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"VENITE, ADOREMUS…"
C'est de plus en plus fréquemment que l'on peut voir, un peu partout en France des copies d'icônes russes dans les églises catholiques: la Trinité de Roublev, la Vierge de Vladimir, la Face du Sauveur…
Le défunt patriarche de Moscou et de Russie Alexis II s'est rendu en France en octobre 2007.
Il a offert au cardinal de Paris Mgr. André Vingt Trois une copie de l'icône de la Vierge de Vladimir.
Cette admirable œuvre d'art peut être vue dans l'une des chapelles de la nef gauche de Notre Dame de Paris.
Le patriarche est intervenu à la session de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe à Strasbourg , à Paris il a été reçu par le Président Nicolas Sarkozy.
S.S. Alexis II a prié devant la Couronne d'Epines du Sauveur à Notre Dame de Paris. L'immense cathédrale était pleine, beaucoup de fidèles avaient du s'assembler sur le parvis.
C'est de plus en plus fréquemment que l'on peut voir, un peu partout en France des copies d'icônes russes dans les églises catholiques: la Trinité de Roublev, la Vierge de Vladimir, la Face du Sauveur…
Le défunt patriarche de Moscou et de Russie Alexis II s'est rendu en France en octobre 2007.
Il a offert au cardinal de Paris Mgr. André Vingt Trois une copie de l'icône de la Vierge de Vladimir.
Cette admirable œuvre d'art peut être vue dans l'une des chapelles de la nef gauche de Notre Dame de Paris.
Le patriarche est intervenu à la session de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe à Strasbourg , à Paris il a été reçu par le Président Nicolas Sarkozy.
S.S. Alexis II a prié devant la Couronne d'Epines du Sauveur à Notre Dame de Paris. L'immense cathédrale était pleine, beaucoup de fidèles avaient du s'assembler sur le parvis.
Grâce à des écrans géants l'assemblée a pu écouter de très beaux chants liturgiques orthodoxes. Les croyants étaient remplis de ferveur, beaucoup versaient des larmes. La Couronne d'Epines, une parcelle de la Sainte Croix et le Clou furent placés sur l'autel. C'est pour la première fois depuis mille ans que le primat d'une Eglise Orthodoxe, les clercs et la chorale monastique qui l'accompagnaient priaient au centre de l'Europe.
La Couronne d'Epines dont les légionnaires romains affublèrent le Christ afin d'aggraver ses souffrances ainsi que d'autres reliques se trouvent depuis 1806 dans la sacristie de Notre Dame de Paris. Des milliers de visiteurs orthodoxes se sont rendus en France ces dernières années mais peu d'entre eux savent combien il y a dans ce pays de reliques chrétiennes, ceci malgré les révolutions, les guerres, l'oubli général.
Jusqu'en 1054, année de la séparation entre Rome et Byzance les reliques étaient communes à toute la chrétienté.
A partir du schisme les orthodoxes estimaient que ces reliques "leur appartenaient", les catholiques romains, de leur coté, étaient persuadés du contraire. Aussi, nous les considérons tous comme "universellement chrétiennes" cela afin d'éviter les dissensions.
Les Croisés conquirent Constantinople en 1204, ils y fondèrent l'Empire latin qui exista jusqu'en 1261. L'empereur Baudouin II vendit au saint roi Louis IX beaucoup de reliques qui se trouvaient à Constantinople. Grand fut l'étonnement de Louis IX, canonisé par la suite pour sa foi et ses vertus, lorsque la Couronne d'Epines du Sauveur s'avéra faire partie du nombre.
Le 9 août 1239 Louis et sont frère Robert accueillirent la Couronne à 40 lieues de Paris et, s'étant dévêtus de leurs attributs royaux et nu pieds portèrent la Couronne jusqu'à la capitale sur leurs épaules. Trois années plus tard une parcelle de la Sainte Croix fut transportée de Constantinople à Paris. La Sainte Chapelle destinée à la conservation des reliques fut édifiée avec une rapidité surprenante (1243-1248) dans l'île de la Cité. La construction de ce chef d'œuvre de l'architecture gothique demanda deux fois plus de moyens que l'acquisition de la Couronne.
C'est également là que furent placés une parcelle de la Sainte Croix ainsi que l'un des Clous qui transpercèrent le corps du Christ. Les épines de la Couronne, on en comptait soixante dix, furent données à des cathédrales et des églises de divers pays chrétiens.
La Couronne d'Epines dont les légionnaires romains affublèrent le Christ afin d'aggraver ses souffrances ainsi que d'autres reliques se trouvent depuis 1806 dans la sacristie de Notre Dame de Paris. Des milliers de visiteurs orthodoxes se sont rendus en France ces dernières années mais peu d'entre eux savent combien il y a dans ce pays de reliques chrétiennes, ceci malgré les révolutions, les guerres, l'oubli général.
Jusqu'en 1054, année de la séparation entre Rome et Byzance les reliques étaient communes à toute la chrétienté.
A partir du schisme les orthodoxes estimaient que ces reliques "leur appartenaient", les catholiques romains, de leur coté, étaient persuadés du contraire. Aussi, nous les considérons tous comme "universellement chrétiennes" cela afin d'éviter les dissensions.
Les Croisés conquirent Constantinople en 1204, ils y fondèrent l'Empire latin qui exista jusqu'en 1261. L'empereur Baudouin II vendit au saint roi Louis IX beaucoup de reliques qui se trouvaient à Constantinople. Grand fut l'étonnement de Louis IX, canonisé par la suite pour sa foi et ses vertus, lorsque la Couronne d'Epines du Sauveur s'avéra faire partie du nombre.
Le 9 août 1239 Louis et sont frère Robert accueillirent la Couronne à 40 lieues de Paris et, s'étant dévêtus de leurs attributs royaux et nu pieds portèrent la Couronne jusqu'à la capitale sur leurs épaules. Trois années plus tard une parcelle de la Sainte Croix fut transportée de Constantinople à Paris. La Sainte Chapelle destinée à la conservation des reliques fut édifiée avec une rapidité surprenante (1243-1248) dans l'île de la Cité. La construction de ce chef d'œuvre de l'architecture gothique demanda deux fois plus de moyens que l'acquisition de la Couronne.
C'est également là que furent placés une parcelle de la Sainte Croix ainsi que l'un des Clous qui transpercèrent le corps du Christ. Les épines de la Couronne, on en comptait soixante dix, furent données à des cathédrales et des églises de divers pays chrétiens.
La Sainte Chapelle fut interdite d'accès à la suite de la Révolution. Mais l'on réussit à épargner le blasphème aux reliques: elles furent cachées dans les caves de la Bibliothèque Nationale. A la faveur du Concordat conclu en 1801 entre l'empereur Napoléon et le pape de Rome les reliques furent restituées à l'archevêque de Paris. C'est à partir de ce moment qu'elles sont disposées dans des ampoules de verre scellées. Depuis 1806 et jusqu'à maintenant elles se situent dans la sacristie de Notre Dame.
Chaque Vendredi Saint du calendrier pascal catholique les reliques sont disposées dans la cathédrale et les fidèles peuvent les vénérer.
Depuis quelques années (ceci avant l'office de grâces célébré par le patriarche Alexis II) les reliques sont pendant le grand carême du calendrier pascal orthodoxe vénérées par les évêques des Eglises orthodoxes – serbe, bulgare, grecque et russe. Il convient de préciser que des liturgies conjointes avec le clergé catholique ne sont pas officies à ces occasions, il s'agit de prières communes.
De très nombreux orthodoxes affluent d'un peu partout en Europe, des acathistes sont dits devant les reliques.
Xenia Krivocheine
Ce texte est publié par la revue russe "Neskoutchny sad" et dans le numéro 22 du "Messager de l'Église orthodoxe russe" - 2010 et Pravmir Православие и Мир, Ксения Кривошеина "Святыни Франции"
Chaque Vendredi Saint du calendrier pascal catholique les reliques sont disposées dans la cathédrale et les fidèles peuvent les vénérer.
Depuis quelques années (ceci avant l'office de grâces célébré par le patriarche Alexis II) les reliques sont pendant le grand carême du calendrier pascal orthodoxe vénérées par les évêques des Eglises orthodoxes – serbe, bulgare, grecque et russe. Il convient de préciser que des liturgies conjointes avec le clergé catholique ne sont pas officies à ces occasions, il s'agit de prières communes.
De très nombreux orthodoxes affluent d'un peu partout en Europe, des acathistes sont dits devant les reliques.
Xenia Krivocheine
Ce texte est publié par la revue russe "Neskoutchny sad" et dans le numéro 22 du "Messager de l'Église orthodoxe russe" - 2010 et Pravmir Православие и Мир, Ксения Кривошеина "Святыни Франции"
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Juin 2017 à 11:20
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Le Concile des évêques de l’EORHF vient de se réunir à Munich. Le service de presse du Concile diffuse le texte d’un message du Synode dont voici un extrait :
« Nous appelons à enlever de la Place Rouge la dépouille de Lénine qui fut l’instigateur du pouvoir athée en Russie. L’idéologie criminelle qu’il préconisait a été le prétexte de l’extermination de millions de victimes.
Nous préconisons également l’effacement de tous les symboles de l’athéisme et invitons à cesser de glorifier les noms des assassins communistes dans la toponymie des villages, des villes, des rues et des places, des gares et des parcs.
Le Synode rappelle que 2017 est l’année du centenaire de la révolution de 1917, du rétablissement du trône patriarcal ainsi que du dixième anniversaire du rétablissement de l’unité de l’Eglise russe ».
« Nous appelons à enlever de la Place Rouge la dépouille de Lénine qui fut l’instigateur du pouvoir athée en Russie. L’idéologie criminelle qu’il préconisait a été le prétexte de l’extermination de millions de victimes.
Nous préconisons également l’effacement de tous les symboles de l’athéisme et invitons à cesser de glorifier les noms des assassins communistes dans la toponymie des villages, des villes, des rues et des places, des gares et des parcs.
Le Synode rappelle que 2017 est l’année du centenaire de la révolution de 1917, du rétablissement du trône patriarcal ainsi que du dixième anniversaire du rétablissement de l’unité de l’Eglise russe ».
A la fin de cette session du Synode une nouvelle cathédrale érigée à Munich à la mémoire des Nouveaux martyrs tombés pour la foi sous le pouvoir soviétique a été solennellement consacrée par le métropolite Hilarion, primat de l’EORHF et Monseigneur Onuphre, métropolite de Kiev et d’Ukraine (PM).
Lien Interfax Traduction "PO"
Lire aussi le 19 Mars 2017 Le concile des évêques de l’EORHF appelle à évacuer de la Place Rouge la dépouille de Lénine
Архиерейский собор РПЦЗ: Мы призываем распрощаться с богоборчеством и прославлением убийц
Послание Архиерейского Собора Русской Православной Церкви Заграницей, прошедшего в Елизаветинском женском монастыре в Бухендорфе (Германия) с 9 по 16 июня 2017 года ПравМир
Lien Interfax Traduction "PO"
Lire aussi le 19 Mars 2017 Le concile des évêques de l’EORHF appelle à évacuer de la Place Rouge la dépouille de Lénine
Архиерейский собор РПЦЗ: Мы призываем распрощаться с богоборчеством и прославлением убийц
Послание Архиерейского Собора Русской Православной Церкви Заграницей, прошедшего в Елизаветинском женском монастыре в Бухендорфе (Германия) с 9 по 16 июня 2017 года ПравМир
INTERFAX, qui reprend le communiqué du service de presse de l’Église orthodoxe ukrainienne — Le métropolite Onuphre de Kiev et de toute l’Ukraine a présidé la consécration de la cathédrale des Nouveaux-Martyrs et Confesseurs de la Foi et la liturgie concélébrée avec des évêques de l’Église orthodoxe ukrainienne et des évêques de l’Église orthodoxe russe Hors-frontières ayant à leur tête le métropolite Hilarion d’Amérique orientale et de New-York.
Une communauté russe s’est formée à Munich dès 1798, date de l’ouverture d’une ambassade de l’Empire russe. Au début, les diplomates et leurs familles fréquentaient, au centre de la ville, l’église du Saint-Sauveur où le poète Fiodor Tioutchev a fait baptiser ses cinq enfants.
Une communauté russe s’est formée à Munich dès 1798, date de l’ouverture d’une ambassade de l’Empire russe. Au début, les diplomates et leurs familles fréquentaient, au centre de la ville, l’église du Saint-Sauveur où le poète Fiodor Tioutchev a fait baptiser ses cinq enfants.
En 1993, la communauté a signé l’acte d’achat pour un million de marks allemands et il a été possible d’entreprendre la reconstruction de l’église. Durant les travaux, il est apparu que dans le cimetière proche reposaient près de cinq cents prisonniers russes.
Lien Trad PO / В Мюнхене освятили русский собор в честь погибших за веру в советские годы/
Le recteur de l’église des Nouveaux martyrs et Confesseurs de l’église du polygone de Boutovo, en banlieue moscovite, l’archiprêtre Cyrille Kaleda a fait part des problèmes survenant dans le processus de canonisation des victimes ayant péri en URSS en raison de leur foi.
« Le procédure de canonisation des nouveaux martyrs et confesseurs de l’Eglise Russe est arrêtée car nous n’avons plus accès aux documents d’archive. D’autant plus qu’il existe une crainte partagée par les chercheurs en charge de cette procédure que ces documents soient tout simplement perdus. » a remarqué le prêtre dans un interview accordé au site du diocèse de Moscou. »
Comme il l’a expliqué, ces documents sont gardés dans des enveloppes qui furent cousues par la suite avec un fil.
« Et même si ces enveloppes venaient à être ouvertes, dans un certain temps, il est impossible de savoir dans quel état nous allons leur contenu. En effet, il est difficile de savoir s’il sera possible de lire quoi que ce soit sur un papier, datant de plus de 70 ans et plusieurs fois cousu avec du fil » a remarqué le clerc.
« Le procédure de canonisation des nouveaux martyrs et confesseurs de l’Eglise Russe est arrêtée car nous n’avons plus accès aux documents d’archive. D’autant plus qu’il existe une crainte partagée par les chercheurs en charge de cette procédure que ces documents soient tout simplement perdus. » a remarqué le prêtre dans un interview accordé au site du diocèse de Moscou. »
Comme il l’a expliqué, ces documents sont gardés dans des enveloppes qui furent cousues par la suite avec un fil.
« Et même si ces enveloppes venaient à être ouvertes, dans un certain temps, il est impossible de savoir dans quel état nous allons leur contenu. En effet, il est difficile de savoir s’il sera possible de lire quoi que ce soit sur un papier, datant de plus de 70 ans et plusieurs fois cousu avec du fil » a remarqué le clerc.
Il a aussi informé que parmi les personnes désignés en tant que « saints, certaines s’avèrent être douteuses, n’apportant pas les preuves réelles de sainteté à l’Eglise, selon des informations nouvelles » et en conséquence la décision de les retirer du calendrier orthodoxe a été prise par le Patriarcat de Moscou.
« En même temps, le Patriarche Cyrille a souligné que cela ne signifie pas que leur commémoration locale doit s’arrêter. Par exemple, en l’honneur de Saint Basile de Kineshma et de quelques autres personnes des églises sont édifiées, et ils sont vénérés et l’on prie en invoquant leurs noms, on baptise selon leurs noms, leur vénération n’est aucunement interdite. Néanmoins, la vénération collective, par l’ensemble de l’Eglise, n’est pas recommandée et par conséquent, leurs noms ont été exclus de la liste des saints cités par le calendrier de l’Eglise » a rajouté le père Cyrille Kaleda.
Le polygone de Boutovo reste un endroit unique en Russie, en raison du grand nombre de saints dont les reliques y demeurent dans un seul et même lieu. A l’heure actuelle, il y a environ un millier de noms de clercs et laïcs, fusillés à Boutovo, en raison de leur foi, parmi lesquels une centaine ont été élevés au rang de Saints.
En même temps, le titre de nouveaux martyrs et confesseur de l’Eglise russe a été accordé à plus de 1760 personnes.
Moscou, 5 juin. INTERFAX Traduction père Dimitri Shibaeff
« En même temps, le Patriarche Cyrille a souligné que cela ne signifie pas que leur commémoration locale doit s’arrêter. Par exemple, en l’honneur de Saint Basile de Kineshma et de quelques autres personnes des églises sont édifiées, et ils sont vénérés et l’on prie en invoquant leurs noms, on baptise selon leurs noms, leur vénération n’est aucunement interdite. Néanmoins, la vénération collective, par l’ensemble de l’Eglise, n’est pas recommandée et par conséquent, leurs noms ont été exclus de la liste des saints cités par le calendrier de l’Eglise » a rajouté le père Cyrille Kaleda.
Le polygone de Boutovo reste un endroit unique en Russie, en raison du grand nombre de saints dont les reliques y demeurent dans un seul et même lieu. A l’heure actuelle, il y a environ un millier de noms de clercs et laïcs, fusillés à Boutovo, en raison de leur foi, parmi lesquels une centaine ont été élevés au rang de Saints.
En même temps, le titre de nouveaux martyrs et confesseur de l’Eglise russe a été accordé à plus de 1760 personnes.
Moscou, 5 juin. INTERFAX Traduction père Dimitri Shibaeff
Настоятель храма Новомучеников и Исповедников на подмосковном Бутовском полигоне протоиерей Кирилл Каледа заявил о проблемах с канонизацией жертв гонений на веру в СССР. "Процесс канонизации новомучеников и исповедников Церкви Русской сведен на нет, потому что мы потеряли доступ к документам. Более того, есть опасения, и архивные работники их подтверждают, что эти документы могут быть просто утрачены", - рассказал священник в интервью сайту Московской городской епархии. Как пояснил он, эти документы заложены в конверты, которые потом прошили ниткой.
Lire "Les nouveaux martyrs de la terre russe" éditions Résiac, archiprêtre Michel Polsky, 1976
Nouveaux Martyrs et confesseurs de la foi 112 Résultats pour votre recherche
Lire "Les nouveaux martyrs de la terre russe" éditions Résiac, archiprêtre Michel Polsky, 1976
Nouveaux Martyrs et confesseurs de la foi 112 Résultats pour votre recherche
Le dimanche 17 juin 2017 le patriarche Cyrille consacrera, à proximité de la cathédrale du Christ Sauveur, un monument consacré à "l’Union de l’Eglise".
Il s’agit là d’un événement historique, la signature de l’Acte d’union des deux branches de l’Eglise orthodoxe russe. Ce document a été signé le 17 mai 2007 dans la cathédrale du Christ Sauveur.
Le sculpteur a représenté le patriarche Alexis II et Monseigneur Laure, métropolite de New York, tous deux défunts. Ils se tiennent sur un globe terrestre fracturé tenant dans leurs mains la cathédrale ainsi que l’Acte qu’ils viennent de signer.
Lien et PO
Il s’agit là d’un événement historique, la signature de l’Acte d’union des deux branches de l’Eglise orthodoxe russe. Ce document a été signé le 17 mai 2007 dans la cathédrale du Christ Sauveur.
Le sculpteur a représenté le patriarche Alexis II et Monseigneur Laure, métropolite de New York, tous deux défunts. Ils se tiennent sur un globe terrestre fracturé tenant dans leurs mains la cathédrale ainsi que l’Acte qu’ils viennent de signer.
Lien et PO
La 7ème édition de La Nuit des églises, évènement national français lancé par la Conférence des évêques de France, se tiendra du 24 juin au 2 juillet 2017, annonce ce communiqué de la CEF
Cette initiative est soutenue par Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, archevêque de Tours et chargé des questions d’art sacré pour la Conférence des évêques de France.
À quelques jours du début de l’événement, partout en France, des églises ont déjà répondu à cette invitation : ouvrir leurs portes le temps d’une ou plusieurs soirées et ainsi permettre la découverte de ce patrimoine à travers des programmes culturels, artistiques et spirituels, tout en faisant l’expérience de la rencontre.
Pour cette nouvelle édition, le concept a évolué et il s’adresse maintenant à un réseaux plus élargi. La Nuit des églises n’invite pas seulement les communautés paroissiales à s’investir mais incite également les mouvements et associations locales, les aumôneries de jeunes, les congrégations religieuses, etc. à organiser cet évènement culturel et missionnaire. Le but est que chacun puisse localement, selon sa sensibilité, ses affinités et ses compétences, proposer l’ouverture d’une église pour une nuit (ou une soirée) afin que la communauté parvienne à se rassembler autour d’un projet.
Cette initiative est soutenue par Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, archevêque de Tours et chargé des questions d’art sacré pour la Conférence des évêques de France.
À quelques jours du début de l’événement, partout en France, des églises ont déjà répondu à cette invitation : ouvrir leurs portes le temps d’une ou plusieurs soirées et ainsi permettre la découverte de ce patrimoine à travers des programmes culturels, artistiques et spirituels, tout en faisant l’expérience de la rencontre.
Pour cette nouvelle édition, le concept a évolué et il s’adresse maintenant à un réseaux plus élargi. La Nuit des églises n’invite pas seulement les communautés paroissiales à s’investir mais incite également les mouvements et associations locales, les aumôneries de jeunes, les congrégations religieuses, etc. à organiser cet évènement culturel et missionnaire. Le but est que chacun puisse localement, selon sa sensibilité, ses affinités et ses compétences, proposer l’ouverture d’une église pour une nuit (ou une soirée) afin que la communauté parvienne à se rassembler autour d’un projet.
Enfin, un changement de période a été opéré. Jusqu’à présent, cette nuit exceptionnelle se limitait au seul premier samedi du mois de juillet. Cette année, les communautés locales pourront ouvrir leur église selon leurs possibilités entre le 24 juin et le 2 juillet 2017. Un évènement paroissial déjà existant ou programmé pendant cette semaine peut devenir un évènement « Nuit des églises ».
Les programmes qui se préparent permettront encore de découvrir autrement ces édifices pas comme les autres, leur architecture, leur décor et leurs trésors, sans oublier leur atmosphère, sous une lumière nouvelle.
Les programmes qui se préparent permettront encore de découvrir autrement ces édifices pas comme les autres, leur architecture, leur décor et leurs trésors, sans oublier leur atmosphère, sous une lumière nouvelle.
Née en 2011, cette invitation, simple et profonde, veut permettre aux visiteurs de se sentir chez eux au sein de l’Église et dans l’église. Elle s’adresse aux communautés paroissiales et aux habitants dont ces églises sont le cadre de vie quotidien mais qu’ils ne connaissent pas forcément.
ZENIT
ZENIT
C 2011 года во Франции по инициативе католических епископов Франции ежегодно проводится неделя "Открытых ночей в храмах" В этом году с 24 июня по 2 июля храмы откроют двери для посетителей ночью по всей стране
В приходах будут устраивать чтение Библии, концерты и выставки
В приходах будут устраивать чтение Библии, концерты и выставки
La visite en France du président Poutine le lundi 29 mai a eu deux aspects.
Le chef d’État russe a rencontré Emmanuel Macron, le nouveau président de la République française, avec qui il a inauguré l’exposition « Pierre le Grand, un tsar en France. 1717 » qui est le signe d’un « partenariat particulier » entre le Domaine national de Versailles et de Trianon et le musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg. À cette exposition sont présentés plus de cent cinquante objets qui retracent « l’un des événements diplomatiques et culturels majeurs du début du règne de Louis XV ».
Mais en même temps le président Poutine a visité le Centre spirituel et culturel inauguré en décembre 2016 dans le 7e arrondissement de la capitale française sur le quai Branly. Cet ensemble comprend une cathédrale orthodoxe, un bâtiment d’expositions, une école, ainsi que la chancellerie du diocèse de Chersonèse, une salle de concert et des appartements pour le clergé et le personnel du service culturel de l’ambassade de Russie.
Le chef d’État russe a rencontré Emmanuel Macron, le nouveau président de la République française, avec qui il a inauguré l’exposition « Pierre le Grand, un tsar en France. 1717 » qui est le signe d’un « partenariat particulier » entre le Domaine national de Versailles et de Trianon et le musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg. À cette exposition sont présentés plus de cent cinquante objets qui retracent « l’un des événements diplomatiques et culturels majeurs du début du règne de Louis XV ».
Mais en même temps le président Poutine a visité le Centre spirituel et culturel inauguré en décembre 2016 dans le 7e arrondissement de la capitale française sur le quai Branly. Cet ensemble comprend une cathédrale orthodoxe, un bâtiment d’expositions, une école, ainsi que la chancellerie du diocèse de Chersonèse, une salle de concert et des appartements pour le clergé et le personnel du service culturel de l’ambassade de Russie.
La cathédrale a été consacrée le 4 décembre dernier par le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie en présence de nombreux invités dont Svetlana Medvedeva, présidente du Fonds d’aide socio-culturelle, Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuelle de l’Académie française, de l’archevêque Luigi Ventura, nonce apostolique en France. Dans son homélie, le Patriarche a « remercié la ville de Paris en la personne de son maire et tous ceux qui ont accueilli favorablement le projet de construction de cette cathédrale » ; puis Sa Sainteté a ajouté : « Comme me l’a dit il y a peu à Londres une personne très cultivée et célèbre, ce qui aujourd’hui se passe entre la Russie et l’Europe occidentale, c’est simplement un vent qui souffle contre le toit d’une maison où habitent des gens qui vivent du passé et du présent, se chauffent au coin de la cheminée, accueillent d’autres gens. »
Le passé et le présent qui unissent la Russie et la France sont encore apparus tout récemment à la session du Saint-Synode de l’Église orthodoxe russe.
Dans le procès-verbal daté du 9 mars 2017, on peut, entre autres, lire la décision d’inscrire au ménologe de l’Église orthodoxe russe, pour la vénération de toute l’Église, sainte Geneviève protectrice de Paris où elle a vécu à la fin du IVe ou au début du Ve siècle. On considère que pendant l’invasion des Huns conduits par Attila, Paris a été sauvé par l’intercession de Geneviève, qui avait alors 28 ou 29 ans: de façon tout à fait inattendue les barbares ont contourné la ville. Par les prières de Geneviève, le roi païen Clovis a embrassé la foi chrétienne, devenant ainsi le chef de file de la dynastie chrétienne de grands rois de France, les Mérovingiens aux longs cheveux. Ainsi la décision du Saint-Synode n’est pas seulement un geste spirituel adressé aux chrétiens français, c’est aussi pour beaucoup une preuve de la transformation de la Russie elle-même et de la compréhension de son nouveau rôle dans son entourage historique.
Mais il y a aussi quelque chose que la Russie attend de l’Occident.
Dans son discours lors de la consécration de la nouvelle église du monastère de la Sainte-Rencontre à Moscou, le président Poutine a relevé l’importance et la signification de l’événement pour les croyants orthodoxes, mais aussi pour toute la société : « Voici pourquoi : cette église est dédiée à la Résurrection de notre Seigneur et aux Nouveaux Martyrs, c’est-à-dire à la mémoire de ceux qui ont été réprimés pour leur foi dans la période de l’athéisme combattant, ceux qui sont morts de la répression, et en même temps c’est la preuve vivante d’une réconciliation. » La voie de la réconciliation signifie que nous ne renonçons à aucune des parties de notre complexe histoire millénaire. Mais aussi qu’il y a des erreurs qui méritent non la malveillance, mais qu’elles soient corrigées. Le Patriarche a parlé de l’une de ces erreurs en février de cette année lors de la visite d’Anne Hidalgo, maire de Paris, à la cathédrale du Christ-Sauveur.
Le Patriarche présentait les icônes anciennes venus de tous les coins du monde :
« C’est en effet une collection unique, mais elle est unique non seulement du point de vue historique ou artistique, elle est unique aussi parce que ces icônes reviennent de l’étranger en Russie. Sous le pouvoir soviétique beaucoup d’objets d’art ont été exportés à l’étranger, souvent à la suite d’actes criminels : les icônes étaient volées dans les églises puis exportées clandestinement et ainsi coupées de tout lien avec l’Église russe. Avant d’être élu patriarche, j’étais en charge des relations extérieures de l’Église et je m’étais fixé pour objectif de restituer à mon pays les œuvres iconographiques les plus importantes. J’ai, par miracle, pu retrouver deux collections privées que l’on s’apprêtait à vendre chez Christie’s en lots séparés parce que c’était plus rentable pour les vendeurs. Mais ce qui aurait été déplorable car ces collections auraient été dispersées dans le monde entier. Nous avons acquis la première collection en 1996, la seconde l’a été il y a peu, en 2007 ou 2008, grâce à des bienfaiteurs, car ces collections étaient assez chères. »
En France, il y a aussi des objets sacrés qui y sont apparus après 1917.
Par exemple, dans les collections du Louvre se trouve le scapulaire du saint prince André de Bogolioubovo, autrefois conservé dans la cathédrale de la Dormition de Vladimir, il a été vendu par les bolcheviques après la révolution. Ou encore l’icône de la Mère de Dieu « Jeu de l’Enfant » du XVIe siècle qui autrefois se trouvait à la Laure de la Trinité-saint-Serge. Elle a été achetée en 1933 dans un magasin Torgsin par Woldemar Verlaine, représentant à Moscou de la Croix Rouge.
La Russie qui construit de nouvelles églises et qui lance des ponts vers l’Église catholique (témoin l’accord du Vatican pour que les reliques de saint Nicolas le Thaumaturge, qui vont quitter Bari pour la première fois depuis 930 ans, soient présentées à Moscou), la Russie donc montre qu’elle renonce à une attitude de conflits. Il y a en Occident des gens qui le comprennent et font un pas vers elle. Comme le rappelait il y a peu John Tefft, l’ambassadeur des États-Unis, qui visitait le monastère de la Mère-de-Dieu-de-Tikhvine, où est présentée l’icône de Notre Dame de Tikhvine rendue en 2004 par Chicago. Cet exemple montre qu’il est temps que l’Occident reconnaisse que la Russie a renoncé au communisme en lui rendant les objets sacrés qui lui appartiennent. Espérons que la France fera partie des pays disposés à le faire.
Stanislav STREMIDLOVSKY
Lien Bogoslov ru Traduction "PO"
Le passé et le présent qui unissent la Russie et la France sont encore apparus tout récemment à la session du Saint-Synode de l’Église orthodoxe russe.
Dans le procès-verbal daté du 9 mars 2017, on peut, entre autres, lire la décision d’inscrire au ménologe de l’Église orthodoxe russe, pour la vénération de toute l’Église, sainte Geneviève protectrice de Paris où elle a vécu à la fin du IVe ou au début du Ve siècle. On considère que pendant l’invasion des Huns conduits par Attila, Paris a été sauvé par l’intercession de Geneviève, qui avait alors 28 ou 29 ans: de façon tout à fait inattendue les barbares ont contourné la ville. Par les prières de Geneviève, le roi païen Clovis a embrassé la foi chrétienne, devenant ainsi le chef de file de la dynastie chrétienne de grands rois de France, les Mérovingiens aux longs cheveux. Ainsi la décision du Saint-Synode n’est pas seulement un geste spirituel adressé aux chrétiens français, c’est aussi pour beaucoup une preuve de la transformation de la Russie elle-même et de la compréhension de son nouveau rôle dans son entourage historique.
Mais il y a aussi quelque chose que la Russie attend de l’Occident.
Dans son discours lors de la consécration de la nouvelle église du monastère de la Sainte-Rencontre à Moscou, le président Poutine a relevé l’importance et la signification de l’événement pour les croyants orthodoxes, mais aussi pour toute la société : « Voici pourquoi : cette église est dédiée à la Résurrection de notre Seigneur et aux Nouveaux Martyrs, c’est-à-dire à la mémoire de ceux qui ont été réprimés pour leur foi dans la période de l’athéisme combattant, ceux qui sont morts de la répression, et en même temps c’est la preuve vivante d’une réconciliation. » La voie de la réconciliation signifie que nous ne renonçons à aucune des parties de notre complexe histoire millénaire. Mais aussi qu’il y a des erreurs qui méritent non la malveillance, mais qu’elles soient corrigées. Le Patriarche a parlé de l’une de ces erreurs en février de cette année lors de la visite d’Anne Hidalgo, maire de Paris, à la cathédrale du Christ-Sauveur.
Le Patriarche présentait les icônes anciennes venus de tous les coins du monde :
« C’est en effet une collection unique, mais elle est unique non seulement du point de vue historique ou artistique, elle est unique aussi parce que ces icônes reviennent de l’étranger en Russie. Sous le pouvoir soviétique beaucoup d’objets d’art ont été exportés à l’étranger, souvent à la suite d’actes criminels : les icônes étaient volées dans les églises puis exportées clandestinement et ainsi coupées de tout lien avec l’Église russe. Avant d’être élu patriarche, j’étais en charge des relations extérieures de l’Église et je m’étais fixé pour objectif de restituer à mon pays les œuvres iconographiques les plus importantes. J’ai, par miracle, pu retrouver deux collections privées que l’on s’apprêtait à vendre chez Christie’s en lots séparés parce que c’était plus rentable pour les vendeurs. Mais ce qui aurait été déplorable car ces collections auraient été dispersées dans le monde entier. Nous avons acquis la première collection en 1996, la seconde l’a été il y a peu, en 2007 ou 2008, grâce à des bienfaiteurs, car ces collections étaient assez chères. »
En France, il y a aussi des objets sacrés qui y sont apparus après 1917.
Par exemple, dans les collections du Louvre se trouve le scapulaire du saint prince André de Bogolioubovo, autrefois conservé dans la cathédrale de la Dormition de Vladimir, il a été vendu par les bolcheviques après la révolution. Ou encore l’icône de la Mère de Dieu « Jeu de l’Enfant » du XVIe siècle qui autrefois se trouvait à la Laure de la Trinité-saint-Serge. Elle a été achetée en 1933 dans un magasin Torgsin par Woldemar Verlaine, représentant à Moscou de la Croix Rouge.
La Russie qui construit de nouvelles églises et qui lance des ponts vers l’Église catholique (témoin l’accord du Vatican pour que les reliques de saint Nicolas le Thaumaturge, qui vont quitter Bari pour la première fois depuis 930 ans, soient présentées à Moscou), la Russie donc montre qu’elle renonce à une attitude de conflits. Il y a en Occident des gens qui le comprennent et font un pas vers elle. Comme le rappelait il y a peu John Tefft, l’ambassadeur des États-Unis, qui visitait le monastère de la Mère-de-Dieu-de-Tikhvine, où est présentée l’icône de Notre Dame de Tikhvine rendue en 2004 par Chicago. Cet exemple montre qu’il est temps que l’Occident reconnaisse que la Russie a renoncé au communisme en lui rendant les objets sacrés qui lui appartiennent. Espérons que la France fera partie des pays disposés à le faire.
Stanislav STREMIDLOVSKY
Lien Bogoslov ru Traduction "PO"
La construction d'un nouvel ensemble ecclésiastique en l'honneur des nouveaux martyrs et confesseurs de Russie sera achevée cette année 2017 à l'est de Moscou.
Le député de la Douma de Moscou Vladimir Ressine, chargé du programme de construction des églises dans la capitale, cité lundi par son service de presse a déclaré, après avoir visité cette église : "Cette année a une signification symbolique particulière. Il y a exactement cent ans que, dans l'histoire de la Russie, a commencé un mouvement de destruction des fondements spirituels de l'Etat et avec eux celle des églises, dans toute la Russie. Il a été possible d'inverser ce mouvement, de trouver des ressources spirituelles, en se fondant sur la foi du peuple et son désir de rétablir la justice historique et de rendre à la Russie, notamment à Moscou, les lieux saints autrefois détruits".
Le député de la Douma de Moscou Vladimir Ressine, chargé du programme de construction des églises dans la capitale, cité lundi par son service de presse a déclaré, après avoir visité cette église : "Cette année a une signification symbolique particulière. Il y a exactement cent ans que, dans l'histoire de la Russie, a commencé un mouvement de destruction des fondements spirituels de l'Etat et avec eux celle des églises, dans toute la Russie. Il a été possible d'inverser ce mouvement, de trouver des ressources spirituelles, en se fondant sur la foi du peuple et son désir de rétablir la justice historique et de rendre à la Russie, notamment à Moscou, les lieux saints autrefois détruits".
Lire Le patriarche Cyrille a consacré à Moscou une église dédiée aux victimes de la foi sous le pouvoir soviétique
Selon Vladimir Ressine, les Moscovites, "en dépit de la crise et des sanctions, avec leurs propres moyens et leur propre travail, ont tout fait pour que le programme de construction d'églises orthodoxes dans la ville prenne de l'ampleur".
Le député a dit que les travaux de construction sur le site ont commencé dès 2015. Actuellement, les maçonneries sont réalisées. Le coffrage de la coupole est prêt et installé, la charpente est en cours de fixation, les couvertures sont faites et les travaux d'ingénierie sont achevés. Le presbytère est en cours de construction. Vladimir Ressine a donné jusqu'à la mi-juin pour achever la préparation de la première coulée de béton.
"Tous les travaux de génie civil doivent être achevés en Novembre," a-t-il déclaré.
Fin mai à Moscou, sur la place de la Loubianka, une première église en l'honneur des nouveaux martyrs et confesseurs a été consacrée par le Patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrille. Le président de Russie Vladimir Poutine assistait à la cérémonie.
Interfax religion Traduction Marie et André Donzeau
В Москве в год столетия революции построят еще один храм в честь погибших за веру в советские годы
Lire Il est temps que l’occident reconnaisse que la Russie a renoncé au communisme en lui rendant les objets sacrés qui lui appartiennent
Selon Vladimir Ressine, les Moscovites, "en dépit de la crise et des sanctions, avec leurs propres moyens et leur propre travail, ont tout fait pour que le programme de construction d'églises orthodoxes dans la ville prenne de l'ampleur".
Le député a dit que les travaux de construction sur le site ont commencé dès 2015. Actuellement, les maçonneries sont réalisées. Le coffrage de la coupole est prêt et installé, la charpente est en cours de fixation, les couvertures sont faites et les travaux d'ingénierie sont achevés. Le presbytère est en cours de construction. Vladimir Ressine a donné jusqu'à la mi-juin pour achever la préparation de la première coulée de béton.
"Tous les travaux de génie civil doivent être achevés en Novembre," a-t-il déclaré.
Fin mai à Moscou, sur la place de la Loubianka, une première église en l'honneur des nouveaux martyrs et confesseurs a été consacrée par le Patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrille. Le président de Russie Vladimir Poutine assistait à la cérémonie.
Interfax religion Traduction Marie et André Donzeau
В Москве в год столетия революции построят еще один храм в честь погибших за веру в советские годы
Lire Il est temps que l’occident reconnaisse que la Russie a renoncé au communisme en lui rendant les objets sacrés qui lui appartiennent
Le 5 juin 2017, fête du Saint Esprit, l’Assemblée des évêques orthodoxes de France (AEOF), a pris l’initiative d’organiser une Journée de l’orthodoxie. Celle-ci s’est déroulée en deux lieux : l’office eucharistique a été célébré à la cathédrale Saint-Stéphane (métropole de Gaule, patriarcat de Constantinople) ; les conférences se sont tenues au Centre du quai Branly.
Ce forum panorthodoxe a commencé par la célébration d’une divine liturgie à la cathédrale Saint Stéphane. Elle était présidée par Mgr Emmanuel, métropolite de Gaule (Patriarcat de Constantinople). L’office a été concélébré en présence des évêques des Eglises orthodoxes locales : le métropolite Joseph (Métropole Orthodoxe Roumaine d'Europe Occidentale et Méridionale) ; Mgr Jean, archevêque de Charioupolis (exarque du patriarche œcuménique, Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale) ; Mgr Nestor, évêque de Chersonèse; Mgr Marc, évêque de Neamț (auxiliaire de l'Archevêché orthodoxe roumain d'Europe Occidentale) ; Mgr Irénée, évêque de Reghion (vicaire de la métropole de France, patriarcat de Constantinople) ainsi que des représentants du clergé de diverses Eglises orthodoxes locales.
Ce forum panorthodoxe a commencé par la célébration d’une divine liturgie à la cathédrale Saint Stéphane. Elle était présidée par Mgr Emmanuel, métropolite de Gaule (Patriarcat de Constantinople). L’office a été concélébré en présence des évêques des Eglises orthodoxes locales : le métropolite Joseph (Métropole Orthodoxe Roumaine d'Europe Occidentale et Méridionale) ; Mgr Jean, archevêque de Charioupolis (exarque du patriarche œcuménique, Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale) ; Mgr Nestor, évêque de Chersonèse; Mgr Marc, évêque de Neamț (auxiliaire de l'Archevêché orthodoxe roumain d'Europe Occidentale) ; Mgr Irénée, évêque de Reghion (vicaire de la métropole de France, patriarcat de Constantinople) ainsi que des représentants du clergé de diverses Eglises orthodoxes locales.
La liturgie a été dite en grec, arabe, français, roumain et slavon d’église. Plusieurs chorales y chantaient, celles de la métropole d’Europe occidentale du patriarcat d’Antioche, de la cathédrale Saint-Stéphane, du séminaire orthodoxe de Paris, des paroisses roumaines d’Ile de France.
Le métropolite Emmanuel a prononcé une homélie. Il a chaleureusement salué tous ceux, nombreux, qui étaient venus prendre part au forum, a rappelé la portée et la signification de la prière panorthodoxe. Le programme de la journée s’est poursuivi au Centre Branly.
Le métropolite Emmanuel a prononcé une homélie. Il a chaleureusement salué tous ceux, nombreux, qui étaient venus prendre part au forum, a rappelé la portée et la signification de la prière panorthodoxe. Le programme de la journée s’est poursuivi au Centre Branly.
Précédée par les agapes fraternelles, la table ronde avait pour thème « Vivre sa foi aujourd’hui». La conférence était présidée par M. Carol Saba, secrétaire de l’AEOF. Le métropolite Emmanuel et l’évêque Nestor ont prononcé des allocutions de bienvenue. L’assistance a visionné un court documentaire consacré à la construction du Centre spirituel et culturel.
La Journée de l’orthodoxie à Paris, le 5 juin 2017 / 1ère partie/ Discours d’ouverture de Mgr Emmanuel et Discours de bienvenue de Mgr Nestor et la projection du film « Retour en images sur le centre orthodoxe russe »
La première communication a été présentée par le diacre Marc Andronikof, elle portait sur les contradictions éthiques survenant entre les valeurs chrétiennes et les critères de la médecine moderne. La communication qui suivit, celle de Daniel Lossky, avait pour thème l’appréhension théologique du phénomène de la foi. M. Bertrand Vergely, le troisième intervenant, a traité des procès de « l’humanisation de la religion » dans les sociétés occidentales sécularisées.
Les interventions ont été suivies par des questions-réponses.
VIDÉO La Journée de l’orthodoxie à Paris, le 5 juin 2017 /2e partie/ Présentation des intervenants de la journée de l’orthodoxie par Carol Saba - Conférence du diacre Marc Andronikof - Conférence de Daniel Lossky - et Bertrand Vergely
Les interventions ont été suivies par des questions-réponses.
VIDÉO La Journée de l’orthodoxie à Paris, le 5 juin 2017 /2e partie/ Présentation des intervenants de la journée de l’orthodoxie par Carol Saba - Conférence du diacre Marc Andronikof - Conférence de Daniel Lossky - et Bertrand Vergely
La Journée de l’orthodoxie s’est achevée par un concert consacré à la Pentecôte. Plusieurs chorales étaient au programme de ce concert : celles du patriarcat d’Antioche, de la cathédrale Saint-Stéphane, du patriarcat de Roumanie, de l’église de la Sainte Martyre Alexandra à Turku (Eglise orthodoxe de Finlande). Les chorales ont chanté en grec, arabe, slavon d’église, français, roumain et finnois. VIDEO
Lien Photos Daniel Naberejny
В Париже состоялся фестиваль "День Православия"
5 июня 2017 года, день Святого Духа, по инициативе и при организационной поддержке Ассамблеи православных епископов Франции (далее - АПЕФ), во французской столице состоялся «День Православия в Париже». Православный форум состоялся на двух площадках: литургическая часть - в Стефановском кафедральном соборе Галльской митрополии Константинопольского Патриархата и научно-просветительская часть - в Православном Духовно-культурном центре на набережной Бранли.
Всеправославный форум начался с Божественной литургии, которую в Стефановском соборе на улице Бизе возглавил президент АПЕФ, митрополит Галльский Эмманиуил (Константинопольский Патриархат). Ему сослужили иерархи Поместных Православных церквей: митрополит Среднеевропейский Иосиф (Румынский Патриархат), архиепископ Хариупольский Иоанн (экзарх Вселенского Патриарха, глава Архиепископии церквей русской православной традиции в Западной Европе), правящий архиерей Корсунской епархии епископ Нестор, епископ Нямецкий Марк (викарий Среднеевропейской митрополии Румынского Патриархата) и епископ Регийский Ириней (викарий Галльской митрополии Константинопольского Патриархата), духовенство различных юрисдикций Поместных Православных Церквей. Далее по ссылке
В Париже состоялся фестиваль "День Православия"
5 июня 2017 года, день Святого Духа, по инициативе и при организационной поддержке Ассамблеи православных епископов Франции (далее - АПЕФ), во французской столице состоялся «День Православия в Париже». Православный форум состоялся на двух площадках: литургическая часть - в Стефановском кафедральном соборе Галльской митрополии Константинопольского Патриархата и научно-просветительская часть - в Православном Духовно-культурном центре на набережной Бранли.
Всеправославный форум начался с Божественной литургии, которую в Стефановском соборе на улице Бизе возглавил президент АПЕФ, митрополит Галльский Эмманиуил (Константинопольский Патриархат). Ему сослужили иерархи Поместных Православных церквей: митрополит Среднеевропейский Иосиф (Румынский Патриархат), архиепископ Хариупольский Иоанн (экзарх Вселенского Патриарха, глава Архиепископии церквей русской православной традиции в Западной Европе), правящий архиерей Корсунской епархии епископ Нестор, епископ Нямецкий Марк (викарий Среднеевропейской митрополии Румынского Патриархата) и епископ Регийский Ириней (викарий Галльской митрополии Константинопольского Патриархата), духовенство различных юрисдикций Поместных Православных Церквей. Далее по ссылке
Le patriarche Cyrille considère que sa rencontre le 12 février 2016 avec le pape François a contribué à renforcer un dialogue constructif avec l’Église catholique.
« Je dois dire qu’après cette rencontre nos relations bilatérales sont devenues plus intenses », a déclaré le Patriarche au cours de l’audience qu’il a accordée ce jeudi aux chefs de mission diplomatique des pays d’Amérique latine et des Caraïbes en poste à Moscou. Puis il a déclaré qu’il existe des divergences, y compris théologiques, entre orthodoxes et catholiques et a affirmé son soutien au dialogue théologique entre les deux Églises.
« Nous ne sommes pas enclins à minimiser nos divergences, mais en même temps nous comprenons que les chrétiens, tout particulièrement en Amérique latine, ont pour une telle collaboration un potentiel capable de mobiliser les forces chrétiennes pour la résolution de nombreuses questions qui inquiètent l’humanité. »
« Je dois dire qu’après cette rencontre nos relations bilatérales sont devenues plus intenses », a déclaré le Patriarche au cours de l’audience qu’il a accordée ce jeudi aux chefs de mission diplomatique des pays d’Amérique latine et des Caraïbes en poste à Moscou. Puis il a déclaré qu’il existe des divergences, y compris théologiques, entre orthodoxes et catholiques et a affirmé son soutien au dialogue théologique entre les deux Églises.
« Nous ne sommes pas enclins à minimiser nos divergences, mais en même temps nous comprenons que les chrétiens, tout particulièrement en Amérique latine, ont pour une telle collaboration un potentiel capable de mobiliser les forces chrétiennes pour la résolution de nombreuses questions qui inquiètent l’humanité. »
Et le Patriarche a rappelé qu’au cours de sa visite en Amérique latine, alors qu’il se trouvait aux pieds de la statue du Christ qui domine Rio de Janeiro, il a prié pour les chrétiens victimes de répressions au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et dans le monde entier. Moscou. 8 juin 2017. INTERFAX Traduction "PO"
Moscou. le 21 mai. Interfax - Le Patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrille croit en la réunification , à l’avenir, de tous les chrétiens de différentes confessions.
« Aujourd’hui, nous restons toujours divisés sur la base de désaccords théologiques venus jusqu’à nous depuis les temps les plus reculés et qui empêchent une réunification » a remarqué, dimanche, le Patriarche à la cathédrale du Christ Sauveur, où il a célébré un office aux reliques de Nicolas le Thaumaturge, la première fois amenées d’Italie.
Selon le Primat, l'union des chrétiens peut uniquement se réaliser « non pas par leurs efforts, ni par des démarches diplomatiques ni des accords théologiques, mais seulement si le Saint Esprit unit tous ceux qui confessent leur foi au nom du Christ »
« Aujourd’hui, nous restons toujours divisés sur la base de désaccords théologiques venus jusqu’à nous depuis les temps les plus reculés et qui empêchent une réunification » a remarqué, dimanche, le Patriarche à la cathédrale du Christ Sauveur, où il a célébré un office aux reliques de Nicolas le Thaumaturge, la première fois amenées d’Italie.
Selon le Primat, l'union des chrétiens peut uniquement se réaliser « non pas par leurs efforts, ni par des démarches diplomatiques ni des accords théologiques, mais seulement si le Saint Esprit unit tous ceux qui confessent leur foi au nom du Christ »
« Nous croyons que Saint Nicolas, ayant entendu les prières des chrétiens d’Orient et d’Occident, témoignera auprès du Seigneur en L’exhortant à unir l’Eglise en une et seule, indivise » a-t-il souligné.
« Dieu protège et aide sur leurs difficiles chemins historiques les chrétiens d’Orient et d’Occident » a ajouté le Patriarche
La séparation de l’Eglise catholique et romaine, en Occident et de l’Eglise orthodoxe en Orient, dont le centre était à Constantinople eut lieu en 1054. Le schisme reste toujours d’actualité.
Interfax religion; Traduction père Dimitri Shibaeff
« Dieu protège et aide sur leurs difficiles chemins historiques les chrétiens d’Orient et d’Occident » a ajouté le Patriarche
La séparation de l’Eglise catholique et romaine, en Occident et de l’Eglise orthodoxe en Orient, dont le centre était à Constantinople eut lieu en 1054. Le schisme reste toujours d’actualité.
Interfax religion; Traduction père Dimitri Shibaeff
Carol SABA
La Russie fait couler beaucoup d'encre ces temps-ci. En France, en particulier, en raison de ce nouveau centre spirituel et culturel russe qui vient d'être inauguré le 19 octobre dernier, à l'emplacement même de l'ancien siège de Météo France. Le complexe qui appartient à l'État russe devait être inauguré par les deux chefs d'État, français et russe.
Mais les tensions et tiraillements diplomatiques entre les deux pays ont réduit la voilure de la représentation officielle de cet évènement. La France, dans une innovation au niveau du protocole diplomatique, s'est interrogée publiquement par la voix de son président sur l'opportunité de la venue à Paris, dans ce contexte, du président russe qui a alors décidé de bouder.
La nouvelle cathédrale russe dédiée à la Sainte Trinité, qui fait partie des bâtiments de ce complexe avoisinant la tour Eiffel, devrait être dédicacée par le patriarche Cyrille de Moscou en décembre prochain. Elle trône désormais avec ses cinq bulbes dorés sur les quai Branly, pas loin de l'endroit où le président Jacques Chirac a installé le musée des arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques qui porte désormais le nom de l'ancien chef d'État.
La Russie fait couler beaucoup d'encre ces temps-ci. En France, en particulier, en raison de ce nouveau centre spirituel et culturel russe qui vient d'être inauguré le 19 octobre dernier, à l'emplacement même de l'ancien siège de Météo France. Le complexe qui appartient à l'État russe devait être inauguré par les deux chefs d'État, français et russe.
Mais les tensions et tiraillements diplomatiques entre les deux pays ont réduit la voilure de la représentation officielle de cet évènement. La France, dans une innovation au niveau du protocole diplomatique, s'est interrogée publiquement par la voix de son président sur l'opportunité de la venue à Paris, dans ce contexte, du président russe qui a alors décidé de bouder.
La nouvelle cathédrale russe dédiée à la Sainte Trinité, qui fait partie des bâtiments de ce complexe avoisinant la tour Eiffel, devrait être dédicacée par le patriarche Cyrille de Moscou en décembre prochain. Elle trône désormais avec ses cinq bulbes dorés sur les quai Branly, pas loin de l'endroit où le président Jacques Chirac a installé le musée des arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques qui porte désormais le nom de l'ancien chef d'État.
L'ensemble constitue ainsi une nouvelle attraction touristique, russe cette fois-ci, sur la carte des monuments de Paris. Les relations franco-russes ont toujours été, depuis bien avant les campagnes militaires napoléoniennes, de l'ordre du « je t'aime moi non plus », et connaissent depuis des cycles de rejet et d'attraction.
La Russie en effet fascine.
La Russie d'hier et d'aujourd'hui intrigue. La Russie suscite beaucoup d'ambivalences. Certains la sanctifient. D'autres la diabolisent. Le général de Gaulle qui n'appelait les Soviétiques que les « Russes », refusait de voir dans la Russie soviétique autre chose « qu'un avatar temporaire de la Russie éternelle et dans son gouvernement une forme modernisée d'une fatale autocratie ». C'est à l'étude de la profondeur historique, politique, culturelle, artistique et spirituelle de cette Russie éternelle, de cette Russie tsariste et de ses 4 siècles d'autocratie impériale, que le dernier ouvrage que vient de publier Pierre Gonneau aux éditions Tallandier s'attelle. Le titre choisi par ce grand spécialiste de la Russie, professeur à l'université Paris-Sorbonne, et directeur d'études à la section des sciences historiques et philologiques de l'École pratique des hautes études, annonce déjà l'ampleur de son programme : Histoire de la Russie, d'Ivan le Terrible à Nicolas II, 1547-1917. Il s'agit là d'une mine d'informations.
Une fresque historique qui met en scène brillamment les trois temps, long, moyen et court, de l'histoire russe. Une écriture qui allie le style romanesque aux exigences de l'historicité. Un style qui sait « emboîter », comme des poupées russes, les visages et les périodes, la grande et la petite histoire de la Russie éternelle. Tous les tsars y passent, les grands et les moins grands, les glorieux, les mystérieux, les effacés, les modestes, les illuminés et les raisonnables. Une fresque riche aussi en portraits de figures emblématiques de la Russie tsariste.
Ivan le Terrible, certes, en premier.
Cette ambivalente personnalité sans cesse tourmentée, qui fonde et associe, dans une folie démesurée, la terreur politique et une forme de radicalité mystique dont seuls les Russes connaissent le secret et la recette. Puis, en passant par la figure centrale de Pierre le Grand, le bâtisseur, qui regarde sans cesse vers l'Europe mais qui aussi incarne l'ambivalence russe sans cesse oscillant entre Orient et Occident. Comment ne pas évoquer non plus Catherine II, cette tsarine d'origine allemande, une poigne de fer dans un gant de velours, qui a su ne pas être pour les Russes cette « étrangère », mais celle qui a su épouser pleinement l'orthodoxie et se faire reconnaître par les Russes comme une des leurs. Puis vient la figure du tsar Alexandre II, l'homme policé, qui a osé l'affranchissement des cerfs, un des derniers grands tsars avant les secousses de l'empire avant de finir avec le dernier des tsars, Nicolas II, le dernier des Romanov à avoir trôné et qui a concentré dans l'inconscient russe toute la tragédie russe, la double image du tsar trônant et du tsar christique, qui vit le martyre, lui et sa famille dans des conditions dramatiques extrêmes.
La Russie en effet fascine.
La Russie d'hier et d'aujourd'hui intrigue. La Russie suscite beaucoup d'ambivalences. Certains la sanctifient. D'autres la diabolisent. Le général de Gaulle qui n'appelait les Soviétiques que les « Russes », refusait de voir dans la Russie soviétique autre chose « qu'un avatar temporaire de la Russie éternelle et dans son gouvernement une forme modernisée d'une fatale autocratie ». C'est à l'étude de la profondeur historique, politique, culturelle, artistique et spirituelle de cette Russie éternelle, de cette Russie tsariste et de ses 4 siècles d'autocratie impériale, que le dernier ouvrage que vient de publier Pierre Gonneau aux éditions Tallandier s'attelle. Le titre choisi par ce grand spécialiste de la Russie, professeur à l'université Paris-Sorbonne, et directeur d'études à la section des sciences historiques et philologiques de l'École pratique des hautes études, annonce déjà l'ampleur de son programme : Histoire de la Russie, d'Ivan le Terrible à Nicolas II, 1547-1917. Il s'agit là d'une mine d'informations.
Une fresque historique qui met en scène brillamment les trois temps, long, moyen et court, de l'histoire russe. Une écriture qui allie le style romanesque aux exigences de l'historicité. Un style qui sait « emboîter », comme des poupées russes, les visages et les périodes, la grande et la petite histoire de la Russie éternelle. Tous les tsars y passent, les grands et les moins grands, les glorieux, les mystérieux, les effacés, les modestes, les illuminés et les raisonnables. Une fresque riche aussi en portraits de figures emblématiques de la Russie tsariste.
Ivan le Terrible, certes, en premier.
Cette ambivalente personnalité sans cesse tourmentée, qui fonde et associe, dans une folie démesurée, la terreur politique et une forme de radicalité mystique dont seuls les Russes connaissent le secret et la recette. Puis, en passant par la figure centrale de Pierre le Grand, le bâtisseur, qui regarde sans cesse vers l'Europe mais qui aussi incarne l'ambivalence russe sans cesse oscillant entre Orient et Occident. Comment ne pas évoquer non plus Catherine II, cette tsarine d'origine allemande, une poigne de fer dans un gant de velours, qui a su ne pas être pour les Russes cette « étrangère », mais celle qui a su épouser pleinement l'orthodoxie et se faire reconnaître par les Russes comme une des leurs. Puis vient la figure du tsar Alexandre II, l'homme policé, qui a osé l'affranchissement des cerfs, un des derniers grands tsars avant les secousses de l'empire avant de finir avec le dernier des tsars, Nicolas II, le dernier des Romanov à avoir trôné et qui a concentré dans l'inconscient russe toute la tragédie russe, la double image du tsar trônant et du tsar christique, qui vit le martyre, lui et sa famille dans des conditions dramatiques extrêmes.
Le livre de Gonneau (1) est une fresque qui suscite aussi une vraie réflexion sur les synthèses russes, opérées siècle après siècle, entre différentes confluences et inspirations, celles venant de l'Ouest, l'européenne, germanique et latine, catholiques et protestantes, celles venant du Sud, la byzantine et orthodoxe, et celles venant de l'Est, l'asiatique, mongole et tatare. Toute la Russie, d'hier et d'aujourd'hui, est dans ce creuset de ces différentes confluences. Le millefeuille russe se lit dans ces différentes strates historiques et sociopolitiques. L'ouvrage fournit aussi, et surtout, des grilles de lecture pour comprendre la Russie d'aujourd'hui, foncièrement tsariste aussi, à sa manière. Il nous renseigne sur les traits caractéristiques majeurs de cette Russie tsariste et sur le profil type marquant sa gouvernance politique. On y décèle les facteurs de continuité et les facteurs de rupture d'une telle gouvernance, autocratique et impériale, centrale et décentralisée, de ses stratégies d'influence et de sa géopolitique mentale. Il renseigne aussi sur les tensions universelles, spirituelles et culturelles, qui animent ses monarques et la projection, géopolitique et géostratégique, de leur influence dans le monde.
Le livre de Gonneau n'est pas qu'un livre d'histoire mais aussi des clés de décryptage utiles pour les grilles de lecture de l'actualité de la Russie d'aujourd'hui.
Le livre débute en effet par une question, comment devient-on tsar, en prolongeant la question par le récit historique du couronnement le 16 janvier 1547 du célèbre Ivan le Terrible avant d'affirmer que le changement est continuité en Russie et la continuité un changement. Les époques changent et les personnages. Le sous-jacent reste. « La Russie des tsars ou tsariste se perpétue jusqu'à l'abdication de Nicolas II, le 2 mars 1917. Ensuite, tout change... ou rien ne change. Staline a souvent été qualifié de tsar rouge et le Kremlin de Moscou est toujours le lieu du pouvoir par excellence. » Pour celles et ceux qui veulent opérer une lecture objective et dépassionnée de la Russie d'aujourd'hui, cette fresque historique que nous propose Pierre Gonneau serait d'une grande aide pour réfléchir, analyser, décrypter et s'interroger. Demeurent des interrogations qui parlent à l'aujourd'hui de la Russie. SUITE
1- Pierre GONNEAU est professeur à l’université Paris-Sorbonne et directeur d’études à la section des sciences historiques et philologiques de l’École pratique des hautes études.
Le livre de Gonneau n'est pas qu'un livre d'histoire mais aussi des clés de décryptage utiles pour les grilles de lecture de l'actualité de la Russie d'aujourd'hui.
Le livre débute en effet par une question, comment devient-on tsar, en prolongeant la question par le récit historique du couronnement le 16 janvier 1547 du célèbre Ivan le Terrible avant d'affirmer que le changement est continuité en Russie et la continuité un changement. Les époques changent et les personnages. Le sous-jacent reste. « La Russie des tsars ou tsariste se perpétue jusqu'à l'abdication de Nicolas II, le 2 mars 1917. Ensuite, tout change... ou rien ne change. Staline a souvent été qualifié de tsar rouge et le Kremlin de Moscou est toujours le lieu du pouvoir par excellence. » Pour celles et ceux qui veulent opérer une lecture objective et dépassionnée de la Russie d'aujourd'hui, cette fresque historique que nous propose Pierre Gonneau serait d'une grande aide pour réfléchir, analyser, décrypter et s'interroger. Demeurent des interrogations qui parlent à l'aujourd'hui de la Russie. SUITE
1- Pierre GONNEAU est professeur à l’université Paris-Sorbonne et directeur d’études à la section des sciences historiques et philologiques de l’École pratique des hautes études.
Le président Vladimir Poutine a, dans le cadre de son bref séjour en France visité le Centre spirituel et culturel orthodoxe du quai Branly
Il s’est rendu dans les locaux du bâtiment des expositions, à la cathédrale de la Sainte Trinité et dans l’ensemble éducatif. Le président a été informé des programmes du Centre. Il s’agit du Lycée russe, de l’Institut Pouchkine de la langue russe et de l’école paroissiale pour enfants et adultes du diocèse de Chersonèse qui existe depuis 85 ans ainsi que des cercles pour enfants et adultes fonctionnant dans les deux langues.
Le président a rencontré des enseignants et des élèves, a assisté à un cours de théâtre et pris connaissance de documents d’archives portant sur activités pédagogiques de l’émigration russe.
Il s’est rendu dans les locaux du bâtiment des expositions, à la cathédrale de la Sainte Trinité et dans l’ensemble éducatif. Le président a été informé des programmes du Centre. Il s’agit du Lycée russe, de l’Institut Pouchkine de la langue russe et de l’école paroissiale pour enfants et adultes du diocèse de Chersonèse qui existe depuis 85 ans ainsi que des cercles pour enfants et adultes fonctionnant dans les deux langues.
Le président a rencontré des enseignants et des élèves, a assisté à un cours de théâtre et pris connaissance de documents d’archives portant sur activités pédagogiques de l’émigration russe.
Le centre éducatif a pour vocation de maintenir et de développer l’expérience tout à fait unique de l’enseignement en communauté émigrée. Depuis plus de cent ans la langue russe, la culture et les traditions religieuses ont pu être maintenues dans les conditions de la diaspora. Nous pouvons évoquer ici les noms des philosophes et penseurs Ivan Iline, Vladimir Zenkovsky, Serge Boulgakov, Nicolas Berdiaev, Vladimir Lossky… L’inauguration, le 19 octobre 2016, du Centre spirituel et culturel orthodoxe a stimulé et approfondi le dialogue culturel entre les deux pays. Grâce à ses programmes, aux expositions qu’il organise le Centre attire tous ceux qui s’intéressent à la religion orthodoxe et à la culture russe.
Le Centre ne se limite pas à sa mission éducative qui comprend un un Foyer de la famille, de la maternité et de l’enfance, il se charge également d’organiser des expositions, des concerts, des cycles de conférences, de très nombreux jeunes, français et russes, s’y regroupent.
Президент В. Путин встретился с учителями и учениками, ознакомился с архивными материалами по русской педагогики в эмиграции, посетил урок театральной студии.
В русском духовном и просветительском центе на набережной Бранли в Париже есть «Русская классическая гимназия», учебный центр Института Русского языка им. Пушкина, действующая на протяжении более 85 лет старейшая во Франции церковно-приходская школа Корсунской епархии, кружки для детей и взрослых на русском и французском языках.
В русском духовном и просветительском центе на набережной Бранли в Париже есть «Русская классическая гимназия», учебный центр Института Русского языка им. Пушкина, действующая на протяжении более 85 лет старейшая во Франции церковно-приходская школа Корсунской епархии, кружки для детей и взрослых на русском и французском языках.
Образовательный кластер центра предполагает передачу в современных условиях уникального опыта отечественной педагогики в эмиграции, накопленного в продолжении почти 100 летней истории сохранения и развития русской культуры, языка и религиозных традиций в рассеянии. История организованной заботы о воспитании и обучении подрастающего поколения россиян в условиях парижской эмиграции связана с именами И.А. Ильина, В.В. Зеньковского, С.Н. Булгакова, Н.А. Бердяева, В.Н. Лосского, и многих других деятелей науки и культуры
Открытие 19 октября 2016 г. Российского духовно-культурного православного центра дало новый импульс развитию культурного диалога между Россией и Францией. Посредством запуска разнообразных культурно-образовательных проектов и программ, Центр стал настоящим местом притяжения для всех, кто интересуется русской культурой и православием
В настоящее время наряду с образовательным кластером в стенах Центра ведется выставочная, концертная, культурно-просветительская работа, а также развивается молодежное движение, объединяющее десятки молодых людей, принадлежащих к русской и французской культуре, действует центр Семьи, материнства и детства.
Photo Daniel Naberejny / Фото Даниеля Небережного
Photo Daniel Naberejny / Фото Даниеля Небережного
Chers frères et sœurs vous pouvez assister aux offices devant les reliques de Ste Hélène à Paris!
Renseignements: CALENDRIER DES CELEBRATIONS ORTHODOXES Natalia tel 06 65 10 19 78
Le premier MOLEBEN (Action de Grace) dans l'Eglise St Leu St Gilles, où reposent les reliques de la Sainte Hélène égale aux Apôtres, a eu lieu le 28 Septembre 1997, le jour de l'après - fête de l'Exaltation de la Croix.
C'était le premier office orthodoxe devant les saints restes de l'impératrice Hélène, la mère de Constantin le Grand, depuis les derniers 900 ans.
Cette grande première fut célébrée par des représentants des différentes Eglises orthodoxes. Débutée sous le signe de l'unité, cette oeuvre reste miraculeusement fidèle à sa vocation, encore maintenant, 11 ans après, au moment où les relations entre certaines juridictions orthodoxes se sont nettement dégradées. Une petite communauté orthodoxe qui s'est formée entre temps autour des reliques de Ste Hélène est composée des croyants issus des paroisses orthodoxes russes des juridictions différentes.
Nous sommes très heureux aussi d'avoir parmi nous nos frères et sœurs serbes, grecs, français, moldaves, japonais(!), ukrainiens, biélorusses, géorgiens. Notre groupe, donc, est parfaitement international, ce qui est assez rare, il faut l'avouer, chez les orthodoxes. C'est ici, dans ce lieu saint, qu'ils peuvent se retrouver. Quel bonheur de voir tous ces gens, appartenant à des cultures tellement différentes, former un groupe où règne une ambiance de sympathie, d'amitié, de tolérance et une sorte de complicité et de joie de se retrouver ensemble.
Renseignements: CALENDRIER DES CELEBRATIONS ORTHODOXES Natalia tel 06 65 10 19 78
Le premier MOLEBEN (Action de Grace) dans l'Eglise St Leu St Gilles, où reposent les reliques de la Sainte Hélène égale aux Apôtres, a eu lieu le 28 Septembre 1997, le jour de l'après - fête de l'Exaltation de la Croix.
C'était le premier office orthodoxe devant les saints restes de l'impératrice Hélène, la mère de Constantin le Grand, depuis les derniers 900 ans.
Cette grande première fut célébrée par des représentants des différentes Eglises orthodoxes. Débutée sous le signe de l'unité, cette oeuvre reste miraculeusement fidèle à sa vocation, encore maintenant, 11 ans après, au moment où les relations entre certaines juridictions orthodoxes se sont nettement dégradées. Une petite communauté orthodoxe qui s'est formée entre temps autour des reliques de Ste Hélène est composée des croyants issus des paroisses orthodoxes russes des juridictions différentes.
Nous sommes très heureux aussi d'avoir parmi nous nos frères et sœurs serbes, grecs, français, moldaves, japonais(!), ukrainiens, biélorusses, géorgiens. Notre groupe, donc, est parfaitement international, ce qui est assez rare, il faut l'avouer, chez les orthodoxes. C'est ici, dans ce lieu saint, qu'ils peuvent se retrouver. Quel bonheur de voir tous ces gens, appartenant à des cultures tellement différentes, former un groupe où règne une ambiance de sympathie, d'amitié, de tolérance et une sorte de complicité et de joie de se retrouver ensemble.
II
Quelques détails historiques de ce premier MOLEBEN: il fut célébré par l'archiprêtre Andréas Fyrillas ( recteur de la paroisse ST Constantin et Hélène du Patriarcat de Constantinople), le prêtre Grégoire Bertrand Hardy ( du Patriarcat de Roumanie), le protodiacre André Chepelev ( la paroisse Notre-Dame-Joie-des Affligés du Patriarcat de Moscou), le diacre ( qui est actuellement le prêtre) Nicolas Nikichine ( la paroisse des Trois St Hiérarques du Patriarcat de Moscou).
Le père recteur de l'Eglise St Leu St Gilles de l'époque, Georges Morand, exprima sa grande joie d'accueillir un tel grand nombre d'orthodoxes pour la première fois dans sa paroisse et remarqua qu'un des chemins bénéfiques de la communication entre les catholiques et les orthodoxes pourrait être la vénération commune des saints communs.
Par la suite il y a eu d'autres offices orthodoxes, toujours organisés par l'infatigable et persévérant diacre Nicolas Nikichine. Ils ont été célébrés à raison d'une fois par an à peu près, en liaison avec les dates importantes de la vénération de Ste Hélène: le jour de commémoration de la translation des reliques de Ste Hélène de Rome à l'abbaye bénédictine d'Hautvillers ( 7 février), du transfert des reliques à Paris ( le 20 novembre) et le jour de la fête orthodoxe des St Constantin et Hélène ( le 3 juin).
À la Révolution, le dernier procureur de l’abbaye, dom Jean-Baptiste Grossard sauve les reliques en les transmettant en novembre 1819 à l'ordre des Chevaliers du Saint-Sépulcre. Les reliques sont translatées dans l'église Saint-Leu-Saint-Gilles par cet ordre. Sur la réclamation de son curé et de ses paroissiens, l'église d'Hautvillers peut récupérer, grâce à la compréhension du clergé de Saint-Leu, une partie des reliques de sainte Hélène qu'elle accueille avec ferveur en 1827
L'incertitude sur la tombe d'Hélène, (Rome, Constantinople), différentes traditions sur les translations et le partage de ses reliques font que d'autres villes revendiquent détenir les restes de la sainte : Trèves, Rome, Venise.
LE 17 MARS 2000 le corps de Ste Hélène fut transféré dans la crypte de l'Eglise St Leu St Gilles, endroit où il était plus accessible à la vénération. Autrefois le reliquaire était suspendu à une hauteur de 10m, au-dessus et en arrière du maître-autel de l'Eglise.
LES OFFICES ORTHODOXES REGULIERS ont commencé au mois d'AVRIL 2002. Depuis cette date, tous LES VENDREDI A 16H est récité l'Acathiste aux St Constantin et Hélène ( sauf les mois de juillet et août).
LA PREMIERE LITURGIE ORTHODOXE devant les reliques de Ste Hélène a été célébrée le 22 FEVRIER 2003.
Quelques détails sur cette date historique: à cette célébration participèrent des prêtres de l'Eglise orthodoxe Russe du Patriarcat de Moscou et un représentant de l'Eglise orthodoxe de Roumanie. Parmi les participants se trouvaient des croyants des différentes paroisses orthodoxes russes, y compris de la paroisse des Trois St Hiérarques ( du Patriarcat de Moscou) et de la Cathédrale Alexandre Nevski ( du Patriarcat de Constantinople). L'événement fut salué par le père Georges Morand, recteur de St Leu St Gilles de l'époque, qui exprima son espoir que, dans l'avenir, les liturgies orthodoxes devant les reliques de Ste Hélène soient célébrées régulièrement (!)
A l'heure actuelle une liturgie orthodoxe est célébrée une fois par mois selon le calendrier établi à l'année.
Guidés par le Seigneur et notre sainte patronne Ste Hélène , nous nous sommes engagés sur ce sentier inexploré, semé d'épines, certes, mais combien de fois déjà récompensés par de bonnes surprises! En nous attribuant récemment une chapelle se trouvant en face de la crypte où reposent les reliques de Ste Hélène pour les célébrations orthodoxes nos frères catholiques nous ont fait un cadeau inestimable. Depuis octobre 2005 elle porte le nom de St Séraphin de Sarov ( sur la demande de la paroisse de St Leu St Gilles). " Que tes oeuvres sont grandes, Seigneur, toutes avec sagesse tu les fis".
III
Le mérite de l'invention orthodoxe de cette grande relique chrétienne appartient indiscutablement au prêtre Nicolas Nikichine qui, à l'époque, était le diacre de la paroisse des Trois St Hiérarques ( du Patriarcat de Moscou), à son infatigable enthousiasme dans les œuvres de Dieu et son invincible optimisme.
Qui pouvait imaginer cela il y a 11 ans?
"Que tes chemins sont impénétrables, Seigneur".
C'est le père Nicolas, qui assura les premiers offices orthodoxes dans ce lieu.
Mais à l'heure actuelle nous avons toute une liste de prêtres qui ont célébré devant les reliques de Ste Hélène: le père Philippe Parfeneov (qui fut pendant quelques années à la paroisse des Trois St Hiérarques, actuellement retourné en Russie), deux prêtres moldaves: les frères père Joseph et père Nicodème Pavlintchouk; le père Alexis Dumond (recteur de la paroisse Notre Dame de Kazan à Marseille), le père Nestor Sirotenko ( recteur de la paroisse des Trois st Hiérarques du Patriarcat de Moscou), le père Nicolas Rehbinder (la paroisse de la Présentation de la Vierge au Temple, Patriarcat de Constantinople), le père Nicolas Tcherbakov ( en Russie actuellement).
Quelques détails historiques de ce premier MOLEBEN: il fut célébré par l'archiprêtre Andréas Fyrillas ( recteur de la paroisse ST Constantin et Hélène du Patriarcat de Constantinople), le prêtre Grégoire Bertrand Hardy ( du Patriarcat de Roumanie), le protodiacre André Chepelev ( la paroisse Notre-Dame-Joie-des Affligés du Patriarcat de Moscou), le diacre ( qui est actuellement le prêtre) Nicolas Nikichine ( la paroisse des Trois St Hiérarques du Patriarcat de Moscou).
Le père recteur de l'Eglise St Leu St Gilles de l'époque, Georges Morand, exprima sa grande joie d'accueillir un tel grand nombre d'orthodoxes pour la première fois dans sa paroisse et remarqua qu'un des chemins bénéfiques de la communication entre les catholiques et les orthodoxes pourrait être la vénération commune des saints communs.
Par la suite il y a eu d'autres offices orthodoxes, toujours organisés par l'infatigable et persévérant diacre Nicolas Nikichine. Ils ont été célébrés à raison d'une fois par an à peu près, en liaison avec les dates importantes de la vénération de Ste Hélène: le jour de commémoration de la translation des reliques de Ste Hélène de Rome à l'abbaye bénédictine d'Hautvillers ( 7 février), du transfert des reliques à Paris ( le 20 novembre) et le jour de la fête orthodoxe des St Constantin et Hélène ( le 3 juin).
À la Révolution, le dernier procureur de l’abbaye, dom Jean-Baptiste Grossard sauve les reliques en les transmettant en novembre 1819 à l'ordre des Chevaliers du Saint-Sépulcre. Les reliques sont translatées dans l'église Saint-Leu-Saint-Gilles par cet ordre. Sur la réclamation de son curé et de ses paroissiens, l'église d'Hautvillers peut récupérer, grâce à la compréhension du clergé de Saint-Leu, une partie des reliques de sainte Hélène qu'elle accueille avec ferveur en 1827
L'incertitude sur la tombe d'Hélène, (Rome, Constantinople), différentes traditions sur les translations et le partage de ses reliques font que d'autres villes revendiquent détenir les restes de la sainte : Trèves, Rome, Venise.
LE 17 MARS 2000 le corps de Ste Hélène fut transféré dans la crypte de l'Eglise St Leu St Gilles, endroit où il était plus accessible à la vénération. Autrefois le reliquaire était suspendu à une hauteur de 10m, au-dessus et en arrière du maître-autel de l'Eglise.
LES OFFICES ORTHODOXES REGULIERS ont commencé au mois d'AVRIL 2002. Depuis cette date, tous LES VENDREDI A 16H est récité l'Acathiste aux St Constantin et Hélène ( sauf les mois de juillet et août).
LA PREMIERE LITURGIE ORTHODOXE devant les reliques de Ste Hélène a été célébrée le 22 FEVRIER 2003.
Quelques détails sur cette date historique: à cette célébration participèrent des prêtres de l'Eglise orthodoxe Russe du Patriarcat de Moscou et un représentant de l'Eglise orthodoxe de Roumanie. Parmi les participants se trouvaient des croyants des différentes paroisses orthodoxes russes, y compris de la paroisse des Trois St Hiérarques ( du Patriarcat de Moscou) et de la Cathédrale Alexandre Nevski ( du Patriarcat de Constantinople). L'événement fut salué par le père Georges Morand, recteur de St Leu St Gilles de l'époque, qui exprima son espoir que, dans l'avenir, les liturgies orthodoxes devant les reliques de Ste Hélène soient célébrées régulièrement (!)
A l'heure actuelle une liturgie orthodoxe est célébrée une fois par mois selon le calendrier établi à l'année.
Guidés par le Seigneur et notre sainte patronne Ste Hélène , nous nous sommes engagés sur ce sentier inexploré, semé d'épines, certes, mais combien de fois déjà récompensés par de bonnes surprises! En nous attribuant récemment une chapelle se trouvant en face de la crypte où reposent les reliques de Ste Hélène pour les célébrations orthodoxes nos frères catholiques nous ont fait un cadeau inestimable. Depuis octobre 2005 elle porte le nom de St Séraphin de Sarov ( sur la demande de la paroisse de St Leu St Gilles). " Que tes oeuvres sont grandes, Seigneur, toutes avec sagesse tu les fis".
III
Le mérite de l'invention orthodoxe de cette grande relique chrétienne appartient indiscutablement au prêtre Nicolas Nikichine qui, à l'époque, était le diacre de la paroisse des Trois St Hiérarques ( du Patriarcat de Moscou), à son infatigable enthousiasme dans les œuvres de Dieu et son invincible optimisme.
Qui pouvait imaginer cela il y a 11 ans?
"Que tes chemins sont impénétrables, Seigneur".
C'est le père Nicolas, qui assura les premiers offices orthodoxes dans ce lieu.
Mais à l'heure actuelle nous avons toute une liste de prêtres qui ont célébré devant les reliques de Ste Hélène: le père Philippe Parfeneov (qui fut pendant quelques années à la paroisse des Trois St Hiérarques, actuellement retourné en Russie), deux prêtres moldaves: les frères père Joseph et père Nicodème Pavlintchouk; le père Alexis Dumond (recteur de la paroisse Notre Dame de Kazan à Marseille), le père Nestor Sirotenko ( recteur de la paroisse des Trois st Hiérarques du Patriarcat de Moscou), le père Nicolas Rehbinder (la paroisse de la Présentation de la Vierge au Temple, Patriarcat de Constantinople), le père Nicolas Tcherbakov ( en Russie actuellement).
Plusieurs prêtres sont venus vénérer Ste Hélène avec des groupes de pèlerins de la Russie, de l'Ukraine, de Biélorussie, de l'Allemagne, de l'Autriche, d'Italie, de Hollande.
De plus en plus de pèlerins orthodoxes viennent, d'ailleurs, dans ce lieu.
Dans leur accueil et l'organisation des offices orthodoxes nous voyons l'une de nos missions. Nous effectuons en quelques sorte un lien entre les propriétaires de cet endroit, la paroisse catholique St Leu St GIlles, et les orthodoxes.
Ces innombrables pèlerins, souvent mal organisés ( ce qui est assez fréquent chez nous, les Slaves), cherchant parfois à débarquer en dehors du temps réservé aux offices orthodoxes, nous posent régulièrement des problèmes dans nos relations avec les catholiques de la paroisse. Dieu merci, ceux-ci font preuve de beaucoup de patience et de bienveillance à notre égard.
IV
A l'occasion des dix ans de présence des orthodoxes russes à l'Eglise St Leu St Gilles, une de ses paroissiennes, Catherine Fantou-Gournay, auteur de pièces de théâtre, a monté un spectacle dont l'action se déroule en Russie et en France.
C'est l'histoire d'un chercheur français qui, étant en voyage professionnel en Russie, découvre la foi au contact de l'univers de Diveevo et grâce à une intercession de St Séraphin de Sarov. La première de cette pièce, qui a e lieu le 16 novembre 2007, a attiré un grand public, malgré les grèves de transport qui ont presque paralysé la ville ce jour-là. Catherine de Fantou-Gournay est allée plusieurs fois à Diveevo et nous a impressionnés par sa connaissance du monde orthodoxe et de la vie de St Séraphin dans ses moindres détails.
Par la suite, nous avons découvert qu'elle n'était pas seule catholique à vénérer notre saint batiouchka, tellement cher au cœur de tout orthodoxe russe. Nous voyons maintenant assez souvent des catholiques nous demander ses icônes, nous poser des questions sur sa vie. Quelques uns, comme Catherine, sont allés jusqu'à Diveevo. Ce sont les catholiques de la paroisse St Leu eux-mêmes qui nous ont proposé d'aménager une chapelle pour des célébrations orthodoxes et l'appeler Chapelle St Séraphin de Sarov.
Le projet de spectacle a laissé d'abord le côté orthodoxe très sceptique et fortement réticent.
Nous n'avons pas cette culture de spectacle religieux ( le dernier film de Pavel Lounguine sobrement intitulé "Ile" est une heureuse exception). Dans l'inconscient d'un occidental doit, je pense, vivre la mémoire des Mystères médiévaux, des processions de Noël de St François d'Assise... La culture orthodoxe est beaucoup plus intériorisée, l'icône n'est qu'une évocation d'un autre monde, on ne supporte pas une approche trop figurative dans nos sentiments religieux.
De plus en plus de pèlerins orthodoxes viennent, d'ailleurs, dans ce lieu.
Dans leur accueil et l'organisation des offices orthodoxes nous voyons l'une de nos missions. Nous effectuons en quelques sorte un lien entre les propriétaires de cet endroit, la paroisse catholique St Leu St GIlles, et les orthodoxes.
Ces innombrables pèlerins, souvent mal organisés ( ce qui est assez fréquent chez nous, les Slaves), cherchant parfois à débarquer en dehors du temps réservé aux offices orthodoxes, nous posent régulièrement des problèmes dans nos relations avec les catholiques de la paroisse. Dieu merci, ceux-ci font preuve de beaucoup de patience et de bienveillance à notre égard.
IV
A l'occasion des dix ans de présence des orthodoxes russes à l'Eglise St Leu St Gilles, une de ses paroissiennes, Catherine Fantou-Gournay, auteur de pièces de théâtre, a monté un spectacle dont l'action se déroule en Russie et en France.
C'est l'histoire d'un chercheur français qui, étant en voyage professionnel en Russie, découvre la foi au contact de l'univers de Diveevo et grâce à une intercession de St Séraphin de Sarov. La première de cette pièce, qui a e lieu le 16 novembre 2007, a attiré un grand public, malgré les grèves de transport qui ont presque paralysé la ville ce jour-là. Catherine de Fantou-Gournay est allée plusieurs fois à Diveevo et nous a impressionnés par sa connaissance du monde orthodoxe et de la vie de St Séraphin dans ses moindres détails.
Par la suite, nous avons découvert qu'elle n'était pas seule catholique à vénérer notre saint batiouchka, tellement cher au cœur de tout orthodoxe russe. Nous voyons maintenant assez souvent des catholiques nous demander ses icônes, nous poser des questions sur sa vie. Quelques uns, comme Catherine, sont allés jusqu'à Diveevo. Ce sont les catholiques de la paroisse St Leu eux-mêmes qui nous ont proposé d'aménager une chapelle pour des célébrations orthodoxes et l'appeler Chapelle St Séraphin de Sarov.
Le projet de spectacle a laissé d'abord le côté orthodoxe très sceptique et fortement réticent.
Nous n'avons pas cette culture de spectacle religieux ( le dernier film de Pavel Lounguine sobrement intitulé "Ile" est une heureuse exception). Dans l'inconscient d'un occidental doit, je pense, vivre la mémoire des Mystères médiévaux, des processions de Noël de St François d'Assise... La culture orthodoxe est beaucoup plus intériorisée, l'icône n'est qu'une évocation d'un autre monde, on ne supporte pas une approche trop figurative dans nos sentiments religieux.
Or, Catherine de Fantou-Gournay rêvait justement de monter ce spectacle en coopération. Grâce à son incroyable énergie et sa force de conviction au service d'une bonne cause, son oeuvre "Pomogui" a été une réussite. Les orthodoxes ont fini par apporter leur participation ( dans la distribution des rôles, la fabrication de costumes et de décors). Ma plus grande crainte personnelle était de voir quelqu'un représenter St Séraphin de Sarov. L'idée même en était insupportable! Dieu merci, l'excellent acteur Michael Lonsdale s'en est sorti dignement. Ayant une très forte vénération personnelle pour St Séraphin ,il a dû être guidé, je pense, par St Séraphin lui même.
Une délégation de la ville de Sarov, qui a assisté à la première, a été impressionnée non seulement par le fait d'un tel intérêt de l'Occident chrétien pour un saint russe, mais aussi par l'accueil que nous réservent les paroissiens de St Leu St Gilles, et cette ambiance de bienveillance et de sympathie qui règne dans nos relations.
Gloire à Dieu!
V
Une chapelle située en face de la crypte où reposent les reliques de Ste Hélène est réservée maintenant (depuis octobre 2005) aux célébrations orthodoxes.Elle porte le nom de St Séraphin de Sarov.
Quand on nous a proposé de l'aménager selon nos traditions, nous nous sommes retrouvés devant un problème aussi délicat que couteaux. Les églises en France n'appartiennent pas à leurs paroisses, mais à l'Etat et donc les fidèles, qu'ils soient catholiques, ou les orthodoxes, ne peuvent y faire ce que bon leur semble. A St Leu -St Gilles, cela se complique par le fait qu'il s'agit d'un monument historique. Peu importe pour le Ministère de la Culture que le bâtiment soit dans un état d'avarie spectaculaire : le problème d'évacuation d'eau n'est pas traité depuis des années, les murs, moulures, tableaux, orgues, boiserie en chêne, parquet, tout est ravagé par l'eau . Des bouts de plâtre, de chaux, des pierres tombent par terre. Plusieurs chapelles de St Leu sont ainsi gravement abimées à la suite des dégâts des eaux. Par contre, on n'a pas le droit de toucher aux murs (soit disant pour préserver la peinture d'origine !) Le dossier alertant la Mairie de Paris est depuis des années sur un des bureaux de ses fonctionnaires. Mais tout le monde sait qu'à Paris la sauvegarde des Eglises n'est vraiment pas une priorité
(Paris plage oblige !).
Une délégation de la ville de Sarov, qui a assisté à la première, a été impressionnée non seulement par le fait d'un tel intérêt de l'Occident chrétien pour un saint russe, mais aussi par l'accueil que nous réservent les paroissiens de St Leu St Gilles, et cette ambiance de bienveillance et de sympathie qui règne dans nos relations.
Gloire à Dieu!
V
Une chapelle située en face de la crypte où reposent les reliques de Ste Hélène est réservée maintenant (depuis octobre 2005) aux célébrations orthodoxes.Elle porte le nom de St Séraphin de Sarov.
Quand on nous a proposé de l'aménager selon nos traditions, nous nous sommes retrouvés devant un problème aussi délicat que couteaux. Les églises en France n'appartiennent pas à leurs paroisses, mais à l'Etat et donc les fidèles, qu'ils soient catholiques, ou les orthodoxes, ne peuvent y faire ce que bon leur semble. A St Leu -St Gilles, cela se complique par le fait qu'il s'agit d'un monument historique. Peu importe pour le Ministère de la Culture que le bâtiment soit dans un état d'avarie spectaculaire : le problème d'évacuation d'eau n'est pas traité depuis des années, les murs, moulures, tableaux, orgues, boiserie en chêne, parquet, tout est ravagé par l'eau . Des bouts de plâtre, de chaux, des pierres tombent par terre. Plusieurs chapelles de St Leu sont ainsi gravement abimées à la suite des dégâts des eaux. Par contre, on n'a pas le droit de toucher aux murs (soit disant pour préserver la peinture d'origine !) Le dossier alertant la Mairie de Paris est depuis des années sur un des bureaux de ses fonctionnaires. Mais tout le monde sait qu'à Paris la sauvegarde des Eglises n'est vraiment pas une priorité
(Paris plage oblige !).
Notre chapelle St Séraphin est actuellement dans un piteux état, comme toute l'Eglise St Leu. Mais nous allons nous battre à côté de la paroisse catholique pour mettre cet endroit au moins hors d'eau.
Dans cette situation nous ne pouvons qu'envisager une petite chapelle orthodoxe « de camp », pliable et transportable (rangée dans un placard actuellement). A la guerre comme à la guerre. Après tout, quand Ste Hélène est arrivée en Palestine elle n'a trouvé qu'une « abomination de la désolation » sur les lieux saints. Et c'est grâce à son œuvre qu'ils se sont transformés.
Si vous venez un jour participer à nos offices vous verrez que la Chapelle St Séraphin est transfigurée au cours de la liturgie orthodoxe : tout brille et scintille de toutes les couleurs. Icônes, bougies, chandeliers dorés, lutrins, couverts de tissus magnifiques. Nous avons même une splendide iconostase ( pliable aussi ) !
C'est notre grande fierté. L'œuvre est d'un des meilleurs peintres d'icônes de la Russie d'aujourd'hui, Igor Nagnoini Pavlov, diplômé de l'Ecole d'icône de l'Académie spirituelle de Moscou, membre de l'Union des peintres de la Russie. Il a participé à la création dans l'Eglise du Christ Saint Saveur à Moscou et quelques autres églises de la capitale, de Serguev Possad, de St Petersbourg. La boiserie sculptée, quant à elle, a été réalisée par des ébénistes travaillant avec l'atelier d'icônes de la Laure de Trinité St Serge à Serguiev Possad.
Par cette œuvre d'art d'église remarquable nous nous sentons liés à ce haut lieu de la spiritualité russe qui est la Laure St Serge. Ce sont les moines de l'atelier d'icônes de ce monastère qui nous ont énormément aidé et encouragé dans la création de notre iconostase.
Remerciements particuliers à l'higoumène Kronide Karev qui a pratiquement sorti ce projet de l'impasse au moment où une accumulation d'épreuves en tous genres risquait de compromettre sa réalisation. Quand après milles et une aventures dignes d'un roman policier (notre iconostase a fait d'abord un voyage couvert de fleurs jusqu'en Hollande, où une agence de transport avait accepté de nous le transporter gratuitement avec une marchandise allant au plus grand marché de fleurs d'Europe) nous l' avons ramenée enfin en France, à Paris.
Nos catholiques de St Leu, qui ne s'y attendaient pas du tout , en ont été bouleversés. Apparemment, ce qui les a surtout préoccupés en la voyant, c'est qu'ils ne pouvaient pas assurer sa sécurité. L'Eglise St Leu souffre malheureusement régulièrement d'actes de vandalisme et de cambriolage. La rue où elle se trouve est une des plus épouvantables de Paris. (Aussi nous ont-ils accordé un endroit très sûr où nous pouvons la cacher entre deux offices). Mais tout cela ne va pas nous décourager : avec l'aide du Seigneur et les saints, qui allaient toujours dans les endroits les plus difficiles, nous allons persévérer pour rendre ce lieu digne de la Maison de Dieu.
Alla Gouraud,
Paroissienne de l'église des Trois saints Docteurs à Paris
et responsable laïque de la communauté orthodoxe autour des reliques de Ste Hélène
l'Eglise St Leu St Gilles (92, rue St Denis 75002 Paris)
Renseignements : tel. 0632494610 ; 0145488432
Dans cette situation nous ne pouvons qu'envisager une petite chapelle orthodoxe « de camp », pliable et transportable (rangée dans un placard actuellement). A la guerre comme à la guerre. Après tout, quand Ste Hélène est arrivée en Palestine elle n'a trouvé qu'une « abomination de la désolation » sur les lieux saints. Et c'est grâce à son œuvre qu'ils se sont transformés.
Si vous venez un jour participer à nos offices vous verrez que la Chapelle St Séraphin est transfigurée au cours de la liturgie orthodoxe : tout brille et scintille de toutes les couleurs. Icônes, bougies, chandeliers dorés, lutrins, couverts de tissus magnifiques. Nous avons même une splendide iconostase ( pliable aussi ) !
C'est notre grande fierté. L'œuvre est d'un des meilleurs peintres d'icônes de la Russie d'aujourd'hui, Igor Nagnoini Pavlov, diplômé de l'Ecole d'icône de l'Académie spirituelle de Moscou, membre de l'Union des peintres de la Russie. Il a participé à la création dans l'Eglise du Christ Saint Saveur à Moscou et quelques autres églises de la capitale, de Serguev Possad, de St Petersbourg. La boiserie sculptée, quant à elle, a été réalisée par des ébénistes travaillant avec l'atelier d'icônes de la Laure de Trinité St Serge à Serguiev Possad.
Par cette œuvre d'art d'église remarquable nous nous sentons liés à ce haut lieu de la spiritualité russe qui est la Laure St Serge. Ce sont les moines de l'atelier d'icônes de ce monastère qui nous ont énormément aidé et encouragé dans la création de notre iconostase.
Remerciements particuliers à l'higoumène Kronide Karev qui a pratiquement sorti ce projet de l'impasse au moment où une accumulation d'épreuves en tous genres risquait de compromettre sa réalisation. Quand après milles et une aventures dignes d'un roman policier (notre iconostase a fait d'abord un voyage couvert de fleurs jusqu'en Hollande, où une agence de transport avait accepté de nous le transporter gratuitement avec une marchandise allant au plus grand marché de fleurs d'Europe) nous l' avons ramenée enfin en France, à Paris.
Nos catholiques de St Leu, qui ne s'y attendaient pas du tout , en ont été bouleversés. Apparemment, ce qui les a surtout préoccupés en la voyant, c'est qu'ils ne pouvaient pas assurer sa sécurité. L'Eglise St Leu souffre malheureusement régulièrement d'actes de vandalisme et de cambriolage. La rue où elle se trouve est une des plus épouvantables de Paris. (Aussi nous ont-ils accordé un endroit très sûr où nous pouvons la cacher entre deux offices). Mais tout cela ne va pas nous décourager : avec l'aide du Seigneur et les saints, qui allaient toujours dans les endroits les plus difficiles, nous allons persévérer pour rendre ce lieu digne de la Maison de Dieu.
Alla Gouraud,
Paroissienne de l'église des Trois saints Docteurs à Paris
et responsable laïque de la communauté orthodoxe autour des reliques de Ste Hélène
l'Eglise St Leu St Gilles (92, rue St Denis 75002 Paris)
Renseignements : tel. 0632494610 ; 0145488432
Le samedi 3 juin, jour de la commémoration des saints Constantin et Hélène une liturgie solennelle a été célébrée à l’église de Clamart.
Elle était présidée par Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse. Lui concélébraient le hiéromoine Joseph (Pavlinciuc) ; recteur de la paroisse, l’archiprêtre Michel Goudkov (EORHF), recteur de l’église de la Résurrection à Meudon ; l’archiprêtre Georges Machtalère, église Saints Pierre et Paul (EORHF), à Luxembourg ; l’archiprêtre Serge Sollogoub (Archevêché des Églises Orthodoxes Russes en Europe Occidentale), recteur de l’église Saint Jean le Théologien à Meudon ainsi que le prêtre Alexandre Machtalère, clergé de l’église de Clamart et le diacre Marc Andronikof, église des Trois Saints Docteurs, Paris.
Elle était présidée par Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse. Lui concélébraient le hiéromoine Joseph (Pavlinciuc) ; recteur de la paroisse, l’archiprêtre Michel Goudkov (EORHF), recteur de l’église de la Résurrection à Meudon ; l’archiprêtre Georges Machtalère, église Saints Pierre et Paul (EORHF), à Luxembourg ; l’archiprêtre Serge Sollogoub (Archevêché des Églises Orthodoxes Russes en Europe Occidentale), recteur de l’église Saint Jean le Théologien à Meudon ainsi que le prêtre Alexandre Machtalère, clergé de l’église de Clamart et le diacre Marc Andronikof, église des Trois Saints Docteurs, Paris.
A la suite de liturgie un moleben a été dit et une procession a eu lieu autour de l’église. Mgr Nestor a prononcé une homélie félicitant tous les paroissiens de cette fête. La fête s’est terminée par une agape fraternelle. Lien
Vladimir Poutine achève son voyage diplomatique en France par une visite à la cathédrale orthodoxe de la Sainte-Trinité à Paris.
Parmi les visiteurs : des russes, émigrés de fraîche date ou descendants d'exilés « blancs ». Des touristes étrangers, des promeneurs parisiens. Et des chrétiens, bien sûr, orthodoxes de multiples nationalités ou catholiques intrigués par un rite qu'ils connaissent mal. La liturgie du samedi matin est dite en français et non en slavon. Sainte Geneviève, protectrice de Paris, et saint Denis, son premier évêque, figurent en bonne place au côté des saints russes sur l'iconostase.
C'est là que vit Mgr Nestor, évêque de Chersonèse.
Parmi les visiteurs : des russes, émigrés de fraîche date ou descendants d'exilés « blancs ». Des touristes étrangers, des promeneurs parisiens. Et des chrétiens, bien sûr, orthodoxes de multiples nationalités ou catholiques intrigués par un rite qu'ils connaissent mal. La liturgie du samedi matin est dite en français et non en slavon. Sainte Geneviève, protectrice de Paris, et saint Denis, son premier évêque, figurent en bonne place au côté des saints russes sur l'iconostase.
C'est là que vit Mgr Nestor, évêque de Chersonèse.
Le père Georges Sheshko fronce les sourcils: " Bien sûr, recevoir la presse relève de ses fonctions au sein du diocèse de Chersonèse, représentant en France du patriarcat de Moscou. Et Dieu sait que les médias se sont intéressés à la cathédrale r usse du quai Branly, la Sainte-Trinité. Mais justement. « Nous avons eu quelques mauvaises expériences », explique le jeune prêtre, sanglé dans sa robe noire. N'est-on pas allé jusqu'à accuser sans rire les cinq bulbes dorés d'abriter les antennes des services secrets russes ? C'était à l'hiver, quelques jours avant que la cathédrale soit consacrée par le patriarche Cyrille.
Le Centre spirituel et culturel orthodoxe a cessé depuis d'occuper les colonnes des journaux mais l'intérêt - moins paranoïaque - reste vif.
« Dans les premiers temps, il y avait tellement de curieux pendant l'office que nous avons décidé d'ouvrir tous les jours de 15 à 19 heures pour répondre aux questions, explique le père Georges. Cette nouvelle paroisse est comme une page blanche : des personnes qui viennent aujourd'hui nous ne savons pas lesquelles resteront. Nous avons une vocation missionnaire, notre travail ici est d'accueillir tout le monde, de créer de la confiance. »
Le Centre spirituel et culturel orthodoxe a cessé depuis d'occuper les colonnes des journaux mais l'intérêt - moins paranoïaque - reste vif.
« Dans les premiers temps, il y avait tellement de curieux pendant l'office que nous avons décidé d'ouvrir tous les jours de 15 à 19 heures pour répondre aux questions, explique le père Georges. Cette nouvelle paroisse est comme une page blanche : des personnes qui viennent aujourd'hui nous ne savons pas lesquelles resteront. Nous avons une vocation missionnaire, notre travail ici est d'accueillir tout le monde, de créer de la confiance. »
À l'heure des vêpres, ce samedi-là, une assemblée d'une soixantaine de personnes assiste, debout, à l'office, dans les fumées d'encens et le chant a cappella du chœur, qui se tient au balcon. Les murs blanchis à la chaux sont encore nus. Des peintres russes travailleront à partir de cet été à les couvrir de fresques - on aperçoit de discrets essais de couleur sur l'une des parois.
Cierges, livres et icônes peuvent être achetés à l'entrée du centre. Des expositions sont organisées dans les salles du deuxième étage.
Les ateliers de peinture traditionnelle d'icônes ont lieu désormais au 2e étage du bâtiment, avec vue sur les coupoles dorées. Des cours de slavon et d'exégèse biblique y seront également dispensés à la prochaine rentrée et, dans les autres salles de classe de l'étage, les enfants suivent l'école paroissiale les mercredis et samedis. « Nous avions plaidé pour qu'il y ait là un établissement secondaire franco-russe privé, sous contrat, ce qui n'existe pas à Paris ...///
Cierges, livres et icônes peuvent être achetés à l'entrée du centre. Des expositions sont organisées dans les salles du deuxième étage.
Les ateliers de peinture traditionnelle d'icônes ont lieu désormais au 2e étage du bâtiment, avec vue sur les coupoles dorées. Des cours de slavon et d'exégèse biblique y seront également dispensés à la prochaine rentrée et, dans les autres salles de classe de l'étage, les enfants suivent l'école paroissiale les mercredis et samedis. « Nous avions plaidé pour qu'il y ait là un établissement secondaire franco-russe privé, sous contrat, ce qui n'existe pas à Paris ...///
Extraits de l'article " Le POINT" PAR MARION COCQUET
Lire aussi Consécration de la Cathédrale orthodoxe russe à Paris: séjour du patriarche Cyrille en France
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« Nous avons de très bons retours de la part des fidèles », assure aujourd’hui le père Georges Sheshko, l’un des quatre prêtres qui y officient. « Il y a beaucoup plus de place, c’est plus confortable pour les sacrements ».
Françoise, une élégante sexagénaire aux origines russes dont c’est la première visite, confirme : « je trouve l’endroit magnifique, très clair et accueillant, je vais en parler autour de moi », et notamment dans son église habituelle, Saint-Serge, rue de Crime : « Je suis ravie de voir un nouveau lieu de culte orthodoxe implanté dans Paris », ajoute-t-elle en essuyant une larme, avant de se frayer un chemin parmi les croyants pour embrasser une icône.
Une émotion partagée par Anastasia, jeune femme blonde au foulard fleuri, qui vient à l’office de la cathédrale « tous les dimanches » : « C’est également plus pratique pour moi car j’habite à côté », explique l’habituée, employée à la tour Eiffel. « Mais, en semaine, je continue à aller à l’église des Trois-Saints-Docteurs, rue Pétel, qui est très différente ! »....Suite La Croix
Françoise, une élégante sexagénaire aux origines russes dont c’est la première visite, confirme : « je trouve l’endroit magnifique, très clair et accueillant, je vais en parler autour de moi », et notamment dans son église habituelle, Saint-Serge, rue de Crime : « Je suis ravie de voir un nouveau lieu de culte orthodoxe implanté dans Paris », ajoute-t-elle en essuyant une larme, avant de se frayer un chemin parmi les croyants pour embrasser une icône.
Une émotion partagée par Anastasia, jeune femme blonde au foulard fleuri, qui vient à l’office de la cathédrale « tous les dimanches » : « C’est également plus pratique pour moi car j’habite à côté », explique l’habituée, employée à la tour Eiffel. « Mais, en semaine, je continue à aller à l’église des Trois-Saints-Docteurs, rue Pétel, qui est très différente ! »....Suite La Croix
Le président russe Vladimir Poutine s’est rendu à la cathédrale de la Sainte-Trinité à Paris. A son arrivée au Centre, le chef de l’état Russe était accompagné du Ministre de la culture V. Medinsky, du chargé des affaires du Président de la Russie A. Kolpakov, de l’ambassadeur de Russie en France A. Orlov, du maire de Paris A. Hidalgo, du maire du VII ème arrondissement de Paris R. Dati et de membres de la délégation russe. A son entrée dans le bâtiment dédié aux expositions, une maquette de tous les édifices du Centre lui a été présenté par l’architecte en chef du Centre culturel, Jean-Michel Wilmotte.
Puis l’hôte de marque et son entourage ont visité la cathédrale de la Sainte-Trinité ou ils ont été acceuilli par son recteur – l’évêque de Chersonèse Nestor entouré du clergé de l’église. Son éminence à présenté à Vladimir Poutine les particularités de la décoration de la cathédrale et à offert au Président une icône de la Sainte-Trinité. Le leader russe à son tour, à offert à la cathédrale une icône de André Roublev : «L’hospitalité d’Abraham »...Suite
Puis l’hôte de marque et son entourage ont visité la cathédrale de la Sainte-Trinité ou ils ont été acceuilli par son recteur – l’évêque de Chersonèse Nestor entouré du clergé de l’église. Son éminence à présenté à Vladimir Poutine les particularités de la décoration de la cathédrale et à offert au Président une icône de la Sainte-Trinité. Le leader russe à son tour, à offert à la cathédrale une icône de André Roublev : «L’hospitalité d’Abraham »...Suite
Le cercle Bellecombe de Lyon organise des conférences sur des sujets variés tous les 15 jours lien.
Celle du 13 juin sera consacrée à la présence russe à Lyon, sujet peu exploré alors que les Russes à Paris, Nice, voire Biarritz font l'objet de nombreuses publications. Les Russes étaient pourtant plusieurs milliers dans la région lyonnaise avant guerre... et sont probablement aussi nombreux actuellement!
Sans prétendre à exhaustivité, la conférence du 13 juin abordera l'émigration russe à Lyon à travers le parcours de plusieurs familles arrivées à Lyon dans les années 1920 : la Russie avant la révolution, 1917 (révolution et résistance immédiate au bolchévisme), défaite des Blancs émigration, installation à Lyon ... Elle décrira quelques lieux lyonnais que les Russes ont marqués et montrera le renouveau de cette présence russe au XXIe siècle en donnant quelques adresses russes où vous pourrez rencontrer ces Lyonnais un peu particuliers... Voir l'affiche jointe pour les informations pratiques.
Celle du 13 juin sera consacrée à la présence russe à Lyon, sujet peu exploré alors que les Russes à Paris, Nice, voire Biarritz font l'objet de nombreuses publications. Les Russes étaient pourtant plusieurs milliers dans la région lyonnaise avant guerre... et sont probablement aussi nombreux actuellement!
Sans prétendre à exhaustivité, la conférence du 13 juin abordera l'émigration russe à Lyon à travers le parcours de plusieurs familles arrivées à Lyon dans les années 1920 : la Russie avant la révolution, 1917 (révolution et résistance immédiate au bolchévisme), défaite des Blancs émigration, installation à Lyon ... Elle décrira quelques lieux lyonnais que les Russes ont marqués et montrera le renouveau de cette présence russe au XXIe siècle en donnant quelques adresses russes où vous pourrez rencontrer ces Lyonnais un peu particuliers... Voir l'affiche jointe pour les informations pratiques.
Vladimir GOLOVANOW est un spécialiste des relations avec la Russie et donne des cours sur ce sujet en école de commerce. Sa famille est arrivée à Lyon en 1926 avant de partir à Paris. Lui-même, installé à Lyon depuis 1988, est un membre actif de la communauté russe qui s'est développée depuis les années 1920.
Sous le thème « Vivre sa foi aujourd’hui », l’Assemblée des Evêques Orthodoxes de France (AEOF) organise le lundi 5 juin 2017 une Journée de l’Orthodoxie en France, ouverte à tous les jeunes, aux mouvements de jeunesse orthodoxe et bien au-delà à tous les fidèles orthodoxes de la région parisienne et de France. Au programme de cette journée à la fois festive, conviviale et studieuse, sous le patronage et la participation des évêques orthodoxes de France :
1/ Une divine liturgie à 9h45 concélébrée à la cathédrale Saint-Étienne (7 rue Georges Bizet, 75016 Paris) et chantée par trois chorales, suivie d’un café croissant dans les jardins de la cathédrale,
2/ Un buffet déjeunatoire à 13h au Centre spirituel russe au 1 Quai Branly 75007 Paris, suivi par >>>>
3/ Une table ronde à trois voix à 14h animée par Carol Saba, responsable de la communication de l’AEOF, avec la participation du diacre Marc Andronikoff, de Daniel Lossky et de Bertrand Vergely. Un échange questions/réponses suivra les interventions. >>>>
1/ Une divine liturgie à 9h45 concélébrée à la cathédrale Saint-Étienne (7 rue Georges Bizet, 75016 Paris) et chantée par trois chorales, suivie d’un café croissant dans les jardins de la cathédrale,
2/ Un buffet déjeunatoire à 13h au Centre spirituel russe au 1 Quai Branly 75007 Paris, suivi par >>>>
3/ Une table ronde à trois voix à 14h animée par Carol Saba, responsable de la communication de l’AEOF, avec la participation du diacre Marc Andronikoff, de Daniel Lossky et de Bertrand Vergely. Un échange questions/réponses suivra les interventions. >>>>
4/ à 16h30, un concert de musique liturgique clôturera cette Journée de l’orthodoxie 2017. Pour toute information complémentaire : Carol Saba, responsable de la communication de l’AEOF, courriel: contact@aeof.fr. Affiche ci-dessous.
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Просим обратить внимание, что день Святой Троицы – престольный праздник Собора и 4 июня по окончании Литургии состоится Крестный ход. На следующий день, 5 июня 2017 года, по инициативе и при организационной поддержке Ассамблеи православных епископов Франции, состоится «День Православия в Париже». Православный форум, в котором примет участие преимущественно молодежь православных храмов Парижа и парижского региона, состоится на двух площадках – Стефановский кафедральный собор Галльской митрополии Константинопольского Патриархата и Православный Духовно-культурный центр на набережной Бранли. ДАЛЕЕ по ссылке
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Просим обратить внимание, что день Святой Троицы – престольный праздник Собора и 4 июня по окончании Литургии состоится Крестный ход. На следующий день, 5 июня 2017 года, по инициативе и при организационной поддержке Ассамблеи православных епископов Франции, состоится «День Православия в Париже». Православный форум, в котором примет участие преимущественно молодежь православных храмов Парижа и парижского региона, состоится на двух площадках – Стефановский кафедральный собор Галльской митрополии Константинопольского Патриархата и Православный Духовно-культурный центр на набережной Бранли. ДАЛЕЕ по ссылке
« Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’Homme et ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous » (Jn 6, 47-58).
Samedi le 10 juin 2017 : Pour vénérer les reliques du Saint Sang du Christ et St Basile le Grand
Contacts: prêtre Nicolas Nikichine ou Madame Inna Botcharova
+33 (0)6 50 64 01 26 / +33 (0)6 20 34 95 46
nicolas.nikichine@gmail.com ------ SITE " PALOMNIK"
Programme et affiche ...suite >>>>
Samedi le 10 juin 2017 : Pour vénérer les reliques du Saint Sang du Christ et St Basile le Grand
Contacts: prêtre Nicolas Nikichine ou Madame Inna Botcharova
+33 (0)6 50 64 01 26 / +33 (0)6 20 34 95 46
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Ce jeudi de l’Ascension de notre Seigneur Jésus Christ, Sa Sainteté Cyrille, patriarche de Moscou et de toute la Russie a consacré au monastère de la Sainte-Rencontre une église dédiée de la Résurrection du Christ aux Nouveaux martyrs et confesseurs de la foi, victimes des persécutions bolcheviques.
Après la consécration, le Patriarche et le clergé se sont rendus en procession dans la vieille église située à proximité où sont conservées les reliques du saint martyr Hilarion (Troïtsky) qui était le supérieur du monastère dans les années vingt. Puis ils ont translaté les reliques dans l’église nouvellement consacrée et les ont déposées sur des pierres spécialement prélevées sur l’île de Solovki où le saint martyr a été détenu de 1924 à 1929.
L’un des prêtres qui portaient la châsse était l’archimandrite Porphyre (Choutov), le supérieur de monastère du Christ Transfiguré aux Solovki. À l’extérieur de l’église s’étaient rassemblées des centaines de fidèles qui ont suivi l’office sur un écran géant spécialement installé. Certains tenaient des photos de prêtres martyrisés pour leur foi.
Après la consécration, le Patriarche et le clergé se sont rendus en procession dans la vieille église située à proximité où sont conservées les reliques du saint martyr Hilarion (Troïtsky) qui était le supérieur du monastère dans les années vingt. Puis ils ont translaté les reliques dans l’église nouvellement consacrée et les ont déposées sur des pierres spécialement prélevées sur l’île de Solovki où le saint martyr a été détenu de 1924 à 1929.
L’un des prêtres qui portaient la châsse était l’archimandrite Porphyre (Choutov), le supérieur de monastère du Christ Transfiguré aux Solovki. À l’extérieur de l’église s’étaient rassemblées des centaines de fidèles qui ont suivi l’office sur un écran géant spécialement installé. Certains tenaient des photos de prêtres martyrisés pour leur foi.
Le patriarche Cyrille a présidé la célébration de la Divine Liturgie dans la nouvelle église. Concélébraient avec : le métropolite de Kroutitsy et de Kolomna Juvénal, vicaire patriarcal du diocèse de Moscou ; le métropolite de Saint-Pétersbourg et Ladoga Barsanuphe, chancelier du Patriarcat de Moscou ; le métropolite de Volokolamsk Hilarion, président du Département des affaires ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou ; le métropolite d’Amérique orientale et de New York Hilarion, primat de l’Église russe hors-frontières ; le métropolite d’Istrinsky Arsène, premier vicaire patriarcal pour la ville de Moscou ; le métropolite de Saratov et de Volsk Longine ; l’archevêque de Berlin et d’Allemagne Marc (Église russe hors-frontières) ; l’archevêque de San Francisco et d’Amérique occidentale Cyrille (Église russe hors-frontières) ; l’archevêque de Vereïa Eugène, président du comité de l’éducation de l’Église orthodoxe russe et recteur de l’Académie ecclésiastique de Moscou ; l’archevêque de Montréal Gabriel (Église russe hors-frontières).....
L’église fait 61 m de haut, elle a été réalisée avec la technologie la plus moderne. Pour le maintien microclimat a été installé un système de ventilation et de conditionnement de l’air. L’éclairage, le chauffage et le système audiovisuel sont commandés par ordinateur. L’église est recouverte plaques de tuffeau de la région de Vladimir, comme les églises anciennes de Moscou, Vladimir et Souzdal.
Sur les deux niveaux du bâtiment adjacent ont été ouverts un centre éducatif et une maison de jeunes. Seront également prochainement ouverts deux musées, l’un consacré aux nouveaux martyrs, l’autre au Suaire de Turin.
L’église fait 61 m de haut, elle a été réalisée avec la technologie la plus moderne. Pour le maintien microclimat a été installé un système de ventilation et de conditionnement de l’air. L’éclairage, le chauffage et le système audiovisuel sont commandés par ordinateur. L’église est recouverte plaques de tuffeau de la région de Vladimir, comme les églises anciennes de Moscou, Vladimir et Souzdal.
Sur les deux niveaux du bâtiment adjacent ont été ouverts un centre éducatif et une maison de jeunes. Seront également prochainement ouverts deux musées, l’un consacré aux nouveaux martyrs, l’autre au Suaire de Turin.
En 2011, le patriarche Cyrille avait dit son intention de construire sur le territoire du monastère une église pour immortaliser la mémoire des « ceux qui sont morts pour la foi dans les années de persécution de l’Église ». Pour le projet, en 2012 a eu lieu un concours qui a été remporté par l’architecte Dimitri Smirnov et l’artiste peintre Youri Kouper. En 2013, ont débuté les travaux de construction de l’église de la Résurrection et des Nouveaux-Martyrs-et-Confesseurs-de-la-Foi dont la surface est de 10 000 m².
Le monastère de la Sainte-Rencontre a été fermé par les autorités civiles en 1925 et la majorité de ses bâtiments a été détruite, dans les années trente, dans les bâtiments restants a été installé un foyer pour les agents de la police politique qui y pratiquaient des exécutions. Sur le cimetière monacal a été édifiée une école, l’abbatiale a été transformée en centre artistique.
Les bâtiments monacaux ont été restitués à l’Église orthodoxe russe en 1991 et cinq ans plus tard l’archimandrite Tikhon (Chevkounov) a été nommé supérieur du monastère.
Le monastère de la Sainte-Rencontre a été fermé par les autorités civiles en 1925 et la majorité de ses bâtiments a été détruite, dans les années trente, dans les bâtiments restants a été installé un foyer pour les agents de la police politique qui y pratiquaient des exécutions. Sur le cimetière monacal a été édifiée une école, l’abbatiale a été transformée en centre artistique.
Les bâtiments monacaux ont été restitués à l’Église orthodoxe russe en 1991 et cinq ans plus tard l’archimandrite Tikhon (Chevkounov) a été nommé supérieur du monastère.
Le président Poutine a participé à la consécration de la nouvelle église sur la Grande Loubianka à laquelle il a offert une icône du XIXe de Saint Jean le Précurseur.
À la fin de l’office de consécration, le Président a déclaré que la consécration de cette église cent ans après la révolution d’Octobre est chargée de symboles, il a appelé à « se souvenir des pages heureuses et des pages tragiques » de l’histoire de la Russie, « c’est seulement ainsi que nous pourrons appréhender et comprendre les leçons du passé. » Et le Président a souligné que « nous devons nous souvenir de la fragilité du monde civil, nous ne devons pas oublier comme les blessures scissions sont longues à guérir, nous devons tout faire pour les éviter à l’avenir, et sauvegarder l’unité de notre patrie russe. »
Cependant, la vision de la concorde nationale en ce 100- e de la révolution et du 80- e anniversaire du déclenchement de la "grande terreur" qu'a le clergé du patriarcat de Moscou ne coïncide pas en tout avec celle des dirigeants politiques.
Monseigneur Tikhon (Chevkounov) a dit dans le cadre d'une interview accordée à la chaîne "Rossia 24": "On parle beaucoup actuellement d’acceptation de l'histoire "telle qu'elle est". Il ne nous appartient pas de réconcilier les rouges et les blancs, Denikine, Koltchak avec Trotski. Ce serait artificiel. Mais l'union du Patriarcat de Moscou avec l'EORHF, telle qu'elle s'est produite il y a dix ans, l'EORHF dont on disait qu'elle unissait les gardes blancs et l'Eglise qui existant en URSS, est un événement plus que signifiant. Les descendants des émigrés et les descendants de ceux qui sont restés en Unions Soviétique ont vocation à édifier de concert notre avenir , à servir la Patrie.
À la fin de l’office de consécration, le Président a déclaré que la consécration de cette église cent ans après la révolution d’Octobre est chargée de symboles, il a appelé à « se souvenir des pages heureuses et des pages tragiques » de l’histoire de la Russie, « c’est seulement ainsi que nous pourrons appréhender et comprendre les leçons du passé. » Et le Président a souligné que « nous devons nous souvenir de la fragilité du monde civil, nous ne devons pas oublier comme les blessures scissions sont longues à guérir, nous devons tout faire pour les éviter à l’avenir, et sauvegarder l’unité de notre patrie russe. »
Cependant, la vision de la concorde nationale en ce 100- e de la révolution et du 80- e anniversaire du déclenchement de la "grande terreur" qu'a le clergé du patriarcat de Moscou ne coïncide pas en tout avec celle des dirigeants politiques.
Monseigneur Tikhon (Chevkounov) a dit dans le cadre d'une interview accordée à la chaîne "Rossia 24": "On parle beaucoup actuellement d’acceptation de l'histoire "telle qu'elle est". Il ne nous appartient pas de réconcilier les rouges et les blancs, Denikine, Koltchak avec Trotski. Ce serait artificiel. Mais l'union du Patriarcat de Moscou avec l'EORHF, telle qu'elle s'est produite il y a dix ans, l'EORHF dont on disait qu'elle unissait les gardes blancs et l'Eglise qui existant en URSS, est un événement plus que signifiant. Les descendants des émigrés et les descendants de ceux qui sont restés en Unions Soviétique ont vocation à édifier de concert notre avenir , à servir la Patrie.
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