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"VENITE, ADOREMUS…"
C'est de plus en plus fréquemment que l'on peut voir, un peu partout en France des copies d'icônes russes dans les églises catholiques: la Trinité de Roublev, la Vierge de Vladimir, la Face du Sauveur…
Le défunt patriarche de Moscou et de Russie Alexis II s'est rendu en France en octobre 2007.
Il a offert au cardinal de Paris Mgr. André Vingt Trois une copie de l'icône de la Vierge de Vladimir.
Cette admirable œuvre d'art peut être vue dans l'une des chapelles de la nef gauche de Notre Dame de Paris.
Le patriarche est intervenu à la session de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe à Strasbourg , à Paris il a été reçu par le Président Nicolas Sarkozy.
S.S. Alexis II a prié devant la Couronne d'Epines du Sauveur à Notre Dame de Paris. L'immense cathédrale était pleine, beaucoup de fidèles avaient du s'assembler sur le parvis.
C'est de plus en plus fréquemment que l'on peut voir, un peu partout en France des copies d'icônes russes dans les églises catholiques: la Trinité de Roublev, la Vierge de Vladimir, la Face du Sauveur…
Le défunt patriarche de Moscou et de Russie Alexis II s'est rendu en France en octobre 2007.
Il a offert au cardinal de Paris Mgr. André Vingt Trois une copie de l'icône de la Vierge de Vladimir.
Cette admirable œuvre d'art peut être vue dans l'une des chapelles de la nef gauche de Notre Dame de Paris.
Le patriarche est intervenu à la session de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe à Strasbourg , à Paris il a été reçu par le Président Nicolas Sarkozy.
S.S. Alexis II a prié devant la Couronne d'Epines du Sauveur à Notre Dame de Paris. L'immense cathédrale était pleine, beaucoup de fidèles avaient du s'assembler sur le parvis.
Grâce à des écrans géants l'assemblée a pu écouter de très beaux chants liturgiques orthodoxes. Les croyants étaient remplis de ferveur, beaucoup versaient des larmes. La Couronne d'Epines, une parcelle de la Sainte Croix et le Clou furent placés sur l'autel. C'est pour la première fois depuis mille ans que le primat d'une Eglise Orthodoxe, les clercs et la chorale monastique qui l'accompagnaient priaient au centre de l'Europe.
La Couronne d'Epines dont les légionnaires romains affublèrent le Christ afin d'aggraver ses souffrances ainsi que d'autres reliques se trouvent depuis 1806 dans la sacristie de Notre Dame de Paris. Des milliers de visiteurs orthodoxes se sont rendus en France ces dernières années mais peu d'entre eux savent combien il y a dans ce pays de reliques chrétiennes, ceci malgré les révolutions, les guerres, l'oubli général.
Jusqu'en 1054, année de la séparation entre Rome et Byzance les reliques étaient communes à toute la chrétienté.
A partir du schisme les orthodoxes estimaient que ces reliques "leur appartenaient", les catholiques romains, de leur coté, étaient persuadés du contraire. Aussi, nous les considérons tous comme "universellement chrétiennes" cela afin d'éviter les dissensions.
Les Croisés conquirent Constantinople en 1204, ils y fondèrent l'Empire latin qui exista jusqu'en 1261. L'empereur Baudouin II vendit au saint roi Louis IX beaucoup de reliques qui se trouvaient à Constantinople. Grand fut l'étonnement de Louis IX, canonisé par la suite pour sa foi et ses vertus, lorsque la Couronne d'Epines du Sauveur s'avéra faire partie du nombre.
Le 9 août 1239 Louis et sont frère Robert accueillirent la Couronne à 40 lieues de Paris et, s'étant dévêtus de leurs attributs royaux et nu pieds portèrent la Couronne jusqu'à la capitale sur leurs épaules. Trois années plus tard une parcelle de la Sainte Croix fut transportée de Constantinople à Paris. La Sainte Chapelle destinée à la conservation des reliques fut édifiée avec une rapidité surprenante (1243-1248) dans l'île de la Cité. La construction de ce chef d'œuvre de l'architecture gothique demanda deux fois plus de moyens que l'acquisition de la Couronne.
C'est également là que furent placés une parcelle de la Sainte Croix ainsi que l'un des Clous qui transpercèrent le corps du Christ. Les épines de la Couronne, on en comptait soixante dix, furent données à des cathédrales et des églises de divers pays chrétiens.
La Couronne d'Epines dont les légionnaires romains affublèrent le Christ afin d'aggraver ses souffrances ainsi que d'autres reliques se trouvent depuis 1806 dans la sacristie de Notre Dame de Paris. Des milliers de visiteurs orthodoxes se sont rendus en France ces dernières années mais peu d'entre eux savent combien il y a dans ce pays de reliques chrétiennes, ceci malgré les révolutions, les guerres, l'oubli général.
Jusqu'en 1054, année de la séparation entre Rome et Byzance les reliques étaient communes à toute la chrétienté.
A partir du schisme les orthodoxes estimaient que ces reliques "leur appartenaient", les catholiques romains, de leur coté, étaient persuadés du contraire. Aussi, nous les considérons tous comme "universellement chrétiennes" cela afin d'éviter les dissensions.
Les Croisés conquirent Constantinople en 1204, ils y fondèrent l'Empire latin qui exista jusqu'en 1261. L'empereur Baudouin II vendit au saint roi Louis IX beaucoup de reliques qui se trouvaient à Constantinople. Grand fut l'étonnement de Louis IX, canonisé par la suite pour sa foi et ses vertus, lorsque la Couronne d'Epines du Sauveur s'avéra faire partie du nombre.
Le 9 août 1239 Louis et sont frère Robert accueillirent la Couronne à 40 lieues de Paris et, s'étant dévêtus de leurs attributs royaux et nu pieds portèrent la Couronne jusqu'à la capitale sur leurs épaules. Trois années plus tard une parcelle de la Sainte Croix fut transportée de Constantinople à Paris. La Sainte Chapelle destinée à la conservation des reliques fut édifiée avec une rapidité surprenante (1243-1248) dans l'île de la Cité. La construction de ce chef d'œuvre de l'architecture gothique demanda deux fois plus de moyens que l'acquisition de la Couronne.
C'est également là que furent placés une parcelle de la Sainte Croix ainsi que l'un des Clous qui transpercèrent le corps du Christ. Les épines de la Couronne, on en comptait soixante dix, furent données à des cathédrales et des églises de divers pays chrétiens.
La Sainte Chapelle fut interdite d'accès à la suite de la Révolution. Mais l'on réussit à épargner le blasphème aux reliques: elles furent cachées dans les caves de la Bibliothèque Nationale. A la faveur du Concordat conclu en 1801 entre l'empereur Napoléon et le pape de Rome les reliques furent restituées à l'archevêque de Paris. C'est à partir de ce moment qu'elles sont disposées dans des ampoules de verre scellées. Depuis 1806 et jusqu'à maintenant elles se situent dans la sacristie de Notre Dame.
Chaque Vendredi Saint du calendrier pascal catholique les reliques sont disposées dans la cathédrale et les fidèles peuvent les vénérer.
Depuis quelques années (ceci avant l'office de grâces célébré par le patriarche Alexis II) les reliques sont pendant le grand carême du calendrier pascal orthodoxe vénérées par les évêques des Eglises orthodoxes – serbe, bulgare, grecque et russe. Il convient de préciser que des liturgies conjointes avec le clergé catholique ne sont pas officies à ces occasions, il s'agit de prières communes.
De très nombreux orthodoxes affluent d'un peu partout en Europe, des acathistes sont dits devant les reliques.
Xenia Krivocheine
Ce texte est publié par la revue russe "Neskoutchny sad" et dans le numéro 22 du "Messager de l'Église orthodoxe russe" - 2010 et Pravmir Православие и Мир, Ксения Кривошеина "Святыни Франции"
Chaque Vendredi Saint du calendrier pascal catholique les reliques sont disposées dans la cathédrale et les fidèles peuvent les vénérer.
Depuis quelques années (ceci avant l'office de grâces célébré par le patriarche Alexis II) les reliques sont pendant le grand carême du calendrier pascal orthodoxe vénérées par les évêques des Eglises orthodoxes – serbe, bulgare, grecque et russe. Il convient de préciser que des liturgies conjointes avec le clergé catholique ne sont pas officies à ces occasions, il s'agit de prières communes.
De très nombreux orthodoxes affluent d'un peu partout en Europe, des acathistes sont dits devant les reliques.
Xenia Krivocheine
Ce texte est publié par la revue russe "Neskoutchny sad" et dans le numéro 22 du "Messager de l'Église orthodoxe russe" - 2010 et Pravmir Православие и Мир, Ксения Кривошеина "Святыни Франции"
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Juin 2017 à 11:20
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