Plateforme libre de discussion
|
A la veille de Noël 2017 le Vatican avait écrit aux évêques leur rappelant l'interdiction de tout commerce de reliques. Tout récemment le Vatican a réitéré cette interdiction de tout trafic de reliques comme il est malheureusement pratiqué dans le monde entier.
« Le commerce (ou) la vente de reliques est absolument interdit », a souligné la Congrégation pour la Cause des Saints dans un nouveau guide destiné à l’Église et expliquant comment vérifier l’authenticité des reliques et préserver celles qui ont été reconnues comme étant authentiques.
Les ossements, cheveux, doigts et autres restes des saints de l’Église catholique ont été préservés et vénérés pendant des siècles, comme la langue de Saint-Antoine de Padoue et la tête de Sainte-Catherine de Sienne, attirant des foules de fidèles dans les sanctuaires où ces reliques sont conservées.
« Le commerce (ou) la vente de reliques est absolument interdit », a souligné la Congrégation pour la Cause des Saints dans un nouveau guide destiné à l’Église et expliquant comment vérifier l’authenticité des reliques et préserver celles qui ont été reconnues comme étant authentiques.
Les ossements, cheveux, doigts et autres restes des saints de l’Église catholique ont été préservés et vénérés pendant des siècles, comme la langue de Saint-Antoine de Padoue et la tête de Sainte-Catherine de Sienne, attirant des foules de fidèles dans les sanctuaires où ces reliques sont conservées.
Mais des magasins d’antiquités et des sites de commerce en ligne vendent aussi de supposées reliques de saints considérés comme mineurs.
Les évêques sont en charge de l’authenticité des reliques
Non seulement cette vente est interdite, mais les reliques ne peuvent pas être exposées dans les églises pour la vénération des fidèles sans certificat attestant de leur authenticité, a souligné la Congrégation.
Le manuel distingue les reliques majeures comme « le corps, parties notables du corps et cendres des bienheureux et des saints » des reliques mineures comme « les objets qui ont été en contact direct avec leur personne ».
C’est aux évêques que revient la charge de vérifier l’authenticité des reliques, comme des traces de sang sur une ancienne étoffe, avec l’assistance d’un tribunal composé d’un médecin ou d’un spécialiste de médecine légale et de deux croyants.
Si cette équipe n’est pas en mesure de se prononcer dans l’immédiat, l’objet susceptible d’être une relique doit être conservé « sous clé », sous la garde de l’évêque ou d’un suppléant digne de confiance, « des mesures spéciales devant être prises pour qu’il ne soit ni volé ni profané ».
Le corps d’un saint ou d’un bienheureux ne doit pas être démembré sans l’autorisation expresse de la Congrégation, souligne-t-elle. Une fois son authenticité reconnue, la relique devra être conservée dans un reliquaire. Lien
Lire aussi Des icônes sur des tasses, assiettes, tee shirts...etc. : piété ou blasphème ?
Les évêques sont en charge de l’authenticité des reliques
Non seulement cette vente est interdite, mais les reliques ne peuvent pas être exposées dans les églises pour la vénération des fidèles sans certificat attestant de leur authenticité, a souligné la Congrégation.
Le manuel distingue les reliques majeures comme « le corps, parties notables du corps et cendres des bienheureux et des saints » des reliques mineures comme « les objets qui ont été en contact direct avec leur personne ».
C’est aux évêques que revient la charge de vérifier l’authenticité des reliques, comme des traces de sang sur une ancienne étoffe, avec l’assistance d’un tribunal composé d’un médecin ou d’un spécialiste de médecine légale et de deux croyants.
Si cette équipe n’est pas en mesure de se prononcer dans l’immédiat, l’objet susceptible d’être une relique doit être conservé « sous clé », sous la garde de l’évêque ou d’un suppléant digne de confiance, « des mesures spéciales devant être prises pour qu’il ne soit ni volé ni profané ».
Le corps d’un saint ou d’un bienheureux ne doit pas être démembré sans l’autorisation expresse de la Congrégation, souligne-t-elle. Une fois son authenticité reconnue, la relique devra être conservée dans un reliquaire. Lien
Lire aussi Des icônes sur des tasses, assiettes, tee shirts...etc. : piété ou blasphème ?
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Août 2018 à 12:00
|
2 commentaires
|
Permalien
Derniers commentaires
-
Surprenantes fresques dans un monastère en Serbie
19/09/2024 13:35 - Patrick -
"Il n'y a aucune excuse pour ceux qui déclenchent des guerres", - Mgr Onuphre, Primat de l'Eglise d’Ukraine, PM
14/04/2023 05:58 - Gilles -
Le père George Egorov, sa visite pastorale à la Légion étrangère
12/12/2022 12:55 - Baron André -
OSCE demande à Russie ce cesser la destruction d'églises en Ukraine
10/05/2022 03:22 - pere jean -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 19:15 - Hai Lin -
Deux hiérarques russes s’expriment à titre personnel à propos de la guerre et de la paix, de la situation en Russie
14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
Liens francophones