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Par Jean-Marie Guénois et Service Infographie
Partout en France, des lieux sacrés attirent les croyants. De Lourdes à Chartres, le «désir de transcendance» renaît.
Ce cœur de l'été est aussi le cœur de la foi catholique. La fête de l'Assomption, ce 15 août, célèbre dans l'Église catholique la Vierge Marie «élevée corps et âme à la gloire du Ciel et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l'univers», selon les termes du dogme défini par le pape Pie XII en 1950. Honorer la fin de vie terrestre de la Vierge Marie remonte aux premiers siècles du christianisme. Les orthodoxes appellent cette fête, la «dormition de la très sainte Mère de Dieu». Ils la célèbrent aussi le 15 août. Seuls les protestants récusent cette tradition.
Ce mercredi, un milliard cinq cents millions de chrétiens dans le monde feront tout de même mémoire de ce mystère de foi chrétienne avec des offices très suivis. La France n'est pas en reste. 25.000 personnes sont attendues dans le sanctuaire de Lourdes qui marque les 160 ans des apparitions de la Vierge. Une France également couverte par… 1300 petits sanctuaires consacrés à la Vierge! Et 700 dédiés à d'autres saints. Souvent millénaires, ces lieux sacrés continuent d'attirer de façon étonnante.
Partout en France, des lieux sacrés attirent les croyants. De Lourdes à Chartres, le «désir de transcendance» renaît.
Ce cœur de l'été est aussi le cœur de la foi catholique. La fête de l'Assomption, ce 15 août, célèbre dans l'Église catholique la Vierge Marie «élevée corps et âme à la gloire du Ciel et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l'univers», selon les termes du dogme défini par le pape Pie XII en 1950. Honorer la fin de vie terrestre de la Vierge Marie remonte aux premiers siècles du christianisme. Les orthodoxes appellent cette fête, la «dormition de la très sainte Mère de Dieu». Ils la célèbrent aussi le 15 août. Seuls les protestants récusent cette tradition.
Ce mercredi, un milliard cinq cents millions de chrétiens dans le monde feront tout de même mémoire de ce mystère de foi chrétienne avec des offices très suivis. La France n'est pas en reste. 25.000 personnes sont attendues dans le sanctuaire de Lourdes qui marque les 160 ans des apparitions de la Vierge. Une France également couverte par… 1300 petits sanctuaires consacrés à la Vierge! Et 700 dédiés à d'autres saints. Souvent millénaires, ces lieux sacrés continuent d'attirer de façon étonnante.
De «la fête des cartables» au «pardon des motards»
Certains renaissent comme à Souvigny, dans l'Allier, après un long sommeil, alors qu'il attirait des foules au Moyen Âge. Beaucoup perdurent contre vents et marées, comme s'ils étaient inscrits dans les mémoires des familles de génération en génération. Ils sont tellement divers qu'il est impossible de les présenter en quelques lignes. Un livre n'y suffirait pas.
Ainsi du pèlerinage des «Trois Marie» à Mignières, près de Chartres où «les enfants nerveux» se présentent.
De Notre-Dame de la Daurade à Toulouse, où la «ceinture de la vierge noire» serait bénéfique pour les femmes enceintes ou qui désirent un enfant. Que dire de «la fête des cartables» en vue de la rentrée… à Notre-Dame du Laus, dans les Hautes-Alpes, en plein renouveau. Ou encore des impressionnants «bikers» recueillis à l'abbaye de Saint-Claude dans le Jura ou en Bretagne avec le «pardon des motards» à Porcaro. Dans un autre genre, à Saint-Ybard, dans le diocèse de Tulle, la bénédiction du bétail attire le 16 août, jour de la Saint Roch. Sans parler des étranges «fontaines guérisseuses» dans le pays d'Auge en Normandie. Ou, près de Laval, à Saulges, du pittoresque «petit saint qui pisse»!
«Les pèlerinages se portent plutôt bien, assure le père Jacky-Marie Lhermitte, président de l'Association nationale des directeurs de pèlerinages. Car la piété populaire existe toujours. Le désir de transcendance est inscrit au cœur de l'homme. Par le pèlerinage, la personne veut aller au-delà d'elle-même ou faire une pause dans sa vie. On a trop intellectualisé la foi. Nous avons une sensibilité, sans tomber dans la superstition, il y a vraiment quelque chose de noble et de bien dans la piété populaire.»
L'académicien Jean-Christophe Rufin, lui-même pèlerin de Compostelle, signe cet automne la préface d'un beau livre Esprit des pèlerinages (Gründ). Il confie au Figaro: «Les motivations ne sont pas forcément religieuses mais spirituelles au sens large. Le pèlerinage offre un cadre qui sort du fond de l'histoire. Il apporte une tradition. À la différence d'un chemin de grande randonnée, il oriente la marche. Le pèlerinage, c'est d'abord une direction, un sens que l'on donne à sa démarche.» LIEN
Certains renaissent comme à Souvigny, dans l'Allier, après un long sommeil, alors qu'il attirait des foules au Moyen Âge. Beaucoup perdurent contre vents et marées, comme s'ils étaient inscrits dans les mémoires des familles de génération en génération. Ils sont tellement divers qu'il est impossible de les présenter en quelques lignes. Un livre n'y suffirait pas.
Ainsi du pèlerinage des «Trois Marie» à Mignières, près de Chartres où «les enfants nerveux» se présentent.
De Notre-Dame de la Daurade à Toulouse, où la «ceinture de la vierge noire» serait bénéfique pour les femmes enceintes ou qui désirent un enfant. Que dire de «la fête des cartables» en vue de la rentrée… à Notre-Dame du Laus, dans les Hautes-Alpes, en plein renouveau. Ou encore des impressionnants «bikers» recueillis à l'abbaye de Saint-Claude dans le Jura ou en Bretagne avec le «pardon des motards» à Porcaro. Dans un autre genre, à Saint-Ybard, dans le diocèse de Tulle, la bénédiction du bétail attire le 16 août, jour de la Saint Roch. Sans parler des étranges «fontaines guérisseuses» dans le pays d'Auge en Normandie. Ou, près de Laval, à Saulges, du pittoresque «petit saint qui pisse»!
«Les pèlerinages se portent plutôt bien, assure le père Jacky-Marie Lhermitte, président de l'Association nationale des directeurs de pèlerinages. Car la piété populaire existe toujours. Le désir de transcendance est inscrit au cœur de l'homme. Par le pèlerinage, la personne veut aller au-delà d'elle-même ou faire une pause dans sa vie. On a trop intellectualisé la foi. Nous avons une sensibilité, sans tomber dans la superstition, il y a vraiment quelque chose de noble et de bien dans la piété populaire.»
L'académicien Jean-Christophe Rufin, lui-même pèlerin de Compostelle, signe cet automne la préface d'un beau livre Esprit des pèlerinages (Gründ). Il confie au Figaro: «Les motivations ne sont pas forcément religieuses mais spirituelles au sens large. Le pèlerinage offre un cadre qui sort du fond de l'histoire. Il apporte une tradition. À la différence d'un chemin de grande randonnée, il oriente la marche. Le pèlerinage, c'est d'abord une direction, un sens que l'on donne à sa démarche.» LIEN
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Août 2018 à 12:38
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