Plateforme libre de discussion
|
Les Eglises orthodoxe russe et catholique ont eu des entretiens à haut niveau afin de préparer une rencontre historique entre leurs dirigeants respectifs, Kirill et Benoît XVI, après des années de tensions entre leurs confessions, a déclaré mercredi un haut responsable orthodoxe.
"Les deux parties souhaitent préparer cette rencontre", a déclaré Ilarion, chef de la diplomatie de l'Eglise orthodoxe russe, lors d'une rencontre avec des journalistes.
"Il y a eu des visites à haut niveau", a-t-il souligné. "Nous nous rapprochons du moment où il deviendra possible de préparer une rencontre entre le pape et le patriarche de Moscou", a-t-il indiqué.
"Les deux parties souhaitent préparer cette rencontre", a déclaré Ilarion, chef de la diplomatie de l'Eglise orthodoxe russe, lors d'une rencontre avec des journalistes.
"Il y a eu des visites à haut niveau", a-t-il souligné. "Nous nous rapprochons du moment où il deviendra possible de préparer une rencontre entre le pape et le patriarche de Moscou", a-t-il indiqué.
Les relations entre le Vatican et l'Eglise orthodoxe russe sont tendues depuis des années. L'ancien patriarche russe Alexis II accusait régulièrement les catholiques de se livrer au prosélytisme en Russie.
"Ces dernières années, il y a eu des améliorations notables dans les relations entre l'Eglise orthodoxe russe et l'Eglise catholique", a remarqué Ilarion.
Ces progrès "ont démarré après que Benoît XVI est devenu pape. Il est (...) quelqu'un qui n'ambitionne pas de faire progresser l'Eglise catholique dans les régions traditionnellement orthodoxes", a-t-il expliqué.
Ilarion a néanmoins reconnu que la situation entre les deux confessions demeurait particulièrement tendue dans l'ouest de l'Ukraine, région dans laquelle le patriarche russe a récemment effectué une tournée.
Ilarion, évêque de Vienne et d'Autriche, spécialiste des questions oecuméniques, avait été nommé le 31 mars au poste de diplomate en chef de l'Eglise où il a succédé à Kirill, lui-même devenu peu auparavant nouveau patriarche de Moscou et de toutes les Russies.
"Ces dernières années, il y a eu des améliorations notables dans les relations entre l'Eglise orthodoxe russe et l'Eglise catholique", a remarqué Ilarion.
Ces progrès "ont démarré après que Benoît XVI est devenu pape. Il est (...) quelqu'un qui n'ambitionne pas de faire progresser l'Eglise catholique dans les régions traditionnellement orthodoxes", a-t-il expliqué.
Ilarion a néanmoins reconnu que la situation entre les deux confessions demeurait particulièrement tendue dans l'ouest de l'Ukraine, région dans laquelle le patriarche russe a récemment effectué une tournée.
Ilarion, évêque de Vienne et d'Autriche, spécialiste des questions oecuméniques, avait été nommé le 31 mars au poste de diplomate en chef de l'Eglise où il a succédé à Kirill, lui-même devenu peu auparavant nouveau patriarche de Moscou et de toutes les Russies.
Rédigé par l'équipe rédaction le 12 Novembre 2009 à 12:24
|
0 commentaire
|
Permalien
Une des saintes les plus populaires en Roumanieь en Bulgarie et en Russie.
Elle s'était enfuie de la Thrace, son pays, en désaccord avec ses parents. Elle donnait aux pauvres les jolies robes que ses parents lui achetaient, les échangeant contre les haillons des mendiants. Son père courut après elle pendant dix ans. Il la retrouva enfin à Jérusalem, mais elle venait de partir la veille.
Elle retourna à Constantinople et gagna enfin Caricatia en Turquie. Son père découvrit son refuge deux ans après.
Elle venait de mourir et déjà les pèlerins accouraient sur son tombeau.
FETE DE LA TRANSLATION DES RELIQUES DE SAINTE HELENE A PARIS
CELEBRATION SOLENNELLE
13 NOVEMBRE A 17H
Eglise St Leu St Gilles
92, rue St Denis
(metro Etienne Marcel)
Contactez nous pour avoir plus de renseignement: Alla Gouraud
( ou 0632494610)
CELEBRATION SOLENNELLE
13 NOVEMBRE A 17H
Eglise St Leu St Gilles
92, rue St Denis
(metro Etienne Marcel)
Contactez nous pour avoir plus de renseignement: Alla Gouraud
( ou 0632494610)
ГОДОВЩИНА ПЕРЕНОСА МОЩЕЙ СВ. РАВНОАПОСТОЛЬНОЙ ЕЛЕНЫ В ПАРИЖ
ТОРЖЕСТВЕННОЕ БОГОСЛУЖЕНИЕ
13 НОЯБРЯ В 17 ЧАС
по окончании Богослужения братская трапеза
с участием профессиональных исполнителей русских песен и романсов в 19.30
По вопросам организации застолья просьба обращаться к Алле Гуро ( тел 0632494610)
La Prière pour autrui est la plus élevée
La guérison du serviteur du centurion (Mt 8, 5-13)
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.
Aujourd’hui, nous avons entendu l’histoire du centurion, cet officier romain venu demander au Seigneur la guérison de son serviteur préféré qui était gravement malade. Le Seigneur lui répondit : « Je viendrai chez toi et je guérirai ton serviteur. »
Mais l’officier lui dit : « Mon Seigneur, je donne des ordres à mes soldats et ils les exécutent. Toi-même, dis seulement un ordre et la maladie le quittera. » Telle était sa foi dans la puissance de guérison du Sauveur. Le Christ s’en émerveilla et lui dit : « Va, qu’il en soit selon ta foi. » Et sur le chemin du retour, le centurion apprit que son serviteur était guéri.
Chaque fois que, dans l’Évangile, quelqu’un fait appel au Seigneur, il s’agit d’une prière. Car la prière est une façon de s’adresser au Seigneur. Qui s’adressait au Christ et comment? Très souvent, c’étaient des personnes souffrantes, malades, chargées d’afflictions et de maux. Souvent aussi, c’étaient des personnes qui priaient pour les autres.
Son premier miracle, le Seigneur l’a accompli à la demande de Marie à Cana, en Galilée. La Vierge Marie l’a prié d’aider des amis ou des proches qui les avaient invités à leur noce, quand le vin a manqué. On peut considérer cette demande comme la première prière d’intercession de la Mère de Dieu. Souvenez-vous du paralytique amené à Jésus, de la demande de guérison formulée par ses amis qui le descendirent à travers le toit d’une maison ; l’Évangile dit que Jésus, voyant leur foi, le guérit (Mt 9,1-12). Rappelez-vous également la femme syro-phénicienne qui suppliait le Christ de guérir sa fille (Mt 15,22-28), de ce malheureux père qui lui avait amené son fils souffrant d’épilepsie et qui disait : « Je crois, Seigneur, viens en aide à mon peu de foi » (Mt 17,14-18).
La guérison du serviteur du centurion (Mt 8, 5-13)
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.
Aujourd’hui, nous avons entendu l’histoire du centurion, cet officier romain venu demander au Seigneur la guérison de son serviteur préféré qui était gravement malade. Le Seigneur lui répondit : « Je viendrai chez toi et je guérirai ton serviteur. »
Mais l’officier lui dit : « Mon Seigneur, je donne des ordres à mes soldats et ils les exécutent. Toi-même, dis seulement un ordre et la maladie le quittera. » Telle était sa foi dans la puissance de guérison du Sauveur. Le Christ s’en émerveilla et lui dit : « Va, qu’il en soit selon ta foi. » Et sur le chemin du retour, le centurion apprit que son serviteur était guéri.
Chaque fois que, dans l’Évangile, quelqu’un fait appel au Seigneur, il s’agit d’une prière. Car la prière est une façon de s’adresser au Seigneur. Qui s’adressait au Christ et comment? Très souvent, c’étaient des personnes souffrantes, malades, chargées d’afflictions et de maux. Souvent aussi, c’étaient des personnes qui priaient pour les autres.
Son premier miracle, le Seigneur l’a accompli à la demande de Marie à Cana, en Galilée. La Vierge Marie l’a prié d’aider des amis ou des proches qui les avaient invités à leur noce, quand le vin a manqué. On peut considérer cette demande comme la première prière d’intercession de la Mère de Dieu. Souvenez-vous du paralytique amené à Jésus, de la demande de guérison formulée par ses amis qui le descendirent à travers le toit d’une maison ; l’Évangile dit que Jésus, voyant leur foi, le guérit (Mt 9,1-12). Rappelez-vous également la femme syro-phénicienne qui suppliait le Christ de guérir sa fille (Mt 15,22-28), de ce malheureux père qui lui avait amené son fils souffrant d’épilepsie et qui disait : « Je crois, Seigneur, viens en aide à mon peu de foi » (Mt 17,14-18).
Il faut considérer avec beaucoup d’attention ces prières pour les autres. Ce n’est pas une prière pour mon propre malheur, mes propres besoins, ma propre maladie, mais une prière pour les afflictions d’autrui. Cette prière est toujours exaucée, car en elle notre amour-propre recule et notre bonne attitude envers les autres ressort. C’est pourquoi la prière pour autrui est souvent plus haute, plus chère aux yeux du Seigneur que la prière seulement pour soi-même.
Bien sûr, vous pouvez demander : « Pourquoi le Seigneur ne peut-il exaucer ceux qui prient pour eux-mêmes? Pourquoi faut-il absolument que quelqu’un intervienne pour nous? Ne sommes-nous pas tous les mêmes pécheurs? » Pourtant, quand vous venez à l’église ou que vous commencez à prier, que votre cœur a mal pour un autre et que vous apportez votre pensée souffrante à l’autel de Dieu, à ce moment-là vous vous élevez vers cet autel et votre âme vole vers le Seigneur. Non seulement votre âme s’élève, mais, malgré la distance, elle peut élever aussi la personne pour laquelle vous priez; on peut même dire que vous êtes tous deux non plus sur terre, mais comme détachés d’elle. Alors toutes nos lois terrestres reculent, toutes nos contingences, la maladie, les tentations, tout un contexte redoutable.
Chaque personne qui prie pour ses amis et ses proches sait combien la prière est puissante. Chacun sait que parfois on peut sentir la prière des autres sur soi. Vous vous souvenez sans doute de ce célèbre poème de guerres, mis en musique et intitulé « Attends-moi » [poème de Constantin Simonov]. Dans ce poème, un homme parti à la guerre dit : « Par ton attente, tu m’as sauvé. » En fait, ce n’était pas simplement une attente, c’était une prière, même inconsciente, pour un homme qui combattait pour la patrie. Beaucoup de personnes, incapables de prier, s’élevaient vers Dieu par le cœur et le Seigneur les exauçait.
Voilà pourquoi, chaque jour, lorsque nous sommes devant Dieu, il nous faut prier pour que sa volonté soit faite, puis prier pour les autres, prier sans nous lasser, sans nous arrêter, sans paresser, car il n’y a pas de plus grand amour que celui qui passe par la prière. C’est par la prière que l’Église tient, s’appuyant sur la foi et la charité des êtres. Si nous prions les uns pour les autres, nous sommes étroitement liés, frères et sœurs entre nous, car ce n’est pas nos infirmités humaines, mais la puissance de Dieu qui est à l’œuvre.
Si vous constatez que vous n’êtes pas capables d’aider une personne par l’action ou la parole, d’éloigner son malheur, de la guérir, souvenez-vous toujours que nous avons le Seigneur ainsi que le ferme et fort appui de la prière. Mettez cela en pratique, vérifiez-le, priez avec ardeur et force pour ceux qui vous sont chers ; vous verrez que votre prière, si faible soit-elle, est efficace, car la puissance de Dieu se manifeste en elle.
Par la prière, nous comprendrons que c’est de notre faute si le Seigneur nous semble lointain. Si nous l’invoquons, en priant pour nos proches, il sera toujours avec nous, nous le sentirons toujours. Le Christ a dit lui-même : « Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18, 20) et « Ce que vous demanderez au Père en mon nom vous sera accordé » (Jn 14, 13). Prions, priez tous pour vos amis, vos proches, et vous connaîtrez l’amour de Dieu. Amen.
Extrait du livre d’Alexandre Men,
Le Christianisme ne fait que commencer,
Cerf/Le sel de la terre, 1996. pp. 142-145.
Bien sûr, vous pouvez demander : « Pourquoi le Seigneur ne peut-il exaucer ceux qui prient pour eux-mêmes? Pourquoi faut-il absolument que quelqu’un intervienne pour nous? Ne sommes-nous pas tous les mêmes pécheurs? » Pourtant, quand vous venez à l’église ou que vous commencez à prier, que votre cœur a mal pour un autre et que vous apportez votre pensée souffrante à l’autel de Dieu, à ce moment-là vous vous élevez vers cet autel et votre âme vole vers le Seigneur. Non seulement votre âme s’élève, mais, malgré la distance, elle peut élever aussi la personne pour laquelle vous priez; on peut même dire que vous êtes tous deux non plus sur terre, mais comme détachés d’elle. Alors toutes nos lois terrestres reculent, toutes nos contingences, la maladie, les tentations, tout un contexte redoutable.
Chaque personne qui prie pour ses amis et ses proches sait combien la prière est puissante. Chacun sait que parfois on peut sentir la prière des autres sur soi. Vous vous souvenez sans doute de ce célèbre poème de guerres, mis en musique et intitulé « Attends-moi » [poème de Constantin Simonov]. Dans ce poème, un homme parti à la guerre dit : « Par ton attente, tu m’as sauvé. » En fait, ce n’était pas simplement une attente, c’était une prière, même inconsciente, pour un homme qui combattait pour la patrie. Beaucoup de personnes, incapables de prier, s’élevaient vers Dieu par le cœur et le Seigneur les exauçait.
Voilà pourquoi, chaque jour, lorsque nous sommes devant Dieu, il nous faut prier pour que sa volonté soit faite, puis prier pour les autres, prier sans nous lasser, sans nous arrêter, sans paresser, car il n’y a pas de plus grand amour que celui qui passe par la prière. C’est par la prière que l’Église tient, s’appuyant sur la foi et la charité des êtres. Si nous prions les uns pour les autres, nous sommes étroitement liés, frères et sœurs entre nous, car ce n’est pas nos infirmités humaines, mais la puissance de Dieu qui est à l’œuvre.
Si vous constatez que vous n’êtes pas capables d’aider une personne par l’action ou la parole, d’éloigner son malheur, de la guérir, souvenez-vous toujours que nous avons le Seigneur ainsi que le ferme et fort appui de la prière. Mettez cela en pratique, vérifiez-le, priez avec ardeur et force pour ceux qui vous sont chers ; vous verrez que votre prière, si faible soit-elle, est efficace, car la puissance de Dieu se manifeste en elle.
Par la prière, nous comprendrons que c’est de notre faute si le Seigneur nous semble lointain. Si nous l’invoquons, en priant pour nos proches, il sera toujours avec nous, nous le sentirons toujours. Le Christ a dit lui-même : « Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18, 20) et « Ce que vous demanderez au Père en mon nom vous sera accordé » (Jn 14, 13). Prions, priez tous pour vos amis, vos proches, et vous connaîtrez l’amour de Dieu. Amen.
Extrait du livre d’Alexandre Men,
Le Christianisme ne fait que commencer,
Cerf/Le sel de la terre, 1996. pp. 142-145.
L'épouse du président russe, Svetlana Medvedev, a quitté samedi soir Thessalonique a bord d'un avion privé après avoir visité "incognito" le nord de la Grèce depuis mercredi.
Accompagnée des hommes de sécurité, Mme Medvedev a visité jeudi Ouranopoli (Chalcidique) ou elle a pu admirer depuis un yacht le monastère du Jardin de la Vierge et s'est rendue samedi en l'église de St Dimitri ou elle a été accueillie par le père Ioannis et assisté à une cérémonie religieuse consacrée à St Dimitri qui est fêté en Russie le 8 octobre.
Accompagnée des hommes de sécurité, Mme Medvedev a visité jeudi Ouranopoli (Chalcidique) ou elle a pu admirer depuis un yacht le monastère du Jardin de la Vierge et s'est rendue samedi en l'église de St Dimitri ou elle a été accueillie par le père Ioannis et assisté à une cérémonie religieuse consacrée à St Dimitri qui est fêté en Russie le 8 octobre.
Une église orthodoxe arménienne de Turquie datant du XIIe siècle et considérée comme étant la première d'Anatolie, a été réouverte dimanche après un an de travaux de rénovation, ont rapporté les médias.
Une cérémonie spéciale et une messe ont été tenues pour l'occasion dans l'Eglise St Grégoire l'Illuminateur de Kayseri, dans le centre de la Turquie, célébrées par l'archevêque Aram Ateshian du Patriarcat arménien de Turquie situé à Istanbul (nord-ouest), a indiqué l'agence de presse Anatolie..
Selon une porte-parole du patriarcat , l'église a été fermée pendant près d'un an pour des travaux. Le dernier travail de maintenance sur le bâtiment datait des années 1990, a expliqué Luiz Bakar à l'AFP.
Une cérémonie spéciale et une messe ont été tenues pour l'occasion dans l'Eglise St Grégoire l'Illuminateur de Kayseri, dans le centre de la Turquie, célébrées par l'archevêque Aram Ateshian du Patriarcat arménien de Turquie situé à Istanbul (nord-ouest), a indiqué l'agence de presse Anatolie..
Selon une porte-parole du patriarcat , l'église a été fermée pendant près d'un an pour des travaux. Le dernier travail de maintenance sur le bâtiment datait des années 1990, a expliqué Luiz Bakar à l'AFP.
Le Governeur Mevlut Bilici, le maire de la ville Mehmet Ozhaseki et le chef de la police Arif Akkale ont été invité à la cérémonie d’ouverture.
Le journal Hurriyet a affirmé un rapport entre le rapprochement Arménie-Turquie et l’ouverture de l’église.
La presse turque a vu dans cette rénovation un rapport entre le rapprochement historique entre la Turquie et l'Arménie qui ont signé le 10 octobre des accords de réconciliation.
Les relations entre Turcs et Arméniens sont hantées depuis près d'un siècle par le souvenir des massacres et déportations d'Arméniens aux dernières années de l'empire ottoman, de 1915 à 1917 (plus d'un million et demi de morts, selon l'Arménie, 300.000 à 500.000 selon la Turquie, qui récuse le terme de génocide).
P.S.
Aucun représentant de l’Arménie n’assistera à l’onction et à l’inauguration de l’église « Saint Grigor Loussavoritch »
Le porte-parole du MAE, Tigran Balayan a précisé qu’aucun représentant de l’Arménie n’assistera à l’onction et à l’inauguration, après travaux de rénovation, de l’église « Saint Grigor Loussavoritch » dans la ville turque de Kayseri du 7 au 8 novembre. Seront présents à cette cérémonie des représentants du Patriarcat et de la communauté arméniens d’Istanbul. / Hayots Achkhar
Ambassade de France en Arménie
Le journal Hurriyet a affirmé un rapport entre le rapprochement Arménie-Turquie et l’ouverture de l’église.
La presse turque a vu dans cette rénovation un rapport entre le rapprochement historique entre la Turquie et l'Arménie qui ont signé le 10 octobre des accords de réconciliation.
Les relations entre Turcs et Arméniens sont hantées depuis près d'un siècle par le souvenir des massacres et déportations d'Arméniens aux dernières années de l'empire ottoman, de 1915 à 1917 (plus d'un million et demi de morts, selon l'Arménie, 300.000 à 500.000 selon la Turquie, qui récuse le terme de génocide).
P.S.
Aucun représentant de l’Arménie n’assistera à l’onction et à l’inauguration de l’église « Saint Grigor Loussavoritch »
Le porte-parole du MAE, Tigran Balayan a précisé qu’aucun représentant de l’Arménie n’assistera à l’onction et à l’inauguration, après travaux de rénovation, de l’église « Saint Grigor Loussavoritch » dans la ville turque de Kayseri du 7 au 8 novembre. Seront présents à cette cérémonie des représentants du Patriarcat et de la communauté arméniens d’Istanbul. / Hayots Achkhar
Ambassade de France en Arménie
Lectures Saint Serge.
La Société Impériale des Etudes de la Palestine reprend la tradition interrompue à la suite de la révolution de 1917 des conférences destinées aux pèlerins orthodoxes russes en Terre Sainte
Les Eglises ont joué un rôle dans la chute du mur, mais depuis font un aprentissage difficile de la liberté et de la démocratie
Henri Tincq
Qui pourrait contester la part prise par les croyants dans les événements qui ont provoqué la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989? A Berlin-Est, la contestation pacifique n'aurait pas été possible sans l'engagement des pasteurs de l'Eglise évangélique allemande qui non seulement militaient de longue date pour des réformes démocratiques, mais qui ont su accueillir dans leurs églises - Saint-Nicolas à Leipzig, Gethsemani à Berlin - les manifestants de l'automne 1989. Du côté catholique, grâce à Jean-Paul II, le pape polonais élu en 1978, l'«Eglise du silence», écrasée par la persécution communiste des années d'après-guerre, va non seulement retrouver une voix puissante, mais devenir actrice des événements qui précéderont la chute du mur et le retour à des régimes libres et démocratiques.
Les trois voyages de ce pape dans la Pologne communiste - il visite son pays natal en 1979, 1983 et 1987 - vont former la trame d'une résistance politique et spirituelle, préparer les esprits à l'alliance des intellectuels dissidents, des ouvriers et des catholiques qui, dans ce pays et, par effet de contagion, dans les «pays frères» de l'Est, va lézarder le système, avant de lui donner le coup de grâce. Leur retentissement a touché tous les pays de l'orbite soviétique.
Henri Tincq
Qui pourrait contester la part prise par les croyants dans les événements qui ont provoqué la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989? A Berlin-Est, la contestation pacifique n'aurait pas été possible sans l'engagement des pasteurs de l'Eglise évangélique allemande qui non seulement militaient de longue date pour des réformes démocratiques, mais qui ont su accueillir dans leurs églises - Saint-Nicolas à Leipzig, Gethsemani à Berlin - les manifestants de l'automne 1989. Du côté catholique, grâce à Jean-Paul II, le pape polonais élu en 1978, l'«Eglise du silence», écrasée par la persécution communiste des années d'après-guerre, va non seulement retrouver une voix puissante, mais devenir actrice des événements qui précéderont la chute du mur et le retour à des régimes libres et démocratiques.
Les trois voyages de ce pape dans la Pologne communiste - il visite son pays natal en 1979, 1983 et 1987 - vont former la trame d'une résistance politique et spirituelle, préparer les esprits à l'alliance des intellectuels dissidents, des ouvriers et des catholiques qui, dans ce pays et, par effet de contagion, dans les «pays frères» de l'Est, va lézarder le système, avant de lui donner le coup de grâce. Leur retentissement a touché tous les pays de l'orbite soviétique.
A travers ses voyages et rencontres avec les dirigeants de Solidarité, ses écrits et de multiples signaux adressés aux peuples de l'Est, Jean-Paul II, a contribué à la déstabilisation du bloc communiste par le rappel constant de convictions morales qui, en quarante-cinq années, avaient été occultées: le droit à la vérité face au mensonge; le respect de la conscience et de la liberté religieuse, érigée en liberté fondamentale; le droit pour les croyants à avoir toute leur place dans la société.
Le1er décembre 1989, Mikhaïl Gorbatchev et Raïssa (son épouse aujourd'hui décédée) faisaient leur entrée au Vatican où ils étaient reçus par Jean-Paul II. Revanche de l'histoire? Deux hommes, deux systèmes, deux «Eglises» se faisaient face, pour la première fois, après soixante-dix années d'athéisme planifié et d'ignorance mutuelle. Cette visite du leader d'une URSS déclinante fut une sorte de reconnaissance du rôle joué par les croyants et spécialement le chef de l'Eglise catholique dans les pays communistes. Mikhaïl Gorbatchev dira en 1991, dans une interview au quotidien italien La Stampa: «Tout ce qui s'est passé en Europe de l'Est, au cours de ces dernières années, n'aurait pas été possible sans la présence de ce pape, sans le rôle éminent qu'il a joué, y compris sur le plan politique, sur la scène mondiale.»
Rester croyant derrière le Mur
Après ces événements, le bilan des persécutions montre assez le prix payé par les croyants derrière le rideau de fer. Des centaines de prêtres ou pasteurs, évêques, religieux ont été déportés, voire assassinés. Des milliers d'églises ont été fermées, abandonnées, rasées comme en Roumanie, en Albanie, ou transformées en musées de l'athéisme comme en Russie. Des millions de fidèles ont été livrés à eux-mêmes, sans clergé, ni formation. Une lente normalisation succède à la chute du mur et au démantèlement de l'empire soviétique. Les censures frappant la liberté de culte, d'enseignement religieux, d'édition, d'association sont levées, y compris en Albanie qui connut le régime le plus dur. De nouvelles lois garantissant la liberté de conscience sont votées en Hongrie, en Tchécoslovaquie, en Russie, etc. Autrefois chassés, interdits de séjour, les ordres religieux font leur rentrée. Les Eglises se voient restituer leurs biens et propriétés qui avaient été confisqués.
Une nouvelle carte religieuse de l'Europe se dessine. Le Vatican noue ou renoue des relations diplomatiques avec tous les pays de l'Est, y compris la Russie. Dans ce qui était encore la Tchécoslovaquie, puis en Roumanie, dans les pays baltes, en Russie, en Sibérie, au Kazakhstan où Staline avait déporté des populations polonaises et allemandes, nombre de diocèses catholiques, longtemps vacants, sont pourvus d'évêques librement nommés. Des Eglises entières que l'Occident avait presque oubliées, comme les baptistes en Russie ou les gréco-catholiques «uniates» (unies à Rome, de juridiction catholique, mais de rite byzantin orthodoxe) en Ukraine et en Roumanie, sont sorties de quarante-cinq années de persécutions et de clandestinité. Dans ces pays, les gréco-catholiques talonnent des Eglises orthodoxes majoritaires qui, comme en Russie, jouissent de la liberté retrouvée, mais sont minées par des tensions nationalistes, des tentations autoritaires, divisées par des schismes, affaiblies par leurs compromissions passées avec le régime communiste.
La revanche de Dieu n'a pas eu lieu
Mais l'après-communisme n'a pas ouvert cette voie royale à la «rechristianisation» que pronostiquaient, à l'époque, les prophètes de la «revanche» de Dieu. Les Eglises protestante et catholique ont fait un apprentissage douloureux de la liberté, du pluralisme et du débat démocratique. Elles ont souffert d'abord (sauf en Pologne) d'une crise d'encadrement: les prêtres et les religieux sont peu nombreux, âgés, marqués par les épreuves, crispés sur le passé. Les universités et les séminaires manquent de théologiens formateurs. Les adultes en sont restés à une foi traditionnelle et les jeunes sont dépourvus de toute référence religieuse. Ces Eglises sont restées longtemps divisées entre les prêtres collaborateurs et le clergé sorti de clandestinité. En Hongrie par exemple, la hiérarchie épiscopale qui, moyennant des compensations libérales, avait collaboré avec le régime, s'est coupée à la fois des nostalgiques du catholicisme autoritaire d'avant-guerre et des communautés de base qui ont incarné la résistance au communisme.
Ensuite, avec l'ouverture des frontières, les anciens pays socialistes sont passées d'une sécularisation de type marxiste à une sécularisation de type occidental ou matérialiste. Il reste quelques solides bastions de foi à l'Est: la Pologne, où 90% de la population se déclare encore catholique et où la pratique religieuse reste la plus élevée du continent européen. La moitié de la Pologne va encore à la messe et les séminaires sont restés bien remplis, malgré une érosion, après la chute du communisme. En Slovaquie, en Lituanie, en Slovénie, en Croatie, le sentiment national reste aussi identifié au catholicisme. Parfois de manière inquiétante: face à la Serbie orthodoxe, la Croatie catholique a vu ses démons nationalistes se réveiller lors des affrontements des années 1990 dans les Balkans. Pour sa part, la Hongrie compte encore plusieurs millions de réformés et de luthériens et de catholiques, légèrement majoritaires.
Mais partout, l'influence sociale et morale des Eglises reste déclinante. Un néo-cléricalisme a bien tenté de se manifester, à la pointe de la critique des modes et des valeurs de l'Occident. Des oppositions se sont manifestées - pas seulement en Pologne - contre les lois nouvelles libéralisant les mœurs, notamment l'avortement. Des polémiques ont éclaté entre des gouvernements laïques et des Eglises autrefois puissantes à propos de la restitution des biens au clergé ou de l'introduction de cours de religion à l'école publique.
Mais cette sécularisation de type occidental s'est surtout traduite sur la scène post-communiste par ce que les sociologues appellent une «recomposition du champ religieux»: déclin des Eglises historiques, dispersion des croyances et des pratiques, formes de réveil charismatique, évangélique, explosion des sectes. Tout se passe comme si des Eglises qui, hier, avaient joué leur rôle dans l'effondrement du communisme se trouvaient, vingt ans après, en situation d'avoir à payer le prix de leur succès.
Le1er décembre 1989, Mikhaïl Gorbatchev et Raïssa (son épouse aujourd'hui décédée) faisaient leur entrée au Vatican où ils étaient reçus par Jean-Paul II. Revanche de l'histoire? Deux hommes, deux systèmes, deux «Eglises» se faisaient face, pour la première fois, après soixante-dix années d'athéisme planifié et d'ignorance mutuelle. Cette visite du leader d'une URSS déclinante fut une sorte de reconnaissance du rôle joué par les croyants et spécialement le chef de l'Eglise catholique dans les pays communistes. Mikhaïl Gorbatchev dira en 1991, dans une interview au quotidien italien La Stampa: «Tout ce qui s'est passé en Europe de l'Est, au cours de ces dernières années, n'aurait pas été possible sans la présence de ce pape, sans le rôle éminent qu'il a joué, y compris sur le plan politique, sur la scène mondiale.»
Rester croyant derrière le Mur
Après ces événements, le bilan des persécutions montre assez le prix payé par les croyants derrière le rideau de fer. Des centaines de prêtres ou pasteurs, évêques, religieux ont été déportés, voire assassinés. Des milliers d'églises ont été fermées, abandonnées, rasées comme en Roumanie, en Albanie, ou transformées en musées de l'athéisme comme en Russie. Des millions de fidèles ont été livrés à eux-mêmes, sans clergé, ni formation. Une lente normalisation succède à la chute du mur et au démantèlement de l'empire soviétique. Les censures frappant la liberté de culte, d'enseignement religieux, d'édition, d'association sont levées, y compris en Albanie qui connut le régime le plus dur. De nouvelles lois garantissant la liberté de conscience sont votées en Hongrie, en Tchécoslovaquie, en Russie, etc. Autrefois chassés, interdits de séjour, les ordres religieux font leur rentrée. Les Eglises se voient restituer leurs biens et propriétés qui avaient été confisqués.
Une nouvelle carte religieuse de l'Europe se dessine. Le Vatican noue ou renoue des relations diplomatiques avec tous les pays de l'Est, y compris la Russie. Dans ce qui était encore la Tchécoslovaquie, puis en Roumanie, dans les pays baltes, en Russie, en Sibérie, au Kazakhstan où Staline avait déporté des populations polonaises et allemandes, nombre de diocèses catholiques, longtemps vacants, sont pourvus d'évêques librement nommés. Des Eglises entières que l'Occident avait presque oubliées, comme les baptistes en Russie ou les gréco-catholiques «uniates» (unies à Rome, de juridiction catholique, mais de rite byzantin orthodoxe) en Ukraine et en Roumanie, sont sorties de quarante-cinq années de persécutions et de clandestinité. Dans ces pays, les gréco-catholiques talonnent des Eglises orthodoxes majoritaires qui, comme en Russie, jouissent de la liberté retrouvée, mais sont minées par des tensions nationalistes, des tentations autoritaires, divisées par des schismes, affaiblies par leurs compromissions passées avec le régime communiste.
La revanche de Dieu n'a pas eu lieu
Mais l'après-communisme n'a pas ouvert cette voie royale à la «rechristianisation» que pronostiquaient, à l'époque, les prophètes de la «revanche» de Dieu. Les Eglises protestante et catholique ont fait un apprentissage douloureux de la liberté, du pluralisme et du débat démocratique. Elles ont souffert d'abord (sauf en Pologne) d'une crise d'encadrement: les prêtres et les religieux sont peu nombreux, âgés, marqués par les épreuves, crispés sur le passé. Les universités et les séminaires manquent de théologiens formateurs. Les adultes en sont restés à une foi traditionnelle et les jeunes sont dépourvus de toute référence religieuse. Ces Eglises sont restées longtemps divisées entre les prêtres collaborateurs et le clergé sorti de clandestinité. En Hongrie par exemple, la hiérarchie épiscopale qui, moyennant des compensations libérales, avait collaboré avec le régime, s'est coupée à la fois des nostalgiques du catholicisme autoritaire d'avant-guerre et des communautés de base qui ont incarné la résistance au communisme.
Ensuite, avec l'ouverture des frontières, les anciens pays socialistes sont passées d'une sécularisation de type marxiste à une sécularisation de type occidental ou matérialiste. Il reste quelques solides bastions de foi à l'Est: la Pologne, où 90% de la population se déclare encore catholique et où la pratique religieuse reste la plus élevée du continent européen. La moitié de la Pologne va encore à la messe et les séminaires sont restés bien remplis, malgré une érosion, après la chute du communisme. En Slovaquie, en Lituanie, en Slovénie, en Croatie, le sentiment national reste aussi identifié au catholicisme. Parfois de manière inquiétante: face à la Serbie orthodoxe, la Croatie catholique a vu ses démons nationalistes se réveiller lors des affrontements des années 1990 dans les Balkans. Pour sa part, la Hongrie compte encore plusieurs millions de réformés et de luthériens et de catholiques, légèrement majoritaires.
Mais partout, l'influence sociale et morale des Eglises reste déclinante. Un néo-cléricalisme a bien tenté de se manifester, à la pointe de la critique des modes et des valeurs de l'Occident. Des oppositions se sont manifestées - pas seulement en Pologne - contre les lois nouvelles libéralisant les mœurs, notamment l'avortement. Des polémiques ont éclaté entre des gouvernements laïques et des Eglises autrefois puissantes à propos de la restitution des biens au clergé ou de l'introduction de cours de religion à l'école publique.
Mais cette sécularisation de type occidental s'est surtout traduite sur la scène post-communiste par ce que les sociologues appellent une «recomposition du champ religieux»: déclin des Eglises historiques, dispersion des croyances et des pratiques, formes de réveil charismatique, évangélique, explosion des sectes. Tout se passe comme si des Eglises qui, hier, avaient joué leur rôle dans l'effondrement du communisme se trouvaient, vingt ans après, en situation d'avoir à payer le prix de leur succès.
Les Eglises tireront les relations bilatérales de la crise (patriarche Cyrille)
Les Eglises orthodoxes russe et géorgienne sont en mesure de tirer les relations entre les deux pays de l'impasse, a affirmé vendredi le patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies lors d'une rencontre à Bakou avec le catholicos-patriarche Elie II de Géorgie.
"Sa Sainteté le patriarche Cyrille a comparé nos Eglises à des locomotives capables de tirer de l'impasse les relations entre les deux Etats. Mais pour y parvenir, il faut du temps", a déclaré aux journalistes l'archiprêtre Nikolaï Balachov, vice-président du département des relations ecclésiastiques extérieures du patriarcat de Moscou, qui a assisté à la rencontre entre les deux patriarches.
Les Eglises orthodoxes russe et géorgienne sont en mesure de tirer les relations entre les deux pays de l'impasse, a affirmé vendredi le patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies lors d'une rencontre à Bakou avec le catholicos-patriarche Elie II de Géorgie.
"Sa Sainteté le patriarche Cyrille a comparé nos Eglises à des locomotives capables de tirer de l'impasse les relations entre les deux Etats. Mais pour y parvenir, il faut du temps", a déclaré aux journalistes l'archiprêtre Nikolaï Balachov, vice-président du département des relations ecclésiastiques extérieures du patriarcat de Moscou, qui a assisté à la rencontre entre les deux patriarches.
Selon lui, les parties ont convenu de promouvoir la coopération et de resserrer les liens bilatéraux.
"L'entretien a également porté sur la vie ecclésiastique en Abkhazie et en Ossétie du Sud. Nous poursuivrons les consultations sur ces questions et sur d'autres encore qui présentent de l'intérêt pour les Eglises orthodoxes russe et géorgienne", a souligné Mgr Balachov.
Le porte-parole du Patriarcat de Moscou a fait remarquer que les deux primats "s'étaient rencontrés en vieux amis", même si c'était leur première rencontre après l'élection de Sa Sainteté Cyrille à la tête de l'Eglise orthodoxe russe.
BAKOU, 6 novembre - RIA Novosti
"L'entretien a également porté sur la vie ecclésiastique en Abkhazie et en Ossétie du Sud. Nous poursuivrons les consultations sur ces questions et sur d'autres encore qui présentent de l'intérêt pour les Eglises orthodoxes russe et géorgienne", a souligné Mgr Balachov.
Le porte-parole du Patriarcat de Moscou a fait remarquer que les deux primats "s'étaient rencontrés en vieux amis", même si c'était leur première rencontre après l'élection de Sa Sainteté Cyrille à la tête de l'Eglise orthodoxe russe.
BAKOU, 6 novembre - RIA Novosti
Un office des défunts à la mémoire des victimes de la révolution de 1917 et de la guerre civile a été dit le 4 novembre, Jour de l’unité nationale, à l’église de la Vierge du Signe à Moscou par l’archiprêtre Vsevolod Tchapline, responsable du Département des relations avec la société civile au patriarcat de Moscou.
Il y avait parmi les assistants des membres de la Maison Romanov, des clercs et des laïcs des paroisses du patriarcat de Moscou en Europe Occidentale, des descendants des émigrés ainsi que Vladimir Loukine, Secrétaire d’Etat aux droits de l’homme.
"Nous sommes réunis, a dit le père Vsevolod, pour commémorer ceux qui ont souffert pour leur pays
Il y avait parmi les assistants des membres de la Maison Romanov, des clercs et des laïcs des paroisses du patriarcat de Moscou en Europe Occidentale, des descendants des émigrés ainsi que Vladimir Loukine, Secrétaire d’Etat aux droits de l’homme.
"Nous sommes réunis, a dit le père Vsevolod, pour commémorer ceux qui ont souffert pour leur pays
La reconnaissance que nous éprouvons à leur égard dépasse ce qui reste des divergences et des dissensions. La fête de l’unité nationale a été instaurée récemment, les femmes et les hommes de Russie commencent seulement à s’imprégner de son sens.
Cette journée nous rappelle qu’il existe des choses qui unissent nos compatriotes au delà des contradictions socioculturelles, ethniques et générationnelles. Je pense à l’amour du pays, aux racines spirituelles communes, au souvenir de ceux qui ont péri pendant les années troubles sacrifiant leurs vies pour que la société ne soit jamais plus déchirée par les haines et les animosités"
Cette journée nous rappelle qu’il existe des choses qui unissent nos compatriotes au delà des contradictions socioculturelles, ethniques et générationnelles. Je pense à l’amour du pays, aux racines spirituelles communes, au souvenir de ceux qui ont péri pendant les années troubles sacrifiant leurs vies pour que la société ne soit jamais plus déchirée par les haines et les animosités"
Ajoute Osservatore Romano citant l'écrivain Natalia Ginzburg /// ROME, 4 nov 2009 (AFP) - En interdisant les crucifix dans les écoles en Italie, l'Europe "ne nous laisse que les citrouilles" d'Halloween, a déploré mercredi le numéro deux du Vatican, le cardinal-secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone.
"Cette Europe du troisième millénaire ne nous laisse que les citrouilles des fêtes récentes", celles d'Halloween, critiquées par le Vatican car considérées comme anti-chrétiennes, "et elle nous enlève nos symboles les plus chers", a déploré devant la presse le cardinal au cours d'une visite dans un hôpital romain.
"Nous ne pouvons que déplorer" cette décision et "chercher avec toutes nos forces à conserver les signes de notre foi pour ceux qui croient et pour les autres", a-t-il ajouté, en allusion à la condamnation quasi-unanime en Italie du verdict de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) interdisant les crucifix dans les écoles italiennes.
La Cour de Strasbourg a jugé mardi la présence de crucifix contraire au droit des parents d'éduquer leurs enfants selon leurs convictions et au droit des enfants à la liberté de religion.
"Cette Europe du troisième millénaire ne nous laisse que les citrouilles des fêtes récentes", celles d'Halloween, critiquées par le Vatican car considérées comme anti-chrétiennes, "et elle nous enlève nos symboles les plus chers", a déploré devant la presse le cardinal au cours d'une visite dans un hôpital romain.
"Nous ne pouvons que déplorer" cette décision et "chercher avec toutes nos forces à conserver les signes de notre foi pour ceux qui croient et pour les autres", a-t-il ajouté, en allusion à la condamnation quasi-unanime en Italie du verdict de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) interdisant les crucifix dans les écoles italiennes.
La Cour de Strasbourg a jugé mardi la présence de crucifix contraire au droit des parents d'éduquer leurs enfants selon leurs convictions et au droit des enfants à la liberté de religion.
Le bras droit du pape a également affirmé "apprécier" le recours que le gouvernement italien a déposé contre ce verdict.
"Nous ne pouvons pas influencer les décisions de la Cour européenne, mais nous apprécions certainement le recours" du gouvernement italien, a dit Mgr Bertone, espérant que d'autres pays européens emboîteront le pas à Rome dans cette démarche judiciaire.
L'Osservatore Romano a pour sa part cité l'écrivain Natalia Ginzburg, relevant qu'elle écrivait en 1988 dans L'Unita, organe du Parti communiste italien: "Le crucifix ne génère aucune discrimination. Il est muet. Il est l'image de la révolution chrétienne qui a répandu dans le monde l'idée de l'égalité entre les hommes, jusqu'alors absente".
Ces paroles, "à 20 ans de distance, expriment un sentiment encore largement partagé en Italie", affirme le quotidien du Vatican, pour qui la Cour de Strasbourg, "avec l'intention de vouloir défendre les droits de l'Homme, finit par mettre en discussion les racines sur lesquelles ces droits sont fondés". La décision des juges strasbourgeois "semble inspirée par une idée de laïcité de l'Etat qui pousse à mettre de côté la contribution de la religion dans la vie publique", alors que "c'est par l'accueil et le respect des diverses identités qu'on défend l'idée de laïcité de l'Etat", déclare-t-il.
AFP 04.11.09
"Nous ne pouvons pas influencer les décisions de la Cour européenne, mais nous apprécions certainement le recours" du gouvernement italien, a dit Mgr Bertone, espérant que d'autres pays européens emboîteront le pas à Rome dans cette démarche judiciaire.
L'Osservatore Romano a pour sa part cité l'écrivain Natalia Ginzburg, relevant qu'elle écrivait en 1988 dans L'Unita, organe du Parti communiste italien: "Le crucifix ne génère aucune discrimination. Il est muet. Il est l'image de la révolution chrétienne qui a répandu dans le monde l'idée de l'égalité entre les hommes, jusqu'alors absente".
Ces paroles, "à 20 ans de distance, expriment un sentiment encore largement partagé en Italie", affirme le quotidien du Vatican, pour qui la Cour de Strasbourg, "avec l'intention de vouloir défendre les droits de l'Homme, finit par mettre en discussion les racines sur lesquelles ces droits sont fondés". La décision des juges strasbourgeois "semble inspirée par une idée de laïcité de l'Etat qui pousse à mettre de côté la contribution de la religion dans la vie publique", alors que "c'est par l'accueil et le respect des diverses identités qu'on défend l'idée de laïcité de l'Etat", déclare-t-il.
AFP 04.11.09
Vladimir Paperny est un designer russo-américain.
Il étudie l'architecture soviétique
Pour en finir avec la religion, l’Union soviétique transformait les églises en piscines, en entrepôts ou même en cliniques pour alcooliques. L’Eglise orthodoxe de Russie prend aujourd’hui sa revanche.
Un cinéma devenu église
Le cinéma Shakhter à Safonovo, dans la région de Smolensk (Est), avant sa transformation.
Dans les années 1960, le bâtiment abritait un cinéma. /Photo : Russia Today/.
L'Église orthodoxe et la nostalgie de Staline gagnent aujourd'hui en popularité!
La religion étant considérée, selon Karl Marx, comme l'opium du peuple, le régime soviétique avait lancé une transformation massive des églises en entrepôts, en usines ou en musées. Ce qui est étonnant, c'est que le peuple n'avait alors opposé que très peu de résistance. Le temple Kazan de Saint-Pétersbourg était ainsi devenu un musée de la propagande antireligieuse ; le monastère de Danilov, à Moscou, un centre de détention pour jeunes ; celui de Novospassky, un centre de désintoxication et celui d'Alekseevsky, un centre éducatif - j'ai même pris un cours de dessin là-bas en 1978. Et l'église de Serafim Sarovsky et Anna Kashinskaya a été reconvertie en crématorium.
Il étudie l'architecture soviétique
Pour en finir avec la religion, l’Union soviétique transformait les églises en piscines, en entrepôts ou même en cliniques pour alcooliques. L’Eglise orthodoxe de Russie prend aujourd’hui sa revanche.
Un cinéma devenu église
Le cinéma Shakhter à Safonovo, dans la région de Smolensk (Est), avant sa transformation.
Dans les années 1960, le bâtiment abritait un cinéma. /Photo : Russia Today/.
L'Église orthodoxe et la nostalgie de Staline gagnent aujourd'hui en popularité!
La religion étant considérée, selon Karl Marx, comme l'opium du peuple, le régime soviétique avait lancé une transformation massive des églises en entrepôts, en usines ou en musées. Ce qui est étonnant, c'est que le peuple n'avait alors opposé que très peu de résistance. Le temple Kazan de Saint-Pétersbourg était ainsi devenu un musée de la propagande antireligieuse ; le monastère de Danilov, à Moscou, un centre de détention pour jeunes ; celui de Novospassky, un centre de désintoxication et celui d'Alekseevsky, un centre éducatif - j'ai même pris un cours de dessin là-bas en 1978. Et l'église de Serafim Sarovsky et Anna Kashinskaya a été reconvertie en crématorium.
Il n'est pas tellement surprenant que le processus s'inverse aujourd'hui.
Les membres de Russie unie, comme d'autres groupes qui ont dirigé le pays, s'appuient beaucoup sur l'Eglise orthodoxe.
Elle leur permet de retrouver une légitimité symbolique, car tous les symboles soviétiques ont été détruits à l'époque de la perestroïka sous Mikhaïl Gorbatchev, puis sous Boris Eltsine. Les politiques voient l'Eglise comme le nouveau symbole de l'unité. Et si aujourd'hui quelqu'un cherche à transformer un immeuble en église, les autorités ne l'en empêcheront certainement pas.
Etrangement, la symbolique soviétique, rejetée par le passé, fusionne aujourd'hui avec la symbolique de l'Eglise. L'Eglise orthodoxe et la nostalgie de Staline gagnent en popularité. Au rythme où ça va, on va bientôt voir un clocher d'église sur le toit du Kremlin.
Les membres de Russie unie, comme d'autres groupes qui ont dirigé le pays, s'appuient beaucoup sur l'Eglise orthodoxe.
Elle leur permet de retrouver une légitimité symbolique, car tous les symboles soviétiques ont été détruits à l'époque de la perestroïka sous Mikhaïl Gorbatchev, puis sous Boris Eltsine. Les politiques voient l'Eglise comme le nouveau symbole de l'unité. Et si aujourd'hui quelqu'un cherche à transformer un immeuble en église, les autorités ne l'en empêcheront certainement pas.
Etrangement, la symbolique soviétique, rejetée par le passé, fusionne aujourd'hui avec la symbolique de l'Eglise. L'Eglise orthodoxe et la nostalgie de Staline gagnent en popularité. Au rythme où ça va, on va bientôt voir un clocher d'église sur le toit du Kremlin.
« La mission orthodoxe de Pskov » est l’un des épisodes les moins connus de la Seconde guerre mondiale.
D’août 1941 à février 1944 des prêtres orthodoxes venus des pays baltes ont œuvré à la renaissance de la vie orthodoxe dans les régions de l’URSS occupées par la Wermacht. Au retour des troupes soviétiques ces prêtres furent déportés dans les camps.
Le starets Ioan Krestiankine interprété par Serge Makovetzky est le modèle du père Alexandre Ionine, le personnage principal du nouveau film de Vladimir Khotinenko « Le pope ». Makovetzky s’est inspiré du physique, de la manière de parler, de la manière de se comporter du célèbre starets. Le réalisateur a voulu montrer un homme simple, humble et ouvert.
L’acteur qui joue le père Ionine a réussi à montrer des traits de caractère inhérents à de nombreux prêtres dont le défunt patriarche Alexis II. "Nous nous sommes beaucoup servis des textes des sermons prononcés par le père Ioan, avons visionné beaucoup de documentaires dans lesquels il figure".
Le film a été tourné avec la bénédiction du patriarche Alexis qui ne voulait pas que l’épisode tragique de la mission orthodoxe de Pskov soit oublié devait d’abord être intitulé « La Transfiguration ».
Le patriarche Alexis II savait parfaitement que traiter ce sujet n’est pas sans danger.
D’août 1941 à février 1944 des prêtres orthodoxes venus des pays baltes ont œuvré à la renaissance de la vie orthodoxe dans les régions de l’URSS occupées par la Wermacht. Au retour des troupes soviétiques ces prêtres furent déportés dans les camps.
Le starets Ioan Krestiankine interprété par Serge Makovetzky est le modèle du père Alexandre Ionine, le personnage principal du nouveau film de Vladimir Khotinenko « Le pope ». Makovetzky s’est inspiré du physique, de la manière de parler, de la manière de se comporter du célèbre starets. Le réalisateur a voulu montrer un homme simple, humble et ouvert.
L’acteur qui joue le père Ionine a réussi à montrer des traits de caractère inhérents à de nombreux prêtres dont le défunt patriarche Alexis II. "Nous nous sommes beaucoup servis des textes des sermons prononcés par le père Ioan, avons visionné beaucoup de documentaires dans lesquels il figure".
Le film a été tourné avec la bénédiction du patriarche Alexis qui ne voulait pas que l’épisode tragique de la mission orthodoxe de Pskov soit oublié devait d’abord être intitulé « La Transfiguration ».
Le patriarche Alexis II savait parfaitement que traiter ce sujet n’est pas sans danger.
A la demande de sœur Tam Tuyet Dac nous citons le lien AFP en question:
lundi 28 septembre 2009
L'équipe de rédaction
lundi 28 septembre 2009
L'équipe de rédaction
L’archevêque de Volokolamsk Hilarion, président du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, vient de faire paraître une biographie du patriarche Cyrille I : « Le patriarche Cyrille : sa vie, sa vision du monde ».
La parution de cet ouvrage répond aux attentes de nombreux lecteurs proches de l’Eglise comme non croyants. Seules de courtes notices biographiques officielles existaient jusqu’à présent et personne n’avait encore essayé d’exposer d’une manière systématique les prises de position du patriarche quant aux questions les plus diverses concernant la vie de l’Eglise et de la société.
Le livre sera présenté à partir du 4 novembre à l’exposition « La Russie orthodoxe » dans les salles du Manège à Moscou.
La parution de cet ouvrage répond aux attentes de nombreux lecteurs proches de l’Eglise comme non croyants. Seules de courtes notices biographiques officielles existaient jusqu’à présent et personne n’avait encore essayé d’exposer d’une manière systématique les prises de position du patriarche quant aux questions les plus diverses concernant la vie de l’Eglise et de la société.
Le livre sera présenté à partir du 4 novembre à l’exposition « La Russie orthodoxe » dans les salles du Manège à Moscou.
LE PROPHÈTE VENU DE L'EST
PAR BERNARD LECOMTE
Si le pape élu en 1978 avait été italien, français ou brésilien, le mur de Berlin serait peut-être encore debout...
Nous sommes le 17 août 1980. A Castel Gandolfo, dans sa résidence d'été, le pape Jean-Paul II a allumé la télévision : il a l'habitude de regarder le journal de la RAI. Ce soir-là, c'est la Pologne qui fait l'actualité. A Gdansk, au bord de la Baltique, des milliers d'ouvriers en grève occupent les chantiers Lénine. La tension, au cœur du bloc communiste, est à son comble. Soudain, le visage de Jean-Paul II se fige. Sur l'écran, le pape voit distinctement que les ouvriers de Gdansk ont accroché, sur les grilles de leur usine, son propre portrait...
L'histoire innove. De la révolte ouvrière de Berlin-Est (1953) au Printemps de Prague (1968) en passant par l'insurrection de Budapest (1956), jamais aucune révolte populaire en Europe de l'Est n'avait eu de connotation religieuse. Cette fois, les représentants de la classe ouvrière - les vrais, pas les fonctionnaires du parti qui prétendent en être l'avant-garde - assistent à la messe chaque matin, prient la Sainte Vierge sans complexe, et en appellent ostensiblement au souverain pontife, à ce pape polonais qui les a visités un an plus tôt, sitôt élu par le conclave. Tous ont en mémoire l'extraordinaire tournée pastorale de l'ancien archevêque de Cracovie à travers son pays natal, en juin 1979 - un voyage qui restera, pour tous les historiens, la première brèche opérée dans le rideau de fer.
Jamais un pape italien, français ou brésilien n'aurait entrepris pareil périple. A l'heure de la « détente » entre l'Est et l'Ouest, et alors que le communisme continue de progresser dans le reste du monde (de l'Angola au Laos, du Mozambique à l'Afghanistan), seul un pape venu de l'Est pouvait oser affirmer, au mépris de toutes les censures, que le pouvoir communiste était une «parenthèse» dans la vie de ces pays, et que la coupure de l'Europe en deux était un «accident» de l'histoire !
«N'ayez pas peur !» avait lancé le pape slave le jour de son intronisation, en octobre 1978. En Tchécoslovaquie, en Hongrie, mais aussi dans les régions catholiques de l'URSS (Lituanie, Ukraine occidentale), on a vite compris le message. «Ouvrez, ouvrez les frontières des Etats !» a-t-il clamé lors de son premier voyage à l'Est, en ce fameux mois de juin 1979, avant d'en appeler avec obstination, de discours en homélie, à la réunification de l'Europe.
PAR BERNARD LECOMTE
Si le pape élu en 1978 avait été italien, français ou brésilien, le mur de Berlin serait peut-être encore debout...
Nous sommes le 17 août 1980. A Castel Gandolfo, dans sa résidence d'été, le pape Jean-Paul II a allumé la télévision : il a l'habitude de regarder le journal de la RAI. Ce soir-là, c'est la Pologne qui fait l'actualité. A Gdansk, au bord de la Baltique, des milliers d'ouvriers en grève occupent les chantiers Lénine. La tension, au cœur du bloc communiste, est à son comble. Soudain, le visage de Jean-Paul II se fige. Sur l'écran, le pape voit distinctement que les ouvriers de Gdansk ont accroché, sur les grilles de leur usine, son propre portrait...
L'histoire innove. De la révolte ouvrière de Berlin-Est (1953) au Printemps de Prague (1968) en passant par l'insurrection de Budapest (1956), jamais aucune révolte populaire en Europe de l'Est n'avait eu de connotation religieuse. Cette fois, les représentants de la classe ouvrière - les vrais, pas les fonctionnaires du parti qui prétendent en être l'avant-garde - assistent à la messe chaque matin, prient la Sainte Vierge sans complexe, et en appellent ostensiblement au souverain pontife, à ce pape polonais qui les a visités un an plus tôt, sitôt élu par le conclave. Tous ont en mémoire l'extraordinaire tournée pastorale de l'ancien archevêque de Cracovie à travers son pays natal, en juin 1979 - un voyage qui restera, pour tous les historiens, la première brèche opérée dans le rideau de fer.
Jamais un pape italien, français ou brésilien n'aurait entrepris pareil périple. A l'heure de la « détente » entre l'Est et l'Ouest, et alors que le communisme continue de progresser dans le reste du monde (de l'Angola au Laos, du Mozambique à l'Afghanistan), seul un pape venu de l'Est pouvait oser affirmer, au mépris de toutes les censures, que le pouvoir communiste était une «parenthèse» dans la vie de ces pays, et que la coupure de l'Europe en deux était un «accident» de l'histoire !
«N'ayez pas peur !» avait lancé le pape slave le jour de son intronisation, en octobre 1978. En Tchécoslovaquie, en Hongrie, mais aussi dans les régions catholiques de l'URSS (Lituanie, Ukraine occidentale), on a vite compris le message. «Ouvrez, ouvrez les frontières des Etats !» a-t-il clamé lors de son premier voyage à l'Est, en ce fameux mois de juin 1979, avant d'en appeler avec obstination, de discours en homélie, à la réunification de l'Europe.
Jean-Paul II a multiplié les signes en direction des chrétiens de ces pays, qu'on appelait collectivement « l'Eglise du silence ». Il avait lui-même assuré à Assise, quelques mois après son élection : «Il n'y a plus d'Eglise du silence, puisqu'elle parle par ma voix!» Message reçu par tous les dissidents de l'Est, les Vaclav Havel, Jan Patocka et autres Adam Michnik. Quelques semaines plus tard, au micro de la BBC, Alexandre Soljenitsyne s'enthousiasme : «Ce pape est un don du ciel !»
«Le pape, combien de divisions ? » avait demandé Staline, un jour, avec ironie. Jean-Paul II n'est pas un chef de guerre. Pas même un homme politique. Les « divisions » du pape slave, ce sont les chrétiens de l'Est, apparus partout aux premiers rangs de la contestation : Lech Walesa et l'abbé Popieluszko en Pologne, Mgr Tomasek et Vaclav Maly en Tchécoslovaquie, Doina Cornea et le pasteur Tökes en Roumanie, etc. Ses armes, ce sont ses paroles : à toute occasion, ce pape humaniste et polyglotte prône les droits de l'homme, la liberté religieuse, la dignité humaine, le droit à la vérité. Autant de valeurs particulièrement subversives dans les pays du « socialisme réel ». Au point que dans toute l'Europe centrale, en mai 1981, l'attentat qui manque de coûter la vie au pape est attribué, évidemment, au KGB ! En décembre 1981, si Jean-Paul II s'engage, contre l'avis de ses cardinaux, à ne pas laisser tomber la Pologne écrasée sous la botte du général Jaruzelski, c'est parce qu'il en fait un combat emblématique, universel, contre le mensonge et l'oppression.
Lorsque Mikhaïl Gorbatchev arrive au pouvoir en URSS, en mars 1985, les Occidentaux sont sceptiques sur sa capacité à réformer le système soviétique. Le pape slave, lui, sent très vite qu'il se passe quelque chose, que la glasnost et la perestroïka vont lui permettre de pousser son avantage. Notamment de contraindre le général Jaruzelski, en 1988, au dialogue avec Solidarnosc, le syndicat interdit qu'il est venu spectaculairement conforter à deux reprises, en 1983 et en 1987. A Moscou, à l'occasion du millénaire de l'Eglise russe en juin 1988, Jean-Paul II envoie son « Premier ministre », le cardinal Casaroli, entamer un vrai dialogue avec Gorbatchev : celui-ci, pris au piège de sa propre stratégie réformatrice, assure que le temps de la lutte antireligieuse est terminé, et accepte le principe d'une rencontre avec le pape.
Gorbatchev au Vatican ! Le 1er décembre 1989, quand le chef du communisme mondial vient rencontrer le chef de l'Eglise catholique à Rome, les jeux sont faits : le Mur est tombé, son régime entre en agonie. Il faudra moins de deux ans pour que le président de l'URSS soit obligé de céder la place aux nouveaux dirigeants de la Russie, de l'Ukraine, de la Lituanie, du Kazakhstan, etc. L'empire des « soviets » a explosé. Dans un article fameux qu'il publie deux mois plus tard, Mikhaïl Gorbatchev revient sur cette suite d'événements extraordinaires : «Rien de ce qui s'est passé en Europe de l'Est n'aurait pu se produire sans ce pape-là...»
«Le pape, combien de divisions ? » avait demandé Staline, un jour, avec ironie. Jean-Paul II n'est pas un chef de guerre. Pas même un homme politique. Les « divisions » du pape slave, ce sont les chrétiens de l'Est, apparus partout aux premiers rangs de la contestation : Lech Walesa et l'abbé Popieluszko en Pologne, Mgr Tomasek et Vaclav Maly en Tchécoslovaquie, Doina Cornea et le pasteur Tökes en Roumanie, etc. Ses armes, ce sont ses paroles : à toute occasion, ce pape humaniste et polyglotte prône les droits de l'homme, la liberté religieuse, la dignité humaine, le droit à la vérité. Autant de valeurs particulièrement subversives dans les pays du « socialisme réel ». Au point que dans toute l'Europe centrale, en mai 1981, l'attentat qui manque de coûter la vie au pape est attribué, évidemment, au KGB ! En décembre 1981, si Jean-Paul II s'engage, contre l'avis de ses cardinaux, à ne pas laisser tomber la Pologne écrasée sous la botte du général Jaruzelski, c'est parce qu'il en fait un combat emblématique, universel, contre le mensonge et l'oppression.
Lorsque Mikhaïl Gorbatchev arrive au pouvoir en URSS, en mars 1985, les Occidentaux sont sceptiques sur sa capacité à réformer le système soviétique. Le pape slave, lui, sent très vite qu'il se passe quelque chose, que la glasnost et la perestroïka vont lui permettre de pousser son avantage. Notamment de contraindre le général Jaruzelski, en 1988, au dialogue avec Solidarnosc, le syndicat interdit qu'il est venu spectaculairement conforter à deux reprises, en 1983 et en 1987. A Moscou, à l'occasion du millénaire de l'Eglise russe en juin 1988, Jean-Paul II envoie son « Premier ministre », le cardinal Casaroli, entamer un vrai dialogue avec Gorbatchev : celui-ci, pris au piège de sa propre stratégie réformatrice, assure que le temps de la lutte antireligieuse est terminé, et accepte le principe d'une rencontre avec le pape.
Gorbatchev au Vatican ! Le 1er décembre 1989, quand le chef du communisme mondial vient rencontrer le chef de l'Eglise catholique à Rome, les jeux sont faits : le Mur est tombé, son régime entre en agonie. Il faudra moins de deux ans pour que le président de l'URSS soit obligé de céder la place aux nouveaux dirigeants de la Russie, de l'Ukraine, de la Lituanie, du Kazakhstan, etc. L'empire des « soviets » a explosé. Dans un article fameux qu'il publie deux mois plus tard, Mikhaïl Gorbatchev revient sur cette suite d'événements extraordinaires : «Rien de ce qui s'est passé en Europe de l'Est n'aurait pu se produire sans ce pape-là...»
La ministre italienne de l'Education s'est insurgée mardi contre la décision "idéologique" de la Cour européenne des droits de l'Homme condamnant la présence de crucifix dans les salles de classe italiennes, tandis que le gouvernement a annoncé un recours.
"La présence du crucifix dans les classes ne signifie pas une adhésion au catholicisme, mais c'est un symbole de notre tradition", a affirmé Mariastella Gelmini, citée par l'agence Ansa.
"L'histoire de l'Italie passe aussi à travers des symboles : en les supprimant on supprime une partie de nous-mêmes. Dans notre pays, personne ne veut imposer la religion catholique", a-t-elle affirmé.
"Personne, et encore moins une cour européenne idéologique, ne réussira à supprimer notre identité. Notre Constitution reconnaît en outre, justement, une valeur particulière à la religion catholique", a-t-elle ajouté.
"La présence du crucifix dans les classes ne signifie pas une adhésion au catholicisme, mais c'est un symbole de notre tradition", a affirmé Mariastella Gelmini, citée par l'agence Ansa.
"L'histoire de l'Italie passe aussi à travers des symboles : en les supprimant on supprime une partie de nous-mêmes. Dans notre pays, personne ne veut imposer la religion catholique", a-t-elle affirmé.
"Personne, et encore moins une cour européenne idéologique, ne réussira à supprimer notre identité. Notre Constitution reconnaît en outre, justement, une valeur particulière à la religion catholique", a-t-elle ajouté.
"LE POINT"
Par Hervé CLERC
La bataille judiciaire pour la propriété de la prestigieuse cathédrale Saint-Nicolas de Nice, revendiquée par la Fédération de Russie et une association cultuelle locale, s'est engagée lundi devant le tribunal de Nice, où les deux parties se sont accusées d'arrière-pensées mercantiles ou idéologiques.
La cathédrale Saint-Nicolas, le plus grand édifice orthodoxe russe hors de Russie, reçoit chaque année entre 100.000 et 150.000 visiteurs, ce qui en fait l'une des principales attractions touristiques de la Côte d'Azur. Chaque visiteur paye 3 euros.
L'avocat de la Fédération de Russie, Me Alain Confino, a estimé que derrière le conflit juridique en cours, "la vérité est très prosaïque": "c'est quelque chose qui relève du poker menteur, c'est-à-dire de questions financières". L'association cultuelle orthodoxe de Nice ne veut pas, selon lui, se voir privée de "la manne" constituée par les droits d'entrée, lesquels seraient supprimés si la Fédération se voyait reconnaître le droit de propriété.
Par Hervé CLERC
La bataille judiciaire pour la propriété de la prestigieuse cathédrale Saint-Nicolas de Nice, revendiquée par la Fédération de Russie et une association cultuelle locale, s'est engagée lundi devant le tribunal de Nice, où les deux parties se sont accusées d'arrière-pensées mercantiles ou idéologiques.
La cathédrale Saint-Nicolas, le plus grand édifice orthodoxe russe hors de Russie, reçoit chaque année entre 100.000 et 150.000 visiteurs, ce qui en fait l'une des principales attractions touristiques de la Côte d'Azur. Chaque visiteur paye 3 euros.
L'avocat de la Fédération de Russie, Me Alain Confino, a estimé que derrière le conflit juridique en cours, "la vérité est très prosaïque": "c'est quelque chose qui relève du poker menteur, c'est-à-dire de questions financières". L'association cultuelle orthodoxe de Nice ne veut pas, selon lui, se voir privée de "la manne" constituée par les droits d'entrée, lesquels seraient supprimés si la Fédération se voyait reconnaître le droit de propriété.
Me Antoine Chatin, avocat de l'association cultuelle, a estimé que le véritable but de la Fédération, derrière sa revendication de propriété, était de ramener l'association rattachée depuis 1931 au Patriarcat de Constantinople dans le giron du Patriarcat de Moscou, que ses adversaires accusent d'être soumis au Kremlin.
La cathédrale de Nice a été bâtie au début du XXe siècle par le dernier tsar Nicolas II sur un terrain dont les premières parcelles avaient été acquises en 1865 par son ancêtre Alexandre II.
Le contentieux juridique porte sur la question de savoir si l'empereur Alexandre II a acquis le terrain en question sur ses biens propres, auquel cas l'association pourrait en être propriétaire, ou sur ceux de l'Etat impérial russe, dont la Fédération de Russie est l'héritière.
Défendant la première thèse, Me Chatin a rappelé que le tsar Alexandre II avait acquis le terrain pour y faire construire un mémorial en souvenir de son fils aîné, mort à Nice, et que l'acte d'acquisition mentionnait expressément "le désir personnel" de l'empereur d'acquérir la parcelle.
Au registre du cadastre, les noms d'Alexandre II, d'Alexandre III et de Nicolas II sont inscrits et non l'Etat russe en tant que tel, a souligné l'avocat. Le transfert de propriété d'un tsar à l'autre serait inexplicable si l'Etat russe était propriétaire.
De son côté, l'avocat de la Fédération de Russie a souligné que l'acte signé en 1865 portait la mention "au nom de l'empereur de toutes les Russies". Il a affirmé que le terrain avait été acquis avec les fonds du ministère de la Cour impériale et non avec les fonds propres d'Alexandre II.
Un oukase de Nicolas II, datant de 1908, indique que "le propriétaire effectif" du terrain était le cabinet du tsar, un organisme d'Etat et non de gestion des biens personnels de l'empereur, selon l'avocat.
La cathédrale, classée monument historique, comprend des biens de valeur, également classés, dont l'iconostase et quelque 300 icônes pieuses.
En février 2006, un huissier mandaté par la Fédération de Russie était venu faire l'inventaire des biens de la cathédrale. Il s'était vu refuser l'entrée par les responsables de l'association. Me Confino a indiqué à l'audience que l'ambassadeur russe avait voulu procéder à l'inventaire "après avoir entendu qu'un certain nombre d'objets, et non des moindres, avaient disparu".
Le jugement devait être mis en délibéré.
La cathédrale de Nice a été bâtie au début du XXe siècle par le dernier tsar Nicolas II sur un terrain dont les premières parcelles avaient été acquises en 1865 par son ancêtre Alexandre II.
Le contentieux juridique porte sur la question de savoir si l'empereur Alexandre II a acquis le terrain en question sur ses biens propres, auquel cas l'association pourrait en être propriétaire, ou sur ceux de l'Etat impérial russe, dont la Fédération de Russie est l'héritière.
Défendant la première thèse, Me Chatin a rappelé que le tsar Alexandre II avait acquis le terrain pour y faire construire un mémorial en souvenir de son fils aîné, mort à Nice, et que l'acte d'acquisition mentionnait expressément "le désir personnel" de l'empereur d'acquérir la parcelle.
Au registre du cadastre, les noms d'Alexandre II, d'Alexandre III et de Nicolas II sont inscrits et non l'Etat russe en tant que tel, a souligné l'avocat. Le transfert de propriété d'un tsar à l'autre serait inexplicable si l'Etat russe était propriétaire.
De son côté, l'avocat de la Fédération de Russie a souligné que l'acte signé en 1865 portait la mention "au nom de l'empereur de toutes les Russies". Il a affirmé que le terrain avait été acquis avec les fonds du ministère de la Cour impériale et non avec les fonds propres d'Alexandre II.
Un oukase de Nicolas II, datant de 1908, indique que "le propriétaire effectif" du terrain était le cabinet du tsar, un organisme d'Etat et non de gestion des biens personnels de l'empereur, selon l'avocat.
La cathédrale, classée monument historique, comprend des biens de valeur, également classés, dont l'iconostase et quelque 300 icônes pieuses.
En février 2006, un huissier mandaté par la Fédération de Russie était venu faire l'inventaire des biens de la cathédrale. Il s'était vu refuser l'entrée par les responsables de l'association. Me Confino a indiqué à l'audience que l'ambassadeur russe avait voulu procéder à l'inventaire "après avoir entendu qu'un certain nombre d'objets, et non des moindres, avaient disparu".
Le jugement devait être mis en délibéré.
Une panikhide sera dite à Moscou le 4 novembre, Jour de l’Unité nationale, à la mémoire des victimes de la révolution et de la guerre civile, de tous les Russes décédés hors du pays. Le père Vsevolod Tchapline, responsable du département des relations avec la société du patriarcat de Moscou a déclaré à Interfax que cet office funèbre réunira les descendants des Blancs et des Rouges ainsi que ceux qui continuent à rester fidèles à ces valeurs.
« Seront présents des descendants de l’émigration blanche, de la noblesse russe, des personnalités de l’époque soviétique, des représentants du parti communiste russe. Ce sera une manifestation toute particulière d’unité, de l’unité sous le signe de laquelle se dérouleront ces jours de fête. Unité, de tous, du pouvoir, du peuple, des communautés religieuses, de ceux qui restent jusqu’à présent séparés par des frontières. Les évènements de 1917, les combats de la guerre civile ont laissé dans les âmes de nombreux millions de nos compatriotes des plaies qui ne se sont pas encore cicatrisées. Le pays s’est divisé entre les Blancs et les Rouges. De grands efforts sont entrepris en vue d’aboutir au pardon ainsi qu’à l’unité sociale ».
« Le premier monument aux victimes d’une guerre civile a été érigé aux Etats-Unis à la suite de la guerre entre le Nord et le Sud, le deuxième, un immense crucifix, en Espagne, dans la Vallée des morts, non loin de Madrid (voir photo) ».
« Seront présents des descendants de l’émigration blanche, de la noblesse russe, des personnalités de l’époque soviétique, des représentants du parti communiste russe. Ce sera une manifestation toute particulière d’unité, de l’unité sous le signe de laquelle se dérouleront ces jours de fête. Unité, de tous, du pouvoir, du peuple, des communautés religieuses, de ceux qui restent jusqu’à présent séparés par des frontières. Les évènements de 1917, les combats de la guerre civile ont laissé dans les âmes de nombreux millions de nos compatriotes des plaies qui ne se sont pas encore cicatrisées. Le pays s’est divisé entre les Blancs et les Rouges. De grands efforts sont entrepris en vue d’aboutir au pardon ainsi qu’à l’unité sociale ».
« Le premier monument aux victimes d’une guerre civile a été érigé aux Etats-Unis à la suite de la guerre entre le Nord et le Sud, le deuxième, un immense crucifix, en Espagne, dans la Vallée des morts, non loin de Madrid (voir photo) ».
Le premier monument à avoir été inauguré en Russie (le 7 mai 1997) à la mémoire de toutes les victimes de la guerre civile se trouve dans la cour de l’école Alexandre de la Neva à Saint Petersbourg.
Une chapelle commémorative en l’honneur de la Vierge de Koursk a été construite grâce à des fonds collectés par des descendants de la noblesse russe dans le village de Bagreevka en Crimée où furent fusillées en 1920 des milliers de victimes.
La prière commune est la composante essentielle de la réconciliation nationale, a conclu le représentant de l’Eglise russe.
Une chapelle commémorative en l’honneur de la Vierge de Koursk a été construite grâce à des fonds collectés par des descendants de la noblesse russe dans le village de Bagreevka en Crimée où furent fusillées en 1920 des milliers de victimes.
La prière commune est la composante essentielle de la réconciliation nationale, a conclu le représentant de l’Eglise russe.
La paroisse lyonnaise de la Protection de la Vierge (Pokrov) a été fondée en 1924; c'est donc l'une des plus anciennes paroisses de l'émigration et, depuis 85 ans, elle témoigne sans discontinuer des traditions orthodoxes russes.
Le jubilée mérite d'être marqué et la paroisse a voulu le partager avec toutes les paroisses canoniques de Lyon; il y en 8, représentant 5 patriarcats, dont tous les recteurs ont été invités à concélébrer la liturgie avec Mgr Innocent de Chersonèse et Mgr Michel de Genève le 29 novembre. Un grand chœur russe donnera encore plus de solennité à cette fête et les autorités civiles et religieuses sont invitées.
Je pense intéressant de signaler cette manifestation régionale sur notre forum car, avec modestie, elle apporte aussi sa petite pierre au grand édifice de l'unité orthodoxe: il y a encore un an c'était imposible à imaginer! D'autres actions sont d'ailleurs envisageables pour aller plus loin ensemble, comme la vénération commune des reliques de Saint Irénée, une préparation de Pâques (que Catholiques et Orthodoxes fêterons ensembles en 2010 et 2011), le Dimanche de l'Orthodoxie, une catéchèse orthodoxe … etc. La coopération entre Orthodoxes remplacerait ainsi la confrontation qui n'a pas épargné Lyon tout au long de ces 85 ans d'histoire
Le jubilée mérite d'être marqué et la paroisse a voulu le partager avec toutes les paroisses canoniques de Lyon; il y en 8, représentant 5 patriarcats, dont tous les recteurs ont été invités à concélébrer la liturgie avec Mgr Innocent de Chersonèse et Mgr Michel de Genève le 29 novembre. Un grand chœur russe donnera encore plus de solennité à cette fête et les autorités civiles et religieuses sont invitées.
Je pense intéressant de signaler cette manifestation régionale sur notre forum car, avec modestie, elle apporte aussi sa petite pierre au grand édifice de l'unité orthodoxe: il y a encore un an c'était imposible à imaginer! D'autres actions sont d'ailleurs envisageables pour aller plus loin ensemble, comme la vénération commune des reliques de Saint Irénée, une préparation de Pâques (que Catholiques et Orthodoxes fêterons ensembles en 2010 et 2011), le Dimanche de l'Orthodoxie, une catéchèse orthodoxe … etc. La coopération entre Orthodoxes remplacerait ainsi la confrontation qui n'a pas épargné Lyon tout au long de ces 85 ans d'histoire
Derniers commentaires
-
Surprenantes fresques dans un monastère en Serbie
19/09/2024 13:35 - Patrick -
"Il n'y a aucune excuse pour ceux qui déclenchent des guerres", - Mgr Onuphre, Primat de l'Eglise d’Ukraine, PM
14/04/2023 05:58 - Gilles -
Le père George Egorov, sa visite pastorale à la Légion étrangère
12/12/2022 12:55 - Baron André -
OSCE demande à Russie ce cesser la destruction d'églises en Ukraine
10/05/2022 03:22 - pere jean -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 19:15 - Hai Lin -
Deux hiérarques russes s’expriment à titre personnel à propos de la guerre et de la paix, de la situation en Russie
14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
Liens francophones