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Moscou, 24 avril 2019. INTERFAX – Alexandre Volkov, chef du service de presse du patriarche Cyrille, annonce que le patriarche Théophile de Jérusalem interdira aux membres de la nouvelle Église créée en Ukraine de participer avec les autres orthodoxes aux prières de Pâques en Terre Sainte.
« Le patriarche de Jérusalem interdit aux schismatiques l’accès aux saintes reliques conservées sur le territoire canonique du patriarcat de Jérusalem. Celui-ci ne permettra aucune participation, ne serait-ce qu’en prières, aux membres de ces structures schismatiques, » a déclaré le père Alexandre au cours d’une conférence de presse à Moscou. Selon lui, des tentatives ont eu lieu de la part des schismatiques.
« Le patriarche de Jérusalem interdit aux schismatiques l’accès aux saintes reliques conservées sur le territoire canonique du patriarcat de Jérusalem. Celui-ci ne permettra aucune participation, ne serait-ce qu’en prières, aux membres de ces structures schismatiques, » a déclaré le père Alexandre au cours d’une conférence de presse à Moscou. Selon lui, des tentatives ont eu lieu de la part des schismatiques.
Le représentant de l’Église orthodoxe russe a exprimé ses remerciements au patriarcat de Jérusalem, et tout particulièrement au patriarche Théophile, pour sa « position très ferme dans l’interdiction de concélébrer avec les schismatiques lors des offices que célèbrent les prêtres des Églises orthodoxes canoniques sur les reliques conservées en Terre Sainte. »
Иерусалимский патриарх не допустит украинских раскольников к участию в пасхальных службах на Святой Земле, утверждают в РПЦ! Iterfax Trad PO
Иерусалимский патриарх не допустит украинских раскольников к участию в пасхальных службах на Святой Земле, утверждают в РПЦ! Iterfax Trad PO
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 26 Avril 2019 à 13:16
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A l’automne de la terrible année 1937 il ne restait plus à Kiev que quatre églises ouvertes aux fidèles. Parmi elles, l’église de la Protection de la Vierge servait de cathédrale au métropolite Constantin Diakov, chassé de Kharkov par les soviétiques et qui devait subir le martyr en octobre de la même année.
A Kiev, dès 1933, on avait inquiété les moines. Lors de l’établissement des passeports intérieurs, tous les moines de la sainte ville russe avaient été chassés à plus de cinquante kilomètres de là, y compris ceux qui, faute de prêtres, s’occupaient des paroisses abandonnées ; beaucoup d’autres avaient été arrêtés et déportés ; on les trouvait trop nombreux, pourtant leur nombre avait bien diminué.
Sur plus de 1.000 moines appartenant au grand monastère de la Laure de Kiev, il en restait environ 150 qui logeaient dans des masures hors de la ville, mais la NKVD trouvait que c’était encore trop. Il est difficile de dire tous les moyens qu’elle employa pour s’en débarrasser et toutes les persécutions dont elle abreuva ces vieux moines, littéralement pourchassés et finalement obligés d’entrer dans une absolue clandestinité.
Parmi ces malheureux, on trouvait de vieux ermites qui étaient restés des dizaines d’années sans jamais sortir du couvent, comme le père Rodion qui avait vécu quarante ans sur place. Le passeport intérieur n’était accordé qu’aux moins de soixante ans, ou pour des raisons de santé, et encore ! Malgré leur passeport, ces religieux n’avaient pas le droit de célébrer les offices sans avoir été enregistrés par l’inspecteur des cultes, fonctionnaire communiste. Ces serviteurs de Dieu se réunissaient uniquement aux jours de fête pour prier ensemble et de préférence, à l’église de la Protection de la Vierge. Les fidèles leur apportaient des vivres et une aide pécuniaire.
A Kiev, dès 1933, on avait inquiété les moines. Lors de l’établissement des passeports intérieurs, tous les moines de la sainte ville russe avaient été chassés à plus de cinquante kilomètres de là, y compris ceux qui, faute de prêtres, s’occupaient des paroisses abandonnées ; beaucoup d’autres avaient été arrêtés et déportés ; on les trouvait trop nombreux, pourtant leur nombre avait bien diminué.
Sur plus de 1.000 moines appartenant au grand monastère de la Laure de Kiev, il en restait environ 150 qui logeaient dans des masures hors de la ville, mais la NKVD trouvait que c’était encore trop. Il est difficile de dire tous les moyens qu’elle employa pour s’en débarrasser et toutes les persécutions dont elle abreuva ces vieux moines, littéralement pourchassés et finalement obligés d’entrer dans une absolue clandestinité.
Parmi ces malheureux, on trouvait de vieux ermites qui étaient restés des dizaines d’années sans jamais sortir du couvent, comme le père Rodion qui avait vécu quarante ans sur place. Le passeport intérieur n’était accordé qu’aux moins de soixante ans, ou pour des raisons de santé, et encore ! Malgré leur passeport, ces religieux n’avaient pas le droit de célébrer les offices sans avoir été enregistrés par l’inspecteur des cultes, fonctionnaire communiste. Ces serviteurs de Dieu se réunissaient uniquement aux jours de fête pour prier ensemble et de préférence, à l’église de la Protection de la Vierge. Les fidèles leur apportaient des vivres et une aide pécuniaire.
Le 1 octobre 1937, fête de la Protection de la Vierge, au moment où ils arrivèrent, plus nombreux que les autres fois, tout le terrain fut encerclé par la police. Des soldats et des agents de la NKVD se glissèrent dans la foule, sous prétexte de vérifier les papiers et de chasser les vagabonds mais, en effet, pour repérer les moines, très faciles à reconnaître malgré leurs vêtements civils. La milice ne pénétra pas dans l’église mais les soldats montèrent la garde jusqu’à la fin du service religieux, après quoi, on mit la main sur les moines, très âgés pour la plupart.
Conduits au poste de police le plus proche, ces religieux, dont le nombre s’élevait à plus de trente, furent ensuite expédiés ailleurs. Où ? Personne ne l’a jamais su.
Au nombre des moines qui appartenaient au célèbre monastère la Laure, on peut citer le nom de l’abbé Eugraphe, du cénobite-ascète Moïse, du moine Syl, tout spécialement révérés. Inutile de dire que presque tous ces vieux moines avaient un passeport et un domicile privé légal… Quel a été leur sort ? Pour tous les chrétiens orthodoxes, cette justice sommaire, à l’encontre de moines ayant déjà tant supportés, constitue vraiment « le sacrifices des justes » bien des fois répété dans le passé, en particulier à Kiev, en temps d’hérésie, de schisme et de persécutions. Ce sacrifice toujours renouvelé démontre l’éternelle fidélité du monachisme russe à la vérité.
Archiprêtre Michel Polsky, « Les nouveaux martyrs de la terre russe », éditions « Résiac », 1976
Conduits au poste de police le plus proche, ces religieux, dont le nombre s’élevait à plus de trente, furent ensuite expédiés ailleurs. Où ? Personne ne l’a jamais su.
Au nombre des moines qui appartenaient au célèbre monastère la Laure, on peut citer le nom de l’abbé Eugraphe, du cénobite-ascète Moïse, du moine Syl, tout spécialement révérés. Inutile de dire que presque tous ces vieux moines avaient un passeport et un domicile privé légal… Quel a été leur sort ? Pour tous les chrétiens orthodoxes, cette justice sommaire, à l’encontre de moines ayant déjà tant supportés, constitue vraiment « le sacrifices des justes » bien des fois répété dans le passé, en particulier à Kiev, en temps d’hérésie, de schisme et de persécutions. Ce sacrifice toujours renouvelé démontre l’éternelle fidélité du monachisme russe à la vérité.
Archiprêtre Michel Polsky, « Les nouveaux martyrs de la terre russe », éditions « Résiac », 1976
111 Résultats pour votre recherche Nouveaux Martyrs et confesseurs de la foi
Le métropolite Emmanuel de France ne figure plus parmi les candidats au poste d'archevêque de l'archidiocèse d'Amérique (Patriarcat de Constantinople).
Jusqu’à récemment, le métropolite Emmanuel figurait sur la liste des candidats au trône de l’archidiocèse d’Amérique , aux côtés du métropolite Élpidophore de Prousa. SUITE
Jusqu’à récemment, le métropolite Emmanuel figurait sur la liste des candidats au trône de l’archidiocèse d’Amérique , aux côtés du métropolite Élpidophore de Prousa. SUITE
Le 21 avril, Dimanche des Rameaux, Monseigneur Jean a célébré la divine liturgie de Saint Jean Chrysostome en la cathédrale de la Sainte Trinité à Paris.
Cette Liturgie, officiée par le métropolite, a été concélébrée avec l’archiprêtre Vladimir Seliavko, secrétaire de l’administration diocèsaine; le père Maxim Politov, ecclésiarque de la cathédrale; l’archiprêtre Nicolas Ozoline, membre du clergé de la cathédrale des Trois Saints Docteurs à Paris ; l’archiprêtre Yaroslav Lutoshkin ; l’higoumène Séraphin (Zviaguine) ; le père Jean Gauthier, recteur de la paroisse de la Mère de Dieu de Kazan à Marseille ; le père Georges Sheshko ; le père Gabriel Lacascade, membre du clergé de la paroisse de la Mère de Dieu « Joie de tous les affligés » ; le père Alexandre Brunet, membre du clergé de la paroisse Saint Séraphin à Bordeaux ; le père Alexandre Machtalère, clergé de la paroisse des Saints Constantin et Hélène à Clamart ; le hiéromoine Pierre (Smirnov); le protodiacre Nicolas Rehbinder ; le diacre Roman Onica ; le diacre Vladimir Shilinsky, de la métropole de Vladimir-Volyn et le hiérodiacre Macaire.
Cette Liturgie, officiée par le métropolite, a été concélébrée avec l’archiprêtre Vladimir Seliavko, secrétaire de l’administration diocèsaine; le père Maxim Politov, ecclésiarque de la cathédrale; l’archiprêtre Nicolas Ozoline, membre du clergé de la cathédrale des Trois Saints Docteurs à Paris ; l’archiprêtre Yaroslav Lutoshkin ; l’higoumène Séraphin (Zviaguine) ; le père Jean Gauthier, recteur de la paroisse de la Mère de Dieu de Kazan à Marseille ; le père Georges Sheshko ; le père Gabriel Lacascade, membre du clergé de la paroisse de la Mère de Dieu « Joie de tous les affligés » ; le père Alexandre Brunet, membre du clergé de la paroisse Saint Séraphin à Bordeaux ; le père Alexandre Machtalère, clergé de la paroisse des Saints Constantin et Hélène à Clamart ; le hiéromoine Pierre (Smirnov); le protodiacre Nicolas Rehbinder ; le diacre Roman Onica ; le diacre Vladimir Shilinsky, de la métropole de Vladimir-Volyn et le hiérodiacre Macaire.
Lors de la petite entrée plusieurs clercs appartenant au diocèse de Chersonèse et d’Europe occidentale se sont vus décerné des décorations ecclésiales à l’occasion de la fête de Pâques :
L’archiprêtre Nicolas Ozoline s’est vu conférer le droit de porter une deuxième croix pectorale ;
le père Jean Gauthier – le droit de porter l’épigonation;
le père Gabriel Lacascade – le droit de porter une croix pectorale dorée;
le hiéromoine Pierre (Smirnov) – le droit de porter une croix pectorale dorée;
le père Alexandre Brunet – le droit de porter le kamilavkion;
le père Alexandre Machtaler – le droit de porter le kamilavkion.
La Divine Liturgie, célébrée en slavon et en français, a été chantée par une chorale que dirigeait Marina Politova.
A la suite de la lecture des Evangiles l’Exarque a prononcé une homélie, évoquant l’entrée de Notre Seigneur Jésus-Christ à Jérusalem.
A la suite de la litanie pour l’unité des Églises le métropolite Jean a dit une prière pour l’instauration de la paix en Ukraine.
Après la fin de la Liturgie des prières ont été chantée devant l’icône de l’Entrée du Seigneur à Jérusalem. Puis l’évêque a aspergé d’eau bénite les rameaux et les branches de palmier que tenaient les fidèles.
A la veille de la Fête, le soir du 20 avril, le métropolite Jean a présidé l’office des vêpres à la cathédrale de la Sainte Trinité. Après la lecture des Evangiles il a également béni les rameaux.
Lien et lien en russe
Ряд клириков Корсунской и Западноевропейской епархии были удостоены богослужебных наград к празднику Пасхи Христовой
Album de photos
L’archiprêtre Nicolas Ozoline s’est vu conférer le droit de porter une deuxième croix pectorale ;
le père Jean Gauthier – le droit de porter l’épigonation;
le père Gabriel Lacascade – le droit de porter une croix pectorale dorée;
le hiéromoine Pierre (Smirnov) – le droit de porter une croix pectorale dorée;
le père Alexandre Brunet – le droit de porter le kamilavkion;
le père Alexandre Machtaler – le droit de porter le kamilavkion.
La Divine Liturgie, célébrée en slavon et en français, a été chantée par une chorale que dirigeait Marina Politova.
A la suite de la lecture des Evangiles l’Exarque a prononcé une homélie, évoquant l’entrée de Notre Seigneur Jésus-Christ à Jérusalem.
A la suite de la litanie pour l’unité des Églises le métropolite Jean a dit une prière pour l’instauration de la paix en Ukraine.
Après la fin de la Liturgie des prières ont été chantée devant l’icône de l’Entrée du Seigneur à Jérusalem. Puis l’évêque a aspergé d’eau bénite les rameaux et les branches de palmier que tenaient les fidèles.
A la veille de la Fête, le soir du 20 avril, le métropolite Jean a présidé l’office des vêpres à la cathédrale de la Sainte Trinité. Après la lecture des Evangiles il a également béni les rameaux.
Lien et lien en russe
Ряд клириков Корсунской и Западноевропейской епархии были удостоены богослужебных наград к празднику Пасхи Христовой
Album de photos
Les autorités italiennes rétablissent les mentions « père » et « mère » dans les documents officiels, poursuivant ainsi, selon l’agence « Tsargrad », le retour aux valeurs traditionnelles.
Le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères d’Italie a déclaré : « Je suis heureux d’annoncer qu’en Italie il n’y aura plus de parent-1 et parent-2, ce qui était en contradiction avec les traditions séculaires ; nous avons décidé d’en finir avec ça. »
Les mentions « parent-1 » et « parent-2 » avaient été introduites en 2016 au nom de la tolérance et de la défense des homosexuels. Le gouvernement libéral de l’époque avait pris cette décision qui a choqué de nombreux Italiens.
Le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères d’Italie a déclaré : « Je suis heureux d’annoncer qu’en Italie il n’y aura plus de parent-1 et parent-2, ce qui était en contradiction avec les traditions séculaires ; nous avons décidé d’en finir avec ça. »
Les mentions « parent-1 » et « parent-2 » avaient été introduites en 2016 au nom de la tolérance et de la défense des homosexuels. Le gouvernement libéral de l’époque avait pris cette décision qui a choqué de nombreux Italiens.
« Le nouveau gouvernement élu l’an dernier a décidé de revenir aux valeurs traditionnelles et à la défense des intérêts du pays. D’abord, l’Italie a décidé de ne pas accueillir les migrants que l’Europe veut lui imposer ; aujourd’hui elle s’attelle à purifier la législation nationale des innovations libérales, » déclare la chaîne de télévision « Tsargrad ».
Le premier enfant ayant deux mères a été déclaré à l’état civil de Turin l’an dernier. Précédemment les autorités régionales ne recevaient les déclarations de naissance d’enfants de couples homosexuels que sur décision de justice.
Déjà en août 2018, le vice-premier ministre M. Salvini avait rétabli les mentions traditionnelles « père » et « mère » dans les documents du ministère des Affaires étrangères et avait promis de tout faire pour défendre « la famille naturelle, basée sur l’union d’un homme et d’une femme. »
Interfax Traduction PO
«Сегодня я с радостью готов сообщить, что в Италии больше не будет — родитель-1 и родитель-2. Это противоречит всем нашим многовековым устоям, и мы решили с этим покончить», — отмечает вице-президент регионального отделения политической партии «Мы с Сальвини». Об этом сообщает Рамблер.
Le premier enfant ayant deux mères a été déclaré à l’état civil de Turin l’an dernier. Précédemment les autorités régionales ne recevaient les déclarations de naissance d’enfants de couples homosexuels que sur décision de justice.
Déjà en août 2018, le vice-premier ministre M. Salvini avait rétabli les mentions traditionnelles « père » et « mère » dans les documents du ministère des Affaires étrangères et avait promis de tout faire pour défendre « la famille naturelle, basée sur l’union d’un homme et d’une femme. »
Interfax Traduction PO
«Сегодня я с радостью готов сообщить, что в Италии больше не будет — родитель-1 и родитель-2. Это противоречит всем нашим многовековым устоям, и мы решили с этим покончить», — отмечает вице-президент регионального отделения политической партии «Мы с Сальвини». Об этом сообщает Рамблер.
Судом Киева было удовлетворено заявление Киевской митрополии о переименованя УПЦ
Суд заблокировал процесс принудительного переименования Украинской православной церкви Московского патриархата, которая обязана была до 26 апреля начать указывать в названии свою принадлежность к Русской православной церкви.
Court in Kiev puts renaming of UOC on holdCourt in Kiev puts renaming of UOC on hold
Kiev, April 22, Interfax - The Kiev District Administrative Court has granted the motion of the Ukrainian Orthodox Church of security for the claim in the case involving the reversal of the order issued by the Ukrainian Culture Ministry ordering the Kiev Metropolitanate of the UOC to change its name, the court press service said on Monday.
Суд заблокировал процесс принудительного переименования Украинской православной церкви Московского патриархата, которая обязана была до 26 апреля начать указывать в названии свою принадлежность к Русской православной церкви.
Court in Kiev puts renaming of UOC on holdCourt in Kiev puts renaming of UOC on hold
Kiev, April 22, Interfax - The Kiev District Administrative Court has granted the motion of the Ukrainian Orthodox Church of security for the claim in the case involving the reversal of the order issued by the Ukrainian Culture Ministry ordering the Kiev Metropolitanate of the UOC to change its name, the court press service said on Monday.
"The court has granted the motion of the Kiev Metropolitanate of the Ukrainian Orthodox Church for security for the claim because failure to take such measures may considerably complicate or make it impossible to restore the breached or contested rights or interests of the plaintiff. Moreover, the court believes the enforcement at this time (before a decision is given on the merits of the case) of the contested regulation and its observance may lead to unjustified interference by the state in the work of a religious organization as a legal entity," a report posted on the court's official website said. Lien
Yakov Korobka demeurait au village de Belvédère dans le diocèse de Chersonèse-Odessa.
Fils d’un paysan pauvre, il était né en 1893 et avait terminé les trois classes de l’école paroissiale du village. Il lisait couramment, savait écrire et connaissait bien l’Ecriture Sainte.
Depuis son enfance, il avait l’habitude de faire des pèlerinages dans les monastères russes, ainsi que beaucoup de chrétiens orthodoxes aimaient à le faire. C’était un zélé défenseur de l’Eglise.
Lors de l’organisation des kolkhozes il refusa catégoriquement d’y entrer.
Fils d’un paysan pauvre, il était né en 1893 et avait terminé les trois classes de l’école paroissiale du village. Il lisait couramment, savait écrire et connaissait bien l’Ecriture Sainte.
Depuis son enfance, il avait l’habitude de faire des pèlerinages dans les monastères russes, ainsi que beaucoup de chrétiens orthodoxes aimaient à le faire. C’était un zélé défenseur de l’Eglise.
Lors de l’organisation des kolkhozes il refusa catégoriquement d’y entrer.
En 1927, à l’époque de la grande persécution contre l’Eglise, il creusa sous son hangar, dans son jardin potager, une grotte d’une profondeur de cinq mètres et d’une longueur de sept mètres sur trois. Le hangar situé au-dessus mesurait douze mètres sur huit.
Cette grotte devint une église souterraine, car toutes les églises d’alentour étaient fermées. Les offices religieux y furent célébrés pendant trois ans. En 1931, les bolcheviks apprirent l’existence de cette chapelle et arrêtèrent son créateur.
Lors de son arrestation Yakov confessa hautement sa foi chrétienne et déclara « Je n’entrerai pas dans le kolkhoz de Satan, je n’ai pas peur de vous. Vous pouvez me tuer, me couper en morceaux, mais vous n’aurez pas mon âme ! »
Cette grotte devint une église souterraine, car toutes les églises d’alentour étaient fermées. Les offices religieux y furent célébrés pendant trois ans. En 1931, les bolcheviks apprirent l’existence de cette chapelle et arrêtèrent son créateur.
Lors de son arrestation Yakov confessa hautement sa foi chrétienne et déclara « Je n’entrerai pas dans le kolkhoz de Satan, je n’ai pas peur de vous. Vous pouvez me tuer, me couper en morceaux, mais vous n’aurez pas mon âme ! »
Il marcha au jugement la tête haute, en chantant le cantique : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! »
Le verdict ne le trouble pas le moins du monde ; il l’accueillit également par un chant religieux. Ce noble paysan fut déporté et son sort final nous est inconnu.
..............................................................................
"Les nouveaux martyrs de la terre russe" éditions Résiac, archiprêtre Michel Polsky, 1976
Nouveaux Martyrs et confesseurs de la foi 112 Résultats pour votre recherche
Le verdict ne le trouble pas le moins du monde ; il l’accueillit également par un chant religieux. Ce noble paysan fut déporté et son sort final nous est inconnu.
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"Les nouveaux martyrs de la terre russe" éditions Résiac, archiprêtre Michel Polsky, 1976
Nouveaux Martyrs et confesseurs de la foi 112 Résultats pour votre recherche
Le Centre spirituel et culturel russe à Paris organise des cours de russe de 6 à 12 personnes. Russe fondamental ou spécialisé, les cours sont organisés en plusieurs niveaux. 27 groupes (plus de 230 étudiants) sont formés pour l’année 2018 – 2019.
Stage de russe. Du 17 au 28 juin 2019
Le Centre spirituel et culturel russe vous invite au stage du russe intensif.
Les groupes de 12 personnes maximum sont constitués en fonction du niveau de connaissance de langue, ce qui permet d’assurer de meilleurs résultats.
Tous nos professeurs sont de langue maternelle russe et spécialement diplômés pour l’enseignement du russe aux étrangers.
Le programme du stage comprend deux niveaux : débutant, faux-débutant pour les formules « jour » et « soir ». Pour les niveaux moyen et supérieur nous vous proposons le stage sur la formule « soir ».
Stage de russe. Du 17 au 28 juin 2019
Le Centre spirituel et culturel russe vous invite au stage du russe intensif.
Les groupes de 12 personnes maximum sont constitués en fonction du niveau de connaissance de langue, ce qui permet d’assurer de meilleurs résultats.
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– Formule jour, (750€ pour 60h de cours + 15h de chorale).
– Formule soir, (420€ pour 30h de cours + 15h de chorale).
La durée du stage est de 10 jours du lundi 17 juin au vendredi 28 juin 2019 (pas de cours les samedis et les dimanches).
A la fin de la formation, vous recevrez une attestation correspondant au niveau atteint.
Le Centre propose une réduction de 10% aux élèves et étudiants dans le cadre du Ministère de l’éducation de la République Française.
HORAIRES
1. « Formule jour »
(60 heures de cours + 15 heures d’activités facultatives).
9.00 – 12.00 – cours (avec des pauses) ;
12.00 – 13.00 – déjeuner libre ;
13.00 – 16.00 – cours (avec des pauses);
16.15 – 17.45 – la chorale.
2. « Formule soir »
(30 heures de cours + 15 heures de chorale).
16.15 – 17.45 – chorale ;
18.00 – 21.00 – cours (avec une pause).
Pour toute renseignement et information complémentaires contactez-nous
Centre spirituel et culturel orthodoxe russe
Centre d’Etudes Russes
1, quai Branly – 75007 Paris
Tél : +33 (0)7 58 50 17 50
Courriel : pole.etudes.russes@gmail.com
Web-site : www.etudes-russes.fr
La fiche d’inscription au stage d’été.
Centre spirituel et culturel orthodoxe russe
Metro: Alma-Marceau (ligne 9) (Pont de l’Alma);
Bus: Bosquet-Rapp; RER C: Pont de l’Alma ou Invalides
– Formule soir, (420€ pour 30h de cours + 15h de chorale).
La durée du stage est de 10 jours du lundi 17 juin au vendredi 28 juin 2019 (pas de cours les samedis et les dimanches).
A la fin de la formation, vous recevrez une attestation correspondant au niveau atteint.
Le Centre propose une réduction de 10% aux élèves et étudiants dans le cadre du Ministère de l’éducation de la République Française.
HORAIRES
1. « Formule jour »
(60 heures de cours + 15 heures d’activités facultatives).
9.00 – 12.00 – cours (avec des pauses) ;
12.00 – 13.00 – déjeuner libre ;
13.00 – 16.00 – cours (avec des pauses);
16.15 – 17.45 – la chorale.
2. « Formule soir »
(30 heures de cours + 15 heures de chorale).
16.15 – 17.45 – chorale ;
18.00 – 21.00 – cours (avec une pause).
Pour toute renseignement et information complémentaires contactez-nous
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Centre d’Etudes Russes
1, quai Branly – 75007 Paris
Tél : +33 (0)7 58 50 17 50
Courriel : pole.etudes.russes@gmail.com
Web-site : www.etudes-russes.fr
La fiche d’inscription au stage d’été.
Centre spirituel et culturel orthodoxe russe
Metro: Alma-Marceau (ligne 9) (Pont de l’Alma);
Bus: Bosquet-Rapp; RER C: Pont de l’Alma ou Invalides
Lors de sa visite en France en 2007 le patriarche Alexis II a offert à la cathédrale Notre-Dame de Paris une icône représentant la Mère de Dieu de Vladimir.
Le père Philippe Riabykh, recteur de la paroisse de Tous les Saints à Strasbourg, a fait savoir qu'il était entré en contact avec Monseigneur Patrick Chauvet, recteur de Notre-Dame, qui a confirmé que l'icône n'avait pas été endommagée par le feu.
Le père Philippe Riabykh, recteur de la paroisse de Tous les Saints à Strasbourg, a fait savoir qu'il était entré en contact avec Monseigneur Patrick Chauvet, recteur de Notre-Dame, qui a confirmé que l'icône n'avait pas été endommagée par le feu.
Cette icône se trouvait dans l'une des chapelles non loin de l'autel de la cathédrale. Les fidèles orthodoxes ont suivi de près les événements survenus à Notre-Dame et le destin des reliques qui s'y trouvent. RiA novosti PO
Cудьба Владимирской иконы Богородицы особенно интересовала русскоязычных православных христиан. Эта икона была подарена парижскому собору покойным патриархом Московским и всея Руси Алексием II в 2007 году во время его визита во Францию. "Она была представлена в Нотр-Даме для молитвы и поклонения. Многие посетители собора молились перед ней и ставили свечи", - пояснил представитель РПЦ.
Cудьба Владимирской иконы Богородицы особенно интересовала русскоязычных православных христиан. Эта икона была подарена парижскому собору покойным патриархом Московским и всея Руси Алексием II в 2007 году во время его визита во Францию. "Она была представлена в Нотр-Даме для молитвы и поклонения. Многие посетители собора молились перед ней и ставили свечи", - пояснил представитель РПЦ.
– Votre Sainteté, le patriarche œcuménique Bartholomée a octroyé, au début du mois de janvier, l’autocéphalie à l’Église orthodoxe d’Ukraine. Quelle sera désormais la position du Patriarcat de Moscou ?
– Autant en Ukraine qu’en Grèce, il n’y a qu’une Église orthodoxe, qui est reconnue par toutes les Églises autocéphales. L’Église d’Ukraine n’a pas demandé au Phanar l’autocéphalie, et bien plus, elle s’y est opposée. Cependant, méprisant le point de vue de l’Église canonique d’Ukraine, le patriarche Bartholomée a octroyé le « Tomos d’autocéphalie », non pas à l’Église, mais à des schismatiques. Du point de vue canonique, cette acte est inexistant. Nous ne le reconnaissons pas, et il n’est pas question pour nous de le reconnaître.
– Autant en Ukraine qu’en Grèce, il n’y a qu’une Église orthodoxe, qui est reconnue par toutes les Églises autocéphales. L’Église d’Ukraine n’a pas demandé au Phanar l’autocéphalie, et bien plus, elle s’y est opposée. Cependant, méprisant le point de vue de l’Église canonique d’Ukraine, le patriarche Bartholomée a octroyé le « Tomos d’autocéphalie », non pas à l’Église, mais à des schismatiques. Du point de vue canonique, cette acte est inexistant. Nous ne le reconnaissons pas, et il n’est pas question pour nous de le reconnaître.
Les schismatiques ukrainiens, comme communauté, sont privés de la grâce, comme par le passé. La seule Église orthodoxe en Ukraine, où sont célébrés les sacrements salvifiques, reste l’Église orthodoxe d’Ukraine avec à sa tête le métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine Onuphre. C’est elle qui unit la majorité des chrétiens orthodoxes ukrainiens.
– Dès le début, vous avez prévenu de la probabilité d’un schisme au sein de l’Orthodoxie, mais le Phanar est resté inébranlable, affirmant qu’après sept siècles il avait été mis fin à l’injustice subie par l’Ukraine. Comment voyez-vous « le jour du lendemain » pour le troupeau orthodoxe d’Ukraine, le russophone et l’ukainophone ? Le calme et le bon sens prévaudront-ils ? SUITE Orthodoxie.com
– Dès le début, vous avez prévenu de la probabilité d’un schisme au sein de l’Orthodoxie, mais le Phanar est resté inébranlable, affirmant qu’après sept siècles il avait été mis fin à l’injustice subie par l’Ukraine. Comment voyez-vous « le jour du lendemain » pour le troupeau orthodoxe d’Ukraine, le russophone et l’ukainophone ? Le calme et le bon sens prévaudront-ils ? SUITE Orthodoxie.com
Chers frères et sœurs, hier soir, en me préparant à cette homélie, j’ai voulu parcourir sur internet ce qui y est dit, du point de vue scientifique, sur la mort.
On trouve beaucoup de choses passionnantes sur le web sur la différence entre la mort clinique et la mort cérébrale, sur la question de l’instant de la mort et de sa définition, sur l’aspect irréversible de l’arrêt des activités cérébrales, sur ce qu’on appelle l’expérience de la mort imminente et les témoignages de ceux qui ont été ramenés à la vie après une telle expérience etc.
On y trouve aussi une multitude de conceptions religieuses et philosophiques du sens de la mort. Beaucoup de religions et de cultures envisagent la mort comme un passage dans une autre vie de l’âme séparée du corps, parfois comme une pérégrination qui amène l’âme à une nouvelle incarnation, mais aussi comme une nouvelle naissance de la conscience dans une autre forme d’existence.
Ce qui m'a frappé, c'est que, partout, la mort est considérée comme irréversible, même quand on croit en la vie éternelle.
Et même dans les milieux chrétiens, la mort est souvent considérée comme la séparation définitive de l’âme et du corps. On croit que les morts sont irrévocablement débarrassés de leur corps et continuent à vivre éternellement sous la forme d’âmes et d’esprits.
On trouve beaucoup de choses passionnantes sur le web sur la différence entre la mort clinique et la mort cérébrale, sur la question de l’instant de la mort et de sa définition, sur l’aspect irréversible de l’arrêt des activités cérébrales, sur ce qu’on appelle l’expérience de la mort imminente et les témoignages de ceux qui ont été ramenés à la vie après une telle expérience etc.
On y trouve aussi une multitude de conceptions religieuses et philosophiques du sens de la mort. Beaucoup de religions et de cultures envisagent la mort comme un passage dans une autre vie de l’âme séparée du corps, parfois comme une pérégrination qui amène l’âme à une nouvelle incarnation, mais aussi comme une nouvelle naissance de la conscience dans une autre forme d’existence.
Ce qui m'a frappé, c'est que, partout, la mort est considérée comme irréversible, même quand on croit en la vie éternelle.
Et même dans les milieux chrétiens, la mort est souvent considérée comme la séparation définitive de l’âme et du corps. On croit que les morts sont irrévocablement débarrassés de leur corps et continuent à vivre éternellement sous la forme d’âmes et d’esprits.
Pourtant, la foi chrétienne est tout à fait le contraire à de telles représentations de la mort. La foi chrétienne repose sur l’espérance de la Résurrection. L’Église est née de la foi en ce que le Christ est ressuscité. La résurrection, dans laquelle l’Église croit, embrasse le corps aussi bien que l’âme.
La résurrection n’est donc pas la vie éternelle de l’âme sans le corps. C’est le retour à la vie originelle et éternelle, telle qu’elle a été conçue par Dieu au moment de la création de l’homme. En croyant dans la résurrection, nous croyons que la mort n’est pas irréversible. La médecine actuelle, la plupart des systèmes religieux, l’imagerie populaire – tous croient dans le caractère irréversible de la mort. Mais pas nous, les chrétiens. Pas nous, témoins de ce miracle extraordinaire que le Christ accomplit aujourd’hui, en ramenant Lazare à la vie. Pas nous qui sommes les hérauts de la résurrection de Jésus le Seigneur.
La mort n’est pas irréversible pour nous. Elle est passagère, elle est détruite par la force de Dieu qui du néant a fait naître un univers d’une immensité et d’une diversité vertigineuses. Si Dieu a pu faire naître la vie du néant, faire apparaître la conscience et l’intelligence à partir de rien, ce même Dieu peut aussi ramener à la vie l’œuvre de ses mains. La ramener à une vie telle qu’elle a été pensée à l’origine : pour l’homme, il s’agit de vivre dans un corps avec une âme et un esprit. La résurrection n’est pas une vie éternelle de l’âme. C’est le retour à l’état primitif de l’homme, dans un corps – certes transfiguré, guéri, incorruptible, mais tout de même un corps, animé d’une âme raisonnable.
Voilà ce que nous devons mettre au clair, en célébrant la résurrection de Lazare et en nous préparant à fêter la Résurrection du Seigneur lui-même. Débarrassons-nous des préjugés de la religiosité rudimentaire, oublions les limites de la médecine scientifique, rappelons-nous que le Christ est ressuscité dans un corps nouveau, mais palpable. Et au lieu de nous demander une existence éternelle pour nos âmes, après leur séparation avec le corps, préparons plutôt les deux à la transfiguration opérée par la puissance du Créateur, à une régénération de notre être intégral, à l’image du Christ, prévue d’avant les siècles par le dessein ineffable de la Vivifiante Trinité.
Hiéromoine Alexandre (Siniakov)
2011
Séminaire russe
La résurrection n’est donc pas la vie éternelle de l’âme sans le corps. C’est le retour à la vie originelle et éternelle, telle qu’elle a été conçue par Dieu au moment de la création de l’homme. En croyant dans la résurrection, nous croyons que la mort n’est pas irréversible. La médecine actuelle, la plupart des systèmes religieux, l’imagerie populaire – tous croient dans le caractère irréversible de la mort. Mais pas nous, les chrétiens. Pas nous, témoins de ce miracle extraordinaire que le Christ accomplit aujourd’hui, en ramenant Lazare à la vie. Pas nous qui sommes les hérauts de la résurrection de Jésus le Seigneur.
La mort n’est pas irréversible pour nous. Elle est passagère, elle est détruite par la force de Dieu qui du néant a fait naître un univers d’une immensité et d’une diversité vertigineuses. Si Dieu a pu faire naître la vie du néant, faire apparaître la conscience et l’intelligence à partir de rien, ce même Dieu peut aussi ramener à la vie l’œuvre de ses mains. La ramener à une vie telle qu’elle a été pensée à l’origine : pour l’homme, il s’agit de vivre dans un corps avec une âme et un esprit. La résurrection n’est pas une vie éternelle de l’âme. C’est le retour à l’état primitif de l’homme, dans un corps – certes transfiguré, guéri, incorruptible, mais tout de même un corps, animé d’une âme raisonnable.
Voilà ce que nous devons mettre au clair, en célébrant la résurrection de Lazare et en nous préparant à fêter la Résurrection du Seigneur lui-même. Débarrassons-nous des préjugés de la religiosité rudimentaire, oublions les limites de la médecine scientifique, rappelons-nous que le Christ est ressuscité dans un corps nouveau, mais palpable. Et au lieu de nous demander une existence éternelle pour nos âmes, après leur séparation avec le corps, préparons plutôt les deux à la transfiguration opérée par la puissance du Créateur, à une régénération de notre être intégral, à l’image du Christ, prévue d’avant les siècles par le dessein ineffable de la Vivifiante Trinité.
Hiéromoine Alexandre (Siniakov)
2011
Séminaire russe
En cas d'incendie et dès les premiers signes de fumée, les abeilles se "gorgent" de miel et protègent leur reine.
Un rucher est installé sur les toits de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Les abeilles de Notre-Dame miraculées
Les quelque 200.000 abeilles des ruches de Notre-Dame ont survécu à l'incendie qui a ravagé le toit de la cathédrale le 15 avril 2019. "Les abeilles sont en vie. Jusqu'à ce matin, vers 11H00, je n'avais aucune nouvelle", explique à l'AFP l'apiculteur Nicolas Géant qui s'occupe des ruches de Notre-Dame situées sur la sacristie attenante à la cathédrale.
"Au départ, je pensais que les trois ruches avaient brûlé, je n'avais aucune information. Mais j'ai ensuite pu voir sur les images satellites que ce n'était pas le cas et le porte-parole de la cathédrale m'a confirmé qu'elles entraient et sortaient des ruches", poursuit-il.
Un rucher est installé sur les toits de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Les abeilles de Notre-Dame miraculées
Les quelque 200.000 abeilles des ruches de Notre-Dame ont survécu à l'incendie qui a ravagé le toit de la cathédrale le 15 avril 2019. "Les abeilles sont en vie. Jusqu'à ce matin, vers 11H00, je n'avais aucune nouvelle", explique à l'AFP l'apiculteur Nicolas Géant qui s'occupe des ruches de Notre-Dame situées sur la sacristie attenante à la cathédrale.
"Au départ, je pensais que les trois ruches avaient brûlé, je n'avais aucune information. Mais j'ai ensuite pu voir sur les images satellites que ce n'était pas le cas et le porte-parole de la cathédrale m'a confirmé qu'elles entraient et sortaient des ruches", poursuit-il.
La LPO s'inquiète pour les faucons
M. Géant a reçu des messages et des appels du monde entier de personnes se demandant si les abeilles avaient péri dans les flammes. "C'était inattendu. J'ai reçu des appels d'Europe, bien sûr, mais aussi d'Afrique du Sud, du Japon, des Etats-Unis et d'Amérique du Sud", dit-il.
En cas d'incendie et dès les premiers signes de fumée, les abeilles se "gorgent" de miel et protègent leur reine. "Cette espèce (l'abeille européenne) n'abandonne pas sa ruche. Elles ne possèdent pas de poumons mais le CO2 les endort", explique M. Géant, qui espère revoir ses abeilles la "semaine prochaine". Chaque ruche produit en moyenne chaque année 25 kilos de miel, vendu au personnel de Notre-Dame, qui les héberge depuis 2013.
Lire >>> Les abeilles et la maladie
Dans un tweet, la Ligue de Protection pour les Oiseaux a fait part de son inquiétude pour les faucons crécerelles. "Présents depuis au moins 1840, les faucons crécerelles de Notre-Dame de Paris étaient à nouveau là en ce début de période de reproduction. Il est désormais incertain qu'ils réussissent à trouver une alternative de nidification si proche de leur date de ponte...", a écrit l'association. Les faucons crécerelles (Falco tinnunculus) sont inscrits dans la catégorie "Préoccupation mineure" de la Liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature mais selon l'organisation, leur population est en déclin. Lien
M. Géant a reçu des messages et des appels du monde entier de personnes se demandant si les abeilles avaient péri dans les flammes. "C'était inattendu. J'ai reçu des appels d'Europe, bien sûr, mais aussi d'Afrique du Sud, du Japon, des Etats-Unis et d'Amérique du Sud", dit-il.
En cas d'incendie et dès les premiers signes de fumée, les abeilles se "gorgent" de miel et protègent leur reine. "Cette espèce (l'abeille européenne) n'abandonne pas sa ruche. Elles ne possèdent pas de poumons mais le CO2 les endort", explique M. Géant, qui espère revoir ses abeilles la "semaine prochaine". Chaque ruche produit en moyenne chaque année 25 kilos de miel, vendu au personnel de Notre-Dame, qui les héberge depuis 2013.
Lire >>> Les abeilles et la maladie
Dans un tweet, la Ligue de Protection pour les Oiseaux a fait part de son inquiétude pour les faucons crécerelles. "Présents depuis au moins 1840, les faucons crécerelles de Notre-Dame de Paris étaient à nouveau là en ce début de période de reproduction. Il est désormais incertain qu'ils réussissent à trouver une alternative de nidification si proche de leur date de ponte...", a écrit l'association. Les faucons crécerelles (Falco tinnunculus) sont inscrits dans la catégorie "Préoccupation mineure" de la Liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature mais selon l'organisation, leur population est en déclin. Lien
Issu de la meilleure aristocratie, saint Ambroise /340-397/ est d’abord un grand commis de l’Empire romain avant de devenir évêque de Milan, en 374.
Milan est une ville qui compte pour Patrick Boucheron C’est à l’urbanisme de la capitale lombarde à la fin du Moyen Age qu’il consacra jadis sa thèse, et c’est Milan qu’il parcourt de nouveau aujourd’hui sur les traces du plus célèbre de ses enfants, Ambroise de Milan.
C’est aux «vies posthumes» de ce dernier qu’il consacre un gros livre bourré d’érudition, c’est-à-dire aux multiples réemplois de la figure du saint milanais durant le millénaire qui sépare sa naissance (au IVe siècle) de la fin du Moyen Age. Par bien des aspects, ce livre est donc d’abord une histoire politique et religieuse de la capitale lombarde, rédigée à partir du souvenir ou, mieux, d’une anamnèse collective. «Tout à Milan est ambrosien - ou plus exactement, tout l’est devenu», écrit-il.
Milan est une ville qui compte pour Patrick Boucheron C’est à l’urbanisme de la capitale lombarde à la fin du Moyen Age qu’il consacra jadis sa thèse, et c’est Milan qu’il parcourt de nouveau aujourd’hui sur les traces du plus célèbre de ses enfants, Ambroise de Milan.
C’est aux «vies posthumes» de ce dernier qu’il consacre un gros livre bourré d’érudition, c’est-à-dire aux multiples réemplois de la figure du saint milanais durant le millénaire qui sépare sa naissance (au IVe siècle) de la fin du Moyen Age. Par bien des aspects, ce livre est donc d’abord une histoire politique et religieuse de la capitale lombarde, rédigée à partir du souvenir ou, mieux, d’une anamnèse collective. «Tout à Milan est ambrosien - ou plus exactement, tout l’est devenu», écrit-il.
Orthodoxie
Issu de la meilleure aristocratie, Ambroise (340-397) est d’abord un grand commis de l’Empire romain avant de devenir évêque de Milan, en 374. Il contribue à inventer la fonction d’évêque et à défendre l’autonomie de l’Eglise et de la ville ; nombre de ses successeurs jusqu’à Charles Borromée - grand défenseur de la réforme catholique à Milan au XVIe siècle - s’efforçant de se présenter comme de nouveaux Ambroise. Il est aussi un défenseur acharné de l’orthodoxie contre l’arianisme, courant alors très puissant au sein du christianisme qui réfute la nature divine du Christ.
La plus visible des traces laissées par Ambroise apparaît dans les monuments, à commencer par le réseau des basiliques et la résidence de l’évêque. En transformant Milan, il a inventé la cité chrétienne, dont la topographie sert à promouvoir l’autorité et la puissance de l’Eglise.
La ville devient ainsi, et pour longtemps, «une machine de mémoire», en permanence réactivée et exploitée par tous ceux, clercs ou politiques, qui veulent accaparer à leur profit l’héritage ambrosien.
La profonde crise qui affecte l’Empire romain après la mort d’Ambroise, en particulier le sac de Rome par le roi wisigoth Alaric Ier en 410, inaugure un premier brouillage du souvenir qui rend nécessaire une «opération de réparation mémorielle», à savoir l’écriture d’une biographie, un genre finalement très chrétien - les Evangiles ne sont-ils pas un récit de la vie du Christ ? Elle est l’œuvre de Paulin de Milan, qui présente très à propos son héros comme celui qui, en s’appuyant sur le peuple milanais, fait front contre les barbares et les ennemis de l’Eglise. SUITE
Issu de la meilleure aristocratie, Ambroise (340-397) est d’abord un grand commis de l’Empire romain avant de devenir évêque de Milan, en 374. Il contribue à inventer la fonction d’évêque et à défendre l’autonomie de l’Eglise et de la ville ; nombre de ses successeurs jusqu’à Charles Borromée - grand défenseur de la réforme catholique à Milan au XVIe siècle - s’efforçant de se présenter comme de nouveaux Ambroise. Il est aussi un défenseur acharné de l’orthodoxie contre l’arianisme, courant alors très puissant au sein du christianisme qui réfute la nature divine du Christ.
La plus visible des traces laissées par Ambroise apparaît dans les monuments, à commencer par le réseau des basiliques et la résidence de l’évêque. En transformant Milan, il a inventé la cité chrétienne, dont la topographie sert à promouvoir l’autorité et la puissance de l’Eglise.
La ville devient ainsi, et pour longtemps, «une machine de mémoire», en permanence réactivée et exploitée par tous ceux, clercs ou politiques, qui veulent accaparer à leur profit l’héritage ambrosien.
La profonde crise qui affecte l’Empire romain après la mort d’Ambroise, en particulier le sac de Rome par le roi wisigoth Alaric Ier en 410, inaugure un premier brouillage du souvenir qui rend nécessaire une «opération de réparation mémorielle», à savoir l’écriture d’une biographie, un genre finalement très chrétien - les Evangiles ne sont-ils pas un récit de la vie du Christ ? Elle est l’œuvre de Paulin de Milan, qui présente très à propos son héros comme celui qui, en s’appuyant sur le peuple milanais, fait front contre les barbares et les ennemis de l’Eglise. SUITE
La Basilique Saint-Ambroise est l'une des plus anciennes et plus importantes églises de Milan. Elle est nommée d’après le saint patron de la ville, Saint Ambrosius (Ambroise), qui consacra l'église en 386 pendant qu’il était évêque de Milan.
En 1932, à la suite d’arrestations massives effectuées dans la région de Leningrad 900 religieuses et leurs amies laïques furent expédiées en direction d’Alma-Ata, en Asie centrale soviétique, pour être réparties en divers endroits.
Bientôt, il n’en restait plus que 70 en vie ! Le typhus, la dysenterie, la faim avaient touché toute les autres. Du matin au soir, on évacuait leurs cadavres des baraques en béton ou en argile, des prisons et des infirmeries.
Marie de Gatchina (Lidia Lelianova dans le monde), sainte martyre, est née à Saint Pétersbourg en 1874. A l’âge de 16 ans elle est atteinte par la maladie de Parkinson, puis d’une encéphalite.
C’est dans un fauteuil roulant qu’elle se présente à son lycée pour y passer les examens de fin d’études.De longs traitements, y compris à l’étranger, s’avèrent infructueux. Ses bras et ses jambes se dessèchent peu à peu. La position assise lui était impossible à cause des terribles douleurs qu’elle éprouvait. Elle était astreinte à rester couchée.
Photo: Sainte martyre Marie de Gatchina 1930
Bientôt, il n’en restait plus que 70 en vie ! Le typhus, la dysenterie, la faim avaient touché toute les autres. Du matin au soir, on évacuait leurs cadavres des baraques en béton ou en argile, des prisons et des infirmeries.
Marie de Gatchina (Lidia Lelianova dans le monde), sainte martyre, est née à Saint Pétersbourg en 1874. A l’âge de 16 ans elle est atteinte par la maladie de Parkinson, puis d’une encéphalite.
C’est dans un fauteuil roulant qu’elle se présente à son lycée pour y passer les examens de fin d’études.De longs traitements, y compris à l’étranger, s’avèrent infructueux. Ses bras et ses jambes se dessèchent peu à peu. La position assise lui était impossible à cause des terribles douleurs qu’elle éprouvait. Elle était astreinte à rester couchée.
Photo: Sainte martyre Marie de Gatchina 1930
Mais l’expression de son visage restait sereine et radieuse. En 1913 elle s’installe à Gatchina. En 1922 elle apporte ses vœux monacaux, cela avec la bénédiction du futur saint martyre, le métropolite Benjamin de Pétrograd. La moniale Marie suit sa vocation pendant exactement dix ans. Le Seigneur lui avait conféré les dons de l’amour, de la clairvoyance ainsi que celui d’accomplir des miracles. Son dossier à la NKVD, établi en 1932, contient de nombreux témoignages de la réalité de ces dons. Les interrogateurs qui soumettaient la martyre à la question ne se doutaient qu’ils établissaient le projet de son hagiographie.
FRANCE : Les reliques qui reposent sous l'autel de la nouvelle église en bois sont celles de S. Marie de Gatchina, une martyre du XXe siècle
Le 19 février 1932 la moniale Marie et sa sœur furent arrêtées dans le cadre d’une campagne désignée comme « Suppression des moines et des moniales », campagne lancée à travers tout le pays. Deux tchékistes la firent dévaler les escaliers de son domicile cela sans prêter la moindre attention à ses cris de douleurs. Ils la jetèrent dans un camion pour l’emmener à Leningrad. Le 17 avril 1932 elle décède en prison. La dépouille de la défunte fut remise à sa belle-sœur dont on exigea des funérailles dans le secret. En 1981 la moniale Marie est canonisée par l’Eglise hors frontières en tant que Nouvelle martyre. En 2007 elle est canonisée par l’Eglise russe (patriarcat de Moscou).
FRANCE : Les reliques qui reposent sous l'autel de la nouvelle église en bois sont celles de S. Marie de Gatchina, une martyre du XXe siècle
Le 19 février 1932 la moniale Marie et sa sœur furent arrêtées dans le cadre d’une campagne désignée comme « Suppression des moines et des moniales », campagne lancée à travers tout le pays. Deux tchékistes la firent dévaler les escaliers de son domicile cela sans prêter la moindre attention à ses cris de douleurs. Ils la jetèrent dans un camion pour l’emmener à Leningrad. Le 17 avril 1932 elle décède en prison. La dépouille de la défunte fut remise à sa belle-sœur dont on exigea des funérailles dans le secret. En 1981 la moniale Marie est canonisée par l’Eglise hors frontières en tant que Nouvelle martyre. En 2007 elle est canonisée par l’Eglise russe (patriarcat de Moscou).
Voici les noms d’autres victimes : la mère abbesse Suzanne, morte au cours de la déportation en 1932. La religieuse Maria Kouchka, directrice de chorale au couvent de Piatigorsk, morte en déportation dans l’Oural en 1934. La religieuses Tabitha, supérieure de la filiale de son couvent à Gatchina dans le diocèse de Leningrad, morte en Oural en 1932.
L’abbesse du couvent de Rjytchevsk, mère Valérie, arrêtée à Perayaslavl, dans la région de Poltava et déportée au Kasakhstan y mourut d’un travail dépassant ses forces en 1936. L’abbesse Esther, de Moguilev, mourut en 1938 dans les camps de concentration de Mariinsk en Sibérie. Sa vieille sœur converse, Persida, âgée de 72 ans, qui avait voulu la suivre, mourut aussi là-bas. En 1941 beaucoup de religieuses de la région d’Orel furent jetées dans la prison locales et fusillées. De toutes les victimes enfermées dans cette prison, seul un prêtre catholique échappa à la mort. Il dut son salut à l’arrivée des allemands qui firent sauter la prison.
La sœur Eupraxie, après un séjour au bagne des Solovki, fut envoyée en exil. En 1922, les femmes, membres de la confrérie paroissiale de l’église du Christ Sauveur, passèrent en jugement parce qu’elles enseignaient le catéchisme aux enfants de la paroisse.
Anastasia Platonovna Pantchina-Samoilova appartenait à une famille pieuse. Dévouée à son église, elle y chantait depuis son enfance. Lorsque les bolcheviks fermèrent l’église de son village natal région de Koursk, elle fut arrêtée avec d’autres croyants qui avaient voulu prendre la défense de leur église profanée. On expédia les prisonniers à Belgorod. Comme Anastasia Platonovna était la plus instruite et la plus stoïque de ces confesseurs de la foi c’est elle qui fut condamnée à la peine la plus sévère dans un lointain camp du Nord.
Archiprêtre Michel Polsky, « Les nouveaux martyrs de la terre russe », éditions « Résiac », 1976
" Parlons d'orthodoxie" : 159 Résultats pour Nouveaux martyrs
Lire Les martyrs russes du communisme honorés en la basilique du Latran
L’abbesse du couvent de Rjytchevsk, mère Valérie, arrêtée à Perayaslavl, dans la région de Poltava et déportée au Kasakhstan y mourut d’un travail dépassant ses forces en 1936. L’abbesse Esther, de Moguilev, mourut en 1938 dans les camps de concentration de Mariinsk en Sibérie. Sa vieille sœur converse, Persida, âgée de 72 ans, qui avait voulu la suivre, mourut aussi là-bas. En 1941 beaucoup de religieuses de la région d’Orel furent jetées dans la prison locales et fusillées. De toutes les victimes enfermées dans cette prison, seul un prêtre catholique échappa à la mort. Il dut son salut à l’arrivée des allemands qui firent sauter la prison.
La sœur Eupraxie, après un séjour au bagne des Solovki, fut envoyée en exil. En 1922, les femmes, membres de la confrérie paroissiale de l’église du Christ Sauveur, passèrent en jugement parce qu’elles enseignaient le catéchisme aux enfants de la paroisse.
Anastasia Platonovna Pantchina-Samoilova appartenait à une famille pieuse. Dévouée à son église, elle y chantait depuis son enfance. Lorsque les bolcheviks fermèrent l’église de son village natal région de Koursk, elle fut arrêtée avec d’autres croyants qui avaient voulu prendre la défense de leur église profanée. On expédia les prisonniers à Belgorod. Comme Anastasia Platonovna était la plus instruite et la plus stoïque de ces confesseurs de la foi c’est elle qui fut condamnée à la peine la plus sévère dans un lointain camp du Nord.
Archiprêtre Michel Polsky, « Les nouveaux martyrs de la terre russe », éditions « Résiac », 1976
" Parlons d'orthodoxie" : 159 Résultats pour Nouveaux martyrs
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Émotion et solidarité internationales après l’incendie à Notre-Dame de Paris
Les orthodoxes du monde entier ont souffert avec leurs frères catholiques, avec le monde entier de voir au bord de annihilation Notre-Dame de Paris, joyau du christianisme européen . Gloire au Ciel, aux efforts et aux prières de tous , nous irons tout à l'heure, comme nous le faisons souvent vénérer ce haut lieu de la foi . L’icône de la Mère de Dieu de Vladimir, don du défunt patriarche Alexis II est sauve, comme l'ensemble des objets sacrés se trouvant dans la cathédrale.
Патриарх Кирилл надеется на быстрое восстановление собора Нотр-Дам
Патриарх Московский и всея Руси Кирилл "глубоко опечален" известием о разрушительном пожаре, который нанес большой ущерб собору Парижской Богоматери, сообщает официальный сайт Русской православной церкви.
"Сопереживаю Вам, вашей пастве и всем, кому дорог этот шедевр христианского храмового зодчества, занимающий особое место среди памятников архитектуры всемирного культурного наследия", - говорится в послании патриарха Мишелю Опети, архиепископу Парижскому.
Les orthodoxes du monde entier ont souffert avec leurs frères catholiques, avec le monde entier de voir au bord de annihilation Notre-Dame de Paris, joyau du christianisme européen . Gloire au Ciel, aux efforts et aux prières de tous , nous irons tout à l'heure, comme nous le faisons souvent vénérer ce haut lieu de la foi . L’icône de la Mère de Dieu de Vladimir, don du défunt patriarche Alexis II est sauve, comme l'ensemble des objets sacrés se trouvant dans la cathédrale.
Патриарх Кирилл надеется на быстрое восстановление собора Нотр-Дам
Патриарх Московский и всея Руси Кирилл "глубоко опечален" известием о разрушительном пожаре, который нанес большой ущерб собору Парижской Богоматери, сообщает официальный сайт Русской православной церкви.
"Сопереживаю Вам, вашей пастве и всем, кому дорог этот шедевр христианского храмового зодчества, занимающий особое место среди памятников архитектуры всемирного культурного наследия", - говорится в послании патриарха Мишелю Опети, архиепископу Парижскому.
Глава РПЦ молится о том, чтобы Господь помог "преодолеть последствия пожара и в скором времени восстановить собор в былом благолепии". Он надеется, что совместные усилия Церкви, государства и всех неравнодушных людей в этом деле увенчаются успехом.
Servante chrétienne dans une famille juive de Thessalonique, elle fut soumise à de rudes flagellations par sa maîtresse pour avoir confessé la divinité du Christ, Fils de David. Elle périt sous les coups de bâtons.
Sainte Matrone était servante d'une noble juive, nommée Pautilla, qui était mariée au général de la garnison impériale de la ville de Thessalonique. Elle adorait Jésus-Christ comme le vrai Dieu et le priait en secret, pour ne pas éveiller l'attention de sa maîtresse.
Lorsque, chaque jour, celle-ci se rendait à la synagogue, Matrone l'accompagnait jusqu'à la porte, puis elle se dérobait aussitôt pour se rendre à l'église et offrir ses prières au Seigneur, s'arrangeant pour être présente à la sortie de Pautilla. Or quand vint la Pâque juive.
Matrone, qui désirait assister aux offices préparant la fête de la Résurrection du Seigneur, la vraie Pâque qui nous a fait passer de la mort à la vie, se rendit à l'église, mais elle tarda à réjoindre la synagogue et un des domestiques la dénonça à sa maîtresse. Pautilla, entrant alors dans une grande colère, déclara que si Matrone l'avait] trompée sur ce point elle devait bien être aussi fautive dans son service, et elle ordonna à ses autres serviteurs de l'attacher sur un banc et de la frapper de verges.
Sainte Matrone était servante d'une noble juive, nommée Pautilla, qui était mariée au général de la garnison impériale de la ville de Thessalonique. Elle adorait Jésus-Christ comme le vrai Dieu et le priait en secret, pour ne pas éveiller l'attention de sa maîtresse.
Lorsque, chaque jour, celle-ci se rendait à la synagogue, Matrone l'accompagnait jusqu'à la porte, puis elle se dérobait aussitôt pour se rendre à l'église et offrir ses prières au Seigneur, s'arrangeant pour être présente à la sortie de Pautilla. Or quand vint la Pâque juive.
Matrone, qui désirait assister aux offices préparant la fête de la Résurrection du Seigneur, la vraie Pâque qui nous a fait passer de la mort à la vie, se rendit à l'église, mais elle tarda à réjoindre la synagogue et un des domestiques la dénonça à sa maîtresse. Pautilla, entrant alors dans une grande colère, déclara que si Matrone l'avait] trompée sur ce point elle devait bien être aussi fautive dans son service, et elle ordonna à ses autres serviteurs de l'attacher sur un banc et de la frapper de verges.
Aux accusations de Pautilla, Matrone répondit : « Oui, je suis Chrétienne, mais j'ai toujours obéi à vos ordres, sauf en ce concerne ma foi. En quoi ai-je manqué à votre service pour que vous déchiriez ainsi mon corps? Si toutefois vous voulez me donner la mort parce que j'adore Jésus-Christ, vous avez tout pouvoir sur vie, mais vous n'avez pas de puissance sur mon âme qui appartient à Dieu seul. Je ne redoute aucun de vos tourments; car Jésus, mon Sauveur et mon Maître, me vient en aide! »
On l'enferma ensuite pendant trois jours, et quand on ouvrit la cellule, Pautilla eut la surprise de la trouver sans aucune trace de blessures, dégagée de ses liens, debout, le visage radieux et chantant les louanges de Dieu. Sa haine n'en devint que plus furieuse et elle ordonna de la flageller de nouveau, avec plus de cruauté. A trois reprises la même guérison miraculeuse se produisit; mais, les coups de verges eurent finalement raison de la résistance que Matrone avait montrée. Au moment de rendre son âme à Dieu, elle dit : « Seigneur Jésus, Sauveur immaculé pour qui j'endure tous ces tourments, je remets maintenant mon âme entre Tes mains, daigne me recevoir dans la société de Tes martyrs! »
Afin de n'être pas accusée d'assassinat, Pautilla fit précipiter le corps de Matrone du haut d'un rocher et fit croire qu'elle avait été victime d'un accident. Par la suite l'Evêque Alexandre (début du IVe s.) Fit porter la précieuse relique à l'intérieur de la cité, dans un endroit où l’on construisit une église dédiée à sainte Matrone...Suite CALENDRIER ORTHODOXE
Мученица Матрона Солунская
On l'enferma ensuite pendant trois jours, et quand on ouvrit la cellule, Pautilla eut la surprise de la trouver sans aucune trace de blessures, dégagée de ses liens, debout, le visage radieux et chantant les louanges de Dieu. Sa haine n'en devint que plus furieuse et elle ordonna de la flageller de nouveau, avec plus de cruauté. A trois reprises la même guérison miraculeuse se produisit; mais, les coups de verges eurent finalement raison de la résistance que Matrone avait montrée. Au moment de rendre son âme à Dieu, elle dit : « Seigneur Jésus, Sauveur immaculé pour qui j'endure tous ces tourments, je remets maintenant mon âme entre Tes mains, daigne me recevoir dans la société de Tes martyrs! »
Afin de n'être pas accusée d'assassinat, Pautilla fit précipiter le corps de Matrone du haut d'un rocher et fit croire qu'elle avait été victime d'un accident. Par la suite l'Evêque Alexandre (début du IVe s.) Fit porter la précieuse relique à l'intérieur de la cité, dans un endroit où l’on construisit une église dédiée à sainte Matrone...Suite CALENDRIER ORTHODOXE
Мученица Матрона Солунская
Rendez-vous Mardi 9 avril à 19h40 avec Carol Saba sur KTO VIDEO
Que s'est-il vraiment passé, durant la nuit du 16 au 17 juillet 1918 dans la maison Ipatiev où le Tsar Nicolas II, sa femme et ses enfants ont été tués ? Les exécutants, les commanditaires, les complices ...
Que s'est-il vraiment passé, durant la nuit du 16 au 17 juillet 1918 dans la maison Ipatiev où le Tsar Nicolas II, sa femme et ses enfants ont été tués ? Les exécutants, les commanditaires, les complices ...
Qui sont les exécutants et les complices de l'assassinat de la famille impériale russe dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918 dans la maison IPATIEV ? Qu'ont-ils raconté ? Que dévoile leur acte, des projets des dirigeants bolchéviques de sceller par le sang, une Russie du futur, totalement coupée de ses racines historiques, de sa culture et de sa foi orthodoxe ? Avec la canonisation de Nicolas II et de sa famille par l'Eglise russe, la roue de l'histoire a t'elle tourné depuis et continue de le faire ?
Que représente la mort tragique de Nicolas II et des membres de sa famille, érigés au rang de martyrs de la foi, dans la Russie d'aujourd'hui qui a renoué avec son passé et sa foi orthodoxe ?
Pour en parler, Carol SABA reçoit Nicolas ROSS, docteur en histoire, spécialiste de l'histoire de la Russie qui a publié "Ils ont tué le tsar, les bourreaux racontent", aux Editions des Syrtes.
Nicolas ROSS étant aussi, un des spécialistes reconnus de l'émigration russe en France et Europe occidentale et de l'histoire de l'Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe Occidentale, dont le siège est à Paris, Carol SABA évoquera avec lui les difficultés présentes de l'archevêché et son avenir canonique.
Se posera alors la question de savoir, de même, si la roue de l'histoire a tourné là aussi, et continue de le faire, et si elle présage du retour de ces communautés à la juridiction canonique de leur berceau ecclésial historique.
Que représente la mort tragique de Nicolas II et des membres de sa famille, érigés au rang de martyrs de la foi, dans la Russie d'aujourd'hui qui a renoué avec son passé et sa foi orthodoxe ?
Pour en parler, Carol SABA reçoit Nicolas ROSS, docteur en histoire, spécialiste de l'histoire de la Russie qui a publié "Ils ont tué le tsar, les bourreaux racontent", aux Editions des Syrtes.
Nicolas ROSS étant aussi, un des spécialistes reconnus de l'émigration russe en France et Europe occidentale et de l'histoire de l'Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe Occidentale, dont le siège est à Paris, Carol SABA évoquera avec lui les difficultés présentes de l'archevêché et son avenir canonique.
Se posera alors la question de savoir, de même, si la roue de l'histoire a tourné là aussi, et continue de le faire, et si elle présage du retour de ces communautés à la juridiction canonique de leur berceau ecclésial historique.
"Un maître de sagesse vanvéen : soirée à la mémoire du starets Serge Chévitch à Vanves"
Le 16 mai 2014, une soirée à la mémoire du père Serge Chévitch (1903-1987) a eu lieu dans la salle Palestre en face de la Mairie de la ville de Vanves. Cette rencontre a commencé par une introduction du père Jean-Michel Rousseau, recteur de la paroisse Sainte-Trinité à Vanves, que le père Serge Chévitch desservait jusqu’à sa mort. Dans son discours, le père Michel a présenté les quatre conférenciers de la soirée et le livre de Jean-Claude Larchet Le Starets Serge.
P.O. publie le texte de l'intervention d’Émilie van Taack , fille spirituelle du père Serge
LE PERE SERGE ET SES ENFANTS SPIRITUELS
Père Serge fut véritablement un PERE, dans le sens le plus filial du terme.
Il a adopté un certain nombre de personnes et son amour en a fait ses enfants, avant que des disciples.
Le 16 mai 2014, une soirée à la mémoire du père Serge Chévitch (1903-1987) a eu lieu dans la salle Palestre en face de la Mairie de la ville de Vanves. Cette rencontre a commencé par une introduction du père Jean-Michel Rousseau, recteur de la paroisse Sainte-Trinité à Vanves, que le père Serge Chévitch desservait jusqu’à sa mort. Dans son discours, le père Michel a présenté les quatre conférenciers de la soirée et le livre de Jean-Claude Larchet Le Starets Serge.
P.O. publie le texte de l'intervention d’Émilie van Taack , fille spirituelle du père Serge
LE PERE SERGE ET SES ENFANTS SPIRITUELS
Père Serge fut véritablement un PERE, dans le sens le plus filial du terme.
Il a adopté un certain nombre de personnes et son amour en a fait ses enfants, avant que des disciples.
De même que les enfants ne sont pas toujours ressemblants à leurs parents, de même ses enfants ont chacun suivi la voie qui était la leur devant Dieu; père Serge en ce sens les a véritablement engendrés, au sens fort du terme, en en faisant des personnes libres et uniques devant Dieu.
On m'a suggéré de parler de la méthode suivie par père Serge dans sa direction spirituelle. En fait, il n'avait pas de méthode, mais seulement l'Evangile, le Christ lui même.
Lorsque fut la fondée la paroisse des Trois Saints Hiérarques, en 1931, le père Serge qui soutenait avec ferveur le Patriarcat de Moscou, a rejoint le petit groupe des premiers paroissiens. L'atmosphère spirituelle y était d'une grande piété et d'une rigueur toute monastique, d'abord sous l'influence du métropolite Benjamin (Fedtchenkov), puis du recteur qui lui succéda, l'archimandrite Athanase (Netchaev).
Père Serge n'était pas lui-même le fils spirituel de père Athanase, au sens où le furent Andrey Bloom, le futur métropolite Antoine, Léonide Ouspensky ou bien d'autres. Le père Athanase, cependant, laissa une très profonde empreinte sur tous ceux qui l'ont approchés. On retrouve chez le père Serge l'influence de ce grand ascète.
Une courte citation de monseigneur Antoine vous fera tout de suite comprendre qui était père Athanase:
"Après mes vœux, il continua à veiller, mais toujours à sa manière; je le rencontrai une fois dans la rue, lorsqu'il attendait un autobus; je m'approchais de lui: "Père Athanase, vous avez reçu mes vœux, mais vous ne m'avez pas donné de règle de prière"... Il me répondit: "Quelle règle te faut-il? Maintenant tu es moine - prie sans cesse!"
Le métropolite ajoute:
"Il ne me donna pas de règle: cherche, essaie de trouver par toi-même... (...): c'est votre vie spirituelle, vous connaissez Dieu à votre manière, alors trouvez Le à votre manière..."
Père Serge lui aussi était un veilleur.
On ne peut être plus différent de monseigneur Antoine que ne l'était père Serge. Mais comme le père Athanase, le père Serge n'avait aucune recette, seulement le don de soi, absolu à Dieu et à son frère.
Sur cette Voie-là, si le don doit bien être absolu, il n'y a pas de règle, pas d'autre choix que "être soi-même", sur le grand comme sur le petit versant de notre nature.
Le commandement du Christ qui caractérise le chemin personnel du père Serge est à mon avis celui-ci: "Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis."
On m'a suggéré de parler de la méthode suivie par père Serge dans sa direction spirituelle. En fait, il n'avait pas de méthode, mais seulement l'Evangile, le Christ lui même.
Lorsque fut la fondée la paroisse des Trois Saints Hiérarques, en 1931, le père Serge qui soutenait avec ferveur le Patriarcat de Moscou, a rejoint le petit groupe des premiers paroissiens. L'atmosphère spirituelle y était d'une grande piété et d'une rigueur toute monastique, d'abord sous l'influence du métropolite Benjamin (Fedtchenkov), puis du recteur qui lui succéda, l'archimandrite Athanase (Netchaev).
Père Serge n'était pas lui-même le fils spirituel de père Athanase, au sens où le furent Andrey Bloom, le futur métropolite Antoine, Léonide Ouspensky ou bien d'autres. Le père Athanase, cependant, laissa une très profonde empreinte sur tous ceux qui l'ont approchés. On retrouve chez le père Serge l'influence de ce grand ascète.
Une courte citation de monseigneur Antoine vous fera tout de suite comprendre qui était père Athanase:
"Après mes vœux, il continua à veiller, mais toujours à sa manière; je le rencontrai une fois dans la rue, lorsqu'il attendait un autobus; je m'approchais de lui: "Père Athanase, vous avez reçu mes vœux, mais vous ne m'avez pas donné de règle de prière"... Il me répondit: "Quelle règle te faut-il? Maintenant tu es moine - prie sans cesse!"
Le métropolite ajoute:
"Il ne me donna pas de règle: cherche, essaie de trouver par toi-même... (...): c'est votre vie spirituelle, vous connaissez Dieu à votre manière, alors trouvez Le à votre manière..."
Père Serge lui aussi était un veilleur.
On ne peut être plus différent de monseigneur Antoine que ne l'était père Serge. Mais comme le père Athanase, le père Serge n'avait aucune recette, seulement le don de soi, absolu à Dieu et à son frère.
Sur cette Voie-là, si le don doit bien être absolu, il n'y a pas de règle, pas d'autre choix que "être soi-même", sur le grand comme sur le petit versant de notre nature.
Le commandement du Christ qui caractérise le chemin personnel du père Serge est à mon avis celui-ci: "Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis."
"Il n'est pas permis d'aimer sincèrement le Créateur, écrit père Serge à une fille spirituelle, sans aimer l'œuvre de Ses mains. Aimez ceux qui vous entourent: c'est cela aussi la prière de Jésus. Avec chaque effort dans cette direction, tout de suite, de votre cœur jaillira "la source d'eau vive jaillissant jusque dans la vie éternelle". C'est cela l'amour de Dieu, la toute-allégresse du Saint Esprit, et la prière incessante ."
Père Serge a rencontré le père Grégoire (Kroug) et il s'est entièrement dévoué à lui, il s'est consacré à lui de tout son être. Il a modelé sa vie sur les besoins spirituels de père Grégoire, sur ce qui était nécessaire à son salut.
On peut mesurer ce don de soi quand on voit combien père Serge était florissant lorsqu'il est devenu prêtre, mais combien il s'était épuisé quand, trois ans plus tard, il a tonsuré moine père Grégoire. On sait que ce dernier, pendant la guerre, avait souffert de troubles qu'on dirait aujourd'hui psychiques. En fait, il s'agissait de troubles spirituels. Mais, à cause de cela, durant plusieurs années, père Grégoire avait vécu l'enfer. Aussi père Serge jugea-t-il nécessaire de le préparer au monachisme en lui assurant la paix de l'âme. Il lui évita ce qui aurait pu provoquer des rechutes et lui causer des dommages irréparables, en prenant sur lui-même les tentations qui devaient assaillir le novice.
Il n'y a pas eu de développement monastique autour du père Serge durant sa vie à cause de cela. A cela aussi il a lié son combat pour l'humilité: il se considérait comme un simple "compagnon de route", un "conseiller".
"Allez librement [vers le Christ. Sachez que c'est Lui notre Conducteur principal, notre Directeur et notre Maître, que tous les directeurs et les conducteurs d'ici-bas sont seulement des compagnons de voyage sur ce chemin et des conseillers - et rien de plus. Nous ne sommes en rien obligés vis à vis d'eux, ni eux vis à vis de nous."
Le père Serge est ainsi devenu le spécialiste des causes perdues, le médecin des cas désespérés. Sa méthode, il vaudrait mieux dire sa manière d'être, était différente avec chacun. Quand d'autres que père Grégoire lui ont été envoyées, il s'est consacré à eux avec le même dévouement, il a infléchi son orientation en fonction des besoins spirituels de ces personnes.
Par exemple, il rappelait quotidiennement à l'un d'entre eux qu'il lisait chaque jour "trente pages d'exorcismes" à son endroit, afin qu'il veillât sur lui-même avec le même soin qu'il mettait lui-même à le protéger. Si l'on a pris connaissance du poids spirituel que représente la lecture quotidienne de ces prières, on peut juger par là combien il consacrait sa vie à son enfant.
Père Serge a rencontré le père Grégoire (Kroug) et il s'est entièrement dévoué à lui, il s'est consacré à lui de tout son être. Il a modelé sa vie sur les besoins spirituels de père Grégoire, sur ce qui était nécessaire à son salut.
On peut mesurer ce don de soi quand on voit combien père Serge était florissant lorsqu'il est devenu prêtre, mais combien il s'était épuisé quand, trois ans plus tard, il a tonsuré moine père Grégoire. On sait que ce dernier, pendant la guerre, avait souffert de troubles qu'on dirait aujourd'hui psychiques. En fait, il s'agissait de troubles spirituels. Mais, à cause de cela, durant plusieurs années, père Grégoire avait vécu l'enfer. Aussi père Serge jugea-t-il nécessaire de le préparer au monachisme en lui assurant la paix de l'âme. Il lui évita ce qui aurait pu provoquer des rechutes et lui causer des dommages irréparables, en prenant sur lui-même les tentations qui devaient assaillir le novice.
Il n'y a pas eu de développement monastique autour du père Serge durant sa vie à cause de cela. A cela aussi il a lié son combat pour l'humilité: il se considérait comme un simple "compagnon de route", un "conseiller".
"Allez librement [vers le Christ. Sachez que c'est Lui notre Conducteur principal, notre Directeur et notre Maître, que tous les directeurs et les conducteurs d'ici-bas sont seulement des compagnons de voyage sur ce chemin et des conseillers - et rien de plus. Nous ne sommes en rien obligés vis à vis d'eux, ni eux vis à vis de nous."
Le père Serge est ainsi devenu le spécialiste des causes perdues, le médecin des cas désespérés. Sa méthode, il vaudrait mieux dire sa manière d'être, était différente avec chacun. Quand d'autres que père Grégoire lui ont été envoyées, il s'est consacré à eux avec le même dévouement, il a infléchi son orientation en fonction des besoins spirituels de ces personnes.
Par exemple, il rappelait quotidiennement à l'un d'entre eux qu'il lisait chaque jour "trente pages d'exorcismes" à son endroit, afin qu'il veillât sur lui-même avec le même soin qu'il mettait lui-même à le protéger. Si l'on a pris connaissance du poids spirituel que représente la lecture quotidienne de ces prières, on peut juger par là combien il consacrait sa vie à son enfant.
Je me souviens d'avoir entendu de lui un grand nombre de fois, moi qui lui demandait toujours des solutions toutes faites et des recettes:
"Mais voyons! Vous conduisez, n'est-ce pas? Sur la route, vous ne tournez pas systématiquement à droite ou à gauche! Vous tournez votre volant en fonction de la route qui s'ouvre devant vous, tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre! Dans la vie spirituelle, il en est de même! Voyez vous-même, dans chaque cas, dans quel sens vous devez tourner!"
Une telle humilité et une telle consécration à l'autre est irrésistible. Ce à quoi, il faut ajouter sa grâce, sa joie, sa lumière, sa légèreté, son amour spirituel, son extraordinaire beauté - son visage rayonnait d'une telle beauté invisible! Il était une véritable icône vivante! Auprès de lui la prière coulait toute seule! Sa seule vue chassait les tentations. Sa présence apportait instantanément la paix et l'ardeur au travail pour le Christ : l'eau de notre âme, toute troublée qu'elle soit, devenait instantanément claire! Les paroles en devenaient même inutiles ensuite : se confesser consistait souvent à se rappeler ce qu'on avait écrit chez soi, car il ne restait plus rien de la difficulté, de la souffrance, du découragement, des complications imaginées! En ce sens, il obtenait des miracles des fidèles qui venaient à lui. Son amour et sa prières les rendaient capables d'accomplir des choses qui leur auraient paru absolument impossibles et irréalisables, qu'ils ne se seraient jamais crus capables de faire. L'Evangile ou rien!
Aussi insistait-il sur le fait de ne jamais se résoudre à choisir de deux maux le moindre. Il fallait toujours prier Dieu pour éviter et l'un, et l'autre mal et agir en conséquence.
Je voudrais conclure ainsi : père Serge a été vraiment un Apôtre du Christ.
Le groupe qui a fondé la paroisse des Trois Saints Hiérarques avait centré sa prière et son action sur l'Apostolat: prêcher l'Orthodoxie à l'Occident. Père Grégoire considérait lui-même le travail des émigrés russes en France de cette manière. C'est pour cela qu'il a représenté non seulement les Apôtres, sur les fresques qu'il y a peintes, mais qu'il a représenté les Anges et les Saints avec la même bande de mission qui est en principe réservée au Christ et aux Apôtres.
Père Serge, comme saint Paul est celui qui a engendré ses enfants:
"Je vous avertis comme mes enfants bienaimés. Car quand vous auriez dix mille maîtres en Christ, vous n'avez cependant pas plusieurs Pères puisque c'est moi qui vous ai engendrés en Jésus-Christ par l'Evangile. Je vous conjure donc, soyez mes imitateurs. "
Mais si vous vous souvenez bien, ce passage de la Première Epitre aux Corinthiens est précédé par quelques expressions très fortes par lesquelles saint Paul décrit la condition d'Apôtre:
" Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. Nous sommes fous à cause de Christ; mais vous, vous êtes sages en Christ; nous sommes faibles, mais vous êtes forts. Vous êtes honorés et nous sommes méprisés! ...Nous sommes devenus comme les balayures du monde et le rebut de tous..."
Tel était père Serge au moment de sa mort.
Il me semble que père Serge a récolté les fruits sur cette terre à travers ses disciples.
Il est Lui-même mort dans la pauvreté du Christ sur la Croix.
Mais il est ressuscité avec Lui!
Notes
1. "L'archimandrite Athanase", in Messager de l'Exarchat du Patriarche de Moscou en Europe occidentale, n° 105-108, 1980-1981, p. 31.
2. Saint Jean, 15,13.
3. En russe: обвеселение
4. Lettres à une fille spirituelle, Fragment n°4.
5. Lettres à une fille spirituelle, Fragment n°10.
6. 1 Corinthiens 4, 14-15.
7. Ibid., 4, 9-10; 4,13.
Photo prise le 30 Novembre 1957 devant l'entrée de l'église des Trois Saints Hiérarques, à l'occasion de la consécration de Monseigneur Antoine Bloom (quatrième à partir de la droite, imberbe). Le Père Sophrony et le Père Serge sont en deuxième et quatrième position à partir de la gauche.
"Mais voyons! Vous conduisez, n'est-ce pas? Sur la route, vous ne tournez pas systématiquement à droite ou à gauche! Vous tournez votre volant en fonction de la route qui s'ouvre devant vous, tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre! Dans la vie spirituelle, il en est de même! Voyez vous-même, dans chaque cas, dans quel sens vous devez tourner!"
Une telle humilité et une telle consécration à l'autre est irrésistible. Ce à quoi, il faut ajouter sa grâce, sa joie, sa lumière, sa légèreté, son amour spirituel, son extraordinaire beauté - son visage rayonnait d'une telle beauté invisible! Il était une véritable icône vivante! Auprès de lui la prière coulait toute seule! Sa seule vue chassait les tentations. Sa présence apportait instantanément la paix et l'ardeur au travail pour le Christ : l'eau de notre âme, toute troublée qu'elle soit, devenait instantanément claire! Les paroles en devenaient même inutiles ensuite : se confesser consistait souvent à se rappeler ce qu'on avait écrit chez soi, car il ne restait plus rien de la difficulté, de la souffrance, du découragement, des complications imaginées! En ce sens, il obtenait des miracles des fidèles qui venaient à lui. Son amour et sa prières les rendaient capables d'accomplir des choses qui leur auraient paru absolument impossibles et irréalisables, qu'ils ne se seraient jamais crus capables de faire. L'Evangile ou rien!
Aussi insistait-il sur le fait de ne jamais se résoudre à choisir de deux maux le moindre. Il fallait toujours prier Dieu pour éviter et l'un, et l'autre mal et agir en conséquence.
Je voudrais conclure ainsi : père Serge a été vraiment un Apôtre du Christ.
Le groupe qui a fondé la paroisse des Trois Saints Hiérarques avait centré sa prière et son action sur l'Apostolat: prêcher l'Orthodoxie à l'Occident. Père Grégoire considérait lui-même le travail des émigrés russes en France de cette manière. C'est pour cela qu'il a représenté non seulement les Apôtres, sur les fresques qu'il y a peintes, mais qu'il a représenté les Anges et les Saints avec la même bande de mission qui est en principe réservée au Christ et aux Apôtres.
Père Serge, comme saint Paul est celui qui a engendré ses enfants:
"Je vous avertis comme mes enfants bienaimés. Car quand vous auriez dix mille maîtres en Christ, vous n'avez cependant pas plusieurs Pères puisque c'est moi qui vous ai engendrés en Jésus-Christ par l'Evangile. Je vous conjure donc, soyez mes imitateurs. "
Mais si vous vous souvenez bien, ce passage de la Première Epitre aux Corinthiens est précédé par quelques expressions très fortes par lesquelles saint Paul décrit la condition d'Apôtre:
" Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. Nous sommes fous à cause de Christ; mais vous, vous êtes sages en Christ; nous sommes faibles, mais vous êtes forts. Vous êtes honorés et nous sommes méprisés! ...Nous sommes devenus comme les balayures du monde et le rebut de tous..."
Tel était père Serge au moment de sa mort.
Il me semble que père Serge a récolté les fruits sur cette terre à travers ses disciples.
Il est Lui-même mort dans la pauvreté du Christ sur la Croix.
Mais il est ressuscité avec Lui!
Notes
1. "L'archimandrite Athanase", in Messager de l'Exarchat du Patriarche de Moscou en Europe occidentale, n° 105-108, 1980-1981, p. 31.
2. Saint Jean, 15,13.
3. En russe: обвеселение
4. Lettres à une fille spirituelle, Fragment n°4.
5. Lettres à une fille spirituelle, Fragment n°10.
6. 1 Corinthiens 4, 14-15.
7. Ibid., 4, 9-10; 4,13.
Photo prise le 30 Novembre 1957 devant l'entrée de l'église des Trois Saints Hiérarques, à l'occasion de la consécration de Monseigneur Antoine Bloom (quatrième à partir de la droite, imberbe). Le Père Sophrony et le Père Serge sont en deuxième et quatrième position à partir de la gauche.
Soirée à la mémoire du starets Serge Chévitch à Vanves PHOTOS: Daniel Naberezhnyy
Kourapaty est une zone forestière des environs de Minsk, en Biélorussie où de nombreuses exécutions furent perpétrées par le régime soviétique de 1937 à 1941. Le nombre de victimes est estimé entre 30 000 et 100 000
L’archevêque Tadeusz Kondrusiewicz, primat de l’Église catholique-romaine en Biélorussie, a appelé à cesser de détruire dans la forêt des Kourapaty les croix érigées, sans autorisation des autorités gouvernementales, par les parents des victimes des répressions staliniennes.
L’archevêque déclare dans le communiqué publié sur le site de l’Église catholique : « J’appelle les responsables de ces actes à cesser de détruire les croix et à entamer, par le dialogue avec les représentants des différentes forces politiques et des différentes religions, un processus de régularisation de la situation. » Il rappelle ensuite que le problème des Kourapaty existe depuis longtemps et a des racines profondes, mais qu’il est indispensable de régler cette situation et poursuit :
« Depuis que, à la fin des années 80 du siècle dernier, le monde a découvert le lieu des exécutions, il est apparu indispensable de mener les recherches fondamentales adéquates, comme cela se pratique avec tous les charniers comparables pour s’assurer de ce qui s’est passé.
L’archevêque Tadeusz Kondrusiewicz, primat de l’Église catholique-romaine en Biélorussie, a appelé à cesser de détruire dans la forêt des Kourapaty les croix érigées, sans autorisation des autorités gouvernementales, par les parents des victimes des répressions staliniennes.
L’archevêque déclare dans le communiqué publié sur le site de l’Église catholique : « J’appelle les responsables de ces actes à cesser de détruire les croix et à entamer, par le dialogue avec les représentants des différentes forces politiques et des différentes religions, un processus de régularisation de la situation. » Il rappelle ensuite que le problème des Kourapaty existe depuis longtemps et a des racines profondes, mais qu’il est indispensable de régler cette situation et poursuit :
« Depuis que, à la fin des années 80 du siècle dernier, le monde a découvert le lieu des exécutions, il est apparu indispensable de mener les recherches fondamentales adéquates, comme cela se pratique avec tous les charniers comparables pour s’assurer de ce qui s’est passé.
Malheureusement cela n’a pas été fait en son temps et des problèmes s’en sont suivis. » L’archevêque relève que des gens sensibles à la tragédie humaine des crimes massifs ont commencé à se rendre dans les Kourapaty pour y prier, marquer le lieu et commémorer la mémoire de leurs parents et concitoyens qui ont été tués et sont ensevelis ici.
« C’est ainsi que dans la forêt sont apparues ces croix, comme cela se fait depuis des temps immémoriaux dans tout cimetière ou nécropole. Ces croix ont été érigées sans autorisation, mais les autorités ne l’interdisaient pas. […] C’est pourquoi la destruction inattendue de ces croix est pour le moins choquante. Personne ne dit qu’il ne faut mettre de l’ordre dans la forêt des Kourapaty, mais il faut le faire dans le respect des croyants. Je pense qu’il est indispensable d’organiser une consultation générale pour un plan d’occupation de cette forêt avec les représentants des différentes structures religieuses. » Et l’archevêque Kondrusiewicz souligne que « les croix sont détruites pendant le grand carême, période où tous les croyants ont les yeux tournés vers la Croix du Christ, symbole de notre salut et notre espérance. »
« C’est ainsi que dans la forêt sont apparues ces croix, comme cela se fait depuis des temps immémoriaux dans tout cimetière ou nécropole. Ces croix ont été érigées sans autorisation, mais les autorités ne l’interdisaient pas. […] C’est pourquoi la destruction inattendue de ces croix est pour le moins choquante. Personne ne dit qu’il ne faut mettre de l’ordre dans la forêt des Kourapaty, mais il faut le faire dans le respect des croyants. Je pense qu’il est indispensable d’organiser une consultation générale pour un plan d’occupation de cette forêt avec les représentants des différentes structures religieuses. » Et l’archevêque Kondrusiewicz souligne que « les croix sont détruites pendant le grand carême, période où tous les croyants ont les yeux tournés vers la Croix du Christ, symbole de notre salut et notre espérance. »
Jeudi, ont a annoncé qu’ont été détruites les croix érigées l’été dernier par des activistes d’opposition. Les autorités ne confirment pas ces destructions.
De son côté, Alexandre Mironovitch, directeur du sovkhoze d’exploitation de la forêt de Borovliansky a déclaré à l’agence de presse BelTA que dans les Kourapaty, territoire considéré comme une richesse nationale historique et culturelle et qui appartient à l’État, se poursuit actuellement la deuxième phase du plan de réaménagement de la forêt. « Dans le même temps sont érigées des constructions illégales sous forme de croix. »
Dans la forêt des Kourapaty, près de Minsk, ont été ensevelies les victimes des purges staliniennes. Selon différentes données, les charniers pourraient renfermer entre quelques dizaines et 250.000 corps. Ici se trouvent des victimes de différentes nationalités : des Biélorusses, bien sûr, mais aussi des Russes, des Polonais, des juifs, des Lituaniens.
Cette nécropole couvre 15 ha et se trouve sous la protection de l’État.
L’an dernier on a relevé plusieurs faits de vandalisme. Au début de l’année des inconnus ont détruit le « banc de Clinton », mémorial offert il y a vingt cinq ans par les président américain Bill Clinton. En mars, d’autres monuments ont été couverts de peinture rouge.
L’an dernier, le président Alexandre Loukachenko a décidé de remettre de l’ordre dans la forêt et ordonné de mettre fin à cette « pagaille sur des ossements ». Cette année, il a déclaré qu’il s’oppose catégoriquement à ce que des actes illégaux ne soient pas réprimés. « Et qu’il n’y ait pas de manifestations avec des croix sur le territoire de la forêt. Pourquoi y avoir planté toutes ces croix blanches ? C’est une manifestation. Je suis contre les manifestations. »
Minsk, 4 avril 2019. INTERFAX Traduction pour PO
De son côté, Alexandre Mironovitch, directeur du sovkhoze d’exploitation de la forêt de Borovliansky a déclaré à l’agence de presse BelTA que dans les Kourapaty, territoire considéré comme une richesse nationale historique et culturelle et qui appartient à l’État, se poursuit actuellement la deuxième phase du plan de réaménagement de la forêt. « Dans le même temps sont érigées des constructions illégales sous forme de croix. »
Dans la forêt des Kourapaty, près de Minsk, ont été ensevelies les victimes des purges staliniennes. Selon différentes données, les charniers pourraient renfermer entre quelques dizaines et 250.000 corps. Ici se trouvent des victimes de différentes nationalités : des Biélorusses, bien sûr, mais aussi des Russes, des Polonais, des juifs, des Lituaniens.
Cette nécropole couvre 15 ha et se trouve sous la protection de l’État.
L’an dernier on a relevé plusieurs faits de vandalisme. Au début de l’année des inconnus ont détruit le « banc de Clinton », mémorial offert il y a vingt cinq ans par les président américain Bill Clinton. En mars, d’autres monuments ont été couverts de peinture rouge.
L’an dernier, le président Alexandre Loukachenko a décidé de remettre de l’ordre dans la forêt et ordonné de mettre fin à cette « pagaille sur des ossements ». Cette année, il a déclaré qu’il s’oppose catégoriquement à ce que des actes illégaux ne soient pas réprimés. « Et qu’il n’y ait pas de manifestations avec des croix sur le territoire de la forêt. Pourquoi y avoir planté toutes ces croix blanches ? C’est une manifestation. Je suis contre les manifestations. »
Minsk, 4 avril 2019. INTERFAX Traduction pour PO
Montgeron : l’ex-château des dissidents russes vendu 504 000 € aux enchères
Renaissance de la paroisse Saint Séraphin de Sarov - VOIR le SITE. Cette église est restée de longues années en déshérence. Voilà deux ans qu’elle revit, le nombre de ses fidèles, multiethniques ce qui correspond à la tradition du lieu. L’église compte aujourd'hui près de 500 fidèles, c'est l'une des plus nombreuses du diocèse de Chersonèse, très unis, très actifs. Pâques à Montgeron!
Les prêtres qui la desservent appartiennent au diocèse de Chersonèse. SUITE
Après trois ans de procédure, la Ville a annoncé l’inscription du Moulin de Senlis au titre des Monuments historiques. La bâtisse du XVe siècle va pouvoir être rénovée à moindre coût. VIDEO
C’est une victoire pour les Montgeronnais. Propriétaire du bâtiment depuis un an, la Ville a vu sa demande d’inscription du Moulin de Senlis au titre des Monuments historiques acceptée par le Préfet de région. « Au terme de trois ans de procédure, notre implication forte et constante pour préserver notre patrimoine historique est enfin récompensée ! », se félicite la maire (LR) de Montgeron, Sylvie Carillon.
Il faut dire que la ville revient de loin. Fin juillet 2016, une dizaine de familles, originaires des pays de l’Est, étaient expulsées du château, à la suite d’un arrêté de péril imminent suite aux inondations du mois de juin. Elles avaient toutes étaient relogées à l’époque. Aujourd’hui, seules deux personnes, en situation irrégulière, sont toujours à l’hôtel, « mais toutes ont un toit sur la tête », assure Sylvie Carillon.
Renaissance de la paroisse Saint Séraphin de Sarov - VOIR le SITE. Cette église est restée de longues années en déshérence. Voilà deux ans qu’elle revit, le nombre de ses fidèles, multiethniques ce qui correspond à la tradition du lieu. L’église compte aujourd'hui près de 500 fidèles, c'est l'une des plus nombreuses du diocèse de Chersonèse, très unis, très actifs. Pâques à Montgeron!
Les prêtres qui la desservent appartiennent au diocèse de Chersonèse. SUITE
Après trois ans de procédure, la Ville a annoncé l’inscription du Moulin de Senlis au titre des Monuments historiques. La bâtisse du XVe siècle va pouvoir être rénovée à moindre coût. VIDEO
C’est une victoire pour les Montgeronnais. Propriétaire du bâtiment depuis un an, la Ville a vu sa demande d’inscription du Moulin de Senlis au titre des Monuments historiques acceptée par le Préfet de région. « Au terme de trois ans de procédure, notre implication forte et constante pour préserver notre patrimoine historique est enfin récompensée ! », se félicite la maire (LR) de Montgeron, Sylvie Carillon.
Il faut dire que la ville revient de loin. Fin juillet 2016, une dizaine de familles, originaires des pays de l’Est, étaient expulsées du château, à la suite d’un arrêté de péril imminent suite aux inondations du mois de juin. Elles avaient toutes étaient relogées à l’époque. Aujourd’hui, seules deux personnes, en situation irrégulière, sont toujours à l’hôtel, « mais toutes ont un toit sur la tête », assure Sylvie Carillon.
Après cet épisode, alors que la municipalité voulait acquérir ce bien, ce sont deux acheteurs anonymes qui le raflaient aux enchères, pour 504 000 €. « La Ville a fait marcher son droit de préemption pour le racheter l’an dernier », explique l’édile. Dans le même temps, Montgeron menait un combat qui a duré plus de trois ans, pour finalement aboutir jeudi, à une inscription du site aux Monuments historiques.
Concertation prévue avec les habitants
Montgeron : le Moulin de Senlis sera à nouveau habité
Ce statut place sous protection les façades et toitures du bâtiment, abritant notamment l’ancien moulin à eau et sa roue métallique, « la dernière de France », selon la maire.
Sans oublier le porche d’entrée et son arc brisé, la tourelle, et l’église Saint-Séraphin-de-Sarov. « La chapelle, en revanche, ne nous appartient pas », précise Sylvie Carillon En plus de rendre ces éléments intouchables, l’inscription aux Monuments historiques offre une subvention de l’Etat d’environ 30 % du coût des travaux, « une aide conséquente » pour la ville.
MONTGERON : grandeur et décadence… et renouveau
Si les rénovations devraient vite démarrer, un point d’interrogation demeure quant à l’utilisation de cet édifice multicentenaires. « Je veux rencontrer les habitants avant tout, affirme la maire de Montgeron. Il s’agit là d’un trésor de la ville. Nous n’avons pas de pouvoir de décision quant à la rénovation extérieure du château, mais la destination de l’intérieur est à choisir ensemble ».
D’ici quelques semaines, les Montgeronnais seront donc invités à se réunir avec l’équipe municipale pour soumettre leurs idées et discuter de l’avenir du Moulin de Senlis. SUITE
Concertation prévue avec les habitants
Montgeron : le Moulin de Senlis sera à nouveau habité
Ce statut place sous protection les façades et toitures du bâtiment, abritant notamment l’ancien moulin à eau et sa roue métallique, « la dernière de France », selon la maire.
Sans oublier le porche d’entrée et son arc brisé, la tourelle, et l’église Saint-Séraphin-de-Sarov. « La chapelle, en revanche, ne nous appartient pas », précise Sylvie Carillon En plus de rendre ces éléments intouchables, l’inscription aux Monuments historiques offre une subvention de l’Etat d’environ 30 % du coût des travaux, « une aide conséquente » pour la ville.
MONTGERON : grandeur et décadence… et renouveau
Si les rénovations devraient vite démarrer, un point d’interrogation demeure quant à l’utilisation de cet édifice multicentenaires. « Je veux rencontrer les habitants avant tout, affirme la maire de Montgeron. Il s’agit là d’un trésor de la ville. Nous n’avons pas de pouvoir de décision quant à la rénovation extérieure du château, mais la destination de l’intérieur est à choisir ensemble ».
D’ici quelques semaines, les Montgeronnais seront donc invités à se réunir avec l’équipe municipale pour soumettre leurs idées et discuter de l’avenir du Moulin de Senlis. SUITE
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