Plateforme libre de discussion
|
Voici le miracle qui se produisit dans le grand village de Kalinovka.
A côté de la sucrerie, se trouvait une église près de laquelle s’élevait une grande croix de bois qui portait, peinte à l’huile sur fond métallique, l’image du Crucifié.
Le 1 septembre 1931, le comité du parti communiste arriva sur les lieux pour fermer l’église. Il apportait avec lui, toute prête, une « décision unanime du peuple » signée par tout le monde, paraît-il, afin de justifier la fermeture du sanctuaire pour « inutilité », mais les femmes commencèrent à crier : « Fermez d’abord vos synagogues si elles ne vous sont pas utiles ! Nous, nous voulons nos églises ! »
Au son de tout ce vacarme, les ouvriers surgirent de l’usine tandis que bientôt les paysans s’assemblaient aussi. Un des représentants du pouvoir ordonna à la foule de se disperser immédiatement sur menace de faire tirer sur elle. Pour effrayer cette manifestation, les soldats tirèrent en direction du Crucifié. Une des balles atteignit l’Homme-Dieu au côté droit, un peu au-dessous de la poitrine. Un flot de sang jaillit du trou !
A côté de la sucrerie, se trouvait une église près de laquelle s’élevait une grande croix de bois qui portait, peinte à l’huile sur fond métallique, l’image du Crucifié.
Le 1 septembre 1931, le comité du parti communiste arriva sur les lieux pour fermer l’église. Il apportait avec lui, toute prête, une « décision unanime du peuple » signée par tout le monde, paraît-il, afin de justifier la fermeture du sanctuaire pour « inutilité », mais les femmes commencèrent à crier : « Fermez d’abord vos synagogues si elles ne vous sont pas utiles ! Nous, nous voulons nos églises ! »
Au son de tout ce vacarme, les ouvriers surgirent de l’usine tandis que bientôt les paysans s’assemblaient aussi. Un des représentants du pouvoir ordonna à la foule de se disperser immédiatement sur menace de faire tirer sur elle. Pour effrayer cette manifestation, les soldats tirèrent en direction du Crucifié. Une des balles atteignit l’Homme-Dieu au côté droit, un peu au-dessous de la poitrine. Un flot de sang jaillit du trou !
Atterrée, la foule des paysannes et des ouvriers tomba à genoux et se mit à prier.
Quand la nuit arriva, près de trente mille personnes, venues des villages alentour était réunie là pour rendre hommage à Dieu. Des émissaires de la Tchéka avaient également été dépêchés sur les lieux et ils s’était produit quelque chose d’étonnant. Dès leur arrivée, les chevaux de la police secrète s’étaient cabrés pour s’enfuir comme une flèche, en bondissant malgré tous les efforts de leurs cavaliers pour les retenir.
Devant toute la foule, un hébreu, employé à l’usine demanda le baptême pour lui, sa femme et les deux enfants. Il le reçurent en présence de tout le monde.
Le journal « Izviestia » écrivit ensuite que « les soldats, par plaisanterie, avaient tiré sans but défini et qu’une des balles avait atteint le Christ fait de fer déjà vieux et rouillé ; un liquide qui s’y était formé avait coulé de la « blessure », liquide mélangé à de la rouille. Voilà pourquoi quelques têtes folles s’étaient imaginées que c’était du sang ».
Le sang continua à couler jour après jour. Beaucoup de gens y trempèrent leurs mouchoirs blancs, afin de le conserver. Il vint aussi un médecin juif qui préleva de ce sang pour l’analyser. Il revint le lendemain.
« Quels résultats avez-vous trouvé, camarade docteur ? »
« Je vais vous dire la vérité que c’est du sang humain » répondit l’hébreu les yeux pleins de larmes en faisant le signe de la croix.
Les paysans et les ouvriers reprirent courage et sortirent leurs icônes cachées, pour les mettre à nouveau dans leurs maisons, sans s’émouvoir des menaces que leurs faisaient les communistes.
Quand la nuit arriva, près de trente mille personnes, venues des villages alentour était réunie là pour rendre hommage à Dieu. Des émissaires de la Tchéka avaient également été dépêchés sur les lieux et ils s’était produit quelque chose d’étonnant. Dès leur arrivée, les chevaux de la police secrète s’étaient cabrés pour s’enfuir comme une flèche, en bondissant malgré tous les efforts de leurs cavaliers pour les retenir.
Devant toute la foule, un hébreu, employé à l’usine demanda le baptême pour lui, sa femme et les deux enfants. Il le reçurent en présence de tout le monde.
Le journal « Izviestia » écrivit ensuite que « les soldats, par plaisanterie, avaient tiré sans but défini et qu’une des balles avait atteint le Christ fait de fer déjà vieux et rouillé ; un liquide qui s’y était formé avait coulé de la « blessure », liquide mélangé à de la rouille. Voilà pourquoi quelques têtes folles s’étaient imaginées que c’était du sang ».
Le sang continua à couler jour après jour. Beaucoup de gens y trempèrent leurs mouchoirs blancs, afin de le conserver. Il vint aussi un médecin juif qui préleva de ce sang pour l’analyser. Il revint le lendemain.
« Quels résultats avez-vous trouvé, camarade docteur ? »
« Je vais vous dire la vérité que c’est du sang humain » répondit l’hébreu les yeux pleins de larmes en faisant le signe de la croix.
Les paysans et les ouvriers reprirent courage et sortirent leurs icônes cachées, pour les mettre à nouveau dans leurs maisons, sans s’émouvoir des menaces que leurs faisaient les communistes.
Archiprêtre Michel Polsky, "Les nouveaux martyrs de la terre russe" éditions « Résiac », 1976
Смотрите виртуальный Музей Новомучеников земли Архангельской
Смотрите виртуальный Музей Новомучеников земли Архангельской
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 22 Juin 2018 à 07:56
|
7 commentaires
|
Permalien
Aux yeux de ceux qui sont allé vers le schisme et se sont mis en dehors de l'Eglise, son unité ne signifie plus rien
Le métropolite Hilarion a dit: "Les accords inter-orthodoxes quant à l'octroi de l'autocéphalie sont bien réels. Un texte reconnaissant et octroyant l'autocéphalie a été élaboré et signé par l'ensemble des Eglises locales, y compris celles de Constantinople et de Russie, ceci en 1993 à Chambésy. Ce texte a été mis au point et validé en 2009. Le document définit d'une manière claire et circonstanciée les principales conditions de l'octroi de l'autocéphalie.
Le métropolite Hilarion a dit: "Les accords inter-orthodoxes quant à l'octroi de l'autocéphalie sont bien réels. Un texte reconnaissant et octroyant l'autocéphalie a été élaboré et signé par l'ensemble des Eglises locales, y compris celles de Constantinople et de Russie, ceci en 1993 à Chambésy. Ce texte a été mis au point et validé en 2009. Le document définit d'une manière claire et circonstanciée les principales conditions de l'octroi de l'autocéphalie.
Déclaration du métropolite Hilarion en russe et en anglais
"For those who are outside the Church, who are already divided from it, church unity does not mean anything, "it is really a phantom, just a sound," the metropolitan said. "They are ready to continue undermining it to secure their interests and the interests of a specific political administration," he said.
Metropolitan Hilarion said he disagrees with those who believe that there is no consensus in the Orthodox world on the issue of autocephaly, and that means that Constantinople can act at its own discretion on the "Ukrainian issue."
"The inter-Orthodox agreements on the issue of granting autocephaly exist. I am surprised to hear that they didn't exist. The document Autocephaly and Means of Proclaiming It was drafted and approved by the Orthodox Center of the Constantinople Patriarchate in Chambesy. All local Churches, including the Constantinople and Russian ones, signed it 25 years ago," Metropolitan Hilarion said.
The document contains a clear and detailed description of the main two aspects, he said. Firstly, autocephaly is granted to a specific part of a local Church with the consent of the Patriarchate to which this church region now belongs. Secondly, autocephaly is granted with the consent of the Assemblies and all other autocephalic Churches, the metropolitan said.
The document was updated and was approved at the inter-Orthodox preparatory commission in Chambesy in December 2009, he said.
"In my view, it's a model for achieving all-Orthodox consensus. Initially, all local Churches had different viewpoints on this issue, but as a result of free and fair discussions they managed to achieve a compromise that suited all parties and took into account all positions," the metropolitan said. Read more
............................................
Легитимизация раскола на Украине рассечет на части все тело мирового православия - митрополит Иларион
"Межправославные договоренности по вопросу предоставления автокефалии есть. Мне удивительно слышать, будто их не было. Документ "Автокефалия и способ ее провозглашения" был разработан и одобрен на Межправославной подготовительной комиссии, заседавшей в ноябре 1993 года в Православном центре Константинопольского патриархата в Шамбези. Все поместные Церкви - и Константинопольская, и Русская в том числе - подписали его еще 25 лет назад", - напомнил митрополит Иларион Далее по ссылке
"For those who are outside the Church, who are already divided from it, church unity does not mean anything, "it is really a phantom, just a sound," the metropolitan said. "They are ready to continue undermining it to secure their interests and the interests of a specific political administration," he said.
Metropolitan Hilarion said he disagrees with those who believe that there is no consensus in the Orthodox world on the issue of autocephaly, and that means that Constantinople can act at its own discretion on the "Ukrainian issue."
"The inter-Orthodox agreements on the issue of granting autocephaly exist. I am surprised to hear that they didn't exist. The document Autocephaly and Means of Proclaiming It was drafted and approved by the Orthodox Center of the Constantinople Patriarchate in Chambesy. All local Churches, including the Constantinople and Russian ones, signed it 25 years ago," Metropolitan Hilarion said.
The document contains a clear and detailed description of the main two aspects, he said. Firstly, autocephaly is granted to a specific part of a local Church with the consent of the Patriarchate to which this church region now belongs. Secondly, autocephaly is granted with the consent of the Assemblies and all other autocephalic Churches, the metropolitan said.
The document was updated and was approved at the inter-Orthodox preparatory commission in Chambesy in December 2009, he said.
"In my view, it's a model for achieving all-Orthodox consensus. Initially, all local Churches had different viewpoints on this issue, but as a result of free and fair discussions they managed to achieve a compromise that suited all parties and took into account all positions," the metropolitan said. Read more
............................................
Легитимизация раскола на Украине рассечет на части все тело мирового православия - митрополит Иларион
"Межправославные договоренности по вопросу предоставления автокефалии есть. Мне удивительно слышать, будто их не было. Документ "Автокефалия и способ ее провозглашения" был разработан и одобрен на Межправославной подготовительной комиссии, заседавшей в ноябре 1993 года в Православном центре Константинопольского патриархата в Шамбези. Все поместные Церкви - и Константинопольская, и Русская в том числе - подписали его еще 25 лет назад", - напомнил митрополит Иларион Далее по ссылке
Le 6 juin 2018 - Maxime VENETSKOV , lecteur de la Cathédrale orthodoxe russe à Paris Sainte-Trinité et responsable de la Chancellerie du Diocèse de Chersonèse, a soutenu sa thèse de doctorat à l'Université de " Paris Lettre Sorbonne Université " et a reçu le grade de docteur avec la mention " très honorable avec les félicitations du jury ".
Le sujet de la Thèse :" L’Échelle de Jean du Sinaï dans la tradition byzantine : le corpus manuscrit, les scholies, le Commentaire d’Élie de Crète "
La Thèse compte près de 1.100 pages. Plusieurs extraits en seront prochainement imprimées dans des revues spécialisées, un livre sera édité.
Sous la direction de : M. Bernard FLUSIN (Professeur à l’Université Sorbonne, Directeur d’études à l’EPHE)
Membres du jury :M. Vincent DÉROCHE (Directeur d’études au CNRS, UMR Orient et Méditerranée) Mme Brigitte MONDRAIN (Directeur d’études à l’EPHE) M. Antonio RIGO (Professeur à l’Université de Venise, Ca' Foscari) M. Peter VAN DEUN (Professeur à l’Université KU Leuven)
L’Échelle (Κλίμαξ), ouvrage ascétique composé au VIIe s. par Jean du Sinaï, dit Climaque (Jean de l’Échelle), est une œuvre majeure de la littérature ascétique byzantine comme en témoigne la diffusion de ce texte dans près de 500 codices du VIIIe au XIXe s. et encore dans près de 200 témoins de sa transmission indirecte.
Le sujet de la Thèse :" L’Échelle de Jean du Sinaï dans la tradition byzantine : le corpus manuscrit, les scholies, le Commentaire d’Élie de Crète "
La Thèse compte près de 1.100 pages. Plusieurs extraits en seront prochainement imprimées dans des revues spécialisées, un livre sera édité.
Sous la direction de : M. Bernard FLUSIN (Professeur à l’Université Sorbonne, Directeur d’études à l’EPHE)
Membres du jury :M. Vincent DÉROCHE (Directeur d’études au CNRS, UMR Orient et Méditerranée) Mme Brigitte MONDRAIN (Directeur d’études à l’EPHE) M. Antonio RIGO (Professeur à l’Université de Venise, Ca' Foscari) M. Peter VAN DEUN (Professeur à l’Université KU Leuven)
L’Échelle (Κλίμαξ), ouvrage ascétique composé au VIIe s. par Jean du Sinaï, dit Climaque (Jean de l’Échelle), est une œuvre majeure de la littérature ascétique byzantine comme en témoigne la diffusion de ce texte dans près de 500 codices du VIIIe au XIXe s. et encore dans près de 200 témoins de sa transmission indirecte.
Manuel de la vie spirituelle, guide de la progression de l’âme vers Dieu, l’ouvrage, imprégné de l’expérience des Pères-ascètes et rédigé dans un langage aphoristique, a connu une large réception dans le milieu des moines érudits : de nombreuses scholies, de diverses portée et ampleur apparaissent dans la moitié des manuscrits de l’Échelle à partir de la deuxième moitié du Xe s. ; une exégèse exhaustive de l’œuvre de Climaque a été effectuée par Élie, métropolite de Crète, au début du XIIe s. sous forme d’un Commentaire, conservé dans 19 manuscrits du XIIe au XVIe s.
L’ampleur du corpus manuscrit de l’Échelle et de ses commentaires explique le caractère singulier des recherches sur le sujet. En effet, aucune étude spécifique sur la tradition manuscrite du « corpus de Climaque » (livre de l’Échelle, scholies anonymes, Commentaire d’Élie de Crète) n’a jamais été entreprise, à l’exception d’une monographie consacrée aux manuscrits enluminés de l’Échelle publiée par John Rupert Martin en 1954. Des éditions de l’Échelle fondées sur un nombre très réduit de manuscrits, une édition partielle des scholies, aucune édition du Commentaire d’Élie – ces lacunes rendent très difficile toute évaluation du rôle et de la réception de cet ouvrage dans la tradition ascétique à Byzance.
La présente thèse propose une première approche de l’histoire textuelle du « corpus de Climaque ». À cette fin, l’étude s’appuie sur des examens codicologiques, des analyses philologiques et quelques développements sur le contexte théologique. Il a paru indispensable de procéder d’abord à une étude « technique » de la tradition manuscrite pour mieux appréhender le texte de l’Échelle dans le contexte historique de l’ascétisme, car, pour reprendre une expression métaphorique de Climaque : « il est impossible selon la nature à celui qui n’a pas appris les lettres d’étudier dans les livres » (« ἀδύνατον τὸν μὴ γράμματα μεμαθηκότα φυσικῶς ἐν δέλτοις μελετᾶν » : degré 27/2. PG 88, 1109B:11–13).
L’ampleur du corpus manuscrit de l’Échelle et de ses commentaires explique le caractère singulier des recherches sur le sujet. En effet, aucune étude spécifique sur la tradition manuscrite du « corpus de Climaque » (livre de l’Échelle, scholies anonymes, Commentaire d’Élie de Crète) n’a jamais été entreprise, à l’exception d’une monographie consacrée aux manuscrits enluminés de l’Échelle publiée par John Rupert Martin en 1954. Des éditions de l’Échelle fondées sur un nombre très réduit de manuscrits, une édition partielle des scholies, aucune édition du Commentaire d’Élie – ces lacunes rendent très difficile toute évaluation du rôle et de la réception de cet ouvrage dans la tradition ascétique à Byzance.
La présente thèse propose une première approche de l’histoire textuelle du « corpus de Climaque ». À cette fin, l’étude s’appuie sur des examens codicologiques, des analyses philologiques et quelques développements sur le contexte théologique. Il a paru indispensable de procéder d’abord à une étude « technique » de la tradition manuscrite pour mieux appréhender le texte de l’Échelle dans le contexte historique de l’ascétisme, car, pour reprendre une expression métaphorique de Climaque : « il est impossible selon la nature à celui qui n’a pas appris les lettres d’étudier dans les livres » (« ἀδύνατον τὸν μὴ γράμματα μεμαθηκότα φυσικῶς ἐν δέλτοις μελετᾶν » : degré 27/2. PG 88, 1109B:11–13).
Le corpus examiné dans la présente recherche est constitué de 254 codices comportant le texte intégral de l’Échelle (sauf les cas de mutilations). Ce corpus est exhaustif, en l’état des connaissances, pour la période allant du IXe au XIIIe s. et partiel jusqu’au XVIIe s. ; s’y ajoutent 2 codices palimpsestes, 7 codices ne contenant que quelques fragments du texte de Climaque, 56 codices comportant des extraits tirés de l’Échelle, 5 codices ne contenant que des collections de scholies, ainsi que 19 codices comportant le texte intégral ou partiel du Commentaire d’Élie de Crète et 2 codices avec quelques extraits de son Commentaire.
La traduction syriaque a été également analysée d’après les deux manuscrits les plus anciens (du VIIIe-IXe s.), conservés à la British Library.
Parmi 345 manuscrits étudiés 250 originaux ont été consultés sur place dans diverses bibliothèques :
- en Allemagne : à Berlin, à Leipzig, à Munich et à Wolfenbüttel ;
- en Angleterre : à Cambridge, à Manchester, à Londres et à Oxford ;
- en Autriche : à Vienne ;
- en Espagne : à l’Escurial ;
- en France : à Paris ;
- en Grèce : à l’Athos, à Athènes, aux Météores et à Patmos ;
- en Hollande : à Leyde ;
- en Israël : à Jérusalem ;
- en Italie : à Grottaferrata, à Florence, à Messine, à Milan, à Modène, à Naples, à Palerme, à Pérouse, à Rome, à Turin, au Vatican et à Venise ;
- en République tchèque : à Prague.
- en Russie : à Moscou et à Saint-Pétersbourg.
L’accès aux codices originaux n’a pas été toujours possible. Dans la bibliothèque du Patriarcat orthodoxe grec de Jérusalem et dans celle du monastère de la Transfiguration aux Météores, seules des reproductions ont été données pour examen sur place.
La plupart des monastères de l’Athos, Docheiarou, Dionysiou, d’Iviron, Karakallou, Koutloumousiou, de Saint-Pantéleimon, Vatopediou, de Xénophon, et la Skite de Sainte-Anne, ont accepté les consultations des manuscrits dans leurs bibliothèques ; d’autres, Esphigmenou, la Grande Laure et Philotheou, ont refusé l’accès à leur fonds de codices.
SUITE de la position de Thèse...P.J.
La traduction syriaque a été également analysée d’après les deux manuscrits les plus anciens (du VIIIe-IXe s.), conservés à la British Library.
Parmi 345 manuscrits étudiés 250 originaux ont été consultés sur place dans diverses bibliothèques :
- en Allemagne : à Berlin, à Leipzig, à Munich et à Wolfenbüttel ;
- en Angleterre : à Cambridge, à Manchester, à Londres et à Oxford ;
- en Autriche : à Vienne ;
- en Espagne : à l’Escurial ;
- en France : à Paris ;
- en Grèce : à l’Athos, à Athènes, aux Météores et à Patmos ;
- en Hollande : à Leyde ;
- en Israël : à Jérusalem ;
- en Italie : à Grottaferrata, à Florence, à Messine, à Milan, à Modène, à Naples, à Palerme, à Pérouse, à Rome, à Turin, au Vatican et à Venise ;
- en République tchèque : à Prague.
- en Russie : à Moscou et à Saint-Pétersbourg.
L’accès aux codices originaux n’a pas été toujours possible. Dans la bibliothèque du Patriarcat orthodoxe grec de Jérusalem et dans celle du monastère de la Transfiguration aux Météores, seules des reproductions ont été données pour examen sur place.
La plupart des monastères de l’Athos, Docheiarou, Dionysiou, d’Iviron, Karakallou, Koutloumousiou, de Saint-Pantéleimon, Vatopediou, de Xénophon, et la Skite de Sainte-Anne, ont accepté les consultations des manuscrits dans leurs bibliothèques ; d’autres, Esphigmenou, la Grande Laure et Philotheou, ont refusé l’accès à leur fonds de codices.
SUITE de la position de Thèse...P.J.
Les microfilms de plusieurs manuscrits ont été examinés dans diverses institutions : à la Section grecque de l’IRHT, à l'Institut d'histoire et paléographie de la Fondation culturelle de la Banque nationale de Grèce, à l’Institut des études néo-helléniques à Athènes et au monastère des Vlatades à Thessalonique.
Certains codices de l’Échelle ont été examinés sur leur version numérisée. Les données de la base Pinakes et les descriptions des catalogues ont été également prises en compte.
La thèse est constituée de quatre volumes : les trois premiers portent sur l’Échelle, ses scholies et le Commentaire d’Élie de Crète ; le quatrième comporte un répertoire décrivant 332 manuscrits suivi de 99 planches d’illustrations.
La première partie aborde l’histoire textuelle du livre de l’Échelle, sa composition et sa réception dans la tradition manuscrite.
Si l’ouvrage est connu sous le nom de Klimax ou du livre de Climaque dans le milieu orthodoxe et de Scala Paradisi dans la tradition occidentale, le corpus manuscrit témoigne d’une évolution complexe de ces titres. Dès le VIIIe s. certains intitulés de l’ouvrage de Climaque évoquent les Tables spirituelles (Πλάκες πνευματικαί) et le Discours ascétique (Λόγος ἀσκητικός) ; à partir du Xe s. apparaissent les titres contenant la mention de l’Échelle (Κλίμαξ), ou encore de l’Échelle de la divine ascension (Κλίμαξ θείας ἀνόδου), avec de nombreuses variantes selon les codices.
En suivant précisément l’histoire de ces intitulés il apparaît que les discours ascétiques rédigés par Jean du Sinaï ont été appréhendés d’une manière de plus en plus systématique par le biais de deux images : celle des Tables de la loi remises à Moïse au Sinaï et celle de l’échelle menant au ciel.....
SUITE de la position de Thèse..P.J.
Certains codices de l’Échelle ont été examinés sur leur version numérisée. Les données de la base Pinakes et les descriptions des catalogues ont été également prises en compte.
La thèse est constituée de quatre volumes : les trois premiers portent sur l’Échelle, ses scholies et le Commentaire d’Élie de Crète ; le quatrième comporte un répertoire décrivant 332 manuscrits suivi de 99 planches d’illustrations.
La première partie aborde l’histoire textuelle du livre de l’Échelle, sa composition et sa réception dans la tradition manuscrite.
Si l’ouvrage est connu sous le nom de Klimax ou du livre de Climaque dans le milieu orthodoxe et de Scala Paradisi dans la tradition occidentale, le corpus manuscrit témoigne d’une évolution complexe de ces titres. Dès le VIIIe s. certains intitulés de l’ouvrage de Climaque évoquent les Tables spirituelles (Πλάκες πνευματικαί) et le Discours ascétique (Λόγος ἀσκητικός) ; à partir du Xe s. apparaissent les titres contenant la mention de l’Échelle (Κλίμαξ), ou encore de l’Échelle de la divine ascension (Κλίμαξ θείας ἀνόδου), avec de nombreuses variantes selon les codices.
En suivant précisément l’histoire de ces intitulés il apparaît que les discours ascétiques rédigés par Jean du Sinaï ont été appréhendés d’une manière de plus en plus systématique par le biais de deux images : celle des Tables de la loi remises à Moïse au Sinaï et celle de l’échelle menant au ciel.....
SUITE de la position de Thèse..P.J.
Le symbole le plus important de ce dynamisme est sans doute l’inauguration du « centre spirituel et culturel orthodoxe russe »le 19 octobre 2016 à Paris, entre Tour Eiffel et Invalides, au pied du pont de l’Alma.
Au début des années 2000, on comptait environ 160 paroisses et lieux monastiques. Selon l’Annuaire de l’Église orthodoxe publié en 2017, on recense actuellement 278 lieux de culte, monastères inclus (une vingtaine), ils étaient 238 en 2010. Le nombre des évêques (10), ainsi que des prêtres et des diacres (330 pour les deux) a lui aussi augmenté.
Par orthodoxe, il faut entendre les Églises orthodoxes chalcédoniennes (qui ont accepté les décisions du IVe concile œcuménique de Chalcédoine en 451), qui sont quatorze à être autocéphales, c’est-à-dire pleinement indépendantes tout en étant en communion, dans le monde.
On y adjoint parfois, à tort, les Églises dites orthodoxes orientales, ou préchalcédoniennes, comme les Églises arménienne, copte, éthiopienne et syriaque, qui ne sont pas en communion avec les Églises orthodoxes chalcédoniennes.
Au début des années 2000, on comptait environ 160 paroisses et lieux monastiques. Selon l’Annuaire de l’Église orthodoxe publié en 2017, on recense actuellement 278 lieux de culte, monastères inclus (une vingtaine), ils étaient 238 en 2010. Le nombre des évêques (10), ainsi que des prêtres et des diacres (330 pour les deux) a lui aussi augmenté.
Par orthodoxe, il faut entendre les Églises orthodoxes chalcédoniennes (qui ont accepté les décisions du IVe concile œcuménique de Chalcédoine en 451), qui sont quatorze à être autocéphales, c’est-à-dire pleinement indépendantes tout en étant en communion, dans le monde.
On y adjoint parfois, à tort, les Églises dites orthodoxes orientales, ou préchalcédoniennes, comme les Églises arménienne, copte, éthiopienne et syriaque, qui ne sont pas en communion avec les Églises orthodoxes chalcédoniennes.
La question du nombre des croyants est très discutée. Le chiffre de 200 000 était avancé jusque dans les années 1990 pour la France. Il est incontestablement supérieur aujourd’hui. L’Annuaire 2017 pose celui de 500 000. Dernièrement, un article du quotidien La Croix mentionnait même 700 000 orthodoxes. SUITE
Les reliques ont été transportées de la Sainte Trinité-Saint Seraphin monastère de Diveevo à Londres, puis à l'église Saint Nicolas à Oxford. Cette paroisse appartient au diocèse de Souroje. Un moleben a été officié devant les reliques en présence d'un très grand nombre de fidèles.
La délégation venue de Russie a prié à la tombe de l'archimandrite Nicolas Gibbs, fondateur de la paroisse.
L'archimandrite Nicolas (dans le monde Charles Sydney Gibbs), était le professeur d'anglais des enfants de Nicolas II, en particulier du tsarévitch Alexis. Au cours de dix années de service à la cour de l'empereur de Russie, il était devenu l'homme de confiance de la famille impériale et la suivit même en exil en Sibérie.
En 1934, il se convertit à l'orthodoxie sous le nom d'Alexis (en l'honneur du tsarévitch Alexis), et l'année suivante il reçut la tonsure monastique sous le nom de Nicolas (en l'honneur de Nicolas II). Il fonda une paroisse à Londres, puis à Oxford. Toute sa vie, il resta fidèle à la mémoire de la famille impériale et parvint à conserver un grand nombre de ses reliques
La délégation venue de Russie a prié à la tombe de l'archimandrite Nicolas Gibbs, fondateur de la paroisse.
L'archimandrite Nicolas (dans le monde Charles Sydney Gibbs), était le professeur d'anglais des enfants de Nicolas II, en particulier du tsarévitch Alexis. Au cours de dix années de service à la cour de l'empereur de Russie, il était devenu l'homme de confiance de la famille impériale et la suivit même en exil en Sibérie.
En 1934, il se convertit à l'orthodoxie sous le nom d'Alexis (en l'honneur du tsarévitch Alexis), et l'année suivante il reçut la tonsure monastique sous le nom de Nicolas (en l'honneur de Nicolas II). Il fonda une paroisse à Londres, puis à Oxford. Toute sa vie, il resta fidèle à la mémoire de la famille impériale et parvint à conserver un grand nombre de ses reliques
Lire En 1945, le père Nicolas acheta trois cottages à Oxford
L'archiprêtre Maxime Nikolsky, appartenant au clergé de la cathédrale de la Dormition à Londres, a présenté la traduction anglaise du livre du Saint martyr l'archimandrite Séraphin Tchitchagov "Les chroniques du monastère Saint Séraphin à Diveevo".
Lien Interfax Trad "PO" Мощи Серафима Саровского принесены для поклонения в Оксфорд
Programme du séjour des reliques dans le diocèse de Souroje :
Du 8 au 10 juin, les reliques se trouveront à la Conférence annuelle du diocèse de Souroje - High Leigh, Hoddesdon, Hertfordshire EN11 8SG.
11-12 juin - à la cathédrale de la Dormition à Londres - 67 Ennismore Gardens, Londres SW7 1NH
13 juin - à l'église saint Nicolas d'Oxford - 34 Ferry Rd, Marston, Oxford OX3 0EU
14-15 juin (avant 17h) - à la cathédrale de la Dormition à Londres - 67 Ennismore Gardens, Londres SW7 1NH
15 juin, 18h - 16 juin, 16h50 - à la cathédrale de la Dormition (ROCOR) - 57 Harvard Road, Chiswick, Londres, W4 4ED
16 juin, 18h - 17 juin, 14h - à la cathédrale de la Dormition à Londres - 67 Ennismore Gardens, London SW7 1NH
..................
Lire aussi L’archiprêtre Andrew Phillips : Saint Nicolas Johnson - Martyr anglais
L'archiprêtre Maxime Nikolsky, appartenant au clergé de la cathédrale de la Dormition à Londres, a présenté la traduction anglaise du livre du Saint martyr l'archimandrite Séraphin Tchitchagov "Les chroniques du monastère Saint Séraphin à Diveevo".
Lien Interfax Trad "PO" Мощи Серафима Саровского принесены для поклонения в Оксфорд
Programme du séjour des reliques dans le diocèse de Souroje :
Du 8 au 10 juin, les reliques se trouveront à la Conférence annuelle du diocèse de Souroje - High Leigh, Hoddesdon, Hertfordshire EN11 8SG.
11-12 juin - à la cathédrale de la Dormition à Londres - 67 Ennismore Gardens, Londres SW7 1NH
13 juin - à l'église saint Nicolas d'Oxford - 34 Ferry Rd, Marston, Oxford OX3 0EU
14-15 juin (avant 17h) - à la cathédrale de la Dormition à Londres - 67 Ennismore Gardens, Londres SW7 1NH
15 juin, 18h - 16 juin, 16h50 - à la cathédrale de la Dormition (ROCOR) - 57 Harvard Road, Chiswick, Londres, W4 4ED
16 juin, 18h - 17 juin, 14h - à la cathédrale de la Dormition à Londres - 67 Ennismore Gardens, London SW7 1NH
..................
Lire aussi L’archiprêtre Andrew Phillips : Saint Nicolas Johnson - Martyr anglais
Moscou. 7 juin. Le père Andreï Lebedev, adjoint du responsable à l’œuvre missionnaire du diocèse de Viatka, appelle les supporters à rester sportifs et fair-play pendant le championnat du monde de football qui se déroulera en Russie.
« Allez nous allons vivre en bonne entente le championnat du monde de football ! Dans la paix du sport ! Nous allons faire du vélo en famille, nous allons commencer à faire de la gymnastique matinale », a déclaré le père Andreï au correspondant de INTERFAX-RELIGIA, avant d’ajouter que « boire de la bière gâche la fête » et d’appeler les supporters à publier leurs propres photos sur les réseaux sociaux avec des hashtags : #foot sans alcool et #championnat sobre.
Trad "PO"
« Allez nous allons vivre en bonne entente le championnat du monde de football ! Dans la paix du sport ! Nous allons faire du vélo en famille, nous allons commencer à faire de la gymnastique matinale », a déclaré le père Andreï au correspondant de INTERFAX-RELIGIA, avant d’ajouter que « boire de la bière gâche la fête » et d’appeler les supporters à publier leurs propres photos sur les réseaux sociaux avec des hashtags : #foot sans alcool et #championnat sobre.
Trad "PO"
Le même jour, l’archevêque Antoine a été reçu par Sa Sainteté le patriarche Bartholomée dans son cabinet de travail
Avec la bénédiction de Sa Sainteté le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, l’archevêque Antoine de Vienne et de Budapest, responsable des établissements du Patriarcat de Moscou à l’étranger, s’est rendu à Istanbul, où il a participé aux célébrations de la fête onomastique du patriarche Bartholomée de Constantinople. Mgr Antoine était accompagné dans son voyage du prêtre Alexis Vorontsov, clerc de l’église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste (Presna, Moscou).
Le 10 juin, dimanche de Tous les Saints de la terre russe, l’archevêque Antoine a célébré la Divine liturgie au métochion Saint-André d’Istanbul. Il concélébrait avec l’archimandrite Panaret (Psaravtis), recteur du métochion, l’hiéromoine Timothée (Michine), recteur du métochion de monastère Saint-Pantéléimon de l’Athos, le prêtre Alexis Vorontsov et le diacre Grégoire Frankakis.
Avec la bénédiction de Sa Sainteté le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, l’archevêque Antoine de Vienne et de Budapest, responsable des établissements du Patriarcat de Moscou à l’étranger, s’est rendu à Istanbul, où il a participé aux célébrations de la fête onomastique du patriarche Bartholomée de Constantinople. Mgr Antoine était accompagné dans son voyage du prêtre Alexis Vorontsov, clerc de l’église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste (Presna, Moscou).
Le 10 juin, dimanche de Tous les Saints de la terre russe, l’archevêque Antoine a célébré la Divine liturgie au métochion Saint-André d’Istanbul. Il concélébrait avec l’archimandrite Panaret (Psaravtis), recteur du métochion, l’hiéromoine Timothée (Michine), recteur du métochion de monastère Saint-Pantéléimon de l’Athos, le prêtre Alexis Vorontsov et le diacre Grégoire Frankakis.
Après la liturgie, Mgr Antoine s’est entretenu avec les paroissiens au cours des agapes.
Le même jour, l’hiérarque a rencontré le consul général de la Fédération de Russie à Istanbul, A. Podbelychev, qui a donné un dîner en l’honneur de la délégation du Patriarcat de Moscou. Mgr Antoine a aussi visité la cathédrale Sainte-Sophie et le monastère de la Chora.
Le soir, veille de la Saint-Bartholomée, l’archevêque Antoine a participé aux vigiles, au cours desquelles priaient le patriarche Bartholomée et de nombreux hiérarques du Patriarcat de Constantinople. Dans son discours, prononcé à la fin des vêpres, le patriarche œcuménique a souligné la présence de l’envoyé du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, saluant l’archevêque Antoine. Ensuite, un banquet a été donné.
Le 11 juin, l’archevêque Antoine a prié au cours de la Divine liturgie célébrée à la cathédrale patriarcale Saint-Georges du Phanar. Selon la coutume de l’Église de Constantinople, l’office était célébré par l’archimandrite de service et par un diacre, en présence de S. S. le patriarche Bartholomée de Constantinople, des hiérarques venus participer à la célébration, de représentants de l’état grec et de nombreux invités.
A la fin de l’office, l’archevêque Antoine a lu le message du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, avant de remette au patriarche Bartholomée un encolpion et une croix de la part du primat de l’Église orthodoxe russe. SUITE
Le même jour, l’hiérarque a rencontré le consul général de la Fédération de Russie à Istanbul, A. Podbelychev, qui a donné un dîner en l’honneur de la délégation du Patriarcat de Moscou. Mgr Antoine a aussi visité la cathédrale Sainte-Sophie et le monastère de la Chora.
Le soir, veille de la Saint-Bartholomée, l’archevêque Antoine a participé aux vigiles, au cours desquelles priaient le patriarche Bartholomée et de nombreux hiérarques du Patriarcat de Constantinople. Dans son discours, prononcé à la fin des vêpres, le patriarche œcuménique a souligné la présence de l’envoyé du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, saluant l’archevêque Antoine. Ensuite, un banquet a été donné.
Le 11 juin, l’archevêque Antoine a prié au cours de la Divine liturgie célébrée à la cathédrale patriarcale Saint-Georges du Phanar. Selon la coutume de l’Église de Constantinople, l’office était célébré par l’archimandrite de service et par un diacre, en présence de S. S. le patriarche Bartholomée de Constantinople, des hiérarques venus participer à la célébration, de représentants de l’état grec et de nombreux invités.
A la fin de l’office, l’archevêque Antoine a lu le message du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, avant de remette au patriarche Bartholomée un encolpion et une croix de la part du primat de l’Église orthodoxe russe. SUITE
Iaroslavl, 14 juin. INTERFAX Le service de presse de la métropole de Iaroslavl annonce qu’un monument à la mémoire de la famille du dernier empereur de Russie a été élevé et béni dans le monastère de femmes Saint-Nicolas du village de Godenovo dans la province de Iaroslavl.
L’auteur du monument est le sculpteur moscovite Sergueï Bytchkov, qui est aussi l’auteur d’un autre monument, à Saint Séraphin de Sarov, dressé il y a un an. « Saint Séraphin accueille maintenant le dernier empereur de Russie » commente-t-on à la chancellerie du diocèse métropolitain.
Le monument à la famille impériale est élevé à la veille du centenaire de son exécution. Le long de la route qui mène au village de Godenovo on a tendu des calicots annonçant l’événement, et dans le village même on a créé une allée où sont disposés les portraits des vingt-quatre victimes avec leur biographie. (PO)
L’auteur du monument est le sculpteur moscovite Sergueï Bytchkov, qui est aussi l’auteur d’un autre monument, à Saint Séraphin de Sarov, dressé il y a un an. « Saint Séraphin accueille maintenant le dernier empereur de Russie » commente-t-on à la chancellerie du diocèse métropolitain.
Le monument à la famille impériale est élevé à la veille du centenaire de son exécution. Le long de la route qui mène au village de Godenovo on a tendu des calicots annonçant l’événement, et dans le village même on a créé une allée où sont disposés les portraits des vingt-quatre victimes avec leur biographie. (PO)
E.I. Piskarev - Icône des Saints Pères du Concile pan-russe de 1917-1918
A ce jour, le nombre de ceux qui ont souffert pour leur foi dans les années de persécutions post-révolutionnaires, figurant dans la base de données de l'Université humanitaire orthodoxe Saint-Tikhon (UHOST), est de plus de 36.000.
Sur le fondement de cette base de données, cinq volumes d'un répertoire-martyrologe biographique ont déjà été compilés et publiés :« Ceux qui ont souffert pour le Christ » (lettres A à D). Deux autres volumes (de E à I) sont en préparation pour cette année. C'est ce qu'a déclaré le père Alexandre Mazyrine, professeur d'histoire de l'Eglise, adjoint du chef du Département d'histoire contemporaine de l'Eglise orthodoxe russe à l'UHOST.
« Tout l'aspect tragique de l'histoire de l'Église orthodoxe russe de cette période n'a pas encore été suffisamment étudié. Beaucoup de noms ont été oubliés. C'est pourquoi le travail de recherche dans ce domaine reste pertinent à ce jour. Notre base de données « Ceux qui ont souffert pour le Christ » englobe les informations sur ceux qui ont été persécutés pour leur foi pendant la période des persécutions de Lénine, Staline et Khrouchtchev.
A ce jour, le nombre de ceux qui ont souffert pour leur foi dans les années de persécutions post-révolutionnaires, figurant dans la base de données de l'Université humanitaire orthodoxe Saint-Tikhon (UHOST), est de plus de 36.000.
Sur le fondement de cette base de données, cinq volumes d'un répertoire-martyrologe biographique ont déjà été compilés et publiés :« Ceux qui ont souffert pour le Christ » (lettres A à D). Deux autres volumes (de E à I) sont en préparation pour cette année. C'est ce qu'a déclaré le père Alexandre Mazyrine, professeur d'histoire de l'Eglise, adjoint du chef du Département d'histoire contemporaine de l'Eglise orthodoxe russe à l'UHOST.
« Tout l'aspect tragique de l'histoire de l'Église orthodoxe russe de cette période n'a pas encore été suffisamment étudié. Beaucoup de noms ont été oubliés. C'est pourquoi le travail de recherche dans ce domaine reste pertinent à ce jour. Notre base de données « Ceux qui ont souffert pour le Christ » englobe les informations sur ceux qui ont été persécutés pour leur foi pendant la période des persécutions de Lénine, Staline et Khrouchtchev.
Cette base rassemble des informations non seulement sur les nouveaux martyrs glorifiés, mais aussi sur tous les membres de l'Eglise orthodoxe russe qui ont souffert pour le Christ à cause du gouvernement communiste antireligieux. A ce jour, plus de 36 000 personnes ont été identifiées », a déclaré le père Alexandre Mazyrine.
Lire Persécutions de l’Eglise pendant les années Khrouchtchev
« Selon nos estimations, cela représente environ un tiers de leur nombre total. Etablir la liste des victimes laïques pour la foi est particulièrement difficile, dit le professeur d'histoire de l'Eglise. La base de données ne représente qu'une partie du vaste travail de recherche mené à l'Université depuis de nombreuses années. »
Selon le père Alexandre Mazyrine, c'est le Département de recherche scientifique sur l'histoire récente de l'Eglise orthodoxe russe qui traite de l'étude de l'histoire de l'Eglise russe au XXème siècle à l'Université Saint-Tikhon. « Le département a été créé en 1992, conformément à la volonté du patriarche " de centraliser à l'Institut le travail sur l'histoire de l'Église orthodoxe russe au XXème siècle ".
La collecte des documents sur les nouveaux martyrs et confesseurs russes, l'analyse impartiale et la reconstitution d'un tableau authentique de la vie de l'Église russe au XXème siècle représentent une somme importante de travail. La base initiale des études a été constituée par les archives du remarquable historien de l'Eglise Mikhaïl Efimovich Goubonine. Par la suite, cette première source a été élargie à plusieurs reprises par des documents d'archives publiques et privées. Beaucoup d'entre eux furent d'abord introduits dans le domaine scientifique par le travail des collaborateurs du Département », a-t-il ajouté.
Au cours des trente dernières années, l'Eglise orthodoxe russe a glorifié dix fois plus de saints que pendant toute son histoire. En tête de la grande foule des martyrs et confesseurs de l'Eglise russe se trouvent le saint patriarche Tikhon et son successeur, le saint martyr métropolite Pierre de Kroutitsy. Le peuple croyant vénère particulièrement le dernier empereur russe Nicolas II et les membres de sa famille, la grande-duchesse Elisabeth Feodorovna, fondatrice du couvent de charité Marthe et Marie, les métropolites Vladimir de Kiev, Benjamin de Petrograd, Cyrille de Kazan, l'archevêque Luc de Crimée, l'évêque Athanase de Kovrov et d'autres saints martyrs.
Lien БОЛЕЕ 36 ТЫСЯЧ НОВОМУЧЕНИКОВ ВНЕСЕНЫ В БАЗУ ДАННЫХ СВЯТО-ТИХОНОВСКОГО УНИВЕРСИТЕТА Traduction Marie et André Donzeau
Lire Persécutions de l’Eglise pendant les années Khrouchtchev
« Selon nos estimations, cela représente environ un tiers de leur nombre total. Etablir la liste des victimes laïques pour la foi est particulièrement difficile, dit le professeur d'histoire de l'Eglise. La base de données ne représente qu'une partie du vaste travail de recherche mené à l'Université depuis de nombreuses années. »
Selon le père Alexandre Mazyrine, c'est le Département de recherche scientifique sur l'histoire récente de l'Eglise orthodoxe russe qui traite de l'étude de l'histoire de l'Eglise russe au XXème siècle à l'Université Saint-Tikhon. « Le département a été créé en 1992, conformément à la volonté du patriarche " de centraliser à l'Institut le travail sur l'histoire de l'Église orthodoxe russe au XXème siècle ".
La collecte des documents sur les nouveaux martyrs et confesseurs russes, l'analyse impartiale et la reconstitution d'un tableau authentique de la vie de l'Église russe au XXème siècle représentent une somme importante de travail. La base initiale des études a été constituée par les archives du remarquable historien de l'Eglise Mikhaïl Efimovich Goubonine. Par la suite, cette première source a été élargie à plusieurs reprises par des documents d'archives publiques et privées. Beaucoup d'entre eux furent d'abord introduits dans le domaine scientifique par le travail des collaborateurs du Département », a-t-il ajouté.
Au cours des trente dernières années, l'Eglise orthodoxe russe a glorifié dix fois plus de saints que pendant toute son histoire. En tête de la grande foule des martyrs et confesseurs de l'Eglise russe se trouvent le saint patriarche Tikhon et son successeur, le saint martyr métropolite Pierre de Kroutitsy. Le peuple croyant vénère particulièrement le dernier empereur russe Nicolas II et les membres de sa famille, la grande-duchesse Elisabeth Feodorovna, fondatrice du couvent de charité Marthe et Marie, les métropolites Vladimir de Kiev, Benjamin de Petrograd, Cyrille de Kazan, l'archevêque Luc de Crimée, l'évêque Athanase de Kovrov et d'autres saints martyrs.
Lien БОЛЕЕ 36 ТЫСЯЧ НОВОМУЧЕНИКОВ ВНЕСЕНЫ В БАЗУ ДАННЫХ СВЯТО-ТИХОНОВСКОГО УНИВЕРСИТЕТА Traduction Marie et André Donzeau
Lire L’archiprêtre Victor Potapov: "Pour moi, il a toujours été évident que Staline était un tyran!" Протоиерей Виктор Потапов: Сталин использовал Церковь, а не возрождал её
Un représentant du patriarcat de Constantinople est prochainement attendu en Géorgie. L’archiprêtre Michel Botkoveli, secrétaire du patriarcat de Géorgie, a fait savoir qu’un représentant du patriarcat œcuménique est attendu mi-juin à Tbilissi. Le métropolite Hilarion , président du DREE, a récemment séjourné en Géorgie. Il y a rencontré Sa Sainteté Élie II, patriarche de Géorgie.
Durant son séjour à Tbilissi, le métropolite Hilarion de Volokolamsk a visité le monastère Saint-David et la cathédrale de Sion, dédiée à la Dormition de la Mère de Dieu.
Durant son séjour à Tbilissi, le métropolite Hilarion de Volokolamsk a visité le monastère Saint-David et la cathédrale de Sion, dédiée à la Dormition de la Mère de Dieu.
Monseigneur Hilarion a porté à la connaissance du patriarche géorgien les positions du patriarcat de Moscou quant à l’éventuelle autocéphalie de l’Eglise d’Ukraine. L’archiprêtre Michel a dit :
« Le problème de l’octroi de l’autocéphalie à l’Eglise d’Ukraine est très compliqué. Nous devons nous inspirer des principes du droit canon, l’Eglise de Géorgie acceptera les solutions qui seront élaborées par Constantinople et l’Eglise d’Ukraine ». Lien et "PO"
Lire Le métropolite Hilarion à propos de la possible création en Ukraine d’une Eglise unie
« Le problème de l’octroi de l’autocéphalie à l’Eglise d’Ukraine est très compliqué. Nous devons nous inspirer des principes du droit canon, l’Eglise de Géorgie acceptera les solutions qui seront élaborées par Constantinople et l’Eglise d’Ukraine ». Lien et "PO"
Lire Le métropolite Hilarion à propos de la possible création en Ukraine d’une Eglise unie
COURS DE CATÉCHISME ORTHODOXE
V.Golovanow
LE TRISAGION
Répétée 3 fois, l'hymne trois fois sainte est une prière trinitaire qui provient du chant des anges entendu par le prophète Isaïe puis par l'apôtre Jean lors de la révélation qu'il eut à Patmos.
Nous affirmons que l’éternelle présence de Dieu contient en soi l’éternelle présence de la Sainte Trinité et que depuis toujours le Fils est uni au Père et au Saint Esprit comme le révèlent les Écritures.
V.Golovanow
LE TRISAGION
Répétée 3 fois, l'hymne trois fois sainte est une prière trinitaire qui provient du chant des anges entendu par le prophète Isaïe puis par l'apôtre Jean lors de la révélation qu'il eut à Patmos.
Nous affirmons que l’éternelle présence de Dieu contient en soi l’éternelle présence de la Sainte Trinité et que depuis toujours le Fils est uni au Père et au Saint Esprit comme le révèlent les Écritures.
"Sagesse ! Soyons attentifs !"
C’est un un appel à faire bien attention pour recevoir la Parole par les lectures proclamées
Juste avant la lecture l’épître, le lecteur proclame le prokiménon : c’est un verset de psaume louant le Seigneur qui est repris par le chœur. Le chœur chante aussi l’Alléluia (Louez le Seigneur en hébreu!) et le diacre ou le prêtre encense l’église ce qui représente aussi un sacrifice offert à Dieu : Que ma prière s’élève comme l’encens devant le Seigneur chantons nous pendant l’office du soir (vêpres).
L’épître est lue par un membre de l'assemblée. Les épîtres ont été écrites par des Apôtres, les premiers serviteurs du Christ. Celles qui sont lues à la Liturgie sont de Saint Paul le plus souvent, mais aussi de Saint Pierre, de Saint Jacques, de Saint Jean et Saint Jude. Ce sont des lettres envoyées aux premiers chrétiens pour les aider à comprendre les paroles du Seigneur. Elles sont une réponse et un soutien aux questions et troubles qui surgissaient au sein de ces groupes mais elles s’adressent également à nous il se pose souvent des problèmes similaires chez nous.
On lit aussi parfois "les Actes des Apôtres". Saint Luc raconte dans ce livre tout ce qu'ont fait les Apôtres après que le Seigneur soit remonté aux Cieux. Dans leurs lettres et dans les Actes, les Apôtres nous conseillent et nous encouragent à faire l'effort de suivre ce que le Christ, notre Sauveur, attend de nous. Pendant ces lectures, le prêtre reste assis, montrant qu’il est le successeur des apôtres dont la grâces lui a été transmise lors de son ordination. Les fidèles, eux restent debout et écoutent avec respect la parole des Apôtres
La lecture de l'épître nous prépare ainsi à écouter la lecture du Saint Evangile
C’est un un appel à faire bien attention pour recevoir la Parole par les lectures proclamées
Juste avant la lecture l’épître, le lecteur proclame le prokiménon : c’est un verset de psaume louant le Seigneur qui est repris par le chœur. Le chœur chante aussi l’Alléluia (Louez le Seigneur en hébreu!) et le diacre ou le prêtre encense l’église ce qui représente aussi un sacrifice offert à Dieu : Que ma prière s’élève comme l’encens devant le Seigneur chantons nous pendant l’office du soir (vêpres).
L’épître est lue par un membre de l'assemblée. Les épîtres ont été écrites par des Apôtres, les premiers serviteurs du Christ. Celles qui sont lues à la Liturgie sont de Saint Paul le plus souvent, mais aussi de Saint Pierre, de Saint Jacques, de Saint Jean et Saint Jude. Ce sont des lettres envoyées aux premiers chrétiens pour les aider à comprendre les paroles du Seigneur. Elles sont une réponse et un soutien aux questions et troubles qui surgissaient au sein de ces groupes mais elles s’adressent également à nous il se pose souvent des problèmes similaires chez nous.
On lit aussi parfois "les Actes des Apôtres". Saint Luc raconte dans ce livre tout ce qu'ont fait les Apôtres après que le Seigneur soit remonté aux Cieux. Dans leurs lettres et dans les Actes, les Apôtres nous conseillent et nous encouragent à faire l'effort de suivre ce que le Christ, notre Sauveur, attend de nous. Pendant ces lectures, le prêtre reste assis, montrant qu’il est le successeur des apôtres dont la grâces lui a été transmise lors de son ordination. Les fidèles, eux restent debout et écoutent avec respect la parole des Apôtres
La lecture de l'épître nous prépare ainsi à écouter la lecture du Saint Evangile
Lecture de l'Evangile...
Les Evangiles aussi ont été écrits par des Apôtres qu'on appelle les évangélistes; ils sonr 4 : St Matthieu, St Marc, St Luc, St Jean. Le mot Évangile signifie en grec Bonne Nouvelle. Ces Évangiles racontent la vie de Jésus-Christ, depuis le temps où la Vierge Marie, sa Très Sainte Mère, attendait sa naissance jusqu'à son retour vers les cieux : l'Ascension.
Les évangélistes nous racontent tout ce que le Seigneur a dit pour nous éclairer. Tout ce qu'il a fait pour nous montrer la puissance de Dieu et son Amour pour nous : les miracles bien sur, mais aussi les gestes d'Amour envers les pécheurs pour les conduire au pardon. Enfin sa Mort, dans la souffrance, pour arriver à sa Résurrection qui détruit la mort et donne la vie éternelle à chacun d'entre nous après la mort de nos corps.
Nous écoutons la Bonne nouvelle de l’incarnation du Fils de Dieu avec attention, en ouvrant notre cœur, car elle est adressée à chacun de nous. Les lectures nous permettent de participer vraiment à la Liturgie. Elles nous permettent de connaître, de liturgie en liturgie, ce que le Christ veut nous faire savoir pour devenir vraiment des serviteurs de Dieu, ses serviteurs. Entendre et recevoir la parole vivante nous demande de nous laisser guider jusqu’aux moindre détails de notre vie; c’est pourquoi il est nécessaire de continuer la lecture de cette Parole quotidiennement à la maison.
Dans l'homélie à la fin de l'office, le prêtre donne souvent quelques mots d'explication des lectures du jour. Si tu n'as pas compris les lectures ou ce qu'a dit le prêtre, n'hésite pas à poser des questions, en particulier durant le catéchisme, mais sache aussi qu'on ne peut répondre à tout. Il y a des choses que le Seigneur a préféré ne pas nous expliquer, lui seul sait pourquoi. Nous appelons cela les Mystères. Nous les connaissons, nous les "approchons", ils nous émerveillent mais nous ne les comprenons pas... Le Seigneur l'a voulu ainsi.
Avec la lecture de l’Évangile nous arrivons au moment culminant de la Liturgie de la Parole (première partie de la Sainte Liturgie).
Les Evangiles aussi ont été écrits par des Apôtres qu'on appelle les évangélistes; ils sonr 4 : St Matthieu, St Marc, St Luc, St Jean. Le mot Évangile signifie en grec Bonne Nouvelle. Ces Évangiles racontent la vie de Jésus-Christ, depuis le temps où la Vierge Marie, sa Très Sainte Mère, attendait sa naissance jusqu'à son retour vers les cieux : l'Ascension.
Les évangélistes nous racontent tout ce que le Seigneur a dit pour nous éclairer. Tout ce qu'il a fait pour nous montrer la puissance de Dieu et son Amour pour nous : les miracles bien sur, mais aussi les gestes d'Amour envers les pécheurs pour les conduire au pardon. Enfin sa Mort, dans la souffrance, pour arriver à sa Résurrection qui détruit la mort et donne la vie éternelle à chacun d'entre nous après la mort de nos corps.
Nous écoutons la Bonne nouvelle de l’incarnation du Fils de Dieu avec attention, en ouvrant notre cœur, car elle est adressée à chacun de nous. Les lectures nous permettent de participer vraiment à la Liturgie. Elles nous permettent de connaître, de liturgie en liturgie, ce que le Christ veut nous faire savoir pour devenir vraiment des serviteurs de Dieu, ses serviteurs. Entendre et recevoir la parole vivante nous demande de nous laisser guider jusqu’aux moindre détails de notre vie; c’est pourquoi il est nécessaire de continuer la lecture de cette Parole quotidiennement à la maison.
Dans l'homélie à la fin de l'office, le prêtre donne souvent quelques mots d'explication des lectures du jour. Si tu n'as pas compris les lectures ou ce qu'a dit le prêtre, n'hésite pas à poser des questions, en particulier durant le catéchisme, mais sache aussi qu'on ne peut répondre à tout. Il y a des choses que le Seigneur a préféré ne pas nous expliquer, lui seul sait pourquoi. Nous appelons cela les Mystères. Nous les connaissons, nous les "approchons", ils nous émerveillent mais nous ne les comprenons pas... Le Seigneur l'a voulu ainsi.
Avec la lecture de l’Évangile nous arrivons au moment culminant de la Liturgie de la Parole (première partie de la Sainte Liturgie).
Prières pour toute l’Église
A présent le diacre ou le prêtre invite la foule à prier. C'est la prière pour tous ceux qui sont fidèles à l’Évangile qui est est scandée par des "Kirie éleison" (Seigneur aie pitié).
La Liturgie de la Parole, ouverte à tous, se termine par une prière pour les catéchumènes (ceux qui veulent être Chrétiens mais ne sont pas encore baptisés) et leur renvoi, car nous passons à la Liturgie des fidèles, réservées aux Chrétiens baptisés.
*Les illustrations sont prises dans "un dimanche à l'église orthodoxe" raconté aux enfants, Fraternité orthodoxe en Europe occidentale, mai 2012.
A présent le diacre ou le prêtre invite la foule à prier. C'est la prière pour tous ceux qui sont fidèles à l’Évangile qui est est scandée par des "Kirie éleison" (Seigneur aie pitié).
La Liturgie de la Parole, ouverte à tous, se termine par une prière pour les catéchumènes (ceux qui veulent être Chrétiens mais ne sont pas encore baptisés) et leur renvoi, car nous passons à la Liturgie des fidèles, réservées aux Chrétiens baptisés.
*Les illustrations sont prises dans "un dimanche à l'église orthodoxe" raconté aux enfants, Fraternité orthodoxe en Europe occidentale, mai 2012.
Le Synode du Patriarcat de Constantinople a déclaré son intention de discuter avec toutes les Églises orthodoxes locales de la requête qui lui a été adressé par le président ukrainien, Petro Porochenko, sur l’érection d’une Église autocéphale en Ukraine. Existe-t-il une procédure admise de tous pour l’octroi de l’indépendance ecclésiale – l’autocéphalie – et que disent les canons ecclésiastiques de ce mécanisme, c’est ce qu’a expliqué à RIA Novosti l’archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou.
Père Nicolas, pourquoi la question de l’octroi de l’autocéphalie à telle ou telle Église ne reçoit-elle pas de réponse claire une fois pour toutes : il n’existe pas de prescriptions fondamentales à ce sujet ?
- En effet, les conditions et la procédure de proclamation de l’autocéphalie n’ont pas été définies clairement par les canons des Conciles œcuméniques (leurs décisions sont fondamentales et ont une signification primordiale pour toutes les Églises – éd.)
C’est pourquoi, lorsqu’on a commencé à préparer le Concile panorthodoxe, à Rhodes en 1961, ce thème a été inclus d’un commun accord au catalogue des questions méritant examen. Les Églises orthodoxes locales ont entamé son examen à la réunion de la Commission préparatoire interconciliaire de Chambésy, près de Genève, en 1993.
Père Nicolas, pourquoi la question de l’octroi de l’autocéphalie à telle ou telle Église ne reçoit-elle pas de réponse claire une fois pour toutes : il n’existe pas de prescriptions fondamentales à ce sujet ?
- En effet, les conditions et la procédure de proclamation de l’autocéphalie n’ont pas été définies clairement par les canons des Conciles œcuméniques (leurs décisions sont fondamentales et ont une signification primordiale pour toutes les Églises – éd.)
C’est pourquoi, lorsqu’on a commencé à préparer le Concile panorthodoxe, à Rhodes en 1961, ce thème a été inclus d’un commun accord au catalogue des questions méritant examen. Les Églises orthodoxes locales ont entamé son examen à la réunion de la Commission préparatoire interconciliaire de Chambésy, près de Genève, en 1993.
A l’époque, huit Églises orthodoxes locales avaient présenté des rapports sur le thème « L’autocéphalie et le mode de sa proclamation ». Deux positions conceptuelles différentes se sont dégagé des diverses opinions émises alors.
Les Patriarcats de Constantinople, d’Alexandrie et de Jérusalem et l’Église orthodoxe de Grèce soulignaient la priorité de la compétence des Conciles œcuméniques et des Conciles locaux du Patriarcat de Constantinople dans l’octroi de l’autocéphalie. Les Patriarcats de Moscou, de Roumanie et de Bulgarie, ainsi que l’Église orthodoxe polonaise, partaient du droit de chaque Église autocéphale à accorder l’autocéphalie à l’une de ses parties. Cependant, dans le courant de la discussion, il a été possible de s’entendre sur l’essentiel : il ne peut y avoir d’autocéphalie sans la volonté de l’Église-mère, c’est-à-dire de l’Église orthodoxe de laquelle dépend actuellement la partie désireuse d’acquérir l’autocéphalie. Et il ne peut y avoir d’autocéphalie sans l’accord de toutes les Églises qui « s’exprime par l’unanimité des Conciles des Églises autocéphales ». Une fois ces principes posés et admis unanimement par les Églises, il restait à s’entendre sur la procédure, sur les détails du processus.
De quels détails s’agit-il avant tout ?
Compte tenu de l’importance de la question, qui acquiert une actualité particulière au regard des derniers évènements, je produis une large citation du document final de la Commission préparatoire interconciliaire, contresigné par les représentants de toutes les Églises autocéphales reconnues :
3. La pleine convergence des opinions sur les conditions canoniques nécessaires à la proclamation de l’autocéphalie d’une Église locale quelle qu’elle soit a été constatée, à savoir sur le consentement de l’Église-mère, le consensus panorthodoxe et le rôle du Patriarcat œcuménique, ainsi que celui des autres Églises orthodoxes locales lors de la proclamation de l’autocéphalie :
a) L’Eglise-mère, qui reçoit une demande d’autocéphalie de la part d’une région ecclésiastique qui dépend d’elle évalue si les conditions ecclésiologiques, canoniques et pastorales sont remplies pour l’octroi de l’autocéphalie. Dans le cas où le Synode local de l’Eglise-mère, en tant que son organe ecclésiastique suprême, donne son consentement à la demande il soumet sa proposition à ce sujet au Patriarcat œcuménique. Il informe les autres Eglises autocéphales locales.
b) Le Patriarcat œcuménique, selon la pratique panorthodoxe, communique par lettre patriarcale, tous les détails concernant ladite demande et recherche l’expression du consensus panorthodoxe. Le consensus panorthodoxe d’exprime par la décision unanime des synodes des Eglises autocéphales.
c) En exprimant le consentement de l’Eglise-mère et le consensus panorthodoxe, le patriarche œcuménique proclame officiellement l’autocéphalie de l’Eglise requérante par la publication d’un Tomos patriarcal. Le Tomos est signé par le Patriarche œcuménique. Il est souhaitable qu’il soit co-signé par les Primats des Eglises autocéphales, mais doit en tout cas l’être par le Primat de l’Eglise-mère.
4. L’Eglise locale proclamée autocéphale est intégrée dans la communion des Eglises autocéphales en tant que membre à part entière et jouit de tous les privilèges canoniques, consacrés par la pratique panorthodoxe (Diptyques, commémoration, relations interorthodoxes, etc).
Note : Le contenu du paragraphe 3c fut renvoyé pour complément d’examen à la prochaine Commission interorthodoxe qui recherchera le consensus des Eglises orthodoxes locales sur cette question complétant ainsi son travail sur ce thème.
Ainsi, les principes fondamentaux ayant été unanimement acceptés, il fallait s’entendre sur les modalités de proclamation de l’autocéphalie, octroyée avec l’accord de toutes les Églises locales : qui signe et comment est signé le document nécessaire.
Cependant, le travail en commun a été interrompu.
Qu’est-ce qui a empêché de parvenir à un accord sur la procédure et de résoudre définitivement la question ?
Après 1993, l’Église de Constantinople, présidente de la Commission préparatoire interconciliaire, ne l’a plus convoquée pendant six ans. Lorsqu’une tentative de convocation a été faite en 1999, la crise ecclésiastique estonienne, qui avait éclaté trois ans plus tôt, a empêché la réunion. Le Patriarcat de Constantinople a exigé que la soi-disant Église orthodoxe apostolique estonienne, érigée sur le territoire canonique de l’Église orthodoxe russe en tant qu’Église autonome dépendant de Constantinople, participe aux réunions au même titre que les Églises locales reconnues de tous. L’Église orthodoxe russe ne pouvait y consentir.
Pourtant les négociations ont repris par la suite entre les Églises sur ce thème. A quel résultat est-on parvenu ?
Neuf années se sont encore écoulées avant que le Patriarcat de Constantinople renonce à ses exigences. Le processus de préparation du Concile panorthodoxe a repris. Lors de la réunion de la CPI de Chambésy, en 2009 (j’ai participé à cette réunion, comme à toutes les réunions de préparation au Concile, jusqu’à mai 2016), on a pu faire un pas supplémentaire vers un accord complet : la formulation de l’article qui n’avait pas été totalement achevé seize ans plus tôt a pu être élaborée. Le voici :
« 3. c) Exprimant le consentement de l’Eglise-mère et le consensus panorthodoxe, le Patriarche œcuménique proclame officiellement l’autocéphalie de l’Eglise requérante en promulguant le Tomos de l’autocéphalie. Ce Tomos est signé par le Patriarche œcuménique, Leurs Béatitudes les Primats des très saintes Eglises orthodoxes, invitées à cet effet par le Patriarche œcuménique, y joignant leur co-témoignage en apposant leurs signatures. » Le consentement panorthodoxe comme condition de l’autocéphalie est encore plus accentué. En même temps, « la question du contenu du Tome de l’autocéphalie et celle des modalités de sa signature par les primats » n’avaient pas été définitivement formulées et ont été transmises à l’examen de la prochaine CPI pour « rechercher une position unanime aux Églises ».
Pourquoi le mode de signature du Tome d’autocéphalie n’a-t-il toujours pas été défini ?
La question des modalités de la signature du Tome a été examinée lors de la réunion de la CPI en 2001, mais les Églises orthodoxes locales ne sont pas parvenues à un complet accord. Or, le consensus de toutes les Églises autocéphales reconnues a été le principe fondamental de toutes les manifestations de préparation au Concile panorthodoxe précédentes. Toutes les Églises étaient d’accord sur le fait que tous les primats devaient signer le Tome. Toutes étaient d’accord sur le fait que la signature du patriarche œcuménique (de Constantinople) devait figurer en premier. Mais la délégation du Patriarcat de Constantinople insistait pour que la signature du patriarche œcuménique se distinguât des autres. On proposait notamment de la munir de la mention « apofenete » (en grec « qui décide »), tandis que les signatures des primats des autres Églises orthodoxes locales seraient assorties du mot « sinapofenete » (qui décide ensemble »).
La délégation de l’Église orthodoxe russe a été d’avis que le Tome devait être approuvé par les signatures identiques de toutes les Églises orthodoxes locales, celle du patriarche de Constantinople, ayant, naturellement, la place du premier entre égaux. A cause de désaccords non résolus sur cette question, secondaire, finalement, le thème de l’autocéphalie n’a pu être présenté à l’examen du Concile œcuménique. Suivant une décision prise à la Synaxe des primats d’Istanbul, en 2014, la question devait être réexaminée dans le cadre de la nouvelle Commission interorthodoxe spéciale, afin, au cas où on parviendrait à un consensus, qu’elle puisse être soulignée au Concile. Dans les faits, la commission n’a pas étudié la question, malgré les appels de plusieurs Églises. Ainsi, en 2015, les primats des Églises orthodoxes géorgienne, serbe et bulgare, dans leur correspondance avec le patriarche Bartholomée de Constantinople, se sont déclarés en faveur de l’inclusion du thème de l’autocéphalie au Concile.
Lors de la Synaxe des primats suivante, en janvier 2016, à Chambésy, l’Église orthodoxe russe a proposé avec insistance de s’entendre enfin sur le peu qui restait à étudier dans la question de la proclamation de l’autocéphalie, afin de prendre une décision définitive au Concile. Mais le Patriarcat de Constantinople craignait que cela n’entraînât un délai dans la convocation du Concile.
Néanmoins, le patriarche Bartholomée de Constantinople a assuré le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie que, ni pendant le Concile, ni après, le Patriarcat de Constantinople n’agirait en aucune façon en faveur de la légalisation du schisme ou de la proclamation de l’autocéphalie en Ukraine. C’est à cette condition que l’Église russe a donné son accord à la tenue du Concile sans l’examen du thème de l’autocéphalie, ce dont le patriarche Cyrille a officiellement informé tous les primats lors de la réunion de la Synaxe le 24 janvier 2016.
Mais le Concile de Crète n’a finalement pas été panorthodoxe. Cela a-t-il définitivement ajourné la résolution de la question de l’autocéphalie ? Ou y a-t-il un espoir ?
Malheureusement, lors de la poursuite de la préparation du Concile, pour des raisons indépendantes de l’Église orthodoxe russe, on n’a pas suffisamment prêté attention au refus, souvent déclaré, de l’Église d’Antioche de participer au concile sans règlement préalable du litige sur la juridiction au Qatar (Les Églises d’Antioche et de Jérusalem de dispute la juridiction des paroisses du Qatar – éd.), ni aux protestations émises par les Églises géorgienne et bulgare. Tout cela a fait que le Concile a bien eu lieu, mais qu’il n’a pas été panorthodoxe.
Mais c’est une autre histoire. Et cela n’annule pas le fait que sur les questions essentielles de la proclamation de l’autocéphalie, sur le rôle de l’Église-Mère comme initiatrice du processus, sur le consensus obligatoire de toutes les Églises locales, exprimé par l’unanimité de leurs Conciles, nous sommes parvenus il y a déjà un quart de siècle à un complet accord au niveau panorthodoxe ou, pour reprendre les mots du document, « à une pleine convergence d’opinions ».
Lien DREE et "PO"
РПЦ: по главным вопросам предоставления автокефалии достигнут консенсус в Шамбези, близ Женевы, в 1993 году в ходе обсуждения удалось договориться о главном: нет автокефалии без волеизъявления церкви-матери, то есть той поместной православной церкви, к которой в настоящее время принадлежит ее часть, желающая получить автокефалию. И нет автокефалии без всеправославного согласия, которое "выражается единогласием Соборов автокефальных церквей"
РИА Новости https://ria.ru/religion/20180518/1520798806.html
Les Patriarcats de Constantinople, d’Alexandrie et de Jérusalem et l’Église orthodoxe de Grèce soulignaient la priorité de la compétence des Conciles œcuméniques et des Conciles locaux du Patriarcat de Constantinople dans l’octroi de l’autocéphalie. Les Patriarcats de Moscou, de Roumanie et de Bulgarie, ainsi que l’Église orthodoxe polonaise, partaient du droit de chaque Église autocéphale à accorder l’autocéphalie à l’une de ses parties. Cependant, dans le courant de la discussion, il a été possible de s’entendre sur l’essentiel : il ne peut y avoir d’autocéphalie sans la volonté de l’Église-mère, c’est-à-dire de l’Église orthodoxe de laquelle dépend actuellement la partie désireuse d’acquérir l’autocéphalie. Et il ne peut y avoir d’autocéphalie sans l’accord de toutes les Églises qui « s’exprime par l’unanimité des Conciles des Églises autocéphales ». Une fois ces principes posés et admis unanimement par les Églises, il restait à s’entendre sur la procédure, sur les détails du processus.
De quels détails s’agit-il avant tout ?
Compte tenu de l’importance de la question, qui acquiert une actualité particulière au regard des derniers évènements, je produis une large citation du document final de la Commission préparatoire interconciliaire, contresigné par les représentants de toutes les Églises autocéphales reconnues :
3. La pleine convergence des opinions sur les conditions canoniques nécessaires à la proclamation de l’autocéphalie d’une Église locale quelle qu’elle soit a été constatée, à savoir sur le consentement de l’Église-mère, le consensus panorthodoxe et le rôle du Patriarcat œcuménique, ainsi que celui des autres Églises orthodoxes locales lors de la proclamation de l’autocéphalie :
a) L’Eglise-mère, qui reçoit une demande d’autocéphalie de la part d’une région ecclésiastique qui dépend d’elle évalue si les conditions ecclésiologiques, canoniques et pastorales sont remplies pour l’octroi de l’autocéphalie. Dans le cas où le Synode local de l’Eglise-mère, en tant que son organe ecclésiastique suprême, donne son consentement à la demande il soumet sa proposition à ce sujet au Patriarcat œcuménique. Il informe les autres Eglises autocéphales locales.
b) Le Patriarcat œcuménique, selon la pratique panorthodoxe, communique par lettre patriarcale, tous les détails concernant ladite demande et recherche l’expression du consensus panorthodoxe. Le consensus panorthodoxe d’exprime par la décision unanime des synodes des Eglises autocéphales.
c) En exprimant le consentement de l’Eglise-mère et le consensus panorthodoxe, le patriarche œcuménique proclame officiellement l’autocéphalie de l’Eglise requérante par la publication d’un Tomos patriarcal. Le Tomos est signé par le Patriarche œcuménique. Il est souhaitable qu’il soit co-signé par les Primats des Eglises autocéphales, mais doit en tout cas l’être par le Primat de l’Eglise-mère.
4. L’Eglise locale proclamée autocéphale est intégrée dans la communion des Eglises autocéphales en tant que membre à part entière et jouit de tous les privilèges canoniques, consacrés par la pratique panorthodoxe (Diptyques, commémoration, relations interorthodoxes, etc).
Note : Le contenu du paragraphe 3c fut renvoyé pour complément d’examen à la prochaine Commission interorthodoxe qui recherchera le consensus des Eglises orthodoxes locales sur cette question complétant ainsi son travail sur ce thème.
Ainsi, les principes fondamentaux ayant été unanimement acceptés, il fallait s’entendre sur les modalités de proclamation de l’autocéphalie, octroyée avec l’accord de toutes les Églises locales : qui signe et comment est signé le document nécessaire.
Cependant, le travail en commun a été interrompu.
Qu’est-ce qui a empêché de parvenir à un accord sur la procédure et de résoudre définitivement la question ?
Après 1993, l’Église de Constantinople, présidente de la Commission préparatoire interconciliaire, ne l’a plus convoquée pendant six ans. Lorsqu’une tentative de convocation a été faite en 1999, la crise ecclésiastique estonienne, qui avait éclaté trois ans plus tôt, a empêché la réunion. Le Patriarcat de Constantinople a exigé que la soi-disant Église orthodoxe apostolique estonienne, érigée sur le territoire canonique de l’Église orthodoxe russe en tant qu’Église autonome dépendant de Constantinople, participe aux réunions au même titre que les Églises locales reconnues de tous. L’Église orthodoxe russe ne pouvait y consentir.
Pourtant les négociations ont repris par la suite entre les Églises sur ce thème. A quel résultat est-on parvenu ?
Neuf années se sont encore écoulées avant que le Patriarcat de Constantinople renonce à ses exigences. Le processus de préparation du Concile panorthodoxe a repris. Lors de la réunion de la CPI de Chambésy, en 2009 (j’ai participé à cette réunion, comme à toutes les réunions de préparation au Concile, jusqu’à mai 2016), on a pu faire un pas supplémentaire vers un accord complet : la formulation de l’article qui n’avait pas été totalement achevé seize ans plus tôt a pu être élaborée. Le voici :
« 3. c) Exprimant le consentement de l’Eglise-mère et le consensus panorthodoxe, le Patriarche œcuménique proclame officiellement l’autocéphalie de l’Eglise requérante en promulguant le Tomos de l’autocéphalie. Ce Tomos est signé par le Patriarche œcuménique, Leurs Béatitudes les Primats des très saintes Eglises orthodoxes, invitées à cet effet par le Patriarche œcuménique, y joignant leur co-témoignage en apposant leurs signatures. » Le consentement panorthodoxe comme condition de l’autocéphalie est encore plus accentué. En même temps, « la question du contenu du Tome de l’autocéphalie et celle des modalités de sa signature par les primats » n’avaient pas été définitivement formulées et ont été transmises à l’examen de la prochaine CPI pour « rechercher une position unanime aux Églises ».
Pourquoi le mode de signature du Tome d’autocéphalie n’a-t-il toujours pas été défini ?
La question des modalités de la signature du Tome a été examinée lors de la réunion de la CPI en 2001, mais les Églises orthodoxes locales ne sont pas parvenues à un complet accord. Or, le consensus de toutes les Églises autocéphales reconnues a été le principe fondamental de toutes les manifestations de préparation au Concile panorthodoxe précédentes. Toutes les Églises étaient d’accord sur le fait que tous les primats devaient signer le Tome. Toutes étaient d’accord sur le fait que la signature du patriarche œcuménique (de Constantinople) devait figurer en premier. Mais la délégation du Patriarcat de Constantinople insistait pour que la signature du patriarche œcuménique se distinguât des autres. On proposait notamment de la munir de la mention « apofenete » (en grec « qui décide »), tandis que les signatures des primats des autres Églises orthodoxes locales seraient assorties du mot « sinapofenete » (qui décide ensemble »).
La délégation de l’Église orthodoxe russe a été d’avis que le Tome devait être approuvé par les signatures identiques de toutes les Églises orthodoxes locales, celle du patriarche de Constantinople, ayant, naturellement, la place du premier entre égaux. A cause de désaccords non résolus sur cette question, secondaire, finalement, le thème de l’autocéphalie n’a pu être présenté à l’examen du Concile œcuménique. Suivant une décision prise à la Synaxe des primats d’Istanbul, en 2014, la question devait être réexaminée dans le cadre de la nouvelle Commission interorthodoxe spéciale, afin, au cas où on parviendrait à un consensus, qu’elle puisse être soulignée au Concile. Dans les faits, la commission n’a pas étudié la question, malgré les appels de plusieurs Églises. Ainsi, en 2015, les primats des Églises orthodoxes géorgienne, serbe et bulgare, dans leur correspondance avec le patriarche Bartholomée de Constantinople, se sont déclarés en faveur de l’inclusion du thème de l’autocéphalie au Concile.
Lors de la Synaxe des primats suivante, en janvier 2016, à Chambésy, l’Église orthodoxe russe a proposé avec insistance de s’entendre enfin sur le peu qui restait à étudier dans la question de la proclamation de l’autocéphalie, afin de prendre une décision définitive au Concile. Mais le Patriarcat de Constantinople craignait que cela n’entraînât un délai dans la convocation du Concile.
Néanmoins, le patriarche Bartholomée de Constantinople a assuré le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie que, ni pendant le Concile, ni après, le Patriarcat de Constantinople n’agirait en aucune façon en faveur de la légalisation du schisme ou de la proclamation de l’autocéphalie en Ukraine. C’est à cette condition que l’Église russe a donné son accord à la tenue du Concile sans l’examen du thème de l’autocéphalie, ce dont le patriarche Cyrille a officiellement informé tous les primats lors de la réunion de la Synaxe le 24 janvier 2016.
Mais le Concile de Crète n’a finalement pas été panorthodoxe. Cela a-t-il définitivement ajourné la résolution de la question de l’autocéphalie ? Ou y a-t-il un espoir ?
Malheureusement, lors de la poursuite de la préparation du Concile, pour des raisons indépendantes de l’Église orthodoxe russe, on n’a pas suffisamment prêté attention au refus, souvent déclaré, de l’Église d’Antioche de participer au concile sans règlement préalable du litige sur la juridiction au Qatar (Les Églises d’Antioche et de Jérusalem de dispute la juridiction des paroisses du Qatar – éd.), ni aux protestations émises par les Églises géorgienne et bulgare. Tout cela a fait que le Concile a bien eu lieu, mais qu’il n’a pas été panorthodoxe.
Mais c’est une autre histoire. Et cela n’annule pas le fait que sur les questions essentielles de la proclamation de l’autocéphalie, sur le rôle de l’Église-Mère comme initiatrice du processus, sur le consensus obligatoire de toutes les Églises locales, exprimé par l’unanimité de leurs Conciles, nous sommes parvenus il y a déjà un quart de siècle à un complet accord au niveau panorthodoxe ou, pour reprendre les mots du document, « à une pleine convergence d’opinions ».
Lien DREE et "PO"
РПЦ: по главным вопросам предоставления автокефалии достигнут консенсус в Шамбези, близ Женевы, в 1993 году в ходе обсуждения удалось договориться о главном: нет автокефалии без волеизъявления церкви-матери, то есть той поместной православной церкви, к которой в настоящее время принадлежит ее часть, желающая получить автокефалию. И нет автокефалии без всеправославного согласия, которое "выражается единогласием Соборов автокефальных церквей"
РИА Новости https://ria.ru/religion/20180518/1520798806.html
Le service de presse de la ville annonce que la municipalité de Sébastopol a restitué à la communauté catholique romaine Saint Clément le bâtiment d’une église catholique vide qui, sur la place Ouchakov, abritait jusqu’en 2006 le cinéma pour enfants « Droujba (Amitié) »
L’église catholique, construite en pierres d’Inkerman, a été élevée par souscription en 1911, la communauté comptait alors 3.000 catholiques dont les deux tiers étaient des marins de la flotte de la Mer noire. En 1936, l’église a été fermée au culte. Durant le siège de Sébastopol en 1941-42, elle a été un centre de transmissions et a subi des bombardements. L’autel était occupé par des toilettes publiques. En 1958, le bâtiment a été transformé en salle de cinéma.
La communauté catholique romaine de Sébastopol s’est reconstituée en 1993. Les offices, depuis 1996, sont célébrés dans un bâtiment contigu au cinéma « Droujba ».
L’église catholique, construite en pierres d’Inkerman, a été élevée par souscription en 1911, la communauté comptait alors 3.000 catholiques dont les deux tiers étaient des marins de la flotte de la Mer noire. En 1936, l’église a été fermée au culte. Durant le siège de Sébastopol en 1941-42, elle a été un centre de transmissions et a subi des bombardements. L’autel était occupé par des toilettes publiques. En 1958, le bâtiment a été transformé en salle de cinéma.
La communauté catholique romaine de Sébastopol s’est reconstituée en 1993. Les offices, depuis 1996, sont célébrés dans un bâtiment contigu au cinéma « Droujba ».
Photo: Années quarante, cette église
Selon les propos de Dimitri Ovsyannikov, gouverneur de Sébastopol, rapportés par le service de presse, cette restitution est « une juste réparation historique vis-à-vis d’une communauté religieuse. (…) Nous n’avons pas oublié que dans chaque ville de Russie dans les années 90 des cinémas sont redevenus des lieux de culte. Il est juste que la municipalité de Sébastopol reconstruise un nouveau cinéma ou centre de développement pour enfants. Je propose à la Direction de l’architecture urbaine d’en définir les contours et de proposer un emplacement. »
Selon Mgr Jacek Pyl, délégué apostolique pour la République de Crimée et Sébastopol, la restitution de l’église Saint-Clément à la communauté catholique est un événement remarquable : « il est difficile de trouver les mots pour exprimer notre joie ! L’histoire est féconde en blessures, une église fermée et profanée est l’une d’elles ; heureusement elle est encore debout. Aujourd’hui notre communauté n’est plus orpheline. »
La communauté Saint Clément va entreprendre des travaux de restauration et réhabilitation avant de doter l’église d’un orgue.
Source Roublev Traduction pour "PO" В центре Севастополя снова появится костел
Photo: Projet de la future église catholique
Selon les propos de Dimitri Ovsyannikov, gouverneur de Sébastopol, rapportés par le service de presse, cette restitution est « une juste réparation historique vis-à-vis d’une communauté religieuse. (…) Nous n’avons pas oublié que dans chaque ville de Russie dans les années 90 des cinémas sont redevenus des lieux de culte. Il est juste que la municipalité de Sébastopol reconstruise un nouveau cinéma ou centre de développement pour enfants. Je propose à la Direction de l’architecture urbaine d’en définir les contours et de proposer un emplacement. »
Selon Mgr Jacek Pyl, délégué apostolique pour la République de Crimée et Sébastopol, la restitution de l’église Saint-Clément à la communauté catholique est un événement remarquable : « il est difficile de trouver les mots pour exprimer notre joie ! L’histoire est féconde en blessures, une église fermée et profanée est l’une d’elles ; heureusement elle est encore debout. Aujourd’hui notre communauté n’est plus orpheline. »
La communauté Saint Clément va entreprendre des travaux de restauration et réhabilitation avant de doter l’église d’un orgue.
Source Roublev Traduction pour "PO" В центре Севастополя снова появится костел
Photo: Projet de la future église catholique
Dans Le Figaro du 7 juin 1928
Les Soviets sentent que la fête de Noël demeure populaire. «Elle ne sert qu'à la bourgeoisie, proteste La Société des athées, elle éloigne le peuple de la lutte des classes. Le chant des anges, le Gloria in excelsis, n'est qu'un moyen hypocrite pour réintroduire le capitalisme».
Mais comment arrêter sur les lèvres humaines un chant qui promet aux hommes la paix? Et comment aussi supprimer Pâques? Certaines entreprises communistes pour en finir jugent plus expéditif de faire de ce jour et de ceux qui l'avoisinent, des jours où l'on travaille. Le Russe, cette semaine-là, serait définitivement affranchi du prêtre en devenant serf de l'usine. Éteindre ainsi, par des ukases dictatoriaux, le rayon de joie dont chaque année les solennités pascales illuminaient les visages, c'est là une audace qui semble vouée à l'échec.
Les Soviets sentent que la fête de Noël demeure populaire. «Elle ne sert qu'à la bourgeoisie, proteste La Société des athées, elle éloigne le peuple de la lutte des classes. Le chant des anges, le Gloria in excelsis, n'est qu'un moyen hypocrite pour réintroduire le capitalisme».
Mais comment arrêter sur les lèvres humaines un chant qui promet aux hommes la paix? Et comment aussi supprimer Pâques? Certaines entreprises communistes pour en finir jugent plus expéditif de faire de ce jour et de ceux qui l'avoisinent, des jours où l'on travaille. Le Russe, cette semaine-là, serait définitivement affranchi du prêtre en devenant serf de l'usine. Éteindre ainsi, par des ukases dictatoriaux, le rayon de joie dont chaque année les solennités pascales illuminaient les visages, c'est là une audace qui semble vouée à l'échec.
Campagnes philosophiques, comédies juridiques transformant Dieu en accusé, exhibitions caricaturales, concurrences liturgiques, réservent à leurs organisateurs d'amères déceptions. Dieu est toujours debout et, derrière lui, le prêtre, «cette bête qui a griffes et dents», dit M. Ivan Zarianow.
Georges Goyau, de l'Académie française.
Georges Goyau, de l'Académie française.
La Journée de l'orthodoxie 2018 en France, à Paris le samedi 9 juin. Thème: "Les questions bioéthiques: un regard orthodoxe".
La Journée de l’orthodoxie 2018, organisée par l’Assemblée des évêques orthodoxes de France aura lieu cette année le samedi 9 juin à Paris.
Elle commencera par la divine liturgie concélébrée à partir de 9h45 en la cathédrale grecque Saint-Étienne 7, rue Georges Bizet
Et se poursuivra au Centre spirituel russe (1 quai Branly, 75007 Paris).
En effet, au cours de cette année à la fois les institutions gouvernementales et les institutions religieuses sont appelées à une réflexions sur les questions bioéthiques qui vont êtres traitées par voie législative selon les promesses du programme du président de la République.
Programme: voir l'affiche >>>>
La Journée de l’orthodoxie 2018, organisée par l’Assemblée des évêques orthodoxes de France aura lieu cette année le samedi 9 juin à Paris.
Elle commencera par la divine liturgie concélébrée à partir de 9h45 en la cathédrale grecque Saint-Étienne 7, rue Georges Bizet
Et se poursuivra au Centre spirituel russe (1 quai Branly, 75007 Paris).
En effet, au cours de cette année à la fois les institutions gouvernementales et les institutions religieuses sont appelées à une réflexions sur les questions bioéthiques qui vont êtres traitées par voie législative selon les promesses du programme du président de la République.
Programme: voir l'affiche >>>>
Une exposition consacrée aux martyrs de l’Eglise orthodoxe de Russie au XXe siècle a été inaugurée le 30 mai 2018 dans le Palais apostolique du Latran.
Cette exposition avait été auparavant présentée au Centre spirituel et culturel du quai Branly
La mémoire martyrielle faite par Rome à ces persécutés symbolise les rapprochements grandissants entre le Vatican et le Patriarcat de Moscou.
«Le concept si noble du martyre est perverti par le fondamentalisme islamique», a regretté lors de cette inauguration le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, rapporte imedia, l’agence de presse spécialisée sur le Vatican, jeudi 31 mai.
«Compatriotes en esprits» des premiers martyrs romains
Le cardinal Ravasi a rappelé à cette occasion combien le concept de martyre «unissait les Eglises catholique et orthodoxe». Sous le joug communiste, les Russes orthodoxes étaient «des compatriotes en esprit» des premiers chrétiens, persécutés par Rome, a souligné le métropolite Tikhon, président du Conseil patriarcal de Moscou pour la culture et primat de l'Église orthodoxe russe, relève imedia.
Cette exposition avait été auparavant présentée au Centre spirituel et culturel du quai Branly
La mémoire martyrielle faite par Rome à ces persécutés symbolise les rapprochements grandissants entre le Vatican et le Patriarcat de Moscou.
«Le concept si noble du martyre est perverti par le fondamentalisme islamique», a regretté lors de cette inauguration le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, rapporte imedia, l’agence de presse spécialisée sur le Vatican, jeudi 31 mai.
«Compatriotes en esprits» des premiers martyrs romains
Le cardinal Ravasi a rappelé à cette occasion combien le concept de martyre «unissait les Eglises catholique et orthodoxe». Sous le joug communiste, les Russes orthodoxes étaient «des compatriotes en esprit» des premiers chrétiens, persécutés par Rome, a souligné le métropolite Tikhon, président du Conseil patriarcal de Moscou pour la culture et primat de l'Église orthodoxe russe, relève imedia.
Cette exposition, organisée par le patriarcat orthodoxe de Moscou, a déjà été présentée dans différentes villes de Russie. Interactive, l’exposition relate les actes antireligieux commis par les bolcheviques, à partir de 1917.
Eradiquer la religion, centre du projet bolchevique
Cette volonté d’éradiquer toute croyance religieuse était au cœur du projet de Lénine, à la suite de sa prise de pouvoir en 1917.
Le révolutionnaire écrivait ainsi que la religion était semblable à «une sorte d’alcool spirituel dans lequel les esclaves du capital niaient leur image humaine et leur revendication d’une existence tant soit peu digne de l’homme».
En 1932, Staline fit même lancer comme slogan de son plan quinquennal de «solution finale» sur la question religieuse : «Plus de Dieu en 1937». Ce travail sur les consciences modifia considérablement la paysage religieux russe. Entre 1927 et 1940 par exemple, le nombre d’églises orthodoxes dans la république soviétique chuta de 29 584 à moins de 500.
Depuis, nombre de martyrs, morts pour la défense de la foi orthodoxe ont été alors canonisés, à l’instar du métropolite Vladimir de Kiev (mort en 1918), celui de Saint-Pétersbourg, Benjamin (mort en 1922) et la Grande-Duchesse Élizabeth de Russie, massacrée avec toute la famille impériale en juillet 1918, après être devenue moniale et dévouée aux plus pauvres à la suite de l'assassinat de son mari.
Le rapprochement entre Saint-Siège et Patriarcat de Moscou
Dans la foulée du prêt des reliques de St Nicolas, conservées à Bari (Italie) depuis 930 ans, et exposées en juillet dernier à Moscou et Saint-Pétersbourg; de la visite historique en Russie du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège en août 2017; ou de l’exposition «Rome éternelle», organisée par les Musées du Vatican et abritée par la prestigieuse galerie Tretiakov de Moscou, cet hommage rendu par la basilique papale Saint-Jean de Latran aux martyrs orthodoxes russes, acte de la vivacité du dialogue œcuménique entre le Saint-Siège et le Patriarcat de Moscou.
Lien
Читать о выставке на портале Рублев: Первым местом проведения выставки за пределами России стал Российский духовно-культурный православный центр на набережной Бранли в Париже, где с 14 апреля по 16 мая 2018 года выставка «Новомученики и исповедники Церкви Русской» прошла с большим успехом.
Eradiquer la religion, centre du projet bolchevique
Cette volonté d’éradiquer toute croyance religieuse était au cœur du projet de Lénine, à la suite de sa prise de pouvoir en 1917.
Le révolutionnaire écrivait ainsi que la religion était semblable à «une sorte d’alcool spirituel dans lequel les esclaves du capital niaient leur image humaine et leur revendication d’une existence tant soit peu digne de l’homme».
En 1932, Staline fit même lancer comme slogan de son plan quinquennal de «solution finale» sur la question religieuse : «Plus de Dieu en 1937». Ce travail sur les consciences modifia considérablement la paysage religieux russe. Entre 1927 et 1940 par exemple, le nombre d’églises orthodoxes dans la république soviétique chuta de 29 584 à moins de 500.
Depuis, nombre de martyrs, morts pour la défense de la foi orthodoxe ont été alors canonisés, à l’instar du métropolite Vladimir de Kiev (mort en 1918), celui de Saint-Pétersbourg, Benjamin (mort en 1922) et la Grande-Duchesse Élizabeth de Russie, massacrée avec toute la famille impériale en juillet 1918, après être devenue moniale et dévouée aux plus pauvres à la suite de l'assassinat de son mari.
Le rapprochement entre Saint-Siège et Patriarcat de Moscou
Dans la foulée du prêt des reliques de St Nicolas, conservées à Bari (Italie) depuis 930 ans, et exposées en juillet dernier à Moscou et Saint-Pétersbourg; de la visite historique en Russie du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège en août 2017; ou de l’exposition «Rome éternelle», organisée par les Musées du Vatican et abritée par la prestigieuse galerie Tretiakov de Moscou, cet hommage rendu par la basilique papale Saint-Jean de Latran aux martyrs orthodoxes russes, acte de la vivacité du dialogue œcuménique entre le Saint-Siège et le Patriarcat de Moscou.
Lien
Читать о выставке на портале Рублев: Первым местом проведения выставки за пределами России стал Российский духовно-культурный православный центр на набережной Бранли в Париже, где с 14 апреля по 16 мая 2018 года выставка «Новомученики и исповедники Церкви Русской» прошла с большим успехом.
Lors d’une rencontre au Vatican avec une délégation du patriarcat de Moscou conduite par le métropolite Hilarion le pape François s’est résolument prononcé pour l’unité de l’Eglise orthodoxe russe :
« En votre présence, cher frère, je tiens à souligner que pour sa part l’Eglise catholique ne permettra jamais des attitudes contribuant à la division de l’Eglise orthodoxe russe. Jamais nous le tolérerons. A titre personnel je n’admets pas ces attitudes. Il n’y a qu’un seul patriarche en Russie, c’est le patriarche Cyrille et nous n’en reconnaîtrons jamais un autre.
Les diocèses catholiques ne doivent pas s’ingérer dans les affaires intérieures de l’Eglise orthodoxe russe, ceci d’autant plus pour des raisons d’ordre politique. Telle est aujourd’hui l’attitude du Saint Siège. Ceux qui s’en tiennent à d’autres positions font preuve de désobéissance à l’égard du Saint Siège.
« En votre présence, cher frère, je tiens à souligner que pour sa part l’Eglise catholique ne permettra jamais des attitudes contribuant à la division de l’Eglise orthodoxe russe. Jamais nous le tolérerons. A titre personnel je n’admets pas ces attitudes. Il n’y a qu’un seul patriarche en Russie, c’est le patriarche Cyrille et nous n’en reconnaîtrons jamais un autre.
Les diocèses catholiques ne doivent pas s’ingérer dans les affaires intérieures de l’Eglise orthodoxe russe, ceci d’autant plus pour des raisons d’ordre politique. Telle est aujourd’hui l’attitude du Saint Siège. Ceux qui s’en tiennent à d’autres positions font preuve de désobéissance à l’égard du Saint Siège.
L’uniatisme en tant que méthode permettant d’aboutir à l’unité ecclésiale n’est absolument pas acceptable dans les relations entre orthodoxes et catholiques. Je suis convaincu de ce que le dialogue fraternel est l’unique voie susceptible de mener à l’unité de l’Eglise."
Lien Interfax religion et "PO"
Lien Interfax religion et "PO"
LA VEILLE DE LA FÊTE DES SAINTS CONSTANTIN ET HÉLÈNE ÉGALES AUX APÔTRES, LE 2 JUIN A 9.00, UNE DIVINE LITURGIE ORTHODOXE SERA CÉLÉBRÉE DEVANT LES RELIQUES DE SAINTE HÉLÈNE À L’EGLISE SAINT LEU SAINT GILLES.
Eglise St Leu St Gilles, Paris, 92, rue St Denis, m Etienne Marcel
Eglise St Leu St Gilles, Paris, 92, rue St Denis, m Etienne Marcel
père Jean Meyendorff
Un des paradoxes de la morale chrétienne est que le mariage et le célibat, s’ils supposent des comportements pratiques différents, prennent appui sur la même théologie du Royaume de Dieu, et de ce fait sur la même spiritualité.
La particularité du mariage chrétien consiste à transformer et à transfigurer l’affection humaine et naturelle qui existe entre un homme et une femme en un lien éternel d’amour, lien qui ne peut pas être rompu, pas même par la mort. Le mariage est un sacrement, car par lui le futur Royaume de Dieu, les noces de l’Agneau (Apocalypse 19, 7-9), la pleine union du Christ et de l’Église (Éphésiens 5, 32), sont anticipés et représentés.
Un mariage chrétien trouve sa signification ultime non pas dans la satisfaction charnelle, la stabilité sociale, ou un moyen d’assurer sa postérité, mais dans l' " eschaton ", les " choses dernières ", que le Seigneur prépare pour ses élus.
Un des paradoxes de la morale chrétienne est que le mariage et le célibat, s’ils supposent des comportements pratiques différents, prennent appui sur la même théologie du Royaume de Dieu, et de ce fait sur la même spiritualité.
La particularité du mariage chrétien consiste à transformer et à transfigurer l’affection humaine et naturelle qui existe entre un homme et une femme en un lien éternel d’amour, lien qui ne peut pas être rompu, pas même par la mort. Le mariage est un sacrement, car par lui le futur Royaume de Dieu, les noces de l’Agneau (Apocalypse 19, 7-9), la pleine union du Christ et de l’Église (Éphésiens 5, 32), sont anticipés et représentés.
Un mariage chrétien trouve sa signification ultime non pas dans la satisfaction charnelle, la stabilité sociale, ou un moyen d’assurer sa postérité, mais dans l' " eschaton ", les " choses dernières ", que le Seigneur prépare pour ses élus.
Or, le célibat — et en particulier la vie monastique — est justifié dans les Saintes Écritures et la Tradition par la même référence au Royaume futur.
Le Seigneur lui-même a dit : Car, lorsqu’on ressuscite d’entre les morts, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme des anges dans les cieux (Marc 12, 25). Ce passage n’entend pas nier le mariage chrétien comme une réalité continuée dans le Royaume futur, mais que le Seigneur y affirme le caractère temporel de la " chair ". Ainsi le Nouveau Testament, à plusieurs reprises, fait l’éloge du célibat en tant qu’anticipation de la " vie angélique " : Il y a, en effet des eunuques qui sont nés ainsi du sein de leur mère, il y a des eunuques qui le sont devenus par l’action des hommes, et il y a des eunuques qui se sont eux-mêmes rendus tels à cause du Royaume des Cieux. Qui peut comprendre, qu’il comprenne (Matthieu 19, 12). La grande figure de saint Jean le Baptiste, celles de saint Paul et des cent quarante quatre milliers de l’Apocalypse (Apocalypse 14, 3-4) ont servi de modèles aux innombrables saints chrétiens qui ont gardé la virginité pour la gloire de Dieu.
Lire aussi L'Orthodoxie et les mariages mixtes
C’est pour réagir contre le relâchement sexuel qui prévalait dans le monde païen et également pour exprimer le sens chrétien primitif du détachement à l’égard du monde, que les appels à la virginité sont très nombreux dans les écrits des Pères de l’Église. Le monachisme est apparu à beaucoup comme la solution la plus sûre et la plus élevée des problèmes moraux. En dépit de cette prédominance de l’esprit monastique, qui s’exprime également dans l’instauration d’un épiscopat non marié, l’Église a aussi maintenu de façon intransigeante la valeur positive du mariage. Elle a reconnu universellement dans le mariage un sacrement, tandis que seuls quelques écrivains ecclésiastiques attribuaient également un caractère sacramentel à la cérémonie de la tonsure monastique. Cette valeur positive du mariage est magnifiquement exprimée dans des textes de saint Clément d’Alexandrie, un des fondateurs de la théologie chrétienne (IIIe siècle) et du grand saint Jean Chrysostome (+ 403).
Ainsi, mariage et célibat sont deux manières de vivre l’Évangile en anticipant le Royaume, Royaume qui a déjà été révélé dans le Christ, et qui doit apparaître dans sa force au dernier jour. Évidemment seul un mariage " en Christ ", scellé par l’Eucharistie et un célibat " au nom de Jésus Christ ", portent cette signification chrétienne " eschatologique ". Ni un mariage conclu au hasard, comme un contrat temporaire, ni la pratique sexuelle dite " libre ", ni d’ailleurs un célibat accepté par inertie, ou pire, par égoïsme et irresponsabilité auto-protectrice, n’ont la valeur spirituelle décrite plus haut.
Un mariage chrétien présuppose des sacrifices, la responsabilité familiale, dévouement et maturité.
De même le célibat chrétien est inimaginable sans la prière, le jeûne, l’obéissance, l’humilité, la charité et une ascèse constante. La psychologie moderne n’a pas " découvert " le fait que l’absence de vie sexuelle créait des problèmes ; les Pères de l’Église le savaient très bien, et ont élaboré un système remarquable de préceptes ascétiques — base de toute règle monastique — préceptes qui rendent la chasteté possible et heureuse. Ils savaient, parfois beaucoup mieux que les psychologues modernes, que l’instinct naturel d’amour et de procréation ne peut pas être isolé du reste de l’existence humaine, mais en est son véritable centre. Il ne peut pas être supprimé, mais seulement transformé, transfiguré et canalisé, en tant qu’amour de Dieu et du prochain, par la prière, le jeûne et l’obéissance au nom de Jésus Christ. Ces vertus sont codifiées et systématisées dans les règles monastiques, mais d’une autre façon elles conditionnent aussi la vie chrétienne de ceux qui choisissent une vie célibataire au service du monde.
L’une des causes les plus importantes du problème actuel concernant le célibat des prêtres dans l’Église catholique romaine est que l’exigence du célibat est encore obligatoire, alors que la spiritualité, qui sert habituellement de cadre naturel et sans laquelle le célibat apparaît insupportable et sans nécessité, ne l’est plus. Le bréviaire, la messe quotidienne, un mode de vie sacerdotal particulier, l’isolement du monde, la pauvreté, le jeûne, tout cela a maintenant été abandonné. Le prêtre n’est plus spécialement limité dans la satisfaction naturelle de ses désirs de nourriture, de boisson, de confort et d’argent et il ne suit plus de réelle discipline de prières. Son célibat est ainsi privé de sa signification spirituelle — dirigée vers le Royaume — qui seule peut être eschatologique. À quelle distance du Royaume se trouvent les habituels presbytères confortables et combien contradictoires saut les appels de la théologie moderne à un engagement dans le monde et à une responsabilité sociale, seules formes par lesquelles le Royaume sera révélé : Pourquoi alors le célibat ?
La tradition de l’Église dans son ensemble est absolument unanime pour maintenir l’idée qu’une pureté authentique et la vie monastique ne peuvent être pratiquées que dans des communautés monastiques.
Seules des personnalités isolées et particulièrement fortes peuvent vivre un célibat véritable tout en vivant dans le monde. L’humilité est probablement la seule vertu qui peut réellement les aider à surmonter les difficultés de cette vie mais, comme nous le savons tous, c’est de loin la vertu la plus difficile et par conséquent la plus rare.
Le Seigneur lui-même a dit : Car, lorsqu’on ressuscite d’entre les morts, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme des anges dans les cieux (Marc 12, 25). Ce passage n’entend pas nier le mariage chrétien comme une réalité continuée dans le Royaume futur, mais que le Seigneur y affirme le caractère temporel de la " chair ". Ainsi le Nouveau Testament, à plusieurs reprises, fait l’éloge du célibat en tant qu’anticipation de la " vie angélique " : Il y a, en effet des eunuques qui sont nés ainsi du sein de leur mère, il y a des eunuques qui le sont devenus par l’action des hommes, et il y a des eunuques qui se sont eux-mêmes rendus tels à cause du Royaume des Cieux. Qui peut comprendre, qu’il comprenne (Matthieu 19, 12). La grande figure de saint Jean le Baptiste, celles de saint Paul et des cent quarante quatre milliers de l’Apocalypse (Apocalypse 14, 3-4) ont servi de modèles aux innombrables saints chrétiens qui ont gardé la virginité pour la gloire de Dieu.
Lire aussi L'Orthodoxie et les mariages mixtes
C’est pour réagir contre le relâchement sexuel qui prévalait dans le monde païen et également pour exprimer le sens chrétien primitif du détachement à l’égard du monde, que les appels à la virginité sont très nombreux dans les écrits des Pères de l’Église. Le monachisme est apparu à beaucoup comme la solution la plus sûre et la plus élevée des problèmes moraux. En dépit de cette prédominance de l’esprit monastique, qui s’exprime également dans l’instauration d’un épiscopat non marié, l’Église a aussi maintenu de façon intransigeante la valeur positive du mariage. Elle a reconnu universellement dans le mariage un sacrement, tandis que seuls quelques écrivains ecclésiastiques attribuaient également un caractère sacramentel à la cérémonie de la tonsure monastique. Cette valeur positive du mariage est magnifiquement exprimée dans des textes de saint Clément d’Alexandrie, un des fondateurs de la théologie chrétienne (IIIe siècle) et du grand saint Jean Chrysostome (+ 403).
Ainsi, mariage et célibat sont deux manières de vivre l’Évangile en anticipant le Royaume, Royaume qui a déjà été révélé dans le Christ, et qui doit apparaître dans sa force au dernier jour. Évidemment seul un mariage " en Christ ", scellé par l’Eucharistie et un célibat " au nom de Jésus Christ ", portent cette signification chrétienne " eschatologique ". Ni un mariage conclu au hasard, comme un contrat temporaire, ni la pratique sexuelle dite " libre ", ni d’ailleurs un célibat accepté par inertie, ou pire, par égoïsme et irresponsabilité auto-protectrice, n’ont la valeur spirituelle décrite plus haut.
Un mariage chrétien présuppose des sacrifices, la responsabilité familiale, dévouement et maturité.
De même le célibat chrétien est inimaginable sans la prière, le jeûne, l’obéissance, l’humilité, la charité et une ascèse constante. La psychologie moderne n’a pas " découvert " le fait que l’absence de vie sexuelle créait des problèmes ; les Pères de l’Église le savaient très bien, et ont élaboré un système remarquable de préceptes ascétiques — base de toute règle monastique — préceptes qui rendent la chasteté possible et heureuse. Ils savaient, parfois beaucoup mieux que les psychologues modernes, que l’instinct naturel d’amour et de procréation ne peut pas être isolé du reste de l’existence humaine, mais en est son véritable centre. Il ne peut pas être supprimé, mais seulement transformé, transfiguré et canalisé, en tant qu’amour de Dieu et du prochain, par la prière, le jeûne et l’obéissance au nom de Jésus Christ. Ces vertus sont codifiées et systématisées dans les règles monastiques, mais d’une autre façon elles conditionnent aussi la vie chrétienne de ceux qui choisissent une vie célibataire au service du monde.
L’une des causes les plus importantes du problème actuel concernant le célibat des prêtres dans l’Église catholique romaine est que l’exigence du célibat est encore obligatoire, alors que la spiritualité, qui sert habituellement de cadre naturel et sans laquelle le célibat apparaît insupportable et sans nécessité, ne l’est plus. Le bréviaire, la messe quotidienne, un mode de vie sacerdotal particulier, l’isolement du monde, la pauvreté, le jeûne, tout cela a maintenant été abandonné. Le prêtre n’est plus spécialement limité dans la satisfaction naturelle de ses désirs de nourriture, de boisson, de confort et d’argent et il ne suit plus de réelle discipline de prières. Son célibat est ainsi privé de sa signification spirituelle — dirigée vers le Royaume — qui seule peut être eschatologique. À quelle distance du Royaume se trouvent les habituels presbytères confortables et combien contradictoires saut les appels de la théologie moderne à un engagement dans le monde et à une responsabilité sociale, seules formes par lesquelles le Royaume sera révélé : Pourquoi alors le célibat ?
La tradition de l’Église dans son ensemble est absolument unanime pour maintenir l’idée qu’une pureté authentique et la vie monastique ne peuvent être pratiquées que dans des communautés monastiques.
Seules des personnalités isolées et particulièrement fortes peuvent vivre un célibat véritable tout en vivant dans le monde. L’humilité est probablement la seule vertu qui peut réellement les aider à surmonter les difficultés de cette vie mais, comme nous le savons tous, c’est de loin la vertu la plus difficile et par conséquent la plus rare.
La tradition monastique a toujours été reconnue dans l’Orthodoxie comme le témoignage le plus authentique de l’Évangile du Christ.
Comme les prophètes de l’Ancien Testament, comme les martyrs (témoins) du christianisme des premiers siècles, les moines rendent le christianisme crédible. En montrant que l’on peut mener une vie de prière et de culte lumineuse, joyeuse, pleine de sens, sans être dépendant des " conditions normales " de ce monde, ils donnaient une preuve vivante que le Royaume de Dieu était vraiment au milieu de nous. Le retour à une telle tradition serait particulièrement significatif au milieu de notre monde sécularisé et militant. Une humanité qui prétend aujourd’hui qu’elle a " atteint sa majorité " ne demande pas l’aide du christianisme dans sa quête pour un " monde meilleur ". Elle peut cependant être de nouveau intéressée par l’Église, si l’Église est capable de montrer un monde non seulement meilleur mais vraiment nouveau et différent. C’est ce que tant de jeunes recherchent, mais ils découvrent malheureusement au mieux le bouddhisme Zen, et le plus souvent des moyens psychédéliques ou autres de s’échapper vers… la mort.
Les moines sont les témoins de ce nouveau monde. S’il y avait plus de communautés monastiques authentiques parmi nous, notre témoignage serait plus fort. Cependant, la nouvelle création du Christ est accessible à tous, dans toute sa beauté, à travers l’amour dans le mariage, à condition qu’avec saint Paul, nous l’acceptions et le comprenions par rapport au Christ et à l’Église.
Extrait de "Le mariage dans la perspective orthodoxe"
YMCA Press/ŒIL, Paris, 1986. ORTHODOXIE
..........................................
Parlons d'orthodoxie Actualité de Jean Meyendorff (1926-1992)
Colloque international : L’héritage du Père Jean Meyendorff, érudit et homme d’Église (1926-1992)
Compte-rendu du colloque international sur l’héritage du Père Jean Meyendorff, érudit et homme d’Eglise (1926-1992) à l’Institut Saint-Serge à Paris
Comme les prophètes de l’Ancien Testament, comme les martyrs (témoins) du christianisme des premiers siècles, les moines rendent le christianisme crédible. En montrant que l’on peut mener une vie de prière et de culte lumineuse, joyeuse, pleine de sens, sans être dépendant des " conditions normales " de ce monde, ils donnaient une preuve vivante que le Royaume de Dieu était vraiment au milieu de nous. Le retour à une telle tradition serait particulièrement significatif au milieu de notre monde sécularisé et militant. Une humanité qui prétend aujourd’hui qu’elle a " atteint sa majorité " ne demande pas l’aide du christianisme dans sa quête pour un " monde meilleur ". Elle peut cependant être de nouveau intéressée par l’Église, si l’Église est capable de montrer un monde non seulement meilleur mais vraiment nouveau et différent. C’est ce que tant de jeunes recherchent, mais ils découvrent malheureusement au mieux le bouddhisme Zen, et le plus souvent des moyens psychédéliques ou autres de s’échapper vers… la mort.
Les moines sont les témoins de ce nouveau monde. S’il y avait plus de communautés monastiques authentiques parmi nous, notre témoignage serait plus fort. Cependant, la nouvelle création du Christ est accessible à tous, dans toute sa beauté, à travers l’amour dans le mariage, à condition qu’avec saint Paul, nous l’acceptions et le comprenions par rapport au Christ et à l’Église.
Extrait de "Le mariage dans la perspective orthodoxe"
YMCA Press/ŒIL, Paris, 1986. ORTHODOXIE
..........................................
Parlons d'orthodoxie Actualité de Jean Meyendorff (1926-1992)
Colloque international : L’héritage du Père Jean Meyendorff, érudit et homme d’Église (1926-1992)
Compte-rendu du colloque international sur l’héritage du Père Jean Meyendorff, érudit et homme d’Eglise (1926-1992) à l’Institut Saint-Serge à Paris
Avec la bénédiction de Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, une liturgie orthodoxe a été célébrée à la chapelle Saint Jacques auprès du monastère Saint Maurice. Officiait le père Augustin Sokolowski, docteur en théologie de l'université de Fribourg (Suisse), membre du clergé de la cathédrale de la Sainte Trinité. Il s’agit de la première liturgie orthodoxe dans l’histoire de l’abbaye
Ont concélébré le père Ilya Petrov, l’hypodiacre Constantin Markovsky, membres de la métropole de Saint Pétersbourg venus pour vénérer les reliques du Saint martyr Maurice.
Ont concélébré le père Ilya Petrov, l’hypodiacre Constantin Markovsky, membres de la métropole de Saint Pétersbourg venus pour vénérer les reliques du Saint martyr Maurice.
Le père Augustin a prononcé une homélie consacrée à l’essence et à l’engagement de la foi chrétienne au XXI siècle. La chapelle avait été transmise à l'usage du diocèse de Chersonèse le 28 février 2018.
La prochaine liturgie y sera célébrée le 11 juin, jour de la commémoration de Tous les saints.
Lien
La prochaine liturgie y sera célébrée le 11 juin, jour de la commémoration de Tous les saints.
Lien
Lire aussi Le samedi 25 octobre 2014 un pèlerinage des deux diocèses - celui de Chersonèse et celui du diocèse de l'Église russe hors frontières - a eu lieu en Suisse. Il était présidé par l'évêque Nestor de Chersonèse (P.M.) et l'archevêque Michel de Genève (EORHF).
Derniers commentaires
-
Surprenantes fresques dans un monastère en Serbie
19/09/2024 13:35 - Patrick -
"Il n'y a aucune excuse pour ceux qui déclenchent des guerres", - Mgr Onuphre, Primat de l'Eglise d’Ukraine, PM
14/04/2023 05:58 - Gilles -
Le père George Egorov, sa visite pastorale à la Légion étrangère
12/12/2022 12:55 - Baron André -
OSCE demande à Russie ce cesser la destruction d'églises en Ukraine
10/05/2022 03:22 - pere jean -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 19:15 - Hai Lin -
Deux hiérarques russes s’expriment à titre personnel à propos de la guerre et de la paix, de la situation en Russie
14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
Liens francophones