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par Jacques Berset
Photo: Mgr Clemens Pickel, évêque du diocèse catholique de saint Clément à Saratov
“La rencontre entre le patriarche Cyrille de Moscou et le pape François, le 12 février dernier à l’aéroport international de La Havane, à Cuba, a ouvert une ère nouvelle dans nos relations avec les orthodoxes en Russie”, constate Mgr Clemens Pickel, évêque du diocèse catholique de saint Clément à Saratov, en Russie méridionale.
De passage en Suisse à l’invitation de l’œuvre d’entraide catholique “Aide à l’Eglise en Détresse” (AED), Mgr Pickel a indiqué à cath.ch que cette première rencontre entre le chef de l’Eglise orthodoxe russe et le pape François avait totalement changé l’atmosphère dans son diocèse.
L’Eglise catholique était considérée comme une “secte”
Evêque auxiliaire pour la Russie d’Europe depuis 1998 et évêque du diocèse de saint Clément à Saratov dès février 2002, le jeune prélat est né en 1961 à Colditz, à mi-chemin entre Leipzig et Dresde, au cœur de l’ancienne RDA. C’est dire s’il connaît bien les réalités de l’ancien Bloc communiste. Depuis la chute du Mur de Berlin, en 1989, la vie sur place a bien changé. “Il y a 15 ans, en Russie, on avait atteint le point le plus bas dans les relations entre orthodoxes et catholiques. L’Eglise catholique était alors considérée comme une ‘secte'”.
Photo: Mgr Clemens Pickel, évêque du diocèse catholique de saint Clément à Saratov
“La rencontre entre le patriarche Cyrille de Moscou et le pape François, le 12 février dernier à l’aéroport international de La Havane, à Cuba, a ouvert une ère nouvelle dans nos relations avec les orthodoxes en Russie”, constate Mgr Clemens Pickel, évêque du diocèse catholique de saint Clément à Saratov, en Russie méridionale.
De passage en Suisse à l’invitation de l’œuvre d’entraide catholique “Aide à l’Eglise en Détresse” (AED), Mgr Pickel a indiqué à cath.ch que cette première rencontre entre le chef de l’Eglise orthodoxe russe et le pape François avait totalement changé l’atmosphère dans son diocèse.
L’Eglise catholique était considérée comme une “secte”
Evêque auxiliaire pour la Russie d’Europe depuis 1998 et évêque du diocèse de saint Clément à Saratov dès février 2002, le jeune prélat est né en 1961 à Colditz, à mi-chemin entre Leipzig et Dresde, au cœur de l’ancienne RDA. C’est dire s’il connaît bien les réalités de l’ancien Bloc communiste. Depuis la chute du Mur de Berlin, en 1989, la vie sur place a bien changé. “Il y a 15 ans, en Russie, on avait atteint le point le plus bas dans les relations entre orthodoxes et catholiques. L’Eglise catholique était alors considérée comme une ‘secte'”.
Religieuses dans un jardin d'enfants du diocèse de Saratov (Photo; AED)
Entretemps, les choses ont bien évolué. “Ainsi, à La Havane, le patriarche de Moscou n’a pas rencontré une ‘secte’, mais des ‘frères’. En effet, c’est avec joie que l’on a pu lire, dans la déclaration commune signée par le pape François et le patriarche Cyrille, que nous étions ‘frères dans la foi chrétienne’, ce qui a eu immédiatement des conséquences pratiques: l’Eglise orthodoxe a tout de suite rendu compte de cette rencontre, dès que le texte a été signé. Nous l’avons également rapidement diffusé. Ce mot ‘frère’ est une expression qui nous porte au dialogue. Je puis le dire: depuis cette rencontre historique, les évêques orthodoxes sont intéressés à nous rencontrer. Auparavant, ils n’étaient pas sûrs s’ils devaient le faire!”
Une présence catholique anecdotique
La présence catholique, sur un territoire qui s’étend, au sud de Moscou, de l’Ukraine au Caucase, des rives de la Mer Noire à celles de la Caspienne, et le long du Kazakhstan, est presque anecdotique. Il n’y a en effet que 21’500 catholiques, dispersés au milieu de quelque 45 millions d’habitants, sur un territoire de 1,4 million de km2, soit une superficie quasiment équivalente à l’Allemagne, la France, l’Espagne et le Portugal réunis.
“Il arrive que l’on doive faire 500 km de route avant d’apercevoir la prochaine paroisse… Sur nos 45 prêtres, 5 seulement sont incardinés dans le diocèse; les 40 autres sont des prêtres d’autres diocèses, que l’on pourrait appeler ‘fidei donum’, ou des religieux de diverses congrégations. Ils ne viennent que pour un temps donné, en moyenne dix ans. Certains restent 15 ou 20 ans, mais d’autres s’en vont après quelques années”.
“La moitié d’entre eux viennent de Pologne, et nous avons ensuite dans notre diocèse des Allemands et des Slovaques, mais aussi des prêtres venant d’Argentine, d’Indonésie, du Mexique, de France, d’Italie, de Belgique ou des Etats-Unis…”
Entretemps, les choses ont bien évolué. “Ainsi, à La Havane, le patriarche de Moscou n’a pas rencontré une ‘secte’, mais des ‘frères’. En effet, c’est avec joie que l’on a pu lire, dans la déclaration commune signée par le pape François et le patriarche Cyrille, que nous étions ‘frères dans la foi chrétienne’, ce qui a eu immédiatement des conséquences pratiques: l’Eglise orthodoxe a tout de suite rendu compte de cette rencontre, dès que le texte a été signé. Nous l’avons également rapidement diffusé. Ce mot ‘frère’ est une expression qui nous porte au dialogue. Je puis le dire: depuis cette rencontre historique, les évêques orthodoxes sont intéressés à nous rencontrer. Auparavant, ils n’étaient pas sûrs s’ils devaient le faire!”
Une présence catholique anecdotique
La présence catholique, sur un territoire qui s’étend, au sud de Moscou, de l’Ukraine au Caucase, des rives de la Mer Noire à celles de la Caspienne, et le long du Kazakhstan, est presque anecdotique. Il n’y a en effet que 21’500 catholiques, dispersés au milieu de quelque 45 millions d’habitants, sur un territoire de 1,4 million de km2, soit une superficie quasiment équivalente à l’Allemagne, la France, l’Espagne et le Portugal réunis.
“Il arrive que l’on doive faire 500 km de route avant d’apercevoir la prochaine paroisse… Sur nos 45 prêtres, 5 seulement sont incardinés dans le diocèse; les 40 autres sont des prêtres d’autres diocèses, que l’on pourrait appeler ‘fidei donum’, ou des religieux de diverses congrégations. Ils ne viennent que pour un temps donné, en moyenne dix ans. Certains restent 15 ou 20 ans, mais d’autres s’en vont après quelques années”.
“La moitié d’entre eux viennent de Pologne, et nous avons ensuite dans notre diocèse des Allemands et des Slovaques, mais aussi des prêtres venant d’Argentine, d’Indonésie, du Mexique, de France, d’Italie, de Belgique ou des Etats-Unis…”
Mgr Clemens Pickel, évêque de Saratov, dans un village russe (Photo: AED)
En 1936, tous les prêtres avaient été liquidés
“Ils parlent tous russe, c’est la langue que l’on utilise dans les paroisses, mais avec leurs propres accents! On se comprend bien quand on est ensemble, mais parfois ce sont les Russes qui ne nous comprennent pas bien”, ironise l’évêque. Mais les vieux paroissiens sont indulgents, ils ont attendus si longtemps! A Saratov, c’est en 1936 que le dernier prêtre catholique était enlevé au sortir de son église par des hommes de la police secrète arrivés en voiture noire, certainement des agents du NKVD.
“A cette époque, tous les prêtres avaient été liquidés: certains ont été fusillés tout de suite, d’autres déportés au goulag; quelques-uns ont travaillé dans des mines d’uranium, dans les camps de Sibérie, où ils ont été irradiés. Une vieille femme qui était surveillante dans un de ces camps de travail a raconté que quand ils tombaient malades, ils pouvaient s’en aller, et finissaient par mourir dans la taïga…”.
Le retour du premier prêtre en 1987
C’est en 1987 qu’un premier prêtre est revenu s’installer dans la région, à savoir le Père Joseph Werth – actuel évêque du diocèse de la Transfiguration, à Novossibirsk – qui était curé de la paroisse catholique de Marx. Il officiait auprès des descendants des Allemands de la Volga, ces colons allemands invités par la tsarine Catherine II au XVIIIe siècle à s’installer près de la Volga et de la Mer Caspienne.
“Ces ‘Wolgadeutschen’ sont quasiment tous rentrés en Allemagne à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Dès qu’ils ont eu l’autorisation d’émigrer, c’était comme une réaction en chaîne, ils sont partis en masse… Alors qu’il suffisait au début qu’un des membres de la famille parle allemand, les lois allemandes sont devenues rapidement plus sévères”.
Les ‘Wolgadeutschen’ ont émigré
L’abbé Clemens Pickel était d’abord venu en Russie dès les années 1990 pour travailler avec ces “Deustchstämmigen”, mais c’était l’époque où tous partaient. Aujourd’hui, ils ne sont peut-être plus qu’un demi-millier. Les catholiques de son diocèse sont de diverses origines, mais ils ont tous été “russifiés” à l’époque de l’URSS. Ce sont d’abord d’anciennes familles catholiques, certaines d’origine polonaise, tchèque, lituanienne, biélorusse ou ukrainienne, qui ont gardé la foi malgré la persécution sous le régime communiste, souvent grâce aux grands-mères, les “babouchkas”; puis sont venus plus tard des jeunes en recherche, sans fondement religieux. A ces groupes s’ajoutent des étudiants en médecine étrangers, africains ou indiens, fréquentant l’Université de Saratov, ou l’ingénierie pétrolière à Oufa.
A Saratov, on note une croissance de l’Eglise, notamment grâce à la présence de ces étudiants étrangers. Ces jeunes viennent tous les dimanches à la messe, ce qui est un bon exemple pour la population russe, relève Mgr Pickel.
En 1936, tous les prêtres avaient été liquidés
“Ils parlent tous russe, c’est la langue que l’on utilise dans les paroisses, mais avec leurs propres accents! On se comprend bien quand on est ensemble, mais parfois ce sont les Russes qui ne nous comprennent pas bien”, ironise l’évêque. Mais les vieux paroissiens sont indulgents, ils ont attendus si longtemps! A Saratov, c’est en 1936 que le dernier prêtre catholique était enlevé au sortir de son église par des hommes de la police secrète arrivés en voiture noire, certainement des agents du NKVD.
“A cette époque, tous les prêtres avaient été liquidés: certains ont été fusillés tout de suite, d’autres déportés au goulag; quelques-uns ont travaillé dans des mines d’uranium, dans les camps de Sibérie, où ils ont été irradiés. Une vieille femme qui était surveillante dans un de ces camps de travail a raconté que quand ils tombaient malades, ils pouvaient s’en aller, et finissaient par mourir dans la taïga…”.
Le retour du premier prêtre en 1987
C’est en 1987 qu’un premier prêtre est revenu s’installer dans la région, à savoir le Père Joseph Werth – actuel évêque du diocèse de la Transfiguration, à Novossibirsk – qui était curé de la paroisse catholique de Marx. Il officiait auprès des descendants des Allemands de la Volga, ces colons allemands invités par la tsarine Catherine II au XVIIIe siècle à s’installer près de la Volga et de la Mer Caspienne.
“Ces ‘Wolgadeutschen’ sont quasiment tous rentrés en Allemagne à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Dès qu’ils ont eu l’autorisation d’émigrer, c’était comme une réaction en chaîne, ils sont partis en masse… Alors qu’il suffisait au début qu’un des membres de la famille parle allemand, les lois allemandes sont devenues rapidement plus sévères”.
Les ‘Wolgadeutschen’ ont émigré
L’abbé Clemens Pickel était d’abord venu en Russie dès les années 1990 pour travailler avec ces “Deustchstämmigen”, mais c’était l’époque où tous partaient. Aujourd’hui, ils ne sont peut-être plus qu’un demi-millier. Les catholiques de son diocèse sont de diverses origines, mais ils ont tous été “russifiés” à l’époque de l’URSS. Ce sont d’abord d’anciennes familles catholiques, certaines d’origine polonaise, tchèque, lituanienne, biélorusse ou ukrainienne, qui ont gardé la foi malgré la persécution sous le régime communiste, souvent grâce aux grands-mères, les “babouchkas”; puis sont venus plus tard des jeunes en recherche, sans fondement religieux. A ces groupes s’ajoutent des étudiants en médecine étrangers, africains ou indiens, fréquentant l’Université de Saratov, ou l’ingénierie pétrolière à Oufa.
A Saratov, on note une croissance de l’Eglise, notamment grâce à la présence de ces étudiants étrangers. Ces jeunes viennent tous les dimanches à la messe, ce qui est un bon exemple pour la population russe, relève Mgr Pickel.
Paroissiens du diocèse de Saratov (Photo: AED)
Trois générations ont vécu dans une société athéiste
“Il faut se rappeler que trois générations ont vécu dans une société athéiste. Si le mur était tombé vingt ans plus tard, il n’y aurait plus eu aucune trace des catholiques ou des évangéliques dans l’ex-URSS!” Les conséquences du système soviétique, qui a façonné l'”homo sovieticus”, sont encore bien présentes dans la société actuelle: beaucoup de gens ont peur de dire la vérité, d’exprimer un point de vue personnel; ils jouent un rôle, comme au théâtre, c’est inconscient. “On joue sa vie sans se connaître vraiment, sans aller au fond de soi-même. C’est le résultat de l’éducation soviétique qui perdure dans les mentalités. La société russe ne prêche pas la liberté, beaucoup sont par conséquent passifs”.
Les personnes qui fréquentent l’église sont en général des pauvres, et l’on peut dire que “la pauvreté mène à l’église”. Dans les premiers temps de l’ouverture du pays à l’étranger, après la chute du communisme, nombre de personnes venaient dans les paroisses “parce qu’il y avait du chocolat… ils n’en avaient jamais vu, et des camions arrivaient alors d’Allemagne, plein de marchandises, comme du riz ou du sucre”.
A l’Ouest, au début, tout le monde voulait aider la Russie
“A l’Ouest, lors du changement de régime, tout le monde voulait aider la Russie. L’Eglise orthodoxe nous a alors accusés de faire du prosélytisme…” Cette aide blessait aussi la fierté russe. Ensuite, l’arrivée de marchandises des pays d’Europe de l’Ouest a été freinée par les taxes douanières. “Aujourd’hui, c’est fini, on peut acheter ces biens sur place”.
La situation est différente entre les villes, où l’on trouve de tout, et les villages éloignés, sans grands débouchés, où la vie est très difficile. Là, dans les isbas, on fabrique le “samogon”, la vodka faite maison, dont on connaît les ravages. L’alcoolisme représente effectivement un grand problème au sein de la jeunesse. Dans les paroisses, le curé ne rencontre que des personnes âgées, des femmes, des enfants et des adolescents. Les hommes ne viennent pas à l’église: ils sont absents, préfèrent regarder la télévision, boire ou faire la fête avec des amis. Dans de nombreuses familles, les hommes sont partis.
Trois générations ont vécu dans une société athéiste
“Il faut se rappeler que trois générations ont vécu dans une société athéiste. Si le mur était tombé vingt ans plus tard, il n’y aurait plus eu aucune trace des catholiques ou des évangéliques dans l’ex-URSS!” Les conséquences du système soviétique, qui a façonné l'”homo sovieticus”, sont encore bien présentes dans la société actuelle: beaucoup de gens ont peur de dire la vérité, d’exprimer un point de vue personnel; ils jouent un rôle, comme au théâtre, c’est inconscient. “On joue sa vie sans se connaître vraiment, sans aller au fond de soi-même. C’est le résultat de l’éducation soviétique qui perdure dans les mentalités. La société russe ne prêche pas la liberté, beaucoup sont par conséquent passifs”.
Les personnes qui fréquentent l’église sont en général des pauvres, et l’on peut dire que “la pauvreté mène à l’église”. Dans les premiers temps de l’ouverture du pays à l’étranger, après la chute du communisme, nombre de personnes venaient dans les paroisses “parce qu’il y avait du chocolat… ils n’en avaient jamais vu, et des camions arrivaient alors d’Allemagne, plein de marchandises, comme du riz ou du sucre”.
A l’Ouest, au début, tout le monde voulait aider la Russie
“A l’Ouest, lors du changement de régime, tout le monde voulait aider la Russie. L’Eglise orthodoxe nous a alors accusés de faire du prosélytisme…” Cette aide blessait aussi la fierté russe. Ensuite, l’arrivée de marchandises des pays d’Europe de l’Ouest a été freinée par les taxes douanières. “Aujourd’hui, c’est fini, on peut acheter ces biens sur place”.
La situation est différente entre les villes, où l’on trouve de tout, et les villages éloignés, sans grands débouchés, où la vie est très difficile. Là, dans les isbas, on fabrique le “samogon”, la vodka faite maison, dont on connaît les ravages. L’alcoolisme représente effectivement un grand problème au sein de la jeunesse. Dans les paroisses, le curé ne rencontre que des personnes âgées, des femmes, des enfants et des adolescents. Les hommes ne viennent pas à l’église: ils sont absents, préfèrent regarder la télévision, boire ou faire la fête avec des amis. Dans de nombreuses familles, les hommes sont partis.
Véritable renaissance spirituelle
“Maintenant, nous voyons venir la première génération de catholiques qui ont des enfants. On sent la différence: ces familles ont des relations entre elles, forment un réseau d’amitié, sont liées par internet, se rencontrent. Ce n’est toutefois qu’une goutte d’eau dans la mer…” Il est loin le temps où tout le monde voulait venir en Russie, où les congrégations voulaient toutes avoir des succursales dans le pays qui s’ouvrait vers l’extérieur et qui était présenté, dans une illusion romantique en vogue dans les milieux chrétiens, comme “la lumière venant de l’Est”.
“Dans les faits, il y a peu de nouvelles vocations, car avec l’ouverture du pays est aussi venue la sécularisation. Mais une chose est sûre: depuis 25 ans, il y a une réelle liberté religieuse. Etre Eglise en Russie, c’était encore impossible il y a 30 ans! Nous avons des évêques, l’Eglise peut se développer, et même si tout n’est pas facile, on remarque une véritable renaissance spirituelle!”
Un diocèse hérité de celui de Tiraspol, fondé en 1848
L’histoire de l’Eglise catholique dans le sud de la Russie remonte loin dans le temps. Astrakhan et Azov ont été villes épiscopales durant une courte période, il y a environ 800 ans. Saratov était le centre administratif du diocèse de Tiraspol, fondé en 1848. Après la Révolution soviétique en 1917, le régime communiste a tenté de détruire systématiquement l’Eglise. Le dernier prêtre catholique, parmi les 160 pasteurs de la région de la Volga, a été déporté en 1936.
Sur les 45 prêtres du diocèse de Saratov, venant de 12 pays, quatre ont la nationalité russe, ainsi que 20 religieuses, sur les 67 religieuses et religieux venus de 21 pays différents. Ils sont actifs dans les 6 décanats de ce gigantesque diocèse d’une superficie de 1,4 million de km2. cath.ch-apic/be
“Maintenant, nous voyons venir la première génération de catholiques qui ont des enfants. On sent la différence: ces familles ont des relations entre elles, forment un réseau d’amitié, sont liées par internet, se rencontrent. Ce n’est toutefois qu’une goutte d’eau dans la mer…” Il est loin le temps où tout le monde voulait venir en Russie, où les congrégations voulaient toutes avoir des succursales dans le pays qui s’ouvrait vers l’extérieur et qui était présenté, dans une illusion romantique en vogue dans les milieux chrétiens, comme “la lumière venant de l’Est”.
“Dans les faits, il y a peu de nouvelles vocations, car avec l’ouverture du pays est aussi venue la sécularisation. Mais une chose est sûre: depuis 25 ans, il y a une réelle liberté religieuse. Etre Eglise en Russie, c’était encore impossible il y a 30 ans! Nous avons des évêques, l’Eglise peut se développer, et même si tout n’est pas facile, on remarque une véritable renaissance spirituelle!”
Un diocèse hérité de celui de Tiraspol, fondé en 1848
L’histoire de l’Eglise catholique dans le sud de la Russie remonte loin dans le temps. Astrakhan et Azov ont été villes épiscopales durant une courte période, il y a environ 800 ans. Saratov était le centre administratif du diocèse de Tiraspol, fondé en 1848. Après la Révolution soviétique en 1917, le régime communiste a tenté de détruire systématiquement l’Eglise. Le dernier prêtre catholique, parmi les 160 pasteurs de la région de la Volga, a été déporté en 1936.
Sur les 45 prêtres du diocèse de Saratov, venant de 12 pays, quatre ont la nationalité russe, ainsi que 20 religieuses, sur les 67 religieuses et religieux venus de 21 pays différents. Ils sont actifs dans les 6 décanats de ce gigantesque diocèse d’une superficie de 1,4 million de km2. cath.ch-apic/be
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 3 Avril 2017 à 01:00
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5 commentaires
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L’Eglise orthodoxe russe se prépare aux solennités du 400-e anniversaire de l’archiprêtre Avvakoum /1620-1682/ vénéré par les vieux-croyants en tant que martyr et confesseur.
Dans le cadre du comité d’organisation de ces festivités Alexandre Jouravsky, vice-ministre de la culture, a déclaré :
« Les représentants des communautés de vieux-croyants m’ont prié de contribuer à la rénovation et à la restitution de plusieurs monuments. Il s’agit entre autre du monastère de la Transfiguration à Moscou, foyer des vieux-croyants « sans-prêtres ».
C’est la loi qui définit les modalités de la restituion, elles sont assez simples. Il suffit à la communauté successeur en droit de s’adresser à l’agence « Rosimouchtchevstvo » pour initier les procédures. Il n’existe pratiquement pas de raisons officielles d’un éventuel refus.
Nous nous appliquerons à résoudre le plus rapidement possibles les problèmes qui risquent de survenir ».
Dans le cadre du comité d’organisation de ces festivités Alexandre Jouravsky, vice-ministre de la culture, a déclaré :
« Les représentants des communautés de vieux-croyants m’ont prié de contribuer à la rénovation et à la restitution de plusieurs monuments. Il s’agit entre autre du monastère de la Transfiguration à Moscou, foyer des vieux-croyants « sans-prêtres ».
C’est la loi qui définit les modalités de la restituion, elles sont assez simples. Il suffit à la communauté successeur en droit de s’adresser à l’agence « Rosimouchtchevstvo » pour initier les procédures. Il n’existe pratiquement pas de raisons officielles d’un éventuel refus.
Nous nous appliquerons à résoudre le plus rapidement possibles les problèmes qui risquent de survenir ».
L’Etat ne s’ingérera aucunement dans le déroulement des cérémonies religieuses prévues pour 2020 comme l’a précisé le vice-ministre. L’Eglise orthodoxe russe y prendra part.
Bogoslov ru Traduction "PO"
Lire Le métropolite Hilarion a célébré la Liturgie selon le rite ancien à l’église de la Protection de Roubtsovo
aussi Un Français chez les vieux- сroyants et L’histoire d’Agafia
Icône de vieux-croyants représentant le Jugement dernier (xixe siècle)
Bogoslov ru Traduction "PO"
Lire Le métropolite Hilarion a célébré la Liturgie selon le rite ancien à l’église de la Protection de Roubtsovo
aussi Un Français chez les vieux- сroyants et L’histoire d’Agafia
Icône de vieux-croyants représentant le Jugement dernier (xixe siècle)
Du 18 février au 2 mai 2017 la galerie "Wilmotte Foundation" expose les photos d'Alexandra Chemollo à Venise : la cathédrale orthodoxe du quai Branly à Paris. Lien
The exhibition "CATHEDRALE ORTHODOXE PARIS" by Alessandra Chemollo, will be inaugurated at the Wilmotte Foundation's gallery in Venice.
Wilmotte Foundation Gallery
Fondamenta dell’Abazia
Cannaregio 3560 - 30121 Venezia
Vaporetto Ca’D’Oro - Madonna dell’Orto | Taxi station Misericordia
Open : 10:00 am-1:30 pm / 2:00 pm-6:00 pm
Closed on Monday and bank holidays
tel: + 39 041 476 1160
The exhibition "CATHEDRALE ORTHODOXE PARIS" by Alessandra Chemollo, will be inaugurated at the Wilmotte Foundation's gallery in Venice.
Wilmotte Foundation Gallery
Fondamenta dell’Abazia
Cannaregio 3560 - 30121 Venezia
Vaporetto Ca’D’Oro - Madonna dell’Orto | Taxi station Misericordia
Open : 10:00 am-1:30 pm / 2:00 pm-6:00 pm
Closed on Monday and bank holidays
tel: + 39 041 476 1160
Le patriarche exhorte les écrivains à faire mieux connaître les Nouveaux martyrs, ceux qui ont souffert et qui ont péri pendant les années où l’Eglise a été persécutée :
« Malheureusement nous voyons peu aujourd’hui d’ouvrages consacrés aux Nouveaux martyrs. Or, les auteurs peuvent avoir accès à d’abondantes archives. Je suis persuadé de la nécessité de la parution de livres narrant cette époque. Nos contemporains disposent d’une littérature abondante traitant de la vie des grands capitaines et des héros mais connaissent fort mal la vie de ceux qui ont été sacrifiés pour leur foi lors des décennies de persécutions qu’a endurées l’Eglise.
Mais eux aussi sont des héros ! Ils ne sont pas morts dans la gloire, au champ de bataille. Leurs vies se sont achevées dans les geôles du régime soviétique, ils n’avaient pas le moindre espoir que leurs souffrances deviendraient un jour reconnues. Les premiers chrétiens périssaient dans les cirques aux yeux de milliers de spectateurs. Personne ne connaissait l’exploit des Nouveaux martyrs de l’époque soviétique, n’en avait pas entendu parler.
« Malheureusement nous voyons peu aujourd’hui d’ouvrages consacrés aux Nouveaux martyrs. Or, les auteurs peuvent avoir accès à d’abondantes archives. Je suis persuadé de la nécessité de la parution de livres narrant cette époque. Nos contemporains disposent d’une littérature abondante traitant de la vie des grands capitaines et des héros mais connaissent fort mal la vie de ceux qui ont été sacrifiés pour leur foi lors des décennies de persécutions qu’a endurées l’Eglise.
Mais eux aussi sont des héros ! Ils ne sont pas morts dans la gloire, au champ de bataille. Leurs vies se sont achevées dans les geôles du régime soviétique, ils n’avaient pas le moindre espoir que leurs souffrances deviendraient un jour reconnues. Les premiers chrétiens périssaient dans les cirques aux yeux de milliers de spectateurs. Personne ne connaissait l’exploit des Nouveaux martyrs de l’époque soviétique, n’en avait pas entendu parler.
De nos jours, les adolescents et les jeunes sont totalement absorbés par internet et leurs mentalités se forment sous l’influence des réseaux sociaux. Comment contribuer à ce que ces réseaux fassent mieux connaître la littérature consacrée aux Nouveaux martyrs ? »
Interfax Traduction "PO"
Interfax Traduction "PO"
"C’est la première église russe sur l’île de Chypre. Ce n’est pas un édifice cultuel de l’Église orthodoxe russe, c’est un édifice cultuel de l’Église orthodoxe de Chypre, qui a été construite sur l’initiative du hiérarque diocésain local."
Les solennités de la consécration l’église russe Saint-André-le-premier-appelé et de Tous-les-Saints-de-la-Terre-russe dans la ville d’Episkopi de Chypre se sont déroulées le 26 mars 2017.
La première liturgie dans l’église nouvellement construite, concélébrée par des membres du clergé russe et chypriote, était présidée par le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiales extérieures (site du DREE).
« — C’est la première église russe sur l’île de Chypre. Pas de l’Église orthodoxe russe, mais de l’Église orthodoxe chypriote. Elle a été construite à l’initiative de son métropolite local (de Tamassos », a déclaré le métropolite Hilarion après la consécration. « Les offices y seront célébrés en slavon russe, mais les homélies seront en russe et en grec. Tout orthodoxe peut devenir paroissien de cette église qui deviendra également la maison de la communauté russophone de l’île de Chypre et de la ville d’Episkopi. »
Les solennités de la consécration l’église russe Saint-André-le-premier-appelé et de Tous-les-Saints-de-la-Terre-russe dans la ville d’Episkopi de Chypre se sont déroulées le 26 mars 2017.
La première liturgie dans l’église nouvellement construite, concélébrée par des membres du clergé russe et chypriote, était présidée par le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiales extérieures (site du DREE).
« — C’est la première église russe sur l’île de Chypre. Pas de l’Église orthodoxe russe, mais de l’Église orthodoxe chypriote. Elle a été construite à l’initiative de son métropolite local (de Tamassos », a déclaré le métropolite Hilarion après la consécration. « Les offices y seront célébrés en slavon russe, mais les homélies seront en russe et en grec. Tout orthodoxe peut devenir paroissien de cette église qui deviendra également la maison de la communauté russophone de l’île de Chypre et de la ville d’Episkopi. »
Toujours selon le Métropolite, les Russes qui habitent à Chypre « seront heureux de fréquenter cette église où les offices seront célébrés dans la langue qui leur est familière, où ils pourront entendre les chants qu’ils connaissent depuis leur enfance et sur les murs et l’iconostase de laquelle ils verront des saints russes, si chers à leur cœur. »
Le représentant de l’Église russe a offert à la paroisse un calice réalisé dans les ateliers d’orfèvrerie de « Sophrino ».
Le même jour, le métropolite Hilarion s’est rendu à Limassol pour suivre les travaux de construction de l’église russe Saint-Nicolas-le-Thaumaturge. Lien Traduction "PO"
Mgr HILARION DE VOLOKOLAMSK REÇU PAR LE PRÉSIDENT DE CHYPRE, N. ANASTASIADIS
Le 27 mars 2017, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a rencontré le Président de la République de Chypre, M. Nikos Anastasiadis, qui l’a reçu à sa résidence de Nicosie.
Accueillant son hôte, N. Anastasiadis a constaté que les liens entre la Russie et Chypre ne se limitaient pas à de bonnes relations entre hommes politiques, mais étaient beaucoup plus profonds grâce aux liens entre les peuples et les Églises des deux pays. Le président a qualifié l’inauguration de l’église russe de Tamassos d’évènement émouvant et de grande joie pour tous les chypriotes. De son côté, le métropolite Hilarion de Volokolamsk a dit sa conviction que la nouvelle église deviendrait la maison spirituelle des nombreux russophones de l’île, l’exemple de la métropole de Tamassos allant certainement être suivi par d’autres diocèses de l’Église orthodoxe de Chypre. Suite
Le représentant de l’Église russe a offert à la paroisse un calice réalisé dans les ateliers d’orfèvrerie de « Sophrino ».
Le même jour, le métropolite Hilarion s’est rendu à Limassol pour suivre les travaux de construction de l’église russe Saint-Nicolas-le-Thaumaturge. Lien Traduction "PO"
Mgr HILARION DE VOLOKOLAMSK REÇU PAR LE PRÉSIDENT DE CHYPRE, N. ANASTASIADIS
Le 27 mars 2017, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a rencontré le Président de la République de Chypre, M. Nikos Anastasiadis, qui l’a reçu à sa résidence de Nicosie.
Accueillant son hôte, N. Anastasiadis a constaté que les liens entre la Russie et Chypre ne se limitaient pas à de bonnes relations entre hommes politiques, mais étaient beaucoup plus profonds grâce aux liens entre les peuples et les Églises des deux pays. Le président a qualifié l’inauguration de l’église russe de Tamassos d’évènement émouvant et de grande joie pour tous les chypriotes. De son côté, le métropolite Hilarion de Volokolamsk a dit sa conviction que la nouvelle église deviendrait la maison spirituelle des nombreux russophones de l’île, l’exemple de la métropole de Tamassos allant certainement être suivi par d’autres diocèses de l’Église orthodoxe de Chypre. Suite
L’Eglise russe présentera en décembre à Nairobi à l’occasion de l’Assemblée mondiale du PNUE (Programme des Nations-Unies pour l’environnement) une exposition de photos « Ceux qui changent le monde ». Elle est consacrée à l’action environnementale de l’Eglise.
Monseigneur Hilarion, métropolite de Volokolamsk, a commenté : « L’Eglise russe accorde une attention soutenue à tout ce qui concerne une attitude réfléchie et protectrice de l’homme à l’égard du monde dans lequel il vit. Nous accordons un soutien sans réserve aux initiatives visant à mieux protéger l’environnement.
Monseigneur Hilarion, métropolite de Volokolamsk, a commenté : « L’Eglise russe accorde une attention soutenue à tout ce qui concerne une attitude réfléchie et protectrice de l’homme à l’égard du monde dans lequel il vit. Nous accordons un soutien sans réserve aux initiatives visant à mieux protéger l’environnement.
L’opinion de même que les responsables politiques reconnaissent que l’homme a transgressé la frontière qui nous sépare de l’harmonie propre à la nature et s’est lancé dans la voie d’une consommation effrénée. Nous vivons une crise écologique. J’espère que l’exposition prévue à Nairobi sera un apport constructif à nos efforts ».
Cette exposition a été présentée à Moscou, Dimitrovgrad et de nombreuses autres villes de la Russie.
Lien Traduction "PO"
Cette exposition a été présentée à Moscou, Dimitrovgrad et de nombreuses autres villes de la Russie.
Lien Traduction "PO"
Monseigneur Tikhon /Chevkounov/, évêque d'Egorievsk, présidera le 25 mars au Centre spirituel du quai Branly une table ronde consacrée à l'Encyclopédie orthodoxe
Dans le cadre du Salon du livre qui se tient actuellement à Paris le Centre du quai Branly organise le 25 mars à 12 h une Table ronde consacrée à l'Encyclopédie orthodoxe. Interviendront Serge Kravetz, responsable de l'édition de l"Encyclopédie orthodoxe ainsi que des chercheurs russes et français.
Cette importante publication a commencé avec la bénédiction du défunt patriarche Alexis II, elle se poursuit jusqu'à présent. Quarante cinq volumes de l'Encyclopédie ont déjà paru.
Dans le cadre du Salon du livre qui se tient actuellement à Paris le Centre du quai Branly organise le 25 mars à 12 h une Table ronde consacrée à l'Encyclopédie orthodoxe. Interviendront Serge Kravetz, responsable de l'édition de l"Encyclopédie orthodoxe ainsi que des chercheurs russes et français.
Cette importante publication a commencé avec la bénédiction du défunt patriarche Alexis II, elle se poursuit jusqu'à présent. Quarante cinq volumes de l'Encyclopédie ont déjà paru.
25 марта 2017 года в 12:00 в рамках мероприятий Парижского книжного салона в амфитеатре Российского духовно-культурного православного центра (1 quai Branly, Paris) состоится круглый стол, посвященный изданию Православной энциклопедии, с участием епископа Егорьевского Тихона, руководителя центра «Православная энциклопедия» Сергея Кравца, российских и французских ученых.
Вход свободный. Ссылка
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Environ 10 millions de personnes auraient succombé sous le régime de Lénine à cause des famines et des persécutions. L’auteur Alexandre Soljenitsyne, qui a obtenu le Prix Nobel, a souligné dans son chef-d’œuvre de 1974 intitulé « L’Archipel du Goulag » que la répression massive des citoyens russes et soviétiques avait commencé déjà sous Lénine et ses bolcheviks – et non sous Joseph Staline, le dictateur qui a succédé à Lénine.
En ce premier centenaire de la révolution de 1917 l’Église orthodoxe russe hors-frontières a exprimé le 10 mars le souhait de voir la dépouille de Lénine quitter la Place Rouge.
Le métropolite Hilarion, primat de l’EORHF, a disposé que le texte de cette décision du Synode aie été lu dans l’ensemble des paroisses le dimanche 12 mars dernier. Il y est dit en particulier : « Libérer la Place Rouge du corps de Vladimir Lénine, le pire des persécuteurs et des tyrans du XXe siècle, serait un symbole de la réconciliation du peuple russe avec le Seigneur. Il est également indispensable de mettre bas les monuments qui lui ont été érigés.
Il conviendrait d’agir d’une manière similaire quant aux villes, régions et rues qui restent jusqu’à aujourd’hui privées de leurs noms premiers. /Le métropolite Hilarion /Alféev/ Président du DREE du P.M., vient de faire une déclaration dans le même sens/…
En ce premier centenaire de la révolution de 1917 l’Église orthodoxe russe hors-frontières a exprimé le 10 mars le souhait de voir la dépouille de Lénine quitter la Place Rouge.
Le métropolite Hilarion, primat de l’EORHF, a disposé que le texte de cette décision du Synode aie été lu dans l’ensemble des paroisses le dimanche 12 mars dernier. Il y est dit en particulier : « Libérer la Place Rouge du corps de Vladimir Lénine, le pire des persécuteurs et des tyrans du XXe siècle, serait un symbole de la réconciliation du peuple russe avec le Seigneur. Il est également indispensable de mettre bas les monuments qui lui ont été érigés.
Il conviendrait d’agir d’une manière similaire quant aux villes, régions et rues qui restent jusqu’à aujourd’hui privées de leurs noms premiers. /Le métropolite Hilarion /Alféev/ Président du DREE du P.M., vient de faire une déclaration dans le même sens/…
« Nous commémorons également un anniversaire tout aussi important, celui du rétablissement en 1917 du Patriarcat de Moscou. Le sacre de Saint Tikhon a eu lieu de 21 novembre 1917, coïncidant pratiquement avec le début de la révolution sanguinaire ».
Pendant les années de plomb l’EORHF a toujours cru être son devoir de dire toute la vérité sur le pouvoir athée et de rappeler au peuple russe le chemin de croix des Nouveaux martyrs ».
Trad "PO" - Texte complet en anglais et en russe :
Epistle of the Synod of Bishops of the Russian Orthodox Church Outside of Russia on the 100th Anniversary of the Tragic Revolution in Russia and Beginning of the Godless Persecutions
Послание Архиерейского Синода Русской Зарубежной Церкви
Pendant les années de plomb l’EORHF a toujours cru être son devoir de dire toute la vérité sur le pouvoir athée et de rappeler au peuple russe le chemin de croix des Nouveaux martyrs ».
Trad "PO" - Texte complet en anglais et en russe :
Epistle of the Synod of Bishops of the Russian Orthodox Church Outside of Russia on the 100th Anniversary of the Tragic Revolution in Russia and Beginning of the Godless Persecutions
Послание Архиерейского Синода Русской Зарубежной Церкви
Des fidèles des communautés chrétiennes, musulmane et juive d'Épinay-sous-Sénart se rassembleront de nouveau pour une après-midi commune le 19 mars prochain, à partir de 14 h, dans la grande salle polyvalente de la ville (22, rue de Quincy).
Cette rencontre, la seconde ce genre, aura pour thème: "Le rôle de la religion dans la société".
Cette manifestation est libre et ouverte à tous. Elle comportera des différentes animations, autour d'un verre de l'amitié.
Reportage vidéo sur la première rencontre interreligieuse.
Христианские, мусульманская и иудейская общины города Эпине-су-Сенар соберутся на общую встречу 19 марта в большом муниципальном зале. Ее тема: "Роль религии в обществе".
Cette rencontre, la seconde ce genre, aura pour thème: "Le rôle de la religion dans la société".
Cette manifestation est libre et ouverte à tous. Elle comportera des différentes animations, autour d'un verre de l'amitié.
Reportage vidéo sur la première rencontre interreligieuse.
Христианские, мусульманская и иудейская общины города Эпине-су-Сенар соберутся на общую встречу 19 марта в большом муниципальном зале. Ее тема: "Роль религии в обществе".
Le patriarche de Moscou et de toute la Russie a l’intention de présider les cérémonies qui, en 2018, dans la région de Sverdlovsk, marqueront le centenaire de l’assassinat de la famille de Nicolas II.
« Comme l’an prochain ce sera le centenaire, il est nécessaire de faire tout ce qui est possible pour réaliser ce pèlerinage, si nous sommes en vie et en bonne santé », a déclaré le patriarche, ce vendredi à Moscou en recevant Evgueny Kouivachev, le gouverneur de la région de Sverdlovsk qui l’invitait à se rendre dans sa région.
Le gouverneur a précisé que l’essentiel des cérémonies auront lieu dans la nuit du 17 juillet 2018 et déclaré : « La métropole de Ekaterinbourg et nous nous préparons à cet événement et, bien sûr, nous vous invitons à prendre part à ces cérémonies qui seront dédiées à ce triste anniversaire. »
« Comme l’an prochain ce sera le centenaire, il est nécessaire de faire tout ce qui est possible pour réaliser ce pèlerinage, si nous sommes en vie et en bonne santé », a déclaré le patriarche, ce vendredi à Moscou en recevant Evgueny Kouivachev, le gouverneur de la région de Sverdlovsk qui l’invitait à se rendre dans sa région.
Le gouverneur a précisé que l’essentiel des cérémonies auront lieu dans la nuit du 17 juillet 2018 et déclaré : « La métropole de Ekaterinbourg et nous nous préparons à cet événement et, bien sûr, nous vous invitons à prendre part à ces cérémonies qui seront dédiées à ce triste anniversaire. »
Lire aussi L’assassinat des Romanov: La villa Ipatiev rasée par le Politburo
Pour sa part, le Patriarche a souligné que cette date importante pour l’Oural et pour toute l’Église russe, pour le peuple et l’histoire et souligné : « J’ai depuis longtemps envie de me rendre justement en ces jours à Ekaterinbourg pour organiser une procession et prier avec le peuple. »
Les membres de la famille impériale ainsi que le docteur Botkine et trois serviteurs ont subi le martyre dans la nuit du 17 juillet 1918 dans la maison de l’ingénieur Ipatiev à Ekaterinbourg. Depuis septembre 2002, dans la nuit du 17 de chaque mois, dans l’église sur-le-Sang, construite à l’endroit où la famille impériale a été fusillée, est célébrée une liturgie. Et chaque année le 17 juillet, à la fin de la liturgie des dizaines de milliers de croyants se rendent en procession jusqu’à la Fosse Ganine (à 21 km de là).
En 2000, l’Église russe a canonisé Nicolas II, l’impératrice Alexandra Théodorovna et leurs cinq enfants parmi les Néo-martyrs et Confesseurs de la foi ; Le médecin de l'Empereur Eugène Botkine a été glorifié par l'Assemblée des Évêques en 2016
Moscou, le 17 février. INTERFAX. Traduction "PO"
Pour sa part, le Patriarche a souligné que cette date importante pour l’Oural et pour toute l’Église russe, pour le peuple et l’histoire et souligné : « J’ai depuis longtemps envie de me rendre justement en ces jours à Ekaterinbourg pour organiser une procession et prier avec le peuple. »
Les membres de la famille impériale ainsi que le docteur Botkine et trois serviteurs ont subi le martyre dans la nuit du 17 juillet 1918 dans la maison de l’ingénieur Ipatiev à Ekaterinbourg. Depuis septembre 2002, dans la nuit du 17 de chaque mois, dans l’église sur-le-Sang, construite à l’endroit où la famille impériale a été fusillée, est célébrée une liturgie. Et chaque année le 17 juillet, à la fin de la liturgie des dizaines de milliers de croyants se rendent en procession jusqu’à la Fosse Ganine (à 21 km de là).
En 2000, l’Église russe a canonisé Nicolas II, l’impératrice Alexandra Théodorovna et leurs cinq enfants parmi les Néo-martyrs et Confesseurs de la foi ; Le médecin de l'Empereur Eugène Botkine a été glorifié par l'Assemblée des Évêques en 2016
Moscou, le 17 février. INTERFAX. Traduction "PO"
Comme il l’annonce sur son site, le service orthodoxe d’aide aux personnes sans domicile fixe « Miloserdie » (bienfaisance) a ouvert à Moscou un centre d’aide à la recherche d’emploi.
A Moscou, un « Hangar-compassionnel » a été mis en place le 1 décembre 2014 et le projet de foyer pour enfants invalides
Les travailleurs sociaux de « Miloserdie » proposent aux personnes sans abri des emplois vacants en tenant compte et de leurs compétences, et de la région où ils se trouvent ; ils les aident remplir les formulaires requis. Pour ses premiers quinze jours d’existence, une quinzaine de personnes a sollicité l’aide du centre et dix d’entre eux ont déjà trouvé du travail, y compris dans des exploitations agricoles. « Selon nos prévisions, — indique Roman Skorosov, responsable de projets au Centre, — le nombre de demandes va augmenter. Et aussi nous espérons qu’en trouvant du travail pour ces gens, nous les aidons à retrouver un domicile. »
A Moscou, un « Hangar-compassionnel » a été mis en place le 1 décembre 2014 et le projet de foyer pour enfants invalides
Les travailleurs sociaux de « Miloserdie » proposent aux personnes sans abri des emplois vacants en tenant compte et de leurs compétences, et de la région où ils se trouvent ; ils les aident remplir les formulaires requis. Pour ses premiers quinze jours d’existence, une quinzaine de personnes a sollicité l’aide du centre et dix d’entre eux ont déjà trouvé du travail, y compris dans des exploitations agricoles. « Selon nos prévisions, — indique Roman Skorosov, responsable de projets au Centre, — le nombre de demandes va augmenter. Et aussi nous espérons qu’en trouvant du travail pour ces gens, nous les aidons à retrouver un domicile. »
Ce centre d’aide à l’emploi des personnes sans domicile fixe a été ouvert avec le soutien du Comité des relations sociales de la ville de Moscou et fonctionne dans le cadre du programme de bienfaisance « Vozvrashchenie » (Retour) dont le but est d’éradiquer l’errance et de resocialiser les sans abri.
Selon différentes estimations, il y aurait à Moscou entre 15 et 50 mille sans abri, dont la majorité est apte au travail. En 2016 seulement, « Miloserdie » a permis à plus de 1 200 personnes de rejoindre leur patrie.
Lien Trad "PO"
Selon différentes estimations, il y aurait à Moscou entre 15 et 50 mille sans abri, dont la majorité est apte au travail. En 2016 seulement, « Miloserdie » a permis à plus de 1 200 personnes de rejoindre leur patrie.
Lien Trad "PO"
Dimanche le 12 mars Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, et Monseigneur Job, évêque de Telmessos ont célébré la divine liturgie à la cathédrale de la Sainte Trinité.
Il a donné le jour même au séminaire orthodoxe d'Epinay s/Senart une Conférence de Carême: "Tradition liturgique orthodoxe"
Dans le cadre des conférences de Carême organisées conjointement par le Séminaire et le secteur pastoral catholique de Brunoy-Val-d'Yerres, le dimanche 12 mars Mgr Job Getcha, archevêque de Telmessos, co-président de la Commission internationale mixte catholique-orthodoxe pour le dialogue théologique, a présenté la tradition liturgique orthodoxe du Carême, de Pâques et de la Pentecôte.
Il a donné le jour même au séminaire orthodoxe d'Epinay s/Senart une Conférence de Carême: "Tradition liturgique orthodoxe"
Dans le cadre des conférences de Carême organisées conjointement par le Séminaire et le secteur pastoral catholique de Brunoy-Val-d'Yerres, le dimanche 12 mars Mgr Job Getcha, archevêque de Telmessos, co-président de la Commission internationale mixte catholique-orthodoxe pour le dialogue théologique, a présenté la tradition liturgique orthodoxe du Carême, de Pâques et de la Pentecôte.
Mgr Job a participé ensuite aux vêpres de la communauté.
Album des photographies
Album des photographies
Le Saint Synode a officiellement inclus cf. journal 14 dans le ménologion (calendrier des saints) de l’Eglise orthodoxe russe plusieurs saints occidentaux qui ont vécu et œuvré en Gaule.
Au cours de la session de ce jour, le saint Synode de l’Église orthodoxe russe a examiné la possibilité d’inscrire au ménologe de l’Église russe le nom de saints qui se sont illustrés dans les pays d’Europe centrale et occidentale avant 1054.
Selon Vladimir Legoïda, responsable du Département des relations de l’Église avec la société et les médias, la liste des saints à inscrire au ménologe a été constituée en fonction du culte pratiqué par les orthodoxes dans les diocèses de l’Église orthodoxe russe en Europe occidentale ainsi que dans d’autres Églises locales. « Il a aussi été tenu compte de l’authenticité de la foi orthodoxe qu’ils ont proclamée et des circonstances dans lesquelles s’est établie leur glorification ; il était aussi nécessaire qu’ils n’aient jamais été mentionnés dans les travaux polémiques qui ont marqué la lutte contre l’Église orientale et ses rites. »
Blandine de Lyon, sainte martyre. Fresque de la chapelle orthodoxe de la Dormition de la Mère de Dieu
Au cours de la session de ce jour, le saint Synode de l’Église orthodoxe russe a examiné la possibilité d’inscrire au ménologe de l’Église russe le nom de saints qui se sont illustrés dans les pays d’Europe centrale et occidentale avant 1054.
Selon Vladimir Legoïda, responsable du Département des relations de l’Église avec la société et les médias, la liste des saints à inscrire au ménologe a été constituée en fonction du culte pratiqué par les orthodoxes dans les diocèses de l’Église orthodoxe russe en Europe occidentale ainsi que dans d’autres Églises locales. « Il a aussi été tenu compte de l’authenticité de la foi orthodoxe qu’ils ont proclamée et des circonstances dans lesquelles s’est établie leur glorification ; il était aussi nécessaire qu’ils n’aient jamais été mentionnés dans les travaux polémiques qui ont marqué la lutte contre l’Église orientale et ses rites. »
Blandine de Lyon, sainte martyre. Fresque de la chapelle orthodoxe de la Dormition de la Mère de Dieu
Il a également été tenu compte des informations contenues dans Ménologe complet de l’Église d’Orient de l’archevêque Serge (Spassky), dans le rapport de saint Jean (Maximovitch) au Synode épiscopal de l’Église russe hors-frontières de 1952, dans les articles de l’Encyclopédie orthodoxe, ainsi que dans le Synaxaire établi par le hiéromoine Macaire du monastère Simon-Pierre de la sainte Montagne. Lien et PO
Il s’agit notamment du saint martyr l'eveque Pothin (gr. Pothinos) , premier évêque de Lyon, des saints martyres lyonnais Blandine et Pontique (Pontikos) jeune martyr (15 ans) et leurs 46 compagnons mis à mort, du saint martyr Alexandre de Lyon, du saint martyr Saturnin (Serrin), premier évêque de Toulouse, du saint martyr Victor de Marseille, du saint Honorat, fondateur du monastère de Lérins et évêque d’Arles, du saint Germain l’Auxerrois, du saint Vincent de Lérins, du saint Loup (Leu) de Troyes, de sainte Geneviève de Paris et de saint Germain de Paris.
Désormais l’Église orthodoxe russe commémorera chaque 30 mars Saint Patrick, protecteur céleste de l'Irlande.
• hiéromartyr Pothin, évêque de Lyon et ses compagnons martyrisés avec lui (2/15 juin ; +177)
• martyre Blandine et martyr Pontique de Lyon (2/15 juin ; +177)
• martyr Épipode de Lyon (22 avril / 5 mai ; +vers 177)
• martyr Alexandre de Lyon (24 avril / 7 mai, +vers 177)
• hiéromartyr Saturnin, premier évêque de Toulouse (29 novembre / 12 décembre, +IIIème s.)
• martyr Victor de Marseille (21 juillet / 3 août ; +vers 290)
• martyr Alban des îles britanniques (22 juin / 5 juillet, +IIIème – début IVè s.)
• saint Honorat, évêque d’Arles (16 / 29 janvier, +429)
• saint Germain, évêque d’Auxerre (31 juillet / 13 août, + 448)
• saint Vincent de Lérins (24 mai / 6 juin ; +avant 450)
• saint Patrick, illuminateur de l’Irlande (17/30 mars ; +après 460)
• saint Loup, évêque de Troyes (29 juillet / 11 août ; +479)
• sainte Geneviève de Paris (3/16 janvier ; +512)
• saint Germain, évêque de Paris (28 mai / 10 juin ; +576)
• saint Procope, higoumène de Sazava (Bohême ; 16/29 septembre ; +1053)
священномученика Пофина, епископа Лионского, и с ним пострадавших (2/15 июня; 177 г.);
мученицы Бландины и мученика Понтика Лионских (2/15 июня; 177 г.);
мученика Епиподия Лионского (22 апреля / 5 мая; ок. 177 г.);
мученика Александра Лионского (24 апреля / 7 мая; ок. 177 г.);
священномученика Сатурнина, первого епископа Тулузского (29 ноября / 12 декабря; III в.);
мученика Виктора Марсельского (21 июля / 3 августа; ок. 290 г.);
мученика Албана Британского (22 июня / 5 июля; III — нач. IV вв.);
святителя Гонората, епископа Арльского (16 января / 29 декабря; 429 г.);
cвятителя Германа, епископа Осерского (31 июля / 13 августа; 448 г.);
преподобного Викентия Леринского (24 мая / 6 июня; до 450 г.);
святителя Патрикия, просветителя Ирландии (17/30 марта; после 460 г.);
святителя Лупа, епископа Труа (29 июля / 11 августа; 479 г.);
преподобной Женевьевы Парижской (3/16 января; 512 г.);
святителя Германа, епископа Парижского (28 мая / 10 июня; 576 г.);
преподобного Прокопия, игумена Сазавского (16/29 сентября; 1053 г.).
Il s’agit notamment du saint martyr l'eveque Pothin (gr. Pothinos) , premier évêque de Lyon, des saints martyres lyonnais Blandine et Pontique (Pontikos) jeune martyr (15 ans) et leurs 46 compagnons mis à mort, du saint martyr Alexandre de Lyon, du saint martyr Saturnin (Serrin), premier évêque de Toulouse, du saint martyr Victor de Marseille, du saint Honorat, fondateur du monastère de Lérins et évêque d’Arles, du saint Germain l’Auxerrois, du saint Vincent de Lérins, du saint Loup (Leu) de Troyes, de sainte Geneviève de Paris et de saint Germain de Paris.
Désormais l’Église orthodoxe russe commémorera chaque 30 mars Saint Patrick, protecteur céleste de l'Irlande.
• hiéromartyr Pothin, évêque de Lyon et ses compagnons martyrisés avec lui (2/15 juin ; +177)
• martyre Blandine et martyr Pontique de Lyon (2/15 juin ; +177)
• martyr Épipode de Lyon (22 avril / 5 mai ; +vers 177)
• martyr Alexandre de Lyon (24 avril / 7 mai, +vers 177)
• hiéromartyr Saturnin, premier évêque de Toulouse (29 novembre / 12 décembre, +IIIème s.)
• martyr Victor de Marseille (21 juillet / 3 août ; +vers 290)
• martyr Alban des îles britanniques (22 juin / 5 juillet, +IIIème – début IVè s.)
• saint Honorat, évêque d’Arles (16 / 29 janvier, +429)
• saint Germain, évêque d’Auxerre (31 juillet / 13 août, + 448)
• saint Vincent de Lérins (24 mai / 6 juin ; +avant 450)
• saint Patrick, illuminateur de l’Irlande (17/30 mars ; +après 460)
• saint Loup, évêque de Troyes (29 juillet / 11 août ; +479)
• sainte Geneviève de Paris (3/16 janvier ; +512)
• saint Germain, évêque de Paris (28 mai / 10 juin ; +576)
• saint Procope, higoumène de Sazava (Bohême ; 16/29 septembre ; +1053)
священномученика Пофина, епископа Лионского, и с ним пострадавших (2/15 июня; 177 г.);
мученицы Бландины и мученика Понтика Лионских (2/15 июня; 177 г.);
мученика Епиподия Лионского (22 апреля / 5 мая; ок. 177 г.);
мученика Александра Лионского (24 апреля / 7 мая; ок. 177 г.);
священномученика Сатурнина, первого епископа Тулузского (29 ноября / 12 декабря; III в.);
мученика Виктора Марсельского (21 июля / 3 августа; ок. 290 г.);
мученика Албана Британского (22 июня / 5 июля; III — нач. IV вв.);
святителя Гонората, епископа Арльского (16 января / 29 декабря; 429 г.);
cвятителя Германа, епископа Осерского (31 июля / 13 августа; 448 г.);
преподобного Викентия Леринского (24 мая / 6 июня; до 450 г.);
святителя Патрикия, просветителя Ирландии (17/30 марта; после 460 г.);
святителя Лупа, епископа Труа (29 июля / 11 августа; 479 г.);
преподобной Женевьевы Парижской (3/16 января; 512 г.);
святителя Германа, епископа Парижского (28 мая / 10 июня; 576 г.);
преподобного Прокопия, игумена Сазавского (16/29 сентября; 1053 г.).
Vladimir Legoyda, responsable au Synode du service des relations de l’Eglise avec la société et les médias, vient de déclarer :
« Une partie de la responsabilité pour les évènements tragiques de 1917 incombe à l’Eglise. Les soldats et les matelots avaient dans leur ensemble répudié leur foi. Ce contingent a par la suite eu un rôle quasi-déterminant dans la révolution et tout ce qui la suivit. La responsabilité, la faute tombe pour beaucoup sur le clergé de l’époque. L’Eglise, en effet, ne saurait rester indifférente.
« Une partie de la responsabilité pour les évènements tragiques de 1917 incombe à l’Eglise. Les soldats et les matelots avaient dans leur ensemble répudié leur foi. Ce contingent a par la suite eu un rôle quasi-déterminant dans la révolution et tout ce qui la suivit. La responsabilité, la faute tombe pour beaucoup sur le clergé de l’époque. L’Eglise, en effet, ne saurait rester indifférente.
Depuis le règne de Pierre I l’Eglise s’est systématiquement bureaucratisée. Le patriarcat a été aboli en tant que tel. La fonction de Procureur général du Saint Synode a été instituée, la tradition a commencé à se perdre au fil du temps.
En 1916 la confession obligatoire pour l’ensemble des personnels militaires a été abolie. Un an plus moins de 10 % des militaires allaient se confesser ».
Interfax Traduction "PO"
En 1916 la confession obligatoire pour l’ensemble des personnels militaires a été abolie. Un an plus moins de 10 % des militaires allaient se confesser ».
Interfax Traduction "PO"
Conformément à une recommandation de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France le père Georges Egorov (paroisse des Trois Saints Docteurs, Paris) a été nommé le 15 février dernier par le Ministre de la défense de la France aumônier militaire orthodoxe. Il sera rattaché à l’état-major de la Légion étrangère à Aubagne.
Le père Georges a commencé le 6 mars un stage de trois semaines auprès de la Légion étrangère. Lien
Le père Georges a commencé le 6 mars un stage de trois semaines auprès de la Légion étrangère. Lien
Un trajet de Paris à Loches
Avec la bénédiction de Son Eminence Mgr Nestor, évêque de Chersonèse, un pèlerinage aura lieu afin de vénérer la ceinture de la Vierge dans la ville de Loches.
l'Église orthodoxe célèbre la Déposition de la précieuse Ceinture de la Toute Sainte Mère de Dieu à Constantinople.
Au XIIe siècle, la Providence de Dieu a fait que l'une des ceintures de la Vierge Marie est apparue dans la petite ville de Loches, et a été marqué par de nombreux miracles. En particulier, les jeunes filles au cours des siècles sont venu à Loches prier pour obtenir des enfants.
Avec la bénédiction de Son Eminence Mgr Nestor, évêque de Chersonèse, un pèlerinage aura lieu afin de vénérer la ceinture de la Vierge dans la ville de Loches.
l'Église orthodoxe célèbre la Déposition de la précieuse Ceinture de la Toute Sainte Mère de Dieu à Constantinople.
Au XIIe siècle, la Providence de Dieu a fait que l'une des ceintures de la Vierge Marie est apparue dans la petite ville de Loches, et a été marqué par de nombreux miracles. En particulier, les jeunes filles au cours des siècles sont venu à Loches prier pour obtenir des enfants.
D'après la légende il s'agirait de la moitié de la ceinture de la Vierge envoyé de Constantinople à Charles le Chauve au IXe. s. Elle fut offert par le roi Lothaire et la reine Emma au comte Geoffroy de Grisegonelle comte d'Anjou et de Touraine et apporté à Loches sur ses terres où il venait de faire rebâtir un sanctuaire à la fin du Xe siècle.
Néanmoins pour les plus sceptiques l'authenticité de la relique nécessite de plus ample recherche nous semble t-il
Programme et affiche
Néanmoins pour les plus sceptiques l'authenticité de la relique nécessite de plus ample recherche nous semble t-il
Programme et affiche
Contacts: prêtre Nicolas Nikichine
tel +33 (0)6 20 34 95 46
nicolas.nikichine@gmail.com
ou Madame Inna Botcharova
+33 (0)6 50 64 01 26
Инна Бочарова
Зам. Директора Паломнического Центра
tel +33 (0)6 20 34 95 46
nicolas.nikichine@gmail.com
ou Madame Inna Botcharova
+33 (0)6 50 64 01 26
Инна Бочарова
Зам. Директора Паломнического Центра
Dans son procès-verbal N° 18 le saint Synode de l'Eglise orthodoxe russe nomme Marina Politova, chef de la chorale de la cathédrale de la sainte Trinité à Paris, membre du nouvellement formé Conseil consultatif pour le chant ecclésial de tradition russe auprès du patriarche de Moscou.
Le baccalauréat théologique et les étudiants diplômés en Master de théologie sont présents dans 36 établissements dont 21 sont publics. Les études supérieures en ce domaine sont apparues en 2014, et en mai 2016, un conseil de soutenance de thèses avec la possibilité du degré de doctorat en recherches théologiques.
La première thèse en théologie, en Russie, actuellement, sera soutenue, fin mai. La commission de soutenance en théologie a déjà examiné préalablement cette thèse, a annoncé « RIA, Informations », en faisant référence au DREE du Patriarcat de Moscou.
« Ce sera la première soutenance en théologie » a remarqué le secrétaire de la commission des soutenances de thèses en théologie, le prêtre Dimitri Safonov.
L’archiprêtre Pavel Hondinsky aspire ainsi à intégrer le cercle de recherche en théologie, ayant comme sujet de thèse « La résolution du problème théologique russe au XVIII siècle en relation avec Saint Philarète, métropolite de Moscou ». Si la soutenance serait réussie, le prêtre deviendra docteur en philosophie et science historiques.
La première thèse en théologie, en Russie, actuellement, sera soutenue, fin mai. La commission de soutenance en théologie a déjà examiné préalablement cette thèse, a annoncé « RIA, Informations », en faisant référence au DREE du Patriarcat de Moscou.
« Ce sera la première soutenance en théologie » a remarqué le secrétaire de la commission des soutenances de thèses en théologie, le prêtre Dimitri Safonov.
L’archiprêtre Pavel Hondinsky aspire ainsi à intégrer le cercle de recherche en théologie, ayant comme sujet de thèse « La résolution du problème théologique russe au XVIII siècle en relation avec Saint Philarète, métropolite de Moscou ». Si la soutenance serait réussie, le prêtre deviendra docteur en philosophie et science historiques.
Le site de l’université orthodoxe Saint Tikhon a indiqué qu’à la fin de 1992, le Ministère de l’Education, en Russie, à intégré la théologie aux programmes éducatifs de l’État russe permettant la délivrance de diplômes officiels sous l’appellation « Baccalauréat en théologie ». Cette initiative n’émanait pas de l’Église orthodoxe russe ou autres confessions religieuses. Ceci avait peu de différence avec la matière à proprement parler catéchétique.
Le baccalauréat théologique et les étudiants diplômés en Master de théologie sont présents dans 36 établissements dont 21 sont publics. Les études supérieures en ce domaine sont apparues en 2014, et en mai 2016, un conseil de soutenance de thèses avec la possibilité du degré de doctorat en recherches théologiques.
Les représentants du Conseil des Muftis en Russie ont exprimé leur regret de ne pas voir émerger une telle possibilité pour les musulmans. Le Conseil des Mufti a entrepris des efforts pour voir naître cette possibilité.
Suivant la terminologie admise communément, la théologie regroupe un ensemble de savoirs qui étudient l’histoire de la croyance religieuse, des institutions du monde religieux et ses formes ainsi que la culture de l’héritage religieux (l’art religieux, les grands textes religieux, son éducation, et la recherche savante à proprement dit), le droit religieux en tant que tel, les monuments archéologiques liés à la religion, et l’histoire et l’actualité des relations et discussions entre organisations religieuses
Plus en détails Traduction père Dimitri Shibaeff
Le baccalauréat théologique et les étudiants diplômés en Master de théologie sont présents dans 36 établissements dont 21 sont publics. Les études supérieures en ce domaine sont apparues en 2014, et en mai 2016, un conseil de soutenance de thèses avec la possibilité du degré de doctorat en recherches théologiques.
Les représentants du Conseil des Muftis en Russie ont exprimé leur regret de ne pas voir émerger une telle possibilité pour les musulmans. Le Conseil des Mufti a entrepris des efforts pour voir naître cette possibilité.
Suivant la terminologie admise communément, la théologie regroupe un ensemble de savoirs qui étudient l’histoire de la croyance religieuse, des institutions du monde religieux et ses formes ainsi que la culture de l’héritage religieux (l’art religieux, les grands textes religieux, son éducation, et la recherche savante à proprement dit), le droit religieux en tant que tel, les monuments archéologiques liés à la religion, et l’histoire et l’actualité des relations et discussions entre organisations religieuses
Plus en détails Traduction père Dimitri Shibaeff
« Conformément aux dispositions qui s’appliquent à toute l’Église, le baptême d’un adulte ou d’un enfant de plus de 7 ans est précédé d’au moins deux entretiens préparatoires approfondis et d’une conversation avec un prêtre au cours duquel le catéchumène est appelé à se repentir des péchés qu’il a commis avant le baptême.
S’il est question du baptême d’un jeune enfant, alors ce sont avec les parents et les futurs marraine et parrain que sont menés ces entretiens. » Cyrille, patriarche de Moscou.
Dans son discours devant l’Assemblée diocésaine de la ville de Moscou, Sa Sainteté le patriarche de Moscou et de toute la Russie a abordé le thème de la préparation au saint sacrement du baptême.
Le primat de l’Église orthodoxe russe a souligné que la forte croissance de la vie ecclésiale à la fin des années 80 et au début des années 90 a permis « de former la génération unique des croyants du XXIe siècle qui se caractérise en partie par une auto-formation religieuse. »
S’il est question du baptême d’un jeune enfant, alors ce sont avec les parents et les futurs marraine et parrain que sont menés ces entretiens. » Cyrille, patriarche de Moscou.
Dans son discours devant l’Assemblée diocésaine de la ville de Moscou, Sa Sainteté le patriarche de Moscou et de toute la Russie a abordé le thème de la préparation au saint sacrement du baptême.
Le primat de l’Église orthodoxe russe a souligné que la forte croissance de la vie ecclésiale à la fin des années 80 et au début des années 90 a permis « de former la génération unique des croyants du XXIe siècle qui se caractérise en partie par une auto-formation religieuse. »
« Cela est dû au fait que, dans les décennies précédentes, lorsque les gens venaient à Dieu, souvent à l’âge adulte, il n’y avait pas assez de directeurs de conscience. La catéchèse n’était organisée que dans de très rares paroisses, et l’on n’accédait, dans le meilleur des cas, aux principes de la foi orthodoxe qu’après avoir reçu le baptême. » Et ce, selon Sa Sainteté, sans enracinement dans la vivifiante tradition formatrice chrétienne, « le croyant a parfois du mal à faire correspondre les valeurs évangéliques avec les habitudes de la vie civile qu’il connaît depuis son enfance. »
« Il est réjouissant de constater que durant ces dernières années un enseignement conséquent de la foi orthodoxe devient peu à peu une part essentielle de la vie des paroisses. Il y a trois ans, en application de la décision du Concile des évêques sur la catéchèse obligatoire des personnes souhaitant recevoir le baptême et des parrains, ont été établies des règles de conduite pour mener ces entretiens. Ce qui a suscité des critiques. Certains se sont offusqués de ce que cette préparation au baptême était obligatoire, de ce qu’elle incluait un indispen¬sable enseignement de certaines règles de la vie ecclésiale et des prières fondamentales. La pratique de la catéchèse ne s’est pas imposée naturellement dans les paroisses : elle a été accueillie froidement par certains clercs. »
Il faut dire que d’autres prêtres insistent sur une conséquence très positive de cette catéchèse : l’augmentation très sensible du nombre de jeunes enfants que leurs parents présentent à la communion aux Saints Dons.
Lier aussi Baptême des enfants
« D’après ce que me disent les évêques auxiliaires et les pères doyens, — poursuit Sa Sainteté, — il reste des questions non résolues et de notables différences dans la pratique de ces entretiens. C’est pour certains une rencontre de type repentance–confession du postulant au baptême non accompagnée d’entretiens sur les principes fondamentaux de l’Église, sans explications des prières fondamentales et des sacrements. Dans d’autres paroisses, le futur paroissien rencontre d’autres catéchumènes ou postulants, mais pas de prêtre. »
Le Patriarche a attiré l’attention des prêtres sur ce qu’en ce qui concerne les adultes souhaitant recevoir le baptême, une catéchèse enseignant les connaissances minimales de la foi orthodoxe doit s’accompagner d’une sollicitude pastorale qui doit amener le postulant à prendre conscience de ses péchés et à désirer les vaincre. « La catéchèse et la sollicitude pastorale ne peuvent de substituer l’une à l’autre. »
« Dans certaines paroisses on n’organise qu’un seul entretien, au lieu des deux préconisés, et il est même parfois remplacé par un simple sermon avant le baptême. Il est évident qu’il ne faut pas négliger l’édification avant la délivrance d’un sacrement, mais ce prêche ne peut en aucun cas être considéré comme l’un des deux entretiens fondamentaux préconisés par le Saint Synode et le Concile épiscopal comme préparation minimale des catéchumènes ou des futurs parrain et marraine. »
Lien Traduction "PO"
« Il est réjouissant de constater que durant ces dernières années un enseignement conséquent de la foi orthodoxe devient peu à peu une part essentielle de la vie des paroisses. Il y a trois ans, en application de la décision du Concile des évêques sur la catéchèse obligatoire des personnes souhaitant recevoir le baptême et des parrains, ont été établies des règles de conduite pour mener ces entretiens. Ce qui a suscité des critiques. Certains se sont offusqués de ce que cette préparation au baptême était obligatoire, de ce qu’elle incluait un indispen¬sable enseignement de certaines règles de la vie ecclésiale et des prières fondamentales. La pratique de la catéchèse ne s’est pas imposée naturellement dans les paroisses : elle a été accueillie froidement par certains clercs. »
Il faut dire que d’autres prêtres insistent sur une conséquence très positive de cette catéchèse : l’augmentation très sensible du nombre de jeunes enfants que leurs parents présentent à la communion aux Saints Dons.
Lier aussi Baptême des enfants
« D’après ce que me disent les évêques auxiliaires et les pères doyens, — poursuit Sa Sainteté, — il reste des questions non résolues et de notables différences dans la pratique de ces entretiens. C’est pour certains une rencontre de type repentance–confession du postulant au baptême non accompagnée d’entretiens sur les principes fondamentaux de l’Église, sans explications des prières fondamentales et des sacrements. Dans d’autres paroisses, le futur paroissien rencontre d’autres catéchumènes ou postulants, mais pas de prêtre. »
Le Patriarche a attiré l’attention des prêtres sur ce qu’en ce qui concerne les adultes souhaitant recevoir le baptême, une catéchèse enseignant les connaissances minimales de la foi orthodoxe doit s’accompagner d’une sollicitude pastorale qui doit amener le postulant à prendre conscience de ses péchés et à désirer les vaincre. « La catéchèse et la sollicitude pastorale ne peuvent de substituer l’une à l’autre. »
« Dans certaines paroisses on n’organise qu’un seul entretien, au lieu des deux préconisés, et il est même parfois remplacé par un simple sermon avant le baptême. Il est évident qu’il ne faut pas négliger l’édification avant la délivrance d’un sacrement, mais ce prêche ne peut en aucun cas être considéré comme l’un des deux entretiens fondamentaux préconisés par le Saint Synode et le Concile épiscopal comme préparation minimale des catéchumènes ou des futurs parrain et marraine. »
Lien Traduction "PO"
Veuillez trouver ci-jointe et avec ce lien une annonce de la soirée « CAMP DU BAN SAINT-JEAN » (1941-1944)
Rencontre avec Gabriel Becker, auteur de «Trou de mémoire» le vendredi 10 mars (à 19h30) au Centre spirituel et culturel orthodoxe russe (1 Quai Branly, 75007 Paris), présentation d'un film.
Entrée gratuite. La présentation et le film seront en français.
Notez qu'à partir du 11 février tous les samedis à 10 h le Séminaire orthodoxe russe en France assurera la célébration de la Liturgie en français.
Rencontre avec Gabriel Becker, auteur de «Trou de mémoire» le vendredi 10 mars (à 19h30) au Centre spirituel et culturel orthodoxe russe (1 Quai Branly, 75007 Paris), présentation d'un film.
Entrée gratuite. La présentation et le film seront en français.
Notez qu'à partir du 11 février tous les samedis à 10 h le Séminaire orthodoxe russe en France assurera la célébration de la Liturgie en français.
Дорогие братья и сестры,
10 марта в 19.30 в амфитеатре Русского Духовно-Культурного центра пройдет вечер, посвященный забытой странице истории России и Франции – концентрационному лагерю в Бан-Сен-Жан (деп. Мозель), через который в 1941-1944гг прошло более 22000 советских военнопленных.
Габриэль Бекер, автор публикаций и исследований по истории лагеря, проведет презентацию, представит публике документальный фильм «Trou de mémoire» и ответит на все интересующие вопросы.
Вход свободный. Фильм и презентация на французском языке.
10 марта в 19.30 в амфитеатре Русского Духовно-Культурного центра пройдет вечер, посвященный забытой странице истории России и Франции – концентрационному лагерю в Бан-Сен-Жан (деп. Мозель), через который в 1941-1944гг прошло более 22000 советских военнопленных.
Габриэль Бекер, автор публикаций и исследований по истории лагеря, проведет презентацию, представит публике документальный фильм «Trou de mémoire» и ответит на все интересующие вопросы.
Вход свободный. Фильм и презентация на французском языке.
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Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
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