Plateforme libre de discussion
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Des enfants orphelins ou issus de familles en difficulté passent des mois, parfois des années sans pouvoir jouer, se blottir contre leurs parents, découvrir le monde et apprendre à l'aimer.
Des bénévoles ( Miloserdie detiam à Moscou, Saint Ioassaff à Saint-Pétersbourg...) refusent de laisser ces enfants abandonnés de tous ! Ils organisent les activités, financent des traitements trop coûteux, organisent des sorties et des vacances pour les petits malades. Par leur énergie ils redonnent l'espoir à tous, aux enfants en premier lieu, aux parents épuisés ou éloignés, aux soignants parfois privés de moyens pour guérir !
" Dima ne marchait pas, il se déplaçait en fauteuil roulant. Aujourd'hui, cinq ans plus tard, il fait du vélo et du théâtre, poursuit ses études. Ce ne sont pas des miracles mais le fruit de beaucoup d'amour et de compassion." Lina Saltykova présidente de Miloserdie detiam.
Aidons les associations russes à surmonter la maladie et rendre le sourire et la joie aux enfants cloîtrés dans la douleur.
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" Dima ne marchait pas, il se déplaçait en fauteuil roulant. Aujourd'hui, cinq ans plus tard, il fait du vélo et du théâtre, poursuit ses études. Ce ne sont pas des miracles mais le fruit de beaucoup d'amour et de compassion." Lina Saltykova présidente de Miloserdie detiam.
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Envoyez vos chèques à -ACER-RUSSIE, 91, rue Olivier de Serres 75015 Paris- à l'ordre d'ACER-RUSSIE en indiquant au dos " Aide aux enfants russes "
Par virement : La Banque Postale, ACER-RUSSIE, IBAN FR 45 2004 1000 0115 37 359Y020 97 BIC: PSSTFRPPPAR
Pour effectuer un don en ligne en toute sécurité : >>>> ICI
Téléphonez moi pour plus de renseignements au 00 33 (0)1 42 50 53 46
Amicalement Alexandre Eltchaninoff
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Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 7 Mai 2018 à 12:02
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Les services du patrimoine de la ville de Moscou ont annoncé qu’ils autorisent de procéder à la deuxième tranche des travaux de restauration de l’église Saint-Louis au centre de Moscou.
« C’est la seule église catholique de Moscou qui n’a pas cessé son activité durant la période soviétique.
Aujourd’hui il est question de la deuxième, tout aussi importante que la première, tranche de travaux de restauration qui seront réalisés grâce à des subventions de la municipalité », a déclaré Alexis Emelyanov, responsable des services du patrimoine de Moscou.
Les travaux les plus importants consisteront à remplacer le dallage de marbre de l’église. Particulièrement délicat sera le remplacement des bases de colonnes de marbre endommagées par les infiltrations d’humidité. Les restaurateurs auront également à remettre en état les peintures murales de l’église. Il conviendra également de remplacer la couverture de cuivre de la nef, de nettoyer les marches de l’entrée de l’église, de remettre en état les encadrements du porche et des ouvertures, leurs grilles et leurs décors.
« C’est la seule église catholique de Moscou qui n’a pas cessé son activité durant la période soviétique.
Aujourd’hui il est question de la deuxième, tout aussi importante que la première, tranche de travaux de restauration qui seront réalisés grâce à des subventions de la municipalité », a déclaré Alexis Emelyanov, responsable des services du patrimoine de Moscou.
Les travaux les plus importants consisteront à remplacer le dallage de marbre de l’église. Particulièrement délicat sera le remplacement des bases de colonnes de marbre endommagées par les infiltrations d’humidité. Les restaurateurs auront également à remettre en état les peintures murales de l’église. Il conviendra également de remplacer la couverture de cuivre de la nef, de nettoyer les marches de l’entrée de l’église, de remettre en état les encadrements du porche et des ouvertures, leurs grilles et leurs décors.
A Moscou, les catholiques aussi ont leurs paroisses
La première tranche des travaux de restauration s’est déroulée en 2017.
L’église Saint-Louis, située sur la Malaya Lubyanka, date de 1830. On considère qu’elle a été élevée sur des plans d’Alexandro Gilardi, le cousin de Domenico Gilardi. Certains disent que c’est l’œuvre de ce dernier, d’autres prétendent que les deux en sont les auteurs. Cette église catholique est inscrite à l’inventaire des monuments historiques fédéraux.
Moscou. 28 avril 2018. INTERFAX Traduction pour "PO"
La première tranche des travaux de restauration s’est déroulée en 2017.
L’église Saint-Louis, située sur la Malaya Lubyanka, date de 1830. On considère qu’elle a été élevée sur des plans d’Alexandro Gilardi, le cousin de Domenico Gilardi. Certains disent que c’est l’œuvre de ce dernier, d’autres prétendent que les deux en sont les auteurs. Cette église catholique est inscrite à l’inventaire des monuments historiques fédéraux.
Moscou. 28 avril 2018. INTERFAX Traduction pour "PO"
V. Golovanow
Cette manifestation était organisée dans le cadre du festival "les Saisons Russes de Lyon", qui s’est déroulé cette année du 5 au 15 avril. Elle fut un franc succès, rassemblant prés de 150 personnes.
Après une courte introduction rappelant l’histoire de la paroisse, le chœur paroissial dirigé par d'Alexey Vassilenko, donna un concert de chants liturgiques russes. Suivirent 2 conférences :
– "Les fondements de l’Orthodoxie" par Vladimir Golovanow, qui dédia sa conférence aux centième anniversaire du massacre de la famille impériale et à toutes les victimes de la répression bolchevique.
– L’icône comme témoignage de la spiritualité orthodoxe et "l'äge d'or" de l'iconographie russe (14éme - 16éme siécles) : Théophane le Grec, André Roublev et maître Dionisy. Conférencier Mathey Leszczynski - iconographe.
Une petite collation pascale fut ensuite offerte à tous les participants.
Voici le résumé de la première conférence : >>>>
Cette manifestation était organisée dans le cadre du festival "les Saisons Russes de Lyon", qui s’est déroulé cette année du 5 au 15 avril. Elle fut un franc succès, rassemblant prés de 150 personnes.
Après une courte introduction rappelant l’histoire de la paroisse, le chœur paroissial dirigé par d'Alexey Vassilenko, donna un concert de chants liturgiques russes. Suivirent 2 conférences :
– "Les fondements de l’Orthodoxie" par Vladimir Golovanow, qui dédia sa conférence aux centième anniversaire du massacre de la famille impériale et à toutes les victimes de la répression bolchevique.
– L’icône comme témoignage de la spiritualité orthodoxe et "l'äge d'or" de l'iconographie russe (14éme - 16éme siécles) : Théophane le Grec, André Roublev et maître Dionisy. Conférencier Mathey Leszczynski - iconographe.
Une petite collation pascale fut ensuite offerte à tous les participants.
Voici le résumé de la première conférence : >>>>
LES FONDEMENTS DE L'ORTHODOXIE RUSSE
Définir l'Orthodoxie en quelques lignes est une gageure : "L'Orthodoxie n'est pas une connaissance intellectuelle savante, mais un mode de vie basé sur l'expérience d'un être transcendant (Dieu), avec lequel il est possible d'entretenir une relation vivante." Nous allons donc seulement essayer d'en éclairer quelques points de base caractéristiques.
Les Orthodoxes sont des Chrétiens: notre foi est fondée sur la personne du Christ Sauveur, qui est révélée par les Écrits saints (la Bible). Comme les Catholiques, nous vénérons la Vierge Marie, Mère de Dieu, et les saints qui "représentants" l'humanité devant Dieu et peuvent intercéder pour notre Salut; nous célébrons des sacrements (baptême, communion…) qui sont sont administrés par des évêques, successeurs des Apôtres, ou par les prêtres qui sont leurs représentants. Tout ceci est commun aux Orthodoxes et aux Catholiques.
Au premier millénaire il n'y avait qu'une Église: la séparation (Grand Schisme) entre Orthodoxes et Catholiques n'intervint qu'au XIe siècle (1054), ce qui explique les nombreuses similitudes entre les deux confessions. Le Protestantisme est apparu tardivement, (1517, thèses de Martin Luther) et se différencie nettement plus…
Les Orthodoxes sont organisés en 15 Églises indépendantes dont les primats (nommés patriarches pour les plus importantes) ne peuvent décider qu'en accord avec les autres évêques (principe de conciliarité). L'Église russe, dirigée par le patriarche de Moscou, est la plus importante des Églises orthodoxes.
L'Orthodoxie n'a rien modifié depuis mille ans et les différences avec les Catholiques concernant les articles de foi sont dues aux évolutions récentes du Catholicisme (filioque, purgatoire, Immaculé Conception, infaillibilité) Le refus de l'autorité universelle du Pape qui constitue la différence essentielle.
Le culte aussi n'a pas varié: il est très solennel et esthétique (icônes, chants, vêtements sacerdotaux ) (2); les célébrations se font d'après les traditions du premier millénaire (liturgie en slavon ou grec ancien, calendrier julien (3)).
L'église russe à canonisé les milliers de nouveaux martyrs, victimes des persécutions bolcheviques durant durant les 70 ans de pouvoir soviétiques, avec au premier rang la sainte famille impériale massacrée en juillet 1918.
Définir l'Orthodoxie en quelques lignes est une gageure : "L'Orthodoxie n'est pas une connaissance intellectuelle savante, mais un mode de vie basé sur l'expérience d'un être transcendant (Dieu), avec lequel il est possible d'entretenir une relation vivante." Nous allons donc seulement essayer d'en éclairer quelques points de base caractéristiques.
Les Orthodoxes sont des Chrétiens: notre foi est fondée sur la personne du Christ Sauveur, qui est révélée par les Écrits saints (la Bible). Comme les Catholiques, nous vénérons la Vierge Marie, Mère de Dieu, et les saints qui "représentants" l'humanité devant Dieu et peuvent intercéder pour notre Salut; nous célébrons des sacrements (baptême, communion…) qui sont sont administrés par des évêques, successeurs des Apôtres, ou par les prêtres qui sont leurs représentants. Tout ceci est commun aux Orthodoxes et aux Catholiques.
Au premier millénaire il n'y avait qu'une Église: la séparation (Grand Schisme) entre Orthodoxes et Catholiques n'intervint qu'au XIe siècle (1054), ce qui explique les nombreuses similitudes entre les deux confessions. Le Protestantisme est apparu tardivement, (1517, thèses de Martin Luther) et se différencie nettement plus…
Les Orthodoxes sont organisés en 15 Églises indépendantes dont les primats (nommés patriarches pour les plus importantes) ne peuvent décider qu'en accord avec les autres évêques (principe de conciliarité). L'Église russe, dirigée par le patriarche de Moscou, est la plus importante des Églises orthodoxes.
L'Orthodoxie n'a rien modifié depuis mille ans et les différences avec les Catholiques concernant les articles de foi sont dues aux évolutions récentes du Catholicisme (filioque, purgatoire, Immaculé Conception, infaillibilité) Le refus de l'autorité universelle du Pape qui constitue la différence essentielle.
Le culte aussi n'a pas varié: il est très solennel et esthétique (icônes, chants, vêtements sacerdotaux ) (2); les célébrations se font d'après les traditions du premier millénaire (liturgie en slavon ou grec ancien, calendrier julien (3)).
L'église russe à canonisé les milliers de nouveaux martyrs, victimes des persécutions bolcheviques durant durant les 70 ans de pouvoir soviétiques, avec au premier rang la sainte famille impériale massacrée en juillet 1918.
HISTOIRE DE LA PAROISSE
La première paroisse russe de Lyon
La révolution de 1917 jeta plus d'un million de Russes à travers toute l'Europe occidentale. Près de 3.000 d'entre eux s'installèrent dans la région lyonnaise, principalement recrutés par l'industrie.
L'Orthodoxie constituait leur bagage commun, dépassant les clivages politiques ou sociaux. La paroisse de la Protection de la Vierge Marie fut enregistrée le 11 octobre 1924 et devint le centre de regroupement des émigrés russes à Lyon: les offices religieux réguliers étaient suivis de réunions sur place ou de pique-niques en bords de Saône, de grandes fêtes culturelles rassemblaient toute la communauté.
La seconde guerre mondiale dispersa à nouveau les émigrés russes et, le nombre de paroissiens baissant, les recteurs viennent de Paris depuis 1975; actuellement c'est le père Zinovi Gombessa, prêtre de l'Église russe, parlant le français, qui vient célébrer régulièrement les offices en slavon et français. Le lieu de culte a aussi changé quatre fois et, depuis janvier 2016, nous célébrons dans une nouvelle église, entièrement aménagée par la paroisse dans la crypte de l'église St Josèphe des Broteaux mise à disposition par le diocèse catholique de Lyon.
Nouvel élan
L'Orthodoxie est repartie de l'avant depuis la fin du XXe siècle: de nouveaux immigrants venus de Russie et des Français convertis renforcent les rangs des plus anciens et de leurs enfants. Tous viennent chercher ces richesses religieuses et culturelles que la doyenne des paroisses orthodoxes russes de Lyon perpétue et fait rayonner depuis plus de 90 ans.
Il faut d'ailleurs souligner que notre paroisse historique a essaimé en donnant naissance à trois autres paroisses orthodoxes de tradition russe à Lyon.
PAROISSE ND DE TOUTE PROTECTION - ÉGLISE ORTHODOXE RUSSE
146 rue Sully - 69006 LYON
facebook.com/egliserussealyon; egliserussealyon.fr
Informations : Alexandre DAVIDOFF: 04.7860.7774;
alexandre.davidoff@orange.fr
(1) Archimandrite Elie "L'orthodoxie qu'est-ce que c'est ? La voie, La Vérité, La Vie"; Monastère de la Transfiguration (2014)
(2) Les vêtements sacerdotaux sont ceux des dignitaires de la cour de Byzance au X siècle, chaque liturgie dominicale dans une ville est un magnifique concert vocal, avec des chanteurs professionnels.
(3)Introduit sous Jules César, ce calendrier est décalé de ¾ jour/siècle par rapport au calendrier civil actuel, dit Grégorien (introduit par le pape Grégoire le Grand en 1582). Les fête religieuses sont donc décalées: Noël russe le 7 janvier ; Pâques est une fête mobile qui tombe rarement le même jour que pour les chrétiens occidentaux.
La première paroisse russe de Lyon
La révolution de 1917 jeta plus d'un million de Russes à travers toute l'Europe occidentale. Près de 3.000 d'entre eux s'installèrent dans la région lyonnaise, principalement recrutés par l'industrie.
L'Orthodoxie constituait leur bagage commun, dépassant les clivages politiques ou sociaux. La paroisse de la Protection de la Vierge Marie fut enregistrée le 11 octobre 1924 et devint le centre de regroupement des émigrés russes à Lyon: les offices religieux réguliers étaient suivis de réunions sur place ou de pique-niques en bords de Saône, de grandes fêtes culturelles rassemblaient toute la communauté.
La seconde guerre mondiale dispersa à nouveau les émigrés russes et, le nombre de paroissiens baissant, les recteurs viennent de Paris depuis 1975; actuellement c'est le père Zinovi Gombessa, prêtre de l'Église russe, parlant le français, qui vient célébrer régulièrement les offices en slavon et français. Le lieu de culte a aussi changé quatre fois et, depuis janvier 2016, nous célébrons dans une nouvelle église, entièrement aménagée par la paroisse dans la crypte de l'église St Josèphe des Broteaux mise à disposition par le diocèse catholique de Lyon.
Nouvel élan
L'Orthodoxie est repartie de l'avant depuis la fin du XXe siècle: de nouveaux immigrants venus de Russie et des Français convertis renforcent les rangs des plus anciens et de leurs enfants. Tous viennent chercher ces richesses religieuses et culturelles que la doyenne des paroisses orthodoxes russes de Lyon perpétue et fait rayonner depuis plus de 90 ans.
Il faut d'ailleurs souligner que notre paroisse historique a essaimé en donnant naissance à trois autres paroisses orthodoxes de tradition russe à Lyon.
PAROISSE ND DE TOUTE PROTECTION - ÉGLISE ORTHODOXE RUSSE
146 rue Sully - 69006 LYON
facebook.com/egliserussealyon; egliserussealyon.fr
Informations : Alexandre DAVIDOFF: 04.7860.7774;
alexandre.davidoff@orange.fr
(1) Archimandrite Elie "L'orthodoxie qu'est-ce que c'est ? La voie, La Vérité, La Vie"; Monastère de la Transfiguration (2014)
(2) Les vêtements sacerdotaux sont ceux des dignitaires de la cour de Byzance au X siècle, chaque liturgie dominicale dans une ville est un magnifique concert vocal, avec des chanteurs professionnels.
(3)Introduit sous Jules César, ce calendrier est décalé de ¾ jour/siècle par rapport au calendrier civil actuel, dit Grégorien (introduit par le pape Grégoire le Grand en 1582). Les fête religieuses sont donc décalées: Noël russe le 7 janvier ; Pâques est une fête mobile qui tombe rarement le même jour que pour les chrétiens occidentaux.
Renommée en l'honneur de lénine, la place principale de la ville va recevoir à nouveau son ancienne appellation...
Le 23 Avril 2018, la Commission pour les appellations des rues, places, ruelles, avenues, boulevards, passages et autres composantes de Simbirsk (aujourd'hui Oulianovsk) a pris la décision quasiment unanime (7 membres de la commission ont voté pour, 2 se sont abstenus) de rendre à la place principale de la ville son nom de « Place de la Cathédrale ». C'était le nom qu'elle avait porté depuis la fondation de Simbirsk par Bogdan Khitrovo, en 1648, jusqu'en 1918. En 1940, la place avait reçu le nom de Lénine, rapporte le site Pravoslavie.Ru.
Comme l'écrit le portail 73online.ru, l'idée était dans l'air depuis longtemps. Le premier appel à la Commission toponymique demandant la restitution à la place Lénine de son nom historique, « Place de la Cathédrale », a été adressé aux autorités de la part de la branche régionale du parti « Russie Juste », qui était alors dirigée par Viktor Sakharov. Celui-ci a fait observer qu'il ne demandait pas seulement le retour du nom historique de la place, mais également la restauration de la cathédrale de la Trinité, dans laquelle les habitants de Simbirsk avaient célébré le 100ème anniversaire de la victoire sur Napoléon.
Le 23 Avril 2018, la Commission pour les appellations des rues, places, ruelles, avenues, boulevards, passages et autres composantes de Simbirsk (aujourd'hui Oulianovsk) a pris la décision quasiment unanime (7 membres de la commission ont voté pour, 2 se sont abstenus) de rendre à la place principale de la ville son nom de « Place de la Cathédrale ». C'était le nom qu'elle avait porté depuis la fondation de Simbirsk par Bogdan Khitrovo, en 1648, jusqu'en 1918. En 1940, la place avait reçu le nom de Lénine, rapporte le site Pravoslavie.Ru.
Comme l'écrit le portail 73online.ru, l'idée était dans l'air depuis longtemps. Le premier appel à la Commission toponymique demandant la restitution à la place Lénine de son nom historique, « Place de la Cathédrale », a été adressé aux autorités de la part de la branche régionale du parti « Russie Juste », qui était alors dirigée par Viktor Sakharov. Celui-ci a fait observer qu'il ne demandait pas seulement le retour du nom historique de la place, mais également la restauration de la cathédrale de la Trinité, dans laquelle les habitants de Simbirsk avaient célébré le 100ème anniversaire de la victoire sur Napoléon.
L'initiative du parti Russie Juste a été soutenue par de nombreuses organisations, dont l'Union régionale des atamans Cosaques, la communauté orthodoxe de Simbirsk et même le Conseil municipal des anciens combattants dont le chef, Guennady Slyussarenko, a également soutenu le changement de nom.
Les appels au retour du nom historique de la place Lénine ont été soutenus par de nombreuses personnalités de Simbirsk connues dans le domaine de l'éducation, de la culture, dans le monde des affaires ainsi que par les autorités. Vassili Gvozdiov, membre de la Commission pour l'appellation des sites urbains, président du Comité de l'Assemblée législative régionale pour les constructions de l'Etat, le gouvernement local et le développement de la société civile, considère cette recommandation pour le retour du nom historique de la place Lénine tout à fait actuelle.
« Ma position est connue depuis longtemps. Il faut une justice historique. De plus, l'idée même d'une place principale est de rassembler les gens, d'y organiser des événements de masse. Par conséquent, le nom de Place de la Cathédrale (de l'Assemblée, NDT), dans ce sens, convient parfaitement. Dans de nombreuses villes de Russie se trouvent des Places de la Cathédrale qui sont le centre de gravité de la ville : à Saransk, Vladimir, Moscou, Saint-Pétersbourg... Nos ancêtres n'étaient pas stupides et appelaient les places de la Cathédrale précisément en raison de leur but », a déclaré le député.
La place de la Cathédrale a été créée, lors de la fondation de Simbirsk, dans la partie centrale du Kremlin érigé sur la haute rive droite de la Volga. Il y avait là autrefois deux cathédrales : la cathédrale Saint Nicolas et celle de la Trinité. Construites respectivement en 1712 et 1841, elles furent détruites dans les années 30 du siècle dernier, alors que la place avait déjà été nommée (depuis 1918) « Place du 1er mai ». Elle ne reçut le nom de Lénine qu'en 1940, lorsqu'un monument au révolutionnaire y fut construit.
Lien Traduction pour "PO" Marie et André Donzeau
Les appels au retour du nom historique de la place Lénine ont été soutenus par de nombreuses personnalités de Simbirsk connues dans le domaine de l'éducation, de la culture, dans le monde des affaires ainsi que par les autorités. Vassili Gvozdiov, membre de la Commission pour l'appellation des sites urbains, président du Comité de l'Assemblée législative régionale pour les constructions de l'Etat, le gouvernement local et le développement de la société civile, considère cette recommandation pour le retour du nom historique de la place Lénine tout à fait actuelle.
« Ma position est connue depuis longtemps. Il faut une justice historique. De plus, l'idée même d'une place principale est de rassembler les gens, d'y organiser des événements de masse. Par conséquent, le nom de Place de la Cathédrale (de l'Assemblée, NDT), dans ce sens, convient parfaitement. Dans de nombreuses villes de Russie se trouvent des Places de la Cathédrale qui sont le centre de gravité de la ville : à Saransk, Vladimir, Moscou, Saint-Pétersbourg... Nos ancêtres n'étaient pas stupides et appelaient les places de la Cathédrale précisément en raison de leur but », a déclaré le député.
La place de la Cathédrale a été créée, lors de la fondation de Simbirsk, dans la partie centrale du Kremlin érigé sur la haute rive droite de la Volga. Il y avait là autrefois deux cathédrales : la cathédrale Saint Nicolas et celle de la Trinité. Construites respectivement en 1712 et 1841, elles furent détruites dans les années 30 du siècle dernier, alors que la place avait déjà été nommée (depuis 1918) « Place du 1er mai ». Elle ne reçut le nom de Lénine qu'en 1940, lorsqu'un monument au révolutionnaire y fut construit.
Lien Traduction pour "PO" Marie et André Donzeau
Monseigneur Corneille , métropolite de Tallinn et d'Estonie a été rappelé à Dieu le 19 avril dernier. Il avait 94 ans. Issu de l'émigration militaire blanche en Estonie il avait fait ses études au séminaire, puis à l'Académie spirituels de Leningrad.
Déporté dans les camps de concentration de Mordovie a partir de 1957. il fut arrêté par le KGB de la région de Vologda pour « agitation antisoviétique » (en fait, pour possession de livres à contenu religieux et discussions avec les fidèles). Le 16 mai 1957, il fut condamné par le Tribunal d’instance de Vologda sur la base de l’article 58-10 du code pénal de la République socialiste fédérative de Russie à une peine de dix ans de camp, qu’il effectua en Mordovie (Dubravlag). Le 12 septembre 1960, la Cour suprême a réduit la peine à cinq ans. Suite
Suit sa nécrologies, en russe, signée Nikita et Xenia Krivochéine Mémoire éternelle!
Déporté dans les camps de concentration de Mordovie a partir de 1957. il fut arrêté par le KGB de la région de Vologda pour « agitation antisoviétique » (en fait, pour possession de livres à contenu religieux et discussions avec les fidèles). Le 16 mai 1957, il fut condamné par le Tribunal d’instance de Vologda sur la base de l’article 58-10 du code pénal de la République socialiste fédérative de Russie à une peine de dix ans de camp, qu’il effectua en Mordovie (Dubravlag). Le 12 septembre 1960, la Cour suprême a réduit la peine à cinq ans. Suite
Suit sa nécrologies, en russe, signée Nikita et Xenia Krivochéine Mémoire éternelle!
Патриарх Кирилл выразил соболезнования в связи с кончиной митрополита Корнилия
Священному Синоду, архипастырям, пастырям, монашествующим и мирянам Эстонской Православной Церкви
Преосвященные владыки, всечестные отцы, дорогие братья и сестры!
ХРИСТОС ВОСКРЕСЕ!
В эти пасхальные дни, когда мы прославляем Победителя смерти Христа, закончился земной путь одного из старейших иерархов Русской Православной Церкви — митрополита Таллиннского и всея Эстонии Корнилия.
Вся жизнь покойного была посвящена служению Богу и людям. Родившись в семье полковника царской армии, будущий владыка прошел нелегкий путь от псаломщика до Предстоятеля Эстонской Православной Церкви.
За многие годы трудов на ниве Христовой он неизменно стремился со тщанием и усердием исполнять все возлагаемые на него Священноначалием послушания, старался быть делателем неукоризненным, верно преподающим слово истины (2 Тим. 2:15).
В далеком 1945 году он принял священный сан и более 70-ти лет предстоял Престолу Божию, вознося молитвы и прошения о всех и за вся. То были нелегкие времена гонений на Церковь, когда нужно было иметь не только крепкую веру и решимость свидетельствовать о Христе Распятом и Воскресшем, но и мужество пострадать за свои религиозные убеждения. Не миновала эта чаша и покойного: еще будучи священником, он был арестован и отбывал заключение в Мордовских лагерях.
Священному Синоду, архипастырям, пастырям, монашествующим и мирянам Эстонской Православной Церкви
Преосвященные владыки, всечестные отцы, дорогие братья и сестры!
ХРИСТОС ВОСКРЕСЕ!
В эти пасхальные дни, когда мы прославляем Победителя смерти Христа, закончился земной путь одного из старейших иерархов Русской Православной Церкви — митрополита Таллиннского и всея Эстонии Корнилия.
Вся жизнь покойного была посвящена служению Богу и людям. Родившись в семье полковника царской армии, будущий владыка прошел нелегкий путь от псаломщика до Предстоятеля Эстонской Православной Церкви.
За многие годы трудов на ниве Христовой он неизменно стремился со тщанием и усердием исполнять все возлагаемые на него Священноначалием послушания, старался быть делателем неукоризненным, верно преподающим слово истины (2 Тим. 2:15).
В далеком 1945 году он принял священный сан и более 70-ти лет предстоял Престолу Божию, вознося молитвы и прошения о всех и за вся. То были нелегкие времена гонений на Церковь, когда нужно было иметь не только крепкую веру и решимость свидетельствовать о Христе Распятом и Воскресшем, но и мужество пострадать за свои религиозные убеждения. Не миновала эта чаша и покойного: еще будучи священником, он был арестован и отбывал заключение в Мордовских лагерях.
В 1990 году Господь сподобил его принять благодать епископства. Занимая Таллинскую кафедру, владыка немало потрудился во благо Святой Церкви, а посему снискал любовь духовных чад, клира и паствы, признание общественности. Особые его усилия были направлены на утверждение канонического Православия в Эстонии, на сохранение людей в лоне Церкви Христовой.
Выражая соболезнование всем вам в связи с кончиной Преосвященного митрополита Корнилия, возношу молитвы к Богу об упокоении его души в обителях небесных.
Вечная память новопреставленному служителю алтаря Господня.
С любовью о Христе Воскресшем
+КИРИЛЛ, ПАТРИАРХ МОСКОВСКИЙ И ВСЕЯ РУСИ
Выражая соболезнование всем вам в связи с кончиной Преосвященного митрополита Корнилия, возношу молитвы к Богу об упокоении его души в обителях небесных.
Вечная память новопреставленному служителю алтаря Господня.
С любовью о Христе Воскресшем
+КИРИЛЛ, ПАТРИАРХ МОСКОВСКИЙ И ВСЕЯ РУСИ
Une exposition multimédia consacrée aux nouveaux martyrs et confesseurs de l’Eglise russe sera inaugurée le 17 avril au Centre du quai Branly. Elle restera ouverte jusqu’au 6 mai 2018.
2017 est l’année du centenaire de la révolution en Russie. Il y a 100 ans, en 2018, furent assassinés le saint martyr Nicolas II et les membres de sa famille. C’est alors que commencèrent les persécutions à l’encontre de l’Eglise Orthodoxe Russe. Le coup d’état qui s’est produit en Russie en octobre 1917 a changé du tout au tout la vie du pays et de ses peuples. Les nouvelles autorités se sont mises à conduire une politique hostile à l’égard des religions.
Les persécutions dirigées contre l’Eglise Orthodoxe Russe se sont poursuivies jusqu’à l’effondrement de l’ex-URSS. Ces persécutions prenaient des formes différentes, leur intensité variait dans le temps. Les autorités communistes menaient en permanence une propagande forcenée de l’athéisme. En même temps elles procédaient à des arrestations et des exécutions de masse. Des membres du clergé, des fidèles, nombre d’évêques ont connu les prisons et la déportation. Un certain nombre de prêtres ont dû s’exiler.
2017 est l’année du centenaire de la révolution en Russie. Il y a 100 ans, en 2018, furent assassinés le saint martyr Nicolas II et les membres de sa famille. C’est alors que commencèrent les persécutions à l’encontre de l’Eglise Orthodoxe Russe. Le coup d’état qui s’est produit en Russie en octobre 1917 a changé du tout au tout la vie du pays et de ses peuples. Les nouvelles autorités se sont mises à conduire une politique hostile à l’égard des religions.
Les persécutions dirigées contre l’Eglise Orthodoxe Russe se sont poursuivies jusqu’à l’effondrement de l’ex-URSS. Ces persécutions prenaient des formes différentes, leur intensité variait dans le temps. Les autorités communistes menaient en permanence une propagande forcenée de l’athéisme. En même temps elles procédaient à des arrestations et des exécutions de masse. Des membres du clergé, des fidèles, nombre d’évêques ont connu les prisons et la déportation. Un certain nombre de prêtres ont dû s’exiler.
Pendant cette période noire, nombreux furent les nouveaux martyrs et confesseurs restés au sein de l’Eglise Orthodoxe Russe. Ils témoignèrent pour le Christ acceptant les souffrances et la mort. Ces sacrifices ne sauraient être oublié.
Cette exposition multimédia consacrée aux nouveaux martyrs et confesseurs de l’Eglise russe est la première à être organisée à l’étranger. Ses visiteurs pourront prendre connaissance de l’histoire de l’Eglise Orthodoxe et de ses souffrances sous le pouvoir soviétique et s'imbiber de l’exploit des Nouveaux martyrs.
L’exposition est structurée de manière chronologique : l’Eglise à la veille de la révolution, principaux événements de l’histoire de l’Eglise et de l’Etat, témoignages des exploits accomplis par les Néo-martyrs, persécutions des croyants en URSS.
L’histoire de ces persécutions est montrée jusqu’à l’écroulement du régime communiste et la canonisation des Nouveaux martyrs.
Sont présentés des photos, des documents, des témoignages qui permettent de mieux se représenter l’époque des persécutions. Les organisateurs ont fait appel aux techniques multimédias, à des modèles de monuments architecturaux, à des livres interactifs, à des supports de projection, aux Smart- Screen et à des affiches.
L’exposition est présentée par le Conseil culturel auprès du patriarche, par la Fondation de la sauvegarde des valeurs chrétiennes auprès du Ministère de la culture, par le diocèse de Chersonèse et par le Centre Culturel et Spirituel Orthodoxe Russe à Paris.
Lien
Cette exposition multimédia consacrée aux nouveaux martyrs et confesseurs de l’Eglise russe est la première à être organisée à l’étranger. Ses visiteurs pourront prendre connaissance de l’histoire de l’Eglise Orthodoxe et de ses souffrances sous le pouvoir soviétique et s'imbiber de l’exploit des Nouveaux martyrs.
L’exposition est structurée de manière chronologique : l’Eglise à la veille de la révolution, principaux événements de l’histoire de l’Eglise et de l’Etat, témoignages des exploits accomplis par les Néo-martyrs, persécutions des croyants en URSS.
L’histoire de ces persécutions est montrée jusqu’à l’écroulement du régime communiste et la canonisation des Nouveaux martyrs.
Sont présentés des photos, des documents, des témoignages qui permettent de mieux se représenter l’époque des persécutions. Les organisateurs ont fait appel aux techniques multimédias, à des modèles de monuments architecturaux, à des livres interactifs, à des supports de projection, aux Smart- Screen et à des affiches.
L’exposition est présentée par le Conseil culturel auprès du patriarche, par la Fondation de la sauvegarde des valeurs chrétiennes auprès du Ministère de la culture, par le diocèse de Chersonèse et par le Centre Culturel et Spirituel Orthodoxe Russe à Paris.
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Arnaud Bevilacqua La CROIX
Depuis le début de l’année, plusieurs églises ont fait l’objet de vols, de dégradations ou de profanations un peu partout en France.
Face à ce phénomène qui persiste, l’Église catholique tente avec les autorités publiques de s’organiser pour prévenir ces actes.Le lundi de Pâques, dans la chapelle du sanctuaire marial de Domois, dans la petite commune de Fenay (Côte-d’Or), des individus ont fracturé la porte de la sacristie à coups de hache, jeté et piétiné les hosties consacrées. « Il s’agit d’un acte de profanation délibéré », a expliqué le prêtre de la paroisse qui a déposé plainte.« Nous avons médiatisé cet événement parce que le curé voulait que cela se sache, explique-t-on dans le diocèse de Dijon. Des profanations comme celles-ci ne sont pas si courantes. » Pourtant, beaucoup sur place ont exprimé leur étonnement devant le peu de réaction des autorités publiques.
Depuis le début de l’année, plusieurs églises ont fait l’objet de vols, de dégradations ou de profanations un peu partout en France.
Face à ce phénomène qui persiste, l’Église catholique tente avec les autorités publiques de s’organiser pour prévenir ces actes.Le lundi de Pâques, dans la chapelle du sanctuaire marial de Domois, dans la petite commune de Fenay (Côte-d’Or), des individus ont fracturé la porte de la sacristie à coups de hache, jeté et piétiné les hosties consacrées. « Il s’agit d’un acte de profanation délibéré », a expliqué le prêtre de la paroisse qui a déposé plainte.« Nous avons médiatisé cet événement parce que le curé voulait que cela se sache, explique-t-on dans le diocèse de Dijon. Des profanations comme celles-ci ne sont pas si courantes. » Pourtant, beaucoup sur place ont exprimé leur étonnement devant le peu de réaction des autorités publiques.
Dans les journaux locaux ou sur un blog de tendance traditionaliste
En France, de nombreux églises et cimetières font l’objet de vols ou de dégradations (lire ci-contre). Ces faits de vandalisme sont relatés régulièrement dans les pages des journaux locaux ou encore sur L’Observatoire de la christianophobie, blog de tendance traditionaliste qui en fait la chronique quasi quotidienne.
Depuis le début de l’année, des églises ont été vandalisées ou victimes de vols, entre autres, dans le Morbihan, dans la Loire, dans l’Ain ou encore dans les Alpes-de-Haute-Provence, où a été dérobé le buste en bois et argent de sainte Victoire, classé au titre des Monuments historiques dans le village de Simiane-la-Rotonde.
Le Saint-Siège souligne l’augmentation des actes antichrétiens en Europe
Ce phénomène n’est pas nouveau. Déjà en 2010, Mgr Michel Dubost, alors évêque d’Évry-Corbeil-Essonnes, s’était élevé vivement après une nouvelle dégradation d’église dans son diocèse. « Cette fois, il faut arrêter ! », avait-il tonné.Il demeure toutefois difficile de déterminer le profil des auteurs. « Ceux qui sont identifiés sont des voleurs intéressés par des objets qu’ils peuvent revendre, assure le père Frédéric Pelletier, vicaire général du diocèse de Belley-Ars, où plus d’une vingtaine d’églises ont été prises pour cible ces trois dernières années. Lorsqu’ils s’emparent du ciboire avec les hosties consacrées, on ne sait pas vraiment si c’est pour gagner du temps ou les utiliser pour des messes noires, par exemple. »
À l’ordre du jour des rencontres entre l’Église catholique et l’État
« Il y a des phases, constate Maud de Beauchesne-Cassanet, responsable du département d’art sacré de la Conférence des évêques de France. On constate en ce moment une recrudescence des vols. Pourtant, nous menons une action accrue sur la sécurité des biens mobiliers et des lieux, en lien avec les maires et les curés de paroisse. Des journées de sensibilisation ont aussi été organisées où l’on relaie les bonnes pratiques dans les diocèses, comme la nomination d’un laïc chargé de faire l’intermédiaire entre le maire et le curé pour les questions de sécurité des lieux. Je pense que le meilleur moyen de lutter contre les vols, ce sont des églises ouvertes. »Mais, comment prévenir ces actes malveillants ? Didier Leschi, ancien chef du bureau des cultes au ministère de l’intérieur, rappelle que cette question a déjà été à l’ordre du jour des rencontres entre l’Église catholique et l’État. « Des plans de surveillance peuvent être mis en place localement par la gendarmerie ou la police, explique-t-il. Mais, vu le nombre d’églises en France, il n’est pas possible de les surveiller toutes. Ces dégradations et profanations illustrent aussi une certaine désacralisation de ces lieux. Au ministère de l’intérieur, le marché des antiquaires est également observé de près. »
Équiper les églises de caméras de surveillance
L’Église tente également de se prémunir contre ces faits de vandalisme. « Notre évêque a donné des directives notamment concernant la sécurisation des tabernacles et l’utilisation de ciboires de valeur », explique le père Pelletier, qui salue aussi le travail de la préfecture et de la gendarmerie. Mais l’Église préfère plutôt agir dans la discrétion avec les autorités plutôt que de s’élever trop fortement pour éviter de donner des idées, comme le confirme Didier Leschi.
Beaucoup d’édiles réfléchissent également à équiper les églises de caméras de surveillance à l’instar de Martial Hauguel, maire de Luneray et vice-président du département qui a proposé un projet en ce sens, constatant une hausse des dégradations. « Cela aura un effet dissuasif et permettra de retrouver plus facilement les auteurs », plaide-t-il. Un dispositif de sécurité qui ne fait pas l’unanimité et laisse Maud de Beauchesne-Cassanet, circonspecte : « Il faut conserver notre patrimoine mais cela pose aussi des questions sur la libre circulation dans un lieu de culte ». SUITE La CROIX
En France, de nombreux églises et cimetières font l’objet de vols ou de dégradations (lire ci-contre). Ces faits de vandalisme sont relatés régulièrement dans les pages des journaux locaux ou encore sur L’Observatoire de la christianophobie, blog de tendance traditionaliste qui en fait la chronique quasi quotidienne.
Depuis le début de l’année, des églises ont été vandalisées ou victimes de vols, entre autres, dans le Morbihan, dans la Loire, dans l’Ain ou encore dans les Alpes-de-Haute-Provence, où a été dérobé le buste en bois et argent de sainte Victoire, classé au titre des Monuments historiques dans le village de Simiane-la-Rotonde.
Le Saint-Siège souligne l’augmentation des actes antichrétiens en Europe
Ce phénomène n’est pas nouveau. Déjà en 2010, Mgr Michel Dubost, alors évêque d’Évry-Corbeil-Essonnes, s’était élevé vivement après une nouvelle dégradation d’église dans son diocèse. « Cette fois, il faut arrêter ! », avait-il tonné.Il demeure toutefois difficile de déterminer le profil des auteurs. « Ceux qui sont identifiés sont des voleurs intéressés par des objets qu’ils peuvent revendre, assure le père Frédéric Pelletier, vicaire général du diocèse de Belley-Ars, où plus d’une vingtaine d’églises ont été prises pour cible ces trois dernières années. Lorsqu’ils s’emparent du ciboire avec les hosties consacrées, on ne sait pas vraiment si c’est pour gagner du temps ou les utiliser pour des messes noires, par exemple. »
À l’ordre du jour des rencontres entre l’Église catholique et l’État
« Il y a des phases, constate Maud de Beauchesne-Cassanet, responsable du département d’art sacré de la Conférence des évêques de France. On constate en ce moment une recrudescence des vols. Pourtant, nous menons une action accrue sur la sécurité des biens mobiliers et des lieux, en lien avec les maires et les curés de paroisse. Des journées de sensibilisation ont aussi été organisées où l’on relaie les bonnes pratiques dans les diocèses, comme la nomination d’un laïc chargé de faire l’intermédiaire entre le maire et le curé pour les questions de sécurité des lieux. Je pense que le meilleur moyen de lutter contre les vols, ce sont des églises ouvertes. »Mais, comment prévenir ces actes malveillants ? Didier Leschi, ancien chef du bureau des cultes au ministère de l’intérieur, rappelle que cette question a déjà été à l’ordre du jour des rencontres entre l’Église catholique et l’État. « Des plans de surveillance peuvent être mis en place localement par la gendarmerie ou la police, explique-t-il. Mais, vu le nombre d’églises en France, il n’est pas possible de les surveiller toutes. Ces dégradations et profanations illustrent aussi une certaine désacralisation de ces lieux. Au ministère de l’intérieur, le marché des antiquaires est également observé de près. »
Équiper les églises de caméras de surveillance
L’Église tente également de se prémunir contre ces faits de vandalisme. « Notre évêque a donné des directives notamment concernant la sécurisation des tabernacles et l’utilisation de ciboires de valeur », explique le père Pelletier, qui salue aussi le travail de la préfecture et de la gendarmerie. Mais l’Église préfère plutôt agir dans la discrétion avec les autorités plutôt que de s’élever trop fortement pour éviter de donner des idées, comme le confirme Didier Leschi.
Beaucoup d’édiles réfléchissent également à équiper les églises de caméras de surveillance à l’instar de Martial Hauguel, maire de Luneray et vice-président du département qui a proposé un projet en ce sens, constatant une hausse des dégradations. « Cela aura un effet dissuasif et permettra de retrouver plus facilement les auteurs », plaide-t-il. Un dispositif de sécurité qui ne fait pas l’unanimité et laisse Maud de Beauchesne-Cassanet, circonspecte : « Il faut conserver notre patrimoine mais cela pose aussi des questions sur la libre circulation dans un lieu de culte ». SUITE La CROIX
L'église orthodoxe russe de la Sainte Mégalomartyre Barbara de Vevey, doit subir d'importants travaux de rénovation.
Dans le magnifique décor intérieur de la communauté orthodoxe russe de Vevey, rue des Communaux, des morceaux de plâtre ont cédé autour des piliers et des fresques illustrant des scènes bibliques. «Qui nous dit qu’un jour un gros morceau de mur ne va pas se détacher? Il y a urgence», lance le protodiacre Michel Vernaz.
Dans le cœur de ce joyau de 140 ans (lire ci-contre), l’iconostase – cloison qui sépare la nef du sanctuaire – a aussi perdu des morceaux et sa couleur dorée. L’éclat de certaines œuvres vieilles de plusieurs siècles s’est méchamment estompé.
À cela s’ajoute la nécessité de rafraîchir la coupole: des coulures d’oxyde de cuivre créent des dégâts sur les façades. Le système électrique et l’éclairage doivent être remis aux normes. Et rajeunir la salle de paroisse en sous-sol ne serait pas un luxe.
Bref, c’est ni plus ni moins une «restauration sans précédent» qui s’impose, selon Michel Vernaz, sur la deuxième plus importante église orthodoxe de Suisse – après celle de Genève.
Dans le magnifique décor intérieur de la communauté orthodoxe russe de Vevey, rue des Communaux, des morceaux de plâtre ont cédé autour des piliers et des fresques illustrant des scènes bibliques. «Qui nous dit qu’un jour un gros morceau de mur ne va pas se détacher? Il y a urgence», lance le protodiacre Michel Vernaz.
Dans le cœur de ce joyau de 140 ans (lire ci-contre), l’iconostase – cloison qui sépare la nef du sanctuaire – a aussi perdu des morceaux et sa couleur dorée. L’éclat de certaines œuvres vieilles de plusieurs siècles s’est méchamment estompé.
À cela s’ajoute la nécessité de rafraîchir la coupole: des coulures d’oxyde de cuivre créent des dégâts sur les façades. Le système électrique et l’éclairage doivent être remis aux normes. Et rajeunir la salle de paroisse en sous-sol ne serait pas un luxe.
Bref, c’est ni plus ni moins une «restauration sans précédent» qui s’impose, selon Michel Vernaz, sur la deuxième plus importante église orthodoxe de Suisse – après celle de Genève.
9000 feuilles d’or
Le diagnostic a été posé il y a déjà dix ans, mais l’argent manque, même pour une église fonctionnant exclusivement grâce au bénévolat. Des devis de l’époque font état d’une ardoise à 2 millions. Michel Vernaz part sur cette base, même s’il a conscience que l’inflation a sans aucun doute gonflé la note.
Pour l’heure, l’ancien cadre de Philip Morris à la retraite préfère toutefois y aller pas à pas, en fonction des moyens: «Depuis octobre, nous avons réalisé le nettoyage des murs extérieurs pour 15 000 francs. Nous étudions maintenant les modalités pour redorer notre coupole. Cela n’a pas été fait depuis quarante ans.»
Les 9000 feuilles d’or pour 50 m2 de surface attendent à la banque. L’opération, prévue ces prochains mois, coûtera 190 000 francs. L’objectif est d’être prêt pour la Fête des vignerons 2019, durant laquelle l’église restera ouverte tous les jours. «Une occasion de découvrir un véritable petit musée que les Veveysans connaissent peu.» Et de préciser que les cultes du dimanche sont publics et l’église ouverte les mercredis après-midi. Vers qui se tourner pour trouver ces 2 millions?
Les dons des fidèles constituent historiquement le principal apport du budget de l’église. Insuffisant toutefois. «Un objet exceptionnel» Le Service des monuments historiques apportera probablement sa pierre à l’édifice, selon Nicolas Meier, conservateur du secteur Est aux Monuments et sites du Canton, au sortir de sa visite d’hier: «C’est un objet exceptionnel. Les extérieurs, dont la coupole, sont classés au même titre que l’escalier monumental, et donc éligibles pour une subvention. Usuellement, le Canton donne l’équivalent de 20% de la facture pour l’entretien.» Et les intérieurs? «Non, car ils ne sont pas classés pour l’heure, ce qui me semble un non-sens au vu de la rareté et de la qualité historique de l’église. Ses responsables réfléchissent du reste à déposer une demande de classement, et je n’imagine pas qu’elle puisse leur être refusée.»
La Ville de Vevey a aussi été approchée. L’occasion de raviver des liens distendus depuis quelques années «faute de temps et d’énergie», admet Michel Vernaz. Le municipal Étienne Rivier se réjouit de voir ce fil réactivé: «La Ville est à disposition pour une aide si l’église en exprime le besoin.»
Le diagnostic a été posé il y a déjà dix ans, mais l’argent manque, même pour une église fonctionnant exclusivement grâce au bénévolat. Des devis de l’époque font état d’une ardoise à 2 millions. Michel Vernaz part sur cette base, même s’il a conscience que l’inflation a sans aucun doute gonflé la note.
Pour l’heure, l’ancien cadre de Philip Morris à la retraite préfère toutefois y aller pas à pas, en fonction des moyens: «Depuis octobre, nous avons réalisé le nettoyage des murs extérieurs pour 15 000 francs. Nous étudions maintenant les modalités pour redorer notre coupole. Cela n’a pas été fait depuis quarante ans.»
Les 9000 feuilles d’or pour 50 m2 de surface attendent à la banque. L’opération, prévue ces prochains mois, coûtera 190 000 francs. L’objectif est d’être prêt pour la Fête des vignerons 2019, durant laquelle l’église restera ouverte tous les jours. «Une occasion de découvrir un véritable petit musée que les Veveysans connaissent peu.» Et de préciser que les cultes du dimanche sont publics et l’église ouverte les mercredis après-midi. Vers qui se tourner pour trouver ces 2 millions?
Les dons des fidèles constituent historiquement le principal apport du budget de l’église. Insuffisant toutefois. «Un objet exceptionnel» Le Service des monuments historiques apportera probablement sa pierre à l’édifice, selon Nicolas Meier, conservateur du secteur Est aux Monuments et sites du Canton, au sortir de sa visite d’hier: «C’est un objet exceptionnel. Les extérieurs, dont la coupole, sont classés au même titre que l’escalier monumental, et donc éligibles pour une subvention. Usuellement, le Canton donne l’équivalent de 20% de la facture pour l’entretien.» Et les intérieurs? «Non, car ils ne sont pas classés pour l’heure, ce qui me semble un non-sens au vu de la rareté et de la qualité historique de l’église. Ses responsables réfléchissent du reste à déposer une demande de classement, et je n’imagine pas qu’elle puisse leur être refusée.»
La Ville de Vevey a aussi été approchée. L’occasion de raviver des liens distendus depuis quelques années «faute de temps et d’énergie», admet Michel Vernaz. Le municipal Étienne Rivier se réjouit de voir ce fil réactivé: «La Ville est à disposition pour une aide si l’église en exprime le besoin.»
La 50e plaque de Vibiscum
Malgré ses déboires, l’église de Sainte-Barbara n’en compte pas moins célébrer ses 140 ans les 13 et 14 octobre prochain.
L’Association des Amis du Vieux-Vevey (Vibiscum) ajoutera sa pierre à l’édifice dès ce mercredi en apposant la 50e plaque commémorative de son histoire: «Il y en aura même deux, précise Danielle Rusterholz, présidente de Vibiscum: une en français et une en cyrillique.» SUITE
Malgré ses déboires, l’église de Sainte-Barbara n’en compte pas moins célébrer ses 140 ans les 13 et 14 octobre prochain.
L’Association des Amis du Vieux-Vevey (Vibiscum) ajoutera sa pierre à l’édifice dès ce mercredi en apposant la 50e plaque commémorative de son histoire: «Il y en aura même deux, précise Danielle Rusterholz, présidente de Vibiscum: une en français et une en cyrillique.» SUITE
Ce musée se situe à Oura, dans les locaux de l’ancien séminaire latin. L’église de ce lieu est consacrée aux Vingt Six Martyrs japonais. Les locaux viennent d’être restaurés par le diocèse.
Les visiteurs pourront étudier la difficile histoire du christianisme au Japon, depuis la venue des premiers missionnaires catholiques et des persécutions cruelles de la foi, de l’interdiction de la foi chrétienne. Ce n’est qu’en 1873 que cette interdiction a été levée.
C’est François Xavier, venu au Japon en 1549 qui a été le premier missionnaires chrétien. Peu après une très dure campagne antichrétienne a été déclenchée par les autorités, assassinats et tortures…
L’épisode le plus marquant se situe en 1597 à Nagasaki, où 26 martyrs chrétiens ont été crucifiés. Les chrétiens ont été soumis à d’autres supplices raffinés : ils étaient brûlés vivants ou pendus dans des latrines. Certains n’ont pu supporter la torture et se sont reniés, mais la très grande majorité est restée fidèle et a péri en martyrs.
Un monument à la mémoire de ces martyrs a été érigé au XX siècle.
Les visiteurs pourront étudier la difficile histoire du christianisme au Japon, depuis la venue des premiers missionnaires catholiques et des persécutions cruelles de la foi, de l’interdiction de la foi chrétienne. Ce n’est qu’en 1873 que cette interdiction a été levée.
C’est François Xavier, venu au Japon en 1549 qui a été le premier missionnaires chrétien. Peu après une très dure campagne antichrétienne a été déclenchée par les autorités, assassinats et tortures…
L’épisode le plus marquant se situe en 1597 à Nagasaki, où 26 martyrs chrétiens ont été crucifiés. Les chrétiens ont été soumis à d’autres supplices raffinés : ils étaient brûlés vivants ou pendus dans des latrines. Certains n’ont pu supporter la torture et se sont reniés, mais la très grande majorité est restée fidèle et a péri en martyrs.
Un monument à la mémoire de ces martyrs a été érigé au XX siècle.
C’est l’archimandrite, puis archevêque, Nicolas Kassatkine (1836-1912) qui a été le premier missionnaire russe au Japon, il y est arrivé en 1861. Il fut par la suite canonisé en tant que Saint Nicolas du Japon.
PravMir В Японии появился музей памяти христианских мучеников Trad "PO"
Lire aussi Visite du patriarche Cyrille au Japon ET Au Japon, ouverture d’une exposition consacrée aux martyrs chrétiens
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Le Centre de restauration de Veliki Novgorod a reçu les fragments manquants des compositions murales vieilles de 637 ans de l’église Saint-Sauveur de la Transfiguration, catholicon du monastère du Sauveur-sur-Kovalev
Le Centre de restauration de la peinture monumentale de Veliki Novgorod est un établissement unique en Russie.
C’est là que plusieurs ateliers ont envoyé toutes les compositions murales de l’église Saint-Sauveur de la Transfiguration du monastère du Sauveur-sur-Kovalev, pour que les restaurateurs puissent poursuivre leur travail d’une extrême minutie : la reconstitution d’une image de 15 x 20 cm nécessite plus de trois semaines, et pour faire revivre toutes les fresques d’une église il faut parfois des dizaines d’années.
La méthode élaborée par les époux Grekov, explique la responsable du Centre Tamara Anissimova, facilite considérablement la tâche des artistes restaurateurs : la collecte et le tri des éclats des fresques sont effectués sur le lieu même des fouilles, conformément à leur disposition sur les murs du monument. Toute cette « poussière des siècles », parfois au sens propre, certains fragments ne mesurant que quelques millimètres, est rassemblée au Centre de restauration.
Le Centre de restauration de la peinture monumentale de Veliki Novgorod est un établissement unique en Russie.
C’est là que plusieurs ateliers ont envoyé toutes les compositions murales de l’église Saint-Sauveur de la Transfiguration du monastère du Sauveur-sur-Kovalev, pour que les restaurateurs puissent poursuivre leur travail d’une extrême minutie : la reconstitution d’une image de 15 x 20 cm nécessite plus de trois semaines, et pour faire revivre toutes les fresques d’une église il faut parfois des dizaines d’années.
La méthode élaborée par les époux Grekov, explique la responsable du Centre Tamara Anissimova, facilite considérablement la tâche des artistes restaurateurs : la collecte et le tri des éclats des fresques sont effectués sur le lieu même des fouilles, conformément à leur disposition sur les murs du monument. Toute cette « poussière des siècles », parfois au sens propre, certains fragments ne mesurant que quelques millimètres, est rassemblée au Centre de restauration.
La reconstitution des compositions représentant des saints et des mégalomartyrs, ainsi que des scènes de batailles, se poursuit depuis 40 ans déjà. Une partie des fresques a été présentée dans des musées de Veliki Novgorod, à des expositions à Francfort-sur-le-Main et Moscou.
- Comme la plupart des églises de Novgorod vieilles de 700 à 800 ans, l’église Saint-Sauveur du monastère du Sauveur-sur-Kovalev fut détruite pendant la Grande Guerre patriotique. De toutes les peintures murales d’une surface de 450 mètres carrés qui recouvraient l’intérieur du bâtiment de la coupole jusqu’à l’autel, seuls 16 mètres carrés sont parvenus jusqu’à nos jours, raconte l’artiste restauratrice Marina Pinkoussova.
Une technologie unique en son genre
Sur une petite planchette posée sur le bureau de Tamara Anissimova on voit un fragment d’une fresque de l’église de l’Annonciation, dont les ruines se trouvent dans l’ancienne place forte de Riourik. Il a fallu 21 jours pour réunir et reconstituer, à partir de 140 fragments, un détail de 15 x 20 cm, qui nous permet déjà de voir que la fresque représente une figure vêtue de brocart doré, pour lequel l’artiste médiéval a utilisé différentes nuances d’ocre.
Ces fragments ont été enfouis au XIVe siècle, puis ensevelis sous les décombres de l’église pendant la Grande Guerre patriotique, explique Anissimova. L’été dernier les archéologues ont commencé de sérieuses fouilles sur ce site, pendant la première saison les restaurateurs ont réussi à extraire 29 000 fragments. Les travaux se poursuivront cette année.
- Comme la plupart des églises de Novgorod vieilles de 700 à 800 ans, l’église Saint-Sauveur du monastère du Sauveur-sur-Kovalev fut détruite pendant la Grande Guerre patriotique. De toutes les peintures murales d’une surface de 450 mètres carrés qui recouvraient l’intérieur du bâtiment de la coupole jusqu’à l’autel, seuls 16 mètres carrés sont parvenus jusqu’à nos jours, raconte l’artiste restauratrice Marina Pinkoussova.
Une technologie unique en son genre
Sur une petite planchette posée sur le bureau de Tamara Anissimova on voit un fragment d’une fresque de l’église de l’Annonciation, dont les ruines se trouvent dans l’ancienne place forte de Riourik. Il a fallu 21 jours pour réunir et reconstituer, à partir de 140 fragments, un détail de 15 x 20 cm, qui nous permet déjà de voir que la fresque représente une figure vêtue de brocart doré, pour lequel l’artiste médiéval a utilisé différentes nuances d’ocre.
Ces fragments ont été enfouis au XIVe siècle, puis ensevelis sous les décombres de l’église pendant la Grande Guerre patriotique, explique Anissimova. L’été dernier les archéologues ont commencé de sérieuses fouilles sur ce site, pendant la première saison les restaurateurs ont réussi à extraire 29 000 fragments. Les travaux se poursuivront cette année.
- En notre qualité d’artistes restaurateurs nous avons bien évidemment gêné le travail des archéologues, sourit Anissimova. Ils disent toujours : nous allons extraire vos fresques nous-mêmes, avec nos pelles. Et nos cœurs saignent dès que nous voyons une pelle…
Ces fragments ont une particularité : on y trouve beaucoup d’éléments concassés, autrefois entiers, et il n’est pas conseillé de les extraire à la main, le matériau pouvant éclater en mille morceaux. C’est pourquoi lors de l’extraction les chercheurs novgorodiens ont utilisé le cyclododécane, un matériau de restauration spécial qu’on applique au pinceau sur les fresques endommagées. La masse incolore se fige, en offrant la possibilité de replacer le fragment directement sur la planchette, puis le produit s’évapore à l’aide d’air chaud.
Dans les énormes salles voûtées du Centre, qui autrefois faisaient partie du très ancien monastère Saint-Antoine, presque trois millions de fragments sont étalés sur les tables, disposés dans les caisses et sur les planchettes avec les inscriptions « Vêtements du Christ », « Trône de la Mère de Dieu », « Ange de gauche », les dates et d’autres éléments d’attribution. Au Moyen Âge les figures des saints étaient représentées sur les murs des églises à une échelle de 1,5 à 2 tailles humaines. C’est pourquoi une table de travail pour l’assemblage des fragments d’une fresque est en fait un plateau horizontal de trois mètres sur deux.
Souvent les artistes doivent assembler les compositions à l’aveugle, mais il paraît qu’ils ont une vision particulière et savent « deviner » l’image avant même d’en réunir tous les fragments. Tamara Anissimova nous invite à nous approcher de la composition « La Résurrection de Lazare ».
Ces fragments ont une particularité : on y trouve beaucoup d’éléments concassés, autrefois entiers, et il n’est pas conseillé de les extraire à la main, le matériau pouvant éclater en mille morceaux. C’est pourquoi lors de l’extraction les chercheurs novgorodiens ont utilisé le cyclododécane, un matériau de restauration spécial qu’on applique au pinceau sur les fresques endommagées. La masse incolore se fige, en offrant la possibilité de replacer le fragment directement sur la planchette, puis le produit s’évapore à l’aide d’air chaud.
Dans les énormes salles voûtées du Centre, qui autrefois faisaient partie du très ancien monastère Saint-Antoine, presque trois millions de fragments sont étalés sur les tables, disposés dans les caisses et sur les planchettes avec les inscriptions « Vêtements du Christ », « Trône de la Mère de Dieu », « Ange de gauche », les dates et d’autres éléments d’attribution. Au Moyen Âge les figures des saints étaient représentées sur les murs des églises à une échelle de 1,5 à 2 tailles humaines. C’est pourquoi une table de travail pour l’assemblage des fragments d’une fresque est en fait un plateau horizontal de trois mètres sur deux.
Souvent les artistes doivent assembler les compositions à l’aveugle, mais il paraît qu’ils ont une vision particulière et savent « deviner » l’image avant même d’en réunir tous les fragments. Tamara Anissimova nous invite à nous approcher de la composition « La Résurrection de Lazare ».
- Vous voyez l’œil de ce côté ? Regardez, le voilà, d’un vert éclatant, explique la restauratrice un peu contrariée par « l’aveuglement » du journaliste.
Heureusement tous les détails peuvent être identifiés grâce aux photos des fresques prises avant la guerre – les dessins, calques et même les photos en noir et blanc réalisées par des amateurs d’antiquités dans les églises novgorodiennes au XIXe– XXe siècle aident beaucoup le travail des artistes. En outre, les spécialistes du Centre ont déjà scanné une partie des fragments de la peinture, et les ordinateurs « suggèrent » les endroits les plus probables où peuvent se trouver certains débris.
Les monuments de Novgorod sont si célèbres que tout fragment ou élément d’un décor « rapporté du néant » deviendrait un chef d’œuvre et un événement mondial, poursuit l’interlocutrice de l’agence.
- Actuellement nous travaillons sur les peintures murales de trois églises de Novgorod : le Saint-Sauveur-sur-Kovalev, l’église de l’Annonciation de l’ancienne place forte, l’église de la Dormition-sur-les-champs de Volotovo, et partiellement l’église Saint-Michel-l’archange du monastère Skovorodski, qui a reçu son nom grâce à la configuration de son terrain, énumère Anissimova, en ajoutant que les fresques de l’église Saint-Georges du monastère Iouriev du XIIe siècle attendent leur tour.
Une tâche particulière attend les artistes restaurateurs qui devront travailler avec les fragments de la peinture trouvés au fond de la rivière Volkhov. D’après les collaborateurs du Centre, les trouvailles des archéologues aquanautes sont des témoignages exceptionnels de la vie de cette ville médiévale.
- À l’époque rien n’était jeté, et lorsqu’on rénovait les peintures de la cathédrale Sainte-Sophie, la principale église de Novgorod, le plâtre récupéré servait à renforcer les piliers du pont, poursuit Anissimova. Le pont sur la rivière Volkhov réunissait les deux parties de la ville. D’après la légende, c’est sur le pont Veliki que les Novgorodiens « réglaient leurs comptes » après l’assemblée populaire, et les mécontents étaient jetés dans la rivière.
- Bien évidemment, l’humanité peut se passer des fresques anciennes, mais la vie spirituelle en serait appauvrie. Les exemples novgorodiens de la peinture monumentale sont de sublimes œuvres d’art, des monuments culturels d’envergure mondiale.
Outre Anissimova, une dizaine d’enthousiastes travaillent au Centre. Selon la technicienne Elena Kononova, chaque artiste garde dans sa tête au moins une quinzaine de compositions.
- Lors du tri parfois on a un déclic, et on comprend qu’il est là, le morceau manquant. Ainsi d’après le fragment d’une boucle mesurant 2 cm on a réussi à reconstituer presque la totalité d’une figure de la composition de deux mètres « Le Martyr Mokiy » de l’église de la Dormition-sur-les-champs de Volotovo, se souvient-elle.
Les artistes du Centre travaillent simultanément sur 155 compositions (leur nombre total s’élèvant à 195). Dix-huit d’entre elles ont déjà réintégré les églises de Novgorod.
Yulia Guenerozova et Photos
Traduction Elena Lavanant pour "PO"
Heureusement tous les détails peuvent être identifiés grâce aux photos des fresques prises avant la guerre – les dessins, calques et même les photos en noir et blanc réalisées par des amateurs d’antiquités dans les églises novgorodiennes au XIXe– XXe siècle aident beaucoup le travail des artistes. En outre, les spécialistes du Centre ont déjà scanné une partie des fragments de la peinture, et les ordinateurs « suggèrent » les endroits les plus probables où peuvent se trouver certains débris.
Les monuments de Novgorod sont si célèbres que tout fragment ou élément d’un décor « rapporté du néant » deviendrait un chef d’œuvre et un événement mondial, poursuit l’interlocutrice de l’agence.
- Actuellement nous travaillons sur les peintures murales de trois églises de Novgorod : le Saint-Sauveur-sur-Kovalev, l’église de l’Annonciation de l’ancienne place forte, l’église de la Dormition-sur-les-champs de Volotovo, et partiellement l’église Saint-Michel-l’archange du monastère Skovorodski, qui a reçu son nom grâce à la configuration de son terrain, énumère Anissimova, en ajoutant que les fresques de l’église Saint-Georges du monastère Iouriev du XIIe siècle attendent leur tour.
Une tâche particulière attend les artistes restaurateurs qui devront travailler avec les fragments de la peinture trouvés au fond de la rivière Volkhov. D’après les collaborateurs du Centre, les trouvailles des archéologues aquanautes sont des témoignages exceptionnels de la vie de cette ville médiévale.
- À l’époque rien n’était jeté, et lorsqu’on rénovait les peintures de la cathédrale Sainte-Sophie, la principale église de Novgorod, le plâtre récupéré servait à renforcer les piliers du pont, poursuit Anissimova. Le pont sur la rivière Volkhov réunissait les deux parties de la ville. D’après la légende, c’est sur le pont Veliki que les Novgorodiens « réglaient leurs comptes » après l’assemblée populaire, et les mécontents étaient jetés dans la rivière.
- Bien évidemment, l’humanité peut se passer des fresques anciennes, mais la vie spirituelle en serait appauvrie. Les exemples novgorodiens de la peinture monumentale sont de sublimes œuvres d’art, des monuments culturels d’envergure mondiale.
Outre Anissimova, une dizaine d’enthousiastes travaillent au Centre. Selon la technicienne Elena Kononova, chaque artiste garde dans sa tête au moins une quinzaine de compositions.
- Lors du tri parfois on a un déclic, et on comprend qu’il est là, le morceau manquant. Ainsi d’après le fragment d’une boucle mesurant 2 cm on a réussi à reconstituer presque la totalité d’une figure de la composition de deux mètres « Le Martyr Mokiy » de l’église de la Dormition-sur-les-champs de Volotovo, se souvient-elle.
Les artistes du Centre travaillent simultanément sur 155 compositions (leur nombre total s’élèvant à 195). Dix-huit d’entre elles ont déjà réintégré les églises de Novgorod.
Yulia Guenerozova et Photos
Traduction Elena Lavanant pour "PO"
Après la Deuxième Guerre Mondiale qui a apporté tant de souffrance et de destruction, quelques milliers de personnes en Grande Bretagne se sont converties ou sont revenues à l’orthodoxie.
Aujourd’hui elles constituent la troisième, voire la quatrième génération de croyants orthodoxes d’origine anglaise. Il ne s’agit pas là de ceux qui se sont initiés à l’orthodoxie avant la guerre plutôt des chrétiens orthodoxes du premier millénaire dans les îles britanniques .
Je voudrais évoquer non seulement de ceux qui ont suivi leur vocation sacerdotale comme, par exemple, le père Stéphane Haterly (dans les années 1870) ou l’archimandrite Nicolas Gibbs dans les années 20 du dernier siècle mais, et surtout, ceux qui ont partagé les souffrances éprouvées par les peuples orthodoxes frères au XXème siècle.
Parmi les Saints martyrs orthodoxes du XXème siècle il y a un anglais. Il s’appelle Nicolas Johnson (Bryan - de son nom de baptême). Nicolas Johnson est né en Russie ; il parlait anglais avec un accent russe ; son père était anglais. Il est probable que sa mère était russe. Il est devenu secrétaire personnel du grand-duc Michel Alexandrovitch avec lequel il est mort en martyr à Perm le jour de l’Ascension du Sauveur (31 mai / 13 juin 1918) un mois avant. l’assassinat de l’empereur Nicolas, futur Saint Martyr.
Aujourd’hui elles constituent la troisième, voire la quatrième génération de croyants orthodoxes d’origine anglaise. Il ne s’agit pas là de ceux qui se sont initiés à l’orthodoxie avant la guerre plutôt des chrétiens orthodoxes du premier millénaire dans les îles britanniques .
Je voudrais évoquer non seulement de ceux qui ont suivi leur vocation sacerdotale comme, par exemple, le père Stéphane Haterly (dans les années 1870) ou l’archimandrite Nicolas Gibbs dans les années 20 du dernier siècle mais, et surtout, ceux qui ont partagé les souffrances éprouvées par les peuples orthodoxes frères au XXème siècle.
Parmi les Saints martyrs orthodoxes du XXème siècle il y a un anglais. Il s’appelle Nicolas Johnson (Bryan - de son nom de baptême). Nicolas Johnson est né en Russie ; il parlait anglais avec un accent russe ; son père était anglais. Il est probable que sa mère était russe. Il est devenu secrétaire personnel du grand-duc Michel Alexandrovitch avec lequel il est mort en martyr à Perm le jour de l’Ascension du Sauveur (31 mai / 13 juin 1918) un mois avant. l’assassinat de l’empereur Nicolas, futur Saint Martyr.
Par ordre du Sovnarkom (le Conseil des commissaires du Peuple) grand-duc Michel de Russie fut arrêté et emmené à Perm, où il fut installé dans le confortable hôtel Koroliev avec son fidèle secrétaire Nikolaï Johnson (qui était Russe, en dépit de son nom anglais). La comtesse Brassov obtint un rendez-vous avec Lénine qui ne lui fit aucune promesse, précisant que « cela ne dépendait pas de lui ». Le soir même, le gouvernement soviétique décida de maintenir le grand-duc en détention dans l'Oural jusqu'à nouvel ordre Cf Michel Alexandrovitch de Russie
Le grand-duc Michel à l'ouverture du Conseil d'État du 7 mai 1901 en l'honneur du centième anniversaire de sa fondation, esquisse sur toile du peintre russe Ilia Répine
Le grand-duc Michel à l'ouverture du Conseil d'État du 7 mai 1901 en l'honneur du centième anniversaire de sa fondation, esquisse sur toile du peintre russe Ilia Répine
Nous commémorons le Saint Martyr Nicolas Johnson ainsi que les grands-ducs Michel (1878 - 1918) exécutés et de leurs serviteurs lors des stichères le jour de la fête des Saints Martyrs impériaux. Il serait juste si les anglais orthodoxes vénéraient également leur compatriote qui avait enduré une mort de martyr avec les parents russes de la famille royale brittanique. Que notre vénération du Saint Martyr Nicolas fidèle à l’Orthodoxie jusqu’au bout soit un hommage des orthodoxes anglais aux millions de ceux qui ont souffert pour la foi en Russie.
Que par les prières du Saint Martyr Nicolas Johnson le Seigneur se souvient de nous dans son Royaume.
Saint Nouveau Martyr Nicolas, prie Dieu pour nous !
Que par les prières du Saint Martyr Nicolas Johnson le Seigneur se souvient de nous dans son Royaume.
Saint Nouveau Martyr Nicolas, prie Dieu pour nous !
Prisoners of Perm, April, 1918. The last known picture of Michael, with Nicholas Johnson, taken by a street photographer in Perm in April 1918, just after their release from prison
Archiprêtre Andrew Phillips
Pravoslavie ru /// Traduction Elena Tastevin
Archiprêtre Andrew Phillips
Pravoslavie ru /// Traduction Elena Tastevin
Cardinal Kurt Koch: "Il est remarquable que ce séminaire soit devenu le lieu privilégié de rencontre entre l’Eglise orthodoxe russe et l’Eglise catholique en France"
Le 14 mars 2018, le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, a rendu visite à la communauté de Séminaire en présence de Mgr Nestor de Chersonèse.
Le Cardinal était accompagné par Mgr Didier Berthet, évêque de Saint-Dié et président du Conseil pour le dialogue avec les autres chrétiens de la Conférence des évêques de France, et par le P. Hyacinthe Destivelle, officiel du Conseil pontifical. PHOTOS
Le 14 mars 2018, le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, a rendu visite à la communauté de Séminaire en présence de Mgr Nestor de Chersonèse.
Le Cardinal était accompagné par Mgr Didier Berthet, évêque de Saint-Dié et président du Conseil pour le dialogue avec les autres chrétiens de la Conférence des évêques de France, et par le P. Hyacinthe Destivelle, officiel du Conseil pontifical. PHOTOS
Le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, a prononcé ce discours en visitant notre communauté le 14 mars 2018.
Je vous remercie de tout cœur, cher Père Recteur, pour vos aimables paroles d’accueil. C’est une joie particulière pour moi de visiter ce Séminaire orthodoxe russe en France. Fondé il y a neuf ans à la suite de la visite historique à Paris de Sa Sainteté le Patriarche Alexis, de bienheureuse mémoire, cet établissement fut voulu personnellement par Sa Sainteté le Patriarche Cyrille, qui le visita lors de son récent voyage en France.
Cet établissement, le seul de ce type dans le Patriarcat de Moscou, permet à de futurs pasteurs, enseignants et théologiens de l’Eglise orthodoxe russe de se former intellectuellement en profitant des exceptionnelles ressources académiques de Paris, tout en bénéficiant d’un cadre spirituel, liturgique et humain adapté à leur futur service ecclésial.
Outre cette vocation, il est particulièrement remarquable que ce séminaire soit également devenu en peu de temps le lieu privilégié de rencontre entre l’Eglise orthodoxe russe et l’Eglise catholique en France. Parmi de nombreuses initiatives, je me réjouis tout particulièrement des liens fraternels qui unissent votre Séminaire avec le Séminaire Saint-Sulpice, dont peut témoigner son ancien Recteur ici présent, Monseigneur Didier Berthet.
Ce Séminaire est donc le cadre d’un véritable « échange de dons » qui est le chemin privilégié de l’unité des chrétiens : non seulement les séminaristes formés ici peuvent mieux connaître le christianisme occidental, mais ils sont aussi, pour de nombreux chrétiens d’Occident, les visages – oserais-je dire des icônes ? – de l’Orthodoxie, qui leur permettent de mieux connaître votre tradition et votre Eglise.
Je me réjouis donc très sincèrement, comme Président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, de l’existence de ce Séminaire qui est non seulement un lieu de formation exceptionnel mais aussi un véritable pont entre les chrétiens d’Orient et d’Occident. Je suis reconnaissant à Sa Sainteté le Patriarche Cyrille d’en avoir été l’initiateur, ainsi qu’à Monseigneur Nestor, Evêque du Diocèse de Chersonèse, et à vous, Père Alexandre, qui en êtes le Recteur et l’âme.
Pour finir, je dirais que ce projet s’inscrit dans la riche histoire des échanges si fructueux entre les théologiens de l’émigration russe et les théologiens catholiques français. Parmi bien des noms illustres, citons Vladimir Lossky, Leonid Ouspensky, les professeurs de l’Institut Saint-Serge comme le Père Nicolas Afanassiev et tant d’autres théologiens russes qui furent les pionniers du dialogue entre orthodoxes et catholiques. Puissent les membres du Séminaire orthodoxe russe en France être les futurs Lossky, Uspensky et Afanassiev ! Et, par l’intercession de Sainte Geneviève de Paris, patronne de ce lieu, puisse le Seigneur bénir abondamment ce Séminaire, ceux qui y étudient et ceux qui y enseignent ! Ad multos annos ! Na Mnogaïa Lieta ! Lien
Je vous remercie de tout cœur, cher Père Recteur, pour vos aimables paroles d’accueil. C’est une joie particulière pour moi de visiter ce Séminaire orthodoxe russe en France. Fondé il y a neuf ans à la suite de la visite historique à Paris de Sa Sainteté le Patriarche Alexis, de bienheureuse mémoire, cet établissement fut voulu personnellement par Sa Sainteté le Patriarche Cyrille, qui le visita lors de son récent voyage en France.
Cet établissement, le seul de ce type dans le Patriarcat de Moscou, permet à de futurs pasteurs, enseignants et théologiens de l’Eglise orthodoxe russe de se former intellectuellement en profitant des exceptionnelles ressources académiques de Paris, tout en bénéficiant d’un cadre spirituel, liturgique et humain adapté à leur futur service ecclésial.
Outre cette vocation, il est particulièrement remarquable que ce séminaire soit également devenu en peu de temps le lieu privilégié de rencontre entre l’Eglise orthodoxe russe et l’Eglise catholique en France. Parmi de nombreuses initiatives, je me réjouis tout particulièrement des liens fraternels qui unissent votre Séminaire avec le Séminaire Saint-Sulpice, dont peut témoigner son ancien Recteur ici présent, Monseigneur Didier Berthet.
Ce Séminaire est donc le cadre d’un véritable « échange de dons » qui est le chemin privilégié de l’unité des chrétiens : non seulement les séminaristes formés ici peuvent mieux connaître le christianisme occidental, mais ils sont aussi, pour de nombreux chrétiens d’Occident, les visages – oserais-je dire des icônes ? – de l’Orthodoxie, qui leur permettent de mieux connaître votre tradition et votre Eglise.
Je me réjouis donc très sincèrement, comme Président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, de l’existence de ce Séminaire qui est non seulement un lieu de formation exceptionnel mais aussi un véritable pont entre les chrétiens d’Orient et d’Occident. Je suis reconnaissant à Sa Sainteté le Patriarche Cyrille d’en avoir été l’initiateur, ainsi qu’à Monseigneur Nestor, Evêque du Diocèse de Chersonèse, et à vous, Père Alexandre, qui en êtes le Recteur et l’âme.
Pour finir, je dirais que ce projet s’inscrit dans la riche histoire des échanges si fructueux entre les théologiens de l’émigration russe et les théologiens catholiques français. Parmi bien des noms illustres, citons Vladimir Lossky, Leonid Ouspensky, les professeurs de l’Institut Saint-Serge comme le Père Nicolas Afanassiev et tant d’autres théologiens russes qui furent les pionniers du dialogue entre orthodoxes et catholiques. Puissent les membres du Séminaire orthodoxe russe en France être les futurs Lossky, Uspensky et Afanassiev ! Et, par l’intercession de Sainte Geneviève de Paris, patronne de ce lieu, puisse le Seigneur bénir abondamment ce Séminaire, ceux qui y étudient et ceux qui y enseignent ! Ad multos annos ! Na Mnogaïa Lieta ! Lien
Хоры православной семинарии и католической запишут вместе диск православных и католических духовных песнопений. А вырученные деньги от продаж диска пойдут на реставрацию церкви в Сирии
XPUCTOC BOCKPECE ! LE CHRIST EST RESSUSCITE !
Le 21 avril, une panikhide a été dite à l'église des Trois saints Docteurs à l'occasion du 40 jour du rappel à Dieu de Séraphin Rehbinder. Mémoire éternelle! Photos en fin de texte
En Mémoire de Séraphin Rehbinder
Le 1er avril 2018 marquait la date du 15ème anniversaire de l’Appel du Patriarche Alexis II, cet immense message d’amour, d’union et de réconciliation, adressé le 1er avril 2003, à monseigneur Antoine Bloom et à tous les évêques des Eglises orthodoxes issues de l’Eglise russe, pour envisager la création, ici, en Europe occidentale, d’une métropole auto-administrée.
Refaire, ici, toute l’histoire, la genèse de ce courrier, le sens des propositions qu’il contenait, les débats qu’il a suscités, la réception qui lui a été réservée, l’opposition irrationnelle qu’il a soulevée, chez les uns, ou l’enthousiasme justifié qu’il a rencontré chez nous autres serait impossible, en quelques mots, et inutile tant les supports médiatiques existent.
Mais, au sein de l’OLTR, avec la plus grande émotion, nous voulons rendre un hommage appuyé à Séraphin Rehbinder, notre président, qui vient de nous quitter et qui fut un serviteur dévoué de l’Eglise et de l’Orthodoxie. Il a investi tous ses efforts pour faire comprendre la portée du message du Patriarche Alexis II.
Le 21 avril, une panikhide a été dite à l'église des Trois saints Docteurs à l'occasion du 40 jour du rappel à Dieu de Séraphin Rehbinder. Mémoire éternelle! Photos en fin de texte
En Mémoire de Séraphin Rehbinder
Le 1er avril 2018 marquait la date du 15ème anniversaire de l’Appel du Patriarche Alexis II, cet immense message d’amour, d’union et de réconciliation, adressé le 1er avril 2003, à monseigneur Antoine Bloom et à tous les évêques des Eglises orthodoxes issues de l’Eglise russe, pour envisager la création, ici, en Europe occidentale, d’une métropole auto-administrée.
Refaire, ici, toute l’histoire, la genèse de ce courrier, le sens des propositions qu’il contenait, les débats qu’il a suscités, la réception qui lui a été réservée, l’opposition irrationnelle qu’il a soulevée, chez les uns, ou l’enthousiasme justifié qu’il a rencontré chez nous autres serait impossible, en quelques mots, et inutile tant les supports médiatiques existent.
Mais, au sein de l’OLTR, avec la plus grande émotion, nous voulons rendre un hommage appuyé à Séraphin Rehbinder, notre président, qui vient de nous quitter et qui fut un serviteur dévoué de l’Eglise et de l’Orthodoxie. Il a investi tous ses efforts pour faire comprendre la portée du message du Patriarche Alexis II.
Homme pragmatique et réaliste, Séraphin Rehbinder n’a pas ménagé ses efforts pour expliquer combien la voie proposée recelait de forces et d’opportunités, il a soutenu l’idée que l’expression de l’Orthodoxie locale de tradition russe pouvait, en réunissant toutes les composantes de l’Eglise russe, toutes les expériences et tout le vécu de chacune d’entre elles, servir la présence de l’Eglise orthodoxe, ici, en Europe occidentale.
Président du mouvement qui prit le nom d'Orthodoxie locale de tradition russe (OLTR), il a impulsé, a stimulé et a soutenu toutes les initiatives : on pense à ces tables rondes qui abordèrent et analysèrent tellement de sujets, dévoilent tant de vérités et de faits, apportent une information précise sur tout ce qui se préparait, ici en France, sous l'impulsion de Mgr Serge. On se souvient de toutes ses contributions depuis la première, réagissant à cette lettre du Patriarche Alexis II, appelant à en mesurer toute l'immense portée. On relira ou réécoutera, avec attention, ses communications et ses propositions pour surmonter les difficultés qui apparaissent ou ses analyses sur les aspects les plus variés de cette préoccupation permanente qu'il avait de l'Orthodoxie et particulièrement son expression dans la tradition russe. Les nombreux éditoriaux qu'il proposa sont, enfin, une base précieuse et concise de réflexion, jusqu'à ce dernier, publié en décembre dernier, apportant un regard lucide et complet sur le Concile de Moscou de 1917-1918, au moment où est commémoré, le centenaire de sa tenue.
Quinze années ont passé depuis la lettre du Patriarche Alexis II ont passé. Ce bref résumé de ces quinze années illustre l’impossibilité de détailler, cher Séraphin, tout l’inlassable dévouement dont tu fis preuve et les immenses services que tu as rendus. Tu as été peiné quand se manifestaient, ici en Europe occidentale, des tensions ou des conflits au sein de l’Eglise orthodoxe russe et tu les déplorais. La réunion de toutes ses branches, selon le projet que tu soutenais, aurait permis de les éviter. Tu as été heureux quand la dynamique créatrice se manifestait et illustrait combien une orthodoxie locale de tradition russe pouvait enrichir la présence de l’Eglise en Europe occidentale. Tu as accompli ton devoir. Tu as défendu ton point de vue, proposé tes idées, tes réflexions et, pour cela, tu n’as pas économisé ton énergie. Avec courage, tu as su prendre tes responsabilités pour les exprimer et les mettre en œuvre.
Il nous reste à déterminer le sens à donner à notre mouvement, maintenant.
Quinze années ont passé. Et maintenant, repose en Paix, cher Séraphin. Puisse ta si belle famille, Léna, ton épouse et tes filles, Anne, Hélène et Alexandra, recevoir tout notre réconfort et notre soutien. Вечная Память ! Mémoire Eternelle !
Gueorguy pour l’OLTR
Avril 2018 [i] - Le 21 avril 2018, nous prierons pour le Repos de l’âme du Serviteur Séraphin, à l’occasion du 40ème jour sa Naissance au Ciel.
[i] L’OLTR a volontairement reporté la publication de ce texte car le 1er avril intervenait, cette année, le jour de la Fête des Rameaux. De plus, nous voulions rendre hommage à Séraphin Rehbinder dans la période pascale.
Président du mouvement qui prit le nom d'Orthodoxie locale de tradition russe (OLTR), il a impulsé, a stimulé et a soutenu toutes les initiatives : on pense à ces tables rondes qui abordèrent et analysèrent tellement de sujets, dévoilent tant de vérités et de faits, apportent une information précise sur tout ce qui se préparait, ici en France, sous l'impulsion de Mgr Serge. On se souvient de toutes ses contributions depuis la première, réagissant à cette lettre du Patriarche Alexis II, appelant à en mesurer toute l'immense portée. On relira ou réécoutera, avec attention, ses communications et ses propositions pour surmonter les difficultés qui apparaissent ou ses analyses sur les aspects les plus variés de cette préoccupation permanente qu'il avait de l'Orthodoxie et particulièrement son expression dans la tradition russe. Les nombreux éditoriaux qu'il proposa sont, enfin, une base précieuse et concise de réflexion, jusqu'à ce dernier, publié en décembre dernier, apportant un regard lucide et complet sur le Concile de Moscou de 1917-1918, au moment où est commémoré, le centenaire de sa tenue.
Quinze années ont passé depuis la lettre du Patriarche Alexis II ont passé. Ce bref résumé de ces quinze années illustre l’impossibilité de détailler, cher Séraphin, tout l’inlassable dévouement dont tu fis preuve et les immenses services que tu as rendus. Tu as été peiné quand se manifestaient, ici en Europe occidentale, des tensions ou des conflits au sein de l’Eglise orthodoxe russe et tu les déplorais. La réunion de toutes ses branches, selon le projet que tu soutenais, aurait permis de les éviter. Tu as été heureux quand la dynamique créatrice se manifestait et illustrait combien une orthodoxie locale de tradition russe pouvait enrichir la présence de l’Eglise en Europe occidentale. Tu as accompli ton devoir. Tu as défendu ton point de vue, proposé tes idées, tes réflexions et, pour cela, tu n’as pas économisé ton énergie. Avec courage, tu as su prendre tes responsabilités pour les exprimer et les mettre en œuvre.
Il nous reste à déterminer le sens à donner à notre mouvement, maintenant.
Quinze années ont passé. Et maintenant, repose en Paix, cher Séraphin. Puisse ta si belle famille, Léna, ton épouse et tes filles, Anne, Hélène et Alexandra, recevoir tout notre réconfort et notre soutien. Вечная Память ! Mémoire Eternelle !
Gueorguy pour l’OLTR
Avril 2018 [i] - Le 21 avril 2018, nous prierons pour le Repos de l’âme du Serviteur Séraphin, à l’occasion du 40ème jour sa Naissance au Ciel.
[i] L’OLTR a volontairement reporté la publication de ce texte car le 1er avril intervenait, cette année, le jour de la Fête des Rameaux. De plus, nous voulions rendre hommage à Séraphin Rehbinder dans la période pascale.
Le 21 avril, une panikhide a été dite à l'église des Trois saints Docteurs, (rue Pétel ) Diocèse de Chersonèse
В Российском духовно-культурном православном центре в Париже открылась мультимедийная экспозиция "Новомученики и исповедники Церкви Русской".
Exposition multimédia consacrée aux nouveaux martyrs et confesseurs de l’Eglise russe est inaugurée le 16 avril au Centre du quai Branly en présence du Mgr Nestor, évêque de Chersonèse, du Mgr Michel (Donskoff), des amis et des invités du Centre spirituel et culturel russe. Elle restera ouverte au public du 17 avril jusqu’au mi-mai 2018.
2017 est l’année du centenaire de la révolution en Russie. Il y a 100 ans, en 2018, furent assassinés le saint martyr Nicolas II et les membres de sa famille. C’est alors que commencèrent les persécutions à l’encontre de l’Eglise Orthodoxe Russe. Le coup d’état qui s’est produit en Russie en octobre 1917 a changé du tout au tout la vie du pays et de ses peuples. Les nouvelles autorités se sont mises à conduire une politique hostile à l’égard des religions. VIDEO
2017 est l’année du centenaire de la révolution en Russie. Il y a 100 ans, en 2018, furent assassinés le saint martyr Nicolas II et les membres de sa famille. C’est alors que commencèrent les persécutions à l’encontre de l’Eglise Orthodoxe Russe. Le coup d’état qui s’est produit en Russie en octobre 1917 a changé du tout au tout la vie du pays et de ses peuples. Les nouvelles autorités se sont mises à conduire une politique hostile à l’égard des religions. VIDEO
Du 19 au 21 avril 2018, dans le cadre des Études doctorales de toute l’Église, se tiendra à Moscou le Ve colloque international de patristique « Saint Irénée de Lyon dans les traditions théologiques orientale et occidentale ».
Les plus importants spécialistes et patrologues de Russie, d’Europe et des États-Unis sont invités à ce colloque au cours duquel seront abordés les problèmes les plus vastes, tels que : l’héritage littéraire de saint Irénée, le contexte historique qui l’entourait, sa contribution aux polémiques théologiques, son enseignement sur Dieu, le monde et l’homme, les particularités de son exégèse biblique, ainsi que la réception de ses idées dans les traditions chrétiennes de l’Orient et de l’Occident.
Les langues officielles du colloque sont le russe et l’anglais.
Le programme du colloque est disponible ICI. Traduction pour "PO"
Les plus importants spécialistes et patrologues de Russie, d’Europe et des États-Unis sont invités à ce colloque au cours duquel seront abordés les problèmes les plus vastes, tels que : l’héritage littéraire de saint Irénée, le contexte historique qui l’entourait, sa contribution aux polémiques théologiques, son enseignement sur Dieu, le monde et l’homme, les particularités de son exégèse biblique, ainsi que la réception de ses idées dans les traditions chrétiennes de l’Orient et de l’Occident.
Les langues officielles du colloque sont le russe et l’anglais.
Le programme du colloque est disponible ICI. Traduction pour "PO"
On trouvera ci-dessous le texte de l’appel à la paix que le pape François de Rome et le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie ont convenu de lancer le 14 avril 2018 lors de leur entretien téléphonique.
Le texte de cette déclaration a été approuvé par : Sa Béatitude le pape et patriarche d’Alexandrie et de toute l’Afrique Théodore II, Sa Béatitude le patriarche d’Antioche la Grande et de tout l’Orient Jean X, Sa Béatitude le patriarche de la Sainte Cité de Jérusalem et de toute la Palestine Théophile III, Sa Sainteté le pape d’Alexandrie et patriarche du Siège de Saint-Marc dans toute l’Afrique et au Proche-Orient Tawadros II, Sa Sainteté le patriarche d’Antioche et de tout l’Orient Ignace Ephrem II.
Le texte de cette déclaration a été approuvé par : Sa Béatitude le pape et patriarche d’Alexandrie et de toute l’Afrique Théodore II, Sa Béatitude le patriarche d’Antioche la Grande et de tout l’Orient Jean X, Sa Béatitude le patriarche de la Sainte Cité de Jérusalem et de toute la Palestine Théophile III, Sa Sainteté le pape d’Alexandrie et patriarche du Siège de Saint-Marc dans toute l’Afrique et au Proche-Orient Tawadros II, Sa Sainteté le patriarche d’Antioche et de tout l’Orient Ignace Ephrem II.
Déclaration Commune
Bienheureux les artisans de paix, Car ils seront appelés fils de Dieu (Mt 5, 9).
Alors que la tension internationale s’accroît, nous publions cette déclaration commune, mus par le sentiment de notre responsabilité envers les millions de chrétiens confiés par Dieu à notre sollicitude spirituelle, ainsi qu’envers le bien-être de toute la famille humaine, unie par une même destinée.
Les opérations militaires qui se poursuivent au Proche-Orient ont causé ces dernières années d’immenses souffrances, emporté les vies de milliers de personnes et forcé des millions d’autres à chercher le salut dans la fuite ; elles menacent aujourd’hui d’évoluer en un conflit global.
Notre monde est arrivé à un point dangereux, où les relations internationales et la coopération pour le bien de toute la famille humaine risquent d’échouer.
Il est évident que les horreurs des guerres mondiales du siècle dernier ne peuvent supporter aucune comparaison avec les conséquences catastrophiques qu’aurait une guerre mondiale aujourd’hui.
Face à cette terrible menace, nous adressons à tous les dirigeants du monde un appel à prendre conscience de leur responsabilité envers leurs peuples, envers l’humanité en général et devant Dieu.
Nous nous adressons aussi aux pays membres de l’Organisation des Nations Unies et, plus particulièrement, aux pays membres du Conseil de sécurité, les appelant à se souvenir de leur devoir devant la famille des peuples ; au nom de Dieu, nous les supplions de surmonter les désaccords et d’œuvrer ensemble à la paix dans le monde entier.
Ensemble, nous appelons les leaders politiques à ne pas permettre une nouvelle escalade de la tension, à éviter les confrontations et à s’engager sur la voie du dialogue.
Partager la publication "Initiative des leaders chrétiens en faveur de la paix face à la situation au Proche-Orient"
Mospat
Bienheureux les artisans de paix, Car ils seront appelés fils de Dieu (Mt 5, 9).
Alors que la tension internationale s’accroît, nous publions cette déclaration commune, mus par le sentiment de notre responsabilité envers les millions de chrétiens confiés par Dieu à notre sollicitude spirituelle, ainsi qu’envers le bien-être de toute la famille humaine, unie par une même destinée.
Les opérations militaires qui se poursuivent au Proche-Orient ont causé ces dernières années d’immenses souffrances, emporté les vies de milliers de personnes et forcé des millions d’autres à chercher le salut dans la fuite ; elles menacent aujourd’hui d’évoluer en un conflit global.
Notre monde est arrivé à un point dangereux, où les relations internationales et la coopération pour le bien de toute la famille humaine risquent d’échouer.
Il est évident que les horreurs des guerres mondiales du siècle dernier ne peuvent supporter aucune comparaison avec les conséquences catastrophiques qu’aurait une guerre mondiale aujourd’hui.
Face à cette terrible menace, nous adressons à tous les dirigeants du monde un appel à prendre conscience de leur responsabilité envers leurs peuples, envers l’humanité en général et devant Dieu.
Nous nous adressons aussi aux pays membres de l’Organisation des Nations Unies et, plus particulièrement, aux pays membres du Conseil de sécurité, les appelant à se souvenir de leur devoir devant la famille des peuples ; au nom de Dieu, nous les supplions de surmonter les désaccords et d’œuvrer ensemble à la paix dans le monde entier.
Ensemble, nous appelons les leaders politiques à ne pas permettre une nouvelle escalade de la tension, à éviter les confrontations et à s’engager sur la voie du dialogue.
Partager la publication "Initiative des leaders chrétiens en faveur de la paix face à la situation au Proche-Orient"
Mospat
V. Golovanow
Des études sociologiques effectuées en 2012-2014 montrent que 91 % des 16-29 ans n'ont aucune affiliation religieuse en République Tchèque ; ils sont 80 et 75 % en Estonie et Suède, 72 % aux Pays-Bas. 70 % sont areligieux au Royaume-Uni, 22 % Chrétiens (et les Catholiques, 10 %, dépassent les Anglicans, 7 %) et 6 % musulmans qui sont donc en passe de rattraper le religion d'état !
En France, 64% des jeunes adultes ne s’identifient plus à aucune religion et en Russie 47% (plusieurs études dont en particulier celle de "The Pew Research Center" (1) montrent des chiffres différents : plutôt 10-15 % d'areligieux dans la population russe et 70-75 % de Chrétiens orthodoxes.
Mais il faut souligner qu'il s'agit là de données sur l'ensemble de la population et non sur les 16-26 ans)
Ces chiffres sont publiés dans le rapport "Les jeunes adultes et la religion en Europe" de Stephen Bullivant, Professeur de Théologie et de sociologie des religions et directeur du Benedict XVI Centre for Religion and Society de Saint Mary’s University, à Londres (2). Ils sont fondés sur les données des enquêtes biennales réalisées en 2014-2016 par "European Social Survey" (ESS, www.europeansocialsurvey.org) dans 21 pays d'Europe (dont la Russie) et Israël. Il manque toutefois des pays importants comme l'Italie et surtout les Balkans orthodoxes qui font de l'Orthodoxie une composante importante du Christianisme en Europe.
En p.j. les diagrammes pour chacun des pays d'Europe
Des études sociologiques effectuées en 2012-2014 montrent que 91 % des 16-29 ans n'ont aucune affiliation religieuse en République Tchèque ; ils sont 80 et 75 % en Estonie et Suède, 72 % aux Pays-Bas. 70 % sont areligieux au Royaume-Uni, 22 % Chrétiens (et les Catholiques, 10 %, dépassent les Anglicans, 7 %) et 6 % musulmans qui sont donc en passe de rattraper le religion d'état !
En France, 64% des jeunes adultes ne s’identifient plus à aucune religion et en Russie 47% (plusieurs études dont en particulier celle de "The Pew Research Center" (1) montrent des chiffres différents : plutôt 10-15 % d'areligieux dans la population russe et 70-75 % de Chrétiens orthodoxes.
Mais il faut souligner qu'il s'agit là de données sur l'ensemble de la population et non sur les 16-26 ans)
Ces chiffres sont publiés dans le rapport "Les jeunes adultes et la religion en Europe" de Stephen Bullivant, Professeur de Théologie et de sociologie des religions et directeur du Benedict XVI Centre for Religion and Society de Saint Mary’s University, à Londres (2). Ils sont fondés sur les données des enquêtes biennales réalisées en 2014-2016 par "European Social Survey" (ESS, www.europeansocialsurvey.org) dans 21 pays d'Europe (dont la Russie) et Israël. Il manque toutefois des pays importants comme l'Italie et surtout les Balkans orthodoxes qui font de l'Orthodoxie une composante importante du Christianisme en Europe.
En p.j. les diagrammes pour chacun des pays d'Europe
Sans surprise, c'est en Pologne qu'ils se trouve le plus de Catholiques et le moins d'areligieux (respectivement 82 % contre 17 %), suivie par la Lituanie (71 % contre 25) et l'Autriche (44 % contre 37).
La Russie occupe une sorte de situation médiane, avec 49 % d'areligieux, 41 % de Chrétiens et 10 % d'autres (remarquons que seul le dernier chiffre se retrouve dans les autres études mentionnées plus haut, et il faudrait vérifier si les écarts ainsi constatés sont dus à une différence de méthode, par exemple dans les questions posées, ou si c'est cette classe d'âge qui se différencie tellement du reste de la population...)
LE CATHOLICISME DÉCLINE EN EUROPE OCCIDENTALE
Globalement, plus de la moitié des jeunes adultes déclarent ne pas s’identifier à une religion ou à une confession en particulier dans douze des vingt-deux pays étudiés, tandis que dans les autres dix-neuf, plus d’un tiers s’identifie à une religion ou à une confession, constate Stephen Bullivant.
La Russie occupe une sorte de situation médiane, avec 49 % d'areligieux, 41 % de Chrétiens et 10 % d'autres (remarquons que seul le dernier chiffre se retrouve dans les autres études mentionnées plus haut, et il faudrait vérifier si les écarts ainsi constatés sont dus à une différence de méthode, par exemple dans les questions posées, ou si c'est cette classe d'âge qui se différencie tellement du reste de la population...)
LE CATHOLICISME DÉCLINE EN EUROPE OCCIDENTALE
Globalement, plus de la moitié des jeunes adultes déclarent ne pas s’identifier à une religion ou à une confession en particulier dans douze des vingt-deux pays étudiés, tandis que dans les autres dix-neuf, plus d’un tiers s’identifie à une religion ou à une confession, constate Stephen Bullivant.
"Les six pays les plus chrétiens sont historiquement des pays à majorité catholique," continue le professeur, "et ils comprennent aussi bien des pays d’Europe occidentale (Irlande, Portugal et Autriche) que d’Europe centrale (Pologne, Lituanie et Slovénie).
Les similarités entre la France et le Royaume-Uni méritent d’être soulignées parmi les jeunes adultes de ces deux pays, on observe des parts à peu près comparables de chrétiens (25 % et 22 %, respectivement), de personnes affiliées à des religions non chrétiennes (11 % et 8 %) et de non-croyants (64 % et 70 %)." Et il remarque que le deux pays les plus religieux, la Pologne et la Lituanie et les deux moins religieux, la République Tchèque et l'Estonie, sont des états post-communistes (et nous ajouterons que la Russie se retrouve entre les deux, comme le montre le graphique qui la place au milieu...)
Si 82 % des jeunes Polonais sont catholiques, comme 71 % des Lituaniens, 55 % des Slovènes, et 54 % des Irlandais, ils ne sont plus que 23 % en France, qui fut "fille aînée de l'Église", et il y en a à peine 2 % dans sept des vingt deux pays étudiés. De la même manière, les chrétiens orthodoxes représentent à peine 2 % des jeunes adultes dans vingt des pays étudiés, Russie et Estonie, faisant exception avec 40 et 13 %, respectivement (l'absence des Balkans orthodoxes est là particulièrement significative).
FAIBLE PRATIQUE
La faiblesse de la pratique religieuse est le véritable marqueur de la baisse de la religiosité chez les jeunes adultes dans les pays étudiés. Une pratique régulière (au moins hebdomadaire) chez plus de 10 % n’apparaît que dans 3 des 21 pays européens (Pologne, 39 %, Portugal, 26 %,et Irlande,15 %.) Les autres pays se situent entre 2 et 9 % (6 % pour la France. 4 % pour la Russie, en ligne là dessus avec les autres études.)
À l’extrême opposé, en République Tchèque, 70 % ne vont jamais à un service religieux (en dehors des baptêmes, mariages ou obsèques) et 80 % ne prient jamais en dehors des services religieux ; pour le Royaume-Uni, la France, la Belgique, l'Espagne et les Pays-Bas, ils sont entre 56 % et 60 % à dire qu'ils ne vont jamais à l'église et entre 63 % et 66 % qui ne prient jamais. La Russie se trouve là aussi en position médiane: 37% des jeune adultes ne participent jamais au culte et 14% ne prient jamais.
Pour le professeur Bullivant, beaucoup de jeunes Européens “ont été baptisés et ne poussent ensuite jamais la porte d'une église.”
Les similarités entre la France et le Royaume-Uni méritent d’être soulignées parmi les jeunes adultes de ces deux pays, on observe des parts à peu près comparables de chrétiens (25 % et 22 %, respectivement), de personnes affiliées à des religions non chrétiennes (11 % et 8 %) et de non-croyants (64 % et 70 %)." Et il remarque que le deux pays les plus religieux, la Pologne et la Lituanie et les deux moins religieux, la République Tchèque et l'Estonie, sont des états post-communistes (et nous ajouterons que la Russie se retrouve entre les deux, comme le montre le graphique qui la place au milieu...)
Si 82 % des jeunes Polonais sont catholiques, comme 71 % des Lituaniens, 55 % des Slovènes, et 54 % des Irlandais, ils ne sont plus que 23 % en France, qui fut "fille aînée de l'Église", et il y en a à peine 2 % dans sept des vingt deux pays étudiés. De la même manière, les chrétiens orthodoxes représentent à peine 2 % des jeunes adultes dans vingt des pays étudiés, Russie et Estonie, faisant exception avec 40 et 13 %, respectivement (l'absence des Balkans orthodoxes est là particulièrement significative).
FAIBLE PRATIQUE
La faiblesse de la pratique religieuse est le véritable marqueur de la baisse de la religiosité chez les jeunes adultes dans les pays étudiés. Une pratique régulière (au moins hebdomadaire) chez plus de 10 % n’apparaît que dans 3 des 21 pays européens (Pologne, 39 %, Portugal, 26 %,et Irlande,15 %.) Les autres pays se situent entre 2 et 9 % (6 % pour la France. 4 % pour la Russie, en ligne là dessus avec les autres études.)
À l’extrême opposé, en République Tchèque, 70 % ne vont jamais à un service religieux (en dehors des baptêmes, mariages ou obsèques) et 80 % ne prient jamais en dehors des services religieux ; pour le Royaume-Uni, la France, la Belgique, l'Espagne et les Pays-Bas, ils sont entre 56 % et 60 % à dire qu'ils ne vont jamais à l'église et entre 63 % et 66 % qui ne prient jamais. La Russie se trouve là aussi en position médiane: 37% des jeune adultes ne participent jamais au culte et 14% ne prient jamais.
Pour le professeur Bullivant, beaucoup de jeunes Européens “ont été baptisés et ne poussent ensuite jamais la porte d'une église.”
CHRISTIANISME CULTUREL ET RENOUVEAU
L'étude ne parle pas suffisamment du renouveau orthodoxe, qui n’apparaît qu'en Russie et Estonie, puisque les Balkans sont exclus. Ces pays montreraient certainement un fort " Christianisme culturel", comme l'a montré l'étude Pew citée (ibid 1), alors que le christianisme culturel est en fait de moins en moins transmis en Europe occidentale, même s'il apparaît encore, à des degrés moindres, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas ou France.
En revanche, Stephen Bullivant souligne que les « bastions » catholiques résistent à la sécularisation, davantage d’ailleurs que les pays majoritairement luthériens ou anglicans. Outre l’exception polonaise (82 % de catholiques), le Portugal et l’Irlande (l'absence de l’Italie est regrettable) affichent un dynamisme enviable.
« On dit beaucoup de l’Irlande qu’elle est en pleine déchristianisation et que les jeunes ne vont plus à l’église, explique le professeur. C’est vrai si vous regardez les chiffres dans le temps, mais aujourd’hui, par rapport au reste de l’Europe, les jeunes irlandais sont encore extraordinairement religieux. »
Le professeur Bullivant pointe aussi des minorités chrétiennes peu nombreuses mais dont la religiosité apparaît plus vive et ne répondant quasi plus à une pression sociale ou une dimension identitaire. L’exemple le plus frappant est celui de la République tchèque. Très peu nombreux (7 % de la population), les jeunes catholiques sont 24 % à se rendre à la messe au moins une fois par semaine et 48 % à prier sur la même période. « Les communautés catholiques sont plus petites mais, dans un réflexe de minorité, les individus y sont plus investis, assure François Moog, théologien et doyen de la faculté d’éducation de l’ICP.
L’appartenance religieuse devient plus existentielle et engageante. La transmission familiale est plus forte comme le soutien entre les membres de la communauté. En revanche, ces minorités s’interrogent sur leur manière d’être chrétien aujourd’hui et de prendre la parole dans l’espace public. En France, plusieurs ouvrages ont d’ailleurs été publiés récemment sur ce thème. » (3) « L’exemple de la République tchèque est symptomatique de ce que Benoît XVI appelait les “minorités créatives” », analyse de son côté Stephen Bullivant en envisageant que le scénario tchèque préfigure celui de la France ou de l’Espagne à moyen terme.
Cette étude montre ainsi une image très contrastée du Christianisme en Europe occidentale mais, centrée sur le catholicisme, elle passe à côté du renouveau de l'Orthodoxie qui, avec les Balkans, en est une composante importante.
Sources :
(1) http://www.pewforum.org/2017/11/08/orthodox-christianity-in-the-21st-century/
(2)https://www.icp.fr/a-propos-de-l-icp/actualites/les-jeunes-adultes-et-la-religion-en-europe--97909.kjsp
(3) https://www.la-croix.com/Religion/jeunes-Europeens-loin-religions-2018-03-21-1200923400
L'étude ne parle pas suffisamment du renouveau orthodoxe, qui n’apparaît qu'en Russie et Estonie, puisque les Balkans sont exclus. Ces pays montreraient certainement un fort " Christianisme culturel", comme l'a montré l'étude Pew citée (ibid 1), alors que le christianisme culturel est en fait de moins en moins transmis en Europe occidentale, même s'il apparaît encore, à des degrés moindres, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas ou France.
En revanche, Stephen Bullivant souligne que les « bastions » catholiques résistent à la sécularisation, davantage d’ailleurs que les pays majoritairement luthériens ou anglicans. Outre l’exception polonaise (82 % de catholiques), le Portugal et l’Irlande (l'absence de l’Italie est regrettable) affichent un dynamisme enviable.
« On dit beaucoup de l’Irlande qu’elle est en pleine déchristianisation et que les jeunes ne vont plus à l’église, explique le professeur. C’est vrai si vous regardez les chiffres dans le temps, mais aujourd’hui, par rapport au reste de l’Europe, les jeunes irlandais sont encore extraordinairement religieux. »
Le professeur Bullivant pointe aussi des minorités chrétiennes peu nombreuses mais dont la religiosité apparaît plus vive et ne répondant quasi plus à une pression sociale ou une dimension identitaire. L’exemple le plus frappant est celui de la République tchèque. Très peu nombreux (7 % de la population), les jeunes catholiques sont 24 % à se rendre à la messe au moins une fois par semaine et 48 % à prier sur la même période. « Les communautés catholiques sont plus petites mais, dans un réflexe de minorité, les individus y sont plus investis, assure François Moog, théologien et doyen de la faculté d’éducation de l’ICP.
L’appartenance religieuse devient plus existentielle et engageante. La transmission familiale est plus forte comme le soutien entre les membres de la communauté. En revanche, ces minorités s’interrogent sur leur manière d’être chrétien aujourd’hui et de prendre la parole dans l’espace public. En France, plusieurs ouvrages ont d’ailleurs été publiés récemment sur ce thème. » (3) « L’exemple de la République tchèque est symptomatique de ce que Benoît XVI appelait les “minorités créatives” », analyse de son côté Stephen Bullivant en envisageant que le scénario tchèque préfigure celui de la France ou de l’Espagne à moyen terme.
Cette étude montre ainsi une image très contrastée du Christianisme en Europe occidentale mais, centrée sur le catholicisme, elle passe à côté du renouveau de l'Orthodoxie qui, avec les Balkans, en est une composante importante.
Sources :
(1) http://www.pewforum.org/2017/11/08/orthodox-christianity-in-the-21st-century/
(2)https://www.icp.fr/a-propos-de-l-icp/actualites/les-jeunes-adultes-et-la-religion-en-europe--97909.kjsp
(3) https://www.la-croix.com/Religion/jeunes-Europeens-loin-religions-2018-03-21-1200923400
Une centaine de fidèles assistent à la cérémonie sacrée. Une église orthodoxe orientale a rouvert ses portes samedi à Harbin, la ville glacée de la province du Heilongjiang, dans le nord-est de la Chine, à environ 600 kilomètres de la frontière russe.
Pour le Noël orthodoxe en janvier, les fidèles avaient emprunté une église catholique à proximité.
Mais samedi, une congrégation d'environ 100 personnes a afflué à L'Eglise de la Protection de la Mère de Dieu (Pokrov) pour y célébrer pour la première fois depuis sa fermeture pour réparation en 2014, a rapporté mardi le bureau provincial des affaires religieuses.
Pour le Noël orthodoxe en janvier, les fidèles avaient emprunté une église catholique à proximité.
Mais samedi, une congrégation d'environ 100 personnes a afflué à L'Eglise de la Protection de la Mère de Dieu (Pokrov) pour y célébrer pour la première fois depuis sa fermeture pour réparation en 2014, a rapporté mardi le bureau provincial des affaires religieuses.
l'Église orthodoxe de Chine 72 Résultats pour votre recherche
"Il y a maintenant environ 100 croyants orthodoxes à Harbin, avec un prêtre et une église", a déclaré au Global Times mercredi, un responsable du bureau, qui a refusé d'être nommé. "Nous avons aidé à financer les réparations."
Le prêtre Yu Shi a dirigé plus de quatre heures de cérémonies, y compris la lecture des Écritures, les psaumes, la confession, la prière et la Sainte Communion.
Yu est le premier prêtre orthodoxe de Chine depuis 60 ans. Il a été ordonné en 2015 après avoir terminé ses études théologiques à Saint-Pétersbourg, en Russie, a rapporté l'agence de presse AFP....
SUITE Orthodoxologie
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