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Canon de saint André de Crète qui est lu les quatre premiers jours du carême : du lundi au jeudi.
Film (1 h) réalisé à la laure des Grottes de Kiev.
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Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Mars 2019 à 10:53
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Le 8 mars, l’agence grecque Romféa, a annoncé que le synode de l’Église orthodoxe albanaise l’une des quinze Églises orthodoxes locales dans le monde, a refusé de reconnaître la nouvelle Église créée en Ukraine par le patriarcat de Constantinople.
La session du synode albanais où a été prise cette décision s’est tenue le 4 janvier, cependant c’est seulement le 7 mars que le texte en a été rendu public.
Les évêques de l’Église albanaise ont dit leur inquiétude devant la reconnaissance « tardive » par Constantinople du sacre épiscopal de Philarète Denissenko, excommunié et frappé d’anathème, « dont le sacre est invalide et privé de l’action et de la grâce de l’Esprit Saint ». De plus, l’Église albanaise s’interroge sur la canonicité du sacre d’Épiphane Doumenko primat de la toute nouvelle « Église orthodoxe d’Ukraine ».
« Comment peut-on, par condescendance, reconnaître en ces consécrations l’action de l’Esprit Saint, alors qu’elles ont été une offense à l’Esprit Saint ? »
La session du synode albanais où a été prise cette décision s’est tenue le 4 janvier, cependant c’est seulement le 7 mars que le texte en a été rendu public.
Les évêques de l’Église albanaise ont dit leur inquiétude devant la reconnaissance « tardive » par Constantinople du sacre épiscopal de Philarète Denissenko, excommunié et frappé d’anathème, « dont le sacre est invalide et privé de l’action et de la grâce de l’Esprit Saint ». De plus, l’Église albanaise s’interroge sur la canonicité du sacre d’Épiphane Doumenko primat de la toute nouvelle « Église orthodoxe d’Ukraine ».
« Comment peut-on, par condescendance, reconnaître en ces consécrations l’action de l’Esprit Saint, alors qu’elles ont été une offense à l’Esprit Saint ? »
Dimanche de l’expulsion d’Adam du Paradis
Là où il n’y a pas de pardon, il ne peut y avoir d’amour, et nous nous éloignons de Dieu.
Le monde crée est mû par la vengeance, la loi vétérotestamentaire était la loi de la vérité mais non de l’amour : œil pour œil.
Le pardon est l’œuvre en nous de la grâce divine mais cette grâce ne nous est pas donnée sans notre acceptation.
L’Evangile nous apprend le pardon dans la prière de Jésus, dans la parabole de l’esclave implacable, dans le commandement de pardonner sept fois soixante-dix fois, telle est la volonté de Dieu exprimée aux apôtres.
Dieu, en la personne du Christ, a pardonné. Le don du pardon est une manifestation de notre similitude à Dieu, Dieu nous octroie et crée en nous la faculté du pardon. Colère de Dieu contre le refus du pardon, signe de non repentir. Le repentir est un élan du cœur vers Dieu et, par conséquent, une libération du péché, un état d’humilité. Le refus du pardon lorsqu’on est prisonnier de la hargne, lorsque l’on se détourne de Dieu, c’est la victoire du mal et du diable, la tentation par le mal, c’est s’éloigner de Dieu.
En quoi est la force du pardon, quelle en est la nature et qu’est-ce qu’elle n’est pas ? Il existe des contrefaçons du pardon : 1) l’indifférence par rapport au bien et au mal ou l’oubli sous couvert de non condamnation.
De même que Dieu ne tolère pas le mal et le péché quoi qu’en les pardonnant, de même l’homme ne doit pas tolérer le mal ; 2) l’impunité du mal, la non résistance au mal. Le mal, le péché demandent châtiment, ceci tout d’abord pour le bien de celui qui a transgressé ainsi que pour celui de la société, combat contre le mal, combat armé, s’il le faut. Le pardon n’a pas à laisser le mal se renforcer et au péché de triompher.
Là où il n’y a pas de pardon, il ne peut y avoir d’amour, et nous nous éloignons de Dieu.
Le monde crée est mû par la vengeance, la loi vétérotestamentaire était la loi de la vérité mais non de l’amour : œil pour œil.
Le pardon est l’œuvre en nous de la grâce divine mais cette grâce ne nous est pas donnée sans notre acceptation.
L’Evangile nous apprend le pardon dans la prière de Jésus, dans la parabole de l’esclave implacable, dans le commandement de pardonner sept fois soixante-dix fois, telle est la volonté de Dieu exprimée aux apôtres.
Dieu, en la personne du Christ, a pardonné. Le don du pardon est une manifestation de notre similitude à Dieu, Dieu nous octroie et crée en nous la faculté du pardon. Colère de Dieu contre le refus du pardon, signe de non repentir. Le repentir est un élan du cœur vers Dieu et, par conséquent, une libération du péché, un état d’humilité. Le refus du pardon lorsqu’on est prisonnier de la hargne, lorsque l’on se détourne de Dieu, c’est la victoire du mal et du diable, la tentation par le mal, c’est s’éloigner de Dieu.
En quoi est la force du pardon, quelle en est la nature et qu’est-ce qu’elle n’est pas ? Il existe des contrefaçons du pardon : 1) l’indifférence par rapport au bien et au mal ou l’oubli sous couvert de non condamnation.
De même que Dieu ne tolère pas le mal et le péché quoi qu’en les pardonnant, de même l’homme ne doit pas tolérer le mal ; 2) l’impunité du mal, la non résistance au mal. Le mal, le péché demandent châtiment, ceci tout d’abord pour le bien de celui qui a transgressé ainsi que pour celui de la société, combat contre le mal, combat armé, s’il le faut. Le pardon n’a pas à laisser le mal se renforcer et au péché de triompher.
"Parlons d'orthodoxie" met en ligne cette analyse de l'émission hostile « Russie : l’influence de l’Église orthodoxe » la chaîne de télévision Public Sénat (13e chaîne), dans le cadre de l’émission " Un monde en docs". Il a été diffusé samedi 9 février et rediffusé le lendemain.
L'un des deux réalisateurs du documentaire est un journaliste catholique à La Croix et au Pèlerin, qui se présente par ailleurs comme œcuménique mais, qui comme beaucoup d'œcuménistes catholiques, se révèle être au fond hostile à l'Église orthodoxe.
Le documentaire est très tendancieux, partial et malveillant. Se limitant à l'aspect politique et accumulant des petits morceaux de reportages sur des rencontres du patriarche Kirill avec Vladimir Poutine ou d'autres chefs d'État, il donne très largement une vision fausse de ce qu'est l'Église russe. Il est cependant en tout point conforme à la "pensée unique" véhiculée par les médias occidentaux "mainstream". Bien sûr Poutine est diabolisé, est présenté comme manipulant l'Église russe et le patriarche est présenté comme son complice et comme un serviteur du pouvoir.
L'un des deux réalisateurs du documentaire est un journaliste catholique à La Croix et au Pèlerin, qui se présente par ailleurs comme œcuménique mais, qui comme beaucoup d'œcuménistes catholiques, se révèle être au fond hostile à l'Église orthodoxe.
Le documentaire est très tendancieux, partial et malveillant. Se limitant à l'aspect politique et accumulant des petits morceaux de reportages sur des rencontres du patriarche Kirill avec Vladimir Poutine ou d'autres chefs d'État, il donne très largement une vision fausse de ce qu'est l'Église russe. Il est cependant en tout point conforme à la "pensée unique" véhiculée par les médias occidentaux "mainstream". Bien sûr Poutine est diabolisé, est présenté comme manipulant l'Église russe et le patriarche est présenté comme son complice et comme un serviteur du pouvoir.
Rappelons que le 27 novembre 2018 Sa Sainteté Bartholomée, patriarche œcuménique, a révoqué le Tomos de l’Archevêché. Il a en même temps suggéré aux paroisses de tradition russe de s’incorporer aux diocèses grecs locaux dépendant du Patriarcat de Constantinople.
L’Assemblée qui s’est tenue le 23 février 2019 était présidée par l’archevêque Jean de Charioupolis .
Sur les 206 participants 191 se sont prononcés pour le maintien de l’identité de l’archevêché. Il n’y a eu que 15 voix pour la dissolution de l’Archevêché. Il s’agit par conséquent d’un refus définitif opposé au patriarche Bartholomée. Les paroisses auront donc à choisir la juridiction dont elles vont dépendre.
Des sources fiables ont fait savoir que Monseigneur Jean a appelé de toutes ses forces à rejoindre le patriarcat de Moscou qui garantit une autonomie totale de l’archevêché. A la veille de l'assemblée Mgr Jean a, au cours d'un entretien avec un journaliste du site Orthodoxia.info Jorgos Ferdis, a précisé: "Rejoindre le PM est la seule voie envisageable pour l'archevêché". L'archevêque s'est dit désemparé par la décision du Phanar de dissoudre l'exarchat. Il a ajouté que trois métropolites relevant de Constantinople ont fomenté cette décision. Il s'agit de Mgr Emmanuel de France, de Mgr Athénagoras de Belgique et de Mgr Guennadios d'Italie.
Malheureusement l’Assemblée n’a pris aucune décision en ce qui concerne son appartenance canonique. Il a été décidé que la prochaine session de l’assemblée se tiendra en juin 2019. Monseigneur Jean dans son intervention de clôture a déclaré que s’il lui arrivait quelque chose l’Archevêché disparaîtrait et que si il était interdit par Constantinople il rejoindrait à titre personnel le patriarcat de Moscou. De surcroît il a exprimé le souhait que l’on cesse de commémorer le patriarche Bartholomée, ceci dans la Cathédrale de même que dans les autres paroisses.
Il a été donné lecture d’un message du métropolite Antoine (Sevriouk) archevêque de Vienne et de Budapest, dont la traduction est jointe ( et en russe) .
L’Assemblée qui s’est tenue le 23 février 2019 était présidée par l’archevêque Jean de Charioupolis .
Sur les 206 participants 191 se sont prononcés pour le maintien de l’identité de l’archevêché. Il n’y a eu que 15 voix pour la dissolution de l’Archevêché. Il s’agit par conséquent d’un refus définitif opposé au patriarche Bartholomée. Les paroisses auront donc à choisir la juridiction dont elles vont dépendre.
Des sources fiables ont fait savoir que Monseigneur Jean a appelé de toutes ses forces à rejoindre le patriarcat de Moscou qui garantit une autonomie totale de l’archevêché. A la veille de l'assemblée Mgr Jean a, au cours d'un entretien avec un journaliste du site Orthodoxia.info Jorgos Ferdis, a précisé: "Rejoindre le PM est la seule voie envisageable pour l'archevêché". L'archevêque s'est dit désemparé par la décision du Phanar de dissoudre l'exarchat. Il a ajouté que trois métropolites relevant de Constantinople ont fomenté cette décision. Il s'agit de Mgr Emmanuel de France, de Mgr Athénagoras de Belgique et de Mgr Guennadios d'Italie.
Malheureusement l’Assemblée n’a pris aucune décision en ce qui concerne son appartenance canonique. Il a été décidé que la prochaine session de l’assemblée se tiendra en juin 2019. Monseigneur Jean dans son intervention de clôture a déclaré que s’il lui arrivait quelque chose l’Archevêché disparaîtrait et que si il était interdit par Constantinople il rejoindrait à titre personnel le patriarcat de Moscou. De surcroît il a exprimé le souhait que l’on cesse de commémorer le patriarche Bartholomée, ceci dans la Cathédrale de même que dans les autres paroisses.
Il a été donné lecture d’un message du métropolite Antoine (Sevriouk) archevêque de Vienne et de Budapest, dont la traduction est jointe ( et en russe) .
Le 1er mars 2019 Sa Sainteté Cyrille Patriarche de Moscou et de toute la Russie a présidé au rite de nomination du vice-chancelier du Patriarcat de Moscou l’archimandrite Savva (Toutounov) au titre d’’évêque de Zelenograd, vicaire du Patriarche de Moscou et de toute la Russie. Au cours de sa nomination, l’archimandrite Savva s’est adressé au primat de l’Église orthodoxe russe et aux hiérarques concélébrants par un discours de nomination.
Votre Sainteté, Monseigneur très vénéré et saint ! Vénérables évêques !
En ce jour mes sentiments et mes pensées sont pleins de confusion. Sur votre décision, Votre Sainteté, et sur celle du Saint Synode, je m’engage sur un chemin auquel rien, si ce n’est la puissance divine, ne peut préparer l’homme.
« Le Dieu de nos pères t'a prédestiné à connaître sa volonté » (Actes, 22:14), voilà ce qu’a entendu jadis le futur apôtre des gentils. J’ose m’approprier cette parole. J’avais cinq ans lorsque pour la première fois j’ai franchi le seuil du sanctuaire du Seigneur dans une petite chapelle de la banlieue parisienne. Dans cette église se réunissaient pour prier ceux qui avaient quitté leur patrie et leurs descendants. Je n’ai pas gardé le souvenir des sentiments qu’il y a 35 ans a éprouvé ce tout jeune acolyte, mais plus jamais je n’ai quitté l’église ; je ne m’imagine pas vivre loin de l’espace sacré du sanctuaire, loin de la beauté, de la grandeur céleste des célébrations de notre Église.
Votre Sainteté, Monseigneur très vénéré et saint ! Vénérables évêques !
En ce jour mes sentiments et mes pensées sont pleins de confusion. Sur votre décision, Votre Sainteté, et sur celle du Saint Synode, je m’engage sur un chemin auquel rien, si ce n’est la puissance divine, ne peut préparer l’homme.
« Le Dieu de nos pères t'a prédestiné à connaître sa volonté » (Actes, 22:14), voilà ce qu’a entendu jadis le futur apôtre des gentils. J’ose m’approprier cette parole. J’avais cinq ans lorsque pour la première fois j’ai franchi le seuil du sanctuaire du Seigneur dans une petite chapelle de la banlieue parisienne. Dans cette église se réunissaient pour prier ceux qui avaient quitté leur patrie et leurs descendants. Je n’ai pas gardé le souvenir des sentiments qu’il y a 35 ans a éprouvé ce tout jeune acolyte, mais plus jamais je n’ai quitté l’église ; je ne m’imagine pas vivre loin de l’espace sacré du sanctuaire, loin de la beauté, de la grandeur céleste des célébrations de notre Église.
De sa réponse au patriarche Jean d’Antioche, il apparaît que le patriarche Bartholomée n’est pas disposé à débattre de la question de l’Église ukrainienne avec l’ensemble des Églises orthodoxes.
« Comme quatre Églises orthodoxes ont, sans raison ni ecclésiale, ni théologique, refusé de participer au saint Concile œcuménique [en Crète, en 2016 — IF], ce qui est injustifiable, et votre vénérable Église en faisait partie, le patriarche œcuménique est en droit de s’abstenir d’une telle assemblée de l’ensemble des Églises orthodoxes qui sera inutile et ne mettra en lumière que notre accord commun à reconnaître qu’il n’y a pas d’accord entre nous », est-il écrit dans la lettre du patriarche Bartholomée publiée ce matin sur le site officiel de l’Église orthodoxe russe.
Le primat de l’Église de Constantinople assure ne s’être mêlé du problème ecclésial en Ukraine que par « amour et abnégation […] sans intérêt ni pression, dans le seul souci de l’unité du peuple ukrainien, de la fin des divisions et du schisme […] selon la tradition et les canons. »
« Comme quatre Églises orthodoxes ont, sans raison ni ecclésiale, ni théologique, refusé de participer au saint Concile œcuménique [en Crète, en 2016 — IF], ce qui est injustifiable, et votre vénérable Église en faisait partie, le patriarche œcuménique est en droit de s’abstenir d’une telle assemblée de l’ensemble des Églises orthodoxes qui sera inutile et ne mettra en lumière que notre accord commun à reconnaître qu’il n’y a pas d’accord entre nous », est-il écrit dans la lettre du patriarche Bartholomée publiée ce matin sur le site officiel de l’Église orthodoxe russe.
Le primat de l’Église de Constantinople assure ne s’être mêlé du problème ecclésial en Ukraine que par « amour et abnégation […] sans intérêt ni pression, dans le seul souci de l’unité du peuple ukrainien, de la fin des divisions et du schisme […] selon la tradition et les canons. »
V.G.
Dans la Russie impériale, le clergé constituait l'un des 5 "états" (soslovie en russe) qui organisaient la société russe* comme les 3 états de la France monarchique. Le clergé constituait une catégorie socio-professionnelle très spécifique, d'autant plus qu'elle était quasi héréditaire car les séminaires donnaient la priorité aux enfants issus des familles d'ecclésiastiques (les "popovichi") qui, d'ailleurs, n'avaient pas tellement d'autres voies /cf. /
Au recensement de 1897 il y avait prés de 600 000 membres du clergé, ce qui représentait 0,4% de la population (125 millions).
*(les 4 autres sont la noblesse, les marchands-entrepreneurs (kupsy), les bourgeois (meschani: artisans, employés, boutiquiers et colporteurs…) et les paysans. Pour tous les détails sur la société russe, lire l'excellent "Les Russes avant 1917" de Kyril Fitzlyon. 2003, éditions Autrement – collection "Mémoires".)
Dans la Russie impériale, le clergé constituait l'un des 5 "états" (soslovie en russe) qui organisaient la société russe* comme les 3 états de la France monarchique. Le clergé constituait une catégorie socio-professionnelle très spécifique, d'autant plus qu'elle était quasi héréditaire car les séminaires donnaient la priorité aux enfants issus des familles d'ecclésiastiques (les "popovichi") qui, d'ailleurs, n'avaient pas tellement d'autres voies /cf. /
Au recensement de 1897 il y avait prés de 600 000 membres du clergé, ce qui représentait 0,4% de la population (125 millions).
*(les 4 autres sont la noblesse, les marchands-entrepreneurs (kupsy), les bourgeois (meschani: artisans, employés, boutiquiers et colporteurs…) et les paysans. Pour tous les détails sur la société russe, lire l'excellent "Les Russes avant 1917" de Kyril Fitzlyon. 2003, éditions Autrement – collection "Mémoires".)
Selon l’archiprêtre Nicolas Balashov, vice responsable du département des Relations ecclésiales extérieures de l’Église orthodoxe russe, le patriarche de Constantinople Bartholomée a toujours été réticent à la présence de prêtres russes à Istamboul.
« Déjà feu le patriarche Alexis II avait personnellement demandé l’accord du patriarche Bartholomée pour envoyer à Istamboul un prêtre russe qui aurait officié en partie sur le territoire de la datcha de l’ambassade russe, du consulat général aujourd’hui. Cette demande a été catégoriquement refusée, en des termes cassants et offensants pour feu le patriarche, » a déclaré le père Nicolas ce mercredi lors de la présentation du livre de Mikhaïl Shkarovski, historien de l’église, sur les relations entre les deux Églises.
« Déjà feu le patriarche Alexis II avait personnellement demandé l’accord du patriarche Bartholomée pour envoyer à Istamboul un prêtre russe qui aurait officié en partie sur le territoire de la datcha de l’ambassade russe, du consulat général aujourd’hui. Cette demande a été catégoriquement refusée, en des termes cassants et offensants pour feu le patriarche, » a déclaré le père Nicolas ce mercredi lors de la présentation du livre de Mikhaïl Shkarovski, historien de l’église, sur les relations entre les deux Églises.
Jusqu’en 1917
Au XIXe siècle les églises russes en Europe occidentale dépendent de trois instances: le métropolite de Saint-Pétersbourg (subordination ecclésiastique), le Saint-Synode (nominations, contrôle) et le ministère des Affaires étrangères (nominations, contrôle, traitements du clergé).
1907-1911 : ces églises passent sous la juridiction de l’évêque de Cronstadt (Mgr Vladimir), auxiliaire du métropolite de Saint-Pétersbourg. Les nominations se font sur sa proposition, après consultation des autres instances. Mgr Vladimir assure les ordinations. Sa résidence est fixée à Rome.
En 1911, l’ordre ancien est rétabli.
1917-1940
Mars 1922 : Mgr Euloge, archevêque de Volhynie, est nommé par Mgr Benjamin, métropolite de Pétrograd, administrateur provisoire des paroisses russes en Europe occidentale (en qualité de vicaire du métropolite de Pétrograd). Il s’adresse à l’Administration ecclésiale suprême provisoire pour obtenir confirmation de ses pouvoirs (cet organisme est né en 1919, avec l’accord du patriarche Tikhon, dans le Sud blanc de la Russie).
5 mai 1922 : Le patriarche Tikhon dissout l’Administration ecclésiale, installée à Karlovtsy en Yougoslavie, qui reste cependant en fonctions. Il nomme Mgr Euloge, élevé à la dignité de métropolite, à la tête de toutes les paroisses russes en Europe. Mais Mgr Euloge refuse cette responsabilité, reste soumis à l’Administration ecclésiale en qualité de vice-président, et se contente de la direction des églises russes en Europe occidentale.
1923 : Mgr Euloge s’adresse au Concile de l’Église russe hors-frontières en proposant la création d’une métropole autonome en Europe sous la juridiction du patriarche de Moscou, ce qui est refusé par Karlovtsy. La même année, l’Administration ecclésiale provisoire hors-frontières, présidée par Mgr Antoine de Kiev, proclame qu’elle constitue (provisoirement) le pouvoir suprême dans l’Église russe toute entière.
1925 : L’Administration ecclésiale se transforme en Synode épiscopal en conservant les mêmes pouvoirs. La même année (en novembre), le Synode reconnaît l’autorité du métropolite Pierre qui dirige l’Église de Russie à titre provisoire.
1926 : Rupture de Mgr Euloge avec le Synode de Karlovtsy, qui a retiré de sous sa juridiction ses paroisses d’Allemagne.
Au XIXe siècle les églises russes en Europe occidentale dépendent de trois instances: le métropolite de Saint-Pétersbourg (subordination ecclésiastique), le Saint-Synode (nominations, contrôle) et le ministère des Affaires étrangères (nominations, contrôle, traitements du clergé).
1907-1911 : ces églises passent sous la juridiction de l’évêque de Cronstadt (Mgr Vladimir), auxiliaire du métropolite de Saint-Pétersbourg. Les nominations se font sur sa proposition, après consultation des autres instances. Mgr Vladimir assure les ordinations. Sa résidence est fixée à Rome.
En 1911, l’ordre ancien est rétabli.
1917-1940
Mars 1922 : Mgr Euloge, archevêque de Volhynie, est nommé par Mgr Benjamin, métropolite de Pétrograd, administrateur provisoire des paroisses russes en Europe occidentale (en qualité de vicaire du métropolite de Pétrograd). Il s’adresse à l’Administration ecclésiale suprême provisoire pour obtenir confirmation de ses pouvoirs (cet organisme est né en 1919, avec l’accord du patriarche Tikhon, dans le Sud blanc de la Russie).
5 mai 1922 : Le patriarche Tikhon dissout l’Administration ecclésiale, installée à Karlovtsy en Yougoslavie, qui reste cependant en fonctions. Il nomme Mgr Euloge, élevé à la dignité de métropolite, à la tête de toutes les paroisses russes en Europe. Mais Mgr Euloge refuse cette responsabilité, reste soumis à l’Administration ecclésiale en qualité de vice-président, et se contente de la direction des églises russes en Europe occidentale.
1923 : Mgr Euloge s’adresse au Concile de l’Église russe hors-frontières en proposant la création d’une métropole autonome en Europe sous la juridiction du patriarche de Moscou, ce qui est refusé par Karlovtsy. La même année, l’Administration ecclésiale provisoire hors-frontières, présidée par Mgr Antoine de Kiev, proclame qu’elle constitue (provisoirement) le pouvoir suprême dans l’Église russe toute entière.
1925 : L’Administration ecclésiale se transforme en Synode épiscopal en conservant les mêmes pouvoirs. La même année (en novembre), le Synode reconnaît l’autorité du métropolite Pierre qui dirige l’Église de Russie à titre provisoire.
1926 : Rupture de Mgr Euloge avec le Synode de Karlovtsy, qui a retiré de sous sa juridiction ses paroisses d’Allemagne.
Le remplaçant du responsable des affaires intérieures du Patriarcat de Moscou, l’archimandrite Savva (Sabbas ) Toutounov a été élu vicaire du patriarche de Moscou et de toutes les Russie avec le titre d’ « évêque de Zélénograd » en conservant ses responsabilités au sein du département des affaires intérieures du Patriarcat de Moscou
Lire Archimandrite Sabba /Toutounov/: ma vocation à l’Eglise correspond à ma vocation autrefois dans la science
Lire Archimandrite Sabba /Toutounov/: ma vocation à l’Eglise correspond à ma vocation autrefois dans la science
La prochaine session du Synode l'Eglise de Roumanie sera saisie de plusieurs questions: Garantie par les autorités d'Ukraine des droits et des libertés des communautés roumaines; mise en place d'un vicariat roumain intégré à la nouvelle Eglise du métropolite Épiphane ; publications d'ouvrages religieux en roumain; situation des 127 paroisses roumaines, principalement en Bukovine Nord intégrées actuellement à l'EOU (PM).
Il est dit dans la déclaration du patriarcat roumain: "Il nous est indispensable d'obtenir des autorités laïques et religieuses d'Ukraine une promesse écrite de préserver l'identité ethnique et religieuse des Roumains en territoire ukrainien. Le vicariat orthodoxe ukrainien existe en Roumanie depuis 1990. En outre, le patriarcat de Roumanie souhaite que Constantinople éclaircisse son attitude quant aux évêques non canoniques ( Philarète Denissenko, Macaire Maletich etc.) qui ont été acceptés dans la nouvelle entité du patriarcat de Constantinople.
Il est dit dans la déclaration du patriarcat roumain: "Il nous est indispensable d'obtenir des autorités laïques et religieuses d'Ukraine une promesse écrite de préserver l'identité ethnique et religieuse des Roumains en territoire ukrainien. Le vicariat orthodoxe ukrainien existe en Roumanie depuis 1990. En outre, le patriarcat de Roumanie souhaite que Constantinople éclaircisse son attitude quant aux évêques non canoniques ( Philarète Denissenko, Macaire Maletich etc.) qui ont été acceptés dans la nouvelle entité du patriarcat de Constantinople.
La CROIX, Pierre Sautreuil , le 20/02/2019
En perte continue d’influence dans le monde orthodoxe, après avoir été un centre théologique de premier plan au XXe siècle, l’Institut Saint-Serge traverse une crise qui a provoqué le départ récent de son président.
Tout comme l’océan se reflète dans une goutte d’eau, le marasme que connaît l’Institut Saint-Serge semble épouser les contours de la crise qui ébranle l’orthodoxie mondiale. Alliant l’infiniment grand des questions ecclésiologiques à l’infiniment petit des chicanes immobilières, le déclin du plus prestigieux institut théologique orthodoxe d’Europe s’inscrit dans le temps long. La démission de son président, Jean-François Colosimo fin janvier, n’en est que la manifestation la plus récente.
Fondé en 1925 par des intellectuels et des théologiens russes ayant fui la révolution d’Octobre, l’Institut Saint-Serge est rapidement devenu un des centres les plus dynamiques de la théologie orthodoxe, que renouvelle dans l’exil une brillante génération de penseurs. Dès ses débuts, l’Institut assume une mission double.
Ancré dans l’Archevêché des églises russes en Europe occidentale (AERO, lié au Patriarcat de Constantinople), il en forme les clercs, tout en tâchant d’être un laboratoire libre de l’unité pan-orthodoxe, « un pont entre l’Orient et l’Occident », comme l’avait qualifié Jean-François Colosimo.
En perte continue d’influence dans le monde orthodoxe, après avoir été un centre théologique de premier plan au XXe siècle, l’Institut Saint-Serge traverse une crise qui a provoqué le départ récent de son président.
Tout comme l’océan se reflète dans une goutte d’eau, le marasme que connaît l’Institut Saint-Serge semble épouser les contours de la crise qui ébranle l’orthodoxie mondiale. Alliant l’infiniment grand des questions ecclésiologiques à l’infiniment petit des chicanes immobilières, le déclin du plus prestigieux institut théologique orthodoxe d’Europe s’inscrit dans le temps long. La démission de son président, Jean-François Colosimo fin janvier, n’en est que la manifestation la plus récente.
Fondé en 1925 par des intellectuels et des théologiens russes ayant fui la révolution d’Octobre, l’Institut Saint-Serge est rapidement devenu un des centres les plus dynamiques de la théologie orthodoxe, que renouvelle dans l’exil une brillante génération de penseurs. Dès ses débuts, l’Institut assume une mission double.
Ancré dans l’Archevêché des églises russes en Europe occidentale (AERO, lié au Patriarcat de Constantinople), il en forme les clercs, tout en tâchant d’être un laboratoire libre de l’unité pan-orthodoxe, « un pont entre l’Orient et l’Occident », comme l’avait qualifié Jean-François Colosimo.
Le métropolite Serge, exarque du patriarche de Moscou pour l’Asie du sud-est, a célébré la liturgie dans la cathédrale de la Dormition de la Vierge de Singapour à l’occasion de la fête des Nouveaux martyrs et Confesseurs de la foi.
Le site officiel de l’Église orthodoxe russe indique que c’était la première célébration du nouvel exarque patriarcal en visite pastorale en Asie depuis sa nomination par le saint synode. L’exarchat pour l’Asie du sud-est comprend Singapour, le Vietnam, l’Indonésie, le Cambodge, les Corées du sud et du nord, le Laos, la Malaisie, la Birmanie, les Philippines et la Thaïlande.
Le père Alexandre Volkov, responsable du service de presse, a souligné aux journalistes que la création de cet exarchat est une réponse aux « actes anti canoniques » de Constantinople en Ukraine. Il avait déclaré à la fin de la session de décembre du saint synode : « Nous avons toujours eu de la considération pour le patriarche de Constantinople et avons fermé les yeux sur ses prétentions à exercer sa tutelle sur toutes les diasporas orthodoxes, tant en Europe occidentale que dans les autres parties du monde, mais cette attitude est, bien sûr, bien peu conforme avec la réalité. Ces prétentions de Constantinople n’ont aucun fondement. »
Le site officiel de l’Église orthodoxe russe indique que c’était la première célébration du nouvel exarque patriarcal en visite pastorale en Asie depuis sa nomination par le saint synode. L’exarchat pour l’Asie du sud-est comprend Singapour, le Vietnam, l’Indonésie, le Cambodge, les Corées du sud et du nord, le Laos, la Malaisie, la Birmanie, les Philippines et la Thaïlande.
Le père Alexandre Volkov, responsable du service de presse, a souligné aux journalistes que la création de cet exarchat est une réponse aux « actes anti canoniques » de Constantinople en Ukraine. Il avait déclaré à la fin de la session de décembre du saint synode : « Nous avons toujours eu de la considération pour le patriarche de Constantinople et avons fermé les yeux sur ses prétentions à exercer sa tutelle sur toutes les diasporas orthodoxes, tant en Europe occidentale que dans les autres parties du monde, mais cette attitude est, bien sûr, bien peu conforme avec la réalité. Ces prétentions de Constantinople n’ont aucun fondement. »
L’OLTR a récemment exprimé sa plus vive inquiétude quant à la situation de l’Eglise orthodoxe en Ukraine. Nos craintes se sont, malheureusement, vérifiées. Toute notre admiration va à l’Eglise orthodoxe en Ukraine, sous l’omophore spirituelle de Mgr Onuphre, qui a su conserver son autorité sur l’Eglise ; ce qui, en fait, est une évidente réception du Concile de Moscou de 1917 quand l’Eglise se démarque de sa soumission au pouvoir politique. Nous reviendrons sur cette situation et sur ses conséquences sur l’Unité de l’Eglise orthodoxe.
Mais un autre bouleversement est apparu. Le patriarcat de Constantinople a décidé, très soudainement, de révoquer le Tomos de 1999 par lequel il octroyait le statut d’exarchat à l’Archevêché. Cette situation nouvelle impose à l’Archevêché de réfléchir à son destin.
Mais un autre bouleversement est apparu. Le patriarcat de Constantinople a décidé, très soudainement, de révoquer le Tomos de 1999 par lequel il octroyait le statut d’exarchat à l’Archevêché. Cette situation nouvelle impose à l’Archevêché de réfléchir à son destin.
Lettre de Mgr Emmanuel aux prêtres de l’Archevêché
Chers Pères,
Vous connaissez tous la décision prise par le Saint-Synode du Patriarcat œcuménique concernant le retrait du Tomos et l'invitation à rejoindre les Métropoles des pays où vous êtes établis. Je sais le rôle statutaire important que représente l'Assemblée générale extraordinaire et je prie Dieu qu'il envoie le Saint Esprit pour combler vos travaux de sa grâce et de son amour, afin que vous trouviez le chemin le meilleur pour poursuivre ici, en Europe occidentale, le témoignage du Christ.
Je voulais m'adresser à vous pour vous assurer que je ne cherche en rien à spolier qui que ce soit, mais que je suis prêt, dans les limites de la Métropole dont j'ai la charge, à conserver, à travers un statut de vicariat, les caractéristiques suivantes:
- Le maintien de l'association existante qui continuera à gérer les biens qui lui appartiennent et à fonctionner selon ses propres statuts, qu'il faudra probablement adapter.
Chers Pères,
Vous connaissez tous la décision prise par le Saint-Synode du Patriarcat œcuménique concernant le retrait du Tomos et l'invitation à rejoindre les Métropoles des pays où vous êtes établis. Je sais le rôle statutaire important que représente l'Assemblée générale extraordinaire et je prie Dieu qu'il envoie le Saint Esprit pour combler vos travaux de sa grâce et de son amour, afin que vous trouviez le chemin le meilleur pour poursuivre ici, en Europe occidentale, le témoignage du Christ.
Je voulais m'adresser à vous pour vous assurer que je ne cherche en rien à spolier qui que ce soit, mais que je suis prêt, dans les limites de la Métropole dont j'ai la charge, à conserver, à travers un statut de vicariat, les caractéristiques suivantes:
- Le maintien de l'association existante qui continuera à gérer les biens qui lui appartiennent et à fonctionner selon ses propres statuts, qu'il faudra probablement adapter.
Открытое письмо настоятеля русской церкви в Санремо Дионисия Байкова приходам и общинам Архиепископии православных русских церквей в Западной Европе
Italie : la paroisse de San Remo quitte l’Archevêché pour l’Église orthodoxe russe hors-frontières
Chers pères, frères et sœurs,
Je vous écris ceci en réponse à l'attitude agressive du patriarcat de Constantinople en la personne du métropolite Guennadios Zervos. Le 21 janvier dernier le métropolite Guennadios m'a interdit d'officier. Il a déclaré vouloir exercer son autorité sur la paroisse du Christ Sauveur à San Remo (Italie).
Unanimement, notre paroisse, entité autonome aux yeux de la législation italienne, a décidé de se placer sous l'omophore de l'EORHF.
Aussi nous sommes complètement en droit de nous autodéterminer. Nos choix ne sont pas influençables. De même que notre communauté dans son ensemble j'ai été fortement chagriné par le fait que mon interdiction n'a pas été suivie par une quelconque réaction de la part des responsables de l'Archevêché.
Italie : la paroisse de San Remo quitte l’Archevêché pour l’Église orthodoxe russe hors-frontières
Chers pères, frères et sœurs,
Je vous écris ceci en réponse à l'attitude agressive du patriarcat de Constantinople en la personne du métropolite Guennadios Zervos. Le 21 janvier dernier le métropolite Guennadios m'a interdit d'officier. Il a déclaré vouloir exercer son autorité sur la paroisse du Christ Sauveur à San Remo (Italie).
Unanimement, notre paroisse, entité autonome aux yeux de la législation italienne, a décidé de se placer sous l'omophore de l'EORHF.
Aussi nous sommes complètement en droit de nous autodéterminer. Nos choix ne sont pas influençables. De même que notre communauté dans son ensemble j'ai été fortement chagriné par le fait que mon interdiction n'a pas été suivie par une quelconque réaction de la part des responsables de l'Archevêché.
Nous vous invitons à regarder la présentation de l'exposition : « Ivan Kuleff, le génie humble – icônes, art graphique, peintures » qui a lieu à ce moment au Centre culturel et spirituel russe à Paris.
L’Eglise orthodoxe russe hors-frontières avait en 1981 déclaré saint Eugène Botkine ainsi que les serviteurs de la famille impériale massacrés par les bolcheviks le 17 juillet 1918 dans la maison de l’ingénieur Ipatiev à Ekaterinbourg.
Le 3 février 2016 le Concile des évêques de l’Eglise orthodoxe russe, patriarcat de Moscou, a décidé de glorifier le docteur Eugène Botkine.
Monseigneur Hilarion, métropolite de Volokolamsk, a dit dans le cadre d’une conférence de presse « Il s’agit, j’en suis convaincu, d’une décision attendue depuis longtemps. Eugène Botkine est de ceux des saints qui sont vénérés non seulement au sein de l’EORHF mais aussi dans de nombreux diocèses du patriarcat de Moscou.
Le 3 février 2016 le Concile des évêques de l’Eglise orthodoxe russe, patriarcat de Moscou, a décidé de glorifier le docteur Eugène Botkine.
Monseigneur Hilarion, métropolite de Volokolamsk, a dit dans le cadre d’une conférence de presse « Il s’agit, j’en suis convaincu, d’une décision attendue depuis longtemps. Eugène Botkine est de ceux des saints qui sont vénérés non seulement au sein de l’EORHF mais aussi dans de nombreux diocèses du patriarcat de Moscou.
Une interview à propos de la décision prise par Constantinople
Où doit se régler le sort des paroisses russes en Europe occidentales ? À Paris ou à Constantinople ?
Par décision en date du 27 novembre 2018, le synode du patriarcat de Constantinople a dissous l’Archevêché des églises russes en Europe occidentale, ses 65 paroisses devront intégrer des métropoles de l’Église de Constantinople. Créé en 1931 par le métropolite Euloge (Gueorgievsky), l’Archevêché, placé sous juridiction de Constantinople, regroupait les immigrants russes de la première vague postrévolutionnaire qui souhaitaient entretenir en Europe les traditions orthodoxes russes.
Le 15 décembre l’assemblée pastorale de l’Archevêché a décidé de réunir le 23 février 2019 à Paris l’Assemblée générale qui doit soit accepter la décision de Constantinople soit envisager un autre destin.
Nous présentons ici l’interview que nous a accordée Nikita Krivochéine, personnalité de l’immigration russe et l’un des fondateurs du Mouvement pour une orthodoxie locale de tradition russe en Europe occidentale.
Où doit se régler le sort des paroisses russes en Europe occidentales ? À Paris ou à Constantinople ?
Par décision en date du 27 novembre 2018, le synode du patriarcat de Constantinople a dissous l’Archevêché des églises russes en Europe occidentale, ses 65 paroisses devront intégrer des métropoles de l’Église de Constantinople. Créé en 1931 par le métropolite Euloge (Gueorgievsky), l’Archevêché, placé sous juridiction de Constantinople, regroupait les immigrants russes de la première vague postrévolutionnaire qui souhaitaient entretenir en Europe les traditions orthodoxes russes.
Le 15 décembre l’assemblée pastorale de l’Archevêché a décidé de réunir le 23 février 2019 à Paris l’Assemblée générale qui doit soit accepter la décision de Constantinople soit envisager un autre destin.
Nous présentons ici l’interview que nous a accordée Nikita Krivochéine, personnalité de l’immigration russe et l’un des fondateurs du Mouvement pour une orthodoxie locale de tradition russe en Europe occidentale.
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