative Source
La situation est d'autant plus curieuse que l'Église orthodoxe apostolique estonienne (Constantinople), il est vrai minoritaire parmi le Orthodoxes, a adopté lors de son Assemblée Générale du 26 mai 2011 le calendrier grégorien pour les fêtes fixes (dont Noël donc) et le calendrier julien pour les fêtes mobiles (dont les périodes du triode et du pentécostaire)
Il me semblerait donc bien étonnant que cette initiative pour rendre férié le 7 janvier soit couronnée de succès.
(1) Vendredi Saint, Pâques, Pentecôte, St. Jean, St Sylvestre, Noël, Saint Etienne
Le métropolite Corneille de Tallin et de toute l’Estonie (PM) a déclaré qu’il n’était pas opposé à cette proposition pour autant qu’elle soit soutenue par le législateur. L’Église elle-même, selon un représentant du métropolite, n’a pas soumis une telle proposition.
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Communiqué du Bureau de Presse de l'Eglise Orthodoxe d'Estonie patriarcat de Constantinople
LA REFORME DU CALENDRIER LITURGIQUE.
« Il y a en Estonie une importante communauté orthodoxe, et je pense que dans la mesure où une grande partie de la société et des citoyens du pays célèbre Noël selon l’ancien calendrier, cette initiative serait raisonnable » a commenté le recteur des paroisses de Varska et de Saatse, le prêtre Zacharie Leppik. Il ajoute qu’il serait néanmoins plus opportun de proclamer Pâques – selon le comput julien – jour férié, étant donné qu’il s’agit là de la plus grande fête de l’Église. « Cela pourrait être, naturellement, une priorité, mais si Noël devient un jour férié, j’en serais aussi très satisfait. Cela montrerait que le gouvernement a pris conscience de l’existence en Estonie de deux grandes civilisations », dit encore le père Zacharie. Par contre les représentants des partis politiques interrogés ne semblaient pas prêts à soutenir cette initiative Source
La situation est d'autant plus curieuse que l'Église orthodoxe apostolique estonienne (Constantinople), il est vrai minoritaire parmi le Orthodoxes, a adopté lors de son Assemblée Générale du 26 mai 2011 le calendrier grégorien pour les fêtes fixes (dont Noël donc) et le calendrier julien pour les fêtes mobiles (dont les périodes du triode et du pentécostaire)
Il me semblerait donc bien étonnant que cette initiative pour rendre férié le 7 janvier soit couronnée de succès.
(1) Vendredi Saint, Pâques, Pentecôte, St. Jean, St Sylvestre, Noël, Saint Etienne
Le métropolite Corneille de Tallin et de toute l’Estonie (PM) a déclaré qu’il n’était pas opposé à cette proposition pour autant qu’elle soit soutenue par le législateur. L’Église elle-même, selon un représentant du métropolite, n’a pas soumis une telle proposition.
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Communiqué du Bureau de Presse de l'Eglise Orthodoxe d'Estonie patriarcat de Constantinople
LA REFORME DU CALENDRIER LITURGIQUE.
SUR L'EDUCATION DES ENFANTS
Le grand dommage de notre époque est que les enfants n'ont pas une bonne éducation.
Un soir, après une journée fatigante que le Seigneur avait passée à prêcher et à parler sans interruption avec le peuple, les pharisiens et ses disciples, quelques mères vinrent à Lui avec leurs enfants pour qu'Il les bénît. Les disciples cependant, ne voulant pas qu'ils dérangent le Seigneur, ne les laissèrent pas s'approcher. Le Seigneur dit alors ces paroles aimantes: «Laissez venir à Moi les petits enfants» (Lc 18:16). C'est exactement le devoir des parents chrétiens. Les obligations des pères et mères consistent à conduire leurs enfants au Christ Sauveur.
Mais vous allez me dire: «Comment est-il possible de faire cela maintenant que le Sauveur ne prêche plus sous une forme humaine sur terre?»
Cela s'accomplit si les parents mettent leurs enfants en contact avec le Christ Sauveur par la foi en Lui et les sacrements de notre Sainte Eglise et s'ils leur apprennent à L'aimer ardemment et à obéir à Ses paroles. L'éducation chrétienne des enfants est la route qui mène à Lui.
Le grand dommage de notre époque est que les enfants n'ont pas une bonne éducation.
Un soir, après une journée fatigante que le Seigneur avait passée à prêcher et à parler sans interruption avec le peuple, les pharisiens et ses disciples, quelques mères vinrent à Lui avec leurs enfants pour qu'Il les bénît. Les disciples cependant, ne voulant pas qu'ils dérangent le Seigneur, ne les laissèrent pas s'approcher. Le Seigneur dit alors ces paroles aimantes: «Laissez venir à Moi les petits enfants» (Lc 18:16). C'est exactement le devoir des parents chrétiens. Les obligations des pères et mères consistent à conduire leurs enfants au Christ Sauveur.
Mais vous allez me dire: «Comment est-il possible de faire cela maintenant que le Sauveur ne prêche plus sous une forme humaine sur terre?»
Cela s'accomplit si les parents mettent leurs enfants en contact avec le Christ Sauveur par la foi en Lui et les sacrements de notre Sainte Eglise et s'ils leur apprennent à L'aimer ardemment et à obéir à Ses paroles. L'éducation chrétienne des enfants est la route qui mène à Lui.
Le grand dommage de notre époque est que les enfants n'ont pas une bonne éducation. Vous, parents, vous vous en plaignez bien assez et malheureusement, vos plaintes sont bien fondées. Personne ne doute qu'à notre époque l'éducation des enfants soit très déficiente. On peut dire qu'elle est malade. Lorsqu'un médecin veut guérir un malade, la première question qu'il lui pose est: «Qu'est-ce qui vous fait mal?» Nous allons donc demander, nous aussi, tout d'abord: «Qu'est-ce qui fait mal à l'éducation de nos enfants?»
Ceux qui passent beaucoup de temps avec des enfants nous diront —s'ils sont sincères — que ce qui caractérise la jeunesse, c'est la négligence de leurs devoirs chrétiens. Les maîtres de religion dans les institutions d'éducation nous apprennent qu'à l'école, on rencontre souvent des enfants dont la famille ne se soucie pas du tout de leur éducation religieuse.
Si on demande à des enfants: «Pries-tu Dieu?» on reçoit fréquemment la réponse suivante: «Nous ne prions pas à la maison».
Les efforts des éducateurs ne trouvent souvent aucun soutien à la maison. Il est presque impossible de faire venir les enfants à l'Eglise au moment où ils doivent le faire et l'on voit même de petits enfants qui sont indifférents à l'église et à la prière. On entend souvent des enfants d'âge scolaire poursuivre des conversations impudentes concernant la vérité, dire des mensonges, faire des serments, des blasphèmes honteux ou même des déclarations nettes d'incroyance.
Nous remarquons de plus que les vertus qui devraient orner l'enfance font défaut chez les enfants de notre époque.
À propos de Jésus, nous lisons qu'à l'âge de douze ans Il allait avec ses parents au temple de Jérusalem et Il leur était soumis. Il grandissait et «croissait en sagesse, en stature et en grâce devant Dieu et devant les hommes» (Lc 2:52). Il est le modèle pour tous les enfants — c'est Lui qu'ils devraient imiter. Mais est-ce que c'est ce qui se passe aujourd'hui?
Permettez-moi de vous rappeler quelques-uns seulement des manquements des enfants actuels dont vous vous plaignez et je crois que vous serez d'accord avec moi.
Tout d'abord, vous dites vous-mêmes que vos enfants ont perdu leur modestie et vous vous plaignez de leur grossièreté, de leurs caprices, de leur cruauté et de leur sauvagerie. Il nous suffit d'observer comment certains enfants se comportent à l'égard de leurs parents et leurs ainés!
Vous vous plaignez vous-mêmes de la désobéissance et des mensonges de vos enfants, vous n'êtes pas d'accord avec leur attitude désinvolte en face de la vie et vous vous inquiétez parce qu'ils ne veulent entreprendre aucun travail sérieux. Vous faites des remarques sur leur manque d'attention et leur désir de gratification instantanée qui les domine.
Vous dites, en plus, que les enfants sont familiers de choses que même les adultes ne mentionnent qu'avec honte, et dont, selon les paroles de l'Apôtre, même des Chrétiens d'âge mûr ne devraient discuter.
Mais qui est responsable de tout cela?
La réponse courte mais exacte à cette question est la suivante: Si les enfants n'ont pas une bonne éducation, la responsabilité principale en incombe aux parents.
Certes, peu de parents reconnaîtront cela. La plupart croient et se vantent de remplir leur devoir consciencieusement. Mais qui est à blâmer quand les enfants ne reçoivent pas une éducation convenable? Peut-être allez-vous commencer à faire des reproches à Dieu! Mais Dieu a tout arrangé pour que la bonne éducation de vos enfants vous soit aisée. Dès le commencement, Il bénit l'union de l'homme et de la femme et rendit le lien du mariage indéfectible, pour permettre aux deux époux, grâce à leur amour commun pour leurs enfants, de les conduire au bien. Notre Seigneur Jésus Christ a élevé le mariage au rang de Sacrement en donnant aux parents l'assistance de la grâce divine, indispensable s'ils veulent remplir leur devoir. qui est celui de bien élever leurs enfants.
Au petit enfant, Dieu a donné un Ange gardien.
Par le sacrement du Baptême, Il a lavé l'âme de l'enfant du péché originel, et par le Sacrement de la Chrismation, il l'a pourvu de pouvoirs particuliers de grâce, de sorte que, avec le soutien des parents, chaque semence de bien puisse produire «beaucoup de fruits». Enfin, par le Sacrement de la Sainte Communion, le petit enfant s'unit mystiquement au même Seigneur, est fortifié dans sa vie spirituelle, et reçoit un gage de la vie éternelle.
Que peut-Il faire de plus pour aider les efforts des parents? Non, Dieu n'est pas coupable si la bonne éducation fait défaut et qu'en conséquence, vos enfants tournent mal.
Peut-être est-ce la faute des enseignants et des catéchistes? Je répondrai avec les paroles de l'ancien auteur Gidilianos: «Les enfants n'acquièrent pas de mauvaises habitudes à l'école; ils les apportent avec eux à l'école.»
Suite HOMELIES
série d'homélies prononcées par l'Evêque Irénée de Simbirsk
et publiés en Russie pour la première fois en 1901
traduit du texte anglais édité par le skite Sainte Xénia en Californie
Ceux qui passent beaucoup de temps avec des enfants nous diront —s'ils sont sincères — que ce qui caractérise la jeunesse, c'est la négligence de leurs devoirs chrétiens. Les maîtres de religion dans les institutions d'éducation nous apprennent qu'à l'école, on rencontre souvent des enfants dont la famille ne se soucie pas du tout de leur éducation religieuse.
Si on demande à des enfants: «Pries-tu Dieu?» on reçoit fréquemment la réponse suivante: «Nous ne prions pas à la maison».
Les efforts des éducateurs ne trouvent souvent aucun soutien à la maison. Il est presque impossible de faire venir les enfants à l'Eglise au moment où ils doivent le faire et l'on voit même de petits enfants qui sont indifférents à l'église et à la prière. On entend souvent des enfants d'âge scolaire poursuivre des conversations impudentes concernant la vérité, dire des mensonges, faire des serments, des blasphèmes honteux ou même des déclarations nettes d'incroyance.
Nous remarquons de plus que les vertus qui devraient orner l'enfance font défaut chez les enfants de notre époque.
À propos de Jésus, nous lisons qu'à l'âge de douze ans Il allait avec ses parents au temple de Jérusalem et Il leur était soumis. Il grandissait et «croissait en sagesse, en stature et en grâce devant Dieu et devant les hommes» (Lc 2:52). Il est le modèle pour tous les enfants — c'est Lui qu'ils devraient imiter. Mais est-ce que c'est ce qui se passe aujourd'hui?
Permettez-moi de vous rappeler quelques-uns seulement des manquements des enfants actuels dont vous vous plaignez et je crois que vous serez d'accord avec moi.
Tout d'abord, vous dites vous-mêmes que vos enfants ont perdu leur modestie et vous vous plaignez de leur grossièreté, de leurs caprices, de leur cruauté et de leur sauvagerie. Il nous suffit d'observer comment certains enfants se comportent à l'égard de leurs parents et leurs ainés!
Vous vous plaignez vous-mêmes de la désobéissance et des mensonges de vos enfants, vous n'êtes pas d'accord avec leur attitude désinvolte en face de la vie et vous vous inquiétez parce qu'ils ne veulent entreprendre aucun travail sérieux. Vous faites des remarques sur leur manque d'attention et leur désir de gratification instantanée qui les domine.
Vous dites, en plus, que les enfants sont familiers de choses que même les adultes ne mentionnent qu'avec honte, et dont, selon les paroles de l'Apôtre, même des Chrétiens d'âge mûr ne devraient discuter.
Mais qui est responsable de tout cela?
La réponse courte mais exacte à cette question est la suivante: Si les enfants n'ont pas une bonne éducation, la responsabilité principale en incombe aux parents.
Certes, peu de parents reconnaîtront cela. La plupart croient et se vantent de remplir leur devoir consciencieusement. Mais qui est à blâmer quand les enfants ne reçoivent pas une éducation convenable? Peut-être allez-vous commencer à faire des reproches à Dieu! Mais Dieu a tout arrangé pour que la bonne éducation de vos enfants vous soit aisée. Dès le commencement, Il bénit l'union de l'homme et de la femme et rendit le lien du mariage indéfectible, pour permettre aux deux époux, grâce à leur amour commun pour leurs enfants, de les conduire au bien. Notre Seigneur Jésus Christ a élevé le mariage au rang de Sacrement en donnant aux parents l'assistance de la grâce divine, indispensable s'ils veulent remplir leur devoir. qui est celui de bien élever leurs enfants.
Au petit enfant, Dieu a donné un Ange gardien.
Par le sacrement du Baptême, Il a lavé l'âme de l'enfant du péché originel, et par le Sacrement de la Chrismation, il l'a pourvu de pouvoirs particuliers de grâce, de sorte que, avec le soutien des parents, chaque semence de bien puisse produire «beaucoup de fruits». Enfin, par le Sacrement de la Sainte Communion, le petit enfant s'unit mystiquement au même Seigneur, est fortifié dans sa vie spirituelle, et reçoit un gage de la vie éternelle.
Que peut-Il faire de plus pour aider les efforts des parents? Non, Dieu n'est pas coupable si la bonne éducation fait défaut et qu'en conséquence, vos enfants tournent mal.
Peut-être est-ce la faute des enseignants et des catéchistes? Je répondrai avec les paroles de l'ancien auteur Gidilianos: «Les enfants n'acquièrent pas de mauvaises habitudes à l'école; ils les apportent avec eux à l'école.»
Suite HOMELIES
série d'homélies prononcées par l'Evêque Irénée de Simbirsk
et publiés en Russie pour la première fois en 1901
traduit du texte anglais édité par le skite Sainte Xénia en Californie
Revue de la Fraternité Saint Jean-Cassien rattachée à la Sainte Église Orthodoxe Serbe
N° 154 - TRIMESTRIEL /31/ 12/2011
Est disponible en PDF
Ce numéro comprend plusieurs articles, dont certains repris de "Parlons d’Orthodoxie".
N° 154 - TRIMESTRIEL /31/ 12/2011
Est disponible en PDF
Ce numéro comprend plusieurs articles, dont certains repris de "Parlons d’Orthodoxie".
Le métropolite de Volokolamsk Hilarion, président du DREE, a envoyé un message de condoléances à Monseigneur Ilia, métropolite d’Epiphanie :
« Votre Eminence, Monseigneur,
Au nom de l’Eglise orthodoxe russe je vous présente mes condoléances à l’occasion de la mort tragique de l’hiéromoine Basile (Nassar), diocèse d’Epiphanie, patriarcat d’Antioche.
C’est avec une profonde tristesse que nous constatons que des chrétiens sont de plus en souvent, partout dans le monde, assassinés et persécutés.
Le père Basile est un authentique témoin de la foi, un nouveau martyr au nom du Christ. Il a été dans l’exercice de sa mission pastorale, alors qu’il tentait de venir au secours de son prochain, cela malgré la situation dangereuse dans laquelle il se trouvait. Ce crime perfide visait une personne dont le statut monacal excluait toute participation aux luttes politiques. Il s’agit là d’un crime qui est une clameur adressée au Ciel. Dieu veuille que cette mort soit la dernière dans la séquence des assassinats qui se produisent en Syrie.
« Votre Eminence, Monseigneur,
Au nom de l’Eglise orthodoxe russe je vous présente mes condoléances à l’occasion de la mort tragique de l’hiéromoine Basile (Nassar), diocèse d’Epiphanie, patriarcat d’Antioche.
C’est avec une profonde tristesse que nous constatons que des chrétiens sont de plus en souvent, partout dans le monde, assassinés et persécutés.
Le père Basile est un authentique témoin de la foi, un nouveau martyr au nom du Christ. Il a été dans l’exercice de sa mission pastorale, alors qu’il tentait de venir au secours de son prochain, cela malgré la situation dangereuse dans laquelle il se trouvait. Ce crime perfide visait une personne dont le statut monacal excluait toute participation aux luttes politiques. Il s’agit là d’un crime qui est une clameur adressée au Ciel. Dieu veuille que cette mort soit la dernière dans la séquence des assassinats qui se produisent en Syrie.
Je prie le Seigneur pour que toutes les dissensions qui déchirent le monde trouvent des solutions pacifiques.
Avec vous, Monseigneur, avec tous les fidèles de l’Eglise d’Antioche, nous élevons nos prières pour le salut de l’âme du hiéromoine Basile. Mémoire éternelle !
En l’amour du Christ,
Hilarion, métropolite de Volokolamsk, président du DREE du patriarcat de Moscou »
"Pravoslavie i mir"
Traduction Larissa pour "PO"
.............................
Il était en train de secourir un blessé
Le P. Basilius Nassar, prêtre grec orthodoxe, âgé de 30 ans, et dépendant de l’archevêché d’Alep, a été tué en Syrie, à Hama, dans le quartier d’al-Jarajmeh, hier, 25 janvier, rapporte l’agence missionnaire italienne MISNA.
Un groupe armé l’a abattu alors qu’il s’apprêtait à porter secours à un blessé. Des quartiers de Hama sont le théâtre de combats entre insurgés et forces loyalistes depuis mardi, 24 janvier. L’agence de presse syrienne « Sana » accuse les « groupes armés » du soulèvement, et les comités révolutionnaires accusent les troupes loyalistes.
Le P. Paolo Dall’Oglio, jésuite, responsable du monastère de Deir Mar Musa, a confié à MISNA que c’est la première fois qu’un prêtre est visé : « Cela doit servir d’avertissement à la communauté internationale. Il est urgent qu’elle trouve une voie de méditation avec pour objectif que la Syrie sorte de cette crise au plus vite ».
Parmi les victimes du 25 janvier, la Croix Rouge déplore la mort du responsable du Croissant rouge de Idleb, Abdel Razzaq Jbeiro : il revenait de son travail lorsqu’il a été abattu, au volant de sa voiture, au nord de Khan Cheikhoun, à une cinquantaine de kilomètres au sud d’Idleb, dans des circonstances peu claires pour le moment.
La Croix Rouge déplore le manque de respect des activités médicales et humanitaires en Syrie en ce moment.
Zenit - Rome
Anita Bourdin
Avec vous, Monseigneur, avec tous les fidèles de l’Eglise d’Antioche, nous élevons nos prières pour le salut de l’âme du hiéromoine Basile. Mémoire éternelle !
En l’amour du Christ,
Hilarion, métropolite de Volokolamsk, président du DREE du patriarcat de Moscou »
"Pravoslavie i mir"
Traduction Larissa pour "PO"
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Il était en train de secourir un blessé
Le P. Basilius Nassar, prêtre grec orthodoxe, âgé de 30 ans, et dépendant de l’archevêché d’Alep, a été tué en Syrie, à Hama, dans le quartier d’al-Jarajmeh, hier, 25 janvier, rapporte l’agence missionnaire italienne MISNA.
Un groupe armé l’a abattu alors qu’il s’apprêtait à porter secours à un blessé. Des quartiers de Hama sont le théâtre de combats entre insurgés et forces loyalistes depuis mardi, 24 janvier. L’agence de presse syrienne « Sana » accuse les « groupes armés » du soulèvement, et les comités révolutionnaires accusent les troupes loyalistes.
Le P. Paolo Dall’Oglio, jésuite, responsable du monastère de Deir Mar Musa, a confié à MISNA que c’est la première fois qu’un prêtre est visé : « Cela doit servir d’avertissement à la communauté internationale. Il est urgent qu’elle trouve une voie de méditation avec pour objectif que la Syrie sorte de cette crise au plus vite ».
Parmi les victimes du 25 janvier, la Croix Rouge déplore la mort du responsable du Croissant rouge de Idleb, Abdel Razzaq Jbeiro : il revenait de son travail lorsqu’il a été abattu, au volant de sa voiture, au nord de Khan Cheikhoun, à une cinquantaine de kilomètres au sud d’Idleb, dans des circonstances peu claires pour le moment.
La Croix Rouge déplore le manque de respect des activités médicales et humanitaires en Syrie en ce moment.
Zenit - Rome
Anita Bourdin
Dans les pays de tradition orthodoxe, bien des jours de fêtes ne sont pas des jours fériés, comme la Théophanie en Russie et comme récemment la Dormition en Roumanie... ou comme la Présentation du Christ au Temple en Géorgie. Et on ne les décale pas au dimanche le plus proche!
Le typikon ne prévoit absolument pas de décalage d'une fête en semaine à un weekend, ceci est un signe tout de même de quelque chose, vous ne croyez pas? Et croyez-moi la problématique n'est pas nouvelle car la question des fidèles éloignés et des fêtes tombant en semaine doit bien se poser depuis le début du christianisme.
Que faire alors? L'évêque Averky de Jordanville rappelait qu'un fidèle seul peut dire la totalité des offices en l'absence de prêtres (sauf la Divine liturgie) par l'office du lecteur, chose que beaucoup d'orthodoxes isolés (parfois seuls à savoir une seule personne) font. Je connais des cas en Australie, aux Etats-Unis et ailleurs; ma famille le pratique aussi modestement aussi et il est d'ailleurs impératif de savoir dire un office du lecteur avec les ouvertures réduites d'églises orthodoxes en France mais aussi les obligations professionnelles
Le typikon ne prévoit absolument pas de décalage d'une fête en semaine à un weekend, ceci est un signe tout de même de quelque chose, vous ne croyez pas? Et croyez-moi la problématique n'est pas nouvelle car la question des fidèles éloignés et des fêtes tombant en semaine doit bien se poser depuis le début du christianisme.
Que faire alors? L'évêque Averky de Jordanville rappelait qu'un fidèle seul peut dire la totalité des offices en l'absence de prêtres (sauf la Divine liturgie) par l'office du lecteur, chose que beaucoup d'orthodoxes isolés (parfois seuls à savoir une seule personne) font. Je connais des cas en Australie, aux Etats-Unis et ailleurs; ma famille le pratique aussi modestement aussi et il est d'ailleurs impératif de savoir dire un office du lecteur avec les ouvertures réduites d'églises orthodoxes en France mais aussi les obligations professionnelles
Ainsi, si on veut par exemple suivre l'intégralité du cycle de la préparation à Noël comme cette semaine, depuis Saint Ignace d'Antioche jusqu'au heures royales dites le vendredi... et que votre église n'ouvrira que le weekend, une seule solution, l'office du lecteur! Chers amis, équipez-vous des menées et autres livres liturgiques et faites-vous expliquer comment dire cet office du lecteur plutôt que de rester les bras ballants! Être chrétien, ce n'est pas avoir une mentalité de consommateur passif qui attend tout du magasin et du marchand tenant le magasin, à savoir l'église et le prêtre, c'est aussi se prendre en main.
Surtout, cette pratique du report d'une fête au weekend pose de multiples problèmes:
- si le fête est précédé par un un jeûne, jusqu'à quand jeûne-t-on? A la vrai date, ou à la date reportée ou déportée si elle est avancée. Si elle est suivie d'un jeûne, quand le débute-t-on?
- cela rompt l'unité du temps liturgique de l'église(comme si le nouveau calendrier ne suffisait en matière de désordre)
- cela écrase la vraie fête du jour: ainsi, si Noël tombe en semaine et que vous le célébrez le dimanche suivant, vous écrasez le premier dimanche après Noël, jour qui possède un ordo propre. Ainsi, cette année on y fêtera l'après-fête de Noël, la synaxe de la Déipare (lendemain de Noël), Saint Jospeh le Fiancé, le Roi David et Saint Jacques Frère du Seigneur. Le typikon prévoit parfaitement la succession des stichères des vêpres, les cathismes à lire etc pour le dimanche après-Noël.
Mais il ne prévoit pas que Noël soit célébré le dimanche qui suit Noël, veuillez m'excuser, ça, ça n'existe pas et c'est absurde!
Soit Noël va écraser ces autres fêtes totalement, soit on va faire une bouillie pas très nette en passant à la trappe les textes légitimes prévus par le typicon pour les autres fêtes (nul doute que les Saints prévus à la bonne date apprécieront). A mon sens, le mieux serait de célébrer normalement le dimanche en question comme le prévoit le typikon et ce d'autant plus que l'on n'est dans l'après-fête de Noël.
La solution de l'agrypnie me semble également très bonne en semaine. J'ai juste une question liturgique: à partir de quelle heure le soir peut-on dire une divine liturgie? Et dans quelles conditions? Je sais qu'on doit achever toute divine liturgie avant midi.
Daniel " P.O."
Surtout, cette pratique du report d'une fête au weekend pose de multiples problèmes:
- si le fête est précédé par un un jeûne, jusqu'à quand jeûne-t-on? A la vrai date, ou à la date reportée ou déportée si elle est avancée. Si elle est suivie d'un jeûne, quand le débute-t-on?
- cela rompt l'unité du temps liturgique de l'église(comme si le nouveau calendrier ne suffisait en matière de désordre)
- cela écrase la vraie fête du jour: ainsi, si Noël tombe en semaine et que vous le célébrez le dimanche suivant, vous écrasez le premier dimanche après Noël, jour qui possède un ordo propre. Ainsi, cette année on y fêtera l'après-fête de Noël, la synaxe de la Déipare (lendemain de Noël), Saint Jospeh le Fiancé, le Roi David et Saint Jacques Frère du Seigneur. Le typikon prévoit parfaitement la succession des stichères des vêpres, les cathismes à lire etc pour le dimanche après-Noël.
Mais il ne prévoit pas que Noël soit célébré le dimanche qui suit Noël, veuillez m'excuser, ça, ça n'existe pas et c'est absurde!
Soit Noël va écraser ces autres fêtes totalement, soit on va faire une bouillie pas très nette en passant à la trappe les textes légitimes prévus par le typicon pour les autres fêtes (nul doute que les Saints prévus à la bonne date apprécieront). A mon sens, le mieux serait de célébrer normalement le dimanche en question comme le prévoit le typikon et ce d'autant plus que l'on n'est dans l'après-fête de Noël.
La solution de l'agrypnie me semble également très bonne en semaine. J'ai juste une question liturgique: à partir de quelle heure le soir peut-on dire une divine liturgie? Et dans quelles conditions? Je sais qu'on doit achever toute divine liturgie avant midi.
Daniel " P.O."
Le président de la République a reçu mercredi 25 janvier les autorités religieuses pour leur adresser ses vœux
/À l’issue de la rencontre, le cardinal Vingt-Trois a jugé ces déclarations « bienvenues », dans la mesure où elles incitent les religions « à prendre part à des travaux qui peuvent aider les fidèles à réfléchir à leur vote ». Quant à la polémique lancée par François Hollande, ce n’est, dit-il, qu’une « proposition de campagne » : « Je me méfie de croire qu’il faut tout inscrire dans la Constitution ; dès lors, ce n’est plus la peine de faire des lois ! ». Porte-parole des évêques orthodoxes de France, Carol Saba refuse, lui aussi, toute « sanctuarisation » de la laïcité. Réserves que partage Claude Baty, président de la Fédération protestante de France : « Il est inutile de rallumer des querelles anciennes »./
Nicolas Sarkozy critique la proposition du candidat socialiste d’inscrire la loi de 1905 dans la Constitution
Devant les représentants religieux à qui il adressait ses vœux, mercredi 25 janvier, à l’Élysée, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois prôné cette « laïcité positive » dont il se fait le promoteur depuis le début de son quinquennat. C’était aussi une réponse ferme à la proposition, dimanche, de François Hollande, d’inscrire la loi de 1905 dans la Constitution.
/À l’issue de la rencontre, le cardinal Vingt-Trois a jugé ces déclarations « bienvenues », dans la mesure où elles incitent les religions « à prendre part à des travaux qui peuvent aider les fidèles à réfléchir à leur vote ». Quant à la polémique lancée par François Hollande, ce n’est, dit-il, qu’une « proposition de campagne » : « Je me méfie de croire qu’il faut tout inscrire dans la Constitution ; dès lors, ce n’est plus la peine de faire des lois ! ». Porte-parole des évêques orthodoxes de France, Carol Saba refuse, lui aussi, toute « sanctuarisation » de la laïcité. Réserves que partage Claude Baty, président de la Fédération protestante de France : « Il est inutile de rallumer des querelles anciennes »./
Nicolas Sarkozy critique la proposition du candidat socialiste d’inscrire la loi de 1905 dans la Constitution
Devant les représentants religieux à qui il adressait ses vœux, mercredi 25 janvier, à l’Élysée, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois prôné cette « laïcité positive » dont il se fait le promoteur depuis le début de son quinquennat. C’était aussi une réponse ferme à la proposition, dimanche, de François Hollande, d’inscrire la loi de 1905 dans la Constitution.
« Aucune société ne peut se contenter de vivre de consommation et de distraction sans courir le risque de la perte de sens », a souligné le président de la République. Prenant ainsi le contre-pied du candidat socialiste, il appelle les croyants à faire entendre leur voix.
« Dites à la société ce que vous avez à lui dire, elle peut l’entendre », avance-t-il, en citant l’exemple du cardinal André Vingt-trois, dont il dit avoir lu avec intérêt le récent ouvrage (1). « J’ai la conviction que ce que vous avez à dire de la vie, de l’amour, de l’argent, de la science ou de la mort intéresse tous ceux qui, croyants ou non-croyants, cherchent à donner du sens à leur vie et à leur action », a-t-il ajouté.
« Un fondement qui n’a pas besoin d’être à nouveau sujet de discorde »
Pour Nicolas Sarkozy, la proposition du candidat socialiste est sans réel fondement : La France est « une République laïque et sociale, ce principe est d’ailleurs inscrit noir sur blanc dans le préambule de notre Constitution ». Notre pays a besoin « plus que jamais, d’unité et de rassemblement », estime-t-il, en fustigeant une « vision intégriste » de la laïcité.....Suite "La Croix"
François-Xavier Maigre
Mgr Nestor a participé à la cérémonie des voeux du Président de la République aux autorités religieuses
« Dites à la société ce que vous avez à lui dire, elle peut l’entendre », avance-t-il, en citant l’exemple du cardinal André Vingt-trois, dont il dit avoir lu avec intérêt le récent ouvrage (1). « J’ai la conviction que ce que vous avez à dire de la vie, de l’amour, de l’argent, de la science ou de la mort intéresse tous ceux qui, croyants ou non-croyants, cherchent à donner du sens à leur vie et à leur action », a-t-il ajouté.
« Un fondement qui n’a pas besoin d’être à nouveau sujet de discorde »
Pour Nicolas Sarkozy, la proposition du candidat socialiste est sans réel fondement : La France est « une République laïque et sociale, ce principe est d’ailleurs inscrit noir sur blanc dans le préambule de notre Constitution ». Notre pays a besoin « plus que jamais, d’unité et de rassemblement », estime-t-il, en fustigeant une « vision intégriste » de la laïcité.....Suite "La Croix"
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