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La fête des Saints de Koursk est établie par l’Eglise Orthodoxe Russe en l’honneur des Saints nés dans la région de Koursk ou de ceux qui ont officié dans le cadre du diocèse de Koursk. La fête a été établie le jour de la translation des reliques du Saint Séraphin de Sarov (19 juillet/1 août). Les Saints de Koursk sont essentiellement martyrs et confesseurs russes du XX siècle.
L’archevêque Alexandre (Choukine) est né en 1891 à Riga dans la famille du prêtre Jean Choukine et de la pieuse Elisabeth. Son grand-père, Vassily Choukine a été diacre à Riga, son père était diplômé de l’Académie de théologie de Moscou. Ordonné prêtre, il a enseigné le catéchisme au séminaire, dans une école du diocèse et dans des lycées. Il a également enseigné le latin et le grec.
Le père Jean et Elisabeth avaient sept enfants. La fille du père Jean se rappelait que son père aimait les enfants sans les gâter pour autant. Il ne satisfaisait pas leurs caprices par peur d’en faire de mauvais chrétiens. Mais il ne les forçait pas à faire des prières quotidiennes alors qu’il consacrait lui-même tout son temps libre à la prière.
L’archevêque Alexandre (Choukine) est né en 1891 à Riga dans la famille du prêtre Jean Choukine et de la pieuse Elisabeth. Son grand-père, Vassily Choukine a été diacre à Riga, son père était diplômé de l’Académie de théologie de Moscou. Ordonné prêtre, il a enseigné le catéchisme au séminaire, dans une école du diocèse et dans des lycées. Il a également enseigné le latin et le grec.
Le père Jean et Elisabeth avaient sept enfants. La fille du père Jean se rappelait que son père aimait les enfants sans les gâter pour autant. Il ne satisfaisait pas leurs caprices par peur d’en faire de mauvais chrétiens. Mais il ne les forçait pas à faire des prières quotidiennes alors qu’il consacrait lui-même tout son temps libre à la prière.
Il en est de même pour sa femme Elisabeth qui se dépêchait d’aller à l’église dès qu’elle avait un moment. Les enfants du père Jean se adoraient jouer, seul Alexandre ne participait pas. Il était calme, modeste, obéissant à la volonté de ses parents. Tant que ses frères et sœurs jouaient, il s’enfermait dans la chambre de son père pour prier. Lorsque ses frères faisaient du bruit il leur demandait gentiment de parler moins fort.
Il n’était pas maussade de nature mais son cœur souhaitait imiter les anciens ascètes qui considéraient le rire comme une impertinence et une manifestation de l’impureté pécheresse. Il voulait devenir prêtre.
Alexandre a été diplômé de l’Académie de théologie de Moscou en 1915.
Au début de la première guerre mondiale la famille du père Jean a déménagé à Nijnij Novgorod. Après avoir terminé l’Académie, Alexandre les y a rejoints. Il a commencé à enseigner dans un séminaire. 1917 a marqué le début des épreuves pour l’Eglise Orthodoxe. Pareillement à l’or éprouvé par le feu, l’Eglise se forgeait dans le feu de la haine et des rébellions. Alexandre a demandé à son père de le bénir pour qu’il devienne moine. Le père Jean doutait que son fils ait la volonté d’endurer la vie monacale alors que tout ce qui avait un lien avec l’Eglise était bafoué et détruit. Ayant prié cependant, le père a béni son fils d’aller à la Laure Saint Serge. Il a reçu la tonsure en adoptant le nom du vénérable Alexandre de Svir.
En 1918, le père Jean a été arrêté par les autorités soviétiques de Nijni Novgorod.
Emprisonné pendant six mois il est tombé malade. Libéré, il rentre à la maison à moitié mort. Il a se met à officier dans le village de Liskovo, bientôt son fils l’y rejoint.Pendant un certain temps, le père et le fils ont officié ensemble. En 1923, l’hiéromoine Alexandre a été appelé à Moscou et le 23 août de la même année il a été sacré évêque de Lysk, vicaire du diocèse de Nijnij Novgorod.
Pendant l’absence de son fils le père Jean est tombé gravement malade de pneumonie. Sachant qu’il allait mourir, il attendait son fils pour recevoir sa bénédiction. Comme toujours, Mgr Alexandre s’est empressé d’accomplir le souhait de son père. Il est arrivé la veille de sa mort. Le père Jean était conscient. Ils ont longtemps conversé. Ensuite, le père Jean a communié aux Saint Mystères du Christ.
Les premiers offices de l’évêque Alexandre étaient les vigiles funèbres et la liturgie en mémoire de son père. Le père Jean a été enterré à côté de l’église où il officiait. Le sacre d’Alexandre n’était en rien fortuit. C’était un prédicateur de talent et un vrai guide spirituel. Vivant comme un vrai moine et accumulant la grâce dans son âme par un infatigabl labeur spirituel il transmettait cet esprit à ses ouailles. Il envoyait certains d’entre eux à Diveevo, là où avait vécu Saint Séraphin. Si la vocation se manifestait en eux, il leur donnait sa bénédiction pour qu’ils apportent leurs vœux.
Il a officié au monastère Saint Macaire. Il allait souvent aussi au monastère de Starye Mary où se trouvait l’icône vénérée de la Vierge « la Mère de Dieu aux trois bras ». A Lysk, il rendait visite à l’évêque Barnabé qui accomplissait à l’époque l’exploit de « la folie en Christ ». Dans le village de Makarievo, Mgr Alexandre a mis en place l’enseignement du catéchisme aux enfants de dix à treize ans. Cela a duré approximativement un an et ensuite les autorités l’ont interdit.
En septembre 1927 à l’âge de 62 ans la mère du futur Saint Alexandre est tombée gravement malade.
Mgr prenait soin d’elle et il était à ses côtés au moment de sa mort. Avant de mourir elle a dit : « Mes yeux se sont ouverts, je vois le ciel. Il y fait si clair… » En 1929 le jour de la mémoire de l’Archange Michel, les autorités ont arrêté l’évêque Alexandre. Il a été envoyé dans la prison où se trouvait déjà pratiquement tout le clergé de Nijny Novgorod. Aux interrogatoires l’évêque Alexandre répondait : « Je fais des homélies tous les dimanches sur des sujets bibliques…et parfois pour défendre des vérités religieuses contestées par mes contemporains. Je le fais pour trouver la vérité dans des questions relatives à la religion où je présente des preuves de l’enseignement orthodoxe… Je me suis parfois prononcé contre l’athéisme.
(Parlant parfois de l’athéisme moderne, l’évêque disait que seules les personnes dépourvues d’humanité et de la foi dans la vie éternelle peuvent détruire des monastères. D’ailleurs, ici-bas ces gens n’envisagent pas de construire quoi que ce soit non plus).
Il n’était pas maussade de nature mais son cœur souhaitait imiter les anciens ascètes qui considéraient le rire comme une impertinence et une manifestation de l’impureté pécheresse. Il voulait devenir prêtre.
Alexandre a été diplômé de l’Académie de théologie de Moscou en 1915.
Au début de la première guerre mondiale la famille du père Jean a déménagé à Nijnij Novgorod. Après avoir terminé l’Académie, Alexandre les y a rejoints. Il a commencé à enseigner dans un séminaire. 1917 a marqué le début des épreuves pour l’Eglise Orthodoxe. Pareillement à l’or éprouvé par le feu, l’Eglise se forgeait dans le feu de la haine et des rébellions. Alexandre a demandé à son père de le bénir pour qu’il devienne moine. Le père Jean doutait que son fils ait la volonté d’endurer la vie monacale alors que tout ce qui avait un lien avec l’Eglise était bafoué et détruit. Ayant prié cependant, le père a béni son fils d’aller à la Laure Saint Serge. Il a reçu la tonsure en adoptant le nom du vénérable Alexandre de Svir.
En 1918, le père Jean a été arrêté par les autorités soviétiques de Nijni Novgorod.
Emprisonné pendant six mois il est tombé malade. Libéré, il rentre à la maison à moitié mort. Il a se met à officier dans le village de Liskovo, bientôt son fils l’y rejoint.Pendant un certain temps, le père et le fils ont officié ensemble. En 1923, l’hiéromoine Alexandre a été appelé à Moscou et le 23 août de la même année il a été sacré évêque de Lysk, vicaire du diocèse de Nijnij Novgorod.
Pendant l’absence de son fils le père Jean est tombé gravement malade de pneumonie. Sachant qu’il allait mourir, il attendait son fils pour recevoir sa bénédiction. Comme toujours, Mgr Alexandre s’est empressé d’accomplir le souhait de son père. Il est arrivé la veille de sa mort. Le père Jean était conscient. Ils ont longtemps conversé. Ensuite, le père Jean a communié aux Saint Mystères du Christ.
Les premiers offices de l’évêque Alexandre étaient les vigiles funèbres et la liturgie en mémoire de son père. Le père Jean a été enterré à côté de l’église où il officiait. Le sacre d’Alexandre n’était en rien fortuit. C’était un prédicateur de talent et un vrai guide spirituel. Vivant comme un vrai moine et accumulant la grâce dans son âme par un infatigabl labeur spirituel il transmettait cet esprit à ses ouailles. Il envoyait certains d’entre eux à Diveevo, là où avait vécu Saint Séraphin. Si la vocation se manifestait en eux, il leur donnait sa bénédiction pour qu’ils apportent leurs vœux.
Il a officié au monastère Saint Macaire. Il allait souvent aussi au monastère de Starye Mary où se trouvait l’icône vénérée de la Vierge « la Mère de Dieu aux trois bras ». A Lysk, il rendait visite à l’évêque Barnabé qui accomplissait à l’époque l’exploit de « la folie en Christ ». Dans le village de Makarievo, Mgr Alexandre a mis en place l’enseignement du catéchisme aux enfants de dix à treize ans. Cela a duré approximativement un an et ensuite les autorités l’ont interdit.
En septembre 1927 à l’âge de 62 ans la mère du futur Saint Alexandre est tombée gravement malade.
Mgr prenait soin d’elle et il était à ses côtés au moment de sa mort. Avant de mourir elle a dit : « Mes yeux se sont ouverts, je vois le ciel. Il y fait si clair… » En 1929 le jour de la mémoire de l’Archange Michel, les autorités ont arrêté l’évêque Alexandre. Il a été envoyé dans la prison où se trouvait déjà pratiquement tout le clergé de Nijny Novgorod. Aux interrogatoires l’évêque Alexandre répondait : « Je fais des homélies tous les dimanches sur des sujets bibliques…et parfois pour défendre des vérités religieuses contestées par mes contemporains. Je le fais pour trouver la vérité dans des questions relatives à la religion où je présente des preuves de l’enseignement orthodoxe… Je me suis parfois prononcé contre l’athéisme.
(Parlant parfois de l’athéisme moderne, l’évêque disait que seules les personnes dépourvues d’humanité et de la foi dans la vie éternelle peuvent détruire des monastères. D’ailleurs, ici-bas ces gens n’envisagent pas de construire quoi que ce soit non plus).
Vraisemblablement l’interrogateur était embarrassé par les réponses de l’évêque.
Le lendemain Mgr Alexandre a explicité sa pensée par écrit : « Les questions débattues par mes contemporains concernent des problèmes de l’apologétique, à savoir : la fin du monde, les origines de l’homme, sa création par Dieu, la réalité historique du christianisme, l’immortalité de l’âme. Les questions relatives à la religion sont des théories scientifiques concernant les vérités religieuses mentionnées ci-dessus. Le but que je poursuivais dans mes homélies consistait à trouver la vérité dans des théories scientifiques et à prouver à mes ouailles la vertu de l’enseignement orthodoxe en la matière. Je ne traite pas des questions relevant de la vie politique, publique et sociale.
Les tchékistes lui ont promis la liberté s’il s’arrêtait de prêcher. Il a refusé en disant qu’il avait été missionné pour prêcher.Les interrogateurs le battaient et voulaient le terroriser mais le saint répondait calmement avec douceur : « Mon corps est dans votre pouvoir, vous pouvez en faire ce que vous voulez mais vous n’aurez pas mon âme ».
Il a été mis dans une cellule avec d’autres prêtres. En vrai moine et ascète, il a beaucoup prié en inspirant les autres prisonniers à en faire de même avec ardeur et sans paresse. Certains d’entre eux avaient déjà commencé à déprimer dans les dures conditions de la prison de la GPU (Police politique).
Après son arrestation sa sœur Elisabeth s’est rendue chez le procureur Vychinsky à Moscou pour solliciter la libération ou l’exil de son frère à ses frais car il souffrait d’une maladie cardiaque.Vichinsky a répondu qu’elle devait s’adresser plutôt à la Croix Rouge, que Mgr Alexandre avait été arrêté pour avoir prêché et qu’il serait envoyé pour trois ans dans les camps des îles Solovki. L’instruction a été close le 11 janvier 1929. On a imputé à l’évêque qu’« étant opposé à l’idéologie des autorités soviétiques par ses homélies à caractère antisoviétique il avait propagé parmi la population des idées contre-révolutionnaires. Lors d’entretiens privés, il s’adonnait à de la propagande antisoviétique sur des sujets tels que « l’impiété des communistes athées ». Pouvant disposer de moines et de religieuses il les avait envoyés en mission dans des villages en leur expliquant la façon de lutter contre des athées en s’opposant ouvertement aux activités des institutions culturelles publiques… Selon les dispositions en vigueur de la GPU concernant les exils administratifs et la déportation dans les camps en date du 28/ II -24 et annoncées l’enquête est transmise à la Conférence Spéciale pour décision sans procédure juidiciaire… ».
Le 26 avril 1929 la « Conférence Spéciale » a condamné l’évêque à trois ans de camp des îles Solovki, endroit prévu pour le clergé en conformité avec une directive de la GPU.
A Solovki l’évêque a travaillé d’abord en tant que veilleur, puis comptable. A l’expiration du terme, les autorités ne l’ont pas laissé réintégrer le diocèse de Nijny Novgorod. Il a été envoyé à Orel où il est arrivé le jour de la fête de l’Archange Michel. A Orel, il a été fait archevêque.C’était l’époque où l’Eglise était impitoyablement persécutée. Les autorités arrêtaient et fusillaient les fidèles. Il était devenu dangereux d’aller à l’église, c’était considéré comme un crime d’Etat. La peur d’être arrêté saisissait de plus en plus de personnes. Les églises se vidaient.
Monseigneur Alexandre s’est mis à prêcher et les églises se sont remplies de fidèles.Ayant remarqué cette recrudescence de la vie religieuse les tchékistes ont cherché à accuser l’archevêque. Un jour, une personne l’a prévenu que les autorités avaient décidé d’avoir provoqué des incendies. Des faux témoins ont été trouvés. Il fallait partir la même nuit, sinon c’était l’arrestation. L’archevêque est parti dans le village Semenovskoje de la région de Nijnij Novgorod où il est resté pendant 6 mois.
En 1936 il été envoyé dans la ville de Semipalatinsk.
Les chaires d’archevêques devenaient de moins en moins nombreuses, les archevêques,disparaissaient l’un après l’autre dans les prisons. Sa sœur lui écrivait à Semipalatinsk : « Prends ta retraite, viens me voir à Liskovo, tu seras épargné ». L’archevêque a répondu que malgré son amour envers elle, s’il avait pris la mitre ce n’était pas pour la délaisser.
En 1937 l’archevêque a été arrêté. Pour une dernière fois il a béni ses enfants spirituels, témoins de l’arrestation. Les enquêteurs de l’époque appliquaient la torture et nombre de leurs victimes faisaient n’importe quelles déclarations pour être épargnés. L’Archevêque a fait preuve de courage et n’a reconnu aucune des fausses accusations formulées contre lui. Accusé d’espionnage et de propagande contre-révolutionnaire, l’archevêque a tout résolument nié. On lui a demandé les noms de ses connaissances, il ne les a pas donnés. Les interrogateurs n’ont pas réussi à le faire signer ne fût-ce qu’un procès-verbal.
Le jour de la réunion de la « conférence spéciale » (sorte de tribunal sommaire) le 28 octobre 1937 l’interrogateur Barabanchikov a procédé à un dernier interrogatoire.
- Vous êtes membre et chef d’une organisation contre-révolutionnaire religieuse d’espionnage. Avouez…
- Je n’ai jamais été membre d’une organisation contre-révolutionnaire et je ne me reconnais pas coupable de cette accusation, - a répondu l’archevêque.
- Vous mentez. Vous avez donné des indications aux chefs des filiales de l’organisation contre-révolutionnaire pour le déploiement de l’activité contre-révolutionnaire…
- Je n’ai donné aucune indication pour le déploiement de l’activité contre-révolutionnaire.
- En tant que membre de l’organisation contre-révolutionnaire vous avez mené une propagande contre-révolutionnaire active auprès de la population. Arrêtez de nier et avouez votre activité contre-révolutionnaire.
- Je n’ai conduit aucune propagande contre-révolutionnaire auprès de la population et je ne me reconnais pas coupable, - a calmement répondu l’accusé.
L’inspecteur a été obligé de consigner ces dénégations. Le même jour l’archevêque a été condamné à la peine capitale.
Deux jours après, le 30 octobre 1937 l’archevêque Alexandre a été fusillé.
Les autorités répondaient à tous ceux qui s’intéressaient à son sort qu’il avait été déporté pour 10 ans sans droit de correspondre. 10 ans après ils ont dit qu’il était mort dans un camp sans préciser l’endroit ni la date.
Le prêtre de l’église en l’honneur de la Vierge de Kazan à Lyskov a procédé à un service funèbre en mémoire de l’archevêque Alexandre (Choukine) décédé en déportation.
Beaucoup se souvenaient de Saint Alexandre. Tant de personnes se sont réunies que l’église ne pouvait pas les accueillir tous. Une grande partie de fidèles a prié dehors. La religieuse Anne a fait un cercueil pour y mettre le chapelet, la croix et l’Evangile du Saint. Après l’office les fidèles ont dit adieu à l’archevêque par leurs prières et ensuite il y a eu une procession avec la croix autour de l’église. Le prêtre avec le cercueil sur son épaule marchait le premier, suivi du cœur et du peuple qui chantaient « Par la vague de la mer… ».
Traduction Elena Tastevin pour "Parlons d'orthodoxie"
PRAVOSLAVIE I MIR
"Parlons d'orthodoxie" «Ils sont morts pour leur foi»
Le lendemain Mgr Alexandre a explicité sa pensée par écrit : « Les questions débattues par mes contemporains concernent des problèmes de l’apologétique, à savoir : la fin du monde, les origines de l’homme, sa création par Dieu, la réalité historique du christianisme, l’immortalité de l’âme. Les questions relatives à la religion sont des théories scientifiques concernant les vérités religieuses mentionnées ci-dessus. Le but que je poursuivais dans mes homélies consistait à trouver la vérité dans des théories scientifiques et à prouver à mes ouailles la vertu de l’enseignement orthodoxe en la matière. Je ne traite pas des questions relevant de la vie politique, publique et sociale.
Les tchékistes lui ont promis la liberté s’il s’arrêtait de prêcher. Il a refusé en disant qu’il avait été missionné pour prêcher.Les interrogateurs le battaient et voulaient le terroriser mais le saint répondait calmement avec douceur : « Mon corps est dans votre pouvoir, vous pouvez en faire ce que vous voulez mais vous n’aurez pas mon âme ».
Il a été mis dans une cellule avec d’autres prêtres. En vrai moine et ascète, il a beaucoup prié en inspirant les autres prisonniers à en faire de même avec ardeur et sans paresse. Certains d’entre eux avaient déjà commencé à déprimer dans les dures conditions de la prison de la GPU (Police politique).
Après son arrestation sa sœur Elisabeth s’est rendue chez le procureur Vychinsky à Moscou pour solliciter la libération ou l’exil de son frère à ses frais car il souffrait d’une maladie cardiaque.Vichinsky a répondu qu’elle devait s’adresser plutôt à la Croix Rouge, que Mgr Alexandre avait été arrêté pour avoir prêché et qu’il serait envoyé pour trois ans dans les camps des îles Solovki. L’instruction a été close le 11 janvier 1929. On a imputé à l’évêque qu’« étant opposé à l’idéologie des autorités soviétiques par ses homélies à caractère antisoviétique il avait propagé parmi la population des idées contre-révolutionnaires. Lors d’entretiens privés, il s’adonnait à de la propagande antisoviétique sur des sujets tels que « l’impiété des communistes athées ». Pouvant disposer de moines et de religieuses il les avait envoyés en mission dans des villages en leur expliquant la façon de lutter contre des athées en s’opposant ouvertement aux activités des institutions culturelles publiques… Selon les dispositions en vigueur de la GPU concernant les exils administratifs et la déportation dans les camps en date du 28/ II -24 et annoncées l’enquête est transmise à la Conférence Spéciale pour décision sans procédure juidiciaire… ».
Le 26 avril 1929 la « Conférence Spéciale » a condamné l’évêque à trois ans de camp des îles Solovki, endroit prévu pour le clergé en conformité avec une directive de la GPU.
A Solovki l’évêque a travaillé d’abord en tant que veilleur, puis comptable. A l’expiration du terme, les autorités ne l’ont pas laissé réintégrer le diocèse de Nijny Novgorod. Il a été envoyé à Orel où il est arrivé le jour de la fête de l’Archange Michel. A Orel, il a été fait archevêque.C’était l’époque où l’Eglise était impitoyablement persécutée. Les autorités arrêtaient et fusillaient les fidèles. Il était devenu dangereux d’aller à l’église, c’était considéré comme un crime d’Etat. La peur d’être arrêté saisissait de plus en plus de personnes. Les églises se vidaient.
Monseigneur Alexandre s’est mis à prêcher et les églises se sont remplies de fidèles.Ayant remarqué cette recrudescence de la vie religieuse les tchékistes ont cherché à accuser l’archevêque. Un jour, une personne l’a prévenu que les autorités avaient décidé d’avoir provoqué des incendies. Des faux témoins ont été trouvés. Il fallait partir la même nuit, sinon c’était l’arrestation. L’archevêque est parti dans le village Semenovskoje de la région de Nijnij Novgorod où il est resté pendant 6 mois.
En 1936 il été envoyé dans la ville de Semipalatinsk.
Les chaires d’archevêques devenaient de moins en moins nombreuses, les archevêques,disparaissaient l’un après l’autre dans les prisons. Sa sœur lui écrivait à Semipalatinsk : « Prends ta retraite, viens me voir à Liskovo, tu seras épargné ». L’archevêque a répondu que malgré son amour envers elle, s’il avait pris la mitre ce n’était pas pour la délaisser.
En 1937 l’archevêque a été arrêté. Pour une dernière fois il a béni ses enfants spirituels, témoins de l’arrestation. Les enquêteurs de l’époque appliquaient la torture et nombre de leurs victimes faisaient n’importe quelles déclarations pour être épargnés. L’Archevêque a fait preuve de courage et n’a reconnu aucune des fausses accusations formulées contre lui. Accusé d’espionnage et de propagande contre-révolutionnaire, l’archevêque a tout résolument nié. On lui a demandé les noms de ses connaissances, il ne les a pas donnés. Les interrogateurs n’ont pas réussi à le faire signer ne fût-ce qu’un procès-verbal.
Le jour de la réunion de la « conférence spéciale » (sorte de tribunal sommaire) le 28 octobre 1937 l’interrogateur Barabanchikov a procédé à un dernier interrogatoire.
- Vous êtes membre et chef d’une organisation contre-révolutionnaire religieuse d’espionnage. Avouez…
- Je n’ai jamais été membre d’une organisation contre-révolutionnaire et je ne me reconnais pas coupable de cette accusation, - a répondu l’archevêque.
- Vous mentez. Vous avez donné des indications aux chefs des filiales de l’organisation contre-révolutionnaire pour le déploiement de l’activité contre-révolutionnaire…
- Je n’ai donné aucune indication pour le déploiement de l’activité contre-révolutionnaire.
- En tant que membre de l’organisation contre-révolutionnaire vous avez mené une propagande contre-révolutionnaire active auprès de la population. Arrêtez de nier et avouez votre activité contre-révolutionnaire.
- Je n’ai conduit aucune propagande contre-révolutionnaire auprès de la population et je ne me reconnais pas coupable, - a calmement répondu l’accusé.
L’inspecteur a été obligé de consigner ces dénégations. Le même jour l’archevêque a été condamné à la peine capitale.
Deux jours après, le 30 octobre 1937 l’archevêque Alexandre a été fusillé.
Les autorités répondaient à tous ceux qui s’intéressaient à son sort qu’il avait été déporté pour 10 ans sans droit de correspondre. 10 ans après ils ont dit qu’il était mort dans un camp sans préciser l’endroit ni la date.
Le prêtre de l’église en l’honneur de la Vierge de Kazan à Lyskov a procédé à un service funèbre en mémoire de l’archevêque Alexandre (Choukine) décédé en déportation.
Beaucoup se souvenaient de Saint Alexandre. Tant de personnes se sont réunies que l’église ne pouvait pas les accueillir tous. Une grande partie de fidèles a prié dehors. La religieuse Anne a fait un cercueil pour y mettre le chapelet, la croix et l’Evangile du Saint. Après l’office les fidèles ont dit adieu à l’archevêque par leurs prières et ensuite il y a eu une procession avec la croix autour de l’église. Le prêtre avec le cercueil sur son épaule marchait le premier, suivi du cœur et du peuple qui chantaient « Par la vague de la mer… ».
Traduction Elena Tastevin pour "Parlons d'orthodoxie"
PRAVOSLAVIE I MIR
"Parlons d'orthodoxie" «Ils sont morts pour leur foi»
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 3 Mai 2017 à 09:00
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Monseigneur Hilarion, métropolite de Volokolamsk, président du DREE du patriarcat de Moscou, est intervenu dans le cadre du Ve plénum du Comité consultatif interconfessionnel chrétien réuni à Saint-Pétersbourg et consacré aux événements de 1917. Il y a dit :
« Il nous faut partout ériger des monuments aux Nouveaux Martyrs, victimes de la répression sous le régime soviétique. Ce sont leurs noms que doivent porter les rues et les places de nos villes.
Cessons de perpétuer d’une manière hypocrite la vénération des bourreaux, des terroristes et des assassins en l’honneur desquels sont jusqu’à présent nommés tant de lieux de notre immense patrie.
« Il nous faut partout ériger des monuments aux Nouveaux Martyrs, victimes de la répression sous le régime soviétique. Ce sont leurs noms que doivent porter les rues et les places de nos villes.
Cessons de perpétuer d’une manière hypocrite la vénération des bourreaux, des terroristes et des assassins en l’honneur desquels sont jusqu’à présent nommés tant de lieux de notre immense patrie.
C’est par dizaines de milliers que l’on compte les victimes faites pendant les années trente du siècle dernier par la terreur. C’est par millions qu’ont souffert les croyants. D’après la Commission gouvernementale pour la réhabilitation des victimes de la répression 136.900 membres du clergé orthodoxe ont été arrêtés. 85.300 d’entre eux ont été exécutés. En 1938 28.300 clercs ont été arrêtés, 21.500 d’entre eux ont été assassinés. Seul Dieu sait combien de croyants sont tombés victimes du pouvoir soviétique.
Il restait en 1939 dans l’ensemble de l’URSS que près de cent églises orthodoxes ouvertes, alors qu’avant 1917 on en comptait plus de 60.000. Il n’y avait alors que quatre évêques administrant un diocèse. La NKVD avait déjà sur eux des dossiers permettant de les appréhender à tout moment.
L’Eglise a canonisé plus de 1.760 Nouveaux Martyrs.
J’estime que la raison première des évènements révolutionnaires survenus en Russie était l’aveuglement spirituel dont souffrait le pays… Sous l’influence de divers facteurs la raison humaine se substituait à la Vérité Divine, le commandement évangélique d’aimer Dieu, d’aimer son prochain cédait la place à des phantasmes relevant de l’égocentrisme et de l’hédonisme. L’image du Christ se voyait évincée au profit de personnages de mutins et d’athées dont on faisait des héros. Les idées progressistes en vogue étaient plus répandues dans les esprits que les vérités de l’Evangile. L’ivrognerie et la débauche étaient devenues la norme de la vie quotidienne ».
Des représentants des communautés orthodoxes, catholiques et protestantes présentes en Russie ainsi que dans les Républiques de l’ex-URSS participent à ce Forum.
Saint-Pétersbourg, le 26 avril, Interfax- Religion
Traduction "PO"
В Церкви в год столетия революции призывают активно увековечивать пострадавших за веру в советские годы
Il restait en 1939 dans l’ensemble de l’URSS que près de cent églises orthodoxes ouvertes, alors qu’avant 1917 on en comptait plus de 60.000. Il n’y avait alors que quatre évêques administrant un diocèse. La NKVD avait déjà sur eux des dossiers permettant de les appréhender à tout moment.
L’Eglise a canonisé plus de 1.760 Nouveaux Martyrs.
J’estime que la raison première des évènements révolutionnaires survenus en Russie était l’aveuglement spirituel dont souffrait le pays… Sous l’influence de divers facteurs la raison humaine se substituait à la Vérité Divine, le commandement évangélique d’aimer Dieu, d’aimer son prochain cédait la place à des phantasmes relevant de l’égocentrisme et de l’hédonisme. L’image du Christ se voyait évincée au profit de personnages de mutins et d’athées dont on faisait des héros. Les idées progressistes en vogue étaient plus répandues dans les esprits que les vérités de l’Evangile. L’ivrognerie et la débauche étaient devenues la norme de la vie quotidienne ».
Des représentants des communautés orthodoxes, catholiques et protestantes présentes en Russie ainsi que dans les Républiques de l’ex-URSS participent à ce Forum.
Saint-Pétersbourg, le 26 avril, Interfax- Religion
Traduction "PO"
В Церкви в год столетия революции призывают активно увековечивать пострадавших за веру в советские годы
JOF - Festival de la jeunesse orthodoxe le 30 avril à 15h vous invite à fêter Pâques
Conférence " Les chrétiens d'Orient" par l'historien Jean-François Colosimo, directeur général des éditions du Cerf. Tombola, goûter fraternel et convivial, chants byzantins d'Orient
Accès libre Centre culturel orthodoxe russe, 1 Quai Branly
Conférence " Les chrétiens d'Orient" par l'historien Jean-François Colosimo, directeur général des éditions du Cerf. Tombola, goûter fraternel et convivial, chants byzantins d'Orient
Accès libre Centre culturel orthodoxe russe, 1 Quai Branly
Ассоциация "Православной Молодежи Франции" приглашает всех желающих принять участие в празднике Пасхи 30го апреля в русском Соборе quai Branly. Встреча с историком Жаном Франсуа Колосимо
Le 1 mai nous allons bientôt commémorer Sainte Tamara +1942 (Satsi), canonisée en octobre 2007 par le Saint Synode de l’Église orthodoxe russe.
Évoquons sa vie. Elle a été « jugée » au tout début de la guerre, en juillet 1941. Les combats faisaient rage, la Russie se trouvait au bord de sa perte. Cela n’a nullement empêché la nomenclature soviétique de trouver le temps, les moyens et l’impudence nécessaires pour martyriser une moniale septuagénaire arrêtée sur la dénonciation d’un indicateur patenté.
La néomartyre Tamara est née de parents protestants qui la nomment Marie, le 9 février 1876 dans le Gouvernement d’Estland (l’Estonie actuelle). Sa mère meurt lorsqu’elle avait sept ans, suivie de peu par son père. En 1886, une paroisse orthodoxe est créée dans le village voisin de nombreux habitants de la région embrassent la foi orthodoxe. Elle est éduquée dans un orphelinat auprès d’une communauté qui, en 1892, devient le monastère féminin de la Dormition. Marie Satsi entre au monastère en 1895 et y devient novice.
Un an plus tard la mère higoumène du monastère Barbe (Blokhine). Elle est affectée ainsi que six moniales au diocèse de Kazan. Le 19 juillet 1917 Marie apporte ses vœux prenant le nom de Tamara. C’est l’archimandrite saint martyr Serge (Zaitsev) qui procède à la tonsure. Un an plus tard il est fusillé.
Évoquons sa vie. Elle a été « jugée » au tout début de la guerre, en juillet 1941. Les combats faisaient rage, la Russie se trouvait au bord de sa perte. Cela n’a nullement empêché la nomenclature soviétique de trouver le temps, les moyens et l’impudence nécessaires pour martyriser une moniale septuagénaire arrêtée sur la dénonciation d’un indicateur patenté.
La néomartyre Tamara est née de parents protestants qui la nomment Marie, le 9 février 1876 dans le Gouvernement d’Estland (l’Estonie actuelle). Sa mère meurt lorsqu’elle avait sept ans, suivie de peu par son père. En 1886, une paroisse orthodoxe est créée dans le village voisin de nombreux habitants de la région embrassent la foi orthodoxe. Elle est éduquée dans un orphelinat auprès d’une communauté qui, en 1892, devient le monastère féminin de la Dormition. Marie Satsi entre au monastère en 1895 et y devient novice.
Un an plus tard la mère higoumène du monastère Barbe (Blokhine). Elle est affectée ainsi que six moniales au diocèse de Kazan. Le 19 juillet 1917 Marie apporte ses vœux prenant le nom de Tamara. C’est l’archimandrite saint martyr Serge (Zaitsev) qui procède à la tonsure. Un an plus tard il est fusillé.
En 1924 mère Tamara devient l’higoumène du monastère Saint Vladimir dans la ville de Tcheboksary. En 1926 les autorités interdisent le monastère qui continue à exister en tant que communauté Saint Vladimir. Cette communauté est dispersée en 1930.
En mai 1941 le prêtre défroqué Khoudov qui avait un emploi de gardien dénonce mère Tamara aux autorités. Dans la nuit du 25 juin 1941 elle est arrêtée et inculpée de propagande antisoviétique. Le seul chef d’accusation est une conversation, l’unique, qu’elle avait eue avec Khoudov. Mère Tamara affirmait que cette conversation portait sur un livre consacré à la philocalie.
Lire aussi : Nouveaux martyrs sur "PO"
Les interrogateurs accusent mère Tamara d’espionnage arguant de son déplacement d’Estonie en Tchouvachie. Le fait d’être devenue moniale signifiait à leurs yeux que mère Tamara était une espionne. Lors du troisième interrogatoire, le 2 juillet, elle doit répondre à la question : - Quelles sont les raisons qui vous ont incité à entrer dans un monastère ? – Ce n’est que pour tenter de sauver mon âme.
Le 31 juillet 1941 l’higoumène Tamara est condamnée à 10 ans de camps de rééducation par le travail. Le 1 mai 1942 elle décède d’un arrêt cardiaque et est inhumée dans une fosse commune.
L’higoumène Damasquin (Orlovsky) Drevo Traduction "PO"
Lire aussi Sainte Tamara reine de Géorgie 1160- 1212
En mai 1941 le prêtre défroqué Khoudov qui avait un emploi de gardien dénonce mère Tamara aux autorités. Dans la nuit du 25 juin 1941 elle est arrêtée et inculpée de propagande antisoviétique. Le seul chef d’accusation est une conversation, l’unique, qu’elle avait eue avec Khoudov. Mère Tamara affirmait que cette conversation portait sur un livre consacré à la philocalie.
Lire aussi : Nouveaux martyrs sur "PO"
Les interrogateurs accusent mère Tamara d’espionnage arguant de son déplacement d’Estonie en Tchouvachie. Le fait d’être devenue moniale signifiait à leurs yeux que mère Tamara était une espionne. Lors du troisième interrogatoire, le 2 juillet, elle doit répondre à la question : - Quelles sont les raisons qui vous ont incité à entrer dans un monastère ? – Ce n’est que pour tenter de sauver mon âme.
Le 31 juillet 1941 l’higoumène Tamara est condamnée à 10 ans de camps de rééducation par le travail. Le 1 mai 1942 elle décède d’un arrêt cardiaque et est inhumée dans une fosse commune.
L’higoumène Damasquin (Orlovsky) Drevo Traduction "PO"
Lire aussi Sainte Tamara reine de Géorgie 1160- 1212
De nombreux points communs ont été soulevés entre le primat de l’Église orthodoxe russe et le président de l’Italie.
Durant la rencontre entre le président de l’Italie, Sergio Mattarella et Sa Sainteté le Patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrille, celui-ci a souligné que les relations avec l’Église catholique se construisent sur deux plans. Le premier concerne des questions théologiques et joue un rôle non moins important quant à certaines nuances historiques, renvoyant à la seconde direction prise dans les relations avec l’Église catholique et qui est davantage d’ordre pratique.
Cette direction concerne « la protection des Chrétiens d’Orient » sur leur sol même, et « la mise en œuvre d’une bonne entente entre les peuples pris dans des conflits locaux comme en Ukraine ». Le détail de ces propos est relaté par l’observateur Stanislas Stremidlovsky de REGNUM.
Durant la rencontre entre le président de l’Italie, Sergio Mattarella et Sa Sainteté le Patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrille, celui-ci a souligné que les relations avec l’Église catholique se construisent sur deux plans. Le premier concerne des questions théologiques et joue un rôle non moins important quant à certaines nuances historiques, renvoyant à la seconde direction prise dans les relations avec l’Église catholique et qui est davantage d’ordre pratique.
Cette direction concerne « la protection des Chrétiens d’Orient » sur leur sol même, et « la mise en œuvre d’une bonne entente entre les peuples pris dans des conflits locaux comme en Ukraine ». Le détail de ces propos est relaté par l’observateur Stanislas Stremidlovsky de REGNUM.
En remarquant que le Patriarcat de Moscou, dans la plupart des cas, apportait des solutions importantes, voire décisives, quant à la résolution de graves problèmes liés au destin des populations, le président Mattarella a souligné la nécessité d’un renforcement de la lutte pour les droits des Chrétiens d’Orient. Le combat pour la paix, la volonté de son maintien, doivent être une priorité pour les représentants de toutes les confessions religieuses. Quant à l’Ukraine, il est de toute évidence pour le président italien que l’Église orthodoxe russe a toutes les capacités de faire de sorte à aboutir à une réconciliation des parties actuellement hostiles l’une à l’autre.
Et l’on serait tenté de penser que ces échanges ne recèlent qu’un geste de courtoisie ou de civilité entre les parties. Or, il n’en est rien car il est clair qu’un consensus entre les personnalités politiques, en Italie, a été trouvé quant à la nécessité d’une réconciliation avec Moscou, et ce dans les plus brefs délais. La résolution de la question ukrainienne est au cœur des préoccupations non seulement du président italien mais aussi de son homologue russe, ainsi que du Vatican et du Patriarcat de Moscou et de toute la Russie.
A cet égard, il est opportun de mentionner, selon le Patriarche, que les relations entre l’Italie et la Russie sont millénaires et qu’à travers ces rapports de sympathie le Patriarcat russe a fait venir des architectes italiens, au 15ème siècle, à l’invitation d’Ivan III. L’artiste, maître en son art, auquel faisait allusion le Patriarche Cyrille, était l’architecte et ingénieur Aristote Fierovanti. Commandant militaire aussi, ses compétences dans la stratégie furent d’un grande aide à l’artillerie d’Ivan III durant la campagne contre Novgorod. Outre ses autres exploits, il faut noter qu’il y a eu autres d’autres situations dans lesquelles il excella de telle sorte que l’on est en droit de le considérer comme le premier commandant de troupes russes techniquement armées. Et ce même commandant fut appelé par le Sultan ottoman Mehmed II, celui-là même qui conquît Constantinople. Métaphores intéressantes, n’est-ce pas ?
Lien Traduction père Dimitri Shibaeff
Et l’on serait tenté de penser que ces échanges ne recèlent qu’un geste de courtoisie ou de civilité entre les parties. Or, il n’en est rien car il est clair qu’un consensus entre les personnalités politiques, en Italie, a été trouvé quant à la nécessité d’une réconciliation avec Moscou, et ce dans les plus brefs délais. La résolution de la question ukrainienne est au cœur des préoccupations non seulement du président italien mais aussi de son homologue russe, ainsi que du Vatican et du Patriarcat de Moscou et de toute la Russie.
A cet égard, il est opportun de mentionner, selon le Patriarche, que les relations entre l’Italie et la Russie sont millénaires et qu’à travers ces rapports de sympathie le Patriarcat russe a fait venir des architectes italiens, au 15ème siècle, à l’invitation d’Ivan III. L’artiste, maître en son art, auquel faisait allusion le Patriarche Cyrille, était l’architecte et ingénieur Aristote Fierovanti. Commandant militaire aussi, ses compétences dans la stratégie furent d’un grande aide à l’artillerie d’Ivan III durant la campagne contre Novgorod. Outre ses autres exploits, il faut noter qu’il y a eu autres d’autres situations dans lesquelles il excella de telle sorte que l’on est en droit de le considérer comme le premier commandant de troupes russes techniquement armées. Et ce même commandant fut appelé par le Sultan ottoman Mehmed II, celui-là même qui conquît Constantinople. Métaphores intéressantes, n’est-ce pas ?
Lien Traduction père Dimitri Shibaeff
Anne Khoudokormoff-Kotschoubey
Des temps difficiles peuvent cacher des moments heureux. Voici un cadeau pour beaucoup qui pourrait réconcilier quelques uns d’entre nous qui ont tant désespérés récemment à cause de la situation précaire qui a prévalu cet été (*).
Il vous suffit de vous promener a Moscou à la gare de Kiev ( bâtie sans étage, nommée gare de Briansk jusqu'en 1934)
Levez vos yeux sur la façade principale, vous verrez à gauche et à droite deux splendides majoliques colorées représentants saint Georges, l’emblème de Moscou, et l’archange Michel, l’emblème de Kiev. Magnifique et superbe art.
Des temps difficiles peuvent cacher des moments heureux. Voici un cadeau pour beaucoup qui pourrait réconcilier quelques uns d’entre nous qui ont tant désespérés récemment à cause de la situation précaire qui a prévalu cet été (*).
Il vous suffit de vous promener a Moscou à la gare de Kiev ( bâtie sans étage, nommée gare de Briansk jusqu'en 1934)
Levez vos yeux sur la façade principale, vous verrez à gauche et à droite deux splendides majoliques colorées représentants saint Georges, l’emblème de Moscou, et l’archange Michel, l’emblème de Kiev. Magnifique et superbe art.
Oui. Et alors ?
Alors tout ceci est extraordinaire. C’est une sorte de miracle car quelques mois auparavant vous n’auriez pas pu les admirer. Pourquoi ? Parce que ces majoliques étaient cachées par deux énormes emblèmes soviétiques d’un type si répandu dans le passé et encore actuellement.
Voici le secret. Mon amie Macha, que je connais depuis de nombreuses années (depuis notre premier poste dans les années 1970) m’a dit plusieurs fois qu’elle croyait que deux œuvres capitales de son grand-père étaient encore présentes dans ces murs. Mais après 60 ans de peur, de silence, elle n’osait pas bouger… Récemment, son père mourut. Macha trouva en-dessous de son lit une quantité énorme de documents, de photos de toutes sortes liés à l’art de son grand-père, et, encouragée par les changements dans le pays à l’occasion du 85 ème anniversaire de la naissance de Moscou en septembre dernier, elle alla, bravement, son cœur battant, pour parler au directeur de la gare. Le directeur fut très excité par cette révélation… et même déterminé de prendre la décision d’enlever les emblèmes soviétiques.
Et cela fut fait. Voici maintenant à la face du monde, deux admirables œuvres d’art de Boris Lange (1888-1969), peintre, graphiste, sculpteur, musicien. Un artiste complet.
Alors tout ceci est extraordinaire. C’est une sorte de miracle car quelques mois auparavant vous n’auriez pas pu les admirer. Pourquoi ? Parce que ces majoliques étaient cachées par deux énormes emblèmes soviétiques d’un type si répandu dans le passé et encore actuellement.
Voici le secret. Mon amie Macha, que je connais depuis de nombreuses années (depuis notre premier poste dans les années 1970) m’a dit plusieurs fois qu’elle croyait que deux œuvres capitales de son grand-père étaient encore présentes dans ces murs. Mais après 60 ans de peur, de silence, elle n’osait pas bouger… Récemment, son père mourut. Macha trouva en-dessous de son lit une quantité énorme de documents, de photos de toutes sortes liés à l’art de son grand-père, et, encouragée par les changements dans le pays à l’occasion du 85 ème anniversaire de la naissance de Moscou en septembre dernier, elle alla, bravement, son cœur battant, pour parler au directeur de la gare. Le directeur fut très excité par cette révélation… et même déterminé de prendre la décision d’enlever les emblèmes soviétiques.
Et cela fut fait. Voici maintenant à la face du monde, deux admirables œuvres d’art de Boris Lange (1888-1969), peintre, graphiste, sculpteur, musicien. Un artiste complet.
Cependant, le cadeau que je voudrais vous faire partager, est d’une autre essence. C’est simplement la JOIE de Macha qui est une pure et charismatique joie, car elle ressent véritablement, avec un immense sentiment de gratitude, et sans aucune trace de quelque rancune que ce soit, que c’est grâce à l’âme profonde de tant de gens en Russie, que des œuvres d’art (et même souvent des reliques) ont pu être sauvées d’un « oubli » fatal.
Quelque part dans la conscience profonde de personnes inconnues, quelque chose leur disait de ne pas détruire, de ne pas obéir à un ordre destructeur, mieux vaut tromper d’une façon ou d’une autre, qui sait… peut-être… un jour quelque chose changera.
La victoire du courage et la persévérance semblent indestructibles dans ce pays. Retrouvées, redécouvertes, ces majoliques peuvent de nouveau briller. Soyons illuminés par cette joie, qui est le parfait exemple de l’espérance. Nous en avons tous besoin, je pense.
(*) chute catastrophique du rouble entraînant une situation économique désastreuse.
Novembre-décembre 1998.
La victoire du courage et la persévérance semblent indestructibles dans ce pays. Retrouvées, redécouvertes, ces majoliques peuvent de nouveau briller. Soyons illuminés par cette joie, qui est le parfait exemple de l’espérance. Nous en avons tous besoin, je pense.
(*) chute catastrophique du rouble entraînant une situation économique désastreuse.
Novembre-décembre 1998.
Le patriarche Cyrille, de Moscou et de toute la Russie, a remercié le ministère des Affaires étrangères de Russie et les autorités russes de défendre les Syriens de l’extermination et a relevé que la communauté internationale continue d’ignorer les persécutions menées contre les chrétiens tout particulièrement sur le continent africain.
« Les opérations menées en Syrie par la Russie contre le terrorisme donnent de l’espoir aux chrétiens. Les leaders des Églises chrétiennes du Moyen-Orient en ont maintes fois témoigné publiquement et ont demandé à la Russie de soutenir les chrétiens de Syrie et d’Irak. À la suite des opérations auxquelles participent les forces armées russes sont libérés des territoires dont la population est essentiellement chrétienne, les gens sont sauvés de l’extermination, » a déclaré le primat de l’Église russe ce mardi dans les salons du ministère russe des Affaires étrangères.
« Les opérations menées en Syrie par la Russie contre le terrorisme donnent de l’espoir aux chrétiens. Les leaders des Églises chrétiennes du Moyen-Orient en ont maintes fois témoigné publiquement et ont demandé à la Russie de soutenir les chrétiens de Syrie et d’Irak. À la suite des opérations auxquelles participent les forces armées russes sont libérés des territoires dont la population est essentiellement chrétienne, les gens sont sauvés de l’extermination, » a déclaré le primat de l’Église russe ce mardi dans les salons du ministère russe des Affaires étrangères.
C’est pourquoi, selon le Patriarche, l’Église orthodoxe russe continue de soutenir l’Église d’Antioche dont le centre se situe historiquement à Damas. « Nous participons matériellement aussi, en envoyant des convois humanitaires » a précisé le Patriarche qui a également attiré l’attention sur la situation des chrétiens d’Afrique où depuis de nombreuses années se poursuivent des altercations entre croyants de l’Église d’Alexandrie et la population musulmane.
« Au Nigeria, des populations entières de chrétiens sont massacrées, les églises sont incendiées par centaines. Et le monde garde le silence, comme si rien ne se passait, » et le Patriarche a ajouté qu’au Soudan, en Birmanie et au Pakistan les autorités ferment les yeux sur les persécutions menées contre les chrétiens.
Lien Bogoslov.ru Traduction "PO"
« Au Nigeria, des populations entières de chrétiens sont massacrées, les églises sont incendiées par centaines. Et le monde garde le silence, comme si rien ne se passait, » et le Patriarche a ajouté qu’au Soudan, en Birmanie et au Pakistan les autorités ferment les yeux sur les persécutions menées contre les chrétiens.
Lien Bogoslov.ru Traduction "PO"
Inna Skliarevskaya
"FOMA"
Dans la préhistoire de ma vie en église, il y eu un épisode merveilleux. Il survint dans la seconde moitié des années 1970 ; nous habitions alors à Leningrad au bord du canal Krioukov, juste en face de l’église Saint Nicolas et nous observions chaque année par notre fenêtre la célébration de Pâques. Il arrivait que des amis viennent spécialement nous rendre visite ce soir là pour regarder cette célébration.
Certaines personnes ne s’approchaient pas de l’église mais se tenaient en face, avec des cierges allumés, juste sous nos fenêtres. Mais elles ne pouvaient pas apercevoir la procession autour de l’église, alors que d’en haut nous pouvions la voir. Et si nous ouvrions le vasistas, nous entendions les cantiques. A treize ans, je fis un dessin: dans la nuit, une lune pâle parmi les nuages, un angle d’église et des silhouettes noires et courbées qui marchent, mystérieuses et tristes tenant des cierges allumés. Cela ressemble à une image gothique. En fait elles ne se dirigeaient pas dans le sens qu’il fallait mais je ne prêtais pas attention à ce genre de détails.
"FOMA"
Dans la préhistoire de ma vie en église, il y eu un épisode merveilleux. Il survint dans la seconde moitié des années 1970 ; nous habitions alors à Leningrad au bord du canal Krioukov, juste en face de l’église Saint Nicolas et nous observions chaque année par notre fenêtre la célébration de Pâques. Il arrivait que des amis viennent spécialement nous rendre visite ce soir là pour regarder cette célébration.
Certaines personnes ne s’approchaient pas de l’église mais se tenaient en face, avec des cierges allumés, juste sous nos fenêtres. Mais elles ne pouvaient pas apercevoir la procession autour de l’église, alors que d’en haut nous pouvions la voir. Et si nous ouvrions le vasistas, nous entendions les cantiques. A treize ans, je fis un dessin: dans la nuit, une lune pâle parmi les nuages, un angle d’église et des silhouettes noires et courbées qui marchent, mystérieuses et tristes tenant des cierges allumés. Cela ressemble à une image gothique. En fait elles ne se dirigeaient pas dans le sens qu’il fallait mais je ne prêtais pas attention à ce genre de détails.
Un jour, deux ou trois ans plus tard, je revenais d’un spectacle au théâtre Marie Au vu de l’attroupement près de l’église et aux cierges allumés que tenaient les gens, je devinais que c’était Pâques.
J’eu la curiosité de vouloir m’approcher. La foule était étrange. Il y avait là des adolescents survoltés qui s’efforçaient de faire du tapage, il y avait des vieilles femmes tranquilles et d’autres, excitées. Je ne devinais pas encore qu’il s’agissait en majorité de personnes comme moi, des curieuses et non des croyantes. Par contre je comprenais tout à fait la raison de leur présence en ce lieu : tout le monde sait qu’il est presque impossible à Pâques de pénétrer dans l’église.
Pour cela il aurait fallu venir dès tôt le matin et rester à l’intérieur toute la journée, pour la raison que seules les petites vieilles sont admises à y pénétrer le soir. Je supposais que la raison de cette restriction était d’éviter la gêne occasionnée par les personnes extérieures, comme moi. Sur le portail de l’église pendait à présent un cadenas. De chaque côté se tenait un milicien et, d’une voix qui me paru moqueuse, ils encourageaient l’attroupement à se disperser, à retourner chez eux et regarder la télévision.
« L’épisode N°6 est en train de commencer ! » criaient-ils dans un mégaphone.
Et soudain au milieu de cette foule disparate et plutôt désagréable, j’aperçu un groupe de jeunes gens et de jeunes filles, ils étaient particulièrement beaux. Je compris qu’il s’agissait d’étrangers, mais des étrangers peu ordinaires, des étrangers particuliers. Une certaine lumière rayonnait en eux. Ils marchaient le long de la clôture, semblaient perdus et cherchaient visiblement quelque chose ; comme cela devint évident, ils voulaient trouver l’entrée. Ils ne paraissaient pas beaucoup plus âgés que moi ; j’eu soudain très envie de leur parler, apprendre qui ils étaient, et comprendre la nature de ce qu’ils irradiaient autour d’eux. Je ne parlais pas l’anglais, uniquement le français ; je n’avais pas beaucoup d’espoir qu’ils comprennent cette langue qui n’est pas la plus répandue au monde. Mais il se produisit un miracle. Une des jeunes filles me remarqua et s’approcha rapidement de moi.
J’eu la curiosité de vouloir m’approcher. La foule était étrange. Il y avait là des adolescents survoltés qui s’efforçaient de faire du tapage, il y avait des vieilles femmes tranquilles et d’autres, excitées. Je ne devinais pas encore qu’il s’agissait en majorité de personnes comme moi, des curieuses et non des croyantes. Par contre je comprenais tout à fait la raison de leur présence en ce lieu : tout le monde sait qu’il est presque impossible à Pâques de pénétrer dans l’église.
Pour cela il aurait fallu venir dès tôt le matin et rester à l’intérieur toute la journée, pour la raison que seules les petites vieilles sont admises à y pénétrer le soir. Je supposais que la raison de cette restriction était d’éviter la gêne occasionnée par les personnes extérieures, comme moi. Sur le portail de l’église pendait à présent un cadenas. De chaque côté se tenait un milicien et, d’une voix qui me paru moqueuse, ils encourageaient l’attroupement à se disperser, à retourner chez eux et regarder la télévision.
« L’épisode N°6 est en train de commencer ! » criaient-ils dans un mégaphone.
Et soudain au milieu de cette foule disparate et plutôt désagréable, j’aperçu un groupe de jeunes gens et de jeunes filles, ils étaient particulièrement beaux. Je compris qu’il s’agissait d’étrangers, mais des étrangers peu ordinaires, des étrangers particuliers. Une certaine lumière rayonnait en eux. Ils marchaient le long de la clôture, semblaient perdus et cherchaient visiblement quelque chose ; comme cela devint évident, ils voulaient trouver l’entrée. Ils ne paraissaient pas beaucoup plus âgés que moi ; j’eu soudain très envie de leur parler, apprendre qui ils étaient, et comprendre la nature de ce qu’ils irradiaient autour d’eux. Je ne parlais pas l’anglais, uniquement le français ; je n’avais pas beaucoup d’espoir qu’ils comprennent cette langue qui n’est pas la plus répandue au monde. Mais il se produisit un miracle. Une des jeunes filles me remarqua et s’approcha rapidement de moi.
« Parlez-vous français ? » me demanda-t-elle.
J’appris qu’ils venaient de Grèce : « Comment entrer dans l’église ? » demandait cette jeune fille avec anxiété. Et à ce moment là je commis une grande bévue. Il ne me vint pas à l’esprit que ces charmants jeunes gens voulaient rentrer dans l’église pour fêter Pâques avec les petites vieilles. Je décidais qu’ils étaient intéressés par l’intérieur du bâtiment et par l’aspect culturel de la célébration rituelle russe.
« Tout de suite c’est impossible, répondis-je, mais lorsque l’office sera terminé vous pourrez entrer et tout regarder, ou bien revenez demain »
La jeune fille me regarda avec stupéfaction et s’écarta. Bientôt les cloches sonnèrent douze coups. Les Grecs se mirent en cercle et allumèrent des cierges. Et lorsqu’il fut minuit ils entonnèrent le tropaire de Pâques. C’était un spectacle extraordinaire. Dans la nuit sombre ce cercle lumineux, ces visages inspirés et radieux, illuminés par leurs cierges, et leur chant divin – et autour d’eux un autre cercle, dense et noir, celui de mes compatriotes tendus et perplexes. Ce cercle se forma dès que les jeunes gens allumèrent leurs cierges, et aussitôt des individus en civil, qu’à l’âge de quinze ans j’avais déjà appris à reconnaître au milieu d’une foule, se frayèrent énergiquement un chemin au premier rang. J’étais à l’intérieur du cercle noir, je ressentais jusqu’aux larmes une souffrance qui me poussait à vouloir être parmi ces jeunes Grecs. J’appris plus tard combien un groupe d’hommes possède une force psychologique puissante, ce jour là ce fut sur moi-même que j’expérimentais cette force. J’étais incapable de m’échapper du cercle noir.
Je peux redire que le public qui s’était attroupé autour de l’église était étrange. Une des femmes s’élança vers les Grecs, bouscula les jeunes filles, souffla leur bougies et cria d’une voix hystérique :
« Le Christ est ressuscité, et vous chantez ! »
J’appris qu’ils venaient de Grèce : « Comment entrer dans l’église ? » demandait cette jeune fille avec anxiété. Et à ce moment là je commis une grande bévue. Il ne me vint pas à l’esprit que ces charmants jeunes gens voulaient rentrer dans l’église pour fêter Pâques avec les petites vieilles. Je décidais qu’ils étaient intéressés par l’intérieur du bâtiment et par l’aspect culturel de la célébration rituelle russe.
« Tout de suite c’est impossible, répondis-je, mais lorsque l’office sera terminé vous pourrez entrer et tout regarder, ou bien revenez demain »
La jeune fille me regarda avec stupéfaction et s’écarta. Bientôt les cloches sonnèrent douze coups. Les Grecs se mirent en cercle et allumèrent des cierges. Et lorsqu’il fut minuit ils entonnèrent le tropaire de Pâques. C’était un spectacle extraordinaire. Dans la nuit sombre ce cercle lumineux, ces visages inspirés et radieux, illuminés par leurs cierges, et leur chant divin – et autour d’eux un autre cercle, dense et noir, celui de mes compatriotes tendus et perplexes. Ce cercle se forma dès que les jeunes gens allumèrent leurs cierges, et aussitôt des individus en civil, qu’à l’âge de quinze ans j’avais déjà appris à reconnaître au milieu d’une foule, se frayèrent énergiquement un chemin au premier rang. J’étais à l’intérieur du cercle noir, je ressentais jusqu’aux larmes une souffrance qui me poussait à vouloir être parmi ces jeunes Grecs. J’appris plus tard combien un groupe d’hommes possède une force psychologique puissante, ce jour là ce fut sur moi-même que j’expérimentais cette force. J’étais incapable de m’échapper du cercle noir.
Je peux redire que le public qui s’était attroupé autour de l’église était étrange. Une des femmes s’élança vers les Grecs, bouscula les jeunes filles, souffla leur bougies et cria d’une voix hystérique :
« Le Christ est ressuscité, et vous chantez ! »
Les Grecs continuaient à chanter. Et avec chaque minute, qui passait, grandissait le sentiment qu’avec le nom du Christ, ils se tenaient au milieu d’un monde hostile et opposé à Dieu. Et même moi, ignorante alors de toutes ces choses, je pouvais ressentir cela physiquement.
Ils arrêtèrent leurs chants et s’embrassèrent selon la salutation pascale.
« Christos Anesti !» disaient-ils en s’embrassant. Je voyais leurs visages illuminés et je comprenais qu’ils ne se réjouissaient pas d’une joie ordinaire, mais d’une joie bien plus élevée, complètement différente. Et il me semble que je commençais à comprendre ce en quoi ils se différenciaient tant de nous et quelle sorte de lumière extraordinaire émanait d’eux en cette nuit pascale.
A ce moment là ils se tournèrent vers nous :
« ΧΡΙΣΤΟΣ ΑΝΕΣΤΗ ! » s’exclamèrent-ils à notre intention, nous, la foule soviétique, anxieuse et sur ses gardes, qui les encerclait étroitement. Parmi nous personne ne répondit. Ils répétèrent : « Christos Anesti ! » Nous restions silencieux. N’en croyant pas leurs yeux ni leurs oreilles, ils se mirent presque à crier - avec espoir, indignation, désarroi, exigence et même avec menace et avec prière :
« Christos Anesti ! Christos Anesti ! » Comme je souhaitais leur répondre ! Je connaissais même les mots appropriés. Mais ma langue, telle un morceau de bois, était figée dans ma bouche.
Et soudain, une sorte de petit homme d’apparence misérable s’échappa du cercle noir de la foule, il était menu, agité et même peut-être légèrement gris, il s’approcha d’un pas assuré des Grecs et s’écria : « En vérité, Il est ressuscité ! »
Ils s’élancèrent tous vers lui. Ils jubilaient. Ils l’embrassèrent. Ils le serrèrent dans leurs bras. Combien d’amour déversèrent-ils sur lui ! Je ne me souviens pas si leurs cierges étaient toujours allumés, mais le fait qu’il était passé de notre cercle noir dans leur cercle de lumière – ce sentiment là était évident.
Je ne me souviens plus comment se termina cet épisode, comment tous se séparèrent, ni comment je rentrais à la maison. C’était comme un rideau baissé sur le mot important de la fin, me laissant sous le choc.
Je me souviens seulement de l’immense amertume que j’éprouvais de ne pas avoir su me libérer de l’emprise du cercle noir, de ne pas avoir pu répondre à ces Grecs et me retrouver parmi eux. Si je l’avais fait ma vie se serait alors déjà transformée. Mais il me restait encore un long chemin vers ma conversion. Je ne fus baptisée que dix ans plus tard. Mais durant toutes ces années, je gardais le souvenir de la salutation pascale en grec : « Le Christ est ressuscité !»
Traduction pour "P.O." Marie Genko
Ils arrêtèrent leurs chants et s’embrassèrent selon la salutation pascale.
« Christos Anesti !» disaient-ils en s’embrassant. Je voyais leurs visages illuminés et je comprenais qu’ils ne se réjouissaient pas d’une joie ordinaire, mais d’une joie bien plus élevée, complètement différente. Et il me semble que je commençais à comprendre ce en quoi ils se différenciaient tant de nous et quelle sorte de lumière extraordinaire émanait d’eux en cette nuit pascale.
A ce moment là ils se tournèrent vers nous :
« ΧΡΙΣΤΟΣ ΑΝΕΣΤΗ ! » s’exclamèrent-ils à notre intention, nous, la foule soviétique, anxieuse et sur ses gardes, qui les encerclait étroitement. Parmi nous personne ne répondit. Ils répétèrent : « Christos Anesti ! » Nous restions silencieux. N’en croyant pas leurs yeux ni leurs oreilles, ils se mirent presque à crier - avec espoir, indignation, désarroi, exigence et même avec menace et avec prière :
« Christos Anesti ! Christos Anesti ! » Comme je souhaitais leur répondre ! Je connaissais même les mots appropriés. Mais ma langue, telle un morceau de bois, était figée dans ma bouche.
Et soudain, une sorte de petit homme d’apparence misérable s’échappa du cercle noir de la foule, il était menu, agité et même peut-être légèrement gris, il s’approcha d’un pas assuré des Grecs et s’écria : « En vérité, Il est ressuscité ! »
Ils s’élancèrent tous vers lui. Ils jubilaient. Ils l’embrassèrent. Ils le serrèrent dans leurs bras. Combien d’amour déversèrent-ils sur lui ! Je ne me souviens pas si leurs cierges étaient toujours allumés, mais le fait qu’il était passé de notre cercle noir dans leur cercle de lumière – ce sentiment là était évident.
Je ne me souviens plus comment se termina cet épisode, comment tous se séparèrent, ni comment je rentrais à la maison. C’était comme un rideau baissé sur le mot important de la fin, me laissant sous le choc.
Je me souviens seulement de l’immense amertume que j’éprouvais de ne pas avoir su me libérer de l’emprise du cercle noir, de ne pas avoir pu répondre à ces Grecs et me retrouver parmi eux. Si je l’avais fait ma vie se serait alors déjà transformée. Mais il me restait encore un long chemin vers ma conversion. Je ne fus baptisée que dix ans plus tard. Mais durant toutes ces années, je gardais le souvenir de la salutation pascale en grec : « Le Christ est ressuscité !»
Traduction pour "P.O." Marie Genko
La fête des enfants, très réussie, a eu lieu le 17 avril, Monseigneur Nestor y a participé Divine Liturgie , ateliers, concert de Pâques (poésie et chansons) et, bien sûr, cadeaux pour les petits. Une bonne centaine d'enfants ont partagé la joie du Christ ressuscité!
Voici l'album: >>>>>
Voici l'album: >>>>>
Remerciements à Yulya Rehbinder /// Marina Politova /// p. Ion Dimitrov et beaucoup d'autres! + PHOTOS
Первый детский Пасхальный фестиваль в Свято-Троицком кафедральном в Париже!
Литургия, мастер-классы, Пасхальный концерт (стихи и песни) и подарки. Более 100 детей радовались вместе с нами радостью Воскресшего Христа.
Христос воскресе!
Литургия, мастер-классы, Пасхальный концерт (стихи и песни) и подарки. Более 100 детей радовались вместе с нами радостью Воскресшего Христа.
Христос воскресе!
Le 29 mars, 2017, nous avons franchi une étape importante et symbolique pour la construction de la nouvelle église de Tous les Saints à Strasbourg.
La flèche, le dôme principal et le tambour sont installés sur l'ensemble de la construction. Quelques jours avant, les petits dômes avec les petites croix ont été installés sur les voutes de côtes. La croix principale est prévue d'être installée plus tard en présence de bienfaiteurs, d'agents de la mairie, de membres de la paroisse et d'autres invités d'honneur.
Tous ces éléments dôme et les croix ont été fabriquées en Russie par l'entreprise « Predslava », spécialisée dans la fabrication des structures pour les toits complexes des églises. Dans un état démonté, ils ont été amenés en France sur trois camions. Les représentants des entreprises de construction françaises ont apprécié la qualité de produits manufacturés en Russie, les éléments de construction du futur toit d'église, ainsi que l'originalité des solutions d'ingénieurs russes pour la réalisation de tâches complexes liées à l'installation de la flèche et du toit.
La flèche, le dôme principal et le tambour sont installés sur l'ensemble de la construction. Quelques jours avant, les petits dômes avec les petites croix ont été installés sur les voutes de côtes. La croix principale est prévue d'être installée plus tard en présence de bienfaiteurs, d'agents de la mairie, de membres de la paroisse et d'autres invités d'honneur.
Tous ces éléments dôme et les croix ont été fabriquées en Russie par l'entreprise « Predslava », spécialisée dans la fabrication des structures pour les toits complexes des églises. Dans un état démonté, ils ont été amenés en France sur trois camions. Les représentants des entreprises de construction françaises ont apprécié la qualité de produits manufacturés en Russie, les éléments de construction du futur toit d'église, ainsi que l'originalité des solutions d'ingénieurs russes pour la réalisation de tâches complexes liées à l'installation de la flèche et du toit.
Le dôme central est à 3 mètres dans le diamètre et de 3,85 mètres à la hauteur. Le processus d'assemblage de ce dôme a pris plusieurs semaines et a eu lieu à Eschau, une petite ville près de Strasbourg. La ville d'Eschau détient depuis le VIII-ème siècle les reliques des saintes appelés la Foi, l'Espérance et la Charité et leur mère Sophie, est un centre de pèlerinage, y compris pour les chrétiens orthodoxes. La flèche a été rassemblée directement sur le chantier de construction.
La livraison du dôme central d'Eschau à Strasbourg était un problème logistique difficile, car en raison de sa taille, il est classé en tant que cargaison surdimensionnée. Pour cette raison, il était nécessaire d'avoir un convoi exceptionnelle avec une plate-forme et une escorte policière sur toute la route. Les transporteurs ont dû pré-mesurer la hauteur de chacune des travées sous les ponts, afin d'assurer le passage du dôme à quatre mètres, qui a été monté sur une plate-forme en dessous. Dans un cas « gap » entre le sommet du dôme et la partie inférieure du pont était d'environ de 5 cm ".
La livraison du dôme central d'Eschau à Strasbourg était un problème logistique difficile, car en raison de sa taille, il est classé en tant que cargaison surdimensionnée. Pour cette raison, il était nécessaire d'avoir un convoi exceptionnelle avec une plate-forme et une escorte policière sur toute la route. Les transporteurs ont dû pré-mesurer la hauteur de chacune des travées sous les ponts, afin d'assurer le passage du dôme à quatre mètres, qui a été monté sur une plate-forme en dessous. Dans un cas « gap » entre le sommet du dôme et la partie inférieure du pont était d'environ de 5 cm ".
Avant de commencer l'installation, l'hégoumène Philippe (Ryabykh) recteur de la paroisse russe orthodoxe de Tous les Saints, en présence de représentants des entreprises de construction impliquées dans les opérations de montage, a consacrée la flèche, les dômes et les petites croix.
Pour soulever et installer la flèche dont le poids est supérieur à 12 tonnes, une grue à flèche extensible avec une capacité allant jusqu'à 250 tonnes a été amenée sur le chantier. Grâce aux travaux préparatoires menés à la veille de l'installation, la flèche et le dôme ont été installés rapidement et sans complications.
Pour soulever et installer la flèche dont le poids est supérieur à 12 tonnes, une grue à flèche extensible avec une capacité allant jusqu'à 250 tonnes a été amenée sur le chantier. Grâce aux travaux préparatoires menés à la veille de l'installation, la flèche et le dôme ont été installés rapidement et sans complications.
L'élégance et les formes harmonieuses de la flèche de l'église et du dôme central, qui a été posé sur le terrain, avait l'air énorme et semblait d'être disproportionnée par rapport avec l'église elle-même. Suite à l'installation sur les voûtes de l'église, la proportion de la partie inférieure du bâtiment donnait une vue magnifique sur toute l'ensemble de la construction. On note surtout les rayures d'or qui ornent le périmètre de la flèche de l'église, ce qui lui donne une élégance particulière de solennité.
La construction de l'église de Tous les Saints à Strasbourg se réalise depuis 2013 exclusivement par les dons privés. À l'heure actuelle, environ deux mille personnes de chaque coin du monde, ainsi que plusieurs entreprises russes, ont contribué à la construction. Les fonds pour la production et l'installation de la flèche, des dômes, des croix et du toit de l'église ont été financées par la société russe pétrolière « Transneft », qui demeure le principal bienfaiteur de la construction.
La construction de l'église de Tous les Saints à Strasbourg se réalise depuis 2013 exclusivement par les dons privés. À l'heure actuelle, environ deux mille personnes de chaque coin du monde, ainsi que plusieurs entreprises russes, ont contribué à la construction. Les fonds pour la production et l'installation de la flèche, des dômes, des croix et du toit de l'église ont été financées par la société russe pétrolière « Transneft », qui demeure le principal bienfaiteur de la construction.
La paroisse garde un livre qui s'appelle «la Dîme» qui enregistre tous les noms de tous ceux qui ont contribué à la construction de l'église orthodoxe russe sur le sol français. Leur nom sera immortalisé dans la future église. La portée des travaux est si grande que la paroisse avait besoin d'un soutien financier. En plus des coûts pour la construction, la paroisse a besoin des fonds pour l'équipement, la décoration de l'église et la maison paroissiale. La paroisse sera reconnaissante de toute aide.
La construction de l'église russe est très suivie par la presse locale et suscite un grand intérêt parmi les résidents de la ville. Ils sont surtout attirés par une façon non-habituelle à la construction des églises – il s'agit d'un style de la flèche, qui est très caractéristique de l'architecture de la Russie du nord. L'architecte principal du projet est Dmitry Pshennichnikov (Moscou, Russie). Le terrain de l'église a été visité par le maire de la Ville Rolan Reis, les représentants de différentes sociétés françaises de construction et de l'architecture, ainsi que les membres de différentes délégations des organes locales de l'Alsace.
La construction de l'église russe est très suivie par la presse locale et suscite un grand intérêt parmi les résidents de la ville. Ils sont surtout attirés par une façon non-habituelle à la construction des églises – il s'agit d'un style de la flèche, qui est très caractéristique de l'architecture de la Russie du nord. L'architecte principal du projet est Dmitry Pshennichnikov (Moscou, Russie). Le terrain de l'église a été visité par le maire de la Ville Rolan Reis, les représentants de différentes sociétés françaises de construction et de l'architecture, ainsi que les membres de différentes délégations des organes locales de l'Alsace.
Strasbourg est une ville souvent nommée comme la «Capitale de l'Europe». Elle est le siège du Conseil de l'Europe et de nombreuses organisations internationales. Les sessions du Parlement Européen siègent également à Strasbourg une fois par mois. L'existence de la construction de cette église n'est pas juste important pour la communauté russophone orthodoxe. Cette œuvre va également être un témoignage de la foi et des traditions orthodoxes au cœur de l'Europe occidentale. Sans doute, l'église et la centre paroissiale vont devenir un centre de rapprochement et une plateforme spirituelle et culturelle entre l'Europe de l'Est et de l'Ouest.
Depuis 2004, la Représentation du Patriarcat de Moscou auprès du Conseil de l'Europe existe à Strasbourg, qui est dirigée par l'hégoumène Philip (Ryabykh), qui demeure en même temps le recteur de l'église russe orthodoxe de Tous les Saints. Depuis 2016, l'hégoumène Philip est également responsable à représenter le Patriarcat de Moscou auprès des institutions européennes à Bruxelles (Belgique).
Nous invitons tous les membres de la paroisse à admirer la nouvelle église. On vous prie, cependant, à bien noter que l'entrée au chantier est interdite pour des raisons de sécurité. Vous pouvez voir l'église, sa flèche et les dômes et faire de belles images de la zone autour de la clôture, sans aller sur le site lui-même. L'église a surtout une vue très magnifique de l'autre côté du canal.
Album photos "Installation des dômes dorés sur l'Elise Orthodoxe à Strasbourg"
Depuis 2004, la Représentation du Patriarcat de Moscou auprès du Conseil de l'Europe existe à Strasbourg, qui est dirigée par l'hégoumène Philip (Ryabykh), qui demeure en même temps le recteur de l'église russe orthodoxe de Tous les Saints. Depuis 2016, l'hégoumène Philip est également responsable à représenter le Patriarcat de Moscou auprès des institutions européennes à Bruxelles (Belgique).
Nous invitons tous les membres de la paroisse à admirer la nouvelle église. On vous prie, cependant, à bien noter que l'entrée au chantier est interdite pour des raisons de sécurité. Vous pouvez voir l'église, sa flèche et les dômes et faire de belles images de la zone autour de la clôture, sans aller sur le site lui-même. L'église a surtout une vue très magnifique de l'autre côté du canal.
Album photos "Installation des dômes dorés sur l'Elise Orthodoxe à Strasbourg"
La Douma de Moscou débat de l’opportunité de l’introduction dans les écoles de la ville de menus de carême, halal ou casher.
Anton Paléev, Président de la commission municipale pour les associations confessionnelles, se réfère aux nombreuses demandes adressées par les croyants qui souhaitent l’introduction de menus spéciaux dans les écoles : « Il existe des classes spécialisées dans les humanités ou les mathématiques. En l’occurrence nous prenons en considération les capacités des enfants ainsi que ce qui les différencie. Pourquoi ne pas tenir compte des spécifités d’alimentation propres aux diverses religions ? »
Près de 23.000 familles moscovites observent strictement, selon les données dont disposent les députés, les carêmes orthodoxes. Les enfants de ces familles pourraient choisir dans les cantines scolaires des menus adéquats.
Anton Paléev, Président de la commission municipale pour les associations confessionnelles, se réfère aux nombreuses demandes adressées par les croyants qui souhaitent l’introduction de menus spéciaux dans les écoles : « Il existe des classes spécialisées dans les humanités ou les mathématiques. En l’occurrence nous prenons en considération les capacités des enfants ainsi que ce qui les différencie. Pourquoi ne pas tenir compte des spécifités d’alimentation propres aux diverses religions ? »
Près de 23.000 familles moscovites observent strictement, selon les données dont disposent les députés, les carêmes orthodoxes. Les enfants de ces familles pourraient choisir dans les cantines scolaires des menus adéquats.
Rushan Abiassov, vice-président du Conseil des mollahs de Russie, propose de collecter les données concernant la présence dans les écoles d’élèves souhaitant choisir des menus halal. Ces données seraient envoyées aux entreprises qui fournissent les cantines.
Les députés suggèrent d’octroyer aux comités des parents le droit de contrôler des menus. Les 630 écoles de la capitale comptent 870.000 élèves. Plus de 485.000 jeunes bénéficient de repas chauds gratuits. Le budget de la ville prévoit à cette fin une somme de 19,8 milliards de roubles.
Interfax Traduction "PO"
Les députés suggèrent d’octroyer aux comités des parents le droit de contrôler des menus. Les 630 écoles de la capitale comptent 870.000 élèves. Plus de 485.000 jeunes bénéficient de repas chauds gratuits. Le budget de la ville prévoit à cette fin une somme de 19,8 milliards de roubles.
Interfax Traduction "PO"
Moleben et pèlerinage avec la bénédiction de Son Éminence Mgr Nestor, évêque de Chersonèse.
Le 30 avril Moleben de Pâques devant les reliques de Sainte Marie-Madeleine Égale aux Apôtres
Le 22 mai Pèlerinage, vénération des reliques de Saint Nicolas à Saint- Nicolas du Port
Contacts: prêtre Nicolas Nikichine ou Madame Inna Botcharova
+33 (0)6 50 64 01 26 / +33 (0)6 20 34 95 46
nicolas.nikichine@gmail.com ------ SITE " PALOMNIK"
Programme et affiche ...suite >>>>
Le 30 avril Moleben de Pâques devant les reliques de Sainte Marie-Madeleine Égale aux Apôtres
Le 22 mai Pèlerinage, vénération des reliques de Saint Nicolas à Saint- Nicolas du Port
Contacts: prêtre Nicolas Nikichine ou Madame Inna Botcharova
+33 (0)6 50 64 01 26 / +33 (0)6 20 34 95 46
nicolas.nikichine@gmail.com ------ SITE " PALOMNIK"
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Les drames terribles qui viennent d'ensanglanter l'Égypte à la veille de la Semaine Sainte, plongent toute l'humanité dans la stupeur et l'indignation. Les mêmes causes produisent malheureusement les mêmes effets. Les communiqués d'indignation ne suffisent plus à arrêter cette terreur qui met en cause les fondements mêmes de toute humanité et fraternité. Il est temps pour la communauté internationale et pour les consciences humaines d'agir pour mettre fin aux causes de ces drames qui touchent aussi bien l'Orient que l'Occident.
Les évêques orthodoxes de France qui expriment leur compassion et solidarité avec les frères coptes d'Égypte, présentent leurs condoléances au pape TAWADROS, primat de l'Eglise copte, à son Église et à tout le peuple égyptien. Ils invitent les orthodoxes de France à prier pour les victimes et leurs familles et pour le rétablissement des blessés.
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Contact Presse AEOF
Carol Saba – Responsable de la Communication
Tel: + 33 (0) 6 20 18 46 77 --- Email : contact@aeof.fr
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Lundi le 17 avril, après la liturgie pascale et la procession présidées par Mgr Nestor évêque de Chersonèse, un buffet ainsi qu'une kermesse russe seront proposés aux invités dans la cour du Centre Culturel.
Les jeunes fidèles des paroisses du diocèse de Chersonèse, ainsi que les élèves des écoles paroissiales ont préparés un concert de Pâques, qui se tiendra dans l'amphithéâtre du Centre.
En outre, les participants au Festival pourront prendre part au travail des ateliers et des master-classes de feutrage de laine, de coloriage d'objets d'artisanat en bois et de décoration d'oeufs en pain d'épice.
Les jeunes fidèles des paroisses du diocèse de Chersonèse, ainsi que les élèves des écoles paroissiales ont préparés un concert de Pâques, qui se tiendra dans l'amphithéâtre du Centre.
En outre, les participants au Festival pourront prendre part au travail des ateliers et des master-classes de feutrage de laine, de coloriage d'objets d'artisanat en bois et de décoration d'oeufs en pain d'épice.
Programme du festival :
10:00 - Liturgie avec la participation des enfants en la cathédrale de la Sainte-Trinité.
11:30 - Procession.
12:00 - Buffet festif.
12:30 - Ateliers pour les enfants sur le thème de Pâques dans l'amphithéâtre.
13:00 - Concert de Pâques avec la participation des paroissiens des églises du diocèse de Chersonèse et des élèves des écoles paroissiales.
10:00 - Liturgie avec la participation des enfants en la cathédrale de la Sainte-Trinité.
11:30 - Procession.
12:00 - Buffet festif.
12:30 - Ateliers pour les enfants sur le thème de Pâques dans l'amphithéâtre.
13:00 - Concert de Pâques avec la participation des paroissiens des églises du diocèse de Chersonèse et des élèves des écoles paroissiales.
« Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, s’est manifestée » (Tt, 2,11)
Eminences, vénérables prêtres et diacres, moines et moniales aimant Dieu, chers frères et sœurs !
En cette nuit irradiant la lumière Divine, pénétrée de triomphe et de joie, le Seigneur de ce monde ayant vaincu la mort, je vous adresse l’ancienne salutation qui témoigne fermement de notre immuable espérance :
LE CHRIST EST RESSUSCITE !
Se pénétrer, ne fut-ce qu’un peu de ce qui s’est passé il y a près de deux mille ans dans le rayonnant Saint Sépulcre, tel a été le souhait de nombreuses générations d’hommes et de femmes aspirant à la sainteté. Ils aspiraient à nous rendre accessible, autant que cela est possible à la raison humaine, ce divin mystère qui s’est accompli dans la grotte funéraire située non loin des anciens remparts de Jérusalem. Ils voulaient trouver des images qui nous aideraient à prendre conscience des changements radicaux voulus par Dieu en cette nuit à l’échelle de l’univers entier.
Saint Jean Chrysostome nous dit : « Le jour de la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ est le fondement du monde, le début de la réconciliation, la cessation de tout acte hostile, l’anéantissement de la mort, la défaite du diable » (Homélie pascale).
Eminences, vénérables prêtres et diacres, moines et moniales aimant Dieu, chers frères et sœurs !
En cette nuit irradiant la lumière Divine, pénétrée de triomphe et de joie, le Seigneur de ce monde ayant vaincu la mort, je vous adresse l’ancienne salutation qui témoigne fermement de notre immuable espérance :
LE CHRIST EST RESSUSCITE !
Se pénétrer, ne fut-ce qu’un peu de ce qui s’est passé il y a près de deux mille ans dans le rayonnant Saint Sépulcre, tel a été le souhait de nombreuses générations d’hommes et de femmes aspirant à la sainteté. Ils aspiraient à nous rendre accessible, autant que cela est possible à la raison humaine, ce divin mystère qui s’est accompli dans la grotte funéraire située non loin des anciens remparts de Jérusalem. Ils voulaient trouver des images qui nous aideraient à prendre conscience des changements radicaux voulus par Dieu en cette nuit à l’échelle de l’univers entier.
Saint Jean Chrysostome nous dit : « Le jour de la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ est le fondement du monde, le début de la réconciliation, la cessation de tout acte hostile, l’anéantissement de la mort, la défaite du diable » (Homélie pascale).
Ce propos confère un sens tout particulier aux mots de l’apôtre Paul qui compare le Sauveur sortant de son sépulcre à une nouvelle création du monde et à l’apparition d’une humanité nouvelle. « Si donc quelqu'un est dans le Christ, c’est une création nouvelle : l’être ancien a disparu, un être nouveau est là » (2 Co 5, 17).
La résurrection de notre Seigneur Jésus est l’essence même du message que les chrétiens adressent au monde. Ce n’est que grâce au sacrifice apporté au Golgotha indissolublement lié à la glorieuse Résurrection que tout effort humain visant à se rapprocher de la Source de tout bien acquiert leur sens et leur valeur. Le sacrifice du Christ est devenu une réponse aux tentatives de si nombreux hommes relevant de diverses cultures et traditions d’aller à la rencontre de Dieu vivant. En effet, comme nous le disent les Ecritures, « en vérité Dieu ne fait pas acception des personnes, mais qu’en toute nation celui qui le craint et pratique la justice lui est agréable » (Ac 10, 34-35) » et « Lui qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Tm, 2, 4). Ces persévérants efforts étaient l’expression de l’espérance de millions d’hommes qui, à diverses époques, cherchaient vainement les moyens de dépasser leur condition misérable et de trouver « la vie et qu’on l’ait surabondante » (Jn 10, 10).
Ce qui avait été prédestiné au début des temps s’est accompli ! Désormais la mort n’a plus de pouvoir sur l’homme - « de même en effet que tous meurent en Adam, ainsi tous revivront dans le Christ » (1 Co, 15, 22). Pâques est la première et essentielle des fêtes chrétiennes car Jésus de Nazareth, humilié et torturé, irradiant la gloire Divine «est ressuscité le troisième jour frayant à toute chair la voie de la résurrection d’entre les morts … afin d’être en tout le premier de tout » (Liturgie de Saint Basile le Grand).
Aujourd’hui, à nouveau, le Christ nous convie tous au festin de la foi, au festin du Royaume, nous appelle à goûter aux fruits de Son sacrifice rédempteur et de s’assouvir « de l’eau qui deviendra en lui source d’eau jaillissant en vie éternelle » (Jn 4, 14). Cependant notre unité avec le Seigneur ne peut être réduite qu’à la participation aux offices ou aux efforts de prière personnelle. Cette unité doit trouver sa pleine expression dans tous les aspects de notre vie. Nous ne pouvons participer en toute sérénité à la fête sachant qu’il y a tout près de nous des hommes n’ayant pas trouvé la joie de la vie en Dieu, des hommes qui souffrent, qui sont dans la tristesse, dans la solitude, dans la misère ou qui sont malmenés par la maladie. Notre saint devoir est de s’appliquer à ce que le nom du Christ soit glorifié partout dans le monde afin que les hommes voyant le bien accompli à la gloire de Dieu puissent venir à la foi orthodoxe, tournent leurs cœurs vers le Père qui est aux cieux.
Le mal qui est dans les hommes et les tentations du diable continuent, hélas, à opérer dans le monde. Mais il ne doit pas y avoir dans nos âmes de place à l’abattement car quels que soient autour de nous les malheurs, les cataclysmes, les conflits et les contradictions nous savons que le Seigneur « a bel et bien vaincu le monde » (Jn 16, 33), a triomphé du péché et de la mort. Il nous est donc possible de témoigner par nos paroles et par nos actes de la grâce qui nous est octroyée par notre communion avec le Sauveur et notre présence au sein de Son Eglise. Soyons pleins de zèle dans l’accomplissement des commandements de l’Evangile afin que nos proches, que ceux qui sont au loin puissent suivre notre exemple et désirent participer au triomphe de la foi et à la richesse de la grâce qui est donnée par Dieu à tous ceux qui Lui sont fidèles.
Je vous félicite tous de la grande fête de Pâques, fête de la résurrection de Jésus-Christ « le témoin fidèle, le Premier-né d’entre les morts, le Prince des rois de la terre. Il nous aime et nous a lavé de nos péchés par son sang, il a fait de nous une Royauté de Prêtres pour son Dieu et Père : à lui donc la gloire et la puissance pour les siècles des siècles. Amen » (Ap 1, 5-6).
EN VERITE LE CHRIST EST RESSUSCITE !
CYRILLE, patriarche de Moscou et de toute la Russie
Pâques du Christ, 2017
La résurrection de notre Seigneur Jésus est l’essence même du message que les chrétiens adressent au monde. Ce n’est que grâce au sacrifice apporté au Golgotha indissolublement lié à la glorieuse Résurrection que tout effort humain visant à se rapprocher de la Source de tout bien acquiert leur sens et leur valeur. Le sacrifice du Christ est devenu une réponse aux tentatives de si nombreux hommes relevant de diverses cultures et traditions d’aller à la rencontre de Dieu vivant. En effet, comme nous le disent les Ecritures, « en vérité Dieu ne fait pas acception des personnes, mais qu’en toute nation celui qui le craint et pratique la justice lui est agréable » (Ac 10, 34-35) » et « Lui qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Tm, 2, 4). Ces persévérants efforts étaient l’expression de l’espérance de millions d’hommes qui, à diverses époques, cherchaient vainement les moyens de dépasser leur condition misérable et de trouver « la vie et qu’on l’ait surabondante » (Jn 10, 10).
Ce qui avait été prédestiné au début des temps s’est accompli ! Désormais la mort n’a plus de pouvoir sur l’homme - « de même en effet que tous meurent en Adam, ainsi tous revivront dans le Christ » (1 Co, 15, 22). Pâques est la première et essentielle des fêtes chrétiennes car Jésus de Nazareth, humilié et torturé, irradiant la gloire Divine «est ressuscité le troisième jour frayant à toute chair la voie de la résurrection d’entre les morts … afin d’être en tout le premier de tout » (Liturgie de Saint Basile le Grand).
Aujourd’hui, à nouveau, le Christ nous convie tous au festin de la foi, au festin du Royaume, nous appelle à goûter aux fruits de Son sacrifice rédempteur et de s’assouvir « de l’eau qui deviendra en lui source d’eau jaillissant en vie éternelle » (Jn 4, 14). Cependant notre unité avec le Seigneur ne peut être réduite qu’à la participation aux offices ou aux efforts de prière personnelle. Cette unité doit trouver sa pleine expression dans tous les aspects de notre vie. Nous ne pouvons participer en toute sérénité à la fête sachant qu’il y a tout près de nous des hommes n’ayant pas trouvé la joie de la vie en Dieu, des hommes qui souffrent, qui sont dans la tristesse, dans la solitude, dans la misère ou qui sont malmenés par la maladie. Notre saint devoir est de s’appliquer à ce que le nom du Christ soit glorifié partout dans le monde afin que les hommes voyant le bien accompli à la gloire de Dieu puissent venir à la foi orthodoxe, tournent leurs cœurs vers le Père qui est aux cieux.
Le mal qui est dans les hommes et les tentations du diable continuent, hélas, à opérer dans le monde. Mais il ne doit pas y avoir dans nos âmes de place à l’abattement car quels que soient autour de nous les malheurs, les cataclysmes, les conflits et les contradictions nous savons que le Seigneur « a bel et bien vaincu le monde » (Jn 16, 33), a triomphé du péché et de la mort. Il nous est donc possible de témoigner par nos paroles et par nos actes de la grâce qui nous est octroyée par notre communion avec le Sauveur et notre présence au sein de Son Eglise. Soyons pleins de zèle dans l’accomplissement des commandements de l’Evangile afin que nos proches, que ceux qui sont au loin puissent suivre notre exemple et désirent participer au triomphe de la foi et à la richesse de la grâce qui est donnée par Dieu à tous ceux qui Lui sont fidèles.
Je vous félicite tous de la grande fête de Pâques, fête de la résurrection de Jésus-Christ « le témoin fidèle, le Premier-né d’entre les morts, le Prince des rois de la terre. Il nous aime et nous a lavé de nos péchés par son sang, il a fait de nous une Royauté de Prêtres pour son Dieu et Père : à lui donc la gloire et la puissance pour les siècles des siècles. Amen » (Ap 1, 5-6).
EN VERITE LE CHRIST EST RESSUSCITE !
CYRILLE, patriarche de Moscou et de toute la Russie
Pâques du Christ, 2017
Message de Pâques de Son Excellence Nestor, évêque du diocèse de Chersonèse
Bien–aimés dans le Seigneur pères, frères et sœurs, membres du clergé dévoués à Dieu, chers fidèles des paroisses de l’Eglise orthodoxe russe en France, en Espagne, au Portugal et en Suisse !
Le Christ est RESSUSCITE !
« et vite allez dire à ses disciples : « il est ressuscité d’entre les morts » (Mt 28, 7). C’est par ses paroles de l’Ange adressées aux femmes myrrophores auprès de la tombe vide que commence l’entrée de la communauté des apôtres et, à sa suite de l’Eglise et du monde entier dans l’existence nouvelle du mystère pascal.
Bien–aimés dans le Seigneur pères, frères et sœurs, membres du clergé dévoués à Dieu, chers fidèles des paroisses de l’Eglise orthodoxe russe en France, en Espagne, au Portugal et en Suisse !
Le Christ est RESSUSCITE !
« et vite allez dire à ses disciples : « il est ressuscité d’entre les morts » (Mt 28, 7). C’est par ses paroles de l’Ange adressées aux femmes myrrophores auprès de la tombe vide que commence l’entrée de la communauté des apôtres et, à sa suite de l’Eglise et du monde entier dans l’existence nouvelle du mystère pascal.
« Vite allez… », dit l’Ange, dépêchez-vous, partagez les uns avec les autres la bonne nouvelle, raffermissez-vous les uns les autres dans la foi et dans l’espoir. Clamez la Résurrection au monde entier, clamez la victoire de la Vie sur la mort, victoire qui corrobore chaque parole énoncée par le Sauveur. Rappelez chacun des miracles qu’Il a accompli, miracles plus signifiants que toute parole humaine, que tout ce que nous pouvons percevoir comme étant miraculeux dans nos vies.
Allez vite, dépêchez-vous, ne craignez pas la nuit qui ne s’est pas encore dissipée pour céder la place à l’aurore, - la Lumière de la Résurrection illumine déjà vos cœurs. Cette Lumière pénètre les profondeurs de vos âmes. Sur cette voie d’annonce et de partage de la bonne nouvelle le Ressuscité vous apparaîtra et vous Le verrez de vos yeux, joie dont personne ne saura vous priver.
Il nous paraît souvent que nous avons manqué à telle ou autre de nos obligations, nous séjournons dans la hâte de vivre et de ne rien manquer. Mais souvent l’essentiel échappe à notre attention, à notre entendement : l’essentiel c’est notre foi, notre amour de Dieu, notre espérance chrétienne, notre aspiration au bien et à la perfection. Tout ceci est ce qui compte vraiment à nos yeux ! Or, nous constatons souvent que ce n’est pas pour nous le plus indispensable, le plus urgent et nous nous disons que nous pouvons remettre à plus tard ces soucis.
Lorsque nous nous tenons en cette sainte nuit face au trône de Dieu dans nos églises pleines de lumière et si bien ornées il nous faut enfin comprendre qu’il n’existe en monde rien de plus important, rien de plus urgent. Notre Seigneur et notre Sauveur est ressuscité, Sa tombe est vide et les paroles de l’Ange « et vite allez dire au monde il est ressuscité d’entre les morts » sont adressées à chacun d’entre nous.
LE CHRIST EST RESSUSCITE ! EN VERITE IL EST RESSUSCITE !
Paris, Pâques 2017
Allez vite, dépêchez-vous, ne craignez pas la nuit qui ne s’est pas encore dissipée pour céder la place à l’aurore, - la Lumière de la Résurrection illumine déjà vos cœurs. Cette Lumière pénètre les profondeurs de vos âmes. Sur cette voie d’annonce et de partage de la bonne nouvelle le Ressuscité vous apparaîtra et vous Le verrez de vos yeux, joie dont personne ne saura vous priver.
Il nous paraît souvent que nous avons manqué à telle ou autre de nos obligations, nous séjournons dans la hâte de vivre et de ne rien manquer. Mais souvent l’essentiel échappe à notre attention, à notre entendement : l’essentiel c’est notre foi, notre amour de Dieu, notre espérance chrétienne, notre aspiration au bien et à la perfection. Tout ceci est ce qui compte vraiment à nos yeux ! Or, nous constatons souvent que ce n’est pas pour nous le plus indispensable, le plus urgent et nous nous disons que nous pouvons remettre à plus tard ces soucis.
Lorsque nous nous tenons en cette sainte nuit face au trône de Dieu dans nos églises pleines de lumière et si bien ornées il nous faut enfin comprendre qu’il n’existe en monde rien de plus important, rien de plus urgent. Notre Seigneur et notre Sauveur est ressuscité, Sa tombe est vide et les paroles de l’Ange « et vite allez dire au monde il est ressuscité d’entre les morts » sont adressées à chacun d’entre nous.
LE CHRIST EST RESSUSCITE ! EN VERITE IL EST RESSUSCITE !
Paris, Pâques 2017
Ne les oublions pas dans nos prières ! Les métropolites d'Alep, Paul YAZIGI et Jean IBRAHIM
L'Archevêché Orthodoxe Antiochien de France, d'Europe Occidentale et Méridionale
vous invite à venir prendre part à l'office de prières pour le retour des deux évêques d'Alep qui aura lieu
le 22 avril 2017 à 17h à l'église saint Hélène des grec-orthodoxes d'Antioche
12 avenue de la Celle Saint Cloud 92420 Vaucresson en présence des représentants des autorités civiles et religieuses et des églises orientales.
L'Archevêché Orthodoxe Antiochien de France, d'Europe Occidentale et Méridionale
vous invite à venir prendre part à l'office de prières pour le retour des deux évêques d'Alep qui aura lieu
le 22 avril 2017 à 17h à l'église saint Hélène des grec-orthodoxes d'Antioche
12 avenue de la Celle Saint Cloud 92420 Vaucresson en présence des représentants des autorités civiles et religieuses et des églises orientales.
Alexandre Khoudokormoff
Dans l’église cathédrale Saint Nicolas à Bruxelles on peut voir une icône d’apparence et de dimensions modestes (35 x 30 cm.) dans le style du XIXe siècle, qui représente quatre saints alignés.
L’icône passerait inaperçue s’il n’y avait une date, « 4 avril 1866 », et une inscription en slavon : « en mémoire du sauvetage miraculeux de l’empereur Alexandre Nikolaievtch ».
«Le 4 avril 1866, à quatre heures de l’après-midi, l’empereur quitte le jardin d’Eté où il fait sa promenade habituelle et se dirige vers la calèche qui l’attend à la grille. Il est accompagné d’un neveu et d’une nièce (…) Quelques badauds se sont assemblés, comme d’habitude, pour assister à sa sortie. Au moment où il va monter en voiture, un individu se détache du groupe et brandit un pistolet dans sa direction. Placé à côté de lui, un paysan hurle : « Que fais-tu là ? » et d’un geste rapide détourne l’arme. Le coup part, mais la balle est déviée,….
Le soir même un office d’action de grâces est célébré dans la cathédrale de Kazan devant l’icône miraculeuse de Notre Dame de Kazan en présence de toute la famille impériale et en présence d’une foule nombreuse.
Tout Saint-Pétersbourg est en émoi. Les gens sortent dans la rue les larmes aux yeux. Ils chantent Que Dieu protège le Tsar ! » . (1)
Dans l’église cathédrale Saint Nicolas à Bruxelles on peut voir une icône d’apparence et de dimensions modestes (35 x 30 cm.) dans le style du XIXe siècle, qui représente quatre saints alignés.
L’icône passerait inaperçue s’il n’y avait une date, « 4 avril 1866 », et une inscription en slavon : « en mémoire du sauvetage miraculeux de l’empereur Alexandre Nikolaievtch ».
«Le 4 avril 1866, à quatre heures de l’après-midi, l’empereur quitte le jardin d’Eté où il fait sa promenade habituelle et se dirige vers la calèche qui l’attend à la grille. Il est accompagné d’un neveu et d’une nièce (…) Quelques badauds se sont assemblés, comme d’habitude, pour assister à sa sortie. Au moment où il va monter en voiture, un individu se détache du groupe et brandit un pistolet dans sa direction. Placé à côté de lui, un paysan hurle : « Que fais-tu là ? » et d’un geste rapide détourne l’arme. Le coup part, mais la balle est déviée,….
Le soir même un office d’action de grâces est célébré dans la cathédrale de Kazan devant l’icône miraculeuse de Notre Dame de Kazan en présence de toute la famille impériale et en présence d’une foule nombreuse.
Tout Saint-Pétersbourg est en émoi. Les gens sortent dans la rue les larmes aux yeux. Ils chantent Que Dieu protège le Tsar ! » . (1)
Ce coup de feu est le premier tiré contre un tsar de Russie. Il retentit réellement comme un coup de tonnerre dans un ciel serein. Mais, il devait préfigurer de nombreuses autres tentatives d’atteintes à la vie de l’empereur jusqu’à son assassinat en 1881. Il préfigurait aussi la révolution de 1917, la tuerie de toute la famille impériale, les années de persécutions religieuses et de souffrance de toute la Russie.
Cette icône a été probablement produite en de nombreux exemplaires tout de suite après l’attentat manqué. Elle figure déjà dans l’inventaire de la paroisse de 1880. Nous ignorons si des répliques subsistent en Russie ou ailleurs.
Elle représente les cinq saints, dont une sainte martyre, qui sont vénérés le 4 avril (ancien style) par l’Eglise russe, et elle a été peinte en reconnaissance de leur intercession pour la vie de l’Empereur ce jour là.
On peut dire que les saints de l’icône, byzantins pour la plupart, par leur exemple, leur enseignement, ou leur vie ont chacun à sa façon un rapport avec la Sainte Russie. Ils continuent à prier pour elle.
- La sainte martyre Pherboutha (IVe siècle), a préféré la mort au mariage imposé par l’empereur de Perse, disant « Je suis déjà la fiancée du Christ ! » Elle préfigure sans doute la fidélité inébranlable des femmes russes à leur foi qui ont su préserver l’Eglise de Russie pendant toute la période de persécution religieuse.
Cette icône a été probablement produite en de nombreux exemplaires tout de suite après l’attentat manqué. Elle figure déjà dans l’inventaire de la paroisse de 1880. Nous ignorons si des répliques subsistent en Russie ou ailleurs.
Elle représente les cinq saints, dont une sainte martyre, qui sont vénérés le 4 avril (ancien style) par l’Eglise russe, et elle a été peinte en reconnaissance de leur intercession pour la vie de l’Empereur ce jour là.
On peut dire que les saints de l’icône, byzantins pour la plupart, par leur exemple, leur enseignement, ou leur vie ont chacun à sa façon un rapport avec la Sainte Russie. Ils continuent à prier pour elle.
- La sainte martyre Pherboutha (IVe siècle), a préféré la mort au mariage imposé par l’empereur de Perse, disant « Je suis déjà la fiancée du Christ ! » Elle préfigure sans doute la fidélité inébranlable des femmes russes à leur foi qui ont su préserver l’Eglise de Russie pendant toute la période de persécution religieuse.
- Saint Zosime de Palestine vécut au VIe siècle dans un monastère éloigné en Jordanie. C’est lui qui rencontra un jour dans le désert Marie l’Egyptienne. Après sa mort il raconta la vie de cette sainte, qui sera tant vénérée dans l’Eglise orthodoxe russe. Chaque année la vie de Marie l’Egyptienne est rappelée tout au long du Grand Carême.
- Saint Georges de Maléa (Le silencieux), mieux connu dans l’Eglise d’Orient qu’en Occident, vécu au IXe siècle dans un monastère du Péloponnèse, menant une vie très ascétique et silencieuse. Ses contemporains l’avaient dénommé « ange terrestre ».
- Saint Joseph l’Hymnographe (IXe siècle), à un moment exilé à Kherson en Crimée, et proche du Patriarche Photius, composa les canons des 8 tons musicaux chantés encore toujours aux vêpres orthodoxes, ainsi que les hymnes et canons bien connus en l’honneur de la Mère de Dieu et de Saint Nicolas.
- Saint Zosime de Vorbozomsk, le seul russe de l’icône, vécut au XVIe siècle. Recherchant la solitude à l’exemple des moines byzantins, il s’installa sur une île déserte du lac Vorbozomsk au nord de la Russie, où il fut rejoint par des disciples. La communauté devint un petit monastère qui existât jusqu’au XVIIIe siècle lorsque dans le cadre de la réorganisation des communautés monastique en Russie, il fut supprimé. Mais plus tard auprès de l’église avec le tombeau du saint, qui avaient été préservés, c’est une communauté de femmes qui se développa, dépendant du monastère voisin de Goritsi. En l’honneur du saint vénéré à cet endroit, la dernière higoumène reçu le nom féminisé de Zosima.
Après la révolution le monastère fut définitivement fermé, et en 1937, dans la vague des persécutions staliniennes contre les croyants, Mère Zosima, fut fusillée avec toutes ses moniales (2) .
Notes:
(1)Tiré de « Alexandre II », Henri Troyat.
(2) « Vera » Khristianskaya Gazeta Severa Rossii, N°449
- Saint Georges de Maléa (Le silencieux), mieux connu dans l’Eglise d’Orient qu’en Occident, vécu au IXe siècle dans un monastère du Péloponnèse, menant une vie très ascétique et silencieuse. Ses contemporains l’avaient dénommé « ange terrestre ».
- Saint Joseph l’Hymnographe (IXe siècle), à un moment exilé à Kherson en Crimée, et proche du Patriarche Photius, composa les canons des 8 tons musicaux chantés encore toujours aux vêpres orthodoxes, ainsi que les hymnes et canons bien connus en l’honneur de la Mère de Dieu et de Saint Nicolas.
- Saint Zosime de Vorbozomsk, le seul russe de l’icône, vécut au XVIe siècle. Recherchant la solitude à l’exemple des moines byzantins, il s’installa sur une île déserte du lac Vorbozomsk au nord de la Russie, où il fut rejoint par des disciples. La communauté devint un petit monastère qui existât jusqu’au XVIIIe siècle lorsque dans le cadre de la réorganisation des communautés monastique en Russie, il fut supprimé. Mais plus tard auprès de l’église avec le tombeau du saint, qui avaient été préservés, c’est une communauté de femmes qui se développa, dépendant du monastère voisin de Goritsi. En l’honneur du saint vénéré à cet endroit, la dernière higoumène reçu le nom féminisé de Zosima.
Après la révolution le monastère fut définitivement fermé, et en 1937, dans la vague des persécutions staliniennes contre les croyants, Mère Zosima, fut fusillée avec toutes ses moniales (2) .
Notes:
(1)Tiré de « Alexandre II », Henri Troyat.
(2) « Vera » Khristianskaya Gazeta Severa Rossii, N°449
L’église de Saint-Nicolas à Merano, considérée comme l’une des plus vieilles églises russes en Italie, a été transmise à l’Église orthodoxe russe.
L’accord de transmission de l’église a été conclu le 31 mars 2017, dans la capitale de la région d’Alto Adige (ville de Bolzano) selon l’information fournie par le site des paroisses du Patriarcat de Moscou en Italie.
Représentant l’Église orthodoxe russe, l’évêque Antony de Bogorodsk a signé l’accord.
Il est opportun de remarquer que cette paroisse orthodoxe dans le Tyrol du Sud s’est constituée à la fin du XIXème siècle quand ce territoire appartenait à l’Empire austro-hongrois.
En 1884, à Merano, a été consacrée l’église dédiée à Saint-Nicolas le Thaumaturge. Au bout de quelques années, en 1897, l’église s’est installée à l’étage supérieur d’une dépendance de l’ensemble « Villas Borodina »
L’accord de transmission de l’église a été conclu le 31 mars 2017, dans la capitale de la région d’Alto Adige (ville de Bolzano) selon l’information fournie par le site des paroisses du Patriarcat de Moscou en Italie.
Représentant l’Église orthodoxe russe, l’évêque Antony de Bogorodsk a signé l’accord.
Il est opportun de remarquer que cette paroisse orthodoxe dans le Tyrol du Sud s’est constituée à la fin du XIXème siècle quand ce territoire appartenait à l’Empire austro-hongrois.
En 1884, à Merano, a été consacrée l’église dédiée à Saint-Nicolas le Thaumaturge. Au bout de quelques années, en 1897, l’église s’est installée à l’étage supérieur d’une dépendance de l’ensemble « Villas Borodina »
Durant la Première guerre mondiale, l’église fut fermée, et les célébrations n’ont pu être reprises qu’en 1997. Depuis, les offices s’y déroulent régulièrement.
Il faut souligner que si jadis la paroisse devait s’entendre avec la municipalité sur les horaires des offices religieux, dorénavant, la paroisse reçoit la pleine autorisation de décider de la question elle-même ainsi qu’un droit de jouissance perpétuel.
Pravoslavie ru Traduction père Dimitri Shibaeff
Il faut souligner que si jadis la paroisse devait s’entendre avec la municipalité sur les horaires des offices religieux, dorénavant, la paroisse reçoit la pleine autorisation de décider de la question elle-même ainsi qu’un droit de jouissance perpétuel.
Pravoslavie ru Traduction père Dimitri Shibaeff
Le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a ce mardi matin célébré un office des défunts à la mémoire des victimes de l’attentat de Saint-Pétersbourg.
« Cet attentat, — a-t-il déclaré avant de célébrer la panikhide dans l’église basse de la Transfiguration, crypte de la cathédrale du Saint-Sauveur, — cet attentat n’interpelle pas que les autorités, les forces du maintien de l’ordre et ceux qui sont chargés de la protection des citoyens, il nous interpelle aussi nous tous, tout le peuple. […] Nous devons prendre plus nettement conscience de l’importance de la préservation d’une vie paisible, de l’indépendance de notre pays, nous devons encore plus nettement être conscients de notre responsabilité devant l’avenir de notre peuple. » Et le Patriarche a souligné que « l’on ne peut pas jouer avec le mal […] même s’il se présente à nous sous un aspect respectable, le mal vient du diable et le diable amène la mort. »
« Cet attentat, — a-t-il déclaré avant de célébrer la panikhide dans l’église basse de la Transfiguration, crypte de la cathédrale du Saint-Sauveur, — cet attentat n’interpelle pas que les autorités, les forces du maintien de l’ordre et ceux qui sont chargés de la protection des citoyens, il nous interpelle aussi nous tous, tout le peuple. […] Nous devons prendre plus nettement conscience de l’importance de la préservation d’une vie paisible, de l’indépendance de notre pays, nous devons encore plus nettement être conscients de notre responsabilité devant l’avenir de notre peuple. » Et le Patriarche a souligné que « l’on ne peut pas jouer avec le mal […] même s’il se présente à nous sous un aspect respectable, le mal vient du diable et le diable amène la mort. »
Le Primat de l’Église orthodoxe russe a également prié pour « que le martyre des victimes de l’attentat leur ouvre les portes du Royaume céleste. »
À Saint-Pétersbourg, la veille, dans la journée de lundi, dans un wagon d’une rame de métro entre les stations « Institut de technologie » et « Place au foin », qui a fait des dizaines de victimes et onze morts.
Source : interfax-religion.ru
Trqduction "PO"
À Saint-Pétersbourg, la veille, dans la journée de lundi, dans un wagon d’une rame de métro entre les stations « Institut de technologie » et « Place au foin », qui a fait des dizaines de victimes et onze morts.
Source : interfax-religion.ru
Trqduction "PO"
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