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Le 80e anniversaire du trépas de saint Alexis d’Ugine a été célébré au cours des dernières semaines en plusieurs endroits et, notamment, à Ugine même (Haute Savoie), où ce prêtre exerçait son ministère.
Le 6 octobre 2014 une divine liturgie a été célébrée dans la petite église Saint Nicolas par Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse et Monseigneur Michel, évêque de Genève (EORHF).
Concélébraient l’archiprêtre Michel Goundiaev et le hiéromoine Joseph Pavlincuk ainsi que plusieurs clercs des diocèses de Chersonèse, de Bogorodovo, de Vladimir-Volynj (P.M.).
Elle a réuni des fidèles venus de France, de Suisse et d’Italie.
Le prêtre Alexis Medvedkov (1867-1934) avait été le recteur de cette église dans les années trente du siècle dernier. En 2004 le père Alexis a été canonisé par le patriarcat de Constantinople.
Le 6 octobre 2014 une divine liturgie a été célébrée dans la petite église Saint Nicolas par Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse et Monseigneur Michel, évêque de Genève (EORHF).
Concélébraient l’archiprêtre Michel Goundiaev et le hiéromoine Joseph Pavlincuk ainsi que plusieurs clercs des diocèses de Chersonèse, de Bogorodovo, de Vladimir-Volynj (P.M.).
Elle a réuni des fidèles venus de France, de Suisse et d’Italie.
Le prêtre Alexis Medvedkov (1867-1934) avait été le recteur de cette église dans les années trente du siècle dernier. En 2004 le père Alexis a été canonisé par le patriarcat de Constantinople.
S’adressant aux nombreux paroissiens et pèlerins Monseigneur Nestor a dit :
« L’église orthodoxe saint Nicolas est remarquable pour avoir été desservie par l’éminent serviteur de Dieu dont nous commémorons aujourd’hui la mémoire. Elle l’est également car, menacée de démolition par les autorités locales, elle a été sauvée de la perte par la Providence Divine et les efforts de sa communauté qui a réuni les moyens indispensables pour la restauration de ce précieux monument. Ce lieu est à nouveau devenu l’un des principaux foyers du pèlerinage orthodoxe. Des croyants venus de France, de Suisse et de l’Italie du Nord affluent ici pour y vénérer la mémoire du saint ».
Puis, à la suite de la prise de parole de Monseigneur Michel, les fidèles entonnèrent « Mémoire éternelle » aux clercs et aux paroissiens décédés de la communauté d’Ugine.
Des agapes ont ensuite eu lieu qui ont réunies les paroissiens, les pèlerins et les deux évêques. Lien Traduction "PO"
Lire aussi : Concélébration autour de St Alexis d'Ugine
« L’église orthodoxe saint Nicolas est remarquable pour avoir été desservie par l’éminent serviteur de Dieu dont nous commémorons aujourd’hui la mémoire. Elle l’est également car, menacée de démolition par les autorités locales, elle a été sauvée de la perte par la Providence Divine et les efforts de sa communauté qui a réuni les moyens indispensables pour la restauration de ce précieux monument. Ce lieu est à nouveau devenu l’un des principaux foyers du pèlerinage orthodoxe. Des croyants venus de France, de Suisse et de l’Italie du Nord affluent ici pour y vénérer la mémoire du saint ».
Puis, à la suite de la prise de parole de Monseigneur Michel, les fidèles entonnèrent « Mémoire éternelle » aux clercs et aux paroissiens décédés de la communauté d’Ugine.
Des agapes ont ensuite eu lieu qui ont réunies les paroissiens, les pèlerins et les deux évêques. Lien Traduction "PO"
Lire aussi : Concélébration autour de St Alexis d'Ugine
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 8 Septembre 2014 à 17:05
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Déjà plus de 500 jours que deux évêques orthodoxes d’Alep sont aux mains des djihadistes
Il s’agit de Monseigneur Boulos Yazigi, métropolite grec-orthodoxe et frère du Patriarche grec-orthodoxe, Jean X , et de Monseigneur Youhanna Ibrahim, métropolite syriaque-orthodoxe.
Mgr Ibrahim était allé en voiture dans une zone près de la frontière turque tenue par les djihadistes pour ramener Mgr Yazigi qui revenait de Turquie où il s’était rendu pour négocier la libération de deux prêtres, retenus eux aussi en otage. Les preneurs d’otages ont tué le chauffeur, dénommé Hanna, diacre syriaque-orthodoxe. Ne les oublions pas ! Suite
Il s’agit de Monseigneur Boulos Yazigi, métropolite grec-orthodoxe et frère du Patriarche grec-orthodoxe, Jean X , et de Monseigneur Youhanna Ibrahim, métropolite syriaque-orthodoxe.
Mgr Ibrahim était allé en voiture dans une zone près de la frontière turque tenue par les djihadistes pour ramener Mgr Yazigi qui revenait de Turquie où il s’était rendu pour négocier la libération de deux prêtres, retenus eux aussi en otage. Les preneurs d’otages ont tué le chauffeur, dénommé Hanna, diacre syriaque-orthodoxe. Ne les oublions pas ! Suite
Employé par deux associations orthodoxes basées à Paris, l'homme est soupçonné d'avoir puisé plus de 400 000EUR dans les comptes. Lui parle de remboursements de frais. Cet homme était parfaitement intégré au sein de ces deux associations.
Il était parti en cavale après avoir largement puisé dans les comptes de deux associations en lien avec le culte orthodoxe. Un homme de 45 ans a été interpellé le 20 août par les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA) au domicile d'un membre de sa famille, avant d'être présenté à un magistrat du parquet de Paris. Finalement remis en liberté, il devra prochainement répondre de ses actes devant la justice.
Il était parti en cavale après avoir largement puisé dans les comptes de deux associations en lien avec le culte orthodoxe. Un homme de 45 ans a été interpellé le 20 août par les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA) au domicile d'un membre de sa famille, avant d'être présenté à un magistrat du parquet de Paris. Finalement remis en liberté, il devra prochainement répondre de ses actes devant la justice.
Le suspect, employé plusieurs années comme trésorier au sein de l'Association pour le maintien et l'entretien de l'institut de théologie orthodoxe (Ameito) ainsi que le fonds de dotation Saint-Serge, implantés rue de Crimée dans le XIXe arrondissement à Paris, était dans le collimateur des policiers après l'ouverture d'une enquête préliminaire, il y a plusieurs mois, pour abus de confiance.« Il s'est avéré qu'une des associations victimes a remarqué d'importants mouvements de fonds sur ses comptes à destination de l'auteur présumé des faits, relate une source proche de l'affaire. Entre novembre 2010 et juin 2013, le trésorier est soupçonné d'avoir ponctionné près de 335 000 € sur les comptes de cette association. »
Selon nos informations, la seconde association a, elle, subi des détournements à hauteur de 80 000 € sur la même période. Identifié, l'employé indélicat s'est défendu en indiquant que les sommes indûment perçues correspondaient à des « remboursements de frais ». « Le problème est qu'il n'a pas pu présenter de justificatifs de ces soi-disant frais, relate une source judiciaire.Il s'est également soustrait aux différentes convocations pour être entendu par les enquêteurs de la BRDA, avant de prendre la fuite. Près de 30 000 € ont été bloqués sur ses comptes et un bien immobilier d'une valeur de 126 000 € a aussi été saisi. » SUITE Le Parisien
Lire aussi Crise a l'ITO Saint-Serge à Paris !
Selon nos informations, la seconde association a, elle, subi des détournements à hauteur de 80 000 € sur la même période. Identifié, l'employé indélicat s'est défendu en indiquant que les sommes indûment perçues correspondaient à des « remboursements de frais ». « Le problème est qu'il n'a pas pu présenter de justificatifs de ces soi-disant frais, relate une source judiciaire.Il s'est également soustrait aux différentes convocations pour être entendu par les enquêteurs de la BRDA, avant de prendre la fuite. Près de 30 000 € ont été bloqués sur ses comptes et un bien immobilier d'une valeur de 126 000 € a aussi été saisi. » SUITE Le Parisien
Lire aussi Crise a l'ITO Saint-Serge à Paris !
Des fresques peintes par le grand iconographe Gouri Nikitine dans le monastère de la Transfiguration du Sauveur, à Souzdal, ont été remises à neuf. La superficie de ces peintures murales est de 600 mètres carrés. Il a fallu quarante six ans de travaux pour les remettre à neuf.
Gouri Nikitine (1620-1691) est considéré comme l'un des plus éminents iconographes russes au même titre qu'André Roublev et Théophane le Grec.
Nikitine possédait le secret des coloris naturels. Nous lui devons les fresque de la basilique de la Trinité à Kostroma ainsi que de l'église Élie le Prophète à Yaroslavl.
Gouri Nikitine (1620-1691) est considéré comme l'un des plus éminents iconographes russes au même titre qu'André Roublev et Théophane le Grec.
Nikitine possédait le secret des coloris naturels. Nous lui devons les fresque de la basilique de la Trinité à Kostroma ainsi que de l'église Élie le Prophète à Yaroslavl.
Les fresque de Souzdal sont l'une des dernières œuvres de cet artiste. Ces peintures ont été achevées en 1689, deux avant qu'il ne décède. Plusieurs nouvelles couches de peintures ont été portées sur les murs du monastère pendant la période du XVIII au XX siècle. Personne n'a pris soin de ces murs pendant la période soviétique.
C'est en 1968 que les travaux de restauration commencèrent. Ils connurent de nombreuses interruptions et atermoiements. Ce n'est qu'en 2013-2014 que Vladimir Sarabianov expert responsable du Ministère de la culture, que l'on a pu mener les travaux à bien.
C'est en 1968 que les travaux de restauration commencèrent. Ils connurent de nombreuses interruptions et atermoiements. Ce n'est qu'en 2013-2014 que Vladimir Sarabianov expert responsable du Ministère de la culture, que l'on a pu mener les travaux à bien.
Il fut établi qu'au cours du temps les restaurateurs successifs avaient à plusieurs reprises changé les personnages initiaux des saints. Il fut avéré que Nikitine n'avait jamais doré les auréoles des personnages, il se servait d'une peinture ocre dorée.
Svetlana Melnikova, directeur des musées de Souzdal, estime que ces fresques seront désormais l'une des œuvres les plus remarquables de la région de Vladimir.
Itar- Tass Traduction "PO"
Svetlana Melnikova, directeur des musées de Souzdal, estime que ces fresques seront désormais l'une des œuvres les plus remarquables de la région de Vladimir.
Itar- Tass Traduction "PO"
Victime d’une importante malversation financière, le fleuron de la pensée russe orthodoxe en France entame une rentrée difficile.
C’est un coup dur pour l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge. Ce fleuron de la pensée russe orthodoxe en Occident, installé depuis 1924 à Paris, démarre l’année universitaire avec ses comptes plongés dans le rouge. Son trésorier, un paroissien bénévole jusque-là sans histoires, est soupçonné d’avoir ponctionné plus de 400 000 € sur les comptes des deux associations rattachées à l’institut : l’Association pour le maintien et l’entretien de l’institut de théologie orthodoxe (Ameito) et le Fonds de dotation Saint-Serge. Interpellé par la police le 20 août, il a été remis en liberté en attendant la suite de la procédure. « Nous n’avons jamais été riches, ne vivant que des droits d’inscriptions de nos étudiants et de dons, explique le P. Nicolas Cernokrak, nouveau doyen de l’Institut depuis juin. Il nous sera difficile de payer à temps tous les professeurs et employés. »
C’est un coup dur pour l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge. Ce fleuron de la pensée russe orthodoxe en Occident, installé depuis 1924 à Paris, démarre l’année universitaire avec ses comptes plongés dans le rouge. Son trésorier, un paroissien bénévole jusque-là sans histoires, est soupçonné d’avoir ponctionné plus de 400 000 € sur les comptes des deux associations rattachées à l’institut : l’Association pour le maintien et l’entretien de l’institut de théologie orthodoxe (Ameito) et le Fonds de dotation Saint-Serge. Interpellé par la police le 20 août, il a été remis en liberté en attendant la suite de la procédure. « Nous n’avons jamais été riches, ne vivant que des droits d’inscriptions de nos étudiants et de dons, explique le P. Nicolas Cernokrak, nouveau doyen de l’Institut depuis juin. Il nous sera difficile de payer à temps tous les professeurs et employés. »
Si la quarantaine d’étudiants inscrits en licence, master et doctorat sont attendus comme prévu le 24 septembre, l’atmosphère est à la remise à plat du fonctionnement et du projet de l’institution. En juin, au terme de l’office liturgique marquant la fin de l’année universitaire, Mgr Job Getcha, archevêque de Telmessos exarque des paroisses russes en Europe occidentale relevant du Patriarcat de Constantinople, a évoqué, à la grande surprise de son auditoire, la « situation inquiétante » de l’Institut Saint-Serge. Dans un réquisitoire sans appel, ce théologien formé sur les bancs de la maison, dont il fut par la suite doyen entre 2005 et 2008, a dénoncé pêle-mêle la « tendance laïcisante » de l’institut, tenté de réduire le rôle de l’archevêque – qui en est aussi le recteur – à un « rôle honorifique », une « mauvaise gestion » et un « mauvais niveau académique », appelant de ses vœux une « réforme en profondeur ».
Alors qu’un audit général de l’institut a été entrepris, les chantiers à court terme ne manquent pas. À commencer par la reconnaissance officielle des diplômes, à laquelle se heurtent tous les établissements privés où la théologie est enseignée. « Sur ce point, des discussions sont en cours avec le ministère », indique le P. Nicolas Cernokrak qui s’emploie par ailleurs à rétablir le dialogue avec l’archevêque. Mais au-delà de l’équation juridique et financière, la survie même de l’institut est en jeu.
Le retour en force, à Paris, de l’Église orthodoxe russe du Patriarcat de Moscou, avec la construction d’un imposant centre culturel à deux pas de la tour Eiffel, met cruellement en lumière l’absence de moyens de l’Institut Saint-Serge pour rivaliser, malgré son brillant héritage théologique et spirituel.....SUITE La Croix
Samuel Lieven
Alors qu’un audit général de l’institut a été entrepris, les chantiers à court terme ne manquent pas. À commencer par la reconnaissance officielle des diplômes, à laquelle se heurtent tous les établissements privés où la théologie est enseignée. « Sur ce point, des discussions sont en cours avec le ministère », indique le P. Nicolas Cernokrak qui s’emploie par ailleurs à rétablir le dialogue avec l’archevêque. Mais au-delà de l’équation juridique et financière, la survie même de l’institut est en jeu.
Le retour en force, à Paris, de l’Église orthodoxe russe du Patriarcat de Moscou, avec la construction d’un imposant centre culturel à deux pas de la tour Eiffel, met cruellement en lumière l’absence de moyens de l’Institut Saint-Serge pour rivaliser, malgré son brillant héritage théologique et spirituel.....SUITE La Croix
Samuel Lieven
Liturgie solennelle le samedi 6 septembre à Ugine à l’occasion des 80 ans du trépas de St Alexis d’Ugine
Le bureau de l’association « La Communauté russe et Ugine » communique ce qui suit : « Nous vous informons ou nous vous rappelons que le samedi 6 septembre à 10 heures à Ugine, une divine liturgie exceptionnelle aura lieu dans l’église Saint-Nicolas et Saint-Alexis-d’Ugine.
Nous fêterons les 80 ans de la mort d’Alexis Medvedkoff, canonisé en 2014 sous le nom de Saint et Juste Alexis d’Ugine. Nous fêterons aussi les dix ans de la restauration de l’église.
La liturgie sera concélébrée par trois juridictions (PC, PM et EORHF) :
- Monseigneur Job de Telmessos, archevêque des paroisses de tradition russe en Europe occidentale et exarque du Patriarche Œcuménique,
- Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, en charge des communautés du patriarcat de Moscou en France, Suisse, Espagne et Portugal,
- Monseigneur Michel, évêque du diocèse de l’Église russe hors frontières de Genève et d’Europe occidentale.
Le bureau de l’association « La Communauté russe et Ugine » communique ce qui suit : « Nous vous informons ou nous vous rappelons que le samedi 6 septembre à 10 heures à Ugine, une divine liturgie exceptionnelle aura lieu dans l’église Saint-Nicolas et Saint-Alexis-d’Ugine.
Nous fêterons les 80 ans de la mort d’Alexis Medvedkoff, canonisé en 2014 sous le nom de Saint et Juste Alexis d’Ugine. Nous fêterons aussi les dix ans de la restauration de l’église.
La liturgie sera concélébrée par trois juridictions (PC, PM et EORHF) :
- Monseigneur Job de Telmessos, archevêque des paroisses de tradition russe en Europe occidentale et exarque du Patriarche Œcuménique,
- Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, en charge des communautés du patriarcat de Moscou en France, Suisse, Espagne et Portugal,
- Monseigneur Michel, évêque du diocèse de l’Église russe hors frontières de Genève et d’Europe occidentale.
Seront également présents, une délégation des moines du Mont-Athos, le père Placide avec une délégation du monastère de Saint-Laurent-en-Royan, le père Silouane de Milan, le père Michel de Genève et une délégation du monastère Notre-Dame de Toute Protection de Bussy en Othe.
Des vêpres seront aussi célébrées vendredi 5 septembre à 18 heures à l’église.
La cérémonie sera suivie d’un déjeuner pris en commun autour de l’église ; chacun peut apporter une simple contribution à ces agapes sous forme de nourriture ou de boisson.
Source : Bureau de l’Association « Communauté russe et Ugine »
Des vêpres seront aussi célébrées vendredi 5 septembre à 18 heures à l’église.
La cérémonie sera suivie d’un déjeuner pris en commun autour de l’église ; chacun peut apporter une simple contribution à ces agapes sous forme de nourriture ou de boisson.
Source : Bureau de l’Association « Communauté russe et Ugine »
Monseigneur Théophane, archevêque de Berlin et d’Allemagne, a consacré à Hambourg l’église des Saintes Femmes Myrophores. S’adressant aux fidèles Monseigneur Théophane a rappelé l’existence d’une cathédrale dans le centre ville. Voilà maintenant que nous consacrons cette petite église en bois conçue dans le style de l’ancienne architecture russe.
L’archimandrite du grand schème Iliya (Nozdrine), confesseur des frères du monastère d’Optino et du patriarche Cyrille, a concélébré l’office.
L’archimandrite du grand schème Iliya (Nozdrine), confesseur des frères du monastère d’Optino et du patriarche Cyrille, a concélébré l’office.
L’église se situe dans le nouveau cimetière orthodoxe de la ville. Des offices y seront désormais dits régulièrement. Les samedis la liturgie et les prières pour le repos des défunts seront en slavon tandis que les dimanches ce sera la communauté germanophone Saints Cyrille et Méthode qui s’y réunira pour prier.
Interfax religion
Traduction "PO"
Lire aussi: UNE NOUVELLE PAROISSE ORTHODOXE (PM) A HAMBOURG
Interfax religion
Traduction "PO"
Lire aussi: UNE NOUVELLE PAROISSE ORTHODOXE (PM) A HAMBOURG
L’ACATHISTE AUX SAINTS CONSTANTIN ET HÉLÈNE
est récité tous les vendredis à 16h à partir du 12 septembre 2014 jusqu’au 26 juin 2015 (92, rue Saint-Denis (M. Étienne Marcel)
Il n’y aura pas d’office orthodoxe :
- le vendredi de la Passion du Christ (semaine sainte selon les calendriers catholiques et orthodoxes)
- le vendredi de la vénération orthodoxe de la Couronne d’épines à Notre-Dame de Paris (semaine de l’Exaltation de la Croix du Seigneur), la date sera communiquée ultérieurement
VENDREDI 21 NOVEMBRE - la célébration solennelle en commémoration de la translation des reliques de Sainte Hélène à Paris, 17h
est récité tous les vendredis à 16h à partir du 12 septembre 2014 jusqu’au 26 juin 2015 (92, rue Saint-Denis (M. Étienne Marcel)
Il n’y aura pas d’office orthodoxe :
- le vendredi de la Passion du Christ (semaine sainte selon les calendriers catholiques et orthodoxes)
- le vendredi de la vénération orthodoxe de la Couronne d’épines à Notre-Dame de Paris (semaine de l’Exaltation de la Croix du Seigneur), la date sera communiquée ultérieurement
VENDREDI 21 NOVEMBRE - la célébration solennelle en commémoration de la translation des reliques de Sainte Hélène à Paris, 17h
LA LITURGIE ORTHODOXE
sera célébrée à 9h30 une fois par mois selon le calendrier suivant :
SAMEDI 13 SEPTEMBRE 2014
SAMEDI 4 OCTOBRE 2014
SAMEDI 15 NOVEMBRE 2014
SAMEDI 13 DÉCEMBRE 2014
SAMEDI 7 FÉVRIER 2015
SAMEDI 7 MARS 2015
SAMEDI 25 avril 2015
MERCREDI 3 JUIN 2015 fête des sts Constantin et Hélène
Il n’y aura pas de célébrations orthodoxes aux mois de juillet et d'août. La reprise est au mois de septembre 2015.
sera célébrée à 9h30 une fois par mois selon le calendrier suivant :
SAMEDI 13 SEPTEMBRE 2014
SAMEDI 4 OCTOBRE 2014
SAMEDI 15 NOVEMBRE 2014
SAMEDI 13 DÉCEMBRE 2014
SAMEDI 7 FÉVRIER 2015
SAMEDI 7 MARS 2015
SAMEDI 25 avril 2015
MERCREDI 3 JUIN 2015 fête des sts Constantin et Hélène
Il n’y aura pas de célébrations orthodoxes aux mois de juillet et d'août. La reprise est au mois de septembre 2015.
Si l’un de vos enfants majeurs vous annonçait sa décision de se retirer sous peu dans un monastère…
Vous seriez heureux de savoir qu’il a trouvé sa véritable vocation. 32.57%
Vous tenteriez de le raisonner et de le persuader de se donner plus de temps de réflexion. 19.86%
Vous feriez de votre mieux pour l’empêcher de mettre en œuvre son projet. 47.57%
700 Votant(s)
Vous seriez heureux de savoir qu’il a trouvé sa véritable vocation. 32.57%
Vous tenteriez de le raisonner et de le persuader de se donner plus de temps de réflexion. 19.86%
Vous feriez de votre mieux pour l’empêcher de mettre en œuvre son projet. 47.57%
700 Votant(s)
Le livre "Sur les Monts du Caucase" На горах Кавказа n'était pas encore disponible en français. (1)
Ce livre donne les véritables clés spirituelles de la ‘prière de Jésus’, qui avait été popularisée par les "Récits d'un pèlerin russe" (édité en français en 1978). Composé par le moine Hilarion Domratchev, "Sur les monts du Caucase" fut publié en 1907 avec la recommandation du staretz Varsonofij d'Optino et réédité avec le soutien financier de la Grande Duchesse Elisabeth Feodorovna. Il provoqua un mouvement spirituel spécifique appelé «Imiaslavié» en Russie et dans les monastères russes du Mont Atos, qui fut condamné par le Saint Synode et provoqua l'expulsion violente de prés d'un millier de moines russes du Mont Athos (sur 1700) dont Nicolas Berdiaev, entre autres, prit la défense...
Ce livre donne les véritables clés spirituelles de la ‘prière de Jésus’, qui avait été popularisée par les "Récits d'un pèlerin russe" (édité en français en 1978). Composé par le moine Hilarion Domratchev, "Sur les monts du Caucase" fut publié en 1907 avec la recommandation du staretz Varsonofij d'Optino et réédité avec le soutien financier de la Grande Duchesse Elisabeth Feodorovna. Il provoqua un mouvement spirituel spécifique appelé «Imiaslavié» en Russie et dans les monastères russes du Mont Atos, qui fut condamné par le Saint Synode et provoqua l'expulsion violente de prés d'un millier de moines russes du Mont Athos (sur 1700) dont Nicolas Berdiaev, entre autres, prit la défense...
Voici le début de l'introduction à l'édition française:
CHAPITRE 1. Ascension de l’ermite sur les montagnes, et description poétique de la beauté qui s’offre à son regard.
Dans ce maître-ouvrage se trouve consigné le meilleur de l’enseignement des anciens Pères sur la ‘prière de Jésus’, tradition que son auteur, a patiemment pratiquée et recueillie dès le seuil de sa vie monastique.
La 'prière de Jésus' consiste dans l’invocation constante, appliquée et fervente du Nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ en tout lieu et toute circonstance, quelle que soit l’activité précise que l’on exerce par ailleurs, afin de parvenir à une union plus étroite avec le Christ.
Qualifiée de prière hésychaste du fait de sa pratique systématique parmi les moines qui s’adonnaient à l’hésychia (cf. ici, ici et ici), c'est-à-dire à la contemplation dans le silence et la solitude, la ‘prière de Jésus’ a été parfois réduite à des conceptions particulières, propres à certains byzantins du Moyen-Âge, au point d’en faire un exercice spécial, quelque peu original, voire suspect, alors qu’en réalité, ce type de prière n’est pas propre à l’Orient chrétien, mais prend sa source à l’origine même de l’Église et du monachisme : dans l’Évangile.
Sur les monts du Caucase comporte une quarantaine de chapitres de longueur inégale, avec une alternance fort agréable de profondes considérations théologiques, enrichies de nombreuses citations de la Sainte Écriture et des Saints Pères, et d’amples descriptions de la nature locale : on y surprend avec bonheur l’anachorète des montagnes se disposant, par l’admiration des beautés sauvages d’un environnement pittoresque, à l’intimité toute paisible de l’entretien avec Dieu, dans la foi et l’amour. …
CHAPITRE 1. Ascension de l’ermite sur les montagnes, et description poétique de la beauté qui s’offre à son regard.
Dans ce maître-ouvrage se trouve consigné le meilleur de l’enseignement des anciens Pères sur la ‘prière de Jésus’, tradition que son auteur, a patiemment pratiquée et recueillie dès le seuil de sa vie monastique.
La 'prière de Jésus' consiste dans l’invocation constante, appliquée et fervente du Nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ en tout lieu et toute circonstance, quelle que soit l’activité précise que l’on exerce par ailleurs, afin de parvenir à une union plus étroite avec le Christ.
Qualifiée de prière hésychaste du fait de sa pratique systématique parmi les moines qui s’adonnaient à l’hésychia (cf. ici, ici et ici), c'est-à-dire à la contemplation dans le silence et la solitude, la ‘prière de Jésus’ a été parfois réduite à des conceptions particulières, propres à certains byzantins du Moyen-Âge, au point d’en faire un exercice spécial, quelque peu original, voire suspect, alors qu’en réalité, ce type de prière n’est pas propre à l’Orient chrétien, mais prend sa source à l’origine même de l’Église et du monachisme : dans l’Évangile.
Sur les monts du Caucase comporte une quarantaine de chapitres de longueur inégale, avec une alternance fort agréable de profondes considérations théologiques, enrichies de nombreuses citations de la Sainte Écriture et des Saints Pères, et d’amples descriptions de la nature locale : on y surprend avec bonheur l’anachorète des montagnes se disposant, par l’admiration des beautés sauvages d’un environnement pittoresque, à l’intimité toute paisible de l’entretien avec Dieu, dans la foi et l’amour. …
«Imiaslavié» (littéralement "glorification du Nom, aussi appelée "Onomatodoxie"): ce mouvement spirituel est basé sur l'idée que Dieu est présent Lui-même dans le Nom de Dieu, ce qui justifie que la prière de Jésus soit prononcée en permanence par les hésychastes. «Le Nom de Dieu est saint et même source de sainteté, c'est pourquoi lorsqu'il est prononcé, l'air est sanctifié, sont sanctifiés tes lèvres, ta langue et ton corps ; les démons sont terrifiés lorsqu'ils entendent le nom de Dieu et n'osent approcher l'endroit où tu te tiens, quand tu prononces le nom de Dieu», écrit le père Hillarion (ibid). Ce développement de l'hesychasme, pour lequel "Sur les monts du Caucase" joua le rôle de catalyseur, provoqua un débat acharné parmi les moines et théologiens russes au début du XXe siècle dont "moinillon au quotidien" donne une très intéressante synthèse historique (ici). J'en résume l'essentiel de la conclusion:
Le livre "Sur les monts du Caucase" n'était pas nuisible en lui-même — le saint père Jean de Cronstadt ne disait finalement pas autre chose sur le nom de Dieu. Son auteur, le p. Hilarion, gardait sans doute le doux nom de JÉSUS dans son cœur. Mais cette position fut poussée à l'extrême dans «l'Apologie de la foi en la Divinité des Noms de Dieu et du Nom Jésus» du p. Antoine Boulatovitch (moine du skite Saint-André du Mont Atos) qui l'utilisait intellectuellement et, se plaçant au-dessus de la hiérarchie de l'Église, en vint à insulter les hiérarques en les traitant d'hérétiques. Le récit de la lutte entre les moines à laquelle participait le p. Antoine en est une bonne et triste illustration et il faut noter que saint Silouane l'Athonite, qui vivait sur la Sainte Montagne à cette époque, ne participa pas aux discussions et conflits: il vivait de la prière de Jésus et les polémiques sur le Nom de Jésus ne le concernaient pas : il vivait avec ce Nom.
Finalement, l'histoire de l'imiaslavie est sans doute l'histoire d'un malentendu. Mgr Hilarion (ALFEEV) fait remarquer (In "Le Nom grand et glorieux", 2007 que, en définitive, cette crise sur le Mont Athos a eu pour effet d'y amoindrir l'influence du monachisme russe (puisqu'un millier de moines a été expulsé) face à la communauté grecque. Il regrette que les hiérarques russes de l'époque n'aient pas su comprendre les intentions véritables des autorités du patriarcat de Constantinople qui, selon lui, déclarèrent ce mouvement hérétique, sans l'avoir étudié sérieusement, pour amoindrir la communauté russe.
Illustration: le hiéromoine Hilarion Domratchev
(1) Le début de la traduction vient de paraitre
Le livre "Sur les monts du Caucase" n'était pas nuisible en lui-même — le saint père Jean de Cronstadt ne disait finalement pas autre chose sur le nom de Dieu. Son auteur, le p. Hilarion, gardait sans doute le doux nom de JÉSUS dans son cœur. Mais cette position fut poussée à l'extrême dans «l'Apologie de la foi en la Divinité des Noms de Dieu et du Nom Jésus» du p. Antoine Boulatovitch (moine du skite Saint-André du Mont Atos) qui l'utilisait intellectuellement et, se plaçant au-dessus de la hiérarchie de l'Église, en vint à insulter les hiérarques en les traitant d'hérétiques. Le récit de la lutte entre les moines à laquelle participait le p. Antoine en est une bonne et triste illustration et il faut noter que saint Silouane l'Athonite, qui vivait sur la Sainte Montagne à cette époque, ne participa pas aux discussions et conflits: il vivait de la prière de Jésus et les polémiques sur le Nom de Jésus ne le concernaient pas : il vivait avec ce Nom.
Finalement, l'histoire de l'imiaslavie est sans doute l'histoire d'un malentendu. Mgr Hilarion (ALFEEV) fait remarquer (In "Le Nom grand et glorieux", 2007 que, en définitive, cette crise sur le Mont Athos a eu pour effet d'y amoindrir l'influence du monachisme russe (puisqu'un millier de moines a été expulsé) face à la communauté grecque. Il regrette que les hiérarques russes de l'époque n'aient pas su comprendre les intentions véritables des autorités du patriarcat de Constantinople qui, selon lui, déclarèrent ce mouvement hérétique, sans l'avoir étudié sérieusement, pour amoindrir la communauté russe.
Illustration: le hiéromoine Hilarion Domratchev
(1) Le début de la traduction vient de paraitre
Кавказский отшельник схимонах Иларион «На горах Кавказа», посвятил свою книгу Иисусовой молитве.
Le moine du Grand Schème Hilarion a consacré à la prière de Jésus un livre intitulé "Sur les monts du Caucase"
V.GOLOVANOW
Le moine du Grand Schème Hilarion a consacré à la prière de Jésus un livre intitulé "Sur les monts du Caucase"
V.GOLOVANOW
A l'occasion du 10e anniversaire de l'attentat terroriste contre les enfants des écoles de Beslan (Ossétie du Nord, Fédération de Russie). Des terroristes séparatistes tchétchènes armés ont pris des centaines d’enfants et d’adultes en otage. Selon le bilan officiel, plus de 300 personnes dont 186 enfants ont été tuées pendant trois jours de siège.
Une panikhide sera dite le mercredi 3 septembre à 17 heures à l'église des Trois Saints Docteurs, ( 5 rue Petel à Paris)
Mémoire éternelle!
Une panikhide sera dite le mercredi 3 septembre à 17 heures à l'église des Trois Saints Docteurs, ( 5 rue Petel à Paris)
Mémoire éternelle!
Le 30 septembre 2014 (mardi), un événement longtemps attendu et joyeux se déroulera à 12h00 sur le terrain mis à disposition pour la construction de l'église de Tous les Saints à Strasbourg – un temps de prière pour la pose de la première pierre des fondations de l'église. Pour cette date les murs des sous-sols de l’église et du centre paroissial seront élevés.
La cérémonie sera dirigée, avec la bénédiction de Son Sainteté Patriarche de Moscou et de toutes les Russies Cyrille, par l'archevêque de Yegorievsk Marc, directeur du Département du Patriarcat de Moscou pour les établissements à l'étranger. Le chœur de l’Académie spirituelle de Moscou chantera pendant l'office. Toutes les personnes intéressées sont invitées.
La cérémonie sera dirigée, avec la bénédiction de Son Sainteté Patriarche de Moscou et de toutes les Russies Cyrille, par l'archevêque de Yegorievsk Marc, directeur du Département du Patriarcat de Moscou pour les établissements à l'étranger. Le chœur de l’Académie spirituelle de Moscou chantera pendant l'office. Toutes les personnes intéressées sont invitées.
Célébration de la fête de la Dormition de la Très Sainte Mère de Dieu à la paroisse Orthodoxe Russe de Strasbourg.
Le 28 août 2014 la paroisse de Tous les Saints à Strasbourg a célébré la fête de la Dormition de la très Sainte Mère de Dieu. La veille au soir, se déroula au sein de la paroisse l'office des vigiles et le Suaire de la Sainte Mère de Dieu fut placé au milieu du temple. La Divine liturgie de la fête fut célébrée par le recteur de la paroisse, l'higoumène Philippe (Ryabykh), assisté d'un clerc de la paroisse, le prêtre Eugène (Makouchkine). Au cours de la liturgie la chorale était composée du chœur des fidèles de l'église.
De plus, l'higoumène Philippe a tenu à rappeler la signification de la fête de la Dormition de la Sainte Vierge pour notre salut, et aussi que cette célébration de la Dormition revête une importance toute particulière pour bon nombre de paroisses des principales villes de Russie parmi lesquelles la Cathédrale de la Dormition de la Laure de Kiev, la Cathédrale de la Dormition du Kremlin de Moscou, ainsi que les cathédrales de Vitebsk, de Vladimir, de Yaroslavl, Tchernigov et de bien d'autres villes.
C'est également lors de la fête de la Dormition de la Vierge qu'a été consacrée la première église chrétienne de Strasbourg, à la place où se trouve désormais la majestueuse cathédrale dédiée à la Très Sainte Vierge.
Après la liturgie, le recteur de l'église Saint-Trophime d'Eschau, le curé Jean-Luc Friderich a offert à la paroisse Orthodoxe Russe de Strasbourg quatre anciens portraits des tsars de la dynastie des Romanov. Ces peintures d'artistes inconnus ont été récemment découvertes dans un des locaux appartenant à la paroisse catholique de Fegersheim, située non loin d'Eschau.
Le 28 août 2014 la paroisse de Tous les Saints à Strasbourg a célébré la fête de la Dormition de la très Sainte Mère de Dieu. La veille au soir, se déroula au sein de la paroisse l'office des vigiles et le Suaire de la Sainte Mère de Dieu fut placé au milieu du temple. La Divine liturgie de la fête fut célébrée par le recteur de la paroisse, l'higoumène Philippe (Ryabykh), assisté d'un clerc de la paroisse, le prêtre Eugène (Makouchkine). Au cours de la liturgie la chorale était composée du chœur des fidèles de l'église.
De plus, l'higoumène Philippe a tenu à rappeler la signification de la fête de la Dormition de la Sainte Vierge pour notre salut, et aussi que cette célébration de la Dormition revête une importance toute particulière pour bon nombre de paroisses des principales villes de Russie parmi lesquelles la Cathédrale de la Dormition de la Laure de Kiev, la Cathédrale de la Dormition du Kremlin de Moscou, ainsi que les cathédrales de Vitebsk, de Vladimir, de Yaroslavl, Tchernigov et de bien d'autres villes.
C'est également lors de la fête de la Dormition de la Vierge qu'a été consacrée la première église chrétienne de Strasbourg, à la place où se trouve désormais la majestueuse cathédrale dédiée à la Très Sainte Vierge.
Après la liturgie, le recteur de l'église Saint-Trophime d'Eschau, le curé Jean-Luc Friderich a offert à la paroisse Orthodoxe Russe de Strasbourg quatre anciens portraits des tsars de la dynastie des Romanov. Ces peintures d'artistes inconnus ont été récemment découvertes dans un des locaux appartenant à la paroisse catholique de Fegersheim, située non loin d'Eschau.
Père Philippe a remercié le curé Jean-Luc Friderich pour le don précieux duquel il s'est acquitté et a exprimé l'espoir qu'avec l'aide de Dieu il puisse être en mesure de restaurer ces peintures et de connaître l'histoire de leur réalisation, et surtout, savoir comment elles sont arrivées en Alsace.
Malgré la journée de travail le culte se déroula en présence d'un grand nombre de fidèles et plus de 40 des paroissiens communièrent aux Mystères Divins du Corps et du Sang du Christ.
Lien Strasbourg
Malgré la journée de travail le culte se déroula en présence d'un grand nombre de fidèles et plus de 40 des paroissiens communièrent aux Mystères Divins du Corps et du Sang du Christ.
Lien Strasbourg
Et voici le "Troisième Sauveur", le 16/29 août, la fête de la "de la translation d'Edesse à Constantinople de l'icône de la face du Christ non faite de main d'homme" en 944. Cette fête est aussi appelée le "Sauveur du pain" ou encore le "Sauveur des noisettes" voir explication ici Nous connaissons tous cette icône particulièrement vénérée, puisque considérée comme l'archétype de toutes les icônes, mais plusieurs explications de son origine circulent. "Albocicade" en fait une analyse érudite sur son blog*
La "légende d'Abgar"
Eusèbe de Césarée cite, dans son Histoire ecclésiastique (HE I. XIII), une correspondance que le roi Abgar d'Édesse — que l'on identifie comme étant "Abgar V Oukama" (= "le noir") — aurait eue avec Jésus pour le prier de venir le guérir d'une maladie réputée incurable. Dans sa réponse, Jésus aurait écrit :
"Lorsque j'aurai été élevé, je t'enverrai un de mes disciples pour te guérir de ton infirmité et te donner la vie, à toi et à ceux qui sont avec toi."
Eusèbe rapporte que le disciple en question fut Thaddée, qui évangélisa la ville d'Édesse et son roi. Toutefois, déjà dans le Décret de Gélase [1], comme encore actuellement, cette correspondance est regardée comme apocryphe. Cet épisode connut une fortune certaine, et divers textes le rapportent dans une rédaction amplifiée et grossie de plusieurs légendes-
La "légende d'Abgar"
Eusèbe de Césarée cite, dans son Histoire ecclésiastique (HE I. XIII), une correspondance que le roi Abgar d'Édesse — que l'on identifie comme étant "Abgar V Oukama" (= "le noir") — aurait eue avec Jésus pour le prier de venir le guérir d'une maladie réputée incurable. Dans sa réponse, Jésus aurait écrit :
"Lorsque j'aurai été élevé, je t'enverrai un de mes disciples pour te guérir de ton infirmité et te donner la vie, à toi et à ceux qui sont avec toi."
Eusèbe rapporte que le disciple en question fut Thaddée, qui évangélisa la ville d'Édesse et son roi. Toutefois, déjà dans le Décret de Gélase [1], comme encore actuellement, cette correspondance est regardée comme apocryphe. Cet épisode connut une fortune certaine, et divers textes le rapportent dans une rédaction amplifiée et grossie de plusieurs légendes-
Le Mandylion d'Edesse
Ainsi, Moïse de Khorène (fin Ve siècle) dans son Histoire d'Arménie ( Liv II, chap 30 à 33) reprend le récit d'Eusèbe en y ajoutant d'autres correspondances avec Tibère, Nerses, Ardashes… Concernant la correspondance d'Abgar et Jésus, il est fait mention que le messager d'Abgar, "Anan" rapporta la réponse de Jésus, "ainsi que l'image du Sauveur qui se trouve encore à présent à Edesse".D'autre part, la Doctrine d'Addaï (IVe ou Ve siècle), précise qu'en plus d'être le messager d'Abgar, Hannan était le "peintre du roi", et qu'il réalisa un portrait de Jésus. (Addaï est la forme syriaque de Thaddée).Une autre variante tardive, les Actes de l'apôtre Thaddée (VIIe siècle) indiquent qu'Annanias (= Hannan = Anan), cherchait à fixer dans sa mémoire les traits de Jésus, pour en faire une description à son roi, mais n'y parvenait pas. Jésus s'étant lavé le visage s'essuya avec un linge qu'il remit à Annanias. Sur le linge s'était "imprimée" l'image du visage de Jésus. Enfin, la forme ultime de ce développement précise qu'Ananias, voulait faire le portrait de Jésus, mais qu'il lui était impossible de fixer les traits du Sauveur, car son visage semblait changer sans cesse d'aspect, "sous l'effet de la grâce indicible qui s'en dégageait". Le Christ, devinant le dessein d'Ananie se fit apporter une petite bassine, s'y lava le visage et l'essuya avec un linge plié en quatre. Aussitôt ses traits se trouvèrent imprimés de manière indélébile sur ce linge, sans le secours d'une main humaine.
Saint Jean Damascène mentionne lui aussi brièvement l'épisode dans sa Défense de la foi orthodoxe (De fide IV. 16) Ce fut le Mandylion [2] d'Édesse, réputée la "première" icône. Indépendamment de toute question d'historicité, le Mandylion (ou "Sainte Face") est aujourd'hui une icône du Christ et, selon la doctrine de l'Église orthodoxe, celui qui vénère une icône ne vénère pas la matière (bois, peinture...) dont elle est faite — ou les légendes qui s'y sont attachées — mais celui qui y est représenté, en l'occurrence le Christ.
Le Mandylion et Abgar dans la liturgie
Comme le note l'iconographe Léonide Ouspensky, "L'Église garde des traditions qui, par leur contenu, même exprimé sous une forme légendaire, servent à manifester et à affirmer les vérités dogmatiques de l'œuvre divine. (…) C'est pour cela que ces traditions, comme celle de l'image non faite de main d'homme et du roi Abgar, sont fixées dans les Actes des Conciles et dans les écrits patristiques, c'est pour cela qu'elles entrent dans la vie liturgique orthodoxe."
Ainsi, le 16 août est la fête de l'icône "non faite de main d'homme" dans l'Église orthodoxe, ainsi que dans l'Église copte. D'autre part, Abgar est commémoré comme saint "Abgar, roi d'Édesse et premier roi chrétien" durant l'Avent de Noël par l'Église d'Arménie, et à la Mi-carême par l'Église syrienne. [3] S'il n'y eut pas de vénération de "saint Abgar" en Occident, l'histoire est toutefois connue par la "Légende Dorée" de Jacques de Voragine qui l'intègre dans la vie des apôtres Simon et Jude, en se basant sur Eusèbe et saint Jean Damascène.
Abgar et Véronique
Tandis qu'en Orient, la légende d'Abgar allait en s'amplifiant, en Occident, elle prit une autre forme. Selon les Acta Sanctorum publiés par les Bollandistes (pour le 4 février), il s'agit d'une femme pieuse de Jérusalem qui, poussée par la compassion lorsque Jésus-Christ portait sa croix au Golgotha, lui a donné son voile pour qu'il pût essuyer son front. Jésus accepta et, après s'en être servi, le lui rendit avec l'image de son visage qui s'y était miraculeusement imprimée. Aussi, l'iconographie occidentale représente traditionnellement Véronique tenant un tissu où s'est imprimé le visage de Jésus. Le nom "Véronique" lui-même est une latinisation du prénom macédonien Bérénice (Βερενίκη) signifiant "qui porte la victoire". L'étymologie populaire a ensuite rapproché ce nom des mots latins "vera" "icon" : vraie image.
Eusèbe de Césarée raconte, dans son Histoire Ecclésiastique (VII 18) que la femme hémorroïsse que le Christ avait guérie (Matthieu 9:20) avait fait installer une statue du Sauveur à Césarée de Philippe. Il ne fallut pas longtemps à la légende pour donner un nom à cette femme. En Occident, elle a été identifiée avec Marthe de Béthanie, en Orient on l'a appelée Berenikè, ou Beronikè, nom qui apparaît déjà dans une œuvre comme les Acta Pilati, dont la forme la plus ancienne remonte au IVe siècle.
Ainsi, Moïse de Khorène (fin Ve siècle) dans son Histoire d'Arménie ( Liv II, chap 30 à 33) reprend le récit d'Eusèbe en y ajoutant d'autres correspondances avec Tibère, Nerses, Ardashes… Concernant la correspondance d'Abgar et Jésus, il est fait mention que le messager d'Abgar, "Anan" rapporta la réponse de Jésus, "ainsi que l'image du Sauveur qui se trouve encore à présent à Edesse".D'autre part, la Doctrine d'Addaï (IVe ou Ve siècle), précise qu'en plus d'être le messager d'Abgar, Hannan était le "peintre du roi", et qu'il réalisa un portrait de Jésus. (Addaï est la forme syriaque de Thaddée).Une autre variante tardive, les Actes de l'apôtre Thaddée (VIIe siècle) indiquent qu'Annanias (= Hannan = Anan), cherchait à fixer dans sa mémoire les traits de Jésus, pour en faire une description à son roi, mais n'y parvenait pas. Jésus s'étant lavé le visage s'essuya avec un linge qu'il remit à Annanias. Sur le linge s'était "imprimée" l'image du visage de Jésus. Enfin, la forme ultime de ce développement précise qu'Ananias, voulait faire le portrait de Jésus, mais qu'il lui était impossible de fixer les traits du Sauveur, car son visage semblait changer sans cesse d'aspect, "sous l'effet de la grâce indicible qui s'en dégageait". Le Christ, devinant le dessein d'Ananie se fit apporter une petite bassine, s'y lava le visage et l'essuya avec un linge plié en quatre. Aussitôt ses traits se trouvèrent imprimés de manière indélébile sur ce linge, sans le secours d'une main humaine.
Saint Jean Damascène mentionne lui aussi brièvement l'épisode dans sa Défense de la foi orthodoxe (De fide IV. 16) Ce fut le Mandylion [2] d'Édesse, réputée la "première" icône. Indépendamment de toute question d'historicité, le Mandylion (ou "Sainte Face") est aujourd'hui une icône du Christ et, selon la doctrine de l'Église orthodoxe, celui qui vénère une icône ne vénère pas la matière (bois, peinture...) dont elle est faite — ou les légendes qui s'y sont attachées — mais celui qui y est représenté, en l'occurrence le Christ.
Le Mandylion et Abgar dans la liturgie
Comme le note l'iconographe Léonide Ouspensky, "L'Église garde des traditions qui, par leur contenu, même exprimé sous une forme légendaire, servent à manifester et à affirmer les vérités dogmatiques de l'œuvre divine. (…) C'est pour cela que ces traditions, comme celle de l'image non faite de main d'homme et du roi Abgar, sont fixées dans les Actes des Conciles et dans les écrits patristiques, c'est pour cela qu'elles entrent dans la vie liturgique orthodoxe."
Ainsi, le 16 août est la fête de l'icône "non faite de main d'homme" dans l'Église orthodoxe, ainsi que dans l'Église copte. D'autre part, Abgar est commémoré comme saint "Abgar, roi d'Édesse et premier roi chrétien" durant l'Avent de Noël par l'Église d'Arménie, et à la Mi-carême par l'Église syrienne. [3] S'il n'y eut pas de vénération de "saint Abgar" en Occident, l'histoire est toutefois connue par la "Légende Dorée" de Jacques de Voragine qui l'intègre dans la vie des apôtres Simon et Jude, en se basant sur Eusèbe et saint Jean Damascène.
Abgar et Véronique
Tandis qu'en Orient, la légende d'Abgar allait en s'amplifiant, en Occident, elle prit une autre forme. Selon les Acta Sanctorum publiés par les Bollandistes (pour le 4 février), il s'agit d'une femme pieuse de Jérusalem qui, poussée par la compassion lorsque Jésus-Christ portait sa croix au Golgotha, lui a donné son voile pour qu'il pût essuyer son front. Jésus accepta et, après s'en être servi, le lui rendit avec l'image de son visage qui s'y était miraculeusement imprimée. Aussi, l'iconographie occidentale représente traditionnellement Véronique tenant un tissu où s'est imprimé le visage de Jésus. Le nom "Véronique" lui-même est une latinisation du prénom macédonien Bérénice (Βερενίκη) signifiant "qui porte la victoire". L'étymologie populaire a ensuite rapproché ce nom des mots latins "vera" "icon" : vraie image.
Eusèbe de Césarée raconte, dans son Histoire Ecclésiastique (VII 18) que la femme hémorroïsse que le Christ avait guérie (Matthieu 9:20) avait fait installer une statue du Sauveur à Césarée de Philippe. Il ne fallut pas longtemps à la légende pour donner un nom à cette femme. En Occident, elle a été identifiée avec Marthe de Béthanie, en Orient on l'a appelée Berenikè, ou Beronikè, nom qui apparaît déjà dans une œuvre comme les Acta Pilati, dont la forme la plus ancienne remonte au IVe siècle.
Notes
"Albocicade" en fait une analyse érudite sur son blog*
1. Le Décret de Gélase est un texte qui énonce les livres reconnus comme canoniques par l'Église de Rome, et ceux auxquels elle ne reconnaît pas cette canonicité. Ce Decretum Gelasianum est probablement du VIe siècle, donc nettement postérieur au pape Gélase
2. Mandylion, de mindil, "mouchoir", "serviette" en syriaque.
3. Selon l'ouvrage d'Holweck, A Biographical Dictionary of the Saints publié en 1924, et cité dans le Wikipédia anglais, l'Église orthodoxe vénèrerait saint Abgar le 11 mai et le 28octobre. On ne trouve cependant nulle trace d'une telle vénération dans "Le Synaxaire, vies des saints de l'Église orthodoxe en français", du moine Macaire de Simonos Petra (Mont Athos) (Editions To Perivoli tis Panaghias Thessalonique 1987-1996). D'autre part, selon la même source, l'Église syrienne le vénèrerait le 1er août.
"Albocicade" produit ensuite plusieurs documents intéressants:
• L'Histoire Ecclésiastique d'Eusèbe de Césarée en traduction française, à télécharger
• L'histoire d'Arménie de Moïse de Khorène en traduction française.
• La "Doctrine d'Addaï", en traduction anglaise
• Les "Actes de Thaddée", en traduction anglaise
• La légende d'Abgar, dans sa forme ultime.
• L'histoire de St Simon et St Jude, dans la Légende Dorée de Jacques de Voragine
• De la Foi orthodoxe, IV 16, sur les icônes, par St Jean Damascène
• Petit poème
Et propose plusieurs illustrations intéressantes (malheureusement sans préciser l'origine…)
V.Golovanow
"Albocicade" en fait une analyse érudite sur son blog*
1. Le Décret de Gélase est un texte qui énonce les livres reconnus comme canoniques par l'Église de Rome, et ceux auxquels elle ne reconnaît pas cette canonicité. Ce Decretum Gelasianum est probablement du VIe siècle, donc nettement postérieur au pape Gélase
2. Mandylion, de mindil, "mouchoir", "serviette" en syriaque.
3. Selon l'ouvrage d'Holweck, A Biographical Dictionary of the Saints publié en 1924, et cité dans le Wikipédia anglais, l'Église orthodoxe vénèrerait saint Abgar le 11 mai et le 28octobre. On ne trouve cependant nulle trace d'une telle vénération dans "Le Synaxaire, vies des saints de l'Église orthodoxe en français", du moine Macaire de Simonos Petra (Mont Athos) (Editions To Perivoli tis Panaghias Thessalonique 1987-1996). D'autre part, selon la même source, l'Église syrienne le vénèrerait le 1er août.
"Albocicade" produit ensuite plusieurs documents intéressants:
• L'Histoire Ecclésiastique d'Eusèbe de Césarée en traduction française, à télécharger
• L'histoire d'Arménie de Moïse de Khorène en traduction française.
• La "Doctrine d'Addaï", en traduction anglaise
• Les "Actes de Thaddée", en traduction anglaise
• La légende d'Abgar, dans sa forme ultime.
• L'histoire de St Simon et St Jude, dans la Légende Dorée de Jacques de Voragine
• De la Foi orthodoxe, IV 16, sur les icônes, par St Jean Damascène
• Petit poème
Et propose plusieurs illustrations intéressantes (malheureusement sans préciser l'origine…)
V.Golovanow
Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a adressé un message aux participants de la IX réunion russo-iranienne pour le dialogue « Orthodoxie-Islam », qui se déroulait les 25-26 août 2014 à Téhéran (Iran). Le texte du message est reproduit ICI
Plusieurs études récentes permettent de cerner au plus prés la réalité et l'évolution de l'Orthodoxie en Russie, confirmant en fait les informations des articles précédants
Nombre d'orthodoxes et participation aux offices toujours en hausse significative.
J'avais souligné le quadruplement du nombre d'Orthodoxes en Russie depuis 25 ans (ibid.) Le "Fond d'étude de l'opinion publique" (FOM). (http://fom.ru/TSennosti/11587) permet d'aller dans le détail de cette progression.
71 millions d'Orthodoxes en plus: le nombre de sondés se considérant comme orthodoxes atteint 68% (soit 95 millions, ce qui se rapproche des chiffres que donne l'étude Pew: 71% et 101 million…) contre 52% en 1997 et 17% en 1989 d'après le centre Levada (24 millions à population constante). Cette hausse se fait aux dépends des "sans religions", qui passent de 35 à 19%. L'Islam est stable à 6-7% et les autres religions n'atteignent pas de chiffres significatifs.
Nombre d'orthodoxes et participation aux offices toujours en hausse significative.
J'avais souligné le quadruplement du nombre d'Orthodoxes en Russie depuis 25 ans (ibid.) Le "Fond d'étude de l'opinion publique" (FOM). (http://fom.ru/TSennosti/11587) permet d'aller dans le détail de cette progression.
71 millions d'Orthodoxes en plus: le nombre de sondés se considérant comme orthodoxes atteint 68% (soit 95 millions, ce qui se rapproche des chiffres que donne l'étude Pew: 71% et 101 million…) contre 52% en 1997 et 17% en 1989 d'après le centre Levada (24 millions à population constante). Cette hausse se fait aux dépends des "sans religions", qui passent de 35 à 19%. L'Islam est stable à 6-7% et les autres religions n'atteignent pas de chiffres significatifs.
Hausse de la participation aux offices (Cette question est suivie depuis 2000 par le FOM).
- 8%, soit plus de 11 millions, vont à l'église au moins une fois par mois contre 5% en 2000 (respectivement 11% et 9% de ceux qui se déclarent Orthodoxes) et 2% en 1991 d'après Levada (3,5 millions). Ce critère définit la pratique de base en Russie (ibid. FOM) et place clairement la Russie en tête des pays orthodoxes.
- 45% vont à l'église chaque année, soit une hausse de 9 points en 14 ans.
Participation encore faible (questions posées depuis 2000 à ceux qui se déclarent Orthodoxes)
"Frémissement" des communions: le nombre de ceux qui communient tous les mois reste excessivement faible (2%, chiffres non significatifs!), mais ceux qui communient au moins une fois par an (tradition du XIXe siècle) gagnent 3 points (15% contre 12% en 2000) au dépends de ceux qui ne communient jamais (61% au lieu de 64%).
Augmentation du recours à la prière: le nombre de ceux qui ne prient jamais s'est réduit de 35 à 30%, principalement au profit de ceux qui prient avec leurs propres mots qui sont 40% contre 34% en 2000.
Par contre, augmentation de ceux qui ne lisent jamais aucun texte religieux (!): ils sont majoritaires (58%) parmi ceux qui se déclarent Orthodoxes (!) contre 44% en 2000. Et la part de ceux qui lisent l'Evangiles et/ou d'autres textes religieux baisse de 24% à 18%...
***
Religion culturelle et religiosité ritualiste
Orthodoxes sans religion: 39% de ceux qui se déclarent Orthodoxes ne vont pratiquement jamais à l'église, 61% ne communient jamais, 79%, ne respecte aucun carême, 80% ne lisent ni l'évangile ni aucun texte religieux. Le sondage de 2013 comportaient des questions complémentaires qui montrent que seulement 57% des soi-disant Orthodoxes croient que l'univers a été crée par Dieu et 43% croient que l'âme ira au paradis ou en enfer alors que 25% croient à la réincarnation…
Un autre sondage fait en 2012 par "Sreda" ciblait plus précisément l'appartenance religieuse des russes. Là seuls 41% disait "appartenir à l'Eglise orthodoxe russe", auxquels il faudrait ajouter les "Orthodoxes hors EOR" (1,5%) et les "Vieux-Croyants" (<0,5%). La différence par rapport au 68-70% des enquêtes du FOM serait probablement dans les 25% qui ont répondu là "croyants sans religion" alors que ce choix n'est pas proposé par le FOM. Il faut aussi noter que à la question sur la pratique posée spécifiquement à ceux qui se déclaraient Orthodoxes, à peine 34% affirmait "suivre les commandements religieux autant que possible"…
Il est donc clair qu'une bonne partie (les 2/3 d'après le sondage Sreda) de ceux qui se considèrent comme Orthodoxes n'adhérent pratiquement pas à la doctrine religieuse. Leur appartenance à l'Orthodoxie est avant tout un marqueur culturel comme le souligne encore un autre sondage: 74% des russes considèrent que "l'Orthodoxie est indispensable à la Russie". Il faut d'ailleurs noter que cela ne concerne pas uniquement les Orthodoxes puisque ceux qui se disent musulmans (6-7% pour le FOM, environ 6% pour Sreda) les ¾ se disent ni "Sunnites ni Chiites", ce qui dénote aussi une appartenance floue à la religion.
Religiosité ritualiste: à la question du sondage de 2013 (ibid) "à quoi sert la prière" c'est la réponse "demander de l'aide" qui arrive en tête (26%), si on y ajoute que 52% ne lisent aucun texte sacré, ni même religieux, et quand on voit par contre l'affluence vers les reliques (plusieurs millions de personnes ont vénéré la ceinture de la Vierge Marie ou les Présents des Mages), on comprends que ce sont les rites qui sont essentiels pour la majorité de ceux qui se rendent régulièrement à l'église. Il s'avère aussi que ce sont ces Orthodoxes "écclésialisés" ("воцерковленные" selon la terminologie du FOM) qui croient le plus que des "extraterrestres" sont venus sur terre et ont contacté les humains… Il y a donc une très grande part d'irrationnel dans la religiosité actuelle des Orthodoxes russe que certains sociologues qualifient de "magique" en suivant l'analyse anthropologique de Bronislav Malinovski (qui reprend en grande partie la classification de Durkheim, moins connu en Russie.)
- 8%, soit plus de 11 millions, vont à l'église au moins une fois par mois contre 5% en 2000 (respectivement 11% et 9% de ceux qui se déclarent Orthodoxes) et 2% en 1991 d'après Levada (3,5 millions). Ce critère définit la pratique de base en Russie (ibid. FOM) et place clairement la Russie en tête des pays orthodoxes.
- 45% vont à l'église chaque année, soit une hausse de 9 points en 14 ans.
Participation encore faible (questions posées depuis 2000 à ceux qui se déclarent Orthodoxes)
"Frémissement" des communions: le nombre de ceux qui communient tous les mois reste excessivement faible (2%, chiffres non significatifs!), mais ceux qui communient au moins une fois par an (tradition du XIXe siècle) gagnent 3 points (15% contre 12% en 2000) au dépends de ceux qui ne communient jamais (61% au lieu de 64%).
Augmentation du recours à la prière: le nombre de ceux qui ne prient jamais s'est réduit de 35 à 30%, principalement au profit de ceux qui prient avec leurs propres mots qui sont 40% contre 34% en 2000.
Par contre, augmentation de ceux qui ne lisent jamais aucun texte religieux (!): ils sont majoritaires (58%) parmi ceux qui se déclarent Orthodoxes (!) contre 44% en 2000. Et la part de ceux qui lisent l'Evangiles et/ou d'autres textes religieux baisse de 24% à 18%...
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Religion culturelle et religiosité ritualiste
Orthodoxes sans religion: 39% de ceux qui se déclarent Orthodoxes ne vont pratiquement jamais à l'église, 61% ne communient jamais, 79%, ne respecte aucun carême, 80% ne lisent ni l'évangile ni aucun texte religieux. Le sondage de 2013 comportaient des questions complémentaires qui montrent que seulement 57% des soi-disant Orthodoxes croient que l'univers a été crée par Dieu et 43% croient que l'âme ira au paradis ou en enfer alors que 25% croient à la réincarnation…
Un autre sondage fait en 2012 par "Sreda" ciblait plus précisément l'appartenance religieuse des russes. Là seuls 41% disait "appartenir à l'Eglise orthodoxe russe", auxquels il faudrait ajouter les "Orthodoxes hors EOR" (1,5%) et les "Vieux-Croyants" (<0,5%). La différence par rapport au 68-70% des enquêtes du FOM serait probablement dans les 25% qui ont répondu là "croyants sans religion" alors que ce choix n'est pas proposé par le FOM. Il faut aussi noter que à la question sur la pratique posée spécifiquement à ceux qui se déclaraient Orthodoxes, à peine 34% affirmait "suivre les commandements religieux autant que possible"…
Il est donc clair qu'une bonne partie (les 2/3 d'après le sondage Sreda) de ceux qui se considèrent comme Orthodoxes n'adhérent pratiquement pas à la doctrine religieuse. Leur appartenance à l'Orthodoxie est avant tout un marqueur culturel comme le souligne encore un autre sondage: 74% des russes considèrent que "l'Orthodoxie est indispensable à la Russie". Il faut d'ailleurs noter que cela ne concerne pas uniquement les Orthodoxes puisque ceux qui se disent musulmans (6-7% pour le FOM, environ 6% pour Sreda) les ¾ se disent ni "Sunnites ni Chiites", ce qui dénote aussi une appartenance floue à la religion.
Religiosité ritualiste: à la question du sondage de 2013 (ibid) "à quoi sert la prière" c'est la réponse "demander de l'aide" qui arrive en tête (26%), si on y ajoute que 52% ne lisent aucun texte sacré, ni même religieux, et quand on voit par contre l'affluence vers les reliques (plusieurs millions de personnes ont vénéré la ceinture de la Vierge Marie ou les Présents des Mages), on comprends que ce sont les rites qui sont essentiels pour la majorité de ceux qui se rendent régulièrement à l'église. Il s'avère aussi que ce sont ces Orthodoxes "écclésialisés" ("воцерковленные" selon la terminologie du FOM) qui croient le plus que des "extraterrestres" sont venus sur terre et ont contacté les humains… Il y a donc une très grande part d'irrationnel dans la religiosité actuelle des Orthodoxes russe que certains sociologues qualifient de "magique" en suivant l'analyse anthropologique de Bronislav Malinovski (qui reprend en grande partie la classification de Durkheim, moins connu en Russie.)
A l'opposé de la France
La situation en Russie est à l'opposé de ce que nous connaissons en France et c'est probablement cela qui explique qu'il y ait autant de mauvaises interprétations du phénomène.
La diminution de la conscience catholique dans notre pays et la progression corrélative des "sans religion" est mise en évidence par toutes les études (voir en particulier "Le catholicisme en France" du CSA, graphique joint). De plus 4,5% seulement de nos concitoyens vont maintenant à la messe chaque dimanche, 15 % y allant de l'ordre d'une fois par mois environ (cf. "La Croix"). Ces chiffres sont proches de ceux de la Russie mais leur dynamique est clairement inverse: on peut dire que les courbes se sont croisées …
Et la conscience religieuse est aussi totalement différente: cela fait longtemps que le Catholicisme est remplacé en France par la laïcité et les droits de l'homme comme marqueur identitaire du discours dominant; en revanche, ceux qui se réclament du catholicisme ont généralement la foi et s'efforcent de respecter les commandements de l'Eglise contrairement aux Russes. C'est évidement la conséquence de l'éducation: les Catholiques de France ont fait leur catéchisme et se coulent naturellement dans les pas de leurs ainés, d'autant plus que l'Eglise catholique va à leur rencontre en abaissant ses exigences (carême, eucharistie, messe "participative"…) alors que les Orthodoxes russes ont eu tout à apprendre et à découvrir par eux-mêmes et que l'Eglise garde toujours ses règles strictes…
Quel avenir pour l'Orthodoxie en Russie?
Avec les limites indiquées, l'essor de l'Orthodoxie en Russie depuis 25 ans est indéniable, ce qui justifie la qualification du phénomène de "miracle" et de "résurrection". Il s'agit bien entendu d'abord d'un essor quantitatif, le nombre de paroisses et de clercs suivant celui des croyants: il a été multiplié par 3,5 depuis 1990 pour atteindre environ 35 000 en 2013 et cet accroissement continu régulièrement au rythme de 7-800 par an. Il est clair que cette augmentation du nombre d'église et de prêtres explique en grande partie la croissance des pratiquants: leur nombre a été multiplié par 4 depuis 1991 pour dépasser onze millions et, "au rythme actuel, il atteindra les 40 millions en Russie dans les 20 prochaines années" prévoit le Patriarche Cyrille.
Cette croissance s'accompagne d'une mutation générationnelle, puisqu'il y a maintenant beaucoup de jeunes dans les églises et parmi les prêtres, et d'une mutation qualitative, les nouveaux arrivants apportant un sang neuf et des connaissances de bases qui se développeront encore avec l'introduction des fondements de l'Orthodoxie à l'école, option que choisissent en priorité les parents Orthodoxes, et l'introduction de chaires de théologie dans les universités. Même la résistance de la vieille garde communiste, surtout dans les administrations, est en train de baisser: Ziouganov, le chef du parti communiste, a été décoré de la médaille d'honneur de l'Eglise par le patriarche en juin dernier…
Il va de soi que cette mutation est un défi pour l'Eglise qui doit aussi renouveler ses méthodes… Les changements structurels introduits par le patriarche Cyrile depuis son élection sont clairement un début de réponse cf. "Où va l'Eglise en Russie?"
Vladimir Golovanow
La situation en Russie est à l'opposé de ce que nous connaissons en France et c'est probablement cela qui explique qu'il y ait autant de mauvaises interprétations du phénomène.
La diminution de la conscience catholique dans notre pays et la progression corrélative des "sans religion" est mise en évidence par toutes les études (voir en particulier "Le catholicisme en France" du CSA, graphique joint). De plus 4,5% seulement de nos concitoyens vont maintenant à la messe chaque dimanche, 15 % y allant de l'ordre d'une fois par mois environ (cf. "La Croix"). Ces chiffres sont proches de ceux de la Russie mais leur dynamique est clairement inverse: on peut dire que les courbes se sont croisées …
Et la conscience religieuse est aussi totalement différente: cela fait longtemps que le Catholicisme est remplacé en France par la laïcité et les droits de l'homme comme marqueur identitaire du discours dominant; en revanche, ceux qui se réclament du catholicisme ont généralement la foi et s'efforcent de respecter les commandements de l'Eglise contrairement aux Russes. C'est évidement la conséquence de l'éducation: les Catholiques de France ont fait leur catéchisme et se coulent naturellement dans les pas de leurs ainés, d'autant plus que l'Eglise catholique va à leur rencontre en abaissant ses exigences (carême, eucharistie, messe "participative"…) alors que les Orthodoxes russes ont eu tout à apprendre et à découvrir par eux-mêmes et que l'Eglise garde toujours ses règles strictes…
Quel avenir pour l'Orthodoxie en Russie?
Avec les limites indiquées, l'essor de l'Orthodoxie en Russie depuis 25 ans est indéniable, ce qui justifie la qualification du phénomène de "miracle" et de "résurrection". Il s'agit bien entendu d'abord d'un essor quantitatif, le nombre de paroisses et de clercs suivant celui des croyants: il a été multiplié par 3,5 depuis 1990 pour atteindre environ 35 000 en 2013 et cet accroissement continu régulièrement au rythme de 7-800 par an. Il est clair que cette augmentation du nombre d'église et de prêtres explique en grande partie la croissance des pratiquants: leur nombre a été multiplié par 4 depuis 1991 pour dépasser onze millions et, "au rythme actuel, il atteindra les 40 millions en Russie dans les 20 prochaines années" prévoit le Patriarche Cyrille.
Cette croissance s'accompagne d'une mutation générationnelle, puisqu'il y a maintenant beaucoup de jeunes dans les églises et parmi les prêtres, et d'une mutation qualitative, les nouveaux arrivants apportant un sang neuf et des connaissances de bases qui se développeront encore avec l'introduction des fondements de l'Orthodoxie à l'école, option que choisissent en priorité les parents Orthodoxes, et l'introduction de chaires de théologie dans les universités. Même la résistance de la vieille garde communiste, surtout dans les administrations, est en train de baisser: Ziouganov, le chef du parti communiste, a été décoré de la médaille d'honneur de l'Eglise par le patriarche en juin dernier…
Il va de soi que cette mutation est un défi pour l'Eglise qui doit aussi renouveler ses méthodes… Les changements structurels introduits par le patriarche Cyrile depuis son élection sont clairement un début de réponse cf. "Où va l'Eglise en Russie?"
Vladimir Golovanow
"Le Seigneur Qui, sur le Mont Sinaï, par Son Cinquième Commandement ordonna "Honore ton père et ta mère" (Exode 20,12), montra par Son propre exemple comment l'on devrait respecter ses parents. Pendant sur la Croix, à l'agonie, Il Se souvint de Sa mère et montrant l'Apôtre Jean, Il dit à elle : "Femme, voici ton fils" (Saint Jean 19,26).
Après cela, Il dit à Jean : "Voici ta mère" (Saint Jean 19,27). Et ayant ainsi mis Sa mère à l'abri, Il exhala Son dernier souffle. Jean avait une maison sur le mont Sion à Jérusalem, dans laquelle la Theotokos s'installa et demeura pour vivre jusqu'à la fin de ses jours sur terre. Par ses prières, bons conseils, douceur et patience, elle assista grandement les Apôtres de son Fils.
Tout d'abord, elle passa tout son temps à Jérusalem en visitant souvent les endroits qui lui rappelait les grands événements et les grandes oeuvres de son Fils.
En particulier, elle visitait le Golgotha, Bethléem et le Mont des Oliviers. De ses plus longs voyages, sa visite à saint Ignace le Théophore à Antioche est mentionnée, de même que sa visite à Lazare (que notre Seigneur avait ressuscité après 4 jours), évêque de Chypre, sa visite à la sainte Montagne de l'Athos qu'elle bénit et son séjour à Éphèse avec le saint Apôtre Jean l'´évangéliste et Théologien durant la période de la grande persécution contre les Chrétiens à Jérusalem. Dans son vieil âge, elle pria souvent son Seigneur et Dieu sur le Mont des Oliviers, l'emplacement de Son Ascension, afin qu'Il la retire de ce monde le plus vite possible.
Après cela, Il dit à Jean : "Voici ta mère" (Saint Jean 19,27). Et ayant ainsi mis Sa mère à l'abri, Il exhala Son dernier souffle. Jean avait une maison sur le mont Sion à Jérusalem, dans laquelle la Theotokos s'installa et demeura pour vivre jusqu'à la fin de ses jours sur terre. Par ses prières, bons conseils, douceur et patience, elle assista grandement les Apôtres de son Fils.
Tout d'abord, elle passa tout son temps à Jérusalem en visitant souvent les endroits qui lui rappelait les grands événements et les grandes oeuvres de son Fils.
En particulier, elle visitait le Golgotha, Bethléem et le Mont des Oliviers. De ses plus longs voyages, sa visite à saint Ignace le Théophore à Antioche est mentionnée, de même que sa visite à Lazare (que notre Seigneur avait ressuscité après 4 jours), évêque de Chypre, sa visite à la sainte Montagne de l'Athos qu'elle bénit et son séjour à Éphèse avec le saint Apôtre Jean l'´évangéliste et Théologien durant la période de la grande persécution contre les Chrétiens à Jérusalem. Dans son vieil âge, elle pria souvent son Seigneur et Dieu sur le Mont des Oliviers, l'emplacement de Son Ascension, afin qu'Il la retire de ce monde le plus vite possible.
C'est ainsi qu'un jour, l'Archange Gabriel lui apparut et lui révéla qu'endéans les 3 jours, elle trouverait le repos.
L'Ange lui donna une branche de palmier à porter au moment de sa procession funéraire.
Elle rentra dans une grande joie à la maison, désirant revoir une dernière fois en sa vie tous les Apôtres du Christ. Le Seigneur exauça son souhait et tous les Apôtres, portés par des Anges à travers les nuages, se rassemblèrent en même temps à la maison de Jean à Sion.
C'est avec beaucoup d'allégresse qu'elle revit les saints Apôtres, les encouragea, les conseilla et les réconforta. Ensuite, elle rendit son âme à Dieu en paix, sans la moindre douleur ou maladie physique.
Les Apôtres prirent le cercueil avec son corps d'où une fragrance aromatique émanait, et, en compagnie de nombreux Chrétiens, le porta au Jardin de Getsémani vers le sépulcre de ses parents, saint Joachim et sainte Anne. Par la Providence divine, un nuage les cacha des méchants Juifs.
Antoine, un prêtre Juif [cependant présent], empoigna le cercueil avec l'intention de le renverser, mais à ce moment-là, un Ange de Dieu lui trancha les mains. Il cria pour demander l'aide des Apôtres et fut guéri en déclarant sa foi dans le Seigneur Jésus-Christ. L'Apôtre Thomas était absent, à nouveau, par Providence divine, afin que ce nouveau et glorieux mystère de la sainte Mère de Dieu soit révélé.
Le 3ème jour, Thomas arriva et désira vénérer le corps de la Toute-Pure. Mais lorsque les Apôtres ouvrirent le sépulcre, ils ne trouvèrent que le linceul et le corps n'était pas dans la tombe. Ce soir-là, la Théotokos apparut aux Apôtres, entourée d'une myriade d'Anges, et leur dit : "Réjouissez-vous, je serai toujours avec vous." On ne connaît pas exactement l'âge de la Théotokos au moment de sa Dormition, mais l'opinion générale est qu'elle devait avoir plus de 60 ans."
Prologue d'Ochrid
Saint Nicolas Velimirovitch, évêque de Zicha (+ 05 mars 1958)
Le carême de la Dormition
L'Ange lui donna une branche de palmier à porter au moment de sa procession funéraire.
Elle rentra dans une grande joie à la maison, désirant revoir une dernière fois en sa vie tous les Apôtres du Christ. Le Seigneur exauça son souhait et tous les Apôtres, portés par des Anges à travers les nuages, se rassemblèrent en même temps à la maison de Jean à Sion.
C'est avec beaucoup d'allégresse qu'elle revit les saints Apôtres, les encouragea, les conseilla et les réconforta. Ensuite, elle rendit son âme à Dieu en paix, sans la moindre douleur ou maladie physique.
Les Apôtres prirent le cercueil avec son corps d'où une fragrance aromatique émanait, et, en compagnie de nombreux Chrétiens, le porta au Jardin de Getsémani vers le sépulcre de ses parents, saint Joachim et sainte Anne. Par la Providence divine, un nuage les cacha des méchants Juifs.
Antoine, un prêtre Juif [cependant présent], empoigna le cercueil avec l'intention de le renverser, mais à ce moment-là, un Ange de Dieu lui trancha les mains. Il cria pour demander l'aide des Apôtres et fut guéri en déclarant sa foi dans le Seigneur Jésus-Christ. L'Apôtre Thomas était absent, à nouveau, par Providence divine, afin que ce nouveau et glorieux mystère de la sainte Mère de Dieu soit révélé.
Le 3ème jour, Thomas arriva et désira vénérer le corps de la Toute-Pure. Mais lorsque les Apôtres ouvrirent le sépulcre, ils ne trouvèrent que le linceul et le corps n'était pas dans la tombe. Ce soir-là, la Théotokos apparut aux Apôtres, entourée d'une myriade d'Anges, et leur dit : "Réjouissez-vous, je serai toujours avec vous." On ne connaît pas exactement l'âge de la Théotokos au moment de sa Dormition, mais l'opinion générale est qu'elle devait avoir plus de 60 ans."
Prologue d'Ochrid
Saint Nicolas Velimirovitch, évêque de Zicha (+ 05 mars 1958)
Le carême de la Dormition
Monseigneur Hilarion, président du DREE du patriarcat de Moscou, a dit:
"Je connais suffisamment bien Monseigneur Onuphre, métropolite de Kiev et d’Ukraine. C’est quelqu’un qui s’en tient fermement à ses principes, quelqu’un d’une grande piété qu’il n’affiche pas et d’une réputation au-dessus de tout reproche. C’est donc avec certitude que je peux affirmer que le primat de l’Eglise d’Ukraine ne va prendre part à des manœuvres politiques quelles qu’elles soient. Monseigneur Onuphre est une personne qui n’est pas sujette à influence. Sa Béatitude est très sensible aux besoins et aux espérances de son troupeau.
C’est un Ukrainien de souche, natif de la région de Tchernovtsy, l’ukrainien est sa langue maternelle. La Bucovine est un territoire multiethnique, Monseigneur Onuphre y bénéficie de l’amour de tous les fidèles. Son immense expérience épiscopale ne fera que contribuer au renforcement des positions de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine, patriarcat de Moscou.
"Je connais suffisamment bien Monseigneur Onuphre, métropolite de Kiev et d’Ukraine. C’est quelqu’un qui s’en tient fermement à ses principes, quelqu’un d’une grande piété qu’il n’affiche pas et d’une réputation au-dessus de tout reproche. C’est donc avec certitude que je peux affirmer que le primat de l’Eglise d’Ukraine ne va prendre part à des manœuvres politiques quelles qu’elles soient. Monseigneur Onuphre est une personne qui n’est pas sujette à influence. Sa Béatitude est très sensible aux besoins et aux espérances de son troupeau.
C’est un Ukrainien de souche, natif de la région de Tchernovtsy, l’ukrainien est sa langue maternelle. La Bucovine est un territoire multiethnique, Monseigneur Onuphre y bénéficie de l’amour de tous les fidèles. Son immense expérience épiscopale ne fera que contribuer au renforcement des positions de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine, patriarcat de Moscou.
C’est depuis 1992 que nos ennemis prophétisent la disparition complète de l’Eglise d’Ukraine. Or, les quelques décennies qui se sont passées du vivant du métropolite Vladimir ont vu l’épanouissement sans précédent de notre Eglise. On peut faire dire ce qu’on veut aux sondages mais les statistiques officielles restent ce qu’elles sont. D’après les données officielles le nombre des paroisses de l’EOU dépasse celui des paroisses schismatiques et uniates prises ensemble"
Interfax religion Traduction "PO"
Interfax religion Traduction "PO"
Un Office de commémoration ("panikhide") a été célébré le 23 août au carré militaire russe du Cimetière du Grands Jas à Cannes. 40 soldats russes morts dans les hôpitaux de la région des suites des blessures reçues au front pendant la guerre de 1914-1918.
Cette tombe commune est bien oubliée. Aucun office n'y a été célébré depuis longtemps et celui-ci est peut-être même le premier, comme le mentionne le cite du diocèse. Il a été célébré avec la bénédiction de Mgr Nestor par le recteur de la cathédrale de Nice, le père Alexandre, pour commémorer le centenaire du début de la 1ère guerre mondiale, en présence de L. Kadychev attaché à l'ambassade de Russie en France, de Mme T. Chumova, organisateur du Festival annuel d'art russe qui s'est déroulé à Cannes du 23 au 27 août, et de représentants de la direction du palais du festival et de la mairie de Cannes. Mme T. Chumova a annoncé qu'une "panikhide" serait dorénavant célébrée chaque année.
Cette tombe commune est bien oubliée. Aucun office n'y a été célébré depuis longtemps et celui-ci est peut-être même le premier, comme le mentionne le cite du diocèse. Il a été célébré avec la bénédiction de Mgr Nestor par le recteur de la cathédrale de Nice, le père Alexandre, pour commémorer le centenaire du début de la 1ère guerre mondiale, en présence de L. Kadychev attaché à l'ambassade de Russie en France, de Mme T. Chumova, organisateur du Festival annuel d'art russe qui s'est déroulé à Cannes du 23 au 27 août, et de représentants de la direction du palais du festival et de la mairie de Cannes. Mme T. Chumova a annoncé qu'une "panikhide" serait dorénavant célébrée chaque année.
Organisé chaque année depuis 1998, le Festival de l’Art Russe de Cannes est illustration des relations d’amitié qui unissent la Russie et la France et fait partie des rendez-vous privilégiés qui rythment les relations franco-russes. Il me semble très significatif qu'un service orthodoxe réunisse Russes et Français dans le souvenir des soldats russes tombés en France.
Cette année, une exposition « LA RUSSIE DANS LA PREMIERE GUERRE MONDIALE : DESTINS D’HOMMES » est organisée dans le cadre du Festival pour rendre hommage aux héros de la Première Guerre Mondiale et nous rappelle le destin héroïque de soldats, infirmières et militaires de haut rang et présente des pièces uniques du Musée de l'Histoire Contemporaine Russe. Traduction V.G.
Cette année, une exposition « LA RUSSIE DANS LA PREMIERE GUERRE MONDIALE : DESTINS D’HOMMES » est organisée dans le cadre du Festival pour rendre hommage aux héros de la Première Guerre Mondiale et nous rappelle le destin héroïque de soldats, infirmières et militaires de haut rang et présente des pièces uniques du Musée de l'Histoire Contemporaine Russe. Traduction V.G.
Le 24 août la chaîne Koultoura a présenté un documentaire intitulé « L’orthodoxie en Amérique ».
Il existe actuellement en Amérique plusieurs grandes juridictions orthodoxes. On y dénombre plus de mille paroisses. Naguère une seule Eglise orthodoxe existait en Amérique, elle se nommait Eglise russe greco-capholique (Российская Греко-Кафолическая православная Церковь).
Le film expose l’histoire de l’orthodoxie en Amérique et nous montre la vie orthodoxe dans ce pays. Il s’y agit également du patrimoine spirituel légué par des hommes d’Eglise éminents. Ces personnalités sont vénérées par les fidèles du continent américain mais ne sont pas suffisamment connues en Russie.
Il existe actuellement en Amérique plusieurs grandes juridictions orthodoxes. On y dénombre plus de mille paroisses. Naguère une seule Eglise orthodoxe existait en Amérique, elle se nommait Eglise russe greco-capholique (Российская Греко-Кафолическая православная Церковь).
Le film expose l’histoire de l’orthodoxie en Amérique et nous montre la vie orthodoxe dans ce pays. Il s’y agit également du patrimoine spirituel légué par des hommes d’Eglise éminents. Ces personnalités sont vénérées par les fidèles du continent américain mais ne sont pas suffisamment connues en Russie.
Interviennent dans le documentaire Monseigneur Dimitri, archevêque de l’Amérique du Nord (patriarcat de Constantinople), le métropolite de New York Philippe (patriarcat d’Antioche), le métropolite de New York Hilarion, primat de l’EORHF, Monseigneur Justinien, archevêque de Narofominsk, responsable des paroisses du PM aux Etats-Unis, ainsi que de nombreux autres enseignants et étudiants du séminaire Saint Vladimir.
L’auteur du film est le métropolite de Volokolamsk Hilarion (Alféev), le réalisateur est Valéri Chekhovtzov. La voix off appartient à Serge Vostretzov. Le film a été financé par le Fonds Saint Grégoire le Théologien.
P.O. a annoncé la sortie du film du métropolite Hilarion « L’Orthodoxie dans l’Archipel Britannique » Lien Pravoslavie.ru Traduction " PO"
L’auteur du film est le métropolite de Volokolamsk Hilarion (Alféev), le réalisateur est Valéri Chekhovtzov. La voix off appartient à Serge Vostretzov. Le film a été financé par le Fonds Saint Grégoire le Théologien.
P.O. a annoncé la sortie du film du métropolite Hilarion « L’Orthodoxie dans l’Archipel Britannique » Lien Pravoslavie.ru Traduction " PO"
Avant qu'ils ne soient victimes de l'avance islamiste dans le nord de l'Irak, peu d'Occidentaux avaient entendu parler des Yézidis, ces adeptes d'une ancienne religion discrète, qui vénère l'ange-paon comme le chef des sept anges à qui Dieu a confié le monde. Leurs voisins et victimes comme eux, les chrétiens d'Irak, devraient être mieux connus ils appartiennent à l religion la plus largement rependue dans le monde. Mais beaucoup de gens croient encore à tort qu'il s'agit de Musulmans récemment convertis, alors que leurs communautés sont antérieures à l'Islam d'au moins trois siècles.
Quoi qu'ils sachent de l'histoire, ceux qui suivent les informations auront sûrement entendu annoncer que les chrétiens de Syrie et d'Irak ont subi plus que leur part des malheurs de leur pays. En Irak, la population chrétienne atteignait peut-être de 1,5 à 5% de la population avant 2003; elle est probablement passée à moins de 400.000. Avant la Syrie ait sombré dans la guerre, sa population chrétienne était d'environ 1,8 millions, soit 10% du total; 500 000 personnes au moins ont été déplacées.
Quoi qu'ils sachent de l'histoire, ceux qui suivent les informations auront sûrement entendu annoncer que les chrétiens de Syrie et d'Irak ont subi plus que leur part des malheurs de leur pays. En Irak, la population chrétienne atteignait peut-être de 1,5 à 5% de la population avant 2003; elle est probablement passée à moins de 400.000. Avant la Syrie ait sombré dans la guerre, sa population chrétienne était d'environ 1,8 millions, soit 10% du total; 500 000 personnes au moins ont été déplacées.
Photo: une chrétienne d'Irak, qui fuie la violence dans les villes de Qaraqosh et Bartala, à environ 30 km à l'est de la province septentrionale de Ninive, prie dans un centre communautaire de la ville kurde d'Erbil, (région autonome du Kurdistan irakien) le 27 Juin, 2014,. (Karim Sahib / AFP / Getty Images)
Les chrétiens d'Irak et la Syrie présentent une image peu claire. Dans l'ancienne "rue appelée droite" qui traverse Damas, trois prélats portent le titre de Patriarche d'Antioche (et il y en a encore deux autres qui le revendiquent au Liban); 14 dénominations au moins sont présentes en Irak.
Certains sont en communion avec Rome, d'autres avec le christianisme orthodoxe mondial, d'autres avec personne... Pour essayer de comprendre les différent cas il faut se replonger dans les querelles que connut la chrétienté au Ve siècle, quand des esprits subtils essayaient de trouver une façon de'exprimer que Jésus-Christ était pleinement Dieu et pleinement homme, mais une seule personne. Pour les Catholiques, et la plupart des Chrétiens orthodoxes, la question a été réglée à Chalcédoine (maintenant une banlieue d'Istanbul), en 451, où il a été défini que les deux natures du Christ coexistaient "sans confusion, sans changement, sans division, sans séparation".
Mais tout le monde n'était pas d'accord:
- Avant Chalcédoine, un groupe connu sous le nom de Nestoriens avait rompu avec le courant majoritaire en soulignant l'opposition entre les natures divines et humaines.
- Et à Chalcédoine même, un grand groupe dissident a fait l'objection opposée, arguant que la formule choisie sous-estime l'unité de la personne du Christ.
En Irak d'aujourd'hui: il y a deux obédiences qui ont des racines nestoriennes:
- les Catholiques chaldéens sont les plus nombreux; ils se sont réconciliés avec Rome en 1672.
-l'Église assyrienne d'Orient s'en est séparée en rejetant cette réconciliation.
En Syrie le tableau est plus compliqué (*):
- le patriarcat grec-orthodoxe d'Antioche est le plus grand groupe; il s'agit des chrétiens qui acceptent Chalcédoine et sont en communion avec les églises de Russie (avec lesquels ils ont forgé des liens étroits dans au 19ème siècle), de Grèce et ainsi de suite. - les grecs-melkites catholiques, qui acceptent à la fois Chalcédoine et (à partir de 1700), l'autorité de Rome sont pratiquement aussi nombreux;
- l'Eglise orthodoxe syrienne rejettent Chalcédoine et insiste sur la seule nature, divine du Christ.
- la principale Eglise arménienne, présente à la fois en Syrie et en Irak, est aussi non-Chalcédonienne, mais il y a aussi des Arméniens catholiques ou protestants.
Pour ceux qui sont si proches du Christianisme ancien et de ses années passionnés, les divergences théologiques sont trop importantes pour être abandonnées. Mais elles peuvent être transcendées par les épreuves communes. Deux évêques d'Alep, l'un grec-orthodoxe et l'autre syrien-orthodoxe, ont été enlevés en Avril 2013 et on n'en a aucune nouvelle. Tous qu'on en sait, c'est qu'ils discutent peut-être des natures du Christ, mais ce débat est probablement amical.
Source ICI
Traduction VG
(*) Note de VG: rappelons que le patriarche orthodoxe d'Antioche a réunis tous les primats lors du "Congrès Antiochiens"
Photo: Syrie - une couvent, et ses moniales, viennent d'être libérés des jihadistes par l'armée syrienne
Les chrétiens d'Irak et la Syrie présentent une image peu claire. Dans l'ancienne "rue appelée droite" qui traverse Damas, trois prélats portent le titre de Patriarche d'Antioche (et il y en a encore deux autres qui le revendiquent au Liban); 14 dénominations au moins sont présentes en Irak.
Certains sont en communion avec Rome, d'autres avec le christianisme orthodoxe mondial, d'autres avec personne... Pour essayer de comprendre les différent cas il faut se replonger dans les querelles que connut la chrétienté au Ve siècle, quand des esprits subtils essayaient de trouver une façon de'exprimer que Jésus-Christ était pleinement Dieu et pleinement homme, mais une seule personne. Pour les Catholiques, et la plupart des Chrétiens orthodoxes, la question a été réglée à Chalcédoine (maintenant une banlieue d'Istanbul), en 451, où il a été défini que les deux natures du Christ coexistaient "sans confusion, sans changement, sans division, sans séparation".
Mais tout le monde n'était pas d'accord:
- Avant Chalcédoine, un groupe connu sous le nom de Nestoriens avait rompu avec le courant majoritaire en soulignant l'opposition entre les natures divines et humaines.
- Et à Chalcédoine même, un grand groupe dissident a fait l'objection opposée, arguant que la formule choisie sous-estime l'unité de la personne du Christ.
En Irak d'aujourd'hui: il y a deux obédiences qui ont des racines nestoriennes:
- les Catholiques chaldéens sont les plus nombreux; ils se sont réconciliés avec Rome en 1672.
-l'Église assyrienne d'Orient s'en est séparée en rejetant cette réconciliation.
En Syrie le tableau est plus compliqué (*):
- le patriarcat grec-orthodoxe d'Antioche est le plus grand groupe; il s'agit des chrétiens qui acceptent Chalcédoine et sont en communion avec les églises de Russie (avec lesquels ils ont forgé des liens étroits dans au 19ème siècle), de Grèce et ainsi de suite. - les grecs-melkites catholiques, qui acceptent à la fois Chalcédoine et (à partir de 1700), l'autorité de Rome sont pratiquement aussi nombreux;
- l'Eglise orthodoxe syrienne rejettent Chalcédoine et insiste sur la seule nature, divine du Christ.
- la principale Eglise arménienne, présente à la fois en Syrie et en Irak, est aussi non-Chalcédonienne, mais il y a aussi des Arméniens catholiques ou protestants.
Pour ceux qui sont si proches du Christianisme ancien et de ses années passionnés, les divergences théologiques sont trop importantes pour être abandonnées. Mais elles peuvent être transcendées par les épreuves communes. Deux évêques d'Alep, l'un grec-orthodoxe et l'autre syrien-orthodoxe, ont été enlevés en Avril 2013 et on n'en a aucune nouvelle. Tous qu'on en sait, c'est qu'ils discutent peut-être des natures du Christ, mais ce débat est probablement amical.
Source ICI
Traduction VG
(*) Note de VG: rappelons que le patriarche orthodoxe d'Antioche a réunis tous les primats lors du "Congrès Antiochiens"
Photo: Syrie - une couvent, et ses moniales, viennent d'être libérés des jihadistes par l'armée syrienne
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Surprenantes fresques dans un monastère en Serbie
19/09/2024 13:35 - Patrick -
"Il n'y a aucune excuse pour ceux qui déclenchent des guerres", - Mgr Onuphre, Primat de l'Eglise d’Ukraine, PM
14/04/2023 05:58 - Gilles -
Le père George Egorov, sa visite pastorale à la Légion étrangère
12/12/2022 12:55 - Baron André -
OSCE demande à Russie ce cesser la destruction d'églises en Ukraine
10/05/2022 03:22 - pere jean -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 19:15 - Hai Lin -
Deux hiérarques russes s’expriment à titre personnel à propos de la guerre et de la paix, de la situation en Russie
14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
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