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Des découvertes exceptionnelles ont été faites lors de fouilles menées au monastère Saint Georges à Novgorod Il faudra reconstituer de nombreuses fresques à partir de plusieurs centaines de fragments parcellaires de très petites dimensions. L’un de ces fragments sert de support à un visage de la Sainte Vierge datant du XIIe siècle.
Il y a cent ans ces fresques byzantines ont été brisées et les fragments ont servi à confectionner un sol mosaïque par la suite recouvert d’un dallage. Les murs de la cathédrale furent ornés à nouveau de peintures. Les archéologues ont constaté que les parcelles avaient pour matière des briques d’origine byzantine.
Il y a cent ans ces fresques byzantines ont été brisées et les fragments ont servi à confectionner un sol mosaïque par la suite recouvert d’un dallage. Les murs de la cathédrale furent ornés à nouveau de peintures. Les archéologues ont constaté que les parcelles avaient pour matière des briques d’origine byzantine.
Certaines de ces découvertes représentent un véritable trésor pour les linguistes car elles portent des graffitis d’époque. Il a fallu un mois aux archéologues pour atteindre une profondeur de fouilles de un mètre. Ce mètre équivaut à une durée de mille ans.
Le projet des fouilles prévoit de creuser à une profondeur de quatre mètres au pied du mur d’enceinte du monastère. Les frères sont expriment leur satisfaction de voir se faire ces fouilles. Les archéologues leur ont donné la joie de participer à des dizaines de trouvailles
Lien TV5 Traduction "PO"
Le projet des fouilles prévoit de creuser à une profondeur de quatre mètres au pied du mur d’enceinte du monastère. Les frères sont expriment leur satisfaction de voir se faire ces fouilles. Les archéologues leur ont donné la joie de participer à des dizaines de trouvailles
Lien TV5 Traduction "PO"
V. Golovanow: Précisions intéressantes
Les archéologues dégagent 1,5 m de remblais sous le dallage du début du XXe siècle pour retrouver le sol original du XIIe. L'église abbatiale a été fondée en 1119 et ses murs en avaient été décorés 3 fois, (pour suivre la mode!); à chaque fois les fresques arrachées servaient de remblais sous le nouveau dallage.
Celle du XIIe, datant de l'origine de l'abbatiale, "ont eu de la chance" car les morceaux importants retrouvés permettent de reconstituer les figures de la Vierge Marie entourée de petites filles (Entrée au Temple) et de Saint George. Il y aussi des graffiti historiques relatant des évènements du XIIIe, en alphabets cyrillique et glagolitique, ainsi que le tombeau de saint Théoktiste, archevêque de Novgorod au XIVe canonisé au XVII, recouvert d'une plaque de marbre datée de 1814.
La qualification de "byzantines" renvoie aux artistes byzantins, qui travaillèrent à Velikiy Novgorod dès le XIe siècle (Sainte Sophie, 1045-1050) et jusqu'à Théophane le Grec qui s'y établit en 1370, et aussi à l'école de Novgorod qui maintint les traditions iconographiques byzantines alors même que le reste de la Russie subissait le joug mongol, la fastueuse Kiev devenant une bourgade...
Les fouilles de 4m sont prévues à l'extérieur de l'église où le sol a monté au long des siècles, ce qui a entrainé le rattrapage du dallage de l'abbatiale. LIEN Tserkovnie vestik
Les archéologues dégagent 1,5 m de remblais sous le dallage du début du XXe siècle pour retrouver le sol original du XIIe. L'église abbatiale a été fondée en 1119 et ses murs en avaient été décorés 3 fois, (pour suivre la mode!); à chaque fois les fresques arrachées servaient de remblais sous le nouveau dallage.
Celle du XIIe, datant de l'origine de l'abbatiale, "ont eu de la chance" car les morceaux importants retrouvés permettent de reconstituer les figures de la Vierge Marie entourée de petites filles (Entrée au Temple) et de Saint George. Il y aussi des graffiti historiques relatant des évènements du XIIIe, en alphabets cyrillique et glagolitique, ainsi que le tombeau de saint Théoktiste, archevêque de Novgorod au XIVe canonisé au XVII, recouvert d'une plaque de marbre datée de 1814.
La qualification de "byzantines" renvoie aux artistes byzantins, qui travaillèrent à Velikiy Novgorod dès le XIe siècle (Sainte Sophie, 1045-1050) et jusqu'à Théophane le Grec qui s'y établit en 1370, et aussi à l'école de Novgorod qui maintint les traditions iconographiques byzantines alors même que le reste de la Russie subissait le joug mongol, la fastueuse Kiev devenant une bourgade...
Les fouilles de 4m sont prévues à l'extérieur de l'église où le sol a monté au long des siècles, ce qui a entrainé le rattrapage du dallage de l'abbatiale. LIEN Tserkovnie vestik
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Juillet 2014 à 16:40
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1 commentaire
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Une session ordinaire du Saint Synode de l’Eglise orthodoxe russe s’est réunie le 25 juillet à Moscou, à la résidence patriarcale du monastère Saint Daniel. Elle était présidée par Sa Sainteté Cyrille.
Conformément au Procès-verbal N° 85 « Diocèses et paroisses à l’étranger » le Saint Synode a décidé d’incorporer au diocèse de Chersonèse la paroisse récemment constituée Saint Jean Chrysostome à Cascais, Portugal.
L’higoumène Pierre (Prutianu), prêtre hors cadre du diocèse d’Edinets, est missionné au Portugal pour y exercer ses fonctions pastorales.
Le hiéromoine Marc (Sviatogorov), recteur de l’église-cathédrale des Trois Saints Docteurs, est détaché du clergé du diocèse de Chersonèse le délai de sa mission ayant expiré. Il est mis à la disposition de Monseigneur Aristarque, métropolite de Kemerovo. Lien en russe
Conformément au Procès-verbal N° 85 « Diocèses et paroisses à l’étranger » le Saint Synode a décidé d’incorporer au diocèse de Chersonèse la paroisse récemment constituée Saint Jean Chrysostome à Cascais, Portugal.
L’higoumène Pierre (Prutianu), prêtre hors cadre du diocèse d’Edinets, est missionné au Portugal pour y exercer ses fonctions pastorales.
Le hiéromoine Marc (Sviatogorov), recteur de l’église-cathédrale des Trois Saints Docteurs, est détaché du clergé du diocèse de Chersonèse le délai de sa mission ayant expiré. Il est mis à la disposition de Monseigneur Aristarque, métropolite de Kemerovo. Lien en russe
Traduction Séraphin Rehbinder
Il existe cinq mythes anti-orthodoxes à propos du baptême de la Rous. Chacun d’eux ne séduit que des gens pour qui l’histoire du monde n’existe tout simplement pas et qui méprisent la science historique. C’est pourquoi, commenter de tels mythes est en soi dégradant, mais comme en ces jours de célébration ils se répandent comme des virus, il convient de formuler brièvement les principaux contre-arguments.
Mythe n° 1 - La conversion au christianisme a « freiné » le développement de la Rous
L’histoire ne connaît aucun état païen dont le développement aurait dépassé la civilisation européenne convertie au christianisme. Nous ne savons pratiquement rien de la Rous païenne précisément parce qu’elle n’avait pas sa propre écriture ni une architecture en pierre. Si celles ci existaient il serait incompréhensible qu’aucun vestige n’ait été trouvé et qu’aucune source n’en parle. En recevant le christanisme des mains de l'Empire Romain d’Orient, la principauté barbare de Kiev, qui jusqu'alors vivait notament grâce à des raids de pillage aux dépends de la riche ville de Constantinople, a adopté tout de suite la culture la plus développée qui existait alors en Europe.
Il existe cinq mythes anti-orthodoxes à propos du baptême de la Rous. Chacun d’eux ne séduit que des gens pour qui l’histoire du monde n’existe tout simplement pas et qui méprisent la science historique. C’est pourquoi, commenter de tels mythes est en soi dégradant, mais comme en ces jours de célébration ils se répandent comme des virus, il convient de formuler brièvement les principaux contre-arguments.
Mythe n° 1 - La conversion au christianisme a « freiné » le développement de la Rous
L’histoire ne connaît aucun état païen dont le développement aurait dépassé la civilisation européenne convertie au christianisme. Nous ne savons pratiquement rien de la Rous païenne précisément parce qu’elle n’avait pas sa propre écriture ni une architecture en pierre. Si celles ci existaient il serait incompréhensible qu’aucun vestige n’ait été trouvé et qu’aucune source n’en parle. En recevant le christanisme des mains de l'Empire Romain d’Orient, la principauté barbare de Kiev, qui jusqu'alors vivait notament grâce à des raids de pillage aux dépends de la riche ville de Constantinople, a adopté tout de suite la culture la plus développée qui existait alors en Europe.
Cette culture englobait et l’écriture et l'architecture des églises en pierre, et une vision commune du monde, et la compréhension de sa propre place dans l'histoire mondiale. Il est impossible de trouver ne serait-ce qu'une seule réalisation de la Rous d'avant le christianisme qui puisse se comparer avec celles de la Rous chrétienne.
Mythe n°2 - Il eut mieux valu que la Rous adopte un catholicisme plus "progressiste" qu'une orthodoxie plus "archaïque".
En premier lieu, la Rous a adopté le christianisme avant le schisme qui aboutit à la séparation entre les catholiques et les orthodoxes, lequel ne se produisit que 66 ans plus tard en 1054. Si l'on entend simplement par catholicisme la juridiction de l'Eglise de Rome, il faut constater que la Rous était trop éloignée du territoire canonique de cette dernière et géographiquement elle était pour Rome comme par exemple la Gaule pour Constantinople.
En deuxième lieu, les pays occidentaux, au 10 ème siècle, étaient, par rapport à Byzance, des territoires arriérés, à demi barbares et ils resteront comme tels encore de nombreuses années jusqu'à ce qu'ils en viennent à piller Byzance après la quatrième croisade et à subir sa chute après avoir profité de son influence civilisatrice.
En troisième lieu, le plus important est que, pour des personnes croyantes, la religion ne peut être plus ou moins "progressiste". Elle peut être soit conforme à la vérité soit trompeuse. L'orthodoxie est supérieure au catholicisme non pas parce qu'elle serait plus efficace ou qu'elle aurait plus de succès, mais parce qu'elle est conforme à la vérité.
Mythe n° 3 - Les orthodoxes ne savent pas qu'il n'existe pas de fête du
Baptême de la Rous parce que celle-ci est en réalité la fête du prince Vladimir.
Les orthodoxes qui appartiennent à l'Eglise savent parfaitement bien que le 28 juin (nouveau style) est le jour où l'on célèbre la mémoire du saint et égal aux apôtres prince Vladimir. Et c'est justement ce saint qui est fêté dans toutes les églises et qui est mentionné dans tous les calendriers de l'Eglise. Et dans la mesure où c'est précisément le prince Vladimir qui a pris la décision de convertir les Russes au christianisme c'est ce jour qui a été choisi pour fêter le baptême de la Rous.
Lors de cette commémoration nous ne fêtons pas une date mais un évènement.
Mythe n°4 - Il n'y a pas une fête "Baptême de la Rous" parce que l'on a commencé a commémorer ce baptême seulement en 1888.
C'est l’accusation préferrée des critiques libéralo-sécularisés. Se fondant sur leur propre vision du monde ils estiment que si l'on peut trouver les causes historiques de l'apparition d'un événement alors l'importance de sa commémoration diminue. Cela concerne particulièrement les fêtes. Si une fête n'a pas été célébrée dès la création du monde mais a été introduit par un gouvernant pour quelque raison politique contingente, alors il ne s’agit plus d’une fête. Effectivement l'Eglise n’avait pas l’habitude de fêter des jubilés. Cette tradition existait chez les Romains qui étaient païens et a été ré-adoptée dans les temps modernes. Cette tradition est arrivée en Russie avec les réformes occidentaliste de Pierre le grand. Au XIX ième siècle elle n'étonnait personne. Dans cette habitude il n'y a rien de mauvais en soi si son contenu est chrétien et non païen. Nous ne pouvons que nous réjouir que sous le règne d'Alexandre III, en 1888, on ait fêté les 900 ans du baptême de la Rous et que depuis cela soit devenu une bonne tradition politique. Qu'une fête n'était pas célébrée aux temps évangéliques ne veut pas du tout dire qu'elle ne doit pas être célébrée au XXIème siècle. Il est tout à fait possible que dans l'histoire de l'Eglise il y ait d'autres dates importantes dont nous nous souvenons mal mais qui devrait être fêtée au plus haut degré.
Mythe 5 - La Rous a été convertie au christianisme par la force "par le feu et le glaive"
Si un événement aussi important que la conversion de toute la population de la Rous kievienne s'était réalisé exclusivement par le feu et le glaive il serait resté quelque trace de cela ne serait-ce que dans les écrits des peuples voisins. Bien entendu il est difficile de s'imaginer qu'un peuple tout entier, dans un élan commun et joyeux ait changé une religion contre une autre. Mais nous n'avons aucune trace d' un génocide des Russes païens. En réalité ce mythe projette sur la Rous le comportement des croisés occidentaux dans les colonies de leurs états, éparpillées dans le monde entier. Dans le meilleur des cas ce mythe peut être fondé sur des conflits avec des gourous païens, parfois mentionnés et dont il y a une description détaillée ici
Plus l'article de l'historien Sergueï Alexandrov dans le journal "Thomas" "Мифы о Крещении Руси"
PS Il est très intéressant d'observer comme certains libéraux-progressiste de nos jours se rapprochent dans leur critique du christianisme des païens-nazi avérés. Mais les païens-nazi sont plus honnêtes que les critiques libéraux du christianisme : ils disent ouvertement qu’ils croient en une certaine "Rous védique" solaire qui a été ensuite enterrée par la "secte juive" du christianisme prétendument créée spécialement par les juifs pour la destruction du monde arien. Les critiques libéraux ne veulent pas présenter le baptême de la Rous comme un mal absolu. Mais ils ne peuvent expliquer jusqu'au bout quelle altrnative au christianisme ils auraient préféré pour la Rous du 10ième siècle.
Lien Аркадий Малер: 5 основных антиправославных мифов о Крещении Руси
Mythe n°2 - Il eut mieux valu que la Rous adopte un catholicisme plus "progressiste" qu'une orthodoxie plus "archaïque".
En premier lieu, la Rous a adopté le christianisme avant le schisme qui aboutit à la séparation entre les catholiques et les orthodoxes, lequel ne se produisit que 66 ans plus tard en 1054. Si l'on entend simplement par catholicisme la juridiction de l'Eglise de Rome, il faut constater que la Rous était trop éloignée du territoire canonique de cette dernière et géographiquement elle était pour Rome comme par exemple la Gaule pour Constantinople.
En deuxième lieu, les pays occidentaux, au 10 ème siècle, étaient, par rapport à Byzance, des territoires arriérés, à demi barbares et ils resteront comme tels encore de nombreuses années jusqu'à ce qu'ils en viennent à piller Byzance après la quatrième croisade et à subir sa chute après avoir profité de son influence civilisatrice.
En troisième lieu, le plus important est que, pour des personnes croyantes, la religion ne peut être plus ou moins "progressiste". Elle peut être soit conforme à la vérité soit trompeuse. L'orthodoxie est supérieure au catholicisme non pas parce qu'elle serait plus efficace ou qu'elle aurait plus de succès, mais parce qu'elle est conforme à la vérité.
Mythe n° 3 - Les orthodoxes ne savent pas qu'il n'existe pas de fête du
Baptême de la Rous parce que celle-ci est en réalité la fête du prince Vladimir.
Les orthodoxes qui appartiennent à l'Eglise savent parfaitement bien que le 28 juin (nouveau style) est le jour où l'on célèbre la mémoire du saint et égal aux apôtres prince Vladimir. Et c'est justement ce saint qui est fêté dans toutes les églises et qui est mentionné dans tous les calendriers de l'Eglise. Et dans la mesure où c'est précisément le prince Vladimir qui a pris la décision de convertir les Russes au christianisme c'est ce jour qui a été choisi pour fêter le baptême de la Rous.
Lors de cette commémoration nous ne fêtons pas une date mais un évènement.
Mythe n°4 - Il n'y a pas une fête "Baptême de la Rous" parce que l'on a commencé a commémorer ce baptême seulement en 1888.
C'est l’accusation préferrée des critiques libéralo-sécularisés. Se fondant sur leur propre vision du monde ils estiment que si l'on peut trouver les causes historiques de l'apparition d'un événement alors l'importance de sa commémoration diminue. Cela concerne particulièrement les fêtes. Si une fête n'a pas été célébrée dès la création du monde mais a été introduit par un gouvernant pour quelque raison politique contingente, alors il ne s’agit plus d’une fête. Effectivement l'Eglise n’avait pas l’habitude de fêter des jubilés. Cette tradition existait chez les Romains qui étaient païens et a été ré-adoptée dans les temps modernes. Cette tradition est arrivée en Russie avec les réformes occidentaliste de Pierre le grand. Au XIX ième siècle elle n'étonnait personne. Dans cette habitude il n'y a rien de mauvais en soi si son contenu est chrétien et non païen. Nous ne pouvons que nous réjouir que sous le règne d'Alexandre III, en 1888, on ait fêté les 900 ans du baptême de la Rous et que depuis cela soit devenu une bonne tradition politique. Qu'une fête n'était pas célébrée aux temps évangéliques ne veut pas du tout dire qu'elle ne doit pas être célébrée au XXIème siècle. Il est tout à fait possible que dans l'histoire de l'Eglise il y ait d'autres dates importantes dont nous nous souvenons mal mais qui devrait être fêtée au plus haut degré.
Mythe 5 - La Rous a été convertie au christianisme par la force "par le feu et le glaive"
Si un événement aussi important que la conversion de toute la population de la Rous kievienne s'était réalisé exclusivement par le feu et le glaive il serait resté quelque trace de cela ne serait-ce que dans les écrits des peuples voisins. Bien entendu il est difficile de s'imaginer qu'un peuple tout entier, dans un élan commun et joyeux ait changé une religion contre une autre. Mais nous n'avons aucune trace d' un génocide des Russes païens. En réalité ce mythe projette sur la Rous le comportement des croisés occidentaux dans les colonies de leurs états, éparpillées dans le monde entier. Dans le meilleur des cas ce mythe peut être fondé sur des conflits avec des gourous païens, parfois mentionnés et dont il y a une description détaillée ici
Plus l'article de l'historien Sergueï Alexandrov dans le journal "Thomas" "Мифы о Крещении Руси"
PS Il est très intéressant d'observer comme certains libéraux-progressiste de nos jours se rapprochent dans leur critique du christianisme des païens-nazi avérés. Mais les païens-nazi sont plus honnêtes que les critiques libéraux du christianisme : ils disent ouvertement qu’ils croient en une certaine "Rous védique" solaire qui a été ensuite enterrée par la "secte juive" du christianisme prétendument créée spécialement par les juifs pour la destruction du monde arien. Les critiques libéraux ne veulent pas présenter le baptême de la Rous comme un mal absolu. Mais ils ne peuvent expliquer jusqu'au bout quelle altrnative au christianisme ils auraient préféré pour la Rous du 10ième siècle.
Lien Аркадий Малер: 5 основных антиправославных мифов о Крещении Руси
La chaîne «Koultoura » programme pour le 18 juin 2014 la première d’un nouveau documentaire dont l’auteur est Monseigneur Hilarion, métropolite de Volokolamsk. Valeri Chekhovtzov est le metteur en scène. 2014 est l’année culturelle croisée russo-britannique.
VIDEO ONLAINE Le film commence peu après le début de la vidéo
L’histoire des peuples ayant habité l’Archipel, celle des Eglises chrétiennes avant le schisme de 1054. Il est essentiellement consacré actuelle à la situation de l’orthodoxie dans le Royaume-Uni. Ont été interviewés des évêques, des recteurs de paroisse, de simples fidèles, des anglais « de souche ».
Le documentaire consacre une place importante aux théologiens et aux hommes de grande spiritualité que l’orthodoxie a donné à l’Angleterre. Il s’agit du métropolite Antoine, de l’archimandrite Kallistos (Ware). Interfax religion Traduction "PO"
VIDEO ONLAINE Le film commence peu après le début de la vidéo
L’histoire des peuples ayant habité l’Archipel, celle des Eglises chrétiennes avant le schisme de 1054. Il est essentiellement consacré actuelle à la situation de l’orthodoxie dans le Royaume-Uni. Ont été interviewés des évêques, des recteurs de paroisse, de simples fidèles, des anglais « de souche ».
Le documentaire consacre une place importante aux théologiens et aux hommes de grande spiritualité que l’orthodoxie a donné à l’Angleterre. Il s’agit du métropolite Antoine, de l’archimandrite Kallistos (Ware). Interfax religion Traduction "PO"
A Roganj, une église «obydenny khram » a été construite en un jour dans le parc de l’Académie d’agriculture de Kharkov. Cette église en bois est consacrée au Saint Archange Michel, on y priera pour le retour de la paix en Ukraine.
Des enfants d’âge différents, ont mis en ligne sur les réseaux sociaux une page consacrée aux églises « construites en un jour » : ils avaient lu que lorsque dans les temps anciens une communauté bâtissait une telle église la paix revenait rapidement. Des adultes décidèrent de soutenir cette initiative.
Des enfants d’âge différents, ont mis en ligne sur les réseaux sociaux une page consacrée aux églises « construites en un jour » : ils avaient lu que lorsque dans les temps anciens une communauté bâtissait une telle église la paix revenait rapidement. Des adultes décidèrent de soutenir cette initiative.
Les services administratifs de la région, des bénévoles et des associations d’Ukraine, d’Espagne, des Etats-Unis, d’Israël ont réussi à collecter en moins d’un moins les sommes indispensables et à préparer le chantier.
L’emplacement de la future église Saint Michel a été béni par Monseigneur Onuphre, métropolite de Kharkov.
Près de 40 ouvriers du bâtiment et près de 100 bénévoles ont travaillé au chantier. Les travaux ont commencé le samedi 19 juillet pour s’achever le lendemain.
Lors de la séance qui a eu lieu le 14 juillet, le synode général de l'Eglise d'Angleterre a pris une décision permettant aux femmes de servir comme évêques. Le service de communication du département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou pour les relations extérieures Église est autorisé à faire la déclaration suivante :
L'Eglise orthodoxe russe a appris, avec inquiétude et déception, la décision de l'Église d'Angleterre d’admettre les femmes à l'épiscopat alors que les relations qui durent depuis plusieurs siècles entre nos deux Eglises avaient montré la possibilité pour les orthodoxes de reconnaître l'existence de la succession apostolique chez les anglicans. Dès le 19ème siècle, les anglicans, membres de l’Association des Eglises orientales, ont cherché la "reconnaissance mutuelle" de la hiérarchie de l’Eglise orthodoxes et de l’Eglise anglicane, en croyant que « les deux Eglises ont préservé la continuité et la vraie foi apostolique dans le Sauveur et devraient accepter l'autre dans la pleine communion de prières et de sacrements ».
L'Eglise orthodoxe russe a appris, avec inquiétude et déception, la décision de l'Église d'Angleterre d’admettre les femmes à l'épiscopat alors que les relations qui durent depuis plusieurs siècles entre nos deux Eglises avaient montré la possibilité pour les orthodoxes de reconnaître l'existence de la succession apostolique chez les anglicans. Dès le 19ème siècle, les anglicans, membres de l’Association des Eglises orientales, ont cherché la "reconnaissance mutuelle" de la hiérarchie de l’Eglise orthodoxes et de l’Eglise anglicane, en croyant que « les deux Eglises ont préservé la continuité et la vraie foi apostolique dans le Sauveur et devraient accepter l'autre dans la pleine communion de prières et de sacrements ».
La décision d'ordonner des femmes, que l'Eglise d'Angleterre a prise en 1992, a porté un coup aux relations entre nos Églises, et l'introduction des femmes évêques a éliminé la possibilité théorique pour les orthodoxes de reconnaître l'existence de la succession apostolique de la hiérarchie anglicane.
Cette pratique est contraire à la tradition de l'Eglise, vieille de plusieurs siècles remontant à la première communauté chrétienne. Dans la tradition chrétienne, les évêques ont toujours été considérés comme les successeurs spirituels directs des apôtres, dont ils ont reçu la grâce particulière de guider le peuple de Dieu et la responsabilité particulière de protéger la pureté de la foi, à être des symboles et des garants de l'unité de l’Église. La consécration de femmes évêques va à l'encontre du mode de vie du Sauveur lui-même et des saints apôtres, ainsi que de la pratique de l'Eglise primitive.
A notre avis, la décision du synode général de l'Église d'Angleterre n’a pas été dictée par une nécessité théologique ou une pratique ecclésiale, mais par le désir de se conformer à l'idée laïque de l'égalité des sexes dans toutes les sphères de la vie et du rôle croissant des femmes dans la société britannique. La sécularisation du christianisme conduit au départ de nombreux croyants qui dans le monde instable d'aujourd'hui cherchent un soutien spirituel dans les traditions immuables évangéliques et apostoliques établies par le Dieu éternel et immuable.
L'Église orthodoxe russe constate avec regret que la décision, permettant l'élévation des femmes à la dignité épiscopale, entrave considérablement le dialogue entre les orthodoxes et les anglicans qui s’est développé depuis de nombreuses décennies, et contribue à renforcer les divisions dans le monde chrétien dans son ensemble. Source Mospat ru et Orthodoxie
Cette pratique est contraire à la tradition de l'Eglise, vieille de plusieurs siècles remontant à la première communauté chrétienne. Dans la tradition chrétienne, les évêques ont toujours été considérés comme les successeurs spirituels directs des apôtres, dont ils ont reçu la grâce particulière de guider le peuple de Dieu et la responsabilité particulière de protéger la pureté de la foi, à être des symboles et des garants de l'unité de l’Église. La consécration de femmes évêques va à l'encontre du mode de vie du Sauveur lui-même et des saints apôtres, ainsi que de la pratique de l'Eglise primitive.
A notre avis, la décision du synode général de l'Église d'Angleterre n’a pas été dictée par une nécessité théologique ou une pratique ecclésiale, mais par le désir de se conformer à l'idée laïque de l'égalité des sexes dans toutes les sphères de la vie et du rôle croissant des femmes dans la société britannique. La sécularisation du christianisme conduit au départ de nombreux croyants qui dans le monde instable d'aujourd'hui cherchent un soutien spirituel dans les traditions immuables évangéliques et apostoliques établies par le Dieu éternel et immuable.
L'Église orthodoxe russe constate avec regret que la décision, permettant l'élévation des femmes à la dignité épiscopale, entrave considérablement le dialogue entre les orthodoxes et les anglicans qui s’est développé depuis de nombreuses décennies, et contribue à renforcer les divisions dans le monde chrétien dans son ensemble. Source Mospat ru et Orthodoxie
"L'Église Une, Sainte et Universelle est l'Église Apostolique. Par le sacerdoce divinement institué, les dons du Saint Esprit sont communiqués aux fidèles. La succession Apostolique de la hiérarchie depuis les saints Apôtres est la base de la communion et de l'unité de la vie de grâce. Se séparer de la sainte hiérarchie c'est se séparer du Saint Esprit, du Christ lui-même. "Suivez tous l'évêque comme Jésus-Christ suit son Père et suivez les prêtres comme les Apôtres. Les diacres, honorez-les comme les commandements de Dieu.
Sans l'évêque, que personne ne fasse rien touchant l'Église. [...] Où sera l'évêque, là doit être le peuple, de même que là où est le Christ, là aussi est l'Église universelle" (s. Ignace d'Antioche. Smyrn. 8) "Principes fondamentaux régissant les relations de l'Eglise orthodoxe russe avec l'hétérodoxie", § 1.9
Sans l'évêque, que personne ne fasse rien touchant l'Église. [...] Où sera l'évêque, là doit être le peuple, de même que là où est le Christ, là aussi est l'Église universelle" (s. Ignace d'Antioche. Smyrn. 8) "Principes fondamentaux régissant les relations de l'Eglise orthodoxe russe avec l'hétérodoxie", § 1.9
Une place particulière attribuée par l'Eglise russe à l'Eglise romaine
"C'est un des rares documents, sinon le seul au caractère conciliaire, qui distingue ainsi l'Eglise romaine des autres communautés et lui reconnaît l'attribut principal de l'Eglise du Christ, la succession apostolique, dont l'importance a été soulignée dans les premiers paragraphes du document," soulignait Le métropolite Philarète de Minsk et de Biélorussie dans son commentaire du texte des "Principes fondamentaux régissant les relations de l'Eglise orthodoxe russe avec l'hétérodoxie" (il était le président de la Commission théologique du Saint-Synode chargée de la rédaction du texte)
Dans un débat sur la succession Apostolique, Daniel lui répond:
"Pour ce qui est de la succession apostolique purement mécanique, ils sont nombreux à l'avoir:
- monophysites (coptes, arméniens, etc.)
- nestoriens
-vieux-catholiques
- vieux croyants
- vieux-calendaristes
- vraies églises russes
Les trois derniers ayant par ailleurs une foi parfaitement orthodoxe."
Les Orthodoxes "dissidents"
Daniel donne un début d'explication pour les trois derniers (concernant le dernier, je pense qu'il veut parler des "Vrais Chrétiens Orthodoxes" /V.C.O./): ils ne sont pas "hétérodoxes" et ne sont donc pas concernés par ce documents. Leur succession apostolique des ordinations mérite toutefois d'être éclaircie.
Chez les VCO et vieux-calendaristes elle peut être sujette à caution car leurs prélats et clercs ont été clairement excommuniés et réduits à l'état laïc par les synodes canoniques dont ils faisaient partie avant de faire sécession et ces communautés sont considérées comme schismatiques. Parler ensuite de succession apostolique pour ceux que les excommuniés ont ordonné, en contradiction avec les canons, revient en fait à remettre en question la canonicité des Eglises orthodoxes…Très logiquement les VCO le font; ils ne reconnaissent pas cette canonicité et se considérent chacun comme les "seuls vrais orthodoxes". Il y en a une liste impressionnante – chacun doit pouvoir y trouver le groupe qui lui convient le mieux, mais lorsque des communautés schismatiques rejoignent l'Eglise canonique les ordinations ne sont pas reconduite de façon automatique, en particulier pour les ordinations épiscopales…
Chez le Vieux croyants il ne peut évidement être question que des Vieux-croyants "presbytériens"(popovtsy), les autres n'ayant ni prêtres ni évêques. A l'origine (XVIIe siècle) un seul évêque serait resté fidèle aux vieux rites et ils n'eurent plus d'évêques après sa disparition. Ce n'est qu'au début du XIXe siècle que la principale communauté, basée à Moscou, se mit en quête d'un évêque. En 1846 ils trouvèrent le métropolite grec, Ambroise, qui avait dut fuir son diocèse de Sarajevo (Bosnie) après avoir soutenu une révolte contre les Turcs et résidait au monastère de Belaïa Krinitsa (alors en Autriche-Hongrie, maintenant en Ukraine occidentale); il se rallia à la vieille foi et fut admis par chrismation. (Mon aïeul faisait partie du conseil qui organisa cette opération et il eut maille à partir avec la police de Nicolas I pour "soutien aux schismatiques".) A partir de là la hiérarchie fut restaurée et ce courant s'appela « la hiérarchie de Belaïa Krinitsa ». Il regroupe actuellement la majorité des Vieux-croyants russes et des discussions sont en cours depuis plusieurs années pour une réunification avec l'Eglise russe; les ordinations ne seraient pas remises en cause…
Les hétérodoxes cités
Le dialogue avec les Églises orientales anciennes (préchalcédoniennes) "consiste dorénavant à préciser certaines formules christologiques; le rapprochement de ces «deux familles ecclésiales de tradition orthodoxe orientale» est accéléré par l’importance que chacune de ces deux Églises accorde à la tradition apostolique et patristique" écrit le métropolite Philarète (ibid.) et les " Principes fondamentaux" leur consacrent un chapitre de l'annexe dont voici l'essentiel: "Après étude de l'information relative au développement du dialogue entre l'Église orthodoxe et les Églises orientales orthodoxes (préchalcédoniennes), rendre hommage à l'esprit de fraternité, de compréhension mutuelle et d'effort commun de fidélité à la Tradition apostolique et patristique qui est exprimée par la Commission théologique mixte pour le dialogue entre l'Église orthodoxe et les Églises orientales orthodoxes dans la "Seconde déclaration commune et propositions aux Églises " (Chambésy, Suisse, 1990) … Il faut exprimer l'espoir que les formulations christologiques continueront à être précisées au cours de l'étude des questions de caractère liturgique, pastoral et canonique, de même que les questions concernant le rétablissement de la communion ecclésiale entre les deux familles d'Églises de tradition orthodoxe et orientale".
Je ne voudrais pas extrapoler mais je pense que ce texte reconnait la présence succession Apostolique dans ces Eglises.
Les «Églises des deux conciles» ou « Églises non-éphésiennes » ou encore« Églises pré-éphésiennes » (*) ne sont pas citées dans les "Principes fondamentaux" et je n'ai trouvé aucune information sur leur dialogue avec les Orthodoxes. Leur doctrine ayant pénétré par la Perse en Asie centrale, au Caucase, en Sibérie occidentale et jusqu'à la basse Volga les Coumans ou Polovtses étaient Nestoriens), l'Eglise orthodoxe russe a été en contact avec ces communautés dés le début et reconnaissait leur baptême en cas de mariage mixte (il y a plusieurs cas de mariages princiers dans les chroniques). Ils ont été intégrés à l'Eglise orthodoxe russe au fur et à mesure de l'expansion de l'empire russe et, dans les années 1890, la métropole d'Ourmia (nord de la Perse) de l'Église apostolique assyrienne a rejoint l'Eglise russe en conservant ses ordinations. Il semblerait donc que l'Eglise orthodoxe russe ne considère par les Nestoriens comme hétérodoxes…
On peut aussi souligner que le dialogue interconfessionnel entre "l'Église assyrienne d'Orient", autre Églises des deux conciles, et l'Église catholique a abouti à une « Déclaration christologique commune » signée entre le pape Jean-Paul II et le patriarche Mar Dinkha IV le 11 novembre 1994. Les deux parties reconnaissent dans ce texte les principaux dogmes communs sur la nature du Christ ("Notre Seigneur Jésus Christ est donc vrai Dieu et vrai homme, parfait dans sa divinité et parfait dans son humanité, consubstantiel au Père et consubstantiel à nous en tout, hormis le péché.") et la Mère de Dieu ("L'humanité à laquelle la bienheureuse Vierge Marie a donné naissance a été depuis toujours celle du Fils de Dieu lui-même")… qui sont aussi communs avec les Orthodoxes. Le 20 juillet 2001, le Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens a publié des orientations pour l'admission à l'Eucharistie entre "l'Eglise catholique chaldéenne", qui dépend de Rome, et l'Église assyrienne d'Orient.
*NB: dans "Témoignage Chrétien" - oct. 2010 – J.Anciberro présente "Les Églises d'Orient en un seul (grand) tableau"
Pour les vieux-catholiques, ni le métropolite Philarète ni les "Principes fondamentaux" ne parlent de succession Apostolique. Tout en soulignant "sa riche histoire et son importance théologique" ("vingt textes ont déjà été rédigés et adoptés conjointement ; autant de thèmes théologiques, ecclésiologiques, sotériologiques, y compris les thèmes relatifs à la Mère de Dieu et à certains sacrements."), les "Principes fondamentaux" soulignent les difficultés qui persistent:
"a) le maintien par l'Église vieille-catholique de l'antique pratique de la "communicatio in sacris" avec l'Église d'Angleterre, ainsi que les tendances apparues plus tardivement en Allemagne de "communicatio in sacris" avec l'Église évangélique, qui réduisent l'importance des textes ecclésiologiques communs cosignés; **
b) la difficulté à incarner et à exposer dans toute la vie de l'Église vieille-catholique la théologie des textes communs signés ensemble.
** Notons que la consécration de femmes comme évêques, voire d'homosexuels, dans ces deux obédiences est un fait nouveau qui va certainement entrainer une réévaluation des relations œcuméniques avec elles.
Conclusion
Cette courte excursion dans une question dogmatique importante a pour objet de donner des éléments factuels afin de lancer un débat. Nous voyons bien que l'Eglise russe réserve une place tout à fait particulière à l'Eglise de Rome sur cette question: en suivant l'explication du métropolite Philarète, elle apparaitrait comme faisant partie de " l'Église Apostolique, Une, Sainte et Universelle", conformément à la définition du § 1.9, puisqu'il il y " maintien de la succession apostolique des ordinations. En même temps il apparaît indispensable de prendre en considération le caractère du développement des bases doctrinales et de l'ethos de l'Église catholique romaine qui va assez souvent à l'encontre de la Tradition et de l'expérience spirituelle de l'Église Ancienne." ("Principes fondamentaux régissant les relations de l'Eglise orthodoxe russe avec l'hétérodoxie", annexe, § " Relations avec l'Église catholique romaine"
J'espère que, malgré les vacances, les érudits contributeurs de PO vont accepter de faire part de leurs connaissances… V. Golovanow
"C'est un des rares documents, sinon le seul au caractère conciliaire, qui distingue ainsi l'Eglise romaine des autres communautés et lui reconnaît l'attribut principal de l'Eglise du Christ, la succession apostolique, dont l'importance a été soulignée dans les premiers paragraphes du document," soulignait Le métropolite Philarète de Minsk et de Biélorussie dans son commentaire du texte des "Principes fondamentaux régissant les relations de l'Eglise orthodoxe russe avec l'hétérodoxie" (il était le président de la Commission théologique du Saint-Synode chargée de la rédaction du texte)
Dans un débat sur la succession Apostolique, Daniel lui répond:
"Pour ce qui est de la succession apostolique purement mécanique, ils sont nombreux à l'avoir:
- monophysites (coptes, arméniens, etc.)
- nestoriens
-vieux-catholiques
- vieux croyants
- vieux-calendaristes
- vraies églises russes
Les trois derniers ayant par ailleurs une foi parfaitement orthodoxe."
Les Orthodoxes "dissidents"
Daniel donne un début d'explication pour les trois derniers (concernant le dernier, je pense qu'il veut parler des "Vrais Chrétiens Orthodoxes" /V.C.O./): ils ne sont pas "hétérodoxes" et ne sont donc pas concernés par ce documents. Leur succession apostolique des ordinations mérite toutefois d'être éclaircie.
Chez les VCO et vieux-calendaristes elle peut être sujette à caution car leurs prélats et clercs ont été clairement excommuniés et réduits à l'état laïc par les synodes canoniques dont ils faisaient partie avant de faire sécession et ces communautés sont considérées comme schismatiques. Parler ensuite de succession apostolique pour ceux que les excommuniés ont ordonné, en contradiction avec les canons, revient en fait à remettre en question la canonicité des Eglises orthodoxes…Très logiquement les VCO le font; ils ne reconnaissent pas cette canonicité et se considérent chacun comme les "seuls vrais orthodoxes". Il y en a une liste impressionnante – chacun doit pouvoir y trouver le groupe qui lui convient le mieux, mais lorsque des communautés schismatiques rejoignent l'Eglise canonique les ordinations ne sont pas reconduite de façon automatique, en particulier pour les ordinations épiscopales…
Chez le Vieux croyants il ne peut évidement être question que des Vieux-croyants "presbytériens"(popovtsy), les autres n'ayant ni prêtres ni évêques. A l'origine (XVIIe siècle) un seul évêque serait resté fidèle aux vieux rites et ils n'eurent plus d'évêques après sa disparition. Ce n'est qu'au début du XIXe siècle que la principale communauté, basée à Moscou, se mit en quête d'un évêque. En 1846 ils trouvèrent le métropolite grec, Ambroise, qui avait dut fuir son diocèse de Sarajevo (Bosnie) après avoir soutenu une révolte contre les Turcs et résidait au monastère de Belaïa Krinitsa (alors en Autriche-Hongrie, maintenant en Ukraine occidentale); il se rallia à la vieille foi et fut admis par chrismation. (Mon aïeul faisait partie du conseil qui organisa cette opération et il eut maille à partir avec la police de Nicolas I pour "soutien aux schismatiques".) A partir de là la hiérarchie fut restaurée et ce courant s'appela « la hiérarchie de Belaïa Krinitsa ». Il regroupe actuellement la majorité des Vieux-croyants russes et des discussions sont en cours depuis plusieurs années pour une réunification avec l'Eglise russe; les ordinations ne seraient pas remises en cause…
Les hétérodoxes cités
Le dialogue avec les Églises orientales anciennes (préchalcédoniennes) "consiste dorénavant à préciser certaines formules christologiques; le rapprochement de ces «deux familles ecclésiales de tradition orthodoxe orientale» est accéléré par l’importance que chacune de ces deux Églises accorde à la tradition apostolique et patristique" écrit le métropolite Philarète (ibid.) et les " Principes fondamentaux" leur consacrent un chapitre de l'annexe dont voici l'essentiel: "Après étude de l'information relative au développement du dialogue entre l'Église orthodoxe et les Églises orientales orthodoxes (préchalcédoniennes), rendre hommage à l'esprit de fraternité, de compréhension mutuelle et d'effort commun de fidélité à la Tradition apostolique et patristique qui est exprimée par la Commission théologique mixte pour le dialogue entre l'Église orthodoxe et les Églises orientales orthodoxes dans la "Seconde déclaration commune et propositions aux Églises " (Chambésy, Suisse, 1990) … Il faut exprimer l'espoir que les formulations christologiques continueront à être précisées au cours de l'étude des questions de caractère liturgique, pastoral et canonique, de même que les questions concernant le rétablissement de la communion ecclésiale entre les deux familles d'Églises de tradition orthodoxe et orientale".
Je ne voudrais pas extrapoler mais je pense que ce texte reconnait la présence succession Apostolique dans ces Eglises.
Les «Églises des deux conciles» ou « Églises non-éphésiennes » ou encore« Églises pré-éphésiennes » (*) ne sont pas citées dans les "Principes fondamentaux" et je n'ai trouvé aucune information sur leur dialogue avec les Orthodoxes. Leur doctrine ayant pénétré par la Perse en Asie centrale, au Caucase, en Sibérie occidentale et jusqu'à la basse Volga les Coumans ou Polovtses étaient Nestoriens), l'Eglise orthodoxe russe a été en contact avec ces communautés dés le début et reconnaissait leur baptême en cas de mariage mixte (il y a plusieurs cas de mariages princiers dans les chroniques). Ils ont été intégrés à l'Eglise orthodoxe russe au fur et à mesure de l'expansion de l'empire russe et, dans les années 1890, la métropole d'Ourmia (nord de la Perse) de l'Église apostolique assyrienne a rejoint l'Eglise russe en conservant ses ordinations. Il semblerait donc que l'Eglise orthodoxe russe ne considère par les Nestoriens comme hétérodoxes…
On peut aussi souligner que le dialogue interconfessionnel entre "l'Église assyrienne d'Orient", autre Églises des deux conciles, et l'Église catholique a abouti à une « Déclaration christologique commune » signée entre le pape Jean-Paul II et le patriarche Mar Dinkha IV le 11 novembre 1994. Les deux parties reconnaissent dans ce texte les principaux dogmes communs sur la nature du Christ ("Notre Seigneur Jésus Christ est donc vrai Dieu et vrai homme, parfait dans sa divinité et parfait dans son humanité, consubstantiel au Père et consubstantiel à nous en tout, hormis le péché.") et la Mère de Dieu ("L'humanité à laquelle la bienheureuse Vierge Marie a donné naissance a été depuis toujours celle du Fils de Dieu lui-même")… qui sont aussi communs avec les Orthodoxes. Le 20 juillet 2001, le Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens a publié des orientations pour l'admission à l'Eucharistie entre "l'Eglise catholique chaldéenne", qui dépend de Rome, et l'Église assyrienne d'Orient.
*NB: dans "Témoignage Chrétien" - oct. 2010 – J.Anciberro présente "Les Églises d'Orient en un seul (grand) tableau"
Pour les vieux-catholiques, ni le métropolite Philarète ni les "Principes fondamentaux" ne parlent de succession Apostolique. Tout en soulignant "sa riche histoire et son importance théologique" ("vingt textes ont déjà été rédigés et adoptés conjointement ; autant de thèmes théologiques, ecclésiologiques, sotériologiques, y compris les thèmes relatifs à la Mère de Dieu et à certains sacrements."), les "Principes fondamentaux" soulignent les difficultés qui persistent:
"a) le maintien par l'Église vieille-catholique de l'antique pratique de la "communicatio in sacris" avec l'Église d'Angleterre, ainsi que les tendances apparues plus tardivement en Allemagne de "communicatio in sacris" avec l'Église évangélique, qui réduisent l'importance des textes ecclésiologiques communs cosignés; **
b) la difficulté à incarner et à exposer dans toute la vie de l'Église vieille-catholique la théologie des textes communs signés ensemble.
** Notons que la consécration de femmes comme évêques, voire d'homosexuels, dans ces deux obédiences est un fait nouveau qui va certainement entrainer une réévaluation des relations œcuméniques avec elles.
Conclusion
Cette courte excursion dans une question dogmatique importante a pour objet de donner des éléments factuels afin de lancer un débat. Nous voyons bien que l'Eglise russe réserve une place tout à fait particulière à l'Eglise de Rome sur cette question: en suivant l'explication du métropolite Philarète, elle apparaitrait comme faisant partie de " l'Église Apostolique, Une, Sainte et Universelle", conformément à la définition du § 1.9, puisqu'il il y " maintien de la succession apostolique des ordinations. En même temps il apparaît indispensable de prendre en considération le caractère du développement des bases doctrinales et de l'ethos de l'Église catholique romaine qui va assez souvent à l'encontre de la Tradition et de l'expérience spirituelle de l'Église Ancienne." ("Principes fondamentaux régissant les relations de l'Eglise orthodoxe russe avec l'hétérodoxie", annexe, § " Relations avec l'Église catholique romaine"
J'espère que, malgré les vacances, les érudits contributeurs de PO vont accepter de faire part de leurs connaissances… V. Golovanow
Le roi Olaf est mort durant une bataille contre les païens en 1030 et c’est à là où se déroula la bataille qui lui fut fatale que sera construite une église orthodoxe annonce le service presse du DREE du Patriarcat de Moscou. Les travaux doivent être terminés fin août. Nous commémorons en 2014 le millième anniversaire du baptême d’Olaf à Rouen, en France.
Le 28 juillet 2013 Monseigneur Marc, archevêque d’Egorievsk, a béni la première pierre du chantier, au centre culturel national de la ville de Stiklestad. C’était la veille de la fête de Saint Olaf, témoin de la foi.
Le 28 juillet 2013 Monseigneur Marc, archevêque d’Egorievsk, a béni la première pierre du chantier, au centre culturel national de la ville de Stiklestad. C’était la veille de la fête de Saint Olaf, témoin de la foi.
Roi de Norvège ((✝ 1030) qui fonda l'Église chrétienne à Nidaros (Trondheim). Il s'était engagé à quatorze ans dans une de ces bandes de Normands qui, durant deux siècles, se répandirent régulièrement en France pour la piller. Ce fut au cours de l'un de ces raids qu'il reçut le baptême. Devenu roi de Norvège à vingt-et-un ans, il institua le christianisme comme religion d'État. Sa mort héroïque à trente-six ans, durant une bataille contre les partisans des cultes païens, fit oublier qu'il n'avait jamais cessé d'être cruel et débauché. On le tint pour un martyr et beaucoup d'églises lui furent dédiées, comme à un champion national.
À Nidaros en Norvège, l’an 1030, saint Olav, roi, martyr. Il propagea dans son royaume la foi chrétienne qu’il avait reçue en Angleterre et combattit avec vigueur l’idolâtrie, mais son action provoqua des oppositions et, à la fin, il périt dans un combat mené par ses ennemis. Lien
À Nidaros en Norvège, l’an 1030, saint Olav, roi, martyr. Il propagea dans son royaume la foi chrétienne qu’il avait reçue en Angleterre et combattit avec vigueur l’idolâtrie, mais son action provoqua des oppositions et, à la fin, il périt dans un combat mené par ses ennemis. Lien
Ce nouvel espace-musée permet de découvrir le culte orthodoxe, pratiqué par plus de 20.000 Bruxellois.
Dans le domaine artistique, cette religion évoque de superbes icônes dont une remarquable série peut être admirée au musée.
Des objets liturgiques ainsi que des vêtements sacerdotaux font également partie des collections.
Le musée contient aussi plusieurs objets provenant de la première église belge orthodoxe, fondée à Anvers en 1900.
Dans le domaine artistique, cette religion évoque de superbes icônes dont une remarquable série peut être admirée au musée.
Des objets liturgiques ainsi que des vêtements sacerdotaux font également partie des collections.
Le musée contient aussi plusieurs objets provenant de la première église belge orthodoxe, fondée à Anvers en 1900.
LE MUSÉE DE L’EGLISE ORTHODOXE EN BELGIQUE
Site web du musée
Avenue Stalingrad 36 et Rue van der Weyden 24 1000 Bruxelles
Ouvert samedi de 12h à 16h et dimanche de 12h à 13h ou sur réservation
Site web du musée
Avenue Stalingrad 36 et Rue van der Weyden 24 1000 Bruxelles
Ouvert samedi de 12h à 16h et dimanche de 12h à 13h ou sur réservation
Le patriarche Cyrille envoie un message de félicitations à Nathalie Soljenitsyne a l’occasion de son 75e anniversaire le patriarche Cyrille a adressé un message de félicitations à Nathalie Soljenitsyne
"Chère Nathalia Dimitrievna, vous avez connu une vie difficile et parsemée d’embûches, vous avez partagé les joies et les malheurs qu’a connu Alexandre Soljenitsyne.
C’est pour beaucoup grâce à votre soutien et à votre sollicitude que ce grand écrivain a pu, jusqu’à ses derniers jours, se consacrer à son labeur. Vous présidez le Fonds russe d’aide aux victimes des persécutions et aux membres de leurs familles. Vous continuez à être très active dans la vie du pays en contribuant à la renaissance des lieux que nous vénérons et qui avaient été détruits et souillés à l’époque du régime athée.
Votre contribution à la renaissance du monastère des îles Solovki est inappréciable. Vous continuer à éditer les œuvres de votre défunt époux vous montrant fidèle au devoir de mémoire qu’il nous a légué. Ainsi, la vérité historique si chère à Alexandre Soljenitsyne est sauvegardée"
Interfax religion Traduction "PO"
"Chère Nathalia Dimitrievna, vous avez connu une vie difficile et parsemée d’embûches, vous avez partagé les joies et les malheurs qu’a connu Alexandre Soljenitsyne.
C’est pour beaucoup grâce à votre soutien et à votre sollicitude que ce grand écrivain a pu, jusqu’à ses derniers jours, se consacrer à son labeur. Vous présidez le Fonds russe d’aide aux victimes des persécutions et aux membres de leurs familles. Vous continuez à être très active dans la vie du pays en contribuant à la renaissance des lieux que nous vénérons et qui avaient été détruits et souillés à l’époque du régime athée.
Votre contribution à la renaissance du monastère des îles Solovki est inappréciable. Vous continuer à éditer les œuvres de votre défunt époux vous montrant fidèle au devoir de mémoire qu’il nous a légué. Ainsi, la vérité historique si chère à Alexandre Soljenitsyne est sauvegardée"
Interfax religion Traduction "PO"
Comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde.
Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés par la vérité.
Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un, - moi en eux, et toi en moi, -afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé. Jn. 17. 19-23 (Bible Segond)
Toute la presse a parlé de la rencontre à Jérusalem du Pape François avec le patriarche œcuménique Bartholomée en mai dernier, mais seule la presse catholique avec PO et orthodoxie.com) a rendu compte du premier "Congrès Antiochien" qui s'est déroulé du 26 au 28 juin au monastère Notre Dame de Balamand (Liban). Pourtant ce Congrès à ouvert la voie à des engagements concrets et une vision de l'Eglise «agissante» (expression du patriarche Jean X) et peut être un exemple marquant, voire un grand pas concret vers l'unité des Eglises.
Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés par la vérité.
Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un, - moi en eux, et toi en moi, -afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé. Jn. 17. 19-23 (Bible Segond)
Toute la presse a parlé de la rencontre à Jérusalem du Pape François avec le patriarche œcuménique Bartholomée en mai dernier, mais seule la presse catholique avec PO et orthodoxie.com) a rendu compte du premier "Congrès Antiochien" qui s'est déroulé du 26 au 28 juin au monastère Notre Dame de Balamand (Liban). Pourtant ce Congrès à ouvert la voie à des engagements concrets et une vision de l'Eglise «agissante» (expression du patriarche Jean X) et peut être un exemple marquant, voire un grand pas concret vers l'unité des Eglises.
Le premier «Congrès antiochien»
C'est donc le patriarche d’Antioche Jean X, primat de l’Église "grec-orthodoxe" d'Antioche et de tout l’Orient, qui a organisé ce congrès sur le thème «L’Unité antiochienne : Portées et Exigences». Il y a convié les cinq primats des Eglises d'Antioches séparées de l'Orthodoxie qui, fait exceptionnel dans l'histoire, ont tous répondu à son appel.
Quatre portent aussi le titre de "patriarches d'Antioche":
• Ignace Ephrem II Karim, primat de l'Église syriaque orthodoxe, l'une des "Eglises orthodoxes orientales"
• Ignace Joseph III Younan, primat de l'Église catholique syriaque ;
• Grégoire III Laham, primat de l'Église grecque-catholique melkite;
• Bechara Boutros Rahi, primat de l’Église maronite.
• Et il y avait aussi le "Patriarche de Cilicie des Arméniens", Nersès Bédros XIX Tarmouni, primat de l'Église catholique arménienne
Les 4 dernières Eglises sont rattachées à Rome.
Cette première historique «a été l'occasion de réaffirmer l'importance d'un témoignage unifié au Christ ressuscité dans l'espace ecclésial antiochien et l'ensemble du Machrek (...) expression sincère de l'unité de vie et de destin qui les rassemble et le renforcement de l'unité antiochienne» comme l'a dit le patriarche Jean X. Mais les primats sont aussi entrés dans une série de questions concrètes.
Une "Eglise «agissante» dans un monde que Dieu a aimé"
Après avoir détaillé les thèmes des différents carrefours de ce Congrès, le patriarche jean X a déclaré: "Comme vous le constatez, et même si notre Congrès se concentre sur l'Unité Antiochienne, en pratique, il voit en cette Unité un emblème au service de la société toute entière. Nous ne regardons l'Eglise qu'en terme d'Eglise « agissante» dans un monde que Dieu a aimé, où Il a vécu la Passion pour nous et pour le monde et est ressuscité pour notre Salut." Source ICI Et les patriarches ont décidé «la création d'une commission conjointe consultative pour stimuler la coopération entre les Églises antiochiennes et organiser des actions conjointes».Ils ont demandé à leurs fidèles de compatir aux souffrances qui ont leurs racines dans la guerre, et les conditions économiques difficiles « et d'offrir l'hospitalité, chaque fois que c'est possible, à leurs frères poussés à l'exode. Et parallèlement, ils leur ont demandé de rester attachés à leur terre et de ne pas la quitter sous la pression des circonstances, car elle est pétrie des sacrifices des générations passées et parce que le Christ les a choisis pour y vivre et témoigner de Lui ». source ICI
Il sera très intéressant de suivre les analyses théologiques que cette rencontre interconfessionnelle devrait susciter ("on doit comprendre qu'il s'agit de rien de moins que d'une union de fait du Patriarcat d'Antioche avec cinq "églises" hérétiques!" a été écrit sur un autre fil de discussion …). Le patriarche Grégoire III (Catholique-Melchite) a rappelé dans sons discours que «Le patriarcat d’Antioche a relevé le défi de la conservation du dépôt de la foi et de l’ouverture aux autres. L’ouverture au monde arabe et musulman. L’ouverture à Constantinople et à l’Occident. Comme il s’est singularisé en sauvegardant l’unité chrétienne refusant de déchirer la tunique du Christ, la robe sans couture, en ne prenant pas partie quand Rome et Constantinople se sont déchirées… » et, "plus hardi que les autres, ou peut-être plus visionnaire, le patriarche syriaque-catholique a proposé à ses pairs l'unification des calendriers et donc la date de la fête de Pâques, réclamée avec insistance par le peuple chrétien, ainsi que l'intercommunion."ICI
V.G. a suivre…
C'est donc le patriarche d’Antioche Jean X, primat de l’Église "grec-orthodoxe" d'Antioche et de tout l’Orient, qui a organisé ce congrès sur le thème «L’Unité antiochienne : Portées et Exigences». Il y a convié les cinq primats des Eglises d'Antioches séparées de l'Orthodoxie qui, fait exceptionnel dans l'histoire, ont tous répondu à son appel.
Quatre portent aussi le titre de "patriarches d'Antioche":
• Ignace Ephrem II Karim, primat de l'Église syriaque orthodoxe, l'une des "Eglises orthodoxes orientales"
• Ignace Joseph III Younan, primat de l'Église catholique syriaque ;
• Grégoire III Laham, primat de l'Église grecque-catholique melkite;
• Bechara Boutros Rahi, primat de l’Église maronite.
• Et il y avait aussi le "Patriarche de Cilicie des Arméniens", Nersès Bédros XIX Tarmouni, primat de l'Église catholique arménienne
Les 4 dernières Eglises sont rattachées à Rome.
Cette première historique «a été l'occasion de réaffirmer l'importance d'un témoignage unifié au Christ ressuscité dans l'espace ecclésial antiochien et l'ensemble du Machrek (...) expression sincère de l'unité de vie et de destin qui les rassemble et le renforcement de l'unité antiochienne» comme l'a dit le patriarche Jean X. Mais les primats sont aussi entrés dans une série de questions concrètes.
Une "Eglise «agissante» dans un monde que Dieu a aimé"
Après avoir détaillé les thèmes des différents carrefours de ce Congrès, le patriarche jean X a déclaré: "Comme vous le constatez, et même si notre Congrès se concentre sur l'Unité Antiochienne, en pratique, il voit en cette Unité un emblème au service de la société toute entière. Nous ne regardons l'Eglise qu'en terme d'Eglise « agissante» dans un monde que Dieu a aimé, où Il a vécu la Passion pour nous et pour le monde et est ressuscité pour notre Salut." Source ICI Et les patriarches ont décidé «la création d'une commission conjointe consultative pour stimuler la coopération entre les Églises antiochiennes et organiser des actions conjointes».Ils ont demandé à leurs fidèles de compatir aux souffrances qui ont leurs racines dans la guerre, et les conditions économiques difficiles « et d'offrir l'hospitalité, chaque fois que c'est possible, à leurs frères poussés à l'exode. Et parallèlement, ils leur ont demandé de rester attachés à leur terre et de ne pas la quitter sous la pression des circonstances, car elle est pétrie des sacrifices des générations passées et parce que le Christ les a choisis pour y vivre et témoigner de Lui ». source ICI
Il sera très intéressant de suivre les analyses théologiques que cette rencontre interconfessionnelle devrait susciter ("on doit comprendre qu'il s'agit de rien de moins que d'une union de fait du Patriarcat d'Antioche avec cinq "églises" hérétiques!" a été écrit sur un autre fil de discussion …). Le patriarche Grégoire III (Catholique-Melchite) a rappelé dans sons discours que «Le patriarcat d’Antioche a relevé le défi de la conservation du dépôt de la foi et de l’ouverture aux autres. L’ouverture au monde arabe et musulman. L’ouverture à Constantinople et à l’Occident. Comme il s’est singularisé en sauvegardant l’unité chrétienne refusant de déchirer la tunique du Christ, la robe sans couture, en ne prenant pas partie quand Rome et Constantinople se sont déchirées… » et, "plus hardi que les autres, ou peut-être plus visionnaire, le patriarche syriaque-catholique a proposé à ses pairs l'unification des calendriers et donc la date de la fête de Pâques, réclamée avec insistance par le peuple chrétien, ainsi que l'intercommunion."ICI
V.G. a suivre…
Hier à Bagdad, alors que la messe dominicale du soir s’achevait en l’église chaldéenne de Saint-Georges, un groupe de musulmans s’est réuni devant la porte de l’église en signe de soutient et de solidarité aux chrétiens irakiens atrocement persécutés notamment à Mossoul par le soi disant État Islamique. Plusieurs de ces musulmans, hommes et femmes, portaient une petite affichette en arabe disant « Je suis un chrétien irakien ». Les chrétiens qui quittaient la Messe ont été très touchés de ce geste et avec leurs compatriotes musulmans, ils ont entonné l’hymne national. SHier à Bagdad, alors que la messe dominicale du soir s’achevait en l’église chaldéenne de Saint-Georges, un groupe de musulmans s’est réuni devant la porte de l’église en signe de soutient et de solidarité aux chrétiens irakiens atrocement persécutés notamment à Mossoul par le soi disant État Islamique. Plusieurs de ces musulmans, hommes et femmes, portaient une petite affichette en arabe disant « Je suis un chrétien irakien ». Les chrétiens qui quittaient la Messe ont été très touchés de ce geste et avec leurs compatriotes musulmans, ils ont entonné l’hymne national.
Le patriarche chaldéen Louis Raphaël Ier Sako les a chaleureusement remerciés : « Cela nous apporte de l’espoir pour un nouvel Irak. Je pense particulièrement aux jeunes à qui reviennent la tâche et le devoir de changer l’état des choses ». Faisant allusion aux événements de Mossoul, le patriarche a déclaré : « C’est une honte et un crime de chasser de chez eux des gens et de confisquer leurs biens au motif qu’ils sont “différents” parce qu’ils sont chrétiens. Nous sommes tous égaux en dignité, tous citoyens d’un même pays. Nous devons nous unir pour créer un nouvel Irak. Merci à vous tous, il y a encore un espoir ». - SLe patriarche chaldéen Louis Raphaël Ier Sako les a chaleureusement remerciés : « Cela nous apporte de l’espoir pour un nouvel Irak. Je pense particulièrement aux jeunes à qui reviennent la tâche et le devoir de changer l’état des choses ». Faisant allusion aux événements de Mossoul, le patriarche a déclaré : « C’est une honte et un crime de chasser de chez eux des gens et de confisquer leurs biens au motif qu’ils sont “différents” parce qu’ils sont chrétiens. Nous sommes tous égaux en dignité, tous citoyens d’un même pays. Nous devons nous unir pour créer un nouvel Irak. Merci à vous tous, il y a encore un espoir ». - Suite
Communiqué
Dans le cadre de la restauration de la cathédrale orthodoxe russe Saint Nicolas restauration décidée et financée par le gouvernement russe, l'association des Amis de la Cathédrale Russe de Nice a décidé de prendre à sa charge la rénovation de la maison de gardien pour la transformer en maison paroissiale et en appartement de fonction du Recteur de la Cathédrale.
Cette maison située dans le parc de la cathédrale est antérieure à la construction de l'église et a besoin d'une sérieuse restauration.
Les travaux de la cathédrale devant immobiliser le lieu de culte pendant 15 mois, il a paru judicieux en accord avec l’archimandrite Alexandre Elisov, recteur de la cathédrale russe de Nice, d'utiliser le rez-de-chaussée de la maison pour les besoins du culte.
Le rez-de-chaussée comprend 3 pièces et une salle de bain.
La première pièce sera transformée en bureau pour le Recteur de la cathédrale.
La pièce du milieu servira de chapelle le temps des travaux, puis elle sera transformée en salle de réunion, bibliothèque, salle de cours pour les séances de catéchisme, de cours de russe et de français.
Dans le cadre de la restauration de la cathédrale orthodoxe russe Saint Nicolas restauration décidée et financée par le gouvernement russe, l'association des Amis de la Cathédrale Russe de Nice a décidé de prendre à sa charge la rénovation de la maison de gardien pour la transformer en maison paroissiale et en appartement de fonction du Recteur de la Cathédrale.
Cette maison située dans le parc de la cathédrale est antérieure à la construction de l'église et a besoin d'une sérieuse restauration.
Les travaux de la cathédrale devant immobiliser le lieu de culte pendant 15 mois, il a paru judicieux en accord avec l’archimandrite Alexandre Elisov, recteur de la cathédrale russe de Nice, d'utiliser le rez-de-chaussée de la maison pour les besoins du culte.
Le rez-de-chaussée comprend 3 pièces et une salle de bain.
La première pièce sera transformée en bureau pour le Recteur de la cathédrale.
La pièce du milieu servira de chapelle le temps des travaux, puis elle sera transformée en salle de réunion, bibliothèque, salle de cours pour les séances de catéchisme, de cours de russe et de français.
La dernière pièce se situant à l'entrée servira de pièce de réception avec un matériel de cuisine permettant de préparer de petites collations pour l’après liturgie".
Le premier étage sera réservé au logement du Recteur de la cathédrale. L'état actuel de la maison nécessite la reprise complète de l'électricité, celle-ci n'étant plus aux normes. L'état de la plomberie et des sanitaires est à revoir complètement avec un remplacement des faïences, lavabos, bac à douche, cuvette de wc, etc.
Toutes les pièces doivent être repeintes, et le dallage du solde certaines pièces doit être restauré.
Le premier étage sera réservé au logement du Recteur de la cathédrale. L'état actuel de la maison nécessite la reprise complète de l'électricité, celle-ci n'étant plus aux normes. L'état de la plomberie et des sanitaires est à revoir complètement avec un remplacement des faïences, lavabos, bac à douche, cuvette de wc, etc.
Toutes les pièces doivent être repeintes, et le dallage du solde certaines pièces doit être restauré.
L'estimation des travaux a été fixée à 150.000 euros.
L'ACRN a décidé de lancer une souscription pour trouver les fonds nécessaires à cette rénovation. Afin de réaliser au plus vite ces travaux, il a été convenu de pratiquer par tranches.
La première tranche, la plus urgente, consistait à réaliser l'étanchéité de la maison en reconstruisant la dalle qui entoure celle-ci. Ces travaux réalisés pour un montant de 16.000 euros ont été effectués grâce à un don reçu des Chemins de Fer Russes (RZD).
Les deux tranches suivantes concernent l'électricité pour un montant de 8.000 euros et le remplacement des fenêtres pour 10.000 euros.
Viendront ensuite la plomberie et les sanitaires, les peintures et le sol du rez-de-chaussée, les peintures et le sol du 1er étage et en dernier le ravalement de la façade.
PARTICIPEZ PAR VOS DONS A CES TRAVAUX INDISPENSABLES POUR LA VIE DE NOTRE PAROISSE !
VOS DONS BIENVENUS VOUS DONNERONT IMMEDIATEMENT LE STATUT DE MEMBRE BIENFAITEUR DE NOTRE ASSOCIATION.
REMETTEZ VOS DONS DIRECTEMENT LORS DES OFFICES,
OU PAR LETTRE A : ACRN, Cathédrale Orthodoxe Russe, Boulevard du Tzarévitch, 06000 NICE
www.egliserussenice.org
L'ACRN a décidé de lancer une souscription pour trouver les fonds nécessaires à cette rénovation. Afin de réaliser au plus vite ces travaux, il a été convenu de pratiquer par tranches.
La première tranche, la plus urgente, consistait à réaliser l'étanchéité de la maison en reconstruisant la dalle qui entoure celle-ci. Ces travaux réalisés pour un montant de 16.000 euros ont été effectués grâce à un don reçu des Chemins de Fer Russes (RZD).
Les deux tranches suivantes concernent l'électricité pour un montant de 8.000 euros et le remplacement des fenêtres pour 10.000 euros.
Viendront ensuite la plomberie et les sanitaires, les peintures et le sol du rez-de-chaussée, les peintures et le sol du 1er étage et en dernier le ravalement de la façade.
PARTICIPEZ PAR VOS DONS A CES TRAVAUX INDISPENSABLES POUR LA VIE DE NOTRE PAROISSE !
VOS DONS BIENVENUS VOUS DONNERONT IMMEDIATEMENT LE STATUT DE MEMBRE BIENFAITEUR DE NOTRE ASSOCIATION.
REMETTEZ VOS DONS DIRECTEMENT LORS DES OFFICES,
OU PAR LETTRE A : ACRN, Cathédrale Orthodoxe Russe, Boulevard du Tzarévitch, 06000 NICE
www.egliserussenice.org
Vous trouverez ci-joint le projet de rénovation de la maison paroissiale pris en charge par l'ACRN.
Le patriarche Cyrille a dit le 18 juillet lors de la rencontre du président Vladimir Poutine avec les primats des Eglises orthodoxes réunis pour commémorer le 700e anniversaire de Saint Serge de Radonezh : " A chaque liturgie dominicale nous élevons une prière particulière pour la paix en Ukraine. Ce pays est déchiré par des luttes intestines, c’est le retour d’une situation qui a existé il y a très longtemps mais qui est revenue de nos jours, aggravée par de nombreuses circonstances.
Nous prions le Seigneur de donner la paix au peuple ukrainien, pour qu’il puisse vivre dans la justice, pour que chacun puisse sentir chez soi, dans son pays sans faire l’objet de poursuites et sans être discriminé pour des raisons religieuses ou pour ses choix politiques et existentiels.
Nous prions le Seigneur de donner la paix au peuple ukrainien, pour qu’il puisse vivre dans la justice, pour que chacun puisse sentir chez soi, dans son pays sans faire l’objet de poursuites et sans être discriminé pour des raisons religieuses ou pour ses choix politiques et existentiels.
Un Etat moderne est tenu d’offrir à chacun la possibilité de s’exprimer selon sa conscience. C’est en cela que consiste la liberté de conscience. Que le Seigneur fasse que l’Ukraine puisse vivre en conformité avec ces principes"
Voici, en russe, le texte de la prière prononcée aux liturgies dominicales
Voici, en russe, le texte de la prière prononcée aux liturgies dominicales
Interfax religion et Traduction "PO"
Le métropolite Onuphre a exprimé ses condoléances suite à la catastrophe aérienne dans le ciel ukrainien.
« Il s’agit d’un évènement terrible, a-t-il dit. Nous en déplorons les victimes innocentes dont beaucoup de femmes et d’enfants originaires de divers pays. L’Eglise orthodoxe d’Ukraine condamne les forces qui sont à l’origine de cet acte criminel. Personne ne saura échapper au jugement de Dieu. L’Eglise d’Ukraine exhorte tous ceux qui, en violation de la loi, ont pris les armes à mettre fin au conflit et à entreprendre les mesures concrètes indispensables pour trouver un règlement pacifique ».
« Il s’agit d’un évènement terrible, a-t-il dit. Nous en déplorons les victimes innocentes dont beaucoup de femmes et d’enfants originaires de divers pays. L’Eglise orthodoxe d’Ukraine condamne les forces qui sont à l’origine de cet acte criminel. Personne ne saura échapper au jugement de Dieu. L’Eglise d’Ukraine exhorte tous ceux qui, en violation de la loi, ont pris les armes à mettre fin au conflit et à entreprendre les mesures concrètes indispensables pour trouver un règlement pacifique ».
L’appareil de la compagnie "Malaysia Airlines" qui effectuait le vol Amsterdam-Kuala Lumpur s’est crashé jeudi dernier à l’Est de l’Ukraine. On dénombre 298 victimes de cet accident.
Il y a quelques jours le métropolite Onuphre a fait, au nom du Conseil des Eglises d’Ukraine une déclaration dans laquelle il constatait que la situation restait tendue dans l’Est du pays. Il a appelé tous ceux qui ont pris les armes en violation de la loi à les déposer et à mettre fin à l’effusion de sang.
Interfax religion Traduction "PO"
Il y a quelques jours le métropolite Onuphre a fait, au nom du Conseil des Eglises d’Ukraine une déclaration dans laquelle il constatait que la situation restait tendue dans l’Est du pays. Il a appelé tous ceux qui ont pris les armes en violation de la loi à les déposer et à mettre fin à l’effusion de sang.
Interfax religion Traduction "PO"
Le 16 juillet Monseigneur Hilarion, métropolite de Volokolamsk, a accordé une interview à l’Agence Interfax-Religion. En voici des extraits.
«C’est d’une manière libre et sans que des pressions quelconques soient exercées que le Concile de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine élira le nouveau primat lors de sa session du 13 août. Ce choix devra être exercé librement dans le cadre d’un scrutin secret. Chacun des évêques participant à l’élection ne doit suivre que la voix de sa conscience. Toute pression qu’elle émane des politiques ou d’entités laïques est à exclure. Je suis certain que les évêques choisiront un pair qui sera à la hauteur de la tâche qui lui incombera.
Le Concile de Kharkov siégeant en 1992 avait élu le métropolite Vladimir récemment rappelé à Dieu. Il s’agissait d’un choix libre comme ce sera le cas prochainement. Il serait de ma part tout à fait déplacé de me prononcer à propos de tel ou tel candidat.
«C’est d’une manière libre et sans que des pressions quelconques soient exercées que le Concile de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine élira le nouveau primat lors de sa session du 13 août. Ce choix devra être exercé librement dans le cadre d’un scrutin secret. Chacun des évêques participant à l’élection ne doit suivre que la voix de sa conscience. Toute pression qu’elle émane des politiques ou d’entités laïques est à exclure. Je suis certain que les évêques choisiront un pair qui sera à la hauteur de la tâche qui lui incombera.
Le Concile de Kharkov siégeant en 1992 avait élu le métropolite Vladimir récemment rappelé à Dieu. Il s’agissait d’un choix libre comme ce sera le cas prochainement. Il serait de ma part tout à fait déplacé de me prononcer à propos de tel ou tel candidat.
Il ne m’appartient pas de prévenir telle ou telle erreur ou de faire part de ma vision de la situation. Il n’y aura pas d’erreurs, j’en suis certain, et c’est le meilleur des candidats qui l’emportera.
Je me suis récemment rendu à Kiev où j’ai représenté le patriarche Cyrille aux funérailles de Sa Béatitude Vladimir, métropolite de Kiev et d’Ukraine. Ce séjour s’est passé sans le moindre incident et c’est sans embûches que j’ai pu franchir la frontière de l’Ukraine. Le président Porochenko y a veillé en personne ».
Rappelons qu’en mai le métropolite Hilarion s’est vu refuser l’accès du territoire ukrainien lorsqu’il a atterri à l’aéroport de Dniepropetrovsk.
Monseigneur Hilarion estime qu’il n’y a que quelques tenants de l’autocéphalie parmi les évêques de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine.
« Très peu nombreux sont ceux qui préconisent une séparation de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine du patriarcat de Moscou. C’est toujours la sagesse conciliaire qui prend le dessus dans de telles circonstances. Chacun des évêques peut, en tant que membre de l’Eglise, avoir sa propre opinion, sa propre vision de l’histoire. Mais c’est la vision de l’Eglise qui prévaut et non les opinions privées de tel ou de tel. L’Eglise fait entendre sa voix conciliaire.
Cette voix conciliaire représente plus que l’addition des voix des évêques, du clergé et des laïcs. L’action du Saint Esprit se manifeste lors de la prise, de décisions aussi importantes que celles du Concile de Kharkov 1992.
Pour ce qui est des combats qui font rage en Ukraine il est indispensable de promulguer d’urgence un cessez-le-feu. Chaque jour qui emporte des vies est un jour perdu pour la paix, pour notre avenir commun. Il est impensable de laisser se jouer dans l’espace postsoviétique une tragédie similaire à celle dont nous sommes les témoins au Proche Orient : nous y voyons le règne de l’arbitraire, du terrorisme et du chaos. Les gens sont décapités, les frères se sont dressés contre leurs frères. Les groupes ethniques et religieux existant depuis des siècles dans la région se combattent les uns les autres.
Nos frères ukrainiens se sont retrouvés actuellement dans une situation très difficile. Il leur faut établir un dialogue avec les autorités et ce dialogue ne doit pas être de nature politique. Son objectif consiste à sauver les vies humaines et à mettre fin au plus vite à l’effusion de sang ».
Interfax religion et ICI Traduction "Parlons d'Orthodoxie "
Je me suis récemment rendu à Kiev où j’ai représenté le patriarche Cyrille aux funérailles de Sa Béatitude Vladimir, métropolite de Kiev et d’Ukraine. Ce séjour s’est passé sans le moindre incident et c’est sans embûches que j’ai pu franchir la frontière de l’Ukraine. Le président Porochenko y a veillé en personne ».
Rappelons qu’en mai le métropolite Hilarion s’est vu refuser l’accès du territoire ukrainien lorsqu’il a atterri à l’aéroport de Dniepropetrovsk.
Monseigneur Hilarion estime qu’il n’y a que quelques tenants de l’autocéphalie parmi les évêques de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine.
« Très peu nombreux sont ceux qui préconisent une séparation de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine du patriarcat de Moscou. C’est toujours la sagesse conciliaire qui prend le dessus dans de telles circonstances. Chacun des évêques peut, en tant que membre de l’Eglise, avoir sa propre opinion, sa propre vision de l’histoire. Mais c’est la vision de l’Eglise qui prévaut et non les opinions privées de tel ou de tel. L’Eglise fait entendre sa voix conciliaire.
Cette voix conciliaire représente plus que l’addition des voix des évêques, du clergé et des laïcs. L’action du Saint Esprit se manifeste lors de la prise, de décisions aussi importantes que celles du Concile de Kharkov 1992.
Pour ce qui est des combats qui font rage en Ukraine il est indispensable de promulguer d’urgence un cessez-le-feu. Chaque jour qui emporte des vies est un jour perdu pour la paix, pour notre avenir commun. Il est impensable de laisser se jouer dans l’espace postsoviétique une tragédie similaire à celle dont nous sommes les témoins au Proche Orient : nous y voyons le règne de l’arbitraire, du terrorisme et du chaos. Les gens sont décapités, les frères se sont dressés contre leurs frères. Les groupes ethniques et religieux existant depuis des siècles dans la région se combattent les uns les autres.
Nos frères ukrainiens se sont retrouvés actuellement dans une situation très difficile. Il leur faut établir un dialogue avec les autorités et ce dialogue ne doit pas être de nature politique. Son objectif consiste à sauver les vies humaines et à mettre fin au plus vite à l’effusion de sang ».
Interfax religion et ICI Traduction "Parlons d'Orthodoxie "
La paroisse de Saint Michel l’Archange, ( Altea) a du 27 juin au 7 juillet reçu une colonie de vacances. Vingt sept enfants s’y sont réunis.
Le mérite en revient au père Adam Kondratiuk et à Marina Saitchik ainsi qu’à un groupe de jeunes animateurs. Les vacanciers sont venus de diverses paroisses orthodoxes de Madrid ainsi que de toute l’Espagne. Des cours d’iconographie étaient donnés tous les jours par l’archiprêtre Marc Bonifatiuk, venu spécialement de Pologne ainsi que par le père Adam.
Le mérite en revient au père Adam Kondratiuk et à Marina Saitchik ainsi qu’à un groupe de jeunes animateurs. Les vacanciers sont venus de diverses paroisses orthodoxes de Madrid ainsi que de toute l’Espagne. Des cours d’iconographie étaient donnés tous les jours par l’archiprêtre Marc Bonifatiuk, venu spécialement de Pologne ainsi que par le père Adam.
Ils expliquaient aux adolescents la manière de peindre une icône en commençant par le tout début. Les élèves traitaient les planches, mélangeaient les couleurs au jaune d’œuf, étudiaient les diverses représentations iconographiques. Ces travaux étaient accompagnés par des prières constantes.
La journée commençait par des oraisons et se poursuivait par la tenue de divers cours, de séjours à la mer, d’excursion, en particulier aux spectaculaires chutes d’eau de la rivière Algar et baignades dans ses fonts glacés. Dans l’après-midi, cours de langue russe, d’histoire de la Russie et de chant d’église. Le père Adam a appris aux jeunes beaucoup de refrains populaires et de chants liturgiques.
La journée commençait par des oraisons et se poursuivait par la tenue de divers cours, de séjours à la mer, d’excursion, en particulier aux spectaculaires chutes d’eau de la rivière Algar et baignades dans ses fonts glacés. Dans l’après-midi, cours de langue russe, d’histoire de la Russie et de chant d’église. Le père Adam a appris aux jeunes beaucoup de refrains populaires et de chants liturgiques.
Les jeunes vacanciers fréquentent des écoles espagnoles ou anglaises. L’espagnol est devenu leur langue vernaculaire. Ce n’est qu’avec leurs parents qu’ils parlent le russe, souvent avec seulement l’un d’entre eux. A la fin de leur séjour les enfants ont nettement amélioré leur russe et le parlaient sans éprouver de gêne.
Pendant les dix jours passés à Altea les vacanciers ont été privés de portables et de tablettes. Cependant les animateurs restaient en contact permanent avec les parents. Les prêtres traitaient les adolescents en adulte, faisaient de leur mieux pour leur parler de l’histoire de l’Eglise orthodoxe, des autres religions, de l’au-delà.
Les questions portaient sur les différences entre la foi orthodoxe et la foi catholique, sur les chances des hétérodoxes d’être acceptés au Paradis s’ils avaient vécu en écoutant la voix de leur conscience. Les confessions ont été nombreuses le dernier dimanche des vacances. Souvent c’était pour une première fois. L’office fut suivi d’un concert donné par les vacanciers aux paroissiens de l’église de Saint Michel l’Archange.
Lien ICI et Pravmir Traduction "PO"
Pendant les dix jours passés à Altea les vacanciers ont été privés de portables et de tablettes. Cependant les animateurs restaient en contact permanent avec les parents. Les prêtres traitaient les adolescents en adulte, faisaient de leur mieux pour leur parler de l’histoire de l’Eglise orthodoxe, des autres religions, de l’au-delà.
Les questions portaient sur les différences entre la foi orthodoxe et la foi catholique, sur les chances des hétérodoxes d’être acceptés au Paradis s’ils avaient vécu en écoutant la voix de leur conscience. Les confessions ont été nombreuses le dernier dimanche des vacances. Souvent c’était pour une première fois. L’office fut suivi d’un concert donné par les vacanciers aux paroissiens de l’église de Saint Michel l’Archange.
Lien ICI et Pravmir Traduction "PO"
Les contributions consacrées à ce thème ont été nombreuses sur P.O.
Une interview publiée dans le N° 3398 de Paris Match « Ils ont choisi d’être chrétiens ».
P.M. Le Service national pour les relations avec l’islam est unique en Europe ?
Père Christophe Roucou: Oui, il informe les évêques ; forme et soutient les catholiques qui sont en relation avec les musulmans ; c’est aussi un interlocuteur de l’Eglise catholique auprès des responsables musulmans. Objectif : permettre des rencontres entres communautés, dépasser malentendus et préjugés.
Aucune mission d’évangélisation ?
Si vous employez ce mot dans l’idée de convertir et « faire du nombre », pas une seconde. S’il s’agit de témoigner de l’Evangile, je ne me l’interdis pas. C’est Dieu qui convertit. Nous, nous sommes chargés de témoigner. D’autant que j’entends de plus en plus de jeunes musulmans demander : où sont les chrétiens de France ?
Une interview publiée dans le N° 3398 de Paris Match « Ils ont choisi d’être chrétiens ».
P.M. Le Service national pour les relations avec l’islam est unique en Europe ?
Père Christophe Roucou: Oui, il informe les évêques ; forme et soutient les catholiques qui sont en relation avec les musulmans ; c’est aussi un interlocuteur de l’Eglise catholique auprès des responsables musulmans. Objectif : permettre des rencontres entres communautés, dépasser malentendus et préjugés.
Aucune mission d’évangélisation ?
Si vous employez ce mot dans l’idée de convertir et « faire du nombre », pas une seconde. S’il s’agit de témoigner de l’Evangile, je ne me l’interdis pas. C’est Dieu qui convertit. Nous, nous sommes chargés de témoigner. D’autant que j’entends de plus en plus de jeunes musulmans demander : où sont les chrétiens de France ?
Certains convertis jugent l’Eglise trop timide à annoncer son message…
Ce n’est pas faux, trop de cathos vivent leur foi dans une extrême discrétion. Je peux comprendre la déception de gens qui viennent de découvrir le Christ. Mais je ne comprends pas pour autant leur rejet de ce qui les a constitués. On peut prendre conscience qu’on a reçu le sens de Dieu de ses pairs, et donc de ses racines musulmanes, et ensuite recevoir la parole du Christ.
Certains disent que c’est toujours l’Eglise qui fait des efforts d’ouverture, rarement le sens inverse…
Je l’accepte. Comme le Christ – toute proportions gardées ! – Et comme Christian de Chergé, l’un des sept moines assassinés à Tibehrine, ont paru « naïfs » à certains. Je préfère montrer de la bienveillance plutôt que de la haine.
***
P.M. L’association Notre-Dame-de- Kabylie a été créée en 2001. Pourquoi ?
Moh-Christophe Bilek : Pour accueillir les musulmans qui deviennent chrétiens et sont confrontés à la solitude. L’islam interdit toute conversion à une autre religion : à partir du moment où on est né d’un père musulman, même si on ne pratique pas, on doit rester musulman.
Obligation qui est moins prégnante en Kabylie d’où vous êtes originaire ?
L’apport chrétien en Kabylie est unique dans l’Histoire. A la fin du XIX siècle, des Kabyles ont été évangélisé par les Pères blancs d’Algérie. Et si cela a pu se faire, c’est parce que la Kabylie n’avait jamais accepté la charia, ce qui a permis une forme de liberté vis-à-vis de l’islam. Après 1962, des familles entières ont été contraintes de se refugier en France. Les descendants de ces musulmans devenus chrétiens se sont regroupés en 1966 en communauté « les chrétiens originaires de Kabylie et leurs amis ».
Pourquoi l’avoir quitté en 2001 ?
On y appréciait peu mon souci d’évangélisation. Le paradoxe c’est que même des prêtres jetaient la suspicion : « Pourquoi veulent-ils quitter l’Islam ? » Mais c’est à nous d’en juger !
Ces musulmans courent le risque d’être rejetés par leur famille.
Ce que j’ai connu. D’où la création de notre association. Nous avons mis en place des fraternités un peu partout en France. Pour entourer le converti, souvent rejeté, persécuté.
… En France ?!
Bien sûr, la charia n’est pas appliquée que par l’Etat, comme en Iran, en Arabie Saoudite, elle l’est aussi par les familles, et certains peuvent vouloir le faire ici. Tout peut arriver surtout aujourd’hui.
Ce n’est pas faux, trop de cathos vivent leur foi dans une extrême discrétion. Je peux comprendre la déception de gens qui viennent de découvrir le Christ. Mais je ne comprends pas pour autant leur rejet de ce qui les a constitués. On peut prendre conscience qu’on a reçu le sens de Dieu de ses pairs, et donc de ses racines musulmanes, et ensuite recevoir la parole du Christ.
Certains disent que c’est toujours l’Eglise qui fait des efforts d’ouverture, rarement le sens inverse…
Je l’accepte. Comme le Christ – toute proportions gardées ! – Et comme Christian de Chergé, l’un des sept moines assassinés à Tibehrine, ont paru « naïfs » à certains. Je préfère montrer de la bienveillance plutôt que de la haine.
***
P.M. L’association Notre-Dame-de- Kabylie a été créée en 2001. Pourquoi ?
Moh-Christophe Bilek : Pour accueillir les musulmans qui deviennent chrétiens et sont confrontés à la solitude. L’islam interdit toute conversion à une autre religion : à partir du moment où on est né d’un père musulman, même si on ne pratique pas, on doit rester musulman.
Obligation qui est moins prégnante en Kabylie d’où vous êtes originaire ?
L’apport chrétien en Kabylie est unique dans l’Histoire. A la fin du XIX siècle, des Kabyles ont été évangélisé par les Pères blancs d’Algérie. Et si cela a pu se faire, c’est parce que la Kabylie n’avait jamais accepté la charia, ce qui a permis une forme de liberté vis-à-vis de l’islam. Après 1962, des familles entières ont été contraintes de se refugier en France. Les descendants de ces musulmans devenus chrétiens se sont regroupés en 1966 en communauté « les chrétiens originaires de Kabylie et leurs amis ».
Pourquoi l’avoir quitté en 2001 ?
On y appréciait peu mon souci d’évangélisation. Le paradoxe c’est que même des prêtres jetaient la suspicion : « Pourquoi veulent-ils quitter l’Islam ? » Mais c’est à nous d’en juger !
Ces musulmans courent le risque d’être rejetés par leur famille.
Ce que j’ai connu. D’où la création de notre association. Nous avons mis en place des fraternités un peu partout en France. Pour entourer le converti, souvent rejeté, persécuté.
… En France ?!
Bien sûr, la charia n’est pas appliquée que par l’Etat, comme en Iran, en Arabie Saoudite, elle l’est aussi par les familles, et certains peuvent vouloir le faire ici. Tout peut arriver surtout aujourd’hui.
Voici des statistiques fournies par la Conférence des évêques de France :
+25% ANCIENS MUSULMANS DEVENUS CHRÉTIENS
En 2003 : 2374 adultes sont baptisés( 712 hommes et 1662 femmes) dont
-24 sont issus du judaïsme
-142 de l’islam
-69 des religions orientales
-71 des traditions mixtes
-25 des sectes
En 2013 : 3220 adultes sont baptisés (1059 hommes et 2161 femmes) dont sont
- 10 sont issus du judaïsme
- 151 de l’islam
- 82 des religions orientales
- 104 des traditions mixtes
- 20 des sectes
En 2014 : 3631 adultes sont baptisés (1125 hommes et 2506 femmes) dont sont
- 18 sont issus du judaïsme
- 199 de l’islam
- 79 des religions orientales
- 127 des traditions mixtes
- 35 des sectes
+25% ANCIENS MUSULMANS DEVENUS CHRÉTIENS
En 2003 : 2374 adultes sont baptisés( 712 hommes et 1662 femmes) dont
-24 sont issus du judaïsme
-142 de l’islam
-69 des religions orientales
-71 des traditions mixtes
-25 des sectes
En 2013 : 3220 adultes sont baptisés (1059 hommes et 2161 femmes) dont sont
- 10 sont issus du judaïsme
- 151 de l’islam
- 82 des religions orientales
- 104 des traditions mixtes
- 20 des sectes
En 2014 : 3631 adultes sont baptisés (1125 hommes et 2506 femmes) dont sont
- 18 sont issus du judaïsme
- 199 de l’islam
- 79 des religions orientales
- 127 des traditions mixtes
- 35 des sectes
Un diacre catholique de Kain passe à l’Église orthodoxe russe
La vie de Francis Dermaux a toujours été faite de rebondissements. Fondateur des Chênes de Mambré, il célèbre le culte orthodoxe depuis peu.
L’histoire de Francis Dermaux est digne d’un roman russe du XIXe siècle: complexe, aventurière, remplie de personnages, marquée par la spiritualité et le mystique…
Originaire du Mont-à-Leux, à Mouscron, où il est né le 31 décembre 1942, il a mené plusieurs vies très actives, et de front: professionnelle, engagée, spirituelle.
Son parcours spirituel en particulier est hors normes. SUITE
La vie de Francis Dermaux a toujours été faite de rebondissements. Fondateur des Chênes de Mambré, il célèbre le culte orthodoxe depuis peu.
L’histoire de Francis Dermaux est digne d’un roman russe du XIXe siècle: complexe, aventurière, remplie de personnages, marquée par la spiritualité et le mystique…
Originaire du Mont-à-Leux, à Mouscron, où il est né le 31 décembre 1942, il a mené plusieurs vies très actives, et de front: professionnelle, engagée, spirituelle.
Son parcours spirituel en particulier est hors normes. SUITE
JUSTINE
Ce texte de Justine s’incorpore dans le débat suscité par la récente célébration dans la cathédrale d’Amiens
***
" Comme Daniel (post 15) je pense que le choix de la facilité, c'est à dire se faire prêter des églises catholiques ou protestantes, a des effets très néfastes pour les Orthodoxes.
D'une part, cela les dépouille de leur liberté et les rends redevables aux hétérodoxes, s'interdisant ainsi d'affirmer trop explicitement leur foi orthodoxe. Et c'est là sans doute là une des raisons pour lesquelles les hétérodoxes prêtent si volontiers leurs églises aux Orthodoxes. D'autre part, cela émousse leur conscience orthodoxe – si du moins ils en ont une pour commencer. Il serait certainement préférable que dans les endroits où ils n'ont pas leur propre église, les Orthodoxes s'en tiennent à l'exemple des premiers Chrétiens, lesquels célébraient la Divine Liturgie chez eux. Les Actes des Apôtres et les Épitres apostoliques nous montrent que la Liturgie avait lieu à tour de rôle chez des familles qui disposaient d'habitations assez spacieuses. Quand on est conscient de l'importance de ces choses, on trouve toujours des solutions.
Ce texte de Justine s’incorpore dans le débat suscité par la récente célébration dans la cathédrale d’Amiens
***
" Comme Daniel (post 15) je pense que le choix de la facilité, c'est à dire se faire prêter des églises catholiques ou protestantes, a des effets très néfastes pour les Orthodoxes.
D'une part, cela les dépouille de leur liberté et les rends redevables aux hétérodoxes, s'interdisant ainsi d'affirmer trop explicitement leur foi orthodoxe. Et c'est là sans doute là une des raisons pour lesquelles les hétérodoxes prêtent si volontiers leurs églises aux Orthodoxes. D'autre part, cela émousse leur conscience orthodoxe – si du moins ils en ont une pour commencer. Il serait certainement préférable que dans les endroits où ils n'ont pas leur propre église, les Orthodoxes s'en tiennent à l'exemple des premiers Chrétiens, lesquels célébraient la Divine Liturgie chez eux. Les Actes des Apôtres et les Épitres apostoliques nous montrent que la Liturgie avait lieu à tour de rôle chez des familles qui disposaient d'habitations assez spacieuses. Quand on est conscient de l'importance de ces choses, on trouve toujours des solutions.
C'est un dicton qui veut dire qu'il s'agit de deux choses qui ne s'accordent pas, en l'occurrence une cathédrale gothique et la Divine Liturgie orthodoxe.
Dans le monde occidental, l'architecture gothique est évidemment célébrée comme un brillant achèvement culturel, mais dans une optique orthodoxe, elle est surtout l'expression de la décadence occidentale, suite directe du schisme. On dit que les cathédrales gothiques expriment "l'aspiration vers le ciel", mais quand on regarde ces flèches de plus en plus hautes, de plus en plus hardies, on se rend compte que c'est une aspiration plus luciférienne que chrétienne – "Je monterai dans les cieux, au-dessus des étoiles de Dieu j'établirai mon trône" (Is 14,13). Le chrétien orthodoxe n'aspire pas à un ciel dans les airs, mais aux Cieux divins qui se sauraient être localisés dans l'espace.
Ces bâtisses élevées font penser aussi à la Tour de Babel que les hommes dans leur prétention entreprirent de construire pour atteindre le ciel. Et c'est effectivement la prétention de l'Occident de pouvoir atteindre le ciel par ses propres efforts, par ses astuces, sa technique, ses ingéniosités, toute sa puissance matérielle. Comme s'il ne comprenait pas que si Moïse monta en effet au sommet du Sinaï, sa rencontre avec Dieu ne put avoir lieu que parce que Dieu descendit vers lui, et sans cet descente de Dieu vers la faiblesse humaine, rien n'est possible.
Mais les cathédrales gothiques nous disent tout le contraire.
Leurs constructeurs furent de riches et fiers marchands – les mêmes d'ailleurs qui finançaient les Croisades contre les Orthodoxes -, et ils voulaient montrer au monde leur puissance et leur richesse. S'il y a une chose essentielle qui manque à ces cathédrales, c'est bien l'humilité chrétienne.
Dans leur intérieur, le fidèle se sent écrasé par ces hauteurs démesurées, ces voutes hautaines et froides, affirmation de la superbe humaine. Chaque pouce ici proclame: Voyez ce que moi, bâtisseur, sculpteur etc. j'ai réussi à faire! Même en admettant que ces bâtisseurs aient d'une certaine manière essayé d'exprimer une aspiration vers Dieu, tout ce qu'ils ont réussi à faire, c'est de donner à ceux qui entrent dans ces cathédrales le sentiment d'un grand vide, d'une absence, d'un Dieu éloigné dans des hauteurs inatteignables.
Et quand a leurs façades monumentales avec leur surchargèrent de futiles décorations géométriques, de statues etc., semblables en cela aux temples païens, elles sont encore l'œuvre de l'orgueil humain, de l'insatiable soif de l'homme occidental d'affirmer sa propre grandeur et non pas celle de Dieu.
Dans le monde occidental, l'architecture gothique est évidemment célébrée comme un brillant achèvement culturel, mais dans une optique orthodoxe, elle est surtout l'expression de la décadence occidentale, suite directe du schisme. On dit que les cathédrales gothiques expriment "l'aspiration vers le ciel", mais quand on regarde ces flèches de plus en plus hautes, de plus en plus hardies, on se rend compte que c'est une aspiration plus luciférienne que chrétienne – "Je monterai dans les cieux, au-dessus des étoiles de Dieu j'établirai mon trône" (Is 14,13). Le chrétien orthodoxe n'aspire pas à un ciel dans les airs, mais aux Cieux divins qui se sauraient être localisés dans l'espace.
Ces bâtisses élevées font penser aussi à la Tour de Babel que les hommes dans leur prétention entreprirent de construire pour atteindre le ciel. Et c'est effectivement la prétention de l'Occident de pouvoir atteindre le ciel par ses propres efforts, par ses astuces, sa technique, ses ingéniosités, toute sa puissance matérielle. Comme s'il ne comprenait pas que si Moïse monta en effet au sommet du Sinaï, sa rencontre avec Dieu ne put avoir lieu que parce que Dieu descendit vers lui, et sans cet descente de Dieu vers la faiblesse humaine, rien n'est possible.
Mais les cathédrales gothiques nous disent tout le contraire.
Leurs constructeurs furent de riches et fiers marchands – les mêmes d'ailleurs qui finançaient les Croisades contre les Orthodoxes -, et ils voulaient montrer au monde leur puissance et leur richesse. S'il y a une chose essentielle qui manque à ces cathédrales, c'est bien l'humilité chrétienne.
Dans leur intérieur, le fidèle se sent écrasé par ces hauteurs démesurées, ces voutes hautaines et froides, affirmation de la superbe humaine. Chaque pouce ici proclame: Voyez ce que moi, bâtisseur, sculpteur etc. j'ai réussi à faire! Même en admettant que ces bâtisseurs aient d'une certaine manière essayé d'exprimer une aspiration vers Dieu, tout ce qu'ils ont réussi à faire, c'est de donner à ceux qui entrent dans ces cathédrales le sentiment d'un grand vide, d'une absence, d'un Dieu éloigné dans des hauteurs inatteignables.
Et quand a leurs façades monumentales avec leur surchargèrent de futiles décorations géométriques, de statues etc., semblables en cela aux temples païens, elles sont encore l'œuvre de l'orgueil humain, de l'insatiable soif de l'homme occidental d'affirmer sa propre grandeur et non pas celle de Dieu.
La Divine Liturgie orthodoxe au contraire est la rencontre aimante et salvatrice du Divin avec l'humain.
Dieu y est omniprésent. Il y a manifestement la première place et l'homme la seconde. Rien de commensurable donc avec le précédent.
Quant aux reliques sur l'autel, c'est une règle obligatoire de l'Eglise Orthodoxe que la Divine Liturgie soit célébrée sur un autel canoniquement (c'est à dire orthodoxement) consacré, lequel contient dans un creux des reliques de Saints Martyrs. L'Eglise manifeste par cela le fait qu'elle est bâtie sur le sang des Saints Martyrs. Dans les cas où elle est célébrée en un lieu où un tel autel fait défaut, le prêtre célèbre sur un antimension qui comporte des petites parcelles de Saintes Reliques cousues dans un coin de l'ourlet. ("Antimension" veut dire "remplaçant la Sainte Table". C'est une pièce d'étoffe de soie représentant la Mise au Tombeau du Seigneur, consacrée et signée par l'évêque du lieu où la Liturgie est célébrée).
Et si le prêtre ne dispose ni d'un autel canoniquement consacré, ni d'un antimension avec des Saintes Reliques, il place au lieu où il célèbre un reliquaire contenant des Saintes Reliques.
Il y a eu des cas de prêtres orthodoxes emprisonnés qui à defaut d'autel, d'antimension et de reliquaire célébraient la Divine Liturgie sur leur propre poitrine, sainte relique vivante en quelque sorte de ces confesseurs et bien souvent martyrs par la suite de la Foi orthodoxe.
Dans la Tradition grecque, l'antimension normal ne contient pas de reliques, mais il y a des antimensions spéciaux qui en contiennent, pour les cas sus-mentionnés."
Dieu y est omniprésent. Il y a manifestement la première place et l'homme la seconde. Rien de commensurable donc avec le précédent.
Quant aux reliques sur l'autel, c'est une règle obligatoire de l'Eglise Orthodoxe que la Divine Liturgie soit célébrée sur un autel canoniquement (c'est à dire orthodoxement) consacré, lequel contient dans un creux des reliques de Saints Martyrs. L'Eglise manifeste par cela le fait qu'elle est bâtie sur le sang des Saints Martyrs. Dans les cas où elle est célébrée en un lieu où un tel autel fait défaut, le prêtre célèbre sur un antimension qui comporte des petites parcelles de Saintes Reliques cousues dans un coin de l'ourlet. ("Antimension" veut dire "remplaçant la Sainte Table". C'est une pièce d'étoffe de soie représentant la Mise au Tombeau du Seigneur, consacrée et signée par l'évêque du lieu où la Liturgie est célébrée).
Et si le prêtre ne dispose ni d'un autel canoniquement consacré, ni d'un antimension avec des Saintes Reliques, il place au lieu où il célèbre un reliquaire contenant des Saintes Reliques.
Il y a eu des cas de prêtres orthodoxes emprisonnés qui à defaut d'autel, d'antimension et de reliquaire célébraient la Divine Liturgie sur leur propre poitrine, sainte relique vivante en quelque sorte de ces confesseurs et bien souvent martyrs par la suite de la Foi orthodoxe.
Dans la Tradition grecque, l'antimension normal ne contient pas de reliques, mais il y a des antimensions spéciaux qui en contiennent, pour les cas sus-mentionnés."
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