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Noël orthodoxe
Une question de calendrier expliquée par le père Hyacinthe Destivelle du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens. Il explique également la liturgie et les traditions populaires de ce temps festif.
Beaucoup d'orthodoxes (notamment l'Église orthodoxe russe) et de gréco-catholiques ont conservé le calendrier « julien » (introduit par Jules César), qui comporte actuellement 13 jours d'écart par rapport au calendrier occidental « grégorien » (institué par le pape Grégoire XIII au XVIe siècle), qui est devenu le calendrier civil. Le 25 décembre du calendrier julien correspond donc au 7 janvier du calendrier grégorien utilisé par les catholiques, les protestants, et par un certain nombre d'Églises orthodoxes.
Les orthodoxes ont-ils un temps d'Avent comme les catholiques ?
La période de préparation aux fêtes de la Nativité ne s'appelle pas « Avent » mais « Carême de Noël », période de jeûne qui commence 40 jours avant la fête, du 28 (15) novembre, jour de la fête du l'apôtre Philippe (c'est pourquoi cette période est parfois appelée aussi « Carême de Philippe »), au 6 janvier (24 décembre). Les deux dimanches précédant Noël sont appelés respectivement « Dimanche des Ancêtres », consacré aux patriarches et prophètes de l'Ancien Testament, et « Dimanche des Pères », consacré aux parents du Christ selon la chair, tels qu'ils apparaissent dans les Généalogies du Seigneur.
Une question de calendrier expliquée par le père Hyacinthe Destivelle du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens. Il explique également la liturgie et les traditions populaires de ce temps festif.
Beaucoup d'orthodoxes (notamment l'Église orthodoxe russe) et de gréco-catholiques ont conservé le calendrier « julien » (introduit par Jules César), qui comporte actuellement 13 jours d'écart par rapport au calendrier occidental « grégorien » (institué par le pape Grégoire XIII au XVIe siècle), qui est devenu le calendrier civil. Le 25 décembre du calendrier julien correspond donc au 7 janvier du calendrier grégorien utilisé par les catholiques, les protestants, et par un certain nombre d'Églises orthodoxes.
Les orthodoxes ont-ils un temps d'Avent comme les catholiques ?
La période de préparation aux fêtes de la Nativité ne s'appelle pas « Avent » mais « Carême de Noël », période de jeûne qui commence 40 jours avant la fête, du 28 (15) novembre, jour de la fête du l'apôtre Philippe (c'est pourquoi cette période est parfois appelée aussi « Carême de Philippe »), au 6 janvier (24 décembre). Les deux dimanches précédant Noël sont appelés respectivement « Dimanche des Ancêtres », consacré aux patriarches et prophètes de l'Ancien Testament, et « Dimanche des Pères », consacré aux parents du Christ selon la chair, tels qu'ils apparaissent dans les Généalogies du Seigneur.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 28 Décembre 2018 à 11:31
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23 commentaires
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Le Conseil des ministres de l'Irak a porté le jour de Noël dans la liste des fêtes officielles du pays.
Il est précisé dans le communiqué publié par le gouvernement: "Noël devient une fête nationale sur l'ensemble du territoire national. Nous félicitons tous nos citoyens chrétiens ainsi que tous ceux dans le monde qui célèbrent Noël le 25 décembre.
1,4 millions de chrétiens résidaient dans le pays en 2003 A la suite d'une guerre destructrice leur nombre s'est réduit à 300.000 De nombreux sanctuaires et lieux saints ont été détruits.
Il est précisé dans le communiqué publié par le gouvernement: "Noël devient une fête nationale sur l'ensemble du territoire national. Nous félicitons tous nos citoyens chrétiens ainsi que tous ceux dans le monde qui célèbrent Noël le 25 décembre.
1,4 millions de chrétiens résidaient dans le pays en 2003 A la suite d'une guerre destructrice leur nombre s'est réduit à 300.000 De nombreux sanctuaires et lieux saints ont été détruits.
Benjamin Hutter
Alexandre Guezalov est sorti de l’orphelinat à 16 ans. Parmi ses 14 « frères », il est le seul encore en vie. Père de trois enfants, décoré par Dmitriï Medvedev pour son action de soutien aux orphelins, il jongle aujourd’hui entre l’écriture, sa fondation « Changer la vie » et la construction d’églises.
Le Courrier de Russie : À quoi ressemble le quotidien d’un orphelin ?
Alexandre Guezalov : Les journées d’un pensionnaire d’orphelinat suivent toujours le même rythme : l’enfant se réveille, déjeune, va à l’école, revient, fait ses devoirs, dîne et se couche. On pourrait croire que cette routine est la même que celle de n’importe quelle famille – mais il y manque l’essentiel : les parents. Eux seuls peuvent transmettre l’expérience empirique nécessaire à la vie dans le monde, la relation tactile, la communication familiale.
LCDR : Rien n’est fait pour pallier l’absence des parents ?
A.G. : Non. À l’orphelinat, les enfants s’habituent aux repas à heures fixes, aux bénévoles qui leur courent toujours après, aux fêtes sans but. Les nombreux « bienfaiteurs » qui soutiennent les orphelinats se contentent généralement de fournir aux enfants des jouets, des séjours à l’étranger et des écrans plasmas. Aujourd’hui, les orphelins sont éduqués principalement par la télévision. Vous trouverez, dans n’importe lequel de ces établissements, de grands écrans auxquels les petits restent scotchés.
Alexandre Guezalov est sorti de l’orphelinat à 16 ans. Parmi ses 14 « frères », il est le seul encore en vie. Père de trois enfants, décoré par Dmitriï Medvedev pour son action de soutien aux orphelins, il jongle aujourd’hui entre l’écriture, sa fondation « Changer la vie » et la construction d’églises.
Le Courrier de Russie : À quoi ressemble le quotidien d’un orphelin ?
Alexandre Guezalov : Les journées d’un pensionnaire d’orphelinat suivent toujours le même rythme : l’enfant se réveille, déjeune, va à l’école, revient, fait ses devoirs, dîne et se couche. On pourrait croire que cette routine est la même que celle de n’importe quelle famille – mais il y manque l’essentiel : les parents. Eux seuls peuvent transmettre l’expérience empirique nécessaire à la vie dans le monde, la relation tactile, la communication familiale.
LCDR : Rien n’est fait pour pallier l’absence des parents ?
A.G. : Non. À l’orphelinat, les enfants s’habituent aux repas à heures fixes, aux bénévoles qui leur courent toujours après, aux fêtes sans but. Les nombreux « bienfaiteurs » qui soutiennent les orphelinats se contentent généralement de fournir aux enfants des jouets, des séjours à l’étranger et des écrans plasmas. Aujourd’hui, les orphelins sont éduqués principalement par la télévision. Vous trouverez, dans n’importe lequel de ces établissements, de grands écrans auxquels les petits restent scotchés.
La CROIX
Haute de 120 mètres,la cathédrale du Salut-de-la-Nation-Roumaine pourra accueillir jusqu’à 5 000 fidèles, et elle s’élèvera plus haut encore que le bâtiment du Parlement roumain, deuxième plus important bâtiment administratif au monde après le Pentagone aux États-Unis.
Votée en 2004, la construction a été entamée en 2011 sur un terrain de 11 hectares offert par le gouvernement. Pour l’heure, la cathédrale n’est pas encore achevée. Outre les travaux de décoration extérieurs et intérieurs, doivent toujours s’ajouter un musée du christianisme, un hôtel, une bibliothèque, la résidence du Patriarche, des bureaux pour les médias du Patriarcat, ainsi que quatre pavillons portant le nom des apôtres Saint-André, Saint-Pierre, Saint-Paul et Saint-Luc, consacrés chacun à des tâches particulières, parmi lesquelles l’action médicale et sociale, l’accueil des pèlerins, et des actions culturelles.u[
Haute de 120 mètres,la cathédrale du Salut-de-la-Nation-Roumaine pourra accueillir jusqu’à 5 000 fidèles, et elle s’élèvera plus haut encore que le bâtiment du Parlement roumain, deuxième plus important bâtiment administratif au monde après le Pentagone aux États-Unis.
Votée en 2004, la construction a été entamée en 2011 sur un terrain de 11 hectares offert par le gouvernement. Pour l’heure, la cathédrale n’est pas encore achevée. Outre les travaux de décoration extérieurs et intérieurs, doivent toujours s’ajouter un musée du christianisme, un hôtel, une bibliothèque, la résidence du Patriarche, des bureaux pour les médias du Patriarcat, ainsi que quatre pavillons portant le nom des apôtres Saint-André, Saint-Pierre, Saint-Paul et Saint-Luc, consacrés chacun à des tâches particulières, parmi lesquelles l’action médicale et sociale, l’accueil des pèlerins, et des actions culturelles.u[
Selon son journal intime, ce projet était préparé de longue date et dans le secret, "au nom de Dieu". John Chau a été transpercé de plusieurs flèches.
Il se voyait comme un missionnaire. Le jeune protestant américain mort sous les flèches de la tribu d'une île indienne interdite d'accès souhaitait introduire le christianisme dans cette communauté coupée du monde moderne, selon son journal intime. Des extraits de ce document, et d'autres écrits, ont été révélés jeudi 22 novembre par sa mère à plusieurs médias, dont le Washington Post (article en anglais).
John Chau a tenté une première fois, le 15 novembre, d'accoster sur la petite île (47 km2) de North Sentinel, située dans la mer d'Andaman, dans le golfe du Bengale. Il a accosté et des habitants de la tribu implantée sur l'île se sont approchés. "Mon nom est John. Je vous aime et Jésus vous aime (...) Voilà du poisson !" aurait hurlé John Chau à deux autochtones armés. Il parvient alors à donner à un habitant de cette île, dont le visage est recouvert d'"une poudre jaunâtre", des cadeaux. Mais un enfant lui décoche une flèche qui se coince dans sa Bible. Il prend alors la fuite à la nage jusqu'au bateau de pêcheurs qui lui avait permis de s'approcher de l'île.
Il se voyait comme un missionnaire. Le jeune protestant américain mort sous les flèches de la tribu d'une île indienne interdite d'accès souhaitait introduire le christianisme dans cette communauté coupée du monde moderne, selon son journal intime. Des extraits de ce document, et d'autres écrits, ont été révélés jeudi 22 novembre par sa mère à plusieurs médias, dont le Washington Post (article en anglais).
John Chau a tenté une première fois, le 15 novembre, d'accoster sur la petite île (47 km2) de North Sentinel, située dans la mer d'Andaman, dans le golfe du Bengale. Il a accosté et des habitants de la tribu implantée sur l'île se sont approchés. "Mon nom est John. Je vous aime et Jésus vous aime (...) Voilà du poisson !" aurait hurlé John Chau à deux autochtones armés. Il parvient alors à donner à un habitant de cette île, dont le visage est recouvert d'"une poudre jaunâtre", des cadeaux. Mais un enfant lui décoche une flèche qui se coince dans sa Bible. Il prend alors la fuite à la nage jusqu'au bateau de pêcheurs qui lui avait permis de s'approcher de l'île.
Serge Moudrov, traduction A. Nazarov
Jean La Mitchela est né à Gênes. Il fut baptisé dans L'Église catholique, mais il quitta l’Église, quand il était adolescent, étant porté vers l’athéisme pendant quelque temps. Jean se convertit à l’orthodoxie en 1989. Il a été ordonné à la prêtrise en 2000. Au cours de la même année, il devint recteur de l’église de la Transfiguration à Gênes.
Gênes est une ancienne ville italienne, située au bord de la mer Ligure. Elle est bien connue pour son port maritime.
Ce lieu est célèbre pour son climat doux et ses plages . Gênes abrite également l'un des plus beaux musées océanographiques d'Europe.
Les Génois, comme la plupart des Italiens, confessent majoritairement le catholicisme. Les églises orthodoxes à Gênes appartiennent à trois juridictions : Patriarcat de Constantinople, Église orthodoxe de Roumanie et Patriarcat de Moscou. L’Église orthodoxe la plus fréquentée (comme d’ailleurs partout en Italie) est l’Église de Roumanie. L’Église du Patriarcat de Constantinople reçoit surtout des Grecs. Notons que l’Église de Grèce à Gênes est la première des Églises par l’antériorité. L’Église du Patriarcat de Moscou est la plus multiethnique et, semble-t-il, la plus orientée vers la mission. Le recteur de l’église, l’archiprêtre Jean ( Giovanni ) la Mitchela, est un Italien de souche, converti à l’ orthodoxie grâce à une longue quête spirituelle.
Jean La Mitchela est né à Gênes. Il fut baptisé dans L'Église catholique, mais il quitta l’Église, quand il était adolescent, étant porté vers l’athéisme pendant quelque temps. Jean se convertit à l’orthodoxie en 1989. Il a été ordonné à la prêtrise en 2000. Au cours de la même année, il devint recteur de l’église de la Transfiguration à Gênes.
Gênes est une ancienne ville italienne, située au bord de la mer Ligure. Elle est bien connue pour son port maritime.
Ce lieu est célèbre pour son climat doux et ses plages . Gênes abrite également l'un des plus beaux musées océanographiques d'Europe.
Les Génois, comme la plupart des Italiens, confessent majoritairement le catholicisme. Les églises orthodoxes à Gênes appartiennent à trois juridictions : Patriarcat de Constantinople, Église orthodoxe de Roumanie et Patriarcat de Moscou. L’Église orthodoxe la plus fréquentée (comme d’ailleurs partout en Italie) est l’Église de Roumanie. L’Église du Patriarcat de Constantinople reçoit surtout des Grecs. Notons que l’Église de Grèce à Gênes est la première des Églises par l’antériorité. L’Église du Patriarcat de Moscou est la plus multiethnique et, semble-t-il, la plus orientée vers la mission. Le recteur de l’église, l’archiprêtre Jean ( Giovanni ) la Mitchela, est un Italien de souche, converti à l’ orthodoxie grâce à une longue quête spirituelle.
Les périodes les plus terribles pour l’Eglise sont les temps de paix. Nous vivons actuellement une période de croissance vers un âge plus adulte.
Pour nous chrétiens, le sol, sous nos pieds, ressemble à un marécage. Nous sommes obligés de faire des efforts, d’aller de l’avant, car si nous restons au même endroit, il est certain que nous allons nous enfoncer.
Sans qu’il le remarque, le chrétien qui reste immobile descendra toujours plus bas, jusqu’à ce qu’il s’étouffe dans sa propre insensibilité. C’est ce qui caractérise les temps de paix. Cela concerne aussi bien le clergé que les laïcs. On s’aigrit de l’intérieur sans le savoir.
La prière du matin et la prière du soir grincent comme un vieux plancher. Sans l’huile de la grâce, l’âme grince, puis meurt, comme une vieille dame quinteuse.
Ce n’est pas pour rien si l’essor du monachisme est né au moment où la foi orthodoxe cessa d’être une chose interdite. A cette époque, au lieu du rugissement des fauves dans les théâtres romains et du sang des martyrs, on entendait cliqueter l’or dans la bourse des évêques. Le salaire alléchant des clercs attirait des hommes prêts à suivre le Christ, plutôt dans le but d’avoir une carrière ecclésiastique que par amour pour Lui. C’est alors que le sang des véritables chrétiens se mit à couler silencieusement dans les déserts d’Egypte et de Syrie. L’exploit du martyre fut remplacé par celui de la crucifixion de la chair avec ses passions et ses concupiscences. Le mariage entre l’Eglise et l’Etat produit toujours des enfants difformes : c’est une loi valable pour tous les temps.
Pour nous chrétiens, le sol, sous nos pieds, ressemble à un marécage. Nous sommes obligés de faire des efforts, d’aller de l’avant, car si nous restons au même endroit, il est certain que nous allons nous enfoncer.
Sans qu’il le remarque, le chrétien qui reste immobile descendra toujours plus bas, jusqu’à ce qu’il s’étouffe dans sa propre insensibilité. C’est ce qui caractérise les temps de paix. Cela concerne aussi bien le clergé que les laïcs. On s’aigrit de l’intérieur sans le savoir.
La prière du matin et la prière du soir grincent comme un vieux plancher. Sans l’huile de la grâce, l’âme grince, puis meurt, comme une vieille dame quinteuse.
Ce n’est pas pour rien si l’essor du monachisme est né au moment où la foi orthodoxe cessa d’être une chose interdite. A cette époque, au lieu du rugissement des fauves dans les théâtres romains et du sang des martyrs, on entendait cliqueter l’or dans la bourse des évêques. Le salaire alléchant des clercs attirait des hommes prêts à suivre le Christ, plutôt dans le but d’avoir une carrière ecclésiastique que par amour pour Lui. C’est alors que le sang des véritables chrétiens se mit à couler silencieusement dans les déserts d’Egypte et de Syrie. L’exploit du martyre fut remplacé par celui de la crucifixion de la chair avec ses passions et ses concupiscences. Le mariage entre l’Eglise et l’Etat produit toujours des enfants difformes : c’est une loi valable pour tous les temps.
L’archiprêtre Pierre Perekrestov (EOHRF), sacristain de la cathédrale de la Mère de Dieu de tous les affligés à San Francisco, secrétaire du diocèse d’Amérique de l’Ouest, est l’auteur de nombreuses publications consacrées à la vie de l’Eglise.
- Vous êtes né dans la diaspora russe. Parlez nous de votre famille, de ceux qui vous ont influencé lorsque vous étiez adolescent ? Qui vous a fait aimer l’Eglise et la patrie des ancêtres ?
- Je suis né à Montréal. Mon grand-père paternel était un officier de l’armée Blanche. Il a été tué par les rouges en 1945. Ma maman a été emmenée en Allemagne par la Wehrmacht a l’âge de 13 ans. Notre famille n’a toujours parlé que le russe, lorsque je suis allé à l’école je ne connaissais pas un mot d’anglais.
Nous recevions beaucoup, et, lorsque cela est devenu possible, des personnes venues de la Russie soviétique. Je pense en particulier à 1967, année de l’Exposition universelle à Montréal. La délégation soviétique était très nombreuse. Pendant tout l’été nous nous nous rendions chaque semaine à l’Exposition, nous y écoutions des concerts, des invités soviétiques venaient nous voir chez nous.
- Vous êtes né dans la diaspora russe. Parlez nous de votre famille, de ceux qui vous ont influencé lorsque vous étiez adolescent ? Qui vous a fait aimer l’Eglise et la patrie des ancêtres ?
- Je suis né à Montréal. Mon grand-père paternel était un officier de l’armée Blanche. Il a été tué par les rouges en 1945. Ma maman a été emmenée en Allemagne par la Wehrmacht a l’âge de 13 ans. Notre famille n’a toujours parlé que le russe, lorsque je suis allé à l’école je ne connaissais pas un mot d’anglais.
Nous recevions beaucoup, et, lorsque cela est devenu possible, des personnes venues de la Russie soviétique. Je pense en particulier à 1967, année de l’Exposition universelle à Montréal. La délégation soviétique était très nombreuse. Pendant tout l’été nous nous nous rendions chaque semaine à l’Exposition, nous y écoutions des concerts, des invités soviétiques venaient nous voir chez nous.
Le Synode des évêques de l’EORHF vient de se réunir à Londres.
Le 21 septembre 2018, fête de la Nativité de la Très Sainte Mère de Dieu, a eu lieu la consécration de la nouvelle cathédrale érigée pour commémorer cette fête.
De nombreux évêques venus de partout dans le monde s’étaient réunis pour assister à cette cérémonie présidée par Monseigneur Marc, archevêque de Berlin et d’Allemagne. Lui concélébraient Mgr Cyrille, archevêque de San Francisco, Mgr Gabriel, archevêque de Montréal et du Canada, Mgr Pierre, archevêque de Chicago, Mgr Mathieu, évêque de Surozh, Mgr Irénée, évêque de Richmond ainsi que Mgr Nicolas, évêque de Manhattan.
Le 21 septembre 2018, fête de la Nativité de la Très Sainte Mère de Dieu, a eu lieu la consécration de la nouvelle cathédrale érigée pour commémorer cette fête.
De nombreux évêques venus de partout dans le monde s’étaient réunis pour assister à cette cérémonie présidée par Monseigneur Marc, archevêque de Berlin et d’Allemagne. Lui concélébraient Mgr Cyrille, archevêque de San Francisco, Mgr Gabriel, archevêque de Montréal et du Canada, Mgr Pierre, archevêque de Chicago, Mgr Mathieu, évêque de Surozh, Mgr Irénée, évêque de Richmond ainsi que Mgr Nicolas, évêque de Manhattan.
Le diacre Alexandre Zanemonetz (Exarchat du patriarcat de Constantinople en Europe occidentale) a dit :
« L’octroi de l’autocéphalie, c’est-à-dire, d’une autonomie ecclésiale complète est une question complexe et douloureuse.
Les attitudes des Eglises divergent à ce sujet. L’octroi de l’autocéphalie à un tiers des orthodoxes ukrainiens ne serait pas logique. En effet, la majorité d’entre eux resterait sous l’omophore du patriarcat de Moscou. Il s’agit des deux tiers des croyants ukrainiens qui appartiennent à l’Église orthodoxe d’Ukraine et ne souhaitent pas une quelconque autocéphalie.
Le Concile de Crète 2016 ne s’est pas donné le temps de débattre de l’autocéphalie. Cependant une éventuelle autonomie y a été discutée d’une manière approfondie. Le document final adopté par ce Concile dit que « en cas d’octroi du statut d’autonomie par deux Eglises autocéphales dans le cadre d’une région géographique les parties s’adressent conjointement ou séparément au patriarche œcuménique le sollicitant de trouver une solution canonique à la situation ainsi créée, ceci conformément à la procédure pan-orthodoxe en vigueur ».
« L’octroi de l’autocéphalie, c’est-à-dire, d’une autonomie ecclésiale complète est une question complexe et douloureuse.
Les attitudes des Eglises divergent à ce sujet. L’octroi de l’autocéphalie à un tiers des orthodoxes ukrainiens ne serait pas logique. En effet, la majorité d’entre eux resterait sous l’omophore du patriarcat de Moscou. Il s’agit des deux tiers des croyants ukrainiens qui appartiennent à l’Église orthodoxe d’Ukraine et ne souhaitent pas une quelconque autocéphalie.
Le Concile de Crète 2016 ne s’est pas donné le temps de débattre de l’autocéphalie. Cependant une éventuelle autonomie y a été discutée d’une manière approfondie. Le document final adopté par ce Concile dit que « en cas d’octroi du statut d’autonomie par deux Eglises autocéphales dans le cadre d’une région géographique les parties s’adressent conjointement ou séparément au patriarche œcuménique le sollicitant de trouver une solution canonique à la situation ainsi créée, ceci conformément à la procédure pan-orthodoxe en vigueur ».
Le dimanche 9 septembre 2018 Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, a présidé la célébration de la Divine liturgie à l’église provisoire de l’Ascension dans la province de Costa des Sol, à Marbella. Lui concélébraient l’archiprêtre Dimitri Ossipenko et le diacre Igor Boudnik.
Monseigneur Nestor s’est rendu dans le Sud de l’Espagne, région Costa del Sol, où il a séjourné du 7 au 10 septembre. Il convient de souligner l’importance de cette visite qui a coïncidé avec le début du chantier des bâtiments de la future grande église de l’Ascension à Estepona. Le 10 septembre Mgr Nestor y a célébré un office d’action de grâce et a consacré un calvaire. Il a chaleureusement remercié le maire de la ville, Sr. Jose Maria Garcia Urbano, qui accorde son soutien actif à la communauté orthodoxe locale et qui a attribué sous la forme d’un bail gratuit de 75 ans un vaste terrain de 5.850 m2 pour ce chantier.
Monseigneur Nestor s’est rendu dans le Sud de l’Espagne, région Costa del Sol, où il a séjourné du 7 au 10 septembre. Il convient de souligner l’importance de cette visite qui a coïncidé avec le début du chantier des bâtiments de la future grande église de l’Ascension à Estepona. Le 10 septembre Mgr Nestor y a célébré un office d’action de grâce et a consacré un calvaire. Il a chaleureusement remercié le maire de la ville, Sr. Jose Maria Garcia Urbano, qui accorde son soutien actif à la communauté orthodoxe locale et qui a attribué sous la forme d’un bail gratuit de 75 ans un vaste terrain de 5.850 m2 pour ce chantier.
On ne dispose d’aucune indication précise sur le nombre de chrétiens vivant en Chine, car beaucoup fréquentent des maisons de prière clandestines. « Après avoir déclaré que 2014 avait été la pire année en termes de persécutions religieuses en Chine depuis la Révolution culturelle, des observateurs à l'intérieur et à l'extérieur du pays ont indiqué que la situation s'était encore aggravée en 2015, relate en anglais ’agence Ucanews. Les relations entre les groupes religieux et le Parti communiste n'ont jamais été aussi tendues depuis le règne de Mao ».
222 Nouveaux-Martyrs de la Mission russe de Pekin
2018 - Les descentes de police et les fermetures d’églises se multiplient sous Xi Jinping, qui entend « siniser » les religions. La sanction est tombée comme un couperet. Après le refus d’un pasteur d’installer des caméras de surveillance, à la demande de la police, à l’intérieur de son église, plusieurs dizaines de policiers font irruption dans le bâtiment, le vandalisent, et en expulsent les fidèles avant de le fermer. Jusqu’à cette intervention du dimanche 9 septembre, l’Eglise de Sion, au nord de Pékin, accueillait chaque semaine plus d’un millier de fidèles.
222 Nouveaux-Martyrs de la Mission russe de Pekin
2018 - Les descentes de police et les fermetures d’églises se multiplient sous Xi Jinping, qui entend « siniser » les religions. La sanction est tombée comme un couperet. Après le refus d’un pasteur d’installer des caméras de surveillance, à la demande de la police, à l’intérieur de son église, plusieurs dizaines de policiers font irruption dans le bâtiment, le vandalisent, et en expulsent les fidèles avant de le fermer. Jusqu’à cette intervention du dimanche 9 septembre, l’Eglise de Sion, au nord de Pékin, accueillait chaque semaine plus d’un millier de fidèles.
Des représentants du clergé et de l’association académique de l’Église catholique romaine participeront au colloque d’été qui se déroulera du 24 août au 2 septembre 2018 à Moscou.
Le service de presse des Études doctorales de l’Église a déclaré ce mardi : « La délégation sera conduite par Mgr Didier Berthet, évêque de Saint Dié des Vosges et président du Conseil pour l’unité des chrétiens de la Conférence des évêques de France. »
Les représentants du Saint Siège sont invités par le patriarcat de Moscou pour l’approfondissement de leurs connaissances de l’orthodoxie et de la culture russe contemporaine depuis 2015. Les sujets principaux de ce colloque seront la défense des chrétiens d’orient et la préservation des valeurs traditionnelles.
Le service de presse des Études doctorales de l’Église a déclaré ce mardi : « La délégation sera conduite par Mgr Didier Berthet, évêque de Saint Dié des Vosges et président du Conseil pour l’unité des chrétiens de la Conférence des évêques de France. »
Les représentants du Saint Siège sont invités par le patriarcat de Moscou pour l’approfondissement de leurs connaissances de l’orthodoxie et de la culture russe contemporaine depuis 2015. Les sujets principaux de ce colloque seront la défense des chrétiens d’orient et la préservation des valeurs traditionnelles.
Des crucifix trônent déjà dans les salles de classes des écoles primaires et les salles d'audience des tribunaux bavarois.
La Bavière veut imposer un crucifix dans les halls d'entrée de ses bâtiments publics, à partir du 1er juin. Le choix des conservateurs de la CSU qui dirigent cette région du sud de l'Allemagne fait polémique dans tout le pays.
Un affichage de "la culture chrétienne" peu apprécié
Aucune trace d’un quelconque crucifix n'apparaît dans le hall de la mairie de Ratisbonne. Dans cette ville pourtant très religieuse de Bavière, les autorités locales ne semblent pas pressées d’appliquer la nouvelle réglementation. Peu d'administrés défendent la décision du président de région, Markus Söder. Une habitante tente de faire la part des choses. "Nous autres Bavarois sommes imprégnés de culture chrétienne, et beaucoup sont attachés au symbole que représente la croix, dit-elle, mais je ne pense pas que ce soit nécessaire dans les bâtiments publics."
La Bavière veut imposer un crucifix dans les halls d'entrée de ses bâtiments publics, à partir du 1er juin. Le choix des conservateurs de la CSU qui dirigent cette région du sud de l'Allemagne fait polémique dans tout le pays.
Un affichage de "la culture chrétienne" peu apprécié
Aucune trace d’un quelconque crucifix n'apparaît dans le hall de la mairie de Ratisbonne. Dans cette ville pourtant très religieuse de Bavière, les autorités locales ne semblent pas pressées d’appliquer la nouvelle réglementation. Peu d'administrés défendent la décision du président de région, Markus Söder. Une habitante tente de faire la part des choses. "Nous autres Bavarois sommes imprégnés de culture chrétienne, et beaucoup sont attachés au symbole que représente la croix, dit-elle, mais je ne pense pas que ce soit nécessaire dans les bâtiments publics."
L'Église orthodoxe tewahedo éthiopienne est l'une des plus anciennes églises chrétiennes du monde, constituée vers le IVe siècle. Elle fait partie de l'ensemble formé par les Églises des trois conciles.
Elle utilise le rite abyssinien /dit aussi guèze / ; son chef porte le titre de patriarche et catholicos d'Éthiopie et réside à Addis-Abeba. Elle dépendait du patriarcat copte d’Alexandrie et devint autocéphale en 1959.
LE SCHISME DE 1991
La scission date de 1991, quand le Front démocratique révolutionnaire des peuples éthiopiens (EPRDF) renverse le Gouvernement militaire provisoire de l’Éthiopie socialiste (Derg), mis en place en 1974 après le renversement de l’empereur Haïlé Sélassié (1892-1975, empereur d'Éthiopie de 1930 à 1936 et de 1941 à 1974.)
Elle utilise le rite abyssinien /dit aussi guèze / ; son chef porte le titre de patriarche et catholicos d'Éthiopie et réside à Addis-Abeba. Elle dépendait du patriarcat copte d’Alexandrie et devint autocéphale en 1959.
LE SCHISME DE 1991
La scission date de 1991, quand le Front démocratique révolutionnaire des peuples éthiopiens (EPRDF) renverse le Gouvernement militaire provisoire de l’Éthiopie socialiste (Derg), mis en place en 1974 après le renversement de l’empereur Haïlé Sélassié (1892-1975, empereur d'Éthiopie de 1930 à 1936 et de 1941 à 1974.)
Par Jean-Marie Guénois et Service Infographie
Partout en France, des lieux sacrés attirent les croyants. De Lourdes à Chartres, le «désir de transcendance» renaît.
Ce cœur de l'été est aussi le cœur de la foi catholique. La fête de l'Assomption, ce 15 août, célèbre dans l'Église catholique la Vierge Marie «élevée corps et âme à la gloire du Ciel et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l'univers», selon les termes du dogme défini par le pape Pie XII en 1950. Honorer la fin de vie terrestre de la Vierge Marie remonte aux premiers siècles du christianisme. Les orthodoxes appellent cette fête, la «dormition de la très sainte Mère de Dieu». Ils la célèbrent aussi le 15 août. Seuls les protestants récusent cette tradition.
Ce mercredi, un milliard cinq cents millions de chrétiens dans le monde feront tout de même mémoire de ce mystère de foi chrétienne avec des offices très suivis. La France n'est pas en reste. 25.000 personnes sont attendues dans le sanctuaire de Lourdes qui marque les 160 ans des apparitions de la Vierge. Une France également couverte par… 1300 petits sanctuaires consacrés à la Vierge! Et 700 dédiés à d'autres saints. Souvent millénaires, ces lieux sacrés continuent d'attirer de façon étonnante.
Partout en France, des lieux sacrés attirent les croyants. De Lourdes à Chartres, le «désir de transcendance» renaît.
Ce cœur de l'été est aussi le cœur de la foi catholique. La fête de l'Assomption, ce 15 août, célèbre dans l'Église catholique la Vierge Marie «élevée corps et âme à la gloire du Ciel et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l'univers», selon les termes du dogme défini par le pape Pie XII en 1950. Honorer la fin de vie terrestre de la Vierge Marie remonte aux premiers siècles du christianisme. Les orthodoxes appellent cette fête, la «dormition de la très sainte Mère de Dieu». Ils la célèbrent aussi le 15 août. Seuls les protestants récusent cette tradition.
Ce mercredi, un milliard cinq cents millions de chrétiens dans le monde feront tout de même mémoire de ce mystère de foi chrétienne avec des offices très suivis. La France n'est pas en reste. 25.000 personnes sont attendues dans le sanctuaire de Lourdes qui marque les 160 ans des apparitions de la Vierge. Une France également couverte par… 1300 petits sanctuaires consacrés à la Vierge! Et 700 dédiés à d'autres saints. Souvent millénaires, ces lieux sacrés continuent d'attirer de façon étonnante.
A la veille de Noël 2017 le Vatican avait écrit aux évêques leur rappelant l'interdiction de tout commerce de reliques. Tout récemment le Vatican a réitéré cette interdiction de tout trafic de reliques comme il est malheureusement pratiqué dans le monde entier.
« Le commerce (ou) la vente de reliques est absolument interdit », a souligné la Congrégation pour la Cause des Saints dans un nouveau guide destiné à l’Église et expliquant comment vérifier l’authenticité des reliques et préserver celles qui ont été reconnues comme étant authentiques.
Les ossements, cheveux, doigts et autres restes des saints de l’Église catholique ont été préservés et vénérés pendant des siècles, comme la langue de Saint-Antoine de Padoue et la tête de Sainte-Catherine de Sienne, attirant des foules de fidèles dans les sanctuaires où ces reliques sont conservées.
« Le commerce (ou) la vente de reliques est absolument interdit », a souligné la Congrégation pour la Cause des Saints dans un nouveau guide destiné à l’Église et expliquant comment vérifier l’authenticité des reliques et préserver celles qui ont été reconnues comme étant authentiques.
Les ossements, cheveux, doigts et autres restes des saints de l’Église catholique ont été préservés et vénérés pendant des siècles, comme la langue de Saint-Antoine de Padoue et la tête de Sainte-Catherine de Sienne, attirant des foules de fidèles dans les sanctuaires où ces reliques sont conservées.
Vladimir Golovanow
Le 17 juillet 2018, centenaire du martyr de la Sainte famille impériale, une Liturgie exceptionnelle a été célébrée dans l’église russe se Johannesburg dédiée à saint Serge de Radonège et l'exposition «les Derniers Romanov» a été inauguré au centre paroissial après la fin de l'office.
Cette photo-exposition est organisée par la paroisse St Serge avec le soutien de la représentation de "Rossotroudnitchestvo" (l’Agence russe pour la coopération internationale culturelle qui gère les Centres pour la science et la culture russes) en République Sud-Africaine et le portail pravoslavie.ru. Elle présente des photos personnelles provenant des archives de la famille Romanov
LA PRÉSENCE RUSSE EN AFRIQUE AUSTRALE
LA PRÉSENCE RUSSE EN AFRIQUE DU SUD a fait l’objet de plusieurs publications en russe qui ont été utilisées pour rédiger cet article*. La première visite officielle d’un navire russe au Cap remonte à 1808 et le journal de bord relate la visite de deux russes installés sur place (un sergent de l’armée britannique et un agriculteur). L’écrivain et diplomate Gontcharov (1812-1891) fait escale au Cap de Bonne Espérance en 1853, lors du célèbre tour du monde de la frégate Pallada et y rencontre aussi un compatriote marié et père de famille…
Le 17 juillet 2018, centenaire du martyr de la Sainte famille impériale, une Liturgie exceptionnelle a été célébrée dans l’église russe se Johannesburg dédiée à saint Serge de Radonège et l'exposition «les Derniers Romanov» a été inauguré au centre paroissial après la fin de l'office.
Cette photo-exposition est organisée par la paroisse St Serge avec le soutien de la représentation de "Rossotroudnitchestvo" (l’Agence russe pour la coopération internationale culturelle qui gère les Centres pour la science et la culture russes) en République Sud-Africaine et le portail pravoslavie.ru. Elle présente des photos personnelles provenant des archives de la famille Romanov
LA PRÉSENCE RUSSE EN AFRIQUE AUSTRALE
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Lire d’abord le 28 avril 2018 L'église orthodoxe russe de la Sainte Mégalomartyre Barbara de Vevey, doit subir d'importants travaux de rénovation
Et ensuite : Depuis trois semaines, Michel Muttner et son équipe jouissent de la plus belle vue du moment sur Vevey. Perché à une trentaine de mètres du sol, au sommet de l’imposant entrelacs d’échafaudage qui corsète l’église orthodoxe russe Sainte-Barbara, le restaurateur du Landeron (NE) est aux petits soins avec la coupole en cuivre. Celle-ci n’attend qu’une chose: retrouver son éclat doré d’antan.
Pour cela, il faudra juxtaposer un à un 9000 carrés d’or ultrafins – 0,2 micron d’épaisseur et 8 cm de côté – sur les 40 m2 de surface. Le restaurateur pourra compter sur l’expertise de la spécialiste maison: Élisabeth Muttner, son épouse et bras droit.
Et ensuite : Depuis trois semaines, Michel Muttner et son équipe jouissent de la plus belle vue du moment sur Vevey. Perché à une trentaine de mètres du sol, au sommet de l’imposant entrelacs d’échafaudage qui corsète l’église orthodoxe russe Sainte-Barbara, le restaurateur du Landeron (NE) est aux petits soins avec la coupole en cuivre. Celle-ci n’attend qu’une chose: retrouver son éclat doré d’antan.
Pour cela, il faudra juxtaposer un à un 9000 carrés d’or ultrafins – 0,2 micron d’épaisseur et 8 cm de côté – sur les 40 m2 de surface. Le restaurateur pourra compter sur l’expertise de la spécialiste maison: Élisabeth Muttner, son épouse et bras droit.
À l’invitation du Pape François, la quasi-totalité des patriarches des Églises orientales, orthodoxes comme catholiques, ainsi que des représentants du protestantisme se sont retrouvés ce samedi 7 juillet à Bari pour une journée de prière et de réflexion pour le Moyen-Orient
Au terme d’une longue réunion à huis-clos avec les Patriarches orientaux dans la basilique Saint-Nicolas à Bari, le Pape François s’est exprimé devant les fidèles rassemblés sur le parvis de la basilique.
Moscou n’est pas au Moyen-Orient, mais la Russie est un soutien fort du régime syrien, le Patriarcat de Moscou représentée par le métropolite Hilarion de Volokolamsk étant un puissant relais avec les Églises syriennes. Incontournable en Syrie, la présence russe était donc indispensable à Bari.
Le Pape s’est dit heureux de cette rencontre, en affirmant que face aux «logiques du monde, logiques de pouvoir et de profit, logiques hâtives et de convenances» et face à «notre péché, l’incohérence entre la foi et la vie qui obscurcit notre témoignage», «nous sentons que nous devons nous convertir encore une fois à l’Évangile, garant d’une liberté authentique, et que nous devons le faire maintenant avec urgence, dans la nuit du Moyen-Orient en agonie. Comme dans la nuit angoissante de Gethsémani, ce ne sont ni la fuite (cf. Mt 26, 56) ni l’épée (cf. Mt 26, 52) qui hâteront l’aube radieuse de Pâques, mais le don de soi, à l’imitation du Seigneur.»
Au terme d’une longue réunion à huis-clos avec les Patriarches orientaux dans la basilique Saint-Nicolas à Bari, le Pape François s’est exprimé devant les fidèles rassemblés sur le parvis de la basilique.
Moscou n’est pas au Moyen-Orient, mais la Russie est un soutien fort du régime syrien, le Patriarcat de Moscou représentée par le métropolite Hilarion de Volokolamsk étant un puissant relais avec les Églises syriennes. Incontournable en Syrie, la présence russe était donc indispensable à Bari.
Le Pape s’est dit heureux de cette rencontre, en affirmant que face aux «logiques du monde, logiques de pouvoir et de profit, logiques hâtives et de convenances» et face à «notre péché, l’incohérence entre la foi et la vie qui obscurcit notre témoignage», «nous sentons que nous devons nous convertir encore une fois à l’Évangile, garant d’une liberté authentique, et que nous devons le faire maintenant avec urgence, dans la nuit du Moyen-Orient en agonie. Comme dans la nuit angoissante de Gethsémani, ce ne sont ni la fuite (cf. Mt 26, 56) ni l’épée (cf. Mt 26, 52) qui hâteront l’aube radieuse de Pâques, mais le don de soi, à l’imitation du Seigneur.»
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