Vient de paraître: Père Paul Pellemans. "LA CONVERSION NAISSANCE DE LA VRAIE JOIE"
Fondateur et recteur de la paroisse orthodoxe de Tous les Saints de Russie, qui s'établit successivement à Lasne, Ottignies, puis Louvain-la-Neuve, le Père Paul Pellemans, né le 23 juillet 1937, est décédé le 7 novembre 2015.

Belge d'origine hollandaise, il était également professeur d'université. Il représenta le courant d'inculturation de l'orthodoxie dans la société et la culture de l'Europe occidentale, tout en demeurant fidèle à l'Eglise de Russie et au patriarcat de Moscou.

Il était l'auteur d'un petit livre: "La conversion, naissance de la vraie joie", qui synthétise son cheminement depuis son entrée dans l'orthodoxie. L'ouvrage ne fut imprimé qu'à un très petit nombre d'exemplaires sous le pseudonyme de Serge Pavel. Après une analyse du psaume 2, le père Paul explique ce que signifie une vraie conversion. Il termine par un chapitre sur la prière du cœur.

Cet ouvrage vient d'être réédité. On le reçoit contre 10 € (port compris) au compte BE49 8002 0259 3571 de Jean Hamblenne rue de l'Abbaye 21, 1380 Lasne Belgique

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 14 Juillet 2018 à 14:01 | 0 commentaire | Permalien

Une rencontre du patriarche Cyrille avec des représentants du patriarcat de Constantinople
Le 9 juillet le patriarche Cyrille a reçu des représentants du patriarcat de Constantinople. L'entretien a essentiellement porté sur le maintien de l'unité orthodoxe. L'archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du DREE, à déclaré:

"Faisaient partie de la délégation le métropolites Emmanuel de France et Bartholomé de Smyrne. L'Eglise de Russie était représentée par le métropolite Hilarion et moi-même.

Les deux délégations ont exposé d'une manière franche et circonstanciée les positions qui sont les leurs quant à de nombreuses questions présentant un intérêt réciproque. Il s'est en particulier agi de la situation en Ukraine. Les deux parties estiment que cette rencontre a été utile.
Les positions de l'Eglise russe seront portées à la connaissance du patriarche Bartholomé et du Saint Synode de Constantinople »
La rencontre a eu lieu dans les locaux du patriarcat de Moscou, ruelle Tchisty. Lien et "PO"

Патриарх Московский и всея Руси Кирилл обсудил тему сохранения межправославного единства с представителями Константинопольского патриархата.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 14 Juillet 2018 à 08:47 | 2 commentaires | Permalien

Homélie prononcée par Mgr Nestor, évêque de Chersonèse,  le jour de la commémoration des saints apôtres Pierre et Paul
Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit !

Nous glorifions et nous commémorons aujourd’hui saints Pierre et Paul, les deux apôtres, nos deux premiers évêques qui nous ont été donnés par le Christ Lui-même. Le Sauveur les a envoyé dans le monde afin qu’ils annoncent le salut. Sans Pierre et Paul nous n’aurions pas la foi, nous ne serions pas chrétiens. Dieu a fait que les hommes apprennent les uns des autres recevant ainsi tout ce qui est essentiel au croyant.

Souvent notre foi demeure dans notre subconscient mais elle remonte à la surface et se manifeste avec une force particulière à la suite d’une rencontre avec quelqu’un qui est apte à nous enseigner et à nous indiquer le chemin de la Vérité. Ces rencontres sont rigoureusement individuelles pour chacun d’entre nous mais à chaque fois nous sentons d’emblée que nous avons affaire à une personnalité à la spiritualité forte.

Nous sommes dans l’attente, nous sommes dans une sorte de quête mais souvent nous ne savons pas comment appréhender la vraie foi ni même comment franchir le seuil d’une église.

Rencontrer un guide spirituel capable de nous montrer la Vérité, d’éveiller en nous ce que nous avons de meilleur, de rendre manifeste et de révéler notre foi est tellement important. Ne l’oublions jamais et prions pour que de telles rencontres nous soient données.

La nature apostolique de l’Eglise est immanente. Nous chantons : « je crois en l’Église, une, sainte, catholique et apostolique ». Cela ne signifie pas seulement que l’Eglise a été fondée par l’enseignement des apôtres et que les apôtres sont à la source de l’Eglise. Le Symbole de la foi nous dit que l’Eglise reste jusqu’à nos jours apostolique de par sa nature. L’Eglise nous a été en vérité donnée par Dieu. Nous tous, chacun d’entre nous, sommes également les émissaires de Dieu. Il nous faut annoncer les uns aux autres et au monde la nouvelle de notre Seigneur Jésus Christ qui a souffert pour le monde et qui a ressuscité.

Les apôtres Pierre et Paul étaient des personnes très différentes.
Tout les distinguait l’un de l’autre, leur instruction, leur situation dans la société, la manière qu’ils ont eu par la suite d’enseigner. Ce ne sont pas eux, et c’est très important, qui ont choisi le Seigneur, c’est le Christ qui les a élu. Nous avons tout à l’heure entendu l’Evangile qui raconte comment le Seigneur a chassé les démons des possédés Gadaréniens. Les forces démoniaques peuvent s’affubler des noms de tous les péchés commis par l’homme. (Nous nous soumettons à l’esclavage du péché et l’apôtre Paul l’explique d’une manière circonstanciée.) Lorsque les démons sortirent des possédés ils s’en allèrent dans un troupeau de porcs et voila que tout le troupeau se précipita de l’escarpement et périt dans les eaux. Les habitants de la ville sortirent au devant de Jésus et le prièrent de quitter leur territoire.

Cela est similaire à ce que le Christ a dit à l’apôtre Pierre lors de la pêche : « Avancez en eau profonde et lâchez vos filets pour la pêche ». Ils capturèrent une grande multitude poissons. Pierre était saisi de frayeur car il se rendit compte que Dieu lui avait parlé. Il s’adresse à Jésus : « Eloigne toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pêcheur ».

Ne nous imaginons pas, chers frères, chères sœurs, qu’une rencontre avec Dieu peut être anodine.
C’est toujours un grand choc car cet évènement nous conduit vers des choix d’une importance vitale. Nous voilà à la croisée des chemins, nous comprenons, nous sentons que nous ne pouvons plus continuer à vivre comme nous le faisions auparavant. Il nous faut choisir, renoncer à bien des choses. Voila pourquoi les Gadaréniens prient Jésus de quitter leur territoire. Ils expriment ainsi leur perception païenne de la divinité: "Nous sommes disposés à t’apporter en sacrifice tout ce que nous avons de meilleur pourvu que tu t’éloigne et nous laisse vivre comme auparavant".

Les Gadaréniens avaient été témoins de l’exorcisme des démons et ils se rendirent compte qu’ils ne pourraient plus, après ce miracle, continuer à exister comme auparavant. Le Christ avait guéri les démoniaques en envoyant les mauvais esprits qui les habitaient dans un troupeau de porcs qui alla se noyer dans la mer. Témoins de ce miracle les Gadaréniens furent saisis de peur car ils comprirent qu’il leur incombait d’abjurer leurs divinités païennes. Ils demandent de plus assister à des miracles car ces miracles leur coûteraient trop cher : il leur faudra renoncer à la quiétude et à leurs biens matériels!
Homélie prononcée par Mgr Nestor, évêque de Chersonèse,  le jour de la commémoration des saints apôtres Pierre et Paul

Ce sont d’autres sentiments qui font dire à l’apôtre Pierre : « Eloigne toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pêcheur ». Pierre est rempli d’espoir, il est dans l’attente d’être appelé par le Seigneur. Jésus lui répond « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras ». Malgré toutes les faiblesses inhérentes à l’homme, les chutes, les écarts, voire les trahisons (tout ceci est présent dans la vie des saints apôtres)les liens entre le Seigneur et les apôtres, liens d’amour entre Dieu et l’homme, se sont maintenus.

Pierre suivit le Christ pendant toute sa vie, jusqu’à sa mort. Souvenons nous de la dernière rencontre entre Pierre et Jésus Christ lorsque les habitants de Rome annoncèrent à l’apôtre que les chrétiens allaient bientôt être persécutés et lui conseillèrent de quitter la ville. Il les écouta et s’en alla de Rome. Subitement, il vit le Christ venir à sa rencontre. Stupéfié, Pierre interroge : « Où vas-tu, Seigneur ? ». Le Christ lui répond : « Je vais à Rome pour y souffrir » et disparaît. Pierre comprend que le Seigneur l’invite à apporter un dernier témoignage, à souffrir pour Lui et à accepter la mort.

A l’exception de saint Jean le Théologien tous les apôtres ont payé de leurs vies le choix qu’ils avaient fait de suivre le Christ.

Il en est de même de l’apôtre Paul, sa vie est extraordinaire en tout.
Il a rencontré le Christ après Sa résurrection. L’Eglise primitive existait déjà et Paul persécutait les chrétiens, c’était un Juif orthodoxe zélé. Lorsqu’il se rendait à Damas où il allait pour en chasser les chrétiens il vit subitement le Christ auréolé d’une intense lumière. Le Christ lui dit : « Saoul, Saoul, pourquoi me persécutes-tu ? »Subitement Paul perd la vue et devient aveugle. Il demande « Qui es-tu, Seigneur ? ». La réponse fut : « Je suis Jésus que tu persécute ». L’apôtre Paul devient un prédicateur infatigable qui parcourt tous les pays. Il enseigne, il explique, il prêche, étant souffrant et exténué il se fait violence et persévère dans sa vocation apostolique.

Les saints apôtres nous exhortent à juguler nos peurs.
Nous devons vivre de sorte à pouvoir suivre le Christ qui nous conduit vers la vie éternelle en toute confiance. Cette voie passe par les épreuves les plus difficiles que le Seigneur peut nous envoyer, les souffrances corporelles, la mort. C’est la voie étroite, la voie unique, celle de la vérité que nous sommes invités à suivre aidés en cela par les prières des apôtres Pierre et Paul, par celles de tous les saints. Amen.

Traduction "Parlons d'orthodoxie"


Homélie prononcée par Mgr Nestor, évêque de Chersonèse,  le jour de la commémoration des saints apôtres Pierre et Paul

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 12 Juillet 2018 à 12:17 | 1 commentaire | Permalien

Le titre de «plus beau village de Russie» vient d’être attribué au village des orthodoxes «vieux-croyants»
Le titre de «plus beau village de Russie» vient d’être attribué à une petite localité, village de Bolchoï Kounaleï, en Bouriatie, peuplée par des descendants des orthodoxes «vieux-croyants», installés près du lac Baïkal en Sibérie après le schisme du XVIIe siècle.

Le village, fondé à la fin des années 1730, compte actuellement un millier d'habitants. Il s'agit essentiellement de descendants des vieux-croyants, ce groupe qui s'est séparé de l'Église orthodoxe russe suite à son refus d'adopter les réformes introduites par le patriarche Nikon en 1666-1667. Fuyant les persécutions, nombre d'entre eux se retirent ainsi aux frontières de l'Empire et particulièrement en Sibérie.

Les maisons de ce village pittoresque sont généralement peintes de couleurs vives et décorées de magnifiques chambranles en bois sculpté en dentelle. À l'intérieur, la propreté et l'ordre impeccables règnent.

Le ministère de la culture de la Fédération de Russie participe à la mise en œuvre du programme de restitution de leurs biens aux vieux-croyants
Le titre de «plus beau village de Russie» vient d’être attribué au village des orthodoxes «vieux-croyants»

Le village est aussi réputé pour son chœur populaire qui fait perdurer le folklore des vieux-croyants orthodoxes du lac Baïkal et de ses environs. Lien + PHOTOS Село старообрядцев в Бурятии признано самой красивой деревней России
Le titre de «plus beau village de Russie» vient d’être attribué au village des orthodoxes «vieux-croyants»

Moscou - Les vieux-croyants viennent de récupérer leur église, construite juste avant la révolution et transformée en salle de sport, passage Gavrikova . C'est une très belle église! Nous somme heureux à la fois pour le monument qui sera entretenu, et pour les vieux-croyants qui vont y prier.

Lire : LE SCHISME SECULAIRE DES VIEUX-CROYANTS VA-T-IL SE RÉSOUDRE? et Un Français chez les vieux-croyants

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Juillet 2018 à 08:25 | 0 commentaire | Permalien

Persécutions de l’Eglise pendant les années Khrouchtchev
En URSS au début des années 60, une calamité, du type de celles qui se produisent périodiquement, se déclencha quand, sur l’ordre de Nikita Khrouchtchev furent fermées en l’espace de quelques années près de la moitié des églises orthodoxes (pas moins de 10.000), plus de la moitié des monastères, ainsi qu’une multitude de maisons de prières appartenant aux protestants.

Depuis lors, les chrétiens ont sollicité à maintes reprises que ces locaux ne soient pas détruits mais, dans tous les cas dont nous avons connaissance, leurs pétitions n’ont abouti à aucun résultat.

Quant à leurs requêtes que soient ouverts de nouveaux temples, elles ont subi un sort analogue. Nous ne connaissons pas un seul cas où ces demandes ont été prises en considération.

Durant la même période, quatre des sept Séminaires orthodoxes furent fermés, en dépit du fait que l’insuffisance des effectifs du clergé se fait de plus en plus sentir et que, par ailleurs, le nombre de ceux qui désirent recevoir une formation ecclésiastique s’accroît d’année en année.

Les prescriptions en vigueur empêchent aussi le croyant d’adopter la carrière pédagogique, du fait que l’enseignement non seulement des disciplines humanitaires, mais de toutes les disciplines d’une manière générale, se doit d’être «pénétré d’un esprit athée ».

Lire aussi MOLDAVIE - I : L’EGLISE ET L’ETAT A L’EPOQUE DE STALINE ET KHROUCHTCHEV


De nombreuses protestations de fidèles et de ministres du culte font état de l’ingérence des délégués de l’Etat dans les affaires intérieures des associations cultuelles. La nomination et la révocation des prêtres et évêques, la sélection opérée parmi les impétrants sortants des séminaires ou académies, se produisent le plus souvent sous la pression des autorités et à l’encontre des intérêts des communautés religieuses.

Le système de l’enregistrement obligatoire des actes du culte, tels que les baptêmes et les mariages, fût introduit et donne lieu dans de nombreux cas à des répressions.

En plus des derniers sacrements administrés aux mourants, l’exercice de tous les services religieux à l’extérieur des églises que ce soit au domicile des fidèles, dans les hôpitaux, les maisons de retraite, les lieux de détention ou les cimetières en ce qui concerne les panikhides, sont pratiquement interdits.

Archiprêtre Michel Polsky, "Les nouveaux martyrs de la terre russe" éditions « Résiac », 1976

Persécutions de l’Eglise pendant les années Khrouchtchev

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 7 Juillet 2018 à 19:17 | 0 commentaire | Permalien

À l’invitation du Pape François, la quasi-totalité des patriarches des Églises orientales, orthodoxes comme catholiques, ainsi que des représentants du protestantisme se sont retrouvés ce samedi 7 juillet à Bari pour une journée de prière et de réflexion pour le Moyen-Orient

Au terme d’une longue réunion à huis-clos avec les Patriarches orientaux dans la basilique Saint-Nicolas à Bari, le Pape François s’est exprimé devant les fidèles rassemblés sur le parvis de la basilique.

Moscou n’est pas au Moyen-Orient, mais la Russie est un soutien fort du régime syrien, le Patriarcat de Moscou représentée par le métropolite Hilarion de Volokolamsk étant un puissant relais avec les Églises syriennes. Incontournable en Syrie, la présence russe était donc indispensable à Bari.

Le Pape s’est dit heureux de cette rencontre, en affirmant que face aux «logiques du monde, logiques de pouvoir et de profit, logiques hâtives et de convenances» et face à «notre péché, l’incohérence entre la foi et la vie qui obscurcit notre témoignage», «nous sentons que nous devons nous convertir encore une fois à l’Évangile, garant d’une liberté authentique, et que nous devons le faire maintenant avec urgence, dans la nuit du Moyen-Orient en agonie. Comme dans la nuit angoissante de Gethsémani, ce ne sont ni la fuite (cf. Mt 26, 56) ni l’épée (cf. Mt 26, 52) qui hâteront l’aube radieuse de Pâques, mais le don de soi, à l’imitation du Seigneur.»

François a rappelé que «la bonne nouvelle de Jésus, crucifié et ressuscité par amour, qui est venue des terres du Moyen-Orient, a conquis le cœur des hommes au cours des siècles car elle était liée, non pas aux pouvoirs du monde, mais à la force sans défense de la croix. L’Évangile nous engage à une conversion quotidienne aux plans de Dieu, à trouver en lui seul sécurité et réconfort, à l’annoncer à tous et malgré tout. La foi des personnes simples, qui est tellement enracinée au Moyen-Orient, est une source d’où nous pouvons puiser pour nous y abreuver et nous purifier, comme cela se produit quand nous revenons aux origines en allant comme pèlerins à Jérusalem, en Terre Sainte ou dans les sanctuaires d’Égypte, de Jordanie, du Liban, de Syrie, de Turquie ou en d’autres lieux sacrés de ces régions ».

Renforcer le dialogue fraternel

François a appelé à la poursuite et au renforcement du dialogue fraternel, afin «qu’au déploiement des signes de pouvoir menaçants succède le pouvoir des signes d’espérance : hommes de bonne volonté et de credo divers qui n’ont pas peur de se parler, d’accueillir les raisons des autres et de s’occuper les uns des autres. C’est seulement ainsi, en veillant à ce que personne ne manque de pain ni de travail, de dignité ni d’espérance, que les cris de guerre se transformeront en chants de paix.»

Le Pape lancé aussi un appel politique : «il faut que celui qui détient le pouvoir se mette enfin et résolument au vrai service de la paix, et non pas de ses propres intérêts. Cela suffit, les avantages de quelques-uns sur le dos d’un grand nombre ! Cela suffit, l’occupation de terres qui lacèrent les peuples ! Cela suffit, la domination des vérités de parti, sur les espérances des gens ! Cela suffit, l’utilisation du Moyen-Orient à des profits étrangers au Moyen-Orient !»

François évoqué le fléau, «fille du pouvoir et de la pauvreté», exprimant notamment ses pensées pour «la Syrie martyrisée». «Beaucoup de conflits ont été fomentés aussi par des formes de fondamentalisme et de fanatisme qui, revêtus de prétextes religieux, ont en réalité blasphémé le nom de Dieu, qui est paix, et ont persécuté le frère qui vit à côté depuis toujours», a déploré François, appelant aussi à lutter contre le trafic et le commerce des armes. «On ne peut pas élever la voix pour parler de paix pendant qu’en cachette se poursuivent des courses effrénées à l’armement.

C’est une très grave responsabilité qui pèse sur la conscience des nations, en particulier les plus puissantes. Qu’on n’oublie pas le siècle dernier, qu’on n’oublie pas les leçons d’Hiroshima et de Nagasaki ; que les terres d’Orient où est né le Verbe de la paix, ne se transforment pas en sombres étendues de silence. Cela suffit, les oppositions obstinées ! Cela suffit, la soif de profit qui ne prend personne en compte, cherchant uniquement à accaparer les gisements de gaz et de combustible, sans égard pour la maison commune et sans scrupules sur le fait que le marché de l’énergie dicte la loi de la cohabitation entre les peuples !»

Les chrétiens sont des citoyens à part entière

François a exhorté à ce que les chrétiens soient considérés comme des citoyens avec les mêmes droits que les musulmans. «Que tous ceux qui sont présents soient défendus, et pas seulement ceux qui sont majoritaires. Que la route vers le droit à la citoyenneté commune soit largement ouverte, également au Moyen-Orient, route vers un avenir renouvelé. Les chrétiens aussi sont et doivent être des citoyens à part entière, avec des droits identiques.»

François a aussi invité à tourner «le regard vers Jérusalem, ville de tous les peuples, ville unique et sacrée pour les chrétiens, les juifs et les musulmans du monde entier, ville dont l’identité et la vocation doivent être préservées au-delà des différentes disputes et des tensions, et dont le status quo exige d’être respecté selon ce qui a été décidé par la Communauté internationale et sans cesse demandé par les communautés chrétiennes de Terre Sainte. Seule une solution négociée entre Israéliens et Palestiniens, voulue fermement et favorisée par la Communauté des nations, pourra conduire à une paix stable et durable, et garantir la coexistence de deux Etats pour deux peuples.»


François a également invité
à prendre particulièrement soin des enfants, dont beaucoup ont malheureusement connu la guerre et la violence comme horizon quotidien. Le Pape a appelé à prier pour «que le Moyen Orient ne soit plus un arc de guerre tendu entre les continents, mais une arche de paix accueillante pour les peuples et les croyances.

Moyen-Orient bien-aimé, que se dissipent chez toi les ténèbres de la guerre, du pouvoir, de la violence, des fanatismes, des profits iniques, de l’exploitation, de la pauvreté, de l’inégalité et du manque de reconnaissance des droits. “Que la paix soit sur toi» (Ps 122, 8), en toi la justice, que la bénédiction de Dieu repose sur toi.» Lien

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 7 Juillet 2018 à 14:52 | 1 commentaire | Permalien

Sœur Jeanne (Reitlinger): Baronne à Saint-Pétersbourg, religieuse et artiste à Paris
Sœur Jeanne ou (Ioanna) s'est rapatriée en ex URSS en 1955 à la suite de 35 ans vécues dans la diaspora. Après son retour elle a été contrainte de gagner sa vie en faisant des pochoirs.

Alors qu'en Angleterre et en France elle avait orné des dizaines d'églises, elle a été réduite en Union Soviétique à peindre ses icônes d'une manière clandestine. Quasi aveugle et mal entendante elle a passé les dernières années de sa vie dans une solitude tragique....Suite

Emigrée de Russie, Ioulia Reitlinger (sœur Ioanna/Jeanne), peintre et iconographe, a fait découvrir la vieille Russie en France à travers les icônes. Dans les années 1920-1930, lorsque l’Eglise orthodoxe était victime de persécutions en Russie, quand les icônes et les autres valeurs religieuses étaient détruites, un peintre russe a réussi, loin de son pays, à garder le secret d’un art séculaire.

Saint-Pétersbourg, la Crimée, Prague et Paris

Elle appartient à la famille des barons Reitlinger. Elle est née à Saint-Pétersbourg en 1898 dans la famille d’un général. Adolescente, la fillette a commencé à perdre l’ouïe. Par contre, elle avait une vue particulière et ressentait finement la couleur et les proportions. Et dessinait beaucoup et avec entrain.

Sœur Jeanne (Reitlinger): Baronne à Saint-Pétersbourg, religieuse et artiste à Paris
"Adam et Eve au Paradis", Ioulia Reitlinger. Église de la Présentation-de-la-Vierge-au-Temple, Paris Source : Service de presse

La Révolution d’Octobre et la guerre civile ont pris la famille au dépourvu en Crimée. Ses sœurs aînées et sa mère ont succombé à la typhoïde. Elle perdit ses liens avec son père. Fuyant la région avec sa sœur cadette, Katia, elle a franchi la frontière. Les deux jeunes filles ont longtemps erré avant de se retrouver en Tchécoslovaquie. C’est ici que Ioulia commence à s’initier à la peinture, à l’Académie des Beaux-Arts de Prague.

Un peu plus tard, elle quitte la ville à destination de Paris, où elle entre aux Ateliers d’art sacré de Maurice Denis, un représentant éclatant de l’Art Nouveau fasciné par les sujets mystiques et religieux. Mais avec le temps, Ioulia commence à comprendre qu’un tableau habituel ne lui permet pas de refléter dignement et intégralement un sujet religieux, le message qu’il véhicule à l’homme.
Au monastère Saint-Serge

Comment réunir la beauté et la prière ? Cette idée occupe nuit et jour les pensées de la jeune femme. Cette union harmonieuse, elle la voit dans l’art de l’iconographie. Elle ne tarde pas à trouver des compagnons de route.

En 1925, Paris voit apparaître l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge et la paroisse Saint-Serge qui abritent l’association d’étude des arts de la vieille Russie, baptisée Icône. Cette organisation constitue la base des Ateliers d’iconographie de Paris où vient étudier Ioulia Reitlinger. Certaines icônes ont pu être sorties de la Russie, en proie à un incendie révolutionnaire, et se sont retrouvées à l’étranger. C’est grâce à elles que la jeune femme a appris à maîtriser cet art.

Sœur Jeanne (Reitlinger): Baronne à Saint-Pétersbourg, religieuse et artiste à Paris
D’une part, les spécialistes voient dans les icônes de Ioulia Reitlinger l’influence des grands de cette époque : Matisse, Gauguin et Chagall. D’autre part, ils constatent l’empreinte du « loubok », cette gravure populaire russe un peu primitive, mais très touchante, à laquelle Ioulia voue une grande admiration. Des lignes assurées, des touches rapides et vigoureuses. Les visages de ses saints ne sont pas menaçants en vue d’intimider le pécheur, ils sont humains et bienveillants, invitant à parler de Dieu.

Guerre. Retour. Exil

Les ateliers de Ioulia Reitlinger sont les églises orthodoxes de Paris et d’autres villes françaises : elle y réalise fresques et icônes. Elle exécute sa première fresque à la peinture mate sur du carton qui sert à garnir les murs d’un modeste bâtiment qui deviendra l’église Saint-Séraphin-de-Sarov, rue Lecourbe à Paris.

En 1936, Ioulia Reitlinger décide de devenir religieuse et prend le nom de sœur Ioanna. En 1940, elle entre dans une période de lourdes épreuves.

Lire aussi Dialogues d’une artiste et d’un théologien

Paris étant occupée par les nazis, l’association Icône se voit contrainte de se réunir en secret. De nombreux amis de Ioulia trouvent la mort dans les camps nazis, tandis qu’elle-même perd presque totalement l’ouïe, les bouleversements ayant laissé leur trace sur sa santé.

La victoire de l’Union soviétique dans la Seconde Guerre mondiale enthousiasme nombre d’émigrés qui souhaitent revenir dans leur pays d’origine. Sœur Ioanna s’y décide elle aussi. Les premiers Russes rapatriés sont directement déportés dans les camps. Ceux de la deuxième vague sont envoyés en Asie centrale : Ioulia se trouve parmi eux. Elle travaille dans une entreprise textile de Tachkent (Ouzbékistan) où elle crée le décor de foulards en soie. Dans son temps libre, elle se remet à la réalisation d’icônes. C’est à Tachkent qu’elle décède à l’âge de 90 ans. Suite RBTH Tatiana Koutarenkova

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Juillet 2018 à 19:08 | 0 commentaire | Permalien

Strasbourg: rencontres sur les Nouveaux Martyrs a eu lieu à la paroisse de Tous les Saints
Le 29 juin 2018 à la bibliothèque orthodoxe auprès de l'église de Tous les Saints à Strasbourg, a eu lieu la troisième rencontre consacrée aux nouveaux martyrs de l'Eglise russe qui a souffert au XXe siècle du pouvoir athée soviétique.

Cette fois , les paroissiens et les invités ont regardé un extrait d'une série documentaire «L'Église dans l'histoire », écrite par le métropolite Hilarion de Volokolamsk, ainsi que des courts métrages sur les Saints confesseurs Sergey Pravdolyubov et Seraphin Zvezdinsky.

Après la projection, l'higoumène Philip (Ryabykh) a proposé au public de réfléchir sur les raisons de la persécution de l'Eglise depuis 1917, ainsi que de songer aux leçons que nous pouvons tous apprendre de cette terrible période dans l'histoire du pays et de l'Église.

Tous ont convenu qu'une leçon importante est de rester fidèle à Dieu, indépendamment de toutes les circonstances dans lesquelles une personne se trouve. Accepter même les épreuves les plus terribles avec humilité et confiance dans le Seigneur Dieu est ce qui, de l'avis de beaucoup, a aidé les chrétiens à survivre en période de persécution. Incroyables, vraiment merveilleux, nous semblent les paroles prononcées par de nombreux nouveaux martyrs, dont l'évêque Seraphim (Zvezdinsky), quand il était en prison: « Intérieurement Seigneur me consola, Il apaisa mon âme par la paix et la douceur et la joie que je n'ai jamais ressenti en liberté. Donc, dans la souffrance - c'est le Christ. Si je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi".

La prochaine réunion est consacrée aux nouveaux martyrs de l'Eglise russe, aura lieu le vendredi 6 Juillet 2018 à 18h30, à la bibliothèque orthodoxe. Cette fois-ci sera présenté le film sur la Canonisation des Romanov, martyrs impériaux, ainsi la discussion sur le sort de l'Eglise orthodoxe au XX siècle se poursuivra.

Lien
Strasbourg: rencontres sur les Nouveaux Martyrs a eu lieu à la paroisse de Tous les Saints

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 5 Juillet 2018 à 10:07 | 0 commentaire | Permalien

CONFÉRENCES LITURGIQUES SAINT SERGE en russe + PHOTOS
Programme

Mercredi 4 juillet 2018 : JOURNÉE à la Cathédrale de la Sainte-Trinité

Matin, à 9h15 : rendez-vous au 1, quai Branly pour visite de l’église puis suite des travaux dans les
locaux du Centre spirituel, même adresse.

Matin (suite) présidence: Père Gilles Drouin F: Gestes d’onctions

- Père Bruce MORRILL, Anointing the Sick Within Mass in the Easter Season: The Proclaimed Word
of Salvation Written on Sacramental Bodies

- Père Pierre JABBOUR, L’onction du myron : un geste épiclétique selon la liturgie maronite
- Père Przemysław NOWAKOWSKI, Le corps humain comme sujet des onctions avec le saint myron
dans la tradition byzantine-slave (russe)

Со 2 по 5 июля в Париже прошла 65-я «Литургическая неделя» (Semaine liturgique), организованная парижским Свято-Сергиевским богословским институтом.

По благословению епископа Корсунского Нестора третий день работы международной конференции состоялся в стенах Духовно-культурного православного центра в Париже.

Первая «Литургическая неделя» прошла летом 1953 г. по инициативе протоиерея Николая Афанасьева и архимандрита Киприана (Керна). В разные годы в ней принимали участие и выступали с докладами архиепископ Василий (Кривошеин), прот. Александр Шмеман, дом Ламбер Бодуэн из Шевтоньского монастыря «восточного обряда», униат М. Арранц, кардинал А.Г. Мартиморт и другие известные специалисты в области литургики.

Конференцию проводит организационный комитет, в последние годы возглавляемым о. Андреем Лосским. Традиционно конференция проходит на французском и английском языках, а её материалы публикуются римской серией «Эфемеридес».

В этом году на конференции выступили литургисты из Франции, США, Бельгии, Румынии, Болгарии, Греции, Турции, Ливана и других стран.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 4 Juillet 2018 à 23:00 | 0 commentaire | Permalien

La métropole de Kiev fait partie du patriarcat de Moscou
Le métropolite Hilarion, président du DREE du patriarcat de Moscou, a démenti les assertions selon lesquelles la transsection de la métropole de Kiev sous l’omophore du patriarcat de Moscou, il y a quelques siècles, avait un caractère provisoire.

Une délégation de ‘Eglise orthodoxe d’Ukraine s’est rendue récemment à Istanbul Elle y a été reçue par le patriarche Bartholomé, le métropolite Jean de Pergame, le métropolite Emmanuel de Gaule et le métropolite de Smyrne monseigneur Bartholomé.

« Le métropolite de Pergame a évoqué des événements remontant à trois siècles en affirmant que cette transition avait dès les départ un caractère provisoire.

Une décision du patriarche de Constantinople voulait que ce soit Moscou qui désigne le métropolite de Kiev mais que celui-ci dépendrait du patriarche de Constantinople » a dit le métropolite Hilarion dans le cadre d’un entretien avec l’agence grecque Romfea. Il a précisé que l’études archives existantes ne corrobore pas la théorie préconisée par le représentant du patriarche Constantinople.

« Nous avons beaucoup travaillé dans le archives où nous avons trouvé près de 900 pages de documents en grec comme en russe. Il en découle que c’est sur la décision du patriarcat de Constantinople que la métropole de Kiev a été incorporée au patriarcat de Moscou, il n’est précisé nulle part que cette décision était d’ordre provisoire », a précisé le métropolite Hilarion.

Jamais au cours de ces trois cent ans le patriarcat de Constantinople n’a mis en doute l’appartenance de la métropole de Kiev au patriarcat de Moscou.

Athènes, le 28 juin Interfax-religion Traduction "PO"
Слухи о временном характере передачи Киевской митрополии Московскому патриархату 300 лет назад не имеют подтверждений – митрополит Иларион

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 4 Juillet 2018 à 09:51 | 1 commentaire | Permalien

UNE COMMUNAUTÉ ORTHODOXE RUSSE DANS LA PRINCIPAUTÉ DE MONACO
V. Golovanow

La principauté de Monaco abrite depuis plusieurs années une communauté orthodoxe d’obédience grecque desservie par l’Archiprêtre Michel Seliniotakis qui célèbre dans la Chapelle de la Visitation, place de la Visitation, Monaco Ville, mise a la disposition par l’Église catholique. Mgr Emmanuel, Métropolite de France, est venu y célébrer une Liturgie pontificale le 20 mai dernier

Les Russes devenant de plus en plus nombreux, ils ont décidé de fonder leur propre communauté dans le cadre du diocèse de Chersonèse, qui regroupe les paroisses du patriarcat de Moscou en France, Suisse, Espagne et Portugal.

L’évêque de de Chersonèse Nestor s’est rendu à Monaco à la fin de 2017 et a rencontré, en particulier, Mgr Bernard Barsi, l’ordinaire catholique de Monaco

UNE COMMUNAUTÉ ORTHODOXE RUSSE DANS LA PRINCIPAUTÉ DE MONACO
"Cet entretien approfondi a été l’occasion de parler du statut des fidèles orthodoxes appartenant au Patriarcat de Moscou. L’évêque Nestor a exposé au cours de cet entretien l’histoire et la situation des croyants orthodoxes russes dans la Principauté.

L’entretien s’est déroulé dans une ambiance de compréhension mutuelle. Un livre illustré édité par le séminaire Sainte Geneviève ainsi qu’un catalogue des œuvres de l’iconographe Léonide Ouspensky ont été offerts à Monseigneur Barsi qui a, de son côté, remis à l’évêque de Chersonèse, un livre consacré à Sainte Dévote, protectrice de Monaco
."

Photo: Le samedi 16 décembre a eu lieu, dans les locaux de l’archevêché, une rencontre entre Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, et l’archevêque de la Principauté de Monaco Mgr Bernard Barsi et l’archiprêtre Vadim Zakrevsky.

UNE COMMUNAUTÉ ORTHODOXE RUSSE DANS LA PRINCIPAUTÉ DE MONACO
Une association appelée « L'Église orthodoxe russe de Monaco » (EORM) a été crée, présidée par Alexandre Hagerty, et la communauté orthodoxe est consacrée aux Saints Martyrs Impériaux dont le culte, cent ans après le massacre de la famille Romanov à Ekaterinbourg, est un véritable symbole de la débolchévisation en Russie. Un site dédié est en construction et un lieu de culte a été trouvé dans l’église reformée, mise à disposition de la communauté pour des célébrations hébdomadaires.

C’est la célébration nocturne de Pâques en avril dernier qui y a inauguré les offices orthodoxes, avec la participation de plus de 150 fidèles; la Sainte Liturgie y sera dorénavant célébrée tous les samedi matin par l’archiprêtre Vadim Zakrevskij, prêtre venu d’Ukraine rattaché à la cathédrale de Nice depuis 2017.

UNE COMMUNAUTÉ ORTHODOXE RUSSE DANS LA PRINCIPAUTÉ DE MONACO
UNE COMMUNAUTÉ QUI GRANDIT

"On aura aussi la possibilité de s’y marier et de faire baptiser ses enfants, ajoute Alexandre Hagerty, et on pourrait ensuite envisager la construction un jour d’une église orthodoxe en Principauté, dans deux ans. Les fidèles tous ensemble pourraient financer un tel édifice pour la communauté orthodoxe de Monaco," continue-t-il plein d’optimisme.

La communauté compte en effet grandir et c’est d’ailleurs à Monaco, au Monte-Carlo Bay, que se tiendra pour la première fois, le 15 juin prochain, le gala en faveur de la Cathédrale russe Saint Nicolas de Nice.

Organisé par les "Amis de la Cathédrale Russe de Nice" (ACRN), ce grand événement annuel de la communauté russe de la Côte d’Azur est placé sous le Haut Patronage de l’Evêque de Chersonèse Nestor, S.A. la Princesse Dorothea Romanoff – Président d’honneur de l’ACRN, S.A.S. le Prince George Yourievsky – Membre d’Honneur de l’ACRN, S.E. Monsieur Alexey Meshkov – Ambassadeur de Russie en France et à Monaco, Madame Ekaterina Semenikhina – Consul Général Honoraire de la Fédération de Russie à Monaco, Monsieur Pierre de Fermor- Président de l’ACRN


UNE COMMUNAUTÉ ORTHODOXE RUSSE DANS LA PRINCIPAUTÉ DE MONACO
UN ARTICLE CAUSTIQUE

Samuel Lieven, dans "La Croix" parle à propos de cette nouvelle communauté de " vieille compétition entre les Églises orthodoxes russe et grecque" dont "pour des raisons historiques liées à l’immigration," la France serait le terrain privilégié… répétition à l’échelle du petit rocher de Monaco de ce qui se joue dans la sphère orthodoxe en France et à l’international." Ainsi Mgr Emmanuel, qui préside es qualité l’assemblée des évêques orthodoxes de France (AEOF) déclare "On sait bien qu’il y a, derrière cette démarche, une volonté russe d’avoir des lieux de culte visibles dans les endroits les plus prestigieux…"

"Dans cette compétition, Nice, la côte d’Azur et le rocher monégasque représentent une concentration de richesse et d’influence hors pair," continue Samuel Lieven. « On retrouve le problème bien connu depuis le XIXe siècle de la disproportion des moyens entre Moscou et les autres Églises orthodoxes, souligne un connaisseur de l’orthodoxie en France. Quelle que soit la nature de leurs intentions, les Russes créent, de fait, une situation de quasi-monopole : quand leur lieu de culte sera édifié à Monaco, il aura tendance à attirer à lui l’ensemble des orthodoxes. Il n’est pas surprenant que les Grecs le prennent mal. »


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 3 Juillet 2018 à 11:53 | 12 commentaires | Permalien

Pèlerinage orthodoxe aux reliques du Saint martyr Maurice
L’église Saint Jacques avait été transmise à titre permanent au diocèse de Chersonèse.

Des offices orthodoxes sont désormais régulièrement célébrés à l’abbaye Saint Maurice (Suisse), dans l’église Saint Jacques.

Le 3 juin, c’est avec la bénédiction de Monseigneur Nestor que le père Augustin Sokolowski a célébré une divine liturgie auprès des reliques du martyr Maurice. Trente pèlerins y ont assisté et vénéré les reliques du martyr. Ils venaient des paroisses suisses du patriarcat de Moscou à Biehl, Zurich et Berne.

По благословению епископа Корсунского Нестора, в воскресенье 3 июня, в день всех святых, в переданном Русской Православной Церкви храме в честь апостола Иакова в швейцарском Сен-Морисе клириком парижского Троицкого собора священником Августином Соколовски была совершена Божественная литургия.

За Литургией причащалось около тридцати паломников из швейцарских приходов Московского Патриархата в Биле, Цюрихе и Берне. По окончании Божественной литургии в саду при храме состоялась братская трапеза... По ссылке

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 3 Juillet 2018 à 08:50 | 1 commentaire | Permalien

La façade de l’église catholique Sainte-Catherine a été restaurée  pour l’ouverture de la Coupe du monde de foot
Saint-Pétersbourg: Pour l’ouverture de la Coupe du monde de football, la façade de l’église catholique Sainte-Catherine a été restaurée, elle a retrouvé les statues des quatre Évangélistes et de deux anges.

« Beaucoup de supporters viennent dans notre église. Pratiquement tous ceux qui se promènent sur la perspective Nevski, entrent pour quelques minutes.

On reconnaît tout de suite que ce ne sont pas nos paroissiens : ils sont habillés différemment. Ils sont d’autant plus nombreux que juste à côté se trouve une fan-zone. » Nous a déclaré le père Tomas Vyrtval, avant d’ajouter « les fans se tiennent correctement, nous n’avons pas de problèmes avec eux. »

L’agence « Karpovka » annonce que fin 2017, on a ôté les échafaudages dressés devant la façade de l’église Sainte-Catherine, la compagnie Renaissance-restauration a terminé le ravalement de l’extérieur de l’église.

Le 14 décembre les statues des Apôtres ont retrouvé la façade de l’église - PHOTOS, ce ne sont pas les statues d’origine qui ont été déposées à l’Ermitage, mais des copies. Elles ont été hissées à l’aide grues, chacune pèse quelque 1.700 kg et sont évaluées à 45 millions de roubles. Très prochainement ce sont les deux anges qui retrouveront le toit de l’église.

Les travaux ont coûté 39 millions de roubles. Les restaurateurs ont renforcé les attiques, refait la toiture, le dôme et la façade. En 2018, les travaux continueront sur les façades de la cour et le tambour du dôme de l’église. TASS

Il faut rappeler que dans l’église Sainte-Catherine les offices ont été célébrés jusqu’en 1938, elle était desservie par des prêtres français, le dernier a été le dominicain Michel Floran en poste depuis 1935, il était alors le seul prêtre catholique de Léningrad.

En 1938, l’église fut fermée et pillée : les objets liturgiques, les icônes et les quelque 40.000 livres de la bibliothèque furent jetés à la rue. Un incendie a terminé la destruction en 1947 : la décoration intérieure a été ravagée, les tuyaux de l’orgue ont fondu. En 1941, le père Florian a été arrêté et condamné à mort. Mais sa condamnation a été à la dernière minute commuée en exil en Iran via Bakou. / en russe/ Traduction pour PO
La façade de l’église catholique Sainte-Catherine a été restaurée  pour l’ouverture de la Coupe du monde de foot

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 1 Juillet 2018 à 14:12 | 0 commentaire | Permalien

Le patriarcat de Moscou sera-t-il représenté au sommet œcuménique de Bari sur le Proche-Orient le 7 juillet 2018
Le Vatican avait annoncé le 25 avril dernier que le pape François se rendra le 7 juillet prochain à Bari (sud de l’Italie) pour une «journée de réflexion et de prière sur la situation dramatique du Moyen-Orient qui afflige tant de frères et sœurs dans la foi» et a publié le programme de la journée le 7 juin.

Le programme du sommet >>> ICI

Le pape accueillera un à un chacun des patriarches ayant répondu à son invitation sur le parvis de la basilique Saint-Nicolas.

Ils descendront ensuite ensemble dans la crypte de la basilique pour y vénérer les reliques de saint Nicolas et allumer une lampe puis rejoindront la Rotonde du front de mer de Bari pour une rencontre œcuménique de prière.

Un « dialogue » d’une heure et demie se déroulera ensuite à huis clos dans la basilique Saint-Nicolas, à l’issue duquel le pape et les patriarches déjeuneront ensemble à l’archevêché de Bari

Le patriarcat de Moscou sera-t-il représenté au sommet œcuménique de Bari sur le Proche-Orient le 7 juillet 2018
La participation russe en question

Le Vatican n’a toutefois pas encore précisé quels seront les patriarches et responsables d’Églises qui participeront à cette rencontre. Alors que la Russie joue un rôle crucial en Syrie, la participation du patriarche Kirill de Moscou, très influent auprès des orthodoxes du Proche-Orient, a notamment été évoquée, d’autant que Bari, qui conserve les reliques de saint Nicolas, patron de la Russie, est un lieu très vénéré des orthodoxes russes.

Le patriarcat de Moscou n’a donné aucune information à ce jour bien que le thème de cette journée, le soutien des Chrétiens d’Orient, soit au cœur de la collaboration entre l’Église russe et Rome depuis la rencontre historique entre le pape François et le patriarche Cyrille à La Havane en février 2016. Il faut aussi rappeler que, recevant le 30 mai une délégation de l’Église russe conduite par le bras droit du patriarche, le métropolite de Volokolamsk Hilarion, le pape François lui avait tenu des propos remarqués, condamnant l’uniatisme et l’assurant du refus de l’Église catholique de s’immiscer dans les affaires orthodoxes en Ukraine

V. Golovanow

D’après Nicolas Senèze, à Rome via La Croix.com

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 1 Juillet 2018 à 12:29 | 8 commentaires | Permalien

Le patriarche Bartholomé reçoit une délégation de l'Eglise orthodoxe d'Ukraine: La question du Tomos n'a pas trouvé de solution
Le samedi 23 juin une délégation du Saint Synode de l'Eglise orthodoxe d'Ukraine s'est rendue à Istanbul, à l'invitation du patriarche Bartholomé et avec la bénédiction du métropolite Onuphre.

Elle est dirigée par Monseigneur Agafangel, métropolite d'Odessa (PM). La délégation souhaite suggérer des solutions à la diffcile situation qui est celle de l'Eglise d'Ukraine après 1992.

C'est alors que s'est produit le schisme qui l'a divisée. Elle voudrait connaître l'attitude du patriarcat œcuménique à l'égard de cette situation. La date de la réunion du Synode du patriarcat œcuménique qui devait fixer la date de l'octroi de l'autocéphalie a été repoussée.


A l'issue de la rencontre entre le patriarche Bartholomé avec la délégation de l'Eglise orthodoxe d'Ukraine le métropolite Antoine a déclaré:

"La rencontre a été longue et s'est déroulée dans une atmosphère de grande franchise. Il nous était important d'entendre ce que le patriarche pense de l'éventuel octroi d'un Tomos. La question du Tomos n'a pas trouvé de solution, personne ne sait quand et comment cette solution sera trouvée. Le patriarche a précisé que ceux qui affirment que la question du Tomos est déjà résolue agissent contre l'Eglise de Constantinople".

Le patriarche a ajouté qu'il ne souhaite pas s'ingérer dans les affaires de l'Eglise d'Ukraine mais aimerait contribuer à la recherche d'une solution à cette situation complexe. Suite et Lien + Video Trad "PO"

Визит осуществляется по приглашению Патриарха Константинопольского Варфоломея и по благословению Блаженнейшего Митрополита Киевского и всея Украины Онуфрия, сообщает Информационно-просветительский отдел УПЦ В результате встречи и переговоров выяснилсь, что решения Константинополя о Томосе нет, о чем заявлет УПЦ МП


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 30 Juin 2018 à 08:47 | -3 commentaire | Permalien

Dans la région d’Arkhangelsk a été dressée une croix en mémoire des victimes des répressions bolchéviques
Cette croix a été élevée dans un endroit désert sur les bords de la rivière Kolozma /près d’Arkhangelsk/ où ont été relégués les moines du monastère des Solovki et d’autres communautés…

Le service de presse du diocèse d’Arkhangelsk annonce que la croix a été dressée à l’aide d’un hélicoptère militaire et le soutien de la SARL « Severalmaz (Émeraude nordique) ». L’expédition qui s’est rendue dans ce lieu peu accessible était dirigée par le hiéromoine Daniil (Plotnikov), recteur de l’église Sainte-Barbara d’Arkhangelsk, accompagné du marguillier de la paroisse et de la nonne Elisabeth (Oboukhova).

La croix est située à 40 kilomètres au nord-ouest de la capitale régionale sur le lieu où vécurent des moines exilés de monastères du grand nord par les bolchéviques. Le père Daniil a célébré une liturgie en plein air au pied de la croix. « L’hélicoptère est reparti et nous avons dressé les tentes et sommes restés six jours dans cet endroit désert, nous sommes revenus en barque durant douze heures.

Dans la région d’Arkhangelsk a été dressée une croix en mémoire des victimes des répressions bolchéviques
Naviguer parmi les rapides a été une véritable épreuve. Nous avons traversé des passages obstrués périlleux, sur certains rapides nous tourbillonnions comme des fétus de paille, mais Dieu nous a sauvegardés, » nous a déclaré le père Daniil avant de préciser que les paroissiens de Sainte-Barbara se endroit désormais au pied de cette croix mémorielle, « certes l’endroit est perdu, mais qui est fervent et acharné peut y parvenir, on peut suivre la rivière soit en barque, soit l’hiver en scooter des neiges. »

Les Solovki sont un endroit unique au monde, où on se sent plus prés du ciel que nulle part ailleurs. Situé au milieu de la Mer Blanche, au-delà du Cercle Polaire, c'est un haut lieu de la spiritualité et de la mémoire russes. Il y d'abord les nombreux saints qui en font l'un des principaux lieux de pèlerinage avant le révolution: fondés par les saints Zosime et Sabbaty, le monastère connut son apogée au XVIe siècle avec l'higoumène saint Philippe (Kolychev), qui fut ensuite appelé à Moscou comme métropolite et fut martyrisé (voir le filme "Tsar"); c'est à lui qu'on doit les prouesses agricoles et ces constructions grandioses qui créent l'atmosphère extraordinaire dont je parlais au début.

C’est en 2005 que le père Daniil a dressé une première croix au bord de la Kolozma. Cette rivière coule à Semiozerye où se trouvait une des prisons du Goulag, dans laquelle ont été enfermés des moines du monastère des Solovki, des croyants et de simples gens que le pouvoir soviétique a décrétés ennemis du peuple.

Lien Traduction pour "PO" Под Архангельском установили Поклонный крест в память жертв большевицких репрессий на реке Колозьме, куда ссылали монашествующих из Соловецкого монастыря и других обителей России…

Lire aussi Sept français à Solovki

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 29 Juin 2018 à 12:28 | 0 commentaire | Permalien

Le patriarche Cyrille se rendra à Ekaterinbourg à l’occasion du centenaire de l’assassinat de la famille impériale
Le patriarche Cyrille se rendra dans la métropole d’Ekaterinbourg pour y commémorer le premier centenaire de l’assassinat de la famille impériale.

Selon le père Alexandre Volkov, porte-parole du patriarcat de Moscou « Le patriarche Cyrille sera à Ekaterinbourg du 14 au 17 juillet. Il y célèbrera plusieurs offices solennels. Le Saint Synode se réunira dans la ville pour une session ordinaire.

Cette session du Synode souligne la gravité des évènements de 1918 : assassinat de la famille impériale, début des persécutions de l’Eglise. Le père Volkov n’a pas précisé si le Synode allait examiner la question de l’authenticité des reliques. L’ordre du jour de la session est confidentiel, un communiqué sera publié après la session.

Le patriarche se rendra également à Alapaevsk où il consacrera une église à la mémoire des martyrs impériaux et célèbrera une panikhide à la mine où ont été précipités la Grande duchesse Alexandra et d’autres membres de la famille impériale.

Le patriarche sera dans la nuit du 16 au 17 juillet à la tête d’une procession vers le fossé Ganine où se trouve actuellement le monastère des Saints martyrs impériaux.

Moscou, le 28 juin. Interfax Traduction "PO"
ИНТЕРФАКС - Предстоятель Русской православной церкви посетит Екатеринбургскую митрополию в дни столетия расстрела царской семьи.

Lire aussi Nicolas Ross : “Ils ont tué le tsar… Les bourreaux racontent”

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Juin 2018 à 17:15 | 3 commentaires | Permalien

Données statistiques sur la situation de l'orthodoxie en France
Lors de la deuxième Conférence internationale consacrée à l'impact des technologies numériques sur la prise en charge pastorale orthodoxe, qui s'est déroulée du 18 au 21 Juin 2018 à l'Académie orthodoxe de Crète de Kolimvari (Grèce), le père Jyvko Panev, un prêtre d'origine bulgare qui exerce son ministère à Paris, a décrit la situation actuelle de l'Orthodoxie en France, ainsi que l'indique le site Orthodoxie.com

Selon le père Jyvko, la présence des orthodoxes en France est principalement due à plusieurs vagues d'émigration venant de pays traditionnellement orthodoxes comme la Russie, la Grèce, la Serbie, la Roumanie, la Bulgarie et des pays du Proche-Orient. Aujourd'hui, selon diverses estimations, le nombre de chrétiens orthodoxes en France varie de 500 à 700 000.

L'orthodoxie en France est organisée comme suit :
- 273 paroisses ;
- 27 monastères ;
- 3 instituts de théologie.
Les orthodoxes en France disposent de :

- 7 magazines ;
- 6 maisons d'édition ;
- 2 programmes de télévision : France 2 et KTO ;
- 8 émissions bi-hebdomadaires et mensuelles, produites conjointement avec des stations radio d'Etat, catholiques ou protestantes ;
- 7 sites d'informations et d'actualités ;
- 23 mouvements et organisations caritatifs.

Les paroisses orthodoxes en France sont regroupées en 9 juridictions : l'Eglise orthodoxe russe, le Patriarcat œcuménique de Constantinople, le Patriarcat d'Antioche, l'Église orthodoxe géorgienne, l'Eglise orthodoxe bulgare, l'Église orthodoxe serbe, l'Église orthodoxe roumaine, ainsi que l'Exarchat russe du Patriarcat de Constantinople et l'Eglise orthodoxe russe hors frontières.

De plus, tous les évêques orthodoxes sont eux-mêmes organisés au sein d'une structure appelée l'Assemblée des évêques orthodoxes de France (AEOF), créée en 1967 dans un but de coordination et d'action commune. C'est cet organisme qui représente les intérêts des orthodoxes devant les autorités françaises.

Le clergé orthodoxe comporte en France, environ 330 prêtres et diacres, dont la plupart sont mariés. En outre, la plupart des ecclésiastiques font une carrière professionnelle distincte, c'est-à-dire qu'en plus de leur ministère ils exercent une activité professionnelle laïque.

On peut dire que les paroisses orthodoxes s'efforcent de conserver les traditions de leurs pays, mais elles offrent également une place aux nouveaux convertis, observe Jyvko Panev. Dans le cadre des juridictions nationales des diasporas, des paroisses françaises ont été créées, mais actuellement elles existent avec des conditions de ressources très limitées et uniquement grâce aux dons des paroissiens. Néanmoins, le français est de plus en plus utilisé dans la pratique liturgique des paroisses traditionnelles. En outre, aucune paroisse orthodoxe ne reçoit de subventions de l'État ou des autorités régionales et municipales, en raison de la stricte observance du principe de séparation de l'Église de l'État, conformément à la loi de 1905.

Au sujet de l'état de l'Internet orthodoxe français en 2017, le père Jyvko Panev note que la présence des orthodoxes de France sur Internet est nettement insuffisante.

Selon lui, ont leurs propres sites Internet :
Seulement 38% des paroisses (103 sur 273) ;
Seulement 40% des monastères (11 sur 27) ;
Seulement 28% des magazines (2 sur 7) ;
67% des maisons d'édition (4 sur 6) ;
61% des mouvements et des organisations caritatives (14 sur 23).

Les sites Web eux-mêmes fonctionnent la plupart du temps grâce aux dons des paroissiens, créés par eux-mêmes sur des plates-formes gratuites ou communes et consistent essentiellement en des technologies et des contenus dépassés, des pages statiques sans contenu multimédia ni interactif, sans podcasts audio ou vidéo, sans inscription dans les réseaux sociaux et des pages Web qui ne supportent pas la mobilité. Le contenu des sites est essentiellement limité à des informations générales telles que les adresses, les heures de travail et autres. Le plus souvent, ils n'ont pas de politique éditoriale, et leurs mises à jour sont peu fréquentes.

Nous pouvons légitimement dire que les sites orthodoxes en France sont encore enlisés au XXème siècle ! constate Jyvko Panev.
Pour améliorer la situation, nous devons non seulement améliorer la compétence parmi les évêques et au sein des paroisses, mais aussi provoquer leur volonté de réellement investir des ressources (humaines et financières) pour la mise en œuvre de l'Internet orthodoxe du XXIème siècle. Malheureusement, nous ne voyons toujours pas de signaux forts dans cette direction, résume le prêtre.

Cependant, nous avons maintenant un plan de croissance efficace qui nous aidera à avoir une vue d'ensemble de l'Internet orthodoxe. La vision à laquelle nous tendons est l'introduction d'une méthodologie chrétienne ancienne qui se fonde sur trois niveaux d'inclusion :

- attirer et diffuser, ce qui correspond au concept chrétien primitif de Kerigma (κήρυγμα) ;
- éduquer et enseigner, ce qui correspond au Didakh des premiers chrétiens ou Didaskalia (Διδαχή Αποστόλων) ;
- Créer une communauté grâce à une plus grande participation, ce qui correspond à l'introduction

Traduction Marie et André Donzeau pour "PO"



Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Juin 2018 à 09:42 | 24 commentaires | Permalien

Des étudiants russes ont blasphémé en Pologne un buste de Jean-Paul II
Le voilier-école russe « Krusenstern » s’est amarré fin mai dans le port de Świnoujście en Pologne. Il avait à son bord 20 étudiants de l’université technique d’Astrakhan.

L’un des stagiaires s’approcha du buste de Jean-Paul II érigé dans le port et fit semblant d’étouffer le monument. Un deuxième étudiant prit une photo de cette scène et la mit en ligne dans les réseaux sociaux, accompagnée d’une légende nationaliste.

Les catholiques polonais furent vexés de ce comportement, ils s’adressèrent aux medias de leur pays souhaitant que cet incident fût rendu public.

Le capitaine du voilier présenta aux Polonais des excuses officielles au nom de l’équipage et des stagiaires.

« Nous sommes conscients de la douleur infligée aux fidèles par cet acte inconsidéré des deux jeunes gens. Les fautifs sont déjà renvoyés chez eux à Astrakhan où une enquête est en cours, les fautifs risquent d’être exclus de l’établissement ».

Interfax religion Trad "PO" Двум курсантам с "Крузенштерна" грозит отчисление за выходку с бюстом Иоанна Павла II
Des étudiants russes ont blasphémé en Pologne un buste de Jean-Paul II

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 25 Juin 2018 à 17:20 | 1 commentaire | Permalien

Le métropolite Eugène de Tallinn et de toute l’Estonie a célébré ses premiers offices à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevski
Mgr Corneille est retourné à Dieu le 19 avril dans sa 94 e année Les funérailles du métropolite Corneille de Tallinn et de toute l’Estonie ont été célébrées le 22 avril 2018 à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevski de Tallinn.

Le 29 mai l'archevêque Eugène de Vereisk a été élu dans le cadre d'un scrutin secret Primat de l'Eglise orthodoxe d'Estonie

Le métropolite Eugène de Tallinn et de toute l’Estonie a célébré à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevski de Tallinn ses premiers offices en tant que primat de l’Église orthodoxe estonienne du Patriarcat de Moscou.

Le soir du 16 juin, le métropolite Eugène a célébré les vigiles. Son Éminence concélébrait avec l’archevêque Jacques de Białystok et de Gdansk (Église orthodoxe polonaise), l’évêque Lazare de Narva et de Pritchoudié, l’évêque Jean d’Elgavsk, l’évêque Serge de Maardu, ainsi que des représentants du clergé d’Estonie, de Pologne et de Lituanie.

Le métropolite Eugène de Tallinn et de toute l’Estonie a célébré ses premiers offices à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevski
Le 17 juin, 3e dimanche après la Pentecôte, le métropolite Eugène de Tallinn et de toute l’Estonie a célébré la Divine liturgie à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevski. Concélébraient : le métropolite Innocent de Vilnius et de Lituanie, l’archevêque Jacques de Bialystok et de Gdansk (Église orthodoxe polonaise), l’évêque Lazare de Narva et de Pritchoudié, l’évêque Jean d’Elgavsk, l’évêque Serge de Maardu, ainsi que des représentants du clergé d’Estonie, de Pologne et de Lituanie.

L’archevêque de l’église évangélique luthérienne estonienne, Urmas Viilma, assistait à l’office, ainsi que l’archevêque Andres Põder et la supérieure du monastère de la Dormition de Pühtitsa, l’higoumène Philaréta.

Un office d’action de grâces a été célébré à la fin de la liturgie. Ensuite, l’évêque Lazare, au nom du clergé de l’Église orthodoxe estonienne, a prononcé un discours à l’adresse du métropolite Eugène.

« Durant des années, vous avez été à la tête du principal établissement d’enseignement de l’Église russe, l’Académie de théologie de Moscou. En plus de vingt ans de rectorat, de nombreux prêtres et évêques ont reçu leur formation et leur éducation sous votre direction. Ils œuvrent aujourd’hui activement à la vigne du Seigneur. Ayant toujours été au milieu des jeunes, vous êtes, mieux que quiconque, à même de comprendre les problèmes de la jeunesse d’aujourd’hui, ses attentes et ses aspirations... Suite

Photos et Lien

Le métropolite Eugène de Tallinn et de toute l’Estonie a célébré ses premiers offices à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevski

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 24 Juin 2018 à 15:54 | 0 commentaire | Permalien

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