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Des spéculations, des excès et des mensonges purs et simples dans un entretien avec le Patriarche de Constantinople.
Il y a quelques jours, le patriarche Bartholomée de Constantinople a accordé une interview à l'agence de presse bulgare BGNES, qui a été publiée en Ukraine sous sa forme la plus complète par Glavcom).
Dans cette interview plutôt compacte, il y a tellement de mensonges qu'il est temps de poser une question : pourquoi Sa Sainteté s'exposerait-il si ouvertement comme s'il mentait comme si, pour parler franchement, il mentait comme un arracheur de dents?
Gardons le silence sur le commandement de Dieu "ne portez pas de faux témoignage". Mais après tout, les gens modernes sont très instruits : ils peuvent ouvrir l'Internet et tout vérifier en une fraction de seconde... Pourquoi le patriarche se déshonorerait-il autant ? Peut-être qu'il est acculé dans un coin ? Ou bien ouvre-t-il plutôt la "fenêtre d’Overton" [1]?
Le titre même de l'interview (dans la version de Glavcom) montre clairement le contraire : "La présence du Patriarcat de Moscou nuit aux intérêts de la nation ukrainienne".
Il y a quelques jours, le patriarche Bartholomée de Constantinople a accordé une interview à l'agence de presse bulgare BGNES, qui a été publiée en Ukraine sous sa forme la plus complète par Glavcom).
Dans cette interview plutôt compacte, il y a tellement de mensonges qu'il est temps de poser une question : pourquoi Sa Sainteté s'exposerait-il si ouvertement comme s'il mentait comme si, pour parler franchement, il mentait comme un arracheur de dents?
Gardons le silence sur le commandement de Dieu "ne portez pas de faux témoignage". Mais après tout, les gens modernes sont très instruits : ils peuvent ouvrir l'Internet et tout vérifier en une fraction de seconde... Pourquoi le patriarche se déshonorerait-il autant ? Peut-être qu'il est acculé dans un coin ? Ou bien ouvre-t-il plutôt la "fenêtre d’Overton" [1]?
Le titre même de l'interview (dans la version de Glavcom) montre clairement le contraire : "La présence du Patriarcat de Moscou nuit aux intérêts de la nation ukrainienne".
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 5 Juin 2019 à 10:43
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Moscou, le 31 mai 2019. RIA Novosti. Au patriarcat d’Antioche on n’exclut pas la possibilité de convoquer un concile panorthodoxe sans la participation du patriarche de Constantinople.
« Nous reconnaissons avec respect le patriarche de Constantinople, mais aujourd’hui il y a un problème : le patriarche de Constantinople commet une erreur. Si toutes les Églises orthodoxes se réunissent en concile sans lui et décident de destituer le primat de Constantinople, alors c’est possible, » a déclaré à RIA Novosti l’évêque Qais d’Erzurum, représentant du patriarcat d’Antioche.
Le représentant du patriarcat d’Antioche a précisé qu’habituellement dans le monde orthodoxe si l’on éprouve le besoin de réunir un concile de toutes les Églises orthodoxes, alors « chaque Église en son sein prend sa décision et s’efforce d’avoir une position commune » et ensuite « elle adresse au patriarche de Constantinople une demande » de convocation d’un concile. « Cependant ce n’est pas une règle immuable, il y a une autre possibilité : n’importe quelle Église orthodoxe peut obtenir l’assentiment des autres Églises et convoquer un concile. »
« Nous reconnaissons avec respect le patriarche de Constantinople, mais aujourd’hui il y a un problème : le patriarche de Constantinople commet une erreur. Si toutes les Églises orthodoxes se réunissent en concile sans lui et décident de destituer le primat de Constantinople, alors c’est possible, » a déclaré à RIA Novosti l’évêque Qais d’Erzurum, représentant du patriarcat d’Antioche.
Le représentant du patriarcat d’Antioche a précisé qu’habituellement dans le monde orthodoxe si l’on éprouve le besoin de réunir un concile de toutes les Églises orthodoxes, alors « chaque Église en son sein prend sa décision et s’efforce d’avoir une position commune » et ensuite « elle adresse au patriarche de Constantinople une demande » de convocation d’un concile. « Cependant ce n’est pas une règle immuable, il y a une autre possibilité : n’importe quelle Église orthodoxe peut obtenir l’assentiment des autres Églises et convoquer un concile. »
Le patriarche Kyrill de Moscou et de toute la Russie a adressé, ce dimanche 26 mai, un message aux Occidentaux après avoir célébré la grande consécration de l’église orthodoxe russe de Strasbourg.
En Russie où de nombreuses églises ont été détruites pendant des années, nous l’avons bien compris. Il n’y a pas de vie meilleure sans Dieu. C’est pourquoi nous construisons trois églises tous les jours », a expliqué ce dimanche matin le patriarche Kyrill de Moscou et de toute la Russie à l’issue de la grande consécration de l’Église orthodoxe russe de Strasbourg, l’Église de tous les Saints.
En Russie où de nombreuses églises ont été détruites pendant des années, nous l’avons bien compris. Il n’y a pas de vie meilleure sans Dieu. C’est pourquoi nous construisons trois églises tous les jours », a expliqué ce dimanche matin le patriarche Kyrill de Moscou et de toute la Russie à l’issue de la grande consécration de l’Église orthodoxe russe de Strasbourg, l’Église de tous les Saints.
Samedi 11 mai à l’Institut orthodoxe Saint-Serge s’est tenue une assemblée pastorale pour décider de l’avenir de l’Archevêché des Églises orthodoxes russes en Europe occidentale.
En novembre 2018, le patriarche œcuménique Bartholomée a abrogé le statut d’exarchat accordé à titre perpétuel aux paroisses russes dans les pays d’Europe occidentale. Il n’est pas exclu que, dans ce climat de crise, l’Archevêché ne revienne dans le giron de l’Église orthodoxe russe, qui lui a déjà promis d’en sauvegarder l’autonomie en son sein. Mais tous dans l’Archevêché ne sont pas d’accord avec cette perspective.
Le problème, en bref
L’Archevêché rassemble plus de cent paroisses dans les différents pays d’Europe occidentale, mais surtout en France. Cet archidiocèse, dont le siège est à Paris, a été créé par des émigrés russes de la première vague suite à la révolution de 1917. Il s’est placé sous la juridiction du patriarcat œcuménique dans les années trente à la suite de différends avec Moscou. Son statut a été plusieurs fois modifié au cours du XXe siècle. Finalement en 1999, Constantinople a accordé aux Églises orthodoxes de tradition russe le statut d’exarchat permanent, c’est-à-dire de territoire ecclésial particulier hors du pays de résidence du patriarche.
Cependant, dans le cadre de l’accord de l’autocéphalie à l’Église en Ukraine, le patriarche œcuménique, à la surprise générale et sans concertation préalable, a dissout l’exarchat d’Europe occidentale et enjoint aux paroisses de se placer sous tutelle directe de Constantinople en intégrant les métropoles grecques locales. À Constantinople, on indique qu’il s’agit là d’un problème purement technique : éviter les doublons juridictionnels de structures ecclésiales.
En novembre 2018, le patriarche œcuménique Bartholomée a abrogé le statut d’exarchat accordé à titre perpétuel aux paroisses russes dans les pays d’Europe occidentale. Il n’est pas exclu que, dans ce climat de crise, l’Archevêché ne revienne dans le giron de l’Église orthodoxe russe, qui lui a déjà promis d’en sauvegarder l’autonomie en son sein. Mais tous dans l’Archevêché ne sont pas d’accord avec cette perspective.
Le problème, en bref
L’Archevêché rassemble plus de cent paroisses dans les différents pays d’Europe occidentale, mais surtout en France. Cet archidiocèse, dont le siège est à Paris, a été créé par des émigrés russes de la première vague suite à la révolution de 1917. Il s’est placé sous la juridiction du patriarcat œcuménique dans les années trente à la suite de différends avec Moscou. Son statut a été plusieurs fois modifié au cours du XXe siècle. Finalement en 1999, Constantinople a accordé aux Églises orthodoxes de tradition russe le statut d’exarchat permanent, c’est-à-dire de territoire ecclésial particulier hors du pays de résidence du patriarche.
Cependant, dans le cadre de l’accord de l’autocéphalie à l’Église en Ukraine, le patriarche œcuménique, à la surprise générale et sans concertation préalable, a dissout l’exarchat d’Europe occidentale et enjoint aux paroisses de se placer sous tutelle directe de Constantinople en intégrant les métropoles grecques locales. À Constantinople, on indique qu’il s’agit là d’un problème purement technique : éviter les doublons juridictionnels de structures ecclésiales.
par Jacques Berset,
Alors qu’en Russie, selon les sondages, 80% des croyants se déclarent orthodoxes, seuls 3% fréquentent régulièrement l’Eglise, relève l’archiprêtre Nicolas Emelianov, vice-recteur de l’Institut de Théologie de l’Université orthodoxe Saint-Tykhon de Moscou.
L'archiprêtre Nicolas Emelianov, collaborateur du laboratoire scientifique “Sociologie de la religion”, l’explique dans un ouvrage publié par les Editions de l’Université orthodoxe Saint-Tykhon. Son livre, intitulé « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux » présente une étude scientifique, dans laquelle l’auteur émet l’hypothèse expliquant pourquoi, en Russie, le nombre des gens fréquentant effectivement l’Église n’augmente pas, étant resté pratiquement le même au cours de plus de deux décennies. Le site Pravoslavie.ru a évoqué avec l’auteur les raisons de cet état de choses et le problème des relations des prêtres et des fidèles dans la Russie actuelle
Alors qu’en Russie, selon les sondages, 80% des croyants se déclarent orthodoxes, seuls 3% fréquentent régulièrement l’Eglise, relève l’archiprêtre Nicolas Emelianov, vice-recteur de l’Institut de Théologie de l’Université orthodoxe Saint-Tykhon de Moscou.
L'archiprêtre Nicolas Emelianov, collaborateur du laboratoire scientifique “Sociologie de la religion”, l’explique dans un ouvrage publié par les Editions de l’Université orthodoxe Saint-Tykhon. Son livre, intitulé « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux » présente une étude scientifique, dans laquelle l’auteur émet l’hypothèse expliquant pourquoi, en Russie, le nombre des gens fréquentant effectivement l’Église n’augmente pas, étant resté pratiquement le même au cours de plus de deux décennies. Le site Pravoslavie.ru a évoqué avec l’auteur les raisons de cet état de choses et le problème des relations des prêtres et des fidèles dans la Russie actuelle
NOUS INVITONS TOUS A LA CONSÉCRATION MAJEURE DE L'EGLISE ORTHODOXE RUSSE DE TOUS LES SAINTS A STRASBOURG
Патриарх Кирилл возглавит освящение русского православного храма Всех Святых в Страсбурге
Dimanche, le 26 mai 2019,
8h30 – début de la Consécration qui va être suivie par la Divine liturgie
Entrée libre à partir de 7h00 par les portiques de contrôle
Патриарх Кирилл возглавит освящение русского православного храма Всех Святых в Страсбурге
Dimanche, le 26 mai 2019,
8h30 – début de la Consécration qui va être suivie par la Divine liturgie
Entrée libre à partir de 7h00 par les portiques de contrôle
Selon le « patriarche honoraire », la structure ecclésiale nouvellement créée en Ukraine n’a le droit ni de préparer le saint chrême, ni d’avoir de diaspora.
Philarète Denissenko, « patriarche honoraire » de la nouvelle structure ecclésiale, a déclaré à Canal-5 que le tomos sur l’autocéphalie crée la discorde au sein de l’Église orthodoxe en Ukraine, car y est inscrite la soumission au patriarcat de Constantinople. « Au lieu d’unifier l’orthodoxie en Ukraine, on a obtenu la désunion de ce qui était uni. À partir de quoi ?
De ce que dans le tomos d’autocéphalie que nous avons reçu il est écrit que nous dépendons du patriarcat de Constantinople. Est-ce que nous avons besoin d’une telle autocéphalie ? » Et Philarète souligne que les statuts de l’Église orthodoxe en Ukraine stipulent l’indépendance de cette structure ecclésiale. « Dans les statuts, c’est une autre indépendance que celle que nous avons reçue. Nous ne pouvons, par exemple, pas préparer le saint chrême.
Nous dépendons du patriarcat de Constantinople : s’il nous donne le saint chrême, nous pouvons célébrer les saints sacrements ; s’il ne nous le donne pas, nous ne pouvons en tant qu’Église, célébrer aucun sacrement. »
Philarète Denissenko, « patriarche honoraire » de la nouvelle structure ecclésiale, a déclaré à Canal-5 que le tomos sur l’autocéphalie crée la discorde au sein de l’Église orthodoxe en Ukraine, car y est inscrite la soumission au patriarcat de Constantinople. « Au lieu d’unifier l’orthodoxie en Ukraine, on a obtenu la désunion de ce qui était uni. À partir de quoi ?
De ce que dans le tomos d’autocéphalie que nous avons reçu il est écrit que nous dépendons du patriarcat de Constantinople. Est-ce que nous avons besoin d’une telle autocéphalie ? » Et Philarète souligne que les statuts de l’Église orthodoxe en Ukraine stipulent l’indépendance de cette structure ecclésiale. « Dans les statuts, c’est une autre indépendance que celle que nous avons reçue. Nous ne pouvons, par exemple, pas préparer le saint chrême.
Nous dépendons du patriarcat de Constantinople : s’il nous donne le saint chrême, nous pouvons célébrer les saints sacrements ; s’il ne nous le donne pas, nous ne pouvons en tant qu’Église, célébrer aucun sacrement. »
La popularité immense de saint Nicolas soi-disant « saint du peuple dans l’Europe de l’Est d’aujourd'hui fait parfois de lui un « dieu russe » pour des yeux européens. Cependant, la formation de la vénération particulière de ce saint a connu une histoire spécifique, qui ne s’est cristallisée qu’à la fin du Moyen Âge pour parvenir à son état actuel aux Temps Modernes autrement dit aux XVIIIe-XIXe siècles.
En fait, on observe que le culte de saint Nicolas aux XIe-XIIe siècles était réservé avant tout aux couches aristocratiques de la société russe médiévale. En plus, le prénom de Nicolas, utilisé très rarement à l’époque dans l’ensemble de la population, se trouve fréquemment chez les représentants du clergé grec et des moines. On ne connaît qu’un seul prince de la famille de Riourikides et quelques nobles qui portaient ce prénom.
Très récemment, des spécialistes ont reconstitué le visage du saint Nicolas d’après ses reliques - PHOTOS Sur la base de recherches archéologiques, anatomiques et anthropologiques, les chercheurs russes ont décrit l’apparence du saint : sa taille, son teint et même les traits de son visage. Ils ont également défini les maladies dont il souffrait. L’étude anthropologique des reliques témoigne que saint Nicolas s'abstenait de manger de la viande, il se contentait de nourriture végétale. Saint Nicolas mesurait 1,67 m.
En fait, on observe que le culte de saint Nicolas aux XIe-XIIe siècles était réservé avant tout aux couches aristocratiques de la société russe médiévale. En plus, le prénom de Nicolas, utilisé très rarement à l’époque dans l’ensemble de la population, se trouve fréquemment chez les représentants du clergé grec et des moines. On ne connaît qu’un seul prince de la famille de Riourikides et quelques nobles qui portaient ce prénom.
Très récemment, des spécialistes ont reconstitué le visage du saint Nicolas d’après ses reliques - PHOTOS Sur la base de recherches archéologiques, anatomiques et anthropologiques, les chercheurs russes ont décrit l’apparence du saint : sa taille, son teint et même les traits de son visage. Ils ont également défini les maladies dont il souffrait. L’étude anthropologique des reliques témoigne que saint Nicolas s'abstenait de manger de la viande, il se contentait de nourriture végétale. Saint Nicolas mesurait 1,67 m.
Philarète Denisenko, le "patriarche honoraire" ou "grand-père" de l’église ukrainienne [schismatique], comme l'a surnommé Mgr Daniel (Zelinsky), archevêque phanariote, a annoncé la renaissance de l'Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Kiev (schismatique). De plus, il a dit en langage clair que cela se ferait en rompant avec l’église ukrainienne autocéphale d’Epiphane.
Pour réaliser ses projets, il a convoqué l'"épiscopat" dans sa cathédrale Saint-Vladimir les 13 et 14 mai pour une "conversation amicale". Cependant, seuls 4 des 60 "évêques" ont rejoint ses bannières.
Un échec ? Oui, peut-être, mais pas pour Philarète. Au lendemain de cette "conversation amicale", le service de presse du "patriarcat de l’église ukrainienne" schismatique a publié un discours de Philarète à tout le troupeau ukrainien, puis le "grand-père" de l'OCU l'a annoncé lors d'une conférence de presse. Analysons les messages clés de ce document.
Pour réaliser ses projets, il a convoqué l'"épiscopat" dans sa cathédrale Saint-Vladimir les 13 et 14 mai pour une "conversation amicale". Cependant, seuls 4 des 60 "évêques" ont rejoint ses bannières.
Un échec ? Oui, peut-être, mais pas pour Philarète. Au lendemain de cette "conversation amicale", le service de presse du "patriarcat de l’église ukrainienne" schismatique a publié un discours de Philarète à tout le troupeau ukrainien, puis le "grand-père" de l'OCU l'a annoncé lors d'une conférence de presse. Analysons les messages clés de ce document.
L'archevêque Chrysostome souhaite devenir un intermédiaire dans la recherche d'une solution à la situation au sein de l'Eglise d'Ukraine. Il a l'intention de rencontrer les responsables des Eglises orthodoxes de Serbie, de Bulgarie, de Grèce ainsi que le patriarche Cyrille.
Un projet de solution du problème ukrainien sera soumis au patriarche Cyrille: nécessité de réunir un Concile des Eglises orthodoxes locales et de débattre d'une proposition consistant à conférer l'autonomie à l'Eglise orthodoxe d'Ukraine dirigée par le métropolite Onuphre. Cette décision sera difficile à prendre pour le patriarche Cyrille comme pour le patriarche Bartholomé.
Cependant, la défaite essuyée aux élections présidentielles par Piotr Porochenko est susceptible de modifier la situation.
Un projet de solution du problème ukrainien sera soumis au patriarche Cyrille: nécessité de réunir un Concile des Eglises orthodoxes locales et de débattre d'une proposition consistant à conférer l'autonomie à l'Eglise orthodoxe d'Ukraine dirigée par le métropolite Onuphre. Cette décision sera difficile à prendre pour le patriarche Cyrille comme pour le patriarche Bartholomé.
Cependant, la défaite essuyée aux élections présidentielles par Piotr Porochenko est susceptible de modifier la situation.
Le métropolite Hilarion, responsable du Département aux affaires ecclésiales extérieures, a appelé à ne pas revenir au culte de la personnalité de Joseph Staline et à ne pas lui attribuer la victoire de 1945.
« À chaque fois que revient la question, je rappelle que non loin de Moscou il y a le Polygone de Boutovo où doivent se rendre ceux qui admirent Staline, ceux qui se prosternent devant ce personnage, là ils se rendront compte des conséquences de sa politique, » a déclaré le métropolite durant l’émission « L’Église et le monde » de la chaîne de télévision Rossia-24. Il a ajouté que Staline est responsable des répressions des années 20 et 30 du siècle dernier à propos desquelles l’Église a « très clairement exprimé sa position » lorsqu’elle a canonisé les nouveaux Martyrs et confesseurs de la foi.
« À chaque fois que revient la question, je rappelle que non loin de Moscou il y a le Polygone de Boutovo où doivent se rendre ceux qui admirent Staline, ceux qui se prosternent devant ce personnage, là ils se rendront compte des conséquences de sa politique, » a déclaré le métropolite durant l’émission « L’Église et le monde » de la chaîne de télévision Rossia-24. Il a ajouté que Staline est responsable des répressions des années 20 et 30 du siècle dernier à propos desquelles l’Église a « très clairement exprimé sa position » lorsqu’elle a canonisé les nouveaux Martyrs et confesseurs de la foi.
Le 11 mai 2019 s’est tenue dans les locaux de l’Institut de théologie Saint Serge et avec l’aide de la paroisse St Serge, l’assemblée pastorale que son Eminence l’Archevêque Jean de Charioupolis avait convoquée dans sa lettre pastorale du 22 avril 2019.
Cette initiative fait suite au désarroi suscité par la décision en date du 27 novembre 2018 prise par le Saint Synode du patriarcat de Constantinople d’abroger l’exarchat et du débat spontané qui s’est développé quand à l’avenir de notre Archevêché.
Après la célébration de la divine liturgie présidée par Monseigneur Jean, l’assemblée des prêtres, diacres et membres du conseil de l’Archeveché a entendu successivement les rapports des RP Jean Gueit (pourparlers en cours avec le patriarcat de Moscou) et Alexandre Fostiropoulos (visite effectuée au siège du patriarcat de Constantinople).
Le RP Vladimir Yagello a présenté ensuite la position des membres favorables à la proclamation d’une autonomie ; le RP Jivko Panev, qui enseigne le droit canonique à l’ITO St Serge, a exposé les raisons pour lesquelles une telle proclamation ne paraissait pas envisageable.
Cette initiative fait suite au désarroi suscité par la décision en date du 27 novembre 2018 prise par le Saint Synode du patriarcat de Constantinople d’abroger l’exarchat et du débat spontané qui s’est développé quand à l’avenir de notre Archevêché.
Après la célébration de la divine liturgie présidée par Monseigneur Jean, l’assemblée des prêtres, diacres et membres du conseil de l’Archeveché a entendu successivement les rapports des RP Jean Gueit (pourparlers en cours avec le patriarcat de Moscou) et Alexandre Fostiropoulos (visite effectuée au siège du patriarcat de Constantinople).
Le RP Vladimir Yagello a présenté ensuite la position des membres favorables à la proclamation d’une autonomie ; le RP Jivko Panev, qui enseigne le droit canonique à l’ITO St Serge, a exposé les raisons pour lesquelles une telle proclamation ne paraissait pas envisageable.
Un article du métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, sur le portail orthodoxe « Иисус /Jesus »
Il y a eu quatre mois, le 6 mai, que le patriarche Bartholomée de Constantinople a signé le « tomos » d’autocéphalie de « l’église orthodoxe d’Ukraine ». Épiphane Doumenko y était nommé chef de la nouvelle structure, avec le titre de « métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine ». Le patriarche Bartholomée l’avait annoncé dans une lettre aux primats de toutes les Églises orthodoxes locales, exigeant qu’ils reconnaissent dans cette structure l’Église orthodoxe canonique d’Ukraine, en lieu et place de l’Église orthodoxe ukrainienne dirigée par Sa Béatitude Onuphre, métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine.
Durant ces quatre mois, aucune Église orthodoxe locale n’a reconnu l’acte du patriarche Bartholomée, infraction criante aux canons. Plusieurs Églises ont officiellement désapprouvé cet acte, et annoncé qu’elles n’admettaient pas la légalisation des schismatiques, mais qu’elles soutenaient l’Église orthodoxe ukrainienne canonique, dirigée par le métropolite Onuphre. D’autres Églises se sont donné le temps d’étudier la situation. Mais aucune n’a soutenu l’iniquité qui venait d’être accomplie. Pourquoi ?
Il y a eu quatre mois, le 6 mai, que le patriarche Bartholomée de Constantinople a signé le « tomos » d’autocéphalie de « l’église orthodoxe d’Ukraine ». Épiphane Doumenko y était nommé chef de la nouvelle structure, avec le titre de « métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine ». Le patriarche Bartholomée l’avait annoncé dans une lettre aux primats de toutes les Églises orthodoxes locales, exigeant qu’ils reconnaissent dans cette structure l’Église orthodoxe canonique d’Ukraine, en lieu et place de l’Église orthodoxe ukrainienne dirigée par Sa Béatitude Onuphre, métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine.
Durant ces quatre mois, aucune Église orthodoxe locale n’a reconnu l’acte du patriarche Bartholomée, infraction criante aux canons. Plusieurs Églises ont officiellement désapprouvé cet acte, et annoncé qu’elles n’admettaient pas la légalisation des schismatiques, mais qu’elles soutenaient l’Église orthodoxe ukrainienne canonique, dirigée par le métropolite Onuphre. D’autres Églises se sont donné le temps d’étudier la situation. Mais aucune n’a soutenu l’iniquité qui venait d’être accomplie. Pourquoi ?
"A DES MAUX ÉTRANGES ON APPLIQUE D'ÉTRANGES REMÈDES."
"Beaucoup de bruit pour rien" William Shakespeare
Plusieurs évènements sont intervenus après l'AGE du 23 février: une lettre, publiée sur PO (1), a été adressée le 22 avril par Mgr Jean de Charioupolis au clergé de son archidiocèse, 8 membres élus du Conseil de l’Archevêché (sur 12?) ont réagi par une lettre ouverte publiée sur un site russe (en russe) et en commentaire à notre précédent article sur PO (2), une pétition lancée à une date inconnue par au moins un archiprêtre éminent recueil à cette heure* 95 signatures, dont 8 membres du clergé (3) et ce samedi 11 mai Mgr Jean réunit le clergé du diocèse pour l'Assemblée pastorale annoncée dans sa lettre du 22 avril. D'importance différente, ils provoquent remous et commentaires parmi les fidèles de l'Archevêché. Nous allons essayer d'en analyser brièvement la portée.
LA LETTRE DE MGR JEAN:
Très factuelle, elle fait un point de la situation en partant de la décision de l'AGE: "GARDER L'UNITÉ MAIS COMMENT?" (en gras dans le texte (1) et indiquant que ni les délégations auprès du Phanar, de l'EORE et de l'OCA, ni les contacts avec le patriarcat de Roumanie, n'ont permis d'avancer vers une solution. En revanche, les contacts à haut niveau avec Moscou ont permis de recevoir UNE PROPOSITION CONCRÈTE garantissant le respect de ces conditions. Et Mgr Jean convoque donc le clergé pour "CLARIFIER LA SITUATION ET CHOISIR AVEC VOUS TOUS LE MEILLEUR CHEMIN …".
"Beaucoup de bruit pour rien" William Shakespeare
Plusieurs évènements sont intervenus après l'AGE du 23 février: une lettre, publiée sur PO (1), a été adressée le 22 avril par Mgr Jean de Charioupolis au clergé de son archidiocèse, 8 membres élus du Conseil de l’Archevêché (sur 12?) ont réagi par une lettre ouverte publiée sur un site russe (en russe) et en commentaire à notre précédent article sur PO (2), une pétition lancée à une date inconnue par au moins un archiprêtre éminent recueil à cette heure* 95 signatures, dont 8 membres du clergé (3) et ce samedi 11 mai Mgr Jean réunit le clergé du diocèse pour l'Assemblée pastorale annoncée dans sa lettre du 22 avril. D'importance différente, ils provoquent remous et commentaires parmi les fidèles de l'Archevêché. Nous allons essayer d'en analyser brièvement la portée.
LA LETTRE DE MGR JEAN:
Très factuelle, elle fait un point de la situation en partant de la décision de l'AGE: "GARDER L'UNITÉ MAIS COMMENT?" (en gras dans le texte (1) et indiquant que ni les délégations auprès du Phanar, de l'EORE et de l'OCA, ni les contacts avec le patriarcat de Roumanie, n'ont permis d'avancer vers une solution. En revanche, les contacts à haut niveau avec Moscou ont permis de recevoir UNE PROPOSITION CONCRÈTE garantissant le respect de ces conditions. Et Mgr Jean convoque donc le clergé pour "CLARIFIER LA SITUATION ET CHOISIR AVEC VOUS TOUS LE MEILLEUR CHEMIN …".
Le "patriarche Philarète" veut rétablir le patriarcat de Kiev qui, à la fin de l’an dernier, a été intégré à la nouvelle l’Église orthodoxe d’Ukraine.
Le patriarcat de Kiev existerait encore, c’est du moins ce que pense son ancien primat. Le 9 mai, les médias ont publié des fac-similés d’une invitation signée de Philarète et rédigée sur un papier à en-tête du patriarcat de Kiev qui a été dissous dès avant le concile d’unification. Tous les évêques de l’Église orthodoxe d’Ukraine ont reçu cette invitation et certains l’ont communiquée aux réseaux sociaux.
Philarète invite les fonctionnaires religieux à une rencontre fraternelle. Selon l’agence TSN, l’objectif de cette rencontre est d’examiner dans quelles conditions pourrait être rétabli le patriarcat de Kiev dont il souhaiterait redevenir le primat.
Le patriarcat de Kiev existerait encore, c’est du moins ce que pense son ancien primat. Le 9 mai, les médias ont publié des fac-similés d’une invitation signée de Philarète et rédigée sur un papier à en-tête du patriarcat de Kiev qui a été dissous dès avant le concile d’unification. Tous les évêques de l’Église orthodoxe d’Ukraine ont reçu cette invitation et certains l’ont communiquée aux réseaux sociaux.
Philarète invite les fonctionnaires religieux à une rencontre fraternelle. Selon l’agence TSN, l’objectif de cette rencontre est d’examiner dans quelles conditions pourrait être rétabli le patriarcat de Kiev dont il souhaiterait redevenir le primat.
Paris, le 22 avril 2019
Mgr Jean de Charioupolis,
Chers Pères’
Je me permets de m’adresser à vous en ce début de la Semaine Sainte afin de partager selon vos nombreuses demandes de suites de notre AG du 23 février de cette année.
Mgr Jean de Charioupolis,
Chers Pères’
Je me permets de m’adresser à vous en ce début de la Semaine Sainte afin de partager selon vos nombreuses demandes de suites de notre AG du 23 février de cette année.
Ancien officier de marine, Jean Vanier avait fondé l’Arche en 1964. Il invitait sans relâche à regarder autrement, avec tout le respect qu’elles méritent, les personnes avec un handicap et toutes celles qui sont faibles et vulnérables. Il s’est éteint dans la nuit du lundi 6 au mardi 7 mai. La messe d’obsèques sera célébrée le 16 mai, à 14 heures, à Trosly-Breuil (Oise), là où a été fondé le premier foyer de L’Arche.
Il fallait le voir prendre sur ses genoux un enfant agité d’angoisse, le bercer tendrement, jusqu’à ce que s’esquisse, chez l’un comme l’autre, un sourire. Il fallait voir son visage s’éclairer dans la rencontre, des « grands » comme des « petits », et son regard très bleu allait chercher chacun jusqu’au plus profond de lui-même. Il fallait le voir pencher en avant son double mètre et parler d’une voix lente et douce comme s’il méditait tout haut et, soudain, se redresser pour évoquer l’histoire de Pauline, « en colère avec son corps » après quarante ans d’humiliation et qui, peu à peu, – « mais c’est un long chemin » – découvre « qu’elle a une place et qu’elle est importante » – et « c’est un beau chemin »…
Il fallait le voir prendre sur ses genoux un enfant agité d’angoisse, le bercer tendrement, jusqu’à ce que s’esquisse, chez l’un comme l’autre, un sourire. Il fallait voir son visage s’éclairer dans la rencontre, des « grands » comme des « petits », et son regard très bleu allait chercher chacun jusqu’au plus profond de lui-même. Il fallait le voir pencher en avant son double mètre et parler d’une voix lente et douce comme s’il méditait tout haut et, soudain, se redresser pour évoquer l’histoire de Pauline, « en colère avec son corps » après quarante ans d’humiliation et qui, peu à peu, – « mais c’est un long chemin » – découvre « qu’elle a une place et qu’elle est importante » – et « c’est un beau chemin »…
Mont Athos, le 24 avril 2019
Les conséquences de la création par le Patriarcat de Constantinople d'une nouvelle église schismatique en Ukraine et de l'octroi de l'autocéphalie à cette église continuent de se faire sentir dans tout le monde orthodoxe et l'enclave monastique du Mont Athos ne fait pas exception. La question a divisé les monastères, dont certains ont accepté et concélébré avec les représentants en visite de la nouvelle "église", et dont certains les rejettent catégoriquement comme schismatiques.
OrthoChristian a récemment publié une traduction de l'opinion des représentants de quatre monastères grecs qui ont vivement critiqué l'Eglise orthodoxe russe et le monastère russe Saint Panteleimon du Mont Athos.
Aujourd'hui, une lettre de 12 startsy athonites de diverses skites et cellules a été publiée en grec par Romfea et en russe par le Département des relations extérieures de l'Eglise orthodoxe russe. La lettre est datée du 17 mars, un mois après que la première délégation schismatique eut visité le mont Athos et célébré la Liturgie dans plusieurs monastères.
Les conséquences de la création par le Patriarcat de Constantinople d'une nouvelle église schismatique en Ukraine et de l'octroi de l'autocéphalie à cette église continuent de se faire sentir dans tout le monde orthodoxe et l'enclave monastique du Mont Athos ne fait pas exception. La question a divisé les monastères, dont certains ont accepté et concélébré avec les représentants en visite de la nouvelle "église", et dont certains les rejettent catégoriquement comme schismatiques.
OrthoChristian a récemment publié une traduction de l'opinion des représentants de quatre monastères grecs qui ont vivement critiqué l'Eglise orthodoxe russe et le monastère russe Saint Panteleimon du Mont Athos.
Aujourd'hui, une lettre de 12 startsy athonites de diverses skites et cellules a été publiée en grec par Romfea et en russe par le Département des relations extérieures de l'Eglise orthodoxe russe. La lettre est datée du 17 mars, un mois après que la première délégation schismatique eut visité le mont Athos et célébré la Liturgie dans plusieurs monastères.
C’est un moment fort de la Pâques orthodoxe : le partage du “feu sacré”, surnommé aussi “le samedi des lumières”. A Jérusalem dans la basilique du Saint-Sépulcre, lieu où le Christ a été crucifié, des milliers de pèlerins ont participé à la cérémonie, en présence du patriarche grec Théophile III.
Ce rituel remonterait au moins au 4e siècle. La flamme se transmet de cierges en cierges, et s’envole dans tous les pays orthodoxes, pour la veillée pascale. Une semaine après les catholiques les chrétiens d’Orient célèbrent selon le calendrier Julien la résurrection du Christ.
Ce rituel remonterait au moins au 4e siècle. La flamme se transmet de cierges en cierges, et s’envole dans tous les pays orthodoxes, pour la veillée pascale. Une semaine après les catholiques les chrétiens d’Orient célèbrent selon le calendrier Julien la résurrection du Christ.
Carol Saba : « Orthodoxie ici et maintenant », mardi 07 mai 2019 à 19h30 sur KTO
Qui est Grégoire KROUG ? "Près de Paris, dans les Yvelines, vécut un ermite, le moine orthodoxe Grégoire KROUG, il peignit des icônes qui étaient sa prière". Ces paroles expressives d’un journal français qui faisant part du décès le 12 juin 1969 du moine Grégoire KROUG, illustrent parfaitement la relation intrinsèque, charnelle et spirituelle, qu'avait KROUG avec l'icône.
Qui est Grégoire KROUG ? "Près de Paris, dans les Yvelines, vécut un ermite, le moine orthodoxe Grégoire KROUG, il peignit des icônes qui étaient sa prière". Ces paroles expressives d’un journal français qui faisant part du décès le 12 juin 1969 du moine Grégoire KROUG, illustrent parfaitement la relation intrinsèque, charnelle et spirituelle, qu'avait KROUG avec l'icône.
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