Plateforme libre de discussion
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Le métropolite Alexandre (Drabinko), secrétaire du primat de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine (PM), vient dans son blog de mettre en ligne une déclaration dont le texte suit :
« Les milices du Sud-est de l’Ukraine ne bénéficient pas d’un large soutien populaire, elles sont constituées de « séparatistes ». Il était admis que le Sud-est se prononçait contre l’intégration européenne de l’Ukraine. Mais il est devenu évident ces derniers mois que l’hypothèse selon laquelle la population de cette région serait imprégnée d’une « mentalité soviétique » n’était pas fondée. Les forces extérieures qui rêvaient de susciter des divisions en Ukraine n’ont pas été à même de le faire. Seule une minorité des habitants soutiennent les séparatistes de Donetsk et de Lougansk. Les « milices orthodoxes du Donbass » n’ont rien de commun avec l’Orthodoxie.
« Les milices du Sud-est de l’Ukraine ne bénéficient pas d’un large soutien populaire, elles sont constituées de « séparatistes ». Il était admis que le Sud-est se prononçait contre l’intégration européenne de l’Ukraine. Mais il est devenu évident ces derniers mois que l’hypothèse selon laquelle la population de cette région serait imprégnée d’une « mentalité soviétique » n’était pas fondée. Les forces extérieures qui rêvaient de susciter des divisions en Ukraine n’ont pas été à même de le faire. Seule une minorité des habitants soutiennent les séparatistes de Donetsk et de Lougansk. Les « milices orthodoxes du Donbass » n’ont rien de commun avec l’Orthodoxie.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 2 Juin 2014 à 14:05
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Une cathédrale qui symbolise la renaissance de l’orthodoxie en Albanie
Le chantier trainait depuis des années. La cathédrale de la Résurrection du Christ a enfin été consacrée dimanche, dans le centre de la capitale albanaise. Les plus hautes autorités du pays ont assisté à la cérémonie, présidée par le patriarche oecuménique de Constantinople. Toutefois, la présence du patriarche Irinej de Serbie a vivement contrarié les nationalistes de l’Alliance rouge et noire.
Le dimanche 1er juin, la cathédrale orthodoxe de la Résurrection du Christ a été consacrée, dans le centre de Tirana. La cérémonie œcuménique a réuni les plus hautes personnalités du pays, dont le Président Bujar Nishani, le Premier ministre Edi Rama et le président du parlement Ilir Meta. Étaient aussi présent les représentants de l’opposition démocrate, notamment le maire de la capitale, Lulzim Basha, ainsi que de nombreux ministres et diplomates étrangers en Albanie.
La cérémonie religieuse a été présidée par le patriarche oecuménique de Constantinople, Bartholomée Ier, en présence du métropolite Anastase de Tirana, mais aussi du patriarche Irinej de Serbie et du métropolite Hiéronymos d’Athènes. La consécration de la cathédrale de Tirana représente en effet un événement de toute première importance pour l’orthodoxie en Europe.
Le chantier trainait depuis des années. La cathédrale de la Résurrection du Christ a enfin été consacrée dimanche, dans le centre de la capitale albanaise. Les plus hautes autorités du pays ont assisté à la cérémonie, présidée par le patriarche oecuménique de Constantinople. Toutefois, la présence du patriarche Irinej de Serbie a vivement contrarié les nationalistes de l’Alliance rouge et noire.
Le dimanche 1er juin, la cathédrale orthodoxe de la Résurrection du Christ a été consacrée, dans le centre de Tirana. La cérémonie œcuménique a réuni les plus hautes personnalités du pays, dont le Président Bujar Nishani, le Premier ministre Edi Rama et le président du parlement Ilir Meta. Étaient aussi présent les représentants de l’opposition démocrate, notamment le maire de la capitale, Lulzim Basha, ainsi que de nombreux ministres et diplomates étrangers en Albanie.
La cérémonie religieuse a été présidée par le patriarche oecuménique de Constantinople, Bartholomée Ier, en présence du métropolite Anastase de Tirana, mais aussi du patriarche Irinej de Serbie et du métropolite Hiéronymos d’Athènes. La consécration de la cathédrale de Tirana représente en effet un événement de toute première importance pour l’orthodoxie en Europe.
Alors que l’Irak est à feu et à sang – on compte plus de 4'000 morts depuis le début de l’année -, la région autonome du Kurdistan est un havre de paix pour les chrétiens irakiens qui ont fui les violences. S’ils ont trouvé la sécurité dans ce havre de paix, les réfugiés qui viennent de Bassora, de Bagdad ou de Mossoul et qui ne maîtrisent pas la langue kurde ont de la peine à trouver du travail. Pour nombre d’entre eux, le Kurdistan n’est qu’une étape sur le chemin de l’exil.
Le christianisme sera enseigné dans 152 écoles en Irak
En raison de cette stabilité, le Kurdistan, où se trouve le diocèse d’Erbil, un des plus vieux de la région, a accueilli plusieurs vagues de déplacés irakiens depuis l’intervention américaine de 2003. Aujourd’hui, ce sont les réfugiés syriens qui cherchent un abri dans cette région calme. En 2003, 1’500 familles chrétiennes y vivaient. Aujourd’hui, elles sont plus du double, portant le nombre à quelque 32’000 chrétiens.
Le christianisme sera enseigné dans 152 écoles en Irak
En raison de cette stabilité, le Kurdistan, où se trouve le diocèse d’Erbil, un des plus vieux de la région, a accueilli plusieurs vagues de déplacés irakiens depuis l’intervention américaine de 2003. Aujourd’hui, ce sont les réfugiés syriens qui cherchent un abri dans cette région calme. En 2003, 1’500 familles chrétiennes y vivaient. Aujourd’hui, elles sont plus du double, portant le nombre à quelque 32’000 chrétiens.
Après une longue interruption, une première Divine Liturgie sera célébrée (en slavon et français) en la chapelle orthodoxe de "Tous-les-Saints-de-la-terre-russe" à Louvain-la-Neuve ce samedi 31 mai 2014. Tous sont les bienvenus ! Office des heures à 09h30 ; Liturgie eucharistique à 10h00. Prêtre Alexandre Kurjatkin
Histoire
La chapelle de "Tous les saints de la terre russe" fut fondée en 1984 à Lasne-Sauvagemont - non loin d’un ancien monastère qui avait fonctionné durant 600 ans - en tant que dépendance de la cathédrale de Saint-Nicolas.
Histoire
La chapelle de "Tous les saints de la terre russe" fut fondée en 1984 à Lasne-Sauvagemont - non loin d’un ancien monastère qui avait fonctionné durant 600 ans - en tant que dépendance de la cathédrale de Saint-Nicolas.
« Religion et diversité culturelle : les défis pour les églises chrétiennes en Europe » : c’est le thème du IVe Forum européen orthodoxe – catholique, qui se déroulera en Biélorussie, à Minsk, du 2 au 6 juin, avec la publication d’un message final le 5 juin.
Cette initiative, promue par le Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE) avec les Eglises orthodoxes présentes en Europe, « jaillit de la volonté d’aborder des questions anthropologiques et pastorales dont l’importance est cruciale pour le présent et le futur de l’humanité, dans le but de contribuer à définir des positions communes sur les questions sociales et morales », souligne le CCEE.
Cette initiative, promue par le Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE) avec les Eglises orthodoxes présentes en Europe, « jaillit de la volonté d’aborder des questions anthropologiques et pastorales dont l’importance est cruciale pour le présent et le futur de l’humanité, dans le but de contribuer à définir des positions communes sur les questions sociales et morales », souligne le CCEE.
P.O. est très reconnaissant au père Andrew Phillips pour cette nouvelle contribution. Tous les chemins mènent à «R.O.M.E», sigle anglais pour la métropole orthodoxe unique en Europe, préconisée par le patriarche Alexis II dans son message du 1 avril 2003. L’auteur analyse la situation actuelle en Europe et préconise des solutions.
Introduction
Il est clair depuis des décennies que l'Eglise orthodoxe russe finira par avoir à mettre en place une Métropole Orthodoxe Russe d'Europe (Russian Orthodox Metropolia of Europe = R.O.M.E. ) unie, « base d'une future nouvelle Église locale », selon les paroles du Patriarche Alexis II, à jamais mémorable. Les seules raisons pour lesquelles cela n'existe pas encore, sont dues aux conséquences de la persécution athée de l'Église russe après 1917, aux conditions chaotiques qui ont suivi, et aux divisions politiques et spirituelles de la diaspora russe en Europe occidentale. Une telle Métropole unie a été rendue impossible par le manque de confiance de la grande majorité des émigrés russes, et d'autres membres de l'Église, dans l'autorité d'un Patriarcat captif de l'athéisme.
Introduction
Il est clair depuis des décennies que l'Eglise orthodoxe russe finira par avoir à mettre en place une Métropole Orthodoxe Russe d'Europe (Russian Orthodox Metropolia of Europe = R.O.M.E. ) unie, « base d'une future nouvelle Église locale », selon les paroles du Patriarche Alexis II, à jamais mémorable. Les seules raisons pour lesquelles cela n'existe pas encore, sont dues aux conséquences de la persécution athée de l'Église russe après 1917, aux conditions chaotiques qui ont suivi, et aux divisions politiques et spirituelles de la diaspora russe en Europe occidentale. Une telle Métropole unie a été rendue impossible par le manque de confiance de la grande majorité des émigrés russes, et d'autres membres de l'Église, dans l'autorité d'un Patriarcat captif de l'athéisme.
Les évènements d’Ukraine ont détourné l’attention de la communauté internationale du problème global des persécutions contre les chrétiens, qui ne cessent de se répandre dans de nombreux pays du monde, en particulier au Moyen Orient et en Afrique. Un chrétien sur quatre est aujourd’hui victime de discrimination. Les chrétiens sont chassés des terres de leurs ancêtres, lésés dans leurs droits, enlevés, tués à cause de leur foi. Dans une interview avec Olga Lipitch, journaliste de RIA « Novosti », le métropolite Hilarion de Volokolamsk parle de l’ampleur de ce drame historique, de ses causes, des moyens d’empêcher une escalade de la violence, d’aide accordée par l’Église orthodoxe russe et de la Russie aux chrétiens persécutés de Syrie et d’autres pays.
RIA- Depuis plusieurs années, nous entendons les représentants des Églises diffuser des informations inquiétantes sur la diminution de la population chrétienne au Moyen Orient et en Afrique du Nord.
RIA- Depuis plusieurs années, nous entendons les représentants des Églises diffuser des informations inquiétantes sur la diminution de la population chrétienne au Moyen Orient et en Afrique du Nord.
En anglais le cas Meriam Yehya ainsi que la pétition à signer
N'hésitez pas!
"Le destin suspendu de Meriam Yahia Ibrahim Ishag, condamnée à mort au Soudan pour apostasie"
Elle n'a pas voulu céder ni renoncer à sa foi. Une jeune chrétienne a été condamnée jeudi 15 mai à la peine de mort par pendaison pour apostasie au Soudan, provoquant la colère des Etats-Unis et du Royaume-Uni. L'espoir pour cette jeune femme c'est que si les peines de flagellation sont souvent exécutées au Soudan, la peine de mort l'est rarement.
N'hésitez pas!
"Le destin suspendu de Meriam Yahia Ibrahim Ishag, condamnée à mort au Soudan pour apostasie"
Elle n'a pas voulu céder ni renoncer à sa foi. Une jeune chrétienne a été condamnée jeudi 15 mai à la peine de mort par pendaison pour apostasie au Soudan, provoquant la colère des Etats-Unis et du Royaume-Uni. L'espoir pour cette jeune femme c'est que si les peines de flagellation sont souvent exécutées au Soudan, la peine de mort l'est rarement.
Le Patriarche de l’Eglise copte orthodoxe, Tawadros II a envoyé une lettre au Pape François à l’occasion du premier anniversaire de leur rencontre au Vatican, lettre dans laquelle il invite le Pape François à choisir une date unique en vue de la célébration de Pâques au sein de toutes les Eglises chrétiennes. Le porte-parole de l’Eglise copte orthodoxe a précisé que la lettre destinée au Pape François a été remise au Nonce apostolique près la République arabe d’Egypte, Mgr Paul Gobel, reçu ce mardi 6 mai, au siège du Patriarcat copte orthodoxe.
Le représentant pontifical a, à son tour, soumis au Patriarche Tawadros II, l’invitation à envoyer un représentant de l’Eglise copte orthodoxe à la prochaine Assemblée du Synode des Evêques dédiée au thème de la famille, qui se déroulera en octobre.
Le représentant pontifical a, à son tour, soumis au Patriarche Tawadros II, l’invitation à envoyer un représentant de l’Eglise copte orthodoxe à la prochaine Assemblée du Synode des Evêques dédiée au thème de la famille, qui se déroulera en octobre.
Par M. Dmitriev Université d’État Lomonossov de Moscou. Traduit du russe par Élisabeth Teiro, Proposé par V. Golovanow
Nous pouvons considérer « la foi de la chrétienté orientale avec son fondement institutionnel (l’organisation ecclésiastique), la doctrine idéologico-politique impériale et son symbole (Constantinople), la littérature commune gréco-slave en deux langues et la tradition de Cyrille et Méthode qui a instauré l’identité culturelle de ces deux langues » comme des « constructions porteuses fondamentales » de la civilisation byzantino-slave de l’Europe.
Nous pouvons considérer « la foi de la chrétienté orientale avec son fondement institutionnel (l’organisation ecclésiastique), la doctrine idéologico-politique impériale et son symbole (Constantinople), la littérature commune gréco-slave en deux langues et la tradition de Cyrille et Méthode qui a instauré l’identité culturelle de ces deux langues » comme des « constructions porteuses fondamentales » de la civilisation byzantino-slave de l’Europe.
L’Eglise orthodoxe a vocation, dit le patriarche Cyrille, à réconcilier et non à prendre parti : « Notre Eglise s’en tient à l’attitude qui a été la sienne depuis 25 ans. Nous ne pas aux sirènes politiques quelles qu’elles soient. L’Eglise se tient par définition au-dessus de la mêlée elle se doit de garder intactes sa faculté d’action pour la paix même lorsqu’il peut paraître que son champ d’action est restreint.
Le Seigneur s’attend de nous à ce que nous en tenions strictement à notre mission divine en accordant notre soutien aux parties en présence. Il nous faut prendre soi des âmes et tendre à la réconciliation. « La droite » comme « la gauche » appartiennent à l’Eglise voilà pourquoi l’Eglise ne peut avoir d’ennemis politiques. Seuls ceux qui combattent Dieu et Ses lois et qui ont en cela recours à la force sont les ennemis de l’Eglise. »
Le Seigneur s’attend de nous à ce que nous en tenions strictement à notre mission divine en accordant notre soutien aux parties en présence. Il nous faut prendre soi des âmes et tendre à la réconciliation. « La droite » comme « la gauche » appartiennent à l’Eglise voilà pourquoi l’Eglise ne peut avoir d’ennemis politiques. Seuls ceux qui combattent Dieu et Ses lois et qui ont en cela recours à la force sont les ennemis de l’Eglise. »
Un Centre culturel et spirituel russe sera construit à l’emplacement du domaine de Nadejda Borodina à Merano, dans le Nord de l’Italie, non loin de Venise.
Nadejda Borodina (1852-1889 ) était la fille d’un haut dignitaire russe. Atteinte de tuberculose, elle venait en Italie pour s’y soigner. Elle y décéda. Son legs permit de faire construire une église et un asile, c’est-à-dire deux villas, qui recevait des russes indigents atteints de phtisie. C’est en 1897 que l’asile a reçu ses premiers pensionnaires. La première de ces deux villas portait le nom de Borodina.
Vladimir Yakounine, président du Centre culturel Borodina, a dit : « La retour du centre russe en ces lieux suscitera un essor de la vie culturelle et religieuse. Nous tenons à mener à bonne fin le chantier de l’église saint Nicolas le Thaumaturge, la bibliothèque, riche en livre rares datant du XIX siècle sera remise en état.
Nadejda Borodina (1852-1889 ) était la fille d’un haut dignitaire russe. Atteinte de tuberculose, elle venait en Italie pour s’y soigner. Elle y décéda. Son legs permit de faire construire une église et un asile, c’est-à-dire deux villas, qui recevait des russes indigents atteints de phtisie. C’est en 1897 que l’asile a reçu ses premiers pensionnaires. La première de ces deux villas portait le nom de Borodina.
Vladimir Yakounine, président du Centre culturel Borodina, a dit : « La retour du centre russe en ces lieux suscitera un essor de la vie culturelle et religieuse. Nous tenons à mener à bonne fin le chantier de l’église saint Nicolas le Thaumaturge, la bibliothèque, riche en livre rares datant du XIX siècle sera remise en état.
"Le cas "Daru": la situation de l'Archevêché pouvait se comparer à celle de l'Eglise des terres tchèques et de Slovaquie par certains côtés, mais ....." V.G.
"Par principe, chaque état souverain a le droit potentiel d'avoir son Eglise autocéphale"
Archevêque Photius, envoyé du patriarche Alexis I à Prague, le 21 octobre 1945. (pravoslavie.ru (1).
Dans l'article de janvier dernier "Fin de l'imbroglio à la tête de l'Eglise des terres tchèques et de Slovaquie?" j'avais exposé l'histoire de cette jeune Eglise et la façon dont s'est déroulé l'élection de son primat, reconnu par certaines Eglises avec le patriarcat de Moscou mais contesté par Constantinople. Dans l'analyse suivante j'en fais un résumé et propose quelques pistes de réflexions sur les politiques de Moscou et de Constantinople concernant la diaspora car ce cas en constitue, à mon sens, une illustration particulièrement typique
A. CONTEXTE HISTORIQUE
Avant-guerre il y avait trois juridictions en Tchécoslovaquie, la plus importante dépendant du patriarcat de Serbie, mais après l'occupation allemande il ne restait que Mgr Serge, à la tête des paroisses russes hors frontières mais compromis avec l'occupant, et Mgr Sabbace, nommé par Constantinople en 1923 "archevêque de Prague et de toute la Tchécoslovaquie", qui n'administrait plus aucune paroisse.(ibid. 1).
"Par principe, chaque état souverain a le droit potentiel d'avoir son Eglise autocéphale"
Archevêque Photius, envoyé du patriarche Alexis I à Prague, le 21 octobre 1945. (pravoslavie.ru (1).
Dans l'article de janvier dernier "Fin de l'imbroglio à la tête de l'Eglise des terres tchèques et de Slovaquie?" j'avais exposé l'histoire de cette jeune Eglise et la façon dont s'est déroulé l'élection de son primat, reconnu par certaines Eglises avec le patriarcat de Moscou mais contesté par Constantinople. Dans l'analyse suivante j'en fais un résumé et propose quelques pistes de réflexions sur les politiques de Moscou et de Constantinople concernant la diaspora car ce cas en constitue, à mon sens, une illustration particulièrement typique
A. CONTEXTE HISTORIQUE
Avant-guerre il y avait trois juridictions en Tchécoslovaquie, la plus importante dépendant du patriarcat de Serbie, mais après l'occupation allemande il ne restait que Mgr Serge, à la tête des paroisses russes hors frontières mais compromis avec l'occupant, et Mgr Sabbace, nommé par Constantinople en 1923 "archevêque de Prague et de toute la Tchécoslovaquie", qui n'administrait plus aucune paroisse.(ibid. 1).
Protestants, catholiques et orthodoxes : cette année, tous les chrétiens fêtaient Pâques le même jour. Il est rare que la résurrection du Christ soit fêté le même jour par les orthodoxes et les catholiques qui n’ont pas le même calendrier.
Elle est rare que cette fête commune soit possible parce que les chrétiens de différentes confessions n'ont pas le même calendrier. La dernière fois, les dates coïncidaient en 2011. La prochaine fois cela se produira en 2017. Le pape François s’est justement appuyé sur cette célébration commune pour adresser une prière à l’Ukraine, qui reste actuellement au seuil de la guerre civile. Dans son message urbi et orbi il priait pour « inspirer des initiatives de pacification en Ukraine … pour que les parties intéressées, soutenues par la communauté internationale, entreprennent tout son effort pour empêcher la violence et construire, dans un esprit d’unité et de dialogue, l’avenir du pays ». Père Michaël John Ryan, prêtre irlandais de la paroisse Notre-Dame de l'Espérance à Moscou nous parle de cette fête religieuse. Suite La Voix de la Russie
Elle est rare que cette fête commune soit possible parce que les chrétiens de différentes confessions n'ont pas le même calendrier. La dernière fois, les dates coïncidaient en 2011. La prochaine fois cela se produira en 2017. Le pape François s’est justement appuyé sur cette célébration commune pour adresser une prière à l’Ukraine, qui reste actuellement au seuil de la guerre civile. Dans son message urbi et orbi il priait pour « inspirer des initiatives de pacification en Ukraine … pour que les parties intéressées, soutenues par la communauté internationale, entreprennent tout son effort pour empêcher la violence et construire, dans un esprit d’unité et de dialogue, l’avenir du pays ». Père Michaël John Ryan, prêtre irlandais de la paroisse Notre-Dame de l'Espérance à Moscou nous parle de cette fête religieuse. Suite La Voix de la Russie
Selon Седмица.Ru des villages vietnamiens forcés par les autorités battent leurs voisins convertis au christianisme et les expulsent de leurs maisons. Ces deux derniers mois au moins deux incidents contre les chrétiens d’origine hmong se sont produits.
Dans la région Phú Yên 4 familles chrétiennes appartenant à l’église évangélique du Viêtnam du Nord, reconnue par l’Etat , ont été menacées d’expulsion. Un couple a été trainé par les cheveux et malmené en public. Des villageois manipulés par les fonctionnaires menaçaient de tuer les chrétiens et de détruire leur maison s’ils n’abjuraient pas leur foi. Dans la province voisine de Diên Biên, sur instigation des autorités, une autre famille chrétienne a été passée à tabac, y compris une fillette de 9 ans. Fin février des fonctionnaires du bureau de la sécurité publique ont réuni une foule de 30 personnes dans le village Trun-Rhu, commune Na-Song, en face de la maison de Hanga A Khua.
Dans la région Phú Yên 4 familles chrétiennes appartenant à l’église évangélique du Viêtnam du Nord, reconnue par l’Etat , ont été menacées d’expulsion. Un couple a été trainé par les cheveux et malmené en public. Des villageois manipulés par les fonctionnaires menaçaient de tuer les chrétiens et de détruire leur maison s’ils n’abjuraient pas leur foi. Dans la province voisine de Diên Biên, sur instigation des autorités, une autre famille chrétienne a été passée à tabac, y compris une fillette de 9 ans. Fin février des fonctionnaires du bureau de la sécurité publique ont réuni une foule de 30 personnes dans le village Trun-Rhu, commune Na-Song, en face de la maison de Hanga A Khua.
Pour l'historien Louis Manaranche les deux papes qui seront canonisés dimanche ont su réconcilier l'Eglise avec la modernité, sans la faire «s'agenouiller devant le monde». Un héritage encore d'actualité.
Parmi les dizaines de milliers de Français qui seront à Rome dimanche pour la canonisation des papes Jean-Paul II et Jean XXIII, beaucoup n'ont de ce dernier qu'une vague image de saint homme affable à l'origine du Concile Vatican II, alors que tous ont au moins un souvenir précis du pontificat du grand pape polonais. Pourtant, s'il n'y a pas eu à proprement parler de «génération Jean XXIII» chez les jeunes catholiques français qui ont connu son bref pontificat, de 1958 à 1963, on retrouve dans les journaux, émissions et témoignages de l'époque quelque chose de l'enthousiasme suscité vingt ans plus tard par le pontificat de Jean-Paul II.
Parmi les dizaines de milliers de Français qui seront à Rome dimanche pour la canonisation des papes Jean-Paul II et Jean XXIII, beaucoup n'ont de ce dernier qu'une vague image de saint homme affable à l'origine du Concile Vatican II, alors que tous ont au moins un souvenir précis du pontificat du grand pape polonais. Pourtant, s'il n'y a pas eu à proprement parler de «génération Jean XXIII» chez les jeunes catholiques français qui ont connu son bref pontificat, de 1958 à 1963, on retrouve dans les journaux, émissions et témoignages de l'époque quelque chose de l'enthousiasme suscité vingt ans plus tard par le pontificat de Jean-Paul II.
V.G.
Mais n’est-ce pas précisément dans la découverte et le respect envers la manière ‘différente’ de célébrer le même Seigneur et Sauveur du monde que toute notre cohérence et sincérité œcuménique ainsi mises à l’épreuve s’expriment vraiment ? Pasteur Vincent Tonnon
L'invitation de nos frères hétérodoxes à nos célébrations donne souvent lieu à polémique. C'est pourtant une façon évidente de rendre témoignage de notre foi et, comme la beauté de notre culte en fait intrinsèquement partie (qu'il suffise de rappeler le témoignage des envoyés de St Vladimir à Sainte Sophie…) c'est la la meilleure façon de la faire connaitre à nos frères.
Et ce ne sont pas du tout des expériences gratuites comme le montre le témoignage suivant d'un pasteur protestant.
Mais n’est-ce pas précisément dans la découverte et le respect envers la manière ‘différente’ de célébrer le même Seigneur et Sauveur du monde que toute notre cohérence et sincérité œcuménique ainsi mises à l’épreuve s’expriment vraiment ? Pasteur Vincent Tonnon
L'invitation de nos frères hétérodoxes à nos célébrations donne souvent lieu à polémique. C'est pourtant une façon évidente de rendre témoignage de notre foi et, comme la beauté de notre culte en fait intrinsèquement partie (qu'il suffise de rappeler le témoignage des envoyés de St Vladimir à Sainte Sophie…) c'est la la meilleure façon de la faire connaitre à nos frères.
Et ce ne sont pas du tout des expériences gratuites comme le montre le témoignage suivant d'un pasteur protestant.
Des Palestiniens chrétiens et des milliers de pèlerins ont commémoré vendredi la passion du Christ, en participant à une procession le long du chemin de croix de Jésus dans la Vieille ville de Jérusalem, selon la tradition.
Venus du monde entier, certains portant des croix en bois, ils ont suivi chacune des stations du chemin le long de la Via Dolorosa, selon un rite millénaire du "Vendredi saint", trois jours avant de marquer la résurrection du Christ célébrée le dimanche de Pâques. Parmi les pèlerins figuraient notamment une importante délégation de serbes, des russes et des grecs pour les orthodoxes, ainsi que des Africains, notamment de Côte d'Ivoire, des Italiens, des Français, des Espagnols et des Argentins pour les catholiques
Venus du monde entier, certains portant des croix en bois, ils ont suivi chacune des stations du chemin le long de la Via Dolorosa, selon un rite millénaire du "Vendredi saint", trois jours avant de marquer la résurrection du Christ célébrée le dimanche de Pâques. Parmi les pèlerins figuraient notamment une importante délégation de serbes, des russes et des grecs pour les orthodoxes, ainsi que des Africains, notamment de Côte d'Ivoire, des Italiens, des Français, des Espagnols et des Argentins pour les catholiques
Vladimir: Le document "Principes fondamentaux...." de l'Eglise Russe et en particulier l'annexe mentionné "Participation aux organisations et aux dialogues chrétiens internationaux dans le cadre du 'mouvement oecuménique' " sont en effet un monument d'une valeur unique dans le monde orthodoxe d'aujourd'hui, et on ne peut que souhaiter sa diffusion la plus large non seulement parmi les Orthodoxes, surtout de tendance écuméniste, mais aussi parmi les heterodoxes, afin qu'ils aient une idée plus réaliste de la position orthodoxe authentique.
Je ne pense pas, cher Vladimir, qu'une personne honnête puisse ne pas s'apercevoir que la critique des anti-écumenistes coíncide entièrement avec la critique formulee par ce document lui-même à l'egard du COE. Pour preuve, les quelques extraits suivants:
"Pour les orthodoxes, le problème oecuménique fondamental réside dans le schisme. Les orthodoxes ne peuvent admettre l'idée d'égalité entre dénominations et ne peuvent envisager la réunification des chrétiens uniquement comme un réajustement des rapports entre différentes dénominations. L'unité a été brisée et elle doit être restaurée. L'Église orthodoxe n'est pas une confession parmi d'autres; pour les orthodoxes, l'Église orthodoxe, est l'Église. L'Église orthodoxe identifie sa structure interne et sa doctrine au kérygme apostolique et à la tradition de l'Église ancienne indivise. Elle demeure dans la succession intacte et constante du ministère sacramentaire, de la vie et de la foi sacramentelles.
Je ne pense pas, cher Vladimir, qu'une personne honnête puisse ne pas s'apercevoir que la critique des anti-écumenistes coíncide entièrement avec la critique formulee par ce document lui-même à l'egard du COE. Pour preuve, les quelques extraits suivants:
"Pour les orthodoxes, le problème oecuménique fondamental réside dans le schisme. Les orthodoxes ne peuvent admettre l'idée d'égalité entre dénominations et ne peuvent envisager la réunification des chrétiens uniquement comme un réajustement des rapports entre différentes dénominations. L'unité a été brisée et elle doit être restaurée. L'Église orthodoxe n'est pas une confession parmi d'autres; pour les orthodoxes, l'Église orthodoxe, est l'Église. L'Église orthodoxe identifie sa structure interne et sa doctrine au kérygme apostolique et à la tradition de l'Église ancienne indivise. Elle demeure dans la succession intacte et constante du ministère sacramentaire, de la vie et de la foi sacramentelles.
Une conférence consacrée au « problème de Jérusalem à travers le prisme du droit international » a eu lieu à la « Maison Soljenitsyne de la Russie à l’étranger » . Son objectif consistait à attirer l’attention de l’opinion publique russe à la tragédie que la Palestine vit aujourd’hui suite à l’expansion d’Israël qui applique une politique de colonisation dans les territoires occupés .
En inaugurant la conférence Sergueï Babourine, président du centre russe « Jérusalem », a noté que beaucoup d’associations culturelles et éducatives évitent d’aborder le thème de la violation des droits des chrétiens et des musulmans en Terre Sainte pour éviter de faire de la politique. « Nous disons que la vraie politique consiste à se référer aux valeurs culturelles et spirituelles les plus nobles. Notre centre réunira les représentants les plus actifs de la société russe pour travailler en ce sens. C’est aussi notre façon de communiquer avec le monde musulman. Pour que les grandes religions mondiales puissent coexister à Jérusalem il faudrait avant tout que la capitale de la Palestine y à nouveau sise ».
En inaugurant la conférence Sergueï Babourine, président du centre russe « Jérusalem », a noté que beaucoup d’associations culturelles et éducatives évitent d’aborder le thème de la violation des droits des chrétiens et des musulmans en Terre Sainte pour éviter de faire de la politique. « Nous disons que la vraie politique consiste à se référer aux valeurs culturelles et spirituelles les plus nobles. Notre centre réunira les représentants les plus actifs de la société russe pour travailler en ce sens. C’est aussi notre façon de communiquer avec le monde musulman. Pour que les grandes religions mondiales puissent coexister à Jérusalem il faudrait avant tout que la capitale de la Palestine y à nouveau sise ».
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Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
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